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d’Informatique
et d’Analyse des Systèmes
A l’âme de mon père,
A ma chère mère,
Pour l’éducation et le grand amour dont ils m’ont entouré depuis ma
naissance. Et pour leurs patiences et leurs sacrifices.
Adnane ELAMRANI
Remerciements
Pour mener ce travail, il a d’abord été question de définir des règles d’installation à
respecter pour les équipements du projet EDISON avant d’être configurés et adressés. Puis,
nous passerons au traitement de l’état actuel et les prévisions du marché IoT/M2M. Ensuite, il
a fallu faire une étude du réseau émergent pour aboutir au déploiement par l’opérateur client.
Enfin, Nous avons réalisé une étude de couverture ATOLL pour un site LoRa sur la région
IDF (Ile de France).
Mots clés : longue portée, Internet des objets, déploiement, plateforme, règle
d’ingénierie.
AFD Technologies has accompanied the client operator to complete the "EDISON"
project, which aims to cover the entire French territory with the LoRa network dedicated to
connected objects.
My job was first to study the theory around the LoRa technology, and then the study
of its implementation at the client operator then propose improvements in LoRa network
deployment processes.
To achieve this work, we had to define some installation rules to follow for the
equipment of the EDISON project before they are addressed and configured. Then we did the
actual state treatment and the market's predictions for IoT/M2M. Then we had to do a study of
the emergent network to achieve the deployment by the client's operator. Afterwards, a LoRa
Gateway’s application was suggested to facilitate the process of generation of its
configuration. Finally,we conducted an ATOLL coverage study for a LoRa site in the IDF
region (Ile de France).
B
C
D
DI : Déploiement Initial
F
FH : Faisceau hertzien
FHSS : Systèmes à spectre étalé à sauts de fréquence
FEC : Codes de correction d'erreur
FSK : Frequency-Shift Keying
G
I
L
P
R
RR : Référentiel Radio
RFID : Radio Frequency Identification
Rb : Débit binaire
S
V
W
Z
Introduction générale
Pour bénéficier des avantages du monde d’objets connectés, il faut avoir une
couverture de tous objets connectés par un réseau d’IoT.
Dans le même cadre, l’objectif de notre Projet ést tout d’abord de se former sur le
métier d’ingénierie radio 2G/3G/4G et étudier les contraintes et besoins actuels en terme de
connectivité dans le marché IoT afin de s’en sortir avec une solution adéquate et optimisée
pour la demande de l’opérateur client qui est d’implémenter un réseau LoRa sur l’un de ses
sites.
L’objectif de l’opérateur client est d’assurer la couverture d’une grande partie du
territoire français afin d’être le leader dans le marché des réseaux d’objets connectés qui
résolvent plusieurs problèmes dans une diversité de domaines.
Pour cela, l’opérateur a lancé le projet EDISON, il s’agit d’un nouveau projet dans
lequel AFD accompagne l’opérateur français client dans le déploiement d’un réseau étendu,
bas débit, longue portée, dédié spécialement à l'Internet des objets : C’est le réseau LoRa, qui
couvrira bientôt la totalité du territoire français. A travers le projet EDISON, nous avons
étudié l’implémentation du réseau LoRa par l’opérateur et ses processus dont nous avons
réalisé une application pour les optimiser et enfin nous avons réalisé une solution de
monitoring d’objet connecté à base de la technologie LoRa
Chapitre 1
Le siège social d’AFD Technologies est implanté à Paris (Avenue des Champs-
Elysées) et dispose d’un local à Clichy où travaillent les managers sur des projets stratégiques
appelés « forfaits ». Le groupe possède également des entités sur l’ensemble du territoire
français, à savoir à Lyon, à Aixen- Provence, à Nantes et à Strasbourg. Par ailleurs, au-delà de
sa présence en France, AFD déploie son activité un peu partout dans le monde et notamment
au Luxembourg, en Belgique par le biais d’AFD Belgium, et en Mars 2014, par sa filiale à
Rabat (Maroc), puisque le potentiel de croissance dans les pays de la zone MENA (Middle
East North Africa) constitue un enjeu de développement prioritaire et stratégique pour
l’entreprise. Ainsi, nous pouvons dire qu’AFD intervient à l’échelle internationale en
accompagnant opérateurs et équipementiers dans plus de 50 pays.
.1.3 Organigramme
L’organigramme du siège général de l’AFD montre un caractère très administratif et
très hiérarchique comme nous pouvons le constater ci-dessous :
o Réception du PV
o Vérification du plan et information site
o Vérification du rapport PVRA
o Vérification de ISO-Tilts, règles de tilts, codage et conformité des rapports
CCU
o Vérification des antennes et tilts dans RR
débit permettant une faible consommation d’énergie des objets et un moindre coût des
modules.
Conclusion
Cette première partie présente un point de départ pour l’élaboration de notre projet dans la
mesure où elle définit son contexte général : le lieu et le cadre général du projet
Chapitre 2
Ce chapitre a pour but de découvrir de près des différentes technologies de connexion des
Objets communicants selon plusieurs critères.
Une des caractéristiques de l’IoT aujourd’hui est la diversité et l’hétérogénéité des réseaux
existants. Nous distinguerons 3 grandes familles en se basant sur la portée et la consommation
énergétique des réseaux [3]
Wi-Fi :
Il désigne un ensemble de protocoles de communications sans fil, permettant des
connexions à haut débit sur des distances de 20 à 100 mètres. Il s’agit d’un réseau local sans
fil très énergivore, qui ne convient que pour les appareils branchés sur secteur ou dont
l’alimentation électrique peut être aisée et fréquente.
La typologie réseau LPWAN est constituée d’antennes Gateway qui permettent de faire la
correspondance entre le monde Hertzien et le monde d’Internet.
Ces antennes se chargent d’émettre ou de recevoir des paquets vers les différents
équipements IoT se trouvant à proximité (3 à 45 km).
SigFox et LoRa sont des concurrents LPWAN (Low Power Wide area) depuis déja
plusieurs années. Les modèles économiques et technologiques de chacun sont très différents
mais l'objectif reste celui d'offrir des services IoT par des objets communicants à bas débit et
faible consomation d'énergie.
IGFOX est un réseau de nouvelle génération pour objets connectés IoT basé sur une
technologie radio UNB (ultra Narrow Band) dans la bande de fréquence sans license Europe
868 Mhz.
LoRaWAN est un protocole de communication s’appuyant sur la modulation bas débit LoRa.
Afin de couvrir toutes les applications d'objets connectés
.
L'objectif de cette comparaison est d’éclairer les bénéfices de chacune des technologies dans
le monde IoT, ainsi de décrire les critères de choix de l’opérateur client pour la technologie
LoRa.
Les coûts de gestion opérationnels sont également plus faibles pour les réseaux bas-débits.
L’agencement des antennes pour assurer une fiabilité de couverture est en effet simplifié pour
ces réseaux. Dans un réseau 2G/3G/4G le territoire est maillé en cellules. Et les cellules
adjacentes doivent être isolées via des fréquences différentes ou des codes différents. Dans un
réseau Sigfox ou LoRa, toutes les cellules opèrent sur la même bande de fréquence, d’où une
architecture beaucoup plus simple et évolutive. Cela induit une réduction de la qualité de
service qui reste convenable pour la transmission de quelques messages par jours mais qui ne
le serait pas pour la voix ou la vidéo.
S’il n’y a pas d’obstacle pour transmettre les données, cela ne pose pas de problème
l’effet Doppler n’a que peu d’effet néfaste sur ces technologies: nous pouvons alors très bien
imaginer que les solutions fonctionnent dans les avions en vol stationnaire. Par contre, lorsque
des obstacles (des immeubles par exemple) guident les chemins d’ondes de transmission, un
problème peut se poser lorsque l’onde passe par deux chemins successifs pour transmettre un
même message.
LoRa utilise la technique permettant d’estimer la distance d’un objet à une GW à partir du
temps de réception du signal
Le recoupement entre les 3 GWs permet au NS (Network Server) de calculer la position de
l’objet
Pas de GPS dans l’objet = économies coût & consommation
Le tableau en dessous résume les points forts et les points faibles des deux concurrents:
La technologie LoRa dispose de propriétés sans équivalent qui en font la technologie la plus
aboutie dans le domaine de l’Internet des Objets. Le choix de LoRa s’impose, donc pour
l’opérateur client qui a démarré le déploiement du premier réseau français LoRa dédiée à
l’internet des objets.
Conclusion
Le choix de technologie a été dirigé vers LoRa vue que cette dernière répond aux besoins
du client. Elle représente meilleure technologie à longue portée adaptée aux communications
qui nécessitent une grande distance, qui a une quantité de message très importante (50kbytes)
et qui appuie sur les acteurs mobiles en place pour construire son réseau.
Chapitre 3
Les applications intelligentes de l'Internet des Objets ont amélioré notre manière
d'interagir et abordent certains des plus grands défis auxquels sont confrontées les villes et les
communautés : changement climatique, contrôle de la pollution, alerte précoce des
catastrophes naturelles et vies humaines. Les entreprises en bénéficient également grâce à
l'amélioration des opérations et des gains d'efficacité ainsi qu'à la réduction des coûts.
Ce chapitre va s’intéresser à l’une de ces applications qui est LoRa, il va commencer par
définir cette technologie avant d’aborder les propriétés de sa couche physique (modulation,
puissance…) puis l’aspect réseau de cette technologie
Lora offre un mélange très convaincant de longue portée, faible consommation d'énergie
et transmission de données sécurisée. Les réseaux publics et privés utilisant cette technologie
peuvent offrir une couverture plus étendue que celle des réseaux cellulaires existants. Il est
facile de se brancher sur l'infrastructure existante et offre une solution pour servir les
applications IoT fonctionnant sur batterie
LoRa est un format de modulation propriétaire appartenant à Semtech. Les puces LoRa
SX1272 et SX1276 utilisent une technique de modulation appelée spectre chirp spread (CSS)
pour constituer la couche physique (PHY) de la pile technologique.
Cette distinction entre LoRa et LoRaWAN est importante car d'autres sociétés telles
utilisent une couche MAC propriétaire au-dessus d'une puce LoRa pour créer une conception
hybride plus performante - appelée Symphony Link.
L’antenne LoRa est livrée avec une connexion à la masse entre l’antenne et la fixation.
Quant aux passerelles, ces derniers transfèrent les trames LoRaWAN brutes des
périphériques vers un Network server (serveur réseau) sur une interface backhaul avec un
débit plus élevé, typiquement Ethernet ou 3G.
Voici les composants d’un dispositif final (ou bien l’objet LoRa) :
Par conséquent, les passerelles ne sont que des relais bidirectionnels, ou des
convertisseurs de protocole, avec le serveur réseau. Elles sont responsables du décodage des
paquets envoyés par les périphériques et de génération des paquets qui devraient être renvoyés
aux appareils.
LoRa est une modulation à spectre étalé, qui utilise des chirps de fréquence avec une
variation linéaire de cette dernière dans le temps afin de coder l'information. En raison de la
linéarité du chirp, les décalages de fréquence entre le récepteur et l'émetteur sont équivalents
aux décalages de synchronisation, Cela rend également cette modulation immunitaire à l'effet
Doppler.
Prix :
Le décalage de fréquence entre l'émetteur et le récepteur peut atteindre 20% de la bande
passante sans affecter les performances de décodage. Ainsi le prix des émetteurs LoRa peut
être réduit, car les cristaux incorporés dans les émetteurs n'ont pas besoin d'être fabriqués à
une extrême précision.
Sensibilité :
Les récepteurs LoRa sont capables d’offrir une sensibilité de l'ordre de -130 dBm.
Correction d’erreurs :
Comme la durée du symbole LoRa est plus longue que les salves typiques générées par les
systèmes à spectre étalé à sauts de fréquence (FHSS), les erreurs générées par les
interférences AM sont facilement corrigées par l'intermédiaire des codes de correction
d'erreur (FEC).
Sélectivité :
La sélectivité typique hors canal (le rapport de puissance maximale entre celui qui
interfère dans une bande voisine et le signal LoRa) et le rejet du co-canal (rapport de
puissance maximale entre celui qui interfère dans le même canal et le signal LoRa) des
récepteurs LoRa est respectivement de 90 dB et 20 dB. Cela surpasse les traditionnels
schémas de modulation, tels que le Frequency-Shift Keying (FSK), et rend LoRa bien adapté
à la faible puissance et les transmissions à longue portée.
LoRa utilise une définition non conventionnelle de l'étalement (le logarithme, en base 2,
du nombre de chirps par symbole). Ces paramètres influencent le débit effectif de la
modulation, sa résistance au bruit d'interférence et sa facilité de décodage.
La bande passante est le paramètre le plus important de la modulation LoRa. (Un symbole
LoRa est composé de 2𝑆𝐹chirps).
Figure 16 : Variation de fréquence dans le temps d'un signal échantillonné émis par un émetteur LoRa, la fréquence centrale
du canal, BW et la bande passante
Dans LoRa, le taux de chirp dépend uniquement de la bande passante : le taux de chirp est
égal à la bande passante (un chirp par seconde par Hertz de bande passante). Cela à plusieurs
conséquences sur la modulation: une augmentation de l'un des facteurs d'étalements divisera
la fréquence d'un chirp par deux (comme les bips 2𝑆𝐹 couvrent toute la bande passante) et
multipliera la durée d'un symbole par deux, également. Toutefois, il ne divisera pas le débit
binaire par deux, car un bit supplémentaire sera transmis dans chaque symbole. De plus, le
débit de symboles et le débit binaire d'un facteur d'étalement donné sont proportionnels à la
bande passante de fréquence, de sorte qu'un doublement de la bande passante double le débit
de transmission. Ceci est traduit dans l’équation ci-dessous, qui relie la durée d'un symbole
(TS) à la bande passante et au facteur d'étalement.
De plus, LoRa inclut un code de correction d'erreur directe. Le taux de codage (CR) est
égal à 4 / (4 + n), avec n ∈ {1, 2, 3, 4}. Compte tenu de cela, ainsi que du fait que des bits
d'information SF sont transmis par symbole, l'équation ci-dessous permet de calculer le débit
binaire utile (Rb).
Bien que la modulation LoRa puisse être utilisée pour transmettre des trames arbitraires,
un format de trame physique est spécifié et mis en oeuvre dans les émetteurs et les récepteurs
de Semtech. La bande passante et le facteur d'étalement sont constants pour une trame.
Une trame LoRa commence par un préambule. Le préambule commence par une séquence
d'upchirps constants qui couvrent toute la bande de fréquences. Les deux derniers upchirps
encodent le mot de synchronisation. Le mot de synchronisation est une valeur d'un octet
utilisée pour différencier les réseaux LoRa qui utilisent les mêmes bandes de fréquence. Un
dispositif configuré avec un mot de synchronisation donné arrêtera d'écouter une transmission
si le mot de synchronisation décodé ne correspond pas à sa configuration. Le mot de
synchronisation est suivi de deux downchirps par quart, pour une durée de 2,25 symboles. La
durée totale de ce préambule peut être configurée entre 10.25 et 65.539.25 symboles. La
structure du préambule peut être vue sur la figure de Variation de fréquence dans le temps
d'un signal échantillonné émis par un émetteur LoRa
Après le préambule, il y a un en-tête optionnel. Lorsqu'il est présent, cet en-tête est
transmis avec un taux de codage de 4/8. Ceci indique la taille de la charge utile (en octets), le
débit de code utilisé pour la fin de la transmission et si un CRC de 16 bits pour la charge utile
est présent ou non à la fin de la trame. L'en-tête inclut également un CRC pour permettre au
récepteur de rejeter les paquets avec des en-têtes invalides. La taille de la charge utile est
stockée en utilisant un octet, ce qui limite la taille de la charge utile à 255 octets. L'en-tête est
facultatif pour permettre de le désactiver dans des situations où cela n'est pas nécessaire, par
exemple lorsque la longueur de la charge utile, le débit de codage et la présence du CRC sont
connus à l'avance.
La charge utile est envoyée après l'en-tête, et à la fin de la trame est le CRC facultatif. Un
schéma résumant le format de trame peut être vu dans la figure suivante :
L'équation ci-dessous donne le nombre de symboles requis pour transmettre une charge
utile ns, en fonction de certains paramètres. Ce numéro devrait être ajouté au nombre de
symboles du préambule, afin de calculer la taille totale du paquet en symboles.
Contrairement aux réseaux cellulaires traditionnels, les terminaux ne sont pas associés à
une passerelle particulière pour avoir accès au réseau. Les passerelles servent simplement de
relais de couche de liaison et transmettent le paquet reçu des terminaux au serveur réseau
après avoir ajouté des informations concernant la qualité de la réception. Ainsi, un terminal
est associé à un serveur réseau, qui est responsable pour :
Détecter les paquets dupliqués.
Choisir la passerelle appropriée pour envoyer une réponse (le cas échéant). Par
conséquent, renvoyer des paquets aux terminaux. Logiquement, les passerelles sont
transparentes pour les terminaux.
LoRaWAN a trois classes différentes des terminaux pour répondre aux différents besoins
des applications : [5]
Classe A (bidirectionnelle) :
Les terminaux de classe A peuvent programmer une transmission de liaison montante
basée sur leur propre besoin, avec une petite gigue (variation aléatoire avant la transmission).
Les appareils de classe A ont la plus faible consommation d'énergie, mais offrent
également moins de flexibilité sur les transmissions en liaison descendante.
Classe B (bidirectionnelle avec tranches de réception planifiées) :
Offrent la fonctionnalité de classe A et, en plus de cela, ils ouvrent des fenêtres de
réception supplémentaires à des heures planifiées. Pour obtenir la synchronisation requise à
partir du réseau, le point d'extrémité reçoit une balise synchronisée dans le temps à partir de la
passerelle. Cela permet au serveur de savoir quand le terminal écoute.
La spécification LoRaWAN stipule que les réseaux LoRaWAN doivent utiliser des bandes
de fréquences ISM. Ces bandes sont soumises à des réglementations concernant la puissance
d'émission maximale et le cycle de service. Ces limitations de cycle de service se traduisent
par des retards entre les trames successives envoyées par un périphérique. Si la limitation est à
1%, l'appareil devra attendre 100 fois la durée de la dernière trame avant d'envoyer encore
dans le même canal.
Le taux de codage qui devrait être utilisé n'est pas spécifié lorsque les terminaux doivent
utiliser l'optimisation du faible débit de données.
Conclusion
Ce chapitre rassemble tous les aspects de LoRa de l’opérateur client, les caractéristiques
de ses différentes architectures radio et réseau et aussi la description du protocole LoRaWAN.
Chapitre 4
Après avoir étudié profondément la demande du client (implémenter un réseau LoRa sur
un site TXXXXX) en appliquant un processus bien défini et respectant les règles d’ingénierie,
nous avons proposé une solution adéquate qui répond aux besoins du client.
Nous présenterons alors dans ce chapitre les étapes à suivre pour l’implémentation de
notre réseau LoRa.
Pour ce réseau M2M dédié à l’IoT, le groupe compte bien reproduire ce scénario. Le but
est de couvrir 95% de la population dès la mi-2019, la totalité du territoire à la fin de l’année.
4300 antennes sont installées pour achever ce projet dans plus de 30000 communes de France.
[8]
existantes sur site sans avoir impacté les services déployés auparavant. Les sites acquis par
l’opérateur client seront donc nos prochains sites LoRa.
Pour une installation sur terrasse, nous appliquons les règles suivantes [6]:
Le bas de l’antenne Edison au moins 50 cm au-dessus de toutes les antennes
panneaux.
Une zone de dégagement vertical est à respecter.
Les résultats des règles de dégagement définis se traduisent par l’abaque Dmax par rapport à h
la hauteur du bas de l’antenne [7]
En dessous de l’antenne :
Si elle est à la verticale d’antenne radio, il faut respecter un minimum de 70cm d’écart.
Sinon, un retrait horizontal de 50cm et un écart vertical de 50cm sont nécessaires entre
le bas d’antenne cierge et le sommet d’antenne radio.
Figure 29 : Règles d’installation EDISON en dessous de l’antenne radio sur pylône
Le flux IP trafiquant sur le réseau capillaire de l’opérateur client est transporté via des
faisceaux hertziens dont ses extrémités sont adressées avec les bonnes adresses IP situées dans
le « scope » des adresses de la branche capillaire. Il existe quatre différents types de branches
capillaires :
Entre un site radio et un site BBA.
Entre un site radio et le premier PTNC rencontré.
Entre deux PTNC.
Entre un PTNC et un site BBA.
Le scope d’adresse représente un sous réseau qui identifie chaque branche capillaire. Cette
dernière est adressée avec deux liaisons en exploitant un scope de masque /29 qui nous fournit
8 adresses disponibles dont 3 sont réservées pour l’adresse du sous réseau, l’adresse de
broadcast et la passerelle par défaut. Les adresses restantes peuvent être utilisées pour la
supervision des extrémités de nos deux liaisons.
La branche capillaire peut être aussi adressée avec plus de 2 liaisons en utilisant un scope
avec un masque de /28 : 13 adresses disponibles soit 6 liaisons maximum) et ainsi de suite
pour un scope avec un masque de /27.
Afin que la Gateway puisse transmettre son trafic IP, il est nécessaire de lui affecter une
adresse IP libre dans la plage d’adresses de son scope dont elle fait partie en utilisant l’outil
interne de l’opérateur client « Bouda ». Ensuite, il faut lui conférer les adresses des
équipements de sa branche capillaire (FHT, Passerelle du PTN, Vlan…) à travers un fichier
de configuration générer en langage XML.
Dans l’exemple traité dans la demande du client, nous avons réservé une adresse libre
dans le scope après avoir identifié l’équipement qui lui sera affecté cette adresse. Les IDs des
Gateway LoRa sont sous la forme GLWXXXXX dont les 5 chiffres (X) représentes le site sur
lequel la Gateway est installée.
Une fois l’adresse est réservée, les différentes adresses et informations (adresses FHT,
adresse PTN, N° VLAN…) seront notées dans un fichier Excel et exportées pour permettre à
la Gateway LoRa de joindre le sous-réseau IP.
Pour que la Gateway puisse acheminer le trafic jusqu’au LNS, d’autres informations qui
restent fixes pour n’importe quelle Gateway LoRa doivent être aussi contenues dans le fichier
de configuration.
Avant d’effectuer chaque déploiement et installation d’un site LoRa sur le territoire
Français, l’opérateur client réalise des études de couverture sur l’outil ATOLL pour
déterminer le nombre théorique de population à couvrir par ce site.
Pour cela, nous avons réalisé une étude de couverture ATOLL pour un site LoRa sur la
région IDF (Ile de France).
Pour notre cas, nous avons utiliser La base LoRa REF , cette base remonte tous les
paramètres des sites LoRa ayant le statut « vivant ».
Chargement des bases de données géographiques :
Résultat de prédiction :
NB : de la même façon, nous avons refait l’étude de couverture de la LTE 2600 sur la
même zone de filtrage sur IDF et avec les mêmes paramètres du site, ainsi nous avons le
rapport de prédiction suivant :
Conclusion
Ce chapitre présente l’implémentation du réseau LoRa comme solution chez l’opérateur
français pour le réseau d’accès d’IoT, et définit les étapes du processus suivi durant l’étude
des demandes de création de site LoRa chez l’opérateur français.
Conclusion générale
Face aux besoins du marché IoT qui évolue d’une manière exponentielle, l’opérateur
client a mis en place ce projet et décidé d’investir dans le déploiement d’une nouvelle
technologie dédiée aux objets connectés LoRa qui sera implémentée sur des sites radio acquis
auparavant par l’opérateur client tout en optimisant les ressources de façon intelligente.
Notre PFE s’est déroulé en deux phases principales : La première phase a été consacrée
pour la documentation sur le domaine IoT en général et sur la technologie LoRa en
précisément, et aussi faire des formations pour bien définir et maitriser les règles d’ingénierie
Radio à respecter pour le déploiement de ce projet. Quant à la deuxième phase, nous avons
attaqué directement le traitement des demandes d’implémentation du réseau LoRa chez
l’opérateur client sur IDF.
Pour réussir Notre projet, nous avons commencé par étudier le marché IoT et déterminer
les besoins et les lacunes dans le secteurs Telecom vis-à-vis les objets connectés. Ensuite, une
étude comparative entre les technologies de l’IoT/M2M a été nécessaire avant de se décider
d’investir dans le déploiement de LoRa en citant après ses avantages, ses caractéristiques et
les règles d’ingénierie à respecter pour l’installation et l’adressage des équipements EDISON
et Nous avons réalisé une étude de couverture ATOLL pour un site LoRa sur la région IDF
(Ile de France).
Perspectives
Il est bien remarquable que le secteur télécom au Maroc a connu dernièrement une
évolution dans le domaine IoT surtout après le lancement des trois projets « Smart Home »,
« Smart car » et « Smart Kids » au grande ville marocaine. Vu la limitation des ressources au
Maroc dans ce domaine, nous souhaitons, tant que perspectives, participer dans un projet
similaire en exploitant la technologie optimisée LoRa dans notre pays pour couvrir une grande
partie du territoire marocain vu la longue portée de cette dernière. Ainsi, après le déploiement
du réseau LoRa par l’opérateur client, nous visons à développer le processus de maintenance
de ce réseau de manier optimale.
Webographie
[1] Les objets connectés : histoire et définitions de cette révolution technologique :
https://flexjob.fr/Blog/IT-DIGITAL/focus-sur-linternet-of-things
https://www.gbnews.ch/the-iot-revolution/
http://www.smartgrids-cre.fr/index.php?p=objets-connectes-technologies
http://www.ioi-labs.com/technologies/comprendre-reseau-lorawan
http://lorawan.blogspot.com/
https://objenious.com/reseau/
Bibliographie
[6] Document interne AFD « GAS – EDISON-version expliquée »
[7] Document interne AFD « Déploiement Lora Rappel sur les Règles d’aménagement »