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R avec D(h) sous-espace vectoricl de E, h linéaire,
G c D(h), h prolonge g et h(x) < p(x) Wx e D(h)
(hy < hy) = (D(h,) < D(A.) et hy prolonge hy).
Il est clair que P n’est pas vide puisque g € P. D'autre part, P est inductif. En effet soit
QP un sous-ensemble totalement ordonné; on note Q = (<1. On définit
DH) =UDh) ect AQ) =A(x) si xe D(A).
ra
On vérifie que cette définition a bien un sens, que he P et que h est un majorant de Q. I]
résulte du lemme de Zorn que P admet un élément maximal noté f. Prouvons que
D(f) = E — ce qui achévera la démonstration du théoréme 1.1. Raisonnons par
Yabsurde et supposons que Dif) # E. Soit xo ¢ D(/); posons D(h) = Dif) + Rxo et,
pour xe D(f), A(x + txo) = f(x) + ta (eR) o8 & est une constante qui sera fixée
ultérieurement de maniére a ce que he P. On doit done s‘assurer que
f(x) + ta < p(x + tx) = Vx ED(f), WER.
Grace & (1) il suffit de verifier que
ie +o
L(x) —
P(x + Xo) vxeD(f)
pix — x9) xe Dif).
IK
Autrement dit, il faut choisir « tel que
Sup (f(y) — PY = Xo)} << Inf {p(x + Xo) — f(x)}-
yeDU) xeDU)FORME ANALYTIQUE DU THEOREME. 3
Un tel choix est possible puisque
LY) = PY = Xo) < P(X + Xo) — SX) VE DY), WED):
en effet on notera que
S(S) + FO) < PCE + ¥) < P(X + Xo) + PL — Xo)
grace a (2).
On conclut que f est majorée par h et que f 4 h; ceci contredit la maximalité de f.
Indiquons maintenant quelques applications simples du théoréme I.1 lorsque E est un
espace vectoriel normé (e.v.n.) de norme ||_ ||.
Notation : On désigne par E’ le dual (topologique) (") de E ie. espace des formes li
et continues sur E; E’ est muni de la norme duale (*)
(5) UWflle = Sup Ifo = Sup f().
Ix <1 xc
Lorsque f € E’ et x € E on notera généralement ¢f, x) au lieu de f(x); on dit que< , dest le
produit scalaire dans la dualité E’, E.
© Corollaire 1.2. — Soit G un sous-espace vectoriel de E et soit ¢: G — B une application
lineaire et continue de norme
ligll: = Sup g(x).
ists
Alors il existe f €' qui prolonge g et tel que
Fle: = Iigile
Demonstration. — Appliquer le théoréme 1.1 avec p(x) = |Igllo: ltl.
© Corollaire 1.3. — Pour tout x, €E il existe fy €E’ tel que
Woll = Ilxoll et fos ¥0> = Moll?»
Demonstration. — Appliquer le corollaire 1.2 avec G = Rxo et g(tXo) = t\|xoll? de sorte
que |lglle: = IIxoll
ReMarque 2. — L'élément fy défini au corollaire 1.3 n'est pas unique en général (essayer
de fabriquer un exemple ou voir [EX]). Néanmoins si E' est strictement convexe (3) — ce
qui est Ie cas par exemple si E est un espace de Hilbert (voir chapitre V) ou bien si
E = L%Q)avec | < p < x (voir chapitre IV) — alors fy est unique. De maniére générale
on note, pour chaque x) €E,
F(xo) = (fo E's fall = Ilxoll et Oon pose A, = A + B(0, £) et B, = B + B(O, €) de sorte que
A, et B, sont convexes, ouverts et non vides. De plus, pour ¢ > 0 assez petit, A, et B, sont
disjoints (sinon on pourrait trouver des suites ¢, 0, x,€A et y,€B telles que
lIxq — Yall < 2€,3 on pourrait ensuite extraire une sous-suite y, > y€A 7B). D'aprés le
théoréme 1.6, il existe un hyperplan fermé d’équation [f = a] qui sépare A, et B, au sens
large. On a donc
fx + @2)=0 vreF.
Dimonsrration. — Soit x9€E, Xo¢F. On applique le théoréme I.7 avec A =F et
B = {xo}. existe donc fe E’, f # 0 tel que I'hyperplan d’équation [f = a] sépare au sens
strict F et {xo}. Ona
KLXY << Kf%) WEF.
D’oi il résulte que ¢f,x) = 0 Vx EF, puisque 2 (fx) 0 il existe un voisinage V de x tel que :
OY) 2 Ox)—E VyeV;
et réciproquement.
Ilen résulte en particulier que si g est s.cii. et si x, + x, alors :
im inf 9%) > 00).
(6) Si get @) sont sci, alors @, + 2 est sci.
(d) Si (@)je1 est une famille de fonctions s.c.i. alors 'enveloppe supérieure des (9,) est
sci, Cest-d-dire la fonction @ définie par
(x) = Sup ,(x)
wel
est s.c.i.
(e) Si E est compact et si @ est sci. alors @ atteint sa borne inférieure sur E.
On suppose maintenant que E est un espace vectoriel. Rappelons la
Défu
ion. — Une fonction @: E+] — 0, + co] est dite convexe si
eux +0 — dy) < tom) +0 —900) WeyeB, Well.
Nous utiliserons quelques propriétés élémentaires des fonctions convexes :
(a) Si g est une fonction convexe, alors epi @ est un ensemble convexe dans E x R; et
réciproquement.
(b) Si @ est une fonction convexe, alors pour tout XR l'ensemble [p < 2] est
convexe; mais la réciproque n'est pas vraie.
(*) Insistons sur le fait que R
co, + cof et done ici 4 ne prend pas la valeur + oo.INTRODUCTION A LA THEORIE DES FONCTIONS CONJUGUEES 9
(0) Si, et @2 sont des fonctions convexes, alors @, + @2 est convexe.
(@) Si (),e1 st une famille de fonctions convexes alors envelope supérieure des (¢,)
est convexe.
On suppose dans toute la suite que E est un ev.n.
Définition. Etant donnée une fonction @ : E-+] — 00, + 0] telle que @ ¢ + 0 (ie.
D() # @) on définit la fonction g* : E' +] — 00, + co], conjuguée de @ par
oN = ae {