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LE MARCHAND

- Oyé Oyé voici un dé non pipé, misez une


somme si je fais un six vous perdez la mise,
sinon vous gagnez deux fois la mise, ça vous
dit ?

Quand je suis rentré au marché, mon objectif était de


faire des courses comme tout le monde, il me
manquait des épices, je recherchais une épice rare
venant de l’Inde, mais comme je ne la trouvais pas, je
profitais pour visiter le marché. En marchant, je suis
tombé sur ce marchand ambulant qui proposait un
challenge aux passants, le principe était simple, il
jetait le dé sur la table si celui-ci tombait sur six, vous
perdez la mise de soixante euros, si cela tombe sur
d’autres chiffres vous gagnez cent vingt euros. Cela
faisait trente minutes qu’il jetait le dé, et cela tombait
toujours par un six, certains se disaient que le dé était
pipé, mais à chaque fois qu’il changeait le dé, le
résultat était toujours le même, il avait un six. Je
m’approchai pour le défier, et tout le monde tenta de
me décourager, personne n’avait réussi et
certainement, je n’allais pas être le prochain.

- Je veux tenter ma chance, répondis-je, pour un jeune


de quatorze ans, c’était un peu arrogant de ma part,
car les personnes qui venaient le défier étaient des
adultes, mais ma curiosité était plus grande que la
douleur de perdre soixante euros.

- Ok le monsieur veut tenter sa chance, faites vos


jeux, les mises sont faites attention, je lance le dé, sur
ce premier coup le dé nous donne un six, je récupère
les mises.

Le dé tomba sur un six, je ne comptais pas m’arrêter


là, il changea trente dés et malgré ce changement, il
avait toujours un six, j’insistais encore et encore, mais
rien ne changeait, était-il chanceux ? Non, la chance
ne peut se répéter à cette fréquence, ce serait-il
entrainé pendant des années sur la façon de jeter son
dé, ou sur le nombre de fois qu’il devait faire rebondir
le dé ? Il devait avoir une réponse, un secret se cachait
forcément derrière cette répétition. Je rentrais chez
moi frustré d’avoir manqué la somme de cent vingt
euros, et me sentant humilié par ce marchand
chanceux, dans mon esprit, je le considérais comme
un tricheur, mais comment pouvait-il tricher sur tous
les dés du marché, soit il trichait, soit il était chanceux
ou encore soit il avait développé cette compétence.

- Comment arrive-t-il à tricher avec des dés


différents ?

Je passais la journée à réfléchir sur sa méthode, si


j’étais lui comment j’allais tricher avec tous les dés
du marché, cette théorie était folle, mais je n’avais
guère le choix, je devais prouver qu’il était un
tricheur, je pris une feuille de papier et je commençai
à analyser toutes les hypothèses.

- Premièrement comment peut-on truquer tous


les dés du marché ?

Ce n’était pas évident pour moi de répondre à cette


question, car c’était impossible de truquer tous les dés
d’un marché, sachant que les vendeurs de ce marché
n’ont pas tous le même fournisseur. Ma sœur assistait
à cette séance de réflexion, elle écoutait tout ce que je
disais.
- Je crois qu’il y a une probabilité, dit-elle

- Laquelle ? Répondis-je

- L’usine de fabrication peut être la même, les


fournisseurs peuvent être différents, mais l’usine de
fabrication doit forcément être la même, il aurait pu
contacter l’usine pour changer les dés ?

- Oui, c’est probable, mais comment a-t-il pu truquer


tous les dés ?

- C’est évident, il a changé tous les dés qui étaient


destinés à ce marché répliqua ma sœur

- C’est intéressant, mais ça demande beaucoup de


logistique, il ne peut pas prendre tant de risque pour
un tour si banale et simple

L’idée de Noëlla était pas mal, mais cela demandait


trop d’investissement pour un simple tour de rien du
tout, ce marchand ne cherchait pas à se faire de
l’argent, j’avais compris son but, il voulait humilier
tous les courageux qui allaient le défier. J’oubliais
l’idée de la tricherie, j’allais trouver un agent d’un
casino célèbre de la ville, il s’appelait Lucas Fadro,
un jeune Mexicain qui avait déjà quatre ans
d’expériences en casino, je lui racontais tout ce qui
m’était arrivé.

- Alors voilà ! Je me demande est ce qu’il triche où


c’est un chanceux ?

- Je dois t’avouer qu’en tant que lanceur de dé en


casino j’ai rarement vu de chanceux comme ton
marchand, ce qu’on appelle souvent la chance est
caché par une stratégie ou encore de la tricherie, je te
raconte une anecdote, une fois je suis tombé sur un
client qui avait eu à neuf reprises le bon numéro en
jetant ces dés, mon patron voulait à tout prix qu’on
comprenne comment il faisait, on croyait qu’il était
béni, en faisant des recherches on s’est rendu compte
qu’il était professionnel en destruction de cailloux à
travers ces doigts, ce qu’il faisait c’était quand le dé
se trouvait dans ces mains il déformait le dé par ces
doigts pour que cela puisse tomber sur le bon chiffre,
ça à l’air improbable mais c’est la vérité quand on a
décidé de changer le dé à chaque fois que c’était son
tour de lancer, la chance l’avait quitté
- Donc tu penses que les problèmes sont les dés ?
Demandai-je

- Je ne crois pas, car tu m’as dit que vous avez pris les
dés des autres vendeurs, si vous avez changé de dé et
que rien ne change, c’est que c’est autre chose
répliqua Lucas.

Mon marchand de dé avait sûrement une méthode,


comme l’a dit Lucas, mais pas possible de modifier
tous les dés du marché, cela demande de la logistique
comme l’a dit Noëlla, alors qu’elle est la solution,
serait-il un professionnel dans le lancement de dé ? Je
repartis encore une fois au marché pour tenter encore
une fois de le défier, et comme d’habitude, il avait
toujours six, pendant qu’il jetait le dé pour les cent
cinquantièmes fois, il y avait dans la foule des
personnes qui criaient au voleur, je m’approchai pour
savoir ce qui se passait. Il y avait cinq personnes qui
avaient été victimes de vol, un vieil homme qui
mendiait à côté qui s’écria. Tous les jours, il y a des
gens qui crient aux voleurs !
Je fus intrigué, ce vieillard voulait dire que chaque
fois que ce marchand était dans les parages, il y avait
des vols, était-ce le fruit du hasard ou une opportunité
que les voleurs saisissaient à cause de l’attroupement
autour du marchand. C’était évident si j’étais un
voleur, j’allais profiter au moment où tout le monde
était concentré pour voler, oh merde, j’ai compris le
secret de ce marchand, waouh cet homme est un
véritable professionnel, Noëlla m’a parlé de
logistique si je regarde de plus près en me basant sur
la logistique, on peut dire que ce marchand n’est pas
seul, il a d’autres assistants, des personnes qui
l’aident à faire ce tour de magie. Lucas m’a parlé de
dé, ce qui veut dire que ces dés sont truqués, et même
les dés qu’il reçoit aussi sont truqués, cela veut dire
que ces autres assistants sont les autres vendeurs de
dé. Oui, mais je ne connais toujours pas la raison qui
le motive à avoir tant d’associés.

- Tous les jours, il y a des gens qui crient aux voleurs,


répliqua encore une fois le vieil homme
- Pourquoi tous les jours les gens crient aux voleurs ?
C’est que les voleurs viennent voler les gens pendant
qu’ils regardent le tour du marchand.

Je crois que j’avance vers la solution, si le marchand


est associé aux autres vendeurs et que à chaque fois il
y a des vols, alors à quel moment les vols se passent
et à quel moment les dés sont changés ? Je savais que
j’étais proche de la solution, ma chambre était
remplie de papier sur lesquelles je faisais des schémas
pour trouver la solution, j’envisageais toutes les
hypothèses possibles et puis eurêka !

- Ce marchand est très malin j’ai compris, voilà


ce qu’il fait, d’abord il commence avec une
phrase qui va donner confiance aux gens « ce
dé n’est pas pipé » ce qui attire l’attention de
la foule, puis chacun par orgueil voudra le
défier c’est à ce moment-là que le jeu
commence, il possède des dés truqués qui lui
donneront toujours le même résultat, sachant
que les gens se douteront de sa tricherie, il va
demander aux autres vendeurs de lui prêter
des dés, mais ceux-ci feront semblant de
refuser malheureusement par la pression de la
foule ils vont céder et le marchand va utiliser
d’autres dés, le jeu va se répéter encore et
encore mais comme les gens sont concentrés
sur le jeu, les seuls personnes qui font des va
et des viens ce sont les vendeurs de dé, je crois
que c’est à ce moment qu’ils font leur coup de
pickpocket.
RESOUDRE UN CRIME

Le professeur avait passé deux heures pour


corriger les examens, il s’agissait de l’épreuve de
mathématique, tous les étudiants étaient fatigués, en
effet assister à la correction de l’épreuve d’examen
pour découvrir leur erreur n’était pas une chose qui
les enchantaient. Chacun se rendait compte de ces
erreurs et ils avaient déjà une idée de leurs notes,
comme l’ambiance n’était pas au rendez-vous, le
professeur brisa le silence.

- Apparemment cette correction vous a tous


secoué ! Vous avez si mal travaillé ?
- Monsieur vous avez tout compris, je crois que
ça ne servira à rien de corriger nos copies,
chacun de nous ici connait déjà sa note
- C’est bien Henri, tu parles au nom de tes
collègues ça montre que vous êtes soudé
maintenant, je ne savais pas que l’échec vous
réunissait, il y a de cela deux semaines vous
étiez tous en concurrence pour la première
place, tout a changé maintenant ?
- Je crois que rien n’a changé monsieur, quand
on est rival on peut s’allier pour affronter un
adversaire plus fort répliqua Henri
- Je vois ! Alice tu es du même avis qu’Henri ?
Elle se leva pour répondre, elle était la
seconde meilleure élève de la classe après
Henri, et sa matière préférée c’était les
mathématiques, et jamais elle n’avait eu des
notes inférieures à dix-huit.
- Je crois que j’aurai la meilleure note
monsieur, elle le dit avec une telle assurance
que les autres élèves étaient déconcertés
- Apparemment le malheur des autres fait
bonheur des uns, répliqua Henri sous un ton
provocateur

Alice et Henri étaient les meilleurs élèves de la classe,


ils surpassaient tout le monde dans l’établissement,
leur rivalité ne s’arrêtait pas uniquement en classe,
mais cela s’étendait jusqu’aux réseaux sociaux, allant
aux attaques personnelles jusqu’aux humiliations.
Henri savait que Alice aimait attirer l’attention, mais
il était sure d’une chose elle ne mentait jamais, cela
l’énervait de savoir qu’elle avait eu la meilleure note.

- C’est bien, tu as donc déjà un aperçu de ce que


tu vas avoir, peux-tu nous dire ta note ?
demande le professeur
- Je crois que j’ai eu un dix huit
- Bravo Alice, bon comme tout le monde n’est
pas sûre d’avoir la moyenne, je vais vous vous
proposez un marché, vous devez résoudre un
crime, vous devez me dire ce qui est
réellement passé sur la scène de crime, si tout
le monde trouve la solution avant Alice, je
donnerai à toute la classe la note de dix huit
- Superbe monsieur si je comprends la
résolution de ce crime fera en sorte que nous
ayons la même note qu’elle ?
- Effectivement Henri, mais si vous échouez,
vous aurez tous la note de zéro et Alice sera
la seule à avoir la meilleure note, la seule note
significative de la classe, vous êtes partant ?
Henri se tourna vers ces autres collègues, on
pouvait lire sur leur visage qu’il y avait quelque chose
qui clochait, ils n’étaient pas convaincu par ce
marché, Henri savait ce qu’il avait à faire, mais le
problème c’est qu’il portait sur lui la responsabilité
de tous les autres, il n’avait pas droit à une erreur, s’il
donnait une réponse qui ne collait pas, cela allait salir
son image auprès des autres, de son côté Alice était
confiante elle s’attendait déjà à avoir un dix-huit, et
tout devait se passer comme elle l’avait prévu, Henri
regarda en sa direction, et il fit un léger sourire, il
interpella le professeur.

- Monsieur je veux ajouter une autre règle si


cela ne vous dérange pas
- Tu peux toujours la proposer, on ne sait
jamais cela pourra être intéressant
- Voilà il faut qu’Alice participe, si elle échoue
tout le monde aura dix-huit et elle zéro

Alice le dévisagea, elle comprit qu’il voulait mettre


toutes les chances de son côté pour ne pas sortir
perdant de ce jeu, il fallait que tout soit équilibré afin
que chacun puisse avoir soit quelque chose à perdre
soit quelque chose à gagner, le professeur comprit
que cela faisait encore partie de leur rivalité, mais
pour éviter que les choses puissent mal finir, il rejeta
la proposition d’Henri.

- Désolé Henri, je rejette ta règle, Alice n’a pas


eu une mauvaise note, donc c’est à toi de
participer au jeu
- Désolé monsieur mais vous vous trompez
répliqua Henri, jusqu’à preuve du contraire
vous n’avez pas encore corrigé sa copie, il ne
s’agit juste que des spéculations, elle a
potentiellement dix-huit parce qu’elle a vu la
correction, mais qu’est ce qui ne dit pas
qu’elle a commis des erreurs lors du devoir ?
Tout le monde ici peut se tromper sur les
prédictions de sa note
- Ce n’est pas faux ce que vous dites mais je
répète encore que c’est moi qui fixe les règles
- Je suis partante s’exclama Alice avec une
grande confiance, je vais participer à votre jeu
monsieur, comme ça je vais prouver à tout le
monde ici que j’ai bel et bien eu la meilleure
note
- D’accord c’est bon, Alice participe au jeu,
j’espère que tu es consciente que si tu ne
réussis pas tu auras zéro ?
- Oui monsieur je suis consciente

Henri était très fier de lui, il avait réussi à changer les


plans d’Alice, de son côté elle garda juste son calme,
elle savait qu’il fallait qu’elle soit concentrée, le
professeur de mathématiques était connu par ces
énigmes et devinettes très difficiles à résoudre, ces
exercices avaient toujours l’image d’être simples
mais dans le fond c’était des exercices très
compliqué, pour les résoudre il fallait allier
concentration, observation et imagination, l’histoire
qu’il allait raconter n’allait pas faire exception.

- J’espère que vous êtes prêt, voilà deux


chasseurs vont à la savane ils tombent sur un
gibier, nous ne savons pas ce qui s’est passé
par la suite mais les gardes-frontières sont
tombés sur les corps des deux hommes, dites-
moi qu’est ce qui s’est passé pour que ces
deux hommes puissent être retrouvé mort ?

Un silence se fit sentir dans la salle, on pouvait


écouter une mouche passée, personne n’avait le
courage de parler, ils étaient tous concentré, et le
professeur le remarqua.

- Je vais répéter encore une nouvelle fois, deux


chasseurs vont à la savane ils tombent sur un
gibier, disant qu’il s’agit d’une biche ou
encore une antilope, mais malheureusement
deux heures plus tard les deux hommes sont
retrouvés morts qu’est ce qui s’est passé ?

A peine avoir entendu le professeur, Henri répétait


en boucle l’histoire, il cherchait à se représenter la
scène dans sa tête, quant à Alice elle écrivait sur un
morceau de papier les acteurs de la scène. Elle nota
sur sa feuille les deux chasseurs en es nommant par
chasseur 1 et chasseur 2, elle écrivait milieu savane,
le point commun gibier, mais qui dit savane dit félins,
elle essayait par plusieurs moyens de trouver la
solution. Le temps passait et le professeur décida de
leur mettre un coup de pression.

- Il vous reste cinq minutes


- Seulement ? Répliqua Henri
- Si je vous laissais beaucoup de temps ce serait
facile, comme je dois corriger vos notes je
crois que cinq minutes seront très suffisantes

Alice et Henri se fixèrent, ils savaient que ce n’était


pas juste une question de note mais leur égo était en
jeu, il ne s’agissait plus d’une question de note mais
c’était un défi pour savoir lequel des deux étaient le
plus intelligent, comme d’habitude fut la première
Alice à se lever.

- J’ai fini monsieur !


- Bravo en deux minutes quarante secondes, ça
va ! Henri il ne reste plus que toi, il ne te reste
qu’une minute et cinquante-huit secondes

Tout le monde comptait sur Henri, on pouvait voir


l’enthousiasme des autres élèves. Le professeur fit un
signe de la main.
- C’est bon Henri le temps c’est écoulé, il est
temps de donner chacun votre réponse, Alice
comme tu as été la première à finir, c’est à toi
de commencer

Alice très confiante pris ces notes, les autres élèves


tout comme Henri espéraient qu’elle ne puisse pas
trouver la solution, mais elle était tellement confiante
que le professeur voulait vite l’écouter.

- Alors Alice c’est quoi le problème avec ce


crime ?
- Monsieur votre énigme était simple comme
d’habitude mais très difficile, premièrement
on a deux chasseurs qui vont dans la savane,
nous savons tous que la savane est le lieu où
l’on trouve les animaux comme le guépard, le
lion, la hyène, et tous ces félins ont pour proie
l’antilope et les biches, ce qui est évident est
que les deux chasseurs ont été tué par un félin,
comme vous n’avez pas parlé de la finalité du
gibier, je conclus qu’il s’est enfui
- Ce qui veut dire que les nouveaux gibiers
s’étaient les deux chasseurs ? interrogea le
professeur
- Oui monsieur !

Le professeur regarda vers les autres élèves, il


remarqua qu’ils avaient tous peur que ce soit la bonne
réponse.

- Bravo mademoiselle Alice, je vous félicité


j’aime bien la solution que vous avez apporté
- Monsieur donc elle a gagné ? Répliqua Henri
avec un visage abattu
- Pour le moment sa réponse est logique, mais
le but était d’écouter vos deux réponses, alors
tu as une solution ?

Henri n’avait rien trouvé, il savait qu’Alice avait


surement donné la bonne réponse, il décida
d’abandonner.

- Je suis désolé monsieur mais… Juste au


moment qu’il voulait terminer sa phrase il se
souvint des premières paroles du professeur
« il y a de cela deux semaines vous étiez tous
en concurrence pour la première place, tout a
changé maintenant ? ». Henri comprit qu’il
s’agissait d’un test, depuis le début tout cela
était un test ; Monsieur je crois avoir trouvé la
solution
- Es-tu sure de ce que tu dis ?
- Affirmative monsieur, il y a une leçon à tirer
derrière cette histoire, d’abord tout a
commencé avec cette correction qui a fait
douter tout le monde, votre but était de
vérifier si nous allions être soudé,
malheureusement l’arrogance d’Alice vous a
freiné, car vous saviez que tout le monde
n’avait pas eu la moyenne, vous avez gardé
votre calme car vous saviez que je n’allais pas
accepté qu’elle puisse me surpasser, et vous
avez proposé cette histoire qui n’est autre que
la reproduction de ce qui se passe dans la
classe, les deux chasseurs c’est Alice et moi
le gibier c’est la meilleure note les dix-huit,
comme aucun de nous ne veut que l’autre ait
cette note, les deux chasseurs quand ils ont
rencontré ce gibier, ils se sont retrouvés dans
le même ce dilemme, partager le seul gibier
qu’ils avaient sur leur main, malheureusement
ils sont morts. Ils sont morts parce qu’ils se
sont entretués, un combat à mort pour savoir
qui allait garder le gibier. Quant à lui il a été
emmené par d’autres félins pendant que les
chasseurs se battaient, conclusion Alice et
moi avions tort d’empêcher l’autre d’avoir les
dix huit
- Et pourquoi ? Tu penses que tout le monde
doit avoir zéro ? répliqua le professeur
- Non monsieur tout le monde ne doit pas avoir
zéro, tout le monde a déjà eu zéro, ce devoir
avait un piège, et ce piège c’est une erreur de
votre part, vous saviez que personne n’allait
avoir la moyenne, voilà pourquoi vous
cherchiez un moyen pour donner à tous la
note de dix huit

Tous les autres élèves et Alice furent surpris par cette


explication, Henri doutait de sa réponse mais il savait
que ça tenait la route, tous attendaient la réponse du
professeur.
- Eh bien bravo Henri, tu m’épates là,
effectivement c’était un test, car connaissant
la nature humaine le gibier de l’homme c’est
un autre homme tu as tout compris, Alice tu
avais tort tu n’as pas eu la meilleure note, ce
devoir avait une erreur et je ne savais pas
comment vous le dire, eh oui je voulais vous
donner une leçon, Alice l’arrogance ne paye
pas, Henri vouloir que les autres tombent avec
toi parce que tu es tombé c’est mal, vous
devez changer dans la vie il faut toujours
mettre l’ego de côté pour le bien commun, si
vous ne le faites pas vous allez finir comme
ces deux chasseurs, ils n’ont pas été tué le
gibier ils n’ont rien eu, ils sont morts à cause
de leur égoïsme, je donne à tout le monde la
note de dix-huit, je crois que le cours est fini
pour aujourd’hui.
PLAGIAT

- Quand un écrivain écrit une œuvre il y a


rarement de la créativité, ce qui arrive souvent
c’est qu’il s’inspire de ce qu’il a déjà lu, ou
entendu, et très souvent de ce qu’il a déjà
expérimenté, chaque maison d’édition quand
ils reçoivent un manuscrit ils s’assurent que
c’est une œuvre originale, au cas contraire il
la rejette, car cela va de leur réputation de
produire des nouvelles idées au lieu de faire
des remake, cela se passe aussi dans le
cinéma, les maisons de productions s’assurent
à ne pas réaliser n’importe quel scénario
- Oui mais cela ne justifie pas le fait que ce film
est une copie conforme de mon film répondit
le producteur au juge

Cela faisait deux heures que les deux producteurs se


trouvaient dans le bureau du juge, chacun
revendiquait l’argument du plagiat, monsieur
Douglas Sterling était un grand producteur de film et
propriétaire des studios Douglas, il avait produit
plusieurs films qui avaient explosé le box-office
mondiale sur ces cinquante films produits il avait une
recette totale de vingt-cinq milliards de dollars, on le
considérait comme étant monsieur box-office, tous
ces films dépassaient le cent millions en recette, ce
qui ne fut pas le cas de son dernier film, « Catch » fut
un gros échec avec juste quarante millions de dollars
de recettes. Douglas met cet échec sur la sortie d’un
film au nom de « Fly » sortit en salle peu de temps
après le sien, pour lui ce dernier est un plagiat de son
film, et qu’il doit être dédommagé, car « Fly » fut un
gros succès au box-office avec cent cinquante
millions de dollars de recette, Fly était l’œuvre d’un
producteur et réalisateur moins au nom Karter
Heather, il n’avait que deux films à son actif, pour
éviter le scandale Douglas décida de régler l’affaire à
l’amiable au bureau du juge sheriff.

- Tout le monde sait que c’est mon film qui a


été plagié, les critiques disent que les deux
films sont pareils, ils sont du même auteur, je
crois que j’ai raison de réclamer cinquante
millions de dollars, je le comprends c’est un
jeune qui veut se faire un nom dans le milieu,
plagier le film d’une grande maison de
production est une grande opportunité, qui
sait peut-être à la place j’aurai fait la même
chose ajouta Douglas

Le juge se tourna vers Heather pour l’interroger.

- Lors vous dites quoi pour votre défense


monsieur Heather ?
- Il n’a rien à dire, c’est un vol un point c’est
tout, répliqua Douglas
- Calmez-vous ! Vous avez parlé c’est à son
tour de s’expliquer

Monsieur Douglas était très furieux, sa réputation


était en jeu, il ne voulait pas que le jeune producteur
puisse gagner des millions sur sa tête, tous les
critiques conseillaient les gens d’aller suivre « Fly »
au détriment de « Catch », pour eux ce dernier était
très superficiel comme film, c’était un film contre le
féministe, un film qui réduisait la femme à
l’esclavage, Douglas qui était un grand défenseur des
droits des femmes considéra ces critiques comme une
insulte, quant à Heather il savait que sa parole ne
pesait pas face à celui d’un grand nom comme
Douglas.

- Monsieur le juge je vous assure que je n’ai pas


plagié « Catch », mon film est totalement
différent de celui-ci
- Excusez-moi monsieur Heather mais j’ai vu
ce film et cela ressemble beaucoup au votre,
tout le monde l’a constaté répondit le juge
- Je suis d’accord qu’il y a des ressemblances
mais dans « Catch » le personnage principal
est un homme, alors que dans « Fly » le
personnage principal est une femme
- Petit tu as beaucoup à apprendre dans le
cinéma, tu auras beau changé de personnage
si l’intrigue et les évènements du film se
ressemblent c’est un plagiat, répliqua
Douglas, tu es nouveau dans le milieu, si tu
étais venu me voir pour que je t’autorise de
faire un remake de mon film, j’aurai pu te
l’accorder mais là tu voles mon film et tu dis
que le tien est différent ?
- Vous avez raison mais mon scénariste n’a
jamais entendu parler de votre film, il vit dans
un asile psychiatrique, pouvez-vous
m’expliquer comment une personne
considérée comme folle aurait volé un de vos
scénarios ? Monsieur le juge ce scénario m’a
été transmis au téléphone, je n’ai pas inventé
cette histoire, il y a de cela un an j’ai reçu tard
la nuit l’appel d’une femme, elle m’a raconté
son histoire, j’ai été touché par celle-ci voilà
pourquoi je l’ai réalisé
- Monsieur le juge ce garçon nous prend pour
des idiots ou bien ? Qui peut croire ces
sottises ? Vous voulez dire qu’une folle vous
a raconté une histoire et vous l’avez réalisé ?
- Effectivement ! Répondit Heather

Comme monsieur Douglas, le juge ne croyait pas


Heather il trouvait son histoire très futile comme
explication.
- Je crois que ce qu’on peut faire c’est de voir
ces deux films ensemble et de noter les
dissemblances, répliqua Heather
- Tu veux dire mes ressemblances j’espère ?
ajouta monsieur Douglas frustré
- C’est une bonne idée répliqua le juge

Ils commencèrent à regarder « Catch », un très bon


film qui parlait d’un homme marié à une femme
intellectuelle, dans le film le personnage principal
cherchait par tous moyens de prouver que sa femme
était moins intelligente que lui, il lui faisait faire des
taches de plus en plus complexe, malheureusement au
lieu que cela puisse détruire l’estime de soi de la
femme, elle devenait de plus en plus intelligente, et
l’homme se sentait toujours menacé, alors pour en
finir il défia sa femme d’adopter un comportement
contraire, au lieu de réussir elle devait agir comme
une idiote, et chaque fois qu’elle devait réussir
l’homme frappait sa femme, à la fin du film l’homme
découvrit que sa femme l’empoisonnait, elle mettait
une herbe qui stimule l’agressivité dans toutes les
boissons et la nourriture de son mari, à la fin elle
demanda le divorce. Le film était très bien réalisé et
les acteurs étaient exceptionnels. Catch pris fin,
c’était le tour de Fly, pendant une heure trente le
producteur notait sur son bloc note les scènes qui
ressemblait à son film. Fly était l’histoire d’une
femme qui avait épousé un homme complexé qui ne
supportait pas être surpassé par une femme, pour lui
les femmes étaient des êtres faibles qu’on devait
écraser, à la fin du film la femme demanda le divorce,
et elle justifia sur le fait que son mari était fou, malgré
le fait qu’elle mettait une herbe anti-stress dans sa
nourriture, celui-ci ne changeait aucunement. Le film
prit fin, monsieur Douglas tendit ces notes au juge.

- Voici tous points qu’il a volés dans mon film,


premièrement l’herbe qui doit soigner le
marie, secundo le complexe du marie et son
agressivité, et à la fin le divorce, c’est clair ce
film est un plagiat du mien

Heather n’avait plus aucun argument, l’évidence était


sous ces yeux, Fly était un plagiat de Catch, malgré
son succès au box-office il devait donner cinquante
millions de dollars au studio Douglas, une question
vint à l’esprit du juge.

- Monsieur Douglas, vous ne nous avez jamais


dit qui est le scénariste de Catch ?
- Oh oui j’oubliais il s’agit d’un anonyme il se
surnomme Clyde
- C’est bizarre la femme qui m’a raconté cette
histoire m’a dit de l’appeler Bonnie
- Ce n’est juste qu’une ressemblance banale
répliqua Douglas
- Maintenant c’est une ressemblance banale
alors que mon film aussi a eu des banales
ressemblances avec le vôtre ? répondit
Heather
- Petit tu m’as plagié et ton histoire a dormir
debout est une excuse bidon, tu vas me payer
mes cinquante millions de dollar, à l’avenir tu
ne plagieras plus une grande personnalité
comme moi ; Douglas dit au revoir au juge et
il sortit du bureau

Une année passa, malgré le remboursement des


cinquante millions de dollar, Fly continuait de
grimper au Box-office il était maintenant dans les
cinq cent millions de recettes internationales,
monsieur Douglas ne pouvait plus détruire la
réputation de Heather, car son impatience le fit gagné
une somme moindre par rapport à la somme récolté
par le film que ce soit dans le pays et à
l’internationale.

Au nord de la ville dans une villa sonnait un


téléphone, personne ne répondait, quelques heures
plus tard cela sonna de nouveau, une femme âgée de
quarante ans s’approcha, elle décrocha le téléphone.

- Amber en plus de demander le divorce tu


tords l’histoire de notre mariage !
- Bonjour Edward, tu vas bien ?
- Non je ne vais pas bien
- D’accord va voir le médecin parce que je n’en
suis pas un, et je te signale que c’est toi qui
m’a interné pendant un an en disant à tout le
monde que je suis folle, je ne peux pas t’aider
parce que je suis censé être folle
- Je sais que c’est toi Bonnie la scénariste
anonyme de Fly, je vais porter plainte, tu as
modifié l’histoire de notre mariage pour ton
avantage
- Eh bien quelle perspicacité, je sais que c’est
toi Clyde, tu as fait la même chose que moi,
tu s contacté un producteur pour faire part de
ton histoire, malheureusement c’est ma
version de l’histoire qui a été un succès
- Elle est fausse, je sais que tu m’as
empoisonné répliqua-t-il
- Ce n’est pas ce qui est raconté dans Fly, ça
c’est la version de Catch, au revoir mon
amour

Elle raccrocha le téléphone, elle fit un léger sourire


pour exprimer la joie de savoir que son ex-mari était
furieux

- Bonnie et Clyde, Catch et Fly ça sonne


bien… ajouta-t-elle
HERITAGE

Mission accomplie : un vieil homme veut profiter de


l’argent de son assurance vie, pour cela il va faire
semblant de mourir, l’inspecteur Marco polo n’a
qu’une caméra pour résoudre l’affaire

L'entreprise qui fait croire aux gens que le temps


passe vite alors que c'est eux qui manipulent tout.

Les diamants du Lac, un groupe d'ami va dans un


village et découvrent un mythe qui terrorise les gens
qui viennent dans celui-ci, or ce n'est pas vrai ce sont
leur véritable nature qui se sont reflètes.
MEURTRE DANS UNE BD

Le soleil était au zénith, il faisait très chaud, à


Walter Street au numéro neuf cent quatre-vingt, dans
cette maison modeste habitait la famille Becker,
marie Becker la mère et ces deux enfants, Marvey et
Lola. Marvey l’ainé était un dessinateur de portrait, il
vint à Ulrich pour passer les vacances avec sa famille.
Ce jour-là il était au salon en train de dessiner, on
pouvait voir partout dans la pièce des crayons, des
pinceaux, et des tableaux. Marvey était en sueur, torse
nue, il avait l’air tendu cela faisait trois heures qu’il
faisait un portrait de sa mère et sa sœur. Tout d’un
coup on frappa à la porte, il ne fit aucun cas de cela,
il était très concentré, le visiteur insista encore une
fois, il déposa son pinceau, et porta sa chemise.

- Une minute svp !

Il quitta le salon et se dirigea à la porte. En ouvrant la


serrure, il tira la porte, là se tenait un grand monsieur
avec chapeau sur la tête, et une moustache en forme
de la lettre « m ». Le monsieur retira son chapeau, à
la grande surprise de Marvey il s’agissait du
commissaire Goilath.

- Marvey mon garçon !

- Monsieur le commissaire ! s’exclama-t-il ;


Avec les sourcils relevés, le sourire au bout
des lèvres Marvey était très joviale de revoir
le commissaire Goilath un ami de son père.

- Entrez monsieur !

- Merci ; Le commissaire s’avançait dans le


salon, et Marvey le suivait, le commissaire
remarqua les tableaux de Marvey sur le sol, et
tout le désordre qui s’y trouvait.

- Oh là ! C’est la bazarde ici !

- Ah oui monsieur j’étais en train de travailler,


je n’aime pas que les choses soient rangé
quand je travaille

- Étonnant ce que tu me dis là Marvey, tous les


dessinateurs sont-ils désordonnés comme
toi ?

- Non monsieur mais je connais deux qui sont


comme ça

- Tu es déjà le premier sur la liste fiston ; ils se


mirent à rire, les yeux du commissaire se
baladait dans tout le salon, Marvey pensait
que c’était une visite de courtoisie, il chercha
un sujet de conversation.

- Comment allez-vous monsieur ?

- Je vais bien et toi ? Ici tout va bien ?

- Oui maman dort, Sophia est dans sa chambre

- Voilà pourquoi tu mets le désordre ici ; il le


dit avec un sourire, Marvey hocha la tête en
souriant

- En parlant de désordonner monsieur saviez-


vous que les gens désordonnées sont de nature
créative ? Albert Einstein fut un grand
champion

- Ah bon ! J’espère que ce n’est pas une excuse


? Je vois que tu n'as pas perdu la touche mon
petit ; Marvey se gratta la tête, il était gêné

- C’est joli ce portrait c’est toi qui l’a fait ? Le


commissaire remarqua un portrait de Sophia
elle était très ravissante, tous les traits de son
visage avaient été soigneusement dessiné,
cela ressemblait à une photo mais c’était juste
un portrait.

- Oui c’est de moi monsieur ! J'essaie de


m'échapper de l'ennuie c’est tout ce que je fais
de mes journées, dessiner le matin et dessiner
la nuit

- Ça tombe bien comme tu t’ennuies j'ai besoin


de tes services

- Je ne vois pas où vous voulez en venir


monsieur ; la réaction de Marvey était
compréhensive, cela faisait un mois qu’il était
à Ulrich, le commissaire ne l’avait jamais
rendu visite, Marvey était dépaysé, le
commissaire remarqua son humeur et réagit
aussitôt.
- Excuse-moi fiston, je te prends un peu au
dépourvu, ce n’est pas une visite de
courtoisie, je viens solliciter ton aide sur une
affaire ; Ce n’était pas la première fois que le
commissaire sollicite son aide, Marvey se
souvint qu’il y a de cela deux ans il avait aidé
le commissaire à résoudre une affaire de vol
de bijoux, il comprit que le commissaire allait
lui demander d’intervenir comme autrefois.

- Monsieur c'était juste une coïncidence que


mon raisonnement tombe juste, tout le monde
peut le faire ajouta-t-il surpris par la réponse
de Marvey, le commissaire était en
impressionné par sa rapidité de déduction

- Oh tu es très rapide fiston, tu savais déjà que


j’allais parler de l’affaire des bijoux, je dois
t’avouer que tu détiens toujours le record de
la résolution d’un vol d’une telle envergure

- Ne dites pas cela monsieur ; Marvey n’aimait


pas les éloges, il était très modeste, une
qualité qui caractérisait la famille Becker.
- Dit moi tu avais fait combien d’heure pour
résoudre cette affaire ?

- Une heure Monsieur ! répondit-il

- Voilà ! C’est de cela que je parlais ton


raisonnement est très rapide, tu sais cerner les
gens, je veux que tu travailles avec moi
pendant un moment dans la police

- Mais monsieur ce n’est pas possible je suis de


passage, je suis venu rendre visite à ma mère
qui est malade ; le commissaire avait qu’une
seule envie travailler avec Marvey sur cette
nouvelle affaire, l’affaire du vol de bijoux
avait tellement marqué le commissaire ne
pouvait l’oublier, en effet Marvey avait su
découvrir les voleurs avant que ceux-ci fuient
avec le butin. Pendant qu’ils parlaient une
jeune femme entra dans la pièce, Il s’agissait
de Sophia la sœur de Marvey, elle apporta une
tasse de café et des biscuits au commissaire.

- Merci ma fille !
- Merci Sophia ! Maman est-elle couchée ?

- Oui ! répondit-elle

- Monsieur je serai ravi de travailler avec vous


mais les conditions ne sont pas favorables

- Marvey tu peux aider le commissaire, je


resterai avec maman jusqu’à ce que ton travail
prenne fin répliqua Sophia

- Je ne sais pas j'hésite un peu...

- Mon garçon ma présence ici est assez


spéciale, hier le cadavre d’une fille a été
retrouvé dans un parc

- Un meurtre à Ulrich incroyable ! Marvey était


très surpris, Ulrich était un petit village très
calme, avec ces parcs, son grand Marché, et
ces habitants très modestes, il y avait juste des
petits délinquants qui tentaient de mettre le
désordre, mais la police s’en occupait, jamais
il n’y avait eu un meurtre dans ce village

- Sur la scène du crime nous avons ramassé une


bande dessinée, et son contenu nous a un peu
intrigués

- Qu’avait-il dans la BD ? demande Marvey


avec un air curieux

- Eh bien le scénario du crime dans les


moindres détails répondit le commissaire, on
pouvait entendre la déception au son de sa
voix

- Vous voulez dire qu’on a dessiné le meurtre


dans cette BD ?

- Effectivement !

- Intéressant ! Mr puis-je l’avoir ?

- Oui ! Mais comment sais-tu que je l’ai


emmené avec moi ?

- Vous ne viendrez pas ici me parler de cette


affaire sans cette BD répliqua Marvey. Le
commissaire fit un sourire et lui donna la BD,
au lieu de commencer de lire la BD comme
toute lecture normale en partant de la
première page jusqu’à la dernière page, celui-
ci fait le contraire, ce détail intrigua le
commissaire.

- Pourquoi tu commences par la dernière page ?

- Vous m’avez dit que le crime a été reproduit


dans cette BD, forcement la scène la plus
importante c’est la scène de crime, l’auteur de
cette BD a surement raconté l’histoire en
commençant par celle-ci, car ce n’est pas
possible qu’il est dessiné la BD après avoir
tué la fille, soit l’histoire raconté n’a rien avoir
avec cette BD, soit le meurtrier de cette fille
est aussi l’auteur de cette BD, ce qui veut dire
qu’il avait tout prévu, chose étrange avec cette
BD, il n'y a aucune bulle de conversation, les
personnages ne s’expriment pas

- Effectivement c’est ce que nous avons


remarqué aussi

- En plus de ça il a utilisé du Conax, c’est assez


courageux de sa part, mais pourquoi utilisé ce
type de crayon pour faire une BD c'est
étrange ; en cinq minutes Marvey avait réussi
à recueillir des informations que la police ne
soupçonnait pas

- C’est quoi le Conax ? demande le


commissaire

- Le Conax est un crayon suédois utilisé par les


architectes pour faire des plans de toute sorte
de construction, ce n’est pas à la portée de tout
le monde de l’acquérir, il est très cher, c’est
très rare qu’un dessinateur l’utilise, quand un
dessinateur l’utilise c’est qu’il veut passer un
message dans son œuvre

- C’est clair, et nous comprenons son message


c’est un malade mental

- Non monsieur pas ce genre de message, mais


un message qui dit qu’il y aura une suite,
monsieur vous êtes venu avec votre voiture ?

- Une suite ? Un autre meurtre ? oui je suis


venu avec ma voiture

- Je ne saurai vous le dire Mr, mais on doit faire


un tour au nord du village, je dois voir
quelqu'un, voulez-vous m’accompagnez ?

- Évidemment ! répondit-il

- Sophia je sors avec le commissaire je rentrerai


un peu tard, à tout à l'heure ; Il alla dans sa
chambre pour s’échanger, il prit son manteau,
et commença à scruter les pages de la BD, ils
entrèrent dans la voiture et le commissaire
étonné de son enthousiasme l’interrogea.

- Marvey il y a minutes tu étais rigide au sujet


de cette affaire et maintenant tu es très excité,
qu’est ce qui se passe ? Ce n’est pas pour être
rabat joie je suis content de voir ton
enthousiasme mais cela me dépasse

- Mr le commissaire, j'aime être stimulé, j'ai


vidé toute ma créativité avec le dessin, vous
avez raison mais entre une affaire intéressante
comme celle-ci et un portrait, le choix est
clair, cela m’aidera à sortir de deux semaines
de routine, l’ennuie qui me tuait déjà
- D’accord ! As-tu une idée ? Parce que je ne
sais pas où tu veux nous emmener ?

- Bien sûr monsieur je crois que j’ai une piste,


comme je vous l’ai dit, l’auteur de cette BD
est peut-être le meurtrier, il tout prémédité, il
connaissait la victime, ils étaient proches, il a
préparé à l’avance comment il allait tuer cette
fille, cette BD est l’œuvre d’un génie, j’ai hâte
de le connaitre

- Attention mon garçon on parle d'un meurtrier,


quelqu’un qui s’exécuté a dessiné le crime
qu’il allait commettre

- Désole Mr mais je ne peux m'empêcher


d'admirer une telle œuvre, au fait nous allons
voir un ami, c’est la seule personne dans cette
ville à nous informer sur ce crayon, on
l’appelle maestro

- Je comprends nous n’avons que comme arme


du crime ce conax, comme il est d’une grande
rareté ce serait plus facile de remonter vers le
meurtrier
- Vous avez tout compris monsieur, répondit
Marvey

- Dit moi c’est qui ce maestro ?

- Commissaire c'est l’un des meilleurs


dessinateurs que j’ai rencontré dans ma vie,
un prodige du dessin ; C’était avec admiration
que Marvey parlait de Maestro, s’il y avait
quelqu’un qui pouvait leur parler du conax
c’était bien lui

- Tu penses qu'il nous aidera à remonter jusqu’à


ce psychopathe

- Oui car seul un pro peut utiliser ce crayon, je


ne l'ai utilisé qu'une seule fois, car ce n’est pas
facile de dessiner avec un crayon qui a une
mine très sensible

- D’accord allons voir ce Maestro, dit-il

Ils étaient toujours dans la voiture, en train de


discuter, quand la voiture arriva sur la voie d'un
quartier résidentiel.
- Chauffeur prenez la droite ! s'exclama
Marvey

- Ton ami maestro habite dans un quartier aussi


chic, il doit être issus d’une grande famille,
surement le dessin pour lui n'est qu'une
distraction, penses-tu qu'il va vraiment nous
aider ?

- Faites mois confiance Mr, c’est un ami


d'enfance, je le connais très bien et comme
moi il dessine pour éviter l’ennuie, lui parler
de cette affaire l’intéressera

La voiture s'arrêta devant une villa, on pouvait voir le


nom de la famille « villa des Snash », ils sortirent de
la voiture, Marvey se précipita à la porte pour frapper.

- Toc toc il y a quelqu'un, svp il y a quelqu'un,


eh oh, eh oh, il y a quelqu'un ici ?

- Je crois qu'il n'y a personne, c'est un quartier


résidentiel à cette heure de la journée ils
doivent être en train de jouer au golf, ou à la
pêche
- Ce n’est pas le genre de maestro, attendez
monsieur j’entends des pas quelqu'un ; La
porte s'ouvra, et un jeune de 22 ans sorti avec
le corps plein de peinture, avec des lunettes,
et un pinceau à la main, Maestro un génie du
dessin, il surpassait Marvey de loin, ces
œuvres étaient très réalistes, comme Marvey
il passait tout son temps à dessiner

- Maestro ! s’exclama Marvey

- Pascal ! ça va ?

- Je t'ai toujours dit de ne pas m'appeler ainsi je


hais ce prénom

- Moi je l'aime bien ! Que me vaut l'honneur de


ta visite ?

- Du Conax ! Tu en vends toujours ?

- Oui mais pourquoi ? Il ne m’en reste que 2 !


Depuis quand ce crayon t'intéresse ? si j’ai
bonne mémoire je crois que tu n'as jamais
voulu l'utiliser
- C’est assez spécial cette fois-ci !

- Raconte !

Marvey se tourna vers le commissaire pour le


présenter.

- D’abord je te présente le commissaire de


police d’Ulrich

- Bonjour monsieur !

- Bonjour mon garçon !

- Le commissaire est venu me voir pour que je


l’aide, il y a eu un meurtre, un lien avec le
Conax

- Je vois ! Tu travailles pour la police


maintenant Pascal !

- Je rends juste un service, et arrête de


m'appeler ainsi

- Entrez ! Ne restez pas dehors !

Ils entrèrent dans la maison, on se croirait dans une


poubelle, tellement la maison était assaillie des
papiers, des crayons, des tableaux et de la peinture
partout.

- Excusez-moi pour le désordre, j'étais en plein


travail

- T’inquiète je te n’ai jamais connu ordonner


Maestro

- Arrête pascal, asseyez-vous !

- Alors je disais as-tu vendu du Conax à


quelqu'un ces derniers jours ?

- Oui, il y a une semaine ! Mais quel est le lien


entre le Conax et ce meurtre ?

- Excusez-moi Maestro ! s’exclama le


commissaire

- Appelé moi Peter Mr le commissaire !

- D’accord, je remarque que tu es très curieux,


je vais te donner les détails de l'enquête, nous
avons retrouvé le corps d'une jeune fille de
dix-huit ans dans un parc et le meurtrier a
dessiné la scène du crime dans cette BD, grâce
à Marvey la seule piste que nous avons en ce
moment c’est ce Conax, avant qu’il finisse de
lui donner tous les détails Peter interrompu le
commissaire

- Sans vouloir vous interrompre Mr le


commissaire puis-je voir la BD ?

Le commissaire lui donna la BD.

- Intéressant c'est magnifique ! On dirait un


manga

- Attend toi aussi tu admires cette horreur


comme Marvey ?

- Monsieur le meurtre en lui-même est une


horreur mais l'œuvre est sans défaut, dès la
première page on voit la marque d’un pro

Il regardait la BD avec une grande admiration, à


chaque page il chuchotait une conversation, on dirait
qu’il traduisait les images, et cela attira l’attention du
commissaire.

- Peter vous avez fait quel genre d’étude ?


- Mr je fais synergologie, c’est une science qui
étudie le langage non verbal du corps humain

- L’auteur de ce manga me ressemble


beaucoup, j’ai les coordonnées de la fille à qui
j’ai vendu ce crayon, elle était venue
m’acheter tout un paquet de crayon, je ne sais
pas pourquoi elle en avait besoin d’autant

- Peux-tu nous communiquer ces


coordonnées ? A part elle personne ne t’a
contacté pour acheter ce crayon ?

- Attendez que je cherche, personne à part elle,


et elle a fini tout mon stockage ; Pendant qu’il
cherchait, Marvey dévorait du regard les
tableaux, et les dessins de Peter, il voyait la
différence qui existait entre eux.

- Voilà elle s'appelle Marianne Autret

- Une piste intéressante ! s’exclama le


commissaire, où peut-on la trouver ?

- Je n’en sais rien Mr, elle m’avait juste fait


savoir qu’elle en avait besoin
- Marvey ! Nous devons aller au commissariat,
Peter dès qu'on a besoin de toi on te fera signe
car tu es notre seule piste pour remonter à ce
tueur

- D’accord ! Mr ; Il leur raccompagnait à la


porte, le commissaire s'éloigna, et Peter dit un
mot à Marvey.

- Bonne chance ! Pascal le Conax est d'une


rareté semblable au diamant, dans cette ville
il serait même impossible de trouver
quelqu'un qui l'utilise, soit prudent quelqu’un
qui utilise le conax pour dessiner son meurtre
est le genre de gars qui peut être en face de toi
sans que tu puisses soupçonnés que c’est lui
le meurtrier, soit prudent !

- D’accord ; Marvey monta dans la voiture il fit


un signe de main à Peter, et la voiture s'en alla.

- Il est sympa ton ami répliqua le commissaire,


il est très curieux aussi, il a posé beaucoup de
question
- Oui il est sympa, c'est très rare de voir un
dessinateur qui n'est pas ouvert d’esprit, cela
compte beaucoup dans cette discipline, c'est
un prodige, si je ne le connaissais pas je dirai
qu'il est le seul à pouvoir faire cette BD

- Allons-y au commissariat

Le chauffeur démarra la voiture et ils s’en allèrent


droit au commissariat.

- Excusez-moi Mr le commissaire pourrions-


nous aller à la morgue pour le cadavre ?

- D’accord mais le cadavre est au commissariat


tu pourras le voir, mais je pense que cela ne
sera d'aucune utilité, on doit suivre la piste du
conax et de cette jeune femme qui l’a acheté

- J’insiste ! Mr

- Et pourquoi un si grand intérêt pour le cadavre


mon garçon ? répliqua le commissaire

- Je veux voir la ressemblance qui existe entre


la fille de la BD et la fille à la morgue
- Mon garçon d’après ce que j’ai vu elles n’ont
aucune ressemblance, ils arrivèrent au
commissariat d’Ulrich, le commissaire se
dirigea dans son bureau. Ils entrèrent et
s'assirent, pendant ce temps-là, Marvey lisait
la BD.

- Monsieur cette BD est une reconstruction du


meurtre

- Comment le sais-tu ?

- Nous n’avons pas pris notre temps pour la


lire, voilà le problème, regardez la BD prend
fin sur la scène du meurtre exactement là, il
n’aura pas passé son temps à continuer la BD,
vu que son but était d'arriver à ce meurtre

- C’est un psychopathe, penses-tu que tout s'est


passé comme dans cette BD ?

- Oui malheureusement, l’unité d’un de ces


crayons coûte 500 à 1000 livre sterling, pour
dessiner avec ce crayon ce n’est pas donner à
tout le monde, notre meurtrier savait ce qu'il
faisait

- Malheureusement nous n'avons pas de témoin


pour la scène, cette affaire ne peut être résolue
avec cette BD, et ce Conax comme seule
indice, il faut encore chercher répondit le
commissaire

- Vous avez tort Mr, le meurtrier nous a donné


l'indice la plus importante, et cette BD en est
la preuve, avez-vous une loupe ? Le
commissaire fouilla dans un des tiroirs de son
bureau

- Tiens ! si ce que tu dis est vrai et que cette BD


est la clé du crime, comment retrouverons-
nous le meurtrier ? il n'a pas mis son nom
dessus ce psychopathe

- Oh mon Dieu ! si Peter voyait cela son ego


serait touché, quel talent ! s’exclama Marvey
à la vu d’une scène de la BD

- Pourquoi dis-tu cela ?

- Le meurtrier n'a pas seulement reproduit le


meurtre dans la BD mais il a dessiné une
scène romantique entre lui et la fille dans ces
yeux, c'est comme si en la tuant il pensait à
leur histoire

- Comment ça explique moi, je ne te suis plus !

- Tenez regarder les yeux du meurtrier avec la


loupe on le voit avec la fille en train de rire
devant un portrait, c'est vraiment un excellent
dessinateur, il a vraiment pris tout son temps

- Mais c'est un psychopathe celui-là, il est


malade comment peut-il faire ce genre de
chose ? Vivre ce genre de moment et à la fin
tuer la personne

- Ce qui est incroyable et il a le même style que


Peter, vraiment on dirait son jumeau

- Ton ami et le meurtrier ont trop de


ressemblances

- Attendez monsieur qu'avez-vous trouvez


encore sur le corps ?
- Oh j'avais oublié de te dire une bague, je l’ai
dans mon tiroir ; Le commissaire ouvra son
tiroir, et fit sortir la bague, une bague avec un
diamant dessus, il s’agissait d’une bague de
fiançailles.

- Donc ce meurtrier n'est pas un voleur, cette


bague a une grande valeur, nous avons vu le
bijoutier il a dit que ça coute 25000 dollars

- Mr j'ai déjà vu cette bague quelque part, j'ai


du mal à m'en souvenir, Mr peut-on
maintenant allez voir le cadavre de la fille ?

- D’accord allons-y ; Le commissaire interpela


un agent pour les conduire à la morgue.

- Le corps de la fille a-t-il- été déplacé ?

- Non monsieur il est toujours dans la chambre


froide, on attend le médecin pour l’autopsie

- D’accord ! Tu peux repartir à tes


occupations ; Marvey essayait de se souvenir
où avait-il vu la bague, il était perdu et
n'entendait plus le commissaire, il cherchait à
se souvenir où il avait vu cette bague, le
commissaire constata son changement
d'humeur.

- Marvey ça va ?

- Mr ! oui un peu, je suis juste un peu perdu

Dès qu'ils entrèrent dans la salle, l'atmosphère


changea, le commissaire tira le tiroir ou était mis le
corps, et il demanda à Marvey de s’approcher,
Marvey fut choqué, il murmura juste un prénom.

- Lyse...

- Que dis-tu ? mon garçon !

- Mr cette fille s'appelle Lyse Bonnie

- Attend-tu connais cette fille ?

- Oui monsieur c’est la fiancée de Peter

- Quoi ! Tu me dis que cette fille c'est la fiancée


de ton ami Peter donc le meurtrier serait...

- Peter ! Peter aurait tué lyse, non ce n’est pas


possible
- Attend mon garçon tout coïncide, tu n’as pas
arrêté de d’énumérer la ressemblance entre
ton ami et meurtrier, ils ont le même style, il
vend le conax, il est le seul dans ce village a
pouvoir dessiner avec ce crayon, il assez riche
pour pouvoir se procurer ce crayon

- Ce n’est pas possible, ça ne peut pas être lui,


pourquoi il aurait tué la fille qu'il aimait ? je
ne comprends rien, c'est bien Lyse ! Mr on
doit repartir chez lui

- D’accord, mais cette fois si c’est pour le


mettre mes menottes

Le commissaire interpella la moitié des policiers, tous


étaient en alerte, Marvey avait hâte de questionner
son ami. On pouvait entendre les sirènes des voitures,
tout le village était en alerte, ils arrivèrent devant la
villa des « Snash », Marvey sorti vite de la voiture et
alla frapper à la porte, les policiers encerclaient la
maison.

- Peter ! Peter ! Peter ! Il y a quelqu'un, Peter je


dois te parler, Peter !
Le commissaire fit signe au policier d'enfoncer la
porte, ils enfoncèrent la porte et à la surprise de
Marvey tout était nettoyé et mis en ordre, la maison
n'était plus désordonnée comme avant, tout était
rangé il y avait un mot sur la table. Marvey se
précipita pour le lire.

*A Marvey*

Désolé vieux frère tu es surpris de voir lyse à la


morgue n'est-ce pas ? Eh bien c’est moi le meurtrier,
quel manque d’attention de ta part, avant de partir je
t'ai dit que personne dans cette ville connaissait le
conax, et que tu pouvais être devant le meurtrier sans
le savoir, je te disais indirectement que c’était moi
qui était derrière tout ça mais tu n'as pas été prudent.
Je me suis enfui pas la peine de me chercher, la
raison de ce meurtre c’est que je m'ennuyais de la vie,
rien que la routine, tu me comprends toi ! Pour
m’évader j'ai décidé d'utiliser mon talent pour faire
quelque chose de nouveau, assez original n’est-ce
pas ? On se reverra je sais que tu appréciais Lyse et
tu voudras m'arrêter. Je t'ai laissé toutes les
informations nécessaires, j'ai confiance en ta
capacité d'analyse, retrouve-moi très vite, à très
bientôt.

Ton ami Peter

Après avoir lu la lettre marvey sortit ému de la


maison, juste une phrase sortit de sa bouche.

- Mr je m'engage appelez-moi quand vous


voulez !

- Désolé mon garçon les apparences sont


souvent trompeuses, les gens qu’on pense
incapable de faire le mal sont souvent ceux-là
les véritables monstres

La journée pris fin, les policiers firent une


perquisition dans le domicile de Peter, c’est ainsi que
se termina mes premiers pas de détective.

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