FACULTE DES SCIENCES ET DES SCIENCES DE L’INGENIEUR

DEPARTEMENT D’INFORMATIQUE MODULE BASE DE DONNEES

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TD 07 : Le modèle relationnel - Corrigé
Exercice 01
1) Qu’est ce que le modèle relation ?

Le modèle relationnel est un modèle de données qui consiste à percevoir la base de données
comme un ensemble de relations qu’on peut visualiser sous forme de tables à deux dimensions :
les colonnes qui correspondent aux attributs d’une relation et les lignes qui contiennent les tuples
d’information.

La caractéristique principale de ce modèle est qu’il n’utilise qu’un seul concept : la relation.

De plus, les associations de type N : M sont directement supportées par le modèle relationnel sans
aucune transformation préalable comme ce fût le cas avec les modèles réseau et hiérarchique.

2) Citez quelques objectifs du modèle relationnel ?

Proposer des schémas faciles à utiliser.

Améliorer l’indépendance logique et physique.

Améliorer l’intégrité et la confidentialité.

Prendre en compte une variété d’utilisateurs.

Offrir une approche méthodologique pour la construction du schéma conceptuel.

3) Qu’est ce qu’un attribut ? Un domaine d’un attribut ? Un produit cartésien ? Une relation ?
Le degré d’une relation ? La cardinalité d’une relation ? Le schéma d’une relation ? Une clé
d’une relation ? Une clé candidate ? Une clé primaire ? Une clé étrangère ?

Un attribut désigne une propriété ou une caractéristique d’une relation qui peut modéliser une
entité ou un lien entre deux entités.

Le domaine d’un attribut correspond à l’ensemble des valeurs que peut prendre cet attribut.
Ex : Jour_De_Semaine est : (Samedi, Dimanche, Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi).

Le produit cartésien d’un ensemble de domaines D1, D2, D3, …, Dn non nécessairement distincts
que l’on note : D1 x D2 x D3 x …x Dn est l’ensemble des n-uplets ou tuples (v1, v2, v3, …, vn) tel que
vi appartient à Di et ce pour tout i = 1, 2, 3,....., n.

Ex : Soit les trois domaines suivants :

D1 = (Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi, Dimanche), D2 = (1, 2, 3, …, 31)

D1 x D2 = {(Lundi, 1), (Lundi, 2), …, (Lundi, 31), …, (Dimanche, 30), (Dimanche, 31)}

Une relation est définie par une liste d’attributs A1, A2, A3, …, An ayant respectivement pour
domaine D1, D2, D3,… , Dn. On la note R(A1, A2, A3,..... , An) ou R est le nom de la relation. Elle est
composée d’un ensemble de tuples (a1, a2, a3,....., an) ou ai appatient à Di, quelque soit i = 1, 2,
3,....., n, cet ensemble constituant un sous-ensemble du produit cartésien : D1 x D2 x D3 x …x Dn

Le degré d’une relation est le nombre de ses attributs. Ex : la relation R(A1, A2, A3, …,AN ) a
un degré égale à n car elle possède n attributs.
1
 La cardinalité d’une relation est son nombre d’occurrences.

Le schéma d’une relation est le nom de la relation suivi de la liste des attributs (ou constituants)
de cette relation comme par exemple : R(A1, A2, A3,..... , An).

Ex. PRODUIT_VENDUS (Code_Produit, Désignation, Prix).

Ou sous la forme d’un tableau :

La clé d’une relation R est sous-ensemble d’attributs X dont les valeurs identifient un tuple et
un seul de la relation R. A tout moment la clé d’une relation possède les propriétés suivantes :

- Unicité : Elle identifie un seul tuple de la relation

- Composition minimale : Aucun attribut de la clé ne peut être éliminé sans détruire la
propriété d’unicité.

Toute clé satisfaisant la définition plus haut est considérée comme une clé candidate.

Une clé primaire est une clé candidate avec les critères suivants :

- On choisit la clé candidate ayant le plus petit nombre d’attributs.

- Privilégier la clé candidate dont l’usage serait le plus fréquent pour localiser les tuples de
la relation.

Toute clé candidate qui n’a pas été retenue comme clé primaire est appelée une clé secondaire.

Une clé étrangère dans une relation est formée d’un ou plusieurs attributs qui constituent
une clé primaire dans une autre relation.

Exercice 02
Quelles sont les règles de passage d’un modèle entité-association vers un modèle relationnel ?

La normalisation devrait toujours être effectuée avant le passage au modèle relationnel.

Chaque entité donne naissance à une relation. Chaque attribut de cette entité devient
un attribut de la relation. L’identifiant est conservé en tant que clé de la relation.

Chaque association dont aucune extrémité n’a pour cardinalité maximale 1 donne naissance à
une relation. Chaque attribut de cette association devient un attribut de la relation. L’identifiant,
s’il est précisé, est conservé en tant que clé de la relation, sinon cette clé est formée par
la concaténation des identifiants des entités qui interviennent dans le association.

Une association dont au moins une extrémité a une cardinalité maximale à 1 (cette association
devrait être binaire et n’a généralement pas d’attribut) ne devient pas une relation. Il décrit en
effet une dépendance fonctionnelle. La relation correspondant à l’entité dont la patte vers
l’association a une cardinalité maximale valant 1, se voit simplement ajouter comme attribut (et
donc comme clé étrangère) l’identifiant de l’autre entité.