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AUMONERIE DIOCESAINE DE L’ENFANCE ET DE LA JEUNESSE

YOUTH AND CHILDHOOD DIOCESEAN CHAPLAINCY


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Chœur Diocésain Notre Dame du Mont Carmel


OUR LADY OF MOUNT CARMEL CHOIR
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Sous le Très Haut Parrainage de Monseigneur


Sosthène Léopold BAYEMI MATJEI,
Evêque d’Obala

MASTER CLASS DE CHANT


DIRECTION DE CHŒUR ET TECHNIQUES VOCALES
Du 24 au 26 février 2023, Obala

CHALLENGE MUSICAL, VOCAL ET NUMERIQUE


POUR L’ADMISSION AU CHŒUR DIOCÉSAIN
NOTRE DAME DU MONT CARMEL

Saison 2023 - 2024

THEME : « Le chant et le rôle de la chorale: quels défis


pour la jeunesse du Diocèse d’Obala»

TERMES DE REFERENCES

1
I- CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Le Chœur diocésain Notre Dame du Mont Carmel, créé en


décembre 2022 a besoin d’innover, créer et oser, en développant un
répertoire propre à son expression artistique locale, personnelle à la
spiritualité, de son diocèse et du Cameroun tout entier.
Un accent particulier étant sollicité sur les enseignements des
chants, les techniques de chants, les exercices de vocalises et les bases
de la musique.
Constitué d’une Direction Technique dont les membres sont des
chantres sélectionnés parmi les meilleurs des paroisses et chapelles, le
contexte géographique du diocèse qui regroupe deux départements
d’une part.

Les plus hautes Autorités religieuses camerounaises, considèrent


à juste titre, les choristes, les chœurs et les musiciens comme une
formidable opportunité pour la création des emplois et un levier pour
la croissance de l’art musical dans l’église catholique du pays en
général et d’Obala en particulier.

Les mêmes Autorités n’ont eu de cesse de (dé)montrer l’intérêt


qu’Elles portent à une composante spécifique des chorales, aussi bien
dans des discours que dans les actions menées en leurs faveurs : la
jeunesse chrétienne.

Aussi :

Le chant et le rôle de la chorale

Par Louis Groslambert, Prêtre, responsable de la PLS et de la


musique liturgique du diocèse de Belfort-Montbéliard

« Parmi les fidèles, la schola ou chorale exerce sa fonction liturgique


propre » (Présentation générale du missel romain, n° 103)°

Qu’on l’appelle chorale, schola, chapelle musicale, chœur ou


groupe de chanteurs, voilà un groupe auquel l’Eglise reconnaît une
fonction liturgique. Qu’il remplisse cette fonction tous les dimanches,
ou une fois par mois, ou aux fêtes seulement, ou seulement lors des
célébrations diocésaines, ce groupe reçoit de l’Eglise une mission dont
il semble utile de rappeler les contours.
2
L’instruction Musicamsacram (5 mars 1967) le fait en ces termes :
« Le chœur, ou chapelle musicale, ou schola cantorum, mérite qu’on
lui accorde une attention particulière à cause du service liturgique
qu’il rend. A la suite des normes conciliaires concernant la réforme
liturgique, sa tâche est devenue encore plus claire et plus importante
; il doit, en effet, veiller à l’exécution exacte des parties qui lui sont
propres, selon les divers genres de chants, et favoriser la participation
active des fidèles dans le chant.». Et Jean Paul II de continuer « Elle
joue en effet dans l’assemblée le rôle de guide et de soutien, et à
certains moments de la Liturgie, elle a un rôle propre et spécifique. »
(Chirographie pour le centenaire du Motu proprio de saint Pie X Tra le
sollicitudini, 22 novembre 2003)

Un brin d’histoire

Déjà à l’époque biblique, il existe des chantres (2 Chroniques


35,15 et 25, Néhémie 7,1) dont on précise l’emplacement « en tête du
cortège » (Psaume 67,26) Les assemblées chrétiennes ont bénéficié du
concours de groupes de chanteurs qui aidaient l’assemblée ou qui,
parfois, s’investissaient dans une musique savante.

Le mouvement liturgique, dès le XIXème siècle, a remis en


lumière l’idée de participation active de tous les fidèles ; dès lors, les
papes Saint Pie X, Pie XI, et Pie XII n’ont pas cessé de plaider pour que
la liturgie soit conçue comme l’action de tous. Le concile Vatican II a
authentifié cette conviction que la Présentation Générale du Missel
Romain formule ainsi : « … la célébration tout entière est organisée
pour favoriser chez les fidèles cette participation consciente, active et
plénière du corps et de l’esprit… Une telle participation est souhaitée
par l’Eglise et demandée par la nature même de la célébration ; elle
est un droit et un devoir pour le peuple chrétien en vertu de son
baptême » (n° 18)

Cette injonction à promouvoir la participation de tous les fidèles fut


diversement reçue. Si beaucoup ont acquiescé, d’autres résisté si fort
que de graves conflits ont envenimé le climat de communion de
certaines paroisses.

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Quelle conception de la chorale ?

Presque cinquante ans après le concile, il faut discerner les


motifs de ces tensions pour qu’elles ne se reproduisent pas. Du côté
des responsables pastoraux, critiquait-on l’existence même de toute
chorale ou la manière dont telle chorale concevait sa place dans la
liturgie ? Du côté des chorales, s’opposait-on vraiment à ce que
l’assemblée chante ce qui lui revient et revendiquait-on d’être les
seuls à chanter, ou était-on désireux de ne pas abandonner des pièces
musicales qui avaient été porteuses de fortes émotions spirituelles ? Du
côté des responsables pastoraux, on souhaitait que la chorale se
comprenne comme faisant partie de l’assemblée, dialoguant avec elle,
lui apprenant les chants nouveaux, servant l’acte liturgique.

Membre de l’assemblée

C’est que la chorale est une part de l’assemblée. Comme tous les
baptisés, les choristes reçoivent la convocation du Seigneur à se
rassembler, ont à écouter la Parole et à lui répondre, doivent louer
Dieu pour son alliance, et reçoivent la mission d’annoncer l’évangile.
Bref, la chorale ne peut pas « faire ses petites affaires dans son coin »,
puisque l’affaire qui préoccupe tout le monde, c’est de se laisser
rassembler.

Certes, la chorale a un rôle particulier qui lui fait occuper une place
réservée ; mais ce n’est pas pour être en dehors de l’assemblée, mais
pour réaliser un service de l’acte liturgique et de l’assemblée. L’acte
musical dont elle est chargée consiste à faire de la « musique en
célébration ». Son chant consiste à servir l’action liturgique : aider les
fidèles à se rassembler, à écouter la Parole et à lui répondre, à faire
action de grâce. Sans ce projet de servir l’assemblée, même si la
réalisation musicale est parfaite, le chant de la chorale soumet à ses
impératifs le rituel liturgique et l’assemblée ; il devient encombrant.

L’assemblée peut-elle se plaindre que la chorale accroisse le taux de


musicalisation qu’elle ne pourrait pas atteindre sans elle ? Sans entrer
dans la question des goûts musicaux, disons que la musique porte des
messages que les mots ne savent pas formuler ; c’est pourquoi elle est
si présente dans les média et si utile à la liturgie. Si les chants - même
les plus modestes - sont choisis pour leur bonne connexion avec les

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rites, ils se conjuguent avec les actes et les symboles et en font
apparaître le suc ! Et à coup sûr, les chants plus élaborés ne sont pas
dispensés d’être en connexion avec les rites et avec l’assemblée.

Chorale et assemblée

Comment la chorale peut-elle aider l’assemblée à entrer dans


l’alliance ?

Si elle entraîne l’assemblée à chanter, elle l’aide à devenir le peuple


qui rend grâce, la voix du corps du Christ.

Entraîner suppose de programmer les chants sur une longue durée pour
que l’assemblée puisse les apprendre (si la chorale a dû chanter vingt
fois le chant nouveau lors de ses répétitions, l’assemblée doit avoir la
possibilité de le chanter aussi vingt dimanches de suite !). Donc
attention ! L’overdose de chants nouveaux fait qu’au lieu de chanter «
par le cœur », l’assemblée est condamnée à ne jamais dépasser le
stade du déchiffrage.

Plus qu’un soliste, la chorale entraîne à chanter car elle donne une
bonne image du chant collectif. L’assemblée qui entend un groupe,
devine qu’elle peut se joindre à lui. Il est donc impératif que la chorale
fasse entendre la polyphonie seulement lorsqu’elle est sûre que
l’assemblée connaît bien la mélodie principale ! En effet, si une
polyphonie vous arrive à l’oreille, votre réflexe n’est pas de chanter,
mais d’écouter. Un bel unisson lors du chant d’entrée suggère que
Seigneur veut rassembler ; un bel unisson lors de la profession de foi
dit les liens des baptisés ; un bel unisson dans les acclamations
eucharistiques exprime que nous chantons « d’une même voix »

Entraîner l’assemblée, c’est aussi dialoguer avec elle. Quand tout le


monde fait tout, on s’épuise. Si la chorale dialogue avec les fidèles de
la nef, elle se tait quand ces derniers assurent leur partie (sauf s’il faut
les sécuriser). Le dialogue entre la nef et la chorale fait apparaître que
l’Eglise est un lieu où l’on sait dialoguer et où l’on vit d’entendre les
autres proclamer leur foi ; et de plus, le dialogue met en relief les
actions et les personnes. Enfin, quand la nef entend la chorale seule
(par exemple pendant le chant des couplets), elle reçoit d’elle le bon
modèle de style et de tempo qu’elle avait peut-être perdu quand, au
long du refrain, elle se laissait gagner par la lourdeur et la lenteur.
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Pour réaliser des dialogues intéressants, il convient que le responsable
recherche des mises en œuvre qui ne soient pas systématiquement
toujours les mêmes de manière à structurer le temps de manière active
et volontaire. Un tel art de la mise en œuvre fait de la nouveauté à
l’intérieur d’un programme. Du coup « c’est toujours la même chose »
(le rite est sécurisant) mais « ce n’est jamais la même chose » (on rend
le rite vivant). Cela n’est possible que grâce à la chorale.

La chorale entraîne parce qu’elle remplit cette double fonction : elle


fait du connu avec de l’inconnu (elle aide à s’approprier des chants
nouveaux) et elle fait de l’inconnu avec du connu (en renouvelant les
mises en œuvre, elle stimule les esprits et les cœurs).

Tout ceci concerne les moments où le chant de l’assemblée est requis


(chant d’ouverture, chants de l’ordinaire, dialogue, hymne après la
communion). Mais il est des moments où l’acte liturgique ne suppose
pas la voix de l’assemblée qui participe alors en écoutant. Avant le
premier chant d’assemblée, la chorale peut ouvrir à la prière par un
chant fait d’un beau texte et d’une belle musique à l’unisson ou en
polyphonie ; après la Parole, elle peut prolonger la méditation par un
chant dont le texte reprend des expressions de la Parole ; pendant la
procession des dons ou celle de la communion, la chorale apporte sa
contribution comme le ferait un instrumentiste, par des pièces qui
demandent une préparation musicale particulière. A ces moments-là, la
chorale n’est pas forcément suspecte d’être en position de concert ;
d’ailleurs l’assemblée devine bien si, quand elle chante seule, la
chorale vise la transmission d’un message avec le projet d’introduire
dans un mystère ou cherche à se faire valoir. Qu’elle dialogue avec
l’assemblée ou qu’elle chante seule, la chorale est en charge de
l’adéquation avec les rites, de la justesse musicale et stylistique
(phrasé, assurance de la sonorité, place des accentuations…), et, de ce
fait, de la ferveur et de la beauté.

Si l’on comprend que la chorale chante dans, avec et pour l’assemblée,


il faut considérer l’antagonisme chorale-assemblée comme dépassé. La
chorale est un élément structurant : elle contient embryonnairement le
chant du peuple entier ; son chant organise le temps de la célébration ;
son souci du dialogue donne un agencement social à la vie de l’Eglise ;
elle amplifie l’éventail des intervenants, évitant en particulier le face

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à face animateur-assemblée (ce qui est précieux quand l’animateur
introduit dans son lien à l’assemblée un coefficient trop personnel) ;
enfin elle fait comprendre le mystère parce qu’elle le fait entendre et
savourer, par différence avec ceux qui cherchent à le faire comprendre
en l’expliquant. Tous les fidèles conviennent qu’il est plus urgent de
rendre une célébration savoureuse que de la surcharger de
commentaires.

Les chants de musique sacrée ou de musique liturgique ?

Faut-il rappeler que toute musique basée sur des textes issus de
la tradition ou de la piété ne convient pas automatiquement à la
célébration ? Déjà saint Augustin enseignait qu’il en est du chant à
l’église comme des chaussures : de même qu’une très belle paire de
chaussures peut faire mal aux pieds, de même une belle composition
peut gêner la célébration. Les pièces qui conviennent à coup sûr à la
liturgie sont celles qui s’articulent avec les rites (par exemple, a sa
place à la communion un chant qui parle du Christ donnant sa vie et
non pas un Ave Maria). Aux moments où le chant de tous est demandé
par le rituel (Kyrie, Gloire à Dieu, Credo, saint le Seigneur, Agneau de
Dieu), il n’est pas normal de programmer les « messes » polyphoniques
qui empêchent la participation de tous.

Chorale et pastorale

La chorale anime la vie liturgique. Evidemment, pour


l’eucharistie, la chorale n’est pas aussi essentielle que le pain ! S’il n’y
avait pas de chorale, Dieu resterait Dieu ! La musique à l’église n’est
pas de l’ordre du nécessaire utilitaire, mais de l’ordre de la grâce, du «
par-dessus le marché ». Exactement ce que Dieu pratique ! La chorale
(avec les musiciens) imprime à l’assemblée liturgique ce sens de la
gratuité qui est demandé aux hommes parce qu’il appartient à Dieu.
Réjouissons-nous pour tous les groupes de chanteurs qui emmènent le
peuple chrétien dans le monde de la grâce. Une chorale qui fonctionne
selon les critères de l’Eglise est une chance pour une assemblée.

Dans la vie générale de la paroisse, la chorale est souvent faite de


personnes attentives aux réalités du monde ou qui le sont devenues à
force de chanter « peuple de frères, peuple du partage ». Elles
apportent à la célébration « les joies et les espoirs, les tristesses et les

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angoisses des hommes » (Vatican II, constitution sur l’Eglise) dont elles
ont été témoins en tant que membres de commissions municipales ou
partenaires d’associations.

Enfin, alors que les diocèses décident la formation de paroisses


nouvelles, les liens pastoraux entre les anciennes paroisses se créent
plus facilement si les groupes de chanteurs consentent à travailler
ensemble. Ce groupement de chorales est un outil pastoral.

Chorale et vie spirituelle des choristes

« Il nous faut consentir au travail de l’Esprit » dit un chant. La


chorale est, certes, un lieu d’activité musicale, mais aussi un lieu
d’apprentissage à la vie spirituelle.

Parler de vie spirituelle, c’est renoncer à faire une séparation entre


sacré et profane, entre religieux et quotidien. L’attention que les
choristes portent aux textes des chants, (ce qu’ils disent de Dieu, ce
qu’ils font dire à Dieu, ce qu’ils disent de la présence des baptisés dans
le monde…) modifie non seulement leur prière mais aussi leur
conception de la vie.

La vie spirituelle comporte la démarche d’offrande. L’acte de chanter


(se donner en donnant son souffle, exposer son affectivité devant tout
le monde, renoncer à son tempo préféré pour prendre le tempo du
groupe, accepter de servir un rite que l’on ne modifie pas à son gré,
donner la priorité aux autres en apprenant à ne pas dominer…)
ressemble par beaucoup d’aspects à Jésus qui obéit jusqu’à donner sa
vie, jusqu’à se perdre. Pour apprendre cette attitude, le chanteur
consent à « ne pas s’écouter chanter », il renonce à la complaisance à
lui-même.

La vie spirituelle s’alimente des chants qui incitent à louer, qui


préparent à méditer, qui encouragent à supplier. Même les refrains
jouent ce rôle, ainsi que l’enseigne saint Jean Chrysostome : « Ne
chantons pas les refrains par routine, mais prenons-les comme bâton
de voyage… »

Prier quand on a un rôle technique.

La chorale est soumise à l’impératif de la ferveur, pour elle et


pour l’assemblée, et aussi à l’impératif de la technicité. Certes, à la
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célébration tous les paroissiens ont un rôle à tenir ; mais ils se laissent
porter par le rituel. En revanche, pour tenir leur rôle, les choristes ont
en plus à se soucier des questions techniques liées à l’acte de chant et
à la restitution de chaque partition : ici une intonation à faire dans le
style, là un départ difficile, là des temps à compter… Comment prier
quand on a des problèmes techniques ? Comment ne pas gêner la prière
des autres sous prétexte que l’on a des réglages techniques à opérer ?

D’abord en faisant le plus possible de réglages à l’avance. Une chorale


qui prie s’interdit de distribuer ou de ramasser les partitions pendant la
célébration. Avec des dossiers préparés, la chorale favorise la prière de
l’assemblée. Car si les choristes prient, on n’entend pas de bruits de
partitions.

Ensuite, les choristes prient en s’investissant dans les textes


qu’ils chantent. Même dans le plus court des « amen » ; même et
surtout dans les chants les plus souvent programmés. Si les choristes se
contentent de chanter des notes de musique, ils ne prient pas et
distraient l’assemblée. S’ils ont l’humilité de s’interdire de chanter des
partitions qui les dépassent, s’ils chantent ce qui, sans médiocrité,
correspond à leur niveau, ils chanteront avec le cœur et ils prieront.

Enfin, ce n’est pas parce qu’on prie bien recueilli, les yeux
fermés, qu’on ne peut prier que comme cela. En servant l’assemblée,
le corps du Christ, les choristes font une extraordinaire prière. S’ils
éprouvent le besoin de se recueillir, les yeux fermés, ils le feront à un
autre moment. Mais au moment de la célébration, lorsqu’ils font
attention pour offrir leur souffle et pour se mettre à la disposition du
projet de l’Eglise, ils imitent le Christ qui s’est donné : ils prient.

C'est dans cet élan que l'Assemblée Générale du 22 Janvier 2023 a


opté pour des SESSIONS DE CHANT, MUSIQUE ET LITURGIE à travers
des MasterClass chaque trimestre, sous le TRES HAUT PARRAINAGE DE
L’EVEQUE D’OBALA.

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II- OBJECTIFS ET MODALITES

1-Objectif général

 Former les leaders et maîtres de Chorales des jeunes du diocèse


en Technique vocale : souffle, placement du corps et du son,
échauffement vocal, écoute de sa voix, justesse, énergie, travail
mélodique, rythmique et gestuel afin de permettre audits leaders
des chorales de jeunes d'améliorer leurs qualités de prestations en
paroisse ;
 Développer un répertoire commun et du chant gospel dans un
climat de travail en équipe ;
 Mise en place du répertoire du chœur : en utilisant les méthodes
modernes de la musique, du travail personnel à partir des
enregistrements, arrangement propres des musiques locales;
 Récompenser les œuvres les plus innovants présentées par
deschefs de chœur, au courant d’une année ;
 Détecter à travers une sélection, les jeunes chanteurs
d’innovationsartistiques, à admettre dans le chœur diocésain ;
 Les conférences (et/ou visioconférences) interactives entre
l’évêque et la jeunesse, en vue d’identifier leurs besoins et tâcher
de leur apporter des réponses ;
 les camps de vacances, afin de vulgariser la musique moderne en
zones rurales et promouvoir une utilisation responsable des
instruments de musiques, ainsi que des concours et des journées
diocésaines du chant choral, dont le but est d’encourager les
meilleurs chorales dans les matières touchant l’art musical et le
numérique ;
 Des appuis institutionnels aux jeunes startups : coaching, mentorat
/ tutorat, partenariats avec des institutions locales, nationales et

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mêmes internationales pour la formation des jeunes engagés dans
le chant choral.

2-Objectifs secondaires

- Détecter les meilleurs projets d’innovation dans la transcription des


partitions musicales, numériques de la localité et les faire
accompagner;

- Stimuler la créativité et la saine émulation parmi les acteurs de


l’écosystème musical, dans un contexte de lutte contre l’oisiveté
juvénile et en même temps, favoriser l’esprit de compétition parmi les
jeunes ainsi que leurs projections à l’échelle internationale ;

- Capaciter les jeunes porteurs d’idées ou de projets artistiques à


travers des sessions de formation, coaching, counselling ;

- Faire connaitre le génie camerounais dans le domaine de l’art


musical, du chant choral avec l’aide du numérique ;

- Détecter les chanteursd’un niveau de développement avancé sur les


plans technique, organisationnel et commercial, en vue d’un
accompagnement de productions, vers le « go to the market » ;

- Favoriser l’émergence d’un véritable entrepreneuriat local artistique.

III - CIBLES ET CRITERES D’EVALUATION

1- Concours du meilleur groupe choral


 Cibles
 Jeunes chanteursen solo ou en groupe sur l’ensemble du Diocèse
d’Obala répondant aux critères ci-après :

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- Etre dans l’une paroisse sous tutelle du Diocèse d’Obala;
- Etre porteur d’un projet innovant mettant à contribution les
transcriptions des chants locaux ;
- Avoir la recommandation du curé de la paroisse d’origine.
 Critères d’évaluation
- Niveau de différenciation du projet innovation au sens large
(innovation de partition, de procédé, de commercialisation ou
d’organisation) ;
- Business model : modèle de génération des revenus clairs et bien
défini ;
- L’équipe : expertise, complémentarité, connaissance du métier
et du marché ;
- Le marché : marché bien défini, de taille importante ;
- L’offre : répondre à un besoin ou à une problématique
clairement identifiée / retour favorable du marché à l’offre
présentée ;
- Potentiel du niveau local, national jusqu’à l’international :
projet apte à se développer à l’international ;
- Potentiel de création d’emplois.

N.B : Les chanteurs déjà en activité (opérationnelles) sont


égalementconcernés par le concours.

IV-MODALITES

 Pour chaque compétition,

- Mise en ligne, d’un site d’inscription spécialement dédié en vue de


l’enregistrement des candidats désirant participer au concours ;

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- Mise en place d’une commission interne de présélection des
meilleures candidatures ;

- Constitution d’un jury comprenant les meilleures expertises en cette


matière, qui, se dotera d’un règlement intérieur et définira les règles
de la compétition à faire préalablement valider par l’évêque ;

- Renforcement des capacités (coaching, councelling et préparation au


pitch talk) des présélectionnés dans une master-class;

- Organisation d’une soirée de galapour la remise des Prix aux lauréats.

 Pour leMaster Class

- Organisation des espaces d’échanges : conférences publiques sur des


sujets liées au thème dumaster class, et ateliers animés par des
experts, à l’intention des jeunes chanteurs, chefs de chœurs et chœurs
engagés dans le chant choral, exposition des œuvres ;

 Pour le challenge musical, vocal et numérique d’admission au


Chœur diocésain.
- Organisation d’unejournée « portes ouvertes » sur le lieu du
master class ;
- Récital de clôture au lieu du master class.

V- ORGANISATION, DATES ET LIEUX

1- Organisation
 Lee MasterClass est organisé par le Chœur Diocésain Notre-Dame
du Mont Carmel.
 Elle est placée sous le Très Haut Parrainage du Père Évêque.
 Les activités pharesdumaster class cette annéesont :

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- Le concours diocésain du meilleur projet d’innovation
artistico-numérique de l’année, avec l’attribution d’un
PRIX SPECIAL DE L’EVEQUE au meilleur projet.
- Le challenge artistique, en vue de la sélection des
chefs de chœurs et chanteurs à admettre au auChœur
Diocésain Notre-Dame du Mont Carmel.
 Dans le cadre du concours du meilleur groupe choral :
- Une exposition des meilleurs projets sélectionnés est
prévue, pour permettre aux jeunes de présenter leurs
savoirs et leur savoir-faire.
- Des espaces d’échanges, conférences – débats, ateliers
artistiques et diverses formations sont prévus tout au
long de cette session.
 Dans le cadre du challenge numérique, une journée « portes
ouvertes »est organisée en paroisse par les chefs de chœurs et
solistes, pour permettre aux jeunes, de mieux connaitre les
orientations de la session.
 Compte tenu des conditions sanitaires actuelles, les activités
du masterclassse dérouleront en présentiel et en
visioconférence. Celles nécessitant la présence des candidats
seront organisées dans le strict respect des mesures barrières.

2- Dates et lieux
 La session de mater class (proprement dite) se déroulera du 16
au 19février 2023sur 2 sites :
- La salle de conférences de l’évêché ;
- La Paroisse Marie Mère d’Obala.

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 Le Challenge artistique organisé dans le cadre de la de
l’orientation se déroulerale vendredi 247 février sur 26 02
sites :
- Salle de polyvalente de l’évêché ;
- Paroisse Marie Mère.

VI- PROGRAMMATION DES ACTIVITES DE LA PREMIERE SESSION

Vendredi 24février 2023


Horaire Activités Objectifs Intervenant(s) Lieux Besoin(s)

16h00 Accueil, installations Bureau Internat évêché Site


17h30 Exécutif d'hébergement,
salle de
réunion
(répétition)
18h00 Atelier 1: La place du Mgr Salle Salle de
20h00 L'éthologie et chant dans la l’évêque, polyvalente de réunion
Pédagogie du liturgie comité l'évêché (répétition)
chant (soliste) technique
20h00 Récital de Partager les Le comité Salle
21h00 lancement du expériences, technique et polyvalente
Master détecter les autres
ClassFev/2023. individualités chanteurs
exploitables. invités
21h00 Repas La Salle de Salle
21h45 commission réunion polyvalente de
de l'évêché
restauration
22h00 Couvre-feu Tous les Site Internat de
participants d'hébergement l'évêché
Samedi 25 février 2023
6h-7h Décrassage Réchauffer Le DT Terrain de
vocal l'appareil adjoint sport à
vocal, déterminer
stimuler la
puissance
vocale
7h00 Bain
8h00 Petit déjeuner

9h00- Carrefours de Enseigner les Les maîtres Salle de


12h00 chants chants du de chants répétition,
répertoire partitions,
choisi instrumentistes,
instruments

15
12h- Pause
13h00
14h- Atelier 2: Outiller les Le DT Salle de
16h Bases de la participants répétition,
musique et sur les partitions,
technique méthodes instrumentistes,
vocale modernes de instruments
la musique à
utiliser et les
notations
16h Pause repas

17h Répétition Exécuter les Le DT Salle de


générale répertoires répétition,
travaillés, partitions,
instrumentistes,
instruments
20h Repas
22h Couvre-feu
Dimanche 26 février 2023
6h Décrassage Réchauffer Le DT Terrain de
l'appareil adjoint sport
vocal,
stimuler la
puissance
vocale
 Remise du PRIX SPECIAL DE MGR BAYEMI au meilleur projet.
 Remise des autres récompenses aux lauréats du concours.
 Clôture Du Master Class.

I. Grille d’exposé
 Exposés et enseignements
 Ateliers de formations avec experts
 Récital de chant

II. Intervenants :
 Parfait EKANI, Contre-ténor (musicologue, professeur de chant et
artiste lyrique d’opéra)
 Abbé Vladimir BIDJANGA, Baryton (prêtre et artiste lyrique
d’opéra)
 Les membres du comité technique :
o Emmanuel Brice NKOT,
o Ferdinand ONANA,
o Max NLOUBOULI,
o Narcisse BIDZANG
 Expert en musique locale: Auguste TOUNA

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III. Budget prévisionnel:

Rubriques Quantité Montant des


(Jours et personnes) dépenses
Alimentation *Petit déjeuner 2 x 500x50 50000
*Déjeuner 2x1000x50 100000
*Diner 2x1000x50 100000
Impression des livrets et Taux forfaitaire 20000
partitions
Location groupe électrogène 3 x 10000 30000
Imprévus 3 x 10000 30000
Déplacement des intervenants 3 x 10000 30000
Total 360000
Apport des participants 3000x50 150000

Arrêté le présent budget à la somme de 360.000 (trois cents soixante mille


FCFA)

LE DIRECTEUR TECHNIQUE LA PRÉSIDENTE

(e) (e)
Parfait EKANI TSIMI Astride BEKOUMA

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