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Code épreuve : 297 BANQUE COMMUNE D’EPREUVES CONCOURS D’ ADMISSION DE 2013 Conception : ECOLE DE HAUTES ETUDES COMMERCIALES DU NORD Concours d'admission sur classes préparatoires MATHEMATIQUES Option scientifique 6 maj 2013 de 8h 4 12h La présentation, la lisibilté, Vorthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements ‘entreron! pour une part impartame dans lappréciation des copies. Les candidais sont invités & encadrer, dans la mesure du possible, les résultats de leurs ealeuls. 1s ne doivent faire usage daucun document. Seule l'uilisation d'une régle graduée est autorisde. L'utilisation de toute calcutatrice et de tout matériel électronique est interdite. Siau cours de 'épreuve, un candidat repére ce qui lui semble éire une erreur d'énoncé, ila signalera sur sa copie et poursuivra sa coriposition en expliquant les raisons des initiatives qu'l sera amené a prendre, Exercice 1 Soit (a, your une suite de réels strictement positifstelle que la série de terme général — converge. 4, Le but de cet exercice est de prouver que la série de terme général 1, = converge également +a, et que, de plus, ona: S'u, <2 mG 1) Etude d'un exemple : pour tout entier naturel m non nul, on pose a, = n(n +!) a. 4 8) Verifier que a, = puis en dédire que la série de tee génra 1 converge et donner sa nn somme. ') Pour tout entier naturel non nul, déterminer x, en fonction de m ) Etablir la convergence de la demandée, 2) Etude d'un deuxiéme exemple. ‘On suppose, dans cette question, que, pour tout entier naturel n non nul, ona: a, =n! a) Ecrire une déclaration de fonction Pascal dont len-téte est function fact (m : integer) : integer ; et qui renvoie n! A lappel de fact(n). b) Eerire le comps principal d'un programme Pascal, utilisant cette fonction, et permettant de calculer et Gafficher la valeur de w, lorsque la valeur de n est entrée au clavier par l'utilisateur. ie de terme général 1, et donner sa somme, puis en déduire Pinégalité ‘abl snérat ©) tablir ia convergence de la série de terme général Oy “4 ‘Tournez la page S.V.P. 4) Montrer que, pour tout entier naturel non nul, on a: 1, S €) En déduire que la série de terme général u, converge et que fon a: On revient au cas général. 3) Montrer, grace a linégalité de Cauchy-Schwarz, que : Wn Nt (424 tm)? s (ay ta bau tay) (L 4) a) Utliser le résultat précédent pour établir que Vnen, 204! __ ca ata tna, . . anal I 'b) En déduire, par sommation, que: VNEN*, )——"“"__ <4. Ha F ay tty Fat ©) Montrer enfin que ta série de terme général ——2"*! converge puis étabir le résultat demande. 4,40, 4..40, Exercice 2 Dans tout lexercice, » désigne un entier naturel supérieur ou égal & 2. On désigne par E un espace vectoriel de dimension 7 et on rappelle qu'un hyperplan de £ est un sous-espace vectoriel de £ de dimension n=. Pour finir, on désigne par {d l'endomorphisme identité de £. 1) Etude d'un premier exemple (n=3 et B= R?), On considére, dans cette question seulement, lendomorphisme f de R'dont la matrice dans la base 012 0 0 3]. Montrer que Imfest un hyperplan de R? et qu'il est stable par f. 000 2) Etude d'un deuxiéme exemple (n = 3 et E= R°). On considére, dans cette question seulement, lendomorphisme f de R3dont la matrice dans la base 211 2a}. 112 8) Déterminer les valeurs propres de f- 'b) Montrer que Ker(f—/d) est un hyperplan de R? et qu'il est stable par f canonique est M- canonique est M = On suppose dans la suite que £ est un espace euclidien de dimension n et on note B. orthonormale de E: Le produit scalaire des vecteurs x et y de £ est noté (x,y) et la norme de x est notée || x |). On considére un endomorphisme f de E qui posséde 4u moins une valeur propre 2. réelle et on se propose de démontrer qu’il existe un hyperplan de E stable par f hy €5 «on» @) une base 3) On note f* lendomorphisme de £ dont la matrice dans la base @ est la transposée de la matrice de f dans la base B. a) Vérifier que fon a: Vinyy)e EXE, (f(y) = (xf09)- b) Etablir que f* est l'unique endomorphisme de E vérifiant : Ve WE EXE, (f0),¥) = ("IO) 4) a) Montrer que 2 est valeur propre de f*. b) On considére un vecteur propre ude /* associé a fa valeur propre A. Montrer que (vect(u))+ est un hyperplan de £ et qu’il est stable par f. 204 Exercice 3 1) On considére la fonction fdéfinie sur R par : f(x) = 4 2x? 0 sinon Montrer que f peut ee considérée comme une fonction densité de probabilité Dans la suite, on considére une suite (X);e" de variables aléatoires, toutes définies sur le méme espace probabilisé (0, A, P), mutuellement indépendantes et admettant toutes comme densité De plus, pour tout entier naturel m non nul, on pose S, = Sup(%r, X2, «.-5 Xa) et Ya = Som admet que S, et n Y, sont des variables aléatoires & densité définies, elles aussi, sur (Q, A, P). 2) Déterminer la fonction de répanttion, notée F, commune aux variables aléatoires Xj. 3) On note G, la fonction de répartition de ta variable aléatoire Y,, Déterminer explicitement G, (x) en fonction de m et.x. 4) a) Montrer que, pour tout réel x négatif ou nul, on a Gy(x) < = . b) Justifier que, pour tout rée! x strictement positif, il existe un entier naturel rg non nul, tel que, pour tout ‘ i \ eentier n supérieur ou égal & mo, on ax > — En déduire que : Vx > 0, 3m € N*, Vn Mo, Gul) = (-4) : x 5) a) Déterminer, pour tout réel x, la limite de G,(x) lorsque m tend vers +20, On note G(x) cette limite. b) Montrer que la fonction G ainsi definie est la fonction de réparttion d'une variable aléatoire a densité. ) En déduire que Ia suite (Y,)e1 converge en loi vers une variable aléatoire Y dont la fonetion de répartition est G. 6) Vérifier que la variable aléatoire ; suit une loi exponentielle dont on précisera le paramétte. Problame ‘On considére deux variables aléatoires X et ¥ définies sur un espace probabilisé (9, A, P), indépendantes, et int toutes les deux Ja loi de Poisson de paramétre 2, ob A désigne un réel strictement positif. On se propose de déterminer un équivalent de la probabilité P(X = ¥) lorsque 2 est au voisinage de +0 Partie 1 Pour tout entier naturel n, on pose 1 2 sina dt 1) a) Caleuler to et 1 b) Montrer que la suite (uy) est décroissante c) Etablir que: Vn eN, u,> 0. En déduire que la suite (u,) est convergente. 2) a) Montrer, griice 4 une intégration par parties, que: WneN, (+2) wer = (+1) te. —2n) Gxnye ©) Montrer que : Wa EN, (+1) tas ty ; d) En déduire la valeur de wy). 3) a) Calculer fim “#2 mt) ty 1b) En déduire, en utilisant les variations de (u,), que: tim = 4 ‘Tournez Ia page S.V.P. ¢) Montrer enfin que l'on a: 1, 2n Partie 2 . lpi _ew 1) Etablir, pour tout réel x, la convergence de fintégrale /(x) = — dt }) Etablir, pour tout réel x, la convergence de lintégrale /(x) oe it Dans la suite de cette partie, x désigne un réel strictement positif. 7 Vpt_ets 2) a) Montrer qu’il existe une constante AM telle que : 0s — ) 8) a a wot dis M b) Montrer que vee[o.s}, Is 3) a) En se référant & une loi normale, donner les valeurs de sre Pde et fre ede b) Liiliser le changement de variable w= 7x pour montrer que : |’ t dt ~ E Oye Nx ¢) Montrer de la méme fagon que : fe J di ~. avr 4) a) Monteer, grace au changement de variable w=1+1, que ) Utlser fe résutat dela question 2b) pour en déduire que : I(x) == Partie 3 1) Exprimer comme somme d'une série la probabilité P(X = ¥). 2) a) On désigne par 1 un réel de [-I, 1] et par x un réel strictement positif. Montrer que, pour tout « compris entre 0 et -1x, ona: e Se". Ecrire ensuite I Lagrange a ordre 2 pour la fonction w+ e* entre 0 et ~1x. ve b) Montrer que: VkeN, [Sat =a. oT | , J att | Datertes c) Déduire des deux questions précédentes que (Lape a@ar yi” a 4) Montrer enfin que: Vx >0, 1()= Y—* s 3 (i U 3) Etablir que: PUX= Y) = —— re 2 fh als

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