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Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, ACTE ADDITIONNEL A/ SA, 5/12/18 PORTANT ADOPTION DES REGLES COMMUNAUTAIRES POUR L’ELIMINATION DE LA DOUBLE IMPOSITION EN MATIERE D’IMPOTS SUR LES REVENUS. LES CAPITAUX ET LES SUCCESSIONS ET LA PREVENTION DE LA FRAUDE ET DE L’EVASION FISCALES ENTRE LES ETATS MEMBRES DE LA CEDEAO LES HAUTES PARTIES CONTRACTANTES, ‘W les articles 7, 8 et 9 du Traité Révisé de la CEDEAO tels qu'amendés, portant création de la Conférence des Chefs 227 d'état et de Gouvernement et définissant sa composition et sses fonctions ; WU article 3 du Traité Révisé de la CEDEAO qui énonce les axes sur lesquels devra porter l'action de la Communauté, pour la réalisation de ses buts et objectifs; ‘WU les articles 35, 37 et 40 du Traité Révisé de la CEDEAO, portant sur la libéralisation des échanges commerciaux, le Tarif Extérieur Commun et sur les Droits d'entrée et la fiscalité intérieure ; WU larticle 9 nouveau du Traité Révisé de la CEDEAO tel qu'amendé par Uarticle ter de | Acte Additionnel AJSA.3/01/10 qui détermine le régime des Actes de la Communauté ; WU l'article 12 de 'Acte Additionnel A/SA. 1/12/16 du 17 décembre 2016 qui précise les domaines dans lesquels l'avis, du Parlement de la Communauté est requis pour l'adoption des actes de la Communauté ; AYANT A L’ESPRIT les dispositions du chapitre Vill du Traité Révisé de la CEDEAO relatives la libéralisation du commerce, au Tarif Extérieur Commun, aux droits et taxes & importation ; WU le Protocole A/SP.1/12/03 modifiant UArticle 6 du Protocole A/P.2/1/03 relatif & la mise en oeuvre des procédures de compensation des pertes de recettes subies par les Etats Membres en raison de la libéralisation des échanges ; CONVAINCUES qu'un cadre fiscal commun renforce les relations économiques entre les opérateurs économiques des Etats Membres et favorise les activités économiques ; CONSIDERANT [absence d'un accord général sur la coopération et I'assistance en matiére fiscale entre les Etats Membres ; AYANT EGALEMENT A L'ESPRIT les dispositions de l'article 40 du Traité Révisé de la CEDEAO aux termes duquel les Etats Membres s’engagent a éliminer ta double imposition en matigre d'impots sur les revenus, les capitaux et les successions, sans créer des possibilités de non-imposition ou d'imposition réduite du fait de Pévasion fiscale (y compris & travers les pratiques de chalandage fiscal mises en place pour obtenir les allégements prévus par le présent Acte Additionnel au bénéfice indirect des résidents des Etats non- membres), et de faciliter les échanges transfrontaliers; DESIREUX d'adopter un Acte Additionnel pour éviter ta double imposition et établir des régles assistance administrative mutuelle pour lutter contre l'évasion fiscale Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, dans le but de développer les liens économiques et renforcer la coopération fiscale entre les Etats Membres ; ‘APRES EXAMEN par la 61iéme réunion du Comité Technique Commerce, Douanes et Libre Circulation tenue a 18 de octobre au 2018 PRENANT EN COMPTE ‘Avis 11/novembre/2018 en date du Abuja des Ministres des Finances de la CEDEAO ‘Wa Résolution du Parlement de la Communauté ; SUR RECOMMANDATION de la 81éme session du Conseil des Ministres qui s'est tenue a Abuja le 15/Décembre /2018, CONVIENNENT DE CE QUI SUIT: CHAPITREI ‘TERMES ET EXPRESSIONS DE L’ACTE ADDITIONNEL, ARTICLE 1 DEFINITIONS Dans le présent Acte Additionnel, 4 moins que le contexte rexige une interprétation différente: (a) le terme « CEDEAO » désigne la Communauté Economique des Etats de Afrique de Ouest dont la création a été réaffirmée par article 2 du Traité Révisé du 24 juillet 1993 ; (b) les expressions « Un Etat Membre », «un autre Etat Membre » et « les autres Etats Membres » désignent, suivant le contexte, un ou plusieurs Etats de la CEDEAO; (©) expression « territoire d'un Etat » désigne le territoire de chaque Etat Membre, y compris pour les, Etats cétiers, la mer teritoriale, les zones adjacentes aux eaux territoriales ainsi que la zone économique exclusive et le plateau continental sur lesquels cet Etat exerce conformément au droit international et asa législation nationale des droits souverains aux fins exploration et d’exploitation des ressources. naturelles, biologiques et minérales qui se trouvent dans les eaux de la mer, le sol et le soussol dudit Etat ainsi que espace aérien ; (d) le terme « Personne » désigne les personnes. physiques, les sociétés et tout autre groupement de personnes; (c} _leterme « Société » désigne toute personne morale ou toute entité qui est considérée comme une personne morale aux fins d'imposition ; (f) _lesexpressions « Entreprise d'un Etat Membre » et « entreprise de l'autre Etat Membre » désignent respectivement une entreprise exploitée par un résident d'un Etat Membre et une entreprise exploitée parun résident de autre Etat Membre; (@) expression «Trafic international» désigne tout transport par navire, aéronef, bateau, véhicule de transport par voie ferrée ou par voie routiére ou par tout autre moyen de transport effectué par une entreprise d’un Etat Membre, sauf lorsque le moyen de transport n’est exploité qu’entre des points situes dans cet Etat Membre ; (h) expression « Autorité compétente » désigne les Ministres chargés des Finances des Etats Membres ou les représentants des Etats Membres diiment autorisés; (i) leterme« Ressortissant » désigne: i Toute personne physique qui posséde la nationalité d'un Etat Membre ; et ii, toute personne morale, société de personnes ou association constituée conformément a la législation en vigueur dans un Etat Membre ; i) le terme « Impét » désigne les impéts et taxes des Etats Membres tels que prévus 8 'annexe duprésent Acte Additionnel (k) le terme « Commission » désigne la Commission créée par Varticle 17 du Traité Revisé de la CEDEAO tel_qu'amendé par le Protocole Additionnel ‘A/SP106/06 du 14 juin 2006; (te terme Traitér désigne te Traite Révisé de la Communauté Economique des Etats de | Afrique de l'Ouest et ses Actes modificatifs subséquents. [ARTICLE 2: SENS A DONNER AUX TERMES ET EXPRESSIONS NON DEFINIS 1, _Lorsde application parun Etat Membre du présent Acte Additionnel, tout terme, expression ou concept qui n'y est pas defini, a le sens que lui 2 attribue la législation de cet Etat Membre concernant les impéts auxquels s'applique le présent Acte Additionnel sauf si: a) le contexte requiert une interprétation differente; ou b) leur sens est convenu de commun accord entre les autorités compétentes, en 228 Edition Speciale Journal Oficil fea CEDEAO Vol. 1No. 12021, application des dispositions de lArticle 38, (Procédure amiable}. Pour Uapplication du paragraphe 1 du présent article, le sens attribué par la legislation fiscale de V’Etat Membre concerné au terme, a expression ou au concept non définis dans le présent Acte additionnel prévaut sur le sens que d'autres branches de la législation de cet Etat Membre leur attribuent. CHAPITRE I CHAMP D’APPLICATION DE L’ACTE ADDITIONNEL ARTICLE 3: OBJET Lobjet du présent Acte Additionnel est d'établir entre les Etats Membres de la Communauté Economique des Etats de UAfrique de Ouest (CEDEAO), des régles visant a éliminer la double imposition en matiére d'impots sur les revenus, les capitaux etles successions, sans créer de possibilités de nom imposition ou d'imposition réduite du fait de 'évasion ou de la fraude fiscales (y compris & travers les pratiques de chalandage fiscal mises en place pour obtenir les allégements prévus par le présent Acte Additionnel au bénéfice indirect des résidents des Etats non-membres). ARTICLE 4: PERSONNES VISEES 1, Le présent Acte Additionnel s'applique aux personnes qui sont des résidents d'un ou de plusieurs Etats Membres de la CEDEAO. Aux fins du présent Acte Additionnel, les revenus percus par une entité ou un arrangement considéré au plan fiscal comme entiérement ou partiellement transparent en vertu de la legislation fiscale d'un Etat membre, sont considérés comme des revenus d'un résident d'un Etat membre, mais seulement dans la mesure oi le revenu est traité, aux fins de Vimposition par cet Etat membre, comme le revenu d'un résident de cet Etat membre. Le présent Acte additionnel ne s'applique pas 8 imposition, par un Etat membre, de ses résidents, sauf en ce qui concerne les avantages accordes en vertu des dispositions du présent Acte additionnel. ARTICLE 5:IMPOTS VISES Le présent Acte Additionnel s'applique aux impéts. sur les revenus, les capitaux et les successions pergus pour le compte de tout Etat Membre, ou de leurs subdivisions politiques ou collectivités locales, quel que soit le systéme de perception. 229 2. Sont considérés comme impéts sur le revenu et sur lecapital tous les impéts pergus sur le revenu global, le capital global ou sur des éléments du revenu ou du capital, y compris les impéts sur les. gains provenant de Ualignation des biens mobiliers ou immobiliers, les impéts sur le montant total des salaires et toutes autres remunérations payés par les entreprises, ainsi que les impots sur les plus values. Sont considérés comme impdts sur les successions, les impéts percus par suite de décés, sous forme d'impots sur ta masse successorale, dimpots sur les, parts héréditaires, de droits de mutation, ou impéts sur les donations pour cause de déces, Les impéts actuels auxquels s'applique le présent ‘Acte Additionnel dans chacun des Etats Membres sont énumérés dans son annexe qui en fait partie intégrante. Le présent Acte Additionnel s'applique aussi aux impéts de nature identique ou analogue qui viendraient & étre créés aprés sa date d'entrée en vigueur et qui s’ajouterait aux impéts actuels ou qui les remplaceraient. Les autorités compétentes des Etats Membres communiquent a la Commission, les modifications importantes apportées a leurs législations fiscales respectives. La Commission prend, sinécessaire, les mesures idoines qu’imposent ces amendements. ARTICLE 6: RESIDENT Pour l'application du présent Acte additionnel,, expression « résident d'un Etat Membre », désigne toute personne qui, en vertu de la législation de cet Etat Membre, est assujettie 2 | impét de cet Etat Membre, en raison de son domicile, de sa résidence, de son lieu de constitution, de son siége de direction ou de tout autre critére de nature analogue et ces, critéres incluent également cet Etat membre et toute subdivision politique ou collectivité locale, Toutefois, cette expression ne comprend pas les personnes qui ne sont assujetties a limpét dans cet, Etat Membre que pour les revenus de sources situés, dans cet Etat Membre ou pour le capital qui y est situé Lorsque, selon les dispositions du paragraphe 1 du présent article, une personne physique est un résident de plus d'un Etat Membre, sa situation est, réglée de la maniére suivante: Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, (a) cette personne est considérée comme un résident seulement de l'Etat Membre oi elle dispose d'un foyer d'habitation permanent. Si elle dispose d'un foyer d'habitation permanent dans plus d'un Etat membre, elle est considérée comme un résident seulement del'Etat avec lequel ses liens personnels et économiques sont les. plus étroits (centre des intéréts vitaux) ; (b) si PEtat Membre ou cette personne a le centre de ses intéréts vitaux ne peut étre déterminé, ou si elle ne dispose d'un foyer d'habitation permanent dans aucun des Etats Membres, elle est considérée comme un résident seulement de |’Etat Membre o elle séjourne de facon habituelle; (si cette personne séjourne de fagon habituelle dans plus d’un Etat Membre ou si elle ne séjourne de facon habituelle dans aucun d’eux, elle est considérée comme un résident seulement de Etat Membre dont elle posséde la nationalite ; (d) __sicette personne posséde la nationalité de plus d'un Etat Membre ou sielle ne posséde la nationalité d’aucun d’eux, les autorites compétentes des Etats Membres tranchent la question d'un commun accord. Lorsque, selon les dispositions du paragraphe 1 du présent article, une personne autre qu’une personne physique est un résident de plus d'un Etat Membre, les autorités compétentes des Etats Membres dont i est résident s’efforcent de déterminer d'un commun accord, Etat Membre dont elle sera considérée comme résident aux fins du présent Acte Additionnel, en tenant compte de son siége, du lieu ol elle est constituée ou créée et de tous autres 4, facteurs pertinents, En | absence d un tel accord, cette personne n’aura pas droit aux allégements ou exonérations fiscales prévues dans le présent Acte Additionnel, sauf dans la mesure et selon les conditions convenues par les autorités compétentes deces Etats Membres. ARTICLE 7: ETABLISSEMENT STABLE ‘Au sens du présent Acte Additionnel, l'expression "etablissement stable" désigne une instalation fixe d affaires par | intermédiaire de laquelle une entreprise exerce tout ou partie de son activité. 230 expression « établissement stable » comprend notamment: a) unsiége de direction, b) une succursale, ©) unbureau, 4) uneusine, e) un atelier, f) un entrepét mis la disposition d'une personne pour stocker les marchandises dautrui, 8) une mine, un puit de pétrole ou de gaz, une cartiére ou tout autre lieu d'extraction de ressources naturelles et une installation ou une structure utilisée dans le cadre d’une exploration et d'une exploitation de ressources naturelles. expression « établissement stable » comprend également; a) un chantier de construction ou de montage, ou une installation ou un projet dassemblage, ou des activités de supervision y afférents, a condition que la durée du chantier, du projet ou de l'activité en question dépasse six mois au cours d'une période de 12 mois; b) la prestation de services, y compris les services de conseil par une entreprise d'un Etat membre par _U'intermédiaire demployés ou d'autres personnels engagés par l'entreprise a cette fin, & condition que de telles activités continuent dans le cadre du méme projet ou un projet connexe pour une période ou des périodes qui font au total plus de six mois au cours. d'une période de 12 mois qui débute et se termine dans 'exercice fiscal en question ; Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, on considere qu'il n'y a pas « établissement. stable » iLest fait usage des installations aux seules fins de stockage, dexposition ou de marchandises appartenant a Ventreprise & moins que Pusage des installations aux fins de stockage ou d'exposition des biens ou marchandises ne constitue une partie essentielle des. activités de. vente/distribution de entreprise; des marchandises appartenant Ventreprise sont entreposées aux seules fins de stockage ou d'exposition & moins Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, que lentreposage des marchandises ne constitue une partie essentielle des activités de vente/distribution de Ventreprise ; des marchandises.appartenant Ventreprise sont entreposées aux seules fins de transformation par une autre entreprise, @ moins que Ventreposage des marchandises ne constitue une partie essentielle des activités de Uentreprise mentionnée en premier lieu; d. une installation fixe d'affaires est utilisée aux seules fins d’achat de marchandises ou de recueil d'information pour 'entreprise & moins que utilisation d'une installation fixe d'affaire aux fins d'achat de marchandise ou de recueil information ne constitue une partie essentielle des activités de lentreprise ; ©. une installation fixe d'affaires est utilisée aux seules fins publictaires, de fourniture informations, de recherches scientifiques. ou tout autre activité similaire ayant un caractére préparatoire ou auxiliaire pour Ventreprise ; et tune installation fixe d'affaires est utlisée aux seules fins de Vexercice cumulé ¢activités mentionnées aux alinéas a) &e), a condition que lactivité d’ensemble de Vinstallation fixe d'affaires résultant de ce cumul garde un caractére préparatoire ou auxiliaire pour lentreprise. Cependant, au cas oi utilisation d'un lieu fixe d'affaires pour une des activités susmentionnées constitue une partie essentielle des affaires, de Ventreprise, les activités ne seront pas considérées comme ayant un caractére préparatoire ou auxiliare. Nonobstant les dispositions des paragraphes 1 et 2 du présent article, lorsqu’une personne autre qu'un agent jouissant d'un statut indépendant auquel s‘applique le paragraphe 7 - agit dans un Etat Membre pour le compte d'une entreprise dun autre Etat Membre, cette entreprise est considérée comme ayant un établissement stable dans Etat Membre mentionné en premier lieu pour toutes les activités que cette personne exerce au nom de ladite entreprise, si cette personne (a) conclut habituellement des contrats, ou joue habituellement le réle principal 231 menant ala conclusion de contrats qui sont habituellement conclus sans modification importante par 'entreprise, et ces contrats sont: i, aunomde tentreprise, ou pour le transfert dela propriété de biens, ou pour la concession du droit’ utiliser des biens, appartenant 8 cette entreprise ou que entreprise ale droit utiliser, ou iii pour la prestation de services par cette iv pour la prestation de services par cette entreprise, sauf si les activités de cette personne sont limitées a celles mentionnées au paragraphe 4 qui, si elle est exercée par une instalation fixe, ne ferait pas de cette installation fixe un établissement stable en vertu des dispositions de ce paragraphe ; ou {b) _lapersonne ne conclut habituellement pas de contrats nine joue le principal re qui a conduit & la conclusion de ces contrats, mais maintient habituellement dans cet Etat un stock de marchandises & partir duquel cette personne livre réguliérement des _marchandises pour le compte de Ventreprise. Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, une compagnie d assurance d un Etat Membre est considérée, excepté dans le cas d'une réassurance, comme disposant d'un établissement stable dans un autre Etat Membre si elle pergoit des primes dans Vautre Etat Membre ou y assure des risques par ('intermédiaire d'une personne autre qu'un agent jouissant d'un statut indépendant auquel s’applique le paragraphe 7. Une entreprise n’est pas considérée comme ayant. Un établissement stable dans un Etat Membre du seul fait qu'elle y exerce son activité par l'entremise d'un courtier, d'un commissionnaire général ou tout autre agent jouissant d'un statut indépendant, & condition que ces personnes agissent dans le cadre ordinaire de leur activité. Cependant, lorsque les activités d'un tel agent sont entiérement ou presque entiérement exercées au nom de lentreprise, il ne sera pas considéré comme un agent jouissant d’un statut indépendant conformément au sens de ce paragraphe. Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, Le fait qu’une société qui est résident d'un Etat Membre contréle ou est contrélée par une société qui est résident d'un autre Etat Membre ou qui y exerce son activité (que ce soit par lintermédiaire dun établissement stable ou non) ne sulfit pas, en lubméme, a faire de une quelconque de ces sociétés un établissement stable de Vautre. CHAPITRE IIt IMPOSITION DU REVENU ARTICLE 8: REVENUS IMMOBILIERS. 1 Les revenus qu'un résident d'un Etat Membre tire de biens immobiliers (y compris les revenus des exploitations agricoles ou forestiéres) situés dans un autre Etat Membre, sont imposables dans cet autre Etat Membre, expression « biens immobile » a le sens que lui attribue la législation de 'Etat Membre ol les biens considérés sont situés. L’expression comprend en tout cas les accessoires, le cheptel mort ou vif et les équipements des _exploitations agricoles et forestiéres, les droits auxquels s'appliquent les dispositions du droit commun concernant la propriété fonciére, 'usufruit des biens immobiliers et les droits a des payements variables ou fixes pour | exploitation ou ta concession de exploitation de gisements minéraux, sources et autres ressources naturelles, y compris le pétrole, le gaz et les carriéres. Les navires, bateaux, aéronefs, véhicules de transport ferroviaire et routier utilsés en trafic international ne sont pas considérés comme des biens immobiliers. Les dispositions du paragraphe 1 du présent article S'appliquent aux revenus —provenant de Vexploitation directe, de la location, ainsi que de toute autre forme d'exploitation des biens immobiliers. Les dispositions du paragraphe 1 et 3 s'appliquent. également aux revenus provenant des biens immobiliers d'une entreprise et aux revenus des biens immobiliers utilisés dans le cadre de 'exercice de professions indépendantes. ARTICLE 9: BENEFICES DES ENTREPRISES Les bénéfices d'une entreprise d'un Etat Membre ne sont imposables que dans cet Etat Membre & moins que l'entreprise n’exerce son activitédans un autre Etat Membre par lintermédiaire d'un établissement stable qui y est situé. Si lentreprise exerce son activité d'une telle facon, ses bénéfices sont imposables dans l'autre Etat Membre, mais 232 Uniquement dans la mesure oi ils sont attribuables, a: a) —_établissement stable; b) aux ventes dans l'autre Etat Membre des marchandises de nature identique ou analogue a celles qui sont vendues par Uiintermédiaire de cet établissement ou ©) d'autres activités commerciales ou industrielles exercées dans cet autre Etat Membre de nature similaire ou analogue & celles qui sont exercées & travers cet établissement stable. Sous réserve des dispositions du paragraphe 3 du présent article, lorsqu'une entreprise d'un Etat Membre exerce son activité dans un autre Etat Membre par l'intermédiaire d'un établissement. stable quiy est situ, il est imputé dans cet autre Etat Membre, a cet établissement stable, les revenus ou les bénéfices qu'il aurait pu réaliser s'il avait constitué une entreprise distincte et séparée exergant des activités identiques ou analogues dans, des conditions identiques ou analogues et traitant en toute indépendance avec l'entreprise dont il constitue un établissement stable. Pour le calcul des bénéfices d'un établissement stable, sont admises en déduction, toutes les dépenses aux fins de cet établissement stable, y compris les dépenses de direction et les frais généraux d'administration ainsi engagés, soit dans Etat Membre oli est situé cet établissement stable, soit ailleurs, et qui sont autorisées en Conformité avec les dispositions de la législation nationale de l'etat Membre oli ['établissement. stable est situé. Toutefois a) aucune déduction n'est admise pour les sommes qui seraient, le cas échéant, versées (8 d'autres titres que le remboursement de dépenses réelles effectuées) par l'établissement stable au si€ge central de Uentreprise ou a un quelconque de ses autres bureaux comme redevances, honoraires ou autres paiements similaires pour l'usage de brevets ou d'autres droits, ou comme commission pour des services précis rendus. ou pour une activité de direction, sauf dans lecas d'un établissement bancaire, comme intéréts sur des sommes prétées a Vétablissement stable. b) _iln'est pas tenu compte, dans le calcul des. bénéfices d'un établissement stable, des Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, sommes (autres que pour le remboursement de dépenses _réelles effectuées), portées par établissement stable au débit du sige central de Ventreprise ou de l'un quelconque de ses autres bureaux, comme redevances, honoraires ou autres paiements similaires, pour 'usage de brevets ou d'autres droits, ou comme commission pour des services précis rendus ou pour une activité de direction, sauf dans le cas d'un établissement bancaire, comme intéréts sur des sommes prétées au siegesocial de Ventreprise ou a l'un quelconque de ses autres bureaux. Stilest d'usage dans un Etat Membre de déterminer les bénéfices imputables a un établissement stable surla base d'une répartition des bénéfices totaux de Ventreprise entre ses. diverses parties, aucune disposition du paragraphe 2 du présent article n'empéche cet Etat Membre de déterminer les bénéfices imposables selon la répartition en usage; la méthode de répartition adoptée doit cependant étre telle que le résultat obtenu soit conforme aux principes contenus dans le présent article. Conformément aux dispositions des paragraphes précédents, les bénéfices. a imputer a lrétablissement stable sont calculés chaque année selon la méme méthode, & moins qu'il n'existe des motifs valables et suffisants de procéder autrement. Lorsque les bénéfices comprennent des éléments de revenu traités séparément dans d'autres articles du présent Acte Additionnel, les dispositions de ces articles ne sont pas affectées par celles du présent article. ARTICLE 10: TRAFIC INTERNATIONAL Les bénéfices tirés par une entreprise d'un Etat Membre de exploitation, en trafic international, de navires, aéronefs, bateaux, véhicules de transport ferroviaire ou routier ou de tout autre moyen de transport ne sont imposables que dans cet Etat Membre, Les dispositions du paragraphe 1 s'appliquent aussi aux bénéfices provenant de la participation @ un pool, une exploitation en commun ou un organisme international d’exploitation. ARTICLE 11: ENTREPRISES ASSOCIEES Lorsque: a tune entreprise d’un Etat Membre participe directement ou indirectement a la 233 direction, au controle ou au capital d’une entreprise d'un autre Etat Membre, ou que; les _mémes personnes _participent directement ou indirectement la direction, au contréle ou au capital d’une entreprise d'un Etat Membre et d’une entreprise d'un autre Etat Membre, et qu’en outre dans un et autre cas, les deux entreprises sont, dans leurs relations commerciales ou financiéres, liées par des conditions convenues ou imposées, qui différent de celles qui seraient convenues entre des entreprises indépendantes, les bénéfices qui, sans ces conditions, auraient été réalisés par l'une des entreprises mais ont pu 'étre cause de ces conditions, peuvent étre inclus dans les bénéfices de cette entreprise et imposés. en. consequence. Lorsqu'un Etat Membre inclut dans les bénéfices d'une entreprise de son territoire et impose en consequence des bénéfices sur lesquels une entreprise d'un autre Etat Membre a été imposée dans cet autre Etat Membre, et que les bénéfices ainsi inclus sont des bénéfices qui auraient été réalisés par l'entreprise du premier Etat Membre si les conditions convenues entre les deux entreprises. avaient été celles qui auraient été convenues entre des entreprises indépendantes, l'autre Etat Membre procéde un ajustement approprié du montant de timpot qui y a été percu sur ces bénéfices. Pour determiner cet ajustement, il est tenu compte des autres dispositions du présent Acte Additionnel et, si Cest nécessaire, les autorités compétentes des Etats Membres se consultent. Les dispositions du paragraphe 2 du présent article re s'appliquent pas lorsqu’une procédure judiciaire, administrative ou d'autres procédures. légales. aboutissent a une décision definitive qui a établi que, du fait d'actions entrainant un ajustement des, bénéfices, une des entreprises en cause est passible dune pénalité pour fraude, faute lourde ou une défaillance délibérée. ARTICLE 12: DIVIDENDES Les dividendes payés par une société qui est un résident d’un Etat Membre a un résident d'un autre Etat Membre sont imposables dans cet autre Etat Membre. Toutefois, les dividendes payés par une société qui est un résident d'un Etat Membre sont aussi imposables dans cet Etat Membre selon la Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, legislation de cet Etat Membre mais si le bénéficiaire effectif des dividendes est un résident d'un autre Etat Membre et est assujetti aux impéts sur les dividendes dans cet autre Etat Membre, 'impét ainsi établi dans cet autre Etat Membre ne peut dépasser 10% du montant brut des dividendes. Le présent paragraphe n affecte pas limposition de la société au titre des bénéfices qui servent au paiement des dividendes. Le terme « dividendes » employé dans le présent article désigne les revenus provenant d'actions, diactions ou de bons de jouissance, d'actions miniéres, de parts de fondateur ou de revenus dautres droits, n'étant pas des créances, participant 8 des bénéfices, ainsi que des revenus provenant d'autres droits corporatifs soumis au méme traitement fiscal en tant que revenu tiré d'actions par la législation de l'Etat membre dont la société distributrice est un résident. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne ’appliquent pas lorsque le bénéficiaire effectif des dividendes, résident d'un Etat Membre, exerce dans autre Etat Membre dont la société qui paie les 4, dividendes est un résident, une activité d'entreprise par lintermédiaire d'un établissement stable qui y est situé, ou exerce dans cet autre Etat Membre une profession libérale au moyen d'une base fixe qui y est située, et que la participation génératrice des dividendes s'y rattache effectivement. Dans ce cas, les dispositions de Article 9 ou de Article 18 fe cas échéant, sont applicables. Lorsqu’une société qui est un résident d'un Etat Membre tire des bénéfices ou des revenus d'un autre Etat Membre, cet autre Etat Membre ne peut a) percevoir d’impéts sur les dividendes payés par la société, sauf dans la mesure ol ces dividendes sont payés a un résident de cet autre Etat ou dans la mesure ot la participation génératrice des dividendes se rattache effectivement & un établissement stable ou une base fixe situés dans cet autre Etat Membre, ni b) —_prélever d’impots au titre de imposition des bénéfices non distribués, sur les bénéfices non distribués de ta société, méme si les dividendes payés ou les bénéfices non distribués consistent en tout ou en partie en bénéfices ou revenus provenant de cet autre Etat Membre. ARTICLE 13:INTERETS 234 Les intéréts provenant d'un Etat Membre et payés & un résident d’un autre Etat Membre sont imposables dans cet autre Etat Membre, Toutefois, ces intéréts sont aussi imposables dans VEtat Membre d’oi ils proviennent selon la legislation de cet Etat, mais sie bénéficiaire effectif des intéréts est un résident d’un autre Etat Membre, Vimpot ainsi établi dans l'Etat Membre d’oi ils proviennent ne peut excéder 10 pour cent du montant brut des intéréts. Les autorités compétentes des Etats Membres réglent d'un commun accord lesmodalités d'application de cette limitation. Leterme « intéréts » employé dans le présent article designe les revenus des créances de toute nature, assorties ou non de garanties hypothécaires ou d'une clause de participation aux bénéfices du débiteuret notamment les revenus de titres publics et des obligations d’emprunts, y compris les primes et lots attachés a ces titres. Les pénalités pour Paiement tardif ne sont pas considérées comme des intéréts au sens du présent article. Nonobstant les dispositions du paragraphe 2 du présent article, les intéréts visés au paragraphe 1 sont exonérés d'impots dans Etat Membre d'ot ils proviennent sila personne qui recoit ces intéréts en est le benéficiaire effectif ets a) le débiteur ou le bénéficiaire des intéréts, est le Gouvernement de l'Etat Membre lut- méme, un de ses organes publics, subdivisions. politiques ou collectivites locales ou la banque centrale de letat Membre ; ou b) les intéréts sont payés dans le cadre d'un prét accordé, approuvé, garanti ou assuré par le Gouvernement ou la banque centrale dun Etat Membre. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 du présent article ne s'appliquent pas lorsque le bénéficiaire effectif des intéréts, résident d'un Etat Membre, exerce dans un autre Etat Membre d’ou proviennent les. intéréts, soit une activité industrielle ow commerciale par 'intermédiaire d'un établissement. stable qui y est situé, soit une profession indépendante au moyen d'une base fixe qui y est située, et que la créance génératrice des intéréts s'y rattache effectivement. Dans ces conditions, les dispositions de Varticle 9 ou celles de l'article 18, sont applicables suivant le cas. Les intéréts sont considérés comme provenant d'un Etat Membre lorsque le débiteur est cet Etat lui Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, méme, une collectivité locale ou un résident de cet 4, Etat. Toutefois lorsque le débiteur des intéréts, qu'il soit ou non un résident d'un Etat Membre a, dans un autre Etat Membre, un établissement stable, ou une base fixe, pour lequel la dette donnant liew au paiement des intéréts a été contractée et qui supporte la charge de ces intéréts, ceuxci sont considérés comme provenant de I'Etat Membre ot VPétablissement stable ou la base fixe est situé. Lorsque, en raison de relations spéciales existant entre ledébiteur et le bénéficiaire effectif ou que 'un et'autre entretiennent avec de tierces personnes, le montant des intéréts, compte tenu de la créance pour laquelle ils sont payés, excéde celui dont seraient convenus le débiteur et le bénéficiaire effect en absence de parcilles relations, les dispositions du présent article ne s'appliquent qu’a ce dernier montant. Dans ce cas, la partie excédentaire des paiements reste imposable selon la égislation de chaque Etat Membre et comptetenu des autres dispositions du présent Acte Additionnel. ARTICLE 14 REDEVANCES Les redevances provenant d'un Etat Membre et payées a un résident d'un autre Etat Membre sont. imposables dans cet autre Etat. Toutefois, de telles redevances sont aussi imposables dans [Etat Membre d'ou elles proviennent et conformément a la législation de cet, Etat, mais si le bénéficiaire effectif des redevances est un résident d’un autre Etat Membre, et est assujetti aux impéts sur les redevances dans cet autre Etat Membre, limpet ainsi établi dans l'Etat Membre d'ou elles proviennent ne peut excéder 10 pour cent du montant brut des redevances. Les autorités compétentes des Etats Membres réglent d'un commun accord les modalités ¢'application de ce paragraphe. Le terme « redevances » utilisé dans le présent article désigne les paiements de toute nature recus en contrepartie de Utilisation ou du droit d'utilisation de tout droit d’auteur sur des oeuvres littéraires,artstiques ou scientifiques, y compris des, films cinématographiques ou des cassettes utilisés dans le cadre d’émissions radiophoniques ou de télévision, tout logiciel, brevet, marque, dessin ou modéle, plan, formule ou procédé secret ou pour Utilisation ou le droit d'utilisation d'un equipement industriel, commercial ou scientifique, ou pour des informations concernant une experience dans les domaines industriel, commercial ou scientifique. 235 6 Les dispositions des paragraphes 1 et 2 du présent article ne s'appliquent pas lorsque le bénéficiaire effectif des redevances, résident d'un Etat Membre, exerce dans un autre Etat Membre d’ou proviennent. les redevances, soit une activité industrielle ou commerciale par 'intermédiaire d'un établissement. stable qui y est situé, soit une profession indépendante au moyen d'une base fixe qui y est située, et que le bien ou le droit générateur des redevances s'y rattache effectivement. Dans ces conditions, les dispositions de larticle 9 ou de Uarticle 18 sont applicables suivant le cas. Les redevances sont considérées comme provenant d'un Etat Membre lorsque le débiteur est un résident de cet Etat Membre. Toutefois, lorsque le débiteur des redevances, qu'il soit ou non un résident d'un Etat Membre, a dans un autre Etat Membre un établissement stable ou une base fixe pour lequel le contrat donnant lieu au paiement des redevances a été conclu et qui supporte comme telle la charge de celles-ci, ces redevances sont réputées provenir de U’etat Membre ot est situé létablissement stable ou la base fixe, Lorsque, en raison de relations spéciales existant entre le débiteur et le bénéficiaire effectifou que l'un et autre entretiennent avec de tierces personnes, le montant des redevances, compte tenu de usage, du droit ou de l'information pour lequel elles sont. payées, excéde celui dont seraient convenus le debiteur et le bénéficiaire effectif en l'absence de parelles relations, les dispositions du présentarticle nee s'appliquent qu’a ce dernier montant. Dans ce cas, la partie excédentaire des paiements reste imposable selon la legislation de chaque Etat Membre et compte tenu des autres dispositions du présent Acte Additionnel. ARTICLE 15: FRAIS DE SERVICE TECHNIQUE 1 Les frais de service technique provenant d'un Etat Membre et payés 8 un résident d'un autre Etat Membre sont imposables dans cet autre Etat Membre. Toutefois, de tels frais de service technique sont aussi imposables dans ''Etat Membre d'od ils proviennent et conformément a la legislation de cet Etat Membre, mais ile bénéficiaire ffectf des frais de service technique est un résident d’un autre Etat Membre et est assujetti a Vimpdt sur les frais de service technique dans cet autre Etat Membre, Vimpot ainsi établi dans l'Etat Membre d’oi ils Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, proviennent ne peut excéder 5 pour cent du montantbrut des frais de service technique dans le cas d'une personne physique et ne perrrexceder 10 pour cent dans le cas d'une societe. Les autorites competentes des Etats Membres reglent d'un comrnun accord les modalites d'application de ce paragraphe. expression « frais de service technique » telle quiutilisée dans le présent article désigne tout paiement quelconque en contrepartie d'un service de nature managériale, technique ou de consultation rendu dans un Etat Membre, sauf dans lecas de paiements effectués : a un employé de la personne qui effectue le paiement; b. pour —enseignement dans. un établissement d'enseignement ou pour Venseignement par un établissement d'enseignement; ou © par un particulier pour des services destinés l'usage personnel d'un particulier, Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne ’appliquent pas lorsque le bénéficiaire effectif des. frais de service technique, résident d'un Etat Membre, exerce dans un autre Etat Membre une activité d'entreprise d’od les fra’ de service technique proviennent par L‘intermédiaire d’un établissement stable qui y est situé ou exerce dans cet Etat Membre une profession libérale au moyen d'une base fixe qui y est située, et que la participation génératrice des frais de service technique s'y rattache effectivement. Dans ces conditions, les dispositions de l'article 9 ou 18, sont applicables. Les frais de service technique sont considérés comme provenant d'un Etat Membre lorsque le débiteur est cet Etat lukméme, une subdivision politique, une autorité locale ou un autre résident de cet Etat Membre. Toutefois, lorsque le débiteur des, frais de service technique, qu’l soit ow non un résident d’un Etat Membre, a dans un Etat Membre tn établissement stable ou une base fixe pour lequel la dette donnant liew au paiement des frais de service technique a été contractée et qui supporte la charge de ces frais de service technique, ceux-ci sont considérés comme provenant de l'Etat Membre oi V’établissement stable ou la base fixe est situé. Lorsque, en raison de relations spéciales existant entre le débiteur et le bénéficiaire effectif ou que’un et autre entretiennent avec de tierces personnes, le montant des frais de service technique payés, pour quelque raison que ce soit, excéde celui. dont seraient convenus le débiteur et le bénéficiaire effectif en absence de pareilles relations, les dispositions du présent article ne s'appliquent qu’a ce dernier montant. Dans ce cas, la partie excédentaire des paiements reste imposable selon la législation de chaque Etat Membre et comptetenu des autres dispositions du présent Acte Additionnel, ARTICLE 16: GAINS EN CAPITAL 1 Les gains qu'un résident d'un Etat Membre tire de Valignation de biens immobiliers visés 8 article 8 et situés dans un autre Etat Membre sont imposables dans cet autre Etat. Les gains provenant de laliénation de biens mobiliers qui font partie de actif d'un établissement stable qu'une entreprise d'un Etat Membre a dans l'autre Etat Membre ou des biens. mobiliers qui font partie de l'actif d'une base fixe appartenant a un résident d'un Etat Membre dans. Un autre Etat Membre dans le but dexercer des professions indépendantes, y compris de tels gains, provenant de Ualignation de cet établissement stable (seul ou avec [ensemble de l'entreprise) ou cette base fixe, sont imposables dans cet autre Etat Membre, Les gains tirés par une entreprise d'un Etat Membre de l'aliénation de navires, aéronefs, bateaux et véhicules de transport ferroviaire ou routier ou de tout autre moyen de transport exploités en trafic international ou des biens mobiliers affectés 3 exploitation d'un tel moyen de transport ne sont. imposables que dans cet Etat membre. Les gains qu'un résident d'un Etat membre tire de Valignation d'actions ou d'intéréts comparables, ‘els que des intéréts dans une société de personnes ou une fiducie, peuvent étre imposés dans un autre Etat membre si, au cours des 365 jours précédant Valignation, ces actions ou intéréts comparables tiraient directement ou indirectement plus de 50 pour cent de leur valeur de biens immobilers,tels quiils sont définis 8 l'article 8, situés dans cet autre Etat membre. Les gains provenant de Ualiénation de tout bien autre que ceux visés aux paragraphes 1, 2 et 3 du présent article ne sont imposables que dans lEtat Membre dont le cédant est un résident. ARTICLE 17: PROFESSIONS DEPENDANTES 236 Sous réserve des dispositions des articles 19, 21, 22 et 23, les salaires, traitements et autres Edition Speciale Journal Oficil fea CEDEAO Vol. 1No. 12021, rémunérations similaires qu'un résident d'un Etat Membre recoit au titre d'un emploi salarié ne sont imposables que dans cet Etat Membre, & moins que emploi ne soit exercé dans un autre Etat Membre. Si l'emploi y est exercé, les rémunérations recues Ce titre sont imposables dans cetautre Etat Membre ou ces autres Etats Membres. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1 du présent article, les remunérations qu un résident d Un Etat Membre regoit au titre d'un emploi salarié exercé dans un autre Etat Membre ne sont imposables que dans le premier Etat Membre, si: a) le bénéficiaire séjourne dans l'autre Etat Membre pendant une ou des périodes d'une durée totale égale ou supérieure & 183 jours pendant une période de 12 mois commengant ou prenant fin dans 'exercice fiscal consider; et b) les. rémunérations sont payées par un employeur ou au nom d'un employeur qui nest pas résident de l'autre Etat Membre ; et ©) la charge de ces rémunérations n'est pas supportée par un établissement stable ou une base fixe que l'employeur a dans les autres Etats Membres. Nonobstant les dispositions précédentes du présent article, es rémunérations qu'un résident d un Etat membre tire d'un emploi, en tant que membre de équipage régulier d un navire, d'un aéronef, d'un bateau, d'un véhicule de transport ferroviaire ou routier exercé a bord d'un navire, d'un aéronef, d'un, bateau, d'un véhicule de transport ferroviaire ou routier, ou de tout autre moyen de transport exploité en trafic international, autre qu’a bord d'un navire, d'un aéronef, dun bateau, d'un vehicule de transport ferroviaire ou router exploité uniquement. dans un autre Etat membre, ne sont imposables que dans le premier Etat Membre. ARTICLE 18: PROFESSIONS INDEPENDANTES Les revenus qu'un résident d'un Etat Membre tire d'une profession libérale ou d'autres activités indépendantes de caractére analogue ne sont imposables que dans cet Etat Membre, sauf si: (a) _lintéressé dispose de facon habituelle dans 'autrem Etat Membre d'une base fixe pour 237 Vexercice de ses activités ; dans ce cas, seule la fraction des revenus qui est imputable aux dites activités est imposable dans l'autre Etat Membre; ou (b)_sonséjourdans l'autre Etat Membres'étend sur une ou des périodes d'une durée totale égale ou supérieure & 183 jours pendant une période de 12 mois commengant ou prenant fin dans 'exercice fiscal concerné ; dans ce cas, seule la fraction des revenus qui est imputable aux activités exercées dans cet autre Etat Membre est imposable dans cet autre Etat Membre. 2. Ltexpression « profession libérale » comprend notamment les activités indépendantes ¢ ordre scientifique, littéraire, artistique, éducatif ou pédagogique, ainsi que les activités indépendantes des médecins, avocats, ingénieurs, architectes, dentistes, commissaires-priseurs et comptables. ARTICLE 19: INDEMNITES DE FONCTION ET AUTRES REMUNERATIONS SIMILAIRES Les indemnités de fonction et autres rémunérations similaires qu'un résident d'un Etat Membre regoit en sa qualité de membre du conseil d'administration ou d'un organe analogue d une société qui est un résident d’un autre Etat Membre, sont imposables dans cet autre Etat Membre. ARTICLE 20: ARTISTES DU SPECTACLE ET SPORTIFS 1 Nonobstant les dispositions des Articles 9, 17 et 18, les revenus qu’un résident d'un Etat Membre tire de sses activités dans un autre Etat Membre en tant qu'artiste du spectacle notamment de théatre, de cinéma, de la radio et de la télévision ou en tant que musicien ou sportif sont imposables dans cet autre Etat Membre. 2 Lorsque les revenus d activités qu un artiste du spectacle ou un sportif exerce personnellement et en cette qualité sont attribués non pas a Vartiste ou au sportif 3. luisméme mais a une autre personne, ces revenus sont imposables, nonobstant les articles 9, 17 et 18, dans Etat Membre oi les activités de Vartiste ou du sporti sont exercées. 4, Nonobstant les dispositions des paragraphes 1 et 2, les revenus tirés d’activités visées au paragraphe 1 du présent article exercées dans le cadre d'un Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, accord culturel ou sportif ou d'un arrangement entre des Etats Membres, ne sont pas imposables dans Etat Membre ol les activités sont exercées, si Vintervention dans cet Etat Membre est financée entiérement ou pour une large part au moyen des fonds publics de tout Etat Membre, y compris une collectivité locale ou un organisme de droit public de cet Etat. ARTICLE 21: PENSIONS, RENTES ET ALLOCATIONS DE SECURITE SOCIALE Sous réserve des dispositions du paragraphe 2 de Varticle 22, les pensions et autres rémunérations similaires telles que les rentes et allocations de sécurité sociale provenant d'un Etat Membre payées, a un résident d’un autre Etat Membre au titre d'un emploi antérieur, ne sont imposables que dans cet Etat Membre, Le terme « rente » désigne une somme déterminée payable périodiquement a échéances fixes, 8 titre viager ou pendant une période déterminée ou determinable en vertu d'un engagement d’effectuer les payements en échange d'une contrepartie pleine et suffisante versée en argent ou évaluable en argent. ARTICLE 22: FONCTION PUBLIQUE La) Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires, autres que les pensions et les allocations de sécurité sociale payés par un Etat Membre ou "une de ses subdivisions politiques ou collectivités locales ou organes statutaires & une personne physique au titre de services rendus a cet Etat Membre ou a cette subdivision ou collectivité ou organe ne sont imposables que dans cet Etat Membre, Toutefois, ces salaires, traitements et autres rémunérations similaires ne sont imposables que dans Etat Membre si les services sont rendus dans cet autre Etat Membre et sila personne physique est unrésident de cet Etat Membre qui: i. posséde la nationalité de cet Etat Membre; ou ji, n'est pas devenu un résident de cet Etat Membre ala seule fin de rendre les services. Les dispositions des articles 17, 19, 20 et 21 4, s'appliquent aux salaires, traitements, pensions, et autres rémunérations similaires payés au titre de services rendus dans le cadre d'une activité d'entreprise exercée par un Etat Membre ou l'une de 238 ‘ses subdivisions politiques ou collectivités locales ou organes statutaires. ARTICLE 23: DISPOSITIONS DIVERSES APPLICABLES AUX ACTIVITES D’EXPLORATION ET D’EXPLOITATION Les dispositions du présent article s'appliquent nonobstant toute autre disposition du présent Acte Additionnel, dans l'Etat Membre oi! s'exercent des activités dans le cadre de l'exploration ou de exploitation des ressources naturelles du sous-sol ou du fond des mers (dans cet article appelé « activités ») des Etats membres. Uneentreprise d'un Etat Membre qui exerce de telles activités dans un autre Etat Membre est, sous, réserve du paragraphe 3 du présent article, considérée comme exercant une activité industrielle ou commerciale dans cet autre Etat Membre par Uintermédiaire d'un établissement stable qui y est situé. De tells activités exercées par une entreprise d'un Etat Membre dans un autre Etat Membre pendant Lune période ou des périodes n'excédant pas un total de 30 jours au cours d'une période de 12 mois, constituent lexercice d'une activité industrielle ou commerciale parl'intermédiaire d'un établissement stable quiy estsitué, Aux fins du présent paragraphe a) —_Lorsqu'une entreprise d'un Etat Membre qui exerce de telles activités dans un autre Etat Membre est associée avec une entreprise qui y exerce des activités substantiellement similaires, la premiére entreprise est considérée comme exergant toutes les activités de cette demiere entreprise, sauf dans la mesure oll ces activités sont exercées en méme temps que ‘ses propres activités ; b) deux entreprises sont considérées comme étant associées si une entreprise participe directement ou indirectement la direction, au contréle ou au capital de autre entreprise ou si les _mémes personnes participent directement ou indirectement a la direction, au contréle ou au capital des deux entreprises. Les salaires, traitements et autres rémunérations. similaires qu'un résident d'un Etat Membre recoit au titre d'un emploi salarié lié aux activités dans un autre Etat Membre sont imposables dans cet autre Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, Etat Membre dans la mesure oi les fonctions sont exercées dans cet autre Etat Membre, Les gains qu'un résident d'un Etat Membre tire de Valiénation des a) droits d’exploration ou d’exploitation; ou b) _actifs (ou instrumentscomparables) dont la valeur est principalement ou entiérement tirée directement ou indirectement de tels droits situés dans un autre Etat Membre, sont imposables dans cet autre Etat Membre. expression « droits d’exploration ou d’exploitation » désigne dans le présent Article, les droits & disposer d’actifs découlant de exploration ow Vexploitation du sol et du sous-sol marins ainsi que de leurs ressources naturelles dans un Etat Membre, y compris les droits de disposer des. intéréts afferents aux actifs ou bénéfices découlant de ces actifs. ARTICLE 24: PROFESSEURS ET CHERCHEURS. Nonobstant les dispositions de Uarticle 17, toute personne qui effectue un séjour temporaire dans ''un des Etats Membres pour une période n’excédant pas deux ans aux fins denseignement ou de recherche dans une université ou un établissement. d'enseignement supérieur reconnu dans cet Etat et qui est, ou qui état juste avant ce séjour, un résident d unautre Etat Membre n’est pas, en ce quiconcerne la remunération de Uenseignement ou de la recherche en question, imposable dans le premier Etat Membre, pourvu qu'une telle remunération lui provienne d'une source en dehors de cet Etat Membre, Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas aux revenus tirés de travaux de recherche lorsque ces travaux ne sont pas réalisés dans tintérét public mais entigrement ou principalement a des fins privées d’une ou de plusieurs personnes u pour un bénéfice commercial. ARTICLE 25: ETUDIANTS, STAGIAIRES ET APPRENTIS. 1 Un étudiant, un stagiaire ou un apprenti qui se trouve dans un Etat Membre aux seuls fins d étude, d apprentissage ou de formation, et qui était immeédiatement avant de venir y séjourner un résident d'un autre Etat Membre, n’est pas imposable dans le premier Etat Membre sur les 239 2 paiements percus hors du premier Etat Membre aux fins d'étude, d'apprentissage, d’éducation ou de formation, En ce qui concerne les bourses et remunérations d'emploi non visées au paragraphe 1, un étudiant, Un stagiaire ou un apprenti visé au paragraphe 1a également droit, au cours de ces études ou de sa formation, aux mémes exemptions, allégements ou réductions sur tout impét dont peuvent bénéficier les résidents de l'état membre dans lequel il se trouve. ARTICLE 26: AUTRES REVENUS. 1 Sous réserve des dispositions du paragraphe 2 du présent article, les éléments du revenu d'un résident dun Etat Membre, d’oi) quils proviennent, qui ne sont pas traités dans les articles précédents du présent Acte Additionnel ne sont imposables que dans cet Etat Membre. Les dispositions du paragraphe 1 du présent article nee s'appliquent pas aux revenus autres que les. revenus provenant de biens immobiliers tels quils sont définis au paragraphe 2 de larticle 8, lorsque le bénéficiaire de tels revenus, résident d'un Etat Membre, exerce dans un autre Etat Membre une activité d’entreprise par U'intermédiaire d'un établissement stable qui yest située ou exerce dans cet autre Etat Membre une profession indépendante a partir d'une base fixe qui y est situé et que le droit ou le bien générateur des revenus est rattaché effectivement a cet établissement stable ou base fixe, Dans ces conditions, les dispositions de article 9 ou de Uarticle 18 selon le cas, sont. applicables. CHAPITREIV IMPOTS SUR LES SUCCESSIONS ARTICLE 27: IMPOTS CONCERNES 1 Le présent article est applicable aux impots sur les, successions percus pour le compte de chacun des Etats Membres. Sont considérés comme impéts sur les successions, les impots pergus par suite de décés, sous forme dimpot sur la masse successorale, d'impéts sur les parts héréditaires, de droits de mutation, ou d'impéts sur les donations pour cause de dé Les impéts actuels auxquels s'applique le présent article dans chacun des Etats Membres sont énumérés a V'annexe du présent Acte Additionnel. ARTICLE 28: BIENS IMMOBILIERS Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, Les biens immobiliers, y compris les accessoires, ne sont ‘soumis a l'impét sur les successions que dans | Etat Membre oli ils sont situés ; le cheptel mort ou vif servant @ une exploitation agricole ou forestie n'est imposable que dans Etat Membre ot exploitation est située. ARTICLE 29: BIENS MOBILIERS Les biens meubles corporels ou incorporels laissés par un defunt ayant eu au moment de son décés son domicile dans un des Etats Membres et investis dans une entreprise commerciale, industrielle ou artisanale de tout genre, sont soumis a Fimpét sur les successions suivant la régle caprés: a. _sientreprise ne posséde un établissement ‘stable que dans l'un des Etats Membres, les biens ne sont soumis a l’impét que dans cet Etat Membre ; il en est ainsi méme lorsque Ventreprise étend son activité sur le territoire d'autres Etats Membres sans y avoir un établissement stable; b. si Ventreprise a un établissement stable dans plusieurs Etats Membres, les biens sont soumis a l'impét dans chacun de ces Etats Membres dans la mesure ou ils sont affectés a un établissement stable situé sur leterritoire de chacun d'eux. Toutefois, les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux investissements effectués par le défunt dans les sociétés 4 base de capitaux, notamment les sociétés anonymes, sociétés responsabilité limitée, sociétés coopératives et sociétés civiles soumises au régime fiscal des sociétés de capitaux, ou sous forme de commandite dans’ les sociétés en commandite simple. ARTICLE 30: BIENS MOBILIERS AFFECTES A L’EXERCICE D'UNE PROFESSION INDEPENDANTE Les biens meubles corporels ou incorporels rattachés a des installations permanentes et affectés a l'exercice d’une profession indépendante dans l'un des Etats Membres ne sont soumis l'impot sur les successions que dans l'Etat Membre ou se trouvent ces installations. ARTICLE 31 AUTRES BIENS MOBILIERS Les biens meubles corporels y compris les meubles meublants, le linge et les objets ménagers ainsi que les objets et collections d'art autres que les meubles visés aux articles 29 et 30 cidessus, ne sont soumis a limpet sur les successions que dans celui des Etats Membres oi ils se trouvent effectivement, & la date du décés. Toutefos, les. bateaux et les aéronefs ne sont imposables que dans l'Etat Membre ot ils ont été immatriculés. ARTICLE 32: AUTRES BIENS SUCCESSORAUX Les biens de la succession auxquels les articles 28 et 31 du présent Acte Additionnel ne sont pas applicables, ne sont soumis aux impdts sur les successions, que dans (Etat Membre oi le defunt avait son domicile au moment de son décés. ARTICLE 33: DETTES DES ENTREPRISES 1 Les dettes afférentes aux entreprises visées aux articles 29 et 30 susvisés sont imputables sur les biens affectés 4 ces entreprises. Si l'entreprise posséde, selon le cas, un établissement stable ou une installation permanente dans plusieurs Etats Membres, les dettes sont imputables sur les biens affectés l'établissement ou a l'installation dont elles dependent. 2. Les dettes garanties soit par des immeubles ou des droits immobiliers, soit par des bateaux ou aéronefs visés a l'article 31 c+dessus, soit par des biens affectés | exercice d une profession indépendante dans les conditions prévues 4 l'article 30 ci-dessus, soit par des biens affectés a une entreprise de la nature visée a l'article 29 c+dessus, sont imputables sur ces biens. Sila méme dette est garantie ala fois par des biens situés dans plusieurs Etats, Vimputation se fait sur les biens situés dans chacun d’eux proportionnellement ala valeur taxable de ces biens. Cette disposition n est applicable aux dettes visées, au paragraphe 1 du présent article que dans la mesure ol ces dettes ne sont pas couvertes par imputation prévue a ce paragraphe. 3. Les dettes non visées aux paragraphes 1 et 2 du présent article sont imputées sur les biens auxquels sont applicables les dispositions de l'article 32 du présent Acte Additionnel. 4, Sil'imputation prévue aux paragraphes 1, 2 et 3 du présent article qui précédent laisse subsister dans Un Etat Membre un solde non couvert, ce solde est déduit des autres biens soumis a limpét sur les successions dans ce méme Etat Membre, s'ilne reste pas dans cet Etat Membre d'autres biens soumis & 'impét ou sila déduction laisse encore un solde non couvert, ce solde est imputé proportionnellement sur les biens soumis a Vimpét dans les autres Etats Membres, 240 Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, CHAPTER V ELIMINATION DE LA DOUBLE IMPOSITION ARTICLE 34 METHODES D’ELIMINATION DE LA DOUBLE IMPOSITION La double imposition est éliminée de la facon suivante : 1 Lorsqu'un résident d'un Etat Membre recoit des revenus provenant d'un autre Etat Membre qui, conformément aux dispositions du présent Acte Additionnel, sont imposables dans cet autre Etat Membre, le premier Etat Membre accorde sur 'impot sur les revenus pergus par ce résident, une déduction d’un montant égal a impétsur le revenu Payé dans cet autre Etat Membre. Lorsqu'un résident d'un Etat membre posséde des capitaux dans un autre Etat membre qui, conformément aux dispositions du présent Acte additionnel, sont imposables dans cet autre Etat membre, le premier Etat membre accorde une deduction de l'impét sur le capital de ce résident, d'un montant égal 4 limpot sur le montant payé dans cet autre Etat membre, Lorsqu'un résident d'un Etat membre hérite des bienssetrouvant dans un Etat membre qui, conformément aux dispositions du present Acte additionnel, sont imposables dans cet autre Etat membre, le premier Etat membre admet, en deduction de Vimpét sur la succession de ce résident, un montant égal al'impét sur la succession payé dans cet autre Etat membre. Ladéduction a accorder en vertu des paragraphes 1, 2.0u3 du présent article ne dépasse, en aucun cas, la fraction de Vimpét sur le revenu, sur le capital ou sur les successions calculés avant la déduction qui est imputable, en fonction du cas, au revenu, au capital ou a la succession qui peuvent étre imposés dans cet Etat membre. Lorsque, conformément a une disposition du présent Acte additionnel, les revenus, les capitaux ou les biens hérités d'un résident d'un Etat membre sont exonérés d'impét dans un autre Etat membre, cet Etat membre peut néanmoins, dans lecalcul de! impét sur le revenu, le capital ou Uhéritage restant de ce résident, prendre en compte le revenu, le capital ou Ihéritage exempté. CHAPITRE VI 241 DISPOSITIONS SPECIALES ARTICLE 35 NON-DISCRIMINATION Les ressortissants d'un Etat Membre ne sont soumis dans aucun autre Etat Membre a aucune imposition ou obligation y relative, qui est autre ou plus lourde que celles auxquelles sont ou pourront étre assujettis les ressortissants de cet autre Etat Membre qui se trouvent dans la méme situation, notamment au regard de la résidence. La présente disposition s'applique aussi, nonobstant les, dispositions de Uarticle 3, aux personnes qui ne sont des résidents d’aucun des Etats Membres. Limposition d'un établissement stable qu'une entreprise d’un Etat Membre a dans un autre Etat Membre n'est pas établie dans cet autre Etat Membre d'une facon moins favorable que imposition des entreprises de cet autre Etat Membre qui exercent des activités identiques. Les entreprises d’un Etat Membre dont le capital est, en totalité ou en partie, directement ou indirectement, détenu ou contrélé par un ow plusieurs résidents d un autre Etat Membre, ne sont. soumises dans le premier Etat a aucune imposition ou obligation y relative, qui est autre ou plus lourde que celles auxquelles sont ou pourront étre assujetties les autres entreprises similaires du premier Etat Membre. Le présent article ne peut étre interprété comme obligeant un Etat Membre & accorder aux résidents dun autre Etat Membre les deductions personnelles, abattements et réductions 'impét en fonction dela situation ou des charges de famille qu'il accorde a ‘ses propres résidents. ‘A moins que les dispositions de Varticle 11, du paragraphe 6 de Uarticle 13 ou de | article 14 ou du paragraphe 6 de Varticle 15, ne soient applicables, lesintéréts, redevances, frais de service technique et autres dépenses payés par une entreprise d'un Etat Membre a un résident d’un autre Etat Membre sont déductibles, pour la détermination des bénéfices imposables de cette entreprise dans les mémes conditions que s ils avaient été payés un résident. du premier Etat Membre. De méme, les dettes d'une entreprise d’un Etat Membre envers un résident d’un autre Etat Membre sont déductibles, pour la determination du capital imposable de cette entreprise, dans les mémes conditions que si elles avaient été contractées envers un résident du premier Etat Membre. Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, Dans le présent article, le terme « imposition » designe les impots et taxesvisés dans le présent Acte Additionnel. ARTICLE 36: PROCEDURE AMIABLE Lorsqu’une personne estime que les mesures prises par un Etat Membre entrainent ou entraineront pour elle une imposition non conforme aux dispositions du présent Acte Additionnel, elle peut, indépendamment des recours prévus par la législation interne de cet Etat Membre, soumettre son cas a l'autorité compétente de l'un ou l'autre des Etats Membres concernés par ces mesures. Le cas doit étresoumis dans les trois ans qui suivent la premiére notification de la mesure qui entraine une imposition non conforme aux dispositions du présent Acte Additionnel. Lautorité compétente de cet Etat membre sefforce, sila réclamation lui parait fondée et si elle n'est pas elle-méme en mesure d'y apporter une solution satisfaisante, de résoudre le cas par voie amiable avec l'autorité compétente de | autre Etat Membre, en vue d’éviter une imposition non conforme au présent Acte Additionnel. Tout accord conclu est appliqué quels que soient les délais prévus par la legislation interne des Etats Membres. Les autorités compétentes des Etats Membres s‘efforcent, par voie d'accord amiable, de résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes auxquels peuvent donner lieu 'interprétation ou l'application du présent Acte Additionnel. Elles peuvent aussi se concerter en wue d’éliminer la double imposition dans les cas non prévus par le présent Acte Additionnel. Les autorités compétentes des Etats Membres peuvent communiquer directement entre elles, y compris par l'intermédiaire d'une commission mixte composée de ces autorités ou de leurs représentants, en vue de parvenir a un accord comme indiqué aux paragraphes 2 et 3 du présent article. ARTICLE 37 ECHANGE DE RENSEIGNEMENTS. Les autorités compétentes des Etats Membres échangent les renseignements vraisemblablement Pertinents pour appliquer les dispositions du présent Acte Additionnel ou pour l'administration ou l'application de la législation interne relative aux 4. impéts de toute nature ou dénomination percus 242 pour le compte des Etats Membres, de leurs subdivisions politiques ou de leurs collectivites locales dans la mesure oi | imposition qu’elle prévoit n'est pas contraire au présent Acte Additionnel. L échange de renseignements n’est pas restreint pares articles 4et5. Les renseignements recus en vertu du paragraphe 1 du présent article par un Etat Membre sont tenus, secrets de la méme maniére que les renseignements obtenus en application de la législation interne de cet Etat Membre et ne sont communiqués qu’aux personnes ou autorités (y compris les tribunaux et organes —administratifs)concernées__ par Vétablissement ou le recouvrement des impots mentionnés dans le présent Acte Additionnel, parles procédures ou poursuites concernant ces impots, par les décisions sur les recours relatifs aux impots, visés dans le présent Acte Additionnel. Ces Personnes ou autorités _n’utilisent ces. renseignements qu’a ces fins Elles peuvent révéler ces renseignements au cours d’audiences publiques de tribunaux ou dans des decisions judiciaires. Nonobstant ce qui précéde, les informations recues par un Etat membre peuvent étre utilisées a d'autres, fins, lorsque ces informations peuvent étre utilisées a d'autres fins en vertu de la législation des deux Etats membres et que autorité compétente de l'état _membre qui la fournit autorise une telle utilisation, Les dispositions des paragraphes 1 et 2 du présent. article ne peuvent en aucun cas étre interprétées. comme imposant & un Etat Membre obligation: a) de prendre des mesures administratives dérogeant a sa législation et a sa pratique administrative ou a celles des autres Etats Membres ; b) de fournir des renseignements qui ne Pourraient étre obtenus sur la base de sa législation ou dansle cadre de sa pratique administrative normale ou decelles des autres Etats Membres ; et ©) de fournir des renseignements qui révéleraient un secret commercial, industriel, professionnel ou un procédé commercial ou des renseignements dont la communication serait contraire a ordre public, Sides informations sont demandées par un Etat membre conformément au présent article, l'autre Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, Etat membre utilise ses mesures de collecte d'informations pour obtenir les informations demandées, méme si cet autre Etat membre peut ne pas avoir besoin de ces informations a ses propres fins fiscales. L'obligation contenue dans la phrase précédente est soumise aux limitations du paragraphe3, mais en aucun cas ces limitations ne doivent étre interprétées comme autorisant un Etat membre @ refuser de fournir des informations Uniquement parce qu'l n'a aucun intérét national & obtenirlesdites informations. Les dispositions du paragraphe 3 ne peuvent en aucun cas étre interprétées comme autorisant un Etat membre & refuser de fournir des informations uniquement parce quelles sont détenues par une banque, une autre institution financiére, un mandataire ou une personne agissant en tant qu’agent ou fiduciaire ou se rattachent aux droits de propriété d'une personne. ARTICLE 3& ASSISTANCE EN MATIERE DE RECOUVREMENT DES IMPOTS Les Etat Membres se prétent mutuellement assistance pour le recouvrement de leurs créances, fiscales. Cette assistance n'est pas limitée par les articles 4 et 5. Les autorités compétentes des Etats, Membres peuvent régler d’un commun accord les modalités d’application du présent article. Lorsqu une créance fiscale d un Etat Membre est recouvrable en vertu des lois de cet Etat Membre et est due par une personne qui, & cette date, ne peut, en vertu de ces lois, empécher son recouvrement, cette créance fiscale est, la demande des autorités compétentes de cet Etat Membre, acceptée en vue de son recouvrement par les autorités compétentes d'un autre Etat Membre. Cette créance fiscale est recouvrée par cet autre Etat Membre conformément aux dispositions de sa législation applicable en matiére de recouvrement de ses propres impots comme si la créance en question était une créance fiscale de cet autre Etat Membre. Lorsqu’une créance fiscale dun Etat Membre est une créance a l'égard de laquelle cet Etat Membre peut, en vertu de sa législation, prendre des mesures conservatoires pour assurer son recouvrement, cette créance doit, & la demande des autorités compétentes de cet Etat Membre, étre acceptée aux fins de l'adoption de mesures conservatoires par les, autorités compétentes de l'autre Etat Membre, Cet autre Etat Membre doit prendre des mesures conservatoires a l'égard de cette créance fiscale conformément aux dispositions de sa législation 243, comme sil s'agissait d'une eréance fiscale de cet autre Etat Membre méme si, au moment oi ces mesures sont appliquées, la créance fiscale n'est pas recouvrable dans le premier Etat ou est due par une personne qui a le droit d’empécher son Fecouvrement. Nonobstant les dispositions des paragraphes 2 et 3 du présent article, les délais de prescription et la priorité applicables, en vertu de la législation d’un Etat Membre, & une créance fiscale en raison de sa nature en tant que telle ne s'appliquent pas a une créance fiscale acceptée par cet Etat aux fins du paragraphe 2 ou 3. En outre, une créance fiscale acceptée par un Etat Membre aux fins du paragraphe 2 ou 3 ne peut se voir appliquer aucune priorité dans cet Etat en vertu de la légidation de autre Etat Membre. Les procédures concernant existence, la validité ou le montant d’une créance fiscale d’un Etat Membre ne sont pas soumises aux tribunaux ou organes administratifs des autres Etats Membres. Lorsqu’a tout moment aprés qu'une demande a été formulée par un Etat Membre en vertu des paragraphes 2 ou 3 et avant que l'autre Etat ait recouvré et transmis le montant della créance fiscale en question au premier Etat Membre, cette créance fiscale cesse d’étre a) dans le cas dune demande présentée en vertu du paragraphe 2, une créance fiscale du premier Etat Membre qui est recouvrable en vertu des lois de cet Etat Membre et est due par une personne qui, a ce moment, nepeut, en vertu des lois decet Etat Membre, empécher son recouvrement, ou b) dans le cas d’une demande présentée en vertu du paragraphe 3 du present article, une eréance fiscale du premier Etat Membre a Végard de laquelle cet Etat Membre peut, en vertu de sa législation, prendre des mesures conservatoires pour assurer son recouvrement, les autorités compétentes du premier Etat Membre notifient promptement ce fait aux autorités compétentes de autre Etat Membre et le premier Etat Membre, au choix de l'autre Etat Membre, suspend ou retire sa demande. Edition Speciale Journal Oficil fea CEDEAO Vol. 1No. 12021, Les dispositions du présent article ne peuvent en aucun cas étre interprétées comme imposant 8 un Etat Membre l'obligation : a) de prendre des mesures administratives dérogeant a sa législation et a sa pratique administrative ou a celles de cet Etat Membre ou des autres Etats Membres ; de prendre des mesures qui seraient contraires a Vordre public; <) de préter assistance si les autres Etats Membres n‘ont pas pris toutes les mesures raisonnables de recouvrement ou de conservation, selon le cas, qui sont disponibles en vertu de sa législation ou de sa pratique administrative de préter assistance dans les cas ot la charge administrative qui en résulte pour cet Etat Membre est _nettement disproportionnée par rapport aux avantages qui peuvent en étre trés par les autres Etats Membres, Le terme « créance fiscale » tel qu’utilisé dans le présent article désigne une somme due au titre d'impéts de toute nature ou dénomination pergus pour le compte des Etats Membres, de leurs subdivisions politiques ou collectivités locales, dans. la mesure ou imposition correspondante n'est pas contraire au présent Acte Additionnel ou a tout autre instrument auquel ces Etats Membres sont parties, ainsi que les intéréts, pénalités administratives et coiits de recouvrementou de conservation afférents aces impots. ARTICLE 39: MEMBRES DES MISSIONS DIPLOMATIQUES ET POSTES CONSULAIRES Les dispositions du présent Acte Additionnel ne portent pas atteinte aux priviléges fiscaux dont bénéficient les membres des missions diplomatiques ou postes consulaires en vertu soit des régles générales du droit international, soit des dispositions d’accords particuliers. ARTICLE 40 DROIT AUX AVANTAGES, Nonobstant toute disposition du présent Acte Additionnel, Un avantage au titre du présent Acte Additionnel ne sera pas accordé a égard d'un élément d'un revenu, d'un capital ou d'une succession s'il est raisonnable de conclure, compte tenu de l'ensemble des faits et citconstances pertinents, que Voctroi de cet avantage était l'un des objets principaux de 244 tout arrangement ou transaction ayant permis directement ou indirectement de lobtenir, a moins qu'il soit établi que Uoctroi de cet avantage dans ces circonstances serait conforme a objet et au but des dispositions pertinentes du présent Acte Additionnel. CHAPTER VII DISPOSITIONS FINALES ARTICLE 41: DELEGATION DE POUVOIRS, Le Conseil des Ministres prend si nécessaire, sur proposition de la Commission, toutes autres mesures d’application du présent Acte Additionnel. ARTICLE 42: PUBLICATION Le présent Acte Additionnel sera publié parla Commission de la CEDEAO dans le Journal Officiel de la Communauté dans les trente (30) jours de la date de sa signature parle Président de la Conférence des Chefs d'etat et de Gouvernement. Ilsera également publié par chaque Etat Membre dans son Journal Officiel trente (30) jours aprés que la Commission le lui notifiera, ARTICLE 43: ENTREE EN VIGUEUR 1. _Leprésent Acte Additionnel entre en vigueur dés sa Publication. En consequence, les Etats Membres et les Institutions de la CEDEAO s'engagent a commencer comme indiqué au paragraphe 2 du présent article, la mise en ceuvre de ses dispositions des son entrée en vigueur. 2. Les dispositions du présent Acte Additionnel ’appliquent dans les Etats Membres (2) aux impéts retenus la source sur les revenus percus ou attribués a partir du ler janvier suivant la date d’entrée en vigueur du présent Acte Additionnel; (b) aux impéts sur les revenus et le capital au titre de tout exercice fiscal ou période dimposition & partir du ter janvier de année suivant celle de entrée en vigueur (©) auximpéts successoraux sur les propriété, des personnes dont le décés surviendra a partir de la date dentrée en vigueur du présent Acte Additionnel; 3. Le présent Acte Additionnel est annexé au Traité Révisé de la CEDEAO dont il fit partie intégrante. Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, ARTICLE 44: AMENDEMENTS ET REVISIONS. 1 Tout Etat Membre peut soumettre & la Commission des propositions en vue de l'amendement ou de ta révision du présentActe Additionnel. 2. Toutes les propositions sont soumises au Président de la Commission qui les communique aux Etats Membres trente (30) jours au plus tard aprés leur réception. La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement examinera les propositions d'amendement ou de révision a Vexpiration d'un délai de trois (3) mois accordés aux Etats Membres. 3. Les amendements ou les révisions sont adoptées par la Conférence des Chefs d'état et de Gouvernement. Les amendements ou révisions adoptés entrent en vigueur dés leur publication comme indiqué 8 Varticle 42 du présent Acte Additionnel. ARTICLE 45: AUTORITE DEPOSITAIRE Le présent Acte Additionnel est dépose a la Commission qui en transmet des copies certifiées conformes a tous les Etats Membres et lefera enregistrer auprés de ’'Union Africaine, de Organisation des Nations Unies et auprés de toutes autres organisations désignées par le Conseil des Ministres. EN FOI DE QUOI NOUS, CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST, AVONS SIGNE LE PRESENT ACTE ADDITIONNEL, FAITALE... EN UN ORIGINAL, EN LANGUES ANGLAISE, FRANCAISE ET PORTUGAISE LES TROIS (3) TEXTES FAISANT EGALEMENT Fol. ANNEXE I: LISTE DES IMPOTS N° [ETATS MEMBRES LISTE DES IMPOTS 7_| BENIN 7 Tmpot suries societes -Thip6t Sure revenu des porscnnes physiques erpans benéfices industrials, commore'aux, artisanaux st agricotes, Plus-values benefices des professions non commercisiee traltements et salaires, fevenus des valeurs mobhisres fevenus des créances, depots ot Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, Bénéfices Commerciaux! Profits des Entreprises Revenu de dividende Revenu en Intérat Revenu de location Revenu des redevances paoge 1. _ Impét surle Revenu des Personnes Physiques: a b ©. a Bénéfices Commerciaux’ Profits des Entreprises Revenu de dividende Revenu en Intérét Revenu de location Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, Ti, impo surles Bénéfice de Vexploitation agricole (BA); iv, ImpBtsur es Plus-values immobiieres non professionnelles ; V. _ Impot surles Revenus de capitaux mobiliers (RCM), vi _Impot sur les socieies (IS); aL Imoat Mainknum Eorfokeine (IMME Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, [wit “Taxes sp8eiate Ge reevaluation des ix Tane sur les plus-valuas de cession de litres miniers; X. —Taxe sur les plus-values de cession réalisées par les partcuiiors |x Droits denregistrement | xi. —Broits de timbre, — ‘e [NOER 7 Tmt Sur es Bendis (SEY - Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, EM. ROCH MARC CHRISTIAN KABORE S.E.M, PATRICE TALON Président de la République Pgésident du Burkina Faso du Benin Yh - Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, ACTE ADDITIONNELA/SA. 7/12/18 FIXANT LES REGLES D’ORIGINE COMMUNAUTAIRE ET PROCEDURES APPLICABLES AUX MARCHANDISES ORIGINAIRES DE LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L’AFRIQUE DE L’OUEST (CEDEAQ) LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT WU les articles 7,8 et 9 du Traité de la CEDEAO portant création de la Conférence des Chefs d'état et de Gouvernement et définissant sa composition et ses attributions; ‘WU les articles 35, 38, 54 et 55 du Traité révisé, relatifs a la libéralisation des échanges commerciaux, au régime taifare de la Communauté, ala création etlaréalisation d'une union douaniére et monétaire au sein de la communauté; ‘Wul’Acte Additionnd A/SA.2/12/17 Portant adoption du code des douanes de la CEDEAO du 16 Décembre 2017; WU ['Acte Additionnel A/SA.2/01/10 portant transactions électroniques dans 'espace de la CEDEAO du 16 Février 2010; ‘WU le Protocole A/P5/5/82 portant Convention d’Assistance Mutuelle Administrative en Matiére Douaniére du 29 Mai 1982; DESIREUSE de conformer la définition de la notion des produits originaires des Etats membres aux régles de Organisation Mondiale du Commerce; RECONNAISSANT qu'un haut degré de certitude de application des critéres et des régles régissant lorigine des marchandises est cruciale pour le développementd’une base industrielle forte et du commerce intracommunautaire; AFFIRMANT qu'un haut degré de confiance mutuelle entre les Etats membres est dune importance primordiale; SOUCIEUSE de la nécessité ’harmoniser les programmes d'intégration de la Communauté Economique des Etats de UAfrique de UOuest et de ('Union Economique et Monétaire Ouest Africaine en vue de la création d'un espace économique régional unifiéen Afrique de (Ouest; CONVIENT DE CE QUI SUIT: TITRE: DISPOSITIONS GENERALES ARTICLE PREMIER : DEFINITIONS ‘Aux fins du présent Acte Additionnel on entend par: 250 Edition Speciale Journal officiel d fea CEDEAO Vol. 1No. 12021, 4 Traité » sle Traité Révisé de la Communauté Economique des Etats de IAfrique de Ouest, signé le 24 juillet 1993 8 Cotonou; «Communauté » :1a Communauté Economique des Etats de Uafrique de (Ouest dont la création a été réaffirmée par Varticle 2 du Traité; «Etat membre » ou « Etats membres la Communauté; « Conférence » : la Conférence des Chefs d'état et de Gouvernement de la Communauté, créée par Varticle 7 du Traité «Conseil» le Conseil des Ministres de la Communauté, créé par farticle 10 du Traité « Commission » : la Commission de la CEDEAO créée par Varticle 17 du Traité « Comité » : Comité Technique Commerce, Douanes et Libre circulation des personnes créé par article 22, paragraphe 1 nouveau, du Protocole Additionnel ASP. 1/06/06 « Ragles dorigine »: dispositions spécfiques établies et qui sont appliquées pour déterminer Vorigine des marchandises et quiil y a lieu d’appliquer aux fins de Voctroi du régime tarifaire préférentiel ou d'autres mesures. de politique commerciale; « Critéres d'origine » : conditions relatives a la production des marchandises qui doivent étre remplies pour que le caractére originaire des marchandises soit avéré selon les, régles d'origine applicables ; «Déclaration d'origine sur facture » : une mention appropriée, relative Torigine des _marchandises, portée a l'occasion de l'exportation, par le fabricant, le producteur, le fournisseur, Vexportateur ou toute autre personne compétente, sur la facture commerciale ou tout, autre document relatif aux marchandises ; «Certificat d'origine »: un formulaire déterminé qui permet d’dentifier les marchandises et dans lequel 'autorité ou Vorganisme habilité a le détivrer certifie expressément que les marchandises auxquelles le certiicat se rapporte sont originaires de Etat membre. « Certification de Vorigine » : série de procédures permettant d’établir le caractére originaire des marchandises parla présentation d'une preuve de origine; « Déclaration certifige de Vorigine » : une declaration origine certifiée par une autorité ou un organisme habilité alefaire; « Preuve document: we»: désigne un document ou une attestation (au format papier ou électronique) qui sert d’élément de preuve pour justifier que les marchandises auxquelles elle fait référence répondent, aux ritéres d'origine selon les régles d'origine applicables. Il peut s'agit d'ui auto-delivré ou d'une déclaration d'origine « Fabrication » : toute ouvraison ou transformation y compris assemblage ou les operations spécifiques ; « Matiére » : désigne un produit qui est utilisé dans la production d'un autre produit tun Etat membre de 251 « Produit non originaire ou matigre non originaire » : désigne un produit ou une matiére quin’est pas admissible 8 titre de produit ou de matiére originaire conformément au présent Acte Additionnel; « Produit » :désigne toute marchandise, toutarticle ou toute matiere; « Produit originaire ou matiére originaire » désigne un produit ou une matiére qui est admissible a titre de produit ou de matiére originaire conformément au présent Acte additionnel; « Droits d’entrée » ensemble de droits de douane et taxes ¢effet Equivalent figurant dans le Tarif Extérieur Commun de la CEDEAO, percus sur les marchandises a l'importation ; « Régime tarifaire préférentiel » :régime d'exonération des droits d’entrée sur les marchandises a importation; « Signature électronique » : toute donnée qui résulte de U'usage d'un procédé fiable d'identification garantissant son lien avec l'acte auquel elle s'attache ; «Valeurendouane»: la valeur _déterminée conformément au Réglement C/REG.2/06/13 relatif a la détermination de la valeur en douane des marchandises au sein de la CEDEAO ; «Valeur des matiéres » :la valeur en douane au moment de importation des matitres non originaires mises en ceuvre ou siellen’est pas connue ou ne peut étre établie, le premier prix vérifiable payé pour les matieres dans le pays de production « Intrant » ; toute matiére, produit, entrant dans un processus de fabrication ; «Chapitres »« positions » et « sous positions » :désignent les chapitres (4 deux chiffres), les positions (& quatre chiffres) et les sous positions (a dix chiffres) utilisés dans la nomenclature de la CEDEAO basée sur le Systeme Harmonisé « SH » de designation et de codification des marchandises; «Envoi » les produits envoyés simultanément par un méme exportateur a un méme destinataire ou transportés sous le couvert d’un document de transport unique de l’exportateur au destinataire ou, en Vabsence d'un tel document, couverts par la facture unique; « Territoire douanier communautaire » : le terrtoire douanier communautaire tel que définipar\'article3 du code des douanes de la CEDEAO ; « Zone franche » ; une partie du territoire d'un Etat membre dans laquelle les marchandises qui y sont introduites sont généralement considérées comme n'étant oas sur le territoire douanier au regard des droits et ARTICLE 2: OBJET Le présent Acte additionnel fixe les régles d'origine des produits de la communauté ainsi que les procédures applicables aux produits reconnus d’origine communautaire qui sont expédiés d'un Etat membre vers un autre Etat Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, membre et qui sont admis au bénéfice du régime tarifaire préférentiel de la Communauté, TITREN: DISPOSITIONS RELATIVES A LA DETERMINATION DE VORIGINE COMMUNAUTAIRE ARTICLE 3: REGLES D’ORIGINE DES PRODUITS DE LA COMMUNAUTE En application des dispositions de l'article 38 du Traité Revise de la CEDEAO, sont originaires de la communauté : a, Les produits entiérement obtenus dans un ou plusieurs Etats membres, au sens de Varticle 4 du présent Acte additionnel, b. Les produits obtenus dans un ou plusieurs Etats membres et contenant des matiéres premiéres non originaires, a condition que ces matiéres aient fait Vobjet, dans la Communauté, d’ouvraisons ou de transformations suffsantes au sens de Varticle 5 du présent Acte Additionnel. Les produits originaires provenant de matiéres entigrement —obtenues ou _suffisamment. transformées dans deux ou plusieurs Etats membres sont considérés comme produits originaires de rEtat_membre ou s'est déroulée la derniére ouvraison ou transformation pour autant que Vouvraison ou la transformation qui y est effectuée aille au-dela de celles visées a l'article 6 du présent Acte Additionnel. ARTICLE 4: PRODUITS ENTIEREMENT OBTENUS 1) Sont considérés comme entigrement obtenus dans lacommunauté a Les animaux vivants qui y sont nés et éleves; b. Les produits minéraux extraits des sols, du sous-sol marin ou du fond marin de la communauté; c Les produits minéraux extraits du sous-sol matin situé hors des eaux territoriales, pour autant que l'Etat membre exerce aux fins exploitation des droits exclusifs sur ce sous-sol:; d. Les produits du régne végétal qui y sont récoltés ; © Les produits provenant d’animaux vivants quiy fontl objet d’élevage ; f. Les produits de la chasse ou de la péche qui ysontpratiquées; 8 Les produits de 'aquacutture, y inclus la mariculture, lorsque les animauxy sont levés & partir des ceufs, de frais, de larves ou des alevins; h. Les produits de la péche maritime et autres, produits tirés de la mer en dehors des eaux territoriales des Etats membres par leurs navires i Les produits fabriqués a bord de leurs nravires usines exclusivement & partir des produits visés a Valinéa(h) ci-dessus; i Les articles usagés qui y sont collectés Uuniquement a des fins de récupération des matiéres premiéres ou pour utilisation comme déchets k. Les déchets provenant _d’opérations manufacturiéres qui y sont effectuées ; 1 Les marchandises fabriquées exclusivement a partir de substances visées au paragraphe (b) a (k), ou de matériaux ne contenant aucun élément importé de pays autres que les Etats membres ou d'origine indéterminée ; m. —__L’énergie électrique qui y est produite. 2. Les expressions « leurs navires » et « leurs navires- usines » utilisés au paragraphe 1, alinéas(h) et (),ne S‘appliquent qu’aux navires et naviresusine qui répondent aux conditions cumulatives craprés: a. Etre immatriculés ou enregistrés dans un Etat membre; . atte pavillon d'un Etat membre; ©. équipage, y compris 'état-major doit étre composé dans la proportion de d. 50% au moins, des nationaux des Etats membres. ARTICLE 5: PRODUITS SUFFISAMMENT OUVRES OU ‘TRANSFORMES ‘Aux fins de application du présent Acte additionnel, sont considérés comme suffisamment ouvrés ou transformés dans la communauté 1. Soit les produits dans la fabrication desquels toutes les matigres non originaires utilisées sont classées dans une position tarifaire différente de celle du produit fini. Cette regle est assortie d'une liste exceptions mentionnant les cas dans lesquels le changement de position tarifaire n’est pas déterminant ou imposant des conditions supplémentaires. 252 Edition Speciale Journal Oficil fea CEDEAO Vol. 1No. 12021, Cette liste d'exception sera établie par voie de Reglement du Conseil des Ministres. Soit les produits dans la fabrication desquels la teneur des matiéres non originaires est exprimée en, pourcentage. Le taux de la teneur des matiéres non originaires sera déterminé par voie de Reglement du Conseil des Ministres. ARTICLE 6 : OUVRAISONS OU TRANSFORMATIONS INSUFFISANTES, Les opérations suivantes sont considérées comme des ouvraisons ou transformations insuffisantes pour conférer le caractére de produits originaires, que les conditions de larticle 5 ci-dessus soient ou non remplies. Les manipulations destinées a assurer ta conservation en'’état des produits pendant leur transport et leur stockage (aération, étendage, séchage, éfrigération, mise dans Veau salée, soufrée ou additionnée d'autres substances, extraction de parties avariées et operations similaires) ; Les opérations simples de dépoussiérage, de criblage, de triage, de classement, dassortiment (y compris la composition de jeux de marchandises), de lavage, de peinture, de découpage; Les __opérations de conditionnement i Les changements d’emballage et les divisions et reunions de colis; La simple mise en bouteille, en flacons, en sacs, en étuis, en boites sur planchettes, etc., ainsi que toutes autres opérations simples de conditionnement; simples apposition sur les produits mémes ou sur les emballages de marques d'étiquettes ou d'autres signes distinctifs similares ; Le simple mélange de produits, méme drespéces différentes, dés lors qu'un ou plusieurs composants du mélange ne répondent pas aux conditions fixées par le présent Acte Additionnel pour pouvoir étre considérés comme originaires des Etats membres 5 La simple réunion de parties en vue de constituer un produit complet 253 8 le dépanouiltage, le blanchiment partiel ou complet, le lissage et le glacage des céréales ou du riz; h. —_épluchage, le dénoyautage ou l'écorgage des fruits et des legumes; U'aiguisage, le simple broyage ou le simple coupage; Labattage des animaux; Les salaisons, mise en saumure, séchage ou fumage de viandes, de poissons de crustacés, de mollusques et de coquillages Les congélations de viandes, abats, poissons, _crustacés, _mollusques, coquillages, fruits, légumes et plantes potagéres ; Le cumul de deux ou plusieurs opérations vvisées aux points a) 8); Toutes les opérations effectuées dans un ow plusieurs Etats sur un produit déterminé sont considérées conjointement pour déterminer si Vouvraison ou la transformation subie par ce produit doit étre jugée insuffisante au sens du paragraphe premier c-dessus, ARTICLE 7 INDUSTRIELS ORIGINAIRES NOTION DE PRODUITS Sont considérés comme produits industriels originaires, les produits visés aux articles 4.1.1 et 5 autres que les articles faits a la main, avec ou sans l'aide d'outils, instruments ou de dispositits directement actionnés par le fabdcant ARTICLE 8: IDENTIFICATION DES PRODUITS INDUSTRIELS ORIGINAIRES Les produits industriels originaires font objet sur eux mémes, lorsque cela est techniquement possible, et sur leurs emballages, d'un marquage permettant leur identification. ARTICLE 9: MARCHANDISES FABRIQUEES EN ZONE FRANCHE OU SOUSREGIMES ECONOMIQUES OU SUSPENSIFS OU PARTICULIERS Les marchandises transformées en zone franche et celles transformées dans le cadre de régimes douaniers suspensifs et de certains régimes particuliers, entrainant la suspension Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, ou exonération partielle ou totale des droits d’entrée sur les intrants, ne peuvent, en aucun cas benéficier, dela qualité de produits originaires de la communauté et des avantages qui yssont attachés. ARTICLE 10 : PRINCIPE DE TERRITORIALITE 1. Leprincipe de territorialité exigeque le processus de production du produit originaire doive se dérouler sans interruption dans la Communauté et que les conditions énoncées aux articles 4, 5 et 6 cidessus en ce qui concerne l'octroi de Vorigine doivent étre remplies sans interruption dans le territoire douanier communautaire. 2 Lorsque les produits originaires exportés de la communauté, vers un autre pays tiers y sont retournés, ils doivent étre considérés comme étant non originaires, a moins qu’l puisse étre démontré la satisfaction des autorités douanieres. a. Que les produits retournés sont les mémes que ceux qui ont été exportés et b. Quills n’ont pas subi d’opérations audela de ce qui est nécessaire pour assurer leur conservation en état, pendant quiils étaient dans ce pays ou quiils étaient exports, ARTICLE 11 : TRANSPORT DIRECT Le traitement préférentiel n'est accordé —qu'aux marchandises qui sont transportées directement d'un Etat membre a un autre, Toutefois, le transport de produits constituant un seul envoi peut s'effectuer en empruntant d'autres territoires, le cas échéant, avec transbordement ou entreposage temporaire dans ces territoires, pour autant que les produits restent sous lasurveillance des autorités douaniéres du pays de transit ou d'entreposage et qu'ils ne subissent pas d'autres opérations que le déchargement ou le rechargement ou toute autre opération destinge a assurer leur conservation en l'état. ARTICLE 12: UNITE A PRENDRE EN CONSIDERATION 1, Lunité 8 prendre en considération pour application du présent Acte Additionnel est le produit retenu comme unité de base pour ta determination du classement fondé sur ta Nomenclature Tarifaire et Statistique (NTS) de la CEDEAO ls'ensuit que a. __Lorsqu’un produit composé d'un groupe ou d'un assemblage d'aticles est classé aux termes de la NTS de la CEDEAO dans une seule position Vensemble constitue l'unité a prendre en consideration ; b. —_Lorsqu'un envoi est composé d'un certain nombre de produits identiques classés sous la méme position de la NTS de la CEDEAO, les dispositions, du présent Acte Additionnel s'appliquent & chacun de Ces produits considérés individuellement. 2. Lorsque, par application de la régle générale n° 5 du systéme harmonisé, les embaliages sont classés avec le produit quils contiennent, ils doivent étre considérés comme formant un tout avec le produit aux ins de la determination de Vorigine. ARTICLE 13: MATIERES INDIRECTES Pour déterminer si un produit est originaire, il n'est pas nécessaire de déterminer lorigine des matiéres indirectes qui sont utilisées dans la production, les essais ou inspection et qui ne sont pas physiquement incorporée dans celuici, ou des matiéres utilisées dans 'entretien d'édifices ou le fonctionnement d’équipements afférents a la production d'un produit y compris. a. Energie et combustibles, y compris les lubrifiants, les graisses, les matieres de composition et autres. matiéres utilisées dans la production ou pour faire fonctionner les équipements et les édifices ; b. Installations et équipements, y compris les piéces de rechange et les matiéres utilisées dans Ventretien des équipements et des édifices, les gants, les lunettes, les chaussures, les_vétements,, equipement et les fournitures de sécurité; Machines et outils; d. Marchandises qui n'entrent pas et ne sont pas destinées a entrer dans la composition finale du produit. ARTICLE 14 : ACCESSOIRES, PIECES DE RECHANGE ET OUTILLAGE Les accessoires, piéces de rechange et outillage livrés avec un matériel, une machine, un appareil ou un véhicule, qui font partie de l'équipement normal et sont compris dans le prix ou ne sont pas facturés part, sont considérés comme formant un tout avec le matériel, la machine, l'appareil ou le vehicule considéré. ARTICLE 15: ASSORTIMENTS. Les assortiments, au sens de la Régle générale n° 3 du systéme harmonisé, sont considérés comme originaires, & condition que tous les articles entrant dans leur composition soient originaires. TITRE Il: LACERTIFICATION DE L’ORIGINE COMMUNAUTAIRE ARTICLE 16: LA PREUVE DE L’ORIGINE COMMUNAUTAIRE 1 Les produits originaires de la Communauté sont admis au bénéfice du régime tarifaire préférentiel ‘sur présentation : 254 Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, soit d'un certificat_ d'origine communautaire délivré par une autorité compétente de l’Etat membre d'expédition, soit’ dune declaration d'origine communautaire sur facture. Les conditions et procédures de délivrance du certficat d'origine communautaire ainsi que les conditions d’établissement de la déclaration @origine communautaire sur facture sont précisées par voie de Réglement du Conseil des Ministres. b. La preuve de Vorigine communautaire est obligatoire pour les produits de la péche visés Varticle 4, paragraphel (fa (i)c-dessus. ARTICLE 17: VALIDITE DE LA PREUVE DE L’ORIGNE Une preuve de lorigine communautaire est valable pendant douze (12) mois a compter de la date de délivrance dans U'Etat d’expédition et doit étre produite dans ce méme délai aux autorités douaniéres de l'Etat d'importation. ARTICLE 18: CONSERVATION DES PREUVES DE L’ORIGINE ET DESDOCUMENTS PROBANTS Ltexpéditeur sollcitant la délivrance d'un certifcat d'origine communautaire, UExpéditeur Agréé établissant une déclaration sur facture, le fournisseur établissant une certification de Vorigine, les autorités compétentes de détivrance du Certficat dorigine et Les autorités douaniéres de Etat membre d'expédition, doivent conserver pendant cing (05) ans au moins les copies émises de leurs preuves Corigine et tout autre document commercial auquel la preuve de 'origine est annexée. ARTICLE 19: EXEMPTION DE LA PREUVE DE L’ORIGINE COMMUNAUTAIRE 1. Sont admis comme produits originaires, sans qu’ily ait lieu de produire une preuve de Uorigine: a. les produits de Uagriculture, de U'élevage, ainsi que lesarticles fats a la main, avec ou sans l'aide d'outils, d'instruments ou de dispositifs actionnés directement par le fabricant. Les produits qui font objet de petits envois adressés a des. particuliers par des particuliers ou qui sont contenus dans les bagages personnels des voyageurs, pour autant qu'il s'agisse _d'importations dépourvues de tout caractére commercial, des lors qu’elles sont déclarées comme répondant aux conditions du présent acte additionnel et qu'il n'existe aucun doute quant a la sincérité d'une telle déclaration. En cas d'envoi par la poste, cette declaration peut étre faite sur la 255 declaration en douane ou sur une feuille annexée a ce document, Sont considérées comme dépourvues de tout caractére commercial les importations qui présentent un caractére occasionnel et qui portent. Uniquement sur des produits réservés a usage personnel ou familial des destinataires ou des vvoyageurs, ces produits ne devant traduire, par leur nature et leur quantité, aucune préoccupation d'ordre commercial. En outre, la valeur globale de ces produits ne peut excéder un montant fixé par la réglementation nationale de chaque Etat membre. ARTICLE 20; DISCORDANCES ET ERREURS FORMELLES, 1 La constatation de légeres discordances entre les mentions portées sur une preuve de l'origine et celles portées sur les documents produits au bureau des douanes en vue de 'accomplissement des, formalités d'importation des produits n’entrainent pas ipso facto la non validité de la preuve de Vorigine, sil est dament établi que ce document correspond au produit présente. Les erreurs formelles manifestes comme les erreurs de frappe, dans une preuve de originen’entrainent pas le refus du document si ces erreurs ne sont pas de nature & mettre en doute exactitude des déclarations contenues dans ledit document. TITREIV: COOPERATION ENTRE LES ADMINISTRATIONS DOUANIERES ARTCLE 21: NOTIFICATIONS DES ADMINISTRATIONS, DOUANIERES 1 En vue d'assurer une application correcte et uniforme du présent Acte Additionnel, les Etats membres, par l'entremise de leurs administrations et services respectifs, se prétent mutuellement aide et assistance pour le contréle de l'authenticité des preuves de lorigine et de exactitude des renseignements fournis dans lesdits documents. Les administrations des douanes des Etats membres se communiquent —mutuellement, par Uintermédiaire de la Commission de la CEDEAO, les, listes des Expéditeurs Agréés, les adresses des autorités compétentes qui délivrent les certificats, origine, ainsi que les spécimens des empreintes des cachets utilises pares autorités compétentes et, les administrations douaniéres sur les certificats, dorigine communautaires, Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, ARTICLE 22 : CONTROLE DE LA PREUVE DE L'ORIGINE COMMUNAUTAIRE 1 Le contréle a posteriori des preuves de lorigine communautaire est efectué par sondage ou chaque fois que les autorités douanitres de Etat d'importation ont des doutes fondés en ce qui concerne l'authenticité de ces documents, le caractére originaire des produits concernés ou le respect des autres conditions prévues par le présent Acte Additionnel. 2 Aux fins de application des dispositions du paragraphe 1 cidessus, les autorités douaniéres de ’etat membre d'importation renvoient les preuves de origine communautaire aux _autorités douaniéres de UEtat membre d'expédition en indiquant, le cas échéant, les motifs de fond ou de forme qui justifient une enquéte. A l'appui de leur demande de contréle a posterior, elles fournissent tous les documents et tous les renseignements, obtenus qui donnent @ penser que les mentions portées sur la preuve de Vorigine communautaire sont inexactes. 3 Lecontréle est effectué par les autorités douaniéres de Etat membre d’expédition. A cet effet, celles-ci sont habilitées & exiger toutes preuves et deffectuer, tout contréle des comptes de l'expéditeur ou tout autre contréle estimé utile, 4 Les autorités douaniéres de (tat membre d'expédition, communiquent aux _autorités douaniéres de I’Etat d’importation, dans un délai de quinze (15) jours & compter de la date de réception de la requéte, les résultats du controle de la preuve de Uorigine. Ces résultats doivent _indiquer clairement si les documents sont authentiques et si les. produits concernés peuvent étre considérés comme des produits originaires de Etat membre d'exportation et remplissent les autres conditions du présent Acte Additionnel. ARTICLE 23 : REGLEMENT DES DIFFERENDS Lorsque des différends naissent a l'occasion du contréle visé a l'article 22 du présent Acte Additionnel, qui ne peuvent étre réglés entre les. autorités douaniéres de ['Etat_ membre d'importation ayant sollicité le contréle et les autorités douaniéres de Etat membre d'expédition ayant délivré la preuve de lorigine contestée, une des deux parties au litige peut saisir la Commission de la CEDEAO, par lettre officielle, par envoi recommandé et ou par voie électronique. La Commission de la CEDEAO statue sur le bien- fondé de la contestationet prend les dispositions nécessaires pour les traiter et render une décision dans un délai de quatrevingt-dix (90) jours & partir de la date de réception de la plainte par la Commission de la CEDEAO d effet immédiat dans les, meilleurs délais. 3. Encas de contestation de la Décision rendue par la commission de la CEDEAO, Etat membre peut saisir laCourde justice de la Communauté pour résolution finale, 4. Toutefois, la contestation de _—_rorigine communautairene fait pas obstacle au benefice des avantages liés & lorigine, sous réserve de la constitution, par timportateur, d'une caution garantissant les droits et taxes en vigueur dans Etat importateur. ARTICLE 24: SANCTIONS Les Etats_membres appliqueront des _ sanctions conformément 8 Varticle 56 du Code des douanes de la CEDEAO et & leurs législations nationales a toute pasonne dans la communauté qui établit ou fait établir un document contenant des données inexactes en vue de faire admettreun produit au bénéfice du régime tarfaire préférentiel de la Communauté. ‘ARTICLE 25: AMENDEMENT ET REVISION 1 Tout Etat membre, le Conseil des Ministres et la Commission de la CEDEAO peuvent soumettre des propositions en vue de | ‘amendement ou de la révision du présent Acte Additionnel. 2. Les propositions qui_n'émanent pas de la Commission de la CEDEAO lui sont soumises. La Commission communique toutes les propositions. aux Etats membres trente (30) jours au plus tard aprés leur réception. La Conférence des chefs détats examinera les propositions d'amendement ou de révision a | ‘expiration d'un délai de trois (3) mois accordéaux Etats membres. 3. Les amendements ou révisions sont adoptés par la Conférence des chefs d’états, conformément aux dispositions de | ‘article 9 du Traité Révisé de la CEDEAO. Ils entreront en vigueur dés leur signature et publication dans le Journal officiel de la Communauté. TITRE WV: DISPOSITIONS FINALES ARTICLE 26 Dispositions transitoires 256 Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, Les Produits agréés sous le Protocole A/P1/1/03 relatif a la définition de la notion de « produit originaire » de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) continuent de bénéficier du traitement préférentiel tarifaire méme aprés entrée en vigueur du présent Acte Additionnel. ARTICLE 27 : ENTREE EN VIGUEUR ET PUBLICATION 1 Le présent Acte Additionnel A/SA.7/12/18 entre en vigueur dés sa signature par le Président de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement. 2. Leprésent Acte additionnel A/SA.7/12/18 sera publié par la Commission de la CEDEAO dans le Journal officiel de la Communauté dans les trente {30) jours de la date de sa signature par le Président de la Conférence. Il sera également publie par chaque Etat membre, dans son journal officiel trente (30) jours apres que la Commission le lui notifiera EN FOI DE QUOI, NOUS, CHEFS D'ETAT ET DE GOUVERNEMENT DES ETATS MEMBRES DE LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST (CEDEAO) AVONS SIGNE LE PRESENT ACTE ADDITIONNEL FAIT A ABUJA LE 22 DECEMBRE 2018 EN UN SEUL ORIGINAL, EN FRANCAIS EN ANGLAIS ET EN PORTUGAIS LES TROIS (3) TEXTES FAISANT EGALEMENT Fol. S.E.M. PATRICE TALON Président de la Rénubligue: Présic CH MARC CHRISTIAN KABORE urkina Faso. Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, DECISION C/DEC.1/12/18 PORTANT CREATION DU FONDS REGIONAL DE STABILISATION ET DE DEVELOPPEMENT DE LA CEDEAO LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT, ‘Wes articles 7, 8 et 9 du Traité révisé de la CEDEAO, portant création de la Conférence des Chefs d’état et de Gouvernement et définissant sa composition WU les articles 56 et 58 du Traité révisé de la CEDEAO, exhortant les Etats membres 8 ceuvrer 8 la préservation et au renforcement des relations propices au maintien de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la region ; WU Varticle 71 dudit traité qui prévoit létablissement de budgets spéciaux pour subvenir aux dépenses extrabudgetaires de la Communauté ; WU article 83 qui stipule que la CEDEAO peut conclure des accords de coopération avec des pays tiers ainsi qu’avec toutes autres organisations internationales ; CONSIDERANTIa vulnérabilité de la région aux conflits et aux maladies endémiques et la nécessité de combattre ces problémes a travers des programmes et des projets économiques & moyen et a long terme dans tous les Etats membres, notamment dans les Etats vulnérables; RECONNAISSANT a nécessité de créer un Fonds régional de stabilisation et de développement, en tant qu’instrument de financement souple pour faire face, en temps opportun, & la stabilisation économique dans les Etats membres ayant connu des crises, des conflts, des problémes de migration et ayant souffert de 'épidémie a virus Ebola, ainsi que dans les autres Etats membres fragiles; SUR RECOMMANDATION de la quatrevingt-etuniéme session ordinaire du Conseil des ministres tenue & Abuja les Met 15 décembre 2018; DECIDE ARTICLE 1ER: La création du Fonds régional de stabilisation et de développement de la CEDEAO est adoptée. ARTICLE 2La présente Décision C/DEC.1/12/18 sera publiée par la Commission de la CEDEAO dans le Journal Officiel dela Communauté dans les trente (30) jours de sa date de signature par le Président de la Conférence. Elle sera également publige par chaque Etat membre dans son Journal Officie, trente (30) jours suivant sa notification par la Commission. FAIT A ABUJA LE 22 DECEMBRE 2018 POUR LA CONFERENCE, LE PRESIDENT, Mo Laan: _____ S.E.M, MUHAMMADU BUHARI DECISION CMS A/DEC.3/09/2020 PORTANT PROROGATION DU MANDAT DE LA FORCE EN ATTENTE DE LA CEDEAO DEPLOYEE EN GUINEE- BISSAU (ECOMIB) 258 Edition Speciale Journal officiel d fea CEDEAO Vol. 1No. 12021, Vu larticle $8 dudit Traté retatif la sécurité régionale ; ‘Wes articles 4 (a),5, 6, 10, 11, 12 du Protocole de la CEDEAO de 1999 relatif au Mécanisme de Prévention, de Gestion et de Reglement des Conflits, de Maintien de la Paix et de la Sécurité, établissant la Conférence des Chefs d'état et de Gouvernement agissant en qualité de Conseil de Médiation et de Sécurité et définissant sa composition et ses fonctions ; WU le Protocole de la CEDEAO relatif au Mécanisme de Prévention, de Gestion, de Réglement des Conflits, du Maintien de la Paix et de la Sécurité signé 8 Lomé le 10 décembre 1999; ‘We Protocole de la CEDEAO de 2001 sur la Democratie et la Bonne Gouvernance; WU la Déclaration sur les Principes Politiques d'Abuja de juillet 1991; CONSTATANT que le mandat de ECOMIB est arrivé 8 expiration le 30 juin 2020; CONSTATANT également de ce que la GuinéeBissau a retrouvé son ordre constitutionnel normal en conformité avec le Protocole sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance de la CEDEAO; DESIREUX de proroger de trois (3) mois le mandat de VECOMIB du Ler juillet 2020 au 30 septembre 2020 pour les besoins du retrait des forces en attente de la CEDEA SUR PROPOSITION de la quarantequatriéme (44iéme) Session Ordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité au niveau Ministériel tenue a Niamey le 4 septembre 2020; DECIDE: ARTICLE 1 :Le mandatde la mission de la CEDEAO en Guinée- Bissau est prorogé pour une période de trois (3) mois allant du Ler juillet 2020 au 30 septembre 2020. ARTICLE 2: 1. LaPrésente Décision CMS. A/DEC.3/09/2020 entre en vigueur @ compter de sa date de signature par le Président de la Conférence. 2. Elle est également publiée par ta Commission dans le journal officiel de fa Communauté dans les trente jours (30) & compter de la date de sa signature. Elle est, également, publiée par chaque Etat membre dans son journal officiel trente (30) jours a compter de la date de sa notification par la Commission. FAIT A NIAMEY, LE 7 SEPTEMBRE 2020 POUR LE CONSEIL DE MEDIATION ET DE SECURITE LE PRESIDENT S.E.M ISSOUFOU MAHAMADOU REGLEMENT C/REG.13/09/20 PORTANT PROROGATION DE LA PERIODE DE MISE EN EUVRE DES MESURES COMPLEMENTAIRES DE PROTECTION LE CONSEIL DES MINISTRES, 259 WU les articles 10, 11 et 12 du Traité de la CEDEAO, tels qu'amendés et portant création du Conseil des Ministres et definissant sa composition et ses fonctions ; ‘Wes articles 35, 36 et 37 du Traité de la CEDEAO établissant un schéma de libéralisation des échanges entre les Etats, Membres de la CEDEAO et instituant le Tarif Extérieur Commun concernant tous les produits importés de pays tiers en vue de la création dune Union Douaniére dans la Communauté; ‘Wa Décision A/DEC. 17/01/06 du 12 janvier 2006 relative & adoption du Tarif Extérieur Commun de la CEDEAO, notamment en son article 9 qui autorise le Conseil des Ministres a déterminer par un Réglement, la liste des produits, la taxe de base, les taux et la durée de imposition de la Taxe a Importation de Sauvegarde; REAFFIRMANT le Réglement C/REG. 1/09/13 du 30 septembre 2013 amendé par le Réglement C/REG. 16/12/16 du 15 décembre 2016 et, considérant que la réalisation des objectifs du Tarif Extérieur Commun de la CEDEAO requiert également l'établissement de mesures complémentaires de protection efficaces et effectivement appliquées par les acteurs concernés, NOTANT que le Réglement C/REG.1/09/13 du 30 septembre 2013 amendé par le Reglement C/REG. 16/12/16 du 15 décembre 2016 sur les Mesures Complémentaires de Protection pour la mise en oeuvre du Tarif Extérieur Commun, de la CEDEAO n’est pas ce jour appliqué en toutes ses dispositions par les acteurs concernés, alors que la région s'est engagée & mettre en ceuvre son Tarif Extérieur Commun le lerjanvier 2015; DESIREUX ¢’assurer une convergence vers application effective et intégrale du TEC; SUR RECOMMANDATION de la réunion du Comité Technique Commerce, Douanes et Libre Circulation des personnes qui s'est tenue & Abuja, du 18 au 20 novembre 2019; APRES approbation parla réunion des Ministres des Finances de la CEDEAO tenue & Abuja le 22 novembre 2019; APRES AVIS du Parlement lors de sa 2éme session ordinaire qui s'est tenue & Abuja du 20 novembre 2019 au 14 décembre 2019; EDICTE Article 1 : Objet: Le présent Réglement vise & proroger la Période transitoire pour application des Mesures Complémentaires de Protection (MCP) de la CEDEAO, Article 2 : Prorogation Edition Speciale Journal Officiel de la CEDEAO Vol. 1No. 12021, La période d'application des dispositions du Reglement C/REG. 1/09/13 du 30 septembre 2013 amendé par le Réglement C/REG. 16/12/16 du 15 décembre 2016 est prorogée de trois (03) ans compter du Ler janvier 2020. 2 Les Etats membres sont tenus d’appliquer strictement, pendant cette période de prorogation, les Mesures Complémentaires de Protection (MCP) prévues par le Reglement C/REG. 1/09/13 du 30 septembre 2013 amendé par le Reglement C/REG. 16/12/16 du 15 décembre 2016 & lexclusion de toutes autres mesures. Article 3: Entrée en vigueur et publication 1. LaCommission de la CEDEAO veille & la bonne mise en ceuvre du present Reglement par les Etats membres, 2. Leprésent Reglement sera publié parla Commission dans le Journal Officiel dela Communauté dans les trente (30) jours de sa date de signature par le Président du Conseil des Ministres. Il sera également publié par chaque Etat Membre, dans son Journal Officiel dans le méme délai. Fait a Niamey, le 6 September 2020 POUR LE CONSEILDES MINISTRES LE PRESIDENT S.E.M. Kalia ANKOURAQ 260 ECOWAS COMMISSION COMMISSION DE LA CEDEAO COMISSAO DA CEDEAO 101 Yakubu Gowon Crescent Asokoro District - P.M.B. 401 Abuja - Nigeria Oleecowascedeao [} Ecowas_cedeao Becowas_cedeao EW ecowas_cedeao De

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