Le Prix de La Réussite

Le prix de la
Réussite
Claudel NOUBISSIE
Le prix de la réussite

Claudel NOUBISSIE
Éditions SENG’A, ©2022
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SOMMAIRE
INTRODUCTION ........................................................................................... 7
CHAPITRE I : LA RÉUSSITE OU LA DESTINATION ? ...................... 10
CHAPITRE II : QUE SIGNIFIE LA RÉUSSITE ? ................................... 19
CHAPITRE III : LE PRIX DE LA RÉUSSITE .......................................... 26
Le prix à payer ........................................................................................ 28
La croissance du prix à payer ............................................................ 34
Cas 1 : Ne pas payer le prix et ne pas atteindre l’objectif ....... 39
Cas 2 : Payer le prix et ne pas toujours atteindre l’objectif ... 40
Cas 3 : Payer le prix et ne pas totalement atteindre l’objectif 41
Cas 4 : Payer le prix et totalement atteindre l’objectif ............. 42
Cas 5 : Fixer le bon objectif, mais ne pas payer le bon prix .. 44
Règle exceptionnelle : Atteindre l’objectif sans en payer le

prix ........................................................................................................ 47
CHAPITRE IV : FAIRE SES CLASSES .................................................. 56
Le prix à payer ne s’improvise pas ................................................... 64
CONCLUSION ............................................................................................. 91
5


6


INTRODUCTION
T
out objectif que l’on veut atteindre a un prix. Vous ne
pouvez pas vouloir réussir et ne pas en payez le prix. On
ne réussit pas gratuitement. Non ! Même Jésus en mourant
pour nous, c’était le prix qu’il a payé. Donc, ne pensez pas que
vous allez réussir sans payer un prix. Non, il y’a un prix à payer.
Tout au long de ce livre, nous allons partager avec vous, quelques

éléments concernant le prix de la réussite, qui vous permettront
de vous préparer, et de mesurer si vous êtes prêts mentalement,
spirituellement, physiquement et émotionnellement pour atteindre
les objectifs, que vous vous fixez au quotidien.
Je me rends compte que tous les jours, on parle uniquement de

business, on explique comment mettre sur pied un business,
comment lancer une activité, comment augmenter son chiffre
d’affaires, comment avoir les meilleures ressources humaines,
comment bien vendre, comment gagner des marchés, comment
réussir sa vie familiale, sa vie entrepreneuriale, comment atteindre
ses objectifs …. Mais, je me rends compte qu’il y’a une thématique
7


que l’on n’aborde pas suffisamment, et je l’ai abrégé : le prix de
la réussite.
Quel est le prix de la réussite ? Je suis certain que chacun de

vous, de manière intrinsèque a envie de réussir, a pour objectif de
réussir pas forcément dans les mêmes domaines. Il y’a certains
qui souhaitent réussir dans leur vie professionnelle, familiale
et émotionnelle ; il y’a certains qui souhaitent réussir à un examen,
etc… Il y’a certains qui essayent de trouver une autre personne
avec qui se mettre en couple ; il y’a des personnes qui souhaitent
réussir leur mariage.
Il y’a des personnes qui souhaitent permettre à leur pays

d’atteindre la croissance, il y’a des personnes qui veulent inscrire
leurs noms, en lettres d’or dans l’histoire de leur pays, de leur
continent ou du monde entier. Qu’importe qui vous êtes,
qu’importe ce que vous faites, vous avez un objectif de réussite.
Qu’on soit tout petit ou très grand, de toutes les manières chacun
a envie de réussir ce qu’il entreprend. Et quand je parle
d’entreprendre, ce n’est pas seulement dans le domaine de
l’entrepreneuriat, on peut entreprendre à l’école, dans sa famille
ou pour sa propre vie. On peut se dire : dans un futur proche, je
8


voudrai quitter la maison de mes parents pour pouvoir louer une
chambre, dans laquelle je vivrai seul. On peut se dire : je ne veux
plus vivre au dépend de mes parents, et dans cette optique, il faut
que je puisse entreprendre pour avoir mes revenus propres ; c’est
un objectif qu’on se fixe et on se bat au quotidien pour l’atteindre.
On peut se dire : je ne veux plus dépendre des gens, je veux être
libre, je veux être indépendant ou atteindre « la liberté
financière ». Tout au long de ce livre, nous allons largement
débattre sur ce type d’expressions.
C’est quoi le prix de la réussite ? Bien évidemment avant de parler

du prix de la réussite, il sera important pour nous d’expliquer ce
qu’est la réussite, avant de comprendre, quel est le prix à payer.
Vous vous imaginez certainement que, lorsque je parle du prix de
la réussite, cela veut dire qu’il s’agit de déterminer, un prix à payer,
pour atteindre cet objectif qu’est la réussite.
9


CHAPITRE I : LA RÉUSSITE OU
LA DESTINATION ?

10


Il y’a un grand nombre de personnes qui ne comprennent pas
exactement ce qu’est la réussite. Il y’a ceux qui pensent que la
réussite est une destination, c’est-à-dire que : si je suis dans une
situation précaire présentement, la réussite sera lorsque je vais
devenir riche. Il y’a de nombreuses personnes qui se disent cela.
J’ai envie de devenir riche et quand je serai riche, j’aurai réussi.
Il y’a beaucoup de personnes qui se disent :
« Il faut que je me trouve un mari. Dès que j’aurai un mari,

j’aurai réussi. »
Il y’a certaines personnes qui se disent :
« Je dois me trouver une femme, je dois me marier cette

année, car nous sommes déjà en fin octobre. Avant 2023, je
dois me marier, parce que lorsque je me serai marié, j’aurai
réussi. »
Il y’en a d’autres qui se disent :
« Il faut enfin que je crée mon entreprise, lorsque j’aurai mon

entreprise j’aurai réussi. »
Il y’a des personnes qui se disent :
11


« Il faut enfin que je devienne indépendant, je dois devenir
indépendant et comme ça j’aurai réussi. »
« Il faut que je commence à gagner au moins un million de

revenus par mois. Si je réussis à gagner un million de revenus
par mois, j’aurai réussi. »
« Il faut que je construise ma maison, tant que je n’ai pas

construit ma maison, je n’ai pas réussi ; je suis en location, je
dois avoir ma maison, il faut que j’aie ma maison pour
réussir».
Chacun de nous a ce type d’objectif dans la tête et de manière

inconsciente, nous considérons la réussite comme une destination
à atteindre. C’est un peu comme si vous êtes au Cameroun
actuellement, et vous vous déplacez pour Cotonou. Pour une
catégorie de personnes qui pensent que la réussite c’est une
destination, lorsqu’elles auront quitté le Cameroun pour Cotonou
au Bénin, elles auront réussi. En d’autres termes, cela veut dire
12


que ce sont des personnes qui considèrent la réussite comme une
destination, et c’est une définition dangereuse.
Ces différentes définitions de la réussite sont à la fois erronées et

dangereuses. Peut-être cela va vous surprendre, mais la réussite
n’est pas une destination. Non ! La réussite n’est pas une
destination. Ne considérez jamais la réussite comme une
destination, c’est un danger, c’est une erreur. Et quand vous
commettez cette erreur, ’’la lecture de l’heure’’ est parfois très
grave ; et j’ai souvent l’habitude de dire qu’une fois l’erreur
commise, ‘’ On ne pleure pas’’, car ‘’C’est interdit de pleurer’’.
En réalité, la réussite n’est pas une destination. Si vous avez pour

objectif de créer votre entreprise, ne considérez pas la création de
votre entreprise comme votre réussite, à savoir une destination à
atteindre. Non ! Parce que si vous considérez la réussite comme
une destination à atteindre, vous allez vous rendre compte qu’une
fois arrivé à cette destination, cela ne sera pas suffisant !
Vous aurez d’autres aspirations, vous allez vouloir atteindre

d’autres destinations encore plus élevées. Vous allez vous rendre
compte que, si vous aviez pour objectif d’avoir un nouveau
téléphone et que son obtention constituait pour vous une réussite,
13


vous vous rendrez compte que, trois mois, six mois ou un an plus
tard, un autre téléphone, encore plus puissant, que celui que vous
avez acquis dernièrement est lancé sur le marché. Et du coup,
vous vous fixerez un nouvel objectif de réussite, c’est-à-dire celui
d’avoir le prochain téléphone nouvellement sorti.
Dès lors, vous réalisez que le premier téléphone que vous avez
obtenu, n’était pas en réalité ce qu’on peut qualifier de réussite.
C’était un objectif que vous vous êtes fixé, et que vous avez atteint.
Mais, dès que vous atteignez un objectif, de manière inconsciente,
vous vous fixez directement de nouveaux objectifs ou un nouvel
objectif. Cela veut donc dire que, la réussite n’est pas une
destination finale, la réussite n’est pas un endroit où lorsqu’on y
arrive, tout est terminé, on se croise les bras et on se dit :
« ENFIN OUF !! CA N’A PAS ÉTÉ FACILE ! C’EST QUELQUE

CHOSE QUI N’A PAS ÉTÉ FACILE, MAIS ENFIN, AVEC MES
800 IDÉES PAR SECONDE J’AI RÉUSSI. WAOUH !!! J’AI
BEAUCOUP SOUFFERT, MAIS ENFIN J’AI RÉUSSI. JE PEUX
ENFIN ME REPOSER, JE PEUX ENFIN DORMIR SUR MES
LAURIERS, PARCE QUE J’AI RÉUSSI MA VIE. NON ! »
14


La réussite n’est pas une destination, car si vous considérez la
réussite comme une destination, vous allez vous endormir sur vos
lauriers, vous allez disparaitre de manière brutale et vous serez
surpris par ce qui vous arrivera, lorsque vous aurez atteint l’objectif
que vous vous êtes fixés et que vous considériez comme la
réussite.
Si vous estimez que, se marier veut dire que vous avez réussi,
lorsque vous serez marié, vous allez vous rendre compte que, le
mariage n’est pas la réussite ; parce qu’une fois marié, il y’aura
d’autres objectifs à atteindre. Si vous pensez que, gagner un
million de FCFA par semaine est synonyme de réussite, quand
vous allez commencer à gagner un million par semaine, vous allez
vous rendre compte, qu’il y’a encore d’autres objectifs au-delà,
c’est-à-dire que, vous n’avez pas réussi. Lorsque vous aurez enfin
réussi à vous trouver un copain et que vous allez vous mettre en
couple, vous allez vous dire :
« Enfin, j’ai réussi ! J’étais célibataire depuis 6 ou 9 mois,

enfin j’ai réussi. J’ai trouvé mon copain, on va bientôt se
marier ! »
15


Dès que vous aurez atteint cet objectif, qui constituait pour vous
la réussite, vous vous rendrez compte que la réussite n’est pas
une destination.
Non, la réussite n'est pas une destination. Il faudrait qu’on

comprenne, que la réussite n’est pas une destination, parce qu’il
y’a de nombreuses personnes qui, après avoir lu ce livre,
voudrons me faire la demande suivante :
« Je veux une technique magique, qui va me permettre de

vendre beaucoup plus, car actuellement, je ne gagne pas
assez d’argent, j’aurai réussi lorsque je pourrais faire un
chiffre d’affaires de 50 000 FCFA par jour. »
Je leur dirai ceci :
« Quand tu feras 50 000 FCFA par jour, tu voudras maintenant

faire 100 000 FCFA. Quand tu atteindras 100 000, tu voudras
faire 500 000 FCFA. Quand tu vas atteindre 500 000 FCFA, tu
vas vouloir faire 10 000 000. Quand tu vas atteindre 10 000 000
FCFA, tu auras d’autres nouveaux objectifs qui vont venir de
manière continue et sans arrêt. »
À un moment donné de ton évolution, tu vas te poser une série

de questions à savoir :
Ø Quel est donc l’objectif de ma vie ?
16


Ø Mon objectif de réussite était de faire un million de
chiffres d’affaires par mois, aujourd’hui je fais déjà
1 500 000 FCFA, mais comment est-ce que j’ai
maintenant l’impression que c’est insuffisant ?
Ø Avant je gagnais 50 000 FCFA par mois, je trouvais

que c’était insuffisant, je me disais que je devrais
quitter mon entreprise, car il faut que je crée ma
propre entreprise. J’ai créé ma propre entreprise, et
je m’étais fixé pour objectif d’atteindre 500 000
FCFA par mois. Aujourd’hui, j’ai 700 000 FCFA par
mois, et comment se fait-il que je sois plus
insatisfait qu’avant, au point de me dire, qu’il me
faudrait maintenant 2 000 000 FCFA par mois ?
Compte tenu des questions qui précèdent, cela veut dire que la
réussite n’était pas de gagner 500 000 FCFA par mois, ce n’était
pas ça la réussite ! C’était juste un objectif à atteindre, parce que
la réussite n’est pas une destination. La réussite n’est pas un
endroit où on arrive, et dès qu’on est arrivé à cet endroit, c’est
terminé on peut s’asseoir, se reposer, ne plus rien faire parce que
c’est terminé… NON.
La réussite n’est pas une destination !

17


Beaucoup de personnes vont se dire : « Oui, mais, on l’a déjà
compris ! Tu as déjà dit que la réussite n’est pas une destination,
inutile de le marteler, continue, la suite c’est quoi ? ». Mais, j’insiste
dessus, parce que je suis certain qu’il y’a plusieurs d’entre vous,
qui pensent encore, et malgré tout, que la réussite est une
destination. C’est la raison pour laquelle j’insiste, parce que si
vous ne comprenez pas que la réussite n’est pas une destination,
vous ne comprendrez pas le Prix de la Réussite ; parce que le
titre de ce livre, est ‘’LE PRIX DE LA RÉUSSITE’’. Quel est le Prix
à payer, lorsqu’on a pour ambition de réussir ? Qu’est-ce que la
RÉUSSITE veut dire ?
18


CHAPITRE II : QUE SIGNIFIE LA

RÉUSSITE ?

19


Dès lors qu’on considère la réussite comme une destination, on
se dit qu’il y’a qu’un seul prix à payer sur une période ’’ T’’ ; et
lorsqu’on aura atteint cet objectif qui est notre réussite, on aura
plus de prix à payer et ce sera fini. On peut maintenant se reposer,
car on a réussi et la vie est terminée. NON, NON.
La réussite n’est pas une destination. Cela veut dire que, si votre
objectif qui représente pour vous la réussite, est de créer une
entreprise qui va générer un million de marges par mois. Lorsque
vous allez payer le prix pour atteindre cet objectif, peut être que
vous allez atteindre cet objectif en trois mois, en six mois, en
douze mois, en deux ans. Et lorsque vous aurez atteint cet objectif
et commencerez à avoir des revenus d’un million, 1 500 000, 2 000
000 par mois, vous allez vous dire que, le prix à payer est terminé,
et estimerez que vous pouvez maintenant vous reposer, parce que
vous avez déjà atteint votre objectif de réussite.
Pourtant, si vous vous reposez, c’en est TERMINÉ de ‘’votre

réussite’’. En fait, si vous vous reposez, votre situation va
s’empirer. Vous allez vivre des situations dramatiques tout le
temps, parce que la réussite n’est pas une destination. Etant
donné que j’insiste suffisamment dessus, vous avez certainement
20


compris ce qu’est la RÉUSSITE. Vous aurez compris que, quand
vous vous fixez un objectif, vous payez un PRIX pour atteindre cet
objectif. Mais, une fois le PRIX payé et l’objectif atteint, il y’aura
toujours un nouvel objectif, même inconsciemment, et pour
l’atteindre, il faudra encore en payer un autre prix. Dès que vous
allez atteindre ce nouvel objectif, vous allez encore avoir un
troisième nouvel objectif avec un prix à payer, et le cycle
recommence.
Ce sera ainsi, lorsque vous atteindrez ou alors lorsque vous allez

vouloir atteindre un nouvel objectif, il y’aura encore et toujours des
prix à payer, différents les uns des autres et selon les objectifs
visés. C’est un cycle continu, et jusqu’à votre mort vous serez
continuellement en train d’atteindre des objectifs et de payer des
prix pour atteindre ces objectifs ; dès que vous les aurez atteints,
vous aurez de nouveaux objectifs et il faudra encore, payer un prix
pour atteindre ces nouveaux objectifs. En fait, la vie n’est faite que
de ce type de dynamique et de manière permanente. On se fixe
un objectif, on paie le prix. Dès qu’on atteint cet objectif, un autre
objectif naît et pour l’atteindre, on a encore un autre prix à payer.
21


Ça ne s’arrête jamais, et cela peut être illustré par la définition de
la trajectoire en Physique au secondaire, pour ceux qui s’en
rappellent.
La trajectoire est l’ensemble des positions occupées par un objet,

d’un point A à un point B. Cela veut dire que, si je veux quitter par
exemple de mon bureau (point A) pour arriver à la maison (point
B), il y’a plusieurs positions que je vais occuper en me déplaçant,
soit en y allant à pied, soit en empruntant une moto, soit en prenant
mon véhicule. Il y’a un ensemble de positions que je vais occuper,
jusqu’à atteindre mon domicile. Cet ensemble de positions, que
j’occupe jusqu’à l’atteinte de mon domicile est ce qu’on appelle la
trajectoire. Donc en réalité, la réussite est une forme de
trajectoire, c’est-à-dire qu’il y’a un ensemble de points qu’on
atteint. Après l’atteinte d’un point, il y’a un nouveau point à
atteindre, et dès qu’on atteint ce nouveau point, il y’a un autre
nouveau point à atteindre. Sauf que, la particularité avec la
réussite, est qu’il n’y a pas une destination finale. C’est un
processus permanent et infini, qui ne s’arrête jamais. Jusqu’à
votre mort, vous allez toujours avoir des objectifs que vous vous
fixez.
22


Actuellement, si vous avez peut-être pour objectif de devenir riche,
vous vous dites :
« Ma réussite serait de devenir milliardaire. »
Toutefois, quand vous deviendrez milliardaire, vous aurez d’autres

objectifs à atteindre. Du coup, vous n’aurez pas réussi, parce que
le processus ne s’arrête pas là. C’est un processus permanent !
Donc, la réussite n’est pas une destination, mais la réussite
est un processus permanent.
C’est très important de comprendre cette nuance, car si vous ne

comprenez pas la nuance, vous n’allez pas vous rendre compte
du prix à payer, vous allez avoir l’impression que, le prix à payer
se fait juste pendant un moment et qu’après on n’a plus de prix à
payer, on est libre, on a atteint son objectif, on a réussi, c’est
terminé. NON ! Actuellement, il y’a beaucoup de personnes
salariés qui se disent :
‘’Dans mon entreprise on m’exploite beaucoup, dans mon

entreprise on me méprise beaucoup, dans mon entreprise on
ne reconnaît pas suffisamment ma valeur, je vais devenir libre
et quand je serai libre j’aurai réussi.’’
23


Mon Cher Ami, si tu penses ainsi, ça va mal se passer ! Si tu
penses qu’actuellement, tu es en captivité et que ta réussite serait
de créer ton entreprise pour être libre, ça va mal se passer. Parce
que, lorsque tu vas créer ton entreprise il y’aura un nouvel objectif,
qui va revenir à chaque fois, et il faudra à nouveau en payer le
prix. Déjà, pour pouvoir quitter l’entreprise dans laquelle tu es
salarié actuellement pour créer ta propre entreprise, il y’a un prix
à payer. Quand tu auras fini de payer ce prix et que tu auras ta
propre entreprise, il y’aura de nouveaux objectifs à atteindre dans
ta propre entreprise et il faudra encore en payer un prix, et ce sera
ainsi de façon permanente.
Il convient de retenir que la réussite n’est pas une destination,

mais la réussite est un processus permanent qui ne s’arrête
jamais. Si vous l’avez retenu, vous avez retenu 80% de ce que je
vais partager, tout au long de ce livre. La réussite n’est pas une
destination, la réussite est un processus permanent, c’est-à-dire
qu’il ne s’arrête jamais. Et dans ce processus permanent, il y’a des
objectifs à atteindre de manière permanente et ces objectifs à
atteindre, découlent donc des prix à payer à chaque fois. Cela veut
par exemple dire que, tu peux être un jeune de 20 ans qui a pour
ambition de créer ta propre entreprise et de devenir milliardaire.
24


Pour toi, ce serait ça réussir. Mais, il faut que tu comprennes que
lorsqu’on a réussi à devenir milliardaire, on se couche désormais
dans sa chambre, parce qu’on n’a plus de prix à payer, parce
qu’on a déjà réussi et on se la coule douce.
NON. On ne se la coule pas douce. Il n’y a aucun moment, où

on se la coule douce, où s’est terminé, où on a enfin réussi et
qu’on n’a plus de problèmes. NON. C’est un processus
permanent c’est-à-dire qui ne s’arrête jamais.
À présent, venons-en au PRIX DE LA RÉUSSITE.
25


CHAPITRE III : LE PRIX DE LA

RÉUSSITE

26


Lorsqu’on dit le prix, vous comprenez directement qu’il y’a des
ressources à engager. Lorsque vous arrivez dans un marché,
vous demandez le prix : c’est combien ? Vous savez, qu’il y’a un
prix à payer pour avoir ce produit. Si vous avez besoin d’acheter
du lait, parce que vous voulez consommer du lait, vous allez
arriver au supermarché et poser la question : le prix c’est
combien ? C’est parce que vous-même, vous savez que pour avoir
ce lait, il y’a un prix à payer.
Le prix de la réussite consiste à payer un prix ou à faire ses

classes, pour atteindre un objectif.
27


Le prix à payer
Il n’y a aucun objectif, qui s’atteint, sans prix à payer. Vous devez
comprendre que, la réussite est un ensemble d’objectifs qu’on
atteint progressivement, et qui ne s’arrête jamais, jusqu’à votre
mort. Il n’y aura jamais d’objectif que vous devez atteindre, et
qu’une fois que vous aurez réussi, vous n’aurez plus besoin de ne
rien faire, parce que vous avez déjà réussi. Ça n'existe pas !
Pour chacun de ces objectifs, il y’a un prix à payer. Quand vous

arrivez dans un supermarché, vous voyez des prix qui sont
affichés sur des produits et parfois, avant de sélectionner un
produit, vous regardez le prix. La preuve c’est quoi ? Par exemple,
vous allez arriver dans un rayon où l’on vend du chocolat, vous
allez voir vingt marques de chocolat mais, ce qui motivera parfois
votre choix sera le prix. Vous allez vous dire : « Non, le chocolat
ci coûte trop cher, je vais plutôt prendre celui-là. » ; ou vous
prendrez un chocolat par rapport au fait que vous aimez ce
chocolat, parce que c’est un chocolat au goût agréable, que vous
avez déjà eu à consommer, dont le marketing est très bien fait ;
vous vous dites « je préfère ce chocolat, parce qu’il est meilleur
que les autres ».
28


C’est le prix à payer, pour avoir celui qui est meilleur que les
autres. C’est-à-dire qu’un prix peut être plus élevé ou peut être le
fruit d’une manipulation tout simplement. Donc, vous constatez
que pour avoir ce chocolat, il y’a un prix à payer ; pour avoir un t-
shirt ou ce vêtement que vous avez actuellement, vous avez payé
un prix. Même si l’on vous a offert le vêtement que vous avez
actuellement, il y’a quelqu’un qui a payé le prix, parce qu’on n’a
pas eu ce vêtement gratuitement.
Parmi tout ce dont vous disposez actuellement, il y’a quelqu’un qui

a payé le prix, afin que vous puissiez les avoir. Quelqu’un a payé
le prix pour le téléphone que vous utilisez actuellement, pour
acheter vos articles sur Internet ; peut-être ce sont vos parents,
votre partenaire ou vous-même. Même si vous avez agressé
quelqu’un pour prendre ce téléphone, vous avez payé un prix,
c’est-à-dire que vous avez pris le risque de vous faire arrêter, de
vous faire brûler vif ou de faire la prison. Donc, qu’importe le
moyen que vous avez utilisé pour atteindre cet objectif, il y’a eu un
prix, que vous avez payé.
Lorsque l’on parle aussi de Prix de la réussite, ce n’est pas

nécessairement de l’argent, non ! Le prix à payer peut-être le
29


temps qu’on met, pour atteindre un objectif. Par exemple, réussir
pour vous serait peut-être de devenir un expert dans un domaine,
et être reconnu dans votre pays ou sur le plan international. Pour
devenir un expert dans un domaine, il y’a un prix à payer. D’abord,
il vous faudra beaucoup lire, vous documenter, assister à des
conférences, bénéficier d’une formation, s’inscrire dans une école
professionnelle, suivre des professionnels du domaine, rencontrer
des experts, faire vos expériences et connaître certains échecs.
C’est un processus, qui peut mettre beaucoup de mois ou
d’années, pour qu’enfin vous puissiez devenir un expert. Même
lorsque vous serez un expert, vous n’auriez pas réussi. C’est juste
un objectif que vous auriez atteint, parce qu’après être devenu
expert, vous allez maintenant vous posez la question : Comment
faire pour gagner de l’argent avec mon expertise ? Si vous
devenez expert en pensant que c’est ça la réussite, vous vous
leurrez. Lorsque vous deviendrez expert, si vous ne gagnez pas
d’argent, vous êtes pauvre et misérable.
Prenons un autre exemple : vous vous dites réussir pour moi,

serait de devenir médecin. On vous dit, pour devenir médecin, il
faut aller en faculté de médecine et étudier la médecine pendant
sept années.
30


Vous vous battez pour entrer en faculté de médecine, vous faites
le concours et vous entrez en faculté de médecine. Pendant sept
ans, vous bouffez des livres, vous étudiez, vous êtes à l’hôpital
pour faire des gardes, vous faites des choses incroyables, vous
composez et vous passez. Après sept années de dur labeur, vous
devenez médecin, major de votre promotion. Vous vous étiez dit :
« Pour moi, j’aurai réussi quand je serai devenu médecin. »
Maintenant, vous êtes médecin mais vous n’avez pas de travail.

Vous êtes médecin et vous gagnez 50 000 FCFA par mois. Vous
êtes médecin et vous n’arrivez pas à vivre décemment avec 50
000 FCFA par mois. Au quotidien, vous êtes misérable. Pensez-
vous avoir réussi ?
Vous allez vous dire : « non, mais je suis déjà médecin.

Maintenant, il faut que je trouve un travail convenable. Je suis déjà
médecin et il faut que je trouve une structure hospitalière dans
laquelle, je pourrais exercer, partager mon savoir-faire et gagner
dignement ma vie. À présent que je suis médecin, il faut que je
puisse vivre de mon métier ». Vous voyez, que c’est un autre
objectif que vous êtes en train de vous fixer.
31


Donc, le fait de devenir médecin n’était pas la réussite. C’était
juste une étape du processus permanent qu’est la réussite, qui
n’est pas une destination. Dans ce cas de figure, la destination est
de devenir médecin, mais la destination devenir médecin, était
juste un objectif du processus de réussite.
Même lorsque vous allez trouver un emploi, gagner de l’argent et

vous en sortir, il y’aura un autre objectif : « Je veux me
construire, je veux fonder une famille. »
Vous voyez qu’on est déjà dans d’autres objectifs. Quand vous
aurez fondé une famille : « Je veux avoir des enfants. Je veux
que mes enfants puissent réussir ; je veux que mes enfants
puissent avoir de bonnes conditions de vie. »
Vous voyez également que, c’est d’autres objectifs que vous êtes
en train de vous fixer et maintenant, avec votre expertise en
médecine, vous allez travailler au quotidien pour gagner des
revenus, afin de vous occuper de votre famille, et afin que votre
famille puisse avoir des enfants, qui s’en sortent eux aussi. Si vous
arrivez dans un cas de figure où l’un de vos enfants, souffre d’une
maladie mentale ou l’un de vos enfants n’arrive pas à s’en sortir,
ou l’un de vos enfants est arrêté parce qu’il a agressé quelqu’un
32


ou qu’il est en train de faire la prison, vous voyez que c’est un autre
problème qui se crée. Vous avez voulu atteindre cet objectif, mais
vous ne l’avez pas atteint, et il faut maintenant payer un autre prix
pour faire en sorte que, votre enfant sorte de la prison ; il faut payer
un autre prix pour aller lui rendre visite régulièrement ; il faut payer
un autre prix, pour pouvoir lui apporter à manger régulièrement; il
faut payer un autre prix pour pouvoir l’aider, à se réinsérer dans la
société lorsqu’il sortira de prison. C’est un processus, qui en
réalité, ne va jamais s’arrêter, jamais !
Comme vous pouvez le constater, voilà quelqu’un qui se disait

que, j’aurai réussi lorsque je serai médecin. Il est devenu médecin,
mais en réalité ses problèmes ne font que commencer. En fait,
c’est lorsqu’il deviendra médecin que les vrais problèmes vont
même commencer ; et là, je suis en train de vouloir
progressivement, vous faire comprendre une nouvelle facette : le
prix à payer est CROISSANT.
33


La croissance du prix à payer
Il faut bien comprendre, ce que je viens de dire : le prix à payer

est CROISSANT, en fonction des objectifs consécutifs que
vous vous fixez. Je vais l’expliquer simplement : si vous vous
dites que la réussite, est de devenir médecin, vous allez payer le
prix pour devenir médecin pendant sept ans. Vous deviendrez
médecin et vous aurez payé le prix pour ça. Quand vous allez
devenir médecin, vous allez danser, vous allez fêter vous allez
vous dire : « Waouh ! J’ai tellement souffert, ça n’a pas été
facile. Ohlala, depuis sept ans je me bats pour être médecin.
Ce n’est pas possible. Enfin, j’ai réussi » :
« Mon Type, tu n’as pas réussi C’EST MAINTENANT, QUE LA

VIE VA COMMENCER. »
Lorsque tu vas te rendre compte, que ça ne marche pas d’être un

médecin pauvre ; d’être un médecin qui n’a pas d’argent ; d’être
un médecin mendiant ; d’être un médecin qui est méprisé dans la
vie, parce qu’il ne peut même pas louer un appartement décent ;
d’être un médecin qui ne peut pas s’occuper de sa copine, parce
qu’il n’a pas d’argent, tu vas commencer par dire :
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« WAOUH ! Il faut que je trouve un emploi, il faut que je gagne
de l’argent, il faut que je réussisse ma vie. »
Le prix à payer pour atteindre ce deuxième objectif, sera beaucoup

plus grand que le premier prix, que vous avez payé en faculté de
médecine. Ce sera plus difficile et encore plus pénible. C’est pour
cela, que je dis que, les prix à payer sont CROISSANTS.
Par exemple, si nous attribuons des montants numéraires aux prix

à payer pour illustrer leur croissance, nous verrons que si le
premier prix à payer en faculté de médecine représentait 500
FCFA, le deuxième prix à payer sera de 1000 FCFA, le troisième
prix à payer sera de 5000 FCFA, le quatrième prix à payer 50 000
FCFA, le cinquième prix à payer sera de 150 000 FCFA, le dixième
prix à payer sera de l’ordre de 1 000 000 FCFA. En fait, vous allez
parfois atteindre un niveau où, le prix à payer ne sera plus de
l’argent. Le prix sera maintenant votre honneur ! Le prix à payer,
est de voir vos enfants réussir, et là, ce n’est plus seulement une
question d’argent. Le prix à payer serait, de voir des gens autour
de vous qui vous aiment, le prix à payer serait, de voir que vous
aidez à construire des personnes, que vous avez contribué à faire
en sorte que d’autres personnes puissent eux aussi, atteindre
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leurs objectifs et ça ne dépend plus seulement de l’argent. Donc,
vous allez atteindre des niveaux, où même si vous avez des
milliards, ça ne suffirait plus pour atteindre l’objectif.
C’est ainsi que ça va se passer, et il faut que vous y soyez préparé

avant, car si vous pensez qu’il y’a un seul prix à payer et que
lorsqu’on a payé ce prix c’est fini, on a réussi, mon Type, c’est que
tu vas pleurer pendant toute ta vie. Tu seras seulement en train
de pleurer chaque jour
« SEIGNEUR, pourquoi les gens ne m’aiment pas, alors que je

fais tout ce qu’il faut ? ».
Tu vas seulement mourir et on va manger ‘’ton pain chargé’’. Rien

d’autre ne va se passer. Pendant que tu vas pleurer, d’abord
qu’ON NE PLEURE PAS, car C’EST INTERDIT DE PLEURER.
Ah oui ! Pourquoi pleures-tu ? Qui t’a envoyé vivre ? Qui t’a envoyé
atteindre cet objectif-là ? Si c’est trop difficile, laisse ça. Va faire
quelque chose d’autre, de plus simple.
Il n’y a aucun objectif, qui n’a pas de prix à payer, aucun ! Tous
les objectifs ont un prix à payer et dès que vous atteignez un
objectif, il y’aura un nouvel objectif qui viendra, qui va nécessiter
un prix à payer plus grand que le prix précédent, c’est ainsi.
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Aujourd’hui, nous sommes en Octobre 2022, tu as un
certainement un objectif pour la fin de cette année. Si tu paies le
prix pour atteindre cet objectif, lorsque tu l’auras atteint, il y’aura
un nouvel objectif que tu auras pour l’année 2023 ; et pour l’année
2023, il faudra encore en payer un autre prix. Et si tu ne paies pas
le prix, là c’est mort, parce que si tu ne paies pas le prix, tu
n’atteindras pas l’objectif. Donc pour toi, s’est même déjà mort
avant même de commencer. Si tu ne paies pas le prix, tu ne peux
pas atteindre l’objectif. Mais si tu paies le prix, tu vas atteindre
l’objectif, encore que, tu peux payer le prix et ne pas atteindre
l’objectif, parce qu’il y’a ce qu’on appelle les contingences. Parce
que tu peux payer le prix, mais il y’a la COVID 19 qui t’empêche
d’atteindre l’objectif. Tu peux payer le prix, mais il y’a un
concurrent sur le marché, qui est plus fort et t’empêche d’atteindre
l’objectif. Tu peux payer le prix pour que ta famille fonctionne bien,
mais ton partenaire ou ta partenaire te trompe et tu n’atteins pas
l’objectif. Tu peux payer le prix pour que ton enfant puisse s’en
sortir, mais il fait un accident et il meurt, tu n’atteins pas l’objectif.
Cela veut dire que tu peux même payer le prix, mais tu n’atteins
pas l’objectif.
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Ne pensez pas que comme je dis qu’il faut payer le prix, cela veut
dire que, quand tu paies le prix tu vas forcément atteindre l’objectif,
Non.
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Cas 1 : Ne pas payer le prix et ne pas atteindre l’objectif
Il y’a un premier cas de figure : tu ne paies pas le prix et tu

n’obtiens rien. Tu vas pleurer en silence et tu vas mourir en
silence. Si tu avais quand même une valeur dans la société, on va
manger ton pain chargé. Tu peux aussi mourir et on t’enterre dans
une fosse septique, parce que personne ne te connaissait, tu
n’avais rien fait pour personne ; donc tu meurs et on t’oublie. Mais,
si tu as vraiment essayé de faire un certain nombre de choses, on
peut manger ton ‘’pain chargé’’, on pourra quand même se
rappeler de l’endroit où on t’a enterré, parce qu’il y’a des gens qui
sont morts et on ne sait plus où on les a enterrés. On arrive là où
on les a enterrés, comme on n’avait pas assez d’argent pour faire
la pierre tombale et tout le reste, on ne se rappelle plus de
l’emplacement.
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Cas 2 : Payer le prix et ne pas toujours atteindre l’objectif
Il y’a des contingences qui peuvent être internes c’est-à-dire liées

à toi-même, c’est ce qu’on appelle les contingences
intrinsèques ou internes. Par conséquent, tu paies le prix et tu
n’atteins pas les objectifs, parce qu’il y’a des contingences
externes.
J’ai pris quelques exemples de contingences externes tout à

l’heure, comme la COVID 19. Une nouvelle loi qu’on vote dans ton
pays, un concurrent, quelqu’un dans ta famille qui a un problème
que tu ne contrôles pas, un cas de maladie ou un accident. C’est
ce qu’on appelle les contingences externes, qui peuvent se
produire et t’empêcher d’atteindre ton objectif. Ça peut aussi être
les contingences à la fois, internes et externes qu’on appelle les
contingences mixtes. Donc, il peut y avoir deux types de
contingences qui se produisent en même temps, et malgré le fait
d’avoir payé le prix, tu n’atteins toujours pas l’objectif.
Dans ce deuxième cas de figure : tu paies le prix mais, tu n’atteins

toujours pas l’objectif.
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Cas 3 : Payer le prix et ne pas totalement atteindre l’objectif
Dans ce cas de figure, tu vas peut-être atteindre l’objectif à 50 %

ou 70 % et c’est déjà appréciable, parce que cela montre à quel
point, tu es déjà dans le processus et que tu es en train de
progresser.
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Cas 4 : Payer le prix et totalement atteindre l’objectif

Il y’a le cas de figure où, tu paies le prix et tu atteints totalement

l’objectif ; c’est le meilleur des cas de figures.
Mais, même si tu n’atteins pas totalement l’objectif c’est déjà

appréciable, surtout si tu réussis à atteindre ton objectif à hauteur
de 60%. La preuve est qu’à l’école pour réussir à vos examens,
vous n’avez pas besoin d’avoir 20 de moyenne. Ce n’est pas pour
rien, parce qu’on admet que, si vous avez 15 de moyenne à
l’école, vous êtes déjà parmi les meilleurs élèves. Si vous avez 12
de moyenne, c’est déjà bien. On ne vous demandera pas d’avoir
20 de moyenne. Donc, si vous avez payé le prix, c’est-à-dire que
vous avez dormi très tard chaque soir, vous étudiez régulièrement,
vous êtes régulier en classe, vous ne faites pas l’école
buissonnière, c’est ça le prix à payer.
Vous venez composer et à l’examen, vous avez 12 vous passez,

vous avez votre mention et vous passez en classe supérieure.
Donc, vous avez payé le prix, vous avez eu la note qui vous
permet de passer en classe supérieure. Est-ce qu’on se
comprend ? Ça veut dire que si vous arrivez dans un cas de figure
où, vous payez le prix et vous n’atteignez pas l’objectif, ne vous
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lamentez pas. C’est un processus qui est normal et qui peut
arriver. Vous pouvez payer le prix et vous n’atteignez pas l’objectif.
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Cas 5 : Fixer le bon objectif, mais ne pas payer le bon prix
Il y’a un autre cas de figure, qui est encore plus grave. C’est un
cas de figure où, vous vous fixez le bon objectif mais le prix que
vous payez n’est pas le bon prix. C’est ce qu’on appelle la lecture
de l’heure. En fait, qu’est-ce que ça signifie ? Cela signifie, que
vous vous fixez par exemple l’objectif de réussir à l’examen, sauf
que, pour réussir à l’examen, il faut être en classe régulièrement,
il faut étudier régulièrement, il faut faire vos exercices, il faut être
studieux, il faut avoir les manuels scolaires, il faut travailler avec
vos camarades, il faut apprendre de tous les autres, il faut pouvoir
avoir une bonne relation dans votre établissement.
Au lieu de payer ce prix-là, vous ne le faites pas et vous payez

plutôt un autre prix. Cela veut dire, qu’au lieu de vous lever chaque
matin pour aller à l’école, vous vous levez chaque matin pour partir
au champ, cultiver le manioc. Comprenez bien ce que j’explique !
Par exemple, vous vous fixez l’objectif de réussir à votre examen

du Baccalauréat C. Sauf que, vous ne payez pas le prix, qui
consiste à se lever chaque matin d’aller en classe, d’étudier, de
faire vos devoirs et de passer; vous payez plutôt un autre prix.
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En d’autres termes, quand vous sortez le matin, vous partez plutôt
dans une plantation, parce qu’on vous a dit que, c’est lorsque vous
allez travailler dans la plantation que vous allez réussir. Quand
vous arrivez dans la plantation, vous défrichez, vous brûlez le sol,
vous semez le maïs. Chaque jour vous récoltez, chaque soir vous
rentrez tard, parce que vous avez trop travaillé, vous avez les
ampoules sur les mains. Vous le faites pendant 9 mois et à la fin
des 9 mois, lorsqu’on sort les résultats du Baccalauréat, vous
n’avez pas réussi.
Pourquoi n’avez-vous pas réussi ? Parce que le prix que vous

avez payé, ne correspond pas à l’objectif que vous souhaitiez
atteindre. Donc, vous avez payé un mauvais prix et c’est la chose
la plus TERRIBLE. Parce que parfois, c’est même bien de savoir
que tu n’as pas payé le prix. Là, tu sais au moins que tu n’as pas
fait d’efforts.
Je me rappelle lorsque je présentais le BEPC pour la première

fois. Je n’étudiais pas, j’étais à la salle de jeux tout le temps, je ne
partais presque jamais à l’école, je me faisais plaisir et le jour où
les résultats ont été publiés, je suis parti consulter les listes avec
l’un de mes amis qu’on surnommait DENGO, à qui je fais d’ailleurs
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un coucou lorsqu’il lira ce livre. Il avait déjà eu à présenter le BEPC
deux fois, et le représentait donc pour la troisième fois avec moi.
Je n’avais pas de suspens, car je savais en mon for intérieur que
j’avais échoué. Je n’avais donc pas peur et je ne me posais pas
de questions, sur ma réussite ou mon échec. J’y allais juste pour
la forme. À la consultation du babillard, je constate que je n’ai pas
réussi à mon examen, ce qui me paraissait normal, et mon ami
non plus. Sur le chemin de retour, j’avais mal pour mon ami et je
pensais :
« Wèèh DENGO. Tu vas dire quoi à ton père ? Whaaa. Ça fait

quand même trois fois que tu n’as pas réussi, ton père va le
prendre comment ? À la maison, on va dire quoi ? »
Je n’avais pas de suspens, parce que je savais que je n’avais pas

payé le prix. Donc, quand tu n’as pas payé le prix, tu ne
t’attends à rien. Quand tu n’as pas payé le prix, tu sais que tu ne
peux pas atteindre l’objectif.
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Règle exceptionnelle : Atteindre l’objectif sans en payer le
prix

Parfois, il arrive même que tu ne paies pas le prix, mais tu atteins

l’objectif. C’est un autre cas de figure. En corrigeant, on se trompe
peut être de nom, quelque chose qui se produit et tu atteins
l’objectif.
Je sais qu’il y’a certaines personnes qui me diront : « il y’a des

personnes qui ne paient pas le prix et qui atteignent l’objectif,
parce que leurs parents ont peut être payé ». Mais, leurs parents
ont payé le prix pour eux, donc ne mettez pas ça dans les cas de
figures.
Ils ont toujours payé le prix. Par exemple, si vous avez des
relations qui vous permettent de passer un concours, c’est un prix
qu’on a payé, parce qu’on a utilisé ces relations qui ont été bâties,
pour vous permettre de passer. Donc, on a payé un prix. Mais, il
y’a des cas de figures où, tu n’as même pas payé le prix, tu n’avais
pas de relation, tu n’avais rien ; mais par inadvertance comme ça,
tu as réussi et du coup, tu es toi-même surpris, car tu es conscient
que tu n’as pas payé le prix. Donc, quand tu n'as pas payé de prix,
tout est pour le mieux. Quand tu as payé le prix, mais tu n’as pas
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pu atteindre l’objectif, ça te fait mal parce que tu te dis : « Ohre !!
J’ai pourtant travaillé, je me suis battu ! ».
Quand tu as payé le prix et tu atteins l’objectif à 50% ou 60%, tu

es quand même content. Mais, parfois tu peux être mécontent en
te disant : « Ohre !! J’aurais voulu atteindre les 90% ! ».
Je prends l’exemple sur moi, quand j’étais au secondaire. En

mathématiques, je voulais toujours avoir 20/20. Donc, il m’arrivait
parfois d’avoir 19 et de pleurer, parce que je me demandais :
« Comment j’ai fait pour avoir 19 ? Comment j’ai commis cette
erreur, qui m’a fait perdre un point ? »
Donc, vous voyez que tu peux parfois payer le prix pour avoir
20/20, mais quand tu as 19, ça vous énerve parce que le prix que
vous avez payé c’était pour avoir 20, ce n’était pas pour avoir 19.
Donc, il peut arriver que tu paies le prix, tu atteins l’objectif de
manière excellente, mais tu n’es pas satisfait, parce que tu
espérais avoir un objectif encore plus grand, ça peut arriver.
Aussi, il y’a des cas de figures où tu n’as pas payé le bon prix et
ça, c’est grave ! Si tu n’as pas payé le bon prix, cela veut dire que,
quelqu’un t’as par exemple induit en erreur, ou alors tu n’as pas
su, quel était le prix, qu’il fallait payer pour atteindre cet objectif.
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Parfois, c’est comme ça qu’on fait en sorte que, certaines
personnes entrent dans des sectes POUR RIEN. C’est ainsi que
certaines personnes tiennent la table et on les SODOMISE, POUR
RIEN. Parce qu’on a leur fait croire que, le prix à payer pour
atteindre leur objectif est de tenir la table et de se faire sodomiser
et qu’après la sodomie, ils atteindront l’objectif. Parfois, on va vous
sodomiser pour rien !
Parfois vous êtes une femme, vous couchez avec quelqu’un pour
atteindre un objectif et après, vous n’atteignez pas l’objectif et
vous avez couché avec lui pour RIEN. Ça veut dire que, vous vous
êtes fixés un objectif à atteindre, mais le prix que vous avez payé
ne correspond pas au prix à payer pour atteindre cet objectif-là.
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Dans ce cas de figure, vous avez payé un prix qui n’en valait pas
la peine, et même si vous avez payé ce prix par exemple, vous
pouvez tenir la table et atteindre réellement cet objectif, mais les
questions que vous devriez vous poser sont les suivantes :
Ø Est-ce que c’est le seul prix à payer, pour atteindre

cet objectif ?
Ø Est-ce que c’est la seule manière par laquelle, je
peux atteindre cet objectif ?
Ø Est-ce qu’il n’y a pas un autre moyen moins pénible,
moins… j’ai envie de dire qui sape autant votre
crédibilité, votre âme même, votre authenticité, qui
peut permettre aussi d’atteindre cet objectif ?
Ø Est-ce que le prix que je suis en train de vouloir
payer pour atteindre cet objectif, est le bon prix à
payer ?
Ø Est-ce que ce n’est pas un mauvais prix ?
Ø Est-ce que ce n’est pas un prix, qui est trop fort pour
l’objectif à atteindre ?
Ø Est-ce que le prix que je suis en train de payer
actuellement pour atteindre l’objectif que je me suis
fixé, vaut-il la peine pour l’objectif à atteindre ?
Ø Est-ce que coucher avec ce monsieur, pour
atteindre cet objectif en vaut la peine, pour l’objectif
en question ?
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Ce sont-là, des questions que vous devez vous poser, avant
de payer le prix.
Toutefois, si vous estimez que ça en vaut la peine, vous faites ce

que vous voulez de votre vie. Je ne suis pas JÉSUS. Je ne suis
pas le Sauveur. Je ne veux pas qu’on me suive. Ce ne sont pas
des conseils que je donne, je partage juste mon expérience, et
chacun est libre de suivre ce que je dis ou pas. Vous faites ce que
vous voulez de votre vie. Si vous estimez que c’est la meilleure
manière pour vous, d’atteindre cet objectif, BRAVO allez-y !
Mais, il y’a quelque chose que j’aime souvent dire et là, je porte
ma casquette de médecin pour le dire : les maladies les plus
difficiles à prendre en charge, sont des maladies où le patient, est
en conflit avec lui-même ; c’est plus difficile de le prendre en
charge. Cela veut dire que lorsque vous rencontrez quelqu’un, qui
a un conflit avec lui-même, c’est-à-dire que son problème n’est
pas le paludisme, ni la fièvre typhoïde, ni une infection urinaire,
mais c’est un problème lié à des frustrations qu’il a accumulé,
parfois du fait des prix qu’il a payé qui ne correspondaient pas aux
objectifs à atteindre, qui le poussent progressivement vers une
maladie mentale, qui peut être la dépression, due à ces
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ensembles de frustrations qui ont été refoulées avec le temps et
qui, à partir d’un moment explosent ; vous pouvez devenir
schizophrène, vous pouvez commencer à oublier de vous habiller
en sortant le matin.
Vous pouvez devenir amnésique, c’est-à-dire que lorsque vous

vous levez le matin pour sortir, vous oubliez de vous habiller et
vous commencez à marcher nu, parce que vous avez oublié de
vous habiller. Vous avez oublié qu’on ne mange pas dans la
poubelle, et vous commencez à marcher nu, en mangeant dans la
poubelle. Ce genre de pathologie est très complexe à prendre en
charge, mais ce n’est pas impossible. C’est pour cela qu’il existe
des disciplines comme la psychiatrie et la psychologie. Mais, je ne
vous recommande pas de payer des prix qui, vont vous pousser à
être en conflit avec vous-mêmes.
Vous pouvez sourire en public, afficher un air de bonheur devant

les gens, être heureux de dire : « j’ai ma voiture, ma maison ; j’ai
créé mon entreprise, je suis une star, je suis une personnalité
publique, je suis populaire ». Vous le faites en public, sur internet
et dans les directs ; mais, lorsqu’on va fermer les caméras et que
vous allez vous asseoir à la maison et visualisez le prix que vous
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avez payé pour atteindre cet objectif, vous commencerez à être
en conflit avec vous-même, parce que vous allez commencer à
vous dire :
§ Le prix que j’ai payé là, est-ce que ça en valait la

peine ?
§ Est-ce que ce prix ne détruit pas ma dignité ? Est-

ce que ce prix me permet encore d’être humain ?
§ Est-ce que je peux encore me regarder dans la glace

et être fier de moi ? Est-ce que je peux encore me
coucher dans mon lit et dormir paisiblement ?
§ Est-ce que je ne vais pas commencer à avoir des

crises d’angoisse ?
§ Est-ce que je ne vais pas commencer à manquer de

confiance en moi, parce que je vais me dire que je
ne vaux rien, parce que tout ce que j’ai actuellement
ce sont les autres qui m’ont permis de l’avoir avec
des prix que j’ai payé très lourds, mais qui ne
montrent pas en réalité que j’ai un certain mérite ?
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En fait, c’est là où le prix que vous avez payé et qui ne
correspondait pas à ce qu’il fallait faire, va commencer à vous
détruire de l’intérieur. Et quand vous commencez à être détruit de
l’intérieur, c’est très complexe à prendre en charge. Ce n’est pas
impossible, car il y’a des professionnels pour le faire, mais, ce
n’est pas évident, parce que la première chose complexe est de
reconnaître que vous avez un problème avec vous-même. Quand
vous avez un problème avec vous-même, c’est très grave, parce
que cela a une influence sur tout ce que vous faites. Quand vous
avez un problème avec vous-même, vous aurez un problème avec
vos partenaires, vos enfants, vos collaborateurs, vos clients,
toutes les personnes que vous rencontrez au quotidien. Parfois,
vous allez devenir désagréable, violent, insensible, un bourreau
des autres. Vous pouvez devenir criminels, vous allez manifester
une méchanceté inexpliquée et on croira que c’est votre nature.
Pourtant, c’est le fruit de beaucoup de frustrations, c’est le fruit
d’un conflit intérieur, c’est le fruit des prix qui ont été payés et qui
vous ont poussé, à un moment donné, à vous remettre en
question ; ce qui a conduit à la naissance d’un problème avec
vous-même. C’est ainsi, que vous devez évaluer les choses.
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À chaque fois que vous voyez un objectif, que vous le visualisez ;
à chaque fois que vous voudriez atteindre un objectif, posez-vous
la question : QUELS SONT LES DIFFÉRENTS PRIX A PAYER
POUR ATTEINDRE CET OBJECTIF ?
Evaluez ces prix à payer. S’il y’a un prix à payer, mais, vous
sentez que ce prix va vous déstructurer, que vous ne pouvez pas
le supporter, alors ne payez pas ce prix. Sinon, vous
commencerez à avoir une maladie mentale, comme c’est le cas
pour plusieurs personnes en Afrique. Mais, comme c’est tabou on
les laisse se balader dans la nature, porter des vestes, des
cravates et torturer leur personnel, leur femme, leurs enfants, la
société. Certains ont même des postes de responsabilité, tout en
étant des malades mentaux et torturent donc le peuple. Vous
devez faire extrêmement attention, c’est la leçon à retenir.
Choisissez un autre prix ou alors fixez-vous un objectif plus petit
et allez-y, étape par étape. C’est ce qu’on appelle FAIRE SES
CLASSES.
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CHAPITRE IV : FAIRE SES

CLASSES

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‘’Faire ses classes’’ signifie, se fixer des objectifs à la hauteur de
ce que l’on peut atteindre, et on y va progressivement. Ne sautez
pas les étapes. S’il y’a par exemple trois prix à payer et que vous
sautez ces trois prix, pour directement aller au quatrième, vous
allez revenir à l’étape zéro. ON NE SAUTE PAS LES CLASSES !
Quand vous sautez vos classes, ça vous rattrape toujours, ça ne

ment pas. Allez-y progressivement ! Aller progressivement, ne
veut pas dire, qu’on y va lentement, parce que là, il faut encore
évaluer le PATRIMOINE GÉNÉTIQUE de chacun,
l’ENVIRONNEMENT dans lequel vous avez grandi, les
CONNAISSANCES dont vous avez bénéficié. C’est cela qui vous
permettra de savoir, quels sont les prix que vous pouvez payer,
étape par étape.
Si nous prenons un joueur comme CRISTIANO RONALDO, et un

joueur comme PIUS N’DIEFI qui est un ancien professionnel
camerounais, les deux ne vont pas y aller à la même vitesse, parce
que les deux n’ont pas le même patrimoine génétique, les deux
n’ont pas grandi dans le même environnement ; les deux n'ont pas
bénéficié des mêmes connaissances ; les deux ne sont pas
entraînés de la même façon. Certains vont faire leurs classes plus
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rapidement, parce que ces éléments les prédisposent à ce qu’ils
soient, plus talentueux que d’autres.
Mais, ne regardez pas ce que font les autres. Ne regardez pas

comment les autres font leurs classes et vous essayez de
faire les classes à la même vitesse, NON ! Ne le faites jamais !
Il est important de savoir que chacun paie un prix pour atteindre
un objectif, et ce prix, est choisi en fonction des paramètres que
je vous ai présentés. C’est ainsi que Moi, je peux choisir un prix,
qui est plus facile à payer pour moi par rapport à toi. Pour l’étayer,
je prendrai un exemple personnel.
Quand j’étais en faculté de médecine, j’étais quelqu’un d’une

extrême timidité. Tous ceux qui ont fréquenté la faculté de
médecine avec moi, peuvent le témoigner. Je ne parlais presque
jamais en classe, j’étais toujours assis au fond, je ne parlais
presque à personne. A la fin des cours, je sortais tranquillement et
je rentrais chez moi. Il y’a des fois où je ne venais pas en classe ;
j’étais toujours dans ma chambre et je ne sortais presque jamais.
Je ne partais pas en boîte en nuit, je ne partais pas boire, je ne
partais pas dans les bars, ni dans les fêtes. J’étais toujours dans
ma chambre. J’étais introverti. Ce qui m’a poussé
progressivement à ne plus l’être, est la musique, le rap plus
précisément parce que je rappais dans ma chambre, j’écrivais des
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textes, j’écrivais des chansons, j’apprenais des logiciels comme
Steinberg, Q-Base…Je produisais de la musique et ma chambre
était transformée en studio musical, pour tous ceux qui faisaient
du rap ou jouaient de la musique, à l’Université des Montagnes à
l’Ouest du Cameroun.
C’est ainsi, que j’ai commencé à partager mes compositions.

Certains écoutaient mes mélodies et me faisaient des retours
positifs, tandis que d’autres les critiquaient, m’insultant au
passage. Par la suite, j’ai commencé à chanter peu à peu devant
un public, à prester pendant les concerts, lors des fêtes, et
progressivement, je suis devenu extroverti. Mais avant, ce n’était
pas le cas, car j’ai toujours eu un objectif à atteindre, et très tôt,
j’ai su que la réussite n’est pas une destination mais, un
processus. Je m’étais juré, qu’avant de mourir, il faudrait que
j’inscrive mon nom, dans l’histoire des personnes qui ont contribué
au développement de l’Afrique, et c’était juste mon objectif à
atteindre. Je pensais qu’une fois mon objectif atteint, s’en serait
terminé. Mais, je ne savais pas que, cet objectif s’étalait dans le
temps, et que ce n’était pas une destination, parce qu’en fait,
ÉCRIRE SON NOM est un processus permanent.
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Même inconsciemment, je savais tôt ou tard, qu’il fallait que je
sorte de ma chambre, pour affronter le public ; il fallait tôt ou tard
que je m’expose aux yeux des gens; il fallait tôt ou tard que je
partage mes idées au maximum de personnes. Malgré la haine et
les insultes des uns, je savais que j’allais forcer l’admiration des
autres et susciter des débats, dont naitront la science et la
connaissance. Je savais donc, que je serai obligé, à un moment
donné, de devenir malgré moi, un PERSONNAGE PUBLIC,
compte tenu de l’objectif que je voulais atteindre. Et, je savais
quels étaient les prix à payer.
J’ai évalué les prix à payer et je vais vous en citer juste un : sourire
régulièrement. À mon avis, c’était l’un des prix à payer, parce que
pour écrire mon histoire ou alors écrire mon nom dans l’histoire de
l’Afrique, je ne voulais pas écrire mon nom de manière méprisable,
je voulais montrer à travers mon travail que, les africains sont
capables de réaliser de grandes choses, et réaliser de grandes
choses veut dire être fier de ce qu’on fait. Pour matérialiser le fait
d’être fier de ce que je fais et d’être fier de moi-même, je me devais
de sourire régulièrement ou de manière permanente. Quand vous
voyez les photos sur lesquels je suis en train de sourire, vous avez
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l’impression que c’est facile. Je vous recommande de faire cet
exercice, ce n'est pas facile !
C’est un prix à payer qui est extrêmement difficile, et comme je

savais que ce serait difficile, je me suis formé à sourire pendant
plus d’un an. Donc, pendant plus d’un an, j’apprenais à sourire
chaque matin, minimum pendant trente minutes à une heure de
temps, j’apprenais à sourire, j’essayais de sourire dans toutes les
situations. Il fallait que je puisse trouver le moyen de sourire,
qu’importe la situation, même en cas de nouvelle dramatique, que
je puisse trouver le moyen de faire une blague pour sourire. Même
si, on m’annonçait la nouvelle la plus terrible qui soit, il fallait que
je garde le sourire et je m’entraînais à sourire. Je prenais le miroir,
je m’entrainais à sourire devant le miroir, tous les jours, pendant
près d’un an. J’ai commencé à comprendre l’importance de cet
exercice, en 2016, lorsque j’ai commencé à donner des
conférences.
Quand tu donnes une conférence et que tu réussis à réunir plus

de deux cents personnes, tu déploies ton savoir-faire, tu partages
ton savoir-faire et tu réponds à toutes les questions. A la fin, sur
les deux cents personnes, il y’en aura peut-être cent cinquante,
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qui vont apprécier et qui vont se lever et partir mais, il y’en aura
cinquante autres, qui vont se diriger vers toi et dirons : ‘’BRAVO,
FELICITATIONS ! J’apprécie ce que tu fais ! Tu as fait quelque
chose de magnifique. Je veux prendre une photo avec toi’’.
Et quand tu vas prendre la photo avec ces personnes, est ce que

tu vas avoir le visage crispé ? Non, Il faut que tu sois en train de
sourire, sauf que tu dois sourire avec 50 personnes. Mais en
réalité, chacune des 50 personnes viendra avec son téléphone, il
se filmera une fois, il se filmera deux fois, et après dira : ‘’ C’était
flou. S’il te plaît est-ce qu’on peut reprendre la photo ?’’
Tu ne peux pas lui dire non, puisque l’acceptation de ce

comportement fait partie de ton objectif, que tu sois un facteur qui
lui permettra d’atteindre son objectif ou pas. En cas de refus de te
prendre en photo avec lui, tu auras créé une frustration en elle,
alors que son objectif était d’avoir cette photo dans son téléphone
et de s’en servir comme une source de motivation et d’inspiration,
pour atteindre son objectif et surpasser le conférencier que tu es
dans le futur. Pour cela, tu ne peux pas lui refuser une
photographie de qualité, quel que soit les causes des ratages
(photo floue, mauvais éclairage, caméra mal nettoyée). Il faudra
62


en plus, se reprendre en photo avec les 49 autres personnes, qui
attendent malgré les ratés.
Cela justifie largement le fait que, je me sois formé à sourire

pendant près d’un an, pour pouvoir payer ce prix. C’est pourquoi
aujourd’hui, je peux me filmer avec 500 personnes, en souriant
500 fois, sans que cela ne me pose aucun problème.
Je vais vous donner cet exercice à faire : chaque jour filmez-vous

avec deux personnes et souriez à chaque fois sur les photos.
Faites-le pendant un mois et vous verrez que ce n’est pas facile.
C’est un exercice difficile. Le sourire fait contracter plus de dix
muscles ; cela veut dire que sourire, est en fait un exercice
physique.
Sourire n’est pas de l’amusement. Tu dois parler en souriant, tu

dois discuter en souriant, tu dois incarner la réussite, tu dois
incarner la joie, tu dois incarner l’espoir, tu dois faire ressentir aux
gens que c’est possible, lorsqu’ils te regardent ; et c’est ton sourire
qui devient donc l’indicateur important du fait que ce soit possible.
Madame ou Monsieur, ce n’est pas évident ! C’est un prix difficile
à payer. Lorsque tu connais le prix à payer, tu dois te PRÉPARER
avant, on n’IMPROVISE PAS !
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Le prix à payer ne s’improvise pas
On n’improvise pas le prix à payer. NON. Imagine que je ne

m’étais pas préparé et que je me retrouvais dans une salle avec
300 personnes, qui voudraient tous se filmer avec moi, qu’aurais-
je fait ? Devrais-je avoir une mine triste, sur toutes les photos ?
Il m’arrive de voir des photos de certains orateurs, prises à la fin

d’une conférence. L’orateur a ébloui tout le monde et les gens
viennent se prendre en photo avec lui. Mais sur les photos, il a
l’attitude d’un mollusque. Pourtant, l’expression faciale a un
message à transmettre, les mimiques faciales ont un message à
transmettre qu’on appelle le langage non verbal, qui représente
plus de 80 % du message qu’on transmet, au-delà du message
verbal et du message écrit. Tu ne peux pas t’amuser avec ton
image, alors que tu veux prôner une Afrique forte, une Afrique qui
a des valeurs ; tu ne peux pas t’amuser avec la manière dont tu
communiques de manière non verbale. Je me suis préparé à cet
effet au quotidien, et il arrive qu’on m’interpelle tout le temps dans
la rue pour me dire : « J’adore ce que tu fais, est-ce qu’on peut
prendre une photo ? » Et sur chacune des photos tu dois sourire,
c’est le prix de ta réussite mon ami. ON NE PLEURE PAS.
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Personne ne t’a envoyé donner des conférences, personne ne t’a
envoyé faire des vidéos en ligne, personne ne t’a envoyé
proclamer que l’Afrique peut aussi le faire. Donc, tu ne vas pas
voir les gens dans la rue et te soustraire ou commencer à sortir
avec une garde rapprochée, qui interdira à tes fans de se prendre
en photo avec toi.
Ce n’est pas un secret de polichinelle, les FANS dérangent et ce

n’est pas juste une question de fans, car lorsque tu as conduit des
gens en guerre, tu ne rentres pas de la guerre en les y laissant. Si
tu as réuni des gens, leur faisant comprendre qu’on est en état de
guerre et tu les y as amenés, vous allez mourir ensemble au
combat ; on ne rentre pas en laissant les gens qu’on a amené au
front. C’est pour cela que THOMAS SANKARA disait :
« Je suis comme un cycliste sur une pente raide. A gauche

c’est le précipice, à droite c’est le précipice. Si j’arrête de
pédaler, je tombe dans le précipice et je meurs. Donc, je suis
obligé de pédaler jusqu’à la mort. »
Oui ! Quand tu défends une cause, c’est jusqu’à la mort. Si tu

décides de trahir les gens alors que vous avez déjà traversé
plusieurs étapes pour arriver en guerre, et qu’en face de l’ennemi,
tu décides de dire :
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« Non, vraiment l’affaire si devient dangereux ! Vraiment, je
n’ai plus envie de continuer, j’arrête, je veux partir. »
Tes suiveurs te demanderont :
‘’Tu veux partir ? Tu nous amènes en guerre et tu dis que

tu veux partir ? Tu nous amènes en guerre, on est en guerre
et toi tu pars et nous laisses en guerre pendant que les gens
tirent sur nous ? Mon ami, nous ferons cette guerre
ensemble. Ou alors si tu veux rentrer, nous allons te tuer et
nous allons continuer la guerre, parce que c’est toi qui nous
as amené. ON NE PLEURE PAS.’’
Serais-tu insensé ? Nous sommes chez nous, visionnant

en passant les vidéos que tu produisais. Mais voici un an,
deux ans, trois ans, quatre ans, cinq ans, six ans, sept ans,
huit ans, neuf ans, dix ans et tu ne fais que produire de
nouvelles vidéos, tu donnes des conférences payantes, nous
adhérons à tous tes projets, et tu veux tout arrêter et nous
laisser orphelins ? NON, NON tu ne t’arrêteras pas, nous
continuerons ensemble. Mon Type, on ne s’arrête pas ! Mon
Frère on ne s’arrête pas et nous allons trouver une solution,
pour continuer tous ensemble. Personne ne va pleurer,
personne ne va partir c’est INTERDIT. Que ferions-nous sans
toi ? Personne ne t’a obligé à entreprendre, nous menions
nos vies tranquillement et tu as demandé de nous mettre
ensemble pour avancer. Peut-être changerons-nous le
66


chemin initial, parce qu’il n’est plus fiable, pour emprunter un
autre plus sûr ? Mais on n’ABANDONNE PAS MON AMI, c’est
INTERDIT d’ABANDONNER. INTERDIT.
Dès que tu mets sur pied un projet, cela ne t’appartient plus.
Imaginons que tu ouvres une boutique dans ton quartier et que tu

y vendes tout, avec un très bon service client. Chaque matin, les
mamans viennent acheter le goûter des enfants qui vont aller à
l’école. Chaque jour, les gens viennent acheter du tapioca, du lait,
du riz ; les gens savent que tu fais quelque chose de magnifique,
tu le fais pendant 6 mois ou 1 an. Et un jour, parce que ta copine
t’a plaqué, parce que tu as eu un GOUMIN tu décides de fermer
boutique. Mon ami, tu viendras ré-ouvrir cette boutique, parce que
cette boutique ne t’appartient plus.
Nous avons déjà nos habitudes et nous savons déjà que nous ne
sommes plus obligés d’aller au marché, puisque nous pouvons
tout acheter dans ta boutique qui est à proximité ; en plus on a un
bon service client dans ta boutique. Tu ne peux plus fermer ta
boutique, même si ta copine t’a plaqué, tu ne peux pas la fermer,
car ça ne t’appartient plus. Bien que tu aies ouvert ta boutique de
ta propre initiative, nous avons développé nos habitudes par
rapport à ta boutique, donc ton PRIX À PAYER est de faire que,
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la boutique reste ouverte à VIE ! Tu dois te battre pour que cette
boutique fonctionne. Cette boutique avait recruté deux employés;
les deux employés en question ont leurs familles, avec deux
enfants qui vont à l’école. Mais, parce que ta copine t’a barré tu
vas fermer la boutique ? À cause du GOUMIN, tu vas empêcher à
ses deux enfants d’aller à l’école ? Non, mon AMI, tu vas te lever
de ce GOUMIN. On NE PLEURE PAS, tu dois travailler !
Tu ré-ouvriras la boutique, afin que ces deux personnes

continuent d’avoir leurs revenus, pour envoyer leurs enfants à
l’école. Personne ne t’avait demandé d’ouvrir une boutique,
PERSONNE !! Tu aurais pu ne pas ouvrir cette boutique, mais du
moment où tu l’as ouverte, tu te battras, afin que ça fonctionne.
Même si après, je peux comprendre qu’il y’ait des contingences
tellement violentes qui peuvent entrainer ta faillite, tu dois tout
donner et ne pas abandonner, sans avoir trouvé une autre
solution.
La solution peut être de fermer la boutique et passer à autre

chose, en développant une autre activité mais, ON
N’ABANDONNE PAS MON AMI. C’est ainsi ! Ce prix à payer, tu
dois le payer jusqu’à la mort. Cependant, mais tu dois évaluer le
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prix que tu dois payer, avant de le payer, pour ne pas payer le
mauvais prix. Est-ce que comprenez maintenant quand je dis, qu’il
y’a un prix à payer ?
Toi qui dis que tu veux devenir populaire là, je sais qu’il y’a des
gens actuellement qui disent :
« Je veux devenir populaire ; je veux être une personnalité

publique »
Est-ce que tu connais le prix à payer lorsqu’on est une

personnalité publique ? Connais-tu le prix à payer ? Est-ce
que tu sais que, lorsqu’on est une personnalité publique on
n’a plus de vie ? Est-ce que tu sais que, quand tu es une
personnalité publique tu ne peux plus aller n’importe où ?
Je me rappelle un jour, j’étais au restaurant TCHOP et YAMO à

Yaoundé, plus précisément à la nouvelle route Bastos. A l’époque,
j’habitais au quartier Nkomkana, non loin de cet endroit. Il y’a
pratiquement trois ans, je suis allé dans ce restaurant, parce que
j’avais faim. La serveuse qui me connaît, naturellement, parce
qu’elle regarde mes vidéos en ligne, vient vers moi en disant :
« Dr Claudel comment vous allez, j’apprécie ce que vous

faites. »
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Comme vous pouvez le constater, vous venez manger
tranquillement quelque part, mais à peine installé, on t’a déjà
reconnu et on est en train de te dire : « Dr Claudel j’apprécie ce
que tu fais. »
Que peux-tu y faire ? Tu dois sourire n’est-ce pas ? Tu n’étais pas

venu sourire, tu as faim, ton ventre a des crampes, tu arrives au
restaurant et tu veux qu’on te serve rapidement. Une jolie
serveuse arrive :
« Bonjour Dr Claudel, vraiment j’apprécie ce que vous

faites ».
Tu fais quoi ? Tu ne souris pas ? Tu dois sourire le ventre vide,

n’est-ce pas ? C’est le prix de la réussite, c’est le prix du chemin
que tu as choisi ; cela fait partie des choses obligatoires à faire,
donc tu vas sourire. Je commence à sourire :
« Oui, comment tu-vas ? Alors, qu’est-ce qu’on a au menu

aujourd’hui ? »
Elle me présente donc le menu, je choisis les beignets avec du

haricot, parce que c’est ce que je voulais manger. Elle s’en va,
pendant qu’elle s’en va une autre personne qui était assise vient:
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« Dr Claudel, c’est ma première fois de vous voir, est-ce qu’on
peut prendre une photo ? »
J’ai faim, mon ventre vide, mais voilà quelqu’un avec qui je dois
prendre une photo en souriant en ayant faim. Je prends donc une
photo, parce que je ne peux pas dire non. Une deuxième personne
vient, je prends encore la photo, une troisième personne vient, je
prends encore la photo, une quatrième personne vient, je prends
encore la photo, toujours en souriant et en ayant faim, pendant
qu’on est allé chercher la nourriture qui ne fait que prendre du
temps. J’ai faim, mais je ne fais que me laisser prendre en photo,
au risque de m’écrouler à tout moment parce que mon cerveau ne
tient plus. Oui c’est le PRIX DE LA REUSSITE et on NE PLEURE
PAS. Tu dois te filmer en souriant ! Mon AMI, personne ne t’a
envoyé faire des vidéos. Mais dans mon for intérieur, je suis en
train de dire :
« Wèèh ma chérie, pardon ! Ma nourriture va venir à quelle

heure ? Pourquoi tu me fais subir ça? »
Je me suis filmé au moins sept fois avant que ma nourriture

n’arrive. Pendant que je suis en train de manger, il y’a un à côté,
qui s’est levé, est venu près de moi et me dit :
« Wèè Dr est-ce que je peux manger à côté de vous ? »

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Est-ce qu’on peut manger en paix dans ce pays? Est-ce que c’est
possible de manger ? Est-ce que je peux dire non ? Je ne peux
pas dire non. Je dis encore en souriant :
« Il n’y a pas de souci mon frère, assieds-toi »
Pendant que je suis en train de manger, il dit :
« Vraiment j’ai écouté l’une de vos vidéos dernièrement, vous

étiez en train de dire telle et telle chose, je voudrai que vous
puissiez un peu mieux m’expliquez ça ? ».
Je me dis :
« Donc maintenant je vais manger en faisant la conférence en

public ? Qu’est-ce que je fais ? Je suis obligé d’expliquer. »
Quand je réponds, il pose d’autres questions ; je réponds, il pose

d’autres questions et ainsi de suite. Pendant que je suis en train
de parler avec lui, il y’a d’autres personnes qui nous écoutent à
côté, qui commencent aussi à réagir et qui posent aussi des
questions.
Finalement, je ne peux plus manger, j’étais venu là pour faire peut-

être quinze ou vingt minutes, manger et repartir ; mais je suis en
train de faire quarante-cinq minutes par là. Et comme si ça ne
suffisait pas, à un moment donné, quelqu’un m’envoie une vidéo
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sur WhatsApp. Je prends mon téléphone, j’ouvre la vidéo et je me
rends compte que c’est une vidéo de moi, au restaurant, en train
de manger. Et quand je vois la personne qui m’a envoyé la vidéo,
je me dis peut-être que la personne est au restaurant ; je regarde
partout, je ne vois pas la personne. Je regarde, je ne vois pas la
personne. Et je lui écris :
« Mais, comment as-tu fait pour avoir la vidéo ? »
Il me répond :
« Tu Wanda noor ».
‘’WANDA’’ c’est une expression au Cameroun qui veut dire « ça

t’étonne, n’est-ce pas ? ». En fait, il y’avait quelqu’un qui était au
restaurant qui ne me connaissait pas physiquement, mais qui
connait la personne. C’est lui, qui a pris son téléphone et a
commencé à me filmer en vidéo à mon insu et l’a envoyée à mon
contact, qui m’a donc envoyé la vidéo pour me dire :
« Apparemment, tu es à TCHOP et YAMO en train de

manger ? »
Quand j’ai donc reçu cette vidéo, je lui ai dit :
« Oui, effectivement, je suis en train de manger »
J’ai appelé la serveuse et je lui ai demandé :

73


« Est-ce que c’est possible d’emballer le reste ? »
Elle a répondu :
« D’accord, il n’y a pas de problèmes »
Elle a emballé et je lui ai laissé le pourboire. J’ai fait comprendre

aux autres qui étaient là, que je devais rentrer au bureau, mais
que ça a été un plaisir de passer ce moment agréable avec eux.
Et voilà, on se prend la prochaine fois. Après tous disaient :
« Vraiment Dr, comment faire alors pour rester en contact

avec vous ? Est-ce qu’on peut avoir votre numéro ? »
Il faut bien qu’en souriant, je leur donne mon numéro. J’ai donc
donné mon numéro à chacun et puis je suis entré dans la voiture
et le chauffeur a démarré et nous sommes partis.
Je suis allé à ce restaurant parce que j’avais faim, mais je n’ai pas
mangé, j’ai juste passé mon temps à prendre des photos en
souriant, en faisant des conférences. C’est lorsque je suis arrivé
dans mon bureau, que j’ai fermé la porte à clé. J’ai dit à mon
assistante, de ne pas me déranger sous aucun prétexte et que
j’étais absent pour tous. Je suis donc entré dans mon bureau, je
me suis lavé les mains, et j’ai mangé avec les mains, car je
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pouvais m’évanouir à tout moment. On appelle cela LE PRIX DE
LA RÉUSSITE que tu as choisi.
Ce n’est pas quelqu’un d’autre qui va payer ce prix, c’est toi, qui
vas le payer. Et si tu refuses de payer ce prix, il y’a des
objectifs que tu ne pourras pas atteindre.
À présent, c’est à toi d’évaluer : est-ce la seule manière d’atteindre

cet objectif ? Si tu trouves qu’il y’a une autre façon d’atteindre cet
objectif, qui est moins pénible, tu peux le faire, c’est ce que
j’expliquais au début. Ça ne veut pas dire que, c’est la seule façon,
mais parfois tu vas te retrouver dans un cas de figure où c’est la
seule façon.
Tu as deux solutions : soit tu paies ce prix et tu atteins cet

objectif, encore que, même lorsque tu paies, tu peux ne pas
atteindre cet objectif. Je l’ai expliqué avant, soit alors tu ne
paies pas le prix et tu t’arrêtes.
Et si tu t’arrêtes, cela veut dire que tu ne peux plus réussir puisque

le processus s’arrête aussi. Puisque, le jour où tu arrêtes de payer
le prix, le processus s’arrête et tu ne peux plus réussir. Ta vie
s’arrête et s’arrêter veut en réalité dire que, tu es train de régresser
parce qu’étant donné que tout est dynamique dans la vie, si tu
t’arrêtes, cela veut dire que tu régresses.
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Es-tu prêt, toi qui veut devenir populaire ? Es-tu prêt à payer
ce prix ? Es-tu prêt à ne plus pouvoir aller dans certains
endroits ? Es-tu prêt à veiller désormais sur ta sécurité ? Es-
tu prêt à voir tout le monde mécontent, du fait que tu gagnes
plus d’argent ?
Il y’a des gens qui voudrons attenter à ta vie. Tu ne pourras plus

manger n’importe où, tu ne pourras plus manger n’importe
comment.
Tu ne pourras plus aller n’importe où. Es-tu prêt à payer ce

prix ? Es-tu prêt à payer le prix par rapport au fait qu’il y’aura
des gens qui se rapprocheront de toi uniquement, parce que
tu as de l’argent et non pour tes valeurs ; et ils ne seront plus
là quand tu n’auras plus d’argent ? Ta partenaire avec qui tu
partages ta vie ou ton partenaire, est-ce qu’il est avec toi,
parce que tu as atteint certains objectifs dans ta vie ou alors
parce qu’il t’aime réellement du fait que tu sois un humain
avec des valeurs qui l’intéresse ?
En fait, ça deviendra un fardeau incroyable à porter, et c’est

un fardeau permanent. Pourras-tu faire confiance à tes
collaborateurs ? À un moment donné, est ce que tu ne
développeras pas de la méfiance, vis-à-vis de tout le monde ?
Ne deviendras-tu pas paranoïaque ?
Je connais des personnes qui sont très riches financièrement et

qui préparent leurs nourritures elles-mêmes. J’en avais même fait
une vidéo pour en parler. Je connais une personne, dont je ne
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veux pas citer le nom en public, qui prépare sa nourriture elle-
même. Donc, c’est une personne qui fait son marché elle-même,
je souligne qu’elle est milliardaire. Elle achète les ingrédients de
sa nourriture elle-même, elle rentre à la maison elle-même, elle
fait sa cuisine elle-même et dès qu’elle finit de manger, elle ne
mange plus le reste, parce qu’elle ne sait pas si c’est
empoissonné, si quelqu’un va essayer de la ‘’piéger’’.
Êtes- vous prêts à vivre cette vie ? Êtes-vous êtes prêts à

vivre une vie où règne la loi du ‘ ‘coup pour coup’’ ?
Vous avez créé une entreprise mais, vous avez un concurrent sur
le marché, un concurrent qui n’est pas chrétien c’est-à-dire que,
votre concurrent n’est pas catholique, ni musulman, ni protestant,
ni dans les églises réveillées. Il ne croit pas en Dieu et c’est votre
concurrent. Donc, ça veut dire qu’il n’attend pas que le Seigneur
l’aide à prospérer sur le marché et il est prêt à utiliser toutes les
solutions possibles, pour vous écraser et avancer. Et parmi les
solutions possibles, c’est parfois de débaucher vos employés, de
courtiser votre personnel par exemple votre assistante ou de
piéger votre femme, d’attaquer la sécurité de vos enfants etc. Ils
sont prêts à faire tout ça, pour vous détruire et avancer.
Seriez-vous prêts, vous aussi à donner des coups ? Est-ce

que votre religion, vous permettra de donner des coups ou
alors vous allez mettre les genoux au sol pour dire que, c’est
le Seigneur qui va résoudre le problème ?
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Dans le deuxième cas de figure, votre entreprise fera faillite tout
simplement. Vous allez disparaître et d’autres vont vous
remplacer.
Saviez-vous que, lorsque vous avez atteints certains niveaux

de réussite, si vous êtes un homme il y’a des femmes qui
vous ciblent ; si vous êtes une femme, il y’a des hommes qui
vous ciblent ?
Si vous êtes un homme, il y’a des femmes qui vous ciblent parce
qu’elles veulent une partie de votre réussite. C’est ça leur objectif
et leur prix à payer est de vous traquer, de coucher avec vous, de
prendre ou s’en aller avec une partie de vos biens et même, de
vous éliminer, si c’est nécessaire.
Saviez-vous qu’il y’a des femmes, qui ont pour objectif de se

marier avec vous, sous le régime de biens communs dans
l’objectif de prendre une partie de vos biens en divorçant ?
Cela fait partie de leurs stratégies, autant pour les hommes
que les femmes. Serez-vous prêts, à payer ce prix ?
Il y’a des commentaires que je lis souvent sur Internet qui

m’amusent beaucoup. Quelqu’un dira :
« Ah dis donc, Claudel laisse ça ! Tes parents avaient

beaucoup d’argent laisse ça ! Tu es un BOBO. Laisse les
histoires là ! Nous, on a grandi au quartier, on n’avait rien, on
était des pauvres alors que toi, tu es un BOBO. Tes parents
avaient tout ! On t’a payé l’école cher, tu es allé dans les
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grandes écoles, maintenant tu viens en ligne faire les
INTÉRESSANTS. Dis donc, ta vie était déjà tracée !»
Vous comprenez maintenant, pourquoi au début, j’ai beaucoup

insisté sur la définition de la réussite en vous faisant comprendre
que la réussite c’est un chemin, c’est un processus, ce n’est
pas une destination et qu’importe la réussite, il y’a des prix à
payer.
Lorsque quelqu’un est milliardaire, vous pensez qu’il n’a pas de

prix à payer ? Vous êtes au quartier, vous dites qu’ils sont riches
et qu’ils ont beaucoup d’argent, c’est facile pour eux ? Peux-tu
sourire avec cinq cents personnes, en moins de deux
heures ? Peux-tu le faire ? Commence par le faire et on verra ?
Penses-tu que pour le faire, c’est une question d’être riche ?
D’avoir beaucoup d’argent ? D’avoir grandi dans une bonne
famille, dans un grand quartier ? Ça n’a rien avoir. Penses-tu, que
c’est facile de faire confiance aux gens, quand tu as une
entreprise, où quand tu recrutes plus de cent personnes ?
Comment fais-tu, pour faire confiance aux gens ? Parce qu’à
tout moment, tu as peur, que ces gens-là puissent faire en
sorte que ton entreprise disparaisse, tu as peur que ces gens
soient des ennemis qui sont entrés dans ton entreprise pour
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te faire disparaître ? Comment fais-tu pour faire confiance aux
gens ? Ça n’a plus trait à l’argent seulement ou à ton niveau
social. C’est un autre prix, que tu dois payer.
Celui qui n’a pas d’argent a son prix à payer, car chaque jour,
il doit se battre pour trouver de quoi manger. Son prix à payer,
est de trouver une petite activité qui lui permette de gagner
500 FCFA. Mais pour celui qui gagne des milliards, son prix à
payer, est de ne pas quitter des milliards à rien.
Son prix à payer, est qu’il a des traites bancaires en milliards à

payer. Son prix à payer, est qu’il a une entreprise qui recrute plus
de mille personnes et il doit pouvoir payer leurs salaires chaque
mois.
Son prix à payer, est que les gens veulent le tuer. Chaque jour, il
doit investir sur sa sécurité, il doit acheter des voitures chères, il
doit avoir un chauffeur qu’il contrôle tout le temps, parce que
même son chauffeur peut le tuer. Il doit faire attention à son
cuisinier, qui peut l’empoissonner ; il doit faire attention à sa
femme, qui peut provoquer un divorce et prendre une partie de
ses biens ; il doit faire attention à ses enfants, qui peuvent le tuer
pour prendre ces biens ; il doit faire attention à ses employés, qui
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peuvent monter un plan pour pouvoir l’éliminer et prendre ses
entreprises. Mon AMI, c’est aussi ça son prix à payer. Ce n’est pas
parce qu’il a des milliards, qu’il n’a plus de prix à payer. Tu vois
que le prix qu’il a payé, n’est pas seulement de gagner 500F CFA
et manger du tapioca chaque jour. NON. Le prix qu’il a payé met
en danger la vie de centaines voire de milliers de personnes.
Prenons l’exemple de mon ami TAMI Jardin, le magnat des

semences au Cameroun et même en Afrique. C’est facile d’être
au champ tous les jours ? C’est facile d’être dans les herbes
tous les jours, de défricher tous les jours ? C’est facile de se
rassurer, que ta plantation n’ait pas de problèmes, que les
insectes ne soient pas venus tous manger ? C’est facile de
trouver des financements de manière permanente, pour faire
tourner ton business ? C’est facile de garantir le salaire de
tous tes collaborateurs, de tous tes employés ? C’est facile
de gérer tes investisseurs ? C’est facile de gérer ta relation
avec la banque ? C’est facile de gérer la confiance vis-à-vis
de tes collaborateurs, de ta femme ? C’est même facile de
trouver la personne avec qui tu dois être ? Est-ce que c’est facile ?
Est-ce que c’est facile de trouver une bonne personne avec qui, tu
vas faire ta vie ? Ce n’est pas facile.
Tu peux avoir les milliards, mais tu ne sais pas comment faire,

pour trouver la bonne personne qui ne deviendra pas un danger
pour ta vie, pour tes enfants, pour ton entreprise. Est-ce que vous
81


savez qu’il y’a des milliardaires, qui ont perdu leurs fortunes,
à cause d’une femme ? Est-ce que vous savez, qu’il y’a des
milliardaires qui ont perdu leur empire, à cause d’une pipe qu’une
femme leur a faite ? Le saviez-vous ? Vous pensez, que vous allez
vous amuser avec ça ? Vous allez mettre en danger votre
patrimoine à cause d’une fille, que vous avez rencontré au
quartier, parce qu’elle avait les seins et les fesses. Vous devez
faire attention à votre hygiène de vie ; ça ne s’amuse pas ! C’est
le prix, que vous devez payer. Vous avez beaucoup d’argent et
vous allez commencer à coucher avec les filles partout ? mais
vous allez disparaitre. Vous allez être partout dans les boîtes de
nuit ? On va vous empoisonner ou on va vous tuer. Il y’a un prix
à payer pour toute réussite, je dis bien UN PRIX À PAYER.
Je vais prendre un autre exemple, nous échangeons

régulièrement sur Facebook, pour nous connecter avec nos
proches, vendre nos produits… Imaginons un seul instant que
Mark Zuckerberg ait un GOUMIN et qu’il décide de fermer
FACEBOOK. Cela signifie que Mark Zuckerberg sorte avec une
fille, et un soir cette fille décide de rompre avec lui. En Côte
d’Ivoire, ça s’appelle un GOUMIN. Il va se lamenter, se demander
pourquoi elle l’a quitté et peux décider d’arrêter tous ses projets,
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de ne plus continuer, parce qu’il se sent mal. Rien n’a plus d’intérêt
pour lui, même FACEBOOK. Il décide d’arrêter et de fermer
FACEBOOK dans tous les pays.
Savez-vous ce qui se passera ? En fait, nous allons lui dire:
’’ Mon ami, ton histoire de GOUMIN là ne nous concerne pas.

Tu vas trouver une autre femme, remet FACEBOOK ! On n’est
pas dans ton histoire de GOUMIN là. Tu es fou !!! On a nos
business sur FACEBOOK, on a nos pages sur FACEBOOK,
on développe nos activités sur FACEBOOK, on trouve nos
clients sur FACEBOOK, on réussit à développer ce qu’on fait
sur FACEBOOK. Donc, parce que tu as eu un problème avec
ta copine, tu dis que tu fermes FACEBOOK ? FACEBOOK ne
t’appartient plus c’est pour nous tous. Tu ne peux pas fermer
FACEBOOK, on va rester ici. Si tu fermes, nous allons te
fouetter jusqu’à ce que tu l’ouvre à nouveau. Tu dis que tu
vas fermer, Est-ce que tu as pensé à nous ?’’
Vous voyez que, Facebook ne lui appartient plus à lui seul et ça,
c’est le prix qu’il doit payer. Il doit tout faire pour que FACEBOOK
fonctionne, il doit se battre pour que FACEBOOK fonctionne. Il doit
tout faire, pour que nous qui sommes sur Facebook, continuons
d’utiliser FACEBOOK normalement. On s’en fout de la femme
avec qui, il sort ; même si sa femme le barre, il ne doit pas pleurer
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ou il va pleurer dans la chambre ; nous ne devons pas le voir
pleurer.
Il doit sortir de sa chambre en souriant, et se battre pour que

Facebook fonctionne toujours normalement. On s’en fout de la
relation qu’il a, avec sa femme. On veut juste que FACEBOOK
fonctionne bien, qu’on y développe nos activités, qu’on y fasse nos
directs, que nous causons entre nous. On s’en fout de sa vie,
parce que, ce qu’il a créé ne lui appartient plus. Vous le voyez ?
C’est le prix à payer quand tu as déjà développé une activité à une
échelle importante.
Vous allez rester au quartier et dire :
« Marck Zuckerberg est déjà riche, tel est déjà riche ; il vient
bavarder comme ça alors qu’il est déjà riche. »
Mais, est-ce que tu peux payer, le prix qu’il paie ? Peux-tu

payer le prix qu’il paie ? Laissons même le prix en termes de
valeurs financières. Lui à son niveau, il doit continuellement
améliorer sa plateforme, donc il doit faire de la recherche tout le
temps. Dans leur entreprise, il y’a un département de Recherche
& Développement où des ingénieurs doivent travailler tout le
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temps, afin que la plateforme s’améliore, c’est pour cela que
Facebook fait des mises à jour tout le temps.
Peux-tu lire un livre chaque jour, toi qui est PAUVRE, qui dit tout
le temps que les gens sont riches et qu’ils sont avantagés ? Si on
te dit que pour devenir riche, tu dois lire un livre de trois cents
pages chaque jour, PEUX-TU LE LIRE ? Quand Claudel fait une
petite publication de 8 pages en ligne, tu dis :
« Claudel, c’est trop long ; vraiment fais des textes courts,

fais les audios, vraiment c’est mieux que tu fasses la vidéo,
le texte ci est trop long. »
Tu vois que lire est une tâche difficile, parce que lorsque j’écris un
texte de dix pages, j’ai lu au moins quinze livres, j’ai fait plusieurs
expériences, avant de les résumer dans un texte de dix pages que
je poste sur Internet. Tout le travail que tu as à faire c’est
seulement de le lire. Mais, ça te dépasse, tu dis que c’est long,
que c’est mieux de faire l’audio, c’est mieux que je poste la vidéo,
c’est mieux de faire le Voice. Cela veut dire, que tu n’arrives pas
à lire un texte qui fait quinze pages, mais tu dis que :
« Claudel est riche, c’est pour ça qu’il vient bavarder en

ligne. »
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Tu peux lire cinquante livres ? Laissons… cinquante livres, est ce
que tu peux lire un livre de cent pages ? La dernière fois que tu
as lu un livre de cinquante pages c’était quand ? Donne-nous
le nom du livre ? La dernière fois que tu as pris un livre, qui
faisait cinquante pages, l’as-tu lu du début jusqu’à la fin ?
C’était quand ?
Au moins pour lire un livre de cinquante pages, on ne va pas te

demander de payer. Tu peux mettre ta connexion de 100F CFA,
tu pars sur GOOGLE tu télécharges un livre de cinquante pages,
tu mets dans ton téléphone, et tu te mets à lire. Tu vois que ce
n’est pas facile, n’est-ce pas ? Parce que même lire, est un prix à
payer. Tu vois que ce n’est pas facile de lire un livre. Combien de
fois as-tu lu cinq livres, dix livres, cinquante livres ? Combien de
fois as-tu écris un texte de dix pages ? Tout ce que tu dois faire,
c’est seulement de lire ; mais non, tu viens seulement en
commentaires dire :
« C’est trop long hein, vraiment Claudel il faut résumer tes

textes. Claudel tu n’as pas appris la contraction de texte à
l’école. »
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Tu vois que c’est dur, n’est-ce pas ? C’est difficile, non ? Lire
est difficile, parce que même pour faire la contraction de
texte, il faut savoir ce que c’est, pour bien contracter.
Mais, ce que tu ne sais pas, c’est que le texte de dix pages que
j’ai publié est le résumé de cinquante livres que j’ai lus. Donc, j’ai
déjà fait la contraction de texte, mais même après avoir fait la
contraction de texte, toi le TOTO tu n’arrives pas à lire. Mais c’est
toi, qui vas te coucher au quartier :
« Claudel, leurs familles sont riches. Claudel a grandi dans

une famille de riches, tu ne vois pas que l’école qu’il a fait là,
c’est l’école des riches ; ah dis donc, comme il s’habille là, il
est riche. Moi-même si j’avais eu cet argent, j’aurais fait ça. »
OK ! Tu n’as donc pas cet argent, lis au moins. Tu n’arrives pas à

lire : TOTO, espèce de TOTO. Tu dois répéter ça dans ta tête :
« JE SUIS UN TOTO, parce que même lire me dépasse ».
Tu penses que, c’est possible d’arriver ou d’atteindre un certain

niveau de réussite, sans lire ? Tu penses qu’on peut s’enrichir,
si on ne lit pas ? Si on ne documente pas ? Si on n’apprend
pas ? Si on ne fait pas des expériences ? Si on n’échoue pas ?
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Dans ce processus, l’échec fait partie des étapes par
lesquelles tu vas passer. Tu vas échouer plusieurs fois. Si j’ai
pris l’exemple de Mark Zuckerberg tout à l’heure, c’est pour
expliquer que, même si tu échoues dans la relation que tu as avec
ta copine, le site internet ne doit pas arrêter de fonctionner ; ça
doit fonctionner normalement même si tu as échoué avec ta
copine. On s’en fout de tes émotions, donc il faut arrêter de venir
dire :
« Tel, sa vie est facile. »
Il n’y a aucune vie, qui est facile. Il n’y a aucune personne qui a
une vie facile, ça n’existe pas. Tout le monde a des difficultés, qui
sont à la hauteur des objectifs que vous vous fixez. Si tu es pauvre,
ta difficulté est de te battre au quotidien pour avoir 100, 500, 1000
f CFA pour manger ; chaque jour tu te bats, tu prends le porte-tout
tu vas au marché, et tu pousses pour avoir 500 ou 1000 F CFA.
Oui c’est rude ! Et c’est aussi rude, pour celui qui a des milliards
et des dettes en milliards.
Si l’on t’apprenait aujourd’hui que, tu as une dette de 5 millions,

vas-tu pouvoir t’en sortir ? Si on dit à certains ici, qu’à partir de
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demain, ils ont une dette de 10 millions, ils vont se suicider, ils ne
pourront pas le supporter. Ils vont dire :
« 10 millions, je dois rembourser 10 millions. Hé avec mon

pousse là (porte-tout). Je vais faire la pousse de 10 millions
?10 millions je ne peux pas payer. »
En fait, rien que cette information va troubler son cerveau. Mais, il

ignore qu’il y’a des gens qui sont endettés à hauteur de milliards,
mais qui sourient chaque jour. Est-ce que, tu peux porter ce poids
dans ta tête, le poids de savoir que tu as des dettes de 10, de 50
ou de 100 milliards ? Est-ce que tu sais, qu’il y’a des dettes, qui
se chiffrent en millions de dollars ?
Est-ce que tu sais qu’il y’a des gens, qui sont endettés en
milliards de dollars, mais qui doivent chaque jour être
souriant et continuer à bâtir leur business, montrer que c’est
stable, faire en sorte que leurs clients soient contents, que
leurs employés soient confiants et que leurs entrepreneurs
restent confiants. Toi, tu as une petite dette de 500 000 FCFA,
tu bavardes partout. Tu as une petite dette de 20 000 FCFA au
quartier, tu te caches. Tu dois deux mois de loyer au bailleur,
tu sors à 4h, tu fuis avec le masque pour qu’il ne te remarque
pas. Mais après tu viendras dire :
« Non… les Claudel là, ils ont des avantages, ils n’ont pas de
problèmes. »
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Le petit problème que tu as avec le bailleur, te fait sortir à 4h, tu te
caches et tu n’arrives même plus à gérer ton petit problème. Mais,
tu vois déjà les grands problèmes en disant que c’est petit : Tu
dois FAIRE TES CLASSES mon frère.
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CONCLUSION
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En somme, la leçon de ce livre était d’expliquer, ce que c’est que
la réussite et les différents prix à payer pour atteindre ses objectifs.
Il s’agissait de comprendre que :
o La réussite n’est pas une destination. La réussite c’est un

processus. La réussite c’est un ensemble d’objectifs qu’on
atteint et qui ne s’arrête jamais. La réussite c’est un
chemin. Ça c’est la première chose à retenir.
o Dans ce processus qu’est la réussite, il y’a beaucoup
d’objectifs à atteindre et pour chacun des objectifs il y’a un
prix à payer. Pour pouvoir réussir, il faut se fixer des
objectifs, qui sont donc les différents points par lesquels,
on parcourt ce chemin, qu’est la réussite.
o Il y’a un prix à payer. Si vous ne payez pas ce prix vous
n’atteignez pas l’objectif. Et vous pouvez même payer le
prix et vous n’atteignez toujours pas l’objectif, parce qu’il
y’a des contingences internes et externes qui peuvent
influencer. Vous ne pouvez pas juste croire que votre vie
sera facile comme ça, car il n’y a aucune vie qui est facile.
o ON NE PLEURE PAS ! Si ça ne fonctionne pas, on se
questionne, on trouve une solution. Si on essaie, ça ne
fonctionne pas, on essaie de voir s’il y’a d’autres
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personnes qui ont réussi à le faire ; on se rapproche de ses
personnes et on essaie de trouver une solution.
On devrait se questionner sur son objectif de réussite, et cet

objectif, doit être sur du très long terme pour pouvoir avoir une
vision, et ensuite déterminer les étapes pour l’atteinte de ces
objectifs et le prix réel pour chacune des étapes. Au lieu de passer
le temps à dire que, c’est facile pour l’autre, il faut se concentrer
sur l’objectif à atteindre et sur le prix à payer. On ne doit pas se
tromper de prix à payer, parce qu’on peut se fixer un objectif,
mais le prix à payer est un prix qui vous permet d’atteindre
plutôt un autre objectif ; et par conséquent, on finit de payer
le prix sans atteindre son objectif. Désormais, vous savez qu’il
y’a un prix à payer pour la réussite. Vous devez bien choisir votre
objectif et le prix à payer en votre âme et conscience. C’EST
INTERDIT D’ABANDONNER.
Dans les prochaines pages, je vais te présenter quelques images

qui résument mon parcours entrepreneurial entre 2014 et 2022.
Le but n’est pas de t’impressionner, car après la lecture de ce livre,

tu comprends mieux la notion du PRIX DE LA RÉUSSITE !
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Ces images vont te permettre de mesurer LE PRIX QUE JE PAIE
CHAQUE JOUR pour faire face à :
Ø Mes échecs,
Ø Mes dettes,
Ø Mes faillites,
Ø Mes trahisons,
Ø Mes déceptions,
Ø Mes tristesses,
Ø Mes incompréhensions,
Ø Mes préjugés,
Ø Mes responsabilités.
Enfin, elles doivent aussi te permettre de comprendre que tu

peux :
Ø Oser,
Ø Travestir des limites,
Ø Aller au-delà des critiques,
Ø Être authentique,
Ø Choisir le prix que tu ACCEPTES de PAYER pour être
heureux.
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v Pour bénéficier de leurs prestations, contactez

Ø L’un des meilleurs Graphistes en Afrique, Litty Stéphane

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Ø Adih Christelle, freelance, pour une seconde relecture et

v Pour bénéficier de ses services, contactez-la au (+237)

Ø Une production des éditions Seng’a.

v Pour bénéficier de leurs services, contactez

CHAPITRE I : LA RÉUSSITE OU LA DESTINATION ? ...................... 10

CHAPITRE II : QUE SIGNIFIE LA RÉUSSITE ? ................................... 19

CHAPITRE III : LE PRIX DE LA RÉUSSITE .......................................... 26

Le prix à payer ........................................................................................ 28

La croissance du prix à payer ............................................................ 34

Cas 1 : Ne pas payer le prix et ne pas atteindre l’objectif ....... 39

Cas 2 : Payer le prix et ne pas toujours atteindre l’objectif ... 40

Cas 3 : Payer le prix et ne pas totalement atteindre l’objectif 41

Cas 4 : Payer le prix et totalement atteindre l’objectif ............. 42

Cas 5 : Fixer le bon objectif, mais ne pas payer le bon prix .. 44

Règle exceptionnelle : Atteindre l’objectif sans en payer le

CHAPITRE IV : FAIRE SES CLASSES .................................................. 56

Le prix à payer ne s’improvise pas ................................................... 64

Tout au long de ce livre, nous allons partager avec vous, quelques

Je me rends compte que tous les jours, on parle uniquement de

Quel est le prix de la réussite ? Je suis certain que chacun de

Il y’a des personnes qui souhaitent permettre à leur pays

C’est quoi le prix de la réussite ? Bien évidemment avant de parler

Il y’a beaucoup de personnes qui se disent :

« Il faut que je me trouve un mari. Dès que j’aurai un mari,

Il y’a certaines personnes qui se disent :

« Je dois me trouver une femme, je dois me marier cette

Il y’en a d’autres qui se disent :

« Il faut enfin que je crée mon entreprise, lorsque j’aurai mon

Il y’a des personnes qui se disent :

Il y’a des personnes qui se disent :

« Il faut que je commence à gagner au moins un million de

Il y’a des personnes qui se disent :

« Il faut que je construise ma maison, tant que je n’ai pas

Chacun de nous a ce type d’objectif dans la tête et de manière

Ces différentes définitions de la réussite sont à la fois erronées et

En réalité, la réussite n’est pas une destination. Si vous avez pour

Vous aurez d’autres aspirations, vous allez vouloir atteindre

« ENFIN OUF !! CA N’A PAS ÉTÉ FACILE ! C’EST QUELQUE

« Enfin, j’ai réussi ! J’étais célibataire depuis 6 ou 9 mois,

Non, la réussite n'est pas une destination. Il faudrait qu’on

« Je veux une technique magique, qui va me permettre de

Je leur dirai ceci :

« Quand tu feras 50 000 FCFA par jour, tu voudras maintenant

À un moment donné de ton évolution, tu vas te poser une série

Ø Quel est donc l’objectif de ma vie ?

Ø Avant je gagnais 50 000 FCFA par mois, je trouvais

La réussite n’est pas une destination !

CHAPITRE II : QUE SIGNIFIE LA

Pourtant, si vous vous reposez, c’en est TERMINÉ de ‘’votre

Ce sera ainsi, lorsque vous atteindrez ou alors lorsque vous allez

La trajectoire est l’ensemble des positions occupées par un objet,

« Ma réussite serait de devenir milliardaire. »

Toutefois, quand vous deviendrez milliardaire, vous aurez d’autres

C’est très important de comprendre cette nuance, car si vous ne

‘’Dans mon entreprise on m’exploite beaucoup, dans mon

Il convient de retenir que la réussite n’est pas une destination,

NON. On ne se la coule pas douce. Il n’y a aucun moment, où