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Smita
L’action se passe en Inde, dans le village de Badlapur,
dans l’Utta Pradesh.
Guilia
L’action se passe à Palerme, en Sicile.
Sarah
Le chapitre fait le portrait de Sarah Cohen. Sarah vit à
Montréal. Cette cadre supérieure travaille dans un
prestigieux cabinet d’avocat et mène la vie millimétrée
d’une « working-woman » ayant dû travailler durement
pour se bâtir une carrière dans un milieu machiste et
extrêmement concurrentiel.
Smita
Smita prépare soigneusement sa fille Lalita pour son
premier jour d’école, avec angoisse et joie.
Giulia
Le père de Giulia a fait une chute en scooter lors
d’une de ses tournées habituelles dans Palerme. Cet
événement amène Giulia à douloureusement envisager
la mort de ce père en apparence invincible.
Sarah
En pleine audience, Sarah s’effondre, épuisée. Au CHU
de Montréal, l’interne lui diagnostic un burn-out, mais
« Sarah minimise ».
Poème
Dans un poème en vers libre, une voix s’exprime. C’est
une ouvrière qui vante son travail de tresseuse qu’elle
mène dans un atelier étroit. Cette personne âgée a su
conserver l’agilité de sa jeunesse.
Smita
Lalita rentre de l’école honteuse, et révèle à sa mère
qu’elle s’est faite frapper par le maître d’école, un
brahmane appartenant à la plus haute caste, pour avoir
refusé de balayer la classe.
Giulia
Giulia veille sur son père dans le coma.
Sarah
Sarah apprend l’origine de ses douleurs et de ses
faiblesses : elle a un cancer du sein.
Smita
Smita exhorte son mari à quitter leur village, qui
condamne cette famille à la misère et à l’humiliation. Elle
envisage de récupérer les économies qu’elle avait
déposées chez la famille de l’enseignant brahmane.
Giulia
Giulia et Kamal se voient désormais fréquemment à la
bibliothèque le midi.
Elle travaille le jour à l’atelier, lui la nuit dans sa
coopérative d’huile d’olive.
Sarah
Sarah parvient péniblement à cacher sa maladie à son
entourage, à ses enfants comme à ses collaborateurs.
Poème
Dans ce poème en vers libres, la tresseuse fait l’éloge
doux de sa prouesse technique.
Smita
Smita récupère chez le maître d’école l’argent qu’elle lui
avait remis, et part avec sa fille en priant Vishnou de
faire de leur départ un succès. Smita est cependant
pleine de regrets.
Giulia
Giulia découvre avec stupéfaction dans un document
trouvé dans le bureau de son père que la fabrique
familiale était en faillite. Son accident serait-il une
tentative de suicide ? « Le sort s’acharne sur les
Lanfredi » songe Giulia, qui a perdu toute joie.
Sarah
Par ambition, Inès a trahi Sarah en révélant aux
membres du cabinet que Sarah avait un cancer.
Smita
Smita quitte précipitamment le village avec sa fille
Lalita, malgré la tentative désespérée de son mari pour
les rattraper.
Giulia
Giulia apprend à sa famille la faillite qui les frappe.
Sarah
Sarah subit la discrimination et la stigmatisation dans
son lieu de travail, car désormais, ses collègues savent
qu’elle est malade. Ses concurrents, comme Inès,
profitent de sa faiblesse pour prendre progressivement
sa place au cabinet.
Poème
La tisseuse se compare à Pénélope pour se donner de
la force face à « une catastrophe » : « un des fils a
cassé », et qu’il faut cependant, courageusement
« Reprendre, et continuer. »
Smita
Smita et sa fille Lalita traversent l’Inde dans un train
insalubre et bondé.
Giulia
Kamal propose à Giulia de sauver l’entreprise
familiale en important des cheveux venus d’Inde. Il
promet de pouvoir l’aider dans ce projet qui ferait de la
fabrique familiale une entreprise internationale.
Smita
Parvenue à Tirupati avec Lalita, Smita entame la pénible
ascension de la colline sacrée, « concentrée sur
l’image de ce dieu tant aimé » vers lequel elle se hisse
entourée d’une foule fervente.
Sarah
Sarah reste alitée, anéantie. « Professionnellement, elle
est morte. » Elle est impuissante et désespérée par
l’hypocrite bienveillance de ses collègues. L’ « executive
woman » se sent comme exécutée, « sacrifiée, sur
l’autel de l’efficacité ».
Giulia
Giulia « se sent investie d’une mission quasi divine »,
mais son projet de modernisation essuie le refus de sa
famille, attachée aux traditions : « Les Italiens veulent
des cheveux italiens. »
Smita
En offrande à Vishnou, Smita et sa fille se font raser le
crâne dans le temple du dieu. Smita se sent alors
« apaisée. Bénie. Protégée. » Sa foi en l’avenir de Lalita
n’en est que plus forte.
Giulia
Le tressaillement de son père n’était que l’ultime sursaut
avant la mort.
Giulia lui consacre les obsèques qu’il désirait, puis fait
valider par le vote des ouvrières son projet de
modernisation.
Sarah
« comme un pèlerinage » mené au nom de sa dignité,
Sarah traverse les rues enneigées de Montréal pour se
rendre chez un perruquier.
Épilogue
Dans ce poème conclusif, la tresseuse se satisfait de
son travail accompli. La perruque qu’elle a travaillée, elle
la dédie à ces femmes solidaires qui luttent ensemble
pour leur dignité.
Giulia
Giulia vit à Palerme en Sicile. Après que son père se
retrouve plongé dans le coma par un accident, elle se
retrouve brutalement en charge de la fabrique familiale,
qui confectionne des perruques de manière
traditionnelle.
Sarah
Sarah Cohen vit à Montréal, où elle travaille en tant
qu’avocate dans un cabinet prestigieux.
La solidarité féminine
Le roman retrace trois quêtes distinctes de femmes
isolées, évoluant dans une société patriarcale.