Vous êtes sur la page 1sur 56

Histoire du droit

Vaste période, construction d’une nation, d’un Etat, d’un système institutionnel. La gaulle laisse place
à la France. C’est cette construction qui est lente, parfois chaotique. C’est à Rome que tout
commence.
Chapitre 1 : La gaulle, terre romaine
La gaulle méditerranéenne est soumise par les romains dès 120 av J-C. conquise par césar entre 58 et
51. LE système administratif va être déterminé par auguste qui va le diviser en 4 provinces : la
Narbonnaise, l’Aquitaine, la Lyonnaise et la Belgique.
Section 1 : Le point de départ : le pouvoir à Rome
§ 1 : La Rome républicaine (509 av J-C)
A. Les institutions de la République
3 éléments constituent le gouvernement républicain.
1) Les magistratures
S’accompagne du concept de potestas -> la puissance. Celle-ci va dépendre de chaque magistrature
cad la capacité d’agir par rapport aux autres magistrats. Elles sont électives et annuelles, collégiales
et hiérarchisées. Bénéficient de l’imperium -> Vient de la monarchie étrusque, pv total et souverain
non partagé. 8 magistratures : Tribunat de la plèbe, la questure, édilité, la préture, le consulat et la
censure
2) Le populus
C’est l’ensemble des citoyens. Donne le droit de participer à la vie publique de la cité. Rassemble tt le
peuple. Comprend la plèbe et les patriciens. Assemblées :
- Les comices curiates les plus anciennes -> critère de répartition : tribu
- Les comices centuriates : fortune
- Les comices tributes et Concile de la plèbe : critère domiciliaire
Ont un pouvoir électif : nomme les magistrats, ont un pouvoir judicaire surtout les centuriates qui est
une juridiction criminelle, et également un pouvoir législatif
3) Le Sénat
Joue un rôle essentiel : contrebalance le pouvoir impulsif des magistrats par ses conseils. Fallait avoir
au moins 40 ans mais ensuite il suffit d’avoir exercé une magistrature. Texte adopté par le Sénat :
senatus consulte. C’est l’auctoritas, notion essentielle en droit romain -> idée est d’augmenter
l’efficacité d’un acte juridique ou d’un droit. Il est l’arbitre des conflits entre les provinces de
l’Empire. Vote le budget.
B. Le passage à l’Empire
Rome s’étend va finir par contrôler un pouvoir considérable. N’est qu’une cité et n’a pas les
structures suffisantes pour gérer ce vaste ensemble. Plusieurs coups d’Etats vont éclater et au final
un équilibre va apparaitre. Toutes ces provinces conquises sont intégrées à la cité
Les romains ont réussi à organiser l’économie de leur possessions -> spécialiser leurs prod°, courant
d’échanges entre les cités. Rome a su se montrer indépendante de la religion et est très tolérante ->
accepte toutes les religions.
Rome va subir des difficultés sociales à partir du 2e siècle après J-C. Une division s’opère au sein de la
société entre les très riches et les très pauvres, la classe moyenne a disparue. Tentatives de réformes
à partir du milieu du 2e siècle. La solution vient donc du fils adoptif de César, Octave qui va suivre les
ambitions de son père adoptif
§2 : la Rome impériale (27 av J-C – 476/1453 ap J-C)
Ce nouveau règne politique de Rome se précise dans les premiers siècles de l’ère chrétienne.
A. Le pouvoir impérial entre Principat et Dominat (27 av J-C – 284 ap J-C)
1) L’établissement de l’Empire
Rend les rênes du pouvoir au Sénat cad qu’il lui rend le Consulat. Le sénat le prit de rester. Il va
dominer toute la politique Prend le titre de princeps, il est le 1er citoyen au service du peuple et du
Sénat.
2) Les fondements du pouvoir impérial.
L’imperium d’octave lui donne plusieurs attribution -> il est le chef des armées qui lui jure fidélité.
Ensuite il a le pouvoir de proclamer des édits à valeur générale pour tout l’Empire. Enfin, l’imperium
lui donne le pouvoir de rendre la justice.
Le sénat va reconnaître à octave l’auctoritas et lui donne le titre d’Augustus. Octave va se faire
attribuer la puissance tribunicienne. Il ne peut plus être entravé par aucun magistrat. Puissance sans
limite. A côté il y a le culte impérial, la puissance de l’empereur est divinisée.
B. Partage du pouvoir et l’absolutisme sous l’Antiquité tardive (284-565)
Dioclétiens monte sur le trône en 284 inaugure le système de la tétrarchie cad le gouvernement à 4.
Avec lui, il va élever un autre officier appelé Maximien à la dignité d’auguste. Quelques années plus
tard, les deux auguste s’adjoigne de César pour le seconder. Le syst fonctionne -> paix relative à
l’intérieur de l’Empire. Une fois que Dioclétien se retire, les augustes et les césar qui restent
s’affrontent. Il n’en reste qu’un : Constantin qui va fonder une nouvelle rome -> Constantinople en
326.
Se met en place à partir de la la théorie de l’absolutisme de droits divins.
Section 2 : l’application à l’Empire : gouvernement et administration en occident.
Avec le passage à l’Empire, les citoyens sont devenus des sujets
§1 : Le schéma général de la romanisation.
A. Le gouvernement provincial
A la fin de la République, l’Empire est divisé en 15 provinces. Il y a deux types de provinces
- Les provinces sénatoriales. Elles sont administrées par un gouverneur, le proconsul désigné
par le Sénat, nommé pour un an. Possède l’imperium civil. Le gouverneur a un supérieur qui
est l’empereur. Ce dernier reçoit le jugement du proconsul sénatorial. L’empereur fait bien
attention de garder le contrôle sur les finances. Toutes les finances sont gérées par des
procurateurs impériaux.
- Les provinces impériales. Les plus nombreuses. A leur tête il y a des gouverneurs et les
gouverneurs des provinces impériales sont des sénateurs qui sont choisis par l’empereur et
ces sénateurs exercent un imperium par délégation impériale -> léga. Ces gouverneurs sont
en fonction entre 3 et 5 ans. Disposent de l’imperium total -> civil et milit. Toutes les finances
sont confié à des agents spéciaux que sont les procurateurs.
B. Urbanisation et autonomie municipale.
Il faut attendre le premier siècle après J-C pour avoir une polit d’implantation systématique jusqu’en
Occident. Les villes attirent les populations. La ville affirme la puissance de Rome face aux barbares.
Plusieurs modes d’urbanisation :
- Colonies traditionnelles, colonies militaires. Dès le départ, on y apporte le culte de Rome.
- Ensuite les municipes qui eux reçoivent une sorte d’organisation, fondé de la même manière.
On décide que ces municipes seront autonomes. Ces municipes sont administrés par deux
magistrats Duumvirs qui disent le droit et gèrent le patrimoine communal. Tous les 5 ans à
lieu le recensement des habitants et des fortunes. Au sein du municips, tous sont élus par
l’assemblé des habitants. Lorsque ces magistrats sortent de charge, ils se retrouvent dans le
Sénat local
- Colonie honoraire, étant un municip mais ce dernier est intégré à la citoyenneté romaine.
Notamment la Gaulle Narbonnaise a connu cette étape.

§ 2 : Rome et la Gaule.
A. La Gaulle Narbonnaise
Romains qui voulaient ouvrir un passage jusqu’à l’Espagne. 2 idées se développent :
- Le colonialisme
- L’impérialisme
A partir de ces centres, les soldats vont diffuser la latin, le mode de vie romain, le droit romain et
tout ceci est accentué par le développement des marchands. Auguste va accélérer le processus en
intégrant toutes ces villes dans la citoyenneté romaine
B. La gaule chevelue ou les Trois Gaule
Ici, Rome va respecter les formes d’organisation indigène. Le territoire gaulois est partagé en une
soixantaine de cités. Ces dernières sont des tribus données par des aristocrates, des frontières assez
dominantes. Ces dernières dominent une clientèle fidèle. Rome va progressivement transformer ce
modèle. A chaque peuple de la Gaule va donner une capitale et en générale elle fait exprès de
s’établir sur un lieu de culte
Elle installe une administration -> duumvirs. A côté, un Sénat local formé par les plus riches et dans
ces territoires s’ajoutent l’assemblé d’une partie des habitants et des hommes libres.
Le latin est introduit au fil du temps. La langue indigène s’efface. Et laisse place au latin.
Chapitre 2 : la Gaule, terre barbare
Sect 1 : L’influence du christianisme
La diffusion de la religion chrétienne est très rapide même pendant les 3 premiers siècles. Au début,
l’Eglise chrétienne soit tolérée soit critiquée. Les chrétiens sont persécutés pour des raisons
politiques. Au XVe siècle, tout change. En 313 on a l’édit de Milan (apporte la tolérance) à partir de là
le christianisme va se rependre. Après les villes, ils gagnent les campagnes.
Au sommet de la hiérarchie ecclésiastique on a le pape qui est l’évêque de Rome. En dessous, on
retrouve les ecclésiastiques dirigés par l’évêque métropolitain. Cet évêque métropolitain exerce son
autorité sur les évêques. L’évêque est au départ élus par les membres de l’Eglise et les laïques puis
par un autre évêque. Cet évêque a des pouvoir d’ordre, de juridiction et également d’administrateur
-> il gère le patrimoine de l’Eglise. Comme le christianisme se repend, il faut créer de nouvelles
églises qui seront dispersé dans le diocèse. Au sein d’elle on retrouve donc les curés.
Dans l’Empire, le christianisme grandit car on a la conversion de Constantin mais aussi l’édit de
Thessalonique en 380, la religion devient donc religion d’Etat. L’Eglise est protégée par l’Etat et donc
va jouer un rôle politique, social. L’évêque a beaucoup d’influence sur les évêques.
Cette conversion va permettre d’établir de nouveau rapport entre le pouvoir spirituel et le pouvoir
temporaire. L’empereur reconnait l’origine divine de son pouvoir mais affirme d’être le représentant
de dieu. L’Eglise va transmettre l’héritage de Rome et l’idée d’universalité. Eglise sert d’intermédiaire
entre le monde romain et le monde barbare
Sect 2 : L’influence germanique
Cette influence germanique est menacée depuis longtemps car elle pèse le poids de plus en plus
écrasant des invasions barbares. Ces barbares sont essentiellement de race germanique. Leur
pression envers l’Empire s’exerce sur toute la frontière du Rhin. Notamment au XVe siècle et au Ve
siècle, les barbares vont s’infiltrer un peu partout dans l’Empire. Certains juste passent et d’autres
s’installent.
§1 : de la civilisation germanique.
A. Des structures politiques embryonnaire
Ce sont des peuples nomades donc instables et par définition, ils ne peuvent donc pas être liés à un
système politique. La germanie n’est pas un Etat. Au moment où nous nous situons, les germains
sont des peuples divers et ne sont pas unis. A la tête de chaque tribu se trouve un roi qui est un chef
religieux et judiciaire mais souvent ce n’est pas le roi qui détient l’autorité milit, c’est le Dux désigné
par l’assemblée des guerriers de la tribu. LE véritable pouvoir appartient à l’assemblée des hommes
libres qui forment le conseil.
B. Des structures sociales hiérarchisées
Chef constituent l’aristocratie qui est une véritable noblesse de naissance à laquelle s’ajoute tous
ceux qui ont prouvé leur valeur militaire. Les autres hommes libres sont des guerriers, c’est
l’essentiel de la pop°. Au nv inférieur, il y a les demi-libres cad membres des cités vaincus ou des
esclaves affranchis.
3 nv d’organisation des rapports sociaux :
- Le niveau familial. Fondé sur le mariage. Le père exerce un pouvoir de protection et de
commandement. Il y a aussi des protégés. Au dela de la famille il y a les clients. -> le clan.
Famille joue le rôle de protection de l’individu
- Le niveau militaire. Les jeunes guerriers se lient personnellement à des guerriers plus âgés,
plus expérimentés-> le comitatus. A l’intérieur de ce groupe, il y a des relations très forte de
fidélité et de dépendance. En contre partie de cette fidélité, le chef va équiper ses
compagnons. Il va leur fournir des ressources
ce syst d’étend et des chefs de tribu vont constituer de véritables fédérations.
- Le niveau judiciaire. LA réparation de toutes les infractions. Vengeance privée assez
courante.
Importance des liens personnels.
§ 2 : Les barbares en Gaule.
A. De l’invasion du territoire
Les germains sont poussés par un autre peuple venant de l’est. Les Huns viennent chamboulés les pop°
germaniques face à Attila et ses troupes. Les pop° germaniques sont bousculés et fuit devant l’arrivé
d’atina et ses troupes. Elles viennent sur les terres de la Gaule. Les romains les appellent car les romains
ont besoin de mercenaires pour se défendre et de laboureur. Plusieurs peuples germaniques vont
s’installer sur les terres romaines et les servir en marquant leur pays d’adoption de leur coutume. Les
corps de Burgondes et de Wisigoths se sont intégrées dans l’Empire romain. Depuis la fin du 3e siècle,
plusieurs termes se sont concédés contre obligation de participer à la défense. Des traités sont conclus
avec ces peuples que l’on nomme « foedus » d’où viendra le terme fédératif. A partir du moment où
les uns arrivent, les Wisigoths s’allient avec les romains pour les repousser. Le roi qui a cette repousse
Théodose 1er. C’est lors de la bataille des champs catalauniques le 20 sept 451. Les burgondes vont
s’installer dans le sud et le centre de la France. A partir de là on applique la règle de l’hospitalitas, on
oblige un propriétaire romain terrien à accueillir une ou pls familles barbares. Au milieu du 5 e siècle,
ces peuples ne sont pas tellement indépendants et théoriquement soumis à l’empereur. Mais les liens
se délitent de plus en plus et les rois vont un peu proclamer leur indépendance avant que Rome ne
chute. En 476, lors que Rome tombe, ces royaumes sont en effet pratiquement indépendants.
B. Du territoire franc au Regnum francorum.
Apparaissent relativement tardivement dans l’histoire de la Germanie : Les francs saliens (Nord) et
ripuaire (Sud) – Autour de 460 – sont poussés par les Huns. C’est une véritable colonisation par le
peuple Franc.
C’est une véritable colonisation par le peuple Franc. C’est avec Clovis qu’a lieux le tournant décisifs. 5
ans après son accession au Trône (481) il élimine la dernière enclave Gallo-Romaine : le royaume de
Syagrius : Victoire de Soissons : qui va lui permettre de régner jusqu’à la Loire.
Sur ses terres l’église est une force puissante, arrive le jour en 496 où il doit se battre contre les
Alamans à Tolbiac « Et si je gagne je me convertis ».
Conversion, baptême d’évêque REMI, évènement considérable pour l’occident et pour l’église car ce
roi Franc est le seul roi chrétien de tout l’occident. Et sera considéré par l’église comme son défenseur
contre les barbares. Vaincra les Wisigoths qui fuiront en Espagne, soumet les Burgondes en 511 son
royaume est extrêmement étendus.
En 511 il crée donc REGNUM FRANCORUM, et a lancé la dynastie des mérovingiens. L’unité politique
est réalisée au profit du Roi Franc et souvent ont dit que l’histoire de France commence à ce moment-
là.

Première partie : le temps des Francs


Période de processus long, fusion de la société → homogénéisation → progrès.
Pénétration de toute ces masses par le christianisme qui permettra l’accession au trône des
carolingiens après l’échec de la royauté mérovingienne.

Chapitre 1 : Les temps mérovingiens (481 – 751)


Impression de confusion mais moment de très grande créativité politique et institutionnelle car
plusieurs peuples se rencontrent.

Section 1 : Le pouvoir mérovingien

Conception du pouvoir particulière chez les Francs car ne concerne que les Hommes et pas les
institutions. Appareil politico administratif assez simple.

§ 1. La personnalisation du pouvoir

L’influence Germanique l’emporte et va être tempérée par d’autres :

A. L'influence prépondérante de la tradition germanique

La notion de pouvoir est vraiment au cœur de la conception germanique du commandement. Pour


pouvoir être un chef il faut être un Homme fort et souvent le pouvoir ne s’acquiert pas la conquête
(Ex : Clovis suite de conquêtes). L’hérédité joue aussi un rôle important : monarchie devient
héréditaire dans sa tribu et ses fils perdurent car fort. Condition cumulative : le soutiens des
guerriers. Pouvoir assez fragile par essence.

1°. Nature du pouvoir mérovingien

a. Un pouvoir personnel
Le compagnonnage militaire est important. La royauté est de nature militaire c’est le prestige du chef,
et la victoire va unir le roi à ses guerriers « Leudes » (=Hommes libres). Le roi dirige une suite et va les
conduire au combat et tous les guerriers lui prête un serment de fidélité :
« Leudésamium » : Va obliger les guerriers à un dévouement complet en échange duquel en cas de
victoire ils recevront une partie du butin.
Cette pratique va placer les Sujets au service d’un Homme : Le roi et non pas d’une institution la
royauté. Plus tard on va y rattacher la « Commendatio », autre serment trouvant son origine dans le
précédent.

b. Un pouvoir patrimonial
Le Regnum appartient en propre au Roi. On ne constitue pas un Royaume, c’est simplement le
patrimoine privé du roi (=Tradition du partage entre successeur : Chacun 1 région + 1/3 Aquitaine).
Par chance, un seul fils survit, Clotaire, qui va reconstituer assez temporairement l’unité du royaume
mais suite à sa mort le partage continus, mais rivalité fraternelle et infanticide familial – ne divise pas
le royaume car la loi du plus fort l’emporte, à la victoire duquel le royaume retrouve une certaine
unité.

2°. Composantes du pouvoir mérovingien

a. Le mundium

Notion purement germanique (=Mainbour) désigne le pouvoir de protection (de tous) dont est investi
le roi mérovingien : contenu à caractère a la foi privé et publique, puisque s’applique tant à la famille
qu’au citoyen.
Principe de Protection Spécial, possible aussi, Tarifs de composition Francs.

b. Le bannum

= Pouvoir de « Ban » ; Pouvoir de commandement : D’ordonner / d’interdire / de contraindre ⇒


concentré attribut de L’empereur, s’exerce sans limite, dans l’intérêt du roi mais aussi de ses proches
et ses sujets.
L’autorise à donner des ordres à caractère général ou particulier et peut également exiger des sujets
des services/ Prestation peut les convoquer pour le service militaire. Obligation d’obéissance :
Sanction Grave : Amandes, for-banissement, peine de mort
Application variée : s’applique aussi bien à des prérogatives germaniques (lever l’armée) ou hérité des
empereur romain (lever des impôts) → Base du Pouvoir et va déterminer les grandes lignes.

B. L'influence persistante des traditions anciennes

1°. La survivance de la tradition romaine

Perceptible surtout au niveau de l’administration mais existe encore dans les conceptions politique,
ce qui prouve que les mérovingiens « si obscur » avait bien conscience de la magnificence des
romains. Roi mérovingien : Rex francorum. Clovis va aussi s’attribuer le titre de consuls. Ils vont
prendre aussi des pratiques des Empereur Romain. Également jusqu’au début du 8°s le roi
mérovingien va être qualifié de « princeps ». On retrouve la notion « d’Auctoritas ».
Prouve aussi que les Rois mérovingiens ont bien conscience que de se réclamer un modèle impérial
leur assure un pouvoir bien supérieur à celui d’un simple Roi germanique. Donc aussi un pouvoir
destiné à œuvrer pour les biens de tous.

2°. Une royauté chrétienne

Les souverains vont constamment rechercher l’appui de l’église, toute la politique de Clovis en atteste
et va se concilier ...des ecclésiastiques et l’ensemble des gallo-romain. A partir de Clovis, des relations
privilégiées entre l’Église et le Royaume de France ont lieu et vont dominer toute l’Histoire des siècles
suivant et naissance de la « Sainte Ampoule mérovingienne » Fondateur de ⇒ la notion d’État et à
partir de là l’église va donner un modèle à cette royauté pour qui le roi doit avoir certaine vertu :
Chrétienne → protégé l’église fera partie du sacre et donnera lieu au ministérium régis.
⇒ Doit être considéré comme essentiel à partir de la fin du 5° s : enraciner le régime monarchique et
construire l’État.

§ 2. L'administration, relais du pouvoir

Le roi ne gouvernant pas seul, il a des aristocrates qui ont la faveur du roi :

A. L'administration centrale

Constitue le palatium : palais

1°. Le Palais

Ensemble de services et de charges, en plus du bâtiment, et la monarchie Franque est itinérante : Pas
de capitale : peuple nomade dont le roi garde la pratique. Donc emmène tous lorsqu’il se déplace car
les fidèles vivent auprès du roi qu’il héberge et nourris : « Domestici » : forme le « domus » : maison.
Parmi ses membres :

- Les antrustions : La garde du roi. Forment la Truste. (= Garde prétorienne). Serment très
contraignant notamment donner leur vie pour protéger le roi.
- Le Sénéchal : Le plus ancien de tous les serviteurs du roi, s’occupe de l’approvisionnement et dirige
le personnel du « domus ».
- Le connetable : Le palefrenier, s’occupe des chevaux, essentiel moyen de transport, à la foi
physiquement mais aussi titre honorifique : dirigeant de la cavalerie). Fonction Privé et Publique.
- Le chambrier : S’occupe du roi dans sa chambre. Fonction de Valet (Fonction privée) & à la garde du
trésor royale (fonction Publique)
- Le personnel de la chancellerie : rédige les actes législatifs du roi Franc : Les capitulaires.
- Le comte du Palais : Prérogatives judiciaire, va préparer les procès soumis au roi : instruction...
- Le Maire du palais : Major Domus/ Palati : Chef de la domesticité. Mais de plus en plus assume des
fonctions à caractères politiques car pendant le 7°s, des rois sont assez jeunes et gouverne peu.
Va rendre sa tâche héréditaire et va de plus en plus concentrer les pouvoirs entre ses mains, va
commander les antrustions, préside le tribunal, gouverne le royaume en cas de minorité, il est un
symbole de la montée en puissance de l’aristocratie – Danger pour la Monarchie Mérovingienne.
Dans ces palais les fonctions Privée/ Politique sont confondues.

2°. Les Plaids

Assemblée de grands du royaume qui doivent porter l’aide et le conseil au Roi. Fonction
Consultative en Principe mais lorsqu’il est trop faible pour imposer sa volonté ils font ce qu’ils
souhaitent.
Au départ ne réunis que les plus importants du Royaume. Puis de plus en plus, on fait coïncider ça
avec une revue militaire. Puis les grands amènent leurs clientèles. Vont donc rassemblée de plus en
plus de gens : Peuple → Plaids généraux : Roi demande avis au grand puis décision soumise au peuple
pour approuver par acclamation.
L’exercice du pouvoir est global, pas de distinction entre ce qui relève des pouvoirs traditionnels :
exécutif, législatif, judiciaire et ce qui est militaire. Permet de renforcer le lien entre le roi et ses
sujets.
Les mérovingien ont l’habitude de les réunir en Mars. Transférerons ces assemblées au mois de Mai :
Champ de mai.

B. L'administration locale

Au 5° s l’administration romaine s’est effondrée à peu près partout, il ne reste qu’une circonscription
la « civitas » (=province) à l’intérieur de laquelle les rois barbares vont établir un administrateur qui
est le comte (=Comes = Compagnie). Les rois barbares ne font que maintenir ce système déjà créé.
Petit à petit, le mot « civitas » → « Pagus » → « Pays » → « Paysans ». Chaque pays a à sa tête un
comte et également la circonscription territoriale correspondant au ressort du comte → le « Compté
».

1°. Le recrutement des comtes

Plusieurs éléments vont entrer en ligne de comptes :


- Ce recrutement se fait au choix du roi, le prince les choisis librement pour la durée qui lui
convient en vertu de son Auctoritas.
- Ciblage Géographique: Pendant le 7° s il y a eu 43 comte et on peut remarquer que dans
l’ensemble ceux qui exerce la charge Sud de la Loire sont d’origine Gallo-Romaine, alors qu’au
Nord ils sont plutôt d’origine Germanique. A la réunification du royaume le roi s’engage à ne
pas nommer de juge en dehors de sa région d’origine. (si mauvaise décision on attaque le
juge, donc plus simple si juge proche que loin).
- Va permettre la constitution d’une Aristocratie Franque : l’idée de Nobilitas – d’Aristocratie à
été très vite adoptée dans le monde Barbares. Ici fondée sur le service du roi et sur la
richesse foncière. Quand on avance dans le temps le poids (politique/ économique) va
augmenter en fonction de l’hérédité.
⇒ vont contribuer à limiter le choix du roi. Et le palais va devenir le lieu où se forme la « jeunesse des
familles » (Les Hommes, futur Administration).
Ces comptes n’ont pas encore de Droit acquis à l’hérédité mais cela commence à se dessiner et le
choix se restreins de plus en plus.

2°. Le rôle des comtes

Délégué du roi, exerces-en son nom le mundium et banum. Assume les prérogatives de puissance
publique au nom du roi et sous ses Ordres (= Autorité Déléguée ≠ Féodalité). Il exerce un Régimen
(Gouvernement) : régis les gens de son pays. Rôle assez étendu : Lève les Hommes libres pour
l’armée, dispose de prérogative judiciaire (dirige le tribunal), perçoit des revenus dont certains
proviennent des amandes et des impôts (prélèvement) d’autre proviennent pendant toute la durée
de sa fonction de certaines parts qu’il perçoit sur les domaines du FISC affecté à sa charge ⇒ Revenus
considérable d’autant plus qu’il est exempté de tout impôts → confusion dans l’exercice des
fonctions.

Section 2 : Institutions et société mérovingiennes


Le roi va régner sur un ensemble assez vaste, organisé de manière assez simple.

§ 1. Les grands « services publics »


A. L'armée, un honneur réservé aux hommes libres

L’armée Romaine a subi une usure progressive. Au temps de la république les citoyens devaient se
battre pendant 20N avec l’Empire on est passé à l’Armée de Mercenaire (Réforme Caïus Magnus).

Les Francs pensent que servir à l’armée est un honneur réservé aux hommes libres et donc sous les
mérovingiens il n’y a pas d’armée permanente, plutôt correspondant à une troupe. Mais tous les
hommes libres doivent répondre à l’Ordre de convocation du Roi : L’hériban ; Appel transmis par les
comtes.
Ces guerriers s’équipent à leurs frais mais son nourris et logé par l’habitant, n’ont pas de
rémunération/ de Solde. (Lance : Ger → Germain).
Dagobert va utiliser un procédé très pratique pour trouver des soldats à moindre frais il va prendre
les terres des monastères pour les donner à ses soldats afin de remplir leurs obligations. L’armée
deviendra royale au moyen Age : « L’ost ».
Le roi peut donc réunir une armée assez nombreuse mais ne comportant que des combattant à pied.
Les francs sont d’abord seuls convoqués puis les Gallo-Romains, mais ne sont jamais mélangés et
ont chacun leur régiment.

B. La justice, au carrefour de deux traditions (romaine et germanique) ?

La coexistence de ces deux peuples a entraîner une certaine synthèse mais dans la pratique ces 2
Droit ne se sont pas beaucoup mélanger et sont plutôt une juxtaposition de loi. Personnalité des
Lois.

1°. Le système judiciaire

La vengeance privée reste majoritaire mais la justice du roi reste ouverte à ceux qui renonce à leurs
vengeance (préférant une justice pécuniaire) – progression justice publique.
On assiste donc a une organisation judiciaire timide, sans hiérarchie. On différencie le tribunal de
Droit commun (= Le malus : Malberg) et le tribunal du Palais.
On voit les 2 tradition :
- Romaine : Juge unique d’Etat représentant l’autorité. Chez les mérovingien ce juge est le
comte.
- Germanique : Idée : Justice doit être populaire.
Tous les hommes libres du comté peuvent être convoqué par comte pour l’aider à dire le Droit ; +
notables → Les rachimbourg. Le malus se déplace au sein du comté et donc comme la composition
change, le comte va convoquer les hommes de l’endroit. Ce ne sont pas des juges pros et
appartiennent à différente ethnie.
Le tribunal du palais : Siège donc au Palais du Roi qui peut faire différentes choses :
Garde certaines affaires : Grave atteignant le souverain. Lèse Majesté
Contrôle le malus : Change/Soutiens les décisions prises.
Malus est présidé par le roi et est composé de Grand dignitaire ; généralement du palais pouvant
venir d’ailleurs et voyage avec le Roi.
Le plaideur mécontent attaque le juge, et le tribunal du roi peut condamner le comte.

2°. Le système procédural

Procédure pouvant être soit privé soit publique est Archaïque ; notamment le système de preuve.
Privé : Met en œuvre 2 partis. Pénal : Crime et délits grave → affaire privé = Pas de poursuite d’office
de l’autorité publique même en cas de meurtre. Il faut donc une accusation (Procédure
Accusatoire) : Rite : 32 min S’il ne vient pas il est mis hors la loi et ses bien sont confisqué.
Une foi qu’il comparait le parti : Si dénégation : Preuve : C’est au défendeur de prouver son
innocence.
Rationnel : Témoin, Écrit, appréciation du juge
→ Surtout utilisation Irrationnel : Serment Purgatoire + co-jureur. / Ordalie : eau, feu, chaudron ←
unilatéral ou bilatéral → duel judiciaire (Baisser les bras)

Coté psychologie croyance en dieux est tellement forte que beaucoup croient qu’ils vont être
démasqué et beaucoup avoue.
Procédure Publique : Exceptionnellement poursuite engagée d’office par l’autorité publique : Affaire
touche le roi, sa personne ou ses biens. Procédure inquisitoire.

§ 2. Une Église en pleine évolution

Seule institution qui après la chute de l’empire romain à préserver son unité et maintient une
certaine permanence.

A. La fixation des règles hiérarchiques

Eglise séculière :
- Papes : Seul élément d’unité du monde occidental, 7° s papauté a énormément de prestige
(Grégoire Legrand 590-604)
- évêques métropolitain : A cette période : crise d’autorité
- évêques diocésiens.
Au 7° s l’intervention du roi est de plus en plus marqué. L’Édit de Paris en 614, du roi Clotaire 2, va
poser pour principe que personne ne peut être consacré évêques sans l’accord du roi. Principe
canonique faussé. Parfois le roi le désigne directement.

Les pouvoirs de l’évêque sont les mêmes qu’à l’époque précédente : Ordre, discipline et juridiction et
gère les biens de l’Église dans le diocèse. Dans la paroisse. Ce clergé inférieur connaît un essor extra-
ordinaire car la religion chrétienne va commencer à pénétrer les masses rurales.

Beaucoup de Grand propriétaire terrien vont faire construire sur leurs terres une petite chapelle et
pour y faire le service ils vont recruter des clercs, ce qui se fait en marge de la hiérarchie officielle, pas
forcément bien formé. Pendant toute la période mérovingienne et carolingienne l’église va tenter de
prendre le contrôle.

B. Le développement du monachisme

Moine = monos
Ce qui concerne, l’église et le clergé plutôt régulier (≠ Séculier) qui est celui qui vit selon une règle, ou
les moniales femme dans les courants. Cette institution prend naissance en Orient vers la fin du
3°s après J.-C. Ce sont des chrétiens voulant échapper au monde qui vont se retirer dans le désert et y
mené une vie de renoncement. Ces moines se retrouve autour de l’autorité d’un chef l’Abbé
(=Père).

Au 4°s l’institution va commencer à passer en Occident, on va voir les premiers foyers monastiques
apparaître dans le cadre de la Gaulle : Le plus ancien est St martin évêques de Tour (Mort en 397) va
fonder de petite communauté près de Poitiers puis de Tours.

A partir du 5°S, on va voir en apparaître d’autre surtout en Provence. Puis à partir du 6° s les
monastères se multiplie entre la Seine et Rhin. Fondations dues à différentes initiatives. Dans les
environs de Paris ce sont essentiellement le roi et les évêques (St Germain des prés, St Denis) qui
vont être doté par la noblesse qui vont donner de l’argent pour créer ces fondations pieuses.

Une fois que des monastères sont fondés, certains moines vont quitter leurs monastères pour en
fonder de nouveau. Chacun a des règles différentes. St Benoin va fonder une règle qui donne
naissance à l’ordre des bénédictins aux alentours de 530 et est à l’origine des promesse/ Vœux
monastiques et va établir un monastère entre Rome et Naples sur 3 principes : La Stabilité /
L’obéissance à l’Abbé (élu à vie, veille à la discipline) / l’Equilibre. Saint B établit un mode de vie
équilibré entre le travail intellectuel et manuel. Intellectuel car les moines copistes recopient les
textes et les enluminures. Ponctuation en train d’apparaître, travaille dans les scriptorium. Le travail
manuel est la culture : Les simples (plantes médicinales), le vin.

St Benois va attirer beaucoup d’adepte en raison de cette recette de vie équilibrée assez attractive.
D’autre ordre va être fondé : St Colombant : personnage qui vient d’Irlande et à fonder un monastère
à « Luxeil » incite au principe de la vertu jusqu’à l’héroïsme : Instaure une règle dans laquelle
l’homme par définition est un pêcheur et pour expier le mal qui réside en tout homme il doit se
punir : Autoflagellation → Flagelle.
Cet ordre rencontre énormément de succès au début, du fait de cette très forte foi. Puis petit à petit
la règle bénédictine va gagner du terrain en gaulle et va triompher avec les carolingien qui vont la
favoriser car constitue un appui pour leur ordre politique.

A partir de ce moment-là, le monachisme dans la Gaulle Mérovingienne a 2 caractéristiques :


L’unité : 1 monastère – 1 centre. Et l’implantation rurale : fondé au centre de vaste domaine pour
moine puissent se livrer au travaux manuel – beaucoup de centre finissent par constituer un réseau
assez dense important pour la dispersion du christianisme et sentiment d’unification. Ce réseau est
un facteur d’unification sous la tutelle de l’Église. Important car leur travail permet au moine de
sauver l’héritage (intellectuel) de l’Empire Romain.

Malheureusement, cet appui ne va pas suffire au sauver la monarchie mérovingienne condamnée


d’avance. A partir du milieu du 7°s puis milieu suivant, la dynastie mérovingienne décline.

§ 3. La crise du monde mérovingien

Le dernier Grand Roi mérovingien est Dagobert (629-639) Dernier à rétablir l’unité du royaume
mérovingien sous son autorité, roi extrêmement cultivé (connaissait latin, culture romaine,
ferronnerie, sidérurgie...) Après lui le pouvoir, est certes toujours au descendant de Mérovée et Clovis
mais ne l’exerce plus vraiment. Et donc les Maires du Palais gouverne et vont finir par détrôner la
dynastie en place.
→ 1er Facteur : Transformation de l’économie

A. Le renversement de la conjoncture économique


L’économie au moment de l’Antiquité, était un grand commerce ouvert tout autour de la
méditerranée. Avec les mérovingien on est passé à une économie domaniale : de petit centre, et
surtout une économie rurale. Quand les invasions barbares ont rompu l’unité politique, il en va de
même avec l’unité politique.

Aussi, les invasions arabes favorisent les changements au 7° et 8° s – Gibraltar est conquise en 711.
Mais désormais les chrétiens sont au nord et les arabes au sud, séparé par la méditerrané, arrêté par
Charles Martel. Idée de lutter contre les arabes mais les mérovingien ne sont pas assez puissant pour
Y parvenir donc l’économie se délite. On reste dans une économie très locale.

Aussi, à Bisanse, crise politique interne et se détourne de l’occident. Le centre de gravité de


L’économie se déplace du Sud vers le Nord. Donc on va commencer à commercer avec les pays du
Nord (Angleterre, Bretagne, Hollande, Pays-Bas, Allemagne) Tout ceci va favoriser la montée en
puissance d’une famille : Les Pippinides.

B. Le renversement de la dynastie

Le roi mérovingien ne gouverne plus vraiment, crise de l’autorité, et maire du palais s’affirme.

1°. L'irrésistible ascension des Pippinides

Dagobert, va restaurer brièvement l’unité du royaume mais ses successeurs le divisent à nouveau et 4
grande région émerge :

L’Austrasie, habité par les Francs de l’Est où l’aristocratie est très puissante et représente un véritable
danger pour les rois.
La Neustrie : Francs moins nombreux, un peu plus de gallo-romain maintenant une certaine tradition
de l’administration impérial.

La Bourgogne et une Grande Aquitaine : Entière depuis 629 à nouveau où des traditions romaines
sont beaucoup plus marqué qu’ailleurs. Et constitue de véritable royaume.

Les Maires du palais viennent d’Austrasie : Pépin de Herstal va après plusieurs batailles réunir la
mairie du palais D’Austrasie, De Neustrie et de bourgogne seul lui échappe l’Aquitaine. Mais à
l’intelligence de maintenir un Droit mérovingien et incapable. Accorde beaucoup de faveur à l’église.
Meurt en 714.

Son 3° fils, bâtard, Charles Martel va lui succéder, va donner un essor décisif à la dynastie et s’attire la
bienveillance de la papauté. Il meurt en 841 et reconstitue un royaume uni et chrétien. A sa mort, ne
reste qu’à mettre le Droit en accord avec le Faits → Dynastie de Roi.

2°. Le triomphe des Pippinides

Des 2 fils de Martel ne reste que Pépin LeBref. Aux alentours de 750 pépin apparaît comme le seul
maitre de l’État d’autant plus que ses rapports avec l’église sont excellents. Mais n’est que maire du
palais et va chercher l’appui du saint siège. A ce moment le pape « ZAKARI » est menacé par les
lombards et appelle pépin à son retour qui voit tout l’avantage qu’il peut en retirer. Le consulte au
propos de doit-on considérer comme roi celui qui en a le titre mais n’en exerce pas l’autorité, ou celui
qui n’en a pas le titre mais se comporte en vrai Roi. Zakari connaissant sont avantage répond celui qui
a le pouvoir. Pépin va donc convoquer à Soisson en 751 une assemblée de tous les Francs par laquelle
il se fait élire roi et se fait sacrer une première fois sous l’autorité de ZAKARI 1er sacre des rois de
France il est non seulement l’élu du peuple mais également l’élu de Dieux. Etienne 2 lui succède et
Pépin se fait sacrer une 2d fois en 754 par Etienne 2 où il ajoute une clause : interdit aux Francs de
choisir un roi en dehors de la Famille de Pépin.

Les bases du Principes héréditaire sont pausé et va recevoir le nom « Patrice ». Pépin va rendre
beaucoup de domaine au Pape pris par Dagobert. Pepin meurt en 768, fondateur des carolingien
(Caroles = Masculin, fréquent dans la famille).

Chapitre 2 : Les temps carolingiens (751 – 888/987)

Section 1 : Le pouvoir carolingien

Entre 750 et 800 on veut réunifier l’empire grâce à un gouvernement chrétien, il faut réasseoir le
pouvoir

§ 1. La restauration impériale
A. La théocratie royale

Rois entourés d’évêques, mise sur pied de bases pour asseoir pvr. Insistent sur l’onction que reçoit le
roi au moment du sacre (St-Chrême).
Onction = Essentiel du sacre (qui restera jusqu’à Charlemagne).
Roi tire pvr de la volonté de dieu : Serviteur de Dieu « Roy par la grâce de dieu ».
-> Sacre rend légitime le pvr, légitimation du coup d’É de Peppin de base.
Rois cherchent avant tout la réalisation de la justice de Dieu = gouvernent en accord avec le Pape
donc doit protéger les chrétiens contre les infidèles & corriger les erreurs des sujets laïcs & ecclésias-
tiques. Roi = Pacificateur mais possible que si terri unifié = 1e préoccupation de Charlemagne est la
renovatio imperii.

B. La Renovatio Imperii

Pépin le Bref & Charlemagne savent que seul l’Empire romain pourrait unifier ts les terri (car très di-
versifié).
Circonstances favorables à Pépin = Vague de succès militaire fait de lui maître incontesté de tt l’Occi-
dent. Ses terri sont tlm immenses, faut adapter les instit.
- La Bourgogne : Une des plus anciennes.
Peu à peu, habitude de placer Charlemagne juste après l’empereur de Byzance/Constantinople.
De cela naît l’idée de l’Empire chrétien. Charlemagne = + qu’un roi, prq pas empereur ?
Circonstances interna favorables :
Crise éclate à Byzance = Empereur Constantin VI monte sur trône mineur : Mère doit régner pour lui
mais, à sa majo elle veut garder le pvr = Crève yeux de son fils (symbolique : futur roi pas capable de
voir loin). Son pvr pas assuré car complots contre elle. 803 écartée du trône.
-> Aide Charlemagne à asseoir son pvr car on s’occupe de cette hist.
Avr 799, Pape Léon III échappe à attentat, s’échappe vers Charlemagne donc soutien du Pape. 25 déc
800 = Charlemagne reçoit diadème impérial + sacré. Anecdote : Pape couronne vite contre l’envie de
rite d’adoration souhaité par Charlemagne.
Empire romain d’Occident apparait restauré aux yeux de ts, sceau marqué par renovatio imperii etc.
Roi n’abandonne pas rôle chef Lombard : Veut rester roi des nations & du Pape. -> + en + perçu
comme Empire chrétien & franc car idéal.
Le fait qu’il soit intronisé par l’assentiment de dieu impose le ministerium regis.

C. Le ministerium regis
Idéal de gouv insiste sur buts = atteindre puissance temporelle.
Ministère du roi définit par théoriciens (nota Alcuin) expliquant que roi est vengeur des crimes, cor-
recteur des erreurs & pacificateur. Hincmar précise les actes en superposant à l’idée germanique du
mundium celle de ministerium regis.
-> À protec ajout caractère de justice, piété, charité (conforme à enseignement chrétien). Théocratie
estime que gouv se fait selon directives de l’Église, roi a fonction religieuse. Berger du troupeau doit
conduire peuple chrétien vers son salut en prônant fonction pastorale etc. Roi dirigeant des âmes,
pol n’est plus séparé du religieux. -> Renforcé par le St-Chrême.

§ 2. Le renforcement de l'appareil politique et administratif


A. La hiérarchisation

Élément central = Palais du roi, de l’empereur. Carolingiens suppriment maire du palais, mêmes offi-
ciers. Capitale de l’empire : Aix la chapelle.
Niv local : Comtes résident dans comtés, dév idée que comte exerce, comme roi, ministerium du
comte = Esquisse idée de fonction pbq à titre permanent au sein de la Res publica.
Comme sous Méros, plaids maintiennent relation entre roi et peuple, garde rôle consultatif. -> Indé-
pendance des comtes pose problème.

B. Les tentatives de contrôle

Entre comtes & empereur établissement d’un niv intermédiaire : les ducs. Comtes rendent comptent
aux ducs qui rendent compte à l’empereur. Ducs ont du mal à s’imposer devant comtes, quand y arri-
vent c pour leur compte.
-> Empereur envoie les envoyés du maître (missi dominici). Mission = examiner abus pouvant.
Ont pvr de sanctionner directement après enquête = Parfait pour Charlemagne mais autorité dégra-
dée car successeurs + faibles donc inspections moins régulières et dominici vont + se laisser cor-
rompre etc.

Section 2 : Institutions et société carolingiennes

§ 1. Les institutions : la recherche de l'efficacité


A. L'armée

Transformation : Cavalerie apparait, armée franque change. Cavalerie devient essentielle mais équi-
pement coute cher = pas tlm à cheval, fortunés peuvent s’équiper seuls, petits fiefs nn.
Rois utilise vassalité : Fait appel à ceux s’engageant personnellement à le servir, leur concède ca-
deaux (bénéfices : terme canonique) leur permettant d’avoir des revenus.
-> Sa troupe est entourée par h à pied.
Roi demande aux grands de rassembler autour d’eux le + d’h possible. Chacun à un contingent à
amener donc doivent ramener un certain nombre d’h autour d’eux.

B. La rationalisation de la justice

Prblm : Trop de procès, comte peut plus obliger les h libres à assister à toutes les séances du mallus.
-> Charlemagne restreint participation oblig aux procès les + importants. Comte n’est plus obligé de
présider A importantes, plaids publiques (crim, litiges civ propriété foncière..).
Au tribunal du comte, h libres remplacés par 12 personnages : les Scabins/échevins = agents perma-
nent & rétribués. Tribunal du roi se maintient mais roi délègue pvr de juger au comte du palais ou
chancelier.
Réformes carolingiennes substituent la justice admin à la justice populaire des méros. Peut tjr pas
faire appel pour les procès les - importants = pas encore les hié romaines.

§ 2. L'Église, l'indispensable alliée


A. L'adaptation des structures à la théocratie royale

Principale prblm des caros c qu’on a les curés & évêques dans les diocèses.
Évêques métropolitain ds provinces ecclésiastiques ont prblm d’autorité. Pour pallier à ça Église créer
les archevêques augmentant leur prestige, pour investiture ils vont à Rome (contact avc le pape), re-
çoivent de nv pvrs (domaine judiciaire (compétence en appel décisions des évêques).
Empereur tente encore + de contrôler nomination des évêques : Intervient 3 x dans processus : -
Avant élection : Clergé doit demander autorisation de choisir nouvel évêque.
- Pendant élection : Empereur désigne un « évêque visiteur » qu’il choisit pour contrôler la
régularité des opérations.
- Évêque élu mais pas encore nommé par Pape : Présenté à l’empereur pour donner son
accord à l’investiture par le pape, doit jurer fidélité à l’empereur.
À coté d’évêque, installation « chapitre diocésain » = chanoines = mission de gestion du patrimoine
rural/épiscopal & ttes circonscriptions inférieures controlées par lui.
-> Grâce à cette orga, carolingiens arrivent à diffuser leur système partout.

B. L'implantation religieuse dans le monde laïc

L’Église dans vie quotidienne joue 3 grands rôles :


- Rôle intellectuel : Création d’école autour des évêques/monastères/paroisses des villages.
Scriptorium : Moines copient txts, écriture évolue et se rapproche de la notre (écriture semi- onciale,
écriture minuscule caroline car sous les caros). Dans écoles moines enseigne 7 arts libéraux (gram-
maire, arithmétique..), scriptoria ds les abbayes. Explicat° d’auteurs :
géographie, rhétorique. Dessus trivium = quadrium (même enseignement mais + grand niv).

- Rôle économique : Monastères établis au carrefour de pls route = relais sur routes marchandes &
abbayes établis près des centres de foires.

- Rôle judiciaire : Église a ses propres tribunaux. Les officialités où siègent official compétentes sur les
clercs, entre clercs & laïques & sur laïques (connaît ts les pêchés commis par fidèles criminels (in-
cestes etc)).
Pratiquement à ts les niv : collaboration entre É & Église. Effort pas suffisant, elles ne résisteront pas
aux pratiques germaniques.

Section 3 : De la gloire à l'effondrement

Système impérial avait besoin pour survivre d’h de cara & qu’oublie tradi germanique du partage.
§ 1. La dilution du pouvoir
A. La fin de l'unité impériale

L’ordinatio imperii en 817 mène Empire à sa perte. Louis Ier le Pieux 814-840 a pls fils. Pour éviter G
fratricides (poussé par les évêques), il prend acte d’ordinatio imperii = Partage l’empire de
manière pratique.
En théorie tjr 1 seul empire & 1 seul empereur mais en pratique chacun règne sur une partie de l’em-
pire. 2 petits sont roi sous tutelle de leur frère Lothaire = juridiquement 1 seul empire, partage pra-
tique juste pour donner qlqchs aux 2 petits.
Louis Ier se remarie avec Judith princesse de Bavière. Naiss autre fils : Charles. Elle veut qu’il soit in-
clut dans l’ordinatio imperii donc roi le modif pour qu’il ai une part de terri.
-> Trois 1er fils pas d’accord = Combat.
-> Charles grandit, Pépin meurt et d’autres choses qui mettent le bazar.
En 842, Charles (prochainement Charles le chauve) & Louis (le germanique) s’allient contre Lothaire =
Serment de Strasbourg.
Serment important car oublie totalement des notions pol remises à l’honneur par Charlemagne (pas
d’empereur, de roi, que d’engagements personnels & de liens d’h à h.) -> Idée d’É s’efface à nou-
veau.
Pdt 1 an, négociations laborieuses jusqu’à 843 traité de Verdun = Empire est partagé.
-> Francie occidentale, orientale, médiane = 3 royaumes bien diff avec frontières compliquées.
Milieu IVes = Empire n’existe plus. Frères essaient de respecter traité (régime de fraternité). 855 Lo-
thaire meurt = G entre frr restants. Titre d’empereur tombe dans l’oubli.
Église estime que seul Charles III le gros est bien. Il devient empereur en 881 mais meurt en 888 =
Empire tombe dans l’anarchie.

B. La généralisation des liens de vassalité

Vassalité : Soumission d’un h (le vasus) à un maître au nom du serment de fidélité (le senior) dont la
cérémonie est la commendatio.
Avec 1er caros après Charlemagne, vassalité devient moyen de récompenser par des bénéfices. Actes
législatifs, souverains : Capitulaires à partir de Charlemagne prescrivent de ne pas porter de tord au
roi, de le servir.
847 = Charles le Chauve prend capitulaire de Mersen = organise réaction en chaîne : chaque h libre
doit d’engager auprès d’un puissant.
Charles pense que si puissants soumis à lui et qu’ils ont les h libres, ils seront soumis à lui aussi. Prblm
= Res publica disparait & procédé risqué car avc Charlemagne au pvr c bon car h fort mais successeurs
+ faibles. Grands plus soumis au roi donc fidèles le sont qu’à eux, pas au roi.

§ 2. Le morcellement territorial
A. Les invasions scandinaves et sarrasines

Scandinaves : vikings arrivants du nord jusqu’à parfois même Bordeaux.


Attaques car envie de nvlls terres + fertiles, réchauffement climatique, surpeuplement + envie de pil-
ler l’Empire très riche & désunis donc désarmé.
- Attaquent d’abord Angleterre : Monastères (très riches, reliques or..). - Diff destinations selon vi-
kings.
- Marins hors pairs avec navire le Drakar (G) & Kor.
- Raids très rapides & repartent aussitôt.
- Royaume le + visé : celui de Charles (façades maritimes + riches villes sur la côte). À partir de là, da-
nois s’installent au départ des fleuves et restent l’hiver.
Milieu IVes pop locales commencent à résister & comte Eudes arrêtent danois à Paris. Invasions sar-
rasines en Méditerranée : Débute par Sicile, s’y installe pour attaquer Provence.
Pillent aussi monastères + chasse à l’esclave.
Fin Ves : Avenir vrmt sombre car impossibilité de les stopper = insécurité.
Hongrois viennent par la terre, cavaliers formidables & pillent terri jusqu’en Bourgogne (armée n’ar-
rive pas à les arrêter). Charles le chauve & successeurs trop loin des zones attaquées. -> Roi charge
ses comtes & ducs de défendre ses coins de terres pour lui.
-> Augmente l’autorité des agents royaux & pouvoirs aristocratie carolingienne.
B. Le renforcement des pouvoirs locaux : les principautés territoriales

1er quart du Ves : Titre d’empereur même plus désigné, triomphe de l’élec par les grands.
Francie occidentale (ancien royaume Charles le chauve) Eudes succède.
Entre 888-987 = Alternance sur trône entre pls lignées : Carolingiens, Robertiens.
Véritable unité pol dans ces diff principautés territoriales = Montre bien que cet ancien agent carolin-
gien a prit l’habitude d’exercer pour lui-même les prérogatives régaliennes, celle du roi. -> Comme ça
que Francia occidentalis se divise.
Alentour de l’an 1000, royaume devenu mosaïque de pvrs locaux, réalité du pvr plus du tt au niv le +
élevé mais au niv du château.
Logiquement, lignée caro va disparaitre, finalement en 987 grands élisent Hugues Capet qui est élu
roi des francs : donne lignée des capétiens.
Début Ves = Équilibre pol n’existe plus vrmt dans Europe chrétienne & roi ne contrôle presque plus
rien. Même ces grandes principautés explosent en + petit pour devenir seigneuries.

Deuxième partie : Le temps des seigneurs

C’est là que la vassalité devient la féodalité. Début Ves, remplacement mot bénéfice par fief.
Changement social et politique.

Chapitre 1 : Un nouvel ordre politique

À travers ces diff invasions & guerres, triomphent les liens personnels.
Paradoxal car féodalité c ce qui cause la destruction de la notion d’É mais c’est aussi grâce à elle
qu’elle va pvr revenir. Dans le mal se retrouve aussi le remède. Royauté survit, très faiblement mais
survit.

Section 1 : L'ordre féodal

§ 1. Le fondement : le contrat féodo-vassalique


A. Un lien personnel
1°. Les fondements du contrat

Contrat conclut entre vassal & seigneur = Vassal entre dans dépendance du seigneur. Chacun con-
tracte des obligs à l’égard de l’autre : un contrat synallagmatique.
-> Lien personnel s’établit entre les 2 parties. But : assurer défense & sécurité.
Début : Contrat oral (ritualisé : formalisme très lourd).
2 étapes :
- L’hommage (commendatio méro) : Rituel précis : Vassal s’agenouille devant lui, donne mains,
dit « Je deviens ton h » & seigneur « Je te reçois et te prend à h » (accepte engagement). Vassal se
relève. Étape supplémentaire parfois : Baiser sur la bouche (baiser de paix signifie lien définitif sur-
passant liens familiaux(rite juridique païen)).
- Serment de fidélité/prestation de foi : Prêté sur Bible, évangiles ou reliques (valeur religieuse). Si
rupture, potentiellement soumis à sanctions ecclésiastiques. Vassal jure fidélité & sûreté. Serment
possible que si les 2 mêmes foi.

2°. Les obligations nées du contrat


Obligs tjr bilatérales. Engagements seigneur généralement - lourds que vassal.
Obligs seigneur : subvenir aux besoins nécessaires (logement, nourriture).
Obligs du vassal : Négatives : Rein faire à l’encontre du seigneur. Positives : venir défendre son châ-
teau quand nécéssaire, mettre en valeur seigneur, dévouement sans limite.

B. un lien réel : la concession de fief

On parle aussi de chasement : jouissance par un vassal en général d’un terre concédée à titre viager.
À partir du Vies, terre + revenus au lieu de logement.
Fief def : concession à charge de services nobles faites par le seigneur à son vassal. Acte qui devient
juridique, on parle de juridicisation du truc.
Le + svt fief de nature foncière mais lorsque s’en est pas on parle de fief en l’air, élément incorporel
comme une fonction, rente. Svt ca peut ê le droit de percevoir une taxe.
Acte très formaliste. Lorsque fief est une terre, seigneur et vassal se rendent sur place et si pas trop
grande, ils en font le tour ce qui permet de délimiter le fief. Quand tour terminé, seigneur prend poi-
gnée de terre qu’il donne au vassal pour symboliser l’offre.
Au XIIes on ajoute un acte écrit « l’aveu et dénombrement ».

1°. La durée de la concession


a. L'hérédité

Au départ, lien personnel qui se noue mais les vassaux avec le temps qui passe voudraient que leur
fils ai qlqchs. Donc au départ hérédité en ligne direct de père à fils puis. Si seigneur meurt, ses vas-
saux vont prêter hommage au successeur qui les confirment dans la possession de leur fief. Si vassal
meurt, en général, seigneur accepte son fils comme successeur à condition qu’il soit capable d’assu-
rer tous les services & accepte de prêter l’hommage.
Avec l’hérédité risque c que seigneur se voit imposer qlq qu’il n’aime pas donc instauration d’une al-
ternative, à la mort du vassal, fief revient au seigneur et le donne ensuite faufils, va pas directement
au fils.
Faut être capable de remplie services du fief nota militaire mais si fils enfant ou filles : tutelle pour
fils, pour fille problème car se battront jamais, donc théoriquement ont pas le droit de le recevoir
mais l’ont quand même, on dit que le fief tombe en quenouille et c son mari qui devra prêter hom-
mage et seigneur peut forcer à marier la fille (3 candidats et elle choisit mais svt on lui laisse pas le
choix).
On veut pas que le fief soit partagé car affaiblit le fief militairement, il est uniquement transmis au fils
ainé, c le droit d’aînesse. Donc cadet soit entretenu par le grand frère mais le + svt père l’oblige à
s’engager en tant que moine.
Quand fief devenu propriété, vassal se demande s’il peut le vendre :

b. La patrimonialité et l'aliénabilité

À l’origine, vassal n’a pas le droit de le vendre. Jusqu’à la fin du XIes fief est inaliénable.
Au XIIes, il devient possible de le vendre, d’abord ok pour des petites portions et que ca n’empêche
pas de remplir service militaire nota. Quand vente totale, on parle d’un « abrègement d’un fief ».
Dans ce cas, vassal cède ses droits de jouissance à un tiers qui devient vassal à sa place, s’opère la su-
brogation du droit. Problème encore de choix du vassal pour le seigneur donc mesures : faut que vas-
sale obtienne accord du seigneur, procédure compliquée, nv vassal doit aussi se plier à la double pro-
cédure d’hommage et de foi. Même si malgré ttes ces précautions, seigneur pas satisfait. Contrat
conclut « intuitiu personae », de personne à personne donc peut pas impose au seigneur un vassal
dont il ne veut pas. Même si ttes les précautions et formalités sont prises et accomplies, le seigneur
peut tjr rembourser le prix de vente et le montant des frais engendré par le contrat « droit de retrait
féodal » mais ca coute cher donc arrive pas svt.

2°. Droits et obligations nés de la concession


a. Les droits concédés

Fief jamais donné mais concédé cad concession de fief c un mode de possession de la terre, pas de
propriété. Cv dire que 2 pers exercent des droits sur une même chose. Seigneur possède la totalité
des droits avant le passage du contrat. La terre possédée en tte propriété est un « haleu ». Quand
concession de fief conclue, seigneur garde sur ce fief appelés le fief dominant, un droit équivalant à
la nue-propriété. Il en concède une partie appelé le fief Servant qui sur lui va peser ttes les obligs.
Seigneur prend le nom de suzerain à ce moment et le vassal va jouer de toutes les prérogatives du
fief qui lui a été concédé.
Vassal à son tour peut faire la même chose. S’il a une terre assez grande, il peut concéder une partie
du fief à un vassal donc devenir lui aussi suzerain de son vassal. Peut se répéter à l’infini.
En contrepartie de ces droits, le vassal a des obligs

b. Les devoirs vassaliques

La cour du seigneur a 3 fonctions :


- Sert pour l’apparat -> montrer sa puissance, sa richesse du seigneur
- Sert pour le gouvernement -> affaire domaniale ou politique. Va convoquer sa cour
- Sert pour la justice différence entre la justice féodale et la justice seigneuriale. Celle féodal
concerne le contrat entre le seigneur et ses vassaux, celle-ci est contractuelle et vassaux ne
peuvent être jugés que par leurs semblables. Celle seigneuriale -> exercée par le seigneur sur
sa seigneurie

c. Des obligations sanctionnées

Deux moyens -> lorsque le fief est confisqué temporairement appelée la saisie. Si le vassal a commis
des négligences à répétition, il peut y avoir une confiscation définitive appelée la commise.
Henri duc de Normandie possède toute la façade atlantique alors que roi de France possède moins. Il
est donc plus puissant.
Le seigneur aussi peut ne pas remplir ses obligations. Le vassal va aller voir le suzerain de son suzerain
-> s’adresser à l’échelon supérieur. Le suzerain supérieur va essayer de voir ce qu’il en est. Si
l’accusation est infondée, procédure n’aboutit pas -> dégradation relation entre suzerain et vassal.
Quand l’accusation est fondée, il autorise le vassal à désavouer son suzerain et ce vassal qui était de
deux rang inférieur va devenir son vassal direct. -> se fait de manière très concrète.
La féodalité s’affirme, se met à tt les niveaux de la soct -> dangereux

§ 2. Le risque : l'anéantissement de l'État

Plus on s’éloigne plus le lien s’affaibli. Les petits chevaliers préfèrent s’assurer la protection
Fin du 11è siècle, pratique appelé la vassalité multiple. Un vassal va prêter l’hommage a pls seigneurs
pour recevoir pls fiefs.
Syst de parade appelé l’hommage lige traduit par hommage prioritaire. L’hommage qui est donné au
fief le plus important est tjs un hommage lige cad que ça sera tjs lui que le vassal devra aider en
premier. Hommage secondaire -> plane.
Dans la pratique, ce qui va décider lequel est un hommage lige, c’est le seigneur le plus fort.
Section 2 : L'ordre seigneurial

§ 1. L'affirmation du pouvoir seigneurial


A. L'enracinement de la seigneurie
Première explication -> polit à savoir que les seigneurs ont trouvé leur puissance dans le
démembrement de la puiss carolingienne. -> usurpation
Deuxième explication -> concrète à savoir que le pouvoir des seigneurs viendrait d’en bas. Car il ne
peut pas assurer la sécurité au nv local -> pv de fait qui est nécessaire au maintien de l’ordre social.
Ces pv sont approuvés par les hommes qui entourent le seigneur -> force des liens d’hommes à
hommes. « Le faible s’appuie sur le fort ».
Enracine cette puissance dans ke château : C’est ce qu’on appelle l’enchâtellement. Château = centre
milit, admin. Tt s’organise autour du château.

B. Le centre du pouvoir : la seigneurie politique ou banale

Pv de ban cad pv de commandement


Cette seigneurie -> cadre territorial de la vie publique : ens des droits par lequel s’exerce sur ce territ
déterminé par la seigneurie, l’autorité publique. C’est le pv judiciaire. Le seigneur a la juridiction civile
et pénal. Peut aller jusqu’à la justice de sang = peine capitale. Cette compétence juridictionnelle. Sa
compétence porte sur tt les hab domiciliés sur la seigneurie : les hab levans et couchans.
Le seigneur prélève des impôts (impôts de la taille).
Autres types de revenus que le seigneur perçoit : banalités cad monopoles d’exploitations
seigneuriales cad l’utilisation du moulin, le four ou le pressoir.
Le château, qui est souvent érigé près des voies de com° ce qui permet de contrôler le commerce et
d’en profiter. Tout ceci est facilité par le fait qu’au 11è et 12è siècle, il y a des temps d’expansion
économique ce qui permet de mieux supporter les contraintes de ce type de système.

C. Le centre économique : la seigneurie foncière

Examiné sous angle exploitation agricole.


Cette réserve, le seigneur va la faire exploiter directement pour son compte. Fait appel a sa
domesticité, si elle est nombreuse. Il peut recouvrir à une main d’œuvre salarié. Existe aussi les
corvées qui sont des services obligatoires qui sont dus au seigneur gratuitement.
Les tenures : ce sont des terres qui sont concédé aux habitant des seigneuries qui vont les exploiter
pour leurs comptes.

§ 2. La contestation du pouvoir seigneurial : le mouvement urbain


A. L'essor des villes
1°. Les causes générales de l'émancipation urbaine

Pls causes :
- Incompatibilité naturelle entre la vie urbaine et le système féodal. Système féodal bcp basé
sur syst des fiefs. La terre a une importance secondaire dans les villes. Ce qui représente la
fortune c’est le commerce et l’industrie. Dans les villes, un esprit de liberté, idées qui
circulent et assez vite cela rend bcp plus difficile à supporter l’exploitation seigneuriale.
- La protection du seigneur est recherchée. Faut des hommes armés pour défendre. En ville,
autour de celles-ci il y a des fortifications et les habitants de la ville s’organisent eux-mm pour
se défendre. LA protection du seigneur est – importante en ville qu’à la campagne.
Les villes vont essayer d’échapper à l’emprise seigneuriale de manière naturelle.
Cette émancipation des villes a été initié par le pv royal. Le roi va favoriser l’émancipation des villes
des autres seigneurs. Quand ces villes établissent des chartes de franchises avec les seigneurs, le roi
va prendre l’habitude de les confirmer et de s’en faire le protecteur. L’habitude se prend à partir du
13e siècle de tjs demander l’accord du roi pour créer une ville libre.

2°. Les acteurs de l'émancipation urbaine

Pls institutions :
Institution d’origine carolingienne. Malus du compte. Scabin prennent le nom d’échevin et cette
transformation va être confirmée avec une étape supplémentaire. A coté de leurs attributions
judiciaire, échevins reçoivent des attributions admin qui leur a permit de jouer grand rôle dans la
conquête des libertés municipales
Transformation consiste à les rendre électif. Désormais, ils sont élus ce qui fait d’eux des véritables
représentant de la pop°.
Autre institution : les corporations d’artisans, de marchands. St des instruments de défense d’intérêt
d’un corps particulier mais souvent ces intérêts coïncident avec ceux de la cité. Souvent, au sein des
corporations d’artisans ou de marchands se retrouvent les futurs échevins.
Les sociétés de secours et de défense mutuelles qui se forment spontanément entre les habitants de
la ville. Elles se multiplient dans la 2e moitié du 11e siècles. Peuvent être de tts sortes. Mais en réalité,
elles sont toutes politiques. Pour cette raison, entre le 12e et 15e, elles vont être interdites.

3°. Les modalités de l'émancipation urbaine


a. L'acquisition des libertés urbaines

Ces libertés n’ont pas ttes été acquises de la même manière. 4 façons de faire
- Insurrection, la violence. Les habitants se sont révoltés contre le seigneur.
- L’achat au seigneur par les habitants. Négociation.
- Prendre un bail du roi ou des seigneurs de la prévôté (= charge publique dont la mission est
soit judiciaire soit policière) de la ville pour une somme déterminée. Par cette opération, la
cité va acquérir le droit d’exercer sur elle-même les droits de justice et d’administration qui
jusque là appartenait au prévôt cad à l’agent du seigneur.
- Les seigneurs peuvent parfois accorder à leurs villes spontanées des privilèges et des
franchises. Juridiquement, les franchises st concrètement constatées. Parfois, elles ne sont
pas mises par écrit -> coutume les déterminent.

b. Le contenu des libertés urbaines

Diversifié. Chaque ville négocie par elle-mm. La diversité est infinie. 2 grdes cat :

- Les villes qui obtiennent le moins. Gagnent que la liberté civile cad un ens de conditions
favorables pour leurs habitants du point de vue du droit fiscal, pénal, privé. On parle souvent
de ville franche.
- Les villes qui obtiennent le plus. Conquiert véritablement la liberté et l’autonomie politique.
Entraine un certain nombre de droits qui leur sont reconnu. Ce sont en quelque sorte des
villes autonomes. Leur sont reconnu le droit de justice. C’est par la justice que se manifeste la
puissance publique. Lees villes pourront exercer des poursuites contre leurs habitants par des
officiers. Ce droit de justice peut être négocié. Roi garde ce qu’est la justice féodal.

Cette justice municipale se fonde sur 3 principes.


- Quand la municipalité est représentée par une corporation de marchands, elle a compétence
pour statuer sur le règlement du commerce
- En matière civile, les habitants peuvent porter leurs litiges devant les officier municipaux par
voie d’arbitrage.
- Les villes peuvent avoir entrainer dans leurs émancipations des tenures. La municipalité est
compétente pour y connaitre des procès qui peuvent éclater.

La législation
Ce droit de légiférer est une conséquence du droit de justice.

Le droit d’imposition
Les chartes de liberté permettent de fixer les taxes.

Le droit d’avoir une force armée


Est souvent composée des bourgeois eux-mêmes commandé par les officiers municipaux.

Remarque : Lorsqu’une ville est libre, ces villes sont considérées comme des seigneuries. Qd le
seigneur libère une ville et que le roi les encouragent -> installent l’hommage d’aller voir le roi en
vertu des principes féodaux.
Terme bourgeois apparait -> a l’époque, c’est l’habitant du bourg.

B. Des statuts juridiques des villes


1°. Les villes de prévôté ou villes de franchises

Elles ont obtenus des libertés mais continu a être administré par le prévot qui est un agent du
seigneur. Le prévot, quand il est choisit par le seigneur, il doit respecter les libertés que la cité a
imposé.
Souvent, quand il s’agit de prendre une décision impoante, il faut réunir l’assemblée général des
habitants qui peut statuer.

2°. Les communes jurées

Le mot : commune au MA a 2 sens


- Sens le + large : désigne tte ville ayant une orga° municipale complète constituant une
personne publique et exerçant des droits politiques.
- Sens étroit : commune jurée qui est une association faite sous la foi d’un serment fait par les
habitants de se réunir pour se défendre. Ces communes ont une orga° municipale variée.
Partout, il existe un collège de magistrats. Ces officiers municipaux, à leur tête il y a un officier
qui les dirige : le mayeur (le maire).

3°. Les villes de consulat

Maximum des franchises. St des modèles d’organisation venant d’Italie. C’est une forme
d’organisation où ce sont d’abord les cités italiennes se st organisées. St passés en provinces et ce st
répandus dans le Languedoc. -> Marseille, Arles, Avignon.
Les consuls sont élus. Les nouveaux consuls st désignés par les anciens. Forme collège qui va
administrer la cité.

Chapitre 2 : Un nouvel ordre social

Section 1 : Le premier ordre : le clergé


§ 1. Composition et organisation du clergé français

L’ordre n’est pas homogène. Existe 2 clergés parallèle : clergé séculier et le clergé régulier (prière et
tv) st sous l’autorité du pape. Le clergé séculier selon hiérarchie. Le clergé régulier, ss direction abbé
ou abbesse
§ 2. Statut juridique : des privilèges et des incapacités
A. Les privilèges du clergé

3 sortes essentiellement :
- Privilège de juridiction à savoir que les clercs relèvent des tribunaux de l’Eglise, les officialités
et ils sont soumis au droit canonique. Ont le privilège du for cad celui de ne pouvoir être jugé
que par des tribunaux ecclésiastiques.
- Privilège milit. Les clercs st dispensé de tte obligat° milit. Payent aucune taxe compensatrice.
Ecclésiastiques st dispensé de logement des gens de guerre. Comme les casernes st crées
seulement à partir du 17e, chaque soldat se déplace & st loger chez l’habitant.
- Privilèges fiscaux. Dispensé de payer la plupart des imposition (la taille, gabelle). Dispensé de
la corvée. Ont le droit de percevoir la dime (=1/10 récoltes payable en nature ou en argent

B. Les incapacités

St de 2 sortes :
- Interdiction de se marier.
- Les membres de l’église ne peuvent pas exercer certains métiers manuels car incompatible
avec dignité de l’Eglise. Culture de la terre leur es permise.

§ 3. Le contraste social à l'intérieur de l'ordre

Le haut clergé est réservé à la noblesse. – de 3000 pers


Tt le reste : bas clergé.
Les archevêques et les évêques vivent dans des conditions de fortunes alors que les curés st
précaires, dans des conditions dures, proche de celles d’un paysan.
Jusque la RF, la différence financière n’est pas la plus importante. Cette société met en avant l’ordre
auquel nous appartenons. Ordre d’origine compte plus que la fortune. Clergé = ordre hétérogène

Section 2 : Le deuxième ordre : la noblesse


§ 1. Des origines franques de la noblesse

2 élémt :
- Successeurs des contes et ducs francs. Ceux que les rois ont nommé pr le relayé du pdv local.
Exercent pv de commandement.
- Grds propriétaire terriens ont joué le même rôle. Pv de commandement. Dt ils ont retiré la
qualité de seigneur qui a été reconnue par le droit.

§ 2. Une acquisition de plus en plus difficile

Jusqu’au 13e siècle, pas difficile de devenir noble. Roturier assez riche : pas difficile. A partir 13e, bcp +
difficile car il y en avait trop. Noblesse tente à devenir une caste cad catégorie sociale fermée.
Entrée dans la chevalerie (confrérie milit) Av le 13e siècle, n’importe quel chevalier peut faire d’un
roturier un chevalier. Cette prérogative est réservée aux grands barons et à partir du 13e siècle,
seulement au roi avc une limite -> fils de chevalier deviennent chevalier.
Le fief, terre noble, pouvait, à partir du 13è siècle, peut se vendre. La noblesse a donc réagi. 1ère
ordonnance interdit aux roturiers d’acquérir des fiefs sans l’autorisation du roi et à condition de
payer.
Ordonnance de Philipe de Hardy de 1275 qui décide que tt roturier pourra acquérir un fief. Il paiera
un droit de franc fief mais cette acquisition ne lui donnera pas le titre de noblesse.
La naissance : enfant noble 2 parent noble. Ds la plupart des régions, si le père est noble, l’enfant
aussi. Certaines régions si la mère est noble, l’enfant peut l’être.
Le mariage -> quand une femme non noble épouse un noble.
Lettre d’anoblissement -> possible de faire d’un roturier un noble. A partir du 13 e, seul le roi peut en
faire

§ 3. Le statut juridique de la noblesse

Nombreux privilèges.
Pt de vue milit : combattent à cheval.
Nobles st exemptés d’impôt -> la taille. Ont un privilège judiciaire. Ne peuvent être jugés que par
leurs pairs cad par les autres nobles et ont des procédures particulières qui s’appliquent à eux. Leurs
délais de citation pour paraitre en justice sont plus longs. On considère qu’ils doivent placer leur
honneur avant tt. Du point de vue du droit privé, les nobles ont leur propre sceau pour authentifier
leurs actes.
En matière de succession, les nobles transmettent leur patrimoine.
Le nom ne permet pas de distinguer un noble d’un roturier.
La noblesse peut se perdre -> 2 manières :
- Qd on est condamné pr certains crimes infamants. Sanction : déchéance. Coupable perd sa
qualité de noble mais aussi tous ses descendants.
- Qd noble s’adonne à des activités interdites comme le commerce car considéré comme
indigne.
2 exceptions -> commerce maritime autorisé. Droit de s’adonner au commerce de gros.
Ordre contrasté. Différences de degré et de cat : petite, moyenne, haute noblesse. Petite et moyenne
= la + nombreuse. Vit sur ses terres. Participe à la vie des pop° locales. Il arrive que la petite noblesse
soit pauvre, très pauvre. Haute : vit à la cour, surtt à partir de Louis 14. Vie de fête, courtisanerie.
Elle est active, commerçante, se dev dans la 2e moitié 18e siècle. Influente en province. Elle
participera à la modernisation de la France.
La noblesse de robe qui est la noblesse des fonctions publiques -> charges parlementaires.
Cette noblesse s’appauvrit car n’a pas les moyens de travailler, de dev ses revenus. St prisonnières de
leurs conditions.

Section 3 : Le troisième ordre ou Tiers-état ou roture

Début période, distinction bof avec les serfs (vie, devoirs). Principale différence = la liberté.

§ 1. La qualité de roturier

Condition juridique d’un roturier très diff d’une seigneurie à une autre. Qlq traits communs.
L’essentiel est qu’ils n’ont aucun privilège. Sont sujets d’un seigneur (comme serfs) établis sur terri
duquel ils sont levans & couchans (domiciliés sur terri seigneurie), paient impôts, assujettis aux cor-
vées (1/mois), libres (peuvent quitter terri, se marier...).

§ 2. La tenure roturière ou villenage


A. Définition et concession de la tenure

Tenure roturière = Concession perpétuelle d’un immeuble faite à un tenancier à charge de rede-
vances annuelles.
-> Très diversifiées.
Origine = Précaires franques (modes d’exploitation du sol par le précarise qui payent redevance au
propriétaire pour tant d’années (viager et héréditaire)).
Qui les opposent aux tenures royales = obligs exclusivement financières (les opposent aux tenures
royales). Supériorité du seigneur très marquées, il contrôle tt.

Pas de service militaire = Pas d’hommage (engagement perso) mais contrat (obligs réciproques).

B. Les enjeux de la tenure

Seigneur a une oblig, garantir libre jouissance de la tenure.

1°. Des enjeux financiers

Paiement des redevances (précisées par contrat) = Le champart (tenancier verse 1 part récolte).

Diff du bail à rente féodale (forme la + répandue) la « censive » (cens)= Redevance fixe (1x/an en ar-
gent ou nature). Cens nn aimé & ne suffit pas à assurer train de vie seigneur (bas) car juste récognitif
de seigneurie (preuve des d qu’a seigneur sur cette terre).
Redevance réelle (pèse sur la terre), dû par ts possesseurs successifs. Si tenancier ne paie pas, sanc-
tion saisie ou commises (comme fief). -> Jusqu’à XIIIes, après, amende fixée par coutume.

2°. Des enjeux patrimoniaux

Censive entre dans patrimoine du tenancier. Facile à obtenir car pas d’engagement personnel avec
les parties. -> Dès début, admission que tenure = viagère. Quand seigneur la concède c pour la
vie. Héréditaire (filles aussi).

Aliénabilité + difficile à avoir car pas assez d’argent sur le marché = Acheteurs paient en pls x.

Censives svt dans nord France (aussi sud mais -). Au sud, + de terres libres « les alleux » (vient de
Rome), elles ne rentrent pas dans la hiérarchie féodale = à part donc pas très appréciées. Tentative
de transformation juridique en censive.

§ 3. La diversité sociale de l'ordre

rès diversifié, ordre jamais homogène.

Fonction commune à l’ens de l’ordre : fonction économique. Pas privilégié = En situation infé-
rieure sur plan juridique.

Majorité roturière (libre), paysanne : Ouvrier agricole (journalier car vend sa force à la journée) = bas
de l’échelle. Riche propriétaire (laboureur) haute échelle. Entre les 2 ens d’échelons.
Pls modes d’exploitations : Censitaires (mieux lotis), métayers (partagent avc propriétaire leur ré-
colte), fermiers (paient loyer fixe) etc.

Impôts enlèvent aux paysans 1/3 de leur revenu, ils sont assis (calculés par rapport aux signes exté-
rieurs de richesse (paysan fait penser qu’il est + pauvre que ce qu’il est pour pas payer +)). Terres fer-
tiles au nord. Sud + compliqué donc élevage plutôt.

Minorité urbaine : Très diversifiées. Élite = bourgeoisie (cité ayant obtenues franchises, situation +
favorable). Terme bourgeois finit pas désigner cette élite urbaine composée des marchands, rentiers,
professions libérales, officier...
Minorité dans minorité urbaine : Travailleurs manuels : artisans, petits commerçants. Au Moyen-
Âge, métiers non libres (besoin autorisation corporation). Ces communautés sont hiérarchisées (som-
met : maîtres (créateurs chef d’œuvre), compagnons (travailleurs confirmés), apprentis). Soumis à
juridictions spéciales « les jurandes ».

= Subsiste jusqu’à 1789.

Section 4 : Une catégorie juridique résiduelle : le servage

§1 : Définition et origines

Serfs = anciens esclaves carolingiens (statut a changé durant histoire). Parfois, on naît serf.

§2 : Les sources du servage

2 manières :
• Naissance : Père + mère serfs = enfant serf sans contestations possibles. Un des 2 libre = se-
lon d canonique, pratique tolérante = si l’un des 2 est libre, enfant libre, D laïc, + sévère = en-
fant libre que si père libre.
• Serfs de nouvelles : h naît libre & devient serfs. Pers libre épouse serve peut tomber dans le
servage ou établissement d’un h libre sur une terre servile.

§3 : Le statut juridique du serf

A. La dépendance personnelle du serf

Inférieur à tous, même devant roturier = incapacités (ex : serf n’a pas d de prouver son innocence par
duel judiciaire, pas d de témoigner en justice contre une pers libre, dépendance).
Serf = h de corps (soumit à l’autorité de son seigneur qui est son seul juge & sanctionne librement ses
manquements).

Plupart des serfs : de corps & de poursuites = Attachés à perpétuité à la terre de leur seigneur qui
peut les poursuivre & les ramener de force s’ils s’échappent.
Dépendance emporte différentes conséquences :
• Serf décide d’entrer dans les ordres : Autorité seigneur ne s’exerce plus sur lui, il ne lui rap-
porte plus rien. Il doit d’abord ê affranchit avant de recevoir la tonsure.
• Serf se marie : Sans accord seigneur dès le XIIes (diff avc esclave). 2 serfs de la même sei-
gneurie, pas de soucis. 2 serfs de seigneuries diff, la serve habitera avec mari -> seigneur
perd force de travail donc peut infliger amende/interdire mariage avec d’autres serfs
mais peuvent ne pas écouter. But des seigneurs pas d’interdire car consanguinités sur long
terme. Seigneurs concluent svt Conventions entre eux (ex : échange de serfs pour dédomma-
ger/accord sur enfants à naître) = Conséquences patrimoniales.

B. Les charges serviles

-> Varient selon époque & région : Serf paient le chevage (charge personnelle due par tête, assez
faible en général, comme la censive = prouve pvr du seigneur), la taille (perce par feu (foyer) qui est
« à merci » = arbitrée par le seigneur, il doit les corvées.

Incapacités = Peut pas vendre/aliéner sans accord de son seigneur, pas d de transmettre (serf meurt,
terre retourne au seigneur) = « d de mainmorte du seigneur », pas d d’établir testament.
§4 : Du servage à la liberté

4 moyens :

• Affranchissement par seigneur : Individuel ou collectif (a fait disparaitre servage à des en-
droits). En général, affranchissement pas désintéressés (doit payer sa lib) = Seigneur affran-
chit serf qui perd partie de son fief (abrègement de fief), serf doit obtenir accord du suzerain
de son seigneur pour ê vrmt libre.
• Résidence en lieu franc (lieu libre) : Serfs s’enfuient dans lieu libre et restent 1 an, 1j = de-
viennent libres (moyen nn apprécié par seigneurs). Adage « L’air de la ville rend libre ».
• Mariage : Plupart des régions n’acceptent que si femme épouse h libre (exception si épouse
son seigneur).
• Désaveu : Serf nn content de son seigneur se plaint au suzerain de son suzerain (rare). = dé-
guerpissent du serf.

§5 La tenure servile

Ressemble bcp à la tenure roturière (procédure d’exploitation du sol supportant redevances en ar-
gent/nature). La diff c’est qu’elle ne naît pas d’un contrat. Concédant (seigneur) fixe les conduis
comme il le veut même si coutume limite.

Chapitre 3 : La survivance du roi

Res Publica a disparu, seigneurs exercent autorité. Pdt tt XIes, royauté dans situation très difficile (roi
noyé dans ens des serments vassaliques, seigneuries bien + puissantes, ressemble à seigneur comme
les autres. Royaume aurait pu disparaître.

Section 1 : La convergence d'éléments de fait

§ 1. La survie du sens royal

Royauté pas complètement anéantie & en 987, ils choisissent Hugues Capet car belle lignée mais sur-
tout n’est pas très puissant.
-> Capétiens réussissent à affirmer spécificité du roi : ne pas déranger les grands.

Prq ne supprime-t-ils par le roi ? Meilleur moyen pour eux de légitimer leur pvr, tjr présents au
sacre, se disent ministres du roi, refusent de lui obéir, idée d’honor (fonction exercée au nom du roi
subsiste). Finalement, ils n’obéissent que s’ils veulent, Capet est un féodal (reste dans sa sphère
d’autorité mais ne dérange pas les nobles).

§ 2. Le miracle capétien

Dynastie capétienne rigoureuse. Quand élu en 987, on lui dit qu’à sa mort les nobles choisiront le nv
roi.
Quand Barcelone (ville comtale) est assiégée par les musulmans, Hugues Capet les aide mais propose
de mettre son fils Robert sur le trône temporairement = Le fait élire & sacrer.
-> Capétiens imposent leur dynastie.
An 1000 doit élire roi seulement si une ligne est déficiente . En 987 c’est le cas car carolingien Louis
V mort sans héritier direct. En 996 mort Capet, lignée nn déficiente = principe dynastique s’applique.
Entre 987-1316, tjr un fils pour succéder au père = miracle capétien.
Sacre anticipé = Moyen légal pour assure continuité de la dynastie. Se fera jusqu’à Philippe II. Associe
fils au gouv du père, il sera bien préparé à sa mission. Autre chance, règnes longs entre 30-50 ans. ->
Convergence de ces éléments de fait = royauté s’enracine.

D’autres facteurs encourageant cette dynamique :

Section 2 : La convergence d'éléments mystiques et juridiques

§ 1. Le sacre
A. L'origine du sacre

Par ce sacre de 751, Pépin élimine dernier roi mérovingien = Apparition sacre en France. Pas seule-
ment français : idée de redonner légitimité germe dans entourage ecclésiastique de Pépin = fait
des rois élus de Dieu.

Sacre & onction = Acte générateur de légitimité (Pépin & ts les rois suivants (ts rois caros & capétiens
respecteront)). Pour recevoir onction : roi se déplace à Reims (prestige historique) (au départ ct
à n’importe quel endroit).

B. La cérémonie du sacre

Rituel précisé dans l’« ordo » : serment, onction, couronnement.

Veille du sacre : Roi va à Reims, passe soirée en prière.


Lendemain matin : Évêques le réveillent (lèvent roi dormant qui se réveille en abandonnant son indi-
vidualité (éveillé à sa nvll perso)), l’amènent au cœur de la cathédrale, ils y apportent Ste ampoule
mérovingienne. Serment du roi à l’origine = protéger peuple. À partir XIVes protection de
l’Église & serment du royaume (maintenir paix royaume...). Roi jure de ne pas abuser de sa fonc-
tion, protéger peuple.
3e étape : Roi reçoit l’onction (sur tête & poitrine tlt, parfois épaules, jointures bras, poignets
(change selon siècles)) accompagné de prières.
4e étape : Roi déshabillé de ses vêtements laïcs, on le rhabille avc vêtements ecclésiastiques (symbo-
lique, nvll pers).
5e étape : Couronnement où lui est remis les regalia (insignes royaux, symboles pvr nota main de jus-
tice, sceptre...), bcp de monde autour de lui, les « pairs de France » en appelant à l’élec d’Hugues Ca-
pet en 987 vont poser la couronne sur la tête du roi.

C. Les effets du sacre

Sacre = effet juridique & religieux. Donne au roi légitimité (souverain choisi par Dieu). Hugues Ca-
pet & son fils Robert II ont pour ambition de se séparer du système électif pour se remettre sous l’hé-
rédité présent sous les carolingiens & y parviennent avec sacrement du fils du vivant du père -> Héré-
dité triomphe de l’élection (jamais 1seigneur sacré).

Sacre fait du roi un thaumaturge (peut guérir des maladies en apposant ses mains nota maladie des
écrouelles (maladie de peau)). Après cérémonie du sacre, roi sort & touche les malades en disant « le
roi te touche, dieu te guérit ». Bcp témoignent de l’efficacité = psychologique.
-> Roi reçoit ces pvrs car près de Reims sont conservés les reliques d’1 guérisseur : St marpoul.

§ 2. Le ministerium régis
Atout de la royauté. Légistes insistent tjr sur les spécificités dues au ministère royal : justice, paix
= défenseur des opprimés. Grâce à tous ces atouts, royauté est restée. Pdt tous les siècles suivants,
tous les auteurs, théologiens & juristes construiront une religion royale = aide les capétiens.

Troisième partie : Le temps du roi

À partir XIIIe s, É se reconstruit autour du pouvoir royal. À partir XVe-XVI es, royauté assoit solide-
ment son autorité. Pendant le siècle suivant, c’est un temps d’épanouissement.

Chapitre 1 : La reconquête royale (XIIe-XIIIe siècles – XVe siècle)

Période d’apogée, d’essor, d’affermissement de l’É naissant. Louis IX (St-Louis) & Philippe II Au-
guste ont de longs règnes. G de 100 ans = Temps de crise, France - peuplée qu’Angleterre mais - or-
ganisée. Malgré crises, royauté sort victorieuse.

Section 1 : La reconquête à l'intérieur du royaume

Une des premières puissances d’Europe avec Louis XIV, la royauté capétienne est l’élue de Dieu = Diff
des autres royautés d’Europe.

§ 1. L'idée de « suprême suzeraineté »

Roi capétien sacré dès le début mais a bcp de difficulté à se détacher de la féodalité. Adage « Le vas-
sal de mon vassal n’est pas mon vassal » -> Roi n’a pas autorité sur tout le monde & seigneurs en pro-
fitent pour affirmer leur indépendance.
-> Pour appuyer cette hiérarchie : faire triompher idée que roi = Tt au sommet de la hiérarchie féo-
dale & tt ceux en dessous dépendent de lui : le suprême suzerain.

2 éléments pour y parvenir :


• Fidélité due au roi : Ils lui ont promis servitude (Lien interpersonnel)
• Mise en avant lien réel les liants au roi : Théorie de la mouvance = Empire carolingien appar-
tenait au roi caro, fiefs viennent de son terri & étaient soumis à lui. Roi = héritier & succes-
seur d’empereur caro : Raisonnement déductif = Terres appartiennent au roi. Chaque fief
descend d’un autre. Expression « 1 fief se meut tjr d’un autre fief » (démembrements succes-
sifs). -> Possibilité de remonter du + petit fief au + grand (idée martelée pdt lgt).

§ 2. De la théorie à la pratique
A. Un long chemin

Début de la période : Vassal revendique pied d’égalité avec seigneur.


2 idées s’imposent fin XIIIes : Tt hommage prêté au roi devient hommage prioritaire & Ts admettent
qu’impossible de porter main à action menaçant roi dans sa pers ou sa dignité.

1er à tenter l’aventure = Louis VI le gros :


Procédure : utilise d féodal : Prétexte un manquement aux obligations par son vassal, le con-
voque devant Cour féodale pour le faire juger, s’arrange pour faire reconnaitre faute. Faute recon-
nue, il conduit lui-même la chevauchée pour châtier le coupable. Il utilise plusieurs fois technique
& soumet tout le monde (+ difficile pour seigneurie car + éloignées).
Henri II roi d’Angleterre & Duc de Normandie (terre française donc vassal du roi de France (Louis
VII)) doit prêter hommage au roi mais refuse pdt des années. 1151, il accepte = Déclic pour les autres
seigneurs.
-> Roi se raffermit, se sent assez fort pour refuser de porter hommage alors qu’il le devrait. « Roi doit
tenir de pers hormis de Dieu et de lui-même ».

B. Une assise mystique consolidée

Dès carolingiens, fils doit succéder au père. Tant que sacre n’a pas eu lieu, héritier ne peut pas se dire
roi. Problème = Vide juridique entre mort du roi & sacre du fils (temps de préparer tt). Évo XVes : 2
édits (1403, 1407) proclamant l’instantanéité de la succession au profit du dauphin qui est saisi par la
seule mort du roi « Le mort saisi le vif », d successeur s’affirme en 1498 aux funérailles de Charles
VIII, « Le roi est mort, vive le roi » -> Roi ne meurt pas en France.
Ex : Louis XIV décède, son fils de 5 ans déjà roi.
XIVes-XVes : Sacre perd portée juridique (ne fait plus le roi), donne au roi légitimité supplémentaire.

Section 2 : La reconquête à l'extérieur du royaume

Le système se passe de tt intermédiaire entre eux et dieu -> idée des rois de Fr.
Empereur d’al et le pape pense que eux doivent s’intercaler entre eux et le peuple.

§ 1. L'indépendance du roi à l'égard de l'Empereur germanique

Empire réapparu au 10e siècle.


Otton 1er couronné en 962 comme empereur par le pape. Cet empire est différent de l’Empire franc
mais l’empereur germain se prétend le successeur de Constantin et de charlemagne. Cette prétention
de l’Empereur d’All est encore renforcée à partir de la fin du 11e siècle car on voit réapparaitre le droit
romain. Juristes all vont utiliser le droit romain pour dire que l’empereur détient un pv absolu,
indivisible et souverain. -> a empereur : auctoritas. Différents royaumes : potestas.
Placé dans situation d’infériorité.
Philipe Auguste (fin 12e et 13e) -> veut se placer sur un pied d’égalité avec empereur comprend
danger qu’est le droit romain pour son propre pouvoir.
1219 -> interdiction enseignement droit romain à l’université de Paris.
Argument juridique pour ça :
- Décrétale du pape Innocent III, elle s’appelle per venerabilem « … étant donné que le roi de
France ne reconnait absolument pas de supérieur au temporel ». -> roi de Fr ne relève
d’aucune puiss temporelle.
- Il est acquis que le souverain capétien ne doit rendre d’hommage à personne. Manière de
dire que toute ingérence impériale dans les affaires de France est sans aucune légitimité.
Roi de France est empereur en son royaume.
Roi de France détient imperium dans son royaume. Devient dégagé de tt lien extérieur, impérial.

§ 2. L'indépendance du roi à l'égard du Pape

Liens entre papauté et royaume de Fr = compliqué. 2 conceptions du pv : idée de théocratie


pontificale et de l’autre la souveraineté royale.

A. La confrontation entre Philippe IV le Bel et Boniface VIII

Boniface 8 attaché pv pontifical.


1296 : Philipe le Bel est en g avec l’Angleterre et a besoin d’argent. Va faire lever de l’argent sur son
peuple et notamment sur le clergé (normalement exempté sauf autorisation pontificale
exceptionnelle). Boniface 8 interdit au roi de lever l’argent et au clergé de le payer par la bulle Clerisis
Laïcos Le pape se considère comme supérieur au roi. Philipe Le Bel ne peut pas l’accepter.
Philipe Le Bel va faire remarquer au pape que dans un pays où les clercs et les laïques cohabitent,
dans un pays où il existe une distinction fondamentale entre le spirituel et le temporel, tous doivent
contribuer aux charges de l’Etat.
Juillet 1297, le pape doit reconnaitre qu’en cas de nécessité dont le monarque est seul juge, il peut
être levé de l’argent sur le clergé de France à condition qu’il soit d’accord.
En 1300, affaire causée par Bernard Saisset qui est accusé d’avoir tenu des propos injurieux à
l’encontre du roi et d’avoir préparé un complot contre lui. Le roi de France décide de le faire juger
devant les juridictions royales.
Privilège du for -> peut pas être jugé par tribunal royale. Interdire procès devant juridictions royales,
prend une bulle appelée ausculta fili (écoute mon fils) où il soutient la théorie du gouvernement
directe impliquant la supériorité du pape sur le roi.
Le pape annonce la réunion d’un concile des évêques de France qui aurai à juger le roi et réformer les
abus du royaume.
Philipe le Bel va convoquer, parmi les 1er Etats généraux du royaume, cad la réunion des 3 ordres de la
nation : clergé, noblesse, marchands des villes.
Pierre Flote va exposer tous les arguments favorables au roi de France. Les légistes vt les cibler.
- Le roi n’a aucun supérieur au temporel.
- Les laïcs et le clergé de France relèvent de la direction du roi.
- La défense de l’harmonie de la chrétienté revient à la dynastie capétienne
- Le pape ruine cette entente -> mis en accusation.
L’attentat d’Agnani 1303. Philipe le Bel le convoque pour être jugé. Il envoie une délégation avc
Guillaume de Naugaret et aurait gifler le pape. Boniface 8 décède. Lui succède : Benoit 11 qui lève
toutes les condamnations portées contre le roi. Lui succède Clément 5 casse en 1311 toutes les
décisions de Boniface 8 qui aurait pu porter atteinte à la cause royale en disant que le roi de France
avait eu raison. L’indépendance du roi de France vis-à-vis de la royauté est consacrée et c’est la fin de
toutes les ambitions pontificales. -> C’est ce que l’on appelle le gallicanisme politique qui va
s’affirmer.

B. Le grand Schisme et les débuts du gallicanisme

Pendant cette période, les papes sont toujours français. Ils sont en Avignon. Ils deviennent des agents
dociles du roi de France. Le schisme commence avec Urbain 6 et Clément 7. Urbain 6 est élu à Rome
et Clément 7 est élu en Avignon.
2 papes : un pape et l’antipape (fr).
Pdt ce temps, roi de France va renforcer sa position. En 1398, est pris un acte : la soustraction
d’obédience supprimant pour l’Eglise de France, l’exercice de toute autorité pontificale.
1406 : définition du statut de l’Eglise gallicane.
Martin 5, 1417 est à nv le pape qui réunit l’Eglise ss une seule autorité.
Dernier acte, prit par Charles 7, en 1438, réunit à Bourges une assemblée de prélat du royaume qui
vont poser certains principes :
- Supériorité du concile général des évêques sur le pape.
- Condamnation de l’ingérence du Saint Siège dans les affaires de l’Eglise de Fr.
- L’affirmation de l’autonomie du clergé français par rapport à Rome
Ts ces principes st rassemblé ds ordonnance : pragmatique sanction de bourges. Promulgué à l’issus
des délibérations du concile.
Royauté fr sort renforcer de ces crises. Pape n’a pas à contrôler les princes temporels. Indépendance
des rois de France va permettre à la souveraineté de s’affirmer et de voir renaitre la respublica.

Chapitre 2 : De la Res Publica aux lois du Royaume (XVe – XVIIe siècles)


Depuis que le roi parvient à se dégager de la féodalité, on voit s’affirmer cette notion celle de
couronne qui détache le roi en tant que personne de la fonction qu’il exerce. « Res Publica » pr
désigner l’Etat est de + en + employée.

Section 1 : Le retour de la Res Publica

Les légistes vont utiliser tous les moyens pour affirmer la primauté du roi notamment la théologie et
les droits savants. Idée : faire glisser la personne et la fonction des roi vers une abstraction qui les
dépassent.

§ 1. La théorie des deux corps du roi : roi et royauté

Fin 11e s, les théologiens expriment idée que roi a deux corps. Le jour du sacre, le roi devient l’oint de
Dieu et sa personne se dédouble. Il a son corps charnel et en même temps apparait un corps
mystique associé au salut. Ce qui intéresse les théologien est le corps mystique qui est éternel et
passe d’un individu à l’autre.
Le corps mystique du roi ne se confond pas non plus avec l’Etat. Roi en tant qu’etre humain, la
royauté et l’Etat. VA permettre de dégager une réflexion (cf §2)

§ 2. La renaissance progressive de la Res Publica


A. La renaissance de l'État

Milieu 12e -> idée que la couronne n’est pas seulement le symbole du pv. C’est aussi le cercle infini.
C’est une abstraction, un ensemble de prérogatives royales. Couronne placée au-dessus de la tête du
roi -> autonome et supérieure. Dépersonnalisat° du pv.
Cette dépersonnalisation a pls but
- Protect° de la chose publique. Miss° du roi = protéger et de faire croitre la couronne en tant
que bien supérieur.
C’est a cette période que distinction apparait entre droit public et droit privé.
Def juriste -> synthèse réflexions sur la couronne. Etat/couronne est une personne juridique au sein
de laquelle s’exerce une autorité souveraine caractérisé par cette autorité mais également par un
territoire et une pop°. Renait Etat, qui va s’affirmer.

B. La réaffirmation de la souveraineté

Souveraineté apparait 13e pr qualifier pouvoir d’un homme sur une communauté.

1°. La réaffirmation du principe

Les juristes royaux vont se baser sur le droit romain. Ils dotent le roi de l’imperium, auctoritas et en
même temps ils lui donne tous les principaux attributs de l’empereur romain -> ps tenus par les lois
de ses prédécesseurs.

2°. L'exemple de la justice

Justice = fondement essentiel de l’Etat. 1er service public spécialisé qui s’est formé dans le royaume.
Le roi va abaisser les justices des seigneurs pour affirmer sa propre justice.

a. L'abaissement de la justice seigneuriale

1. Restrictions des compétences rationale personale


Les sujets libres des seigneurs peuvent prendre domicile, pdt un procès, qui appartient au roi. Selon
les règles de compétences, ils sont justiciables dans la ville rattachée à celle-là. Deviennent des
bourgeois forains du roi. Dépendent de la justice du roi
Roi accorde des lettres de bourgeoisie -> permet d’attirer des personnes vers sa justice.

2. Restriction des compétences rationale matériales

Les cas royaux : une cause civile ou criminelle dont seul peut connaitre la juridiction royale
alors même que le justiciable dépend d’un autre seigneur. Quand la personne même du roi
est atteinte comme le crime de l’Ese Majesté ou alors quand les droits pécuniaires et
domaniaux du roi sont atteints.
Autre manière : faire du roi le gardien de la paix public et donc vont relever de la justice
royale tous les faits qui portent à cette paix.

La théorie de la prévention. Le juge royal est saisi le 1er soit d’office ou par le demandeur,
d’une cause qui relève d’un seigneur. 2 sortes de préventions. La plupart du temps, la
prévention est imparfaite cad qu’elle est à charge de renvoie ce qui veut dire que si le juge du
seigneur entend dire qu’une affaire a été donnée au juge royal alors que ce n’est pas le cas,
alors le juge royal doit la rendre au juge seigneurial. Le défendeur lui-même n’a pas le droit
de demander le renvoi
Parfois, dans certaines coutumes, la prévention est parfaite/absolue cad que le juge royal,
même si il est saisi à tort, il va garder l’affaire -> ne peut pas demander le renvoi. Les juristes
ont donné 2 justifications : les seigneurs ont le droit de rendre la justice car ils ont un fief or
le fief, ils le tiennent du roi qui est leur suzerain. Le roi est donc tenu de surveiller que le
seigneur fait bien son travail. Si le vassal est négligeant, le suzerain a le droit de juger à sa
place. Dans le cas de la prévention parfaite, il existe une présomption de négligence à
l’encontre du seigneur. 2e justification : à partir du 16e siècle, le roi lorsqu’il a concédé a une
justice au seigneur, il s’en est jamais dépouillé. Sa justice qu’il rendait lui-même, il l’a mise en
sommeil.

3. S’instituer juge d’appel des décisions seigneuriales

Il a d’abord fallu que le roi récupère sa justice sur ses seigneurs.

b. L'abaissement de la justice ecclésiastique

Justice exercée par l’Eglise dans les domaines de la foi, morale ou bien pour la défense des intérêts de
l’Eglise et des clercs en tant que tels. Celui qui l’exerce c’est l’évêque qui va en délégué à l’official. Ttes
les justices d’Eglises, à partir de Philipe 4 le Bel va subir des coups par le développement des justices
royales. Pratique « l’appel comme d’abus » -> il est décidé par les juridictions royales que on
considère que vous avez une demande contre un acte de l’autorité ecclésiastique considéré comme
abusif. Le demandeur va aller voir les juridictions royales et former cette requête d’appel comme
d’abus en disant que cet acte est abusif et faut le changer. Cette requête n’est pas une voie d’appel
mais plutôt une voie de cassation -> annuler. Juge royal annule la décision qui a été prise et av
renvoyer l’affaire. Se dev bcp à partir du 15e siècle. Permet au roi de se reconnaitre un droit de
regarde sur toute décision ecclésiastique.

c. Le développement de la justice royale

2 aspects :

• La justice déléguée
Ce sont les juridictions de droit commun qui ont reçu délégation générale et permanente. Pour les
juridictions de droit commun -> Au plus bas de la hiérarchie : prévôts crées au 12e s. Ces prévôts
connaissent des affaires des roturiers et ce sont les prévôts royaux qui ont les appels des juges
seigneuriaux.
Ensuite, les baillages/sénéchaussées avait l’appel des décisions des prévots et à partir du 13e-1-e, ils
évoluent et deviennent juridiction de première instance pour toutes les causes des nobles et officiers
royaux et sont juges au criminel de ce qui n’appartient pas aux juges seigneuriaux.
Au sommet : les parlements. -> cours souveraines, jugent en dernier ressort. 17 juridictions de cette
nature. Attributions importantes. Participent mise en œuvre de la loi
Juridiction d’exceptions : spécialisées en matière milit, financières (cour des monnaies, chambres des
comptes, cour des aides -> résoudre les litiges sur impôts indirectes). Juridictions des eaux et foret.

• Justice retenue

Le roi l’exerce de sa propre autorité -> symbole de tte puissance royale. Veut surtout dire qu’il est
maitre de la procédure. Il est souverain juge
Il est aussi le chef du service public de la justice. -> droit d’évocation (soustraire à une juridiction une
affaire pour la juger lui-même, lettres de cachet.
Rendre justice reconnue -> par commissaire. Donne délégation au commissaire, pour un objet précis.
Commissaire agit comme un roi.
Au sein du conseil du roi, une composante appelé le conseil d’Etat privé/conseil des parties. St jugées
certaines affaires en cassat°, contrariété d’arrêt
A la fin de l’ancien régime, tt le système judiciaire est mis en accusation -> justice trop lente,
couteuse, juges partiaux.
Etat devient une réalité autonome, indépendante qui ne se confond plus avec la personne du roi. Il
n’est que le dépositaire de l’autorité.
La France est un Etat de droit cad tenu par certaines règles.

Section 2 : La Constitution coutumière : les lois fondamentales du royaume

Lois sont supérieures et intangibles. S’imposent à tous mm et surtout au roi. Il doit les respecter.
Même Louis 14 n’a pas pu s’affranchir de ces lois.
Se sont formées avec le temps.
C° relativement récent, apparait 1720.

§ 1. La dévolution successorale
A. Les principes d'hérédité et de primogéniture

Pour l’hérédité, c’est à l’élection que Hugues Capet doit son trône en 987. C’est au départ un roi de
circonstance qui va chercher à fixer sa dynastie. Peu à peu, l’hérédité est acquise grâce à l’association
au pouvoir du fils en les faisant sacrer de manière anticipée. Le premier roi a ne pas le faire sacrer de
manière anticipée est Philipe 2 auguste car fils Louis 8 lui succède sans aucune difficulté.

Pour la primogéniture, on s’inspire de ce qu’il se passe pour les fiefs. Droit d’ainesse s’impose au 11e
s. Eviter la division territoriale du fief ni le royaume. Primogéniture s’impose en ligne directe ou
collatérale.

B. Le principe de masculinité

Jusqu’en 1316 : ps de soucis.

1°. La crise de 1316 : l'exclusion des filles


Philipe Le Bel meurt en 1314. Louis lui succède sous le nom de Louis 10. Mais Louis meurt en 1316. Il
laisse Jeanne de Navarre et une épouse enceinte. Obligé d’attendre accouchement.
Louis va prendre la direction du royaume.
Clémence accouche de Jean 1er mais meurt quelques jours après. Droit féodal n’exclut pas les filles &
d’autres le fond par ailleurs.
Philipe veut garder le trône, il convoque une assemblée et en 1317 se fait sacrer à Reims.
Laisser la place à la fille de Louis :
- Peur d’une trop longue régence
- Pas sûr que jeanne soit la fille de Louis.
Les légistes se référant au droit romain qui exclut les femmes des offices publics.
Philipe monte sur le trône sous le nom de Philipe 5. Meurt en 1323 en ne laissant que des filles
Charles 4 succède à son frère sans aucune contestation.
Principe est posé : filles ne montent pas sur le trône en France et si il n’y a pas de descendant male en
ligne directe, la couronne revient au plus âgé des frères du roi défunt.
1328 : meurt mais plus de garçon pour succéder.
Isabelle mariée à Edouard 2 d’Angleterre.

2° : La crise de 1328 : l'exclusion des parents par les filles

Choix entre lui et Philipe de Valois qui est le cousin de Charles 4. Cousin par son père.
Comme en 1316, Charles 4 est mort laissant reine enceinte
Règle du droit féodal « la femme peut faire pont de planche » -> va faire le pont qui permet la
transmission du droit. Edouard 3 est fondé à réclamer la couronne de France. Les romanistes vont aller
chercher une règle du droit romain « nul ne peut transmettre ce qu’il n’a pas » -> absence de titre
entraine l’impossibilité de la transmission.
Fev 1328, une assemblée de seigneur ecclésiastique et de barons confient la régence à Philipe de Valois
attendant l’accouchement (si fille, il devient roi, si garçon, à ses 18 ans, il le sera).
Philipe De Valois devient roi sous le nom de Philipe 6.
En 1360, les valois prend argument loi salique « les femmes ne peuvent pas succéder à la l’ode » (la
terre des ancêtres)
Véritable statut du droit public qui nait à propos de la couronne. Principes seront complétés par une
autre crise.

C. Le principe de catholicité

Le roi doit être sacré


Jusqu’au 16e, pb ne se pose pas.
Guerres de religions démarrent en France dans années 1560.
Henri 2 mort en 1559, a plusieurs garçons : François 2 qui règne 1 an, ensuite Charles 9 qui règne
jusqu’en 1574 puis Henri 3.
1588 -> tjs pas d’héritier. Henri 3 va prendre des précautions et va désigner pour lui succéder, Henri
de Navarre qui est un cousin éloigné.
Henri de Navarre est protestant et a été excommunié par l’Eglise depuis 1585. Etat généraux réunis à
Blois et édictent comme loi inviolable et fondamentale du royaume le principe selon lequel le roi doit
être catholique -> édit d’union. Principe de catholicité.
Pb est que Henri 3 est assassiné en 1589 -> Henri de Navarre doit lui succéder mais comme il est
protestant, la guerre éclate.
Le parlement de paris, par l’arrêt le Mestre de 1593 rappelle que toutes les règles de dévolutions de
la couronne doivent être respectées.
Juillet 1993 -> Henri de Navarre abjure la religion protestante, se convertit au catholicisme et sacré à
chartres en fev 1593.
§ 2. La théorie statutaire

Au début du 15e siècles, élément vont favoriser la mise au point d’une règle concernant la couronne.
Cette règle est celle d’indisponibilité de la couronne.
Mai 1420, Charles 6 signe le traité de Troyes avec Henri 5 d’Angleterre qui est l’époux de sa fille. Ce
traité a pour objet d’écarter Charles de la succession et de déclarer d’Henri le roi.
Juristes fr vont contester cette mise à l’écart selon le motif suivant : la succession fr n’est pas
patrimoniale et héréditaire, elle est statutaire cad réglée par des normes qui lui sont propres.
En Fr, pour le droit public, le roi ne peut pas modifier la succession par testament en choisissant tel
ou tel héritier car la couronne est en dehors de la portée des volonté humaines. C‘est en cela que la
couronne est indisponible, elle n’est pas à la disposition du roi. Cette théorie à été mise à l’écrit par
un juriste qu’est Jean de Terrevermeille. Le roi ne peut pas renoncer à la couronne en abdiquant.
Le fils héritier naturel, le dauphin, ne peut pas renoncer à sa future couronne. Il est un roi futur
obligé.
Un roi ne peut pas légitimer des successeurs.
Cette pratique constitutionnelle va permettre de stabiliser l’Etat car le fonctionnement des
institutions ne peut être interrompu.

§ 3. La continuité de l'État

L’édit de Moulins de 1566 montre que le domaine c’est bien le support de la continuité de l’Etat.

A. La protection du domaine royal


1°. Définition du domaine royal

Le domaine est constitué d’élément corporels et d’éléments incorporels que sont les droits détenus
par le roi.
Distinction domaine fixe et domaine casuel
Le fixe : ce st tous les biens et les droits acquis à la couronne au moment où le nouveau roi monte sur
le trône ainsi que tout les biens et droits qui pendant 10 ans sont administrés par les agents royaux.
Casuel : tout ce qui appartient au roi. Lorsqu’il monte sur ke trône, il continu de les administrer, par
les agents qu’il rémunère.

2°. La préservation de l'intégrité domaniale


a. Le principe

Inaliénable -> interdit de le vendre


Imprescriptible -> ne peut pas s’acquérir par prescription prolongée.
Jusqu’au 16e : coutume.
Puis édit de moulins consacre ces deux principes
C’est une garantie solide pour l’intégrité du territoire.

b. Les exceptions
1/L'apanage

L’apanage = seigneurie détachée du domaine royal et donné à l’un des fils du roi de France pour lui
permettre de tenir son rang (pour qu’il ai des revenus).
Les cadets des fils de France portent les armes aux fleurs de lys -> prince des fleurs de lys. Cette
pratique, elle commence à partir du 14e siècle.
A partir de 1360 un statut est précisé avc pls règle : la clause de retour à la couronne -> si pas
d’héritier male -> domaine revient à la couronne. Pour le reste, les apanages suivent le même régime
que celui de la succession royale cad le droit d’aînesse (= exclusion des filles)
Pour le reste, c’est le principe qui administre la terre avec ses propres afficiers sachant qu’il doit
l’hommage et qu’il laisse au roi la souveraineté sur ka terre puisque c’ets le roi qui exerce la
souveraineté.

A partir du 15e siècle, ça a bouleversé la hiérarchie nobilière : grand territoire, revenus très supérieur
aux autres nobles

2/L'engagement

Le roi a le droit d’emprunter mais doit donner des garanties. Il est admis qu’en temps de guerre ou
pour nécessité grave tel bien du domaine peut être donné à titre de garantie à tel bailleur de fond.
3 conditions strictes à respecter :
- Le versement du prêt doit se faire d’un seul coup
- Acte d’engagement doit être publié en Parlement -> enregistré par les cours souveraines.
- Le roi bénéficie tjs d’une clause perpétuelle de rachat.
La monarchie use et abuse de cette technique. Cette protection mise en place par édit de Moulins est
encore imparfaite.
Art 538 CC -> édit de moulins. Art L81 du Code du domaine public de 1957 -> les biens du domaine
public sont inaliénable et imprescriptible.

B. La permanence des institutions


1°. L'instantanéité de la succession

S’exprime avc la formule « le roi est mort, vive le roi » -> le roi est roi dès la mort de son
prédécesseur. Ne tient la couronne que de la loi fondamentale du royaume.
C’est pour cette raison -> « le roi ne meurt pas en Fr ». Règle très typique du protocole qui fait que le
chancelier ne porte pas le deuil car l’Etat est toujours là.

2°. La Régence

Dans la théorie, le prince dès qu’il devient roi est censé avoir toutes les prérogatives royales. Faut
organiser les choses

a. Les débuts de l'institution

La régence trouve son origine dans la garde féodale -> syst qui consistait à confier les biens du
mineur, aussi souvent sa personne, soit à un membre de sa famille soit au seigneur, ou au roi.
13e -> redécouverte droit romain et les règles s’affinent avc les règles de la tutelle romaine.-> rendre
des comptes, restituer des immeubles
Principes fixés par la couronne à la fin du 14e siècle et pls lois vont apparaitre entre 14e et 15e

b. Le fonctionnement de l'institution

Ordonnance roi Charles 5 au 14e siècle, fixe majorité à 13 ans.

1/Le titulaire de la Régence

La reine qui reçoit la tutelle privée des enfants royaux mais le pouvoir polit est attribué à l’aine des
frères du roi défunt. En cas de régence destinée à durer, le régent, c’est celui qui doit être choisit par
le roi car il l’estime le plus capable.
Si l’héritier à son tour disparait, le régent recevrait la couronne au cas où.
A partir 16-17e -> reine mère vont s’emparer des régences et on s’habitue à voir des régentes dans ce
pays où les femmes sont exclues du trône.

2/L'exercice de la Régence

Le roi, dès qu’il monte sur le trône, devient le dépositaire de la souveraineté, il prend toutes les
décisions et gouverne personnellement. Le roi serait majeur et le régent ne serai qu’un tuteur qui
ferait que renforcer ses actes. Le régent qui gouverne. Mais toutes les décisions du régent engagent
le roi pour l’avenir. Il est évident que c’est de toute le régent qui est détenteur du pv politique.
Ces règles sont un soutien solide qui va lui permettre de s’épanouir.

Chapitre 3 : Grandeur et décadence de l'Etat monarchique (XVIIe – XVIIIe siècles)

L’absolutisme est une tendance naturelle. Tous les pouvoirs tendent vers l’absolutisme, même au MA.
Mais jusque la fin 16e siècle, certaines institutions vont faire contrepoids à l’autorité royale. A ce
moment-là, on parle encore de monarchie tempérée. Mais après, l’absolutisme est plus net ->
monarchie absolue. On parle aussi de monarchie admin pour montrer son changement de nature. Le
tournant décisif est fait avc Louis 14 notamment, au 17 e siècle.

Section 1 : Le triomphe de l'absolutisme au Grand Siècle

Henri 4, Louis 13 et Louis 14, ce sont des règnes où l’on voit s’approfondir et rayonner les idées
politique de la monarchie.

§ 1. La doctrine absolutiste
A. Une monarchie absolue

Guy Coquille « le roi n’a point de compagnon en sa majesté royale ». « Le roi est seul souverain dans
son royaume et la souveraineté n’est non plus divisible que le point en la géométrie »
On ne parle de monarchie absolue qu’au début du 18 e siècle, à partir du moment où elle commence à
être contestée. A ce moment-là, le terme absolu est plutôt péjoratif. Avant, les auteurs comme jean
Bodin parlent de monarchie pure cad dégagée de tt élément populaire ou aristocratique.

1°. Le roi, arbitre suprême

Jean Bodin qui a écrit les 6 livres de la Rép et défini la notion de souveraineté qui est la puissance
absolue perpétuelle et indivisible d’un Etat. Cela veut donc dire que le principe d’unité de l’Etat
s’incarne dans le monarque, le pv appartient à un organe unique -> système de confusion des
pouvoirs. Le roi décide seul et contre tous. Va permettre à la royauté d’assurer sa position dans tous
les domaines surtout celui de l’élaboration de la loi.
« car tel est notre plaisir » -> vient de justinien.
Le plaisir du roi signifie que le roi s’estime seul compétent pour légiférer, estimer ce qui est bien pour
le royaume.

2°. Roi par la grâce de Dieu

Ce n’est pas propre à la France, dans la chrétienté occidentale, tous les régimes politiques légitimes
sont considérés comme droit divins car toute puissance vient de dieu.
17e -18e théorie est formée par personnage qui est évêque de Meaux, qui était le précepteur du
dauphin, le fils de louis 14. « Dieu gouverne tous les peuples et leurs donne à tous leur voie, le trône
royal n’est pas le trône d’un homme mais le trône de dieu ».
Le roi reçoit son pouvoir directement de dieu et on dit qu’il est le lieutenant de Dieu dans ce royaume
-> est responsable de ses actes uniquement devant dieu et surtout pas devant les hommes.
S’agit de protéger le roi. Insister sur l’indépendance du roi par rapport au pape.
Le préserver d’une partie du peuple -> certaines idées politiques « les monarchomaques ». Idée était
que le roi est désigné par le peuple en vertu d’un contrat. Si il ne respecte pas son contrat, il peut être
écarté du trône. Le roi est le roi par la grâce de dieu. A l’intérieur du royaume -> ne doit pas y avoir de
contestation religieuse

3°. « Une foi, une loi, un roi » (1685)

Dès le début du règne de louis 14, situation des protestants se dégrade. Pour Louis 14 -> dans chaque
pays il doit y avoir une religion. Sa politique va devenir antiprotestante. Idée : essayer de faire en
sorte que les protestants se convertissent -> chambre de conversion. Cette mission est mise en œuvre
par des actions brutales -> persécutions de protestant. Vont se multiplier jusqu’enn1684 et vont
persister même après.
Début années 80 -> fermeture temples protestant et banni les pasteurs. Tous les enfants des
protestants sont conduit à l’école catholique. En 1695 -> plus de protestants dans le royaume de
France. Louis 14 va prendre l’édit de Fontainebleau du 17 octobre 1685 qui révoque l’édit de Nantes
de 1598 instaurant la liberté de culte.

a. Les raisons de la révocation de l'édit de Nantes

Q° polit -> idée est le développement de l’absolutisme monarchique. Veut affirmer son pouvoir.
Prendre garde à l’unité nationale. A la conviction que l’Etat et la nation doivent être confondus.
Protestants, bcp sont des bourgeois aisés et forment une élite dans le royaume. Craint leur
éventuelles aspirations politiques. Souvent perçus comme étant rigoureux.
En face : cour, avc courtisan, maitresse du roi -> contraste peu flatteur pour le roi.

b. Le nouveau statut des Protestants : la « captivité de Babylone »

3 grands principes :
- Liberté de conscience théorique.
Les protestants ne sont pas poursuivis pour crimes d’hérésie, pas inquiété dans leur commerce et
leur patrimoine. Cependant, n’ont pas le droit de fuir le royaume.
- Abolition de la liberté de culte
Les protestants n’ont plus le droit de s’adonner à leur culte en public -> temples démoli, pasteurs
doivent quitter France ou se convertir au catholicisme, doivent aller dans écoles catholiques.
Différence pour l’Alsace qui est autorisée à avoir des protestants.
- Les protestants ne bénéficient plus que d’une capacité physique imparfaite.
Sont déclarés incapables de remplir toute fonction civile et politique, ne peuvent pas exercer de
tutelle. Ils ne peuvent pas être considérés comme mariés car il n’y a pas de mariage civil -> mariage
religieux donc catholiques. Enfant protestants -> privées de leurs héritages
Cette situation appelée la captivité de Babylone -> inauguré par Pierre Jurieu qui rappelle la
déportation à Babylone des Juifs du 6e siècle av J-C.

c. Les conséquences de la Révocation

Eco
Bcp de protestants vont partir en exil (200 000) au Pays-Bas, Normandie, Ile de France, Picardie.
Emmènent leur force de travail et un certain nb de capitaux. Elite éco…

Polit
Aspect positif : consolidation de l’unité nationale entre le roi et ses sujets. Provinces qui étaient très
catholiques va les rattacher solidement.
Aspect négatif : tous ces gens qui restent, qui n’ont pas fuient, rassemblés dans des provinces ->
révolte qui subsiste. Va se traduire par la guerre qui démarre dans les Cévennes du 1702 jusqu’en
1704. Va contraindre la royauté à avoir une certaine tolérance par la suite
Sans le vouloir, la monarchie av lancer un débat qui va secouer le 18e -> sur la tolérance et la
légitimité du pouvoir absolu.

d. Le cas particulier des Juifs

Juifs -> situation à part dans le royaume car les protestants sont des nationaux alors que les juifs ->
considérés comme étrangers. Ont échappé aux persécutions mais sont tjs exclus de la société. Sont
placé dans un Etat inférieur. Juridiquement, les infériorités dont ils sont victimes peuvent être
résumées :
- Sauf pour les contrats économiques, tous les rapports avc les chrétiens sont interdits
- Pas d’accès aux fonctions publiques
- Le juif n’a pas le droit de rien posséder, le roi dispose de tous ces biens.
En revanche, les juifs peuvent faire commerce de l’argent notamment le prêt à intérêt. -> bcp de
banquiers établis en Fr sont svt des Juifs.
Juifs font objet de discriminations -> expulsés, reprends leurs biens.

1/ La situation de droit commun

N’a pas évoluée. Fin 18e siècle : 40 000 juifs en Fr. Juifs n’ont pas le droit de bouger dans le royaume
sauf si ils payent des taxes à l’entrée des villes. Doivent obtenir l’autorisation du roi pour s’installer
quelque part et reste sous la tutelle du roi pour l’exercice de certains droits. But vise à limiter leur
développement démographique.
Monarchie n’a pas toujours été cohérente -> période d’alternance entre sévérité et tolérance.

2/ Les situations d'exception

Des endroits où les juifs se développent sans être embêtés. -> Sud-Est et Nord-est. Vont former un
ghetto (=communauté installée dans un quartier où il y a une autonomie fonctionnelle et la liberté de
culte). Ont parfois des privilèges -> protéger par l’agent du roi. Sont nombreux en Alsace notamment
Metz. -> meilleure situation du royaume -> jouissent de la liberté de conscience, de culte, capacité
civile. Ont leur propre école, tribunal et administre selon leurs propres coutumes.
Communauté dans Sud-ouest
Avignon -> dispose d’une totale liberté de culte depuis l’époque des papes et également une
autonomie administrative. Paradoxale car ailleurs, ils ne possèdent aucun privilège.
1787 -> édit de tolérance par Louis 16 accordant état civil aux non-catholiques.

B. Une monarchie non arbitraire

Limites qui encadrent la monarchie. Barrières sont des barrières morales -> lois divines. Roi = chrétien
et doit respecter règles christianisme. Limites plus efficaces -> lois fondamentales du royaume :
hérédité, primogéniture, masculinité, indisponibilité de la couronne, continuité, catholicité.
Fr = mosaïque de droit. Av cela -> France régit par coutumes. Le roi est gardien de la coutume et doit
respecter la personne des sujets et leurs biens.
Privilèges locaux.
Fr -> pays grand, com° difficiles. Poids et mesure : pas même unités selon endroit.

C. Le triomphe de l'État
Etat = territoire, peuple, souveraineté. Cet Etat -> communauté polit associant gouvernants &
gouvernés sous une même loi dans le cadre d’institutions réglées.
Roi travaille pour Etat au sens propre. Monarque a toute autorité mais l’exerce au nom de l’Etat dont
il a la charge et dans le cadre des lois. Etat de droit basé sur not° de bien commun.

La royaumé est absorbée par l’Etat. Le roi n’a pas de vie privée, de patrimoine privé. Nait et meurt en
public. Vit toujours en public.

L’Etat existe indépendamment du Roi. Est là, est apparu, s’est formé, est resté.

§ 2. Les instruments du pouvoir

Doit être entouré de personnes même si il décide seul.


Règle du gouvernement par grand conseil -> va déléguer son pouvoir à certains agents qui vont
exercer des taches déterminées.

A. Le gouvernement royal : un roi entouré de conseillers


1°. Un roi entouré de conseillers permanents
a. Les ministres

6 personnages principaux.
- Chancelier et/ou garde des sceaux. Il est inamovible. Pouvoir très larges, de 3 sortes
essentiellement. Il est dépositaire des sceaux de France -> les appose sur les actes après
vérification. Droit de contrôle sur les actes du roi. Chancelier peut adresser des remarques au
roi. Il est aussi le chef de la justice. Contrôle sur tt le personnel judiciaire, présidence des
séances de conseil du roi où le roi ne se rend pas. Droit de présidence dans tous les tribunaux
et cours du royaume. Il est le directeur de la librairie. -> la censure préalable des ouvrages qui
lui permet de contrôler la propagande.
- Les secrétaires d’Etat, 4 à partir du 16e. Sont des commissaires cad CDD et peuvent être
révoqué discrétionnairement par le roi. Issus des offices, mais de plus en plus issus de la
noblesse. Exercent des responsabilités administratives élevées et ont chacun leur domaine ->
l’un s’occupe de la maison du roi (intérieur), affaires étrangères, marines et colonies, guerres.
- Contrôleur des fiances. Jusqu’en 1661 -> personnage qui s’appelait surintendant des finances
(Fouquet). A partir de 1661 -> Louis 14 va créer pour Colbert spécifiquement poste de
contrôleur général des finances à partir de 1665.
Contrôleur général des finances n’est plus ordonnateur des finances. Contrôleur général des
finances intervient dans tous les domaines -> puisant.

b. Le Conseil du roi

Existe depuis MA. Ss François 1er que terminologie se fixe avec une répartition.
Caractères généraux du conseil
- Membres du conseil sont choisis librement par le roi
- Conseil n’a aucune autorité sans le roi.
- Roi décide seul. Conseil = rôle consultatif. Si roi pas là, décision peut être prise à la majorité.
- Le conseil est unitaire et détient une compétence générale -> expression de la souveraineté
du roi.

Types de personnel :
Conseillers d’Etat de droit. Personnages élevés.
Conseiller d’honneur -> ceux que le roi veut honorer.
Conseiller d’Etat effectifs -> ceux qui font vraiment le travail et sont spécialisés (affaires
ecclésiastiques, de noblesse). Environ 30.
Maitres des requêtes qui se sont établis avec le temps -> sont les rapporteurs. Proposent leur
réflexion au conseiller d’Etat effectif.

Conseil de gouvernement rendent les arrêts en commandement. Le conseil d’Etat = le plus important.
Conseil d’Etat privé -> conseil des parties : justice et administration. S’agit de justice retenue du roi.
Organisation restera inchangée jusqu’en 1789

c. L'épisode de la Polysynodie

1715 : mort Louis 14, L15 = 5 ans.


Gouvernement direct par plusieurs conseil -> supprimer ts les conseils de gouvernement et on enlève
leur pouvoir au secrétaire d’Etat pour les remplacer par pls conseil – conseil général de Régence qui
remplace le conseil d’en Haut. Le conseil des affaires étrangères, le conseil de la guerre, de la marine,
des finances, du commerce.
Le seul à décider est le conseil de régence.
1718 -> supprime tt et revient à organisation mise en place par Louis 14.

2°. Un roi entouré de conseillers intermittents

Même si le roi est un roi avec une autorité centralisé, il éprouve le besoin d’entretenir des relations
régulières avec le pays, de connaitre l’état de l’opinion. Dans ce contexte, dans les 1ère décennies du
14e siècle -> forme de représentation du pays dans le cadre des Etats Généraux.
Monarchie a parfois préféré aux EG un syst plus léger, rapide -> assemblées de notables.

a. Les États Généraux

Même si tout devient de plus en plus centralisé, le roi a besoin de d’entretenir des liens, relations, ne
sont pas isolés de la pop°
Forme de représentation du pays dans le cadre des Etats généraux. Ps tjs facile car les rois vont
inventer autre syst et on convoquera des ass de notables
EG rassemblent délégués des 3 ordres de la nation, tier Etat, clergé. Roi a la possibilité comme il le
veut de convoquer ses vassaux
Bcp d’Etats qui se tiennent pdt tt 14e jusqu’au 17e . Se passe bien sauf pdt g de religion. Jusqu’au 15e
siècle, ils gardent le caract d’une cour féodale où ne sont convoqué que des personnes liées
individuellement au roi par un lien personnel.
Le roi affirme sa souveraineté et donc commande à ses seigneurs. Va demander conseil aux
représentants de la nation qui est entrain d’apparaitre.

Les caractères généraux : fixés par la coutume et pas de statut général. Les EG sont dans la main du
roi ce qui entraine pls conséquence. Pour qu’ils se réunissent, il faut une convocation du roi. Ensuite,
il n’y a pas de périodicité. Pour finir, il n’y a pas de sièges fixe.
Organe consultatif, n’ont aucun pv décisionnel mais demandent réformes grâce cahiers de doléance.
EG délibèrent par ordre. Montre bien que société est divisé en 3 avec chacun qui ont une voie.

Nombre de députés change en fonction des moments, période. LE plus bas : 500. Le plus nombreux :
1200.
Ils sont élus dans le cadre de la circonscription judiciaire. Chaque ordre élu séparément ses députés.
Pas de condition pour pouvoir voter.
Le suffrage peut être a 2 ou 3 degrés.
Députés sont de simples mandataires, n’ont pas de mandat représentatif, ce n’est qu’un mandat
impératif qui leur est confié.
Dès le 15e siècle, il est décider que pour établir un nouvel impôt, il faut l’unanimité des 3 ordres.

Attributions
Aide et conseil. En matière d’aide : autoriser la lever d’un nouvel impôt. Conseil : cahier de doléance
Etats ont été amener à faire des choses qui n’étaient pas prévues dans le contrat d’origine.
EG solliciter pour mettre en place des régences, possibilité d’aliéner le domaine royal.
EG se réunissent en 1614. Mais la monarchie va faire appel a autre institution.

b. Les Assemblées de Notables

• Organisation
Assemblées de notables ne sont pas des élus, ils sont choisis par le roi, essentiellement des nobles et
des ecclésiastiques. Il y a quand même quelques officiers mais c’est rare.
Assemblées de notables ne forment pas de doléances, ne forment que des avis. Assemblée fait un
compte rendu qui va indiquer au roi ce que l’assemblée préconise

• Compétences
Pour un motif précis à chaque fois.
1560 : assemblée de notables de Fontainebleau qui évoque la q° de la liberté du culte et va débattre
l’éventuelle convocation des EG.
Fev 1627 : assemblée de notable où se prépare la réforme qui prendra corps dans le Code Michau en
janv 1629.

B. Les agents du pouvoir royal : entre rigidité et souplesse


1°. Les officiers
a. Définition de l'office

C’est une dignité composé d’une fonction publique stable et définie par la loi pour répondre à un
besoin permanent d’administration. Office est donné par des lettres de provisions d’office
Office va conférer un certain rang social. C’est une conception sociale du service public et place
l’officier en fonction de son rang dans la société et en fonction du rang de son office.
Il voit son statut régler par les ordonnances ou les coutumes.
L’essentiel des offices se situe dans la justice et les finances.

b. Origine de l'office

La vente des offices appelé la patrimonialité ou la vénalité des offices démarre en 1467, venait des
officier eux-mm qui voulaient garder à vie leurs offices. Oct 1467, les officies ne vaqueront que dans 3
cas :
- Mort du titulaire
- Forfaiture
- La résignation volontaire.
La première étape c’est que on commence au 14e siècle, à vendre les offices subalternes les moins
importantes. 2e étape : la vénalité devient officielle : le roi va vendre tel ou tel office. 3e étape : celle
où les ventes sont autorités entre particuliers.

Q° de l’hérédité des offices


Sully va être conseiller de Charles Paulet. Suite à ce conseil, arrêt du 13 dec 1604 autorise la
transmission d’un office dès la mort du titulaire à condition de payer chaque année le 60e de la valeur
de l’office, permettant la transmission immédiate d’une charge, sans attendre le délai de 40 jours =,
au successeur
On ne vend pas véritablement une fonction -> distinction entre le titre de l’office et la finance.
Officiers qui veulent vendre leur charge ne vendent pas véritablement leur charge. Ils achètent le
droit de présenter au roi un successeur. Le roi décide seul d’accorder ou non le titre de l’office.

Les conséquences de la patrimonialité.


De nature technique :
- Comme les offices s’achètent, le roi perd la maitrise du recrutement de ces agents.
- Le roi perd son droit de révocation.
- Impossible d’avancer au mérite.
- Pas de système de retraite.
- Officiers sont de plus en plus indépendants et auront tendance à faire passer les intérêts de
leurs corps que devant les intérêts du roi
- Les offices de multiplient.

Conséquences de nature sociales


On va voir se créer une nouvelle catégorie sociale appelée la noblesse de robes. Certains offices
donnent la noblesse.
Prix des offices augmentent

c. Statut de l'officier

Comment les officiers sont-ils recrutés ?


Condition d’âge : entre 25 et 40 ans
Condition de parenté : pas de parents trop proches dans l’institution où on veut travailler
Condition de bonne moralité.
Condition de capacité professionnel : licencié en droit et parfois stage de 5 ans.

Qualité officiers est assez intéressante.


Statut proprement dit : l’officier, comme il est un dignitaire royal, il perçoit une protection spéciale ->
représente le roi. (Crime de l’Ese Majesté au 2nd chef).

Officier est un privilégié -> certains offices donnent la noblesse, exempté d’impôt
Officier est rémunéré. 2 choses vont coexister. 1 ère rémunération vient du roi : les gages mais le
problème c’est qu’elles sont fixées au moment de la création de l’office.
Revenus complémentaires que sont les épices. -> plaideurs récompensaient les juges en donnant un
cadeau et est devenu obligatoire petit à petit et s’est transformé en argent.
Deviennent trop indépendant. Le gouvernement, quelqu’il soit, vont se heurter au refus d’agir des
officiers.
Deviennent trop indépendant. Le gouvernement, quel qu’il soit, vont se heurter au refus d’agir des
officiers.

2°. Les commissaires


a. Définition de la commission

Fonction conférée par le roi par simple délégation et les pouvoirs varient selon la volonté du
souverain. Office et commission sont tous deux des dignités avec fonction publique mais office est
une fonction publique ordinaire de l’Etat alors que la commission est une fonction publique
extraordinaire de l’Etat. Commission n’est pas permanente, elle n’est pas réglée par la loi. C’est le roi
qui décide de donner une commission et va écrire une lettre de commission qui explique l’étendu des
pouvoirs du commissaire. Interprétation doit être stricte.
Le commissaire est choisi « tant qu’il plait au roi » -> CDD.
Commissaire est révocable ad nutum cad n’importe quand.
Dans l’ensemble, le roi use assez peu de cette révocation. Commission va être de plus en plus stable.
b. Domaines d'exercice de la commission
Comme les officiers étaient trop indépendants, pour lutter contre la volonté d’indépendance, le roi va
confier au commissaire les postes clés du royaume -> où il faut avoir la confiance du roi. Plus la
royauté se heurte aux officiers plus elle va instituer des commissaires. A part un personnage qui est le
chancelier, tous les membres du gouvernement sont des commissaires. Le roi peut faire appel a eux
pour des missions exceptionnelles -> affaires délicates, volonté de réformer une institution. Les
commissaires sont les instruments de l’absolutisme. Ils sont dociles, obéissent, sont d’une fidélité à
toute épreuve.

C. L'administration locale : entre déconcentration et décentralisation


1°. L'administration déconcentrée : les délégués du roi en province
a. Le gouverneur

C’est un personnage apparu en temps de crise au 14e siècle. Fallait contrôler l’actions des baillis au
sein des territoires.
C’est l’extension du domaine royale
Nécessité de concentrer l’autorité pdt la guerre de 100 ans.
A partir du 14e siècle, le roi va envoyer des lieutenants généraux dans les régions qui avaient été
éprouvés par la guerre. Ces lieutenants avaient de grands pouvoirs. Idée : rétablir l’ordre, redresser
l’administration.
A partir du 16e siècle, on en envoie de plus en plus. Mais ce n’est pas encore très stable. En plus, leurs
pouvoirs ne sont pas définis très précisément. Ils ont pleins de prérogatives -> militaire : commandent
leurs troupes. Gouvernent leur circonscription et les parlements, ça va bcp les énerver à tel point
qu’ils vont les qualifier de vice-roi. A partir du 17e siècle, le roi va les contrôler. Louis 14 va faire en
sorte de réduire la puissance des gouverneurs. Ils les éloignent de leur troupe mais doivent résider
auprès du roi.
En 1776 que le régime définitif des gouverneurs est établi. En tout, ils sont 39. La plupart sont
commissaires. Sur ces 39, 18 sont de 1 ère classe, réservé à la famille royale ou aux maréchaux de
France. Gagnent 60 000 livres par ans. Les autres (21), sont de 2nd classe et gagnent 30 000 livres par
ans.

b. L'intendant

Commissaire qui est l’agent par excellence du roi dans les provinces. Il est intendant de justice, police,
et finance, commissaire des parties pour l’exécution des ordres de sa majesté en la généralité de
Lyon, Tours, Toulouse… Ont été créer à partir du 14e siècles et ont été envoyé comme assistants des
gouverneurs. Petit à petit, ils vont se détacher des gouverneurs et deviennent une institution
autonome. Louis 13 les utilise de plus en plus. 35 intendants à la moitié du 17e qui sont installés dans
ces généralités. Dans ces généralités, ils assurent l’admin fiscale, le maintien de l’ordre et chargé de
contrôler les autorités de leurs circonscriptions.

Compétences des intendants


Fixé dans la 2e moitié du 17e siècle
- Intendant de justice
Surveille la justice ordinaire. A le droit d’assister aux audiences des cours de son ressort. Il est aussi
juge lui-mm. Peut juger en toute matière. Peut juger en matière criminelle, administrative surtout le
contentieux fiscal
- Intendant de police.
Police des villes et communautés. Va examiner les comptes municipaux. Police économique. Règle la
vie économique. Va prévenir des éventuelles disettes. Police des voies et com° -> entretien des
routes. Police des affaires milit. Va piquer des attributions au gouverneur.
- Intendant des finances
Va surveiller l’administrations des impôts anciens et gère les impôts nouveaux. La pour exécuter les
ordres du roi.
Peu a peu, par l’affirmation de son autorité et par le fait qu’il grignote de plus en plus de
compétences des institutions autour de lui, il va paralyser les autres autorités.
Ces agents, ont a reconnus qu’ils étaient très efficaces. Sont ressuscité par un personnage qu’est le
préfet.

2°. L'administration décentralisée : les délégués de la Nation organisée en province : Les États
provinciaux

Assemblée des 3 ordres d’une province, convoquée par le roi, avec un certain droit de regard sur
l’administration générale et fiscale.
Apparaissent à la même période que les EG. Se dev à partir 15e siècle après décline.

a. Des origines diverses

Idée est d’augmenter contrôle des provinces pour pouvoir accroitre sa pression fiscale sur les
provinces mais idée est de solliciter appui des pop°. Cela a dépendu de la date pour chaque province
est réuni à la couronne.

b. une organisation marquée par la féodalité

Effectivement, les 3 ordres sont représentés mais il n’y a jamais d’élection. Pour le clergé, en principe,
ce sont les titulaires des plus importantes abbayes. Dépend de la région. Pour la noblesse, ça
dépend : soit ce sont les seigneurs les plus anciens ou les seigneurs les + importants. Enfin, pour le
tier Etat, il n’y a que les habitants des villes.
Réunion fréquente par ex tous les 3 ans en Bourgogne.
Sessions sont courtes. Ouverture et clôture prononcé par gouverneur, commissaire ou intendant. Etat
délibèrent par ordre sauf en matière fiscale.
Entre les réunions des Etats, il existe des commissions intermédiaires qui vont assurer le suivi des
affaires. Vont veiller à l’emploi de l’argent
Ces différents Etats ont presque tous un correspondant à Paris.

Existence de personne morale de droit public sans comparaison avec de simple organe de
consultation.

c. Des attributions politiques et administratives

Etats provinciaux : rôle de cinseik auprès du roi et participation a l’administration territoriale. Aspect
politique et administrative. Etat vont intervenir dans toutes les q° de politique générale de la
province. Doivent protéger les privilèges locaux de toute nature.
Rôle est essentiellement financiers, c’est leur attribution la plus ancienne. Une fois l’ipot fixé, ce sont
les Etats provincient qui vont le répartir entre les paroisses. Agissent en vrai représentant des
contribuables. Pas considérés comme des agents du roi et son quand même un peu plus
indépendant.
En matière administrative, sont chargés du contentieux. Ont la possibilité de lever des subsides
supplémentaires pour établir un budget propre à la province. Souein essentiel pour la monarchie
dans certains domaines. Vt avoir un rôle d’encouragement économique, soytenir les industries
locales, diffuser des progrès techniques en matière d’élevage…
Certains vont s’investir en matière d’hygiène publique. Bcp d’institutions culturelle du aux Etats
provinciaux.
d. Des destins multiples

Etats provinciaux -> déclin général à partir de la monarchie absolue.


Bcp d’Etats provinviaux vont dépérir. Il y en a qui sont supprimés. Assemblées se réunissent moins.
Quand la pop° y est très attaché -> particularismes locaux où Etats provinciaux subsistent. Bcp Etats
provinciaux sont oubliés à la fin du 18e mais pas complètement -> dans le Dauphiné, les Etats
provinciaux sont supprimé

Conclusion sur les Assemblées provinciales

C’est une réponse de la monarchie à la volonté de décentralisation qui vient de certains philosophes
qui envisagent une décentralisation administrative. Necker et Turgot -> gérer l’établissement
d’assemblé provinciale dans leur province. 3 ordres sont représentés et la nouveauté est que le vote y
aurait lieu par tête et non par ordre. Ces assemblées provinciales sont établies en 1787, vont
fonctionner pour une cession. On établit une commission intermédiaire pour suivre les affaires.
Tensions annoncent crise de 1789. S’accélère car il y a un décalage de plus en plus grand entre la
théorie constitutionnelle et la pratique. -> depuis le règne de Louis 14, tout ce qui pouvait faire
contrepoids à l’autorité royale, ne joue plus son rôle face à l’absolutisme qui devient dévorant.
Idées nouvelles qui se dev et vont remettre en cause la puissance de la monarchie absolue.
Prise de conscience de la part de la royauté et de ses agents.
Louis 15 et 16 -> réformer la monarchie mais privilégiées résistent. Incapacité au régime à se
réformer lui-même et seul moyen : convocation EG.

Section 2 : La contestation de l'absolutisme au Siècle des Lumières

Vaste bouillonnement d’idée important -> idées force : rationalisme et le droit naturel. On rejette la
trad° sur laquelle est fondée la monarchie. Cette société date du 14e siècle -> ne correspond plus à la
réalité. Face à la répartition en 3 ordres, on met en avant l’idée d’égalité civile entre les Hommes. Le
terme privilège va devenir péjoratif à partir de là. Tendance qui a lieu en France même est accentuée
par les info° qui viennent de l’étranger. Tous ces éléments vont conduire à la RF.

§ 1. Des idées politiques en mutation


A.Le monde, un vaste laboratoire

18e siècle se dev le cosmopolitisme. Relation diplomatiques et commerciales se dev. Etrangers


viennent en France et discutent avec les cercles de pensées.

1°. Le modèle anglais

18e siècle -> Angleterre où tous les philosophes européens se réclament.


Charles 2 : roi d’Angleterre et voudrai gouverner en roi absolu. -> chassé du trône. Lui succède
Jacques 2 en 1688. -> éliminé car refus de l’absolutisme -> Guillaume d’Orange (Guillaume 3) qui doit
d’abord respecter l’Habeas Corpus qui est un texte fondateur de la liberté individuelle. En Angleterre,
le pouvoir du roi est limité. -> un prévenu a le droit d’avoir un avocat. En Angleterre, est interdit
l’arbitraire -> garantie de l’indépendance de la justice. Jure de respecter le Bill of Right (1689) -> roi
est soumis à la loi et ne peut lever des impôts qu’en accord avec le parlement
Régime politique : monarchie limitée. Ce sont les deux chambres du parlement qui consentent à
l’impôt et ont un pouvoir législatif.
Phénomène de mode -> France s’enthousiasme pour ce modèle.
John Locke
2°. Les modèles de l'Est
Monarques philosophes ou éclairés.
Au 19e siècles on parlera de despotes éclairés. Idée : un despote est nécessaire mais il doit être
l’instrument du progrès. Il doit réduire les privilèges aristocratique -> faire régner la justice et l’équité.
Philosophe est indispensable pour le despote. Lumière est apportée par lui.

a. La Prusse

Frédéric 2 Le grand -> Roi de Prusse. Correspond bcp avc Voltaire. Indifférence religieuse. Frédéric 2
tente de faire une réforme : relever agriculture, dev industrie. En 1763 il rend l’école obligatoire pour
tous les enfants de 5 à 14 ans. Il abolit la torture.

b. La Russie

Catherine 2 : impératrice de toute la Russie qui règne de 1762 à 1796. Fait détrôner Pierre 3 (son
mari), le fait emprisonner. Se fait proclamer impératrice. Va voir Diderot. Bcp séances de travail avc
lui. Veut supprimer les abus du servage. Défend une justice plus humaine : tolérance. Convoque une
Commission quelle charge de créer un nouveau code de lois.
Sous son règne, la Russie devient le 1er pays producteur de fer. Reste souverain autoritaire mais reste
conservatrice.

3°. Le modèle américain

4 juillet 1776 -> Déclaration d’indépendance. Enonce des principes généraux de porte universelle, la
liberté, légalité, le droit au bonheur. Tt gouv est fondé sur le consentement des gouvernés qui se
réserve le droit de le modifier ou de l’abolir si jamais ses principes son méconnus.
Thomas Jefferson -> 3e Président USA.
Indépendance des USA est proclamée en 1783 par le traité de Versailles et une C° est adopté le 1è
sept 1787. Cette C° est toujours en vigueur aux USA. Mets en place un président, un congrès, la
chambre des représentant.

B. La France des philosophes


1°. La critique de l'arbitraire, par Voltaire

Voltaire, mort 1778. A des idées brillantes qu’il exerce grâce à l’emprise qu’il a sur les salons. Il est
habile. A souligné des choses qui dérangent. Son discours est empreint d’antichristianisme. Il est
anticlérical. Fait la critique de toutes les religions.
Fait connaitre ses opinions à travers affaire Calas et Sirven années 1760. 2 affaires sont proches ds tps
et géographiquement, ds sud-ouest de la Fr. Semblables par leur déroulement -> soulignent le
fanatisme religieux.
Calas. Jean Callas a un fils appelé Marc Antoine qui est retrouvé pendu dans sa chambre et on va
accuser le père qui l’a assassiné pour l’empêcher de se convertir au catholicisme.
Jean Callas est condamné.
En 1763 3 enfants vont retrouver dans un puit le corps d’Elizabeth Sirven et était connue pour vouloir
se convertir au catholicisme. Elle est la fille de Pierre paul Sirven. Rumeur sur protestant qui tuent
leur enfants qui veulent se convertir resurgit.
Voltaire mène l’enquête. Va dénoncer des incohérences dans l’instruction -> rapport médical bâclé,
contesté par des scientifiques
Voltaire va prendre les Sirven sous sa protection. Ce qui l’intéresse c’est la lutte contre le fanatisme et
va écrire partout plus de 200 lettres pour reconnaitre l’innocence des Sirven.
1765, Callas est réhabilité. 1769, Voltaire écrit aux Sirven de revenir en France pour être prisonniers
volontaires. Témoins se contredisent.
Conclu encore à la culpabilité -> 10 ans de bannissement et payer une amende de 1000 livres envers
la communauté.
Sirven sait ce qu’il doit à Voltaire et en 1766 a propos du chevalier de la barre qui va être condamné à
mort pour avoir mutiler un crucifix. Sera exécuté.
1794 : réhabilité : période la plus dure de la Rep.
Voltaire, n’est pas révolutionnaire, n’entend ps bouleverser la soct. Fait l’apologie de l’autorité. Se
contente de dénoncer les excès et les injustices. Critique l’admin royale -> propose suppression de la
torture, peine de mort…

2°. « Le pouvoir doit arrêter le pouvoir », selon Montesquieu

Lettres persanes, 1721, anonyme.


1748 « de l’esprit des loi » -> succès immédiat. Fait la synthèse du droit. Montesquieu influencé par
auteur anglais : John Locke. Montesquieu conteste la concentration des pv entre les mains du
monarque. Dans un souci de rationalisation et de modération, il propose de distinguer pls choses.
Montesquieu parle d’équilibre, de contrepoids, freinage réciproque dans le but de préserver la liberté
politique des sujets. Fait distinction : exécutif, législatif et judiciaire. Les confit a des puissances
distinctes pour équilibrer les forces. Il ne précise pas quel régime il préfère.

3°. La souveraineté populaire, pour Rousseau

Issus milieu défavorisé. Va s’enfuir et va exercer pls métier jusqu’à rencontrer Madame de Warens qui
va le recueillir et l’éduquer sur tous les plans. Va en tirer profit.
S’intéresse à l’origine du pouvoir et à sa légitimité.
Explique qu’à l’origine l’homme vit libre et heureux dans l’état de nature. Un jour, la propriété est
inventé et pour la défendre, va falloir créer des règles -> passage état de nature à la soct civile.
Contrat va donner naissance au corps organisé des citoyens : cité -> communauté polit.
Pv, ; dans cette conception, le seul titulaire c’est la souveraineté populaire qui est totale, infaillible,
indivisible, inaliénable, s’exprime au moyen de la volonté générale qui est donc la loi. Peuple a tous
les pv. Légifère, exécute les lois.

C. Le retour à la tolérance religieuse en 1787

Politique de tolérance est bien accueilli par l’OP. 1782 -> Louis 16 interdit au curé de qualifier de
batard les enfants des protestants. La persécution à cesser.
Edit du 19 nov 1787 va redonner un statut juridique aux protestants. Dispose que les non catholiques
jouiront à l’avenir de leur plein capacité civile, que les mariages qu’ils contracteront produiront des
effets civils. Doivent simplement être déclaré au curé de la paroisse soit au 1er officier de la justice du
lieu.
En droit public -> non catho st pas mis sur pieds d’égalité. Peuvent exercer toutes les fonct° et les
charges sauf les charges de justice, d’enseignement et charge municipales.
Liberté de culte -> on en parle pas. Pas d’info° sur ça.
Decret 24 dec 1789, la constituante complète reconnait aux protestants la plénitude des droits
religieux et polit.

§ 2. La contestation parlementaire
A. La cabale judiciaire
1°. Une agitation toujours renouvelée
a. Rappel : le précédent du Grand Siècle

Q° des offices : offices se vendent.


Depuis 1604 Parlementaires avaient laissé libre cours à leur prétention politique.
Sous Louis 13, rapports se tendent car les parlements deviennent de plus en plus indociles.
La monarchie envisage de ne pas renouveler le système de la paulette (autorisation d’un détenteur
d’une charge de la vendre à quelqu’un d’autre) . Le conseil du roi multiplie les évocations cad le fait
pour la monarchie de prendre une affaire à un tribunal et de la juger elle-même, et multiplie les
commissaires qui sont plus dociles. Les commissaires qui énervent bcp les parlementaires sont les
intendants dont les pouvoirs vont augmenter dans tous les domaines.

Les parlementaires vont jusqu’à violer al loi -> lance des actes illégaux contre les intendants, refusent
d’agir quand on leur demande d’agir. Le plus grave reste le blocage systématique de la procédure
d’enregistrement des lettres patentes. Quand le roi prend une loi sous forme de lettre patente, il
l’envoie aux diff cours de son royaume -> doivent les enregistrer.
Les cours ont le droit de faire des remontrances qui sont des remarques que els cours font au sujet de
la loi -> expression du devoir de conseil qui vient de la féodalité. Doivent avoir une nature technique.
Si le roi admet qu’il a fait une erreur, il change son texte et le renvoie à la cour pour qu’elle
l’enregistre. Il arrive que la cour ne baisse pas les armes -> itératives (=remontrances). Quand le roi
refuse de modifier son texte, il va renvoyer la loi à la cour avec des lettres jussion (ordre express
d’enregistrer).

Quand le roi veut vraiment faire enregistrer la loi, il va se passer la procédure du lut de justice -> roi
va se déplacer en personne à la cour : plus besoin de délégation ce qui fait que les officiers n’ont plus
le pouvoir de s’opposer. Pouvoir législatif appartient au roi, la justice également.
Ss Louis 13, pdt Régence, parlementaire refusent d’enregistrer les édits de mazarin. En 1648, Mazarin
va reconnaitre que la paulette est maintenue mais a condition qu’ils payent 4 ans de gage. Toutes les
juridictions du royaume vont se solidariser. 13 mai 1648 : arrêt d’union crée l’ass de chambre Saint
louis. Illégale et av se tenir pdt plus d’1 mois. Est interdite mais va prendre un certain nb de
dispositions pour changer le régime politique. S’empare d’une partie du pouvoir législatif du roi.

Parlementaires vont aussi voter une forte réduction des impôts. St extrêmement populaires.
Victoire de la monarchie et défaite totale de la rébellion parlementaire. 1652 -> tout revient en ordre.

b. Des Parlements muselés sous Louis XIV

Obsession : dominer la noblesse.


Va empêcher les parlements de jouer un quelconque rôle polit -> leur retire le titre de cours
souveraine -> ce sont que des cours supérieures
1667 -> autorise à faire des remontrances qu’une seule fois dans les 8 jours de la réception des lettres
patentes.
1673 : déclaration royale du 24 fev 1673 -> supprime les remontrances préalables à l’enregistrement.
Parlementaires n’ont plus le choix -> doivent enregistrer et pourront faire des remontrances quand loi
sera enregistrée -> inutile.
Pousser l’absolutisme jusqu’au bout de la logique.
Parlementaires ont compris la portée de la mesure. S’abstiennent de toute remontrance pdt 40 ans.

c. Le réveil parlementaire de la Régence

En 1715, Louis 14 meurt. Possibilité de confier régence à son frère -> Philipe d’orléans. Va limiter son
pv. Duc d’orléans, pas content, va faire appel au parlement pour qu’ils cassent le testament de Louis
14 et lui rende la plénitude du pv
Le lendemain de la mort du roi, testament de louis 14 est cassé et obtient la restauration de son droit
de remontrance préalable.
Conflit -> religieux.
1749 combat va se déplacer sur le terrain fiscal. 1749 car c’est là qu’est créé l’édit de Marly.
Contrôleur général des finances Machaut Arnouville propose de crée un nvel impôt qui est le
vingtième mais prélevé aussi sur les privilégiés. Parlementaires vont se déchainer contre cette égalité
fiscale. Affirme qu’il leur appartient de remplacer les EG qui ne sont plus réunis et de cela va
multiplier les remontrances. Régent puis Louis 15 st contraint de faire de plus en plus de lit de justice

2°. La théorie de l'Union des Classes

Ce qui est dénoncé -> tyrannie du pv royal.


1750 -> réapparition théorie de l’union des classes, invoqué a propos de pls affaires -> affaires de Pau
et celle de Bretagne.
Pau : parlement de Navarre avait enregistrer une loi sur la discipline intérieure du gouvernement.
Objectif était d’étendre les pv disciplinaire du président parlement. 1 Pr pas aimé
Parlementaires contestent cette loi. Remontrance répétées, démiss°, roi renvoie pleins commissaires,
apprès arrestat°, exil.
Bretagne : 1764 Etats provinciaux de bretagne protestent contre des impôts jugés trop lourd. Critique
impôt gouverneur.-> sur les routes trop ambitieuses. Parlement de rennes va critiquer ces travaux
dans ses remontrances. Gouverneur = vexé. Mouvement de solidarité de la part des autres
parlements de France notamment celui de Paris
Louis 15 trouve que le Duc d’agulion va trop loin. Ne le soutient pas. Louis 15 rappelle le duc
d’aiguillon à Versailles
Parlementaires veulent poursuivre le duc d’aiguillon. Affaire va se terminer par l’évocation par le roi.
Théorie : Les parlements seraient tous issus par des fractionnements successifs d’une même matrice :
les plaides des 1ers rois de France. En conséquence, tous les parlements du royaume ne seraient que
les diverses sections ou classes d’une institution unique : le grand parlement de France.
Parlementaires affirment être les dépositaires des droits de la nation. Dans cette théorie, le simple
enregistrement des lois serait donc adoption loi.
Roi garderai donc qu’un simple pouvoir de proposition
Patience et laxisme de la part de Louis 15. Va y avoir une très rigoureuse réaction de Louis 15

B. La réponse de l'autorité
1°. Le premier acte : la séance de la Flagellation, 3 mars 1766

Aout 1765 et Louis 15 désigne une com° spéciale pour examiner les délibérations des parlements. Va
décider d’une démarche d’autorité. Propose à Louis 15 de convoquer une députation solennelle du
parlement de paris qui se rendrait à Versailles. Le roi tiendrait un discours assez bref qui serait suivi
de la lecture du roi pour anéantir les prétentions des cours supérieures.
Dauphin meurt. Conduite des parlements devient scandaleuse contre le roi. Le roi décide qu’il ira
faire lui-même au parlement de paris une réponse générale.
3 mars 1766 venue du roi est annoncée, séance a lieu dans la grande chambre. Le roi prend place sur
un fauteuil. Chancelier va lire le discours du roi. Roi va réprimander sévèrement les magistrats
contestataires. Souligne que la théorie des classes n’est qu’une imposture.
Louis 15 rappelle les grands principes de droit public « c’est en ma personne seule que réside la puiss
souveraine dont le caract propre est l’esprit de justice et de raison. C’est a moi seul qu’appartient le
pv législatif sans dépendance et sans partage. L’ordre public tout entier émane de moi et les droits et
intérêts de la nation dont on ose faire un corps séparé du monarque sont nécessaire uni entre les
mains et ne repose qu’en mes mains ».
Parlementaires continuent leur agitation. En 1770 louis 15 -> édit interdisant toute ref à la théorie des
classes mais rien ne marche donc il décide de frapper un grand coup.

2°. Le deuxième acte : la réforme du Chancelier Maupéou, février 1771


1er Président au parlement de paris. Connait l’institution. A pu mesurer la violence de l’opposition
parlementaire
1668 -> il est nommé chancelier. C’est un royaliste convaincu. Décide de briser la résistance des
parlements.
Il contraint le parlement parisien à enregistrer un édit qui interdit l’unité d’action entre les cours
souveraines. Interdit les cessations de service.
2à janvier 1771 : Arrêt du conseil exil les magistrats de paris et prononce la confiscation de leur
charge malgré les protestations de nombreux cours de Province.
Maupéou décide une réorganisation complète du syst judiciaire fr -> enlever au parlementaires leur
prétention polit.
Cette réorganisation est opérée par l’édit du 23 février 1771. Revol° ds justice. Mesure essentielle :
supprime la vénalité des offices de justice. Juges seront dorénavant des fonctionnaires publics payés
par le gouvernement.
Parlement de Paris qui avait un ressort gigantesque, démantelé et divisé en pls circonscriptions. A
paris -> parlement avec droit d’enregistrement et remontrances. En Province : 6 conseils supérieurs :
Arras, Blois, Chalons, Clermont-Ferrand, Lyon et Poitiers. -> tribunaux de justice.
Nouveau statut des magistrats permettra de maintenir le droit de remontrance dans celle de rôle
d’un conseil du roi. Violentes contestations. Réforme va être boycottée par une grande partie de la
noblesse d’Europe.
Aristocratie va soutenir les parlements.
Le roi soutien son ministre. Va être applaudit par voltaire. Tous soulignent qu’il s’agit d’une
rationalisat° de la justice.
Clergé soutient l’initiative.
Va organiser nvelle magistrature.

1774 -> Louis 15 meurt. Remet tout en question. Louis 16 monte sur trône. Veut être un roi aimé. Se
laisse convaincre par son ministre que maintenir la réforme de Maupéou le ferai détester par ses
sujets.
24 aout 1774 Louis 16 disgracie Maupéou, rappelle les anciens magistrats et rétablit les anciennes
cours souveraines.

§ 3. La monarchie face à la crise : la marche vers la Révolution


A. Les tentatives de réforme
1°. La réforme de l'économie

Turgot -> contrôleur général des finances. Adepte des physiocrates. François Quesnay = chef de file.
Favorable à un pouvoir fort. Ce qui les gène, c’est les contraintes juridiques et fiscales qui pèsent sur
le commerce et travail. Ancien régime = soct corporatiste. -> liberté tv n’existe pas. Juridictions qui
leur st propres : jurandes
Turgot est contre toutes les contraintes. Veut rétablir l’équilibre financier mais refuse de recouvrir à
l’impôt ni emprunt. -> multiplier les profits.
Par un arrêt du conseil du 13 sept 1774, st supprimé les magasins d’Etat, où son prédécesseur Terray
avait accumuler l’approvisionnement de grain, proclame la liberté de commerce et de circulation de
grain.
Idée de turgot aurait pu être bien mais les entraves découragent l’activité éco. Avec agitation,
rumeurs… émeutes généralisée -> guerre des farines.
Réussi à rétablir l’ordre. Va faire promulguer en lit de justice par loi 16 en fev 1776, édits. 1 er est
destiné à régulariser l’approvisionnement en grains de la capitale. Le 2e supprime la corvée royale et
la remplace par une imposition en argent sur tous les propriétaires fonciers. Le 3e abolit les
corporations de métier et les jurandes ce qui consacre la liberté du travail.
Privilégiés se demandent les véritables intentions de turgot.
12 mai 1776 -> roi renvoie Turgot.
2°. Les réformes financières

Départ de Turgot laisse le contrôleur des finances très affaibli. Certains ministres n’arrivent pas a
contrôler l’agitation du royaume
Jacques Necker -> banquier suisse réputé pour son habileté, appelé au ministère. Accueilli avec
bonheur par la pop°, soutien de la pop°. Habile en matière de finances privés. Ne voit pas très juste
en matière de finances public.
Necker va se lancer dans une politique d’emprunt très large. Dette d’accroit. Certains lui sont
favorables et d’autres hostiles estimant qu’il a pris la place que certains d’entre eux auraient pu tenir.
Necker va riposter et va publier le compte rendu au roi qui est une sorte de budget. Le pb est que ce
compte rendu au roi av dévoiler les pensions qui sont allouées aux grands de la cour. Ce compte
rendu va aussi passer sous silence certaines dépenses. Necker confronté à un grand scandale. Mai
1781 -> Louis 16 le renvoie
1783 -> Calonne : contrôleur général des finances. Grand seigneur, inventif, travailleur, apprécié de
tout le monde. Va faire comme Necker -> politique d’emprunt. 1786 les gens se rendent compte qu’il
demande tjs d l’argent mais rend pas bcp. Propose donc au roi un plan d’amélioration des finances :
égalité de tous devant l’impôt, remplacement des impôts existant par une subvention territoriale,
payable par tous les propriétaires fonciers, envisage la création d’assemblée qui romprait avec la
hiérarchie des 3 ordres.
Demande au roi de réunir une ancienne assemblée -> assemblée des notables. S’ouvre en 1787, le 22
février. Erreur car les parlementaires sont allés approcher les notables pour les travailler au corps. Les
notables vont se montrer hostile à Calonne en l’accusant d’avoir dilapider l’argent de l’Etat. Calonne =
congédié par le roi en avril 1787.
Le suivant : Loménie de Brienne qui est l’archevêque de Toulouse. N’a aucune conscience de la
situation actuelle sociale et financière mais comprend que la solution proposée par Calonne est la
seule qui vaille. Va reprendre un ensemble de projets de réforme dans lequel il va mettre la
subvention territoriale mais cela ne passe pas. L’assemblée des notables va répondre qu’elle n’a pas
pour mission de voter des impôts et que celle-ci appartient aux EG.
Brienne va faire appel au chancelier

3°. L'ultime réforme judiciaire

Le chancelier Lamoignon . Sa réforme est enregistrée le 8 mai 1788 -> 6 édits enregistrés en lit de
justice. Réforme supprime un certain nombre de juridictions spécialisée (financières…), crée 47
grands baillages sur le territoire français, leur attribut toutes les causes civiles de moindre importance
(jusqu’à 20 000 livres en dernier ressort et toutes les affaires criminelles sauf celles de clercs et des
gentils hommes).
Le parlement de Paris subsiste mais perd le droit d’enregistrement des lois générales au profit d’une
cour plénière qui va être composé de prince du sang, de grands dignitaires, quelques magistrats du
parlement de Paris.
La procédure criminelle est humanisée -> abolition de la question préalable, la torture et on instaure
un délai d’un mois entre la condamnation à la peine de mort et son institution. Magistrats refusent
d’entrer dans la cour plénière, font la grève. Le gouvernement a contre lui l’ensemble des gens de
robe, le clergé.
A Grenoble, le parlement qui contestait la reforme Lamoignon va être exilé. 7 juin 1788 -> journée
des tuiles car la pop° lance des tuiles sur les soldats. Soldats doivent renoncer et devant la violence
de l’émeute, les parlementaires se réinstallent.
21 juin 1788, dans Vizille, sous l’impulsion de deux avocats : Mounier et Barnave, se réunissent les
Etats provinciaux du Dauphiné. Les Etats provinciaux refusent de voter les impôts tant que les EG
n’auront pas été réunis.
8 août 1788 -> EG sont convoqué pour le 1er mai 1789.
B. L'appel à la Nation : les États Généraux
1°. Un réveil difficile de l'institution
a. Comment réunir les États Généraux ?

2 théories s’opposent :
- Conservateur
- Progressistes
Conservateurs (parlement et surtt celui de paris) préconisent le respect absolu de la trad°. Mode
d’organisation le plus favorable pour les privilégiés. Nombre égal de représentant pour chaque ordre,
délibération, vote qui se fonde pour chaque ordre.
pop° comprend que les privilégiés ne défendent qu’eux même -> odieux aristocrates.

Progressistes (= patriote, parti national) mettent en avant l’écrasante supériorité du tiers Etat. Exige le
doublement de la représentation du tier. Réclament le vote par tête.
Thèse est défendue par Sieyès (abbé). Rentré dans les ordres en 1774, va occuper pls postes, se fait
connaitre par Qu’est-ce que le tiers Etat en 1789. Oppose le gouvernement représentatif qu’il défend
et le gouvernement démocratique qu’il rejette. Sieyès est vu comme un contradicteur des thèses de
Rousseau. Sa doctrine est dite comme la souveraineté nationale, opposée à la souveraineté populaire
de Rousseau.
Décision appartient au roi qui ne tranche que partiellement
Arrêt du conseil du 27 dec 1788, le roi accorde le doublement du tiers mais ne dit rien à propos du
vote. Députés sont élus dans le cadre du baillage ou de la sénéchaussée en nombre variable selon la
pop°. Pour les ordres privilégiés : désignation au suffrage direct. Pour le tiers Etat : change selon
qu’on habite à la campagne ou en ville : suffrage a plusieurs degrés. Le système est assez large à la
base (mais régime particulier pour paris)
Ensemble des opération doivent être terminés à la mi-mars 1789.

b. L'expression des vœux de la Nation

En même temps qu’il procède à l’élection de leurs députés, la pop° vont rédiger des cahiers de
doléance -> souhaits de tous les électeurs qui sont exprimés. Campagne électoral agitée
Gouvernement n’a donné aucune consigne pour que la parole soit libre. Chaque paroisse rédigé un
cahier. Synthèse faite au niveau du baillage pour chaque ordre. Sont rédigés avec beaucoup de soin.
Pas de généralités. Dans certaines régions, les cahiers du clergé sont dominés par les évêques alors
que dans les campagnes ce sont plutôt les curés
Cahier du tiers Etat -> divers.
Dans les villes -> bourgeoisie domine avec réclamation contre les privilèges de la noblesse : parité de
l’impôt. Abordent aussi des q° polit.
Ce qui est bcp critiqué est le despotisme ministériel. Dénonce la lenteur de la justice, favorable au
riche.
Même les cahiers les plus avancés sont bien en deçà de la réalité de 1789.
Tous réclament l’établissement d’une loi constitutionnelle et veulent la proclamation des droits de
l’individu.
Prin temps 89, monarchie absolue ne sait pas qu’elle est entrain de vivre ses derniers instants.

c. L'ouverture de la séance

Ouvrira le 5 mai 1789. A ce moment-là, divergences apparaissent, députés qui vont se radicaliser
dans leurs positions. Effectif est très imposant. 1200 personnes. A contribuer à mettre en œuvre en
France idée que pour être représentative, les assemblées doivent être nombreuses. 300 membres du
clergé, 630 TE et 300 noblesses. Bas clergé domine, 50 archevêque et évêques sur 300.
Bas clergé est plutôt avc le peuple et est habitué a s’adresser au public
Noblesse -> surtout de la petite et de la moyenne : esprit conservateur plus affirmé mais quand
même quelques représentant de la noblesse éclairée. Duc de Noailles et Lafayette.

Parmis les représentant dub TE, aucun artisan, bcp magistrats, juristes, propriétaires, magistrats,
avocats. TE compte aussi comme représentant un ecclésiastique qui est Sieyès. Parmi les rangs du TE,
il y a Mirabeau

2 aspirations vont s’opposé :

- Courant modéré dans la trad° de Montesquieu qui souhaite concilier tt le monde avec une
orga des pv équilibré, un roi fort et deux chambres

- Courant plus radicale conduit par Sieyès. Privilégiés doivent disparaitre et seulement le TE
doit rester

S’ouvre dans une ambiance assez lourde. Le roi ne donne pas de détail, ne précise rien, ne dit rien sur
le vote.

2°. La mort programmée de la monarchie absolue

Députés du tier vont durcir leur position suite à l’affaire de la vérification des pv. Le 6 mai : le TE prend
le nom d’assemblée des communes.
Clergé et noblesse se prépare à vérifier ses propres députés.
TE veut que l’assemblée entière vérifie tous les membres. C’est réfuté complètement la structure
d’ordre. TE décident d’occuper les lieux sans rien faire. Pendant ce temps, pls jours vont passer
pendant lesquels plusieurs enjeux : bataille sur la liberté de la presse. Le roi et le conseil choisissent la
fermeté à savoir que tout périodique non autorisé est interdit et il est interdit de faire un compte rendu
public des séances des EG.
7 mai, courrier de Provence est édité par Mirabeau, publie sans autorisation. Il est saisi. Mirabeau va
contourner m’interdiction en publiant ces lettres à ses commettants. LA lutte dure jusqu’au 19 mai et
le 19 mai est donné l’autorisation de publier des comptes des séances mais sans faire de
commentaires.
Au bout d’un moins le 11 juin, Sieyès invite les députés à « sortir d’une trop longue inaction ». Le tiers
va mettre les deux ordres en demeure de se joindre à lui et deux jours plus tard le tiers commence mal
vérification et tous les députés sont appelés sans distinction -> ralliement qui s’opèrent.
Barentin garde des sceaux se moque de l’importance de ses conquêtes
15 juin la vérification des pouvoirs est terminée Sieyès propose un nouveau nom « assemblée des
représentants connus et vérifiés de la nation française » -> la noblesse et le clergé ne réagissent pas
face à ces choix
17 juin 1789 le tiers et ses ralliés se proclament Assemblée nationale -> 491 voies contre 490
2 décrets importants sont pris instituant l’Assemblée nationale.
- Assemble ainsi rassemblée est composé des représentants des 96 centième de la nation.
- Mandat ont été vérifiés.
- Absents ne peuvent pas empêcher les actions de la majorité.
- La souveraineté appartient à l’ensemble de la nation. Les députés incarnent une part de la
légitimité nationale. Représentation est une & indivisible.
Deuxième décret est pris pour permettre la continuation de la perception des impôts. Les contributions
telles qu’elles existent dans le royaume n’ont pas été consenti par la nation donc elles sont illégales et
donc annulées. Comme il faut bien que le royaume continu de fonctionner, l’assemblée accepte
provisoirement que les impôts et contributions même illégaux, continuent à être levés de la même
manière. C’est le consentement à l’impôt jusqu’au 15e siècle, les EG votaient le consentement à l’impôt
20 juin 1789 : Fermeture de la salle, menacé d’arrestation -> serment du jeu de Paume. Guillotin
suggère la salle du jeu de paume car assez grand pour contenir tous les députés. Mounier va proposer
de faire un serment. Propose de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances
l’exigeront jusqu’à ce que la C° du royaume soit établit et affermi sur des fondements solides.
Assemblée conclue qu’on laissera sur le registre sa signature pour prouver la liberté des opinions. Ce
serment constitue les premières pages de ce qui va devenir le journal officiel du nouveau régime.
L’assemblée autorise ceux qui n’étaient pas présent au jeu de paume de ratifier ce registre
22 juin 1789 -> salle du jeu de Paume = fermée. Clergé de la Cathédrale Saint-Louis qui ouvre ses portes
aux députés du tier et le serment est renouvelé et signé par un grand nombre de députés du clergé
ainsi que 2 députés de la noblesse.
23 juin 1789 : contre-offensive royale. Necker = absent. Montre sa désapprobation. Le roi va exposer
un programme de réforme. -> vote par tête dans les affaires d’intérêt général mais vote par ordre sur
certains sujets (orga des EG, accepte qu’ils deviennent périodiques). Admet que le clergé est prêt à
faire des sacrifices sauf pour la religion. Pb est que ça suppose le maintien des dimes. Admet que les
impôt et empreints soient votés par les EG. Consent à l’égalité devant l’impôt, liberté individuelle, de
la presse, la création dst te la France d’Etat provinciaux, donne son accord pour la réorganisation de la
justice et l’abolition totale du servage. Son discours se finit par « si vous m’abandonner dans une telle
entreprise, seul, je ferai le bonheur de mes peuples »
Le roi termine en donnant l’ordre à tous de se séparer et de se rendre chaque ordre dans la salle qui
leur est affecter pour y reprendre les séances. Exige que l’ancienne distinction des 3 ordre soit
conserver et déclare nul, illégal et inconstitutionnel les délibérations du tiers du 17 juin.
TE et une partie bas clergé reste immobile. Quelques membres de la noblesse dont Mirabeau s’attarde
et reste 1h
Assemblé prend 3 décrets : confirmation de sa C° en Assemblée nationale, proclamation de
l’inviolabilité de ses membres, décision d’interrompre le paiement des impôts si elle est forcée à se
dissoudre.
27 juin 1789 -> roi a compris qu’il s’agissait d’une épreuve de force et comprend qu’il a perdu. Accepte
la fusion des ordres, enregistre le coup d’Etat du 17 juin. Abdication implicite de sa souveraineté. Fais
déployer autour de Versailles et Paris 3 régiments d’infanterie officiellement pour protéger la tenue
des EG mais en réalité pour disperser les députés par la force. Pls compagnies vont refuser d’y obéir.
Louis 16 mobilise autour de Paris 10 régiments mais ne suffira pas car révol° fr vient de commencer.

Exam : 1h. Questions. 1 question large + 2 questions plus rapides.

Vous aimerez peut-être aussi