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N° 11 = îrmars 1932 = Prix : 1 franc

LA FLÈCHE SOMMAIRE :
paraît le 15 de chaque mois. — Prix du numéro: 1 fr. — Abon- La Trahison de la F.-. M.\, consommée J. Mar-
Spirituelle par
nement d'un an: 10 fr. — Souscriptions bénévoles pour sou-
tenir le journal: 25, fr. et 50 fr. Ces souscriptions donneront qués-Rivière, par LA FLÈCHE; La Franc-Maçonïierie et le Catho-
droit à quelques publications spéciales au cours de 1932. —
licisme, par AUGUSTE APÔTRE; Quelques Réponses, par M. DE
Toute correspondance doit être adressée à la directrice
Mme Maria de NAGLOWSKA, 11, Rue Br^a. PARIS (6') N.; L'Equerre Magique (nouvelle), par HANOUM, etc.

"La Trahison Spirituelle de la F.\M.\"


consommée par J. Marques - Rivière
•Qu'un jeune homme naïf, n'ayant aucu- savoir si nous devons avoir pitié ou hor- ne que parce qu'elle n'a pas donné assez.
ne expérience personnelle de ce qui s'ap- reur de lui. Il est lâche et d'une trahison caractérisée
pelle vulgairement le mystère, vienne nous Car s'il est naïf, si ses « sept ans et plus » de livrer les secrets d'une armée, dont on
dire qu'il n'a pas trouvé, ici ou là, le ré- de vie franc-maçonnique ne lui ont pas ou- a partagé les avantages et les dangers, à
confort spirituel qu'il cherchait, et qu'il ac- vert les yeux, si après comme avant il ne une autre armée, dont on profitera mainte-
cable, par conséquent, d'injures et d'impré- comprend pas que les hommes sont ce qu'ils nant... d'ailleurs avec le même résultat de
cations les hommes qui, selon lui, auraient sont — jaloux, envieux, égoïstes, méchants, la soif spirituelle inassouvie.
dû lui faciliter l'acheminement vers la Vé- calomniateurs, débauchés, gourmands et Car M. J. Marqués-Rivière jette la F.*.
rité sur la roule aride de la Connaissance, fornicateurs — malgré les grades et les titres M.-, en pâture aux imbéciles pour s'en al-
— rien ne nous aurait semblé plus naturel, ler chercher refuge au sein de l'Eglise Ca-
qu'ils se donnent et malgré la couleur de
car le vulgaire est fait, ainsi : il n'est ja- leur drapeau — lequel n'est jamais qu'un tholique Romaine.
mais content de sa maigre récolte et s'ima- rêve et nulle part une réalité — si M. J. Or, il nous dit bien que la F.-. M.\, où
gine sincèrement que le fruit véritable,— Marqués-Rivière ne savait hier et ne sait il était «officier», combat l'Eglise Romai-
celui qu'il ne peut cueillir lui-même -— doit où il veut ne, et il ne prétendra
aujourd'hui que l'esprit souffle pas ignorer que cette
lui être offert par un autre : par un hom- et ne se pose pas nécessairement sur les dernière combat la première. Il passe donc
me plus riche que lui... chefs élus par les humains; si J. Marqués- d'un adversaire à l'autre, en trahissant pour
D'ailleurs, toute la tragédie de l'homme Rivière est un enfant limité irréductible- commencer.
ordinaire se ramène à ceci : il veut se ment au seuil de douze ans (limite normale Croira-t-on qu'il a été acheté par les pré •
hausser au-delà de sa mesure et. s'imagine du développement mental des races euro- très? Croira-t-on qu'il fait ce pas indigne
que les «initiés» lui doivent les capacités — il est —
péennes), digne de pitié et son li- par misérable cupidité? peut-être. Nous-
qu'il n'a pas. Jésus de Nazareth en a souf- vre peut être considéré comme une faute mêmes n'allons pas aussi loin, car ayant
fert sa part, lorsqu'il fut assailli par ses d'écolier inconscient, qu'il ne faut blâmer lu les 254 pages du livre en question, nous
compatriotes qui lui (lisaient : « Monlre- que dans l'espoir de le corriger. voulons croire que Marqués-Rivière est sin-
îious ton Père, et nous te laisserons tran- Mais si J. Marqués-Rivière est plus qu'un cère lorsqu'il dit ceci :
quille, mais tu nous dis des choses que enfant, s'il a compris ce que signifient le Je n'ai pas voulu faire une « confession »;
nous ne comprenons pas ». Triangle et les symboles dont ce dernier bien que parlant au « je » de
j'ai évité,
• M. J. l'auteur de l'ou- est l'a clef, son oeuvre est une lâcheté et une
Marqués-Rivière, n'apporter que des affirmations. Si la der-
vrage honteux, intitulé « La Trahison Spi- trahison caractérisée. Dans ce cas son cri- nière partie de ce livre est moins documen-
rituelle de la F.-. M.-. », est-il un jeune hom- me est impardonnable. tée, je m'en excuse. En ce domaine, il est
me naïf? Car il est lâche de salir une Société dont des impressions et des témoignages
parfois
Nous nous posons cette question pour on a profité et qu'on n'abandon- oraux qui valent, pour le témoin,
largement j)lus que
LA FLECHE

des tomes et des bibliothèques. Témoin, je La tradition mystique catholique n'a pas nous préférons laisser cet égaré face à fa-
. l'ai été dé maints gestes et de maintes his- donné dans cette subtile embûche; elle, a ce avec sa conscience, car nous croyons
toires. senti que « la créature » n'avait d'intérêt encore qu'il en a une.
Si la, Franc^Mùçonnerie déclitrait quelle et de valeur que par ses: rapports avec, le D'autre part, ce fleuron qu'il ajoute à la
est une association d'enlifaide mutuelle; ou « Ci;éatewï», et que ces rapports devaient. légende qu'on imagiae pour étouffer no--
un clubs politicorphiimopliique, je l'aurais être\ p.emus. du dedans et non dictés pai' un tre jeune mouvement,, loin de nous nuire;
laissée tranquilléi car toute activité soci&iei idéal mental ou sentimental, si altruiste et nous fait du bien*, La: légende, même toute:
peut défendre son:but. DJ ailleurs;,, je ne m'y, charitable qu'il paraisse. fantaisiste, ajoute-du chairme à uaie. plante:
serais pas intéressé* étant? un antiitiodeme %•; bienheureux sont les rares catholi- naissante, et le mensonge- né d'une, infenî-
à ma très grande honte. ques qui comprennent ces lignes et s'y tion méchante se transforme parfois en vé-
Mais la Franc-Maçonnerie parle d'initia- conforment. Les autres — et c'est la rité aux dépens du menteur.
tions, de spiritualité, de mysticisme, de re- majorité écrasante — s'occupent bien Nous ne levons jamais la main contre
ligion, d'affranchissement. Elle entre donc plus des humains et de. la,, charité, que ceux qui nous frappent, et c'est ainsi qua
dans le cadre de la Métaphysique, tout au de. Dieui et de. l'Amour- en; rendant. l'E- les coups qui nous sont destinés retombent:
moins nominalement. Or, l'étude intérieure, glise Romaine dans son ensemble hu- souvent sur leur auteur.
vécue, de cette Secte m'a démontré que son main, digne exactement de la même criti- LA FLÈCHE.
but principal est un étrange renversement que que; celle, dont Marqués-Rivière- accar
des valeurs traditionnelles qui] forment là ble la Maçonnerie. Les hommes sont des
base même de, toute spiritualités Elle m'est hommes partout et leurs défauts sont tou- La Franc - Maçonnerie
alors sous un aspect malsain n'est besoin de trahir
apparue qui jours pareils. Point
et le Catholicisme
n'a fait que s'accroître par la suite; j'ai ac- une armée pour l'exrjoser à l'attaque de
quis le témoignage vécu, non pas d'un plan l'autre, tout aussi humaine, c'est-à-dire :
occulte, ce qui serait inexact, mais de l'exis- jalouse, envieuse, perfide, fornicatrice et La Flèche vient de préciser l'attitude de
tence d'une pensée anti-traditionnellei: anti- gourmande. Dieu et Sa Vérité ne gagnent notre, groupe en face du geste inesthétique
spirituelle, anti-chrétienne. Le masque se rien, à la victoire des uns,ou/des autres,,et, de, J. Marqués-Rivière*
levait et c'est pourquoi j'ai prononcé les l'a Joie dû Ciel n'est réalisée; que;.lorsqu'un- Dé' mon;côté, je dirai ici ce que je pensa
mots, de trahison spiritueUey Que> cet; éfav. pur l'exalte: de tout son corps; dé toute son au; sujet des- deux Maisons' dé' Dieu, qui
d'esprit soit inconscient, non révélé, non âme. et. de tout son esprit" à: là fois. Et le partagent' en* ce: moment'le monde civilisé
perceptible, je suis le premier à le décla- pur n'est pas mieux, dans cette église ou en deux camps hostiles l'un à l'égard de
rer; qu'il y ait- beaucoup dé bonne foi, dans- cette autre, car là où il est, sa joie l'autre, malgré la base spirituelle unique
beaucoup'de:bonne v&lonté-eif qu'elles soient 1 rayonne; indépendamment de la- méchan- qui les- relie par delà les aprjarences hu-
parfois bien touchantes, je le reconnais. ceté des vils- qui peuvent certainement s'y maines toujours trompeuses.
Mais cela ne suffit pas. On ne mène pas: le trouver; Les deux Maisons de Dieu — le Catho-
monde avec la bonne volonté; il faut la Si la chambre dans laquelle tu te trou- licisme Romain, d'une part, et la Franc-
volonté tout court. Il faut savoir ce qu'on' ves ne. te. plaît pas, passe dans l'autre, mais Maçonnerie, de l'autre — la vé-
possèdent
veut et où l'on va. La Franc-Maçonnerie ne maudis pas ceux qui t?ont accueilli dan? rité du Second Terme de la Trinité, la vé-
joue, sur l'indécision et l'imprécision, c'est la première. Ils,n'étaient pas parfaits, dis- rité du Fils, qui sépare la chair de l'esprit
sa seule force et elle est grande. Par-dessus tu? Insensé, étais-tu reçu par des dieux? à cause du divorce apporté sur la terre par
tout cela,, il, faut yc ajouter; les;, somnifères^ L'espèce humaine s'occupe comme elle le Christ (lire la Flèche Nos :7; 9 et 10).
de l'occultisme, l'opium des-, symboUsmes peut de sa chose publique; c'est là son de- Mais, taudis que l'Eglise: Romaine, dont
éçhevelés et> stériles et: l'on, comprend; les voir, car e?est là sa nature. Mais- toi qui la mission était et est encore de n'expri-^
résultats obtenus.! veux connaître
les cieuxj, isole-toi dans ton mer que l'idée christique-pure — oh!
étranges qui,sont pure
Si\le danger: de la FV'., .M.;.n'était 'que de âme et regardeen Haut. autant qu'il se peut— subordonne la pa-
créer des nullités et de; déifier la sottise.; Franc-maçon ou catholique, tu compren- role du Premier -Terme à celle du Second
celle sorte
d'industrie, est si commune de dras les mêmes: choses, si tu en es digne. et ignore totalement le Troisième Terme,
nos- jours qu'on, se contenterait de hausser Mais, à le juger d'après son livre; Mar* dont l'avènement signifie pour elle la fin
les épaules. Si. cette Secte se contentait de est loin dfêtre digne de savoir, du monde, — la Franc-Maçonnerie, elle, a
quès-Rivière
faire de la politique, on pourrait laisser car il a peur des démons et les voit par- pour tâche historique, en plus de la réali-
les « partis » se défendre par leurs pro- tout. sation de l'idée chrétienne, le maintien dé
pres moyens. Mais derrière, les altitudes, Or, les démons n'ont que le pouvoir que la vie du Premier Terme, dont les Juifs,
les. clowneries, les discours et les. banquets, leur prête l'individu apeuré. Le Chevalier- sont le peuple élu, et la préparation de
iï.. y. a. autre chose de très redoutable qui sans-peur les annihile d'un seul regard. l'avènement du Troisième Tei-me qui révé-
lire. les. ficelles, de tous ces pantins et c'est Nous souhaitons à J. Marqués-Rivière lera à l'Humanité toutes vérités:
celle odeur infecte que j'ai sentie dans les d'acquérir, au sein de l'Eglise Catholique C'est à cause de sa mission, ainsi définie,
Loges. Romaine, les vertus du Chevalier-sans- que l'enseignement plus ou moins officiel
J'ai compris, alors qu'il y avait parfois peur qu'il n'a pas su acquérir dans les Lo- de la Franc-Maçonnerie est de nécessité
des attitudes nécessaires, des décisions obli- ges maçonniques. Alors, peut-être, com- incertain et même parfois contradictoire.
gatoires, des exécutions justes et utiles. J'ai prendra-t-il le symbole de la flèche, qu'il En effet, appartenant historiquement au
compris les gestes de défense; ce livre en qualifie de luciférien, à la page 175 de son Deuxième Terme de la Trinité, cette So-
est un. livre. ciété ressent comme bien la séparation éta-»
J. Marqués-Rivière a quitté la Franc- Il comprendra peut-être aussi — lorsqu'il blie entre l'esprit et la chair par le Christ,
se défendre de Yodeur ne sera plus hanté par le Mauvais — que et partage, dans le domaine éthique et mo-
Maçonnerie pour
infecte qu'il y a sentie paraît-il. Au sein de le groupe «très fermé», qui préside aux ral, le sentiment chrétien. Elle vénère of-
l'Eglise Romaine il en sera sans doute pro- destinées, de noire organe d'action magi- ficiellement la chasteté et considère le sexe
tégé. que, n'a nul besoin de rechercher son ori de là femme comme le geuffre du péché.
Toutefois, il dit lui-même, après nous gine au Caucase, car Paris suffit à réclu- Mais, représentant, en même temps, la
avoir expliqué de quelle façon subtile les sion de toute vérité. volontéi persistante du Premier
Terme, el-
entités démoniaques ont tendu leurs filets Au sujetde la petite perfidie de J. Mar- le est la gardienne de la Loi éternelle de
pour capturer les âmes qui s'éveillent et qués-Rivière, à notre égard, nom aurions l'affirmation du monde concret— affirma-
les plier au service de l'humanité : pu dire bien d'autres choses encore, mais tion voulue par le Créateur, c'est-à-dire
LA FLECHE

— et se rappro- montrée vraiment le Miroir de Dieu. aucun dé nous (qui si-


pal* la Vie même de Dieu Non seulement
che en cela du Judaïsme. Gomme ce der- En effet, le triomphe du Christ (bu du gnons : Là Flèche, Auguste Apôtre, Ha-
nier, elle est rationaliste et intellectuelle, Messie) apparaît aux yeux des Franc-Ma- noum, Xénia N or val et Mafia de Naglow-
parce que, voulant la vie, malgré le hlâriïe çons sous la forme naturelle d'Un événe- slià) n'est franc-maçon, mais encore il est
..jeté sur le sexe, eîïe 'est forcée de se don- ment affirmatif, c'est-à-dire conforme aux fort probable qu'aucun des Frères, travail-
ner des excuses artificielles qui forment Lois éternelles. Lé règne du Christ triom- lant dans les Ateliers, hè sera d'accord â-
l'intellect. L'homme est intelligent, parce phant est pour eux le triomphe du Bien vêc ce que nous venons d'exposer.
que ayant.renié la Minière naturelle, c'est- sur le Mal dans le cadre terrestre et salis Mais nous affirmons ceci : mieux que les
-à-dîre divine, il est forcé de s'éclairer dé la disparition de notre globe. C'est ici, dans Franc-Màçôns, nous savons ce qu'ils foiit
-lampes inventées par lui. rharmùnie des lois dites physiques, que et où ils vont, — car nous avons reçu la ré-
En troisième lieu, la Franc-Mâçonnerie s'accomplira le Miracle, la grande trans- vélation qu'il n'ont pas encore. Nous avons
.prépare l'avenir. Elle le fait inconsciem- formation des hommes, lesquels, éclairés voyagé pendant près de cinquante ans et
ment, poussée en cela par une force -qu'el- de la véritable Lumière, réorganiseront là Lumière s'est montrée à nous.
le ne connaît qu'incomplètement. .Elle né leur existence selon la Justice, la Clémen- Nous avons vécu à Roine, sans nous ap
sait pas où elle va, mais elle a foi eii ses ce et là Vérité. procher physiquement de la place réser-
.guides invisibles. Et c'est ce qu'elle appel- Comment? Aucun Franc-Maçon ne vous vée à St-Pierre et à ses vicaires, et nous a-
le : sa tradition. répondra à cette question, car aucun d'eux vons entendu ce qui ne se perçoit que de
L'avenir, la nouvelle phase, se présente ne le sait. Lé mystère 'franc-maçonhique à loin.
aux yeux des catholiques romains comme cet égai'd est hermétique, parce qu'aucun Nous avoirs erré parmi les sables du dé-
une disparition du monde, précisément Franc-Maçon n'a rièli à révéler à ce sujet. sert et nous avons rendu hommage à la
parce qu'il lui est impossible d'admettre, Ils savent seulement qu'en respectant dû- Grande Egypte.
sans se contredire, la perfection spirituel- menttoute parole de Dieu, celle du Pre- Les mots qui ont été placés dans notre
le jointe à la continuation des races hu- mier Ternie aussi bien que celle du Se- bouche renferment la vérité totale de
maines. L'homme ne vient pas au monde cond, la troisième Parole 'viendra comme ; l'heure actuelle et ce que nous proclamons^
sans un coït préalable, mais le Parfait, se- elle doit venir, selon sa logique naturelle. nous l'entendons.
lon le Christine doit pas coïter. Dans la En cela lès Frères de la F.:. M.:, sont réel- La grande Veuve a revu son Epoux. El-
•cité des Justes, selon la thèse catholique, lement des algébristes qui suivent patiem- le l'a trouvé dans un tombeau et lui a pan-
il n'y aura donc pas de nouvelles naissan- ment le développement de l'équation, dont sé ses plaies.
ces. Pour faire durer la Vie quand même, la solution sera juste, puisque les données L'Epoux se réveille en ce moment, et le
il faudra l'immortalité des Justes. De là sont exactes. second mariage des Séparés sera fêté bienr
toutes les géniales inventions chrétiennes tôt à la grande joie de tous..
en ce qui concerne l'Au-delà et la Vie Fu- L'humanité ne souffrira plus longtemps.
ture, après la seconde venue, du Christ sur Après là dernière tourmente, la Paix gé-
la terre. Maintenant, si d'aucuns s'imaginent que nérale triomphera;
La tradition, d'ailleurs très obscure, de La Flèche, organe d'action magique, est un La Messe d'or sera la consaerafioh con •
la Franc-Maçonnerie laisse pressentir une organisme franc-maçonnique, destiné à dé- crête du début de la Nouvelle Ere.
solution tout à la fois plus logique et plus fendre la cause de cette Confrérie, nous les
divine. C'est là que la Raison humaine s'est prions de se détromper au plus vite. Auguste APÔTRE.

sonnes pour lesquelles on ressent une sym-


QxiolcpjLés JFt^porLîseiS pathie morale et physique. C'est pourquoi
l'épreuve de la faim est d'autant plus dou-
ce que le nombre et la qualité des amis qui
A ma conférence sur la Polarisation
des France. D'ailleurs, la politique n'a rien à
vous entourent «ont importants.
Sexes et l'enfer des moeurs modernes, à voir avec l'oeuvré à laquelle je me con-
Remarquez que la force alimentaire que
L'En-Dehors, le 8 février dernier, l'un dé sacre entièrement et en lui apportant tout
vous puiseriez dans vos amis, ne serait pas
mes amis a eu la maladresse de dire, alors mon temps.
une perte pour ces derniers, car ce qu'on
que les passions étaient déchaînées aussi Mais mon correspondant est revenu à la
absorbe dans ce cas n'est pas la force qui
hien dans le camp des matérialistes que charge, en affirmant, cette fois, qu'il ne
leur est nécessaire, mais le débordement de
dans celui des spiritualistes, que l'année tenait pas à m'ertlrâïrtèr sur le terrain épi- cette dernière, laquelle émane d'eux pré-
dernière, j'avais traversé l'épreuve de la neux des questions politiques, et qu'une seu-
cisément par ce qu'ils n'en ont pas besoin.
faim sans faiblir pendant quatre mois. On le chose le tourmentait, à savoir : comment
C'est cela, en quelque sorte, ie partagé oc-
me demanda des précisions, et je confirmai fait-on pour supporter la faim sans souf-
culte des « biens de ce monde », partage
ce fait. frir?
invisible, il est vrai, mais réel néanmoins.
Quelques jours plus tard, une lettre m'ar- A une question ainsi formulée, je dois C'est en cela aussi que consiste l'efficacité
riva, pleine d'indignation et de haine. une réponse, c'est évident. Je là donne
magique de la bonne parole et de l'amitié,
Quelqu'un, qui ne donne pas sa signature donc comme suit :
en général.
autographe, me met en demeure de décla- Ne pas se nourrir matériellement ne si- Pour parler de moi, puisque mon cor
rer avec précision de quelle façon je m'y gnifié pas hé pas se nourrir du fout, car
respondant le veut, je puis dire qu'à l'épo-
suis prise pour ne pas succomber aux une personne qui sait Opérer là concentra-
que où je m'étais soumise à l'épreuve de
«privations». tion mentale voulue (telle qu'elle -est dé- la faim, j'avais autour de moi d'excellents
Cette lettre contenant, en outre, une sor- crite dans Maffia Sëxualis dé P. S. Ran-
amis, qui me prêtèrent leur force de la fa-
te de questionnaire d'ordre politique et dolph), peut s'attirer les fluides nutritifs,
çon que je viens d'expliquer. Puisque je
tendant à connaître mon opinion quant à qui émanent sans cesse de tous les indi-
parle d'eux, je tiens à leur adresser d'ici
l'oeuvre sociale des bolchévistes russes, j'ai vidus, mais qui se perdent généralement l'expression de ma profonde reconnais-
répondu à mon correspondant irrité que je dans le chaos dés forces encore ignorées sance.
ne me sentais pas le devoir de contenter par les savants.
sa curiosité, étant donné ma ferme déci- Plus particulièrement, il est aisé, pour
sion d'ignorer les luttes politiques aussi celui qui a l'instruction nécessaire & cet
longtemps que je serai hospitalisée en effet, de s'attirer la force nutritive des per- !Notre ami, Camille Spiéss, nous a pro-
LA FLECHE

mis une réponse à notre amicale, attaque vons placé face à face — ou dos à dos, si D'ailleurs, nous croyons que ce qui dif-
du 15 février. Nous la publierons dans le l'on préfère — avec Edith Cadivec, qui férencie Camille Spiess de la Flèche c'est
N" 12 de La Flèche. s'exalte aux mêmes idées de la supériorité avant tout l'idée qu'il se fait de l'esprit et
En attendant il nous dit en deux mots de l'individu se « fécondant sexuellement » de la spiritualité.
avec « les théories de La sans l'aide d'un partenaire du sexe opposé. Nous avons l'impression — et c'est là que
qu'il est d'accord
Flèche pour ce qui concerne la définition Nous avons rapproché Camille Spiess nous attendons sa réponse —- que pour Ca-
du masculin et du féminin », mais que, en d'Edith Cadivec surtout, parce que cette mille Spiess le mot esprit est un synony-
se plaçant à un point de Vue «plus spiri- même théorie défendue par une femme me du mot intellect, car nous croyons qu'il
tuel » que nous, il voit ce féminin et ce aboutit plus rapidement à la démonstra- n'a encore rien fait —- malgré ses sympa ,
masculin- l'un sur l'autre dans l'in- tion de son absurdité logique. En effet, ,E. thies officielles pour l'occultisme et la ma-
agissant
est bien d'avouer -— pour n=
dividu isplé... du sexe mâle ou du sexe fé- Cadivec obligée que, gie comprendre que l'esprit
minin seulement..-En''d'autres- termes Ca- pour satisfaire sa volonté absolue d'être jiarle que là où l'intellect se tait. Mais no-
mille Spiess confirme ce que nous avons mère sans le concours d'un homme, elle tez bien : on ne se. tait qu'après avoir par-
dit de lui dans notre N. 10, inais, tandis à dû se tromper elle-même en imaginant lé, —- ce qui veut dire qu'il ne s'agit pas
le double sexe dans d'abord et en réalisant ensuite une scène d'être stupide ou idiot pour être spirituel,
que nous considérons
le même individu comme une anomalie, inédite qui forme le clou de ses « Aveux mais il faut développer l'intellect, le por
sans valeur pour le but visé par la Volonté et Confessions ». Scène vraiment terrifian- ter à son sommet, et de là le précipiter
Divine -— notamment : la réalisation du te et qui laisse au lecteur une impression dans l'abîme.
Règne du . Troisième Terme de la Trinité fantastique, mais qui prouve en même Camille Spiess est --peut-être" au sommet
— Camille Spiess, au contraire, voit dans temps que tout son échafaudage croule mi- intellectuel où sur la pente qui y conduit,
ces anomalies une supériorité spirituelle. sérablement aux pieds de la Vérité natu- mais il u'a certainement pas accompli le
C'est bience que nous avions compris et relle.. Car l'homme peut tromper son in- sacrifice de cette vaine lumière nocturne.
c'est bien la raison, nous l'a- tellect, mais il ne trompera pas sa chair. M. DE N.
pour laquelle

L'EQUERRE MAGIQUE (nouvelle)


L'année rjassée, j'ai fait la connaissance putain, d'une fille réprouvée, humiliée, ma- Printemps comptait de nombreuses ad-
d'une femme bizarre. Elle autou-. lade. Elle pénétrera dans cette salle» —- miratrices. L'une d'elle, une ancienne ac-
exerçait
d'elle une force d'attraction indéniable et à cet endroit de son discours le Maître en- trice en retraite, se mêlait au groupe Svet-
allumait en ceux qui l'approchaient des veloppait d'un regard mystérieux la salle lan certainement seulementpour le con-
passions souvent violentes. Cependant, cet- du café où nous nous réunissions tous les templer. C'était un besoin chez elle, un be-
te femme n'avait rien de particulièrement soirs, et, baissant encore la voix, ajoutait : soin d'ailleurs compréhensible, car en quel-
éclatant: ni richesse, ni beauté, ni attitudes «Elle viendrasous forme d'unie boule de ques jours Printemps l'avait rajeunie d'au

extravagantes. Elle se nommait Véra Svet- feu, en répandant à son passage une forte moins dix ans...
lan ; elle avait beaucoup voyagé et parlait odeur de soufre. La boule entrera dans L'ex-actrice était d'ailleurs une femme-
toutes sortes de langues. Son français é- l'élue et la pauvre fille se transformera entreprenante. Ce fut elle qui invita un
tait impeccable. aussitôt : de malade et laide, elle devien- jour toute la bande à expérimenter la Ma-
Un groupe de fidèles se forma bientôt dra belle et saine; de méprisée et humi- gie chez elle. Elle chargea un jeune pein-
autour de cette femme. Je m'y mêlai et liée — vénérée et glorifiée. Tout ceux qui tre espagnol de transformer sa salle à man-
c'est ainsi que je les connus tous. Hommes auront le bonheur de se trouver dans ce ger en « chapelle ardente » pour cette oc-
et femmes c'est la vérité. café ce jour-là auront leur part à la gloire casion. Le peintre se mit à l'oeuvre avec
étranges,
L'un d'eux, par exemple, un individu d'Isis... Mais il y aura des châtiés, mes a- un enthousiasme digne de sa jeunesse, et

grand et maigre, aux gestes d'automate et mis, il y aura des châtiés! » réquisitionna dans les ateliers de ses cama-
au regard sans cesse obscurci par la sur Alors le Maître énumérait les châti- rades ce qu'il y avait de plus lubrique et
excitation intellectuelle, n'hésitait pas à ments divers réservés aux impies. Il sem- de significatif. Quand on demanda à Véra
prophétiser, en son nom et au nom de Vé- blait que cet homme, aux modes de prêtre, si ce décor, ainsi choisi, était: vraiment né-
ra Svetlan, une ère nouvelle imminente éprouvait un malin plaisir à torturer dans cessaire, elle répondit : « Il nous prend
que des cataclysmes épouvantables de- sa pensée toute femme et tout homme qui sans doute pour des satanistes ». Cette ré-
vaient nécessairement précéder. Il en fixait avaient manqué à son égard de respect ou ponse me sembla, je l'avoue, à peu près.
le lieu et la date exacts. Etait-il fou? Je n'en d'admiration. Mais le Maître n'était pas mé- logique.
sais rien. chant, je le certifie. La plus belle dame du
groupe Svetlan.
Un autre zélé du groupe de Véra Svet- Aussi grand que lui et peut-être plus im- une vague Américaine
d'origine orientale,
lan était grave. Ses longs cheveux noirs pressionnant encore était un autre ami de toujours très élégante et exquisement ai-
encadraient sa belle fa- Véra Svetlan. On lui donnait le nom de mable — peut-être la seule, ces
avantageusement parmi
ce aux traits réguliers. Ses gestes étaient Printemps, sans doute à cause de sa fraî fous, qui s'octroyait les trois repas bour-
ceux d'un prêtre, et sa démarche, ralentie c'h'e humeur entraînante, semait la gai- geois réguliers — fut de lancer
qui chargée
par une blessure de guerre, était impo- té partout où il passait. Il avait la face les invitations : de petites cartes roses mu-
sante. Ses amis lui donnaient le titre de llarge, le menton carré, des épaules d'athlè- nies d'un mot charmant de Mlle Dorville,
Maître et l'entouraient d'un respect très te et des gestes harmonieux, pleins d'élé- l'ex-actrice.
marqué. gance naturelle. On fut exact au
rendez-vous. Dès 10 h.,
Avant de commencer un le venait-il sdans ce groupe de la séance put commencer.
discours, Pourquoi
Maître levait l'index droit et prenait un air fous, où il gardait une attitude de bienveil- On disposa en cercle, sur le moelleux la-

.mystérieux. « Ce que je veux dh*e n'est pas lante critique? Véra Svetlan disait qu'il é- pis, neuf coussins, et chacun s'installa, les
pour vous » — semblait signifier son re • tait son ami le plus précieux et que son jambes rituellement croisées.
gard, et il continuait à mi-voix : « Isis, la « oeuvre » croulerait certainement si Prin- À la place d'honneur s'assit Véra Svet-
Reine du Monde, s'incarnera prochaine- temps s'éloignait d'elle..Mais pourquoi? On lan, à sa gauche le Maître, à sa droite Prin
ment. Elle choisira le corps d'une pauvre ne me l'expliqua jamais. temps. A côté de Printemps, bien entendu
LA FLECHE

la palpitante Dorville, et, près d'elle, le présence du Guide parmi nous. Il se déta- nécessairement se trouver dans la main
maigre prophète exalté. Après le prophète che en cet instant des crêtes neigeuses des de l'un ou de l'autre des invités. Elle se ré-
venaient : la belle Américaine, le peintre monts sibériens et il se sent attiré vers servait, dès le commencement de la séan-
espagnol et un couplé dont nous n'avons nous. ce, de découvrir tous les subterfuges em-
pas encore parlé, mais qui mérite d'être Printemps eut encore la force de résis- ployés. Mais le.Maître tenait ses paumes
caractérisé en quelques mots. C'étaient ter à l'envoûtement, et il dit d'un ton iro- consciencieusement appuyées -sur ses ge-
deux êtres bizarres, toujours silencieuxj nique : noux, bien éloignés l'un de l'autre par le
sans cesse affamés et invariablement en- — Je salue le vénérable Guide, mais je croisement rituel des jambes; il n'y avait
lacés dès qu'ils se trouvaient assis quel- veux connaître son nom. sur lui rien de lumineux. Véra Svetlan ne
leur —- Printemps, —- ob- cherchait pas à tromper, c'était évident.
que part : dans un café, si quelqu'un soyez donc sérieux,
offrait un verre, sur un banc du boulevard, serva l'Américaine. Le jovial Printemps ne pouvait pas non
le Coeur charitable : un — Nous le baptiserons nous-mêmes, — plus être soupçonné, car, plus encore que
lorsque manquait
homme et Une femme que la mort guettait, chuchota le Maître. Vénéras, il doutait et cherchait; partout les
deux êtres résolus à mourir ensemble. — — Le Guide, qui se détache des preuves concrètes. Le maigre prophètt
grand
Assis sur le gros duvet de l'hospitalière monts sibériens, s'avance à pas rapides, -— s'occupait de sa voisine, la palpitante Dor-
Dorville, l'homme et là femme fondirent balbutia tout à Coup la femme malade, re- ville, dans l'espoir secret de l'enlever à
l'un dans l'autre et ne prirent aucune part levant sa tête blonde et pâle par-dessus l'é- Printemps. C'était son affaire personnelle,,
h la conversation « préliminaire » qui s'en- paule de son ami.— C'est parce que nous mais en tout cas Cela éloignait de lui toute
gagea. sommes" là, Marc et moi, qu'il vient ici. envie de se mêler activement de la forma-
Printemps ému :en fut. . C'est notre âme commune, notre ârrie uni- tion d'une présence occulte quelconque. Le
— Belle — dit-il
Vénéras à l'élégante que, supportée par deux corps
chétifs et peintre espagnol, ce grand bébé de l'as
Américaine, qui portait réellement ce nom prêts à mourir, qui l'attire ici.
Oh! je le semblée, que pouvait-il faire?
— comment l'idée vous est-elle venue d'in- vois, il â des yeux effrayants Vénéras continuait encore ses réflexions,
viter à cette séance de formation d'une- Chancelante, faible sur ses jambes, Mar- lorsque Dorville poussa des cris perçants:
chaîne ces deux cadavres ambu- the se leva comme une hallucinée et s'a- — Regardez, regardez, Svetlan. Marthe
magique
' milieu du cercle. Elle avait devient folle!
lants? vança jusqu'au .
Vénéras n'eut pas le temps de répondre, une longue robe d'étoffe très légère. Cette Vera Svetlan se leva d'un bond.
car déjà le Maître levait son indez droit • robe, qui était noire, sembla rouge à tous -r-- Eloignez-vous, tous, —ôrdonna-t-elle
— A toute séance sérieuse de magie la les présents. -.-.'.' — allez au fond de la salle et restez tran-
Mort doit être présente, — dit-il, comme Marc la regardait comme si ce qu'elle, quilles. Ne faites pas le moindre bruit, je
presque en murmurant. — Ces disait était parfaitement naturel. Tout, en vous ai dit qu'il y avait du danger.
toujours
filambeaux de vie qui s'éteignent rehaus- lui, était calme, il ne faisait pas le moin- Vénéras, le peintreespagnol, le maigre
sent l'importance de notre réunion pi'éci- dre mouvement. prophète, Printemps et Dorville allèrent
sément par la putréfaction de la chair — L'avez-vous envoûtée ? —- dit Prin- s'asseoir sur le grand divan qui occupait
qu'ils représentent.. Mais,, Dorville, vous temps à l'oreille de Véra Svetlan, mais cel- le fond de la pièce. Les deux femmes se
devriez tout de même leur offrir quelque le-ci lui fit signe de se taire. blottirent l'une contre l'autre et les hom-
chose pour les ranimer momentanément. — Ecoutez ce qu'elle dit, — dit-elle à mes les enlacèrent en se iiressant autour
—- En effet, quel oubli impardonnable voix haute et en s'adressant à tout le mon- d'elles. Printemps s'étendit de tout son
de ma part, — s'écria Dorville, tout heu- de. long par terre, devant le divan.
reuse de pouvoir se remettre en mouve- — Le Guide n'a nullement besoin Personne ne parla, car ce qu'il y avait à
grand
ment et attirer l'attention de Printemps de vous autres, de vous tous, réunis ici. C'est voir était inédit.
sur ses belles jambes eu bas de soie verts pour nous, pour Marc et pour moi, qu'il Sur le tapis, au milieu de la salle, le
-— J'ai là dix bouteilles de mousseux ex vient ici. Je sens déjà dans les jambes le Maître et Marc demeuraient immobiles •
eellent. Printemps, voulez-vous m'àider à vent de ses pas. deux bouddhas hindous n'auraient pas été
servir les amis? Marc ne bougeait pas. Son regard était plus placides. Véra Svetlan, debout, en Ta
Printemps aussi ne demandait pas mieux fixé sur Marthe, niais il ne semblait pas ce de Marthe, ressemblai! à une dompteu-
que d'utiliser ses muscles. Il se leva d'un s'intéresser à elle. Il regardait à travers se de fauves, galvanisant un fantôme. Mar-
mouvement harmonieux et plein de grâ- elle, plus loin, au-delà, et semblait péné- the, rouge et transparente, portait lente-
ce. Quelques minutes après, chacun eut son trer dans une région où d'autres choses ment vers sa tête ses maigres bras nus.
verre de mousseux dans la main, et on ré- que la vie avaient de l'importance. Véra Svetlan ordonnait-elle-les gestes de
veilla les deux moribonds enlacés pour les Le Maître lui demanda ce qu'il voyait, Marthe ,ou bien cherchait-elle à les modé-
faire boire. Mais le couple n'accepta qu'un niais Marc ne l'entendit pas. rer? Ce fut, plus tard, le sujet d'ardentes
seul verre les deux. — Laissez-le — dit. Véra disputes et de querelles violentes, mais au
pour tranquille,
Le vin fit du bien à tout le monde : le Svetlan. — Sa conscience n'est pas en lui moment de la scène personne, des cinq
prophète s'exalta, le Maître prophétisa, en ce moment, elle est en Marthe, c'est el- spectateurs réfugiés au fond de la salle, ne
Printemps fit de l'esprit. L'Américaine ac- le qui sait en ce moment pour les deux.. put s'en rendre compte.
cepta sans protester une tendre caresse du Et tâchez, tous, d'être un peu sérieux, car Toujours est-il que les mains de Marthe
peintre espagnol. ,, il y a du danger pour le couple. arrêtèrent leur, lente ascension sur les tem-
Pendant ce temps, Véra Svetlan, son ver- — Le vieillard, qui vient de Sibérie, veut- pes de sa tête, que ses doigts semblèrent
re de mousseux posé sur le tapis à côté il faire du mal à ces deux malheureux? s'enfoncer dans son crâne —- tellement é-
d'elle, rêvait ou songeait ou priait. Pourquoi évoquez-vous quelqu'un de mal- troit fut 'eur contact avec la peau des tem-
Les deux moribonds ressentirent les pre- veillant? pes, et lentement, très lentement, à cause
miers courant — Je n'évoque personne, — dit Véra du poids qu'il entraînaient, les bras de
l'étrange magnétique qui
à s'établir : l'homme eut un Svetlan. — Nous tous avons souhaité la Marthe le mouvement d'éléva-
commençait reprirent
tressaillement et^ là femme une sorte de présence du Guide, et cette présence se tion, en détachant la tête du cou, comme
peur, qu'elle cacha sur l'épaule''de son a- forme. une couronne d'une chevelure,
mant. Les autres se turent et échangèrent La belle Américaine devint très attenti- Lorsque les bras de Marthe ne formèrent
des regards étonnés. ve. La couleur rouge, qui enveloppait Mar- plus qu'une seule colonne droite avec le
— Formons la chaîne,— dit Véra Svet- the, l'intriguait, et elle cherchait des yeux corps, chétifs et transparent, on vil, entre
lan, — et souhaitons d'un commun désir la la lampe électrique qui, selon elle^devait la tête soulevée et le cou de l'a jeune fem-
LA FLECHE

un lumineux de — A vous, Dorville; — dit Véra. nonça d'une voix ferme et à trois reprises
me, comme prolongement
ce dernier. — Je ne sais que demander — minauda trois syllabes d'une langue orientale.
Véra Svetlan alors d'un pas la pauvre Dorville, terrifiée, — enfin, voi- Marthe eut alors un léger tressaillement
s'approcha
rythmé de la femme-fantôme, étendit ses ci : serai-je heureuse? et, telle une poupée à peine animée, elle
bras d'un large geste symbolique et les ra- — Non, — fut la réponse. desserra un peu ses pieds de façon à lais
mena lentement l'un contre l'autre, à la — A vous, prophète. ser un passage entre ses deux jambes.
hauteur de la colonne lumineuse qui sépa- — Serai-je Vér-a- s'inclina alors lentement jusqu'à
guéri?
rait la tête de Marthe de son cou. — Non, — dit encore la tête. terre. Elle s'étendit à plat ventre sur le ta-
Les mains de Véra se croisèrent dans la , — Que dois-je faire? — demanda Véné- pis et passa la tête entre les pieds absolu-
colonne lumineuse et en ressortirent, la ras. ment insensibles de Marthe. Sa nuque se
main droite à gauche et la main gauche à — Aimer. trouva ainsi sous le sexe de Marthe et la
droite. Ce speetacle fut épouvantable, car — Et moi? — balbutia le peintre. naissance de ses cuisses sous la tête 1-uïni-*
au moment précis où les mains de Véra — Chercher. neuse, dont la souffrance continuait.
se croisaient dans le cou lumineux de Mar- Printemps était, certes, le moins peu- Ce tableau était suggestif. Les deux fem-
the, la bouche de cette dernière laissa é- reux de la bande, mais lui aussi eut froid mes, l'une pétrifiée et debout, l'autre éten-
cliapper un gémissement intraduisible, dans le dos lorsque la tête, qui venait de due par terre, formaient une équerre vi-
semblable au sifflement du vent dans une prononcer le mot «chercher», eut tout à vante, doïit le centre de volonté rejoignit
•cheminée. coup l'expression de quelqu'un qui fait sur aussitôt l'endroit exact où se trouvait la tê->
Véra Svetlan fit un pas en arrière et croi- lui-même un immense effort douloureux. te supportée par les mains rigides de Mar-
sa lès bras sur sa poitrine. Alors la tête de Seule Véra comprit ce que la tête, vou? the. Alors, la souffrance de la tête cessa et
Marthe redescendit sur son cou et la co- lait. D'un geste rapide, elle se débarrassa un regard nouveau jaillit de ses yeux.. Ce
lonne lumineuse tomba à terre, transfor- de sa jaquette, de sa jupe de grosse laine et fut un
jaillissement réel de quelque chose
mée en une boule. de ses petits souliers décolletés.: .Elle n'a- qui frappa individuellement les cinq per-
Marc et le Maître restaient toujours im- vait plus sur elle que de la. soie : une fine sonnes blotties sur le divan. Ce quelque
mobiles. chemisette blanche, une culotte i-ose, qui chose les alluma, et il y eut, dans lé groupé,
Véra Svetlan, après une brève médita- lui cachait la moitié des cuisses, et de longs un transport • sexuel immédiat qui préci-
tion, ordonna à Marthe de ramasser de ses bas « chair ». pita les hommes sur les femmes : trois con-
mains la boule, laquelle, sur les paume? Véra se mit à genoux devant Marthe, la- tre deux!...
obéissantes de Marthe, prit aussitôt l'ex- quelle semblait ne pas la voir. La tête lumi- Et tandis que ceci se passait comme nous,
pression et les traits d'une tête humaine. neuse, qui avait parlé et qui souffrait main- l'avons décrit, Marc et le Maître demeu-
Marthe présenta cette tête au public, les tenant, se trouva ainsi exactement au-des- raient immobiles, à leurs places premières
bras tendus en avant, comme on le fait en sus de celle de Véra, et comme les lumiè- derrière Marthe, que tout cela ne touchait
Orient. res répandues dans la salle étaient trom- pas.
— Chacun de vous a le droit de poser eurent ac-
peuses, il semblait, du divaiij où les troh Mais lorsque les cinq humains
une seule question, concernant l'avenir. La hommes se serraient autour des deux fem- compli, peu-ce qu'il ne pouvaient faire au-
tête répondra, -.— dit Véra Svetlan, en se . mes angoissées, que Véra avait en cette mi- trement, le rite habituel de l'amour terrestre,
tournant du côté des cinq personnages, qui nute deux têtes : Tune-couverte d'une che- Marc appela Marthe, et celle-ci se renversa
avaient suivi cette scène le souffle retenu; velure épaisse et l'autre, irréelle, formée dans les bras de son amant, tandis que Vé-
-— Printemps, commencez.. de feu. ra, toujours prosternée à terre, récitait une
Printemps s'assit aux pieds des dames, Les pointes des doigts de Marthe, entre prière nouvelle.
appuya sa. tête sur les genoux de Dorville les deux têtes, formaient six points noirs Personne n'avait vu de quelle façon la
et demanda : d'aspect inquiétant. tête lumineuse avait disparu...
-— Trouverai-je ce que je cherche? Véra tendit ses bras en avant, à la ren-
-— Non — répondit la tête. contre du sexe caché de Marthe, et pro- HANOUM.

INFORMATIONS Tout d'abord, les tauïistes se déclarent Père, le Fils, la Mère, à cause de leur as-
nettement a-religieux et a-dogmatistes. pect particulier respectif.
On sait, par contre, Ceux qui insistent sur l'Absolu, d'une
Nous publions avec plaisir les Statuts du que La Flèche, elle,
d'Etudes et Métà- est l'organe de la nouvelle du Troi- .part, et sur la possibilité d'une découverte
Groupe Psychologiques religion
sième Ternie de la Trinité. scientifique de cet Absolu^ de l'autre, ne
psychiques, qui vient de se constituer sous
peuvent certainement pas être nos Maîtres.
le titre TAU. Le TAU et I^a Flèche ne suivent donc pas Ils sont nos frères, parce que tous les hom-
Afin que les chroniqueurs de la Revue la même voie. mes le sont, mais c'est tout.
Internationale des Sociétés Secrètes, ou
En second lieu, le rédacteur-en-chef de En outre, — et ceci est une parole cruelle
d'autres malins, ne fassent de nouvelles — nous admettons
la nouvelle pour les tauïstes que
confusions, dans le genre de celle qui a été revue, l'auteur de l'article in-
titulé « Ce que nous sommes, ces derniers se placent un jour dans nos
faite lorsque nous avons reproduit à cet- ce que nous
voulons les symboles tradi- rangs, mais nous excluons rigoureusement
te même place (Nos 7 et 8 de La Flèche) le », interprète
pour nous-mêmes, et à fout jamais, la des-
programme des conférences par tionnels selon une clef qui n'est pas la nô-
organisées cente au niveau des « chercheurs », étant
M. Lèvy-del-Porto, et ne voient dans les tre, puisque, pour lui, il existe un Absolu
donné que nous sommes déjà là où brille
personnes auxquelles nous prêtons aujour- Immuable, c'est-à-dire un
Parfait, Etre
é- la Lumière.
d'hui nos colonnes fout simplement pour ternellement le même et présidant aux des-
Nous n'aurions pas prononcé cette pa-
leur rendre service et obéir ainsi au sen- tinées humaines, tandis que, selon nos ré- role d'apparence s'il ne s'a-
timent fraternel orgueilleuse,
qui,, à nos yeux, est un de- vélations (et voici un mot qui contredit tou-
gissait pas pour nous en cet instant précis,
voir humain élémentaire, un rôle de pré- te l'attitude des tauïstes) la Di-
scientifique de dégager la « responsabilité » des tauïstes
sidence ou. de direction dans l'activité de vinité a une vie, un drame, qui se déroule en ce qui concerne les annonciations et les
La Flèche, nous nous hâtons de formuler dans et à travers le monde selon
visible, exposés doctrinaires faits par La Flèche.
ici les réserves que nous faisons quant aux un triple dont les trois temps, ou
rythme, Ceci dit, voici les statuts du nouveau
idées inspirant la revue TAU. termes* se nomment successivement. le groupe :
LA F L E C-IÏ E

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Groupe est confiée à un Comité Directeur Bréa, Paris (6°), pour nous éviter les frais?
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LA BASE DE L'OCCULTISME POSITIF

TABLE ^MATIÈRES
Magia Sexualis
NOTES INTBODUCTIVES

TRADUCTION I. Introduction dans les mys- ~ La


FRANÇAISE III. polarisation des sexes.
teres. IV. La chaîne et le»
PAR magique
II. La foi d'Eulis. divinités.

MARIA DE NAGLOWSKA
LES PRINCIPES
" -
. V. Volancie VII. Posisme
(signe A). (signe S).
_____ VI. Décrétisme. VIII. Tirauclairisme.

LA MAGIE
ÉDITION ORIGINALE
IX. Astrologie. Parfums. Cou- XIX. Théorie des miroirs magi-
— leurs. Sons. . ques#
- X. Les opérations magiques XX. Le sable excitant.
individuelles. -VVT' iLe • • c • •
XXI. miroir féminin.
L'oeuvre et encore inédite XI. La correction des sens et des
magistrale xxn £e miroir
facultés, mascuiin
de XII. Le sexe de J'enfant. XXlll. Les miroirs magiques spé-
XIII. Les condensateurs fluidi-
P.-B. R A N D O L P H >- . XK3V; norm*L
Type
XIV. Les « Voltes ». XXV, Type planétaires.
XV. Les charges magiques. XXVI. individuel.
Type
— — — XVI. La préparation des charges
XXVII. Les miroirs à couches vi-
TJne des grandes figures mystérieuses planétaires. vantes.
XVII. La préparation des charges WIJTTT I n
-- de PoCCllltisnie ail XIX" siècle - XXVIII. Les tableaux vivants.
projectrices.
XVIII. Les condensateurs XXIX. Les statues vivantes.
fluidiques
sexuels. XXX. NOTE FINALE.

Un volume in-8 carré de 224 pases, enrichi d'un iné- p- B- RANOOLPH était mulâtre;
en lui, la quiétude et la sagesse
1 ° portrait „ .
africaines se mêlaient heureusement
à la froide critique européenne.
dit de l'auteur, de nombreuses planches et de 5 hors texte
p B RANOOLPH enseignait à l'époque où naissait à peine la
coloriés à la gouache. Edition de luxe tirée à 1000 théosophie moderne, mais il en vit aussitôt la faiblesse sentimentale.
i • „,. „AH,,
sur vehn ,I»A-,.„I,O«!
d Arches ?OH
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n.
lP- B- RANDOLPH comprit que l'amour, source de la connais-
exemplaires sance numaine( est sensue, Het mental; et que le coeur le nie, parce
qu'il est chaste. Mais la chasteté est inféconde.
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