EXERCICES DE RESEAUX

La plupart des exercices sont tirés des livres :

- « Autoformation en télécoms et réseaux » M. Maiman et C. Servin. Dunod, 1999.
- « Réseaux Informatiques – Cours et exercices » D. Dromard, F. Ouzzani et D. Seret. Eyrolles, 1993.

1. Calcul de débits
Supposons qu’un Saint-Bernard soit entraîné à transporter une boîte de 3 disquettes. Chaque
disquette contient 250 000 octets. Le chien court à une vitesse constante de 18 km/h. Dans
quelle plage de distance le chien possède-t-il une plus grande vitesse de transmission qu’une
ligne téléphonique à 300 bits/s ?

2. Temps de transfert
Supposons que nous ayons un ligne à 64 kbit/s (Réseau Numérique à Intégration de Services --
RNIS) sur laquelle est connectée un télécopieur. Combien de temps nécessite la transmission
d’une page A41 par télécopie, sachant que le télécopieur a une définition de 300 points par cm
en ligne et de 8 lignes par cm pour chaque colonne et que d’autre part, quatre bits sont
nécessaires pour coder chaque point.

3. Mode connecté et mode non connecté (Maiman, p. 89)

Expliquez et récapitulez les différences fondamentales entre un service réseau en mode
connecté et un service réseau en mode non connecté. On pourra prendre les critères suivants :
délai de connexion, type de circuit offert, contrôle de flux, reprises…).

4. Commutation de circuits et commutation de paquets (Maiman, p. 90)

Comparez la commutation de circuits à la commutation de paquets selon les critères suivants :
− coût d’établissement de la liaison
− mémorisation des informations
− conversion de format et de débit
− choix d’un circuit parmi « n »
− partage du circuit entre plusieurs utilisateurs
− bonne utilisation des circuits.

5. Efficacité de protocole (Seret, p. 194)

Un réseau local en bus de type 802.3 a un débit de 10 Mbits/s et mesure 800 mètres. La vitesse de
propagation des signaux est de 200 m/µs. Les trames contiennent 256 bits en tout et l’intervalle de temps
qui suit immédiatement une transmission de données est réservé à l’émission d’un accusé de réception de
32 bits.
1°) Quel est le nombre de bits en transit sur le bus à un instant donné ?
2°) Quel est le débit efficace du réseau (en supposant que l’entête dans les trames est de 48 bits) ?

6. Interconnexion (Seret, p. 273)

Un site local est composé de deux sous-réseaux physiques, reliés par l’intermédiaire d’une
même passerelle au reste du monde. Ce site possède une adresse IP de classe B. Proposez un
mode d’adressage des différentes stations sur le site pour que la passerelle n’ait pas à diffuser
systématiquement tous les messages reçus du reste du monde sur chacun des deux sous-
réseaux.

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Rappel : dimension d’une page A4 : 21x30 cm.
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7. Datagramme IP (Seret, p. 275)
Comment sont traités les en-têtes des datagrammes dans les deux cas suivant :
- l’émetteur et le récepteur sont connectés au même sous-réseau de type TCP/IP,
- l’émetteur et le récepteur sont connectés à 2 réseaux TCP/IP interconnectés par un routeur
IP.
Quel est l’inconvénient principal de la gestion du champ TTL d’un datagramme IP dont l’entête
est très long, dans le cas où celui-ci doit traverser plusieurs sous-réseaux ?

8. Fragmentation (Seret, p. 274)

Un datagramme IP peut être segmenté en plusieurs fragments.
- de quelles informations dispose-t-on pour savoir qu’un datagramme contient un fragment ?
- comment reconstitue-t-on un datagramme à l’arrivée ?
- une passerelle peut-elle confondre 2 fragments qui ont les mêmes éléments suivants :
source, destination, et numéro de fragment ?

9. Fragmentation et interconnexion (Seret, p. 273)

Soit un datagramme contenant 1300 octets de données émis sur un réseau local. La passerelle
est reliée à un réseau X.25 (même niveau qu’IP, mais entêtes sur 3 octets, mode circuit virtuel) à
traverser dont les paquets sont fixes et de longueur 67 octets (MTU). Décrivez la suite de
paquets transmis et calculez le volume d’information que cela représente.

10. Entête TCP/IP (Maiman, p. 127)

TCP utilise un seul format d’en-tête alors qu’OSI en utilise plusieurs. Expliquez les apports et les
contraintes de chacun des choix.

11. Masque de sous-réseau (Maiman, p. 130)

Deux réseaux (A et B) utilisant le protocole TCP/IP sont reliés via un routeur. L’entreprise utilise
un adressage de classe A et a défini un masque de sous-réseau suivant : 255.255.0.0.
Vous êtes appelé par un de vos collaborateurs qui travaille sur le réseau A avec une machine
domiciliée 100.34.0.202 et qui veut joindre la machine 100.34.25.124 du réseau B. Il n’y parvient
pas, expliquez pourquoi ?

12. Performance d’un réseau Ethernet (Maiman, p. 165)

Déterminez les performances d’un réseau Ethernet configuré comme suit :
- longueur de trame supposée de 1500 octets de données
- débit 10Mbit/s
- temps moyen d’accès au support : 3,2 time slot (temps d’émission d’une trame de 512 bits soit 51,2
µs)

13. Taux de transfert maximal sur réseau Ethernet (Maiman, p. 127)

Déterminez l’efficacité maximale du protocole TCP/IP sur un réseau local type Ethernet.

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14. Efficacité d’une liaison (Maiman, p. 83)
Déterminez l’efficacité d’une liaison compte tenu des paramètres suivants :
- les trames émises comportent U bits utiles et G bits de gestion (adresse, CRC, etc.)
- le temps de traversée des équipements est tt (temps de transfert + temps de traitement/réponse des
informations)
- les accusés de réception (ACK) comportent K bits
- le débit de la liaison en bit/s est D

Comment aurait-on intégrer le taux d’erreur de la liaison Pe dans le calcul de l’efficacité ?

15. Commutation de messages et de paquets (Maiman, p. 85)

Soit un réseau de n liaisons, comparez la commutation de paquets à la commutation de messages, en
considérant que le message est découpé en p paquets identiques. Le temps de stockage intermédiaire sera
considéré comme négligeable.

Application numérique. Comparez les délais pour un transfert de 1000 octets à travers un réseau de 3
nœuds à 9600 bits/s en utilisant :
- la technique de commutation de messages
- la technique de commutation de paquets. La taille d’un paquet est fixée à 100 octets.

16. Taux d’activité sur une liaison (Maiman, p. 90)

Une liaison de données se caractérise par une transaction à l’heure de pointe de 10mn. A chaque
transaction, on effectue un transfert de 120 000 caractères ASCII à 2 400 bits/s. Déterminez :
- l’intensité (en Erlang, cf. définition ci-dessous) du trafic de la ligne
- le taux d’activité de la liaison

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