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Electrotechnique
2013/2014
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Sommaire
Chapitre I : Courant Alternatif Monophasé………………………………….3
1. Les Formes de courants………………………………………………………………..3
1.1. Courant périodique………………………………………………………….…….3
1.2. Courant alternatif……………………………………………………………….…4
1.3. Courant alternatif symétrique…………………………………………….……….4
1.4. Courant sinusoïdal…………………………………………………………………4
1.5. Tension sinusoïdale………………………………………………………...……...5
2. Valeur moyenne et valeur efficace……………………………………………………..5
3. Représentation Fresnel……………………………………………………………..…..6
4. Représentation complexe………………………………………………………………7
5. La loi d'Ohm en alternatif……………………………………………………………...7
5.1. Définition de l'impédance Z et de l'admittance Y………………………...……….7
5.2. Circuit purement résistif…………………………………………………..……….7
5.3. Circuit purement inductif………………………………………………………….8
5.4. Circuit purement capacitif…………………………………………………….......8
5.5. Circuit à dipôles réels………………………………………………………..…….9
6. Puissance en régime sinusoïdal monophasé………………………………………..….9
6.1. Définitions……………………………………………………………………........9
6.2. Puissance active et puissance réactive…………………………………………...10
6.3. Cas de dipôles élémentaires………………………………………………..…….10
6.4. Méthode de Boucherot…………………………………………………………...11
6.5. Relèvement du facteur de puissance……………………………………........…..11
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Chapitre I :
Dans l'ensemble des formes de courants, nous pouvons effectuer une première partition :
• Les courants unidirectionnels
• Les courants bidirectionnels
Un courant est périodique si son intensité reprend la même valeur à intervalles de temps
égaux.
Période
- La période d'un courant périodique est la durée constante qui sépare deux instants
consécutifs où le courant se produit identiquement à lui‐même.
- La période est une durée (un temps), elle s'exprime en seconde, son symbole est T.
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Fréquence
- La fréquence (f) d'un courant périodique est le nombre de fois que le courant se
produit identiquement à lui‐même en une seconde.
1
T= Avec T en Seconde et f en Hertz
f
C'est un courant bidirectionnel et périodique dont la valeur moyenne est nulle. Les deux
aires hachurées sont égales.
C'est un courant périodique dont la valeur moyenne est nulle, les deux aires hachurées sont
égales comme précédemment mais en plus elles sont superposables car les courbes A de la
première demi période et B de la deuxième demi période sont identiques. Ce sont les deux
alternances du courant (A : alternance positive, B : alternance négative).
Si i0 est l'intensité du courant à l'instant t0, une demi‐période plus tard, l'intensité est ‐i0
C'est un courant alternatif symétrique dont l'intensité est une fonction sinusoïdale de
temps. L'énergie du réseau électrique est distribuée sous cette forme.
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cos( ω t )
T T T
1 1 I max I
I moy =
T ∫ i (t ) dt =
0
T ∫ I max sin( ω t ) dt =
0
T − ω 0 = − max [cos( ω T ) − cos( 0 )]
Tω
I
= − max [1 − 1] = 0
Tω
• Intensité efficace
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1 − cos( 2ω t )
T T /2 T /2 2 T /2
1 2 2 2 I max
I 2
= ∫ i 2 ( t ) dt = ∫0 i (t ) dt = T
2
∫ I 2
sin (ω t ) dt =
2
T
eff max
T 0 T 0
2 0
sin( 2ω t )
T /2
T I max
2 2 2
2 I max I max 1 T I max
=
2T t − 2ω 0
=
T ( 2 − 2ω sin( 2ω 2 ) − 0 = 2 ⇒ I eff = 2
U max
U moy = 0 et U eff =
2
3. Représentation Fresnel
Ce signal peut être représenté par un vecteur OM de module 2 S eff placé par rapport a OX
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4. Représentation complexe
A un signal s(t ) = 2Seff sin(ωt + ϕ ) correspond un nombre complexe S de module
2 S eff et d'argument φ.
S peut s’écrire sous la forme suivante : s(t ) = 2Seff e ϕ = 2Seff (cosϕ + j sin ϕ ) .
j
La pulsation ω ne figure pas dans les représentations complexes, mais il est sous
entendu que toutes les fonctions sinusoïdales quelles représentent ont la même
pulsation.
- L’impédance Z en Ohm est le rapport de la tension appliquée au circuit par le courant qui le
traverse : Z = U
I
I 1
- L’admittance est par définition Y = = . Elle est mesurée en siemens (s).
U Z
5.2. Circuit purement résistif
u (t ) = 2U sin(ωt + ϕ0 ) et i (t ) = 2 I sin(ωt + ϕ1 )
2U sin( ω t + ϕ 0 )
D’après la loi d’Ohm : u (t ) = R.i (t ) ⇒ i (t ) = on en déduit que le courant et
R
la tension en phase. ϕ 0 = ϕ1 ; ∆ϕ = 0 et Z = R
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Remarques
Une bobine parfaite parcourue par un courant continu se comporte comme un court-circuit
(Z=0) car ω 0.
XL Lω est appelée réactance inductive. Elle est mesurée en Ω.
u(t) = √2U sin (ωt + φ0) et i(t) = √2I sin (ωt + φ1)
/
on a : -t C
= CωU√2 cos (ωt + φ0) = 0ωU√2 sin (ωt + φ0 + )
1 1√ 34φ5 ;
'
Z 8 8 :ω "
#< %=&
2 6ω1√ 3
4φ5 7
9
4
:ω3 9 :ω
*
On en déduit que la tension est en quadrature arrière avec le courant () > +
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Remarques :
Un condensateur parfait alimenté par une tension continue se comporte comme un circuit
ouvert (Z→∞) car ω 0.
XC est appelée réactance capacitive. Elle est mesurée en Ω.
6ω
6.1. Définitions
En continu la puissance P absorbée par un dipôle D traversé par un courant d'intensité I
sous la tension U s'exprime par la relation : P = U.I
En régime variable, si i et u représentent les valeurs instantanées de l'intensité et de la
tension, le dipôle D absorbe à chaque instant la puissance instantanée : p = u.i
Si p>0 le dipôle fonctionne en récepteur.
Si p<0 le dipôle fonctionne en générateur.
En régime sinusoïdal, supposons que : u(t) = U√2 sin (ωt + φ) et i(t) = I√2 sin ωt
La puissance instantanée est alors: p=u.i=u(t)=U√2 sin (ωt + φ).I. √2 sin ωt=2U.I.sin(ωt + φ)
sin(ωt)
p=U.I.(cos φ – cos(2ωt + φ))
La puissance instantanée apparaît donc comme la somme d'un terme constant et d'une
fonction sinusoïdale.
Le terme constant représente la puissance moyenne consommée par le dipôle : P=U.I.cosφ
Le terme variable est une fonction sinusoïdale de valeur moyenne nulle et de fréquence
double de celle de la tension (puissance oscillatoire).
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P = U I = R I² (effet Joule)
Résistance R (φ = 0)
Q=0
P=O
* #²
Inductance L (φ = + ) Q = U.I = L&I² = $& : Positive
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En appliquant les lois des nœuds (montage parallèle) ou des tensions (montage série) on
peut vérifier que les puissances active et réactive sont des grandeurs additives et énoncer le
théorème de Boucherot :
La puissance active absorbée par un groupement de récepteurs est égale à la somme des
puissances actives absorbées par chaque élément.
La puissance réactive absorbée par un groupement de récepteurs est égale à la somme des
puissances réactives absorbées par chaque élément (somme algébrique).
G I GE
E
H I HE
E
Supposons que deux récepteurs consomment la même puissance active P = 1KW, sous
une tension de U= 220 V. Le premier à un cos φ1 = 1 et le deuxième à un cos φ2 = 0,75.
Calculons le courant consommé par chacun des deux récepteurs :
P
I 4,54 A
Ucos φ
P
I 6,06 A
Ucos φ
Le second récepteur est donc traversé par un courant d'intensité supérieure à celle du premier,
pour une même puissance. Les pertes en ligne (effet Joule) sont donc plus importantes.
Pour éviter cet inconvénient on essaie de relever le facteur de puissance afin de le rapprocher
de 1.
Pour la plupart des installations domestiques ce relèvement n'est pas indispensable, par contre
pour des installations industrielles où de nombreux moteurs peuvent intervenir, le déphasage
entre le courant et la tension peut devenir élevé et le facteur de puissance trop faible (Q >0).
Pour compenser la consommation d'énergie réactive" des moteurs on ajoute des condenseurs
fournisseurs d'énergie réactive (Q<0) Voir chapitre 2.
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Chapitre II:
Système triphasé
1. Système Triphasé équilibré
1.1. Définitions
Un système triphasé est un réseau à trois grandeurs (tensions ou courants) sinusoïdales de
même fréquence et déphasées, les unes par rapport aux autres, d’un angle de 120° (voir Fig.2).
Le système est équilibré si les grandeurs sinusoïdales sont de même valeur efficace. Il est
direct si les phases sont ordonnées dans le sens trigonométrique et inverse dans l'autre cas.
On définit la tension simple par la différence de potentiel entre une phase et le neutre (réel
ou fictif).
Les trois tensions simples ont la même valeur efficace V et la même pulsation ω=2πf.
v t V√2sin ωt : Référence de
V RV, O°T
phase
2π
v t V√2sin ωt >
V RV, >120°T
3
4π
vW t V√2sin ωt >
VW RV, >24O°T
3
Fig.3 Vecteurs de Fresnel Ecriture temporelle Ecriture polaire
associés (complexe)
N.B : Le système est équilibré direct
Equilibré car la construction de Fresnel montre que @@@@A
XY @@@@A XZ @[A et même
X+ @@@@A
analytiquement on v1 (t ) + v2 (t ) + v3 (t ) = 0
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2π 4π
V 2 sin( wt ) + V 2 sin( wt − ) + V 2 sin( wt − )
3 3
= V 2 [sin( wt ) + sin( wt ) cos(2π 3) + cos( wt ) sin(2π 3) + sin( wt ) sin(4π 3) + cos( wt ) sin(4π 3) ]
= V 2 sin( wt ) + sin( wt ).( −1 2) + cos( wt ).( 3 2) + sin( wt ).( −1 2) + cos( wt ).( − 3 2)
= V 2 sin( wt ) (1 −1 2 −1 2 ) + cos( wt )
( 3 2− 3 2 = 0
)
Direct car un observateur immobile verrait les vecteurs défiler devant lui dans
l’ordre 1, 2, 3.
1.1.2. Tensions composées
La tension composée est la différence de potentiel entre deux phases. Les tensions
composées ont la même valeur efficace U et la même pulsation ω=2πf que les tensions
simples.
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U 12 (t ) = V 2 sin( wt ) − V 2 sin( wt − 2π 3)
= V 2 [sin( wt ) − sin( wt ) cos(2π 3) − cos( wt ) sin(2π 3) ]
= V 2 sin( wt ) − sin( wt ).( −1 2) − cos( wt ).( 3 2)
3 3 3 1
= V 2 sin( wt ) − cos( wt ) = V 2 3 sin( wt ) − cos( wt )
2 2 2 2
= V 2 3 cos (π 6 ) sin( wt ) − sin (π 6 ) cos( wt )
π π
= V 2 3 cos wt + = 3. V 2 cos wt +
6 6
1.3.1. Montages
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1.3.2. Puissances
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1.4.3. Puissances
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1.4.5. Constatation
Quel que soit le couplage, les puissances s’expriment de la même façon en fonction :
De la tension composée U
Du courant en ligne I
Ces deux grandeurs sont les seules qui soient toujours mesurables quel que soit le couplage,
même inconnu, du récepteur utilisé.
1.4.6. Comparatif
La connexion étoile a les avantages suivants :
Plus économique pour les transformateurs de haute tension
A un point de neutre disponible,
Permet la mise à la terre directe ou la mise à la terre à travers une impédance,
Permet de réduire le niveau d'isolation du neutre (isolation graduée),
Permet de loger les prises d'enroulement et les changeurs de prises à l'extrémité neutre
de chaque phase.
La connexion triangle a les avantages suivants :
Plus économique pour un enroulement à courant fort et à basse tension,
Combiné avec un enroulement à couplage étoile, réduit l'impédance homopolaire dans
cet enroulement.
1.5.Puissance en triphasé
√3 UI cos c P
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Bien que dans le monde industriel , les matériels soient prévus pour fonctionner avec
des réseaux triphasés 3 ou 4 fils , il arrive que le système de courant soit déséquilibré à la
suite d'un accident tel qu''un court circuit dans une machine ou un transformateur .
L'habitation domestique alimentée par le réseau triphasé ONE est un cas simple qui permet
d'illustrer ce cours.
Nous disposons de matériel prévu pour le monophasé excepté le chauffage.
• un éclairage composé de lampes à incandescence ou halogène
• un chauffage électrique
• une lave linge
• un réfrigérateur
• une cuisinière électrique peut être en biphasé.
• Des ordinateurs
• un cumulus électrique
Comment peut-on combiner l'ensemble de ces appareils afin d'obtenir des intensités
identiques (déphasage et module) dans les trois phases ?
La réponse est immédiate, ce n'est pas possible.
Comment vont se répartir les intensités dans les différentes phases ? Comment vont se
comporter les protections?
2.2.Définition :
r r
r V2 V3
V3
r
Systèmes triphasés déséquilibrés : V2
a. les composantes n’ont pas même déphasage b. les composantes n’ont pas même
module
Les calculs seront effectués en se basant sur les tensions. Le même raisonnement s'applique
aux courants.
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Nous allons utiliser nos connaissances des systèmes équilibrés et remplacer le système
déséquilibré par 3 systèmes équilibrés dont on superposera les effets.
• Un système direct
• Un système inverse
• Un système homopolaire
Tel que :
V1 = Vd + Vi + Vo équation (1)
V2 =a2 Vd +a Vi + Vo équation (2)
V3 =a Vd +a2 Vi + Vo équation (3)
2π
j
Avec a = e 3
On peut écrire facilement les relations existant entre grandeurs des différentes phases. Ces
écritures sont facilitées par le fait que le nombre a satisfait de nombreuses relations utiles
telles que
a3 = 1 (a est une racine cubique de 1 )
a-1 = a2
1 + a + a2 = 0
Remarque :
Si nous faisons la somme des trois équations précédentes nous obtenons
V1 + V2 + V3=Vd + Vi + Vo + a2 Vd + a Vi + Vo + a Vd + a2 Vi + Vo
Regroupons les termes de même couleur.
Vd + a Vd + a2 Vd =0 car nous avons un système triphasé équilibré et direct
Vi + a Vi + a2 Vi =0 car nous avons un système triphasé équilibré et inverse
Vo + Vo + Vo =3Vo
Les 3 grandeurs Vd , Vi et Vo sont appelés composantes ou coordonnées symétriques du
système réel V1, V2 et V3.
Elles sont définies par la transformation de Fortescue :
Vd = 3 (V1 + aV2 + a V3 )
1 2
Vi = (V1 + a V2 + aV3 )
1 2
3
1
V0 = 3 (V1 + V2 + V3 )
En réseau 3 fils (sans neutre) la composante homopolaire est nulle. Vo = 0
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Tous les systèmes représentés par des vecteurs groupés en étoile ont les mêmes composantes
directe et inverse quelque soit le centre de l'étoile, si les vecteurs ont mêmes extrémités.
Démonstration :
Supposons que l'on ait deux centres d'étoile O1 et O2.
Les composantes directes se calculent à partir des équations suivantes:
→ → →
r O1 A+ a O1B + a 2O1C
Vd 1 =
3
→ → →
r O2 A+ a O2 B + a 2O2C
Vd 2 =
3
Montrons que les vecteurs Vd1et Vd2 sont égaux et module et en argument.
Calculons Vd1 en introduisant le point O2 puis Regroupons les termes O1O2
→ → → → → → r → → →
r (OO + O A) + a (OO + O B) + a2
(OO + O C) OO (1+ a + a 2
) + O A+ aO B+ a2
O 2C
Vd1 = 1 2 2 1 2 2 1 2 2
= 1 2 2 2
3 3
r → → →
OO (1+ a + a 2
) O A+ aO B+ a2
O2C
= 1 2 + 2 2
3 3
→ → →
O2 A+ aO2B+ a O2C r
2
= 0+ = Vd 2
3
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→
O1 →
→ →
CB O1 B
CA+ aCB
Ecrivons la relation permettant d’obtenir Vd 1 : VdB1 =
3
Nous savons que l'opérateur a représente une rotation de 120.
→ →
CA− (−aCB)
Vd1 =
3
Traçons le vecteur Vd1. Il suffit de relier l'extrémité du vecteur -aCB au vecteur CA pour
obtenir 3Vd B'
→
a CB
→
CA A
→
C CB
-60 → B
→
3Vd 1
−a CB
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B ''
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Remarque :
Pour effectuer une construction plus rapide, il suffit de remarquer que les vecteurs CB et -aCB
appartiennent à un triangle équilatéral.
De la même façon, on peut déterminer la composante inverse :
→ → → →
CA+ a2 CB CA− (−a 2 CB)
Sachant que Vi1 = =
3 3
B ''
→ →
− a 2 CB 3Vi1
→
CA A
-60 →
C CB
→
a 2 CB B
B'
Le vecteur inverse sera obtenu en joignant les extrémités du vecteur a2 CB et du vecteur CA.
La longueur de ce vecteur est à diviser par 3 pour obtenir le module de Vi
On utilise trois transformateurs d'intensité pour faire la somme des trois intensités de ligne.
On obtient 3Io.
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Chapitre III:
Le circuit magnétique est constitué par un empilage de tôles minces et isolées entre elles
par un vernis, il est donc feuilleté, pour diminuer les pertes dues aux courants de Foucault. Il
est formé d’un alliage limitant les pertes par hystérésis.
Chaque enroulement est constitué de spires isolées entre elles par un vernis. Les deux
enroulements sont placés autour d’un noyau magnétique afin de diminuer les fuites
magnétiques et d’augmenter le champ.
L’enroulement qui comporte le nombre de spires le plus élevé est l’enroulement haute
tension, il est constitué d’un fil plus fin que l’autre enroulement basse tension.
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Nous choisissons un sens arbitraire pour le flux Φ (t) ici le sens d’une ligne de champ.
Les autres signes en découlent. Les sens des courants i1 (t) et i2 (t) sont pris de telle façon que
les flux créés soient positifs donc additifs. Le primaire est un récepteur, nous adoptons la
convention récepteur, le secondaire est un générateur, nous adoptons la convention
générateur.
Les f.e.m e1 (t) et e2 (t) sont de sens opposé aux flux Φ(t) et Φ2(t) d’après la loi de Faraday :
Les bornes marquées par un point sont dites homologues. Ce sont des bornes telles
qu’un courant entrant corresponde à un flux positif, les tensions qui pointent vers ces points
sont en phase.
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introduisant un champ magnétique, donc un flux variable, d’où la création d’une f.e.m
variable. De plus, grâce au circuit magnétique, la variation de flux au primaire entraîne une
variation de flux magnétique au secondaire et donc une nouvelle f.e.m induite.
La tension sinusoïdale u1 (t), de pulsation ω, crée à travers chaque spire, un flux Φ (t),
π
sinusoïdal de même pulsation et déphasé de - par rapport à la tension u1 (t) :
2
U1 π
Φ (t) = N1 .ω. cos(ωt - ) Si u1 (t) = U1 2 . cos( ω t)
2 2
Attention la relation précédente n’est vraie qu’en utilisant les données du primaire U1 et N1, en
effet la valeur maximale du champ magnétique B̂ ne se retrouve pas dans tous les cas au
secondaire, notamment lorsque l’on tient compte des pertes magnétiques.
2. Le transformateur parfait
2.1. Les hypothèses simplificatrices
L’intensité du courant à vide i1o(t) est nul, le transformateur parfait fonctionnant à vide
ne consomme aucun courant, il n’est donc le siège d’aucune perte.
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A chaque instant, chaque spire est traversée par le même flux magnétique.
dΦ1 (t)
Au primaire : e1 (t) = - N1 u1 (t) = - e1 (t)
dt
dΦ2 (t)
Au secondaire : e2 (t) = - N2 u2 (t) = - e2 (t)
dt
u2 (t)
Donc : m=−
u1 (t)
Cette relation indique que les tensions u1 (t) et u2 (t) sont en opposition de phase.
La relation entre les valeurs efficaces U1 et U2 ne tient pas compte du déphasage :
Dans tous les cas que nous étudierons, le transformateur sera considéré comme parfait
pour les courants, ainsi pour tous courants non nuls, la relation entre les valeurs efficaces I1 et
I2 s’exprime ainsi :
Un transformateur parfait est alimenté au primaire par une tension sinusoïdale u1 (t). Il
alimente une charge Zc, telle que le courant i2 (t) présente un déphasage d’un angle φ2 avec la
tension u2 (t).
Il est possible d’évaluer l’intensité i1 (t) du courant appelé au primaire à l’aide d’un
diagramme de Fresnel. Ce courant dépend de la charge appliquée au secondaire.
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e2 (t)
m=− Avec e1 (t) = - u1 (t)
e1 (t)
La tension u1(t) est sinusoïdale, nous pouvons utiliser une écriture complexe pour
décrire le comportement du transformateur vu du secondaire :
U2 = E2 = Zc.I2
Les tensions indiquées sur la plaque signalétique sont les valeurs nominales U1n et U2n
des tensions u1 (t) et u2 (t) au primaire et au secondaire. La puissance apparente nominale Sn
est également indiquée ainsi que la fréquence nominale f d’utilisation du transformateur. La
plaque signalétique permet de calculer rapidement les grandeurs n’y figurant pas à l’aide des
relations vues précédemment.
Attention, la plaque signalétique du transformateur réel n’indique pas les mêmes
grandeurs que celles du transformateur parfait.
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Chapitre IV :
Les pertes par effet Joule, appelées également pertes dans le cuivre, sont notées Pj ou Pc.
Ce sont les pertes occasionnées par le passage du courant dans les enroulements du primaire
et du secondaire. Ces pertes sont proportionnelles au carré de la valeur efficace de l’intensité
du courant qui traverse chaque enroulement.
Les pertes magnétiques, appelées aussi pertes dans le fer sont notées Pmag ou Pfer. Ce
sont les pertes dues aux fuites magnétiques, à l’hystérésis et enfin aux courants de Foucault.
Ces pertes ne dépendent que de la valeur efficace U1 de la tension u1 (t), appliquée au
primaire.
U2
Cos ϕ2 = 0.8
0
i2 (t) [A]
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La différence ∆U2 entre la tension à vide U2o et la tension U2 en charge s’appelle la chute de
tension au secondaire du transformateur. La chute de tension dépend de la nature de la charge.
La charge fixe la valeur de l’intensité du courant I2 ainsi que le cos φ2. Ces deux grandeurs
déterminent elles, la valeur efficace de la tension U2.
Le bilan des puissances décline toutes les puissances, depuis la puissance absorbée jusqu’à la
puissance utile, il prend évidemment en compte toutes les pertes.
Le bilan, peut être résumé à l’aide schéma suivant :
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Les pertes sont déterminées par la méthode des pertes séparées. Nous évaluons séparément les
deux types de pertes, par effet Joule et magnétiques, en réalisant deux essais successifs, un
essai à vide et un essai en court-circuit.
La valeur efficace U1 de tension au primaire u1 (t) est égale à sa valeur nominale U1n.
L’intensité du courant au secondaire est nulle, la puissance P2 délivrée par le secondaire est
donc également nulle.
Mode opératoire
Aucune charge n’est reliée au secondaire
La tension u1 (t) est amenée à sa valeur nominale
Un wattmètre est branché pour évaluer la puissance P1o absorbée par le primaire.
Deux voltmètres relèvent les valeurs efficaces U1n et U2o des tensions u1 (t) et u2 (t).
Un ampèremètre mesure la valeur efficace I1o de l’intensité du courant i1 (t).
Tous les appareils utilisés sont numériques, de type RMS, en position AC +DC.
Le wattmètre, W, indique une puissance P10. Elle représente la somme de toutes les
puissances consommées par le transformateur.
P10 = Pu + Pj + Pfer
La puissance utile est nulle, Pu = P2 = 0 W ; la puissance absorbée P1 au primaire correspond
aux seules pertes par effet Joule Pj et pertes magnétiques, Pfer.
• La puissance appelée est très faible, l’intensité du courant au primaire est donc
également très faible, nous le considèrerons comme négligeable devant sa valeur
nominale I1o2 << I1n2.
• Les pertes dans le cuivre sont dues aux passages des courants dans les enroulements
du primaire et du secondaire, or l’intensité du courant dans le secondaire est nulle donc
les pertes par effet Joule ne se réduisent qu’au terme issu du primaire soit Pjo = R1.I1o2
• Les pertes dans le fer, ont, elles, la valeur qui correspond à la tension nominale de
l’alimentation u1 (t) = U1n.
• La puissance absorbée P1o = R1.I1o2 + Pmag avec R1.I1o2 négligeables devant Pmag
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La valeur efficace U1cc de tension au primaire u1 (t) est réduite à une valeur comprise
entre 5 et 10 % de sa valeur nominale U1n. La tension u2 (t) est nulle du fait du court-circuit, la
puissance P2 délivrée par le secondaire est donc également nulle.
Mode opératoire
L’enroulement du secondaire est court-circuité, un fil relie les bornes de sortie
La tension u1 (t) est réglée afin que l’intensité du courant au secondaire i2 (t) soit égale
à sa valeur nominale I2cc.
Un wattmètre est branché pour évaluer la puissance P1cc absorbée par le primaire.
Un voltmètre relève la valeur efficace U1cc de la tension u1 (t).
Deux ampèremètres mesurent les valeurs efficaces I1cc et I2cc des intensités des
courants i1 (t) et i2 (t).
Tous les appareils utilisés sont numériques, de type RMS, en position AC +DC.
Le wattmètre, W, indique une puissance P1cc. Elle représente la somme de toutes les
puissances consommées par le transformateur.
P1cc = Pu + Pj + Pfer
La puissance utile est nulle, Pu = P2 = 0 W ; la puissance absorbée P1 au primaire correspond
aux seules pertes par effet Joule Pj et pertes magnétiques, Pfer.
• Les pertes dans le cuivre sont dues aux passages des courants dans les enroulements
du primaire et du secondaire, elles sont donc évaluées pour les valeurs nominales de ces
deux courants ; Pj est donné pour i1 (t) = I1n et i2 (t) = I2n.
38
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
• Les pertes dans le fer sont très faibles, elles sont en effet proportionnelles à la tension
u1 (t) qui est réduite ; Pmag très faibles devant celles données avec u1 (t) nominale.
• La puissance absorbée P1cc = Pj + Pmag avec Pmag négligeables devant Pj
Les tensions indiquées sur la plaque signalétique sont la valeur nominale U1n de la
tension u1 (t) au primaire et la valeur efficace de la tension à vide U2o de la tension u2 (t) au
secondaire.
Il est également indiqué la puissance apparente nominale Sn ainsi que la fréquence
nominale f d’utilisation du transformateur. La plaque signalétique permet de calculer
rapidement les grandeurs n’y figurant pas à l’aide des relations vues précédemment.
A vide, le secondaire n’est d’aucune utilité, seul le circuit du primaire joue un rôle
magnétique. Le transformateur se comporte comme une bobine à noyau
ferromagnétique, cette bobine peut être modélisée par une résistance Rfer en parallèle
avec une inductance Lmag.
L’élément résistif Rfer est traversé par la composante active i1oa (t) du courant i1o (t).
La puissance active consommée par cette résistance correspond aux pertes dans le
fer.
L’élément inductif Lmag est traversé par la composante réactive i1or (t) du courant i1o
(t). La puissance réactive consommée par cet élément est nécessaire à la
magnétisation du circuit.
39
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Dans le modèle complet, nous retrouvons tous les éléments définis précédemment
40
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Dans l’hypothèse de Kapp, le courant à vide i1o (t) est négligé devant le courant i1n (t).
Cela revient à négliger le courant magnétisant, les pertes par hystérésis et par courants de
Foucault. Le modèle simplifié devient donc :
L’intensité du courant i10 (t) étant négligée, le modèle du transformateur parfait est
encore valable, en utilisant mv définit précédemment :
N2 i1 (t)
La relation i1 (t) = i1o (t) - i (t) devient : mv = -
N1 2 i2 (t)
Cette relation indique que les courants i1 (t) et i2 (t) sont en opposition de phase.
La relation entre les valeurs efficaces I1 et I2 ne tient pas compte du déphasage, le rapport de
transformation à vide correspond donc au rapport des valeurs efficaces des intensités au
primaire et au secondaire, ainsi
41
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Au primaire, la tension u1 (t) est directement appliquée au secondaire, la tension e2 (t) est
donc de la forme :
e2 (t) = – mv.u1 (t)
Au secondaire, les éléments résistifs et inductifs peuvent être associés :
Les deux réactances en série se comportent comme une réactance unique notée :
Xs= mv2 X1 + X2 = (mv2l1 + l2).ω.
Les deux résistances en série se comportent comme une résistance unique notée :
Rs = mv2 R1 + R2
D’où le modèle suivant :
Zs, l’impédance équivalente aux deux éléments Rs et Xs s’écrit sous forme complexe :
Zs = Rs + j Xs
La tension e2 (t) étant égale à – mv.u1 (t), sa valeur efficace est donc égale à U2o.
Le circuit du secondaire peut se mettre en équation comme suit :
U2 = U2o - Rs.I2 – jXs.I2
42
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Tracer la direction de I2 .
Si Les grandeurs Rs.I2 et Xs.I2 sont négligeables devant la tension U20, les droites OA et
O’A peuvent être considérées comme parallèles. Le calcul de la chute de tension peut être
alors réalisé à l’aide d’une formule approchée
44
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Chapitre V:
Transformateur Triphasé
1. Généralités
Un transformateur triphasé débitant sur une charge équilibrée est équivalent alors à trois
transformateurs monophasés. Son schéma équivalent monophasé est celui de la Fig.2
ci‐dessous.
45
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
2. Choix du couplage
46
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
• Aux très hautes tensions, on aura intérêt à choisir un couplage étoile pour que chaque
m
bobine n'ait à supporter que : l
√W
• Pour les très forts courants, on préférera le montage triangle où chaque enroulement
o
n'est parcouru que par un courant d'intensité : n
√W
Fonctionnement déséquilibré
• Aux faibles déséquilibres (I neutre ≤ 10%.I ligne), le primaire et le secondaire seront
couplés en étoile avec conducteurs neutres.
• Si le déséquilibre est plus important, le primaire restera en étoile mais le secondaire
sera connecté en zigzag.
• Si le déséquilibre et la puissance sont importants, on utilisera un montage
triangle‐étoile pour économiser du cuivre au secondaire.
• Le tableau ci‐dessous reprend différents couplages obtenus en combinant les types de
montages avec les orientations possibles des enroulements. Toutes ces variantes ne
sont pas utilisées en pratique. Les plus fréquemment utilisées sont Yy0, Dd0, Yd1.
Symbole Va/VA Montage électrique des phases Diagramme vectoriel
Yy0 p+
pY
Yd1 p+
√ZpY
Yz11 √Z p+
+ pY
p+
Dy11 √Z
pY
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Dd0 p+
pY
Zy1 + p+
√Z pY
48
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Prenons le cas où les bobinages primaires et secondaires sont enroulés dans le même
sens : Les tensions simples aux bornes des bobinages primaire et secondaire sont en phase.
49
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
50
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Il en est possible de faire la même démonstration pour tous les couplages. Toutefois les
couplages les plus utilisés sont les couplages d’indice horaire 0, 5, 6 ou 11
On peut classer les couplages en 4 groupes selon leur indice horaire :
Groupe I : indice horaire 0 – 4 – 8 pour lesquels seuls l’ordre des phases change,
Groupe II : indice horaire 6 – 10 – 2 pour lesquels seuls l’ordre des phases change,
Groupe III : indice horaire 1 – 5 – 9 pour lesquels seuls l’ordre des phases change,
Groupe IV : indice horaire 11 – 7 – 3 pour lesquels seuls l’ordre des phases change.
Afin d’augmenter la puissance fournie par le transformateur il est souvent nécessaire de
mettre en parallèle plusieurs transformateurs. Pour cela il faut respecter plusieurs conditions ;
il faut qu’ils aient :
• La même tension primaire
• La même tension secondaire
• Le même indice horaire c’est dire des tensions en phase.
Il est tout de même possible de coupler des transformateurs ayant des indices horaires
différents à condition qu’ils appartiennent au même groupe de couplage. Ainsi le déphasage
créé par le couplage des enroulements peut être corrigé par une permutation circulaire des
phases dans le sans direct.
51
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Cas des transformateurs du groupe III ayant des indices horaires 11, 7 ou 3 :
5. Transformateurs particuliers
Le transformateur d’isolement
Lorsqu‘un transformateur a un rapport de transformation
égale à 1, il n’est utilisé que pour séparer électriquement le
circuit primaire du circuit secondaire et donc isoler la charge
branchée u secondaire du réseau branché au primaire. Ce type
de transformateur est utile lorsque le réseau utilisé est très
perturbé : Le flux transmis au secondaire filtre les
perturbations et la tension induite est ‘’propre’’.
Le transformateur d’isolement peut également être utilisé
pour des mesures de différence de potentiel afin d’isoler la
masse del’oscilloscope et les points de mesure.
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Chapitre VI:
T.Ω T.Ω
I I
Mécanique Electrique
U U
Electrique Mécanique
L'énergie électrique est évaluée par un courant continu I et une tension continue U, la
puissance électrique sera le produit de ces deux grandeurs :
Pélec Puissance électrique en watts [W]
Pélec = U.I U La tension en volts [V]
I L’intensité du courant en ampères [A]
53
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
1.2.Description
Vue d'ensemble :
La machine à courant continue comporte les parties principales suivantes :
- Une partie fixe appelée STATOR qui aura le rôle d'inducteur.
- Une partie mobile appelée ROTOR qui aura le rôle d'induit.
- Une liaison rotor - éléments extérieurs à la machine appelée COLLECTEUR.
L'inducteur :
Il est formé soit d'aimants permanents en ferrite soit de bobines placées autour des
noyaux polaires. Lorsque les bobines sont parcourues par un courant continu, elles créent un
champ magnétique dans le circuit magnétique de la machine notamment dans l'entrefer,
espace séparant la partie fixe et la partie mobile, où se situent les conducteurs.
L'induit :
Le noyau d'induit est en fer pour canaliser les lignes de champ, les conducteurs sont
logés dans des encoches sur le rotor, deux conducteurs forment une spire.
Collecteur et balais :
2. Principe de fonctionnement
Une machine à courant continu possède un nombre N de conducteurs actifs, le flux utile
sous un pôle créé par l’inducteur est Φ, exprimé en webers, et n représente la fréquence de
rotation de l’arbre du rotor, en tours par seconde.
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Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Cette relation est essentielle pour la machine, car elle est le lien entre le flux une
grandeur magnétique, la tension E une grandeur électrique, et la fréquence de rotation n, une
grandeur mécanique.
Sachant que Ω = 2π.n, une autre relation, reliant les trois types de grandeurs, est
fréquemment utilisée, elle prend en compte la vitesse angulaire Ω exprimée en radians par
seconde :
55
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
3. Fonctionnement en génératrice
3.1.Fonctionnement à vide et à fréquence de rotation constante
L’inducteur est alimenté par une source de tension continue réglable permettant
d’adapter le courant d’excitation IEX. Ce cas exclut évidemment la présence d’aimants
permanents.
Le rotor de la machine est entraîné par une source extérieure à la fréquence de rotation
n. Nous dirons que la génératrice fonctionne à vide lorsqu’elle ne débite aucun
courant.
n0
Moteur d'entraînement
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φ [Wb]
Champ rémanent
0 Régime Régime
Iex [A]
Φ = f (Iex)
Le flux varie en fonction de l’intensité du courant d’excitation qui circule dans
l’inducteur. Trois parties de la courbe peuvent être détaillées :
Lorsque Iex est faible : Le flux est proportionnel au courant qui lui donne naissance.
dans ce cas
Φ = K.Iex
A partir de certaines valeurs de Iex, l'acier se sature, le flux croît mais moins vite
que l’intensité Iex.
Lorsque Iex redevient nulle, le champ magnétique n'est pas nul (rémanence du circuit
magnétique).
57
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Attention la vitesse angulaire Ω peut être exprimée en rad. min-1, le coefficient K’ est donc
exprimé en [V/ rad.min-1]
La génératrice est entraînée par un moteur auxiliaire, elle débite un courant d’intensité I
dans un rhéostat de charge
Iex I
Uex G U Rhéostat
de charge
Inducteur Induit
n
Moteur d'entraînement
Inducteur non R U
U La tension aux bornes de l’induit
représenté
E
Rh
E La f.e.m de la génératrice
n
Moteur d'entraînement
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Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
U [V]
U0
U = f (I)
0 Icc I [A]
U [V]
U = f (I)
0
I [A]
Point de fonctionnement
Upf
0 Ipf
I [A]
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Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Le point d’intersection (Upf ; Ipf) de ces deux droites donne les grandeurs communes aux deux
dipôles.
Le bilan des puissances décline toutes les puissances, depuis la puissance absorbée d’origine
mécanique jusqu’à la puissance utile de nature électrique.
Entre ces deux termes, l’étude se portera sur toutes les pertes aussi bien mécaniques
qu’électriques, et enfin une puissance sera étudiée tout particulièrement, elle correspond au
passage de la puissance mécanique à la puissance électrique.
Le bilan, peut être résumé à l’aide schéma suivant :
Toutes les puissances mises en jeu dans ce bilan peuvent être calculées à partir des relations
qui suivent.
4. Fonctionnement en moteur
4.1.Fonctionnement en charge
L’inducteur est alimenté comme précédemment par une source de tension continue
réglable permettant d’adapter le courant d’excitation IEX.
L’induit du moteur est alimenté par une seconde source de tension continue, il entraîne
une charge mécanique à la fréquence de rotation n.
I
Iex Tu
M
U Uex
Charge
Inducteur
Mécanique
Induit
4.2.Loi d’Ohm
62
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
I
R La résistance totale de l'induit
Induit Tu U La tension aux bornes de l’induit
R
U Inducteur non E La fem du moteur
représenté I L’intensité du courant dans l’induit
E
n La fréquence de rotation du rotor
Les relations vues pour la machine restent évidemment valables pour le moteur.
Si l’intensité du courant d’excitation Iex reste constante
E La f.e.m en volts [V]
E = K1.n n La fréquence de rotation en tours par seconde [tr.s-1]
K1 Coefficient de proportionnalité entre E et n en [V/tr.s-1]
La f.e.m E est proportionnelle à la fréquence de rotation n.
Sachant que :
Donc :
Tem Le moment du couple électromagnétique en newton-mètres [Nm]
I L’intensité du courant dans l’induit en ampères [A]
Tem = K2.I
K2 Coefficient de proportionnalité entre Tem et I ; K2 = K 1
2π
Le moment du couple Tem est proportionnel à l’intensité du courant I.
63
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
De la même manière :
E La f.e.m en volts [V]
Ω La vitesse angulaire en radians par seconde [rad.s-1]
E = K’.Ω
K’ Coefficient de proportionnalité entre E et Ω en [V/rad.s-1]
Nous pouvons donc conclure en disant que la fréquence de rotation dépend de la tension
appliquée aux bornes de l’induit du moteur à flux constant et que le moment du couple
électromagnétique donne l’intensité du courant dans l’induit. Par extension sachant que
Tem = Tu + Tp, nous dirons que la charge mécanique TR, égale à Tu en régime permanent,
fixe l’intensité du courant dans l’induit.
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Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Iex Il s’agit d’un ordre de grandeur de l’intensité du courant dans l’inducteur. La valeur
indiquée ne doit pas être dépassée. L’intensité Iex doit être réglée à l’aide d’un rhéostat,
branché en série avec le circuit d’excitation, afin que les grandeurs nominales relatives à
l’induit U, I et n soient atteintes simultanément.
Le bilan des puissances décline toutes les puissances, depuis la puissance absorbée d’origine
électrique jusqu’à la puissance utile de nature mécanique.
Entre ces deux termes, l’étude se portera sur toutes les pertes aussi bien mécaniques
qu’électriques, et enfin une puissance sera étudiée tout particulièrement, elle correspond au
passage de la puissance électrique à la puissance mécanique.
Le bilan, peut être résumé à l’aide schéma suivant :
Et
Pu La puissance utile en watts [W]
Pu = Pem – Pc Pem La puissance électromagnétique en watts [W]
Mécanique Pc Les pertes collectives en watts [W]
Donc
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Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Toutes les puissances mises en jeu dans ce bilan peuvent être calculées à partir des relations
qui suivent.
Le moteur reçoit une puissance Pa, produit de la tension, appliquée sur les bornes de l’induit et
de l’intensité du courant qui le traverse.
Le rendement du moteur complet tient compte de la puissance absorbée par l’inducteur, Pex,
dans la mesure où celui-ci est alimenté électriquement. Cette puissance sert uniquement à
66
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
magnétiser le moteur, toute la puissance active absorbée par le circuit d’excitation est
entièrement consommée par effet Joule donc :
2
Pex = Uex.Iex ; Pex = r.Iex² ; Pex = U ex
r
Le rendement est donc
Pu
η =
Pa + Pex
4.6.Essai à vide
Nous dirons que le moteur fonctionne à vide s’il n’entraîne aucune charge sur son arbre,
L’indice «o» caractérise cet essai. Le couple utile à vide est donc nul, Tuo = 0 Nm, ce qui
implique nécessairement que la puissance utile de la forme Puo = Tuo.Ω o est également nulle à
vide donc :
Puo = 0 W
Sa fréquence de rotation est notée no, elle est légèrement supérieure à sa fréquence de rotation
nominale, l’intensité du courant dans l’induit Io est très faible devant sa valeur nominale et la
tension d’alimentation Uo de l’induit est réglée à sa valeur nominale.
En faisant varier Uo, la tension aux bornes de l’induit mesurée en volts, nous pouvons relever
en ampères l’intensité du courant dans l’induit Io, et la fréquence de rotation no en tours par
seconde. Les éléments Uo, Io et no nous permettent de calculer la f.e.m à vide Eo en utilisant la
relation :
Eo = Uo - R.Io
Nous sommes donc en présence de plusieurs valeurs pour la fem Eo en fonction de la
fréquence de rotation no. Nous pouvons ainsi vérifier que Eo et no sont proportionnelles. Le
coefficient de proportionnalité sera noté K1.
Eo = K1.no
Cette constante K1 restera un paramètre constant du moteur tant que l’intensité du courant
d’excitation Iex restera constante.
Eo E Eo E
= = Cte = K1 Ou en utilisant Ω = = Cte = K2
no n Ωo Ω
La relation entre les deux constantes est de la forme : K1 = 2π.K2
4.7.Essai en charge
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Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Iex
Tu TR
M
U Uex
Inducteur n
Induit
Le moteur est maintenant chargé, c'est-à-dire que l’arbre de ce dernier entraîne une charge
résistante qui s’oppose au mouvement du rotor.
En régime établi, le moment du couple utile délivré par le moteur est égal au moment du
couple résistant que lui oppose la charge mécanique.
En régime permanent
4.8.Caractéristique mécanique
K1K2 K
Sachant que Tu = Tem – Tp Tu = .n + ( 2 .U - Tp )
R R
La caractéristique mécanique est de la forme :
K1K2 K2
Tu = a.n + b Avec a= et b= .U - Tp
R R
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Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Sur sa partie utile, la caractéristique mécanique est un segment de droite. Pour la tracer,
il suffit de deux points. Le premier est généralement donné par l’étude d’un cas précis, le
second se déduit de l’essai à vide. Dans cet essai, le couple utile est nul, il est associé à une
fréquence de rotation no. Sur sa partie utile, le moment du couple utile Tu en fonction de la
fréquence de rotation en tours par minute est la suivante
Tu [Nm]
Tu = f (n)
Essai à vide Tu = 0 Nm
0 no
n [tr.min-1]
4.9.Point de fonctionnement
Tu [Nm]
TR [Nm]
0 n’ n [tr.min-1]
Evaluation graphique du point de fonctionnement
Le point de fonctionnement donne graphiquement n’, la fréquence de rotation du moteur ainsi
que Tu’ le moment du moment du couple utile.
En reprenant le bilan de puissance dans le cas de l’essai à vide, nous pouvons écrire :
Puissance absorbée à vide Pao = Uo.Io
Pertes par effet joule à vide Pjo = R.Io2
Pertes collectives à vide Pco = Tp.(2no)
69
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Dans la relation :
E
E = N.n.Φ n=
NΦ
La fréquence de rotation peut être réglée en donnant au flux la valeur souhaitée, si ce
flux est à sa valeur maximale la fréquence de rotation sera à sa valeur minimale et
inversement.
Si l’intensité du courant dans l’inducteur s’annule, le flux tend alors vers zéro. Suivant
la loi d’Ohm la valeur de la fem n’est pas nulle
U - R.I
E = U – R.I n=
NΦ
La fréquence de rotation d’un moteur alimenté tend vers l’infini si le flux s’annule.
Une coupure dans le circuit d’excitation entraîne donc un emballement du moteur.
Pour éviter que le moteur s’emballe, il est indispensable de respecter un ordre pour le câblage
ainsi qu’un ordre inverse pour le dé câblage du moteur. L’inducteur doit être alimenté en
premier lors du câblage, il sera débranché en dernier au dé câblage du moteur.
70
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Travaux Dirigés
71
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
TD : Série 1
Circuits monophasés et puissances électriques
Exercice 1 :
Soit le montage suivant :
1- Donner l'expression :
• De la puissance active consommée par la résistance
• De la puissance réactive consommée par la bobine
2- En déduire l'expression :
• De la puissance apparente du circuit
• Du facteur de puissance du circuit
A.N. On donne R = 10 Ω, L = 200 mH, f = 50 Hz et I = 3,6 A.
3- Calculer U et le déphasage de u par rapport à i.
Exercice 2 :
Une installation électrique est alimentée en régime sinusoïdal monophasé de fréquence f =50
Hz, sous la tension efficace U = 240 V.
Elle comporte :
• 30 lampes de 100 W chacune
• 2 moteurs identiques, de puissance utile Pu = 1,9 kW, de rendement η = 0,95 et de
facteur de puissance 0,7.
Ces récepteurs sont montés en parallèle et fonctionnent simultanément. Calculer :
1- Les puissances active P et réactive Q de l'installation
2- Le facteur de puissance k de l'installation
3- L'intensité I du courant en ligne
4- La capacité C du condensateur permettant de relever le facteur de puissance à 0,93.
N.B. on résoudra ce problème en utilisant la méthode de Boucherot puis la construction de
Fresnel.
Exercice 3 :
72
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Exercice 4 :
On considère la charge monophasée représentée sur la figure ci-dessous, placée sous une
tension sinusoïdale de valeur efficace V = 230 V et de fréquence 50 Hz.
73
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
Du circuit représenté sur la figure ci-dessous, on ne connaît que la valeur du courant total
absorbé : I=2,5 A ainsi que les valeurs des impédances notées sur la figure.
Un atelier monophasé est constitué de trois ensembles de machines, constituant les charges 1,
2 et 3, mises en parallèle sur la même tension sinusoïdale à 50 Hz de valeur efficace V=230 V.
On récapitule dans le tableau ci-dessous les mesures faites sur chacune de ces charges.
1) Calculer pour chaque charge l’ensemble des grandeurs électriques la caractérisant : courant
absorbé, puissances actives réactives et apparente, facteur de puissance. On notera ces
75
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
TD : Série 2
Systèmes Triphasés
76
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
On considère à présent trois impédances Z ′ = Z ′.e jϕ ' câblées en triangle sur le même système
de tensions triphasées. On appellera J′ le courant de phase efficace circulant dans les
impédances Z ′ . On appellera I′ la valeur efficace du courant de ligne.
4) Quelle relation relie I′ et J′ ? Quelle est donc l’expression de I′ en fonction de V et Z′ ?
5) Préciser l’expression des puissances actives et réactives absorbées par cette charge en
fonction de V, I′ et ϕ ′ .
6) En déduire la relation entre ϕet ϕ ′ pour que ces deux charges soient équivalentes vues du
réseau triphasé.
7) Calculer la relation entre Z et Z′ pour que ces deux charges soient équivalentes.
En déduire alors la relation entre Z et Z ′ .
Exercice 3 : Réseau triphasé déséquilibré
On considère le système triphasé déséquilibré 220/380 V représenté sur la figure suivante :
4) Ajouter ces trois équations et en déduire l’expression VN′N de en fonction de, V1N ′ , V2 N ′ et
V3N ′ . Remplacer alors cette expression dans les deux premières équations de maille.
77
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
5) Énoncer la loi des nœuds au point N′. En déduire une équation en fonction des tensions V1N ′
On souhaite dans cet exercice étudier l’incidence du neutre (relié ou pas) sur une installation
triphasée très simple. Cette installation est constituée de trois ensembles identiques
d’ampoules d’éclairages, câblées en étoile avec ou sans neutre sur un générateur de tensions
triphasées 230/400 V. Les ampoules sont des éléments résistifs et on estime leur
consommation à 3 kW. Le schéma de l’installation est représenté sur la figure suivante.
1) Le système triphasé étant équilibré, et si le neutre est relié, que vaut la somme vectorielle
I1 + I 2 + I3 ? ?
2) Est-il alors important de connecter le neutre (c’est-à-dire de relier par un fil les points N et
N′) dans cette installation ?
3) Sous quelle valeur de tension se trouvent les ampoules ? Calculer alors la valeur de la
résistance R équivalente aux ampoules de chaque phase.
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Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
TD : Série 3
Transformateurs Monophasé et Triphasé
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Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
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Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
TD : Série 4
Moteur à courant continu
On considère une machine à courant continu utilisée en moteur. Le bobinage inducteur est
alimenté par la source de tension de 110 V qui alimente également l’induit, à la différence que
le courant inducteur est limité par la résistance Re1. L’installation est représentée sur la figure
suivante :
On donne : Résistance de l’induit R =0,5 Ω, Résistance de l’inducteur : Re =400 Ω
1) Le moteur fonctionnant à vide consomme le courant I = 1,2 A. Calculer alors la valeur des
pertes mécaniques Pm. Calculer également la valeur de la force électromotrice interne E.
2) Toujours à vide, et pour Re1 = 0, le moteur tourne à la vitesse de 1 620 tr/min.
Calculer le couple de pertes mécaniques Tem.
3) En déduire le coefficient k tel que Tem = k.Ie.I. Vérifier que ce coefficient vérifie également
la relation E = k · Ie · Ω.
4) On charge à présent le moteur en le faisant entraîner un dispositif mécanique (treuil, roue,
ou autre…) qui représente un couple résistant de 10 Nm s’ajoutant au couple de pertes
(supposé constant). Calculer alors le courant absorbé.
5) En déduire la valeur de la force électromotrice E et de la vitesse de rotation du moteur N
(tr/min).
6) On souhaite que cette charge soit entraînée à 1 800 tr/min. Calculer alors la valeur de la
résistance Re1 permettant d’obtenir cette vitesse.
81
Electrotechnique ESTO-Oujda B.BOSSOUFI
On s’intéresse à l’étude d’un moteur très utilisé en traction électrique : le moteur série. Il
présente la particularité de posséder un bobinage inducteur placé en série avec l’induit comme
le représente la figure suivante.
82