Vous êtes sur la page 1sur 2

MARIE Florian

4ème B

Une vengeance interrompue.

L’histoire que je vais vous raconter se passa un jour de Mai 1429, au moment où le
chevalier Jean de Calais, se présenta devant la ville d’Orléans, ville assiégée cette année-là
par les Anglais.
Cette commune devait endurer mille souffrances commises par les hommes des Sieurs
Sulffot et Tabbot. Ces princes étaient avares de pouvoir, la seule chose qui comptait
concernait l’argent, qui devait couler à flot dans leurs coffres au détriment du peuple. Charles
VII, sur le trône, avait donné au chevalier Jean de Calais quelques troupes afin de récupérer la
ville pour rendre la liberté aux Orléanais et Orléanaises.
La ville d’Orléans avait une position géographique qui en faisait un lieu stratégique
pour Charles VII, car la ville dominait un fleuve important, la Loire, surnommée,
craintivement par les paysans, le Grand Rampant. C’était un axe de communication naval
important. Toutes les rivières, tous les chenaux, tous les cours d’eau avaient tous la même
destination, se jetaient tous dans la même gueule, celle du Grand Rampant.
Ce lieu était le cœur du royaume, un espace vital pour la défense de cette ville,
comme le sang qui coule dans les veines. Une invasion des Français serait vite perçue et
motiverait le peuple dans la révolte contre l’oppresseur.
Le peuple d’Orléans vivait dans la pauvreté absolue, se nourrissant de tubules, de rats
et buvant l’eau sale du Grand Rampant. Les Orléanais en plus d’être miséreux, craignaient
plus que tout les accès de colère des princes despotes.
Le Chevalier Jean de Calais, par sa volonté et soutenue par Charles VII, avait décidé
de combattre les princes Anglais.
Il avait 35 ans ,il était dans la force de l’âge. Mais son air était antipathique voire
arrogeant .Son visage dur et son teint pâle faisaient de lui un fantôme .Ses yeux sombres
renforçaient de manière inquiétante sont regard scrutateur devant la bataille entre Orléans et
les Anglais .Son nez aquilin donnait plus de force à cette impression . Cet homme s’appelait
Jean-De-Calais .C’était un notable les plus importants de la de Calais
Un matin brumeux, ou la lumière matinale n’arrivait pas à percer l’épais nuage
cotonneux, Jean-De-Calais se présenta, accompagné des ses fidèles soldats devant la ville
d’Orléans.
Les troupes armées jusqu’au dents, traversèrent le Grand Rampant par le pont
principalement. Leurs yeux perçants le brouillard, comme un couteau traversant une motte de
beurre, ils pouvaient apercevoir les différents commerces. Orléans était un lieu de prestige
intellectuel, une ville d’échanges commerciaux et de convergence des cultures. Les paysages
alentour étaient mornes, plats. Des champs à perte de vue qui encerclaient la ville étaient
destinés aux princes et à sa famille royale, ce qui en faisaient une sorte de grenier de pays.
Le Grand Rampant, tel un serpent, ondulait à travers la plaine et fécondait ces champs
de ses crues incontrôlables. Il déversait sur les rives des immondices, des cadavres, des
carcasses. Le Grand Rampant permettait aux bateaux d’amener leurs richesses, mais il
apportait aussi la mort.
Le chevalier Jean de Calais tenait fièrement sa bannière aux couleurs de Charles VII.
Le rouge du sang, le bleu du ciel et le blanc de l’espoir. Cet homme était assis sur un
magnifique destrier, un animal noir dont le souffle diabolique révélait sa fougue. Coba, c’était
son nom, portait une barde extrêmement luxueuse, composée d’un trappeur en mailles, la selle
était constituée en hêtre et recouverte d’un cuir aussi doux que la peau d’un bébé.
L’homme lui-même portait une armure complète d’une très grande richesse : que ce
soit le casque, la bannière, le plastron, les cuissardes… Toute l’armure avait été martelée dans
le meilleur métal et forgée par des maîtres Italiens.
D’une main, il portait une bannière, de l’autre était fixé un bouclier noir portant une armoirie
composée d’une tête de dragon et une longue épée était enroulée le long de sa jambe. Jean de
Calais, Coba et l’épée ne faisaient qu’un.
Le chevalier Jean de Calais, entouré de ses hommes, attendaient le moment opportun
pour défendre Orléans. Il scrutait la ville de ses yeux sombres, on aurait dit un aigle qui
surveillait sa proie.
Seul, le prince Tabbot et sa famille, se trouvait dans la ville. C’était un homme avare
qui avait obligé sa famille à le suivre dans un autre pays. Sa meilleure amie, sa compagne de
tous les instants, son œil, son oreille, sa voix était à ses côtés, la sorcière Mouchetée
Mouchetée était une vielle femme, hideuse, habillée de frusques noires et puantes. La
verrue au bout de son nez servait de piste d’atterrissage pour les insectes, principalement les
mouches, d’où son nom. Son regard était vide de tout sentiment mais son rire faisait froid
dans le dos.
Tabbot et Mouchetée attendaient impatiemment la venue des troupes qui
apparaissaient au lever de la brume au bout du pont qui enjambait le Grand Rampant.

Le Chevalier Marcellin grâce à Coba et son épée était persuadée de conquérir vite et
sans bain de sang Orléans. Mais Talbot et Mouchetée avaient plusieurs tours dans leur sac, et
ils attendaient de pied ferme les envahisseurs. Une bataille se préparait.

Vous aimerez peut-être aussi