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MODULE DE LECTURE SUIVIE N° 1 

: « Mascotte, le Saint – Bernard des mers » de


Michel NAUDIN
7ème année de base

Séance 1
Compréhension globale de l’histoire

Support : Le manuel de la p.104 à la p.108


Objectifs :
- Vérifier la compréhension globale de l’histoire
- En faire le résumé

1. Coche la bonne réponse : o        l’ont abandonné dans la forêt.


1-     Le narrateur de ce texte est: o        l’ont soigné.
o        Un chat. o        l’ont tué.
o        Un enfant. 6-      Le jeune homme qui a sauvé le
chien s’appelle:
o        Un chien.
o        Jean.
2-      Le narrateur viit, au début, avec:
o        Patrick.
o        Sa mère.
o        Marcel.
o        Des paysans.
7-      Ce jeune homme a ramené le chien
o        Son grand-père.
avec lui:
3-      Le narrateur gardait :
o        à la campagne.
o        Les vaches.
o        à la forêt
o        Les poules.
o        dans son bateau.
o        Les enfants.
8-      Après la tempête, le chien a sauvé :
4-      Il attaque :
o        des animaux.
o        Un berger.
o        des marins.
o        Une chèvre.
o        des femmes
o        Un renard.
9-      Le chien est devenu très célèbre:
5-      Les maîtres du chien :
o        Oui.
o        Non. o        La famille de Patrick.
10-   Enfin, le chien vivait avec: o        Son amie Aline.
o        La famille de ses anciens maîtres.

2. Le résumé 
         Mascotte est un chien de garde dans une ferme. Ses maîtres ne le battent pas mais il mène
une vie misérable « une vie de chien ». Une nuit, il sort gravement blessé d’un combat qui
l’oppose à un renard venu manger les poules. Alors son maître se débarrasse de lui parce qu’il
n’est plus selon lui, bon à rien. Patrick et sa fiancée le ramassent dans la forêt. Ils le soignent
puis, le jeune marin le prend avec lui dans le bateau.  Soudain, la tempête se lève.  Le bateau
chavire et Mascotte sauve trois marins et s’évanouit. On le retrouve vivant chez une famille de
pêcheurs. Il devient héros national. Hélas, son ancien maître le réclame accusant Patrick de vol.
On accueille le chien dans son village natal avec les honneurs. Mais son maître est accusé par
un journaliste d’avoir maltraité l’animal. Le facteur confirme l’accusation. Mascotte attaque
alors son maître. C’est ainsi qu’il revient chez Patrick qui l’a vraiment sauvé de la mort.
Séance 2
L’étude de l’action

Support : Le manuel de la p.104 à la p.108


Objectifs : - Délimiter les différentes séquences narratives.
- Etudier le schéma narratif à savoir l’élément modificateur, les péripéties et la
résolution.

SITUATION INITIALE SITUATIONS SITUATIONS FINALE


INTERMEDIARES

Elément modificateur

2. Les Bouard se débarrassent


de lui et l’abandonnent dans
la forêt.
P. 105
De la l.23 à la l.29

Péripéties
De la p.105 à la p.107

3- Patrick trouve Mascotte


tout affamé et grelottant de
froid
4- Ce jeune homme couvre le
chien et le prend chez lui où
1. Mascotte mène une vie 13. Mascotte mène une vie
il le nourrit et le loge
triste et misérable chez les heureuse, confortable et
5- Patrick emmène le chien
Bouard. paisible chez Patrick.
avec lui pendant son voyage
De la p.104 à la p.105 et le surnomme la mascotte P.108
De la l. 1 à la l.22 du bateau
6-Bien accueilli par les
marins, ces derniers lui
choisissent définitivement le
nom de Mascotte
7- Pendant le voyage, une
tempête survient et renverse
le bateau
8- Mascotte réussit
courageusement à sauver des
marins
9- Le chien est accueilli en
héros et devient très célèbre
10- Les Bouard, cupides et
malhonnêtes accusent Patrick
d’avoir enlevé Mascotte de la
cour de leur maison
11 –La police décide
d’emmener Mascotte chez ses
anciens maîtres contre son
gré

Résolution
12. Le facteur dévoile la
vérité et dénonce les propos
mensongers des Bouard

P. 108

Séance 3
EXPLICATION D’UN PASSAGE : [l56 --- l84]
Support :
Objectifs
A. Situation du passage :
- Le chien vit avec son nouveau maître Patrick.
- Patrick est un marin.
- Patrick appelle son chien « Mascotte » et l’emmène avec lui sur son bateau.

B. Explication du passage :
a. Le cadre spatial :
Les événements de ce passage se déroulent dans la mer, sur le bateau.
b. Le cadre temporel :
Le soir.

C. Les personnages :
Mascotte et les marins.
d. les événements :
- La mer est mauvaise :
- Il y a un bruit terrible.
- Les vagues sont hautes comme des montagnes.
- Le vent souffle
 C’est une tempête.

- Une grosse vague reverse le bateau : c’est un naufrage.


 Les marins tombent dans la mer et le chien Mascotte avec.
 Mascotte sauve trois marins en train de se noyer.
 Mascotte est un vrai saint-bernard, c’est un sauveteur.
Après un grand e ffort pour sauver les trois marins, Mascotte perd connaissance. Il s’évanouit.

Séance 4

Langue : Les types de phrases


Support : Le corpus phrastique proposé
Objectif :
- Distinguer les différents types des phrases
- Employer pertinemment la forme négative en maitrisant les particules de négation.

Exercice 1 :
a-    Lis le texte suivant :
En effet, c’est trop beau pour continuer. Patrick apprend que des gens me réclament. Mes
anciens maîtres, ceux qui avaient dit que je n’étais bon à rien ! Ils ont vu ma photo dans les
journaux. Ils ont compris que j’étais, maintenant, le chien le plus connu dans le monde. Je vaux
de l’argent. Alors ils disent qu’ils m’aimaient. Que Patrick est un voleur et qu’il m’a enlevé
dans la cour de la maison. Tous les voisins répètent les mêmes choses ; tous me reconnaissent.
La police vient interroger Patrick :
« Où avez-vous trouvé ce chien ? 
-         Dans une forêt. Il était mourant.
-         C’est un mensonge. Il a été volé dans la cour de la maison des Bouard ! »
Patrick, un voleur ! Comment peut-on dire cela ? Ça fait trop, coup sur coup, pour un tranquille
gardien de vaches. Les policiers me mettent dans leur camionnette pour me conduire chez les
Bouard, ces gens qui ne m’ont jamais aimé.
b-    Complète le tableau ci-dessous
-         Patrick apprend que des gens me réclament.
-         je n’étais bon à rien !
-         Je vaux de l’argent.
-         Où avez-vous trouvé ce chien ? 
-         Il a été volé dans la cour de la maison des Bouard ! 
-         Comment peut-on dire cela ?
-         Descendez !
Phrase déclarative Phrase interrogative Phrase exclamative Phrase impérative

- -
 Exercice 2: 
Indique la forme de chacune des phrases suivantes :
-         Ils ont vu ma photo dans les journaux.
-        Ces gens qui ne m’ont jamais aimé. 
-         C’est un mensonge.
-         Alors ils disent qu’ils m’aimaient.
-         Tous les voisins répètent les mêmes choses.
-         La police vient interroger Patrick.
-         Je n’étais bon à rien.
 
Retenons :
Types de phrases : Il y a quatre types de phrase :
-         La phrase déclarative : elle sert à donner une information. (.)
-         La phrase interrogative : elle sert à demander une information ( ?)
-         La phrase exclamative : elle sert à exprimer un sentiment, une émotion ( !)
-         La phrase impérative : elle sert à donner un ordre, un conseil (.) / ( !)
Parmi les formes de phrases on cite :
-         Forme affirmative 
-         Forme négative : (ne…pas / jamais / plus )
Exercice 3 :
a-    Transforme les phases suivantes en phrases affirmatives :
-        Je n’ai pas de nom.
-         Enfin, ils ne me battaient pas.
-         La nuit, je ne dormais pas souvent dans ma niche.
-         Ils ne m’ont pas vu.
-         je n’ai pas peur d’eux.
-         Au début, le voyage sur le bateau n’est pas très drôle.
-         Je n’ai pas le pied marin.
-         Pendant une semaine, je n’entends que des choses gentilles.

Exercice 4 :
a-    Lis le texte suivant :
Je n’ai pas de nom. Je suis un chien ni grand, ni petit, avec de longs poils gris et des oreilles
tombantes. En devenant plus vieux, je commence à avoir aussi des poils blancs.
b-    souligne les adjectifs qualificatifs dans le texte
c-    mets les adjectifs trouvés au féminin
Exercice 5 :
Donne les phrases minimales :
1-    La nuit, je ne dormais pas souvent dans ma niche.
2-    Une nuit, au printemps, j’entends un grand bruit qui vient du poulailler
3-    Je suis resté blessé près du poulailler
4-    Pendant tout le reste de la nuit, j’ai eu très mal.
5-    Le lendemain, mes maîtres m’ont trouvé.
6-    Mon maître m’a ramassé comme un sac de pommes de terre et m’a jeté dans sa
camionnette.
7-    Après ses courses, au retour, il s’est arrêté dans la forêt.
Exercice 6 :
Complète avec le GN sujet qui convient : « il » ; « le petit chien » ; « ce chien » ; « la
pauvre bête » ;
…………………n’a pas de nom. …………….est le chien d’une famille de paysan dans le
Berry, les Bouard. Chaque matin, ……………..conduit les vaches. Quand il faisait chaud,
……………………..avait très soif. Mais ……………. devait attendre jusqu’au soir pour
pouvoir enfin boire.
Exercice 7:
Réécris le paragraphe suivant en remplaçant le pronom personnel de la première
personne du singulier par celui de la troisième personne du singulier (fais attention aux
modifications)
Une nuit, au printemps, j’entends un grand bruit qui vient du poulailler. Je cours. Et j’aperçois
un renard en train d’attaquer les poules. C’était un renard qui n’avait rien trouvé dans la forêt
pour nourrir ses petits. Moi, je devais défendre les poules, alors j’attaque le renard. Nous nous
sommes battus longtemps. Finalement, il est parti. Je suis resté blessé près du poulailler.
Pendant tout le reste de la nuit, j’ai eu très mal.

Séance 5
L’étude des personnages
Support : Le manuel P. 104 P. 108
Objectifs :
- Identifier le héros de l’histoire
- Repérer les différents personnages secondaires de l’histoire.
- Dresser le portrait physique et moral de chacun des personnages.
I. Le héros et les autres personnages :
a/ Le héros : Le chien Mascotte
C’est un chien de la compagne. Son maître l’abandonne. Un marin qui s’appelle Patrick le
trouve, puis il lui donne un nom. Lors d’un voyage en compagnie de son nouvel ami dans la
mer, Mascotte sauve des marins. Dès cette aventure ce chien sera très célèbre.
Portrait physique : Il est de taille moyenne « je suis un chien ni grand ni petit » (l.1) / âgé : «
je suis un vieux chien. J’ai quatorze ans. » Il a « de longs poils gris et des oreilles tombantes »
(l. 1-2)
Portrait moral : fidèle à ses maîtres – courageux surtout quand il s’est lutté contre le renard et
lorsqu’il a sauvé les 3 marins- honnête- patient malgré sa souffrance - gentil
b/ Personnages principaux:
Patrick : C’est un marin qui a trouvé Mascotte abandonné et blessé, alors il décide de le
prendre avec lui pour le soigner.
Portrait physique : Aucune information
Portrait moral : pitoyable- humain- gentil. « Ils (Patrick et sa compagne) ont l’air très gentil
et je n’ai pas peur d’eux » (l.32) « Ils commencent à me parler gentiment, comme on ne m’a
jamais parlé » (l.35) / sympathique – tendre et affectueux « Le garçon enlève sa veste, la met
par terre et me fait signe de me coucher dessus » (l.35-36) / « il m’aime bien » (l.46) / « Je vois
arriver tout à coup Patrick. Il me prend contre lui, il m’embrasse » (l.102-103)
Les Bouard (le père Bouard) : Ce sont des hommes qui vivent à la compagne. Ils n’ont pas
bien respecté ce chien, ils l’abandonnent. Et quand ce chien est devenu célèbre (le chien vaut de
l’argent), ils ont dit à la police que le marin l’a volé. Le père Bouard : c’est un homme cupide et
égoïste.
Portrait moral :
Méchants «La nuit, je ne dormais pas souvent dans ma niche. Il y faisait très froid. Il y avait
plein de trous qui laissaient entrer la pluie et le vent » (l.11-12)
Avares «A mon retour, mes maîtres me donnaient quelques déchets de viande ou de légumes et
un peu d’eau. » (l.8-9)
Ingrats et oublieux des sacrifices du chien « J’espérais qu’ils allaient me soigner et me
remercier pour mon courage. Eh bien, non ! Ils ont dit simplement : «Ce chien n’est plus bon à
rien». (l.20-22)-
Impitoyables, cruels et inhumains « Mon maitre m’a ramassé comme un sac de pommes de
terre et m’a jeté dans sa camionnette » (l.23-24) / «il s’est arrêté dans la forêt. Il m’a dit :
«Allez ! Descends !» /« Il est parti en me laissant là. » (l.26) –
Avides et cupides « Ils ont compris que j’étais, maintenant, le chien le plus connu dans le
monde. Je vaux de l’argent » (l.120-121) –
Menteurs « ils disent qu’ils m’aimaient. Que Patrick est un voleur et qu’il m’a enlevé dans la
cour de la maison » (l.121-122)

c/ Personnages secondaires :
 Les marins : Ils sont sauvés par le chien Mascotte
Portait physique : Aucune information.
Portrait moral : gentils et humains-« Tous les marins sont gentils avec moi. Ils décident de
m’appeler « Mascotte » tout simplement.
 Le facteur : il est un témoin important dans cette histoire
Portait physique : Aucune information.
Portrait moral : véridique- honnête- correct et juste « Le facteur, qui n’avait jamais reçu le
plus petit cadeau chez les Bouard, décide tout à coup de parler. » / « C’est faux ! Votre chien
n’a jamais eu le droit de mettre une seule patte chez vous. Vous le laissiez mourir de froid
quand il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors. »
La jeune femme : elle aime Patrick.
Ceux qui ont sauvé Mascotte après la tempête: (trois enfants, un homme, une femme et deux
vieillards)
Les assistants : (les villageois, le maire, les journalistes…) / Le journaliste
Le fils de Patrick (François-Mascotte)
II. le schéma actanciel :

Les opposants
Les Bouard

Le héros OBJET

Le chien Mascotte Trouver l’amour et vivre en paix loin des BOUARD

Les adjuvants
Patrick + La jeune fille
Le facteur + les marins
Séance 6
L’étude du cadre spatio-temporel

A. Le Cadre temporel :

Quand se déroulent les événements ?


 les indications de temps :
La nuit, le soir, le lendemain, au bout de trois jours, une nuit……
 On ne peut pas situer les actions dans un moment bien précis : la date n’est pas indiquée
avec précision…
 C’est un conte.
B. Le cadre spatial :
Où se déroulent les actions ?
a. Le micro – espace :
Les actions se déroulent dans :
La maison des Bouard  la forêt  la maison de Patrick  le bateau ( la mer)  la maison
des pêcheurs  la maison de Patrick  la maison de Patrick (de nouveau)  la maison des
Bouard (de nouveau)  la maison de Patrick (de nouveau)
 Une structure linéaire.
 Ces lieux ne sont pas bien identifiés (il n’y a pas d’adresses bien- connues)

b. Le macro – espace :
i. Le Berry (ou le Berri) : une région du sud du bassin parisien entre
la Sologne et le Massif central (en France)
ii. Brest : une ville de France sur la rive de la rade de Brest à 580 km
à l’ouest de Paris.
iii. (la Marseillaise : l’hymne national français.)
 les événements de ce ****************e se déroulent en France.
 L’auteur veut nous donner l’impression que les événements peuvent se dérouler dans la
réalité (si on remplace « le chien » par « le garçon » par exemple ou si le narrateur n’est pas
un chien)
Séance 7
Etude de texte

Texte :

Mascotte a sauvé les marins, le président va lui donner une médaille de sauvetage. Alors les
Bouard veulent reprendre leur chien.
(...) Patrick apprend que des gens me réclament. Mes anciens maîtres, ceux qui avaient dit que
je n'étais bon à rien ! Ils ont vu ma photo dans les journaux. Ils ont compris que j'étais,
maintenant, le chien le plus connu dans le monde. Je vaux de l'argent. Alors ils disent qu'ils
m'aimaient. Que Patrick est un voleur et qu'il m'a enlevé dans la cour de la maison. Tous les
voisins répètent les mêmes choses ; tous me reconnaissent.
La police vient interroger Patrick :
« Où avez-vous trouvé ce chien ?
- Dans une forêt. Il était mourant.
- C'est un mensonge. Il a été volé dans la cour de la maison des Bouard ! »
Patrick, un voleur ! Comment peut-on dire cela ? Ça fait trop, coup sur coup, pour un tranquille
gardien de vaches. Les policiers me mettent dans leur camionnette pour me conduire chez les
Bouard, ces gens qui ne m'ont jamais aimé.
La seule idée de les retrouver me rend malade !
Là-bas, tout le mode est là pour m'accueillir : le maire, le curé, les journalistes, les enfants des
écoles, l'institutrice etc. on vend des cartes postales avec ma photo. Les caméras de télévision
sont tournées vers moi.
Michel Naudin, Mascotte in Méthode Orange 3
Compréhension : (10 pts)
1) Ecris « vrai » ou « faux ». (2pts)
Les anciens maîtres de Mascotte l’ont vu à la télé.
Patrick est un voleur.
Les Bouard n’aimaient pas Mascotte.
Mascotte est très heureux de revoir ses anciens maîtres.
2) Selon Mascotte, pour quelle raison les Bouard le réclament ? Justifie ta réponse par une
phrase du texte. (3pts)
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
3) Les voisins et la police croient –ils Patrick ou bien les Bouard. Relève du texte une phrase
qui justifie ta réponse. (3pts)
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………
4) Quel est le sentiment éprouvé par Mascotte en allant retrouver ses anciens maîtres ?(2pts)
……………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
Séance 8
Evaluation
Projet 1 :

Mascotte, arriva chez Patrick où il trouva un caniche et un chat. Imagine un court dialogue
entre les deux chiens.
-         Quoi ? un chien ici, comment vais-je m’entendre avec lui.
Le caniche s’approcha de Mascotte et lui dit :
-         Bienvenue, cher cousin.
-         Que fais-tu là ? dit Mascotte.
-         Moi, j’amuse les petits enfants, je joue avec eux au ballon et quand je n’ai rien à faire, je
me blottis devant le feu où m’accompagne le chat.
-         Tu t’entends bien avec lui ?
-         Oh ! Pas toujours. Le soir il ne me laisse pas dormir. Il ronronne et faisant le dos
d’échiné, il me provoque pour une petite querelle.
-         Et tes maîtres, sont-ils gentils avec toi ? dit Mascotte.
-         Oh ! Ils sont très gentils. Je prends une douche tous les deux jours. C’est beau de se
doucher à l’eau tiède, avec shampoing.
-         Mais qu’est-ce que c’est ce « shampoing » ?
-         C’est un produit qui tue les puces, rend le poil soyeux. Il me semble que tu n’as jamais
pris de douche.
-         Oh ! Si ! sous la pluie quand je gardais les vaches.
-         Excuse-moi, cousin, je te quitte, c’est l’heure de déjeuner.
La maman de Patrick arriva avec deux assiettes où viande et os bien garnis font le régal des
deux chiens.
 
Projet 2:
 
Sujet :
La nouvelle de la décoration du chien Mascotte  étant parvenue au père Bouard, il décida de le
récupérer.
Imagine le dialogue entre le père Bouard et le commissaire de police.

 
Bouard- Bonjour, monsieur le commissaire.
C- Bonjour, Monsieur. Qui êtes-vous ? Que voulez-Vous ?
B- Je suis le père Bouard et je viens déposer plainte contre un certain Patrick qui m’a volé mon
chien.
C- Depuis combien de temps avez-vous perdu ce chien ? dit le commissaire.
B-Euh ! Depuis plus de six mois.
C- Et où étiez-vous pendant tout ce temps-là ?
B- Au début, je n’ai jamais pensé qu’on puisse voler un chien, mais hélas ! En lisant les
journaux …
C- Les journaux qui vantaient la gloire et la bravoure de ce chien …
B- Oui Monsieur le commissaire, reprit le père Bouard.
C- Je vous ai compris et, s’adressant à Patrick, : Monsieur Patrick, vous avez bien entendu la
déposition de ce monsieur ? Qu’en dites-vous ?
Patrick- Monsieur le commissaire, je suis marin, je passe de long mois en mer. Un jour, alors
que j’étais en repos, je me promenais avec ma fiancée dans la forêt, j’ai trouvé ce chien accablé
par la faim et la soif. Il était mourant. Je l’ai sauvé …

 
Sujet 2:

La nouvelle de la décoration du chien Mascotte étant parvenue au père Bouard, il décida de le


récupérer.
Imagine le dialogue entre le père Bouard et le commissaire de police.
 
Bouard- Bonjour, monsieur le commissaire.
C- Bonjour, Monsieur. Qui êtes-vous ? Que voulez-Vous ?
B- Je suis le père Bouard et je viens déposer plainte contre un certain Patrick qui m’a volé mon
chien.
C- Depuis combien de temps avez-vous perdu ce chien ? dit le commissaire.
B-Euh ! Depuis plus de six mois.
C- Et où étiez-vous pendant tout ce temps-là ?
B- Au début, je n’ai jamais pensé qu’on puisse voler un chien, mais hélas ! En lisant les
journaux …
C- Les journaux qui vantaient la gloire et la bravoure de ce chien …
B- Oui Monsieur le commissaire, reprit le père Bouard.
C- Je vous ai compris et, s’adressant à Patrick, : Monsieur Patrick, vous avez bien entendu la
déposition de ce monsieur ? Qu’en dites-vous ?
Patrick- Monsieur le commissaire, je suis marin, je passe de long mois en mer. Un jour, alors
que j’étais en repos, je me promenais avec ma fiancée dans la forêt, j’ai trouvé ce chien accablé
par la faim et la soif. Il était mourant. Je l’ai sauvé …
B- Non ! Monsieur le commissaire, il ment. Mon chien a été volé.
C- Monsieur Bouard, dit le commissaire, comment s’appelle votre chien ?
B- Je ne lui ai jamais donné de nom, répliqua M. Bouard.
C- Et vous Patrick, comment l’avez-vous appelé ?
P- « Mascotte » dit Patrick, car c’est vraiment un porte-bonheur, comme ce nom l’indique.
Vous vous rendez compte du nombre de vies humaines qu’il a sauvées ?
B- C’est moi qui lui ai appris le courage et l’amour d’autrui, dit M. Bouard.
C- Le commissaire : qui de vous deux a des témoins ?
B- Moi, dit M. Bouard, le facteur m’a accompagné jusqu’à ces lieux, et il appela le facteur qui
était resté dehors.
Facteur- Monsieur le commissaire, dit le facteur, le chien appartenait aux Bouard. Un jour en
leur remettant une lettre, j’ai vu Monsieur Bouard accompagné de son chien et à ma question :
« Où l’emmenez-vous ? » il m’a répondu : « Oh ! Il ne sert plus à rien, je vais l’offrir comme
régal aux fauves de la forêt ».
B- Non ! Monsieur le commissaire, c’est faux, il ment …
C- Quoi ? Vous accusez votre témoin de menteur.
Après une longue pause, le commissaire dit : « Le chien est dans une pièce avoisinante à mon
bureau, j’invite monsieur Bouard à me le ramener ici…
B- Volontiers, dit ce dernier, et à peine eut-il ouvert la porte que le chien lui sauta dessus,
mettant ses habits en lambeaux, puis ayant aperçu Patrick, il vint l’accueillir d’un aboiement
doux …
C- La vérité est là, dit le commissaire en s’adressant à M. Bouard qui était honteux et confus,
n’osant rien dire.
Projet 3 : Préparer un exposé à propos des chiens

I. Citations et proverbes sur les chiens :


Voici quelques citations et proverbes sur les quelque part qui
chiens : m’empêchera d’être heureuse.
Auteur dramatique français [ Jean
Même le pire des chiens éprouve de la pitié Anouilh ]
lors de la mise à mort de sa victime Je Extrait de La Sauvage
n’éprouve aucune pitié lorsque je tue un
ennemi. Donc je ne suis pas un animal 
( Conquérant Mongol ) Le chien apprend à l’enfant la fidélité, la
persévérance et
Un enfant ne reprochera jamais à sa mère l’obligation de tourner trois fois sur lui-
d’être laide, un même avant de se
chien ne reprochera jamais à son maître coucher.
d’être pauvre. [ Robert Benchley ]
[ Proverbe chinois ] Qui dort avec un chien se réveille avec des
puces.
Un chien, quand il reçoit un caillou, cherche [ Proverbe grec ]
plus à mordre
le caillou que celui qui le lance. Ne chassez pas un chien sans savoir qui est
[ Pacuvius ] son maître.
[ Proverbe chinois ]
Le chat semble mettre un point d’honneur à
ne servir à Pour son chien, tout homme est Napoléon.
rien, ce qui ne l’empêche pas de revendiquer D’où la grande popularité des chiens.
au foyer une écrivain anglais [ Aldous Huxley ]
place meilleure que celle du chien. Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.
Ecrivain français [ Michel Tournier ] Auteur dramatique français [ Molière ]
Extrait de Le miroir des idées Extrait de Les Femmes savantes

Si le chien est le plus méprisé des animaux, Sois plutôt la queue d’un lion que la tête
c’est que d’un chien.
l’homme se connaît trop bien pour pouvoir [ Le Talmud ]
apprécier un
compagnon qui lui est si fidèle. Un chien pressé se souvient toujours que la
Philosophe roumain d’expression française ligne droite
[ Emil Michel Cioran ] est le plus court chemin d’un poing à un os.
Extrait de Carnets [ Frédéric Dard ]

J’aurai beau tricher et fermer les yeux de Au commencement Dieu créa l’homme et la
toutes mes femme. Mais
forces. Il y aura toujours un chien perdu voyant leur faiblesse, il leur donna le chien.
[ Anonyme ] Ecrivain français [ Alfred de Musset ]
Chien qui aboie ne mord pas. Extrait de La coupe et les lèvres
[ Proverbe français ] Un ménage n’est plus un ménage lorsque
c’est le chien qui
Le plus grand amour est l’amour d’une apporte les pantoufles et la femme qui aboie.
mère, vient ensuite Auteur dramatique français [ Henry
l’amour d’un chien, puis l’amour d’un Bernstein ]
amant. Qui aime un chat aime tous les chats. Qui
[ Proverbe polonais ] aime son chien
n’aime pas les autres.
Plus je connais les hommes, plus j’aime [ Roland Topor ]
mon chien. Plus je Extrait de Pense-bêtes
connais les femmes, moins j’aime ma
chienne.  
Humoriste français [ Pierre Desproges ] Un chien mord un homme, c’est un fait
Extrait de Vivons heureux en attendant la divers. Un homme
mort mord un chien, c’est un scoop.
[ Lord Beaverbrook ]
Si un chien court après vous, sifflez-le. Emploie la bonté même envers l’homme
Sachez contredire et vous confondrez les malveillant : le
philosophes. mieux est de fermer la gueule du chien avec
Ecrivain américain [ Henry David une bouchée.
Thoreau ] Poète persan [ Saadi ]
Extrait de Journal Extrait de Le verger

Le chien est l’animal le plus vigilant, bien Celui qui a des enfants vit comme un chien
qu’il dorme toute et meurt
la journée. comme un homme ; celui qui n’en a pas vit
Physicien et écrivain allemand [ Georg comme un
Christoph Lichtenberg ] homme et meurt comme un chien.
Extrait de Le miroir de l’âme [ Proverbe juif ]
Des fois on a plus de contacts avec un Pour tous ceux qui vivent il y a de
chien pauvre l’espérance ; et même
qu’avec un homme riche. un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort.
(Coluche) [ La Bible ]
Un chien affamé n’a foi qu’en la viande. Extrait de L’ecclésiaste
Ecrivain russe [ Anton Tchekhov ]
Extrait de Calepin Un homme bon a honte même devant un
chien.
  écrivain russe [ Anton Tchekhov ]
Doutez, si vous voulez, de celui qui vous Extrait de Calepin
aime, Un vieux chien ne doit plus aboyer, du
D’une femme ou d’un chien, mais non de moment qu’il n’est
l’amour même. plus capable de mordre.
[ Peter Veres ] Auteur panaméen [ Sahar Khalifa ] 
Extrait de Le patriarche Extrait de L’impasse de Bab Essaha
L’homme est un animal qui fait des affaires. Le chien ne mange pas le chien.
Un chien [ Proverbe latin ] 
n’échange pas son os contre celui d’un
autre. Les amis intéressés ressemblent aux chiens
[ Sydney Smith ] des places publiques, qui aiment mieux les
Si vous voulez un ami à Washington, offrez- os que ceux qui les leur jettent.
vous un chien. [ Proverbe oriental ] 
Président des Etats-Unis (1945-1953) Un homme sans ami, c’est pire qu’un chien
[ Harry Truman ]  sans abri.
Si tu aimes le chien, tu aimes aussi ses [ Stephen Lawhead ] 
puces. Extrait de Le chant d’Albion
[ Proverbe mbédé ]  Même s’il arrive à certains humains de se
conduire bestialement, les chiens continuent
Un chien qui se remue vaut mieux qu’un de demeurer des bêtes.
lion accroupi. Ecrivain et professeur d’université [ Noëlle
[ Proverbe arabe ]  Châtelet ] 

Mauvais chien ne crève jamais. Quand un seul chien se met à aboyer à une
[ Proverbe grec moderne ]  ombre, dix mille chiens en font une réalité.
La queue du chien restera toujours tordue, [ Proverbe chinois ]
même cent fois ajustée dans un moule.

II. Dossier sur les chiens :

Le chien (Canis lupus familiaris) est un mammifère domestique de la famille des canidés,


proche du loup (il est son cousin). Le chien n’est plus, pour le moment, considéré comme une
espèce à part entière mais comme une sous-espèce de Canis lupus. Chien et loup sont ainsi de
même espèce. Les anciennes appellations scientifiques du chien, Canis canis ou encore Canis
familiaris, ne sont donc plus d’actualité.
C’est aussi une appellation pour plusieurs autres espèces de canidés de
type Atelocynus et Speothos, voire de rongeurs du genre Cynomys (chien de prairie).
La femelle du chien s’appelle la chienne et un jeune chien est appelé un chiot. Le
chien glapit, jappe ou aboie.
Il existe de nombreuses races de chiens. Environ les trois quarts de celles reconnues sont très
anciennes et issues de la sélection naturelle sur la morphologie, combinée à une sélection
artificielle sur le comportement (exemples : Husky sibérien, Berger de Brie). Le dernier quart
est issu d’une sélection artificielle récente (exemples : Berger allemand, Golden Retriever) ; ces
dernières sont souvent les plus populaires car modelées à la convenance de l’homme.
Histoire
Domestication du chien.
La domestication du chien débute entre 16000 et 15000 avant J.-C. dans des groupes de
chasseurs. En comparaison, le cheval sera domestiqué par des groupes nomades
entre 4000 et 3000 avant J.-C.
Le chien aurait été simplement apprivoisé parmi d’autres animaux, tels les chacals ou
les rongeurs. Mais c’est le seul maintenu en dépendance, car il aurait montré le plus d’aptitudes
à une socialisation primitive. Le chien a pour ancêtre le loup mais des expériences, en cours
depuis une cinquantaine d’années avec des croisements sélectifs de renards semblent donner
des résultats similaires à ceux observés chez le chien (comportement particulièrement social,
pédomorphisme, tempérament enfantin…).
Le chien primitif serait un chien de chasse qui aidait l’homme.
 Dans l’Antiquité, les chiens servaient aux combats (ex : Irish Wolfhound), à la
production de viande et étaient aussi supports de croyances et de rites de type religieux.
 Plus tard, sous l’Empire romain, ils étaient des animaux de compagnie, des gardiens de
troupeaux et utilisés pour la chasse.
 Au Moyen Âge, dans les campagnes et les milieux populaires, les chiens suscitent des
peurs collectives et faisaient l’objet d’exterminations quotidiennes. Pour la noblesse, par
contre, ce fut l’âge d’or de la vénerie.
 À la Renaissance, la passion des hommes pour la chasse parvint à conserver une place
aux chiens dans la société. La noblesse considérait le chien comme un signe de puissance
et de grandeur. Ceci permit le développement de races de chiens de compagnie.
 Au XIX  siècle, la population de chiens connaît une expansion numérique. Il est devenu
e

un animal commun.
 Vers 1855, les anciennes races de chiens sont reconnues officiellement et leur type est
homogénéisé (fixé) tandis que de nouvelles races créées par l’homme apparaissent. C’est
l’apparition de la cynophilie.
 À la Belle Époque, puis entre les deux guerres, les artistes, les écrivains, et
les politiciens choisissent des animaux qui les différencient du commun.

Systématique
On a donné aux chiens le nom scientifique de Canis familiarus au XVIIIe siècle, avant le
développement de la biologie évolutive. Avec le développement de celle-ci, l’étroite relation
entre races domestiques et sauvages a été reconnue. À ce titre, le statut scientifique des «
espèces » domestiques a été remis en cause, et beaucoup de biologistes ne les considèrent plus
désormais que comme des formes domestiquées des espèces sauvages originelles.
Une espèce est en effet constituée de « groupes de populations naturelles, effectivement ou
potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires [1] ».
Or, les « espèces » domestiques se croisent avec leur espèce parente quand elles en ont
l’occasion. « Vu que, du moins en ce qui concerne les races d’animaux domestiques primitives,
celles-ci constitueraient, en règle générale, une entité de reproduction avec leur espèce
ancestrale, si elles en avaient la possibilité, la classification d’animaux domestiques en tant
qu’espèces propres n’est pas acceptable. C’est pourquoi on a essayé de les définir comme sous-
espèces[2] ».
On donne alors à la nouvelle sous-espèce le nom de l’espèce d’origine, complété par le nom de
sous-espèce (qui reprend la seconde partie de l’ancien nom d’espèce).
Nom commun Nom d’espèce traditionnel Nom d’espèce révisé
Chien domestique Canis familiaris Canis lupus familiaris
Bovin domestique Bos taurus Bos primigenius taurus
Chèvre domestique Capra hircus Capra aegagrus hircus
 
Certains biologistes sont même réticents à utiliser la notion de sous-espèces pour un groupe
domestiqué. D’un point de vue évolutif, l’idée d’espèce ou de sous-espèce est en effet liée à
l’idée de sélection naturelle, et non de sélection artificielle. Du fait de cette réticence, et «
depuis 1960 environ, on utilise de plus en plus la désignation « forma », abrégée « f », qui
exprime clairement qu’il s’agit d’une forme d’animal domestique qui peut éventuellement
remonter jusqu’à diverses sous-espèces sauvages :
 Chien domestique – Canis lupus f. familiaris
 Bovin domestique – Bos primigenius f. taurus
 Chèvre domestique – Capra aegagrus f. hircus  »
[2]

Anatomie
Races et morphologies
 Article détaillé : Liste des races de chiens.
L’étude des chiens et des races de chiens est appelée cynologie.
La Fédération Cynologique Internationale reconnaît 335 races. C’est elle qui définit les «
standards », c’est-à-dire l’ensemble des caractéristiques définissant une race.
On distingue plusieurs catégories de chiens, selon leur morphologie générale :
 Les molossoïdes sont des chiens au museau court et à la tête plutôt ronde ; molosses,
chiens de type montagne.Ils proviennent des montagnes d’Asie.
 Les lupoïdes ont une tête « pyramidale » et des oreilles droites en général ; chiens de
berger, terriers, chiens de type spitz et primitif. Ils proviennent du nord de l’Europe.
 Les braccoïdes possèdent un museau long carré et des oreilles tombantes ; chiens de
chasse sauf terriers, lévriers et primitifs.Ils proviennent du nord de l’Europe également.
 Les graioïdes ont un corps « fin » et une tête longue ; lévriers.Ils proviennent du proche
orient.
Ces catégories sont elles-mêmes divisées en dix groupes basés sur la morphologie et
l’utilisation des chiens.

Caractéristiques physiques

Le squelette du chien compte environ 300 os (soit environ 80 de plus qu’un squelette humain
adulte), le nombre étant variable d’une race à l’autre.
Malgré sa domestication et la dépendance à l’homme qui en découle, le chien a gardé sa
musculature athlétique qui en fait un animal sportif et actif. Il possède un thorax large et
descendu, et des pattes qui ne reposent au sol que par leur troisième phalange. Les membres
antérieurs comportent 4 doigts, les postérieurs généralement 5, le pouce pouvant manquer chez
certaines races (s’il existe, il ne touche pas le sol). Les doigts se terminent par des griffes et sont
soutenus par des coussinets plantaires. Le chien est donc un digitigrade.
La tête du chien comporte une mâchoire puissante. La morsure d’un rottweiler a déjà été
mesuré à 149 kg/cm2, tandis qu’un berger allemand peut exercer une pression de 108 kg/cm2,
et un pitbull 106 kg/cm2 [3]. La denture définitive, constituée de 42 dents, est en place vers 6
mois.
Chez le chien, taille et poids sont très variables d’une race à l’autre : dans les extrêmes, le poids
du chihuahua peut être de 900 g et celui du mastiff peut atteindre 140 kg.
L’espérance de vie de cet animal est en moyenne de 11 ans, mais peut aller de 8 à 20 ans.
Son sens de l’orientation est beaucoup plus précis que celui de l’homme. De même, son sens de
l’équilibre serait légèrement plus aiguisé.
Sens
Le cerveau du chien est d’assez petite taille, puisqu’il ne pèse, en moyenne, que les deux tiers
de celui du loup. En revanche il possède des sens très développés.
 Le sens de l’odorat, 35 fois plus développé chez le chien que chez l’homme. Sa
membrane olfactive mesure 130 cm² (contre 3 cm² chez l’homme). À noter que ce sens
est discriminant (le chien est capable de déceler et de suivre une odeur précise parmi une
multitude d’autres odeurs, même si celle-ci est en proportion infime), capacité largement
utilisée par l’homme pour les recherches de drogues, explosifs, personnes disparues, etc.
 L’ouïe est aussi un sens très précis : le chien est capable d’entendre des sons inaudibles
pour l’homme (ultrasons). De plus, les oreilles du chien peuvent s’orienter vers une
source sonore en pivotant grâce à de nombreux muscles. Enfin, il peut dissocier des sons
et donc n’entendre que les « sons intéressants ».
 La vision du chien est meilleure de nuit, car, même s’il distingue mal les couleurs (il est
incapable de voir le rouge, son spectre visuel allant du jaune au bleu) et les détails, il
possède une surface réfléchissante derrière la rétine (le Tapetum Lucidum), qui renvoie la
lumière et donne un effet d’yeux brillants dans l’obscurité. Le champ de vision du chien
est d’environ 250 degrés.
 Le toucher est en revanche peu perfectionné chez le chien. Ce dernier fera la différence
entre une caresse et une correction, la chaleur et le froid, mais de façon limitée.
 De même, le goût est peu développé puisque son rôle, relativement limité, est comblé par
un odorat fin.

Soins et santé
Jeux et sorties
La santé d’un chien dépend en grande partie de son hygiène de vie. Les chiens, en particulier
les plus grands et les plus musclés (Terre-Neuve, Boxer…) et les plus vifs (Berger des
Pyrénées, terriers…) ont besoin d’espace et de jeu.
À défaut d’un jardin où l’animal pourrait rester autant de temps qu’il le souhaite, il est
recommandé de sortir son chien au moins quatre fois par jour (une fois toutes les six heures
environ, c’est-à-dire deux fois moins qu’un humain allant aux toilettes) pendant une vingtaine
de minutes environ, pour lui permettre de dépenser son trop-plein d’énergie, mais aussi et
surtout pour éviter les infections urinaires, dues généralement à une trop longue stagnation de
l’urine dans la vessie. Si l’animal ne peut être détaché parce qu’il s’enfuit, ayez une longue
laisse.
Cette moyenne de quatre sorties par jour doit être augmentée en cas de risque aggravé
d’infection urinaire. C’est le cas notamment pour certaines races de chiens, comme les bergers
allemands (susceptibles de nombreux problèmes rénaux) ou lorsque vous donnez à votre chien
des aliments non recommandés (voir alimentation).
Enfin, ayez à l’esprit, si vous laissez seul votre chien toute la journée, que le meilleur
compagnon du chien reste, à défaut de l’homme, un autre chien. Attention, cependant, de
n’amener un autre chien sur le territoire du vôtre qu’en ayant auparavant vérifié les réactions de
votre chien à ce nouvel animal (double promenade…).
Éducation
L’éducation fait aussi partie de la santé de l’animal domestique : l’autorité du propriétaire doit
être établie dès que possible et la socialisation permet d’intégrer le chien au sein d’une famille
avec enfants et/ou autres animaux domestiques.
Comme pour tout apprentissage en éducation canine, il n’y a pas UNE méthode, sacro-sainte
unique méthode qui marche à tous les coups. Nous avons à notre disposition une palette de
moyens d’apprentissage : à chaque maître de trouver celle qui va lui permettre de faire
comprendre à son chien ce qu’on attend de lui.
De plus, bien que certaines races de chiens soient plus « calmes » que d’autres, le
comportement d’un chien dépend toujours de l’éducation et de l’attention qu’il aura reçues.
Il faut tout de même rester conscient qu’un animal reste un animal, avec sa part d’instinct et de
prédateur.
Le chien a droit à la santé et à la protection, comme tout animal domestique, ce qui implique
que son maître ait des devoirs envers lui.
En France, les mauvais traitements envers les animaux sont pénalisés, ainsi que leur trafic, par
des peines d’amende.
Maladies et vaccinations
Les chiens de compagnie sont surveillés et référencés, afin d’assurer leur santé et leur
protection. vermifugations et vaccinations font partie du suivi médical des animaux, qui
possèdent papiers et carnet de santé mis à jour lors des visites chez le vétérinaire.
Ces « formalités », importantes pour la santé du chien, le sont aussi lorsqu’il s’agit de le faire
voyager. Les obligations varient d’un pays à l’autre, mais la rage reste en général une maladie
grave pour laquelle le vaccin est requis.
Les vermifuges délivrés par les vétérinaires visent à éliminer les parasites internes (vers) dont
les chiens pourraient être porteurs et victimes.
Un chien en bonne santé possède une truffe humide, des yeux, des oreilles, et un arrière-train
propres. L’haleine ne doit pas être nauséabonde et le poil doit être propre et soyeux. La
température « normale » du chien oscille entre 38° et 39° C, en fonction de la race et de
l’activité.
Son rythme cardiaque est d’environ 90 à 120 pulsations par minute, pour environ 20
mouvements respiratoires dans ce temps.
Les principales maladies infectieuses chez le chien sont la maladie du Carré, la maladie de
Rubarth, la leptospirose, et la parvovirose.
Ces maladies peuvent faire l’objet de vaccinations, et nécessitent une prise en charge par un
vétérinaire.
Le chien peut aussi souffrir d’affections telles que des problèmes digestifs, cardiaques ou
urinaires.
Le chien malade ne pouvant pas clairement s’exprimer, c’est au propriétaire de prêter attention
aux éventuels symptômes, manifestations et comportements inhabituels de son compagnon.
Si l’animal perd l’appétit et l’envie de jouer, il y a déjà matière à surveiller de près.
Lorsqu’apparaissent des symptômes clairs tels que fièvre, vomissements, inflammations ou
chutes de poils, le chien doit être présenté à un vétérinaire, qui saura conseiller le maître et
soigner le chien.
Parasites
Le brossage, en particulier pour les chiens à poil long, permet d’éliminer les poils morts. Il
permet aussi de repérer la présence éventuelle de parasites externes, tels que les tiques ou
les puces.
Ces derniers, responsables de démangeaisons intempestives, peuvent entraîner allergies, chutes
de poils, et irritations de la peau du chien. Ils doivent donc être retirés selon les conseils d’un
vétérinaire.
En cas de nécessité, un shampooing adapté peut être utilisé pour laver l’animal. Les yeux et les
oreilles doivent aussi être nettoyés et les pattes, vérifiées au retour des promenades ou en cas de
boitements, afin d’éviter qu’un corps étranger (épine, clou…) ne cause des lésions entre les
coussinets. Il faut aussi penser à vermifuger les chiens, car ceux-ci peuvent avoir des vers
intestinaux. La prise de cachets ou autres permet d’éviter et de supprimer ces vers. Avant de
partir en vacances ou si vous habitez dans des endroits susceptibles d’avoir plusieurs insectes et
où votre chien peut attraper des tiques, des puces et autres, il faut lui appliquer le traitement
adéquat. Les deux traitements doivent de préférence être prescrits par le vétérinaire.
Alimentation
Comme pour tout animal domestique, il faut veiller à mettre de l’eau à disposition, jour et nuit,
et en quantité suffisante.
Le chien est un carnivore à tendance omnivore ; cependant il est parfois considéré comme étant
réellement omnivore, du fait de son comportement opportuniste. Deux tiers environ de son
alimentation devrait être constituée de viandes.
Les aliments du commerce font l’objet de contrôles et sont donc adaptés aux différentes races.
Toutefois, il est possible de composer soi-même un repas équilibré et adapté aux besoins d’un
animal. Pour cela, il est judicieux de demander conseil à un vétérinaire.
Les céréales et légumes sont pratiques car ils ont des fibres et permettent aux chiens de mieux
digérer. Même si le chien peut se permettre de manger plusieurs catégories d’aliments (viandes,
poissons, légumes…), certains se révèlent être de véritables dangers pour lui.
Les propriétaires sont souvent tentés de donner des os à leur compagnon : il faut savoir que
certains d’entre eux sont pointus ou friables (os de poulet par exemple), et peuvent causer des
lésions lors de l’ingestion.
Il est en revanche possible d’offrir à un chien un bel os (rotule de bœuf) sur lequel il pourra
nettoyer ses dents.
Aussi, des friandises peuvent être offertes en récompense à cet animal plutôt gourmand.
Attention toutefois à l’embonpoint, courant chez certaines races (labradors,boxers…).
Le chocolat contient de la théobromine, substance mal tolérée par les chiens : des doses faibles
(deux grammes suffisent pour les plus petits), peuvent leur être mortelles.

Reproduction
La chienne, qui n’accepte le mâle que pendant sa période d’ovulation, est en chaleur deux fois
par an. Toutefois, ce rythme n’est qu’une moyenne, les chaleurs pouvant se produire selon les
races entre 5 et 9 mois d’intervalle. Chez les races les plus primitives et chiens-loups, la femelle
n’est en chaleurs qu’une fois par an, comme la louve.
La gestation dure entre 59 et 63 jours. L’alimentation sera modifiée le deuxième mois, sur les
conseils d’un spécialiste.
Quelques jours avant la mise bas, qui dure en moyenne 10 heures, la femelle prépare un endroit
et s’agite.
Le vétérinaire doit être prévenu, afin d’être disponible en cas de complications.
Lors de la mise bas, la chienne s’occupe des chiots au fur et à mesure de leur arrivée, coupant le
cordon ombilical et mangeant le placenta : ceci est normal et nécessaire à la lactation.
Les portées peuvent être nombreuses (suivant la race), allant de 2 à 12 chiots.
Le propriétaire est responsable de chacun des chiots nés : il a le devoir de s’en occuper ou de
leur trouver un foyer.
Il est souvent difficile de placer chacun des nouveau-nés, c’est pourquoi la stérilisation est
recommandée.
 Cession d’un chiot
Pour ce qui concerne la descendance de l’étalon, le possesseur de l’étalon n’a pas le droit, vis à
vis du propriétaire de la lice, à des dédommagements autres que ceux prévus pour la saillie. Il
n’a aucun droit de se faire re mettre un chiot sauf si le propriétaire de l’étalon désire en garder
un pour son propre élevage, sous condition de ne pas le vendre.
Lorsque les parties se sont mises d’accord pour la remise d’un chiot en tant qu’indemnité pour
la saillie, cet accord doit être formulé par écrit et avant la saillie. Dans un tel accord, les points
suivants doivent être formulés et respectés :
 Le moment du choix du chiot par le propriétaire de l’étalon.( le premier choix lui
appartenant.)
 Le moment de la remise du chiot au possesseur de l’étalon.
 Le moment à partir duquel le droit au choix par le possesseur de l’étalon est
irrévocablement passé.
 Le règlement des frais de transport.
 Les accords spéciaux pour le cas où la lice ne met bas que des chiots mort-nés ou qu’un
seul chiot vivant ou pour le cas où le chiot choisi viendrait à décéder avant le remise
Rôle et place du chien dans la société
Chiens d’utilité
En dehors du cadre familial, où il aime à se dépenser, partager les jeux et les joies tout en
protégeant son foyer en montant la garde, on trouve le chien dans diverses activités aux côtés de
l’homme.
Les chiens sont utilisés à de nombreuses tâches, qui font appel à différentes qualités, selon les
besoins :
 Depuis longtemps, les « chiens de bergers » surveillent les troupeaux en montagne.
 Les chiens de races reconnues pour leur résistance et leur endurance peuvent être utilisés
comme chien d’attelage, de sauvetage et d’assistance.
 Ceux dont les capacités d’attention, d’obéissance et de flair sont appréciées aident les
chasseurs (chien de chasse), les chercheurs de truffes (chien truffier), ou encore les forces
de police dans la lutte antidrogue (chien de détection) et la recherche de personnes
(chiens pisteurs, comme les bergers allemands).
 Le chien de garde doit être à la fois agressif et obéissant.
 Certains chiens sont dressés afin d’aider les personnes handicapées, et notamment les
personnes non voyantes (chien guide d’aveugle, comme les labradors).
 Ceux enfin suffisamment curieux, joueurs, complices avec leur maître, peuvent être chien
de cirque, chien acteur de cinéma, chien de sport ou de loisirs.
 On utilise aussi les chiens en temps de guerre, l’exemple le plus connu étant celui
des chiens anti-char.
 Aujourd’hui, l’armée française emploie un certain nombre de chiens militaires. Ils sont
des aides très efficaces pour la recherche d’explosifs (des opérations ont été menées pour
la recherche de mines anti-personnelles, de stupéfiants, pour la détection d’intrus dans les
locaux de la défense. Du personnel hautement qualifié forme chaque année des
équipes cynégétiques. Le maître-chien miltaire doit instauré avec son partenaire canin
une complicité résistant à toute épreuve dans les pires situations. Il doit maîtriser
l’ensemble des techniques permettant de transporter le chien en montagne, comme sur
mer (faire du rappel avec son chien, mais également faire des sauts en parachutes avec
son chien, etc). Le Berger Belge Malinois est un chien très convoité pour son
tempérament rusé, sa vivacité et sa perspicacité.
Dans certaines civilisations, on mange de la viande de chien. Le chow-chow et les chiens nus
américains (Chien nu mexicain et Chien nu du Pérou), en particulier, sont des races
sélectionnées spécifiquement comme source de viande.
Aussi, certains pays comme la Chine sont le théâtre d’un trafic de chiens, détenus et utilisés
dans des circonstances qualifiées d’inhumaines par les associations de défense des animaux, qui
s’insurgent contre leurs pratiques.

III. Laïka :

Laïka (du russe : Лайка, « aboyeur ») est une chienne qui, le 3 novembre 1957, est devenue le


premier être vivant terrien à voyager dans l’espace. Elle a été lancée par l’URSS à bord de
l’engin spatial Spoutnik 2, presque un mois jour pour jour après le lancement du premier
satellite artificiel Spoutnik 1.
Après le succès de Spoutnik 1, Nikita Khrouchtchev voulait le lancement d’un second engin
pour le 7 novembre afin de commémorer le 40 e anniversaire de la révolution bolchevique. Dans
l’urgence, sans étude préalable, Spoutnik 2 a été construit en 4 semaines.
Laïka mourut environ 7 heures après le lancement, du stress et de surchauffe, probablement due
à une défaillance du système de régulation de température. La vraie cause de sa mort ne fut
révélée que plusieurs décennies après la mission. Les versions qui subsistèrent jusqu’aux
révélations du docteur Dimitri Malachenkov en 2002 affirmaient qu’elle était morte en
consommant de la nourriture empoisonnée — qui avait été préparée pour lui éviter de souffrir
de la chaleur lors du retour de Spoutnik 2 dans l’atmosphère — ou d’asphyxie à l’épuisement
de ses réserves d’oxygène. Quelques anciens scientifiques russes ont depuis exprimé leurs
regrets de l’avoir laissée mourir.
La capsule spatiale se consuma le 14 avril 1958 en rentrant dans l’atmosphère terrestre.
Malgré la mort de Laïka, l’expérience prouva qu’un être vivant pouvait survivre à un vol en
orbite autour de la Terre et subir les effets de l’apesanteur. La mission Spoutnik 2 prépara le
terrain pour le vol spatial de l’Homme en fournissant aux scientifiques les premières données
sur les réactions des organismes vivants dans l’espace.
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

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