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Ministères de la jeunesse adventiste

Mission du Tchad
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Aperçu du programme PIONNIER
Bienvenue dans le monde passionnant du programme Pionnier ! Ce programme fait partie
des six classes progressives des Éclaireurs et vous conduira dans un voyage passionnant
où vous apprendrez et grandirez dans votre expérience chrétienne.
Le programme d'Investiture s'adresse aux Eclaireurs à partir de 13 ans.
Les Éclaireurs qui souhaitent être investis au grade Pionnier doivent remplir toutes les
exigences de base tel qu’indiqué dans ce document.
Les exigences peuvent être satisfaites de différentes manières, en fonction de la façon dont
chaque Éclaireur apprend le mieux.
Que Dieu vous bénisse dans votre apprentissage à grandir en tant que disciple de Jésus.

L’Equipe des Ministères de la Jeunesse Adventiste, Mission du Tchad

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Conditions d'adhésion au club des Eclaireurs
1. Être âgé de 10 ans au minimum.
2. Les formulaires de demande d'adhésion, disponibles auprès du directeur/secrétaire
du club, doivent être remplis et renvoyés au comité du club pour examen et
approbation.
3. Une carte de membre Eclaireur est disponible sur demande auprès du
directeur/secrétaire du club (facultatif)
4. Chaque Eclaireur doit payer les frais d'adhésion en vigueur dans son district.
5. Chaque Eclaireur doit posséder et porter régulièrement l'uniforme complet de
l'éclaireur et, le cas échéant, l'uniforme de terrain du club suivant les consignes de
son directeur.
6. Les Eclaireurs doivent se présenter aux réunions et aux événements parrainés par le
club dans l'uniforme indiqué par le directeur du club.
7. Les membres doivent être assidus, en participant à 75% au moins des activités du
Club pendant l’année. Les Eclaireurs qui ne respectent pas ces règles peuvent être
mis en probation ou se voir demander de se retirer du club.
8. Les Eclaireurs doivent apprendre et respecter l’Engagement et la Loi.
9. Les activités du club comprennent les travaux manuels, les excursions, les réunions
régulières du club et le travail en classe, la collecte de fonds, les sorties en camping,
les activités de sensibilisation, les sorties missionnaires les distinctions et toutes
autres activités organisées officiellement sous le leadership du directeur ou pasteur
local. Avant de rejoindre le club, l'Eclaireur doit accepter de participer et de coopérer
à ces activités.
10. Les parents de l'Eclaireur doivent être disposés à coopérer avec les règlements et
les activités du club. Il leur sera parfois demandé de fournir de l'argent et du temps
pour soutenir l'adhésion de leur enfant.
11. Tous les directeurs nommés ou élus et le personnel régulier sont membres du club
en vertu de leur fonction.

Philosophie du club des Eclaireurs


L'Église Adventiste du Septième Jour s'engage à comprendre les jeunes et à former ses
jeunes au leadership et au service de l'humanité.

Le club des Eclaireurs est un programme d'activités spirituelles et récréatives axé sur l'église
et conçu pour les jeunes de 10 à 15 ans. Le club attire ce groupe d'âge car son programme
propose des activités qui répondent à leurs besoins et à leurs intérêts. Une grande partie du
programme des Eclaireurs est construite autour de l'action physique. En effet, les jeunes de
10 à 15 ans sont dans une phase de développement physique rapide. Le programme est fait
d'actions, d'aventures, de défis, d'activités de groupe et offre des occasions de développer
de nouvelles attitudes et compétences qui produisent une croissance personnelle, un esprit
d'équipe ou de communauté et un sentiment de loyauté et d’amour pour Dieu.

Bien que le club des Eclaireurs s'adresse principalement aux jeunes, l'un de ses objectifs
fondamentaux est de réunir les parents et les membres de l'église en s'impliquant
activement dans le club et ses membres. Ici, le soi-disant fossé entre les générations
disparaît, car jeunes et vieux pratiquent le culte, travaillent et s'amusent ensemble dans un

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lien d'expérience commune. Des relations significatives se tissent lorsque les leaders et les
conseillers se joignent aux Eclaireurs pour partager, renforcer la confiance et travailler
ensemble.

Toute la philosophie des Eclaireurs repose sur le principe que « les enfants apprennent
mieux par l'exemple que par les préceptes ». En voyant les dirigeants et les parents
donner l'exemple des valeurs spirituelles et sociales, ils aspireront eux aussi à développer
des principes moraux élevés, des attitudes aimables et attentionnées, et la détermination
d'exceller dans toutes leurs activités.

Uniforme des Eclaireurs (Extraits du Manuel des uniformes - WAD)


En tant que section de la Conférence générale des Eglises Adventistes du Septième Jour, le
Département des Ministères de la Jeunesse de la DAO a pendant longtemps fonctionné
sans aucune norme ou point de référence documenté en ce qui concerne ses uniformes.
Cela a conduit à l’utilisation de diverses nuances de couleurs d’uniformes dans tous les
clubs, à la mauvaise utilisation ou disposition erronée des insignes, à la vente ou à
l’utilisation inappropriée des distinctions, etc.

Le contenu de ce manuel fut voté par le Concile de la Jeunesse de la DAO le 25 mai 2019 à
Lomé au Togo. De ce fait, tous les membres des Ministères de la Jeunesse Adventiste
(Jeunes Adultes, Ambassadeurs, Eclaireurs, Aventuriers) doivent se conformer aux normes
de ce manuel en ce qui concerne nos uniformes. Tout membre des Ministères de la
Jeunesse Adventiste qui s’habille autrement sera puni et/ou radié.

Importance de l’uniforme

L’uniforme fait référence à un type de vêtement standard porté par les membres d’une
organisation particulière pour la différencier ou l’identifier par rapport à une autre. Les
uniformes sont généralement portés quand on prend part aux activités de l’organisation,
surtout lors des occasions spéciales. Ils symbolisent l’uniformité dans la manière de se vêtir
ou dans le style. Les membres partagent un esprit de camaraderie et d’unité. Le principe de
l’uniforme de la Jeunesse Adventiste reflète les normes de propreté et de simplicité de
Christ. L’uniforme sert à rappeler constamment à celui qui le porte, les grands idéaux et
attentes des Ministères de la Jeunesse Adventiste.

Ainsi,

L’uniforme doit être porté lors des occasions suivantes :

▪ Rencontres régulières des Aventuriers, Eclaireurs, Ambassadeurs ou Chefs-Guides


▪ Parades de camporee.
▪ Fêtes publiques ou nationales, etc.
▪ Tout rassemblement public au cours duquel les Eclaireurs servent comme
messagers, huissiers, gardes d’honneur ou porteurs de drapeau.
▪ A la demande du Directeur du club, du Coordinateur de Zone ou du Responsable de
la Jeunesse de la Fédération.
▪ Programmes spéciaux comme les Incorporations, Journées des Aventuriers/
Eclaireurs ou Services d’Investiture.

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▪ Evènements au niveau de la Fédération/Mission tels que les parades et les rallyes.
▪ Services communautaires.

L’uniforme ne doit pas être porté :

▪ Par les non-membres.


▪ Pendant une vente ou une sollicitation à des fins personnelles, ou pour des buts
commerciaux ou politiques.
▪ N’importe quand et n’importe où quand son usage discrédite l’organisation ou suscite
des réflexions sur l’uniforme et bafoue sa dignité et sa valeur.
▪ L’uniforme ne doit pas être porté avec d’autres vêtements.

Les uniformes de terrain

Chaque club local est libre de définir ou de choisir un uniforme/vêtement de terrain (jeans, T-
shirt, jackets, etc.) de son choix. Les uniformes de terrain sont utilisés lors des activités de
terrain du club ou de l’église locale.

L’uniforme Standard

L’uniforme standard fait référence à l’usage adéquat de l’uniforme, y compris l’emblème


mondial et le foulard approprié pour le niveau ou la classe achevée.

Les insignes

Le Département de la Jeunesse de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, en tant que section


mondiale de la Conférence Générale de l’Eglise Adventiste du Septième Jour, se réserve le
droit de choisir son uniforme. Cependant, les insignes des Clubs des Aventuriers, des
Eclaireurs, des Ambassadeurs et des Jeunes Adultes doivent être portés en harmonie avec
les directives prescrites par le Département de la Jeunesse de la Conférence Générale. Ces
directives relatives à la disposition des insignes doivent être suivies telles que stipulées.
Aucun Club, aucune Fédération/Mission, Union ou Division n’a le droit de faire des
exceptions ou de les modifier sous quelque forme que ce soit sans l’autorisation du
Département de la Jeunesse de la Conférence Générale via le Département de la Jeunesse
de la Division de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Aucune Union, Fédération/Mission,
Coordination, ni aucun district ou club d’église locale n’est autorisé à produire UN
QUELCONQUE matériel des Ministères de la Jeunesse Adventiste sans l’approbation ou
l’autorisation du Département de la Jeunesse de la Division de l’Afrique de l’Ouest et du
Centre.

Les insignes sont divisés en deux catégories :

▪ Les insignes d’identification : cela fait référence au groupe d’emblèmes qui


indiquent à quelle organisation ou à quel club la personne appartient.
▪ Les insignes de reconnaissance/récompense : cela fait référence au groupe
d’emblèmes qui témoignent de l’achèvement d’une classe, du rôle, ou réalisations
spéciales dans la conduite ou le service.

Ce qui suit fait référence à la description et à la disposition des éléments distinctifs officiels
du Club des Eclaireurs :

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1. Le Triangle des Eclaireurs : c’est le symbole qui représente le Club des Eclaireurs.
2. Le triangle de 5 cm est porté sur le chapeau, le béret, etc.
3. Le triangle de 7,5 cm du Club des Eclaireurs dans la langue locale est porté sur la
manche droite au niveau de l’épaule.
4. Nom du club des Eclaireurs : On les porte sur la manche droite de la chemise
(filles et garçons) et sur la veste de l’uniforme à 1,2 cm en dessous de la couture de
l’épaule. Il est porté au-dessus de l’étiquette de fonction et du triangle Eclaireur sur la
manche droite.
5. Etiquette de fonction : Directeur/Coordinateur de Zone/District, Directeur de Club,
Directeur Adjoint, Instructeur, Conseiller et Conseiller Junior peuvent porter une
étiquette indiquant leur rôle ; elle est centrée en dessous du nom du club à 5 cm au-
dessous de la couture de l’épaule et 0,8 cm au-dessus du triangle Eclaireur sur la
manche droite.
6. Emblème mondial des Eclaireurs : Ce symbole ovale, comprenant le triangle des
Eclaireurs, représente l’organisation mondiale des Clubs des Eclaireurs de l’Eglise
Adventiste du Septième Jour. Ce symbole est porté sur la manche gauche de la
chemise (filles et garçons) et sur la veste de l’uniforme. Il est placé à 1,2 cm au-
dessous de la couture de l’épaule.
7. Foulard des Eclaireurs : Il est de couleur jaune et porte à l’arrière le logo mondial
des Eclaireurs. Un anneau facultatif est disponible. Il peut être porté par tous les
Eclaireurs incorporés et tous ceux qui ne sont pas Chefs-Guides.
8. Chevrons des classes Eclaireurs : Ce qui suit est une description des insignes de
reconnaissance des Eclaireurs : ils sont placés sur la manche gauche au-dessous de
l’emblème mondial des Eclaireurs. L’ordre de haut en bas comprend : Chef-Guide,
Guide, Voyageur, Pionnier, Explorateur, Compagnon et Ami. Tout le monde (y
compris les Chefs-Guides) ne devrait porter que les insignes des classes dans
lesquelles il/elle a été investi(e).
9. Pin’s des classes Eclaireurs : Après l’investiture dans chaque classe, l’Eclaireur
obtient un pin’s de reconnaissance devant être porté sur l’uniforme. Les pin’s
peuvent être placés au centre et au-dessus de la poche gauche. Le pin’s Chef-Guide
devrait être placé au centre et au-dessus de la poche gauche et les pin’s des autres
classes dans lesquelles le Chef-Guide a été investi placés au-dessous en ligne et
centrés. Le Chef-Guide pourrait aussi choisir de ne porter que le pin’s de Chef-
Guide. Quand on a obtenu les insignes des classes avancées, les pin’s des classes
ordinaires peuvent être placés sur l’écharpe.
10. Etiquette de classe : Placée au centre juste au-dessus de la poche gauche de la
chemise se trouve l’étiquette Eclaireur de la classe la plus élevée dans laquelle
l’individu a été investi. Elle doit être en équilibre avec le haut de la poche de la
chemise de l’uniforme.
11. Barrette/bande avancée de la classe des Eclaireurs : Elle est portée uniquement
par ceux qui ont rempli les conditions requises. Elle est placée du côté gauche de la
chemise juste au-dessus de l’étiquette de la classe des Eclaireurs.
12. Barrettes d’excellence des Eclaireurs : Elle est portée du côté gauche de la
chemise ou de la tenue au-dessus de la poche. Elle est généralement placée au-
dessus de l’étiquette de la classe ou de la barrette Avancée.
13. Ecussons capitaine et scribe : Les écussons capitaine et scribe sont portés par le
capitaine et le scribe de l’unité sur l’écharpe, ou placé au-dessus de la poche droite
de la chemise.

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14. Echarpe de distinctions des Eclaireurs : Elle est portée par-dessus l’épaule droite
(sous le foulard) et sous la main gauche, du côté bas de l’écharpe qui se retrouve sur
la partie gauche du corps. Elle fonctionne comme un point de stockage des
distinctions et de tout autre emblème des Eclaireurs reçu par celui/celle qui la porte.
TOUS les éléments figurant sur l’écharpe DOIVENT être mérités et non troqués ou
achetés. Tout élément n’ayant pas été mérité et placé sur l’écharpe sera confisqué.
15. Etoiles du bureau du club des Eclaireurs : Les étoiles du bureau du Club des
Eclaireurs sont reçues du Directeur de la Fédération/Mission. Il y a deux options : 1)
Des étoiles brodés avec du tissu peuvent être placées au centre de la manche droite
à 0,08 cm au-dessous du point de 7,5 cm de l’emblème du triangle des Eclaireurs. 2)
Des étoiles métalliques peuvent être portées sur la poche gauche. Une seule étoile
devrait être portée, avec le chiffre indiquant le nombre d’années de service cumulées
et vérifiables. Les étoiles de reconnaissance de service sont décernées
annuellement par la Fédération/Mission qui garde une trace des années de service.
16. Fourragère : de couleur verte

Modèles et styles des uniformes

Uniforme de terrain Uniforme de


cérémonie

Garçons Filles Garçons et filles


Chemises à manches courtes Kaki Kaki Chemise blanche,
(modèle militaire) avec des
poches à gauche et à droite
ainsi que des épaulettes
Jupe / pantalon Vert foncé Vert foncé Vert foncé
Chaussures Noires Noires Noires
Ceinture Noire Noire Noire
Foulard (portant le logo Jaune Jaune Jaune
Eclaireur)
Echarpe Vert foncé Vert foncé Vert foncé
Béret/ Chapeau de garnison Noir/Vert Noir/Vert Noir/Vert
Chaussettes Noires Noires Noires
Cravate (portant le logo Noire Noire Noire
Eclaireur [facultatif])

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Quelques préliminaires
But
Le message adventiste au monde entier en ma génération. (Matt. 28 : 18-20)

Devise
« L’amour de Christ nous presse » (2 cor 5 : 14)

Engagement
Aimant le Seigneur Jésus, je promets de prendre une part active à l’œuvre de la société
J.A., faisant tout mon possible pour aider mon prochain et achever l’œuvre de
l’évangélisation dans le monde entier.

Promesse
Par la grâce de Dieu, je veux être aimable, loyal et pur ; je veux être un serviteur de Dieu et
l’ami de tous ; je veux observer la loi des J.A.

Loi
La loi des Eclaireurs m’engage à :
Observer la vigile matinale ;
Accomplir fidèlement mon devoir ;
Prendre soin de mon corps ;
Être honnête et véridique ;
Être courtois et obéissant ;
Être respectueux à l’église ;
Être toujours joyeux ;
Être toujours au service de Dieu.

Hymne national : La Tchadienne

Peuple Tchadien,
Debout et à l’ouvrage !
Tu as conquis ta terre et ton droit ;
Ta liberté, naîtra de ton courage,
Lève les yeux, l’avenir est à toi.

Ô mon pays,
Que Dieu te prenne en garde
Que tes voisins admirent tes enfants.
Joyeux, pacifique, avance en chantant,
Fidèle à tes ancêtres qui te regardent.

Peuple Tchadien,
Debout et à l’ouvrage !
Tu as conquis ta terre et ton droit ;
Ta liberté, naîtra de ton courage,
Lève les yeux, l’avenir est à toi.

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Hymne de la Jeunesse Adventiste : L’appel du Maître
L’appel de ton maître retentit. Es-tu présent volontaire ?
Auprès de toi le pécheur gémit, courbé dans sa misère.
Toi jeunesse volontaire, Jésus ton sauveur compte sur toi !
Proclame l’amour sur la terre ! Pars J.A, c’est pour ton roi.

Chant des Eclaireurs


Nous sommes de forts explorateurs, de vrais serviteurs de Dieu.
Nous marchons toujours sans peur, purs et francs sous tous les cieux.
Nous montrons à tous le chemin qui conduit à notre roi.
Jésus-Christ notre Seigneur revient pour vous et moi.
(Composé en 1949 par Henri BERGH)

Chant à l’unisson : debout jeunesse !


1
Debout jeunesse, lève-toi ! Courageuse et vaillante.
Accours à l’ordre de Jésus, l’âme heureuse et croyante.

Refrain :
Il vit ! (3 fois)
Il vit, jeunesse ton rédempteur vit !
Il vit ! Oui ton rédempteur vit !

2
Si l’on te dit : jeunesse il faut jouir du temps qui passe.
Non, rien n’est grand et rien ne vaut la route que Dieu trace.

3
Garde en ton cœur un idéal d’amour et de service.
Pour arrêter le flot du mal, sois prête au sacrifice.

4
Dans notre monde en désarroi, songe à ceux de ton âge.
Jeunesse, on a besoin de toi et de ton témoignage.

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Cérémonie d’ouverture
L’ordre des éléments se présente comme suit :
a) La prise de commandement ;
b) Commandement
c) Le cri (slogan) ;
d) Le chant à l’unisson (en marquant les pas sur place) ;
e) Le cri (slogan) ;
f) Le but ;
g) La devise ;
h) L’engagement des Aventuriers ;
i) L’engagement des Eclaireurs et ainés ;
j) La promesse ;
k) La loi des Aventuriers ;
l) La loi JA ;
m) Le cri (slogan) ;
n) L’hymne national (si on est à l’extérieur) ;
o) L’hymne J.A ;
p) Chant des Eclaireurs ;
q) Chant des Aventuriers ;
r) Le cri (slogan) ;
s) La prière d’ouverture ;
t) Remise de commandement.

Cérémonie de clôture
Etapes a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m sans changements
▪ Chant des Aventuriers
▪ Chant des Eclaireurs
▪ L’hymne J.A
▪ L’hymne national (si on est à l’extérieur)
▪ Le cri (slogan)
▪ Les annonces ;
▪ La prière de clôture ;
▪ La remise du commandement

N.B : Le jeune qui conduit cette cérémonie doit parler avec autorité et à haute voix, sans
hésitation. La cérémonie se termine par la remise du commandement. L’hymne national se
chante en entier en matinée mais on exécute seulement le refrain deux fois en après-midi.

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Philosophie et objectifs de la classe Pionnier

Philosophie
C’est une classe d’étude qui ouvre de nouveaux horizons de découverte dans le monde
naturel, dans la sécurité, la vérité et la joie sincère.

Objectifs
▪ Donner aux juniors l'occasion d'apprendre que Dieu aime et prend soin de tous les
hommes.
▪ Les aider à réaliser que le Christ est la plus grande révélation de Dieu.
▪ Encourager les juniors à prendre conscience que l'église s'intéresse à eux en tant
qu'individus.
▪ Permettre la croissance et le développement personnels par le biais de relations
interpersonnelles dans le cadre d'activités choisies.
▪ Élargir leur vision des besoins de leur communauté et les aider à trouver des moyens
de répondre à ces besoins.
▪ Les aider à développer un désir d'accomplissement dans tout leur travail, et stimuler
un désir de continuer à travers tout le programme de la classe.

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Objectif : Connaître les préliminaires de la J.A et leur explication

Condition Requise 1 - Avoir au moins 13 ans et avoir obtenu le grade Explorateur

Explication : Une fois la classe Explorateur achevée, les nouveaux membres peuvent se
joindre à la nouvelle classe selon le programme de votre société ou club.

Condition Requise 2 - Être un membre actif du club des Eclaireurs

Explication : Pour être un membre actif, le Pionnier doit :

▪ Apporter son soutien financier au club ;


▪ Participer à au moins 75 % des activités ;
▪ Soutenir le club par son influence ;
▪ Accepter sa part de responsabilités quand l’occasion lui est donnée.

Condition Requise 3 : Mémoriser et comprendre le but et la devise des J.A.


Explication : Conformément au texte des Proverbes 16 :4 « Dieu a tout fait pour un but… »,
le jeune doit comprendre la vision de la Jeunesse Adventiste et faire autant que faire se peut
pour tendre vers le but et s’appuyant sur la divise.
Le But (Mot d’ordre)
« Le message adventiste au monde entier en cette génération »
- Le message : « Jésus-Christ revient bientôt »
- Le monde entier : c’est le lieu
- La génération : c’est le moment
Le temps n’est plus aux conceptions théoriques ou l’intelligence du message mais il s’agit
déjà d’un changement visible et radical dans nos vies. Le jeune se doit de proclamer aux
quatre coins du monde le message des 3 anges (Ap 14 :6-13).
Le but ou mot d’ordre doit être reflété dans notre quotidien en tout lieu et en tout temps.
La Devise
« L’amour de Christ nous presse » 2 Co 5 :14 (partie A)
C’est la force qui doit motiver tout jeune car sans cet amour ce n’est que du formalisme.
Avec l’amour de Jésus-Christ le succès n’est que possible. Nous sommes donc invités chers
jeunes à compter sur DIEU afin de mieux travailler pour sa cause.
Recommandations
Afin de mener à bien ces idéaux nous jeunes nous devons :

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- Avoir des vies consacrées au seigneur
- Être disponible pour toutes opportunités de service divin
- Prier pour le travail de DIEU sur le plan local et même universelle
- Se sacrifier personnellement et si possible soutenir financièrement et matériellement
la proclamation de l’évangile.
Condition Requise 4 : Avec l’aide du conseiller, choisir et lire 3 livres du club de lecture.
Explication : Cette partie initie le jeune à s’intéresser aux livres de l’Esprit de Prophétie
(écrits d’Ellen G. White) et t’intégrer dans sa vie pour se préparer à affronter la fin du temps
et à éviter les différents pièges que l’ennemi tend.
Condition Requise 5 (classe avancée) : Connaître comment est formé l’escorte du
drapeau et en exécuter correctement les mouvements.

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A. LE CHRISTIANISME
Objectif : Connaitre l’origine du christianisme et d’être convaincu que Dieu est le créateur
contrairement à la théorie de l’évolution.

Condition Requise 1 : Discuter avec votre unité des sujets suivants :

Explication :
a) Le christianisme

Ensemble de religions fondées sur la personne et l’enseignement du Christ, et loin de n’être


que la religion ou la tradition exotérique que l’on connaît actuellement sous ce nom, le
Christianisme, a son origine, sa doctrine qui est incompréhensible et difficilement
interprétable aux personnes non initiées. Seulement tout au long de l’exposé il sera question
pour nous de parler de l’origine du christianisme, de sa doctrine, des églises qui ont
découlées du christianisme.

Avant de devenir une religion reconnue et forte, telle que nous la connaissons aujourd'hui, le
christianisme apparait d'abord comme une secte, dans un monde et à une époque où il en
existe tant d'autres. Fondateur de la religion chrétienne, Jésus-Christ est, de l'aveu même
des incroyants, un des personnages essentiels de l'histoire. Cette singularité que son
fondateur Jésus, I échoua, qui veut dire « Yahvé est salutaire » en hébreu, n'est pas
seulement un simple intermédiaire entre la divinité et l'humanité, mais Dieu lui-même, en
personne. Afin de mieux connaitre l’origine, et la doctrine du christianisme nous parlerons
tout d’abord brièvement de son fondateur jusqu’à l’avènement même du christianisme.

Selon les évangiles, Jésus de Nazareth naît à Bethléem, en Palestine, au temps du roi
Hérode, lors d'un voyage de ses parents. Comme il n'y a pas de place dans les auberges,
Marie, sa mère, accouche dans une grotte qui sert d'étable. L'enfant reçoit l'hommage de
trois « Rois mages », Melchior, Gaspard et Balthazar, venus d'Orient lui offrir l'or, l'encens et
la myrrhe. Hérode, prévenu de la naissance d'un « roi des juifs », ordonne de tuer tous les
nouveau-nés. Prévenu par un songe, Joseph, son père et l'époux de Marie, s'enfuit en
Egypte avec sa famille, avant de regagner Nazareth en Galilée. Certainement charpentier
comme Joseph, Jésus mène une vie « cachée » jusqu'à l'âge de 30 ans. Jésus est originaire
de Nazareth en Galilée : tel est l'état civil qui va figurer sur sa condamnation. Pourtant ses
origines sont en Judée puisqu'il descend du roi David. Jésus vit donc au contact de païens
et sa langue est l'araméen, qui est même utilisé à la synagogue. Il apprend à lire et à écrire ;
son métier manuel (charpentier). Comme bien d'autres juifs, Jésus quitte son village pour
s'intégrer à un groupe en recherche de Dieu. Il rejoint les baptistes, qui refusent la religion
formaliste, dépendant du Temple.

Dans l'attente d'une manifestation de Dieu, ils se distinguent par leur exigence de pureté,
dont le baptême est le symbole. Jean le Baptiste prêche le repentir et la conversion. Après
l'avoir rencontré, Jésus découvre sa mission prophétique et recrute dans ce milieu ses
premiers disciples. Il prend vite la tête d'un petit groupe indépendant, et ne suit pas le
Baptiste dans son ascétisme et son refus du monde ; lui-même ne baptisera pas, prêchant à

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la manière d'un docteur, d'un savant. Ses disciples viennent de partout et le groupe de
Jésus semble particulièrement ouvert, alors que les sectes du temps sont très exclusives.
Jésus fait de nombreuses retraites dans le désert, mais il prêche surtout en milieu urbain. Sa
mission, inaugurée dans les synagogues de Galilée, s'ouvre aux Samaritains, marginalisés
par les juifs, et même aux Syriens et aux Romains sympathisants du judaïsme. Jésus fait de
nombreuses retraites dans le désert, mais il prêche surtout en milieu urbain. Sa mission,
inaugurée dans les synagogues de Galilée, s'ouvre aux Samaritains, marginalisés par les
juifs, et même aux Syriens et aux Romains sympathisants du judaïsme. Jésus se déplace
beaucoup entre la Galilée et Jérusalem. Mais on ne peut établir le nombre de ses séjours à
Jérusalem ni la durée de sa prédication : tout pourrait se réduire à un an, selon l'Evangile de
Marc, ou se développer sur trois années, selon celui de Jean. Il utilise l'hospitalité d'amis et
de sympathisants, ce qui l'introduit parmi les patrons pêcheurs aussi bien que parmi les
fonctionnaires ou les intellectuels. Il énonce des règles de vie sociale, mais surtout il
prophétise. Certaines exhortations à la conversion, les prédictions sur la fin du monde ou les
malédictions ont des accents qui rappellent la tradition des anciens prophètes. Mais Jésus
pratique aussi la méthode des rabbins de son temps, qui est d'utiliser des récits illustrés
appelés « paraboles ». La vocation de prophète de Jésus se manifeste nettement quand il
chasse les « démons » et guérit les malades, car juifs et païens s'attendent à des
manifestations surnaturelles de la part d'un homme de Dieu. Jésus n'utilise pas volontiers
son titre de Messie, préférant celui de « Fils de l'homme ». Il insiste sur la valeur de la
souffrance, qui sauve les hommes, et non sur la puissance et la gloire.

Le salut qu'il promet est d'ordre mystique et non pas révolutionnaire. Les disciples de Jésus
viennent de tous les milieux patrons pêcheurs, comme Pierre, fonctionnaires de ; impôts,
notables pharisiens... Quelques-uns comme Matthieu et Judas sont des scribes et des
comptables. Parmi ces Galiléens qui parlent l'araméen, certains sont hellénisés, comme
André et Philippe, dont les noms sont grecs. Tous sont engagés personnellement envers
jésus, mais ils ne vivent pas en permanence auprès de lui : ainsi Pierre a une famille.
Disciples et sympathisants vont se structurer autour des douze apôtres. Ce n'est pas la
croyance de Jésus en la résurrection qui choque l'opinion, car elle est répandue chez les
pharisiens. Ce qui lui vaut le plus d'inimitié, c'est l'ambiguïté de ses propos sur le Temple.
Jésus affirme que Dieu habite le cœur de l'homme, et ne privilégie pas l'édifice de pierre. Il
compare son propre corps au Temple et en prédit la destruction. Condamné à mort comme
blasphémateur par le Sanhédrin, la plus haute autorité rabbinique de l'époque, devant lequel
il s'était présenté comme le fils de Dieu, le prévenu sera conduit au procurateur romain,
Ponce Pilate, afin de ratifier la sentence, déjà portée contre lui par une bonne partie de
l'opinion juive. Mais devant le tribunal d'un empire multinational, plutôt tolérant, l'argument
religieux reste inopérant. Il doit donc être tourné en accusation politique : Jésus ayant dit
qu'il était le Messie attendu par le monde juif, n'a-t-il pas avoué qu'il était le roi d'Israël ?
C'est pourquoi la croix du supplice portait en écriteau INRI, (Jésus de Nazareth roi d'Israël),
allusion directe à sa condamnation politique. Pendant le procès de Jésus, Pilate se lave
symboliquement les mains, abandonnant celui-ci aux Juifs qui veulent sa mort. Le
gouvernement de Ponce Pilate en Judée (26-36) fournit le repère chronologique le plus
précis sur la vie de Jésus. C’est comme « roi des juifs », aspirant à la royauté et coupable
de lèse-majesté, que Jésus est condamné et exécuté. Le mode d'exécution est la
crucifixion, utilisée par les Romains pour servir d'exemple dans les révoltes. Comme tous les
condamnés, Jésus transporte la poutre transversale de la croix jusqu'au lieu de l’exécution ;
il porte aussi un écriteau indiquant en trois langues le motif de sa condamnation. On

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l'anesthésie quelque peu avec du vin avant de le clouer au poteau. Il meurt très vite et on
l'enterre immédiatement.

La religion chrétienne naît trois jours plus tard, lorsque les disciples découvrent le tombeau
vide, cet événement fonde leur foi en la résurrection de Jésus, le « premier-né d'entre les
morts » selon les quatre Évangiles, qu'ils reconnaissent alors comme le Messie, « l'oint de
Dieu », le Christ. Les apôtres le verront, réunis tous ensemble, quelques semaines plus tard.
Chacun reçoit de lui la mission de porter son message d'un bout à l'autre du monde afin de
baptiser chaque nation. Si les premiers disciples pratiquent encore la religion d'Abraham et
de Moïse tout en observant les nouveaux rites, il n'en est plus de même après la
Résurrection. Désormais, être chrétien, c'est croire que Jésus, Fils de Dieu fait homme, est
venu sur terre, qu'il est mort sur la croix et qu'il est ressuscité pour le salut des hommes. Si
l'eucharistie scelle la nouvelle alliance par le sang du Christ, le baptême marque l'entrée
dans la communauté de l'Église. Son expansion est d'abord très lente, mais grâce aux
fondements chrétiens qui séduisent un grand nombre de personnes, le christianisme
bénéficie d'une réelle universalisation pour donner naissance à la religion chrétienne.
Religion missionnaire à vocation universelle s'appuyant sur la reconnaissance dans Jésus
de Nazareth, du Christ, c'est-à-dire du Messie annoncé par les prophètes de l'Ancien
Testament, le christianisme s'inspire de la Bible et surtout du Nouveau Testament
(Evangiles, Epîtres,...) relatant les enseignements de Jésus. Du 1er au IVe siècle, il se
développe sur le pourtour méditerranéen avant de s'étendre à toute l'Europe après la
conversion de l'empereur romain Constantin qui abandonne la protection des dieux
tutélaires de l'Empire pour celle du dieu des chrétiens.
Le schisme de 1054 voit la séparation définitive de l'Eglise orthodoxe de celle de Rome. La
volonté de l'Eglise catholique d'aller libérer les Lieux saints engendra huit croisades entre
1096 à 1270. Au XVIe siècle, la Réforme conduit à un nouveau morcellement du
christianisme. En réaction à la corruption et aux abus (Inquisition) de l'Eglise romaine, Martin
Luther et Jean Calvin proposèrent une alternative plus proche de la Bible et de sa pratique
donnant ainsi naissance à différentes Eglises dites réformées ou protestantes, dont les plus
importantes sont les luthériennes, les calvinistes. Et aujourd’hui nous avons les méthodistes,
les adventistes, les pentecôtistes etc.

b) Les caractéristiques d’un véritable disciple.

Du latin discipulus qui veut dire élève, disciple est peut-être défini comme une personne qui
suit la doctrine d’un maitre. Il est donc question pour nous en tant que chrétien d’être de
véritable disciple du Christ. Cependant des caractéristiques doivent être trouvées chez nous
en tant que véritable disciple du Christ.
Les fruits de l’esprit Ga 5 :22

Un bon disciple se doit

- D’être aimable
- D’être bon
- D’être joyeux
- D’être fidèle
- D’être patient
- D’être doux
- D’être humble

16
- D’être tempérant
- De pratiquer la paix

c) La conversion.

Synonyme de changement, elle est le passage d’un état à un autre. Au niveau spirituel elle
peut être définie comme étant le passage d’une croyance à une autre.

Quelles sont les étapes pour parvenir à une conversion ? Qu’est ce qui doit suivre une
conversion ? Telles sont les questions qui guideront cette réflexion.

Etapes précédent la conversion


- La confession : est important pour chaque enfant de DIEU d’avouer sincèrement
ses péchés à l’Eternel (Es 1 :16-19). Un exemple de confession sincère : celui de
David après que le prophète Nathan vint lui annoncer son péché avec la femme
d’Urie et qu’il a fait tuer (Ps 51)
- La repentance : C’est le regret du péché commis. D’après 2 Co 7 :10 le regret
sincère entraine une repentance à salut.
- Après toutes ces étapes vient la conversion qui est une étape essentielle pour entrer
dans le royaume des cieux Mt 18 :3

Etapes suivants la conversion


- Le baptême : Acte solennel montrant que nous acceptons Jésus-Christ.
- La vie nouvelle : C’est elle qui témoigne du changement produit au sein de notre vie
et elle ne peut être possible que si nous sommes en communion avec Jésus-Christ

Condition Requise 2 : Discuter sur la création selon la Bible par opposition à la


théorie de l’évolution.

Explication : D’après le Larousse, création est définie comme étant l’action de créer mieux
encore c’est le fait de tirer quelque chose du néant. Cependant nous sommes soumis à une
problématique : Qui dit vrai ? Pourquoi parce que nous sommes confrontés à deux origines,
c'est-à-dire une biblique et l’autre scientifique, bien différentes l’une de l’autre.

Origine biblique

Soutenue par les croyants et reconnus par de grands philosophes à la fin de leur vie elle se
troue contenue dans les écrits bibliques plus précisément dans le livre de Genèse 1 :1-31 &
Genèse 2:1-3. Et à la compréhension de celle-ci il ressort que le monde a été créé en 6
jours et le 7e jour tout fut achevé : les cieux, la terre et tout son contenu (homme, flore,
faune) ; et ce jour fut : bénit et sanctifié parce qu’en ce jour l’Eternel se reposa de toute son
œuvre. Faudrait noter que la création a été faite par la parole : « Dieu dit ». Et les étapes de
cette création sont

- 1er jour : le jour et la nuit


- 2e jour : le ciel
- 3e jour : la terre (flore) et la mer
- 4e jour : les luminaires
- 5e jour : la faune
- 6e jour : l’Homme
- 7e jour : repos

17
Origine scientifique

Dans ce courant de pensée, plusieurs théories se dégagent. Mais nous en verrons trois :

1- Théorie du big bang : qui stipule qu’il y a eu une explosion et que c’est de là
que tout est parti
2- Théorie de Lamarck (Lamarckisme) : En 1809 Lamarck fut le 1er à proposer
une théorie cohérente pour expliquer la création. D’après lui la vie a
commencé sur terre sous la forme d’êtres extrêmement simples qui se sont
progressivement compliqués au fil du temps.
3- Théorie de Darwin (Darwinisme) : Comme Lamarck il admet la
transformation produite à la cour du temps. Seulement l’ensemble de sa
théorie repose sur un certain nombre de postulats dont nous retiendrons les 4
plus importants :
- Le monde n’est pas immuable, les espèces se modifient au cours du
temps et sans cesse
- Les processus évolutifs sont graduels c'est-à-dire qu’il n’y a pas de
transformation brutale : Pas de « saut » évolutif
- Les organismes qui se ressemblent sont tous apparentés c'est-à-dire ont
un même ancêtre
- L’évolution n’est pas le fait du hasard. C’est le résultat de la sélection

Conclusion

Au vue de toutes ces théories qui se voudraient d’expliquer l’origine du monde l’origine
scientifique présente des limites, tandis que l’origine biblique se trouve complète montrant
ainsi l’existence d’un être suprême : DIEU.

Condition Requise 3 : Avoir un certificat du plan annuel de lecture de la Bible pour


l’année en cours.

B. HISTOIRE DE L’EGLISE
Objectif : Cette section a pour objectif principal aider à comprendre les étapes
chronologiques de l’évolution de l’église chrétienne jusqu’à l’établissement de l’Eglise
Adventiste du Septième jour.
Condition Requise 3 : Etudier la période de l’histoire : « expansion du message
adventiste»
Explication : Il est important de comprendre qu’il y a eu un flou de plus ou moins quatre ans
sur la naissance de Jésus-Christ qui fait que la date de son baptême soit mitigée.
L’église chrétienne commence avec le baptême de Jésus-Christ en l’an 27 de notre ère.
- De l’an 27 à l’an 31 : l’église est fondée et dirigée par Jésus-Christ. Elle débute avec
son baptême dans le Jourdain et s’achève en l’an 31 par sa mort, résurrection, et
son ascension.
- De l’an 31 à l’an 100 : la charge de l’église revient aux disciples qui plus tard seront
appelés apôtres après avoir reçu l’effusion du saint esprit lors de la pentecôte. C’est
l’église apostolique, elle s’achève en l’an 100 avec la mort de l’apôtre Jean (96-100)
sur l’ile de Patmos. Cette église est symbolisée par l’église d’Ephèse (désirable aux
yeux de DIEU) - Apocalypse 2:17

18
- De l’an 100 à l’an 313 : c’est l’église dirigée par les évêques, les anciens qui plus
tard seront appelés pères d’église appellation venu du culte romain. Le christianisme
authentique commence à subir un grand coup car les pères d’église vont s’intéresser
à la politique. Cette période s’achève en l’an 313 par le sacre de Constantin le grand
comme chef de l’église. Cette église des pères correspond à l’église de Smyrne (la
persécution) - Apocalypse 2 :8-11
- De l’an 313 à l’an 538 : c’est l’église mixte qui nait avec la consécration de
Constantin le grand comme chef d’église cumulativement à ses fonctions de chef
politique, celui-ci bouleversera les offices religieux de l’église chrétienne c’est ainsi
qu’en 321 le jour d’observation du sabbat est changé. Après la mort de Constantin le
grand, Justinien aboli la dualité état-église et remet la direction de l’église aux
évêques de Rome ; c’est le début de la papauté en 538. Cette église mixte est
symbolisée par l’église de Pergame (élévation) - Apocalypse 2 :12-17
- De l’an 538 à 1517 : c’est l’apostasie générale de l’église sous le règne des papes,
elle est caractérisée par la persécution papale et l’entrée des doctrines visant à
bannir le culte du vrai DIEU. Elle s’achève en 1517 par la naissance du
protestantisme. Cette église apostasiée est symbolisée par l’église de Thyatire
(mondanité) - Apocalypse 2 :18-29
- De 1517 à 1798 : c’est le début de la réforme avec la traduction pour la 1ère fois du
nouveau testament en Anglais par Wycliffe, elle commence réellement avec Martin
Luther King. Cette période s’achève en 1798 par l’arrestation du pape Pie VI par le
général Berthier sous ordre de Napoléon 1er ce qui correspond à la blessure qu’a
reçu la bête. Cette période est caractérisée par l’église de Sardes (chant de joie) –
Apocalypse 3:1-6.
- De 1798 à 1844 : c’est la fin de la réforme et correspond à l’église de Philadelphie
(amour fraternelle), (Apocalypse 3 :7-13). C’est donc au cours de cette période que
l’église adventiste voit le jour suite à l’échec de l’analyse de William Miller sur la
prophétie des 2300 soirs et matins. En il ne s’est pas trompé de date mais
d’évènement car il s’agissait du passage Jésus-Christ du lieu saint au lieu très saint
pour le début du jugement investigatif. Après donc ce désappointement l’église s’est
brisée et grand nombre a abandonné, mais un petit groupe est resté à attendre le
retour de Jésus-Christ en étudiant la bible, et se sont fait appelé adventiste (ceux qui
attendent le retour de JC) chargé d’annoncer le message des 3 anges au monde et
les préparer à la seconde venue de J.C. ayant connu la vérité sur le sabbat ils se
sont fait appelé adventiste du 7e jour. En 1860 il adopte officiellement le nom
d’adventiste du 7e jour, en 1863 c’est l’organisation de la conférence générale.
L’idée adventiste nait avec les géants de la foi notamment Ellen White, James White,
etc.
Condition Requise 4 (Classe avancée) : Faire des devinettes, des mots croisés sur la
période historique ci-dessus.

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Servir les autres

A. TEMOIGNAGE PERSONNEL
Objectif : Montrer au jeune l’expression d’une vie par le témoignage et de participer aux
activités de sympathie et de compassion.
Condition Requise 1 : Avec l’aide du conseiller, participer à deux formules différentes de
témoignage.
Condition Requise 2 : Discuter des relations d’un jeune Adventiste avec ses compagnons
à l’école, en mettant l’accent sur les activités de compassion et le témoignage.
Condition Requise 3 : Se faire des amis sur la base de la compassion et du témoignage
personnels.
NB : Cette section est essentiellement pratique et doit s’accompagner d’un rapport écrit.
B. LA VIE A L’EGLISE
Objectif : Montrer au jeune l’importance s’intéresser à la vie de son église et de faire des
activités à caractère social.
Condition Requise 4 : Assister à une réunion administrative de l’Eglise et en faire un
rapport au groupe.
Explication : faire le rapport d’une réunion administrative
Condition Requise 5 : Planifier avec le groupe une activité sociale à effectuer au moins
une fois le trimestre.
Explication : Parmi ces activités nous pouvons avoir :
- Distribution de repas à des nécessiteux ;
- Visite dans un orphelinat, prison, léproserie, hôpital ;
- Visite d’un camp des réfugiés de votre localité ;
- Etc…
Condition Requise 6 : Inscrire au moins trois personnes à un cours biblique par
correspondance.
Condition Requise 7 (Classe avancée) : Donner 2 études bibliques à 2 non-adventistes.
N.B : Cette rubrique est simplement un exercice.

20
Développement personnel

Objectif : Permettre au jeune de découvrir la société, de faire le choix de ses amis selon
Dieu et de mettre sa confiance en Dieu.
Condition Requise 1 : Avec le groupe ou par des recherches personnelles, essayer de
comprendre deux des thèmes suivants :
Explication :
a) La véritable confiance
Nom féminin du latin confidentia, la confiance est un sentiment d’assurance, de sécurité de
celui qui se fie à quelqu’un ou à quelque chose. Seulement en qui devons-nous avoir
confiance et pourquoi ? Telle est la question à laquelle nous devrions apporter une réponse
à la fin de cet exposé.
Psaumes 37 :3-8 : après lecture de ces versets il ressort que nous devons pratiquer le
bien, la fidélité, que nous devons faire de l’Eternel nos délices et surtout que c’est en lui que
reposer notre confiance, nos vies parce qu’il a promis d’agir à notre place.
Psaumes 62 :2-8 : là aussi le grand roi David, l’homme selon le cœur de Dieu nous montre
un exemple à copier. Là encore nous sommes exhortés à placer notre confiance en Dieu
parce que c’est de lui que vient la justification. Faisons de Dieu le fondement de nos vies,
notre refuge.
Proverbes 3 :1-10 : ici encore un bel exemple est donné aux parents et futurs parents sur
l’éducation de leurs enfants. Montrons premièrement à nos enfants à rechercher le royaume
et la justice de DIEU, à être bon, fidèle ; tout ceci pour acquérir la longévité, la grâce et une
raison saine. Dans ce passage nous sommes une fois de plus exhortés à mettre notre
confiance en l’Eternel et là nous aurons ce qui a été cité ci-dessus.
Notons que les passages bibliques parlant de confiance sont légion, mais tous nous
exhortent à placer notre confiance en l’Eternel. Seulement notre confiance ne doit pas
uniquement reposer en l’Eternel mais aussi en nous-même. Il s’agit ici d’une confiance
saine en soi-même.
Tout d’abord qu’est-ce qu’une saine confiance en soi ? Une personne qui a pleinement
conscience de sa valeur en tant qu’être humain n’a nul besoin de briller ou de se placer au-
dessus des autres pas plus qu’elle ne se dévalorisera par rapport à eux. Avoir confiance en
soi c’est avoir pleinement conscience de sa valeur et de ses ressources. Sans une saine
confiance en soi il est en effet bien difficile de mener une vie heureuse et accomplie et de
bénéficier pleinement de tout ce que la vie nous accorde de vivre. Le manque de confiance
en soi tue à la racine toute initiative, tout élan. Le moindre échec, la moindre maladresse de
sa part viennent en effet alimenter et creuser davantage ce manque déjà difficile à
supporter. Et d’échec en échec, d’erreur en erreur, ce manque peut devenir un fossé qui à la
longue lui paraîtra de plus en plus sans solution. Le manque de confiance en soi est en effet
un terrible manque qui laisse dans la vie de ceux qui en souffre des trous énormes où
jamais ils n’osent passer. Même une personne qui réussit parfaitement dans de nombreuses
entreprises peut masquer un terrible manque de confiance en soi.

21
La personne qui manque de confiance en soi dépend toujours de l’approbation ou de la
désapprobation d’autrui. Elle éprouve beaucoup de difficultés à se fier à son propre
jugement, alors qu’elle peut faire preuve d’une surprenante perspicacité à cause de ce
manque qui la pousse souvent à tout examiner, à tout analyser et à percevoir des choses
que les autres ne percevront pas. Le manque de confiance en soi se paie cher. Il est
important de savoir que ce manque de confiance en soi peut être comblé.
Au vu de tout ce qui précède nous pouvons donc répondre aisément à la problématique
posée plus haut en disant que notre confiance ne doit reposer qu’en Dieu seul, mais aussi
que nous devons avoir une confiance saine en nous ; saine pourquoi parce qu’une
confiance exagérée en soi n’est que de l’orgueil. Plaçons donc en Dieu notre confiance pour
avoir toutes les bénédictions promises dans sa parole.
b) L’amitié
Nom commun du genre féminin et du latin amicitia, l’amitié est un sentiment d’affection entre
des personnes. A la fin de cet exposé nous devrions être capable de dire qu’est ce qui
engendre et détruit une amitié.
L’amitié n’est autre chose que l’habitude d’entretenir avec quelqu’un un commerce honnête
et agréable. L’amitié ne serait-elle que cela ? L’amitié, dira-t-on, ne s’en tient pas à ce point ;
elle va au-delà de ces bornes étroites. Le commerce que nous pouvons avoir avec les
hommes, regarde ou l’esprit ou le cœur ; le pur commerce de l’esprit s’appelle simplement
connaissance ; le commerce où le cœur s’intéresse par l’agrément qu’il en tire, est amitié. Je
ne vois point de notion plus exacte et plus propre à développer tout ce qu’est en soi l’amitié,
et même toutes ses propriétés. Elle est par-là distinguée de la charité, qui est une
disposition à faire du bien à tous. L’amitié n’est due qu’à ceux avec qui l’on est actuellement
en contact ; L’amitié suppose la charité, au moins la charité naturelle ; mais elle ajoute une
habitude de liaison particulière, qui fait entre deux personnes un agrément de commerce
mutuel.
C’est l’insuffisance de notre être qui fait naître l’amitié, et c’est l’insuffisance de l’amitié
même qui la détruit. Est-on seul, on sent sa misère ; on sent qu’on a besoin d’appui ; on
cherche un compagnon de ses plaisirs et de ses peines ; on veut un homme dont on puisse
occuper le cœur et la pensée : alors l’amitié paraît être ce qu’il y a de plus doux au monde ?
A-t-on ce qu’on a souhaité, on change de sentiment. Une longue possession accoutume
naturellement à regarder comme siennes les choses qu’on tient d’autrui : l’habitude
persuade qu’on a un droit naturel sur la volonté des amis ; on voudrait s’en former un titre
pour les gouverner : lorsque ces prétentions sont réciproques, comme il arrive souvent,
l’amour propre s’irrite, crie des deux côtés, et produit de l’aigreur, des froideurs, des
explications amères, et la rupture.
Le sentiment doux et paisible de l’amitié soulage le cœur, détend l‘esprit, l’élargit ; nous rend
plus confiants et plus vifs. Les jeunes gens sont très sensibles à l’amitié ; mais la vivacité de
leurs passions les distrait et les rend volages. Les devoirs de l’amitié s’étendent plus loin
qu’on ne croit ; La juste mesure de ce que des amis doivent exiger, se diversifier par une
infinité de circonstances, et selon la diversité des degrés et des caractères d’amitié. En
général, pour ménager avec soin ce qui doit contribuer à la satisfaction mutuelle des amis,
et à la douceur de leur commerce, il faut que l’un dans son besoin attende ou exige toujours
moins que plus de son ami ; et que l’autre, selon ses facultés, donne toujours à son ami plus
que moins.

22
Par les réflexions que nous venons d’exposer, on éclaircira au sujet de l’amitié une formule
brève énonçant une règle de morale importante à savoir que l’amitié doit entre les amis
trouver de l’égalité, ou l’y mettre : « amicitia aut pares invenit, aut facit. »
C’est que par rapport aux choses qui forment l’amitié, il doit se trouver entre les deux amis
une liberté de sentiment et de langage aussi grande que si l’un des deux n’était point
supérieur, ni l’autre inférieur. L’égalité doit se trouver de part et d’autre dans la douceur du
commerce de l’amitié. Cette douceur est de se proposer mutuellement ses pensées, ses
goûts, ses doutes, ses difficultés ; mais toujours dans la sphère du caractère de l’amitié qui
est établi.
On conclut en disant : L’amitié ne met pas plus d’égalité que le rapport du sang ; la parenté
entre des parents d’un rang fort différent, ne permet pas certaine familiarité. Et la réponse à
la problématique posée plus haut est la suivante : « C’est l’insuffisance de notre être qui
fait naître l’amitié, et c’est l’insuffisance de l’amitié même qui la détruit. »
Soyons donc de véritables amis du Christ, sachons choisir nos amis et pratiquons une
amitié saine entre nous comme décrit tout au long de l’exposé.
c) La volonté
Nom féminin du latin voluntas, la volonté peut se comprendre sous 2 sens ; premièrement
elle peut être comprise comme étant cette faculté de se déterminer à certains actes et de les
accomplir ; d’un autre coté elle est encore comprise comme les dernières intentions (désirs)
formelles manifestés avant de mourir. Seulement tout au long de l’exposé nous nous
intéresserons à la volonté de Dieu, c’est-à-dire ce que Dieu veut pour nous.
La Bible nous dit de ne pas rester ignorant concernant la volonté de Dieu, mais plutôt de
connaître ses intentions. Savez-vous la volonté de Dieu pour votre vie ? Permettez-moi de
vous dire d’abord que la volonté de Dieu se trouve dans sa Parole, et sa parole est Esprit, et
l’Esprit est amour, et l’amour est grâce et la grâce est ce sur quoi est fondée notre foi. La foi
ne peut se fonder sur quelque chose d’inférieur à la grâce de la Parole de Dieu. Dieu est la
Parole. Premièrement il y avait l’Esprit d’amour et de vie. Il s’est projeté dans une
manifestation angélique de créatures spirituelles, ce qui était le premier pas dans le plan
magnanime de Dieu de créer un royaume éternel. C’était la première étape du pas
tridimensionnel vers le programme entier de Dieu. Alors, il a continué avec Christ.
Dans notre esprit, nous sommes déjà justifiés, sanctifiés, glorifiés et perfectionnés pour
toujours. Nous sommes élus suivant la préscience par la grâce de Dieu. Rien ne peut nous
arracher de l’amour de Dieu, et nous sommes libérés du péché, qui cause maladie et mort.
Le premier pas dans l’apprentissage de la volonté de Dieu pour notre corps est de s’assurer
de notre appel et de notre élection. Dieu a dit, Paix sur terre et bénédictions envers
l’homme. Il a dit, Je sais que mes Pensées sont bonnes pour vous, maintenant croyez cela,
car c’est dans son cœur que l’homme croit. Voyons un moment par les yeux de révélation,
ce qui, en fait s’est passé dans le jardin d’Eden quand Dieu créa d’abord l’homme, Satan
étant un ange a été banni du ciel, et a été fait chef des ténèbres. Il envahit le royaume de
l’homme en passant par la femme. La venue du Christ pour sauver l’homme causa un grand
confit ou une guerre dans le monde physique. C’est ici que se trouve notre problème. Satan
a été détruit par Christ pour le croyant. Le péché est entré par un seul homme, le salut est
venue par un seul homme aussi, Jésus Christ. Nous sommes passés de la mort à la vie, et
dans ses meurtrissures, nous trouvons guérison. Ainsi, lorsque nous comprenons
complètement cette vérité, nous sommes libérés de la condamnation de la maladie et du
péché. En tout ceci nous devons reconnaitre la rédemption de notre corps. David a dit “Je
ne craindrai aucun mal” Psaumes 1, ainsi donc ne craignez pas. Essayez de plaire à Dieu

23
et aux hommes comme cela, vous vous rassurerez devant Dieu. Soyez donc transformés
par le renouvellement de votre conscience.
Tout au long de cet exposé il était question pour nous de connaitre quel est la volonté de
Dieu à notre égard, il en ressort donc que Dieu voudrait que tous soient sauvés tout ce que
nous avons à faire c’est d’accepté son fils unique Jésus-Christ dans nos vies. Pour l’amour
du Christ, Dieu a pardonné nos péchés et a enlevés nos maladies, toute la droiture de Dieu
a été accomplie en Christ, tout ce que Dieu exigeait à l’homme pour sa justification, Christ l’a
accompli pendant sa vie, alors ayons en nous cet esprit qui était aussi en Jésus-Christ :
l’esprit de paix, joie, foi et délivrance parfaite. Soyons donc transformés par le
renouvellement de notre conscience dans l’esprit biblique de Jésus-Christ, loin de nos
pensées charnelles, conflictuelles et perplexes qui sont inimitiés contre Dieu. C’est cela la
délivrance complète, car c’est la volonté de Dieu.

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Objectif : Permettre au jeune de discuter sur les principes d’une vie saine et tempérante en
utilisant les avantages naturels qu’offre le style de vie adventiste et comprendre que le sport
est indispensable pour notre bien-être physique.
Condition Requise 1 : Discuter en groupe des principes du bien-être physique.
Condition Requise 2 : Présenter un programme quotidien d’exercices physiques et écrire
une carte d’engagement à respecter ce programme.
Matin
- 5h30 : Trottiner au moins 6 km allé et retour
- 6h00 : Effectuer quelques étirements
- 6h15 : Toilette
- 6h45 : Petit déjeuner+ petit repos
- 7h00 : Départ pour travail, école, etc.…
Soir
- 18h30 : Trottiner au moins 6 km allé et retour
- 19h00 : Effectuer quelques étirements
- 19h10 : Effectuer 15 pompes
- 19h15 : Effectuer quelques étirements
- 19h20 : Toilette repos
Condition Requise 3 : Discuter des avantages naturels qu’offre le style de vie adventiste
selon les principes bibliques.
Explication : Le style de vie adventiste repose sur une vie saine, le travail et la tempérance.
La vie saine stipule le choix des aliments (Lévitique 11 :1-47), l’abstinence face au tabac, à
l’alcoolisme ; la tempérance (2 Pierre 1 :5-6) quant à elle, stipule la modération (sobriété)
dans le manger et le boire ; et le travail qui constitue les différentes occupations qui se
devraient d’être honnêtes, loyales. Et ce style de vie procure des avantages que nous
diviserons en 2 groupes : les avantages physiques et les avantages spirituelles.
a) Avantages physiques
- Absence de troubles mentaux
- Absence de troubles nerveux
- Absence de lésions organiques dans des viscères (foie, estomac) qui causeraient
des cirrhoses, des gastrites etc.
- Croissance normale
- Eloigne de nous le vice qui est une disposition habituelle au mal
- Eloigne de nous l’ennui qui est un malaise dû à l’inaction
- Eloigne de nous le besoin qui est ce sentiment de manque
b) Avantages spirituels
- Acquisition du fruit de l’esprit qu’est la tempérance (Galates 5 :22-23)
- Acquisition d’une vertu chrétienne
- Il nous rapproche encore plus de Dieu (1 Corinthiens 9 :25)
- Eloigne de nous l’impudicité, l’adultère, l’ivrognerie (1 Corinthiens 6 :9-10)

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Voilà quelques avantages que présente le style de vie adventiste qui est fondé sur les
saintes écritures. Au vue de tout cela nous sommes exhortés chers jeunes adventistes à
pratiquer ce style de vie, et pourquoi pas adopter le style de vie primitif proposé par l’Eternel
qui préconise la consommation de légumes, fruits, et d’eau (Genèse 2 :16).
Condition Requise 4 (Classe avancée) : Participer à l’une des activités suivantes :
a) Randonnée de 15 Km avec rapport écrit.
b) Voyage de 15 Km en nature.
c) Voyage d’un jour à pirogue
d) Voyage de 10 Km à bicyclette.
e) Nager sur 1 Km.

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Condition requise 1 : Revoyez l'histoire du déluge et étudiez au moins trois fossiles
différents. Expliquez leur origine et lien avec la violation des lois de Dieu.
Discussion :
« Quiconque commet le péché commet aussi l'iniquité, et le péché est l'iniquité » (1 Jn 3 :4).
« Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en
Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6 :23).
Sous cette exigence, nous développons le thème selon lequel les résultats de la violation
des lois naturelles de Dieu sont tout aussi sûrs que les lois elles-mêmes. En fait, les
jugements font eux-mêmes partie des lois naturelles de l'univers de Dieu. Vous pourriez
développer une autre loi naturelle avec les jeunes qui étudient comment devenir Pionnier : la
loi de l'action et de la réaction - pour chaque action, il y a une réaction égale et opposée. Le
jugement est une réaction égale et opposée à la violation d'une loi. Lorsque vous mangez
trop, vous avez mal à l'estomac ; manger trop, c'est enfreindre une des lois de la santé, le
mal à l'estomac est le jugement. Le jugement, au sens spirituel, est la réaction égale et
opposée à la violation de la loi morale de Dieu. La Bible est très claire à ce sujet : le péché
est la violation de la loi, et la mort est le jugement.
Jusqu'à présent, dans chacune des classes, les exigences de la connaissance de Jésus par
la nature ont développé le thème suivant : Jésus est notre meilleur ami. ; il est le Créateur et
le Roi ; ses lois sont parfaites et il est dans notre intérêt de les respecter. Nous arrivons
maintenant au point de son tableau progressif qui pose et répond à la question « Que se
passe-t-il si je désobéis à la loi ? »
Puisque « tous ont péché » (Romains 3 :33), et puisque les conséquences naturelles de lois
parfaites sont toujours parfaitement prévisibles, que nous arrivera-t-il pour avoir péché ? La
loi dit que nous mourrons, et le juge de l'univers est tenu par l'honneur de mettre le pécheur
à mort. Vous vous souvenez de la loi de l'action et de la réaction ? Mais le juge de l'univers
est aussi notre meilleur ami et le roi qui a fait les lois, alors que doit-il faire ? C'est le
dilemme le plus grave jamais rencontré dans l'histoire de l'univers. Mais ce conflit n'a jamais
vraiment été un dilemme car, dès le début, Dieu avait préparé la réponse.
Puisque le péché entraine la mort, Dieu lui-même, en la personne de Jésus, devait mourir à
la place du pécheur. Mais pour que le sacrifice soit acceptable, cependant, Jésus doit
devenir un homme et vivre une vie sans péché dans toute la dégradation qui caractérise la
planète Terre à son heure la plus sombre.
Pour illustrer la gravité du jugement et la merveilleuse grâce de Dieu, qui offre un moyen d'y
échapper, il nous a donné l'histoire du déluge. Le monde était si méchant que les gens ne
pensaient qu'au mal. Les lois de Dieu avaient été enfreintes si gravement que le jugement
était nécessaire ; l'action avait atteint un point où une réaction ne pouvait plus être évitée.
Pourtant, le roi de l'univers, notre meilleur ami, avait un moyen de s'échapper. « Noé a

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trouvé grâce aux yeux du Seigneur » (Gen 6,8), et Jésus a dit à Noé comment être sauvé
avec sa famille.
« Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur » (Gen. 6:8), et Jésus a dit à Noé comment être
sauvé avec sa famille. Alors que le monde entier a reçu le coup de grâce du jugement, Noé
et sa famille étaient en sécurité dans l'arche.
Les fossiles qui recouvrent la terre représentent l'une des illustrations les plus
impressionnantes du jugement que l'on puisse trouver. De vastes gisements de pétrole et de
charbon témoignent de la quantité de vie perdue en réaction directe aux actions de
l'humanité pécheresse. Une étude des fossiles devrait être entreprise pour obtenir plus
qu'une simple appréciation des créatures qui vivaient avant le Déluge. Bien que ce récit soit
très intéressant et constitue certainement l'une des raisons d'étudier les fossiles, la vérité la
plus importante est que le Déluge est une preuve de la réaction dévastatrice au péché
rampant dans le monde. Chaque fossile fournit un témoignage muet du fait que les que les
« jugements de l'Éternel sont vrais et justes en tout » (Ps. 19:9).
Bien sûr, les lois sont parfaites et les jugements sont sûrs, mais notre meilleur ami a fait en
sorte que nous puissions être sauvés. Il est le chemin. Le jugement pour nos péchés devait
être satisfait, et il l'a été par Jésus. Comprenez-vous cela ? Le Juge a purgé lui-même la
peine pour quiconque voulait l'accepter. Pour les autres, il est obligé de les laisser purger
eux-mêmes la peine. C'est à nous de le faire. Le jugement pour le péché est la mort !
Mais le don du Juge n'est pas seulement la vie, mais la vie pour toujours !
Condition Requise 2 : Obtenir une distinction en nature qui n'a pas encore été obtenue.

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Objectif : Permettre au jeune de s’épanouir dans les activités récréatives et d’obtenir
quelques distinctions relatives aux activités récréatives.

Condition Requise 1 : Construire et démontrer l’usage d’un four.

Condition Requise 2 : Participer à un camp de deux nuits. Préparer correctement un sac à


dos (pour excursion ou camp).

Philosophie du camping

Le mot camping prêté à la langue anglaise vient du verbe camper qui veut dire
rassemblement, groupement. La philosophie du camping se définie donc comme l’étude en
nature consistant à camper en plein air. Pour pouvoir effectuer un camping il faut tenir
compte d’un certain nombre de points :

- Le terrain (montagneux, marécageux, plat, etc.)


- L’accès au terrain (facile, difficile, très difficile)
- Le temps (saison sèche ou pluvieuse)
- La couverture du sol
- La vie sauvage
- La proximité de l’eau

Préparation correcte d’un sac à dos pour camping/excursion

On ne va pas au camp les mains vides mais avec du matériel. Le matériel nécessaire pour
un camp est le suivant :

- Les armes spirituelles (bible, cantique, EDS, note book, stylo)


- Le matériel de travail (machette, couteau, etc.)
- Le matériel de couchage (natte, drap)
- Le matériel d’éclairage (lampe torche allumette etc.)
- Le matériel d’orientation (boussole, montre à aiguille)
- Le matériel de toilette (brosse, dentifrice, serviette, etc.)
- La gamelle (plat plastique, gobelet, cuillère, etc.)
- Les vêtements (tenue J.A, habits de rechanges)

Condition Requise 3 : Faire une distinction en nature ou en récréation.

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Condition Requise 4 : Passer le test de premiers soins pour PIONNIER.

Condition Requise 5 (Classe avancée) :

1. Obtenir une distinction en orientation.

En tant que J.A postulant au grade de pionnier il est important pour lui de savoir s’orienter
aussi bien géographiquement que spirituellement. S’orienter c’est déterminer la position
qu’on occupe par rapport à des repères

Les repères pour se situer sur la terre

- Les parallèles : cercles imaginaires de la sphère terrestre par rapport au plan de


l’équateur
- Les méridiens : cercles imaginaires passant par les 2 pôles terrestres
- Les points cardinaux : qui sont le Nord, le Sud, l’Est, l’Ouest. A partir d’eux l’on peut
retrouver tous les autres points sur un schéma qui est la rosace de direction)

Techniques artificielles d’orientation

- Les cartes : routières, géographiques, topographiques, politiques etc.


- La boussole : qui a un principe très simple, c'est-à-dire qu’il indique toujours le Nord ;
car le pôle Nord influence l’aiguille de la boussole
- La montre mécanique : pour s’orienter on pointe l’aiguille heure vers le soleil, puis on
s’intéresse à l’angle formé par cet aiguille heure et 12, ensuite l’on trace la
bissectrice de cet angle qui indiquera le Sud et de là on retrouvera tous les autres
points cardinaux

Techniques naturelles

- La lune qui a le même mouvement que le soleil. Sa corne décrite à son apparition est
appelée croissant, quand elle regarde à droite elle nous indique l’Ouest et son
inverse c'est-à-dire le décroissant lui indique l’Est
- Les étoiles : il en existe plusieurs types qui sont rencontrées dans différentes
constellations telles que la grande ourse, petite ourse, la croix du sud, Orion,
scorpion etc.
- Le soleil qui à son levée indique l’Est et son couché indique l’Ouest

2. Pouvoir allumer un feu en temps pluvieux.

Les feux : production de chaleur accompagnée ou non de flamme ou d’une incandescence

Types de feux

- Le feu de bois (pour tous les feux de camp)


- Le feu à pétrole
- Le feu à gaz
- Le feu électrique (plaque chauffante, micro-onde, etc.)

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NB : dans la suite nous parlerons des feux qui s’obtiennent à l’aide du bois et qui sont
d’usage dans le mouvement J.A

▪ Quelques exemples de feux JA


- Le feu en étoile : qui se monte en joignant les bouts de bois issus de tous les
horizons, d’où le nom de feu en étoile
- Le feu de berger : Avec 2 pierres disposées parallèlement à la direction du vent (qui
doit être léger) ; 3 pierres par temps de vent violent
- Le feu en tranché : Le feu en tranché sur élevé en temps de vent doux. S’obtient en
disposant parallèlement à la direction du vent, puis au-dessus disposer des bouts de
bois verts tout en prévoyant un espace d’où montera la flamme
- Le feu en tranché souterrain par un temps de grand vent. Il se construit en
creusant une tranchée dans le sol dans la direction du vent (en journée le vent va
des bas-fonds vers les hauteurs et le soir en sens contraire), puis on tapisse le
dessus avec du bois vert en prévoyant toujours une ouverture pour le feu.

Règles de sécurité concernant le feu

- Ne pas allumer un feu sous les arbres verts ou bois verts


- Ne pas allumer un feu dans le sens contraire du vent
- Ne pas quitter un feu avant son extinction totale
- Prévoir un seau d’eau pour mouiller en cas d’extension du feu
- Prévoir un gardien du feu
- Connaitre les lois de la réglementation en vigueur concernant la flore et la faune
- Le bois et les allume-feux
- Le bois : Elément essentiel dans l’obtention du feu.

Nous avons 3 classes de bois :

- Le bois vert : proscrit


- Le bois sec : recommandé
- Le bois pourri

Nous avons 3 catégories de combustibles :

- La paille : ceux sont des feuilles sèches et nids abandonnés


- Les brindilles : sont des feuilles de branche
- Les rondins : sont les gros bois

NB : les bois doivent être rangés par catégorie

▪ Les allume-feux : servent à produire la flamme qui va embraser le bois:


- Les allumettes
- Les briquets
- Les pierres

NB : les allume-feux doivent être conservés dans endroit sec à l’abri de l’humidité

3. Démontrer son habileté à consolider et à remplacer le manche d’une hache.

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4. Remplir 2 des exigences ci-dessus :

a. Reconnaître par la vue et préparer dix variétés de plantes sauvages


comestibles.
b. Identifier avec des objets réels (photos, lessives, peinture) une des catégories
suivantes : 25 feuilles d’arbres, 25 pierres ou minerais, 25 fleurs sauvages,
25 insectes, 25 papillons.
c. Envoyer et recevoir 25 lettres par minutes en utilisant des signaux avec
fanions ou le code morse.

Langage technique codé inventé au 19e siècle par l’américain Samuel MORSE, le morse est
un langage qui permet des communications non déchiffrables par les personnes non
initiées. Il est beaucoup plus utilisé par les télégraphes.

Le langage du sifflet morse

Le sifflet morse est conçu pour émettre des sons de 3 types

- Tic : .
- Tan : _
- rrr : ~

Les troupes devaient obéir aux ordres suivants :

. (Stop !), .. (En avant marche !), _. (Attention, prêt !), _._ (en place repos !), _ _. (À
gauche !), _.. (À droite !), _... (Salut !), _ (silence), _ _ _ (reculez !), .._.
(Dispersez-vous !), ._. (Soyez prêt !), _./._./~~/…… (Appel aux chefs !), _./._./~~~/……
(Appel aux troupes).

- 1 tiret a la taille de 3 points


- L’espace entre 2 signaux est équivalent à 1 point
- L’espace entre 2 lettres est équivalent à 3 points
- L’espace entre 2 mots est équivalent à 5 points

d. Transmettre Mat. 24 par le biais de l’alphabet des sourds-muets.

e. Démontrer son aptitude à se servir d’une radio de commandement ou un téléphone


portable.

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Références bibliographiques

▪ Manuel du conseiller Pionnier


▪ Manuel du Chef-Guide (Union Franco-Belge)
▪ Pathfinder Achievement Class, 2004
▪ Manuel Scout, Baden-Powel
▪ Manuel des Uniformes de la DAO
▪ Church Heritage Manuel, General Conference youth Department. 2002
▪ Origin and History of Seven-day Adventists, Arthur W.Spalding
▪ https://www.gcyouthministries.org/

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Contributeur principal
Betsaleel Moulngari

Equipe éditoriale
Wihaoudi William Pascal
Tchouplaw René
Tapmon Wang-Kel
Josué Ouangkissam
Eloge Mbaihondoum
Malakdi H. Jean-Baptiste

©Ministères de la Jeunesse Adventiste


Mission du Tchad | 2022

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