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Ethnomedecineaire Veterin
Ethnomedecineaire Veterin
PROVINCE DU NORD-KIVU
BP 29 BUTEMBO
PROMOTION D1
Dr MOISE KALUME
ETHNOMEDECINEAIRE VETERINAIRE
INTRODUCTION.
C’est un art parce qu’elle est le parage d’un doigté (ou savoir faire)
C’est une science car elle nécessite un savoir c'est-à-dire une connaissance
suffisante des maladies et des plantes médicinales ainsi que les recettes contres ces
maladies. Elle constitue des produits crée, voulu et accepter par la population locale.
La médecine populaire.
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certaines maladies grâce à l’usage des plantes, des parties d’animaux, des
minéraux ou d’autres méthodes basée aussi bien sur les fondements
socioculturels et religieux que sur les connaissances, le comportement et
les croyances liés aux bien-être physique, mentale et social.
Ex : Certains guérisseurs sont spécialisés dans le traitement des
maladies mentales, d’autres dans le massage.
Cependant le drame est que certains guérisseurs fondent leurs
diagnostics et traitements sur les problèmes sociaux et religieux c’est-à dire les
conflits entre l’homme et les démons qui sont considérer comme étant à
l’origine des maladies. Ils fondent leurs méthodes de diagnostic sur l’hypothèse
que la plupart des maladies si non toutes ont des causes surnaturelles il est donc
nécessaire de faire appel à des puissances surnaturelles pour les prévenir ou le
guérir, leurs traitements implique donc une démarche sociale et religieuse suivie
des rites Africaines. Ce pourquoi dans les milieux chrétiens des tels guérisseurs
sont considérer avec crainte ou méfiance mais il ya des guérisseurs comme les
sages femmes et les herboristes qui sont bien intégrés dans la communauté
chrétienne, contrairement à la médecine populaire qui est gratuite, le traitement
de guérisseurs est secret et ne se discute pas librement mais peut être transmis
de génération à génération au sein de la famille du guérisseur. Le guérisseur est
rémunérer pour son travail, le prix est préalablement fixé et dépend du statut
social du patient. Il est souvent payé en nature (poule, chèvre …)
A part ces éléments ils existent des forces de vie essentielles qui
proviennent de dieux et qui possède un contrôle suprême tel que cela est divulgué par
certains prêtres et pasteurs.
Ces forces proviennent d’un Dieu unique qui est au-dessus de tout
élément.
La santé est considérée comme étant l’absence de la maladie qui est une
intervention des esprits du mal.
Les mauvais actes effectués par les humains provoquent une rupture de
relation entre les humains et les êtres inertes ainsi que les esprits d’où présence de la
maladie.
EX :
l’écorce de saule blanc ( une plante qui renferme de l’acide acétyl salicylique) la
même action qu’un comprimé d’aspirine (dont le nom chimique est l’acide acétyl
salicylique) il sera obligé de prescrire des grandes quantités de cette écorce et les effets
secondaires serait alors du même ordre que ceux du comprimé.
Les parties d’animaux et les produits d’origine animale comme les œufs, la
peau, le lait, les os et même les excréments sont les ingrédients courant des
médicaments ethno vêt.
4° Autres ingrédients.
Le miel, les beures végétaux, les sels et les huiles sont utilisés pour leurs
propriétés curatives et comme conservateurs.
Ces derniers jouent un rôle important dans l’interaction entre les éleveurs
et leurs animaux.
On peut écrire une phrase du coran sur une ardoise que l’on lave à suite
dans une calebasse on utilise ces liquides pour asperger l’animal malade puis l’animal
guérit.
Les rituels les incarnations (lancement des paroles lors d’un traitement) et
les prières sont parfois liées à des plantes ou à des ingrédients précis.
Avantages de l’ethnovet.
- Accessibilité facile.
- Facile à préparer et à administrer.
- Bon marché et souvent gratuit.
- Intégrer a la culture des utilisateurs.
- Respecte l’environnement.
Inconvénients de l’ethnovet.
Tenant compte de ses indications il est alors possible d’établir une carte
des propriétés et des effets de chaque plante médicinale.
Connaitre les plantes se d’abord les différencier sans erreur selon leurs
aspects physique puis savoir les cueillir dans des lieux propices au bon moment de
développement de leurs PA est une réussite dans la préparation des médicaments
ethnovet.
EX : La lavande qui pousse en plaine possède des propriétés toniques alors
que celles qui poussent à une altitude supérieure à 800 m à des propriétés sédatives.
Les plantes sauvages doivent pousser dans les lieux éloignés de toute
pollution.
Il faut faire attention pour ne pas détruire la plante mère en veillant par
exemple à couper les plantes ligneuses à deux centimètre au-dessus de la base pour
permettre la formation d’une nouvelle pousse.
Les fruits sont récoltés à maturité de la plante ; il est conseiller de faire des
récoltes au cours d’une matinée chaude et ensoleillée et il ne faut jamais couper les
plantes lorsque le temps est humide (pendant la pluie ou présence des rosées) cela
risquerait d’en changer les caractéristiques et le rendre moins efficace. Les organes de
reproduction nécessitent des méthodes spéciales de récolte. Les feuilles tendres et les
rameaux florifères se récoltent à la main, les graines au moment de la maturité des
fruits.
NB : Plusieurs plantes sont en train de disparaitre pour des raisons liées à la
démographie élevée, à la déforestation, aux méthodes de récolte non durable et aux
problèmes environnementaux (surtout la pollution) C’est pourquoi il est important de
récolter les plantes ethnovet avec beaucoup de soins et d’une manière durable.
Il ne faut pas directement les exposer aux rayons du soleil, ce qui les
dessécherait rapidement et détruirait le composant actif. Il est donc recommandé de
sécher les plantes médicinales à l’abri des rayons solaires (pour les PA thermolabile
et ou photosensibles.
De même un dosage précis du produit est tout à fait possible avec les
différentes préparations comme les huiles essentielles, les poudres, les nébulisant
(médicament destinés à être utilisé par gouttelettes, les teintures, les extraits…
2° Choix du solvant.
3° Choix de la température.
Techniques d’extraction.
a. La décoction.
C’est une solution obtenue en faisant bouillir l’eau contenant
la plante médicinale. C’est l’une des préparations les plus fréquemment
utilisées par les tradipraticiens. On met dans l’eau un ou plusieurs
matériaux végétaux coupés en petits morceaux, on fait en suite bouillir
pendant 15 à 30min. La décoction est surtout employée pour les écorces,
les tiges et les racines mais aussi pour les feuilles.
b. La macération.
Elle consiste à mettre une plante dans un solvant froid (l’eau,
vin, alcool, huile, glycérine…) pendant une période plus au moins
longue (de quelques heures à quelques semaines) afin d’en retirer les PA
solubles.
La technique est réalisée à la température ambiante et à l’abri de la
lumière le plus souvent la solution est régulièrement agitée à un intervalle de
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temps déterminé, en suite elle est filtrée et les résidus sont pressés pour en
extraire la dernière goutte.
c. L’infusion.
C’est une solution résultante de l’action dissolvante de l’eau
bouillante sur la plante. Les infusions se font comme la préparation du
thé, on verse de l’eau bouillante dans un récipient contenant la plante ou
poudre ou coupée en petit morceaux.
d. La percolation ou lixiviation.
L’extraction est obtenu par passage lent et régulier d’un
solvant au travers une poudre de la plante placée dans un percolateur.
Les quantités de la plantes et du solvant, la durée et le début de
l’écoulement des liquides, la température et l’agitation, la granulométrie de la
poudre des plantes, les types d’appareils utilisés sont autant des paramètres
permettant d’influencer sur l’extraction. En générale éthanol est le solvant
adapté à la température ambiante pendant plusieurs heures à semaines.
sont plus adaptées à la séparation des constituants purifiés qu’à l’obtention d’un extrait
de plante approprient parlée.
D’autres appareils reposent sur l’utilisation d’un vis sans fin transportant la
plante arrosée en continue par un solvant plus aunions enrichit en concentration.
1° les extraits.
a. Extraits fluides.
c. Extraits secs.
2° Les teintures.
3° Les poudres.
Mode de préparation
On fait sécher la plante ( les écorces ou les racines ou les feuilles) à une
température bien définie ou sur une cryodessiccation (lyophilisation) des plantes
découpées ensuite on la pile dans un mortier pour la rendre à poudre il se pait que la
pulvérisation aboutissent à un produit final hétérogène à raison d’éléments plus au
moins résistants ( les résidus) d’où la nécessité de réaliser un tamisage pour rendre la
poudre plus fine et homogène.
Selon le numéro des tamis employé il existe les poudres grossières, demi-
fines, fines, très fines, extra fines et micro fines.
Les poudres peuvent être absorbés tel quel est ou s/f des paquets, sachet,
capsules et gélules.
Paquets.
La poudre est enveloppée dans une feuille de papier
soigneusement plié pour obtenir un paquet appelé également prise ou
dose.
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Les sachets.
Sont des petits sacs plats préfabriqués à papier blanc fermé.
La poudre est emprisonnée entre deux feuilles plastifiées doublés
d’aluminium.
Les capsules.
Sont des préparations de consistances solides contenues dans
une enveloppe dure ou molle. Cette enveloppe ne doit pas être attaquable
par le PA qu’elle renferme.
une règle va arroser la poudre et la machine reclasse la coiffe très rapidement sur le
corps.
NB : les huiles essentielles sont tirées des plantes aromatiques par
distillation à la vapeur d’eau.
Il est à noter que toutes les plantes ne donnent pas des essences et certaines
en fournissent très peu.
5° Le cataplasme.
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En ajoutant une bonne quantité d’eau bouillante à une plante sous forme de
poudre on obtient une patte appelée cataplasme que l’on applique sur des zones
affectées (les plaies, gales ou les boutons) pour calmer les irritations ou pour faire
sortir les pus pour expulser les toxines et d’autres particules.
7° Extrait froid.
8° Fumigation.
En effet lors que toutes les étapes relative à la récolte et au traitement ont
étés bien suivit et que les produits sont conservés correctement les médicaments à
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l’état sec garderons leurs propriété thérapeutique pendant des nombreuses années pour
les plantes sèches destinées à la décoction, macération, infusion ou percolation, une
conservation supérieure à 1an fait perdre plus de 50% du PA lors de l’application de la
méthode d’extraction.
- Forme sèche.
- Forme liquide.
NB : Il faut donc conserver des médicaments ethnovets dans un lieu sec, ne
pas le laisser à même le sol mais les accrocher ou les mettre sur les étagères.
Ils jouent le rôle d’un additif c.à.d. une substance inerte qui vise à rentre
stérile l’extrait de la plante et qui aide à la conservation et à l’administration.
1° A per os.
Pour que l’animal garde la bouche ouverte il faut glisser deux doigts par le
côté opposé et appuyer sur la langue. Chez les carnivores on utilise d’autres
instruments que la bouteille qui permet de mobiliser la langue tout en versant
doucement les liquides. Il faut faire les pauses pour permettre à l’animal de dégluti
mais sans retirer l’instrument.
Les poudres végétales sont souvent mélanger dans les minéraux sous forme
de blocs de sels dont la fabrication est donnée dans les cours d’alimentation des
animaux. Les proportions diffèrent selon les blocs.
3° Les baies.
4° La fumigation.
5° L’injection.
6° Application topique.
Les pattes servent généralement pour soigner les lésions de la peau et les
maladies des yeux. Elles peuvent aussi être utilisé contre les ectoparasites.
EX : Les plantes portant beaucoup des fruits pourraient agir sur la
fertilité de même que les plantes secrétant les substances laiteuses
amélioreraient la production de lait, aussi les plantes produisant des liquides
rouge serait bénéfique pour le sang.
CONCLUSION.
Au cours de dernières décennies les études ont étés réaliser sur l’ethnovet et
les chercheurs ont étés surpris de constaté que des nombreux remèdes utilisés en
Afrique l’était aussi en Amérique et en Asie. Parfois une plante médicinale servait
pour des traitements des maladies différentes.
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INTRODUCTION..................................................................................................................................1
O.1 l’ethnomédecine Définition et contextes de l’ethnomédecine......................................................1
CHAP I. SEMIOLOGIE VETERINAIRE TRADITIONNELLE...........................................................8
a. Signes généraux de bonne santé.............................................................................................9
b. Signes généraux des maladies...............................................................................................10
I.3 LE TRAITEMENT PAR LA PHARMACOPEE ETHNO VET.................................................11
CHAP II. RECOLTE (OU RAMASSAGE) DES PLANTES MEDICINALES..................................15
II.1 MOMENT DE RECOLTE DES PLANTES..............................................................................15
II.2. COMMENT UTILISER LES PLANTES MEDICINALES......................................................16
II.3. METHODES D’EXTRACTION DES PA................................................................................17
II.3.1. Conditions d’extraction et impactes thérapeutiques..........................................................17
QUELQUES FORMES GALENIQUES A BASE DES PLANTES.................................................21
1° les extraits................................................................................................................................21
Les extraits titrés...................................................................................................................21
Les extraits quantifiés...........................................................................................................21
a. Extraits fluides..........................................................................................................................23
b. Extraits mous ou fermes.......................................................................................................23
c. Extraits secs..........................................................................................................................23
2° Les teintures............................................................................................................................23
3° Les poudres..............................................................................................................................24
5° Le cataplasme..........................................................................................................................26
6° Pommades & crèmes................................................................................................................27
7° Extrait froid..............................................................................................................................27
8° Fumigation...............................................................................................................................27
METHODES DE STOCKAGE DES PLANTES MEDICINALES ET PREPARATIN ETHNOVET.
.........................................................................................................................................................27
- Forme sèche..........................................................................................................................28
- Forme liquide.......................................................................................................................28
5° L’injection.................................................................................................................................30
6° Application topique..................................................................................................................30
CONCLUSION....................................................................................................................................31