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Appui à la mise en œuvre de

la Charte Nationale de
l’Environnement
et du Développement
Durable du Maroc

Sensiblilisation à l’évaluation environnementale

Écolabels
Cette brochure a été réalisée dans le cadre du projet de jumelage Maroc-UE pour la convergence réglementaire
environnementale, soutenu par le Programme d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance verte, financé par l’Union
européenne. Ce projet a permis de fournir un appui à la mise en œuvre de la Charte Nationale de l’Environnement et du
Développement Durable, dans le but de sensibiliser les partenaires du Département de l’Environnement sur la nécessité
d’assurer une bonne gouvernance du littoral national.
Le contenu de cette brochure relève de la seule responsabilité du Ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable du
Maroc et ne reflète pas nécessairement les opinions de l’Union européenne.
Sommaire

02. INTRODUCTION

03. LES DISPOSITIFS DE LA QUALITÉ ET CLASSIFICATION DES LABELS

04. LES ÉCOLABELS EUROPÉENS

06. LA NORMALISATION ENVIRONNEMENTALE AU MAROC

07.  L A LABÉLISATION ÉCOLOGIQUE… UN LEVIER POUR ACCÉLÉRER


LA TRANSITION VERS UNE ÉCONOMIE VERT

13. CONCLUSION
Introduction

L’enjeu majeur de l’humanité dans les années à venir est de co-


construire un modèle économique basé sur le développement durable,
qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs. Cette approche doit être à la
fois économiquement efficace, socialement équitable et
écologiquement tolérable. Le social doit être un objectif, l’économie un
moyen et l’environnement une condition.
L’économie circulaire désigne un concept économique permettant la
déclinaison opérationnelle et effective du développement durable. La
transition vers une économie circulaire vise à dépasser le modèle
économique linéaire consistant à extraire, fabriquer, consommer et
jeter avec une consommation sobre et responsable des ressources
naturelles et des matières premières. Egalement, prévenir la production
de déchets, notamment par le réemploi des produits, et suivant la
hiérarchie des modes de traitement des déchets, à une réutilisation, à
un recyclage ou, à défaut, à une valorisation des déchets.
Face à la crise écologique1 liée aux impacts négatifs de notre modèle
économique actuel sur l’environnement, dont l’épuisement et la rareté
des ressources non renouvelables, l’économie circulaire & l’économie
sociale et solidaire constituent une réponse adéquate afin d’amorcer
une transition écologique vers le concept du développement durable.
Dans la boite à outil dédiée à promouvoir l’économie circulaire, les
labels écologiques également appelés « labels environnementaux » ou
« écolabels » sont des instruments efficaces qui permettent aux
consommateurs de repérer les produits et les services les moins nocifs
pour la santé et ayant le moins d’impact sur l’environnement tout en
garantissant des performances identiques aux produits analogues.
C’est aussi un argument de marketing et de visibilité porteur de valeur
pour les industriels. Les écolabels sont donc un repère fiable pour une
consommation responsable.
D’un point de vue conceptuel, il s’agit de gérer autrement les relations
entre la société, l’économie et l’environnement par la reconnaissance
de nouveaux modes de gouvernances impliquant la mobilisation de
différents acteurs dans le processus de création normative.
LES DISPOSITIFS DE LA QUALITÉ ET
CLASSIFICATION DES LABELS
Les traités de l’Union européenne constituent son fondement juridique. Ils définissent les principes de l’Union et établissent ses institutions, en
précisant leurs règles de fonctionnement et leur rôle. Ces traités, qui sont conclus entre les États de l’Union, doivent être ratifiés dans chacun
d’entre eux.

Afin de d’atteindre les objectifs fixés dans ces traités européens, l’UE a adopté différents
types de textes législatifs :
Les règlements : ce sont des actes législatifs contraignants. Ils doivent être mis en oeuvre
dans leur intégralité, dans toute l’Union européenne.
Les directives : ce sont des actes législatifs qui fixent des objectifs à tous les pays de l’UE.
Toutefois, chaque pays est libre d’élaborer ses propres mesures pour les atteindre.
Les décisions : elles sont contraignantes pour les destinataires auxquels elles s’adressent
(un pays de l’UE ou une entreprise, par exemple) et directement applicables.
Les recommandations : elles permettent aux institutions européennes de faire connaître
leur point de vue et de suggérer une ligne de conduite, sans contraindre les destinataires
à s’y conformer.
Les avis : il s’agit d’instruments qui permettent aux institutions d’exprimer une opinion
d’une façon non contraignante, reflétant leur point de vue régional, économique ou social
spécifique lors de l’élaboration de la législation.

Classification des labels


La norme internationale chapotant l’ensemble de la communication environnementale
produit est la norme ISO 14020 Étiquettes et déclarations environnementales – Principes
généraux. Le premier principe de l’ISO 14020 exige qu’une communication
environnementale produit doit être : Pertinente, Exacte, Vérifiable, Non trompeuse.

Sous l’ISO 14020, il


existe 3 types de
communication
environnementale
produit normés par l’ISO :
les écolabels, les auto-
déclarations et les
éco-profils (Figure 1).

Figure 1 : Les 3 types de


communication environnementale
de l’ISO 14020

S’ajoute une autre catégorie sur l’affichage environnemental, qui prend en compte le cycle
de vie ; encadrée par la norme ISO 14026 : Marquages et déclarations environnementaux
– Principes, exigences et lignes directrices pour la communication des informations
d’empreinte. Cet affichage a pour but de lutter contre l’éco‐blanchiment «greenwashing».

03
LES ECOLABELS EUROPÉENS

Un écolabel est caractérisé par les spécifications suivantes :


• Volontaire, représenté par un logo et vérifié par un organisme
indépendant ;
Les écolabels appelés • P orté par une organisation ou des représentants d’institutions
aussi les labels internationales, de collectivités ou d’États ;
environnementaux, ou • Payant (frais d’inscription et des audits, de renouvellement…) ;
les labels écologiques, • Attribué à un type de produit (ex. matériau), à des services (ex.
sont le résultat d’une construction écologique), ou à une chaîne d’acteurs ;
co-production entre • Dispose d’un référentiel conforme à la règlementation en vigueur et
enjeux politiques et des doté d’un suivi de traçabilité.
avancées techniques et Il existe une multitude d’écolabels de type 1 en Europe, cependant nous
scientifiques. nous concentrons dans cette analyse sur le seul écolabel européen
officiel utilisable dans tous les pays membres et qui présente la
spécificité de tenir compte des impacts environnementaux sur
l’ensemble du cycle de vie des produits.
L’Écolabel européen (EE) a été institué en 1992 par un règlement du
Conseil [8]. Actuellement, son fonctionnement, sa mise en œuvre et la
procédure d’attribution du label sont régis par le règlement (CE)
nº 66/2010 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre
2009 établissant le label écologique de l’UE.
C’est un label d’excellence environnementale qui est décerné aux
produits et services les plus respectueux de l’environnement tout au
long de leur cycle de vie ; de l’extraction des matières premières à la
production, la distribution, le réemploi, le recyclage, la valorisation ou
l’élimination. L’écolabel de l’UE se veut prometteur de l’économie
circulaire en encourageant les producteurs à générer moins de déchets
et de gaz à effet de serre (GES) pendant le processus de fabrication. Les
critères de l’écolabel de l’UE incitent également les entreprises à
développer des produits durables, faciles à réparer et à recycler. Les
entreprises et les producteurs qui s’inscrivent dans cette démarche et
qui cherchent à réduire leur impact environnemental sont soumis à des
contrôles par des tiers.
L’EE est établi selon les principes définis par la norme internationale
ISO 14 024 relative aux programmes d’étiquetage environnemental de
Type I, notamment pour les caractéristiques suivantes : la définition de
référentiel (avec des seuils à respecter), la prise en compte de
l›ensemble de cycle de vie, la concertation entre l’ensemble des parties
prenantes, le libre accès de participer au processus d’élaboration de
l’écolabel, la révision régulière des exigences en lien avec les évolutions
scientifiques et les retours d’expérience, et enfin la certification par
tierce partie indépendante.

04
Sensiblilisation à
l’évaluation environnementale
L’EE couvre un large éventail de groupes de produits ; 26 catégories
dont les produits textiles, les produits d›ameublement, l’hébergement
touristique (hôtels, gîtes, campings, etc.). Il a été attribué à plus de
75 796 produits (biens et services). L’EE ne s’applique pas aux produits
alimentaires, aux médicaments à usage humain ou vétérinaires et les
dispositifs médicaux.
L’élaboration et la révision des critères de l’EE se fait par la Commission
dans le cadre des compétences d’exécution dont elle dispose. Chaque
catégorie de produits et de services dispose d’une décision de la
commission, établissant les référentiels de l’EE (ex. pour l’hébergement
touristique). Les référentiels sont établis en commun accords avec les
différentes parties prenantes (institutionnels, organisations non
gouvernementales, associations de protection de l’environnement,
consommateurs, industriels…) et sur la base d’études scientifiques
(approche cycle de vie, multi-critères…).
L’EE contient un certain nombre de critères qui se divisent en plusieurs
thématiques : l’énergie, l’eau, les déchets, la gestion environnementale
et autres services.
Pour répondre aux exigences de l’EE, il faut être en conformité avec
l’ensemble des critères obligatoires et une partie des critères optionnels,
en fonction de la catégorie du produit ou service.
Pour la France, l’Ademe résume ces critères sous forme de fiches de
synthèse pour chaque catégorie afin de donner un aperçu des
référentiels.
Les labels environnementaux, respectant les exigences principales de
la norme ISO 14024, connaissent beaucoup de succès, l’Ademe
sélectionne et met en avant les 100 labels les plus respectueux de
l’environnement, classés en 14 catégories.

05
LA NORMALISATION ENVIRONNEMENTALE
AU MAROC

L’engagement du Maroc en faveur du Développement Durable s’est


concrétisé par les initiatives lancées par SA MAJESTE LE ROI
MOHAMMED VI lors des discours du Trône de 2009 et de 2010,
appelant le Gouvernement à élaborer un projet de Charte Nationale de
Sous l’impulsion éclairée l’Environnement et du Développement Durable et un plan d’action
de SA MAJESTE LE ROI intégré formalisé dans une loi cadre qui constituera une véritable
MOHAMMED VI que Dieu référence dans ce domaine pour les politiques publiques de notre pays.
l’Assiste, le Royaume du La constitution de 2011 a apporté une nouvelle impulsion à ce processus
Maroc s’est engagé à en consacrant le développement durable en tant que droit pour tous
ancrer les principes du les citoyens.
développement durable Cette volonté d’opérer une transition vers un développement durable
via la mise en œuvre s’est concrétisée à travers l’élaboration de la Stratégie Nationale de
des fondamentaux d’une Développement Durable (SNDD) dont l’adoption a été actée lors du
Conseil des Ministres, tenu sous la présidence de SA MAJESTE LE ROI
économie verte et inclusive
MOHAMMED VI en date du 25 juin 2017.
au Maroc à l’horizon 2030.
La SNDD qui vise a accéléré la transition du Maroc vers une économie
verte et inclusive à l’horizon 2030 a recommandé la promotion d’une
économie circulaire pour rationaliser la gestion des déchets. Malgré les
efforts déployés pour assurer une gestion durable des déchets, le
secteur doit encore faire face à plusieurs contraintes stratégiques
d’ordre juridique, institutionnel, financiers et opérationnel.
Or le développement des filières de valorisation des déchets constitue
la meilleure option pour opérer la transition vers une économie
circulaire qui implique toutes les parties prenantes dans la
rationalisation de la gestion desdits déchets, tout en cherchant à
minimiser la quantité des déchets à mettre en décharge.
Ainsi, conformément aux bonnes pratiques internationales, la loi-cadre
sur l’environnement et le développement durable 99-12 a instauré le
principe de « Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) ». Ce
principe étend les obligations du producteur à l’égard d’un produit tout
au long de son cycle de vie.

06
Sensiblilisation à
l’évaluation environnementale
LA LABÉLISATION ÉCOLOGIQUE…
UN LEVIER POUR ACCÉLÉRER LA
TRANSITION VERS UNE ÉCONOMIE VERTE
Dans le cadre de l’élaboration de la SNDD, plusieurs stratégies sectorielles ont été
analysées sous un prisme « développement durable » dont :
• Plan Maroc Vert et son objectif d’augmentation significative des rendements agricoles et
la préservation de son impact social par l’accompagnement des populations rurales au
travers de projets d’agrégation, tout en jouant un rôle de protection et conservation des
ressources naturelles, notamment par l’économie et la valorisation de l’eau à usage
agricole, la réduction de la pollution des sols, la promotion des énergies propres en
agriculture.
• Stratégie énergétique et ses objectifs d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre
et de protection des ressources naturelles, notamment par la substitution du bois de feu
et par les économies d’énergie.
• Plan Halieutis pour la pêche maritime et ses objectifs de protection de la biodiversité
marine et de la régénération des ressources halieutiques.
• Vision 2020 du Tourisme et ses objectifs environnementaux, en particulier dans
l’aménagement des complexes touristiques, le déploiement de la charte marocaine du
tourisme responsable, la promotion des écolabels du tourisme.
• Plan Emergence pour l’industrie et ses contributions environnementales comme le
déploiement de zones industrielles à « management vert », et comme la promotion de la
certification environnementale ISO 14001 auprès des entreprises.
• Plan Rawaj de développement du secteur commercial, qui accorde une place toute
particulière au commerce de proximité et à sa protection, et qui limite les impacts
environnementaux des lieux commerciaux modernes, en optimisant l’eau, l’énergie et la
gestion des déchets.
Cette analyse a abouti à des recommandations stratégiques, dont celle de davantage
promouvoir la transition vers une économie verte et inclusive auprès de plusieurs secteurs,
notamment le secteur industriel. Plus précisément, il s’agira de les inciter à adopter un
système de management environnemental selon la norme ISO 14001 pour permettre
l’exploitation intégrée et rationnelle des ressources et des matières premières, et la mise
en place des procédés industriels durables.

07
LA LABÉLISATION ÉCOLOGIQUE… UN LEVIER POUR
ACCÉLÉRER LA TRANSITION VERS UNE ÉCONOMIE VERTE

Figure 2 : La SNDD outil d’analyse des principales stratégies nationales

SNDD :
l’analyse sous le prisme « développement durable »
des principales stratégies nationales

Le Plan Maroc Vert La Stratégie Le Plan Halieutis La vision 2010 et 2020 Le Plan Emergence
(PMV) pour une énergétique et ses pour la pêche du Tourisme pour l’industrie et ses
augmentation objectifs maritime et ses objectifs et ses objectifs contributions
significative et d’atténuation des de environnementaux : environnementales :
durable des rendements émissions de gaz protection de la déploiement zones industrielles à
agricoles et la à effet de serre biodiversité marine de la charte « Management vert »,
préservation et de protection des et de la régénération marocaine du tourisme promotion de la
de son impact ressources naturelles. des ressources responsable, certification
social. halieutiques. la promotion des environnementale
écolabels ISO 14001 auprès
du tourisme, etc. des entreprises.

Le système de Normalisation marocain


La mondialisation des échanges, l’interpénétration des technologies et la globalisation
des questions d’environnement et de sécurité rendent plus que jamais utile le
développement de normes. La normalisation apparaît en effet comme un outil
particulièrement adapté pour accompagner ces évolutions.
Conscient des défis à relever dans ce domaine, le Maroc a créé l’Institut National de
Normalisation (EMANOR) relevant du Ministère de l’Industrie et du Commerce.

08
Sensiblilisation à
l’évaluation environnementale
Cet organisme veille à l’homologation des normes internationales (par exemple : les
normes ISO) et la création de normes nationales en vue de structurer le développement
économique, conformément aux orientations stratégiques du Royaume.
En 2021, nous comptions environs 15 600 normes homologuées, largement
harmonisées avec les normes internationales et couvrant les différents domaines de
l’activité économique.

Comment élaborer les normes marocaines ?


Les normes marocaines sont examinées au sein des commissions de normalisation qui
sont composées des représentants suivants :
• Administration et établissements publics concernés par le secteur en question ;
• Fabricants, prestataires de service ou/et leurs organisations représentatives ;
• Organismes d’évaluation de la conformité ;
• Etablissements de recherche et de formation ;
• Consommateurs ou utilisateurs ;
• Organisations non gouvernementales ou syndicales.

Typologie des normes marocaines


Les normes fondamentales : elles portent sur la terminologie, la métrologie, les
conventions, les signes, les symboles…
Les normes de spécifications : elles fixent les caractéristiques d’un produit ou d’un service
et leurs seuils de performances à atteindre (aptitude à l’emploi, interface et
interchangeabilité, santé, sécurité, protection de l’environnement, contrats-types,
documentation accompagnant le produit ou le service…).
Les normes de méthodes d’essai et d’analyse : ces normes mesurent les caractéristiques
et les performances d’un produit.
Les normes d’organisation et de services : elles portent d’une part, sur la description et la
modélisation des fonctions de l’entreprise (maintenance, analyse de la valeur, logistique,
management de la qualité, gestion de production…) et d’autre part, sur la définition et les
performances des activités de services.

Les écolabels marocains : des initiatives à la hauteur des enjeux


A l’instar de leurs partenaires économiques, dont ceux de l’Union européenne, les
acteurs marocains ont amorcé leurs premiers pas sur la voie de l’excellence écologique
pour honorer leur engagement national et international en matière de développement
durable et pour renforcer la compétitivité de leurs produits par rapport à ceux de leurs
homologues étrangers.
Pour ce faire, plusieurs initiatives louables ont été lancées pour la mise en place
d’écolabels marocains, dont les plus importantes sont citées ci-après :

09
LA LABÉLISATION ÉCOLOGIQUE… UN LEVIER POUR
ACCÉLÉRER LA TRANSITION VERS UNE ÉCONOMIE VERTE
Le Label RSE de la CGEM
Le label Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) de la Confédération
Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) est attribué à la suite d’une évaluation
des pratiques des entreprises sur les neufs domaines d’actions constituant la charte
de responsabilité sociétale de la Confédération, en conformité avec les objectifs
universels de responsabilité sociétale et de développement durable.
Ce label constitue un engagement collectif du patronat national à adhérer aux objectifs
du développement durable, qui a été exprimé, de manière explicite, par les membres de
la CGEM.
« Nous nous engageons à agir de façon responsable et continue pour leur réalisation
dans nos activités économiques, nos relations sociales, et de façon générale, dans
notre contribution à la création de valeur (…). Nous nous engageons à respecter, à
prévenir les atteintes et, dans toute la mesure de nos moyens, à promouvoir les droits
fondamentaux et les attentes légitimes de nos parties prenantes ».
Extrait de La charte de la RSE établie par la CGEM.

Les entreprises marocaines labélisées RSE-CGEM reconnaissent observer, défendre et


promouvoir les principes universels de responsabilité sociale et de Développement Durable
dans leurs activités économiques, leurs relations sociales et plus généralement, dans leur
contribution à la création de valeur.

Les 9 axes de la charte CGEM

Le label RSE en chiffres


La mondialisation des échanges, l’interpénétration des technologies et la globalisation
Selon la CGEM, 94 entreprises sont labélisées RSE, dont 32% de PME (CA < 200 millions
de DH), 39% opèrent dans l’industrie et 61% dans les services. Il est à noter que sur les
75 entreprises cotées en bourse, 22 sont labellisées RSE (2019).

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Sensiblilisation à
l’évaluation environnementale
L’écolabel « La Clé Verte »
Clef Verte est un label qui a été lancé par la Fondation pour l’Education à
l’Environnement (FEE) en 2002. Il s’agit d’un des labels les plus représentés
au monde, avec 2 400 établissements labellisés dans 56 pays. Ce label vert
est soutenu par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement
(PNUE) et par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT).
Il constitue le premier réseau international d’hébergements touristiques écologiques,
dont les critères, la procédure d’octroi ainsi que les valeurs à véhiculer sont identiques
et obligatoires dans chaque pays membre, avec quelques adaptations spécifiques.
Clef Verte a été introduit au Maroc, dès 2008, par la Fondation Mohammed VI pour la
Protection de l’Environnement, présidée par SAR La Princesse Lalla Hasnaa.

L’écolabel « La Clé Verte » en chiffres


En 2017, un total de 84 établissements d’hébergements touristiques a décroché le label
« Clef Verte » appartenant aux 12 régions du pays.

011
LA LABÉLISATION ÉCOLOGIQUE… UN LEVIER POUR
ACCÉLÉRER LA TRANSITION VERS UNE ÉCONOMIE VERTE

L’ECOLABEL-RBA
ECOLABEL-RBA concerne un processus d’éco labélisation de la Réserve de
Biosphère de l’Arganier. Ce label couvre les unités de production, d’emballage,
de conditionnement, de transformation et de la commercialisation des produits de
terroirs de l’arganeraie (argan, miel, plantes aromatiques et médicinales, produits de
l’élevage caprin) ainsi que les services du tourisme rural. Sans être limitatif, ce
référentiel peut s’étendre à d’autres filières agricoles, d’artisanat et de tourisme urbain
de la RBA.
Les unités portant l’Écolabel-RBA doivent adopter des procédés de production,
transformation et/ou de distribution ayant un impact économique, social et
environnemental positif et vérifiable pour leur conformité à l’objectif de production et
consommation durable de l’agenda 2030 des Nations Unies.

L’écolabel ECOLABEL-RBA en chiffres


L’écolabel RBA regroupe plus de 30 membres à travers le monde qui représentent des
coopératives, des entreprises et des groupes d’intérêt économique (GIE) ainsi que des
différentes chaînes d’approvisionnement. Ils se sont engagés à produire, à
s’approvisionner et/ou à utiliser des produits durables certifiés, conformément aux
exigences du standard RBA.

12
Sensiblilisation à
l’évaluation environnementale
Conclusion

La protection de l’environnement est un impératif pour l’humanité,


mais aussi pour le développement durable. Le modèle économique
actuel basé uniquement sur la croissance économique et qui consiste
à extraire, fabriquer, consommer, et jeter, a montré ses limites. Les
conséquences avérées sont une pollution importante pour
l’environnement (air, eau et sols), l’épuisement des ressources non
renouvelables, l’accélération du changement climatique et des crises
qui génère (hausses des températures, catastrophes naturelles;
inondations, giga-incendies…).
La transition vers un modèle basé sur la croissance verte et l’économie
circulaire présente une réelle alternative qui permettra d’adopter un
compromis entre le développement des activités économiques et la
protection de l’environnement.
Parmi les outils de ce modèle, la responsabilisation des fabricants de
produits (en lien avec le principe du pollueur-payeur ou de responsabilité)
mais aussi la sensibilisation des consommateurs via :
• les écolabels et les certifications environnementales ;
• la responsabilité élargie des producteurs (REP).

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