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avec la participation de
Stéphane De Groodt
200
drôles d’expressions
Adrien David
David Galand
Nathalie Gendrot
Adélaïde Jacquemard-Truc
Fabien Legrésy
Étienne Leterrier
Dorothée Lintner
Marion Moreau
Amandine Mussou
Cécile Rabot
et la collaboration de
Marie-Hélène Drivaud
Édouard Trouillez
Bérengère Baucher
Documentation et bibliographie
Annick Dehais
Édition : Christine Asin, Emmanuelle Pellé
ISBN : 9782321008217
Table des matières
de quelqu’un 68
De cet acabit 8
Tous azimuts 32
Manger, bouffer comme un chancre 92
Le ban et l’arrière-ban 36
Avoir voix au chapitre 96
Être à la bourre 58
Avoir quelqu’un
À croquer 140
Lâche-moi la grappe 212
Au débotté 146
Crier haro sur le baudet 218
À l’envi 166
Être légion 238
à quelqu’un 340
Faire la nouba 272
jour où l’on est ; quand à cette main, elle nous trompe, car c’est
bizarre et assez ridicule, mais qui est pourtant là, cachée dans
« suite » et une « main », cette fois une vraie main qui tient :
Bon, c’est clair ; mais c’est quoi, le fur ? Mot inconnu, ou bien
un piège.
normalement.
bonne lecture !
Si certains textes sont illustrés par une citation littéraire
les sonorités des mots qui les composent. Une autre manière de
Alain Rey
désespérée.
6
A
suranné. Les abois se sont tus. Seul aux abois se dit d’une
7
acabit acabit
De cet , de même
qu’épaissir le mystère.
e
Toujours est-il que le mot apparaît au XV siècle,
8
A
porte plus seulement sur les choses mais aussi sur les êtres.
e
Ce n’est qu’au cours du XX siècle que son usage se
9
achoppement
Pierre d’
obstacle, écueil
mot.
10
A
L
e mot du P R
etit obert
achoppement
[aʃɔpmɑ
˜] nom masculin
11
acquit
Par de conscience
12
A
e
acquit de conscience ne devient usuelle qu’au XIX siècle.
quelque sorte.
13
affût
Être à l’
e
À partir du XVII siècle, affût ne désigne plus un support
14
A
15
aloi
De bon
16
A
bon aloi
17
amende
Faire honorable
avait commise.
18
A
L
e mot du P R
etit obert
amende
[amɑ
˜d] nom féminin
ÉT YM. XIII
e e
; amande XII ◆ de amender […]
faute. […]
19
appareil
Dans le plus simple
e
appareil était au XVI siècle l’armure complète et un grand
20
A
la beauté surprise.
me
À mon arrivée, Laure et M Adrien qui étaient encore
21
as
Être plein aux
e
point unique, avant d’être utilisé au XVI siècle à propos
des couleurs. L’as est d’abord, dans les jeux, la plus petite
22
A
e
XIX siècle l’expression être aux as, « avoir de la chance,
23
assiette
Ne pas être dans son
e
XIII siècle un sens figuré fiscal, la base de répartition des
de notre impôt.
e
personnes, assiette désigne depuis le XVI siècle « la manière
24
A
e
jusqu’au XIX siècle, le français moderne l’a oublié et tend
Ne pas être dans son assiette veut dire que l’on est dans celle de
l’on ne monte pas à cheval, elle veut dire en d’autres termes «ne
pas être poli». Dans un même genre d’expression liée aux arts de
la table, ne pas avoir de bol veut dire que votre couvert n’a pas été
dressé. Il faut comprendre par là, ou par là-bas si vous venez d’en
25
augure
Être de bon, de mauvais
26
A
augure ».
augure
27
aune
À l’ de
c’est en mesurant.
l’origine de l’aune.
28
A
e
utilisé dans le commerce des étoffes. Jusqu’au XIX siècle,
mettre à plusieurs !
comparaison.
29
auspices
Sous les meilleurs
d’avenir.
30
A
e
mauvais auspices : au XIV siècle déjà, auspices signifiait
« heureux présage ».
auspices ».
31
azimuts
Tous
e
C’est au début du XX siècle qu’apparaît, venant des
32
A
azimuts.
a perdu le nord ?
33
baba
L’avoir dans le
derrière.
e
Au début du XX siècle, baba a d’abord désigné en argot le
34
B
dans le cul, dans l’os (du coccyx), qu’on s’est fait posséder,
viendrait de ébahi !
L’avoir dans le baba c’est une autre manière de dire que « tous les
35
ban ban
Le et l’arrière-
tout le monde
36
B
e
L’expression est réapparue au début du XIX siècle avec
L
e mot du P R
etit obert
ban
convoqué. […]
37
basques
Être pendu aux
de quelqu’un
e
dre cette expression : au XVI siècle, où vraisemblablement
38
B
39
bât
C’est là que le blesse
40
B
morale que physique. S’il est vrai que chacun d’entre nous
de nous blesser.
bâté !
L
e mot du P R
etit obert
bât
41
bâtons
à rompus
42
B
conversations.
échappe
43
battus
Sortir des sentiers
les pieds ou les sabots qui battent le sol, tant et si bien que
ne pousse.
44
B
45
bavette
Tailler une
bavarder
rester sec.
tissu.
e
sens de bave. Jusqu’au XVI siècle, tout en étant déjà un
46
B
éloquence.
ces conditions…
47
bec
Tomber sur un
e
urbain a disparu. Au début du XIX siècle, l’éclairage public
e
été découvert à la fin du XVIII siècle. Sous la Restauration,
allumeur de gaz.
48
B
49
berlue
Avoir la
et sans scrupules.
e
et trompeur. Le mot réapparaît au XVI siècle en médecine.
des mirages.
50
B
Louis XIV.
51
bisbille
Être en avec quelqu’un
d’importance.
52
B
53
Bisque bisque
, , rage !
que nanananère.
fait avec des crustacés. Tout comme rage est celui de rager,
faire enrager ».
54
B
e
d’Espagne auraient eu au XVII siècle la réputation d’avoir
devenir chèvre.
55
bocal
Être agité du
scientifiques.
56
B
sans méchanceté.
57
bourre
Être à la
être en retard
58
B
travail ».
plutôt à la bourre
59
bourrichon
Monter le
à quelqu’un
Après tout, notre mot tête vient bien du latin testa signifiant
même famille.
60
B
61
boute-en-train
Un
conviviale la réunion.
e
Au début du XVIII siècle, boute-en-train figure dans le
62
B
en humeur d’agir ».
de s’amuser.
63
Branle-bas de combat
e
mouvement, en action ». Au XVII siècle, on a nommé branle
64
B
e
dans la langue courante au XIX siècle pour évoquer
urgence.
balancement rythmique.
L
e mot du P R
etit obert
branle-bas
65
brèche
Être sur la
de quelqu’un, « l’entamer ».
66
B
combat.
soupir
67
brisées
Marcher sur les
de quelqu’un
Les brisées sont des branches que l’on rompt pour servir
68
B
L
e mot du P R
etit obert
brisées
ÉT YM. XIII
e
◆ de briser
69
buisson nière
Faire l’école
70
B
espace restreint.
71
Renvoyer quelque chose
calendes
aux grecques
entendait romaines.
e
Or, au XVI siècle, on se mit au grec avec passion et les
72
C
73
canonique
Être d’un âge
74
C
75
cantonade
Parler à la
e
Venu au XV siècle du provençal cantonada « angle », le
e
Le mot s’est spécialisé à la fin du XVII siècle dans la
76
C
absent de scène.
77
cap
De pied en
e
géographiques et maritimes : depuis la fin du XIV siècle, on
78
C
79
Rabattre, rabaisser
caquet
le à quelqu’un
80
C
à quelqu’un.
votre caquet.
81
carat
Dernier
dernière limite
82
C
joaillerie.
délai accordé.
83
carton
Faire un
un beau succès.
84
C
carton plein.
Le Soir, 2015.
85
catimini
En
e
L’expression apparaît à la fin du XIV siècle sous la forme
enfants roux « sont maudits, car ils ne sont roux que pour
avoir été conçus alors que leur mère avait ses catiminis. »
86
C
l’italien.
l’expression.
87
chagrin
Peau de
e
fautive d’un sagrin venu de Turquie au XVI siècle, sans
de douleur.
illusions.
88
C
chagrin.
89
chamade
Battre la
posséder.
e
Depuis le XIX siècle, battre la chamade ne concerne
90
C
capitulation.
assourdissant.
91
Manger, bouffer
chancre
comme un
Voilà pourtant une expression qui n’a pas mis ses œufs
e
tronc. L’expression, apparue au XVIII siècle, correspond à
92
C
vivants…
à celle qui évoque les crabes et, pire, les ulcères et les
L
e mot du P R
etit obert
chancre
kʀ] masculin
[ʃɑ̃nom
ÉT YM. XIII
e
◆ latin cancer « ulcère » → cancer
93
change
Donner le à quelqu’un
seigneurs féodaux.
94
C
je créais l’illusion.
95
chapitre
Avoir voix au
aujourd’hui.
fautif, de le chapitrer.
96
C
voyage, j’en vois tous les périls, j’en suis morte ; mais enfin
97
charme
Se porter comme un
état.
charme feuillu ».
98
C
e
l’on a jeté un charme. Au XVII siècle, comme un charme
rompre le charme !
comme un charme.
99
chère
Faire bonne
100
C
la bonne chère.
histoire.
e
Montaigne, Essais, t. I, siècle.
101
cheville
Être la ouvrière
e
XVIII siècle, on dit d’une personne jouant un rôle central
102
C
prévenances
103
claque
En avoir sa
en avoir assez
104
C
vous applaudissent.
105
cliques
Prendre ses
et ses claques
e
Datant du milieu du XIX siècle, l’expression prendre ses
précises.
« jambes » ou de « sabots ».
e
le XVIII siècle, il désigne diverses variétés de souliers, des
106
C
107
coaltar
Être dans le
colleter).
e
XVII siècle avant que le français ne l’emprunte cinquante ans
108
C
antipelliculaires ou antipoux.
e
C’est au milieu du xx siècle qu’est apparue l’expression
n’est pas certain que nous ayons alors les idées suffisamment
109
coche
Rater le
e
Lors de son apparition, au XVI siècle, le coche est une
e
Les coches volants du XVII siècle disposaient d’un bon
insularité oblige.
110
C
L
e mot du P R
etit obert
coche
[…]
111
Coiffer
quelqu’un au poteau
sur le fil (fil qui, lui, marque la fin d’une course à pied).
112
C
des espaces dans la rue où ils reçoivent leurs clients qu’ils coiffent
113
Être frappé, marqué
coin
au du bon sens
« pièce de monnaie ».
114
C
e
Au XVII siècle, selon Antoine Furetière, grand greffier de
L
e mot du P R
etit obert
coin
[kwε
˜] nom masculin
[…]
115
collet
Être monté
116
C
« du vieux temps ».
pas le moine.
moi ! »
117
Avoir quelqu’un
collimateur
dans le
e
au XVII siècle et qui désignait l’orientation donnée à
C
la visée par un instrument d’optique ? Vous êtes deux
ensuite parce que c’est une faute, qui francisait assez mal
la ligne.
e
précis et c’est ainsi que, vers le milieu du XIX siècle, on
risquait de disparaître.
118
C
119
Convoler
en justes noces
se marier
e
Le verbe convoler, attesté en français depuis le XV siècle,
120
C
oubliée.
ni de juste pacs !
de la conception
121
coquillard
S’en tamponner le
s’en moquer
qui nous intéresse n’a rien à voir avec eux. Pas plus qu’avec
122
C
tamponne, de l’étymologie !
de goupil.
123
cor
À et à cri
en insistant bruyamment
e
inexpliquée. Mais quel est donc ce cor qui depuis le XVI
d’un cor au pied peut sans doute faire pousser des cris,
podologiques.
124
C
entendre.
de l’île du Diable.
125
cotillon
Courir le
la gent féminine.
126
C
L
e mot du P R
etit obert
cotillon
[kɔtijɔ
˜] nom masculin
127
coudées
Avoir les franches
e
coudes sans rencontrer d’obstacle. Au XVII siècle, « On le
128
C
aisance.
L
e mot du P R
etit obert
coudée
[…]
129
coulpe
Battre sa
péché.
130
C
à la parole.
131
coupe
Être sous la de quelqu’un
e
d’un jeu de cartes en deux paquets : à la fin du XVII siècle,
132
C
e
XIX siècle on a parlé d’être sous la coupelle de quelqu’un !
reste qu’ils ont raison […]. Il nous met trop sous la coupole
comme un garçonnet.
133
Coupe
sombre
suppression importante
134
C
sombre.
L
e mot du P R
etit obert
2. coupe
forêt. […]
135
crémaillère
Pendre la
136
C
137
crochus
Avoir des atomes
avec quelqu’un
crochus.
138
C
en matière sentimentale.
qui est encore une façon de dire que nos tendances sont
139
croquer
À
très joli
140
C
Car s’il faut faire vite, c’est que la beauté est éphémère
fortune !
141
croupières
Tailler des
à quelqu’un
142
C
L
e mot du P R
etit obert
croupière
143
dam
Au (grand) de quelqu’un
au détriment de quelqu’un
e
XIV siècle. Dommage a le sens de « tort », de « préjudice
dommages et intérêts.
144
D
condamné à perdre.
145
débotté
Au
à l’improviste
e
temps de vous préparer. Apparue au début du XIX siècle,
chez M. de la Rochefoucauld ».
146
D
147
Défrayer
la chronique
l’expression.
148
D
expressions.
149
demeure
Il y a péril en la
e
l’abri d’un danger. Pourtant, on dit depuis le XVII
A
siècle qu’il y a péril en la demeure. Comment, les
150
D
ce que dit cet étrange péril en une demeure qui n’est pas
péril en la demeure.
151
Être au trente-sixième
dessous
théâtre. Car ces dessous sont les étages situés sous la scène,
féeries, dans les grands ballets, les dessous ont une extrême
152
D
fond.
L’Humanité, 2014.
153
drille
Un joyeux
e
À la fin du XVII siècle, le premier Dictionnaire de
154
D
e
non, et du XVIII siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale,
L
e mot du P R
etit obert
1. drille
controver sée
155
écot
Payer son
sa part.
156
E
chacun son écot fut utilisée pour dire que chaque membre
157
égide
Sous l’ de
sous la protection de
158
E
divinité.
du Maréchal.
159
émeri
Bouché à l’
e
d’horizon est privé de compréhension. Depuis la fin du XIX
160
E
161
émoulu
Être frais (d’une école)
Polytechnique…
162
E
163
entournures
Être gêné aux
gêne ?
plutôt due aux vêtements que l’on porte. C’est donc chez
164
E
e
Au XIX siècle, être à l’aise aux entournures signifiait
L
e mot du P R
etit obert
entournure
˜tu
[ɑ ny ] nom féminin
165
envi
À l’
parenté.
e
relever un défi. Au XVII siècle encore, c’est un terme de
Dictionnaire de Furetière.
166
E
167
Prendre la poudre
escampette
d’
s’enfuir, déguerpir
e
apparu à la fin du XVII siècle et qui n’a survécu que dans
ce contexte.
bataille et fait détaler les soldats. Pour ceux qui n’ont pas
168
E
yeux.
certains plis.
169
escarcelle
Tomber dans l’
de quelqu’un
e
que l’on portait suspendue à la ceinture jusqu’au XVI siècle.
170
E
cordons-bleus.
171
escient
À bon
cette expression.
dans ses Essais : « J’en sais qui à leur escient ont tiré profit
172
E
e
Escient s’est employé librement jusqu’au XVII siècle au
173
exergue
Mettre en
e
Apparu au milieu du XVII siècle, exergue s’emploie
174
E
épigraphe.
175
férir
Sans coup
encombre.
combattre ».
176
F
enticher.
177
férule
Être sous la de quelqu’un
avec le fer.
firent des ferulæ, aussi bien des attelles pour contenir les
e
C’est ainsi qu’en français, à partir du XIV siècle, on
e
l’écolier récalcitrant. Au XVII siècle, férule a signifié plus
178
F
brutale.
e
Il a fallu attendre la fin du XIX siècle pour que le sens
baguette !
L
e mot du P R
etit obert
férule
[…]
179
feu
Ne pas faire long
180
F
181
fleurette
Conter à une femme
e
« petite fleur », simplement. On trouve dès le XII siècle une
e
meilleur. Au XII siècle, la fleur est une farine très fine, et
182
F
pour appâter.
S’il sait que son élue est donc fleur parmi les fleurs,
e
aller fleureter ! Certes, ce mot est devenu au XIX siècle
e
Il signifiait pourtant au XVI siècle « aller de fleur en fleur »,
183
florès
Faire
184
F
e
du XVI siècle.
e
L’expression apparaît au XVII siècle, dans un sens
185
for
En son intérieur
latin fortis, qu’on peut traduire par « solide » ou, pour les
côté, vient d’un autre mot latin que, pourtant, tous les
e
Le côté juridique, il est dans for. On parlait au XVII siècle
186
F
conscience.
187
forfait
Déclarer
l’éponge ».
e
Au XIX siècle, forfeit traverse une nouvelle fois la
188
F
affreux.
189
foudre
Ce n’est pas un de guerre
190
F
e
le XVII siècle un grand capitaine, un guerrier redoutable,
191
four
Faire un
comédie et la cuisson.
e
La formule est apparue au XVII siècle, d’abord sous
four pour dire qu’il est venu si peu de gens pour voir
192
F
dans l’obscurité.
193
Passer sous
fourches
les caudines
e
d’un épisode de l’histoire romaine. Au IV siècle avant notre
194
F
e
L’expression, apparue à la fin du XVII siècle avec son
aussi cuisante.
L
e mot du P R
etit obert
fourche
furca […]
e
II. 3. (forc XIII ) Endroit où un chemin se divise
195
franquette
À la bonne
e
du moins. Mais voici qu’au XVII siècle, on se mit à dire,
196
F
197
frein
Ronger son
privilégiée avec les freins. Mais les mots aussi sont des
pour s’emballer.
198
F
le cheval ne peut s’en prendre qu’au frein qui lui scie les
199
frusquin
Et tout le saint-
et tout le reste
200
F
et aux meubles.
201
fur
Au et à mesure
fur ?
e
XVII siècle on prend l’habitude de lui adjoindre et à
202
F
e
que ce pléonasme est assez récent ; dans le XVI siècle, on
origines !
203
galerie
Amuser la
doute, n’est pas faire le pitre dans une galerie d’art. Mais
e
au XVI siècle, celle des salles de jeu de paume était une
204
G
e
eut qu’un pas – franchi au XVIII siècle. On dit alors qu’on
L
e mot du P R
etit obert
galerie
[ al i] nom féminin
galeria […]
mêmes. […]
205
gémonies
Vouer aux
précisément romain.
206
G
207
goguette
En
de sortie, en promenade
e
notion de plaisir. Déjà au XV siècle, faire goguettes c’était
e
bonne humeur ». Au début du XVIII siècle, être en goguette
208
G
e
goguettes. Au XIX siècle, on donna le nom de goguette
la fête !
209
gouverne
Pour ta
« bien se conduire ».
210
G
e
XIX siècle que le mot a renoué avec l’univers nautique et
godille.
la gouverne.
L
e mot du P R
etit obert
gouverne
gouverner
de conduite. […]
211
grappe
Lâche-moi la
212
G
telles que les mains, les pieds ou le dos, alors que la langue
Mais à qui vous casse les couilles – surtout si vous êtes une
File-moi un cachet.
213
grue
Faire le pied de
chantiers ?
e
XVII siècle, succédant à faire la jambe de grue et faire de
e
Notre oiseau avait déjà pondu au XVI siècle de
214
G
e
Mais d’autres oiselles s’encanaillent dès le XV siècle,
e
XIX siècle son caractère libertin. L’expression faire le pied
215
guilledou
Courir le
e
« fréquenter de mauvais lieux ». Au XVII siècle, Furetière
216
G
vertu.
le guilledou !
217
haro
Crier sur le baudet
haro !
218
H
L
e mot du P R
etit obert
haro
ÉTYM. XII
e
◆ de hare → harasser
219
houlette
Sous la de quelqu’un
de travail du berger.
se disperser.
220
H
e
modestie et l’humilité. Au XVII siècle, la formule depuis
ces houlettes-là.
L
e mot du P R
etit obert
houlette
troupeau. […]
221
huis
À clos
langue.
e
L’expression date du XVI siècle et n’est entrée dans la
222
H
disparu.
inconvénients graves
223
index
Mettre à l’
e
XVI siècle ce catalogue à l’usage des fidèles catholiques,
224
I
e
XVIII siècle les ouvrages traitant du mouvement de la Terre,
leur célébrité…
225
infuse
Avoir la science
remarquables.
226
I
l’Esprit.
son front.
227
jeton
Un(e) faux
un(e) hypocrite
pour peu qu’on aime les jeux de hasard. Les jetons et les
e
Au début du XIX siècle, la valeur fictive des jetons par
228
J
229
jeu
Être vieux
question.
ou vieux.
230
J
époque révolue.
231
larigot
À tire-
beaucoup, en quantité
l’abondance ?
e
Christine de Pisan, au XV siècle.
232
L
vin n’est pas rare et flûter, au sens figuré, s’est dit jadis
e
pour « boire beaucoup ». Au XVII siècle, le Dictionnaire
e
Ce n’est qu’à partir de la fin du XVI siècle que la locution
233
larron
L’occasion fait le
rien.
234
L
du différend.
235
lauriers
S’endormir sur ses
236
L
e
Au XVII siècle, celui qui avait connu la gloire pouvait
Le Figaro, 2015.
237
légion
Être
être nombreux
légionnaires.
238
L
L
e mot du P R
etit obert
légion
recrut és au choix
239
leu leu
À la queue
e
sans se gêner. Au XIII siècle, nos ancêtres ont eu des
240
L
241
lice
Entrer en
e
une barrière. Au XII siècle, c’est la palissade entourant un
242
L
e
Au XVII siècle, la métaphore est transposée dans le
dispute».
L
e mot du P R
etit obert
1. lice
1. ANCIENNEMENT Palissade.
compétitions.
243
liesse
Être en
244
L
l’allégresse.
245
luné
Être bien, mal
e
L’adjectif luné, au XVI siècle, sert à qualifier ce dont la
e
les humains. Apparu au XIX siècle, bien, mal luné
246
L
l’anglais lunatic.
247
lurette
Il y a belle
il y a bien longtemps
248
L
Titi, ses dents, ça faisait belle lurette qu’il les avait perdues
249
lustres
Ça fait des
ça fait longtemps
250
L
251
maille
Avoir à partir avec
252
M
e
Apparu dès le X siècle, il signifiait « diviser en parties ».
de séparation.
L
e mot du P R
etit obert
maille
ÉTYM.
e
meaille XII ◆ latin populaire °medialia, de
medius « demi »
253
manche
Faire la
254
M
e
forme d’origine, à la fin du XVII siècle. La formule faire la
255
mèche
Être de avec quelqu’un
mèche avec une autre partage avec elle des intérêts peu
e
L’origine de l’expression, apparue à la fin du XVIII siècle,
256
M
larrons* en foire.
autrichien !
257
miroir
Le aux alouettes
258
M
259
Motus
et bouche cousue
e
dans des farces du XV siècle, transmet une image claire.
260
M
261
mouche
Faire
toucher juste
262
M
263
mouron
Se faire du
se faire du souci
e
l’argot de la fin du XIX siècle, la chevelure, la pilosité.
264
M
pour rien.
265
nénette
Se casser la
se fatiguer
légères.
e
usage depuis la fin du XIX siècle, il désigne la faculté de
266
N
siège de l’intelligence.
rate !
ta chaussette…
jamais…
267
nitouche
Une sainte
268
N
ferme.
269
noises
Chercher des à quelqu’un
270
N
271
nouba
Faire la
e
Le mot a été importé à la fin du XIX siècle par les tirail-
272
N
tambourins.
pour les désigner. Pas étonnant que les poilus aient pris
L
e mot du P R
etit obert
nouba
[…]
273
nues
Tomber des
274
N
une idée fixe. Si nue a vieilli, tomber des nues et porter aux
ses illusions.
e
Au XVII siècle, Furetière affirme « qu’un poète, qu’un
275
odeur
Ne pas être en de sainteté
être mal vu
cela qu’il s’agit : des récits relatent que des cadavres saints
276
O
e
comme un saint » à « être bien vu, apprécié ». Au XVII siècle,
place. »
parfum !
277
ores
D’ et déjà
278
O
279
orfraie
Pousser des cris d’
très fort ».
Bref, aigu mais pas plus. Cela ne fait pas peur, ni ne casse
dont le nom traduit le fait que son cri nocturne est « moult
effrayant ».
280
O
L
e mot du P R
etit obert
orfraie
[ɔ f ε] nom féminin
l’effraie. […]
281
panade
Être dans la
qui n’envient pas votre sort, diront que vous êtes dans
S
la panade, c’est-à-dire dans la misère.
e
dès son apparition, au XVI siècle, une soupe bien modeste,
282
P
e
XIX siècle, que le mot survit aujourd’hui, sous l’influence
283
panneau
Tomber dans le
en général plat.
284
P
e
au XVII siècle, pour « être pris au piège », tomber dans le
panneau.
285
patachon
Une vie de
e
Au XIX siècle, on appelait patache un petit navire de
voyageait.
286
P
d’un compagnon :
287
pataquès
En faire tout un
en exagérer l’importance
pataqui-pataquiès.
288
P
dangereuses.
déposer le bilan.
289
pédale
Mettre la douce
agir en douceur
290
P
presse ?
291
pelotes
Envoyer quelqu’un aux
292
P
du tricot.
293
pénates
Regagner ses
divinités de l’Antiquité.
294
P
accueillant et protecteur.
295
pièces
On n’est pas aux
rien ne presse
préoccupations économiques.
296
P
modernes.
L
e mot du P R
etit obert
pièce
ÉT YM. fin XI
e
◆ e
du latin du IX petia « petit
e
II. 1. (début XIII ) Objet faisant partie d’un
ensemble. […]
297
pied
Prendre son
prendre du plaisir
propre corps.
298
P
au bonheur.
299
pignon
Avoir sur rue
vieille Europe.
e
au XVII siècle, signifiait « être propriétaire d’une maison de
300
P
goût ». Tant pis pour ceux qui n’ont que pignon sur cour,
L
e mot du P R
etit obert
1. pignon
ÉT YM. XII
e
◆ latin populaire °pinnio, onis, classique
pinna « créneau »
[…]
301
pilori
Clouer au
Tel le Christ en croix, celui qui est cloué au pilori est livré
302
P
à la haine du public.
deVictor Hugo.
L
e mot du P R
etit obert
pilori
303
pinacle
Porter quelqu’un au
304
P
L
e mot du P R
etit obert
pinacle
de pinna → 1. pignon
de Jérusalem).
305
pipeau
C’est du
306
P
pipés*.
pipeautés ! »
307
pipés
Les dés sont
ou pipa peu ».
308
P
préférence sur un côté. On dit alors que les dés ont été
pipés, il y a tricherie.
pas du pipeau* !
309
plaque
Être à côté de la
la question.
poser sur une surface délimitée par une plaque (de plomb,
310
P
de la plaque.
311
plein
Battre son
pluriel, on dit les fêtes battent leur plein et non battent son
plein.
312
P
humains.
âme, il était sûr que son amour n’avait pas baissé ; qu’il y
battait son plein comme cette mer qu’il voyait à ses pieds
313
pompe
En grande
précocement.
314
P
e
XVIII siècle, Lesage évoque, dans son Gil Blas, le « pompeux
de pierres précieuses
315
potron
Dès -minet
dès l’aube
petit matin ? L’idée que les chats se lèvent tôt n’est pas très
316
P
amuse et intrigue.
317
Être fier, orgueilleux
pou
comme un
318
P
319
poudre
Jeter de la aux yeux
suspension.
320
P
talent.
Ils gagnent un argent fou, mais ils mènent trop grand train,
mettre de côté
321
pourpoint
À brûle-
322
P
formule.
L
e mot du P R
etit obert
pourpoint
[pu pwε
˜] nom masculin
ceinture. […]
323
prou
Peu ou
plus ou moins
mais un peu affecté par le très courant peu, qu’il n’est pas
besoin d’expliquer.
e
Prou, au XI siècle prud, proud, vient d’un nom plus
324
P
prou, que l’on ne sait plus employer seul, sauf pour rire.
prou ».
à bas prix.
325
quadrature
C’est la du cercle
326
Q
quadrature.
y parviendra un jour !
L
e mot du P R
etit obert
quadrature
327
quartier
Avoir libre
328
Q
329
quenouille
Tomber en
330
Q
e
C’est au XVI siècle que tomber en quenouille se dit au sujet
331
qui-vive
Être sur le
e
vivre, est apparue en français au XV siècle sous l’influence
identité.
e
Au XVIII siècle, la formule qui vive ? fut officiellement
332
Q
e
À partir du XVII siècle, qui vive s’employa comme nom
333
Laisser quelqu’un,
rade
quelque chose en
e
qu’on lit au XV siècle dans une ordonnance de Louis XI,
s’abriter.
334
R
e
familière s’est répandue au début du XX siècle. On parle
l’échec.
335
rampe
Passer la
e
ses pattes arrière), est apparu au XVI siècle avec l’idée
e
XIX siècle, on installa une rampe le long de la scène afin
la fosse d’orchestre.
336
R
spectateurs.
337
rayon
En connaître un
grand que celui des livres rassemblés sur les rayons d’une
bibliothèque.
338
R
un rayon
339
retordre
Donner du fil à
à quelqu’un
340
R
e
signification actuelle au XVII siècle. Elle est expliquée
le fil !
341
rouges
Tirer à boulets
sur quelqu’un
342
R
ductilité de la langue.
343
rouleau
Être au bout du
de papier.
344
R
mot – important.
345
roupie
C’est de la de sansonnet
morveux.
346
R
l’insignifiance.
L
e mot du P R
etit obert
1. roupie
ÉT YM. XIII
e
◆ origine inconnue
[…]
347
rubis
Payer sur l’ongle
cette pierre.
348
R
sur l’ongle
349
sec
En cinq
rapidement
cinq points, qui sont soit liés, soit secs. Si l’on décide de
350
S
cinq secs.
351
sellette
Être sur la
assiette*.
352
S
interrogé.
Pour monter un grand cheval il faut une grande selle. Pour monter
353
semonce
Un coup de
un acte d’intimidation
saisit l’avertissement.
e
de mode au XVII siècle et ne s’emploie plus que dans
e
ne se spécialise. Au XII siècle, ce fut un appel du roi ou
e
À partir du XVI siècle, un avertissement surtout sous forme
354
S
par exemple.
les bornes.
L
e mot du P R
etit obert
semonce
[səmɔ
˜s] nom féminin
ÉT YM. XII
e
; summonse XI
e
◆ par ticipe passé fém.
s’arrêter. […]
355
sifflet
Couper le à quelqu’un
e
un son aigu. À la fin du XVI siècle, sifflet s’est employé par
356
S
la répartie.
le sifflet.
357
singe
Payer en monnaie de
358
S
e
Dès le XVI siècle, payer en monnaie de singe évoque les
359
soûl
Tout son
e
expression, apparue au XV siècle, en témoigne. En outre, la
360
S
de peu.
361
soupe
Être trempé comme une
des mots.
e
les mots le firent aussi, et, au XIV siècle, soupe désigna à
à la cuillère.
362
S
e
parlait encore de soupe dorée au XVII siècle et les Italiens
du potage.
363
suppôt
Un de Satan
le Malin ?
364
S
sont nombreux !
365
tabac
Faire un
e
descente aux enfers. Au XVII siècle, Molière attaque
L
sa pièce superbe, Dom Juan, par un éloge comique
vraiment.
366
T
Hier, elle a mis en ligne une vidéo sur Youtube pour fêter
367
tableaux
Miser sur tous les
toile qu’il est question ici. Pas plus que du tableau noir des
368
T
sa veste.
tableau
369
Écrire, noter, marquer quelque
tablettes
chose sur ses
que…
e
Cette expression est attestée depuis le XV siècle, époque
370
T
e
Féraud rapporte à la fin du XVIII siècle cette expression :
de ses tablettes.
371
taillable
Être et corvéable
(à merci)
372
T
373
tas
Sur le
« beaucoup »).
374
T
au cul.
375
temps
Au pour moi
376
T
depuis le début.
moi.
377
titre
À juste
e
nombreux autres sens. Dès le XIII siècle, titre désigne en
ou de titres de séjour.
378
T
titre, que notre langue est la plus apte aux poèmes, la plus
en un mot.
379
touche
Faire une
mord ?
manifestement.
380
T
distinguée.
381
trousses
Être aux
de quelqu’un
e
XVII siècle, les trousses étaient une culotte bouffante dont
382
T
retrousser !
383
us
Les et coutumes
« nous ».
384
U
e
Us, apparu au milieu du XII siècle, se voit rapidement
où l’on voyage
385
vaillant
N’avoir pas un sou
e
XVIII siècle, on hésitait entre avoir vaillant et avoir valant ;
386
V
e
valeureux, on disait au XVII siècle, « il est vaillant comme
387
va-tout
Jouer son
passe.
388
V
ce qu’il a perdu.
que la mise n’est pas limitée ou que l’argent sur le tapis est
remis en jeu.
389
vau-l’eau
Aller à
est une forme de paysage : une zone plus basse entre deux
c’est non seulement plus haut, mais aussi avant. À val, c’est
plus loin, après, vers le fleuve et, par le fleuve, vers la mer.
e
voyelle, quelque chose comme vaw, écrit vau au XV I
390
V
évolution désastreuse.
391
vaux
Par monts et par
val.
préférons dire par monts et par vaux, plus vif, plus dansant
392
V
e e
a eu, vers les XV et XVI siècles, un succès remarquable
monts et les vaux, faire les monts et les vaux, autrement dit,
Précieux souvenir.
393
Jeu(x) de main,
vilain(s)
jeu(x) de
394
V
395
voie
Mettre sur la
fourvoiera…
e
de la chasse à courre et désigne depuis le XIII siècle les
particulièrement du cerf. »
396
V
peut se produire par une ruse du cerf qui revient sur ses
trouver sa voie !
397
volet
Trier sur le
les lancer.
diverses impuretés.
398
V
e
du XVI siècle – par exemple dans Rabelais – l’expression
inventer !
399
zizanie
Semer la
400
Z
L
e mot du P R
etit obert
zizanie
401
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I : Le Cahier gris [1922] ; Le Pénitencier [1922], 1 partie. II : Le Pénitencier,
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2 partie ; La Belle Saison [1923], 1 partie. III : La Belle Saison, 2 partie ; La
re e
Consultation [1928] ; La Sorellina [1928], 1 partie. IV : La Sorellina, 2 partie ;
re e
La Mort du père [1929]. V : L’Été 14 [1936], 1 partie. VI : L’Été 14, 2 partie.
e e re
VII : L’Été 14, 3 partie. VIII : L’Été 14, 4 partie ; Épilogue [1940], 1 partie.
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IX : Épilogue, 2 partie, Gallimard, 1943-1945 (coll. « Blanche »)
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Mauriac (Claude), 1914-1996. — Le Temps immobile, tome I, Bernard
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Mauriac (François), 1885-1970.
re
• Le Nœud de vipères, Bernard Grasset, 1932 [1 publication], Calmann-Lévy,
1947.
◆
Mérimée (Prosper), 1803-1870.
407
• Correspondance générale. Tomes I à VI, Divan, 1941-1947. Tomes VII à XVII,
◆
Mirabeau (Honoré Gabriel Riqueti, comte de), 1749-1791. – Œuvres.
◆
Mitterrand (Frédéric), 1947. – La Mauvaise Vie, Robert Laffont, 2005.
◆
Molière (Jean-Baptiste Poquelin, dit), 1622-1673. – Œuvres. 11 tomes
de la France »).
◆
Montaigne (Michel Eyquem de), 1533-1592. – Essais. 3 tomes, Garnier,
1948-1952.
◆
Montherlant (Henry Millon de), 1896-1972. – Les Jeunes Filles. 4 tomes,
Bernard Grasset, 1942-1943 (tomes I à III), Gallimard, 1954 (tome IV) (coll.
« Blanche »).Tome I : Les Jeunes Filles [1936]. Tome II : Pitié pour les femmes
[1936]. Tome III : Le Démon du bien [1937]. Tome IV : Les Lépreuses [1939].
◆
Morand (Paul), 1888-1976. – Bouddha vivant, Grasset, 1927.
◆
Mordillat (Gérard), 1949.
• Les Vivants et les Morts [Calmann-Lévy, 2004], L. G. F., 2006 (coll. « Le Livre
de poche », n° 30497).
◆
Nerval (Gérard Labrunie, dit Gérard de), 1808-1855.
• Œuvres, texte établi, annoté et présenté par Albert Béguin et Jean Richer.
◆
Nord (Pierre), 1900-1985. – Miss Péril jaune : Les Espionnes au coin du feu
◆
Oldenbourg (Zoé), 1916-2002. – La Joie-Souffrance, Gallimard, 1980
408
◆
Orléans (Charles d’), 1394-1465. – Poésies. 2 tomes, Champion, 1923,
1927.
◆
Orsenna (Erik), 1947. – L’Entreprise des Indes, Stock et Fayard, 2010
◆
Ovaldé (Véronique), 1972. – La Grâce des brigands [2013], L’Olivier, 2014.
◆
Perdiguier (Agricol), 1805-1875. – Mémoires d’un compagnon [écrit entre
◆
Perec (Georges), 1936-1982. – Les Choses : Une histoire des années
◆
Perrault (Charles), 1628-1703. – Contes de ma mère l’Oye [1697], Cluny,
◆
Picouly (Daniel), 1948. – Fort-de-l’Eau, Flammarion, 1997.
◆
Prévert (Jacques), 1900-1977. – Choses et autres, Gallimard, 1972
◆
Proust (Marcel), 1871-1922.
Tomes III, IV et V : À l’ombre des jeunes filles en fleurs [1918]. Tomes VI, VII
re
• Jean Santeuil [écrit de 1895 à 1900 ; 1 édition en 1952], Gallimard, 1971
◆
Proust (Marcel), Gide (André). – Autour de La Recherche : Lettres
◆
Queffélec (Yann), 1949. – Disparue dans la nuit, Grasset, 1994.
◆
Queneau (Raymond), 1903-1976.
• Loin de Rueil [1944], Gallimard, 1946 (coll. « Blanche »), Gallimard, 1976
◆
Rabelais (François), 1483 ou 1494-1553. – Œuvres complètes [1934],
409
◆
Racine (Jean), 1639-1699. – Œuvres. 7 tomes et lexique, Hachette,
1865 (tomes I, II, III), 1929 (tome IV), 1925 (tome V), 1922 (tome VI), 1925
(tome VII), 1923 (lexique) (coll. « Les Grands Écrivains de la France »).
◆
Remy (Jean-Pierre Angremy, dit Pierre-Jean), 1937-2010. – État de grâce,
◆
Renan (Ernest), 1823-1892. – Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Calmann-
◆
Revel (Jean-François), 1924-2006. – La Connaissance inutile [Grasset, 1988],
◆
Robbe-Grillet (Alain), 1922-2008. – La Reprise, Minuit, 2001.
◆
Rolin (Olivier), 1947. – Tigre en papier, Seuil, 2002 (coll. « Fiction & Cie »).
◆
Romains (Louis Farigoule, dit Jules), 1885-1972. – Les Hommes de bonne
III : Les Amours enfantines, 1932. IV : Éros de Paris, 1932. V : Les Superbes,
1933. VI : Les Humbles, 1933. VII : Recherches d’une église, 1934. VIII :
Recours à l’abîme, 1936. XII : Les Créateurs, 1936. XIII : Mission à Rome, 1937.
XIV : Le Drapeau noir, 1937. XV : Prélude à Verdun, 1937. XVI : Verdun, 1938.
XIX : Cette grande lueur à l’Est, 1941. XX : Le monde est ton aventure, 1941.
XXI : Journées dans la montagne, 1942. XXII : Les Travaux et les Joies, 1943.
◆
Romanciers du xvii
e
siècle. Éd. Antoine Adam. Charles Sorel, Histoire
◆
Romanciers du xviii
e
siècle. 2 tomes. Éd. Étiemble (t. I), Marguerite
410
Sade, Contes et nouvelles. Sénac de Meilhan, L’Émigré, Gallimard, 1960 et
◆
Rousseau (Jean-Jacques), 1712-1778. – Œuvres complètes. 4 tomes.
de la Pléiade »).
◆
Rufin (Jean-Christophe), 1952. – Le Parfum d’Adam, Flammarion, 2007.
◆
Saint-Laurent (Jacques Laurent, dit Cecil), 1919-2000. – La Mutante
◆
Saint-Simon (Louis de Rouvroy, duc de), 1675-1755. – Mémoires. 6 tomes,
◆
San-Antonio (pseudonyme de Frédéric Dard), 1921-2000.
◆
Sartre (Jean-Paul), 1905-1980.
Gallimard, 1963 (coll. « Blanche ») III : La Mort dans l’âme, Gallimard, 1949
◆
Sénac de Meilhan (Gabriel), 1736-1803. – L’Émigré [1797]. Voir Romanciers
e
du xviii siècle.
◆
Sévigné (Marie de Rabutin-Chantal, marquise de), 1626-1696. – Lettres.
◆
Sorel (Charles), 1602-1674. – Histoire comique de Francion
e
[Billaine,1623-1633]. Voir Romanciers du xvii siècle.
◆
Stendhal (Henri Beyle, dit), 1783-1842. – Romans et Nouvelles. 2 tomes.
411
◆
Sue (Marie-Joseph, dit Eugène), 1804-1857. – Les Mystères de Paris.
◆
Tite-Live, –64 ou –59 - vers 10 – Histoire romaine, traduction Annette
◆
Tournier (Michel), 1924.
n° 3994).
◆
Triolet (Elsa), 1896-1970. – Roses à crédit [1959], Gallimard, 1976
◆
Vercors (Jean Bruller, dit), 1902-1991. – Le Silence de la mer et autres récits
◆
Verlaine (Paul), 1844-1896.
◆
Verne (Jules), 1828-1905. – Le Tour du monde en 80 jours [Hetzel, 1873],
◆
Vialatte (Alexandre), 1901-1971. – Les Champignons du détroit de Behring
◆
Vigny (Alfred, comte de), 1797-1863.
◆
Winckler (Martin), 1955. – Le Chœur des femmes, P.O.L, 2009.
◆
Zola (Émile), 1840-1902. – Les Rougon-Macquart. 5 tomes, Gallimard,
IV. • Périodiques
412