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Lycée Jacques-Decour – MP – 2021/2022 INTÉGRALES GÉNÉRALISÉES

Intégrales généralisées
ENTRAÎNEMENT 6

Attention !
Sur les intégrales impropres
1. On commencera toujours par évoquer la continuité de l’intégrande sur l’intervalle ]a, b[ et on s’intéressera
ensuite aux éventuels problèmes en a et b.
2. Si un problème a lieu en un point a différent de 0 ou de +∞, on pourra éventuellement s’y rapporter en
effectuant un changement de variables. Par exemple, u = t − a.
Comme pour les calculs de limites, cela permet d’utiliser les intégrales de références.
3. Privilégier les intégrations par parties sur un segment avant de passer à la limite.
4. Penser au prolongement par continuité pour évacuer les « faux problèmes ».

♣ Exercice 1 — Déterminer en fonction du réel α 4. On étudiera la convergence en effectuant un chan-


la nature des intégrales suivantes. gement de variables puis une intégration par parties.
Z1 J1 = 2.
1. I = x α ln x dx ; 5. On effectue un changement de variables (t = x 4 ) puis
0 une intégration par parties. J2 = −1/32.
Z 1
2. J = (1 − x 2 )α dx ; ♣ Exercice 3 — Calculer l’intégrale :
0
+∞
sin3 x
Z
Z π/2
α I= dx
3. K = (tan x) dx. 0
x2
0
3
Correction — Linéarisation, I = ln 3.
Indication — Pour J, on ramènera le problème en 0 par 4
changement de variables.
♣♣ Exercice 4 — Montrer que :
Correction —
1. I converge ssi α > −1. 1
π
Z
In = t n sin(πt) dt ∼
2. J converge ssi α > −1. n→+∞ n2
0
3. K converge ssi −1 < α < 1.
Indication — On pourra effectuer une double intégration
par parties.
♣ Exercice 2 — Étudier la convergence et calculer les
intégrales suivantes. Correction — Les fonctions considérées sont de classe C 2
Z1 sur [0, 1] donc :
1. I1 = ln(x) dx ; Z1
0 π π2
Z +∞ In = − · t n+2 sin(πt) dt
dx (n + 1)(n + 2) (n + 1)(n + 2) 0
2. I2 = ;
−∞
chx La dernière intégrale tend vers 0 par encadrement.
Z +∞
dx
3. I3 = . ♣♣ Exercice 5Z—
−∞
x + 2x + 2
2
+∞ +∞
e−t e−x t
Z
+∞
Soient f (x) = dt et g(x) = dt.
Z
p
4. J1 = e− x
dx ; x
t 0
t+x
0
Z +∞ 1. Montrer que f et g sont bien définies sur R∗+ .
x 3 ln x 2
5. J2 = dx ; 2. Montrer que pour tout x > 0, g(x) = e x f (x 2 ).
0
(1 + x 4 )3 2
3. En déduire que g(x) ∼ −2e x ln(x).
x→0
1 1
 ‹
Correction —
4. Montrer de même que g(x) = +O .
1-3. I1 = −1 et I2 = I3 = π. x→+∞ x2 x4

1
Mickaël Prost https://www.mickaelprost.fr

Indication — On pourra effectuer une double intégration


par parties
Correction —
1. La règle du « petit o » permet de conclure dans les deux
cas.
2. On pose u = x + t.
Z +∞ −t
e e−t 1
3. Comme dt diverge et que ∼ ,
0
t t t→0 t

Z +∞
dt 2
f (x) ∼ = − ln |x| puis g(x) ∼ −e x ln(x 2 )
x→0
x
t x→0

4. On commence par montrer à l’aide d’une intégration par


parties que :

e−x
 −x ‹
e
f (x) = +O
x→+∞ x x2

♣♣♣ Exercice 6 — Pour k ∈ N et n ∈ N∗ , on pose :


+∞ +∞
t 3 e−nt
Z Z
Jn,k = t k e−nt dt et I n = p dt
0 0 1 + t4

6
Calculer Jn,k puis en déduire que I n ∼ .
n→+∞ n4

Indication — Pour Jn,k , déterminer une relation de récur-


rence. Pour I n , majorer Jn,3 −I n par Jn,7 à l’aide de l’expression
p
conjuguée de 1 + t 4 − 1.
k! 6 5040
Correction — Jn,k = ; 0 ¶ 4 − In ¶ , on divise
n k+1 n n8
6
par puis théorème des gendarmes.
n4

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