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Développement

Partie I : la notion d’autonomie de choix.

Le succès de ses projets n’est pas un facteur déterminant de la liberté. Autrement dit ce n’est pas
dans l’aboutissement d’une action que la liberté est attestée, mais dans son fondement. Seul un
être qui se gouverne lui-même et arbitre par lui-même ses choix est libre. Il ya donc ici un sens
philosophique de la liberté, elle ne se loge que dans une conscience qui n’est pas déterminée par
des causes externes. Donc la liberté ne consiste pas à faire ce que l’on veut, mais à vraiment
vouloir ce que l’on veut. Réussir à satisfaire ses souhaits est une conception de la liberté que
récuse Sartre.

Partie II : pourquoi le prisonnier est-il paradoxalement libre ?

Ordinairement, on désigne un homme libre par opposition à un esclave ou à un prisonnier. Tous


deux ne peuvent pas obtenir ce qu’ils souhaitent. À l’inverse, pour Sartre, le prisonnier et l’esclave
sont libres, car la liberté se détermine seulement par rapport à l’indépendance de leur volonté.

Il convient donc de faire une différence entre la liberté de pouvoir et la liberté de vouloir. Or, ici le
choix est celui de se résigner à leur condition ou bien de se projeter pour échapper au donné, à se
propulser dans une action qui révélera l’individualité de leur choix.

Partie III : la notion de volonté dans le texte.

La volonté ici n’est pas seulement une disposition, c’est une délibération qui se manifeste dans
une action concrète. Elle s’inscrit dans le réel. La volonté libre (le libre arbitre) est toujours couplée
à une action décidée indépendamment de toutes influences qu’elles soient physiques ou morales.
Cette action peut ne pas s’accomplir et échouer ; car l’essentiel est que cette action s’initie depuis
l’individu qui choisit en toute autonomie.

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