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Protocoles de transmission de

données
A. EL FERGOUGUI
• Le rôle d'un protocole de liaison de données
est évidemment de fixer comment doivent être
réalisées les différentes tâches qui incombent à
la couche 2 du modèle OSI.
• Deux grandes familles de telles procédures
sont employées.
1. Les procédures orientées caractères (BSC de
chez IBM) sont assez anciennes et sont
utilisées pour des communications à l'alternat
sur le principe send and wait.
2. Les procédures orientées bits (HDLC) sont
prévues pour des transmissions full-duplex et à
haut débits
A. EL FERGOUGUI Protocole de laison de donnnées 2
protocole BSC
• le protocole BSC (Binary Synchronous
Communications) est basé sur la transmission
de blocs de caractères représentés
principalement en ASCII (7 bits) ou EBCDIC (8
bits de chez IBM) avec acquittement à l'alternat.
• Il utilise à la fois des messages d'information
pour transporter les données et des messages
de service pour superviser ces échanges.

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Dialogue de type send and wait.

A. EL FERGOUGUI Protocole de laison de donnnées 4


Caractères de commande BSC
SYN synchronous idle utilisé pour la synchronisation caractère et émis
en début de séquence de caractères
ENQ enquiry invite une station à émettre ou recevoir
SOH start of heading début d'en-tête
STX start of text fin d'en-tête et début de texte
ETB end of fin de bloc de données
transmission block
ETX end of text fin du texte et début des caractères de contrôle
nécessaires à la détection des erreurs
ACK acknowledgement accusé de réception positif
NACK negative accusé de réception négatif
acknowledgement
DLE data link escape caractère d'échappement de transmission
EOT end of fin d'un transfert de données
transmission
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• Les messages (données de taille
quelconques ) émis selon le protocole
BSC sont émis sous forme de blocs de
taille appropriée aux possibilités de la
ligne.

• SYN SYN SYN SYN SOH ...en-tête... STX


...texte... ETX BCC EOT

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Protocole HDLC
• le protocole HDLC (High level Data Link
control) est un protocole orienté bit et
définit un ensemble de procédures
normalisées par l'ISO pour des
communications, aussi bien point à point
que multipoint, half ou full-duplex, mais
toujours entre une machine primaire et
une (ou plusieurs) machine(s) secondaires

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La trame
• C’est l’unité de données du protocole de niveau
Liaison de données
• Format général d’une trame
- Une suite de bits (d’une longueur variable mais
bornée)
- Le début et la fin de trame sont souvent identifiés
par des délimiteurs
- Composée d’un certain nombre de champs ayant
chacun une signification précise.
- On distingue souvent 3 ensembles de champs :
l’entête (header), le champ de données, la
terminaison (trailer)
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Format général d’une trame

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Format général d’une trame
HDLC

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Le fanion (“ flag”)
• Délimite la trame : dedans/ dehors
• Octet formé de 6 bits consécutifs à 1,
préfixés et suffixés par un bit à 0.

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Les adresses
• Seulement 2 adresses utilisées normalement
• Identification de la station à laquelle la commande est
destinée
- commande de l’ETCD vers l’ETTD : @A = 11000000
- commande de l’ETTD vers l’ETCD : @B = 10000000
• Identification de la station qui émet la réponse à la
commande
- réponse de l’ETCD vers l’ETTD : @B
- réponse de l’ETTD vers l’ETCD : @A
• Adresse fictive : 00000000
• Adresse de diffusion totale (“ broadcast”): 1111111
• Champ d’adresse étendu :
• - suite quelconque d’octets dont le premier bit est = 0,
sauf pour le dernier octet de la suite

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Les différents types de trames
• Trois types de trames :
1. les trames d’information (I Information )
2. les trames de supervision
(S Supervisory )
3. les trames non numérotées
(U Unnumbered )

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• deux formats du champ Commande existent :
- le format normal (8 bits)
- le format étendu (16 bits) : négocié lors de
l’établissement de la connexion pour avoir un
champ de commande plus grand et ainsi
effectuer la numérotation modulo 128.

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Les trames d’information
Acheminent les données
N( S) : numéro de la trame d’information - 3 bits - modulo 8
N( R) :
- numéro de la prochaine trame d’information attendue - 3
bits - modulo 8
- acquitte toutes les trames de numéros strictement
inférieurs à N( R)
- la perte d’un acquittement peut ainsi être compensée par
le prochain acquittement
Le bit P/ F (“ Poll/ Final”)
demande de réponse immédiate

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Les trames de supervision
4 types de trames de supervision,
- RR (“ Received & Ready”) - 00 : acquittement
. confirme la réception des trames de données de nº < N( R)
. demande la transmission des trames suivantes
- RNR (“ Received & Not Ready”) - 10 : contrôle de flux
. confirme la réception des trames de données de nº < N( R)
. interdit la transmission des trames suivantes
- REJ (“ Reject”) - 01 : protection contre les erreurs
. confirme la réception des trames de données de nº < N( R)
. demande la retransmission des trames de nº >= N( R)
- SREJ (“ Selective Reject”) - 11 : protection contre les
erreurs
. confirme la réception des trames de données de nº < N( R)
. demande la retransmission de la trame de nº = N( R)

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Les trames non- numérotées
Toutes les autres trames nécessaires à la gestion de la
connexion
MMMMM : code le type des trames non- numérotées
Trame d’établissement de la connexion - commande :
- SABM (Set asynchronous balanced mode) - en format
normal
- SABME (Set asynchronous balanced mode extended) - en
format étendu
Trame de libération de la connexion - commande :
- DISC (Disconnection)
Trame de confirmation - réponse :
- UA (“ Unnumbered acknowledgment”) :
Trame de récupération des erreurs -réponse :
- FRMR (“ Frame reject”) :
Trame d’indication de connexion libérée
- DM (“ Disconnected mode”)
A. EL FERGOUGUI Protocole de laison de donnnées 17
Scénario d’établissement et de
rupture d’une connexion

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A. EL FERGOUGUI Protocole de laison de donnnées 19
La trame IEEE 802.3
préambule SDF @DEST @SRC Lg Data Data FCS

7 octets 1 6/2 6/2 2 46-1500 4

Préambule = 01010101 x 7
SFD (Start Frame Delimiter) = 01010101
@DEST et @SRC = adresse destination et source
Lg Data = la taille de la zone de données
Data = le contenu de la trame
FCS (Frame Check Sequence) = la gestion des erreurs
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La trame ETHERNET
préambule SDF @DEST @SRC Type Data FCS

7 octets 1 6/2 6/2 2 46-1500 4

la trame Ethernet est comme la trame IEEE 802.3


Différence le champ Lg Data est remplacé par Type
Il identifie le protocole utilisé dans la trame:

0800:IPv4 86DD : IPv6 880B: PPP 0806:ARP


6000 à 6009:DEC 814C:SNMP
0805:X25 niveau 3 089B:appletalk
Voir http://www.cavebear.com/cavebear/ethernet

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La couche réseau

A. EL FERGOUGUI
Définition
n La couche réseau assure toutes les fonctionnalités de relais et
d'amélioration de services entre entité de réseau, à savoir :
l'adressage, le routage, le contrôle de flux et la détection et
correction d'erreurs non réglées par la couche 2.
n il s'agit de faire transiter une information complète (un fichier par
exemple) d'une machine à une autre à travers un réseau de
plusieurs ordinateurs.
n Il existe deux grandes possibilités pour établir un protocole de
niveau réseau :
le mode avec connexion et le mode sans connexion

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taches

n Le contrôle de flux.
n Le problème de la congestion.
n Le routage.

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Le contrôle de flux

n Le contrôle de flux consiste à gérer les


paquets pour qu'ils transitent le plus
rapidement possible entre l'émetteur et le
récepteur.
n Il cherche à éviter les problèmes de
congestion du réseau qui surviennent lorsque
trop de messages y circulent.

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Le problème de la congestion

n En cas de problème de congestion. Il faut le


résoudre mais pas l'aggraver.
n les problèmes de congestion arrivent lorsque
les noeuds d'un réseau saturent leurs files
d'attente et donc perdent des paquets
n Utilisation TTL.

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Le routage.

n Le routage des paquets dans un réseau


maillé consiste à fixer par quelle ligne de
sortie chaque commutateur réexpédie les
paquets qu'il reçoit. Ceci se fait en fonction
de la destination finale du paquet et selon
une table de routage qui indique pour chaque
destination finale quelles sont les voies de
sortie possible

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Exemple Routage de paquets.
destination finale voie de sortie
D1 A1, A2
D2 A2
D3 A2, A3
D4 A3

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Techniques de routage

n Décision basée sur un critère de coût.


n Deux algorithmes:
Algorithme de Dijkstra
Algorithme de Ford

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Algorithme de Dijkstra

n Étant donné un nœud (source), trouver le chemin, à


coût minimum, de ce nœud à chacun des autres
nœuds du réseau
n Soit N : ensemble des nœuds
S : nœud source
M : contient à tout moment l’ensemble des
nœuds dont la distance minimale de la source est
connue.
L[i,j] : coût du chemin du i à j
L[i,j] = ∞ si l’arc (i,j) n’existe pas (i et j ne sont
pas directement liés
C(n): coût du chemin à coût minimal de S à n

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Algorithme

1. M={S}
2. Pour chaque nœud n Î N-{S} faire
C(N)=L(S,N)
3. Trouver w Î N-M telle que C(w) est minimal
et l’ajouter à M . M¬M+{w}
4. Pour chaque nœud n Î N-M faire
C(N)=Min(C(N),C(W)+L(w,N))
5. Répéter (3 et 4 jusqu’à ce que M=N

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Algorithme de Ford

n Trouver le chemin à cout minimal pour se rendre à


un nœud à partir de tout les autres nœuds.
n Etant donnée une destination D,trouver le chemin à
coût minimum, de n’importe quel autre nœud pour
se rendre à D.
n N:ensemble de nœud dans le réseau
D: nœud destination
L(i,j): coût du lien ià j (∞ si pas de liaison)
C(n): coût minimal du chemin (du nœud n à D)

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Algorithme

1. C(D)=0 pour chaque nœud n Î N-D faire


C(n)= ∞
2. Pour chaque nœud n Î N-D faire
C(n)=Min(C(n), C(w)+L(n,w))
wÎN
(si le dernier terme est le minimum, alors le
chemin de n à D est maintenant le lien de n
à w concerné au lieu de w à D)
3. Répéter 2 jusqu’à ce que aucun coût ne
puisse changer
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Technique de routage:Flooding

n Flooding (inondation)
n Un paquet est envoyé d’un nœud à tous ses
voisins
n À chaque nœud, le paquet reçu est
retransmis dans toutes les lignes sauf celle
par où le paquet est arrivé.

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Propriété de Flooding

n Toutes les routes sont essayés


n Au moins une copie aura parcouru le chemin
minimum
n On peut utilisé cette technique pour établir un CV
(Setup Call)
n Désavantage: Augmente la charge du réseau
n Pour arrêter la retransmission des paquets inclure
un compteur de saut TTL dans chaque paquet
initialisé avec une valeur puis décrémenté au
passage de chaque noeud, une fois ce compteur= 0
arrêt du paquet.

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remarque

n Ces techniques sont basées sur des


algorithmes non adaptatifs (décision de
routage ne tient compte des mesures ou des
estimations sur le trafic et la topologie du
réseau).

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Algorithmes adaptatifs

On distingue
* routage centralisé
* routage isolé
* routage distribué

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Routage centralisé

n Similaire au routage fixe (chaque nœud


dispose d’une table: table de routage)
n La différence est dans la construction des
tables.
n En routage fixe: changement manuel
n Routage centralisé fait appel à un RCC
(centre de contrôle de routage)

couche Réseau A. EL FERGOUGUI 17


Routage centralisé

n Chaque nœud envoi périodiquement des


informations sur son état au RCC
n Ces informations:
- liste des nœuds voisins opérationnels
- longueur des files d’attente
- qualité du trafic par ligne depuis le dernier
rapport
n Le RCC recalcule les chemins optimaux et
transmet de nouvelles tables aux différents
nœuds.
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avantage

n Décharge les nœuds du calcul des tables


n Le RCC a les informations complètes sur le
réseau.

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inconvenants

n RCC en panne è tout le réseau est affecté


n Collecte des informations entraîne une
surcharge du système
n Congestionnent les lignes qui mènent au
RCC

RCC

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Routage isolé

n Chaque nœud essaye de s’adapter au


changement (trafic, topologie) en se basant
sur les informations locales
n On distingue
- Algorithme « hot potatos »
- Algorithme « Backword learning »

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Algorithme hot potatos

n Quand un paquet arrive, le nœud s’en


débarrasse le plus tôt possible en le mettant
dans la queue la plus courte

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Algorithme Backword learning

n Chaque paquet contient l’identité du nœud


source et un compteur incrémenté à chaque
saut.
n Si un nœud reçoit un paquet sur la ligne i
provenant de B (compteur = S) alors ce
nœud sait que B ne peut être à plus de S
sauts via la ligne i.
n Si la distance estimée (dans la table) est plus
de S alors S sera la nouvelle valeur.
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Routage distribué

n Périodiquement chaque nœud change les


informations de routage avec ses voisins
n Chaque nœud maintient une table de routage
qui contient une entrée pour chaque nœud
du réseau.
n Cette ligne contient
- l’identificateur de la ligne à utiliser de
préférence .
- une estimation temps ou distance pour
atteindre la distination.
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stratégie

n Nœud envoie des paquets spéciaux à ces


voisins et leur demande de marquer le temps
d’arrivée et de renvoyer le paquet.

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