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Dans le cadre du plan de relance, deux milliards supplémentaires ont été accordésà l'Agence
nationale pour la rénovation urbaine (Anru) au début de l'année. « L'objectif est de doubler la mise
et d'atteindre 160 M€ avec le deuxième volet du NPNRU qui est en cours de négociation. On saura
avant l'été. Vu les besoins, c'est dommage de s'arrêter à 130 M€ quand on peut être complet à 160
M€ », considère l'édile.
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Lors de l'Anru 1, qui concernait le quartier des Sablons, il y avait déjà eu 478 démolitions de
logements sociaux. Lors du premier passage de l'Anru-2, en novembre 2019, quelque 246 nouvelles
démolitions ont d'ores et déjà été fixées, notamment la barre de l'allée Fragonard, où les
relogements ont enfin débuté. Dans l'avenant à venir, 86 nouvelles démolitions sont proposées, soit
332 en tout.
Ce nombre pourrait monter à 410, si l'Anru impose à la commune de démolir aussi la barre
Joliot-Curiede 80 logements, dont les habitants subissent les nuisances du marché. Mais l'essentiel
porte sur la réhabilitation de 2000 logements, avec notamment un effort sur la sécurisation et sur
l'isolation thermique des immeubles, car l'humidité accentue leur vieillissement.
Une nouvelle salle de spectacles va voir le jour
Quant à ce qui est déjà acté, dans le secteur des Lochères (Joliot-Curie/Watteau/Saint-Saëns),
l'enveloppe de 58 M€ servira à financer partiellement une salle de spectacles de 800 places avenue
Paul-Valéry, un gymnase et un centre social neufs. Dès 2021, à Saint-Saëns, les travaux dans le
quartier du Codec - ce petit centre commercial qui avait brûlé en 2015 - devraient commencer.
Dans le secteur Rosiers-Chantepie, homogène d'un point de vue social hétérogène d'un point de
vue urbain, le programme d'intérêt régional de 22 M€ concerne 5 000 habitants. L'objectif est « de
gagner en mixité ». L'enveloppe permettra de financer l'ensemble de la destruction, de la
reconstruction et de l'agrandissement du groupe scolaire Pierre et Marie-Curie pour le rendre plus
attractif des habitants du Villagemais aussi de raser la barre rose rue Picardie, qui enclave l'école. Il
ne reste que six familles à reloger actuellement.
Illustration(s) :
LP/Maïram Guissé
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