Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Traité Des Faillites Et Banqueroutes (... ) Bédarride Jassuda bpt6k58332360
Traité Des Faillites Et Banqueroutes (... ) Bédarride Jassuda bpt6k58332360
banqueroutes, ou
Commentaire de la loi du 28
mai 1838, par J. Bédarride,....
Edition 4,Tome 2
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées
dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-
753 du 17 juillet 1978 :
- La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique
est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source
des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source
gallica.bnf.fr / BnF ».
- La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation
commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service ou toute autre
réutilisation des contenus générant directement des revenus : publication vendue (à l’exception des ouvrages
académiques ou scientifiques), une exposition, une production audiovisuelle, un service ou un produit payant, un
support à vocation promotionnelle etc.
2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété
des personnes publiques.
- des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent
être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits.
- des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont
signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est
invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.
4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et
suivants du code de la propriété intellectuelle.
5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de
réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec
le droit de ce pays.
6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur,
notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment
passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978.
LIVRE III.
Des Faillites et Banqueroutes,
TITRE Ier.
BÈ LA FAILLITE.
CHAPITRE V.
SECTION III.
DE "LA VENTE DES MARCHANDISES ET MEUBLES,
ET DES RECOUYREMENS.
ARTICLE 4.8G.
SOMMAIRE.
marchandises.
378. Avantages et inconvéniens de la vente aux enchères.
379: C'est au juge à décider si la vente se fera soit à l'amiable soit
aux enchères, et à choisir la classe d'officiers publics qui
devront y présider.
380 Malgré le silence de l'article 486 le juge-commissaire peut
,
ordonner que les marchandises seront vendues à la Bour-
se, par l'entremise des courtiers.
ARTICLE 487.
Les syndics pourront, avec l'autorisation du juge-
commissaire, et le failli dûment appelé, transiger sur
toutes contestations qui intéressent la masse, même sur
celles qui sont relatives à des droits et actions immobi-
liers.
SOMMAIRE.
381. Motifs qui ont fait admettre, pour les syndics, la faculté de
transiger.
382. La lof actuelle permet la transaction dès l'ouverture d& la
faillite.
383. Avantages de cette disposition :
4° Economie de temps et de frais. '
ARTICLE 488.
SOMMAIRE.
ARTICLE 489.
SOMMAIRE.
SECTION IV.
ARTICLE 490.
A compter de leur entrée en fonctions les syndics
,
seront tenus de faire tous actes pour la conservation des
droits du failli contre ses débiteurs.
30 TRAITÉ DES FAILLITES.
SOMMAIRE.
412. —:
Ainsi, les effets transmis en compte courant
doivent être encaissés par les syndics. Peu importe qu'il
y ait ou non la clause retour sans frais. Les inconvé-
niens que nous avons signalés, l'absence de qualité des
syndics, n'en existent pas moins. Où ces effets seront
dans le cas d'être revendiqués, ou non. Or, on sait que
la clause de retour sans frais est indifférente dans l'ap-
plication des règles tracées pour cette revendication (').
Si celle-ci n'est pas autorisée, l'envoyeur sera solidaire-
ment tenu du paiement avec le souscripteur, l'accepteur
et les autres endosseurs des effets.
SECTION V.
ARTICLE 491.
partir du jugement déclaratif de la faillite, les cré-
A
anciers pourront remettre au greffier leurs titrés avec
,
un bordereau indicatif des sommes par eux réclamées.
Le greffier devra en tenir état et en donner récépissé.
Il ne sera responsable des titres que pendant cinq
années, à partir du jour de l'ouverture du procès-verbal
de vérification.
ARTICLE 492.
Les créanciers qui, à l'époque du maintien ou du
remplacement des syndics en exécution du troisième
,
paragraphe de l'article 46â n'auront pas remis leurs
,
titres, seront immédiatement avertis, par des insertions
dans les journaux et par lettres du greffier qu'ils doi-
,
ART. 491, 492 43
vent se présenter en personne ou par fondés de pou-
voirs, dans le délai de vingt jours, à partir desdites in-
sertions, aux syndics de la faillite, et leur remettre leurs
titres accompagnés d'un bordereau indicatif des sommes
par eux réclamées, si mieux ils n'aiment en faire le dé-
pôt au greffe du tribunal de commerce ; il leur en sera
donné récépissé.
A l'égard des créanciers domiciliés en France hors
,
du lieu où siège le tribunal "saisi de l'instruction de la
faillite, ce délai sera augmenté d'un jour par cinq my-
riamètres de distance entre le lieu où siège le tribunal et
le domicile du créancier.
A l'égard des créanciers domiciliés hors du territoire
continental de la France ce délai sera augmenté con-
,
formément aux règles de l'article 73 du Code de procé-
dure civile. '
SOMMAIRE.
<
21. — Dans le premier cas, le dépôt est faculta-
tif; u'nsi chaque créancier peut, dès l'ouverture de la
failli remettre ses tilres avec un bordereau indicatif
,
des sommes réclamées au greffier du tribunal de com-
merce, qui doit en tenir un état, et en donner récépissé.
422. —
On comprend pourquoi l'article 491 nom-
me exclusivement le greffier comme devant recevoir ce
dépôt. A celte période de la faillite, on ne sait encore si
les syndics en exercice seront ou non maintenus. Dans
cette incertitude, la loi a compris que les créanciers pour-
raient avoir de la répugnance à confier leurs titres en
des mains qui, peut-être, resteront étrangères à l'opé-
ration que ce dépôt prépare ; elle a considéré d'autre
,
part, que les syndics eux-mêmes ne se livreront à au-
cune recherche tant qu'ils ne seront pas certains d'être
maintenus, et que partant il était inutile de les consti-
tuer dépositaires.
Mais dès que le jugement qui maintient ou remplace
les syndics est rendu, le greffier doit livrer à ceux-ci les
litres dont il est dépositaire. Il est évident, en effet, que
le dépôt n'en est pas ordonné pour qu'il les conserve
entre les mains, mais bien dans l'objet que nous indi-
quions tout à l'heure ; il doit donc mettre les syndics à
même de le remplir.
48 TRAITÉ DES FAILLITES.
(,)D.P.,4o,a, ia7.
(!) Décision ministérielle du 28 juin 1808.
52 TRAITÉ DES FAILLITES.
ARTICLE 494.
SOMMAIRE.
443. Elles peuvent être contestées par les créanciers même après'
qu'elles ont été admises.
443 bis. Le droit des créanciers n'est éteint que par l'expiration
des délais de la vérification et de l'affirmation. — Doc-
trine et jurisprudence.
444. Les syndics ne sont pas obligés de poursuivre sur les con-
testations soulevées par les créanciers.
445. Le droit de contester appartient au failli, mais il ne peut
l'exercer que par le ministère des syndics.
446. Les créanciers peuvent personnellement s'approprier et
poursuivre les contestations faites par le failli.
447. A défaut des poursuites des uns et des autres le failli fait
,
insérer ses protestations au procès-verbal ; il peut en-
suite les réaliser lors de la distribution de l'actif.
448. La clôture du procès-verbal de vérification rend les créan-
ciers non recerables à contester les créances.
(') D.P.,55,i,5n.
74 TRAITÉ DES FAILLITES
,
jusqu'à l'abus la faculté de contester, pour peu qu'il le
crût utile à ses intérêts. De plus, il pourrait ainsi grever !
,
la faillite.
En outre le failli est désinvesti de ses actions. Nous
,
avons déjà dit que, s'il peut ester en justice pour les
droits exclusivement attachés à sa personne, il ne peut,
quant à ses biens, agir que par le ministère des syndics.
C'est donc à eux à apprécier les contestations soule-
vées par le failli, à en rechercher la nature et la portée;
à se les approprier s'ils les croient fondées, et à passer \
ARTICLE 495.
SOMMAIRE.
ARTICLE 496.
SOMMAIRE.
ARTICLE 497.
SOMMAIRE.
465.
— La vérification est complète par l'accom-
plissement de la formalité qui précède et dès que la
,
ART. 497. 93
mention a été signée par les syndics et visée par le juge-
commissaire. Mais elle n'est pas encore efficace. Le cré-
ancier n'a le droit de prendre part aux répartitions que
si, dans la huitaine du procès-verbal, il a affirmé entre
les mains du juge-commissaire que sa créance est sin-
cère et véritable.
Toutefois, par une dérogation aux principes ordinai-
res, il n'est pas indispensable que cette affirmation éma-
ne personnellement du créancier. Nous avons vu que la
vérification peut être requise par un mandataire dont
le pouvoir enregistré reste annexé au procès-verbal. Ce
même mandataire est admis à affirmer la créance ; car,
a-t-on dit, ce n'est point ici un serment dérisoire, dé-
féré sur un litige, mais bien un acte que le droit com-
mun permet de remplir par mandataire (')..
466. — C'est principalement sur ce caractère de
l'affirmation que la commission de la chambre des dé-
putés s'appuyait pour demander la suppression de celte
formalité ; car, disait-elle, si elle pouvait avoir quelque
efficacité elle la perdrait dès qu'elle peut être faite par
,
mandataire. En réalité, ajoutait la commission, elle n'en
a aucune ; elle n'est qu'un jeu pour les hommes de mau-
vaise foi, et une formalité superflue pour les honnêtes
gens.
La chambre ne crut pas devoir adopter la suppression
qui lui était proposée, non qu'elle se fît illusion sur la
force des motifs sur lesquels la demande était fondée,
mais dans l'espérance que la crainte du parjure, même
ARTICLE 498.
98 TRAITÉ DES FAILLITES.
ARTICLE 499.
me jugement déterminera.
ARTICLE 500.
SOMMAIRE.
:
480. — Or, sur ce point, le tribunal de commerce a
un pouvoir éminemment discrétionnaire. C'estlà, la con-
séquence de la mission réglementaire que la loi lui confie
sur la faillite. Il peut donc admettre ou rejeter le sur-
sis sans que sa décision puisse être attaquée ni cri-
,
tiquée.
Il est un seul cas où le sursis est forcé à savoir :
,
lorsque la contestation aurait pour résultat de constituer
le failli en état de banqueroute frauduleuse. Comme si,
par exemple, on soutenait qu'une créance est le produit
d'un concert frauduleux entre le failli et le prétendu
créancier. La preuve de cette fraude placerait le failli
sous le coup de l'article 591, et rendrait tout concordat
impossible. Il serait donc nécessaire, avant de s'occuper
de celui-ci, d'attendre que la justice eût prononcé sur la
contestation.
Mais, hors ce cas exceptionnel, et toutes les fois qu'il
s'agit d'une contestation ordinaire soit sur l'existence,
,
soit sur le chiffre de la créance la question du sursis
,
est entièrement livrée à l'appréciation souveraine du tri-
bunal. La loi ne trace aucune règle à cette appréciation.
Mais ce que les tribunaux ne doivent jamais perdre de
vue, c'est que le sursis n'est pas dans l'intention du lé-
gislateur, et qu'ils se conformeront à sa véritable pensée
en ne l'admettant que très-rarement, et seulement dans
des circonstances impérieuses et urgentes.
On sait, en effet, combien la loi nouvelle s'est effor-
.
cée, par la réduction des divers délais, d'arriver promp-
lement à la délibération du concordat. Or, tout ce qui
contrarierait ce résultat important s'éloignerait d'une
110 TRAITÉ DES FAILLITES.
ARTICLE SOI.
SOMMAIRE.
ARTICLE 502.
ARTICLE 503.
SOMMAIRE.
495. —
L'article 503 réglant une hypothèse relative
au paiement des créances , aurait pu être renvoyé au
chapitre qui traite de la répartition de l'actif. On en fit
même l'obserlion dans la discussion ; mais il fut répon-
du que l'ordre logique voulait qu'il fût maintenu à la
place qu'il occupait. Cet article en effet, n'est que la
,
sanction pénale de la violation des prescriptions relati-
ves à la vérification , et dont il est, par conséquent, le
complément nécessaire.
L'actif, avons-nous dit, n'appartient qu'aux créan-
ciers réels du failli. Il n'y a de créanciers réels que ceux
qui ont fait vérifier et affirmer leurs titres. Il n'y a de
créances certaines que celles qui ont été admises. Con-
séquemment, les premiers, seuls, doivent être appelés à
la délibération du concordat ; si le rejet de celui-ci amè-
ne une répartition, les dernières seules ont droit d'y con-
courir, quelles que soient les énonciations du bilan .Voilà
le principe consacré par l'article 503.
.(') V. înfràn°5oa.
428 TRAITÉ DES FAILLITES.
CHAPITRE IV.
DU CONCORDAT ET DE L'UNION.
SECTION PREMIÈRE.
ARTICLE 504.
Dans les trois jours qui suivront les délais prescrits
pour l'affirmation, le juge-commissaire fera convoquer,
par le greffier, à l'effet de délibérer sur la formation du
4 32 TRAITÉ DES FAILLITES.
ARTICLE 505.
Aux lieu, jour et heure qui seront fixés par le juge-
commissaire, l'assemblée se formera sous sa présiden-
ce ; les créanciers vérifiés et affirmés , ou admis par
provision s'y présenteront en personne ou par fondés
,
de pouvoirs.
Le failli sera appelé à cette assemblée ; il devra s'y
présenter en personne, s'il a été dispensé de la mise en
dépôt, ou s'il a obtenu un sauf-conduit, et il ne pourra
s'y faire représenter que pour des motifs valables et ap-
prouvés par le juge-commissaire.
ARTICLE 506.
Les syndics feront à l'assemblée un rapport sur l'état
delà faillite, sur les formalités qui auront été remplies
et les opérations qui auront eu lieu ; le failli sera en-
tendu.
Le rapport des syndics sera remis signé d'eux au
, ,
juge-commissaire qui dressera procès-verbal de ce qui
,
aura été dit et décidé dans l'assemblée.
ART 504, 505, 50(5. ^3
SOMMAIRE.
521.
— Mais si les propositions avaient été écrites
et signées par le failli, rien ne s'opposerait à ce qu'elles
fussent adoptées. L'acceptation des créanciers rendrait
l'engagement proposé définitif et obligatoire.
Cette opinion était professée par M. Locré, sous l'em-
pire du Code ("). Mais nous croyons qu'à celte époque
H 10
446 TRAITÉ DES FAILLITES.
SECTION II.
DU CONCORDAT.
De la formation du concordai.
ARTICLE 507.
ARTICLE 508.
ou privilèges.
Le vole au concordat emportera de plein droit celte
renonciation.
ARTICLE 509.
SOMMAIRE.
•
ce qui s'est fait à la première séance est nul et sans
portée.
558.•—
2° Nous avons vu que les créances dues
aux créanciers domiciliés hors France, sont censées vé-
rifiées lorsqu'il s'agit de la répartition des deniers.
,
Mais il n'en est pas de même pour le concordat; elles
restent donc nécessairement en dehors de celles sur les-
quelles se calcule la majorité.
ARTICLE 510.
Si le failli a été condamné comme banqueroutier frau-
duleux, le concordat ne pourra être formé.
Lorsqu'une instruction en banqueroute frauduleuse
aura été commencée, les créanciers seront convoqués à
l'effet de décider s'ils
se réservent de délibérer sur un
concordat, en cas d'acquittement, et si, en conséquen-
ce ils sursoient à statuer jusqu'après l'issue des pour-
,
suites.
472 TRAITÉ DES FAILLITES.
ARTICLE 511.
SOMMAIRE.
559. —
Déjà la magistrature s'était associée à celte
répugnance. Plusieurs arrêts avaient, dans des circons-
tances de ce genre, refusé d'annuler les concordats in-
tervenus contrairement au texte formel de la loi et
, ,
malgré la jurisprudence de la cour de cassation (').
L'article 511 généralise le principe de ces arrêts, et
l'élend à tous les cas de banqueroute simple. Le con-
cordat n'est plus prohibé. C'est aux créanciers à décider
si le fait qui la constitue permet ou exclut l'indulgence.
A.RT1CLE 512.
ARTICLE 513.
ARTICLE 514.
«
Dans tous les cas, avant qu'il soit statué sur l'homo-
logation, le juge-commissaire fera au tribunal de com-
merce un rapport sur les caractères de la faillite et sur
l'admissibilité du concordat.
ARTICLE 515.
SOMMAIRE.
(') N° ,a40.
198 TRAITÉ DES FAILLITES.
(')' »° 1242.
498: TRAITÉ DES FAILLITES.
577. —
Les jugemens qui prononcent sur les oppo-
silions sont susceptibles d'appel de la part de la partie
ART. 512, 513, 514, 515. 199
qui a succombé. Cet appel doit être émis dans la quin-
zaine de la signification. L'instance d'appel, est pour-
suivie entre l'opposant, les syndics et le failli.
(') N° 1245.
„
ART. 512, 513, 514, 515. 207
suite à la partie la plus diligente sans ajournement et.
,
sans débats.
La raison d'une telle prescription est facile à saisir.
L'homologalion n'est qu'une conséquence de l'admission
du concordat. Consentir à celui-ci, c'est conférer au
failli le mandat de la requérir de la faire prononcer.
,
Cette présomption existe tant que, par une opposition en
forme les créanciers n'ont pas manifesté une opinion
,
contraire.
Il suit de là qu'en demandant l'homologation,le failli
agit au nom de tous les intéressés, et que tous ceux que
le concordat atteint sont représentés dans l'instance, s'ils
n'ont pas formé opposition.
En deuxième lieu le droit des créanciers réduits à
, ,
quereller la régularité du jugement, ne s'ouvre qu'après
la prononciation de celui-ci. Or, comment le tribunal
pourrait-il connaître d'une action qui a son origine dans
la décision qu'il a rendue, qui n'existait pas avant, qui
ne s'est ouverte qu'après qu'il s'est lui-même désinvesti
en prononçant sur l'objet qui lui était déféré? L'opposi-
tion, dans ce cas, n'aurait d'autre résultat que celui de
saisir le premier juge de la connaissance du bien ou mal
jugé de sa propre décision. Elle violerait donc le prin-
cipe qui a présidé à la constitution des deux degrés de
juridiction à savoir qu'un tribunal ne peut jamais se
,
réformer lui-même et que l'examen du plus ou moins
,
de validité légale d'un jugement définitif appartient au
juge supérieur.
Ainsi, l'opinion de M. Pardessus ne pourrait être ad-
mise que si les créanciers devant être admis dans Tins-
208 TRAITÉ DES FAILLITES.
4.5.
210 TRAITÉ DES FAILLITES
§11.
ARTICLE 516.
ARTICLE 517.
SOMMAIRE.
masse ne sera plus tenue des frais qui pourront être ex-
posés. Le concordat a définitivement réglé le sort des
créances, l'époque et le mode de leur paiement. Une
contestation ultérieure ne réagirait ni sur les unes, ni sur
l'autre. Il n'y a plus qu'un procès ordinaire entre le
failli et celui qui s'est injustement porté créancier, et
l'intérêt du premier à ne pas gaspiller follement ses
ressources, est un sûr garant qu'il n'ira pas les compro-
mettre dans des difficultés hasardées et sans fondement.
Ainsi, jusqu'après l'homologation, on ne peut arguer
de l'inaction et du silence du failli. Il n'a pas eu le
pouvoir de poursuivre judiciairement. Ce pouvoir, l'ho-
mologation le lui confère. La demande qu'il en fait est
donc pour lui un préliminaire indispensable. En con-
séquence la raison et l'équité ne tolèrent pas qu'on lui
,
oppose cette demande comme une fin de non recevoir
contre son action.
Mais, dit-on ('), permettre au failli de contester après
le concordat, ce serait perpétuer illégalement l'état de
faillite. Cette objection manque de. portée. Après l'ho-
mologation, il n'y a plus de faillite. Les créanciers sont
payés, ou le seront aux termes convenus. Une difficulté
entre l'un d'eux et le failli concordataire ne peut exer-
cer une influence quelconque sur le sort des autres; à
moins que, par le rejet de la créance contestée, le con-
cordat ne réunît plus la majorité requise. Ce serait là,
sans doute , un motif pour en faire prononcer la nul-
lité et chaque créancier pourrait s'en prévaloir, puis-
,
ont traité avec le failli, ils ont consulté l'état des créan-
ciers le concordat et l'inscription requise en exécution
,
de celui-ci ; ils ont mesuré sur ces pièces authentiques
les obligations de l'ancien failli et accordé leur con-
,
fiance sur l'importance de celles-ci relativement aux
ressources et à la valeur des immeubles. Serait-il juste
que la production tardive de plusieurs créanciers, cou-
pables de la plus insigne négligence, vint, malgré leur
prévoyance, bouleverser leurs calculs, et leur enlever le
gage sur lequel ils ont dû compter ?
Désastreux pour le failli ! car si l'hypothèse que nous
indiquons pouvait se réaliser, si les créanciers inconnus
se présentant devaient évincer les tiers, ou si les syndics
en inscrivant étaient obligés de faire des réserves en
leur faveur, quelle serait la position du failli? Les ca-
pitalistes, effrayés d'une obligation dont ils ne pourraient
apprécier ni l'étendue ni la portée, refuseraient de trai-
ter avec lui. Aucun ne consentirait à courir la chance
d'une perte plus ou moins importante. Le failli ne pour-
rait donc ni vendre ses immeubles ni emprunter ; il
,
verrait la confiance s'éloigner de lui, ses ressources im-
mobilisées entre ses mains ; et cela précisément au mo-
ment où il a un besoin de crédit d'autant plus pressant
qu'il a à satisfaire aux obligations que le concordat lui
impose. Il serait donc condamné inévitablement à une
nouvelle ruine, et menacé d'une seconde faillite.
N'est-il pas plus rationnel et plus juste de faire sup-
240 TRAITÉ DES FAILLITES.
II *6
242 TRAITÉ DES FAILLITES.
ARTICLE 518.
passif.
SOMMAIRE.
ARTICLE 519.
SOMMAIRE.
II <7
258 TRAITÉ DES FAILLITES.
§ m.
ARTICLE 520.
ARTICLE 521.
SOMMAIRE.
'
cordat.
Mais, si dans la délibération et l'adoption de celui-ci,
ceux qui avaient cautionné le premier, ne sont ni admis
ni appelés ; si on n'exige pas qu'ils renouvellent leurs
engagemens, on ne pourrait plus les rechercher à raison
de leur concours au concordat précédent. Il y a nova-
lion complète dans le titre, et partant libération entière
pour ceux qui n'auraient pris aucune part à celui qui
ARTICLE 522.
ARTICLE 523.
ces antérieurement
admises et affirmées, sans préjudice
néanmoins du rejet ou de la réduction de celles qui, de-
puis, auraient été payées en tout ou en partie.
ARTICLE 524.
SOMMAIRE.
663. —
Le récolement et le supplément d'inventaire
doivent, que les scellés aient été ou non apposés être
,
faits en présence et avec l'assistance du juge de paix.
Nous avons déjà dit que cette assistance est lé gage le
plus certain de la sincérité de ces opérations, le con-
cours d'un magistrat éloignant toute idée de collusion
entre le failli et les syndics.
667. :—
Tant que ce délai n'est pas expiré, les opé-
rations ultérieures de la faillite sont forcément suspen-
dues. Cette suspension est de rigueur alors même que
,
le dépouillement des écritures n'aurait signalé aucun
créancier nouveau. Cette absence d'indication peut être
le résultat de la négligence ou de l'incurie du failli. Or,
ARTICLE 525.
ARTICLE 526.
SOMMAIRE.
(') V. ]nrràn°6gi.
ART. 525, 526 303
plus censés créanciers par rapport à la masse dont ils
,
ne peuvent plus faire partie.
Ceux qui n'ont encore rien reçu sont, de plein droit,
admis dans celle-ci pour le montant intégral de leurs
créances vérifiées et affirmées.
Enfin, si le dividende a été payé en partie les cré-
,
anciers n'y figurent que pour la partie du capital corres-
pondant à la portion du dividende restant due.
Par exemple, le concordat avait été consenti au moyen
d'un dividende du vingt-cinq pour cent. Le créancier
d'une somme de 80,000 fr. devait donc loucher réelle-
ment 20,000 fr. Il en a reçu 10,000, et, après ce paie-
ment, le concordat a été annulé ou résolu. Il résulte de
la disposition de l'article 526, qu'il ne sera plus créan-
cier dans la nouvelle masse que de la somme de 40,000.
fr.; car le restant dû de son dividende représente bien
cette somme au vingt-cinq pour cent. Les 10,000 fr.
695. •—
Mais l'hypothèque inscrite en vertu de l'ar-
ticle 517, au profit des créanciers concordataires, ne
pourrait être valablement querellée ; elle pourrait donc
sortir à effet et assurer ainsi à ces mêmes créanciers
,
une préférence sur les immeubles du failli, à l'encontre
de tous autres.
Cette hypothèse se réalisant, comment règlera-t-on
la position de ces créanciers sous le point de vue de
,
l'article 526 ? Devra-t-on établir leur admission au pas-
sif, en calculant leur capital sur le dividende qui leur
est dû ; imputer ensuite sur ce capital ce qu'ils touche-
ront en vertu de leur hypothèque, et les faire concourir
pour l'excédant aux répartitions de l'actif ? Exemple:
Paul était créancier de 20,000 fr.; il a concordé pour
un dividende de vingt-cinq pour cent ; il devait donc
recevoir 5,000 fr. pour lesquels il lui a été conféré une
hypothèque. Avant tout paiement, le débiteur a été de
nouveau déclaré en état de faillite. En vertu de l'article
526 Paul doit être admis dans cette faillite pour sa
,
créance entière de 20,000 fr. Plus tard, les immeubles
se vendent; Paul est colloque pour le montant de son
hypothèque, soit pour 5,000 fr. Devra-t-on le considé-
au failli.
Tout ce que les créanciers peuvent donc espérer dans
l'hypothèse de l'article 520, c'est de retirer un dividende
jamais moindre, quelquefois plus élevé que celui que
,
le concordat leur assurait. Il est vrai que dans le cas
,
de l'hypothèque, celte chance est plus défavorable, puis-
SECTION m.
ARTICLE 527.
ARTICLE 528.
acquittés.
SOMMAIRE.
a pour effet :
-Il 21
322 TRAITÉ DES FAILLITES.
corps.
Les créanciers autorisés à poursuivre individuellement
le remboursement de
ce qui leur est dû , puisent dans
cette faculté la capacité et le droit d'accepter ce rem-
boursement.
330 TRAITÉ DES FAILLITES
ou
copropriétaires des choses à partager; qu'ils ne sont
tenus ou liés les uns envers les autres par aucune con-
vention ou lien contractuel ; qu'ils ne tirent leurs droits
respectifs d'aucun engagement pris ou consenti, mais
les puisent dans leur qualité d'héritiers qu'ils tiennent
II 22
338 TRAITÉ DES FAILLITES.
SECTION IV.
ARTICLE 529.
SOMMAIRE.
ARTICLE 530.
SOMMAIRE.
ARTICLE 531.
SOMMAIRE.
ARTICLE 532.
ARTICLE 533.
SOMMAIRE.
ARTICLE 534.
ARTICLE 535.
SOMMAIRE.
778. —>
Si les syndics ont été autorisés à continuer
l'exploitation du commerce, la vente ne comprend plus
que les effets mobiliersproprement dits , ou soit les
meubles meublants, l'argenterie, bijoux, linges et har-
410 TRAITÉ DES FAILLITES.
780.—
On remarquera que ,
dans la section que
nous examinons, il ne se trouve aucune disposition ana-
logue à celle de l'article 469 ; mais on ne doit pas in-
terpréter celle absence dans ce sens que, si le failli n'a-
vait ni demandé ni obtenu la délivrance des objets dont
parle celui-ci, dès le début de la faillite il ne puisse
,
plus les recevoir après l'union. Le silence de la loi re-
pose uniquement sur la présomption que le failli est
déjà en possession de ces objets. En conséquence si
,
cette présomption n'était pas fondée et si, dans un but
,
quelconque le failli n'avait pas usé de la faculté que
,
lui donne l'article 469 rien ne s'opposerait à ce que,
,
par application de ce même article, le juge-commissaire
789. —
Il résulte de là que les créanciers pour-
raient personnellement transiger même avec le banque-
routier frauduleux. Mais il faut remarquer que, dans ce
cas, la transaction ne serait obligatoire que pour les
signataires, et qu'alors même qu'il y en aurait un nom-
bre plus que suffisant pour former la majorité, leur
adhésion ne pourrait lier la minorité dissidente. Il n'y
a d'actes opposables à tous les créanciers que ceux qui
ont le caractère légal d'actes de l'union comme ceux
,
qui interviennent entre les syndics et les tiers. Ceux faits
entre l'union et le banqueroutier frauduleux ou le failli
ordinaire ne constituent que des traités particuliers sans
aucune force contre les personnes qui n'y ont pas con-
couru (').
ARTICLE 536.
SOMMAIRE.
ARTICLE 537-
ARTICLE 538.
SOMMAIRE.
811. —
Si les comptes ne sont contestés par per-
sonne, ils sont immédiatement apurés, et rien ne s'op-
pose à ce que les syndics reçoivent la décharge de leur
gestion. Cette décharge est consignée dans le procès-
verbal. Elle est définitive si les comptes sont exacte-
,
ment balancés. Elle le devient par le paiement du reli-
quat, s'il en existe un contre les syndics et s'ils sont,
,
au contraire, créanciers; sauf les droits qui leur compé-
tent contre la masse.
ARTICLE 539.
ARTICLE 540.
SOMMAIRE.
(')
io janvier i8(5i ; Bulletin des arrêts de la cour d'Aix iS6r,
,
.
paj. (6.
ART. 539/540. 443
Code de commerce, attendu que l'admission d'une cré-
ance au passif d'une faillite n'ajoute rien au titre pri-
mitif qui se trouve seulement vérifié ; qu'elle n'en change
pas la nature, et le laisse dans la classe des actes à la-
quelle il appartenait; que la prescription suspendue
pendant la faillite, interrompue par le jugement qui la
clôt et réintègre le créancier dans tous leurs droits an-
ciens contre le débiteur reprend son cours à compter
,
de ce jugement au titre auquel ces droits existaient pré-
cédemment.
Cet arrêt fut déféré à la cour de cassation. On lui re-
prochait d'avoir violé et faussement appliqué l'article
189. L'admission d'une créance au passif d'une faillite,
disait-on, est prononcée par une sorte de jugement spé-
cial rendu avec la contradiction de toutes les parties in-
téressées et du débiteur lui-même. Ce jugement devient
un titre unique et collectif pour toutes les créances com-
prises dans la même admission. Il opère donc une trans-
formation que l'arrêt a mal à propos méconnue, en re-
fusant de lui faire produire les effets d'une reconnais-
sance de dette par écrit séparé, dans le sens de l'arti-
cle 189.
Mais, par arrêt du 7 avril 1857, la cour de cassa-
tion rejette le pourvoi, par les motifs que le créancier
qui a fait admettre sa créance au passif de la faillite de
son débiteur n'est pas fondé à prétendre que , par
,
ce faitseul, il y a eu novation à sa créance primitive ;
que cette admission faite sur son affirmation , n'a
pour objet et pour résultat que de vérifier et de con-
444 TRAITÉ DES FAILLITES.
833. —
Or, cette preuve contraire est invincible-
ment faite :
1° Contre le banqueroutier frauduleux par l'arrêt
,
qui le condamne ;
2° Contre les stellionataires, par le jugement qui les
déclare tels.
La banqueroute frauduleuse est un crime dont la gra-
vité est indépendante de la peine appliquée. Celui qui
s'en est rendu coupable a violé les lois de la probité et
de l'honneur. Ce serait porter atteinte à l'effet moral des
arrêts, que de déclarer excusable celui qu'ils ont juste-
ment flétri.
Le stellional est une fraude déloyale et évidente ; c'est
à bon droit que la loi la punit de la perte de la liberté.
L'excusabilité devait rester impuissante devant celle
peine ; nous venons, d'ailleurs, de le dire ; cette excu-
sabilité repose sur la présomption de bonne foi. Le stel-
lionalairea évidemment foulé aux pieds les prescriptions
de ce-lleci ; il est donc aux yeux de la loi, indigne de
,
cette faveur.
ARTICLE 541.
SOMMAIRE.
849 undec.
— Le paragraphe 7 de l'article 59 du
Code de procédure civile défère au tribunal de la faillite
la connaissance des actions nées de la faillite ou à son
occasion. Au nombre de ces actions se place évidemment
celle en rapport des sommes reçues contrairement aux
articles 446 et 447. Elle a, en effet, si bien son fonde-
ment dans la faillite que, sans son événement, elle n'eût
jamais existé. En conséquence, le défendeur appelé de-
vant le tribunal de la faillite ne serait ni recevable ni
,
fondé à en décliner la compétence à raison du domicile.
La question de savoir s'il en était ainsi après concor-
dat ne pouvait naître que dans l'hypothèse d'un con-
,
cordat par abandon de biens. Le concordat ordinaire,
en effet, anéantit l'état de faillite. Il n'y a plus ni masse
ni syndicat. Une seule action survit : celle en paiement
du dividende ; mais elle n'appartient qu'à chaque cré-
ancier individuellement, et ne peut être exercée que con-
tre l'ancien failli.
Le concordat par abandon, s'il libère la personne du
failli, laisse les biens à la disposition des créanciers ;
leur administration continue d'être exclusivement con-
fiée aux syndics qui les aliènent au nom et profit des
créanciers et qui restent sous la surveillance du juge-
,
commissaire.
De tout cela la cour de Besançon concluait que le
,
474 TRAITÉ DES FAILLITES.
CHAPITRE VII.
DE FAILLITE.
SECTION PREMIERE.
ARTICLE 5i2.
Le créancier porteur d'engagements souscrits, endos-
sés ou garantis solidairement par le failli et d'autres
coobligés qui sont en faillite participera aux distribu-
,
tions dans toutes les masses, et y figurera pour la valeur
nominale de son titre* jusqu'à parfait paiement.
ARTICLE 543.
SOMMAIRE.
(") V. iufràn°862.
II 31
482 TRAITÉ DES FAILLITES.
Pao- 'ytf-
.
ART. 545!, 543. 489
failli lui-même ; tout ce qu'ils auraient payé viendrait
donc à la décharge de celui-ci.
ARTICLE 554.
SOMMAIRE.
solvables.
876. Reproches que l'on avait adressés à cet article :
4° Celui de déroger à l'article 542 et de retirer au créan-
cier le bénéfice qu'on venait de lui conférer.
877. Réfutation.
878. 2" Celui de violer la disposition de l'article 4252 du Code
Napoléon.
879. Cette violstion existe-t-elle réellement, et l'admission du
coobligé a la faillite de son codébiteur n'est-elle pas au
contraire dans l'intérêt du créancier?
500 TRAITÉ DES FAILLITES.
(') V. sùpràVSgi.
.
ART. 544. 50.3
totalement ou partiellement libérée, selon que le coobligé
qui a payé l'à-compte était ou caution lui-même ou
obligé principal.
L'intérêt des tiers s'unissait dès lors au respect des
droits acquis pour dicter au législateur la disposition
qu'il a consacrée. Il est donc, sous ce rapport, à l'abri
de tout reproche.
880. —•
Les droits du coobligé dans la faillite de
ses codébiteurs sont régis par les articles 1213 et 1214
du Code Napoléon. C'est ce qui résulte du texte et de
l'esprit de notre disposition. Il est évident, en effet,
qu'en ne l'admettant dans chaque faillite que pour les
sommes payées à la décharge du failli, le législateur
n'entend parler que de la part et portion de la dette
dont celui-ci était tenu.
ARTICLE 545.
SOMMAIRE.