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Durée : 06h00 Niveau : 2ème année Ingénieurs Electromécanique & Génie Civil - Semestre 3 Crédits : 2/3
Dr. Adolphe Kimbonguila Manounou, Maître-Assistant A CAMES, UMNG/ENSP Tournez la page s.v.p. . .
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6 Principe de l’approximation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
7 Discrétisation des systèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
8 Types d’éléments finis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
9 Triangle de Pascal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
10 Exemple d’élément fini de Lagrange 1D à 4 noeuds. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
11 Quadrangle de Lagrange avec 4 noeuds - Méthode des projections. . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
12 Membrure de section uniforme soumise à une force externe F . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
13 Discrétisation de la pièce en éléments et noeuds . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
14 Diagramme du corps libre des noeuds . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
15 Diagramme du corps libre de l’élément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
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De nos jours, l’approche numérique s’avère indispensable pour résoudre les systèmes réels rencontrés dans
différents secteurs de l’ingénierie. La méthode des éléments finis est basée sur deux principes fondamentaux :
— la discrétisation et
— l’interpolation.
La diversité des applications de cette méthode témoigne de son intérêt dans le calcul des structures.
Si on prend l’exemple d’une étude dynamique d’un moteur de voiture (figure 1) en mouvement, le comportement
vibratoire dépend non seulement de la nature du moteur et de ses supports, mais aussi de l’interaction avec la
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carroserie, voire même la liaison au sol. Or les vibrations de ces derniers dépendent de l’état de la route et du
mode de conduite. L’état de la route est à son tour fonction des couches du sol. Il est même possible d’imaginer
l’influence de la régularité du champ magnétique, et pourquoi pas l’influence de l’attraction céleste sur les modes
de vibration du moteur ! Naturellement, l’ingénieur ne pourra pas envisager de modéliser la galaxie entière dans
le seul but de comprendre préciséement les modes de vibration d’un moteur. Il doit donc se contenter d’un niveau
de modélisation suffisamment réaliste par rapport au niveau de précision escompté.
Ainsi, la première étape dans la procédure de modélisation consiste à isoler le système étudié de son environnement.
Dans notre exemple, cela revient à considérer seulement la culasse du moteur, sans se préoccuper du reste de
l’univers. Au niveau de la coupure entre le système et son environnement, des conditions doivent être introduites
pour représenter ces liens. Les supports du moteur peuvent être représentés par des appuis simples indéformables
ou semi-rigides, de type élastique, visco-élastique, voire visco-élastoplastique.
2.3 Contexte
Le point de départ de toute modélisation est la réalité physique. Or, la complexité des phénomènes étudiés
rend très difficile la résolution des équations mathématiques qui sont en général, des équations différentielles. Des
approximations sont alors souvent nécessaires. La figure 2 montre la démarche et la procédure de modélisation.
En pratique les solutions analytiques ne sont possibles que pour des cas simples. Deux causes évoquées
souvent sont : la méconnaissance du champ à modélisé et la complexité de la géométrie. La première nécessite
la proposition d’une allure générique du champ inconnu, tandis que le découpage du système en domaines plus
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simples est la solution pour contourner la deuxième difficulté. La méthode des éléments finis est la combinaison
de ces deux principes, (figure 3).
Champ Géométrie
inconnu complexe
Méthode des
éléments finis (MEF)
Figure 3 – Modélisation des systèmes complexes
En ce qui concerne la résolution du système d’équations différentielles décrivant le phénomène étudié, deux
alternatives sont : analytique et numérique, (figure 4).
D( )-f = 0
dans le volume avec les conditions aux limites
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Figure 5 – Types de problèmes physiques modélisés par la méthode des éléments finis
Dans le cas de l’analyse des solides déformables, la méthode des éléments finis consiste à restreindre le champ
de déplacement en tout point du milieu par la détermination du déplacement aux certains points définis du milieu
qui sont les noeuds. Cette démarche s’appelle la discrétisation (figure 6).
Le champ du domaine entre les valeurs nodales est interprété par la fonction de forme ou fonction d’interpolation.
2.4.1 Discrétisation
Une structure physique à analyser comporte des points permettant de définir sa géométrie, appelés noeuds
physiques (joints de connexion, extrémités, etc. . .). Par ailleurs, les éléments finis crées par le découpage de cette
structure en sous domaines selon la méthode des éléments finis sont connectés entre eux par certain point d’attache
appelés, noeuds du maillage. Les deuxièmes se trouvent de façon naturelle aux premiers. La discrétisation des
structures en différents types d’éléments selon les besoins.
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1. Élément barre
Ce sont des éléments linéiques sollicités exclusivement par des efforts normaux. Dans ce cas, les déformations
sont constantes et le déplacement axial suffit pour décrire entièrement le comportement. Il n’y a donc ni flexion,
ni cisaillement. Ces éléments sont principalement utilisés dans les systèmes articulés (i.e. treillis).
2. Élément poutre
Lorsque l’élément linéique subit de la flexion, les déformations ne sont plus constantes sur la section. Pour
définir le comportement d’une section, il faut connaître la déformation axiale et la courbure. Ainsi, le degrés de
liberté aux noeuds sont les déplacements axial et transversal, ainsi que la rotation. L’utilisation de cet élément
peut être étendue à l’analyse des coques minces axisymétriques.
3. Élément plan
Ce type d’éléments est représenté par une surface plane, dont le comportement est décrit par les deux
déplacements dans le plan. Ces éléments couvrent les problèmes d’élasticités plane (contrainte plane ou déformation
plane) et d’axisymétrique (puisque le comportement est indépendant de l’angle de révolution). Les degrés de
liberté de cet élément sont naturellement les deux déplacements suivant les axes du repère.
4. Élément volume
Lorsque la structure à étudier est massive, on ne peut pas se passer d’une modélisation volumique intégrant
tout le tenseur de déformation. Les degrés de liberté de cet élément sont les trois déplacements selon le repère.
5. Élément plaque
Lorsqu’une surface plance est sollicitée par des efforts transversaux, la flexion doit être considérée. Dans ce
cas, les déformations généralisées sont représentées par les courbures et les degrés de liberté sont la flèche et les
deux rotations.
6. Élément coque
Ce type d’éléments permet la modélisation des surfaces (minces ou épaisses) incurvées soumises aux déformations
de membrane et de flexion. On y trouve six degrés de liberté : trois déplacements et trois rotations.
Il est important d’insister sur la terminologie : « Barre » et « Poutre ». Même si ces deux types d’éléments
ont la même géométrie, on fait la distinction entre les termes « Barre » et « Poutre » pour indiquer la présence
ou non de la flexion. C’est également le cas pour les « éléments plans » et les « éléments de plaque ». L’élément
plan travaille seulement en membrane (les efforts transmis sont seulement dans le plan de l’élément) et l’élément
de plaque travaille en flexion (les efforts appliqués sont en dehors de l’élément).
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Le choix de la meilleure technique dépend de la nature du comportement désiré, des moyens disponibles et de
l’expérience du développeur.
Les polynômes les plus utilisés sont déduits à partir du triangle de Pascal (Fig. 9).
a)- Triangle de Pascal seul b)- Utilisation du triangle de Pascal c)- Degré du polynôme.
(illustration sur un élément Q4)
Le point-clé de l’analyse par éléments finis est de définir l’interpolation du champ continu u (x, y, z) à partir
des valeurs nodales ui ; i étant le numéro du noeud considéré. Il est à rappeler que ce champ u (x, y, z) n’est
qu’une approximation du champ réel û (x, y, z). L’approximation du champ réel par le champ approximatif a
pour expression générale :
X
û (x, y, z) ≈ u (x, y, z) = Ni (x, y, z) · ui
noeuds
où Ni (x, y, z) est la fonction de forme (ou fonction d’interpolation) associé au noeuds i et ui est le déplacement
au même nœud. Les fonctions de forme Ni (x, y, z) représentent le poids associé à chacun des noeuds de l’élément
permettant la prédiction de l’évolution du champ à l’intérieur du domaine d’interpolation.
Pour que l’interpolation soit licite, les fonctions de forme doivent respecter les conditions suivantes :
— Elles doivent être continues sur le domaine. Il n’est pas envisageable d’imaginer des sauts entre deux
points voisins. Une discontinuité signifie que deux points infiniment voisins peuvent avoir des déplacements
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très différents. Or ceci n’est pas conforme à la mécanique du milieu continu (hormis les problèmes de
fissuration).
— Les fonctions de forme doivent conduire à des valeurs uniques du champ en tout point du domaine pour
un jeu unique de valeurs nodales. Comme dans le cas précédent, un même point physique ne peut pas se
déplacer dans deux directions en même temps (le clonage est interdit !).
— Les fonctions de forme doivent satisfaire les valeurs nodales. Cette condition implique qu’une fonction
Ni (x, y, z) doit avoir la valeur 1 au noeud i et 0 à tous les autres noeuds :
1 au noeud j = i
Ni (xj , yj , zj ) =
0 au noeud j 6=
i
Cette condition permet de satisfaire les conditions nodales :
X
u (xi , yi , zi ) = 1 × ui + 0 × uj ⇒ u (xi , yi , zi ) = ui
j6=i
Exemple d’application
En utilisant les méthodes d’interpolation polynomiale, donner les fonctions de forme de l’élément 1D à deux
noeuds ci-dessous :
1 2
x
0 `
Pour un élément 1D à deux noeuds, l’interpolation est linéaire. Le champ de déplacement est :
h a0
i
u (x) = a0 + a1 x = 1 x (1)
a1
n o
u (x) = [X] α (2)
Les deux conditions nodales suivantes permettent de déterminer les coefficients a0 et a1 :
u (0) = a0 + a1 · 0 = u1
(3)
u (`) = a0 + a1 · ` = u2
ou sous forme matricielle comme :
u (0)
1 0
a0
u1
= = (4)
u (`) 1 ` a1 u2
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En posant
:
1 0
a0
u1
[A] =
{α} = {q} =
1 ` a1 u2
1 0
a0
u1
{α} = [A]−1 · {q} c’est-à-dire
= · (6)
1 1
a1 u2
−
` `
ou bien :
a0 = u1
(7)
1 1
a1 = − u1 + u2
` `
En substituant la relation (6) dans l’équation (2), on peut écrire :
d’où :
x x
N1 (x) = 1 − et N2 (x) =
` `
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Par exemple, pour un triangle à trois noeuds en élasticité plane, les champs de déplacement sont interpolés
par (sous l’hypothèse de champ u et v indépendants) :
(
u(x, y) = α1 + α2 x + α3 y
v(x, y) = α4 + α5 x + α6 y
n
(x − xj )
Q
j=1
j6=i
Li (x) = n (12)
(xi − xj )
Q
j=1
j6=i
où le noeud i est le noeud fixé, de coordonnées xi (ici cela correspond tout simplement à l’abscisse) et xj est la
position du noeud j pour j allant de 1 à n (nombre de noeuds du maillage élément fini) avec bien entendu j 6= i
(à l’exception du noeud fixé, c’est-à-dire le noeud pour lequel le polynôme de Lagrange est recherché).
On identifie la fonction de forme au noeud i au polynôme de Lagrange déterminé en ce point, soit, selon les
notations employées en cours et en TD, on :
Dans le cas des éléments multi-dimensionnels, il suffit de faire le produit des polynômes
de Lagrange dans les différentes directions. Pour cela, une condition essentielle consiste
à disposer les noeuds de façon régulière dans chacune des directions orthonormées.
Dans le cas bidimensionel, on obtient ce que l’on appelle « le quadrangle de Lagrange ».
Quelques applications 2D seront traitées dans le cadre des exercices du TD
Les propriétés de ces polynômes permettent d’interpoler parfaitement le champ de déplacement.
Exemple :
1. Soit un maillage élément fini 1D à 4 noeuds (n = 4) dans la direction x (Figure 10). On doit déterminer
4 polynômes de Lagrange qui correspondent chacun à une fonction d’interpolation .
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1 2 3 4
x
x1 x2 x3 x4
h
`
Figure 10 – Exemple d’élément fini de Lagrange 1D à 4 noeuds.
(x − x2 ) (x − x3 ) (x − x4 ) 1
L1 (x) = = − 3 (x − x2 ) (x − x3 ) (x − x4 )
(−h) · (−h) · (−h) h
On écrira que la fonction de forme du noeud 1 est égale au polynôme de Lagrange déterminé en ce
noeud. Selon les notations utilisées en cours et en TD :
1
p1 (x) = N1 (x) = L1 (x) = − (x − x2 ) (x − x3 ) (x − x4 )
h3
— Pour le noeud 2 (on fixe le noeud 2) :
on prend i = 2 et on parcours tous les autres noeuds du maillage (sauf le noeud 2) à l’aide de l’indice
j.
donc i = 2 et j = 1,3,4 (j prend successivement les valeurs 1, 3 et 4) et en posant xj − xi = xji = h
avec xij = −h, on a :
4
(x − xj )
Q
j=1
j6=2 (x − x1 ) (x − x3 ) (x − x4 ) (x − x1 ) (x − x3 ) (x − x4 )
L2 (x) = 4
= =
(x2 − x1 ) (x2 − x3 ) (x2 − x4 ) x21 · x23 · x24
(x2 − xj )
Q
j=1
j6=2
(x − x1 ) (x − x3 ) (x − x4 ) 1
L2 (x) = = 3 (x − x1 ) (x − x3 ) (x − x4 )
(h) · (−h) · (−h) h
On écrira que la fonction de forme du noeud 2 est égale au polynôme de Lagrange déterminé en ce
noeud. Selon les notations utilisées en cours et en TD :
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1
p2 (x) = N2 (x) = L2 (x) = (x − x1 ) (x − x3 ) (x − x4 )
h3
— Pour le noeud 3 (on fixe le noeud 3) :
on prend i = 3 et on parcours tous les autres noeuds du maillage (sauf le noeud 3) à l’aide de l’indice
j.
donc i = 3 et j = 1,2,4 (j prend successivement les valeurs 1, 2 et 4) et en posant xj − xi = xji = h
avec xij = −h, on a :
4
(x − xj )
Q
j=1
j6=3 (x − x1 ) (x − x2 ) (x − x4 ) (x − x1 ) (x − x2 ) (x − x4 )
L3 (x) = 4
= =
(x3 − x1 ) (x3 − x2 ) (x3 − x4 ) x31 · x32 · x34
(x3 − xj )
Q
j=1
j6=3
(x − x1 ) (x − x2 ) (x − x4 ) 1
L3 (x) = = − 3 (x − x1 ) (x − x2 ) (x − x4 )
(h) · (h) · (−h) h
On écrira que la fonction de forme du noeud 3 est égale au polynôme de Lagrange déterminé en ce
noeud. Selon les notations utilisées en cours et en TD :
1
p3 (x) = N3 (x) = L3 (x) = − (x − x1 ) (x − x2 ) (x − x4 )
h3
— Pour le noeud 4 (on fixe le noeud 4) :
on prend i = 4 et on parcours tous les autres noeuds du maillage (sauf le noeud 4) à l’aide de l’indice
j.
donc i = 4 et j = 1,2,3 (j prend successivement les valeurs 1, 2 et 3) et en posant xj − xi = xji = h
avec xij = −h, on a :
4
(x − xj )
Q
j=1
j6=4 (x − x1 ) (x − x2 ) (x − x3 ) (x − x1 ) (x − x2 ) (x − x3 )
L4 (x) = 4
= =
(x4 − x1 ) (x4 − x2 ) (x4 − x3 ) x41 · x42 · x43
(x4 − xj )
Q
j=1
j6=4
(x − x1 ) (x − x2 ) (x − x3 ) 1
L4 (x) = = 3 (x − x1 ) (x − x2 ) (x − x3 )
(h) · (h) · (h) h
On écrira que la fonction de forme du noeud 4 est égale au polynôme de Lagrange déterminé en ce
noeud. Selon les notations utilisées en cours et en TD :
1
p4 (x) = N4 (x) = L4 (x) = (x − x1 ) (x − x2 ) (x − x3 )
h3
On peut définir la matrice d’interpolation ou matrice des fonctions de forme [N ] telle
que :
h i h i
[N ] = p1 (x) p2 (x) p3 (x) p4 (x) = N1 (x) N2 (x) N3 (x) N4 (x)
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Applications
En considérant un élément géométrique de type barre à 4 noeuds de longueur ` finie. Le maillage étant
régulier, la distance entre deux noeuds du maillage est identique et notée h = `/3 (encore appelé « pas
du maillage »ou « pas de discrétisation ») et en choisissant comme origine de la barre, le point a1 de
coordonnées (0, 0), on peut écrire :
` 2` 1
x1 = 0; x2 = ; x3 = ; x4 = ` avec h = `
3 3 3
" ! ! #
27 ` 2`
p1 (x, y) = N1 (x, y) = − 3 x− · x− · (x − `)
` 3 3
" ! #
27 2`
x− · (x − `)
p2 (x, y) = N2 (x, y) = 3 x
` 3
" ! #
27 `
p3 (x, y) = N3 (x, y) = − 3 x x− · (x − `)
` 3
" ! !#
27 ` 2`
p4 (x, y) = N4 (x, y) = 3 x x− · x−
` 3 3
2. Soit l’élément fini défini par le quadrangle de Lagrange représenté sur la figure 11. Chaque rang de noeuds
est projeté sur les deux axes x et y. Cela donne deux noeuds dans chacune des deux directions (fig. 11).
y y
L200 (y)
a4 4 3 a3 200
Q4
a1 a2 100
x L 00 (y)
1 2 1
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x − x20 y − y200
— Le noeud 1 correspond à 10 et 100 : Lx10 (x) = et Ly100 (y) =
x10 − x20 y100 − y200
x − x10 y − y200
— Le noeud 2 correspond à 20 et 100 : Lx20 (x) = et Ly100 (y) =
x20 − x10 y100 − y200
x − x10 y − y100
— Le noeud 3 correspond à 20 et 200 : Lx20 (x) = et Ly200 (y) =
x20 − x10 y200 − y100
x − x20 y − y100
— Le noeud 4 correspond à 10 et 200 : Lx10 (x) = et Ly200 (y) =
x10 − x20 y200 − y100
En remarquant que :
Et en posant :
x20 − x10 = x2 − x1 = x21 = −x12
— Au noeud 1 : — Au noeud 3 :
x − x2 x2 − x x − x1
Lx10 (x) = =
Lx20 (x) =
−x21 x21
x21
y − y3 y3 − y
y − y2
Ly100 (y) = = Ly200 (y) =
−y32 y32 y32
— Au noeud 2 : — Au noeud 4 :
x − x1 x − x2 x2 − x
Lx20 (x) =
Lx10 (x) = =
x21
−x21 x21
y3 − y
y − y2
L (y) = Ly200 (y) =
y100
y32 y32
Pour trouver les fonctions de forme pi (x, y) ou Ni (x, y), il suffit de faire le produit des polynômes de
Lagrange dans les directions x et y.
— Au noeud 1 :
!
x2 − x y3 − y
p1 (x, y) = N1 (x, y) = Lx10 (x) · Ly100 (y) = ·
x21 y32
— Au noeud 2 :
!
x − x1 y3 − y
p2 (x, y) = N2 (x, y) = Lx20 (x) · Ly100 (y) = ·
x21 y32
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— Au noeud 3 :
!
x − x1 y − y2
p3 (x, y) = N3 (x, y) = Lx20 (x) · Ly200 (y) = ·
x21 y32
— Au noeud 4 :
!
x2 − x y − y2
p4 (x, y) = N4 (x, y) = Lx10 (x) · Ly200 (y) = ·
x21 y32
Applications
En considérant un élément géométrique carré à 4 noeuds de côté a et en choisissant l’origine de ce carré
au point a1 (0, 0), on peut écrire :
(
x1 = 0; x2 = a et x21 = a
y2 = 0; y3 = a et y32 = a
1 2
p1 (x, y) = N1 (x, y) = (a − ax − ay + xy)
a2
1
p2 (x, y) = N2 (x, y) = (ax − xy)
a2
1
p3 (x, y) = N3 (x, y) = (xy)
a2
1
p4 (x, y) = N4 (x, y) = (ay − xy)
a2
Ou sous forme matricielle :
1 2
[N ] = N1 N2 N3 N4 = a − ax − ay + xy x (a − y) xy y (a − x)
a2
Cas particuliers :
— Si a = 1, on :
[N ] = N1 N2 N3 N4 = 1 − x − y + xy x (1 − y) xy y (1 − x)
1
— Si a = , on :
2
[N ] = N1 N2 N3 N4 = 1 − 2x − 2y + 4xy 2x (1 − 2y) 4xy 2y (1 − 2x)
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x y
p1 (x, y) = N1 (x, y) = 1− 1−
a b
x y
1−
p2 (x, y) = N2 (x, y) =
a b
1
p3 (x, y) = N3 (x, y) = xy
ab
y x
p4 (x, y) = N4 (x, y) = 1−
b a
Ou sous forme matricielle :
h x y x y 1 y x i
[N ] = N1 N2 N3 N4 = 1− 1− 1− xy 1−
a b a b ab b a
Les polynômes d’Hermite imposent des conditions nodales sur le champs et sur ses premières dérivées ; ils sont
donc utilisés pour les fonctions de forme de classe C 1 , C 2 ,. . .(C n indique la continuité de la nème dérivée).
Pour construire un polynôme d’Hermite, il faut imposer au polynôme choisi des conditions sur le champ et ses
dérivées.
A titre d’exemple, pour un élément de poutre à deux noeuds, la flèche est définie par :
v(x) = N1 v1 + N2 θ1 + N3 v2 + N4 θ2
où Ni sont les fonctions de forme de la flèche et de la rotation ; vi et θi sont respectivement la flèche et la rotation
au noeud i. Aux extrémités de l’élément, les conditions à respecter sont :
v(0) = v1 ⇒ N1 = 1 et N2 = N3 = N4 = 0
v 0 (0) = θ1 ⇒ N20 = 1 et N10 = N30 = N40 = 0
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v(L) = v2 ⇒ N3 = 1 et N1 = N2 = N4 = 0
v 0 (L) = θ2 ⇒ N40 = 1 et N10 = N20 = N30 = 0
Avec les quatres conditions sur chaque fonction de forme, les polynômes doivent être du troisième degré. Par
exemple pour un champ dépendant de x :
a
b
x2 3
vi (x) = pi (x) = Ni (x) = a + bx + cx2 + dx3 = 1 x x = [X] {α}
c
d
(13)
a
dvi (x) b
vi0 (x) = p0i (x) = Ni0 (x) = 2
= [X 0 ] {α}
= b + 2cx + 3dx2 = 0 1 2x 3x
dx c
d
où [X] est la base polynomiale du polynôme d’interpolation choisi à l’aide du triangle de Pascal, [X 0 ] est sa
dérivée et {α} est le vecteur coefficients du polynôme d’interpolation.
En considérant un élément de poutre à 2 noeuds défini entre 0 et ` et en exploitant les conditions nodales des
fonctions de forme, on peut construire le polynôme pi (x) ou Ni (x) en posant le système :
Ni0(0)
1 0 0 0
a
δ1i
Ni (0) 0 1 0 0 b δ2i
= 1 ` `2 `3 c δ3i =⇒ [A] {α} = {δ}
=
Ni (`)
0
Ni (`) 0 1 2` 3`2 d δ4i
avec δji est la j ème condition de la fonction de forme Ni ou pi ; dans notre cas δji prend la valeur unitaire (1)
pour j = i et la valeur nulle (0) pour j 6= i.
1 0 0 0
a
δ1i
0 1 0 0
b δ2i
−1
{α} = [A] {δ} =⇒ = 3 2 3 1
c
− 2 − − δ3i
` ` `2 `
2
1 2 1
d δ4i
−
`3 `2 `3 `2
avec :
1 0 0 0
0 1 0 0
−1
[A] = 3 2 3 1 (14)
− 2 − −
` ` `2 `
2 1 2 1
−
`3 `2 `3 `2
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On peut maintenant déterminer les coefficients a, b, c et d du polynôme d’interpolation en utilisant les conditions
nodales définies pour δji .
1 0 0 0 1 0 0 0 1
a δ11 a 1
0 1 0 0 0 1 0 0 0
b δ21 b 0
= 3 2 3 1
=⇒ = 3 2 3 1 = 3
− 2 − − − 2 − − − 2
c δ31 c 0
` ` `2 ` ` ` `2 ` `
2 1 2 1 2 1 2 1 2
d δ41 d 0
− −
`3 `2 `3 `2 `3 `2 `3 `2 `3
on a donc :
3 2
a = 1; b = 0; c = − ; d= 3
`2 `
En utilisant la relation (13), on a :
a
b
x2 x3
p1 (x) = N1 (x) = [X] {α} = 1 x
c
d
d’où :
3 2 2 3 x 2 x 3
p1 (x) = N1 (x) = 1 − x + x = 1 − 3 + 2
`2 `3 ` `
De la même manière, on peut exprimer la dérivée de la fonction de forme au noeud i en utilisant la
relation (13). on a :
a
b
p01 (x) = N10 (x) = [X 0 ] {α} = 0 1 2x 3x2
c
d
d’où :
6 6 2 6 x x 2
p01 (x) = N10 (x) = − x + x = − −
`2 `3 ` ` `
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1 0 0 0 1 0 0 0 0
a
δ12
a
0
0 1 0 0 0 1 0 0 1
b δ22 b 1
= 3 2 3 1
=⇒ = 3 2 3 1
= 2
− 2 − − − 2 − − −
c δ32 c 0
` ` `2 ` ` ` `2 ` `
2 1 2 1 2 1 2 1 1
d δ42 d 0
− −
`3 `2 `3 `2 `3 `2 `3 `2 `2
on a donc :
2 1
a = 0; b = 1; c = − ; d = 2
` `
En utilisant la relation (13), on a :
a
b
x2 x3
p2 (x) = N2 (x) = [X] {α} = 1 x
c
d
d’où :
2 1
p2 (x) = N2 (x) = x − x2 + 2 x2
` `
De la même manière, on peut exprimer la dérivée de la fonction de forme au noeud i en utilisant la
relation (13). on a :
a
b
0 0 0
p2 (x) = N2 (x) = [X ] {α} = 0 1 2x 3x2
c
d
d’où :
4 3
p02 (x) = N20 (x) = 1 − x + 2 x2
` `
Pour un élément de poutre de longueur unitaire ` = 1, on a :
p2 (x) = N2 (x) = x 1 − 2x2 + x3
1 0 0 0 1 0 0 0 0
a δ13 a 0
0 1 0 0 0 1 0 0 0
b δ23 b 0
= 3 2 3 1
=⇒ = 3 2 3 1 = 3
− 2 − − − 2 − −
c δ33 c 1
` ` `2 ` ` ` `2 ` `2
2
1 2 1 2 1 2 1 −2
d δ43 d 0
− −
`3 `2 `3 `2 `3 `2 `3 `2 `3
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on a donc :
3 2
a = 0; b = 0; c = 2
; d=− 3
` `
En utilisant la relation (13), on a :
a
b
x2 3
p3 (x) = N3 (x) = [X] {α} = 1 x x
c
d
d’où :
x 2 x 3
p3 (x) = N3 (x) = 3 −2
` `
De la même manière, on peut exprimer la dérivée de la fonction de forme au noeud i en utilisant la
relation (13). on a :
a
b
p03 (x) = N30 (x) = [X 0 ] {α} = 0 1 2x 3x2
c
d
d’où :
6 x x 2
p03 (x) = N30 (x) = −
` ` `
Pour un élément de poutre de longueur unitaire ` = 1, on a :
p3 (x) = N3 (x) = x2 (3 − 2x)
1 0 0 0 1 0 0 0 0
a
δ14
a
0
0 1 0 0 0 1 0 0 0
b
δ24
b
0
= 3 2 3 1
=⇒ = 3 2 3 1
= 1
− 2 − − − 2 − − −
c
2 δ34
c 0
` ` ` ` ` ` `2 ` `
2 1 2 1 2 1 2 1 1
d δ d 1
− 44 −
`3 `2 `3 ` 2 `3 `2 `3 `2 `2
on a donc :
1 1
a = 0; b = 0; c = − ; d = 2
` `
En utilisant la relation (13), on a :
a
b
x2 x3
p4 (x) = N4 (x) = [X] {α} = 1 x
c
d
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d’où :
x2 x
p4 (x) = N4 (x) = − 1−
` `
De la même manière, on peut exprimer la dérivée de la fonction de forme au noeud i en utilisant la
relation (13). on a :
a
0 0 0
2
b
p4 (x) = N4 (x) = [X ] {α} = 0 1 2x 3x
c
d
d’où :
xh x i
p04 (x) = N40 (x) = − 2−3
` `
Pour un élément de poutre de longueur unitaire ` = 1, on a :
p4 (x) = N4 (x) = −x2 (1 − x)
En résumé : Pour gagner du temps, il est judicieux de relever que les coefficients de chacun des polynômes
−1
sont tout simplement les colonnes de la matrice inverse [A] .
1 0 0 0
0 1 0 0
3 2 3 1
−1 − 2 − −
[A] = ` ` `2 `
2 1 2 1
−
`3 `2 `3 `2
↑ ↑ ↑ ↑
N1 (x) N2 (x) N3 (x) N4 (x)
On peut donc écrire les fonctions de forme par substitution des αji dans l’expression du polynôme cubique, ce
qui donne :
3 2 2
p1 (x) = N1 (x) = 1− 2
x + 3 x3
` `
2 1
p2 (x) = N2 (x) = x − x2 + 2 x3
` `
3 2 2
p3 (x) = N3 (x) = 2
x − 3 x3
` `
1 1
p4 (x) = N4 (x) = − x2 + 2 x3
` `
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S `
∆`
F x F
Considérons la membrure de section S et d’une longueur ` soumise à une charge F telle qu’illustrée à la figure 12.
La contrainte axiale est σ = F/S,tandis que la déformation est ε = ∆`/`. Or selon la loi de Hooke
: σ = Eε où
ES
E est le module d’élasticité (ou module d’Young). La charge devient par conséquent : F = ∆`. Ce qui
`
est semblable à l’équation de la force du ressort : F = kx. Il est donc possible de modéliser une membrure de
section uniforme soumise à une charge axiale par un ressort dont la rigidité est :
ES
k= (15)
`
Par conséquent, la pièce présentée à la figure 13 peut être modélisée comme un système de 3 (éléments) ressorts
en série.
1
u1
S1 `1 k1
2
u2
S2 `2 k2
3
u3
S3 `3 k3
4
u4
P P
Figure 13 – Discrétisation de la pièce en éléments et noeuds
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Le diagramme du corps libre des noeuds avec les forces appliquées à chacun des noeuds de 1 à 4 est montré
à la figure 14.
R1
Noeud 1
Les équations d’équilibre statique s’écrivent :
k1 (u2 − u1 )
k1 (u2 − u1 )
Noeud 1 : R1 − k1 (u2 − u1 ) = 0
Noeud 2 : k (u − u ) − k (u
− u ) = 0
1 2 1 2 3 2
Noeud 2
Noeud 3 : k2 (u3 − u2 ) − k3 (u4 − u3 ) = 0
Noeud 4 : k3 (u4 − u3 ) − P = 0
k2 (u3 − u2 ) ou sous forme matricielle :
k2 (u3 − u2 )
−k1 −R1
k1 0 0
u1
Noeud 3
−k1 k1 + k2 −k2 0 u2 0
k3 (u4 − u3 )
= (16)
0 −k2 k2 + k3 −k3 u3 0
k3 (u4 − u3 )
0 0 −k3 k3
u4
P
Noeud 4
P
Figure 14 – Diagramme du
corps libre des noeuds
ou
{Réaction} = [Rigidité] {Déplacement} − {Chargement}
C’est-à-dire :
{R} = [k] {u} − {F } (18)
Le déplacement du nœud (1) est nul à cause de la fixation de l’extrémité supérieure de la membrure. L’application
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de cette condition aux limites rend le système d’équations (16) à un nouveau système d’équations :
1 0 0 0
u1
0
−k1 k 1 + k2 −k 2 0
u 2
0
= (19)
0 −k2 k2 + k3 −k3 u3 0
0 0 −k3 k3 u4 P
Sachant que u1 = 0, la résolution de ce système d’équations donne les valeurs nodales de déplacement. Le(s)
réaction(s) peuvent se calculer à l’aide de la résolution du système d’équations (17).
fi+1 = k (ui+1 − ui )
En remplaçant par l’expression de la raideur donnée par la relation (15), on arrive à la relation 21.
fi 1 −1 ui
ES
= (21)
`
f −1 1 u
i+1 i+1
Notons au passage que les deux diagrammes du corps libre de l’élément présentés sur la figure 15 sont équivalents.
O
i i
ui ui
k k y
i+1 i+1
ui+1 ui+1
fi+1 = k (ui+1 − ui ) fi+1 = k (ui+1 − ui )
(a) (b)
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La taille globale de la matrice de rigidité est de 4, elle se détermine en appliquant la définition suivante :
– Soient m la taille de la matrice de rigidité globale, n le nombre de noeuds du maillage élément fini et nddl
le nombre de degrés de liberté par noeud. On écrit :
u2 u3
↓ ↓
[K](2e)
= k2 −k2 ← u2 (24)
−k2 k2 ← u3
La position de la matrice de rigidé élémentaire de l’élément (2) dans la matrice de rigidité globale est :
u1 u2 u3 u4
↓ ↓ ↓ ↓
← u1
0 0 0 0
[K](2G) = 0 k2 −k2 0 ← u2 (25)
0 −k2 k2 0
← u3
0 0 0 0 ← u4
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u3 u4
↓ ↓
[K](3e)
= k3 −k3 ← u3 (26)
−k3 k3 ← u4
La position de la matrice de rigidé élémentaire de l’élément (3) dans la matrice de rigidité globale est :
u1 u2 u3 u4
↓ ↓ ↓ ↓
← u1
0 0 0 0
[K](3G) = 0 0 0 0 ← u2 (27)
0 0 k3 −k3
← u3
0 0 −k3 k3 ← u4
La matrice globale est assemblée par l’addition des matrices :
u1 u2 u3 u4 u1 u2 u3 u4 u1 u2 u3 u4
↓ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓
k1 −k1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 ← u1
(G)
[K] −k1
= k1 0 0
+ 0 k2 −k2 0
+ 0 0 0 0 ← u2
0
0 0 0
0
−k2 k2 0
0
0 k3 −k3
← u3
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 −k3 k3 ← u4
(29)
La matrice de rigidité globale de la structure étudiée s’écrit en définitive :
−k1 ← u1
k1 0 0
−k1 k1 + k2 −k2 0 ← u2
(G)
[K] =
(30)
0 −k2 k2 + k3 −k3
← u3
0 0 −k3 k3 ← u4
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La résolution du système d’équations réduit (32) nous donne les déplacements correspondants.
k1 + k2 −k2 0 u2 0
−k2 k2 + k3 −k3 u3 = 0 (32)
0 −k3 k3 u4 P
Application numérique :
Les déplacements nodaux et les contraintes dans les éléments se déterminent avec les données du tableau 1.
0
u1 0µm
P P
= u1 +
k k
1 1
u2 0, 161µm
{u} = =
1 1
P =
u3
P + = u2 +
2, 30µm
k k k
1 2 2
u4 2, 51µm
1 1 1 P
P
+ + = u3 +
k1 k2 k3 k3
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On a donc la classification u1 < u2 < u3 < u4 ou u4 > u3 > u2 > u1 qui montre évidemment que le noeud
4 est celui qui se déplace le plus car il supporte le poids des trois sections S1, S2 et S3.
Les contraintes se calcul à l’aide de la loi de Hooke en connaissant les déplacements nodaux :
ui+1 − ui
σ = Eε = E
`
Tableau 2 – Propriétés des éléments, déplacements nodaux, déformations et contraintes dans les éléments.
Element Noeud S (mm2 ) ` (mm) E (MPa) k (kN/m) u (µm) ε (µ déf.) σ (MPa)
1 0,000
1 480 3 70 000 11200 53,67 03,7567
2 0,161
2 0,161
2 120 10 70 000 840 214,30 15,0010
3 2,304
3 2,304
3 360 3 70 000 8400 71,33 04,9930
4 2,518
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