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LE MARCHAND
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DE BAGDAD
Conte des Mille et une Nuits
26 GRAVURES
Il était
une fois, dans les temps très lointains
Où l 'Alsace abritait
les géants et les nains,
Sur un
roc gigantesque un si haut mur de pierre,
Que nul
ne soupçonnait ce qui vivait derrière.
Il projetait ombre au loin dans la campagne.
G était là
son
que vivait le roi de la montagne
Avec sa fille Hilda, le
charme de ses jours. '
Or, Hilda
ne montait jamais aux grandes tours,
ne franchissait pas l'immense enceinte ronde
Qui cachait à
ses yeux les merveilles du monde.
le s amusait seule à des jeux de géants,
Maissoupirait parfois,et regardait souvent
a poterne fermée et la muraille grise.
es parfums de l'été
que lui portait la brise
Rendaient Hilda rêveuse, et, privé d'horizon,
on château lui semblait une horrible prison.
n jour, le gardien dort, et la porte est ouverte ;
V
oici l enfant dehors. Oh ! la
campagne verte,
)
Les jolis arbres fins qui tiennent en sa main,
Et ce ruban d'argent, tout là-bas: c'est le Rhin !
LE MARCHAND DE BAGDAD
(Conte des Mille et une Nuits)
part l'a
qu'il jugea à propos d'emporter avec lui pour
urgent
epense
^
et pour d'autres besoins.
Ali Cogia
choisit un vase d'une capacité convenable ; il
mille pièces d'or, et il acheva de le remplir d'oli-
ves. Après
avoir bien bouché le vase, il le porta chez un
marchand de ses amis.
« Mon frère,
lui dit-il, vous n'ignorez pas que dans peu
de jours je pars comme pèlerin de La Mecque avec la cara-
vane ; je vous demande en grâce de vouloir bien vous
charger du vase d'olives que voici, et de me le conserver
Jusqu'à mon retour.»
Le marchand lui dit obligeamment : « Tenez, voilà la
clé de mon magasin ; portez-y vous-même votre vase, et
mettez-le où il vous plaira ; je vous promets que vous l'y
retrouverez. »
pas pour vous et pour votre famille, s'il revient et que vous
I j
ne puissiez lui rendre son vase dans le même état et tel qu'il
vous l'a confié! Je vous déclare que je n'ai pas envie de ces
olives, et je n'en mangerai Si j'en ai parlé, je
que pas. ne
^ ai
fait que par manière d'entretien. De plus, croyez-vous
LE MARCHAND ET SA FEMME
y
son vase, et, après lui avoir rendu la clé et l'avoir bien
remercié de sa complaisance, il retourna au khan où il
avait pris logement.
1
[texte_manquant]
question. »
Deux enfants lui furent présentés en qualité de mar-
chands d'olives.
« Etes-vous marchands d'olives ? » leur demanda le
cadi.
-
le
Seigneur, répondirent les marchands supposés, quel-
peine que l'on prenne pour les garder, elle ne valent
Plus rien à la troisième année ; elle n'ont plus ni saveur,
ni couleur ; elles ne sont bonnes qu'à jeter.
bouche.
voulut protester contre le témoignage des marchands
experts ; mais le cadi ne lui donna pas le temps d'ouvrir la
P.
on ne peut être plus surpris que je le suis d'une si
grande
sagesse, dans un âge si peu avancé.
— Mais, reprit le calife, sais-tu que j'ai un jugement à
tendre demain
sur la même affaire, et que le véritable Ali
Cogia
m'en a présenté le placet aujourd'hui?
Je l'apprends de Votre Majesté, répondit le grand'
—
vizir.
Crois-tu, dit le calife, je puisse rendre un
— que
jugement autre que celui que nous venons d'entendre ?
Si l'affaire est la même, reprit le grand-vizir, il neifle
—
paraît pas que Votre Majesté puisse procéder d'une autre
manière, ni prononcer autrement.
donc bien maison, lui dit le calife, et
— Remarque cette
amène-moi demain l'enfant, afin qu'il juge la même affaire
en ma présence. Ordonne aussi au cadi qui a envoyé ab'
corrige.
« Je veux aussi que tu prennes le soin d'avertir Ali Cogli
d'apporter son vase d'olives, et que deux marchands d'oli'
ves se trouvent à mon audience.»
Le calife donna ces ordres en continuant sa tournée,
qu'il acheva sans rencontrer autre chose qui méritât son at-
tention.
Le lendemain, le grand-vizir Giafar vint à la maison Oe
le calife avait été témoin du jeu des enfants, et il demand9
à parler au maître. A défaut du maître, qui était absent,Oe
lui fit parler à la maîtresse. Il lui demanda si elle avait de5
LES ENFANTS
SE JETTENT SUR LE FEINT CRIMINEL POUR LE PENDRE
enfants. Elle répondit qu'elle en avait trois, et elle les fil
CHARADES(2)
Ce qu'il approche, mor. premier,
Toujours excessif, l'exagère.
Mon deux attire l'héritier
Beaucoup plus même que la terre,
Où pourtant quelquefois se cache mon entier.
DEVINETTES (2)
1° En Afrique on me voit, animal destructeur.
Respirer le carnage, inspirer la terreur
Mais aussi on me voit, embell ssant la Perse,
Fertiliser les lieux qu'en passant je traverse.
20 Quel temps fait-il habituellement au mois d'août?
3° Dans quelle ville les habitants ont-ils le moins à craindre les inondattons ?
4° Dans quelle ville est-il le plus aisé d'avoir de la farine ?
SOLUTIONS DU N°86
RÉBUS.— Où entres-tu (entre tu) ? Tu entres mal. N'y entre pas.
PROBLÈME.— 1° Ils ne peuvent pas mesurer la tour Eiffel, puisqu'ils ont assis
-
sans mètre (à 60Ô mètres). 21 LE.
CHARADE.— Murmure (Mur-Mûre )
DEVINETTE. — Le mot NON.
(1) Emprunté au Larousse mensuel illustré.
(t) Proposées par MUes Anne et Paule L..., de -Santés.
Autour de la lettre V sont groupées 27 gravures représen-
tant des personnages, animaux, plantes et objets divers dont
le nom commence par cette lettre.
Trouver ces 27 mots en se servant, s'il est utile, du Petil
Larousse illustré.
-
Mlle Marie-Louise Aillaud, à St-Barnabé, Marseille. Mlle Elisa-
beth Bachrach, à Vienne (Autriche). — M. Charles Baltazar, à Tou-
louse. — Mlle Alice Bassoul, à Decazeville (Aveyron). — M. Martial
Béhéty, à Saint-Palais (Basses-Pyr.). — Mlle Simonne Berny, à Pa-
ris.— Mlle Julie Bertrand, à St-Barnabé, Marseille.— Mlle Lily Bet-
telheim, à Vienne (Autriche). — Mlle May Billaux, à Londres (An-
gleterre).— Mlle Thérèse Blâncheteau, à Paris.— Mlle Natacha Bru-
neI, à Nîmes. — M. Daniel Buquet, à Herminal-les-Vaux (Calvados).
— M. Jean Castet, à Maison-Carrée (Alger). —
Mlle Many Castet, à
Maison-Carrée (Alger). — M. Jean Chaboseau, à Paris. — M. Yves
Chagnias, à Angers.- M. François Chambon, à Bourges.— Mlle Ma-
rie-Antoinette Chardigny, au Petit-Munot (Saône-et-Loire). — Mlle
Claire Charvin, à Saint-Rémy-les-Chevreuse (S.-et-O.). — M. René
Courty, à Soriol (Drôme). — Mlle Evelyne Coussau, à Cazères-sur-
Adour (Landes). — M. Edouard Couturier, à Selles-St-Denis (Loir-
et-Cher). — M. François Danno, a. Plufur (Côtes-du-Nord). — Mlle
Blanche Dehaese, à Anvers (Belgique). — Mlle Berthe Demure, à
Zuré (Loire). — M. Paul Desselas, à Confolens (Charente).— M.Geor-
ges Diaz B., à Paris.— Mlle Bella Dietrichstein, à Vienne (Autriche).
— M. André Duprez, à Semur (Côte-d'Or).- M. Louis
Ecarlat, à Ro-
chefort-sur-Mer (Char,-Inf,). — Ecole de jeunes filles, à Fontaines
(Saône-et-Loire). —M. Jacques Faure, à Ablon (S.-et-O.).— M. Jac-
ques Fossey, à Montrouge (Seine). — Mlle Amélie Gourrin, au Mas
d'Agenais (Lot-et-Garonne). — M. René Grandhomme, à St-Quentin
(Aisne).— M. Paul Harmegnies, à Dour (Belgique).— Mlle Jeanne
Hébert, à Paris. — Mlle Agnès Hochsteller, à Vienne (Autriche).-
Mlle Yvonne Hoguet, à Derval (Loire-Inf.).— Mlle Anna Hünigsfeld,
à Vienne (Autriche).- Mlle Charlotte Jacquelin, à Avignon. — M. E.
Jandin,à Montceau-les-Mines (Saône--et-Loire).- Mlle Jeanne Janny,
à Paris.— Mlle Madeleine Janot, à Paris.— Mlle Théodora Kann, à
Vienne (Autriche).— Mlle Emilie Kôppel,à Vienne (Autriche).— Mlle
Friederike Kurzweil à Vienne (Autriche).- M. Paul Kahn,à Bruxel-
les (Belgique.) — Mlle Kanner, à Paris. — Mlle Yvonne Kastor, à
Franconville (S.-et-O.). —MlleAnnik de Kerversau, à Bourg (Ain).
— Mlle Marcelle Laborde, à Revigny
(Meuse).— Mlle Germaine La-
reng,"à Nice. — Mlle Fanny Laugier, à Draguignan (Var). — Mlle
Raymonde Le Mouël, à Pontivy (Morbihan).— M. Bernard Le Vavas-
seur, à Amiens.- M. Roger Levilion, à Paris.— M. Jean de Mazarin,
à Asnières (Seine).— M. Hubert Montagnac, à Montcuq (Lot).— Mlle
Marcelle Pascault, à Saint-Quentin (Nièvre).—M. Joseph de Peretti,
à Aïn-Témouchent (Algérie). — Mlle Madeleine Périer, à Crépy-en-
Valois (Oise). — M. Jacques Piette, à Paris.— Mlle Jeanne Planche,
à Paris.— Mlle Louise Poirier, à Sedan (Ardennes). — Mlle Anna
Pollak, à Vienne (Autriche).— M. Louis Portai, à Mazamet(Tarn).—
Mlle Andrée Renoux, à Bourganeuf (Creuse).— M. Marcel Rochel, à
Avremesnil (Seine-Inf. ).— Mlle Suzarfne Rotlenberg, à Baden (Au-
triche).— Mlle Hélène Rouillon, à Toulouse.— M. Philippe Saad,à
Alexandrie (Egypte).—Mlle Hansi Schmidt, à Vienne (Autriche). —
Mlle Thérèse Schranzhofer,à Vienne (Autriche).- M. Jean Schveit-
zer, à Paris.— M. René Talboutor, à Paris. — Mlle Louisette Thei-
sen, à Paris.
,
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