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Exemple de

Matériaux – 1h TSspé
sujet BAC

Les documents suivants (1 à 5) traitent de la séparation membranaire. Ces 5 documents


permettent de se familiariser avec le sujet. L’exercice et les questions s’y rapportant sont
dans le document 6. Une question de synthèse est posée à la suite.

Document 1 Historique Document 2 Traitement de l’eau par membrane

100 µm

*dialyse : méthode d’épuration du sang, en particulier pour les personnes dont les reins ont cessés de
fonctionner.

Document 3 Les différents types de membranes

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Document 4 Les technologies de séparation Document 5 L’osmose inverse
membranaire

Document 6 Elimination des ions chrome (VI)

Après un premier traitement chimique, les eaux peuvent


contenir encore jusqu’à 1000 mg/L d’ions chrome (VI).
A. Séparation membranaire des ions chrome (VI)

1. Expliquer la différence entre la microfiltration et l’osmose


inverse.

B. Osmose inverse en étapes

6+
La limite de concentration des eaux en ion Cr admise avant
rejet dans l’environnement est de 0,1 mg/L.

Question de synthèse : en quelques phrases (5 à 10), présenter la technique de séparation


membranaire, ses avantages et inconvénients ainsi que son utilisation dans l’industrie.
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CORRIGE DS n°2 Matériaux – 1h TSspé

A. Séparation membranaire des ions chrome (VI)


1. Microfiltration : technique de filtration grâce à une membrane qui ne laisse pas passer les
objets de taille micrométrique (bactéries, virus…).
Osmose inverse : technique de filtration qui permet de filtrer des objets de tailles
nanométriques comme des ions (sels métalliques…).
2. Le taux de rétention R varie de 99,8 à 85 %, donc le taux d’ions Cr 6+ qui reste après être
passée dans à travers la membrane diminue lorsque la concentration initiale augmente.
L’efficacité de la membrane est donc meilleure lorsque la concentration initiale en ions
chrome (VI) est grande.
3. Si la concentration initiale en ions chrome (VI) est de 1000 mg/L (donnée du texte), la
concentration restante après l’osmose inverse est encore de 150 mg/L, soit largement au-
dessus des 0,1 mg/L fixé par la réglementation. L’osmose inverse ne permet donc pas de
traiter convenablement les eaux usées de chromage.
4. Pour que ce procédé soit vraiment efficace, il faut que la concentration en ions chrome
initiale ne dépasse pas 25 mg/L, alors le perméat ne contiendra que 0,1 mg/L d’ion chrome
(VI), ce qui est juste acceptable d’après la législation.
B. Osmose inverse en étapes
1. Ce procédé consiste en une succession d’osmoses inverses afin de diminuer à chaque étape
la concentration en ions chrome (VI) dans le perméat. Le rétentat qui n’est pas passé à
travers la membrane est de nouveau filtré par osmose inverse.
2. L’intérêt est qu’à partir d’une concentration élevée en ions chrome (VI), on arrive
finalement à une concentration inférieure à 0,1 mg/L, nécessaire pour rejeter les eaux dans
l’environnement.
3. R = (1000 – 0,09)/1000 = 99,99 %
4. Ce procédé permet de répondre aux exigences environnementales puisque le taux final en
ions chrome (VI) est inférieur à 0,1 mg/L.
Synthèse
La technique de séparation membranaire utilise des membranes semi-perméables (organiques
ou minérales) pour filtrer des solutions. Selon la taille des pores constituants la membrane,
les capacités de filtration varient. Les technologies s’étalent de la microfiltration jusqu’à
l’osmose inverse, technique qui permet de filtrer des ions métalliques par exemple. Malgré un
coût élevé, ces techniques sont particulièrement fiables et efficaces pour filtrer, dans
l’industrie, les eaux usées. Le traitement de l’eau grâce à la séparation membranaire a
également l’avantage de n’utiliser aucun réactif chimique, qui pourrait donner un goût ou une
odeur désagréable.

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