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INSTITUT NATIONAL DES HYDROCARBURES


ET DE LA CHIMIE

C OL É OID

ALGERIE 1981 BOUMERDES


se f
ernment
cone
-00- TNSTITUT NATIONAL DES BEDROCARBURES ET DE LA CHIMIE oo

o Chimie Collofdale o-

"© Travaux pratiques o

ar

VINOGRADOV Valle
KIRITOHENRO: Ile
MELCONIANE Re(te

s
AVANT PROPOS

Le cours de chimie collofdale est la suite naturelle du cours de la


chimie physique et il & une importance exclusivement grande pour la forma-
tion des ingénieurs, des seintifiques, des etudiante de toutes les spéciali-
tés chimico--technologi
ques,
L'efficacité d'assimilation de cette matière dépend dans une mesure
considérable de la teneur et de la réalisation des travaux pratiquer. Les
travaux pratiques doivent assurer la compréhention ‘uste de la liaison
#utuelle entre la théorie et l'expérience. consolider les connaissances
théoriques et inspirer la capacité de futures spécialistes d'utiliser Les
méthodes, les appareils et les installation modernes dans leur pratiques
A cet égard il a apparu la néceasité de révision fondammentale du
recueil des travaux pratiques édité encore en 1968 au Centre Africain des
hydrocarburer et du tertile @ Boumerdés, Le développement de la technique
et de la prodution moderne est directement liée avec L'utilisation des
différente svetèmes colloldaux, c'est qui démend de resoudre Les problèmes
purement colloÿdaux. De ce fait les auteurs se sont proposés comme but
&e la réduction maximale des parties demongtratives des travaux pratiques et

en même temps de l'accroissement des calouls:. des facteurs caratéristi ques

pour les svetèmes ou pour les processus colloïäaux, En tenent compte


d'importance de plus en plus grande des corps tensioactifs collofidaux dans
les différentes branches d'industrie un chapitre individuel est consacré 4
l'étude de ces corps. Le recueil actuel contient une série de travaux pra-
tiques correspondent
qux nians d'études des spécialités ICH, IR et ISP de
L'institut National des Hrdrocarbures et de la Chimie, Ge recueil est pré:

paré par les proffesseurs de la section de Chimie ph'sique et colloïdale


de la chaire de Chimie appliqués

Auteurtie
Régles dc traveil cb représentationentre des résultats

ja R eg ia trevail dans le laboratoire

Liereousion Jes cvraveat preaticues dens les laboretoires de chimie


cclisfdale est liée à l'utilisaticades appareillages compléxes et des appar~
eile de mesures molernese
Pes Leg faire avec succès il faut prendre en considération certaines

&) avant tout, chaque étulian. Goldy prenies connaissance du travail

«t'il effectuera:
b) participer à un colleune concernant Loe vavties thécrique et prati—
cue de ce travails

On compose le schéms ce liepporcil uxpérimentale ensuite on vérifie le


ventagen

Etant convairou.x œuc Le monte ont fair corresvement on $e met au


travail de leboratoires Pour obtbeai: Les véculis il est nécessaire
de suivre avec noi: les .dendes ponr Les tee ux de laboratoire

TL faut derive Les résgul cé rr aevaren ob ce: oslonis dena un cah-


ier en indiquant l'erreur de mesure ore lj, cher aive, ocus forme

Le x AX G

Ti est intercié C'écrine pu maou Lion ! le Pin du travail on


dome sa déscoription bréve, On frit vu tnblem ces sasultets, et enfin, on

écrit Les équatioiws ani ent été ut: wonnées expéri-~


2

mental ase
Tous les a pareils qui ont “te wcilisésa pour llecpérimoe doivent
@tre Cessinés,. Led dessins Goivent Cc. corrects ct Taits avec soins fil

y à une correction de chiffres il fau: sO0Lgnesement et inscrire


au-cesrus les chi flres crrootse Li cri catéroriqueuemt interdit de returer
les chiffres des récultets expérimeni: we.
Il est recommandé
Es de faire tov: les calculs avec le tebleau des loga-
rithmes où avec la règle à celculers
T1 est nécessaire de représente: les résultats obtenus par les graphi-—
ques, il faut ausui trouver l'erreur rclstive de mesure
.3 12 Le conpt-rendu sur chaque travail pretique dcit être composé des
partiss suivantes :

la titre du travail,
2e but du travail,
3, équations finales, nécessaires pour les ealculss
4 schéma électrique ou dessin de l'appareils
Be mode cpératoires
6« tableau des données initiales et hesurées
Te traitement des résultats obtenus et leur interprétation
84 conciusionse

Les premiera cing points doivent Être préparés par les étudiants
préalablement ( le veille ), le reste-an cours de l'exécution du travail
pratiques au laboratoires

2. Représentation des résultats expérimentaux

M représente d'habitude les données expérimentales à l'aide de tabl--


eaux, de graphiques ot des équationgs
A } Composition des tableaux

Toutes les mesures contiennent au moins deux grandeurs variables dont


l'une est considérée comme valeur indépendante (l'argument) tendis qu'une
autre est la valeur dépendante (la fonction), On les choisit d'avance ge
basant sur la nature du phénomène physique à étudier, Par exemple, c'est la
tension supérficielle de solution qui dépend de la concentration de cette
dernière pes au contraires
Dans le tableau les valeurs numériques de l'argument ot les valeurs
numériques correspondantes de le fonction doivent être écrites sur la même
ligne : chaque Valeur dans sa colonnes... colonne doit avoir son titre;
jndiquant le nom de la Valeur et l'unité de mesures In composant Les tab

leaux on range les grandeurs numériques des veriables indépendantes et leurs


fonctions correspendantes dans l'ordre d'accroigsement ou de diminution
On n'insgcrit dans le tableau que les valeurs numériques obtenues
pendant l'expérierncee
B) Construction des graphiques
ws

Le représentation graphiques des données expérimentalles facilite la


comparaison des valeurs, permet de déterminer sans peine des maximums et
des minimume des points de courbure, des périodicités et autre propriétés
importantes du phénomène & examiner, Il va de soi que ces propriétés sont
manifontées moins précidement dans les tableaux. Enfin, les graphiques
permettant d'exécuter la différetiation et
L'intégration grahiques sans savoir la forme mathématique ia dépendance
présentés,

La construction des graphiques exige l'observation de quelques régles


pringipales :

1 Habituellement Le valeur variable indépendante { l'argument ) est


placée en sbscisse et sa fonction en ordonnées

2eli est nécessaire de choisir les échelles de manière que les coor—
»

données de n'importe quel point puissent être déterminées vite et facilement,


I1 est recomendé de choisir Les échelles, dans lesquelles fom du papier
millimétrique cowrespond à 1,2,4,5 ou 10 unités mesurécse r

L'échelle qui pe permet pas de lire le graphique sans dificulté ne


peut pas être considérés comme valables

34ln choisissant l'échelle on n'a aucun besoin de commencer toujours

à partir de le grandeur "zéro"

4ell est nécessairo d'indiquer gur les axes de coordonnés leurs noms
et leurs dimensions.

50Tous les points expérimentaux doivent être placés sur le champs


grephique. Ensuite on trace une courbe, qui doit passer le plus près possi-
ble de tous les pointe sur le graphique. Elle ne doit pes passer obligatoi-
rement à travors tous les pointse

G4Si la forme Ge ls courbe tracée est connus d'après la théorie


(ligme@woite, exponentielle etc) il faut tracer obligatoirement cette
forme de la courbe, malgré que les points expérimentaux aient certaine
dispersion
ae
, ode
Sia 803 C +2

D
ws
Z
3

Fig TE.
ES CR
rs
&
OFF

PNA

= .
C
_
77
soie
o
197 can F
i
Te S'il faut ould ook es sin, a actéristiques en variation
de la fonction { gence dujmasci mam à du minimdg du point de courbure). il
egt nécessaire d'éfisndre 1'âmelle dela fonctionket de serrer l'échelle
de l'argument,

Les exemples la const#action inhorrecte et cdgmecte des graphiques


sont présentés oj-d4 sous “fo à x graphiques Mgerrects sont des
figures 1ae2zeite À les grephifucs cormdots sont 1be2be

Les rénmarques sontiell sur les — incorreëts :

Figure 1e Le graphique n'est pas ligable, puisque on a donn “Les eoordo--


mées dea points expérimentaux
au liou den chiffres d'échell =

pert, le champ du graphique


ef pas we isé complétement ™

Figure 2a La dépendance TE? ÿ ( © } pouf L'adsorption monomol@pulaire est


linéairo (d'après de tuéorte)d Donc: 1e courbe pus forme TI ne peut pas
@tre tracteent principes Deuxièmement, Led échelles des axes sont à
incorrectemont: les échelles d'abscisses et d'ordonnées correspondant au
rapport À : 3, Troisièmement, le multiplicateur oe doit être écrit! une
seule fois après le nom de l'axe correspondent à la puissance inverse
(dans ce ces 10 3)

Figure 3a Pour souligner l'existence du maximum il faut choisir les échel-


les des axea coordonnées convenablement : l'axe d'ordonnés plus étendu,
liaxe dtabscisses plus serrés

C) Caleuls au moyen des graphiques

Où utilise brès largement los méthodes mathématiques du traitement::


des données expérimentales, 11 est très important pour la théorie de le
vérification des équations déduites, Le calcul des constantes des ces équa-
tions ete

La plus simple méthode de la résolution de tels problèmes c'est ia .


trasformation de-l'équation & examiner on-forme linéaire et 1a vérification
rl
guivente de la dépendace linéaire obtenue expérimental emente

Par exemple la théorie donne le dépendance &@e l'adsorption monomolé-


culaire d'une substance en fonction de la concentration sous forme d'une

courbe, l'équation de laquelle est:


“AQ —

f= fo LS. # ‘ (4)
T+be a!
où et b - sont constantes, dépendantes de la nature des “substances et
de le température |
c + concentration de la substance adsorbées | Cette équa-

tion il est, facile de transformer:


en équati on .de la ligne droite:
(voir, fig, 2b) =.
oo oc”
RE À a
SE CE . (2)
‘ Tr ten * ‘
Soit Ye 9 + bx ‘

neC ee 7ee ee=,7 eG


Q F 7 & IE % (3)

Tl faut dife que la détermination des constantes a et b de l'équation


(3) peut être faite immédiatement à partir du graphique, si l'origine dea
“coordonnées se trouve dans le point x = 0, v = 0, puisque le sens géométrique
de ces deux constantes est connus Dans tous les autres cas on détermine les
constantes & et b par la méthode suivanto, On choisit 2 points ‘xy, ¥ ) et
(x: ya) sur le ligne droite tracée se trouvant plus loin que possible L'un
de l'autre et on fait la solution d'un ayetôme de deux équations pour ces
deux points choisia :

FeTot
Ve 2 M. Jar
4 ~ YF, wee OE
(4)
Il va de noi que Les coordoënées de deux points choisis x; et vi
doivent être exprimées en wiités des valeurs physico-chimiques à étudiere
Cette méthode est appelée

Méthode des valeurs moyennos

Les dormées expérimentales ont toujours certaine erreur et donc” le

calcul apalytique deg constantes a et b à partir des données. Justement


expérimentales consewverait cette erreur, lois l'utilisation des méthodes
graphiques permet de diminuer connidérablement cette erreur, puisque en
traceant la ligne droite entre les points expérimentaux et en choisissant
pour le caloul les points justement sur cette ligne droite on fait en réalité
t'opération de l'apinnissement des erreurs, A cet égard il devient clair
qu'il est trés important de navoir tracer la li-ne droite fou la courbe
corespondente) correctement, Ce graphique peut être tracé d'autant plus
précisement que Le nombre des points expérimentaux est plus grands Il
est nécessaire d'avoir 4-5 pointe mirnimun pour construire Ia ligne droite
et 6-7 points minimum pour construire une courbes

L'expérience montre, que si la dispersion des données expérimentales


n'est pag trop grande on pout obtonir asges sûrement les valeurs numériques
&ea constantes cherchées, en tracant la ligne droite à l'oeil entre les
points, Cependant pour les calcula précis il est nécessaire "d'utiliser la

ae ate
247
méthode spéciale, qui est appelée la mé e de moindre carrése

i eas
D'après cette méthode en tbace La lime droite de telle maniére que

ee
ia somne des écarts an carré entre les ordonnées de points expérimentaux |

ot la ligne droite tracée soit minimale, La théorie de cette’ méthode,


donne lee expressions suivantes pour caloulor Les constanter & et b d'une
équation linéaire (3}.:

i
On calcule les somm a de l'oxpréssion £5) pour toutes les wnlours
expérimentales de 14 ne Li est commode do faire los calculs au moyen du
tableaux

Bremple
1 On avait étudié 1a dépendance de la valeur d'adsorption de
l'acide heptylique ner le charbén activé en fonction de la concentration,
Les données expérinchteles sont présentées au tableau {colonnes 2 et 3),
Il fant trouver les constantes de cette dépendance,

Le dépendance cherchée peut Ôtre présentée gous 1'équation de la ligne


droite (voir les équations 1,2,3d. La succession du caloul est représentée
au tableau {colonnes 4,5,6,7, . . : . respéctivement}
12 —

N° mole mol Bg

+ 2 ne 3 seaman He ed
os 4 tee D) see cOenauseben sacked oa seme soma

1 | 0,58 0,42 0,58 1,38 0,34 | 0,80


2 1,23 0,77 1,23 | 1,596 1,51 1,96
3 1,93 HO | 1,93 1, 804 3,73 3,48

4 3,50 4,58 3,50 2,220 12,25 8,16

5 5,20 1,80 5,20 2,890 27,9 15,03

8. } 7,90 2,10 7,90 3,162 | 62,40 29,72


7 | 12,60 2,40 12,60 5,250 158,70 66,10
8 117,50 2,50 | 17,50 7, 000 306,20 |122,50

di ! 51,44 | 26,018 | 572,18 | 247,75


Calcul des constantes : 6 on ~3
572, 1810 +26, 018 ~ 51,44010 “4247, 75010 °
a= -
8572,1810 0 51,44210 "0
86247: 75010 2-51 ,44010+ 26,018 »
be = ‘+ 51,44" BTE - = 3,33910
84572: 18810 010

Le calcul . montre que 1a dépendance cherchée a la forme :


2

ou bien, en revenant aux variables naturelles, on &

a a 1,11 43,330 10%. ©

39 Estimation des erreurs de mesure


w

Les causes des erreurs qui limitent la précision des résultats


expérimentaux sont de trois sortese
+13 a

1,
Seactitude Les erreurs systématique, qui agissent toujours dans le même
sens, affoctont 1'éxactitude fou la justesse) de la méthodes Per exemple :
mauvais calibrage d'une burette, incorrection de l'appareil de mesure etce
Si l'on peut atteindre cette erreur, par example au moyen d'uné détermina-
tion à partir d'un étalon, le résultat cest corrigé de cette erreure

lité de la méthodes La sensibikité caractérise la variation des indications


de l'appareil de mesure par repport à la variation de le grandeur à mesurere
Elle peut être indiquée en valeur absolue dans le passeport technique de
l'appareil ou on la pend souvent d'aprés Les échelles des apparéile, Par
oxemple, 1a lecture & la burette peut apporter une incertitude de 0,1 mi,
la sensibilité du thermométre de Beckmann --- 0,002°, celle de la balance
enalytique est égale à 0,0001 ge etc,

be Fidélité Le non-reproductibilité des résultats est due à un grand nom


bre de petites causes d'erreursqui pouvent jouer dans les deux #ens (erre-
urs aléatoires, ou accidentelle). Ces erreurs sont inévitables à cause de
l'ébsence des appareils de mesure parfaits, de L'imperfection des sens de
1 'expérimentateur et de l'inconstance des conditions extéri cures (pression,
température, humidité oto)» Files affectent la fidélité de le mesures On
utilise des méthodes statistiques pour tenir compte de 1 l'incertitude des
résultats de mesures

In général, on corrige des erreurs systématiques, s'il y a licu, et


dcs erreurs aléatoires, C'est alors la plus grande, de deux causes d'err-
eur, qui limite le précision {si les valeurs numériques sont incomparées)
ct le somme de deux causes d'erreurs qui limite la precision (si les valeurs
numériques sont assez voisines). C'est-à-dire, sous forme générale :

AX =k, +AX, (6)

ai AX -— erreur abaolue totale,


ak erreur absolue, déterminée par la sensibilité de la méthode de
nesure,
ak erreur aléatoire absoluc, déterminée par la fidélité des mesurede
m 4-

Ae Présentation des résultats

Chaque fois que l'on fait une mesure, on exprime per une valeur 2.7
numérique X l'éstimatiôn d'une grandeur dont la valeur réelle inconnue est
ae On peut figer pour la valeur vraie inconnue à des limites de confiances,
par exemple
X- IX € a£X+AX

(7)
ou bien ae K+ ak

4X caractériae done la précision du résultat. L'incertitude peut être


exprimée en valeur absolue, ici AX, ou en valeur relative $= Ae, Dans
tous les cas les résultatea de mesure doivent être présentés avec les limiter
de confiance correspondantes (+ ), c'ent-d-dire avec la précision correspon-
dantes

Le nombre de chiffres avec lesquels est donné le résultat doit


correspondre à la précision obtenue, l'incertitude portent sur le dernier
chiffre. Les chiffres suivants ue doivent pas Ôtre indiqués, ils n'ont pas
de sens. Par exemple :

52,3 + 0,1 ml (È= 0,2 4)


0,1000+ 0, 0001 (80,1%)
410 + 10 ppm (6= 10 4)
Pour déterminer le nombre de chiffres avoc lesquels il faut fixer le
résultat numérique obtenu on utilise les thèses suivantes de la théorie
mathématique dep calculs apppoximatifs :

1. Le nombre de chiffres justes m est égal au moine { 5 + 1 ), si S est la


plus grande valour numérique de l'exposant en inégalité : .

(g+1)8%10 8 (7 a)
“=
2e Si la valeur cherchée à est exprimée par la valeur approximative X, qui
renferme m chiffres justes et le premier chiffre est Z,; l'erreur relative *
maximale 5 de la valeur appreximative X satisfait a l'inégalité :
1

8< {7 v)
2 + Ze 10 (m1
Éxenple 2 % a déterminé avec l'incertitude relative 0 = 9,5 %, que le
potentiel électrecinétique d'un gol y= 0,2386 mV, Estimer le nembre de
chiffres justese A partir de L'inégalité ‘ 7 a } on calcule 8, si
Z=2 et B= 0,008, 8 = 4, donc me ( 8 +1) = 2 et par conséquent
Ge 0,24 te

Exemple 3 La densité d'une substance est égale à 0,92 g/en?e Cette valeur
a à chiffres judtes. Trouver l'incertitude relative maximales
1 1
à - = = 0,005
= 0,5 %
2210 7 29,10 27!
Be Détermination de la précision en limite de sensibilité

L'expérience physico-chimique est liée presque toujours avec le


caloul de valeur cherchée d'après certaines équations où se trouvent quel-
ques valeurs mesurées avec plus ou moins de précision. S6it la valeur cherchée
y la fonction des paramètres mesurées directement x} , x» ete !

y= ff xy x eve) (8)

On désigne leg erreurs absolues des variables paradt, Xe “ovsll est


nécessaire de calculer l'erreur absolue totale y en sachent les erreurs
absolucs des paramètres mesurées, La théorie mathématique des calculs
approximatifs dit que ler valeurs infiniment petites de l'expression pour
la différentielle exacte

dy = 22.) dx, + (8.3. ax, + ses (9)


ox 9 x,
peuvent Être remplacées par les différences finales :

AY = (22 )ax, + (Bd) 4x, + see (40)


& x4 _ 4%

puisque les erreurs des valeurs mésurées sont toyjours


beauconp plus inférieures 4 mes valeurs mésurées, c'est-àire :

D SKTX) ax K XQ emer AYKY


IL est aisé d'utiliser l'équation (10) si la fonctibe donnée (8) est
un polynôme.
Si elle représente un produit des valeurs mesurées en certaines puissances
il eat rationnel de prendre préalablement les logarithmes et puis de calculer
l'erreur relative, exprimée en parties d'unité fen tenant compte de ce.que
dlny « ae LT.
ÿ } : L. > oo ‘

B=- 4%. 2= (@inyy,


Se em Sin,)&Xy+
+ SE aene cet
| )

Le recaloul inverse eat très simple :


. a y =
c
Fe J
a sO {412)

Dans la pratique on calcule l'erreur totale labsolue ot relative) d'après


le gchéma:

1, On prend le logarithme de l'équation donnée (on supprime cette


opération, si l'équation donnée est un polynôme)

. 2e On dérive l'expression obtenue par repport aux variables corresp- .


ondantes ‘

3e On remplace les variables infiniment petites par les différences


finales

4» Cn calcule l'erreur pour le cas le plus défavorable avant pour but


le calcul ‘at erreur gaximals pour cela om remplace les signers , moins " apparus
au cours de la différenciation par les signes " plus "«
A partir de ce sohéma du calcul on obtient lesformules pour calculer les
erreurs relatives des opérations mathématiques élementaires :
a) la somme de deux paramètres { a +» )
sare a b
Ca
8{a+h}) D memes
— 5, + me
mr 8, (11 a)

b) 1a différence de deux paramètres { à - b ) si &b .

aw)

En” FR. = Ba + By. : {11 ©)

d) le paramètre a à la puissance n ( a“)

Bon” /n/e & {11 4)


AD

c) la fonction ™ a

PVR TY
a
{41 c)
peurs

Exenple 4 Calculer l'erreur de la détermination du petentieil électrociné-


tique par la méthode de 1'électrophorises On seit que le potenticl
électrocinétique :-:. cherché peut être calculé d'après 1'équation :

Ê =
C= AN.
E ee ° 300°. … tesl.
É

où ? ~ viscisité du milieu dispersant


& — perméabilité diélectrique du milieu dispérsent
5 - distance de déplacement de la limite de séparation
l.- distance entre les électrodes
+ — temps |
{ … différence de potentiel (tension) appliquée

iin passant aux Logarithmes on a:


ot dn

Ant- In fe
i? à 3007 2g
+ in 8 + Ink - Int4 - Ink
En supposant que les valeurs 4,%. 7; Ê et 300° ont
fet elles ne donnent pes d'érrérs)
#
les valeurs précises {donc constantes) on obtient apros la différenciation:

ue BS. yg GR LE.
Cr 7S i i

ou bien ét = LED. + 41. EX. +


Ê S$ i +

Soient les données cxpérimentales suivantes :


S = 1,3 om - la précigion (lasensibilité) de l'échelle
de l'appareil est de 48 = 0,1 cm
1 = 35,0 om + cette distance avait été mesurée à
l'aide d'un fil souple, qui avait été |
mesuré à son tour avec la règle ordinaire, soitsl= 0,17 om
t= 3600 sec -- la précision de la montre ordinaire
| cat de 4t = 14 Sece
120 v ~ la précision d'un volimibtre de le source du ur
td
it

courant continu utilisée était de 4 E = 5 Ve


~ 4B

Par conséquent :
a [a 0,1
+ 0,1 1 5 = 0,12
5 73 380 * 3600 * “1507
le résultat obtenu est une erreur relative de la détermination du potentiel
électrocinétique cherché, exprimée en parties d'unité :

2,
Pour exprimer cette valeur en pourcents il faut la multiplier par 100
A yt
ac
à = mt à 100 æ 19
be Bre 100 12 F
ae
L'erreur absolue de mesure du potentiel électrocinétique 4 À, dépend de sa
valeur numérique 4 G= 5, Ge .
En tenant compte des valeurs obtenues expérimental coment on caloule
le potentiel électrocinétique cherché :
AR 25 « 1 _ 403; 1400, 08 2
e = Fe « 3004 “te = qe 3007.

0,01469

Le calcul du nombre des chiffres justes d'après la thôse { 7 à ) dit que


Qt
celui~la est égal à 2 ( 2 = 1, À = 0,12 ) et la valour numérique du poten
tiel doit être écrite sous la forme : _
- “= 0,015 v
et l'erreur abgolue : |
eg 0,12 » 0,015 = 0,0018 = 0,002
If

Le résultat final
5 0,015 + 0,002 v
où bien
C= 1542 wv

où snvore sous forme normaligée : C = (1,5 + 0,2) e 107 v

le dernicre notation est la plus juste et à nos jours cette forme est
préférable,

C4 Détermination des erreurs aléatoires

La théorie statistique donne une courbe let bien sfr une équation)
connue sous le non de courbe de Gauss, si les valeurs expérimental
es
correspondent à ce qu'on appelle une , distri buti on normale " » Cette
théorie dit que la valeur moyenne % de l'ensemble infini des mosures X43

Xor see est la meilleur estimation de la valeur cherchée a et elle donne

encore ce qu'on appelle l'écart-type @


L'écart-type
en re
6 caractérise la dispersion des mesures ou encore la
fidélité do la méthede de mesure :- plus & est petit ot ,plus la méthode cat
fidèles

SE l'on pouvait effectivement faire une infinité de mesures ct par


conséquent connaître€ on pourrait définir aiasi les intérvalles de confi-
ance pour toute nouvelle mesure X; : il y a 70% de chances pour que (KG)
£X,¢( £46 ), 95 % de chances pour que { # - 26')< X, <( K + 26), 99,7 # de
chances pour que { X - 35°) < Ry (X436 ) octo On appelle la probabilité
de confiance
_ les valeurs 70 ; 95 ; 99,7 % etcs Dans la pratique on n'effectue
qu'un nombre fini de mesures, soit ne On utilige la méthode de Student
(pseuionyme de Gossette, chimiste et mathématicien anglais) pour calculer
l'erreur aléatoire (accidentelie) du nombre limité des mesion, D'une oublie
méthode & l'aide de ces n résultats on caluule leur valeur moyenne ¢
Le
x - 2 x. (43)
n
qui est la meilleure estimation possible de la valeur cherchée
D'autre part, le moilloure estimation poasilhle de l'écart-t'pe & est
L'écart-bype estimé $ qui est appelé parfois le standard empirique :

«2/8 te we NO FS fam) 2
S-/2Œ-x) s/L'en) (14)
nm - 1 Me 4
On prend dans le cas d'un nombre limité de mesures des limites de
confiance au moyen de la formule :

+ CK ~ te 16 RKO K + tS ) (45)
X; - étant une nouvelle mesure
+ — étant goi-disent Le cocficient de Student, qui dépend de la probahiiité
PAatar

de confiance et du nombre de Sesrés dc lihorté N, qui we séric de mesures


cst'égal EN =ne 7,
Si l'on adopte comme estimation la valeur vraie inconnue a non plus
mesure ~
une quelconqus x, mais le movenne X on pout fixer un nouvel intervalle de
confiance :
x + es. ( (46)
n

I1 eut facile de voir qu'en adoptant comne résultat, au lieu d'une


valew expérimentale qucloonque une moyenne *X de u mesures on a donc divisé
l'intervalle de confience par Va °
Dang la pratique on calcule tout d'abord la valour morenne EB &'eprès
L'équation (13), ensuite 1'écart-tepe estimé $ d'après l'équation /14), on
prend le coeficient de Student (voir, l'appendice) et on calcule l'erreur
aléatoire absolue
EX = + is. 47)
Va
On choisit d'habitude le coeffici nt de Student + correspondant & la
probabilité de confiance P 0,95 {95 4) et assez rarement aux probabilités
if

de confiance P = 0,99 et P = 0,999,


Le résultat final est écrit sous ferme :

a= kos 18)
In tenant compte de toutes les deux sortes d'erreurs /6) on obtient
totalement :
a= = *+4 {‘ox, tax, ) { 19) .3

Exemple 4. On a mesuré l'indice de réfraction dé 5 échantillons d'une solu


tion. On a obterm les valeurs suivantes : 1,3584 : 1,3576 : 1,3570 : 1,3582 ;
1,35714 T1 faut calouler l'indice de réfraction de cette solution, On fait
le tableau

n Indice de réfraction, I Erreur absolue, t I fat >? |


“ ann Linie oe sete
em nmi i tenet ie a ce fe. pense avc nn emens mrverule }

1 1,3584 -0, 0008 64, 10°


26 1,3578 #0, 0002 Le ioe
Be 41,3570 +0, 0006 36 , 10 À
de 1,3582 0, 0006 36. 10°
5e 1,3571 : +0, 0005 25 « 108
~ - in i. arene nent af een À
¥ = 1,3576 Fn 1)*=4 365640

L'écart--trpe éstimé 5 :
Se EL UE
(13.2 10 = 6.243,10 4
On trouve le cooficient de Student d'après Le tebleeu t = 2,78 Four

P = 0,95 et N= 4) ea 104
Par conséquent ste 7 + ss = 1,3578 + 2; 180643016 wow
UE JE |
I = 1.3578 + 0 0008

En tenant compte de ce cue 1a seusibitité du réfractométre utilisé est


égale à 4 T, = 0,000 on ohtient d'après l'équation ‘ do y:

I = 1.3578 + 0,0010 |
L'erreur totale relative : 7

B= *af 090074 à. g 7 0.074 A #


On caleut d'apris la thise ‘ 7 à | te nombre de chiffres avec lescue!s il

faut donner Le résultat final :

“Z418
= ta"
’ à -$ i
1 +14 Le 00074 : 10 . |

Par conséquent Le résultat fis:al doit être écrit sous forme :

I= 1 358 + 0 001

D. Calou’ des erreurs aléatoires de 7!4quation

de Ta tiene droite empiricue

cdraite
L'équation de la ligne est la plus simple, elle n'a que deux constantes,
ayant le sens géométrique simple et donc cette équation peut être vérifiée
expérimentalement sans difficulté, C'est pourquoi, on cherche tout d'aborû
la méthode de transformation de l'équation donnée en équation de la ligne
droite et puis on la vérifie expérimentalement avant pour but le débermi
nation des constantes de cette équations

Ii est facile de comprendre que la précision de cette détermination


dépend du nombre des points expérimentaux, soit neA chaque valeur du para—
métre x correspond une seule valeur de la fonction v, 8 On 4crit L'équation
de la ligne detite vraie sous formes

vos tion x f 20 )
et l'équation de ligne droite tracée en réalité sous forme :

Y=a+bx 21)

Cette ligne droite réelle passe tout prés de la ligne droite vraie, mais
ES

elle ne colncide jamais à cette dernière. Cette circonstance explique


l'inégalité des constantes des équations {20) et/21).
Pour calculer les erreurs des constantes a et b de leurs valeurs vraies
a et p on calcule d'abord la moyenne des variables xy

mo ye le (20)
n

On calcule ensuite les valeurs Y; pour chaque paramètre x; d'après


l'équation empirique (21) et on calcul enfin 1a &ifférence { Y, - Ys ) entre
Les valeurs de la fonction, qui donne l'équation empirique {21) et celles,
obtenues expérimentalemente
L'écart-trpe estimé de la fonction : peut être caiculé d'apros l'équa-

“ i
fere
s T = yas i2
2
.
f23)

24)

f25)

Pour trouver les erreurs aléatoires aïsolues on preud les coefficients de

Student pour le nombre de dégrés de liberté N = n … 2 { dans Le cas de l'équa-

tionide la ligne droite ) et pour la pr’ wabilité de confiance correspondante


! &thebitude 95%), Le résultat final aura la forme :

tM satt.S.- p=vtt.s, 126)

ye Catbx) ated
«AB,

Exemple
6 Calouler les erreurs de le détermination des constantes empiri ques
l'équetion de l'ader--tion de l'acide heptrlique par le charbon activés
Pour déterminer ces constantes l'équation de l'isetherme de lenqmutr
F -. 8%
= he, 7 y & 7a

on le trensforme oem équation de 1a ligne droite :

3 naar Bove
Î og Ot
4
murs i

/ i, fin B
;

et en utilisent les données expérimentales { les valeurs d'tadsorption %

pour we série des concentrations différentes cj) on construit la dépendance


linéaire AT = fo} et on détermine les constantes de cette Squation

{ 7 7 \ . tt ah
{erg tee SE sm J graphicnement ou anal “bideenent
ha, fe, B
Supposans que ver constantes sont déja déterminiées ‘ voir, exemple 1 )

mu
a 2 1,11 43,33 4 10% 0
a Il ¥Yaut trouver le precision de cette détermination, Ecrivonsa cette 4quation
empirique sour l'Orme Le L'éguation { 21 )

Ya 43,33 6 10° x
=
où Yep j muets bee 10, recu
a“

Les données exnérimentulss, d'esrès lesquelles l'équation ompirique a été


obtenue, sont dans le brlenu suivent / colimnes 1, 2, 3 }

n Xe 10 | y.
À i

1. | 0,58 1,382 | 4.304


2, | 1,23 1,596 | *
34 1 1,9 1,804 À
4a | 3,50 2,220 1 0
5e 5:20 2,890 f
6, | 7,90 3,762 | 3,743
7. 118,607 15,250 | 5,310
8. 117,50 7,000 | 6,943

51,44 | t 271,29 254,40


… DA

Les colonnes suivantes représentent tous les autres étapes du calcul,


À la base de ce tableau on calcule les écart--trpes estimés :
Le « 51,44 s 10-3

x= LH. nnn à 6,43 « 10°? :


n 8

7 49"
15 = 6,72 à 10
as 2
ay = 274,29
‘ 6

6,72.
8° goin ee = 4,22
/254,40 , 10 -6

8 =wf eek 1072,2


Le + (6,4 RIRE
s« 10) 4,28 3 61,102

On choisit le coefficient de Student pour le probabilité de confiance P = 0,95


et pour le nombre de degrés de liberté N = Wh - 2 = 6, goit + = 8,45, Alore
erreurs absolus sont :

hante S, = 2,45 63,616 10° = 8,85 « 1072 .


ab= 6S, = 2,45 6 4,22 = 10,34 .
aYeteS = 2,45 e 6,72 « 107 = 1,65 « 10!
et Les erreurs relatives : 5, = 220105 e 10io? 0,08 § % = 84%
Be TT ' ars e
5, = ab. Bt
40
= 0,03 8 %= 3%
Maintenant il est facile de calculer le: nombre de chiffres qu'il faut fixer
pour écrire le résultat final, En utilisant le régle { 7 a ) ona:
Pour le contente a m= 2
Pour la constante b oh 2
Par eciséquent + a = 1,1 + 0,1
b= (3,3 + 0,1) 107
et l'équation empirique, en tenant compte de l'erreur absolue y = 0,167
F 0,2, doit être écrite sous forme :

7 = (11 43,3. 10,2-c) + 0,2


Il reste à encore mie question qu'il faut résoudre. Quelle sera la précision
du calcul de 1 ‘adsorption d'après L'équation de Langmuir, contenant les constan~—
tes 4, et b' déterminées par la méthode considerée ? >
Le précision des constantes /7
on
et b' peut être trouvée directement
au moyen des fermules (tic):

JE
en i 3 m7 D , Be * 8, + B.,

Puisque l'erreur de 1 est égale à zéro { 8, = 0 j, one

B =8 = 0,03 S =3%
fs BO io
4
On trouve l'erreur relative de bi:

D = manon
4 b
1 FE
4
ree eemen ane $ 5. = 0,03 # 0,08 = 0,11 ; Bit %
[LE f° & p' D b

L'erreur ebsolue pour /” dépend des valeurs numériques de /, ,°t de b' et


de la concentration © : '
P= fr eb
ce T+b'o
Il est facile de voir que pour les concentrations fortes on peut négliger
4:4 coté de b'c au dénominateur et la précision de f devient le même que
fon (3% \» Pour les concentration faibles on réglige b'e à coté de 1 et
ou obtient : /" =f" ble

5. « 5. + 5,1, +8, = 0,14 EL 14 %


CHAPLTRE 2»,
Obtention et purification des systèmes coïloldauxs

TRAVAIL ERATIQUE N°1


Formation des émulsions et l'étude de Leurs propriètés ph':sico chimiques

But du travail est l'obtention des émulsions de la nature differente.


l'étude d'inversion d'émutsion et la détermination de le stabilité agre-…
gative des émulsions

Partie théorique

Les émuisions sont des dispersions d'un Ligguide dans un autres Les
émulsions peuvent être prépardes par agitation violente d'un liguide en
présence d'un autre nonmiscible.

Selon la polarité du liguide dispersant et du liguide dispersé on


distingue émulsion
gu.
“huile dans L'eau '
“’h/e) et 1.’ émuleion “eau dans L'huile nis à },

Ii n'est pas difficile de reconnaître si une ému. si on donnée est du


trpe h/e ou o/h : Le trpe "huile dans L'eau “ a une conduoti vité électri que
beaucoup plus élevée ; les émulsions de type h/e se mélangent aisément avec
des gouttes d'eau et de t;pe e/h avec des gouttes d'huile, Les émulsions de
type h/e se colorent aisément avec des colorants solubles dans l'eau et de
t'pe e/h se colorent aisement avac des colorants solubles dans l'huile.
Selon la rélation quantitative entre le liguide disnersant et le liguide
dispersé on distingué les émulsions : diluées, conceïtrées et fortement
concentrées. La concentration de la phese disnergée dans les émulsions
diluées ne dépasse pas 0 1 4% en volumes Dans 1es émulsions fortement concen-
trées cette concentration est superière que 75 % en volume.
En principe, deux liguides purs non miscibles ne peuvent donner d'émulsions
stable. Les gouttelettes de la phase dispersée sont soumises à l'agitation
bromnienne qui provoque des rencontres entre les gouttelettes. La réunion

des gouttelettes constitue la coalescence, Finalement on shanomin: neath wroyocugr

cy La séparation d'émulsion en deux couches. Dans le cas général, la vitesse


de cette séparation peut étre utilisée comme Ta caratfristique de la stabi-
lité agrégative des 4émulsionse
Four obtenir des émulsions stabl:s où utilise les substances appelées
" Stabllisateurs "ou " émulsifiants. " Un émulsifiant vient. var suite da
phénoméne dladsorption. se concentror 4 la surface de séparation de deux
liquides, ef les gouttelettes de la phase disperaée sont comme euvelopnées|
par le filon d'adsorptions On connaît de nombreux émulsifrants. Citons les
corps tensio actifs colloläaux ‘ les savons de La nature difforentes ), Leg
corps mercomoléculaires % gélatine, cagéine, alcool polyvvin-lique, eto ) et
Les corps trés fineme:t pulvériaés { Calo, , CaSo, ; etc hs
L'inversion d'une émulsion est us processus dans lecuel la phase dispersée
de l'émuision considérée devient le milieu de dispersion, tandis que Le

milieu de dispersion s*° transforme en phase dispersgée de la nouvalle ému:


sion ; i} peut stagir de La transformation d'u'e émission de type n/e en
émilgion de tne ofh et inversonent.
Comme certains émulsifiants sont plutdt actifs pour les émuleion de t-pe
e/n ct d'autres pour 1cs émulsion inverse, l'emploi d'u: émalsifiant d'u
type ad'émulsion pour ?'autre en favorise !'invergione
wi

Partie experimental©

A Formation des émulgions

a) Verger 5 mi d'eau distillés: daas une éprouvette, aiouter 1 ml d'huile

de vaseline. Boucher L'éprouvette et gecouer ériergiquement. L'émulsion


obtenue se détruit tros vite foret deux couches à cause do La coalescence,
Pour stabiliser cette ¢mulsion on a oute guelrucs gouttes de La solution
d'oléate de sodium & 1% et on agi be Le srgtome de nouveau. On obtient
L'émulsion stable de couleur blanch.
Examiner Le forme des gouttetett:s d'émulsion à l'aide d'un mivroscopes
b) Verser 10 mi d'esu distillée et 1 ml d'huile pour machines ‘ou d'huile
de compresseur ) daas wie évrouvette et agit-r-ce mélange énergiguement. ©
Examiner. Le: stabilité d'émulsion obtenue. Puis alouter dane Le ayptime1 mi
de la solution de Na OH & 10.% et agiter."'dmulsion de nouveau. so
Expliquer L'éffect d'augmentation de la stabilité d'émuigion = pré:A

sence de Na OH, ex sachant mue l'huile utilisée contient une petite quan-
tité des acides carboxrliques gris.

Ns Rese We
TS
=

oO

£
es
x
G

Bw Aen À. ae
f
À yf ad b vl, ie. | { én ll he
Fait fe

28

B Anversion
des _émlsions

Vs 2-3 ml du benzéne coloré intensivement oar le colorant soluble dans


te benzéne ct insoluble dans l'eau. dans uns Aprouvettc, Alout-r La même
quantité de la solution d'oléale de sodium & 1 % Boucher l'éprouvette et
secouer énergiquement,
Déterminek le type d'émulsion obtenue à l'aide d'un microscope

Ajouter dans l'éprouvette avec l'émulsion à examiner ? - 3 ml du


bengéne et 2 ml : de ia solution de CaCl, à 2% Boucher l'éprouvette: et
agiter le système,

Déterminer le type d'émuision de nouveaus

Présentation des résultats,

Montegr schématiquement la structure de la couche d'émulsifiant sur la,


surface des gouttelettes d'émulsion on utilisant la si gi fi cation suivante:
- À
AT
BSTwe \
#

n Sw

Te
ÿs rh nu

© es Ve ye 0

Oléeate de sodium we Cléete de calcium

ky Ce Détermination de La stabilité
àOf agrégative
des émulaions
295 “
Verser 5 ml du yénzéne (ou d'un autre liquide proposé per le professeur)
et 5 ml d'eau distilléé dans une éprouvette, boucher et agiter jusqu'au la
préparation d'une émulsion homogène,
Tranavaser 1'émulsion obtenue dans un cylindre gradué et mettre en marche
le chronomètre, Déterminer la vitesse de la formation de 2 ml de la couche
du benzénes Calculer la stabilité d'émulsion à examiner :

\/: a+ nt / min
où t — temps de la formation de 2 mi de la, couche du benzéne en minute.
De même fagon on détermine la stabilité d'une serie des émulsions obtenues
à partir du benzéne et des solutions d'émuisifiant (consulter le professeur)
avec les concentrations : 1% ; 0,5% ; 0,25% ; 0,12% ; 0,06: et 0,03% «
… 29

Présentation des résultats

1. Presenter Les données obtenues par Le tableau suivant

Concentration

d'émulsifiant. + min U.ml / min


ef
fe

ca
2, Tracer Le graphe qui caractérise l'influence de a concentration d'émul.
sifiaut à examiner sur la stabilité asrégative des émulsions aqueuses du
bengéne : UF ‘c)

TRAVATI, PRAFIQUE N°2


Epuretion des solutions collovdal
es |
But du travail est tiépuratio. d'une solution collodale par la methode de
l'électrodial ‘se

O1 veut éliminer Les imourtés de la solution co'1oläale nar les methodes

suivantes : dial se électrodial se et ultrafiltration. Le dial se ost baste

sur la diffusion des ions & travers ule menbrane semi permiable lorsoue
une solution collofdaie est senarée oar cette membrane d'un golvaat pure
L'utrafiltration est une dialvse sous pressions
Quoique les particules collotdales soient très erandes var rapport aux
molécules habituelles, elles passent assez facilement à travers Les Dean
du papier filtre, T1 existe toutefois des memktrases semi. nermisbles,
naturelles et artificielles ‘vessie de oeuf, parchemin végétal, pellicu
les de COLLE à on : de gélatine cellonhane ete } qui ne ‘aissent passer que

les ious ou Les molécules habituelles en arrétant les pärticules colloïdales,


Cette propriété des menbroues semi permfahles
30 -

est A la base de la dialyse qui permet de sépaser les solutions collofdales


des molécules et des électrolytes qu'elles contiennent, Autrement dit le
dialyse est basée sur la différence des vitesses de diffusion des ious étran-
gers ou des molécules et des particules collofdales par des membran es semi-
perméabl es,
St L'on sépare, par une telle membrane semi~perméablo, une solution coliol-
dale contenant un cristalloïde quelcongue du solvant pur, setls les molécules
et les ioug du critallofde pourront passer par les pores de la membrane et
se répartir uniformément dans tout le volume au solvant, Les particules
collofdales eu revanche, restoront dana la solution initiale sans pouvoir
traverser le membrancs En remplagant périodiquement 1e solvant enrichi en
ions par du solvant pur, il est pose#ble de parvenir à purifier complétement
le solution colloïüäales
Pour augmenter l'éfficacité de la dialyse on emploie le dialyseur à courant
d'eau, c'est-à-dire tel que l'eaudu récipient extérieur soit rmouvelée
de fason continue, La dialyse est souvent employée dans | ‘industri ee
I1 est à noter que la diaiyse simple se déroule très lentement, Pour cette
raison on utilise différentes méthodes pour augmenter la vitesse de la dial-
yeee La dialyse peut être sengiblemert accélérée par l'action conjointe du
courant électriques Notamment 1a dialyse ordinaire est combinée à l'électrolyse
Cette méthode s'appelle électrodialyse, est appliquée tait en iaboratoire
que dans l'industrie, L'appareil de cette méthode s'appelle électrodialyseure

Partie expérimentales

Le schéma d'un éloctrodislyseur à courant d'eau est représenté ci dessus

( fige 1 )
i
TE oo TT
ET | ‘i erent ay
TE — s 5 \ aha jo , _ i" ce ” we
ome fl poe 5
> ET : L TT

Ya N4 Ss
fige 1. Hlectrodialysour & courant d' caus
Un électrodialyseur comprend trois compartiments : deux latérayx (2), et
un central (1) les membranes (3) qui séparent le compartiment central des
compartiments latéraux ne laissent pas passer les es
particul coliofdal es,
- 31-

mais seulement l'ean et les ious de l'4lectrolytes, On fait passer l'eau


pure en permanence à travers les compartiments Laléraux of on plonge deux
c'lectrodes de platine ou de charbon {4) Lorsque le courant passe, los
éctrolytes en solution sont transportés sous forme d'ionevers Les Séctrodes
correspondantes avant d'@tre e'vacués par 1' cate
Le compartiment central est mumi par )'agitateur {5)

ilode opératoires
On prond un sol {consulter le professeur ) partiellement dialvsé et l'ou
verso dans le compartiment central ! 4) de l'électrodialveeur, En méme temps

on branche le courant d'eaus On agite la salution collotdale par agitatcur


(5e On emploie la source du courant continy dont la tension électrique
est en limites de 120 #4. 220 V, On compose la chaîne électrique renfermant :
un milliampermètre, {1} un rhéostat (2) ot ur voltmètre {3} avec lesquels
peut être reglée La tension. (Figen?) On régle le voltmtre do telle fagon
qu'on peut montrer la tension électrique entre les électrodes, c'est-à-dire
la tension du champs électrique & laquelle on effectue la dialysee
fu cours de l'électrodialyse la densité du courant électrique ne doit pas
2
dépasser 10 nef ome Dang le cag contraire le chauffage forte du liquide,

peut provoquer le voriation du Pi indésirable de la solution colloMdal es


Dans le cas de l'électrodialyse des sols qui sont sus@eptibles & la coagu--
lation on emploie la densité du courant de 6,5 4 1 ma/ en « On peut contrôler
l'électrodialyse par différentes méthodes,
Parmi elles la mesure de la conductivité du sol en fonctionlu temps est
la plus commode.
On fait 1'électredialyse du sol A purifier pendant trois heures,
Chaque 20 minutes on prend 10 ml du sol verse dons la cellule conductométriques
On mesure la conductivité à l'aide de l'appareil L BR -~ 40
ou bien P ~ 38%

Traitement des résultats erpérimentaux


PTS a 4
center by fd que - fh sm
|
1, On remplit le tableau suivant “PN | @)
eS!
| i à
=
; | A 2
ye 7
t | Rx . Î Lx, | fe al
in | Ohm {ohm lohm' om! 4
: se mmne OA
lé À
2, On construit 1e graphique de La dépendence # = f { + ) 3
- 33

CRAVATL PRATIQUE
3703 _
Tétermination des dimensions des pores

d'ultrafiltress

But du travail est la détefmination des dimensions des pores d'ultrafiltres


per le méthode de détermination de la vitesse de filtration de l'en

Partie théorique.
On peut déterminer les dimensions des pores d'ultrafiltres per les méthodes
suivantes :
le Détermination de 1a vitesse de filtration de l'eau,
2e Utrafiltration.des solutions, dont le degré de dispersion est définies
34 Moulage des gaz,

Nous utilisons le première méthode


Selon cette méthode on mesure La quentité d'eau (4) qui passe par la sur--
fase d'ultrafiltre F om dans le tomps taco sous 1a moyenne raréfactions
qu'on peut obtenir à l'aide de pompe à vide à eau et l'on peut mesure par
la baromètre Q 5 Salles 8m
a,
‘i: oe
mn
(1)

ob D ast volume ( om?) d'cnu qui basse par un om adc la membrane dems le
temps d'un second repporté à l'unité de pression fame/om).
Ensuite on calcule le volume d'eau qui se trouve dans les pores de la momb-
rane rapporté & l'unite de surface de cette dernière par l'équation suivante ;
Ge. Ghi-@s
\K f me cmmmmenennnnn (2)
Fe dH, 0

Où £a et Gs sont les masses de la membrane humidifiéo et séchée respecte


vement, au, est la densité de l'cau & la températeure d'expérience (voir
L'appendice), A ltaide de L'équation (2) on peut déterminer le volume des
pores (le volume est occupé par l'eau) dans la membrane ayant la surface d'un
cn «

Supposant que toutes les pares ont la forme de conduite eylindrique


correct et qu'ils pénetrent dans l'ultrafiltre en distribuant parpéndi eu-
lairese L'une des directions est perpéndiculaire à la surface d'ultrafiltre,
Selon cette supposition la rayon des pores { r ) peut être déterminé à
l'aide de l'équation de Poisgeuilles
- 34

où ‘test la viscosité de l'eau à la température d'expérience ‘voir L'apnen-


‘ “ : “
dice}, & est l'épaisseur de l'ultrafilire mesurée par le micrométre,

Pertie expérimentale.
Le schéma qui détermine la vitesue de la filtration d'eau est représenté
sur la figure 1,

‘fig. 1.

ty
Cette installation se compose d'm mtonnoire de Buchner ‘ 1) au fond

duguel on met Le filtre ‘ 2 ), Liamtonnoir est mmi par m bouchon & caout~
chouc { 3) & une fiole { G ), Lientonnoir de Buchner avec son tube est
muni par un bouchon à plastique / 4 ) à une éprouvetté à graîuée ‘ 5 },
La fiole { 8 ) cst muni avec un manomtre / 7 } et avec un robinet 8 )
et ce robinet est muri avec un vompe à vide & eau.

Mode opératoire '


Tout d'abord
on mesure l'épaisseur dtultrafiltre par le micrométre et on
pese l'ultrafiltre fon utilise comme l'ultrafiltre le filtre de papier)
sur la balance analytique, Puis on caloule ia surface du filtre, Ensuite
on verse une certaine quantité d'eau ‘50 ml) dans l'entonnoir ‘ 7), mn +
même temps on branche le pompe à vide à eau ét on regie la raréfaction par
le courant d'eau. Après avoir reglé la raréfaction o1 ferme Le robinet ‘8) 3
et on fixe le début de l'expérience var un chronométre,
On conduit 1‘ expéri-

ence jusqu'à ce que dans l'éprouvette se reuni à neu près 15 - 20:ml d'eau.
On arrete l'expérience, On enleve l'eau restée dans otonnoire. Ensuite on
tures soignesement enleve le filtre et l'on séche var deux filtres de papier.
Puis on met le filtre humidifiée sur le panier de cale et on pese le filtre
sur la balance analytique, Pour savoir le noidse du filtre hunidifiée on pese
senarement le papier de caic ensuite on détermine la perméahilité à l'eau
du filtre par l'équation / 1 } etant donné qu'on sait le volume d'eau ‘Q)
qui passe par Le filtre dans un sertain temps. Puis on calcule le volume
de l'eau qui se trouve dans les pores du filtre par l'équation / 2 }, Et
enfin on caloule le rayon des pores { r ) par l'équation ‘ 3 },

mass € [masse de fl épaisseur|Le temps tfnermé: | y | le raron


de fittre|filire lau filtre la écoul.em-| D. ea fon om} de pores |
| humidi fish géchée IP en om lent del Lond cm? /dyn sec! {du filtre
Ghameg Ie Be on s| | IP en com
36 —

Phénomènes
de surface et adsorption
Travail pratique 4.

| Tension superficielle des solutions.


But du travail est l'étude des méthodes différentes utilisées pour la

mesure expérimentale de la tension superficieile et intérfaciale aux diver~


ses limites de séparations
Partie théorique. Les particularités des conditions d'existence des
moléoules de la couche superficielle expliquent
le fait qu'il soit néces-
seire de fournir du travail pour augmenter la surface d'un corps, La grand--
eur de ce travail rapportée à 1 om” de surface est appelée tension superfi-

clelle.
La tension superficielle est exprimées en erg, om? ou en dyne/‘on {ces
valeurs coincident numériquement}
ou encore en N/m et en joule/nf {système
d'unité SI). Ainsi,la tension superficielle peut être considérée comme une
force par unité de longueur ou comme énergie par unité de surface.
La tension superficielle, on la désigne par la lettre 8 niost pas
l'énergie totale de la surface mais Le travail utile maximal dépensé lors
de la formation de l'unité de surface c'est à dire qu'elle est l'énergie de
Gibbs rapportée à 1e de la surface :

h Surface
de séparation liquide
Parmi plusieurs méthodes de détermination expérimentale de la tension

superficielle sur la surface de séparation liquide-gaz (liquide-vapeur,


liquide-air), la méthode de la presion maximale des bulles est la plus sim-
ple et la plus précise.
Cette méthodes élaborée par Rébinder consiste à mesurer la pression :.
maximale des bulles qui passent dans un tube capillaire touchant un peu la
surface du liquide.
Le schéma de l'appareil de Rébinder est représenté sur la figure 14
nn
Cry DT
if
On plonge l'éprouvette 1 avec un liquide & examiner dans wm thermostet
at 2e Un Cappillaire 3 avec une pointe 4 passe à travers le bouchon,
L'expérience a montré que le diamètre de la pointe du tube capillaire doit
être de 0, 02 & 0,1 mm environ,
. On emploie l'aspirateur 5 pour créer la reréfaction dans l'éprouvette
1, Le valeur de raréfaction est mesurée par la différence des niveaux du
liquide dans le manomètre 6 ou 7, |
Cet appareil permet de mesurer des valeurs de la tension superficielle
sur la surface de séparation liquide-air avec la précision de 0,2 à.0,5 %
environ.
Calcul de la tensionsuperficiclle

La tensionsuperficielle du liquide sur la surface de séparation liquide


.
air est proportionnelle à la presion maximale qui correspond au passage lent
et régulier des bulles du gaz à travers le tube capillaire touchant un peu
la surface du liquide,
Le passage régulier deë bulles d'air est réalisé par le réglage de le
vitesse d'écoulement de l'eau de l'aspirateur,
La valeur de la tension superficielle : est calculée d'après la form-
ule suivante * ns , : 64)

ou P- pendion maximale au moment du passage d'une bulle de gaz

À - constante caracterisant Le capillaire donné,


Ayant trouvé la valeur P, pour le liquide standard dont la tension
superficielle G, est o connue on calcule la constante À
| ms
sd
6,7 4 à où A ve ee.
2 | f 2)
&
En substituant la dernière expression dans l'équation (1) ona
¥=GDo +
Py

Habituellement on emploie l'eau comme liquide standard car la dépen-


dance = £( 7 ) a été bien étudiée pour l'eau. A la température 2090
tension superficielle de l'eau est égale à 72,75 ere/om™ (à l'élévation de
latempérature 1a tension superficielle dimime), Ayant substitué
cette grandeur dans l'équation { 3 }, on obtient :
| = 72,75 à + (4)
Si la différence des niveaux dans Ah
Le manomètre correspond à la pression
maximale du passage des bulles d'air et P ast la densité du liquide, utilisé
comme fluide actif du manométre, alors :
P=P, Het Po=P « ah*
ot, h et pALe — différencos des niveaux pour le liquide à examiner et celui
standard
En substituant cea dermiéres expressions dang 1'équation (4)
on obtient finalement : gi ah.
G+ 12,75 Sy 08)
Execution de l'expérience On étudic l'influence de la concentration des

solutions du liquide à examiner sur la tension superficielles


On prend pour la détermination de la tengion superficielle la solu-
tion &e l'acide butylique { ou l'alcool butylique ) dont la concentration,
soit 6; est bien déterminée, À l'aide d'une pipette on verse 10 mi de cette
solution dans 1'éprouvette 1 et on détermine ah, soit ah, dont la valeur
correspond à la pression maximale du passage des bulles d'aire
Ensuite, on prend de l'éprouvette 1 5 ni de cette solution et on y
ajoute 5 ml d'eau. La concentration de la solution obtenue diminue de 2
fois et devient égale ag e On détermine la valeur My pour cette nouvelle
golutione

On dilue plusieurs fois la solution pour obtenir successivement les


valeurs dean, >A hy tA br » pour les solutions diluées aux 4, 8 et 16
oise ‘
On execute la dernière expérience en versant dans l'éprouvette 1 10nl
d'eau pure et on détermineah, par les mêmes manipulationse
En gachant la valeur Gh pour l'eau, on calcule les valeurs GS 4 Ge '
6364 65: de le tension superficielle de toutes les solutions d'après
l'équation { 5 },
On représente les données. obtenues sous forme du tableau

2 rey
ta

: GC Ah 5 .
Ne | Solution mole A mm ergfcr® ferg/en® mole/ 2
i
| |
39 we

En appliquant des données ohtenues, on construit le graphugue = f fc),


fige2e _
Ayant employé la courbe obtenue et l'équation d'aûsorption de Gibbs pour les
solution diluées, on calcule les valeurs d'adsorptien Fi par la méthode
graphyque :

Te

On voit du’graphique ( figs? ) que ( 2 ) = tex pour la censentration


C; D'autre part le même graphique montre que ::
+ = fem

et donc Am FT (7)
; En eubatituant l'équation ( 7 ) dena (6)ona:

Ps =e
kv (8)
On trace lea tangentes pour chaque concentration G. et on détermine
les valeurs de Z ( voir,fige 2 ) Ayant trouvé les valeurs % du graphique,
on calcule 1'adsorption I pour chaque concentration G, d'après l'équation
( 8 je En appliquant dos donnéax obtenues, on construit l'isothorme d'aägorp-
tion ( fige 3e }e
en

fi ES
à

+ fize 3e
2

B.Surface de séparation de deux liquides, Mesure d'une tension intérfaciale


La relation entre la tension interfaciale fig de deux liquides A et
Bet les tensions superficiellouf, ot(5, de chacun des deux liquides pris
séparement en présence de ga vapeur a été établie par Antonove
D'après la règle d'Antonov, oe | att
rn fT ae th
Dap ip CA
- 40

En réalité, si les deux liquides sont partiellement miseibles l'un


dans l'autre, il faut considérer les tensions superficielles fes liquides
<4 4% A,
saturés l'un par l'autre, soit 4} et ft:
vie ge gu og ®
Sap Gp Sa
Voici un exemple de vérification dans le cas du benzéne ( liquide & )
et de l'eau ( liquide B }) :
sa ARE ob fe — = &
on 28,5 G B 72,8 (18 Gp SA 44,3 erg/om

GaKL 288 B=
A 6:2 wap eRSLI
à” ae M4 erg/on 2
2
L'expériance donne > Gap = 34,5 erg/om

Mesure de le tension interfaciale , On utilise la pipette de Donnan pour


nosurer la tension interfaciale { fige dy )e
Deux liquides non miscibles À et B sont versés dans un verre de mani-
ère à avoir une surface de séparations
Le liquide A ayant la densité plus petite, que le liquide B et ge
trouvant en couche supérieure
fon
} f me
‘ TT

|
a
() er,
gv

“he os h

déplace la pipette dang la couche inférieure ( liquide B } et on compte le


nombre des gouttes ( NA/B ) formé au cours de l'écoulement du liquide As
Le formation de chaque goutte doit être réalisée en 30 - 40 sects
hyant réalisé l'expérience analogue avec les liquides À et C, on
obtient le nombre des gouttes N Me
Plus la tension interfaciale do deux liquides non miseibles et petite
plus le nombre de gouttes obtenues à partir de volumes égaux du même liquide
est grand, c'est-à-dire, le nombre de gouttes représente la valeur inverse
ment proportionnelle à La tension interfaciales Alors :
Gas . NO 693
fy afo N A/B
- 41.

wa ext ;
Où © 4/B et (5 A/C - valeurs de la tension interfaciale entre le liquide A
et les liquides B et Ce

N A/B et N A/C ~ nombres de gouttes se forment du même volume du


liquide À lors du gon découl nent dans les liquides B et ©,
Si la tension interfaciale {3A/C entre les liquides A et C ent connue, il
est facile de calculer la tension interfaciale {5 4/B entre les liquides À
ct B d'après l'équation (9) :

YB = ae wale
~ WA/B (10)
Execution de l'exbérience —
Comme liquide C on emploie l'eau distilléc et le henzêne sert de
liquide de Ay ‘
Aors, N/c représente le nombre de gouttes correspondant au découl
e-
ment du Polume déterminé de benzéne#u sein de l'eau saturée par le bengéne
(il est nécessaire de faire,
le saturation mutuelle de deux liquides pour
que les valeurs de la tension interfaciale Eafe et f'A/B correspondant à
l'état d'équilibre, |
Conne liquide B on prend la solution concentrée du savon dans l'eau,
On verge dans un verre 10 — 20 nl de la solution concentrée du savon de
manière que le bout recourbé de la pipette de Donnan soit couvert de couche
du liquide, dont l'épaisseur est 1 om environs Ensuite on y ajoute 10 -
20 ni du benzéne saturé, par l'eaue
LESD .p
Bo T + x Tl est indispensanle de faire cettc opérationr avec
#3
précaution pour avoir la surface de séparation :
très nette, Pour cela, on fait découler le bengéne £ >
“sur la paroi du récipients

On prend le benzéne dans la pipette de Donnan et


on. feit découler trés lentement (routte & goutte)
au sein de La couche inférieure (fige5e) Le nombre
Figure 5e de gouttes obtenues s'écrit dans le tabloaus
ns

Myo , “ys | Swe , CAB ,


CES

r Solution G 2
3 Î erg/ om
A

Pour obtenir la dépendance entre la tensioy interfaciale et la


concentration de la solution du savon il est nécessaire de Le diluer quele— *
ques foigg
La première expérience se fait à la solution du savon concentrée.
On prend à l'aide de la pipette 20 ml de cette solution, on la verse dana
le verre, Ensuite, & Ltaide d'une autre piette on v ajoute 10 ml du benzène
On remplit per le benzéne la pinette de Donnan et on compte Le nombre de
gouttes soit Nig formées au cours du découl ement { goutte à goutte par 30
sec ) du volume fixé ( entre deux repéres ) de benzéne au sein de la solu-
tion du savon concentrée, soit Cie
Ensuite, on-prend du verry & ltaide d'une pipete 10 ml de cette solu-
tion et on y ajoute 10 ml d'eau à l'aide d'une autre pipettes Ainsi, la
concentration du savon diminue de 2 fois, soit Gz et on compte de nouveau
le nombre de goyttes formées au cours du découlement du même volume du

benzéne, soit N4/Be


On répéte les méme manipulations en diluent la solution initiale en
4, 8, 16 et 32 foise
On compte Le nombre de gouttes trois fois pour choque concontration des
solutions, On prend la valeur moyenne pour le calcule do la tension inter
faciale d'après L'équation ( 10 ), Le nombre de goutte N A/C est déterminé
par la même manière, mais au lieu de la solution du savon on prend 1'eau

distillées

Le tension interfaciale entre Le benzène et l'eau distillée à le


température 20°C ont égele AGA/C = 32,3 erg /om*
6Ne On construit la dépendance de la tension
\ - interfaciale sur la surface de séparation bensène-
golution du saven où fonction da le concantra: 4
NN
2 tkon du savon GA/B = f {c)
on
43
TRAVAIL PRATIQUE N° 5°
higorption de l'acide ncétique par le charbon activé,

Brut du travail eat l'étude du phénomène de la concentration des


substances sur la surface des corps solides, consruction de l'isotherme
d'adsorption et détermination de l'edsorption maximale . |
Parti © théorique Qn appelle’ odserptior le phmonène ‘qtixomsiste &- |
fixer des gaz, des vapeurs et des corps dissous à la surface d'un ‘corps
solides
L'edsorption dépend de nature du corps qui s'adsorbe, des conditions
dens lesquelles s'effectue ce phénomène ( température, concentration ) et
de la nature de la surface du corps solide,
La relation entre l'adsorption ( quantité de substance adsorbée par
“4 on™ ov par Ig de L'adsorbant ) et la concentration d'équilibre du corps
dissous eat représentée per 2 6muation ae Langmuir ;:

[r= fo bee (1)


où /7- adsorption, mole/ox® où À e/crarme
FT ~ adsorption maximale
b - constante, caractérisant 1'affimité de la substance adsorbée à:
L'adsorbant
c — concentration d'équilibre de ia solution, mole/l «
11 résulte de l'équation { 1 ) qu'on peut négliger la valeur , be "
dans lo dénominateur si la concentration , c " est faible { le produit be
£1 de hinsi i! éematiion (4 A ge transforme en:
= fé be (2)
c'ent-à-dire our fFriblem conventions 14 quantité de substimes adgorbée
par le corps solide ost directement proportionn relt ‘à la concentration
_ d'équilibre du corps dissouss C'est le domaine a dsorption lingaires
Si la concentration , c " est grande ( bot) on peut négliger 1'unité
dens le dénominateur de 1'équation (1 ) et elle se transforme en
[vs fox (3)
c'est-à-dire, la surface de l'adscrbnnt est couverte complétement par ies

molécules de la substancé adsorbée et' adsorption est appelée maximal


ee
rf LL en = ‘Une courbe corresporidante à l'équation
les a de Lengmuir est présentée sur le fig Îe
Elle correspond à une température
déterminée et est appelée l'igotherme
dtadsorption de Langnuire

fige 1 *.
| Partie expérimentale
On prépare dans six fiolen ooniques des solutions d'acide acétique
par dilution de la solution la plus concentrée, Pour cela, on prend la goiu-
tion 2 Ne Les volumes et los concentration approximatives qui doivent @tre
obtenues sont dons le tableau N° 1,
On utilise 1'équalité connue N,V, = No Vo pour calculer le volume de
itacide acctique 2N, qu'il faut prendre dans chaque fioles

Tahlean N° 4
me mu ie

NW de ficle 1 2 3 À 5 6

>?
Volume de la solution
(ml) 150 1 150 150 124 110 105

Normalité approximative .
0,012 [0,05 0,05 0,7 0,2 0,4
de l'acide acétique ?

Ensuite, on détermine la concentration exacte de l'acide acétique


dans chaque fiotes Pour ce but à l'aide d'une pipette on prend par 50 ml
des solutions préparées dans les fioles N 1,2 &€3 3 25 mi de la fiole N 4,
10 ml de la fiole N 5 et #4 mi de la fiole N 6 et on titre ces volume de |
ltacide acetique par la solution de NeOH & 0,1 Ne Ayant ajouté deux ou trois
gouttes de phénolphtaléine, on titre jusqu'à l'obtention de la teinte ross
près cette opération il reste à 100 ml des solutions d'acide acéti-
que dans chaque fiole, Les volumes V,de la solution NaOH dépensés au cours.
du titrage sont écrites dans le tableau 24 |
Puis on met une quantité pesée { 0,5æ } de poudre de charbon activé
dans les solutions dont les concentrations initiales gont déjà connues et
l'on agite le contenu de chaqus ficlde
Après que l'équilibre d'adsorption soit atteint on sépare la poudre
de charbon du liquide par filtration, Ii est nécessaire de noter que les
équilibres d'adsorption s'établissont assez rapidement. On peut dire en
général que les équilibres vrais d'adsorption s'établissent en moins de 20
à 30 minutere
Ensuite on détermine de nouveau la concentration de l'acide acétique
dans le liquide clair par titration de 0,1 N de la solution NaQH en prmant
les m@mes volumes des solutions que dans le cas précédent. On, écrit les Volumes
“ 45 ”

de la solution, de NaOH pour le titrage après l'adsorption dans le tableau 2e

. | Tableau Le
ne scene ta en AO ee EEN PAAR ty APRA a Bein mme +9.ees ~ ; 4.

NN {Volume de la solution|Concemtration de Jdsorption!


de de NaOH, dépensé l'acide [= ae _&va >

fiole | pour le titrage acf tique F


om me. . “4
i ‘
avant apres ‘avant après | ÿ
l'adsorp-|l'adsorpe: J{'adsorp-{l'adsorp- | mole/e Oe
: tion » tion ! tion ;
tion Vo, v, m i |
{ ml | pou lg. molef C, mole | à

Traitement des donnéos expérimentales


Le nombre de moles de l'acide acétique, qui contient 100 om? de la
solution prise pour l'étude de l'adsorption est égal a:
Co = RS 0,1 (4)

où N- normalité de 1a solution Nad


* Vom volume de cette solution, dépensé, dépensé pour le titrage
y~ volume de la solution de l'acide acétique pris pour le titrage
0,1 volume { en litre ) de La solution de l'acide acétique
Le nombre de moles de l'acide acétique dans chaque fiole après
l'adgorption C est calculé d'après ia même équaticre
L' adsorption f ext calculée comme le rapport de la différence
Jo - C à la masse du charbon activés
Ensuite on calcule la valeur wan Gon pour chaque ficle et on construit
le graphique ( fige2s ) basé sur les donné os obtenues pour déterminer les
constantes de l'équation de Langmuir b et =
T1 est facile de voir que l'équation
( 1 ) pout être transformer en équation
suivante:
CG = who C+ eee . (5 )
{ f° oes f CR:
Il est évident que la &’rendance
So. = f (c) donne une
bob ligne arbites


Cette ligne droite coupe sur l'axe d'ordonnées Le segment égal à
“= + En déterminent les valeurs were et 4 me _ graphiquement on calcule
Fa"éonstentes/ i et b de 1 'équation “bte ore,
Ayant pris une série de valeurs Fabloaue 3e
i
arbitrhires de concentrations d'équi li] ré C. , moleLe | fo |
bre C ( en limites des concentra- | | + mole/g |
tions à examiner ) on calcule des grandeurs d'absorption / "correspondant
à ces concentrations choisies, d'après l'équation ( 1 }, on remplit le
tableau 3 et on construit le graphiques { fige 10 )

TRAVAIL PRATT QUE N°6


Détermination de le surface specifique d'adsorbant

Bit du travails On détermine la surface specifique du charbon activé par


l'étude d'isotherme de tension superficielle des solutions d'un corps tensio-
actifs

Partie théorique
La surface d'un gramme d'adsorbant pout @tre considerée comme sa :
surface specifique { 88 ) La valeur de la surface specifique est une
caractéristique très importante des adsorbants, car elle détermine leur L
capacité d'adsorptions
Il existe grand nombre dé méthodes qui permettent de mesurercette
valeure

La méthode la plus répandue dst basée sur l'étude de l'isotherme de


tension superficielle des solutions @'un corps tengio~-actif au cours d'un
processus dtadsorption, On détermine dans se cas deux valeur : 1 'adsorption
limite du corps tensio-actif par 1 om” de la surface adsorbant-solution
{ la ) et l'adsorption limite de même corps tensic-actif par Î1g d'adsor-
bant ( Sid, On trouve la surface specifique d'adsorbent à examiner d'après
la formule suivante : Se = Art (4 )

a +
La valeur /,peut être déterminéh purtiy do l'isothorge &e &cngion
superficielle (= Fc), .
Pour les concentrations relativement grandes d'un corps tensio-actif l'isgot-
herme de tensio superficielle est caratérisée par La régle apirique
doSZYSZKEWSEKI:
GS-2
wt À
= 5B in (G+ 1) (2)

où B et A sont dos | omstäntes

G et t f,
fe sont les tensions superficitlles de la solution et
du solvant pur respectivemente
C — est la concentration de la solution, On peut transformer cette
équation :
(GC e1)e + heà.
So nes =: ëBln <
ck

(3)
= Bla (0+1)-GBinA
en prenant la differentielle on trouve pour 13)
~d =G,Baln (C+h)= 2Bac (4)
mA Le ne |

ag ws LES od
CHA Ë
où 2,48 14 BC (5) |
de T A+C

En utilisent (5) on peut trouver pour l'équation &e Giblg : |


Sc : ÉD Be « fh, (6)
fase «HE
i -"REF “de RA isg © 1 + 7/4
La oomparaison de l'équation (6) avec l'équation de langmuir montre que :

cf “BS, (7)
cs CRT
Dans le eas des concentrations assez grandes {oc » A)
Li téquation (2) ment @tre présentée sous forme suivante :
i co nt se BL (8
S © 3 9 " 5
yond mt mi. ent
ow GG G+tE,BmA- G Bie 9)
Le produit (,B peut @tre calouler comne ~ tg .cpour le grafique’
(3
=
= f Gn C) (voir figure te)

ln €
48=

La valeur à «« peut être déterminer 4 partir du grafique qui présente Ia


variation dtadsorption (quantité du corps tensio-actif adsorbée par tf
d'adsorbant) en fonation de la concentration à l'équilibre du corps tensio-
actif. (voir figure Je,
&
sas | ee Lu ne

ets €,~ y motej£+


Pige Le

Partie expérimental te

On prépare Les solutions aqueuses d'un corps tensio-actif fconsulte le


professeur) avoc les concentration en mole/i guivantes : |
0,2 3 0,1; 0,05 ; 0,095 ; 0,00625 dans les ficles jaugées de 100 me
On prend 50 om? de chaque solution, on les place dans six fioles coni~
ques. On met 1g de poudre de charbon activé dans chagie fiole et on les
laisse au repos pendant 30 ming Ensuite on sépare le charbon activé du liqui-
de par filtration,
On mesure la tension superficielle de chaque solution initiale et fina-
le (après l'adsorption) on retilisant l'appareil de Rébinder ou un tensio~
mètres On repete les mesures trois fois pour chaque solutions On log résultats
obtenus pour les solutions initiales dans Le tableau N° 1,

Tableau ¥ 1

Concentration, | Résultats des mesures G6 , ame lee


Mol e/1 I PT | II | Moyen on
0 72,75
0,2
0,1
0,05
0, 025
0,0125
a nm re eon nee seeoe
0, 00625
~ 49 wn

A partir des données du tableau N14 on construit le graphique N 1


#,
G= £ (c) et le graphique N 2%¢)= f (Inc).
On porte les resultats des mesures de la tension supurficielle sour lea
solutions après l'adsorption dans le tableau N Le

Tableau N 2,

PA SN D D DO D A AR Amm

Concentration | Résultats des mesures je anes Concentration>


pnn mrte sneente fata ee & ui 1?
ini tia! Gh
PIX PLIT! Moyen 7s On ous. tigres cea
mole i SUNN | I
0,2
0,1
0, 05
0, 085
ae mu param 2 see eue veame

er mn of
0, 0125
6560035
stent wamenane
cot dhe taser ni

3 7 ot i. : or 2
E@tilisent le graphique N 7 et les valeurs de la tansion superfi-
cielle des solutions on trouve la concentration du corps tensio-actif aprés
l'adsorption {Cég). On calcule la valeur d'adsorption exprimée en mole par
gramme pour chaque solution d'agrès la formule :

a= (Sin —- Cég) 0,05


On présente les résultats obtenus par le tableau N3,

Jableou Ne.

Concentration Concentration
Gin-~Cée, Adsorption,
initiale, Cix, équilibrée, Cég
Mole/1 Mole/1 Mol e/1 &, Hole/e
0,2
0,1
0, 05
0,025 _
0,0125 - mn meme
0, 00625
D'après Les données du tableauN 3 ou construit le graphique N 3
& =f (Cér) On trouve la valeur de /.. d'après le graphique N 2 et 1a val-
leur de d'après le graphique N 3,

Presentation
des résul tas

1e On ramplie les tableau N 1,. N 2.N 3


24 On contrait les graphiques N 1, 25 3,
3 On calcule 58 d'après le formule (1)
51

CHAPT TRE 4s

Propriétés optiques et cinétiques des systèmes collo!äeux

TRAVAIL PRATIQUE N° Ta

Determination de la dimension des particules colloÿdel


es d'eprès la diffu-
pion de le lumière

But du travail est la détermination du rayon moycn des particules


d'un latex par l'étude de la diffusion de la lumière

Partie théorique

L'étude de le diffusion de le lumière pour les solutions colloïdales


permet d'établir la relation quantitative entre los dimensions des partici”
et l'intensité de la limière diffusées
L'intengité totale de la lumière diffusé dans toutes les directions
par l'unité du volume d'une solution collofdale la } egt caractérisée pc
l'équation de Raylirigh sous la forme suivante :

p= BC
id re | (mee
reg ori | vy] c (1) ‘
où I, _— intensité de la lumière incidente
UV — volume de. chaque particuls dé la phase disperséé
Ÿ — nombre de particule de la phase disp rsée dens l'unité de volur yo
( tem)
 = fx - longucur d'ond. de la lumièr: incidents dana le milieu
dispersant donné
M, - indice de réfraction de la phase dispérsée
ty 7 indic: de réfraction du milieu de dispersion
A, — longueur d'onde de 1e lumière dans le vacuum
L'équation de Raylcigh est appliquabl aux systèmes collofdaux, sai lc
dimensions de leurs ne depass- nt pas
parficules 0,1 de Le ‘Longueur d'onû
la lumière incidintée 7
Eh sachant que la concentration d'une solution collofdals exprimée en |

g/on peut être présentée comme


= Ua (2)
où d —- densité du la phase dispersée, % peut voir que
c
Vy = T : (3)
Pour les particules sphériqu's nous avons :
vf = $4 Jrir? ( 4)
où r - rayon d'une particule col LoFSale
Dans ce cas d'aprée ( 1) , 63 ) et ( 4 ) nous avons :
1, = a2n" fun
ry oo À 2 a 3 .

} an] {5}
Ka & nf + 2m d ° ,

En prenant que: 1,/1,% © { 6)


où L'- turbidité on pout écrire que
Act ue £
a LL SAT (ri ~ ré a cr? .
ke Vita nts 4 (7)
d'où nous avons :

. À À " TAL (Z *:
r= 7 UT
sant | mayo
AE TE ET \ }
VS HZ, /

Lea valeur de la turbidité d'unc solution collofdale peut être trouvé


directement en utilisent un néphélomètre, lh même tomps octte valeur peat
être caloulér d'après la formul=
~ _ 2,3 D |
C = T (9)
où D densité optiqu. de la solution colloïdale
i ~ épaisseour de la couche adsorbante
du liquide si on utilise
un photocolorimètre,

Partie expérimentale

On mesure Les densités optiqu:s des échatilLons d'un latex (consul ter
le professeur) avec Los concentrations du polymère suivantes : 2,5 ; 2,03
1,5 3 1,0 g/1 en utilisant le photocolorimètre DJ … 56 M, Le mode
opératéivwe opt donné à l'appendices On utilise les cuvos de 30 mm et le
photofiltre N6 ({, = 540 nm).
Le cuve à référence doit être remplie par l'eau distillée, On porte les résultats
obtenus dans 1e tableau N fe
Tableau Nt

de
W
la
Ce 10°, —
rn? “1; \2 D T, on™! re tof, om
solution / 3 LT antM |
&/ cm an +

i 2,5

2 2,0 t
4 à

3 4,5

4 1,0

On utilise dans les calcules L'indice de réfraction { ay ) of la densité de


la phage dispsrpée donné:s par Ll: tableau ( voir l'appendice je On détermine
l'indice de réfraction du milieu dispergant { d'eau distillée } à l'aide d'un
réfractomtre,

Présentation des résultate

1, On calcule la turbidité des solutions à sxamincr d'après la formule ( 9 )


2, On calcul: la valcur du rayon des particul:s pour chaque solution &'après
la formule ( 8 ) et on trouve la valour moyenne (Tm )
34 On calcule l'erreur moyenne absolue die measure ( AÏ ) ot on présente
la valeur du rayon des particules du lat«x sous 1e forme :

r:r, rm
ar
54

TRAVATL PRATIQUE K°8

Détcrmination de la dimension des particules collotdales par


la méthode turbidinétri
que

But du travaile Cal oui du rayon moyen des particulss d'un latex par 1'étu-
de de le dépendance de la densité optique en fonction de la loneu ur d'onde

Parti. théorique
Dans l: cas d'un système dispersé qui p ut absorber ct diffuser la lumière
qui lestraverse simultancment la loi do Baugere, Lambert :t Bcer a la forne

1,= Lexpl-(e+kjet] (1)


| LT . ty] /
suivante :

où I, intensité de la lumiére incidcnte


£ - coefficient molair: d'absorption
kK
coefficient de 1'ebsorption fictive (1'affaiblisoment de
l'intensité de la lumière passante cst conditionnée par la
diffusion ds: la lumièr:)

Fog
¢ + concentration d: 1a phasc disp:rséc
À — épaissour de la couche adsorbéc
Les solutions dilué:s des latex n'absorbent pratiquement pas la lumière et
on
dans ces cap a £= 0

Ltéquation ( 1) deviendre :
cud y + # [2
Tel
p op éee Pin ~KKC L ) \ }

Le coefficient de l'absorption fictive est une fonction du rayon moyen

dep particules collotdalss car l'intensité de la lumière diffusée dépend

de ce dernière
Donc, k'=f(r) (3)
Pour les systèmes dispirsés dont rayons moyens des particules sont comprise

entre _ et 55 de le longueur d'onde de la lumière tonbante nous avons :


, hd 1 4.

k = K TE ( )

Dans 1: cas général, la puissance dc K pout ttre differnt: ; sort O-


Donc, dans le ces général pour un later nous avons pour l'équation( 2 ) :

ke st) a | o (5)
1,=Lexp(-
“4 CT
7To. = c
Kot—Ake
(6 )

: ]
En sachant que lg is = D
À > — densité optique on pent écrire que

où K'=k'el fc et 1 sont constantes )


D'après | Cette équation on à :

log D = log Re Log À | (8)


ta valeur de peut Ÿtrc déterminée comme La vangente de la droite
og D = PC log hk).
Ta valour de ©: est étroitément ligs & un facteur 4 , qui caracterise la
relation cntre Le rayon moyon des particules dc la phase disp-rsée et d° le
longueur d'onds de la lumière :
| 2 - 'RIn


A (9)9
Ay

l'a - rayon moyen des’ particules collofdal es


K, ~ logueur d'onde moyenne de la lumiére
n - indice de réfraction au miliow do digp-reion ( 1,3333 Your l'eau
distillée )
La liaison entre ies valeurs dé & et de Z est donnée par le tableau
( voir appendice )

Partie experimentale

fn utilisant le photocolorimètre “DIK - 56 I on mésure la densité optique


d'un latex (consulter le professcur) par rapport au milieu dispersent
(ean distillée) pour leg différontes longueurs d'ondr. On utilise pour cela
les photofiltros du N 3 jusqu'au #9.
La méthode de mesure & l'aide du photocolorimétre est domé: dang 1'appen~
dices On porte les résultats obtonus dans le tabl:au M 2 .

Tableau N 2 .

N %

du photofiltre 3 4 5 6 T . 8 ?

1
ongwens 400 | 440 | 490 ! 540 582 597 | 630
d'onde, nm
Densité
optique, D

log D

logÀ

Présentation des résultats

1. On caloule log D et iogA otf on porte ces valeurs dans 1: tableau N 2


2e On construit le graphe log D = f (logÀ ) «t on détermine la valeur ©
Je On calcule la valeur du ravon moyen des particules collofäales d'après

la formule ( 9)

IRAVAIL PRATIQUE.
| ates NSee 2
sole era

. _fmalysse sédimentaires

But du travail est la détermination des dimensions des particules des .


systémes polydispersés <t l'étude de la distribution des parficulss en
fonction de leurs rayons
L'analyse sédimentaire, est une méthod: principale pour l'étude des
systèmes polydispersés (suspensions et émuisions) Elle permet d'obtenir une
fonction dite » fonction de distribution,” qui détermine le contenu des
particules possédant les dim nsions fixésse
L'anelyse sédimentaire consiste & mosurer la vitesse do sédimentation
des particules suspendus dans un système dispersé.
Cette méthode vst baséé sur le loi de Stocks, Sclon laquelle la force
Gu frottement ( F ) du mouvement d'un. particule dans un liquide peut être
cxprimée par l'équation suivante :

P= 6Korv (4)

où to viscbsité du liquide : r - rayon d'une particule : V - vitesse de


mouvement d'une particulce | .
Le force de gravité { P } qui agit sur la particule cst égale à son
poids apparente 4 3.
Ps tr . {D-&)g(2)

où D — densité dis particules : d — d.nsité du liquide : g - accélération


Ge la foros d4 péseñtcurs
La force P Fait agir les particoulcs en un mouv:ment uniformément
accélérée
Mais outre la force d: gravité clles subiss nt aussi cells du frottement
qui est dirigée inv rsement et augmente proportionnellemont A la vitesse :
en milieu visqueux la foree do frottimont ( F ) s'équilibre rapidement à
la force de gravité ( P },
Grêce à celà, le mouvement 8e produit toujours uniformement et à une
_ vitesse constante ( V ) qui peut ttre détorminde si l'on égalise les équations
(1) ec (2).

Vox ge (3)

Ayant résolu cette équation par rapport à M on obtients -


tenant compte que 7 ob (Da hg sont los grandeurs constantos pour le
système; considéré,

on obtient finalement l'équation


qui est plus commode pour les calculs :

re@?y” (6) mais ve (7)

Alors Fr =6¢ + ( 8) où H- distanc: parcourue par la particule


pendant le temps , 4 " Si l'on exprime le rayon des particules <n microns
( ph ) & lors on utilise l'égalité | |

gant Ye (9)
V2 (D~ 4) ¢

On peut faire l'analyse sédimertaire soit par l'utilisation d-s balh


ces de torsion, soit par l'utilisation de balancerde Fi courovukye
je Méthod: utilisant la balance de torsions

Cette méthode d'analyse sédimentaire est baaée sur l'utilisation des


balances de torsion ( fig « 1 }, D'abord on doit niveler la balance à l'aide
_ dus vis ? et 2, Insuitc on libère Le fléau
( 3 } en déplasant à droite Le levier ( 4 }
3 et on met la fléche ( 5 ) sur le zéro à
PT 7 l'aids du livier { 6 } La position, de la
flichette (7 ) contre le traft ( 8 )
correspond à l'équilibr:

IP
~ 59~

de la balance, On peut déplacer au begoin le traft d'équilibre (8 ) contre


la fléchette (7 ) & l'aide d'une vis ( 9 }, Ensuite en déplamant le levier
{ 4 ) & gauche, on stabilise le balance réglées La balance est prête àa

fmctionners, | | |
Pour la préparation d'une suspnsi on on mélange une masse déterminée
de la pondr: d'une substance aves de 1'cau (ou utilise wm mortiftr =n parce-
lain:), Ensuite on verse le mélange obtenu dans un Verto,>, ramp) d'.au disti-
lléc jusqu'au trait de niveau désirabl es :
Avant l'xpériunc., on agite la susp-nsion à l'aid d'un batonnet en
verre dont le bout cat muni d'un disque <n caoutchouc, L: mouvement vertical
du patnnot provogque la disp: rsion réguliére des particul s .n suap.nsion
dans tout le volume du verre,
Ovtto agitation ust faite pendant 30 asccondes on y plonge le plus
vite possible Le plateau ( 11 ) p.ndu au crochet! 10 ). th mettant simu)tané—
ment Loe chronométre on marches du
Ayant libiré le fldau { 3 ) à l'aide Levier ( 4 ) on rumarque le
déplagement de la flèchutte d'équilibre { 7 )+ On dét rmine le premièr. mesure
au hout de 15 sacondess Pour cela on déplac: le levier ( 6 } jusqu'à co que
la flèchetie d'équilibre { 7 ) soit juste oartre l: trait d'équilibre ( 8 },
A mosure duc Le précipité cat recuilli sur le plateau ia fléchette d'équi-
libre sz déplace & gauche, of la romet & 2éro au moment initial,
Aprés l'analyse, le fléau { 3 ) doit fixéA l'aide du levier ( 4 ),
Le platcau décroché, la fléche est misc & zéro,
La vitesse de la sédimntation d'un: suspension polydispersés est
la plus grand: au début de l'expérience, C'est pourquoi o, effectue la m sure
au moment initial et toutes les 15 secondes ÿ à mesure où l'on Be rapproche |
de la “fin de l'expérience ces intervalles sont. prolongés jusqu'à 5 - 10
minutes, Coite opération d'enalyse demand: 1 - 1,5 heures.
IL est recommandé de prendre, comme mesure initiale, le mesure du
plateau dens l'eau, Pour cette raison, on plonge le plateau dans le verre
(rempli d'eau Cistillée) en mesurent (on, om) la profondeur H à laquelle se
trouve le plcteau et an fixant a mass: eur la balance » Les données expéri-
mentales doivent ttre représentées dans 1: tableau 7.

Tableau N 7

N Ne de Données du Domné 2 de La différence des


! à 2
\ temps | l'échelle de la masses d'après l'échelle
i i
MeBUP eS | en seconde | balance } de la balance
29 Méthode de Fi gourovskys|

Cette méthode d'analyse sédimentaire est basée sur l'utilisation de


balance de Mgourovsky, qui es’ représentée sur la fige 2.

5
<n

fige 2e

Cette balance sc compose d'un pivot en verre ( 1) et d'un fil en


verre { 2.) auquel ent suspendu un plateau métallique de faible masse ( 3 ÿ,
d'un cylindre avec une suspension ( 4 ) et d'un cathétomitre ( 5 ), Pendant
la précipitation, les particules solides tombent sur l: plateau et le piwdt «
en verre est déformés Si la déformation du pivot obéit à la loi de Gouck la
la flèche du pivot sera proportionnel à le messe de la suspension précipitée
Mesurant le fléchissement (nh) de le flèche pendant Ltexpéri ene: , on obtient
toutes les données nécessaires pour construir: la caube d: gédimentations
On fixe la valeur du fléchissement avec un appareil qui s'appelle cathétomètre,
us 61 me

2e Construction du cathétomètre K M-6e

On à représenté le cathétomère KM-6 sur la fige”, 3e

fig. 3. 163 7 3 SF 7?

Le cathétometre se compose d'un support vertical reposant sur un tré-


pied, d'un chariot de mesure, d'une lunette et d'un microscope de Lecture,
Le trépied ( 2 } porte une colonne (1), Moyennant 1sr leviers ( 3 ), on
réalise la rotation de la colonnr autour de l'axe-vertical, À la colonne
est incorporée me régle en verre sur laquelle est gravér l'échelle graduée
en millimètres, L'axe de l'échelle est gtrictment parallèle à celui de le
colonne. Le chariot de mesure ( 9 ) qui porte la lumette (5 ) et le micro-
scope ( 6 } se déplace sur la colhnne à l'aide de galets, Le réticul: de la
lunette ( 5 ) présente une croisée dont le trait droit horisontel est exécuté
sous forme d'un fil double angulaire ( 7 )e le microsotp: ( 6 } contient
réseau du champe visuel ( 8 )

3e Mode opératoire du cathètomètre,

Avant de procéder aux mesures, il faut déterminer epproximativement


la distance entre l'objet à mesurer ct l'objectif de la lunette et adapter
à l'objcetif une Lentille adolitionnelle vouluc, Mettre en cirouit, à trav-
ers le transformetour, le gystème d'éclairage du morosobpe de lectures
Amener le chariot de mesure au niveau du point choisi de l'objet & mesurer
et, avec le guidon et la mire du viseur mécanique, effectuer le réglage
préalable de la lunette, Obt:nir l'image nette de l'objet par la lentille
intérieure mobile. Lors du pointage de la lunette le point choisi de l'objet
doit se trouver à la moitiè droite du réseau just: au milieu du fil double
angulaire au niveau du truit horizontal, Lors du pointage en hauteur
définitif il convient que Le niveau à bulle ne soit pas hors du champ visuel
de l'observateur, Les images des deux moitiés de cette bulle d'air doivent
former un aC,
Aprés cela on peut faire la première lecture sur le réseau gradué
(fige 3 « (T)« Puis cn faisant déplacer le chariot de mesure eur la colonne,
on pointe la limette sur le second point de l'objet à mesurer et, après avoir
contrôlé 1e réglage de la lunette suivant le niv'au à tube, on effectue la
deuxiems Lecture,
La différencs entre deux Lectures donne la valeur mesuré du segments
Dans le champ visuel du microscope de lecture (fig,3 (8) on voit
simultanément l'image do deux traits de l'échelle millimétrique désignés en +
gros chiffres et le réseau divisé, Lo fil double du zéro des dixièms de
millimètre sert d'indice de lecture des millimètres entiers, Sur la fige3 (8)

on voit le trait » 162" qui a déjà passé Le fil double de zéro que ls gros
trait suivant m'a pas @acore attoint. On obticnt la l:cture en additionnant

162mm au nombre désignant le portion entre le trait , 162" et le fil double


de zéro, Dans cette portion ds nombre de: dixièmes de millimètre est donné
par 1e chiffre du fil double des dixièmes do millimètre que le gros trait
vient de passer, Sur la figure c'est le chiffre , fi Le lecture des centièmes
et des millimèmes de millimètre se fait en sens horizontal du réseau, l'à
ou le trait millimétriqwe de l'échelle se place sxactement au milieu du fil
double, Sur la figure le trait millimétrique se trouve la troisiéme et la
quotriémcedivision du réseau co qui correspond & 0,Ogo wm, La lectur: définitive
est de 162,732.mm, |

Mode opératoires

Pous réaliser ce travail ou prend un cylinäre { 4 } rempli 1000 ml


d'eau distiilée et l'on met l'appareil de faÿau qu'un crochet du pivot en

verre ge trouve à l'état chargé dans un foyer du microscope, Le point de

répère doft être trouvé dans une partie inférieure de 1'écheile du microscopes
Il est nécessaire d'avoir un platoau métallique ( 3 ) qui ne touche pas les
parois du cylindre, Puis on tire le plateau dans le cylindre ot On Y verse
(en quantité sufisante pour obtenir à 8,5 % de solution
de Ga Co.) 18 suspngion, 11 est néc'osaire de prendre la distance H égale
à 20 — 25 cm On mesure la valeur H à l'aide d'une régle ordinaire,
On agite La suspension pour obtenir la dispreion regulière, On y
plonge le plateau le plus vite possible, on mettant sumultanément un chrono-
motre en marche, On effectue les premières mesures dès Le début do L'oxpéri—
ence pour chaque ?5 secondes : me - : mor
. -. F1 est recommandé de prendre, comme compte initial,
lo niveau du plateau dans l'eau. , Pour cette raison ox plonge le
plateau dans l'eau distillée et on fixe le niveau du plateau à l'aide du
cathétometre comme le compte initial qu'on pr:nd commezéro!s
On présente les données expérimentales dans is tableau N 2.

: Temps de is compte d'aprèg Déformation

ae [oe
a s
NN® de | Données début de le cathétometre} du pivot
lu temps
l'expérience
| (grcond)
{ac | |

Pp
|

On peut traiter les données expérimentales soit par la méthode graphi-


que, soit par la méthoïñe analytique,

Je liéthode graphiques
D'après les données expérimentales des tableaux ( 1 } et ( 2 ÿ on
construit la courbe de sédimentation,
On trace les tangentes à conditions quiciles coupent en partios égales
l'ordonnée, et on posse,el oxt perpendiculaires {& partir des points de contact)
sur l'abseisse. Ces partios de l'abscisse correspondant au temps dc ia précipita-
tion compléte des particules d'une fraction,
D'eprès l'équation ( 9 ) sachant 11 valeur C on calcule les rayons
équivalents des particules complètement précipitécos vers Les moments correspon~
dents aux parties d'ordonnée
Après le calcul des rayons équivalents des particules, on mesure les
longueurs des parties de l'ordomnée coupées par Les tangentes et on les
exprime en % de la longueur totale de l'ordonnée ‘du point zéro jusqu'é la
Limite de sédimentation),
Le segment de l'ordonnée en commengant du zéro jusqu'à la première
tangente rapportée la longueur totale de l'ordonnée, présente Le contenu
des particules ( en % ) dans les limites de rayon maximal théorique à celuici,
le plus grand, déterminé selon l'équation {9) d'après la courbe sédimentaires
D'après les valeurs des sesments entre les tangentes on détermine le taux
des particules des fractions dans Les limites des rarong correspondants,
Le segment mesuré de ia pointe limite de sédimentation jusqu'à la
tangente qui est la plus proche exprime le contenu relatif des particules
dont la valeur des rayons est renfermée entre et ming
Les données obtenues de la courbe sédimentaire
sédi et de l'équation {9 )

doivent être inscrites dans le tableau. N° 3

! a | t
temps {t) | Rayon de } limites des | Segmente Contuiue des
a ra

! t $ ,
A

de présipitation | particuie | rayons de | catre les { fractions dans


{ t 5 .
ent

&es particules | divers frac-| tengonces | le milange $.


ne

! | ! I
2pe a a

(sec). | _ tions. | (mm Je |


||
t t t {
! {
‘ !

En se basant sur les données du tableau 3). Ou construtt la courbe semm-


aire de distribution.
65

Qa met sur l'ordonnée le taux sommaire du con ‘enue des fractions ( g .).en
commengant “x particules les plus petites : sur l'abscisse on met les
reyons correspondants des particules. Par exemple, si dans la poudre de

fig. 5.
essayée la fraction la plus fine contient des particules aux rayons I<
3,86 p et si sa quantité rélative dans le système de dispersion êt égele
5 & 11,8 % on met 11,8 % sur l'axe d'ordonnée et 3,86 sur l'axe d'abscisse,
Si par exemple, la fraction suivante est disposée dans des limites 3,87-5,22
. et si se quantité relative est égale à 16,4 % alors sur l'axe d'ordonnée le
taux sommaire de contenue des deux fractions doit être mis, c'est-à-dire
28,2 %, sur l'axe d'abscisse 5:22M et eeee
Cette courbe et présentée sur Le figure 5. N'importe quel point de
cette courbe montre le taux (sommaire) des particules du système dont les
rayons sont plus faibles que eeux qui sont données,
D'après la courbe de distribution, on trouve des valeurs d'accrois—
pement du taux des particules : Q dans des intervalles égaux des rayons :
pour cette raison n'importe |aquelle de deux courbes peut être utilisées
Les résultats obtenues sont présentés dans le tableau 4

o LL +. 4û
Tr + fe i Q, fe . aQ ar

D'aprés ces données, on construit ‘la courbe { 6 } différentielle


ds distributions En mettant sur L'ordonriée ad. et sur l'absacisse les
rayons en ( ja he Em combingntles milieu des bases des rectangles og
obtient la courbe de la fige 6— Le maximum de la courbe différentielle :
de distribution correspond aur dimensions Les plus probables des particul ei.
= 66 —

La forme de la courbe différentielle obtenue peut être assez différente


ce qui dépend du degré de dispersion de la poutre étudiée.

Le Méthode analytiques
La méthode analytique donne la possibilité d'étudier completement les
particularités dispersées des poudres
Le processus de sédimentation est exprimé par l'équations

Q = QO, ie = x 4 (4) où Q, et T sont les

constantes dont les unités sont exprimés par pour cent et par le temps
respectivement. On peut facilement obtenir le sensde la deuxième constante
ques Gin ~ o~
si on suppose ques G= s alors t=¢€ c'est-à-dire € - repré
2
gente le temps de demi~sédimentation, Dans ee cas om < 1 et On doit
être supérieure à 100.
Le problème d'étude de la courbe de gédimentation consiste à trouver
la quantité des particules complètement précipitées ©! est-à-dire le Hegment
Q,- “Ecrivons l'équation de tangentà la forme suivante :

Q= G, ++ 2% (2)
Eh differentiant l'équation (1) nous obtenons : -
aQ — {h40©) Om 7. Chin + , _ Own Cc (3)

dé (t+)? & +T}


Remplegant les valeurs de @ et de <a des équations { 1 et 3 ) dans
l'équation ( 2 ) nous obtenons :.

Q=a 0, mt 4€ i
(4)
a -

En tenant compte que € ne peut pas caracteriser la dispersité de la poudre,


car il dépend des conditions d'expériences C'est pourquoi onremplace © par
la sonstante équivalente 5 d'après l'équation de Stockse _.

reo qe? 2 eae te re KA (5)


2 (D- ajo ££ (D-dse t
+
— 67 a

En remple@ant dane l'équation ( 4) + par re T par r? on obtiendra,

{ el | 1 pee

en RE) nr
Q,2 0. [- re Er
i m 7 3)
ne
. (6

T° x?

Cette équation éxprime La distribution des particules à la forme integrale


c'est-à-dire l'épresstan ( 6 ) est l'équation analytique de la courbe intew
grale de 1e distribution des particules,
Pour trouver l'expression analytique
Ons de la courbe différenticlle de distribu-
tion des parti oul es il faut differentier
l'équation { 6 )e

d9,.. 40m Tr
dr (r? + nr? P (7)
f

| Alors trouverons la valeur de trois


| rayona essentielles dcs particules par
| lesquels doit passer obligatoirement
| la courbe différentielle de la distribu-
| J tions Trouvons Tmin de l'équation { 6 ).
| | >| = Fr :lors Ÿ{)== 100 :;
Min "pe Tax
fige 2e

. r,* © yr" + rn’ / On


100 = Qin TUE ) 3 on ee
} ry A 40

2 2 / Q., ) a /' fr
we LE Le : FT. +7 6 i —
Pain = To ( “ah 1}; min © Lo 0,1 Vo 1 (8
Maintenant trouvons le plus propable rayon !, en différentiant l'équa-
tion ( 7 ) ot l'égalisant à zéro,

AQ, (Pee PC 4 Onn)- 64 Onn Pr) Birt ere


1% ap bo | wo wd 2.
yer
"hs

=O
ar 2 7 €
(r? +1)

mete (9
Alors trourons le rayon maximal lnaxe On sait que la valeur minimale de
la fonction est proche de zéro pour les plus grands rayons Vmax des
particul ess Prax doit @tre en plusieurs fois petit de la valeur maximale
de la fonction J.'ors Pring Dans ce cas on obtient

Tmax = 37%, (10).

Ayant construit 1 courbe de sédimentation on peut trouversles constantes de ‘


l'équation ( 1 }, Pour cette rai. son on écrit cette équation saus forme
suivante : Q'++7)z Dit . (11)s Cette équation divisons sur ( et nous ~
obtenons : + + Te ee (12) et l'équation (12) en divisent sur Qin on
bti
obtiente bog
T = —+ ;
‘ be te
Cc ( 13 }. Lors der
oe Ova Q Q NP Qen
variables a > + cette dépendance est linéaire, ot la tgngente est égale
à a et le segment coupé sur l'ordonnée est égal à T/Qm «
En mul tipliment + - par À, on obtient Z.
zt
mm
Ayant déterminé la viscosité du milieu .. nv r+
Q et en sachant
|Î et les densités de la
poudre et du liquide on calcule la cons-
tante de Stocks d'apreès l'équation (5)
et la constante Il} par l'équation (5).
Après avoir déterminé les constantes Om
et IT, on construit la courbe integrale
oN

de la distribution des particules (figel)e


Le courbe différentielle est exprimée

fi9.3. par l'équation { 1 ) est assez compliquée


pour les calcules, Pour cette raison on introduit le relation:
: f nM . , : -
Fr = Los (14) et d'après la valeur © on trouve : et en multipliant
mn le : | |
par Ate on détermine F, mt 2

: Car = dépend seulement de ‘x on fait le tableau de


% et de & (voir eppendice), In définitive l'analyse sédimentaire consiste à
déterminer toutes les deux constantes a. et 7, « On n'observe pas jusqu'à
la fin du processusde sédimentation car le processus peut se dérouler dépuis
long temps et nous ne pouvons pas fixer le temps final car il est difficile
d'observer en pratique le fin du processus, Il suffit d'obtenir une partie de
la courbe sédimentaire à l'aide de laquelle on peut déterminer les deux |
cogstantes de l'équation de sédimentation. À partir de ces constantes on
peut trouver la distribution des particules, Seïon ces données on peut. |
déterminer 1e temps correspondant à condition ‘! <= 100 %, alora on peut o>
trouver le temps final par l'équation { 1 )

+ fin = 10. . (15 )


im — 100 |

Pour déterminer la quantité de la poudre précipitée il est nécessaire


de
savoir la concentration de la poudre dans la suspension et le volume de
Lthauteur sédimentaire formé par l'thauteur H et par la surface du plateau
8 = Re (ot R ~ est le rayon du plateau).

Pay = i RT R-O , oa ds (16 )


in v :
i

où Prin - est la quantité finale de la poudre en mge} C — le poids de la


poudre distribué dans 100 ml du liquide : yet a, sont les densités de la
phase solide et de la phase liquide,

Présentation des résultats expérimentauxe

I D'après la méthode graphiques

4. On construit le courbe sédentaire es


en coordonné eo, mt (min) a
l'aide desdonnées du tableau (1) et on détermine les rayons des particules
de suspension d'après ce graphique et à l'aide de l'équation (4)
24 On met ces données dans le tableau { 3 ) et d'après les données du tabl-

eau ( 3 ) on construit la courbe sommaire de distribution en coordonnées


= 70 —

3 D'après le graphique ( 5 } on détermine ™, i, off, 47, aÙ/r


et on met ces données dans le tableau 4.
de On construit La courbe différentielle de la distribution des particules

du suspension d'après les données du tableau 4. en coordonnées sl fer re

5, On Fait le conclusion finale sur le degré de dispersité du suspension


étudiée d'après 1a courbe différentielle de la distribution dea partioules.
obtenues
ITD'après le méthode analytiques

« On construit le courbe © sédimentaire en coordonnées (yes ~~


—… + (min) d'après les données du tableau { 2 }, su
2e On détermine les constantos de l'équation { 1 } à l'aide de la courbe :
sédimentatton ( 4 )
3 On détermine x , £ et F à l'aide de l'équation { 7 ) |
Ae On congtruit 1a courbe différentielle de la distribution des particules
du suspension en coordonnées Jaap, + |
5a On détermine le temps final de la sédimentation d'après l'équation z
( 15 } et la quantité finale de la poulre dtaprés 1'équation ( 16 },
6 On calcule “min, “peB, et “max dtaprés l'équation (7 ) et on fait
la conclusion finale d'après les valeurs numériques min, pop et max :
sur le degré de dispér sité du suspension étudiées
CHAPITRE Ve

Propriétésélectriones et gtabitité systèmes colloïfdaux.

TRAVATL PRATT QUE N° 10

Détermination du potentiel électropinétique {potentiel »« = )


à l'aide de l'électrophorèse

But du travail est l'étude expérimentale d'un des phénomènes électriques


des systèmes colloïdaux de l'élaotrophorèse et la mesure du potentiel
électrocinéti ques

Partie théorique On appelle l'électrophorèse un phénomène du déplacement


des particules colloiidales sous l'action d'un champ électrique vers le pôle
dont la charge est opposée (inverse) 4: signe de la charge des particules
colloïdales,
On observe l'électrophorèse pour déterminer le signe de la charge des
partieul es colloïdales, L'étude quantitative de la vitesse de l'électrophorèse
‘permet de trouver la valeur du potentiel électrocinétique ( Ÿ - potentiel}
des particules colloïdales (potentiel dz-é6ta)
En sachant le signe du potentiel — #° et la grandeur de sa charge on
peut expliquer les causes de la stabilité des systèmes dispersif,
Dans ce travail pratique il est nécessaire de déterminer le signe de
la charge des particules colloïdales de Fe (oH}3 où d'un autre sol (consul
ter Le professeur) et calculer leur potentiel à partir de la vitesse de
l'électrophorèse,
Le théorie de se phénomène donne l'équationt suivante:

potentiel électrocinétique, V
Er
Q

. Lun age . : &


;: viscosité du milieu dispersant, pois (————-—-———)
cm « sec
1

pérmeabilité diglectrique du milieu dispersant


as,
A
z

= + ~ vitesse de 1'électrophorése, cm/sec


we

distance de déplacement des particules colioïdales, cm


i

temps, sec
mc

grandient de potentiel du champ électrique exterieur, v/om


t
~ 72 _

L'énpareil à mesurer est représenté sur la fisg.is 11 sert à l'observa-


tion de la vitesse de 1'éloctrophores es Tl se compose d'un tube 1 en forme
de U ayant l'échelle granduée en mm, Ce tube est rempli par le sol à exami~
ner jusqu'au niveau I — I, Au-dessus du sol se trouve le liquide létéral
(liquide de contaut} ‘<T | TO

Le courant électrique passe de la source du courant continu (vas indi-


qué) par 1'électrode métallique 2, qui est plongé dans la solution de Cu50,
de 10 %, par 1e siphon 3, rempli de gel de l'agar-agar et contenant la
solution concentrée de KGL, par le liquide de contact par le gol & examiner,
liquide ,pccohtast, Biphon, solution de CuSO, électrode métallique vers la
source du courant continu, Ce champ électrique provoque le déplacement des
particules collofidales ce qu'on peut observer par la varietion du niveeu

imitial du sol dans le tube 1,

Partie expérimentale

1. On lave l'appareil à mesuræ (le tube 1} soigneusement avec le


mélange chromique (ou nitrosulfurique) et avec l'eau distillée avant l'expéri-
ences
2. On fixe l'appareil verticalement dans le support
3+ On remplit Le récipient 5 par le sol à examiner et on ouvre un peu
le robinet 4 pour faire passer le sol par le tube en caoutchouc jusqu'à
l'entrée du tube 1, (niveau,: - 5 ) et on ferme le robinet 4, On examine 1
trés attentivement Les tubes” en caoutchouc entre l'appareil à mesurer et le
récipien 5 : dans ces tubles ne doit pas rester des bulles d'air.

4e On remplit le tube 1 par le liquide latéral jusqu'au niveau TT


avec une pipette.
— 73 -

Cette opération doit être réalisée avec une précaution {par la parois au
tube) sans mélanger Le liquide latéral et le sol au niveau Mf ~ ii .
La composition du liquide latéral à l'aide duquel est réalisé le cont—
act entre le sol et les électrodes. est. très. ‘importante. Pour : obtenir une
Limite nette entre le soliet le liquide latéral pendant 1? expéri enbe il: fait
avoir ‘l'égalité: ‘des condudtivités du sol et du liquide latéral. On: obtient:
les meilieurs résultats en utilisant un uitrafiltrat du sol comme liquide-‘
latéral, contenant les mêmes ions que le sol & examiner. |
Si les exigences aux résultats obtenus ne sont pas très rigueures , on .
peut employer comme liquide latéral la faible solution de NE. C{
5. On ouvre un peu le robinet 4 et on fait monter le sol à examiner du
niveau j:-{ au niveau pf + On effectue cette opération assez lente
ment pour exclure l'agitation mituelle de deux liquides en contact.
6, On plonge les siphons 3 dans les deux coudes du tube 1, On met
l'un des bouts du siphon dans le liquide latéral, l'autre — ‘dans le récibis
ent contenant la solution de CuSO, de 10 Le
Te On examine: le niveau du liquide latéral dans les deux coudes du
tube 7, Pour niveler (égeliser) les niveaux ( a - ia } on ajoute le
liquide latéral à l'aide de la pipette. |
8, On lie l'appareil avec une source de courant continu et on la met
en contacte

9 On fixe position de la limite de séparation dans tous les deux cou-


des du tube 1, d'après les échelles correspondantes.
et en même temps on
déclenche le chronomètre, La imite de séparation commencé à se déplacer
lentement en haut dans 1n coude et en bas dans l'autre (voir, fig. 1}. Au
cours de l'expérience il faut périodiquement niveler le niveau ~
en évacuant le volume du liquide latéral montant
10. On remarque le temps du passage de 1a limite de séparation & une
distance de 5-à 10 mm. On fixe cette distance dans tous Les deux coudes du
tube 1 sélon les échelles correspondantes (Ss, et 85) Four le calcul
on prend ©
la valeur moyenne,
1e On note l'indication du voltmètre de la source du courant continu
et on la débranche. |
12. On mesure la distance 1 entre les électrodes pour calculer le eran
dient de potentiel, c! est-à-dire la distance entre les bouts des siphons
selon la configuration du tube (A= 8- C, voir fig. 1}. On mesure cette
distance 3 fois minimum avec un fil souple et on prend la valeur moyenne,
— T4 -—

Calcul du potentiel électrocinétique

+ On remplit le tableau suivant

. frs | | ; | -
ma À toco | +, fos, fa |v signe
fw | mee pe és

ay
min | om cm jvotte v/en! tou ee
G + 1
voltes ;

2+ On calcule le potentiel électrocinétique © d'après l'équation (1},


La perméabilité diélectrique pour l'eau ° = 813 et la viscosité

= 0,01005 pois à 20°C


4 = 0,00894 pois A 25°C

As l'heure actuelle on prefére utiliser le système d'unité SI pour les:


valouis technique. Dans ce cas l'équation (1) a la forme :

LE a g
Poa RTE (2)
où ‘| + viscosité du milieu dispersant, Ne seo fm
F = 81 - perméabilité diélectrique relative de l'eau
E l= 8,85 , 10 > 12 farade/m ~ constante (perméabilité diélectrique
absolue du vacuum)
S~ distance de déplacement des particules colloïdales, Ï
t~ temps, sec L
H- grandient de potentiel, V/ me

TRAVAIL PRATIQUE N° 14

Determination du point isoélectrique de la gélatine

But du travail est 1'étude. expérimentale d'une des méthodes indirectes’


de
ad
la détermination qudbitative point isoélectrique des électrolytes polymères,

Partie théorique. Les molécules polymères conténant les groupes ionogénes sont
capables à dissocier dans les solvants polaires, Les polymères, qui possédent
à telles propriétés sont appelés polyélectrolytes.
Les macromolécules de certains polyélectrolytes peuvent contenir des
eupes
group fonctionnels d'acides et de bases similtanement,
E CD: rent és 7 vnères
Ce sont des polymères appelés amphotéres ou polyampholytes.
La majorité des biopolynères (des protéines) sont les polyampholytes,
Les molécules de la protéine se dissocient dans le milieu basique avec la
formation des macroions chargés négativement à cause de la dissociation des
groupes -- cool :

fonc
Re NÉE
NH net + H,0

La disséciation acide est étouffée dans le milieu acide (les ions H° sont
en excès) et les groupes basiques — NE, deviennent attaqués par bes ions
+ 4 : . ae
H avec la formation des macroions chargés positivement :

ivi 2 MH ki Lo
ee
oy,

¢
ih
ae
i~

#1
we

LOGH © * Scop be

Tl est facile de voir qu'il existe certaine valeur du pH pour laqu-


elle la dissociation des groupes acides et basiques devient égale et la
particule de la protéine de vient nentre électriquement
we a ¢ . afm, +

as ec AMAL, Af i"
LP Noe.F Ja
Cet état est appelé isoélectrique. La position du point isoélectrique dépend
de la nature des substance, Dans les molécules de protéines ce sont Les
propriétés acides des groupes carboxyliques (~COOH) qui prédominent et,
par conséquent le point isodélectrique correspond aux valeurs du pH '< Te...

A l'état isoélectrique La solution du polyampholyte a la turbidité


maximale et La viscosité minimale,

Principe de la détermination du point iscélectrique de la gélatine selon


la turbidité de ses solutions

Eh vertu de la loi de Lambert l'intensité de la lumière passée à


travers une solution I, est liée avec l'épaisseur @e la couche liquide par
Liéquation.:
où I, - intensité de lea lumière tombante
. Æ -— coefficient d'absorption de la lumière appelé, turbidité dépend
de la couleur de la substance à analysée et de la logueur d'onde
de la lumière tonbante,
1 — épaisseur de la couche liquide

7 ee 4
pee oe Ÿ a a )
ou bien

On voit de l'équation (2) que la turbidité l'est une valeur inverse de la


distance que le iumière doit passer pour que son intensité soit diminuée
de 1 fois. On mesure la turbidité en em le
Les appareils du tupe‘ b “#4 sont étalonnés d'habitude en valeurs de
la densité optique (D) (Schelle rouge) et en valeurs du coefficient de
trensparence (r) (échelle noire). La liaison entre ces deux valeurs a la
forme : me a 4 4
as pon Tgp as (3)
où la densité optique représente :

q à
D= lg (4)
Ip
et elle est liée avec la turbidité d'après l'équation simple qui est obte-
nue à partir de l'équation {2) :

g= 233 1 5)
i
i.

Partie expérimentale

1. On prépare 300 ml de la solution aqueuse de la gélatine à 1 % Pour ce


but on met la quantité déterminée de la gélatine (pesée à l'aide d'une bal-
ance technique) dans une fiole à 500 ml, on ajoute la quantité nécessaire
d'eau distillée et on laisse cette fiole renoser 20 — 30 min pour le gonfle-
ment de la gélatine. Ensuite on plonge la fiole dans l'eau chaude (pas
bouillante) pour la dissolution compléte de la gélatine gonflée, On filtre
la solution obtenue à l'état chaud et on la laisse à refroidir jusqu'à la
température de l'expérimnce.
2, On verse dans chaque des 8 fioles & 100 ml par 25 ml de la solution de
gélatine & l'aide d'une pipette. | L
3e On ajoute dans chaque fiole à l'aide de deux microburettes les volumes
nécessaires de Hel à O,1N ou de NaOH& 0, 1N (a'aprés le tableau!) pour
donner aux solutions les valeurs du pH correspondants

Tableau N° 1.

ane volume de Hel, ml | volume de NaOH, wl pH eG sp

Te 2535 - 3,0:

24 1,69 ~ 3,5

3e 1,12 - 4,0

4e 0,59 - 4,5

F5, - - 5,1
6. - 0,15 "710
7 4 = 0,38 9,0
Be = 1,99 11,0

4, On mesure à l'aide de L'appareil du type “3K la densité optique D ou.


la coefficient de transparence r. (iiode opératoire, voir l'appendice).
5. On constauit le graphique de la dépendance du coefficient de transparence
en fonction du pH. Le minimun donne la valeur du pH, qui correspond au point
isoélectrique de la gélatine,

TRAVATL PRATIQUE N° 723 _

But du travail est l'étude expérimentale d'une des méthodes de 1e vérifica-


tion de la théorie de coagulation de Eboluchowski.
Partie théorique

Au cours de la coagulation il a lieu # l'agrandissement des parti-


bules; il apparaît dans le sol des particules de l'ordre 2, 3, 4 ete, c'est
à-dire, les particules qui se composant de 2, 3, 4 etc des particules prim-
aires de l'ordre 1,
Smoluchowski à la base des expériences de Zsigmondy a élaboré la
théorie quantitative de 1a cinétique de coagulation. Il a déduit des équa-
tions d'après lesquelles devient possible de calculer le nombre total des
particules de tous les ordres et Le nombre des particules de l'ordre quel-

conque formés à n'importe quel moment du temps. .


La somme des particules de tous des ordres an bout du temps + est
égale à :

4)

où Ÿ,- concentration de la particule initiale du sol


D distance critique de la coagulation entre deux particules ©
D- coefficient de diffusion

I1 est très difficile de déterminer expérimentalement deux valeurs


de cette équation p et D, Pour éviter cette difficulté Smoluchouski a pro.
fité de la méthode suivante, I1 à introduit une nouvelle fonction soi-disant
le temps de demi-congulation. , qui est le temps nécessaire pour que dispa-
eo
raisse la moitié du nombre initial des particules. Alors pour +t = on a

ds S'1..vi Y. et donc :

Smoluchowski a proposé les équationssuivants pour le calcul du nombre des


particules des ordres différents :
pour l'ordre 1 (i = 1)

pour ltordre 2 (i =°2) 2


— 19 —

en général

Fu, (4)
si i -- ordre de la particule,
Les fonctions des équations pour Le nombre total des particules (3)
et pour les particules de l'ordre. Î.sont décroissant monotonnement et pour
les ordres supérieurs - sont passant par Le maximum. (fige 1e )
Les équations (3) et (4) peuvent @tre normaliséess
QC
En désignant “oe
par N, +“. par N; et À. par +6
Ve
où & ? 4
NezLe et Ny = (5)

Les équations normalisées (5) sont


très comnodes (N et N, sont exprimés
en pourcents ou en fractions d'unité)
puisque les tables de la dépendance
Ve N et EH, en fonction de “ peuvent
NV. Stre calculées préalablement, indépen-
ao dement du temps choisi suisqu'ils eRe
ee. ne dépendent que de l'ordre des parti-
cules (voir tabl, ae
Le valeur de correspondante & la fonction de Ny maximale est déter~
minée par la différenciation de À équation (5) et L'écalisation. de la déri-
vée obtenue au zéro :

Pour les particules de l'ordre ?, ‘max ro (il n'y spas de maximum), pour
les particules de l'ordre 2, “= 0,5 ; de l'ordre 3, “= 1,0 ; de l'ordre
4 Es 1,5 ete
Tl est facile de voir que pour construire les courbes réeles
Ny = f (+) qui correspondent au sol a. examiner, il faut savoir Li contenant
une constante inconnue + mt - a
Le but de l'étude expérimentale de la cinétique de coagulation est
la détermination de cette constante pour le gol & examiner.
En utilisant 1 'équati on. (5) |et en sachant N il est facile de calculer
Fi et, par conséquent % .
de volume :
en ünité
Lè nombre des-pertiouTR#"
Fonctions N, (4%) Pour les particules de l'ordre i Tableau 1,
i =2 i = 3 i=4
9 | 1+9 W —_ _
(1:0)° i, 8 (420) Ne & 1(440)* i, a 1(149)9 i,
1 1,2 | 83,5
O22 1,441 69,5 0,2 1,7 11,8) 0,04 | 2,08 1 1,93 | 8.10751 2,45 | 0,32
0,5 | 1,5 4 67,0 2,25 | 44,5 0,5 3,35 } 15,0 | 0,25 | 4,9 5,1 |12,5.70f 7,55 | 1,65
PS

{144$1 | 2,4
oO

0,7 17 59,0 2,90 34,5 0,7 Sa? 14,3 0,49 | 8,4 5,8 0,34
un

1,0 2,0 | 50,0 4,0 25,0 1,0 8,0 12,5 1,0 !16,0 6,26 | 1,0 {32,0 | 3,1
1,5 1 2,5 | 40,0 6,2 16,0 1,5 15,6 3,6 | 2,25 149,0 5,8 3,40 194,0 | 3,6
2,0! 3,0 | 33,3 9,0 11,1 2,0 27,0 7,4! 4,0 181,0 4,95 | 8,0 4243 3,3
2,5} 3,5 | 28,5 ! 11,2 9,0 2,5 43,0 5,8 ! 6,3 1150 4,2 115,6 1535 2,9
3,0 4,0 25,0 16,0 6,2 3,0 64,0 4,1 9,0 1255 3,5 27,0 1030 2,6
345 4,5 22,0 ! 20,0 5,0 3,5 92,0 3,8 | 12,3 4100 3,1 143,0 {1840 } 2,3
4,0 ! 5,0 {20,0 ! 25,0 4,0 4,0 125 3,2 1 16,0 1625 2,6 164,0 $3100 } 2,05
4,5 545 18,2 30,5 3,3 4,5 166 2,7 | 20,9 {900 2,2 192,0 5050 1,8
5,0 } 6,0 À 16,7 | 36,0 2,8 5,0 1215 #3 125,0 11300 1,9 1125. {7750 À 1,6
# sf

où om et i 7 Masse et densité de la substance dispersée


‘i ~ rayon d'une particule
\/— volume dy sol.
Il est facile de voir que:

ye
e
où Le rayon des particules primaires
Dans le cas du système polydispersé (au cours de La coagulation) c'est
le rayon moyen :: de toutes les particules qui correspond au rayon ’; et
SPOON se : RE ,
la 3’ #, correspond à *;.En exprimant -" -- = N en pourcents on a:

ie © ee ED (7)
Par conséquent, on calcule d'taprés l'expérience &, pour le sol &
examiner (t = 0) et % pour le même sol au cours de sa coagulation (si +
sont les valeurs différentes après le commeneement
de la coagulation). On
trouve N de l'équation (7) et 9 de l'équation (5), On construit le graphi-
que . 9 = f (+) ot on calcule “’ d'après ce
= ml . graphique, puisque :

fige? Principe de mesures

Le rayon des particules des 5ols soi-disant , blangs “ peut être


déterminé de leurs propriétés optiques.
les sols qui se composent des particules transparentes noncolorées
sont aperçus visuellement comme blanes, grâce à ia diffusion de lumière
considérable et à l'ebsence de l'absorption de lumière par les particules
transparentes et par le milieu
La liaison entre l'intensité de la lumière passée à travers de la
solution ( 1), l'épaiséenr
de la couche liquidé de cette solution
{© )
et l'intensité de la lumière incidente { T,) est exprimée par l'équation
&e rambert :

(8)
où bien Mo ds Lo our À
Liu, 5
i UT “ef + ?

où a ~ coefficient, qui caractérise ltaptitude du systéme & diffuser la


lumière, il est appelé turbidités :
On voit de l'équation (9) que la turbidité ( ) est une valeur inverse
de la distance ( 7 } que la lumière doit passer pour que son intensité
diminue de 1 fois, On megure la turbidité en on" 1,
La liaison entre la turbidité et la densité optique (D = lg win
peut être obtenue de l'équation (9) fe
” o (10)

Be

Four fom? du système dispersé l'intensité de la lumière passée L,


est égale à la différence entre l'intensité de lumière entrante I, et celle :
diffusée T,, puisque il n'yapas de l'absorption de lumière (i, = o) :

Aors, l'égalité (9) pour 1 = Ÿém peut être écrite sorë la forme :
ne Lo I,
fo Ly me LY teen
£, Lot,

En tenant compte de ce que T° v< I, on développe en série J], logarithme


et on se borne au premier terme de cette série ;

À. Systèmes, obéissante à l'équation de Rayleigh....

Ii existe une équation de Rayleigh qui donne la liaison entre l'inten-


sité de lumiére diffusée par 1 cm d'un système dispersé, . 3 bration
- 83 -

sa concentration de particule et la longueur d'onde de la lumière incidente :

(12)

— indices de réfraction de la phase dispersée et du milieu


dispersant respéctivement
concentration de particule, part/cm?
1

if volume d'une particule, cu?


4 — longueur d'onde de la lumière incidente, om
L'équation de Rayleigh peut être utilisée pour les calculs pratiques
si la dimension des particules ne dépasse pas 1/10 de longueur d'onde et
le rapport des indices de réfraction M/a, £ (1,15 — 1,20)
En tenant compte de ce que :
Hi fraction volumique de la substance dispersée
ive is - volume d'une particule sphérique
5 rayon d'une particule sphérique
x. 3 +e
Am es -~ caractérise l'influence du milieu dispérsant sur la long~
fo,
ueur d'onde de la lumière en vacuume
et en portant les équations (10) et (11) dans l'équation (12), on obtient :

(13)

-) ¥ 7 Com) (13a)

On calcule 7 et 7

Le rayon . varie au cours de la coagulation. Fenrconséquent, dans Les


équation obtenues ‘ est le rayon réel de particules du système initial
monedispersd (t = 0) et il est le rayon moyen ÿ pour tous les autres moment
du temps (systémes polydispersés)
Par conséquent, l'étude expérimentale de la coagulation devient assez sim
ple : on mesure la densité optique du système à examiner en fonction du +
temps à un filtre de lumière choisi et on calcule ensuite la variation du
rayon de particules au cours de la coagulation.

Be Systémes, qui n'obéissent pas à l'équation de Rayleigh

Des systèmes dispersés, renfermants des particules de la dimension @e


1/10 à 1/3 de longueur d'onde de la lumière et n'ayant guère différents les
indices de réfraction (1/2 < 1,5) obéissent & la théorie de la diffusion
de lumiére, développée par Chifrings
D'après cette théorie :

où Z- facteur, qui caracterise le rapport du rayon d'une particule à la


logueur &'onde de la lumière :

Bow
2e enneniom (17)
Il est facile de voir quien tenant compte de la derniére dquation
at l'équation (10), on a :

(18)

L'équation (18) se transforme en équation de Rayleigh si {= 4e


Mais en cas général ,» + 4 et elle doit être déterminée expérimental ement,
Selon la théorie de Chifrine ‘* est liée avec le facteur Z (voir l'appendice),
qui à son tour dépend du rayon des particules d'après l'équation (17).
Au cours de la coagulation le rayon des particules varie, donc Z et: #
varient, eux aussi, Par conséquent, il est nécessaire de déterminer ‘+ pour
chaque intervalle du temps de la coagulation,
En passant aux logarithmes dans l'équation (18), on a :

lg D = lgk'is lg À (19}
- 85 -

On voit que pour calculer il faut mesurer la densité optique du système.


à exariner à deux filtres de lumière minimum, soient Dj et D, eux 4. et
A » pour chaque moment du temps de la coagulation, Alors :

: :
pets
cell
ew ue GA,
ge À
fare
’ -£
5S

Le sens de léexpérience devient suivant : on mesure lé densité optique du


système à examiner à deux filtres de limière pour chaque moment du temps
e on calcule :#, en fonction du temps d'après l'équation (26), On cherche
d'après Le tableau (voir l'appendice) les valeurs du facteur 7, On calcule
enfin les rayons de particules pour chaque moment du temps à la base de
l'équation (17) : _

121)

Partie expérimentale

On analyse un latex de polystrot (ou un autre), Clest un sol


» blanc ", la dispersité duqnel dépend de la nature du stabilisant, de la
méthode d'abtention, de la nature et de 1n teneur de l'électrolyte primaire
etc.
1 On prépare par la dilution 50 ml de la solution aqueuse du latex
de telle manière que la densité optique de la solution tenue doit être
égale à 0,9 (environ) pour le filtra de lumiére bleu (4 .= 400 nm),
im tenant compte de la dilution on calcule la concentration de la solution
obtenue, soit Oy»
2e On mesure la densité optique de La solution préparée pour toute
la série des filtres de lumière au photocolorimtre -" :-- utilisé, On
porte les résultats obtenus dans le tableau :

1 Ï
sd

Epaisseur de Ne au . |
Ay TE
7

êc wis loon {filtre : D 18”. 18 D .


| ‘ e limièr ! _ 4
oy
3e On construit le graphique de la dépendence lg D=f (lg :,). On trace
la ligne droite et on calcule Ia tangente de la pente de cette ligne droite
(soit tg? ) |
On choisit la méthode A pour l'étude de la coagulation si tgs= 4
et la méthode B si tei à 4
4. On remplit une burette à 10 ml par l'électrolyteeoagulant de la concentra-
tion 0,1 Ne |
5. On prend une ficle jaugée & 25 ml, On verse dans cette fiole le volume
déterminé de l'électrolyte-congulant, soit V,. On ajoute la solution du
latex préparée jusqu'à la marque soit Vo et on net en marche le chronomé~
tre — c'est le moment du commencement de la coagulation (+ = 0)
6. Ga agite le mélange rapidement, on remplit vite que possible une cellu-
le à mesurer de l'épaisseur / , on la place dans le photocolorimétre - **
et on mesure la densité optique pour les moments du temps t (1, 3, 5, 10,
20, 30 min, dtaprés le chronomètre) à un filtre de luniére, soît À,
(système obéit l'équation de Rayleigh)
On mesure encore La densité optique pour les moments du temps (+41)
(2, 4, 6, 11, 21, 31 min) à un autre filtre de lumière, soit «(système
n'obéit pas de L'équation de Rayleigh).
La mode opératoire voir l'appendice,
Ti. Où mesure Ia densité optique pour le moment de départ (¢ = 0) en pren-
ant la solution Fi: $1 #&, préparée d'après le point 4 et 5, mais remplaçant
l'électrolyte-coagulant par l'eau distillée, (pour ébtenir la même dilution
de la solution du latex).
8, On remplit le tableau suivant *
Solution du latex de
Concentration du latex C, gfi
Electrolyte-coagulant
| Concentration de L'électrolyte mole/t
v, ml ny 5 nm ET a/ om?

Vo sal Ry à ; nm cm

|
+ | : . D 1 _ |
Di D ° D el) Ao N
min | 1 2 1 D, Ps D | ma, a 4 0
| i nm
tit eft 3 | 4 5 6 1 7 1 8 ft 9 10 | 1
- 87 —

où D _ densités optiques expérimentales corréspondant aux moments du temps


t et au filtre de lumigre : | |
D, — densités optiques expérimentales correspondant aux moments du temps
(t + 1) et au filtre de lumigre 4;
Si le systéme examiné obéit à l'équation de Rayleigh on remplit les colonnes
1, 2, 9, 10 et Tie

Traitement des résultats expérimentaux

Ae Systéme, obéissant à l'équation de Rayleigh,

1 On calcule 1a concentration fu latex examiné d'après la relation :

eo,
25
V,
eh
2« On calcule la fraction volumique du latex d'après l'équation :

où d — densité du latex, g/cn” |


34 On calcule la constante À'de l'équation de Rayleigh d'après 1'équation
(13 a)
4+ On calcule 4 d'après l'équation (15), à doit Être exprimée en cm, On
obtien “x en CM. . |
5+ On calcule N d'après l'équation (7) et @ d'après l'équation (5), qui a
la forme suivante (N est exprimé en pourcents) :

9 = 2. - 1
6 On construit le graphique de la dépendance © = f(t}) (fige 2) et on
tenet

Te On construit les courbes de la dépendance N, = f (9) pour les particules


de tous les ordres (figel.) en whilisant les données du tableau 7, Ensuite
on trace encore un axe d'abscisses (+ réel) et on met sur

du tenfs da coagulation réclle,


8 On calcule les positions du maximum
en temps réel d'après les équations
(6) ot t =". © max,
~ 88 -

Be Systeme qui n'obéit pas à l'équation de Rayleigh

1. On construit le graphique à deux courbes des dépendances D, =f(+) et


Dy =f(t) en nivelant l'éparpillement expérimental, On remplit les colonnes
À et 5 en prenant les doynées du graphy que construit,
2x On calcule lg + et lg --—. et on remplit la colonne 7 d'aprés
l'équation (20) 2 vs
3. On cherche Z; en fonction dei. dans le tableau {voir l'appendice)
4. On calcule : d'après l'équation (21)
5, On accomplit les points 5 — 8 du sous-titre précedent,

TRAVAIL PRATIQUE N° 13

DETERNINATION DU SEUIL Dl COAGULATION DU SOL DE *, (CE),

But_du travail est la détermination d'u seuil de coagulation du sol de


F7 ( CH), pour les électrolytes différents.

Partie théorique

On, appele coagulation les pracesgudie diminution de la dispersité de is


phase dispersée conditionée par différents facteurs.
La coagulation comprend deux stades : coagulation latente et coagula-
tion visibles
Dans le stade de la coagulation latente les particules de la phase
dispersée commencent déjà a se coller en formant des agrégonts et ses der-
niers ont la stabilité cénitiques
On ne peut pas apercevoir, ce stade de la coagulation de visu, Dans
le cas général, la coagulation latente des solutions colloïäales se
transforme rélativement vitétboagulation visible, Cet étape de la coagule-
tion est caractérisé par l'absence de la stabilité cinétique des particules
colloïiales., La coagulation visible est accompagnée toujours par la sédimen- |
tation ou par la separation des phases,
On peut obtenir la coagulation des solutions colloïdales par la modifi-
cation de la température, par agitation ou leur secouage, par leur ul tracen~
trafugation, l'introduction dans les sols des électrolytes, etc,
L'étude du phénoméne de coagulation des sols lyophobes par des électro~
lytes a abouti aux conclusions suivantes ;
— 69 -

1, Tous les électrolytes peuvent coaguler les sels lyophobes A condition:


qu'ils soient suffisamment concentrés
2. La coagulation est du à celui des ions de l'électroilyte dont la charge
est du signe contraire à celle des particules colloïdales,
3+ Chaque électrolyte ne fait coaguler une solution collofdale que Lorsque
sa concentration dépasse un certain minimum appelé. seuil de coagulation
‘:
La liaison entre la valeur du seuil de coagulation et la charge d'ion
coagulant est donnée par la régle de Schul zeit ES
rac, D'après cette règle
la valeur du seuil de coagulation est d'autant plus petite que la charge
&e l'ion coagulant est plus grande,
- L'éxpression plus prècise qui montre La relation entre £ et la
valance d'ion caagulait. est donnée par Dériaguine et Landau }

où C- constante qui dépend de la nature d'électrolyte


¢ — constante diélectrique de la solution
vj ~ énergie du mouvement théwmique dtume particule
A~ constante qui caracterise l'attraction des particules
%o- charge d'électrone
2 - valance d'ion coagulant
Danc le cas général, on calcule # en mmol/l.

Partie experimentale

On utilise dans le travail les solutions | oy dés électro-


iytes suivantes : 1 H dé 5 0,01 de K 80, ot 0, 001 i de Ke Fat
On s'éffoctue La détermination du seuil ae coagulation de sol de = (),
par deux stades, Dans le premier stade on détermine la valeur du seuil de
coagulation approximativement et on la trouve plus précisement dans la
deuxième tape du travail,
Pour déterminer spproximativement la valeur du seuil de coagulation
de sol de *¢ (CH) ay on verse 5ml du sol de & (OD, dans 12 éprouvettes
(4 éprouvettes pour chaque électrolyte) et on ajoute la quantité des ml
d'eau distillée et de la solution d'électrolyte correspondant indiquée

dans le tableau N° 1, On bouche les éprouvettes, on mélange bien le cont-


at
~ 90.

enu de chaque éprouvette,-Une demi--heure après cela,


‘ on fixe la coagulation visible dans les éprouvettes de chaque
serice On marque les résultats dans le tableau N° 1 en indiquant la prés-
ence de coagulation dans l'éprouvette par , 2" et l'absence par 4 —~ "s

Tebleau N° 1

| W quantité [| quantité | quantité


déprou- | du sol d'eau de la solu .
OH '. * * tion oC °
vette }de (%Æ),} distéllée d'électrolylé AE K, 50, K,.Fe(ON)
en inl en ml en ml

1 5 4,5 0,5
2 5 4,0 1,0
3 5 3,0 2,0

4 5 2,0 330

On caloule la valeur approximative du seuil de coaguiation du sol de


(OH), pour chaque électrolyte d'aprés la formule suivante :

fos 100, CV

où C- concentration de la solution d'électrolyte en M°18/


Ÿ - nombre minimal des ml de la solution d'électrolyte qui proveghe la

coagulation
* ~ valeur du seuil Ge coagulation en millimoles par litre

On lave les éprouvettes et on commence la ‘euxième étape du travail.


Pour déterminer le sewil de coagulation du sel de 5e (OH) , plus précisement
on verse 5 mi du sol de F0); dans 12 éprouvettes (4 pour chaque Elect-
rolyte) de nouveau |
On calcule les quantité des millilitres des solutions des électrolytes et
d'eau distillée qu'il faut ajouter dans les éprouvettes,
Four caleuler le nombre des millilitres de la solution d'électrolytes
“on
trouve d'après le tableau N° 1 nombre minimal des millilitres de la solution
d'électrolyte qui provoque la coagulatio et Le nombre maximun des millitres
de la solution de même électrolyte qui ne provoque pas la coagulations On
devise cet intervalle de quatre parties régulières et on calcule les volumes
d'électrolyte qu'il faut utiliser,
On calcule aussi le volume d'eau distilléo qu'il faut introduire dans cha-
que énrouvette, en orenant que Le volume total de 1a solution d‘électrolyte
et d'eau doit @tre égel a 5 Mle |
On place les résultats de calcule dane Le tableau N° 2 et on agoute les
quantités de l'eau et de la solution d'étectroirte nécessaire pour chaque

serie, On bouche les éprouvettes, on Les mélange biew et on examine le


prosessus de La coagulation au bout d'une demi heure,

On détermine 12 quantité des miiiilitres de la solution d'électro!:te qui

provoque La coagulation visible pour chaque éloctrolrte et on calcule le


seuil de coagulation * À )

CO 0 a SERED AE PLA PRL IE LA AT ASD i ame MS Seem HMR oe A Mo RD A oO en

cnantité du liquide aiouté en ml


se can ena ee ee e cee, ete We reer I ARE ces ae eR eee nuire ie mee
ee een,
1
éleotrolyte! - 1 ‘ | 2 3 4 t
es ce tete
ee rapeie ne |

eau | électrol | ca électrol, caufélectrole


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i

'
à

Présentation des résultats

Présenter les donriées obtenues sous forme :

: Uri: 4 XX, 350: » €FK, FeF


° {CR x î #
CHAPITRE . 5
Propriétés structuro--mécaniques

Travail pratique K° 14

Visobsité des salutions collofdales

But du travail est l'étude de l'influence de 1a température et de ha


concentration sur la viscosité relative de l'hydrosol de la gélatine

Partie théorique

Lorsqu'un liquide s'ecoule sur une surface, la couche adhérant à La paroi


peut être considérée immobile et les autres couches s'écoulent d'autant
plus rapidement qu'elles en sont plus éloignées :

LLL LLLLLLLLELLLL LLL LLL LL


emmatats
en
i

Le processus du déplacement d'une couche liquide par rapport 4 une autre


es
peut être caractérisé par le gradient de vitesse + où dv est une diffés
rence entre les vitesses de deux couches e+ dl est we distance entre ces
deux couches. |
D'après Ne‘‘bon, la force (F) qui fait dépiacer une couche liquide paralle-
lement à l'autre avec le gradient de la vitesse — est proportionnelle
& la surface de comtact entre ces deux couches :

* dv
Pays pp (1)
où fi
- coefficient de frottement interne ou viscosité ,
* . - 2 1 1 ,
on mesure la viscosité en NN, sec/m OÙ EN Ge OM » SEC (poise).
On mesure en général les viscosités en déterminentles vitesses &'écoulement
A travers des tubes capillaires.
Les débits d'écoulement sont donnés par La loi de POISEUILLE :

a7. pré
Ve ape et (2)
om QB

ot V — volume de liquide écoulé pendant le temps +


PF — différence de pression au-dessus et au-dessous du liquide
viscosité du liquide
— rayon du tube
1 - ‘longueur Eu tube
Habituellement on détermine la viscosité d'un liquide en utilisant
un viscosimètre (voir fig, 1), On trouve Les temps d'écoulement des mêmes
volumes du liquide à examiner et du liquide à référence, Dans ce cas les
viscosités des ces deux liquides peuvent être calculer d'après la formule
(2) : us
: “ os Gj 4 nt (3)

| 81+v

à =cr.
af es po +
to
| (4)

" 8lv

où 5 et “ gont des viscisités de


m

la solution à examiner et de réfé~


| rence respéctivemente
En devisant l'équation (3) par
l'équation (4) on peut trouver que

fig.i Viscosimètre LL Hu Di (5)


at Ostwald À Poto
On peut voir que p= - gh ct py = = gh ou p et A aont.des densités des -
liquides correspondantes et h — différence de niveau entre deux ampoules
A et B {voir fig. 1), qui varie pendante l'écoulement, mais de-fagon identi-
que pour ces deux liquides, car les volumes sont les mêmes:

Donc, pour l'équation (5) nous avons :


Fe gt
“weer
L = -
Ft
(6)

| LL, Po Ÿo
S'il s'agit d'une solution très diluce et du solvant pur comme le liquide
de référence on a: L 4
ao
F) ane d (7)

la valeur — est appelée viscosité relative, on la signe par t r


Î t
‘5 Don C3 l,. pos ape
to | ( 8 )
a
~ 94 =

Partie experimentale

Ay Influence de ia concentration sur la viscosité relative de l'hydrosol


de la gélatine

On verse les quantitds nédcesaaires d'eau distillée et de la solution aque-


use de la gélatine à 1% dans 6 éprouvettes (voir tableau N° 1},

Tableau N° 1

ia
i IT TIT Iv Vv VI
"| &prouvette

eau distillée .
wal ! 10 9 735 5,0 259 Ô

olution de
Solut ia
0 1 2,5 À 5,0 | 7,5 10
gélatine, ml

Concentration o 0,1 0,25 0,50 0,15 1


de la gélatine,%
Ternps Jt
“ed _
(+
d'écoulement 2
+
geo 3:
$
a

On mesure le temps d'écoulement des solutions à examiner à la température :


mblante à L'aide d'un viscosimire d'Ostuald, |
Pour cela, on verse la solution à cxaminer dans l'ampoule B (voir fige Îe)
En utilisant une prépipette ~ on deplace Le liquide dans l'ampoule À jusqu'à
la ligne , a- a" , On met en marche le chronométre et on détermine le temps
d'écoulement des liquide entre les lignes , a - a " et , b - b ", Cn répete
cette opération trois fois pour chaque liquidee | |

Rrésentation des résultats

de porte les résultats obtenus dans le tableau N° 1,


2» On construit le graphique “, = f (c)
4 95 su

Be Influence de 1a température sur la viscosité relative de l'hydrosol


Ge la gélatine

Qa place le viscosimétre d' Ostwald dane um thermostat, On détermine le tem-


pa d'écouleoment de l'eau distillée ct do la solubion de gélatine à 1% pour
les température suivantes : 20, 30, AO, 50, ct SO °C. A partir dos trois
mésures pour chaque température on calonle le temps moyen d'écoul ement.
On vorte les résultats obtenus dans le tableau N° 2,

Présentation des résultats

1s On calcule les valeurs de la viscosité relative pour chaque température.


2 On construit le graphique 4 =f (température),

bleau
Ne 2

Température, °C 20 30 40 50 60

Tenps dtécoulement | "tf ft


d'eau disthilée , 2

ec
a2
£.
*3 ave

ih

Tempe d'écoulement t,
do la solution de | Vo
la gélatine, see 3
bn

7.Le un
Fan

l
|
a
But du travail est l'étude empôirimentale du phénomène de gonflement des
gels, la détermination des caractéristiques quantitatives de La cinétique ©
de 06 DrOCESSUS»
Partic théorique
Un processus spontand, qui s'accompagne par l'absorptio
G'un liquide par un gel (gel de caoutchouc, gel polymère etc} et par
l'augnentation considérable du volume d'un corps gonflé cost appelé le gonf-
lonente
Le volume d'un corps haut--moldculaire lors au gonfloment peut agmenter

jusqu'à 7 000-1500, Ce processus est trés typiqcue pour la plupart des corps

hant-moléculaires (caoutchouc, gélatine, agas-ngaz otc),


Le gonflonont illimité est un gonflement achovant d'me formation
de la solution et le gonflement Limité eat un gonflemont quand un corps
absorberun liquide jusqu'à une limite déterminées Dans des certains cas le

gonflement limité eut se transformer on gonflenent illimité, Par exemple,


si le gélatine gonflé dans l'eau A la température 20 °C réchauffer un peu,
ce gélatine-1La comaencera se dissoudrc., |
Le gonfiement est un phénomène sélectif, c'est-à<lire un gel donné ne
peut gonfler que dans les liquides déterminés. : Le gélatine bien gonfle
dans l'eau, mais il ne gonfle pas dans le bensène, tandis que le caoutchouc
ne gonfie pas dans l'eau et il gonfle très ‘bien dens les divers hydrocar— -
bures e :
Le procédé du gonflement Be compose. de deux phases {de deux étapes).
La première étape c'est une solvatation des macromoléedles comac résu-
ltat de la diffusion des moléoul es du golvant dans lo haut-moldculaires Cette
étape staccompagnea par le dégagement de le chaleur et par le réglement de
La disposition des molécules du solvant prés des macromoléculos,s
La deuxiéme Stape c'est um gonflenent proprementdit ou dissolution
{solubilisation), Puisque la solvatation est déjà abhcvie, l'éffet thermique
ost égal & séro (M ême 1e chaleur peut s'absorber) ot L'entrinie augmente très
vapidement 4 1a suite du mélange dea macromolécules volunineuses et sourlés
avec des vetitss molécules du solvent, La douxiéme étape peut “re considérée
conme un procddé justoment osmotique, parce que l'abgorption du liquide se fait

par suite de sa résorbtion & l'intéricur du gek et la rôle de la membrane est

réalisé par lo gel,


Des molécules du liquide formées uno couche de solvate ont un ossemb—
lage plus compact par rapport au liquide libre, Pour cette raison il a lieu
une compression du système ,, gel + liquide ", Grfce & la compression la
_ Somme des volunos du gol sec et du liquid cbsorbé cst supéricure au volume
du gel gonflé, Cet effet cat surtout visible lors du gonflement des corps
haut-moléculaires polaires dans des solvant polaires.
La diminution du volume d'un systéne lors de son gonflcment est appelée
la contractions La contraction pout Gtre déterainge quantitativement & par—
tir de l'équation suivante :

: V = (Vo HV) -V, 1)


ot Vo ~ volume du gel sec
Vy - voluñc du solvant absorbé
Vo — volume du systéme , gel + liquide " aprés le gonflemont,
Dang te cas général la contraction dépend de la quantité du liqide
absorbé, En pratique on exprime la contraction en unités relatives et on
écrit cette dépendance sous forme :

=
où C— contraction
A, B~ coefficients empiriques .
wn’ ~ dégré de gonflenent, c'est-d-dire le quantité du liquide abserbéc
par 7 g de corps haut-moléculairo lors de son gonfloments

we à
(3)
BAF fo

où Li masse (volume) &e corps haut-moléculaire avant Le gonflement


“' celle-ci oprès le gonflenent,
Le procédé du gonflement se déroule en fonction du’ temps avec Wôèvitesce
bien déterminge qui dépend de la nature du gei gonflant et du solvant à la
température donnée. IL faut remarquer que lors du gonfloment se produit une
élubtion des fractions basmoléculaires du corps haut-moléculaire par le sol-
vant liquide, Par cette raison “« degrd de gonflement calculé d'aprés 1'équa~
tion (3) pourrait être un peu plus inférieur que celui, si le gonflement
ge passait dans les vapeurs du solvant,
En déterminant le degré de gonflencnt dans les intervalles données du
temps on construit des courbes caractérisées la cinétique du gonflement
(on exprime souvent le degré de gonflouent nur la variation du tolune -
Gq
98

raprorbtée à L'unité de masse d'échantillon du corns haut-moléculaire sec à


exaainer). Les courbes typiques sont présentées sur ia figa te
Les courbes 1 ct 2 caractérisent le
gonflement 1imté avec les différentes
TT Dee ere 2 limites du gonflenent » La courbe 3
caractérise le gonflement ‘limité
achevant par la dissolution du corps
hout-moléculaire, La courbe 4 caracté-
4 rise le gonflemont limité quand il a
lieu une extraction de la grande quanti-
té des fractions bas-moléouliaires. Cet
cffet mène à La diminution du degré de
fig .
is. 1 gonflonont mexinal»
fnalytiquenent lee courbes cinétiques peuvent ttre présontéos par une équa-
tion différenticile sous forme :
a. ,
at | ( “yam es ) (4)
où ox nace ~ degrd de gonflenont mascinal
re La

~ degré de gonflement pour le moment du tomos +


une À
Li

fom constante de vitesse du gonYlonart, qui dcoeni de la nature d'un


corps hout—meléculaire,
x de la nature du solvant choisi et de la
. tenpératures
Après l'intégration l'équation (4).a la forme :
an 4
oe co
in - sr o FELT
5
# + sé. NA dr
?
On peut aussi trouver graphiquement la vitesse du gonflement, Pour ce
but on construit une courbe de la dépendance du degré de gonflement en fonc
tion du temps (fige 25). On trace .sur cette courbe des tangentes pour
les différentes valeurs def, à
Les tangentes de la pente des droites
4
‘ obtenues sont justement égales aur. :
oO # . | vitesses du gonflement ro .
En résolvant L'écuation (4) par rapport
ed à, on obtiont :
if i i .

ne “max
i" at
TR

. | 1
Puisque. nm et a sont les valeurs constantes pour un système donné à
ax 1

la température donnée, l'équation (6) est une :quation de la ligne äroite


cn coordonnés 21, = À ( — )e Clort nourquoi, portant sue le graphique
les valeurs The ge st TE obtenues à partir du praphique précedont , on
| obtient le ligme droite (figs 3). Un
soguent coupé var la Ligne droite sur
‘axe des ordonncs ost Cea au degré de
) si de
gonflenent maximal (:- “max 7? dt
= Oe

Un autre segment coupé par la ligne


droite sur l'axe d'abscices cot égal à
NS mS, lo 1 valeur
‘ aur het Mog on, mag?
ns St D nt os wt 0
| Par conséquent, on peut déterminer
grerhiquement les constantes «x max et
‘4

k , Il est nécessaire pourtant de rémar-


quer quc la constance de la valeur k
‘ pou ne-pas conserver au début du procd-
dé de gonflement.

Partie CE
ne oxpérinent
LP PLANTE

La cinétique du gonflement, on la peut étudier ainsi par la méthode


de volune que por la méthode ponderala,

À l'aide de l'appareil proposé par le chaive de la chimie colloïtale


de Ltumiversité d'Etut de Lémingrad (figs 4e) on nesure La vitesse du gonf-
caent par la méthode volwni que, on dé terminant la différence ontro lo volu-

me du liquide pris pour 1‘ expéri once et le volume du liquide resté au moment


donné (après l'absorption d'une certaine quantité du liquide),
L'appareil."."#" est composé de deux
récipient en verreA et B liés entre
eux d'un tube grandué © en verre aussi.
Le récinient À et muni d'une ouverture
G ra ms . Fermée à l'aide d'un bouchon en verre
FR thats tbh Te TRE 3 5 avec un crochet,
ee, Î
Not Avant l'expérience 41 est nécessairc
ae Laver soignesement cot appareil

fige 4 avec le mélange .itro-sulfurique,


ensuite avec i'eau distilléc eb enfin

de sécher,
~ 100 --

Pour étudier la cinétique du gonflement du cnutchouc dans le benzène


(toluène) on yrend wi petit morceau du caoutchouc à onalyser de telle
dimension. pour qu'il puisse basser par l'ouverture du récipient A et sty
trouver sans cambrurese Mnsuite ce morceau de caoutchouc on le transperce
avec l'alËëne, on le pèse à L'aide de la balance technique et on le met sur
le crochet du houchon, Où remplit l'appareil par le hbenszène (toluène), on
le ferme par le bouchon et on le consolide verticalement sur le support
(statif) de telle manière que Le récipient A doit être on haute
On fixe Le niveau du solvant dans Le tube à mesurer C ( Le niveau du
liquide doit Être en peu au-dessous des plus supérieure chiffres de l'échel-
le ), ensuite on tourne l'appareil dans la position inclinée nour que le
solvant couvre tout le morcoau de caoutchouc et on fixe Le temps.
On mesure Le volume du liquide absorbé d'après l'échelle du tube C
dens les intervalles de tenps déterminés, par exemple, dans 15, 30, 50,
80, 120, 160 ete minutes (dès le début &e l'expérience), Pour cela on met
l'appareil vertoalement (le récipient A doit être en haut) on attend wm peu
pour que le liquide s'écoule du résipient A, on fixe le niveau du solvant
dans le tube C et on retourne tout de suite l'appareil en position inclinée,
La déeraiggance du volume de liquide correspond & 1a quantité du sol~
vant absorbé,
On représente Jes données obtenues sous forme du tableau

Tableau N° te
Substance analysée
lasse de la substance, ¢ |
solvant E
Température de l'expérience, ? °C

Volume du Degré de Vitesse del Constonte de la vitesse


solvant ab- Igonflement gonflement de gonfilement k d'après |
~~ ni /g Qe, toners my
2 | DE à l'équation (5)
El
/® « nin:
= 401~

Traiteuent des résultats

1, D'après les données de l'expérience on caloule les valeurs du degré


de gonflement | Vo — V4
woe it

où Vo — volume du solvant avant Le gonflement, ml


Ve - celui~ci pour le monent +,

2, On construit me coube cay st (4) (voir, fige 2)e On construit


les tengentes pour æhaque moment du toure fixé et on calcule lea valeurs de
d.:
la vitesse de gonflenent -
a+b *
34 On construit le graphique de la dénondance du deeré de gonflement
ca fonction de la vitesse de-gonfiement.
., = f (-Ÿ ) (voir, fige 3).
À partir de ce graphique on détermine Les constantes Le may ct ke
K

A+ On calcule les valeurs des constantes de vitesse de gonflement k


(en utilisant la valour max déterminée d'après la méthode graphique)
d'après l'équation (5), Pour chaque mont du temps, On calcule la valeur
k moyenne,

Détermination de la masse moléculaire des polymères par la méthode


viscosimtrique,

But du travail est la détermination de la masse molfculnire des polymères


par la méthode viscositétrique,

Pantie théorique.
En général on peut déterminer la masse moléculaire d'une substance par les
néthodes cryoscopigue et Sbulliosconiqcnue, Cos méthodes sont basées sur la
mesurc de la différence entre les températures de congélation et d'ébuili-
tion de la solution et du solvant pur, “ais dons le cas des solutions de
polymères cette différence des ternrératures ost si faible qu'elle
me mms
pas de possibilité en pratique de la surprondre. Psr conséquent il est
impoësible de déterminer la masse moléculaire des volyméres par ces métho~
dese
La masse moléculaire cs polymères donne Le caractéristique entiére du polu-
mere ainsi que l'indice du degré de polymerisation de celwi- ci
ce Heat
102

de contrôler l'ailure du procédé de polymérisation dans l'industrie,


A côté des méthotos osmotiques et optiques exigeant l'expérience complexe,
on emplaie la méthode viscosimétrique,. Cette méthode est plus simple et plus
commode pratiquement bien qu'elle soit moins exacte, ci é
On exprime la viscosité relative par l'équation suivante : ; rel” (1)
t, my

où . ~ viscosité de la solution
5 > viscosité du solvant,
La viscosité des liquides mobiles est habituellement déterminée à l'aide
du viscosinètre capillaire, Dans ce cas le liquide s'écoule sous l'effet de
son propre poids. D'après la loi de : oiseuille on à :

Fe ep (2)
' Vv

où v-~ volume du liquide qui s'écoule pendant le temps + sors la pression P,


Ayant pris les viscosités du liquide examiné par rapport au liquide stan-
dart aux mêmes conditions nous obtenons :

me 2 manne 6 on y core (3)


r to Ff | 3 to

ar utilisant la derniere relation, nous exprimons la viscosité spécifique


nat rapport ou tem d'écoulement
: Spe (4)
Avec l'angmentation du degré de polynérisation et celle de la masse molécu~
laire la viscosité des solutions du polymére croft, Clest ainsi qu'on peut

établir la liaison entre la masse moléculaire du polymére et sa viscosité,


La viscosité croft avec l'angmentation de la concentration du polymère dans
la solution, Par conséquent la viscosité est la fonction de deux variables:
de la masse moléculaire et de la concentration du polynère.
Le problème consiste & traver le parométre de viscosité qui ne dépend que .
de la masse moléculaire du polymère dissot,
Le rapport entre la viscosité spécifique et la concentration du polymère
dans la solution est dit viscosité réduite :; re”
: ne
i gp
! pet.” — (5)

Dans Les limites des faibles concentrations la viscosité réduite est liée
avec la concentration par la relation linéaire,
Une seule valeur qui n'est pas lide avec la concentration est la limite de
la viscosité réduite à la concentration de la solution du polymère qui tend
vers Zéro : =. LLe oa, o
wt ji si

* ay!

Où. : . est la viscosité caractéristique et peut être identifiée par la


seement sur l'axe des ordonnées couné nar la droites. - est liée avec

la masse moléculaire des polyméres war l'équation de - » Kuhn.

= K (7)
où K et. sont les constantes dépendent du système solvant - polymères
Leur valeurs sont déterminées empiriquenent en mesurant les viscosités
caractéristiques des fractions avec les différents degrés de polymérisation
dont les masses moléculaires ont été déterminées var une autre méthode,
L'expérience se ramène à la détermination du temps d'écoulement des solu-
tions du polymère des concentrations différentes à travers le capillaire
du viscosimètre. Le tabloau N2 1 donne les valeurs K et . pour certains
sys témes ( polymere
€ ‘= solvait à/ s

Tals lc GAM. wf j

Systèmes Température Domaine des wagirt


Ne . K. 10° : eet done
polymere-- dl exvéri moléculaires
expérience 5
solvant il, 10 4
Pp, legac nt . #
1 [Polystyrène-toluène 30 3,7 0,52 2,9 18,0
: DIRTSI dE nf eee eee ne nn cn catempe ms


7 ! . GS é : G
com e jm Ehy e -chlornforme 20 none a
Len ans — wee .
4 ot .
3 ‘acétate de volyvin- ‘ ep ee
Î a 250 Oye 8
se whe = jegtone fd eg St nn 1?
AU ceenrente Te aenitanete :
ay 30 (20)
5"1B|Polyisonene
BONN te tot on 50

6 Alcooi polyvinyli.- 30
que LOO we ann

La détermination de la masse moléculaire des nolvymères peut être réalisée


en utilisant les solutions très diluéos, Dans ce cos elles obéissent au:
lois de Nexton et de Poiseville.
104 -

Partie exnérimentale,

La mesure du temps d'écoulement des solutions du polymtre s'effectue dans


le viscosimètre ad'Ostwald qui est représenté sur la figure 1 Cet appareil
se compose d'un tube canillaire vertical réunit los deux ampoules’ À et B
a me fe 2 à À ml de capacité : le liquide à exami—
ner est introduit en À nor aspiration, et
i

: i | l'on mesure le tenps + qu'il met à s'écouler


a ae :
! . entre les repères à - à et b ~ be Habituel-
. A i f lement on plonge le viscosimètre dans un
b.. b' '
thermostat pour maintenir 1a température
d'expérience constante, car la viscosité
varie considérablement avec cette dernière ,

À l'aide d'une pipette on prend 10 ml.de liqui~


de dont le volume reste constant sour toutes
4 D4 les expériences et on L'introduit dans la
Loy Le J
Le , anti ¢ nu + bare ve ns le _
fig. 1. a partie. B du viscosimtre, Ayan mis le tu

FT yau en caoutchouc en tube dbecth lev. nevire


Beis, ef ih laisse
UR, bin au
ibrement
wie ropabe
€ chr
& Ate
ondtrantLe
°
temps
Ë
su moment
a

la solution a dépasaéd le repére 9 ~ & jusqu'au repére b ~ b

ilode opératoires

Pour effectuer ce travail il faut mesurer le temps de l'écoulement du sol~


vant et des solutions à diverses concentrations du polymère dans le vis
cosimetre G'GtwaG om: déterminer la viscosité relative d'après l'équa-
tion (3), On précere les solutions à diverses concentrations au polymère
de La manière suivante : on prépare la solution du polymère à examiner
dont la concentration est de 0.2 et le volume est Le 10 ~~ 15 ml, On
verse 10 ml de in solution dans le viscosigètre et on mesure le temps de
‘écoulement de cette solutions Ensuite on prend 5 ml à l'aide d'une pipette:
du viscosimètre et on y ajoute 5 ml du solvant, Dans ce cas le concentra~
tion de la solution examiné devient égaale à 0,1% De La manière analogue
on prépare toutes les solutions du polymere.
Aprés avoir déterminé la viscosité relative on détermine la viscosité spéci~
fique par l'équation (4), Ayant déterminé la viscosité spécifique on caloule
la viscosité réduite par l'équation (5) pour chaque solution du polymère.
- 405 ~

Les résultats obtenues s'igcrrent dans le tableau N° 2,

Tableau N° 2,

Concentration .
2 on # / “
Ne} des solutions é % to tro - $P 5 Te
du polymére en “
1 0

2 0, 025
3 0,05
4 0,1

5 6,2

On exprime la concentration des solutions du polymère examine C en grammes


du polymère par 100 ml du solvant, le temps en secondes,

D'après les données du tableau 2? on construit le graphique ‘os € (ce).


Par.ce graphique on détermine la viscosité caractéristique :. ela valeur
eros
de est identifiée ausegment sur l'axe des ordonnées crée par la droite).
Puis on calcule ia masse moléculaire du
polymère à examiner en utilisant l'éque-
tion (7) sous forme suivante :
is

a if = Geet
(8), Après avoir logarith-
EK
a | mé cette équation on obtient
A . Li te
a J Ug Moe lg samen (9) Mors
’ K

Pep a (10).
7 } lg M = tg __K
Aprés avoir antilogarithmé La valeur
‘de lg M on trouve la masse moléoul-
laire (MH) du polymère à examiners
Travail pratique N° 17
Détermination de la température de fusion et de gélification
des solutions du polymère à diverses concentrations.

But dU travail : est la détermination de la température de fusion et de ~


gélification de la solutions d'agar-agar à diverses concentrationset la
construction des diagrammes : 1) Tas =f (G) 3 2) Tel =f (C).

Partie théorique

Les solutions collofdales et les solutions des polyméres perdants


la flui-
dité s'appellent gels, Ces systèmes ont perdu complètement ou partiellement
leurs stabilités agrégatives, mais ils maintiennent la stabilité cinétique,
Trés souvent on appartient au gels dont les précipités renferment une quant
ité assez importante du milieu dispersant. Ces précipités ne sont pas comp |
lètement uniformes et ils s*appallent coagels ou coagulats, Le passage des
rails et des solutions des polymères à l'état de gel, s'appelle gélification, |
Le processus de gélification c'est la formation de liaisons ou renforcement *
des interactions entre Les particules du sol ou les molécules du polymère,
Il existe essenticilement trois types de gélification : 1) gélification ro
coagulante; 2) association des molécules de polymères ; 3) formation des
liaisons chimiques entre les molécules de polymères et aussi entre les par-
ticules de colloïfdales. Dans les condition favorables, tous les paramètres
qui provoquent la coagulation, provoquent aussi la gélification coagulante
des solutions colloïäaies, La liaison entre 1a coagulation ét la gélifica-
tion peut être démontrée par l'exemple du sol d'hydroxyde de fer à 3,2 %#
dans l'eau, Ce sol est un liquide newtonien. Lors de l'adittbon 8 equing/ml
de KCL peut être observée l'anomalie de viscosité. Si l'on ajoute 22 eq-mb/ml
de OL on observe la gélification du sol. Bt enfin si l'on ajoute 46 eq-me/t)
de KCl on observe la coagulation du sol d'hydroxyde de fer, Les solutions
de polymères comme les solutions de substances simples sont capables de l'as- *
sociation. La formation de telles associates provoque l'augmentation forte
de le viscosité et la perte de la fluidité des solutions de polymères. Grâce
à la grande dimension des molécules et La petite vitesse de leur mouvement
les associates des folymères ont la capacité de former dans le temps les
gels. assez stables, La formationsdes liaisons entre les molécules voisines
du poiymèresfavorise la gélification des solutions &e polymère. La vulcanigaéi
tion de caoutchouc représente un exemple bien connu. Les facteurs les plus
. 407 —

fig ele

&
os
a
NN

S.

38S
Lo L$500R 080%
oooo 5

.
os
:
56e

ODE

99 0000000
Beh

CD

anomol à e MR com #4 BÉRIP baton Te. & art etio:


+

essentiels qui influent sur la gélification sont suivants : la concentration


de la salution, la température et l'addition d'électrolytes et des substances
tensio~actives. Avec l'augmentation de la concontration de la solution ange
ente aussi la possibilité de l'association de molécules et l'interaction |
- coagulante des particules. Pour cette raison l'aughentation des concentrations
des sols et des solutions favorise la gélification des sols et des solutions
de polyméres, Il existe pour systèmes la concentration limite au-dessous de

laquelle ce système n'est pas capable de se géler : par exempte pour la solu
tion de gélatine la concentration limite est de 0,7 # 0,9 % et. pour la solu-
tion d'lagar-agar la concentration limite est de 0,2 d et ainsi de suites,
L'élevation de la température provoque l'augmentation de la vitesse du mou—
vement des molécules et des particules colloïdales, par conséquent elle :
conduità l'affaiblissement des liaisons entre les particules et dérange la
formation des gels. Les solutions de polymères se gélent dans un certain
intervalle de la température. On peut mettre aussi la notion de température
de fusion qui représente l'intervalle de la température de fluidification
des gelse La température de gélification comme d'habitude un peu plus basse
que ia température de Fusion, L'intervalle entre les températures de fusion

et de gélification croft avec la diminution de la.concentration des solations


de polyméres,
La température de fusion et de gélificätion des gels concentrés
presque coincident,
~ 108 -

Partie expérimentales ,

On fait ce travail de la manière suivante, On pese 3 grammes d'agarsager à


l'aide de la balance analytique. On péend un verre à yolume égale à 100 ml
ot on y ajoute agar-agar posés Ensuite on y ajoute 47 ml d'eau chaude (50 =.
60°C). De telle fagon on prépare La solution dtagar-agar & 6 % Puis on
prend quatres éprouvettes de même forme et de même dimension. On prépare
dans les éprouvettes les solutions à concentrations suivantes (à l'aide de
la dilution de la solution initiale) 152346 % La température des solutions au
au cours de la dilution dans les éprouvettes doft être maintenue dans m
intervalle 45 -# 55°C, En même temps on prépare un bain-marie qui représente
un verre à volume égal à 1000 ml et l'hauteur est plus haute que l'hauteur

des éprouvettes, On remplit le verre par l'eau chauffée jusqu'à la température


42 + 45°C, Ensuite on ferme le bain-marie par un carton qui possede les
ouvertures pour les éprouvettes, pour le termométre et pour l'agitateure
On met lés éprouvettes, le termomètre et l'agitateur dans le bain-marie et
on attend 10 + 15 minutes ce le temps de 1° égalisation de la température.
des éprouvettes et de bain-marie, On baisse la température awecrle vitesse
2 + 5 degré par minute, (abaissement déctaibempérature on peut effectue soit
par l'addtion de la glace dans le bain-marie, soit par la circulation de
l'eau froide), À mesure que la température diminue en montant et un penchant
les éprouvettes on indique le température à laquelle la solution se devient
un mobile, c'est-à-dire l& température
de gélification de la solutions
Pour déterminer la température de fusion de gels on augmente la température
avec la vitesse ar 5 degré par minute. En montant et en penchant les
éprouvettes on indique le température à laquelle le gel se devient liquide.
On indique la température de gélification et de fusion pour toutes les épr-
ouvettes et on met les résultats dans le tableau (1). Tableau N° 1
er
ne ar em pena)

concentration des | “co. -températire température de


solutions en % de fusion (Te, se gélification (2 PR

Puis à l'aide de donnés du tableau N°1 on construit les graphiques Tous (0)
et Tel =f(C).
109 …

Travail pratique N° 18
Détermination du temps de gélification thixotropique des gels à!
d'hydroxyde de fers

But da travail : est la détermination du temps de gélification thixotropique


du gel d'hydroxyée de fer en foriotion de la concentration
de chlorure de
sodium ajoutés —
Partie théorique.

On à remarqué que certains gels sous l'action mécanique (secouage, agitation


etc) se sont fluidifiée, Après un certain temps les solutions colloïäales
fluidifiées se regélifient spontanément. Ce phenomène s'appelle thixotropies
Les gels qui possédent bes propniétés s ‘appellent gels thixotroptquese Le
+emps nécessaire pour la régélification des solutions colloïdales fluidifiées
s'appelle temps de gélification thixotropique. La fluidification des gels
lors de l'action mécanique et leur gélificabion spontanée ultérieure représ

ente l'une des formes de l'abaissement réveraible de résistance dé la


déformation des solutions colloidales sous l'action des tension. On a ob-
servé l'abaissement de la viscosité anomalique des sols lors de 1'écoule-
ment et leur réduction spontanée ultérieure. | |
Les transformations thixotropiques sous forme générale peuvent être repré
sentées sur la figure IT, où on considère la dépendance F = f (+), où F
l'indice de résistance Ge la déformation (viscosité contraintelimilimite
de cisaillement, module â' élasticité). |
FT | D'habitude la résistance de la äé-
Gro formation des solutions colloida-
les varie en fonction du temps
par la courbe T, Pour les systé~
Ë mes thixotropiques
si le système
au moment t,, se trouve sous 1!
action mécanique, la résistance |
do LecdéforiasibhAiminaec:t oo
fox ener dea Li Mo G Plaletire oe

eave Dy L'abaissement de l'indice de résistance de la déformation se


prolonge jusqu'é la. limite de l'agiasement de to _ ty ou jusqu'à la

valeur de F minimal, propre au système,


Au moment t, le système commence à régélifier, L'intervalle du temps
+. — +, représente le temps de régélification des solutions colloidaies
3 2
ou le temps de gélification thixotropiques
= 110 —

On observe la thixotropie pour quelques systèmes (Fe (OH) 35 Al (OH) 5. Vn»


malonte de baryum etc). La thixotropie apparaît dans quelques systèmes
collotdaux hydrophobiques en présence d'une certaine quantité d'électrolytes.
Le temps de gélification thixotropique dépend de la nature de la solution |
collofdale, de la viscosité du milieu dispersant et de la concentration de
l'électrolyte, L'augmentation de la dimension et de la dubée de l'action .:
mécanique augmente aussi le temps de gélification thixotropique. On peut
expliquer la thixotropie des solutions collo¥dales par le fait que l'action
mécanique provoque la déstruction de la structure micéllaire de la solution
collofdale, quia son tour conduit à l'abaissemont de la résistance de la
déformation. Avce le temps la structure de la solution colloldale so réduit
spontanément cette réduction de la structure conduit à la régélification
thixotropique. Parfois l'élimination de tension de l'action mécanique ne
conduit pratiquement pas à la réduction de résistance de la déformation init-
iale des solutions collotdales {courbe 3), Ce phénomène s'appelle thixolabi--
lité, et les systèmes qui possédent ces propriétés s'appellent systèmes
thixolabiles, On observe la thixolabilité dans les systèmes instables, plus
précisement dans Les gols où l'action mécanique provoque la coagulation,
L'écoulement lent et si la résistance de la déformation est petite dans cs
cas peut être observé l'accroissement de la résistance de la déformation des
golutions colloïdales (courbe 4). Cela n lieu dans le cas où Le déplagement
des particules colloïdales favorise 1a formation de la structure d'ultra-
micellaire; mais la petite action mécanique ne peut pas provoquer la déstru-
ction considérable de ia structure formée, On observe que l'écoulement lent
diminue le temps de gélification thixotropique. Ce phénomène s'appelle
rhéopexiee -
Partie oxpérimentale,

On prend une certaine quantité du sol de Fe (0H), dialysé auparavant.


Ensuite on l'évapore très attentivement jusqu'à la concentration de Fe(OH),
5 + 6 Le Puis on verse le sol dans cinq éprouvettes, On ajoute dans chaque
éprouvette les solutions de chlorure de sodium à concentration suivantes :
0, 023 0,03; 0, 045 0,055-0;
06: eq-g/E .en tenant compte de la quantité du sol. Dans
deux heures, après la formation des gels on secoue fortement les éprouvettes
et les gels se fluidifient. On fixe le temps de fluidification des gels et
en penchant les éprouvettes on suite la perte d'écoulement des gels,
fit

Le tenps qui passe de la fluidification jusqu'à la régelification est ap


relé temps de gélification thixotronique. Les résultats obtenus s'insori-
vent dans le tableau 1
Tableau 1e

temps de gélification | Le concentration de Nags en ggte/T.


thixotropique 0,02 0, 03 0, 04 0,05 0, 06

4 en sec,

À l'aide des résultats expérimentaux on exprime par Le graphe la dépend


ance du temps de gélification thixotropique en fonction âe la concentration
de Nas
Pravail pratique N& 19

Influence des électrolytes sur le volume des gels d'arar—arar.

But du travail : est l'étude de l'influence de differents électrolytes sur


le volume desgels d'agar-agar et la aonstruction de graphique VA, = f (ce)

L'extraction du milieu de dispersion du gei s'appelle synérèse. La syérèse


conduit à la séparation du système dispersé en deux parties : en gels con-
centré et en milieu dispersant olus @n moins pure On observe la synérése
dans les gels de colloïdes et aussi dans los gels des solutions de polymères.
La synérèse peut se dérouler soit snonbanément, soit sous l'action d'électro-
lytes et des corps a baissant la solubiaité des polyméres, La cause d'ap-
parition de synérése est le changement des dispositions mutuelles des par-

ticules de la phase dispersée du gel. Les électrolytes augmentent les for-


ces d'attraction entre les particules à cause de cela diminue l'espace
libre entre elles qui provoque le dégagement du milieu dispersant, c'est-
à-dire les électrolytes favorisent
la synérèse, On a observé que le volu-
me de plusieurs gels diminue sous l'action des électrolytes.
On a noté qu'après la synérèse la structure ultramicellaire du gel est plus
compacte qu'avant la synérèse, mais le structure reste moins compacte que
dans le cas de coagulation.
On peut observer la synésére si ee N1 (1) où VE - le volume de la
phase dispersée avec liquide lié et VE — le volume total du système,
- 1172.

On n'observe pas la synérése si ee = . a, 7 (3) le gel


absorbera spontanément le liquide, Le rapport (3) ) Re la proportion cutre
la synérése et le gonflement qui peuvent considérer comes Les phénomènes
inverses, |
La vitesse de synérése peut être exprinée par l'équation suivante 3

Veyn = a ; = K (a - x) (4) où. x - la quantité


de de 1a ae dégagé
du liquide Abe oe
dans le temps tj a — la quantité maximale du liquide qui peut se dégager
quand la structure ultra-micellaire du systame etteint & haute compacité,
La vitesse de synérèse croît avec l'augmentation de la concentration du gel,
La mejorité des méthodes de la mesure de synérèse sont besées sur la détermina-
tion du volume du liquide dégagé pendant un certain temps, T1 est vossibie
aussi de mesurer Le volume du liquide cégagé où Le volume du gel resté à la
fin de synérése mais cette méthode exige un temps assen Lone et iL est dif}
ficile d'indiquez la fin de le synérèse,

io¢ _expdéringnt
mzant:

Cn prépare din tubos on verre =. même dimension (les dianètres de tous les
tubes sont égamaA 10 ma et Les longæmpesont de 10,5 ex), On lubrifie à
l'intérieur de tous les tubes avec Lo invce coucie de vaschine. On ferme
un bout de tous les tubes par les bouchones, On lubrifie les bouchones aus
si 4% On met les tubes en position verticale avec Les pouwks fermés en base

On prépare la solution d'agar-agar à 2% dans 1'eau chaude, Puis on verse


la solution par les riwticans égales dans des tubes Après La formation des
des gels dans les tubes on enlève Les gels des tubes. Ensuite on mesure les
longueurs de quelques gels qui ont la Forme du oylindre pour convainore que
les longueurs de tous les cylindrea du gel sont les mêmes, l'uis on plonge .
un dans L'eau distillée et les autres dans des solutions du électrolytes
KCI + K,80, et MgSo,& à concentration suivantes : C,025 ; 0,05 ; 0,1 Égaoe/Ée
Aprés 2 5 heures on enleve les gels $95.3 wtions d'électrolytes et de l'eau

digtillée otf on mesure d'acuvean leurs diamètre et leurs longueurs, On calcu-


le le volume du gel (Vo) setrouvant dans l'eau distillée, Puis on celoule les
volumes de tous los gels (V} Après cel on culeule le rapport V/Vo pour tous
Leo oylindres du gel, On met Les résultats obtenus dans le tableau 1.
Tableau
Te
. "
Les numéro KCI 80, RES Or yi
des tubes. 0,025f.0,05 | 0,1 |o,025}0,05 | 0,1 $0,025#0,05 À o,1 1

N 1
. V |

W/o

oe V i

v2 V/ro
= =

"3 V/Yo

v4 “Vivo
as -
N5 - Tro |.
- _ ne.
N 6 ~The

Vv .

L . Wyo

v
N 8
V/yo
v 1
m7 Wo

W. 10 Vo/ÿo +1,

D'après les donnees du tableau 1 on construit le graphique V/To = £ (0)


pour tous les électrolytes, | ‘
Ensuite on distigue les électrolytes qui provoquent ia compression de la
gtruoture et les électrolytes qui facilitent le gonflement des gels,
114 —

CHAPITRE
N° _T

Solutions de corps tensio-actifs colloïdauxe

Pravail pratique N° 20

But de travail est l'étude expérimentale de l'application de la méthode


conductométrique aux systèmes colloïaux et la détermination de la concentra-
tion mécellaire critique (OMC),
Partie théorique

Les solutions de sami~collofdes peuvent se trouver soit en état


moléculaire (ou ionique) soit en état micellañre, Cet état dépend de la.
nature des substances et de la concentration du semi-collofde,
| La concentration qui correspond au passage du système moléculaire en
système micellaire est appelée la concentration critique de micellisation
(CCH).
Pour la plupart des solutions coilofdaies des corps tensio-actifs
ionogènes les valeurs de CCM se trouvent à l'intervalle 1-20 mmole/1,
CCH varie en fonction dé la longueur de chaîne, de la concentration des
électrolytes indifférente ajoutés, de la température et d'autres facteurs,
Les corps tensio-actifs ionogènes se décomposent en ions pratiquement
complétement à l'état moléculaires La dissociation est conservée dans une
mesure considérable au cours de la micellisation et donc ces systèmes peuv—.
ent être appelés comne électroïytes colloïdaux,
On sait que le conductivité équivalente d'un électrolyte ne dépend
que des mobilités des ions; si le taux d'ionisation M= 1:
A =U+v
où U et V — sont les mobilitée de cation et &'anion respectivement,
En observant la variation de la conductivité équivalente en fonction
de la concentration du semi--colloïde ionogène on fixe le passage du système
de l'état moléculaire en état micellaire,
La partie I de cette courbe ne se diffère pas des courbes t'piques
pour les électrolytes forts, qui obéissent à l'équation de Kohlrauseh :

Krk, -~ A Ie (2)
n
en à un autre se produit en ©
certain intervalle de. concentration.
La forme de. la partie I dans ce cas
CT expliqués par ‘Ta dissociation inco--

mpiète du cokps tensi o actif e.Le caren

tere de LÉ partieFF est expliqué var


-deux-phénomènes.:Le point. (a) corres—
“ “3 :: poñdr au. commencement. du. processus, de,
ne ur ges 4 <a la formation
des micelles,.le point.
. » fb) eB sa terminaisons:
Pour identifier la valeur 0, précise
ment -On- construit le. graphique: SOUS...
| Forint différentielle 4 (3 lest-adire,

M LUE.
° Le forme. du thea tin BBpend de la, nature .

mere
‘imental

’ On mesure la conductivité équivalente d'une série des solutions aqu--


.euses d'un corps tengio-actif (consulter le professeur) à partir de le con
centration 0,2 N. (8 ~ 10 dilutions).
On utilise beaucoup des appareils différents pour mesurer ia conducti-
vité (la résistance) dea solutions, par exemple P ~ 38, LBR ~ 40 etc, mais
tous ces appareils fonctionnent d'aprés un seul sehéma ~ c'est le schéma
du pont de Wheatstone, (Mode opératoire, voir l'appendice).
M calcule la conductivité équivalente en utilisant 1l'équation connue :

A = Æ + 1000. (3) | | .:

où 8 _ concentration de la solution à examiner, exprimé e en ét-8/1e


On: porte ‘Les résultats obtenus dans lé “tableau Me ‘

| Tableau 1
dits LA tee el EEE

fc Le
( R, ) x À
ye ~~ ~4 "1 2
| éq~ g/? | Oh À (Om) Ohm" om Chm” om |
*

Traitement, des dennées expérimentales

te En. utilisant ‘Lee données expérimentales (tableau 1) on remplit


Le tableau de “cälout (:tableeu 2 ) où atye }- est la différence entre
les valeurs ke. VE voisines ;

fe. est la valeur moyenne entre ces deux Vs voisines


Au dernière valeur de la condustivité équival dite
al va aiftérence des valeurs du rapport whe: pour dour concentration
wn
voisines
°

Tableau
2

CL
leg 4 gf ra VO HK, fale] ve Jo keky lalde Le)) °
~~

A
t

2. ‘On construit Le ghaphique de la aépendance fe f (vo ) (figet)


73e. On construit: ue graphique différent: el de la dépendance ahha)
@ -
af C /t D et onL éferntrio da concdatration critique de micellisation
( Rome}: “a . ng a “ ene a,
117 —

Travail pratique N° 21

Détermination
de la concentration micellaire critique des corps
tensio-actifs colloiäaux

Put du travail est la détermination de la concentration micellaire oriti-


que d'un corps tensio-actif collofäal par l'étude de l'isotherme de tensior
guperficielle,
Partie théorique

Les corps tensio-actifs colloidax sont caractérisés par une tensio-activi—


vité tres grande. Ils sont capables de diminuer la sensi onsperfidielle à
cause d'adsorption et l'orientation des molécules {ions) sur la surface de

séparation des phases, L


Far comparaison des corps tengio-actifs vraiment solubles, les corps tensio—

actifs collofdaux peuvent se trouvér dans les solutions sous forme des molé--

cules (des ions) dans le domaine de. concentration très petite., et ils
forment les agrecats collofdaux du tyne micellaire & une concentration
fi---
xée, Cette concentration d'un corps tensio-nctif colloidal est appelée
“concentration micellaire critique (CB C). Le processus de la formation
des micelles est un processus spontané « Dans Les solutions aqueuses à cette
concentration les groupes hydrocarbnnées des corps tensio-actifs colloïdaux
s'assemblent en formant le noyau des micelles tandis que les groupes pol
aires storientent vers l'eau Le processus-de le formation des micelles

permet de diminuer l'énergie libre superficielle,


En même temps le processus dela formation des micelles modifie rapidement
ies propietés physiques des solutions des corps tensio-actifs ; densité,

indice de refraction, pression osmotique, densité optique, turbidité,

tension—superficiclle etc,
C'est pourquoi on peut déterminer la valeur de la concentration “eriti vue
micellaire en examinant la dépendance de Ia tension superficielle en fonc-
tion de la concentration d'un corps tensio--actif colloïdal: dens la solu-—
tion. ‘Le courbe typique de cette dépendance est représentée par la figuret.
118 ~

C, mole/ft

fiat.
On peut voir que 1a tension superficielle diminue très rapidement avec
l'augmentation de la concentration d'un corps tensio-actif dans le domaine
des concentrations petites (1072 1074 mole/i)}, À partir de OMC L'augmenta-
tion de la concentration de corps tensio-actif ne provoque pas la variation
de la tensimsuperficielle, Dans ce domaine de concentration la tensim
superficielle reste pratiquement constante,

On. utilise différente méthodes de mesure des tensions superficielles, Parmi


les méthodes statiques on distingue : méthode de l'ascension dans des tubes
capillaires. aéthode de la pression maximale desbulles ‘méthode de Rébin~ |
der et la méthode de Lecokto, - du Notly.
Cette derniére méthode est réalisée par l'utilisation du tensiomètre de
Lecomte du Noëy. La figure 2 représente le schéma de cet appareil.
- 119-

Fig . 2, Tensiométre de Lecomte du Notty :


1 - récipient en verre 2? - thornicstat,
3 + bague de platine 4 -- tige 5 - oculaire 6 …— cadran gradué avec
nonius 7, 8, 9, vis.
a
Pour déterminer la tensionsuperficiclle d'm liquide & l'aide de cet appar-
eil on place le liquide & examiner dans le récipient (1). Enutilisant la
vis (7) on trourec le Zéro sur l'échelle. On s'assure que la position i niti--
ale de la tige (4) est précisement
(voir partie a de la au beau milicu
fige 2)+ On trouve la position de récipient (1)1a-ptuscbasse en tournant la
vis (9), On dévise la vis (8) et on réduit le distance entre la bague et la
surface du liquide jusqu'à 3 - 6 mm. On fixe cette position par la vie
(8) et en tournant la vis (9) on trouve le contact de la bague avec 14 surfe.
ce du liquide (il faut faire très attention, afin que la bague ne soit pes
totalement plongée dans le liquide).
En tournant la vis (7) avec la vitesse très petite {2 … 3 petites divisions
de l'échelle par seconde) on arrache la ‘bague de platine de la surface du
liquide, C'est à ce moment précis que l'on doit cesser detonemer la vis
(7). Tl ne reste plus qu'à lire l'indication qui est la tensionsuperficielle
du liquide exprimée en d.me/om.
La partie b de la figure 2 explique l'utilisation du nonius de l'échelle,

Partie expérimentale

A partir de la solution .x 0,7 H d'un corps tensio-actif colloïdal (consul--


te:le profésseur) on prepare une série des solutions adueuses avec les
concentrations en mole/a :
1072; 10%; 10 4; 1077; 10%;6 ? 10 7, Om trouve la valour de la tension super fi
cielle de chaque solution A l'aide d'un tensiorètre, On commence les mésures
Rap ke molution la.plus.diluée. Ga rénéte les Heures trois foie pour chaque
solutiqn. On porte les données obtenues dans le tables iuivant :
dehlei

Tensionsuperficiele., dyne/on
ee

Concentration
log © mers
de la solution,
I TT TIT |G moyenne
tre en

nole/t
ant en
see ene 08 ment

|
… 120 -

Présentation des résultats

1. On construit le graphe sous forme G= f (log C), en sachant que la


tensionsuperficicle de l'eau pur est égale & 72,8 dyne/om (à la température
de 20 °C), A partir de ce graphe on trouve la vaïeur de la concentration
critique micellaire,

Travaii pratique N° 22

Etude de la dissolution colloïdale du_benzéne

But du travail : étude refractomètrique de la dissolution collofäale du -:


benzène par les solutions aqueuses d'im corps tensio--actif collofdal

Partie théorique
La capañité des solntions aqueuses &e dissoudre les substances non gout Es
dans l'eau s'appelle disslution colloiidale Ou solubilisatione
Le dissolutioi colloldale
est une propriété très importante des solutions
des corps tensio-actifs, Elle est lige avec lew structure micellaire.
L'essentiel &e ce phénomène reside en ce que les differentes substances
organiques peuvent être dissoutes dans les micelles des corps tensio-actifs
(GTA). Ce processus est ‘: * spontané car il 8e deroule avec la
diminution de l'énergie libre du système, C'est pourquoi les solutions formées
par auite de la dissolution collofdale sont thérmodynamiquement stables, La
quantité de la substance solubilisée par une solution de CTA dépend, de la
nature de cette substance, du CTA, de la concenzration du CTA et de la
température. |

Le mecanisme de. la dissolution colloïdale est représenté par la figure te


On peut voir qüe les substances organiques nonpolaires sont solubilisées
completement par les parties nonpolaires des micellés tandis que les moLé—
cules des substances organiques polaires (alcocles, aminese.)
s'orientent de même fagon que les molécules de OFA dans les micelles, ..
… 491

oO
cert,
7 ) o
Ky à _S \
fo 8 yk
D oe \
chy rK rh 3
\ un . / |
\ _{ À T4 4
a } we
AUN 4 on Re

O
id

fige t. Schéma du mécanisme de la dissolution colloidale :


a) d'un corps organique non polaire
b) d'un corps organique polaire
L'état d'équilibre d'une solution de CTA contenant un corps organique
à chaque température est caractérisé par la dissolution colloïdale limite,
Dans une série homologue des OTA cette valeur augmente avec l'augmentation

de la chaîne hydrocarbonée, |
La vitesse de la dissolution colloidale est limitée par la diffusion des
molécules d'un corps organique vers la surface des mivrlles, Elle augmente

avec l'augmentation de 1a température. La valeur de la dissolution collol.


dale peut être déterminée à partir de l'étude der la variation des différente
propriétés physiques (indice de réfraction, densité optique, turbidité etc).
du système au cours de la dissolution colloiale, Détermination de la dis--
solution colloïdale limite par la réfractomètrie a été proposé par À,
Urgenko, Cette méthode est fondée sur la variation de l'indice de refrac~
tion d'une solution de CTA en fonction de la quantité d'un corps organique
solubilisée & couse de la dissolution coiloïdale. La quantité &'un corps
organique solubilisée par une solution de CTA peut être calculée à partir
de la loi d'additivité de ia réfraction soécifique, D'après cette loi pour
une solution d'un corps tensio-actif contenant un corps organique insoluble
dans l'eau nous avons :
n° - 4 4 n° - 43 n° ~ 4 4 fa
M ia mn À M ~~ bene wee ES MT. À? ” ne { { j
8
See D ty iLn 420 4
Gy Cirete Ad
a, Ss
… 429

où Us, Mi, Mc “: + =: masses de la solution formée aprés la dissolution


collofdale, de la solution initiale de CTA et du corps organique pur
respéctivement
Hs, Mi, Se sont les indices de refraction des mémes liquides
ds, di, et de sont les densités des liquides correspondants. En rempleçant
Ps
ri’ - 4
par le volume V et en désignant [3773 par À nous trouverons pour (1) :
rr +
As . Ve = Ai. Vi + Ac, Ve (a).
En prenant que pour lo système à examiner le volume est wne fonction addi-
tive nous avons : Ye = Vi +Ve (3)

Dans ce cas pour (2) ona:


(Vi + Vo) ds = AU Vi + Ac. Vo (4)

D'après cette équation on veut trouver Le volume du corps organique solubi-


lisé par la quantité donné de la solution de CTA :

Ye = M TS. + Vi (5)
As — fe

Partie: irlocius se

Gôn place dans chacundes ‘“:" éprouvettes 10 ml de solution d'un corps*tensio-


actif (consulter le professeur). À l'aide d'une microburette on introduit
dans les éprouvettes la quantité du benzène correspondante {voir le tableau nt).
On bouche les éprouvettes, on les melange soignesement et on les place dans
un thermostat & la température 40 °C, “un bout d'une heure on mesure l'in
dice de réfraction de chacune des solutions à l'aide d'un. réfractomètres
nm mesure aussi l'indice de réfrnetion du benzène pur. On porte les donnée
obtenues dans Le tableau N 1,
123 -

Tableau Ni,

]
we quantité du corps ny 20 nt Vo
organique, ml ft. ___ +2
1 0
{ ss ns umo Der AA ANA à Ra Pee cep re ead A A nn A dm Le can

2 0, 4 r
wetted ge eee ees ara une sae taetce era nen met rm mom Bu BE mn sers 4

3 4 0, 06 \
4 À 0,08 f

5 0,10 i

at merece rites
not Ae Alena anager Haan vemfcee mont minirmunte 2e conte f es

6 0,13 i!

7 0, 16

8 0,20 .

9 0,25
nos an ne eee Terme cate aan an seme ramen wees aan thee nT eo ot

benzène pur

Présentation des résultats

1, On calcule le volume du benzène solubilisé par chaque solution, |.


2e On construit le graphique qui reprdésente la dépendance entre le volume
du bengéne solubilisé et le volume du bensène ajouté, i
~ 125 +

ALP ELEN DOE CUE Sos


. 127

1. Viscosgité de l'eau 7 (eps ou aN » seofm)

+ °C | 0 10 } 20 30 40 50 66

7] 19P8 1,792 1,307 | 1,005 0,801 0,656 0,549 0,469

‘ir Densité de l'eau (g/cm?)

% °C 0 10 20 30 40 50 60
F |
“,afa;Pevt0,9999 | 0,9906 | 0,9982 | 0,9956 À 0,9922 | 0,9881 | 0,9832
#71, Tension superficielle @e l'eau 6” (dyne/cm)

+ oc 0 10 20 30 40 | 50 60 |
Giayne/on | 75,620 | 74,220 | 72,750 | 71,150 } 69,550 | 67,910 | 66,170 |
_!
TY + Propriétés physique de polymères

Polymère densité, g/cm? indice de réfraction, 19,79

Acétate de polyvinyle 0, 9400 41,5230


Polybutadiène 0,8920 ! 1,5156
Polyisobutylène 0,9130 * 1,5089
Polystyrol 1, 0600 1,5930
Polychloroprène 1,2300 1, 5580
Copolymère 0, 9450 1,6535
( cKc ~ 30 )

Liaison entre oa * co | SOF BG de rnissancs de la


.Ogueur G mwa fa!
toe:

V . Liaison entre Le facteur Z et l'exposant de puisance © dé la longueur


d'onde de lumière,

Nee be care meer mama ion at ne de ne da

CL. Différence * Z
ae Barnes
manne pe Carmen mc

3,812 0. 126 2,0


3,686 0,113 213
3,573 0,137 3,0
3,436 0,152 345
3,64 0, 1633 4,0
3,121 0,161 45
2,960
0,153 5:0
2,807 0,148 Do
2,659
0, 126 5.0
2,533 0, 076 6.5
2,457 6, 078 7,0
2,379 0,050 1.5
2,329 3.0

x) On a donné Les différences nour simnlifier l'intersolation.


VI. Pont à fil P- 38
représentée sur La fig. 1.

re,
\\
i C336 ont
À A4 j fy
reas
Ay+
… 129 —

1 - Commutateur d'alimentation :
2 + ampoule indicatrice du branchément de l'appareil ;
3 — prise de l'alimentation :

À -— commutateur du bras de comparaison ;


5 + échelle du contact glissant ;
6 ~ contact glissant 3
7 - communtateur de la précision du galvanomètre à trois positions (à gauche
neros", & droit ~ , précis ", neutre — le galvanométre est débranché)
8 ~ galvanomtre.

Mode opératoire

1, Contacter l'appareil avec le réseau électrique ayant une tension


alternative 220 V.
2. Brancher le commtateur d'alimentation (1) & la position noo À
(alternative). L'ampoule électrique (2) doit s'allwmer.
3. Contacter la cellule à mesurer aux contacts , R,"
4. Mettre le commutateur (7) du galvanomètre à le position, gros "
(à gauche) et équilibrer le pont en tournant les boutons du commutateur de
comparaison (4) et du contact glissant (6)
5. Transférer le commutateur (7) à la position , précis " {à droit)
et en tournant le bouton du fil à contact glissant (6) achever l'équilibrage
du pont
6. Effectuer la lecture des valeurs de résistance À sur l'échelle (5)
et du multiplicateur r près du commutateur de comparaison (4), Calculer la
valeur de la résistance à mesurer d'après l'équation Rem . R (Ohm) et la
conductivité spécifique ‘= = (on™ om!)
Te Ala fin des mesures trafisférer Le commtateur (1) à la position
neutre, "Eé5norrmubnteur dh galvanomitee ¢7) Rola posftfba Héetre aussi est
décontset er. L'apogrsil durrésonu électrique.

Hit cr + WET Pont


BBR AAO 6 Fs Bs
Lor PAST WHAHSM' PInEOLGR AO ht-rateesehARo' sur lo figs 1
1-SBbrut-ébreAe8eFonctions à À positions :
Messen " — mesure uofft … débrancher
» Batteristesh ~ battérie des piles galvaniques
Charge " — chawge de l'ancumulateur
~ 130 —

2 —- , Sensitivity " -—- sensibilité du galvanonètre


3 — , Less Angle — compensatenr de pertes de phase
4, contact mobile du pont à mesurer avec l'échelle
5 - , Minimum " - galvanométre
6~ bouton de 1a fréquence générée à deux position :
A kHZ et 40 HZ,
7 ~ bouton pour vérifier l'appareil
8 — bouton des unités choisis. À la position , brancher ! on mesure
L x (conductivité) en jo, à la position , débrancher " on
mesure Rx (résistance) en Ohm,
9-15 - mitiplicateur
par Lequel il faut multiplier les chiffresde l'échel-
le (4) vour obtenir la valeur cherchée Lx (ou Rx).

Mode opératoire

1. Il faut être tout d'abord assuré, que le commuteteur du genre des


travaux (1) se trouve à la position , débrancher ".
26 Contacter l'appareil avec le réseau électrique ayant une tension
alternative 220 V et une fréquence 50 HZ
3: Contacter La cellule à mesurer aux contacts Rx qui se trouvent sur
la paroi arrière de l'appareil et plonger cette cellule dans la solution à
examiner
4. Tourner à gauche la manivelle de la sensibilité du galvanomtre
(2) à refus
131

5. Installer la manivelle du compensateur de pertes de phase (3) dans


la position moyenne (d'aprés wie marque) |
6, Brancher un bouton de la fréquence choisie à mesurer(6)
Ts Brancher où débrancher un bouton (8) des unités choisis à mesurer
. 8. Brancher m bouton (9 - 15) de la valeur attendue de la conducti-
vité (de la résistance) de solution A examiner
9. Transférer le commutateur des fonctions (1) à la position \ mesure "
| (fmessen"'}, Dans ce cas une ampoule rouge doit s'allumer à gouche et l'ai-
guille du galvanomètre doit dérkor un peu à droit, mais elle doit se trouver
à la partie gauche de l'échelle du galvonomètre (5), |
Dans le cas de grande déviation à droit il est nécessaire de brancher un
motre bouton (9 … 15) avec une plus petite valeur du multiplicateur de la
conductivité (de la résistance). |
10, En faisant augmenter la sensibilité du galvanomtre (en tournant
la manivelle 2 de gauche à droit) on amène l'aiguille du galvanomé tre
(,, Minimum "} en face du zéro (ou minimum) à l'aide du contact mobile (4).
11, On compense des pertes de phase à l'aide de la manivelle (3),Lose
Angle «
_ 12, On trouve la valeur de la conductivité Lx en multipliant #15 mei.
kon, del 'écholla por mn:noktisiientèhr d'un bouton branché /9- 15}
Exemple On a mesuré la conductivité d'une certaine solution dans une
cellule avec la constante N = 0,62 em”!
~ bouton (8) est branché | |
- sur l'échelle du contact mobile 1,2 miho
- mitiplicateur (bouton 9 est branché) 107 ©
Alors, la conductivité spécifique cherchée devient égale
1,2 10 mio = 0,012 Onn!
we
et

i
y

1 om” 1
= N . ix = 0,62 + 0,012 = 0,00744 Ohm”
18. À la fin des mesures transférer le commutateur des fonctions (1)

à la position | Off , débrancher les boutons (6 - 15) et déventacter |


l'appareil du réseau électrique,

HLT CLL APs tra Soy om oe op yee ay cet ae our 6 d'UR orgs ne
… 139

VITD Coefficients de STUDENT

Nombre | Valeurs du coefficient t pour la proba~

de degrés de liberté - bilité de confiance P


Nen-1 0,95 | 0,99 0,999
1 12,71 63,56 636,32
2 4,30 9,98 {31,60
3 3,18 5,84 12,94
4 2,78 4,60 8,61
5 8,51 4,03 6,86
6 2,45 3,71 5,96
7 2,37 3,50 5:21
8 2,31 | 3,36 5, 04
5 2,26 3,25 I 4,78
10 2,83 3,17 4,57 1
7 2,20 a ae
19 2,18 3,06 A,32
13 2,16 3,01 4,22 +
14 2,15 2,98 | 4,74 i
15 2,13 2,95 CRE
TG 2,12 2,92 ETS:
168 2,10 2,88 i 3,92 +
20 2,0 3,85 3,85
30 2, 04 375 36 +
40 2,02 2,70 3,55
50 2,01 2,68 3,50
60° 2,00 2,66 1 3,46 |
ET — 1,99 ZE 38 à
“706 | 7798 2,63 | 3,39
oo 1,96 2,58 | 3,29
… 133 —

IX... Photocolorimètre
woes ao ee
oe
DK
RÉ RD RSI ES RFA
56
Photocolorimètre ©3K--56 se compose d'un stabilisateur et d'un
monochromateur,

Mode opératoire

1. Communiquer le stabilisateur au secteur 220 V par le cordon d'alimenta-


tion et par l'interrupteur | branche-débrancher".
2. Mettre le commntabteur rideau!" à la position ‘fermé,
3. Regler le galvanonètre au séro à l'aide de bouton "séro",
4, Mettre le commutateur "photophilires'i à la position correspondante au
numéro du photophiltre choisi,

latte | 1? | 3 SELS 8 9 |
NE d hoto- ! t ° FE a TT pe pees f

wee teams fee ee a cen ree cae mia cum a sh en fee tafe me encor

Lim | 315 | 354 | 4oo | 4341


490 | 540! 562 À 597| 60 |
: i Leb pee
5. Placer fans Le compartiment “cuves! La cuve avec le solvant dane le sup-

port gauche et les cuves avec le solvant et le systames & examiner dans
le susoort droite,
6« Kettre le bouton ‘diaphragme, qui 6e trouve au «ôt£ droite du monochro-
mateur & la position ,,0" ‘échelle noire).
7. Tourner à gauche le commutateur ‘cuve qui se trouve au côté droite du
monochomat eur.
8, Mettre le commutateur ,rideau" & la position ,ouverte!
9. Regler le galvanomtre au zéro & l'aide du bouton ,diaphragme" qui se
trouve au côté gauche du monochromateur.

10, Tourner à droite le commitateur ,,cuve


11, Régler à nouveau le zéro du galva nomètreà l'aide du bouton
,f iaphragme!
qui se trouve au côté droite du monochromatcur,
12, Trouver la vaieur de la densité optique d'aprèg l'échelle noire,
… 134 —

x Les valeurs numériques A et E e


or’

i
cK € oh E i. A
saanji
0,10 0,003 0,40 0, 079
i
0,70
0,11 0, 004 0,41 0, 083 0,71
i
i 5.12 0, 005 0,42 0, 087 0,72

1 0,13 0,006 : 0,43 0,091 : 0,73. 0,238


0,14 0,007 9,44 0,095 | 0,74 0:239
(0,45 0,008 à 0,45 0,100 À 0,75 0,242
i 0,16 0,640 :
i
0,46 0,105
i
0,76 0,247
DT. 0,011 : 0,47 0,140 0,77 0,250

10:78 1.013 0,48 0,115 ; 0,76 0,253


0,49 0,120 9:79 0,254
9,018 1. 0,50
‘0,20_ 0,80 0,256
0,21 i 0,51 0, 130 0,84 0,297 .
0,52 0,259
f

0,020|
4
0,22
i! 0,23 6,022) 0:53
0,24. 0,04 À 0, 54 :
0,25. 0,027 |i 0:5 . 015 i!
0,26 0,030 D; 56

0,27 0,033 0:51


0,28 0, 036 0,58
0,29 0,039 0,59
0,30 0,044 0,60
{
0,31 0,045 0,61
i 0, 32 0, 048 0,62
i
0, 33 0,051. 0,63 0,191 0,220 | 7
0,34 0,055 0,54 0,195 : 0,212
0,35 0,058. 0,65 _0,200 0,196
0,36... 9,0624. 0,68

0,37 0,066 0,67


0,38 DL 0,68
0,39 0,076 0,59 0, 097
H
. 135 ~

Liste des ouvrages plus particulièrement consultés


1. G. Enschwiller, Ghimie physique,tell., Paris, 1951.
“24 & B Chitour, Chimie vhvsique des vhenomines de surface,
Alger, 1979.
3.V¥, Baranov, D, Zéliseva. FE fhlaian, Chimie colloidale
Travaux pratiques), IN, Boumerdès, 199,
+ Ge Churioët, Chimie analvtique générale, T,IT,
Masson, Paris, 1971.
5. Re Ouaches, 3B. Bévallez, Chimie généralo, Alger, 1974,
Se Ve Saranov, A. Eremeev, M Zaltseva, Guide des valeurs de
chimie phrsique;INA, Soumerdés, 1967. ‘ -
7. C.Bonuanñ, Kype KONNOMAHOË XMMUM, Mocura,1975
8. C.Bonuxnñ, P.Hannu-, [IpanTuxy NO KONNOMAHOË
—— _ XUMMN, Mocxpa, 1974
9, P.Hcfuan , [IPaKTUKYM NO KONNOMAHOË XMMUU,
o . Mocxpa, 1972
IO. W.fyvmnopa , PYKONONCTBO K HPAKTHUCCENM -
BaHATMAM NO KONNOMIHOË xUMAU,M.,].,
1952
~ 137 -

TABLE
DES _EATTERES
Avant HTOPOS STE TETE TITI TR TITI TETE TETE TEE TPE ET IEEE EEE ET 3

Chapitre I, Régles de travail et représentation des résultate csescesees 4


1. Régie de travail dans le baboratoires
ec smenmvcesonouonessaceussnume À

2, Représentation des résultats expérimentauxssccoseosesssovescoesssuue 5


36 Estimation deg errours de MESULGaocoovevocnandcescaessceaccevesesale

Chapitre IT, Obtention ct ourification des srstèmos colloidauxessescavael)

Travail pratique © 1. Formation des émuisions et “étude de leurs -ronri~


étés physi co CHIMIQUES sos vo0n0sssera sons seéssaemessceesacsneeusence se 20

Travail pratique N 2, Enuration des solutions collotdal cSeosevoeseneeseld


Travail prabique N 3, Détermination den dimensions das pores d'ultrafil~
ELOCD ec onovesnoeusna ve nee st sen nor nsc sonee ce snsetenestecessetssecesssoceco 3

Chapitre ITI, Phénomènes de surface et aûsorntion

Travail pratique N 4, Tengion sunorficielle des solutionSs..os0088#e0s


30
Travail pratique N 5, Adsorvtion de l'acide acéticuc var le charhon achi-
VE wae e crac bes OEE EE CE OOH HOHE OER ED HOH EONS OSCE HO OES THESE EOC OECO DE HeReesad

Travail pratique © 6. Détermination de la surface s-ecifine a adsorbartaé


Chapitre TV, Propriétés oplique ot cinétiques des s''stèmes colloïfdauxs
Travail pratique N 7. Détermination de la dimension des varticules collof.
dales d'après la diffusion de la lumières cossosanvossauaenonsseseuese1
Travail pratique N S, Détermination de La dimension des varticules collot-
dales par la méthode turbidimétriquesecccoscavoencecneseevercecwevacsugH
Travail pratique ! 9, Analyse sédinentaire des sretemes dispersddessees
55
Chapitre V. Propriétés électriques et stabilité agregative des systtmes
colloïdaux
Travail pratique N 10 Détermination au potentiel électrocinétique ‘note
ntici -— A } à l'aide de L ‘Sl eotrophordseeseesceca poceooeevecceesurcevenl |

Travail pratique M 11, Détermination du point isoélectrique de ia gélati-


NO en OUR 00 200 00 A RE Des opens rtencsenuesnpesesseesasT À

Travail pratique N 12, Cinétique de ia coagulation ranidesecessessvenael|


Travail pratique N 13, Détermination du seul de coagulation du sol de
FO OH) pesnoveenaconencoreonenenusoceserenensesereoesenenensecmense ses B0

Chanitre VI. Propriétés structuro-méconiques


Travail pratique N 14. Viscosité des solutions col 0Ÿ Al ess se ssooues
eu 92
Travail pratique HW 15. Etude de la cinétique du gonflement des gels... 096
Travail pratique N 16, Détermination de la masse moléculaire des polymères
par la méthode viscosimétrique. se. ee cece ebeueneecutncresseosebeenerease ll
ES

>
i

LV
.mavail pratique N 17, Détermination de La température de fusion et de
“élification des solutions d'agar-agare ssesressocesovessesssercesses ss 106
toavail pratique N 16, Détermination du temps de gélification thixotropi-

sue des gels d'hydroxyde de Fm ve césooumoccesovpausessoeseneeeses


se 109
ravail pratique N 79,Influence des électrolytes sur ie volume des sels
BEAL ALOT ane eee bee ee clean ete ee eres OES aN Oe BEeHere trend esoesacesnnaes il

Urooitre VII. Solutions des corns tensio actifs collotdaux.


“vaveil pratique N 20, Etude conductométrique de la formation es micel-a
| Desso sean sorte nn en es ss en ass eos cn ensecsemensenessnvéssasessss use 14

“ravail pratique N 21, Détermination de ls concetration micellaire cri«


tique des semi-colloïdessocseecosoneveueuecoesuscscussesaueneseusscoue
117
Travail pratique N 22. Btude de la solubilité colloiidale-du henzène,..1240

APPENDT CES

Ta Viscosité de Li CAN pcao reco math eDans caed Oebenervaeseesevsuasacoeuaeetal

TT sDensi té de l'éBlscovossosooesessesensvecseessenenersvesacvcessessaaus 17

“TTTlengsion superficielle de L'entoosorsescoovsoseososuessonenesoeeuess


127
TT .Propridtés physiques de s0lyiereBeeseuceccoenesonccsencooesaesascen
lel
T liaison entre Le facteur Z et l'exposantex de la puissance de ia
longueur d'onde de lumières sassnossnecoosseaussacesenvonecneceasos 12
cS

P's, Pont à fil P Boec cen eas sr ceasdesre croc cenwassesnscierensseocnenaler


oo

FLT, Pont, Lb BR - DOs ouvecaceceescencecsccucessescssncsseveccsccasseess 2129

IIT, Coefficients: de Studentescevcevscccasacs pabccesaccrconcoasenscccose


lee

™ ,Photocolorimtre «DK - BON, so pooptwestaccrebes ac oaoeeccomaasasees 1 ID

a Les valeurs numériques of ot & suisses éves sos pasaneoveusocesses


134

Liste des ouvrages plus particuliérement consul tésescscoosvoeceuee


139
CHIHIE COLLOYDALE
TRAVAUK PRATT QUES

par

Vietcheslav VINOGRADOV, maftre de conférence


Igor KIRTTCHENKO, maître de conféreice
Robert MELCONIAN, maître Go conférosce
heme enon cmmammaannies: en ee ee es ee eeeT FA ae Te MAI aR Je a de ne

1981, Imprimerie de L'INSTITUT NATIONAL DES HYDROCARSURES PT DE CHIMIE


qe me de A 7 A AL D LA nNAR à ee Se DUAL stg BRIO RU RO aM due Accent on EO

ATELIER de 1! INI
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