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F. Boyer
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan général du cours
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
1 Introduction
Ecoulements complexes en milieux poreux
Autres modèles
Cahier des charges
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
8 Schémas DDFV en 3D
Reconstruction de gradient en 3D
L’approche de Coudière-Pierre et Andreianov & al.
Le schéma de Hermeline
L’approche Coudière-Hubert
Implémentation
Résultats théoriques
Résultats numériques
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
1 Introduction
Ecoulements complexes en milieux poreux
Autres modèles
Cahier des charges
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemples d’écoulements de Darcy ...
... ou pas 1/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemples d’écoulements de Darcy ...
... ou pas 1/2
v = −K(x)∇p,
le tenseur K(x) est la perméabilité.
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemples d’écoulements de Darcy ...
... ou pas 1/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemples d’écoulements de Darcy ...
... ou pas 2/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Autres modèles en milieu poreux
Ecoulements multiphasiques en milieu poreux
Couplage non-linéaire d’une équation de Darcy avec un problème
hyperbolique.
En pratique on résout successivement via un schéma en temps :
1) Un problème de Darcy dont la perméabilité est une fonction de la
saturation.
−div (K(u)∇p) = f,
2) Un problème hyperbolique non linéaire qui fait intervenir la
vitesse de Darcy v = −K(u)∇p calculée précédemment.
∂t (θu) + div (f (u)v) = 0.
La première étape relève du problème étudié ici.
On a besoin d’une bonne approximation des flux (v · ν) dans la
seconde étape.
Convection-Diffusion d’un polluant
1 Introduction
Ecoulements complexes en milieux poreux
Autres modèles
Cahier des charges
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Autres modèles
Elasticité
(
div σ = f,
σ = 2µ(x)D(u) + λ(x)(div u)Id
Modèle en électrocardiologie
(Coudière–Pierre–Turpault ’09)
u = ui − ue ,
= −div (Ge ∇ue ), dans le coeur,
C(∂ t u + f (u))
div ((G + G )∇u ) = −div (G ∇u), dans le coeur,
i e e i
div (GT ∇uT ) = 0, dans le thorax,
(Gi ∇ue ) · ν = −(Gi ∇u) · ν, à l’interface coeur/thorax,
(Ge ∇ue ) · ν = −(GT ∇uT ) · ν, à l’interface coeur/thorax.
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
1 Introduction
Ecoulements complexes en milieux poreux
Autres modèles
Cahier des charges
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Géométrie du domaine. Maillages
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Géométrie du domaine. Maillages
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
1 Introduction
Ecoulements complexes en milieux poreux
Autres modèles
Cahier des charges
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Notations
Le problème continu
(
−∂x (k(x)∂x u) = f (x), dans ]0, 1[,
u(0) = u(1) = 0.
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Notations
Le problème continu
(
−∂x (k(x)∂x u) = f (x), dans ]0, 1[,
u(0) = u(1) = 0.
Philosophie VF cells-centered
Un schéma VF cells-centered :
met en jeu une seule inconnue ui par volume de contrôle, censée
approchée la valeur de la solution au centre xi .
consiste à écrire un bilan de flux sur chaque volume de contrôle.
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Construction du schéma Volumes Finis
1/2
Philosophie VF cells-centered
Un schéma VF cells-centered :
met en jeu une seule inconnue ui par volume de contrôle, censée
approchée la valeur de la solution au centre xi .
consiste à écrire un bilan de flux sur chaque volume de contrôle.
Z
− (k∂x u)(xi+1/2 ) − − (k∂x u)(xi−1/2 ) = f (x) dx, ∀i = 1, ..., N.
Ki
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Construction du schéma Volumes Finis
1/2
Philosophie VF cells-centered
Un schéma VF cells-centered :
met en jeu une seule inconnue ui par volume de contrôle, censée
approchée la valeur de la solution au centre xi .
consiste à écrire un bilan de flux sur chaque volume de contrôle.
Z
− (k∂x u)(xi+1/2 ) − − (k∂x u)(xi−1/2 ) = f (x) dx, ∀i = 1, ..., N.
Ki
Approximation du flux
u(xi+1 ) − u(xi )
−(k∂x u)(xi+1/2 ) ≈ − k(xi+1/2 ) .
hi+1/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Construction du schéma Volumes Finis
1/2
Philosophie VF cells-centered
Un schéma VF cells-centered :
met en jeu une seule inconnue ui par volume de contrôle, censée
approchée la valeur de la solution au centre xi .
consiste à écrire un bilan de flux sur chaque volume de contrôle.
u(xi+1 ) − u(xi ) u(xi ) − u(xi−1 )
−k(xi+1/2 ) − −k(xi−1/2 )
hi+1/2 hi−1/2
Z
≈ f (x) dx = hi fi ,
Ki
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Construction du schéma Volumes Finis
2/2
Le schéma VF - version 1
On cherche uT = (ui )1≤i≤N ∈ RT vérifiant
ui+1 − ui ui − ui−1
−ki+1/2 + ki−1/2 = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N },
hi+1/2 hi−1/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Construction du schéma Volumes Finis
2/2
Le schéma VF - version 1
On cherche uT = (ui )1≤i≤N ∈ RT vérifiant
ui+1 − ui ui − ui−1
−ki+1/2 + ki−1/2 = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N },
hi+1/2 hi−1/2
avec
ui+1 − ui
Fi+1/2 (uT ) = −ki+1/2 , i = 1, . . . , N − 1,
hi+1/2
u1 uN
F1/2 (uT ) = −k1/2 , FN +1/2 (uT ) = kN +1/2 .
h1/2 hN +1/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
1 Introduction
Ecoulements complexes en milieux poreux
Autres modèles
Cahier des charges
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Premiers éléments d’analyse
Le schéma se met sous la forme matricielle AuT = B avec
uT = (ui )1≤i≤N , B = (hi fi )1≤i≤N ,
et A tridiagonale donnée par
ki+1/2 ki−1/2 ki+1/2 ki−1/2
ai,i = + , ai,i+1 = − , ai,i−1 = − .
hi+1/2 hi−1/2 hi+1/2 hi−1/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Premiers éléments d’analyse
Le schéma se met sous la forme matricielle AuT = B avec
uT = (ui )1≤i≤N , B = (hi fi )1≤i≤N ,
et A tridiagonale donnée par
ki+1/2 ki−1/2 ki+1/2 ki−1/2
ai,i = + , ai,i+1 = − , ai,i−1 = − .
hi+1/2 hi−1/2 hi+1/2 hi−1/2
• A est toujours symétrique définie positive :
N
X
(AuT , v T ) = (Fi+1/2 (uT ) − Fi−1/2 (uT ))vi
i=1
N
X −1
= −F1/2 (uT )v1 + FN +1/2 (uT )vN + Fi+1/2 (uT )(vi − vi+1 )
i=1
N N
X X ui+1 − ui
=− Fi+1/2 (uT )(vi+1 − vi ) = ki+1/2 (vi+1 − vi )
i=0 i=0
hi+1/2
N
! !
X ui+1 − ui vi+1 − vi
= hi+1/2 ki+1/2
i=0
hi+1/2 hi+1/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Premiers éléments d’analyse
Le schéma se met sous la forme matricielle AuT = B avec
uT = (ui )1≤i≤N , B = (hi fi )1≤i≤N ,
et A tridiagonale donnée par
ki+1/2 ki−1/2 ki+1/2 ki−1/2
ai,i = + , ai,i+1 = − , ai,i−1 = − .
hi+1/2 hi−1/2 hi+1/2 hi−1/2
Formulation “variationnelle” du schéma VF
Trouver uT ∈ RT tel que
N N
X ui+1 − ui vi+1 − vi X
∀v T ∈ RT , hi+1/2 ki+1/2 = hi fi vi .
i=0
hi+1/2 hi+1/2 i=1
| {z } | {z }
somme
R sur les interfaces somme sur
R les volumes
≈ 01 k∂x u∂x vdx ≈ 01 f vdx
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Stabilité
Principe du maximum. Stabilité L∞
Soit uT solution de
AuT = (hi fi )1≤i≤N .
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Stabilité
Principe du maximum. Stabilité L∞
Soit uT solution de
AuT = (hi fi )1≤i≤N .
Théorème (Stabilité L∞ )
Il existe C > 0 ne dépendant que de k telle que
kuT k∞ ≤ Ckf k∞ .
Preuve de la stabilité L∞ 1D
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Stabilité
Inégalité de Poincaré. Stabilité L2
N
! 12 N
! 21
2
def
X X ui+1 − ui
kuT k2 = hi |ui |2 ≤ kuT k∞ ≤ hi+1/2 .
i=1 i=0
hi+1/2
| {z }
norme H 1 discrète
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Stabilité
Inégalité de Poincaré. Stabilité L2
N
! 12 N
! 21
2
def
X X ui+1 − ui
kuT k2 = hi |ui |2 ≤ kuT k∞ ≤ hi+1/2 .
i=1 i=0
hi+1/2
| {z }
norme H 1 discrète
Théorème (Stabilité L2 )
Si uT ∈ RN est solution de AuT = (hi fi )1≤i≤N , on a l’estimation
kf k2
kuT k2 ≤ .
inf k
En réalité, on a beaucoup mieux : une borne H 1 discrète.
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Comparaison avec les Différences Finies
Premier cas : maillage uniforme
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Comparaison avec les Différences Finies
Premier cas : maillage uniforme
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Comparaison avec les Différences Finies
Deuxième cas : maillage général 1/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Comparaison avec les Différences Finies
Deuxième cas : maillage général 1/2
h2i 2
ūi = u(xi ) + ∂ u(xi ) = u(xi ) + O(h2 ).
8 x
ūi+1 −ūi ūi −ūi−1
hi+1/2 − hi−1/2
∂x2 u(xi ) − = O(h)!!
hi
⇒ Ceci démontre (de façon pas très naturelle) la convergence à
l’ordre 1 du schéma en norme infinie.
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
1 Introduction
Ecoulements complexes en milieux poreux
Autres modèles
Cahier des charges
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Résumé des différences VF / DF
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Consistance des flux
Rappel du schéma :
Fi+1/2 (uT ) − Fi−1/2 (uT ) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N },
ui+1 − ui
Fi+1/2 (uT ) = −ki+1/2 , 0 = 1, . . . , N.
hi+1/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Consistance des flux
Rappel du schéma :
Fi+1/2 (uT ) − Fi−1/2 (uT ) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N },
ui+1 − ui
Fi+1/2 (uT ) = −ki+1/2 , 0 = 1, . . . , N.
hi+1/2
La solution exacte vérifie :
F i+1/2 (u) − F i−1/2 (u) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N },
avec le flux exact défini par
F i+1/2 (u) = −ki+1/2 (∂x u)(xi+1/2 ).
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Consistance des flux
Rappel du schéma :
Fi+1/2 (uT ) − Fi−1/2 (uT ) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N },
ui+1 − ui
Fi+1/2 (uT ) = −ki+1/2 , 0 = 1, . . . , N.
hi+1/2
La solution exacte vérifie :
F i+1/2 (u) − F i−1/2 (u) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N },
avec le flux exact défini par
F i+1/2 (u) = −ki+1/2 (∂x u)(xi+1/2 ).
Projection de la solution exacte sur T :
PT u = (u(xi ))1≤i≤N ∈ RT .
L’erreur de consistance sur les flux
def u(xi+1 ) − u(xi )
Ri+1/2 (u) = −ki+1/2 − − ki+1/2 (∂x u)(xi+1/2 ) .
hi+1/2
| {z } | {z }
=Fi+1/2 (PT u) =F i+1/2 (u) 29/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Estimation d’erreur VF
Le principe
On définit l’erreur eT = uT − PT u.
Rappel
Fi+1/2 (uT ) − Fi−1/2 (uT ) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N }, (1)
F i+1/2 (u) − F i−1/2 (u) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N }, (2)
T
Ri+1/2 (u) = Fi+1/2 (P u) − F i+1/2 (u), ∀i ∈ {0, . . . , N }. (3)
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Estimation d’erreur VF
Le principe
On définit l’erreur eT = uT − PT u.
Rappel
Fi+1/2 (uT ) − Fi−1/2 (uT ) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N }, (1)
F i+1/2 (u) − F i−1/2 (u) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N }, (2)
T
Ri+1/2 (u) = Fi+1/2 (P u) − F i+1/2 (u), ∀i ∈ {0, . . . , N }. (3)
Le calcul VF
On soustrait (1) et (2), en utilisant (3)
Fi+1/2 (uT − PT u) − Fi−1/2 (uT − PT u) = −Ri+1/2 (u) + Ri−1/2 (u).
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Estimation d’erreur VF
Le principe
On définit l’erreur eT = uT − PT u.
Rappel
Fi+1/2 (uT ) − Fi−1/2 (uT ) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N }, (1)
F i+1/2 (u) − F i−1/2 (u) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N }, (2)
T
Ri+1/2 (u) = Fi+1/2 (P u) − F i+1/2 (u), ∀i ∈ {0, . . . , N }. (3)
Le calcul VF
On soustrait (1) et (2), en utilisant (3)
Fi+1/2 (uT − PT u) − Fi−1/2 (uT − PT u) = −Ri+1/2 (u) + Ri−1/2 (u).
On multiplie les équations par ei et on somme
N 2 N
X ei+1 − ei X ei+1 − ei
hi+1/2 ki+1/2 =− hi+1/2 Ri+1/2 (u) .
i=0
hi+1/2 i=0
hi+1/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Estimation d’erreur VF
Le principe
On définit l’erreur eT = uT − PT u.
Rappel
Fi+1/2 (uT ) − Fi−1/2 (uT ) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N }, (1)
F i+1/2 (u) − F i−1/2 (u) = hi fi , ∀i ∈ {1, . . . , N }, (2)
T
Ri+1/2 (u) = Fi+1/2 (P u) − F i+1/2 (u), ∀i ∈ {0, . . . , N }. (3)
Le calcul VF
On soustrait (1) et (2), en utilisant (3)
Fi+1/2 (uT − PT u) − Fi−1/2 (uT − PT u) = −Ri+1/2 (u) + Ri−1/2 (u).
On multiplie les équations par ei et on somme
N 2 N
X ei+1 − ei X ei+1 − ei
hi+1/2 ki+1/2 =− hi+1/2 Ri+1/2 (u) .
i=0
hi+1/2 i=0
hi+1/2
On utilise Cauchy-Schwarz
N 2 ! 12 N
! 12
T
X ei+1 − ei 1 X
2
ke k∞ ≤ hi+1/2 ≤ hi+1/2 |Ri+1/2 (u)| .
i=0
hi+1/2 C i=0 30/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Estimation d’erreur VF
L’estimation finale
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Estimation d’erreur VF
L’estimation finale
Remarques :
Si on a xi+1/2 = xi +x2
i+1
, alors le schéma est d’ordre 2 (sauf au
bord !).
En général, cela n’est pas vrai, on a plutôt
xi−1/2 + xi+1/2
xi = .
2
Si d’aventure, il exite UNE interface telle que Ri0 +1 (u) = O(1),
alors le schéma est seulement d’ordre 1/2.
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
1 Introduction
Ecoulements complexes en milieux poreux
Autres modèles
Cahier des charges
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation en Scilab
Description du code fourni 1/7
3 librairies de fonctions :
donnees1D.sci
Différents jeux de données
maillages1D.sci
Création de maillages, calculs de normes discrètes
schemas1D.sci
Fonctions d’assemblage des schémas
2 programmes principaux :
VF1D.sce
Calcul et tracé des solutions approchées/exactes
courbes_erreur1D.sce
Tracé de courbes d’erreurs
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation en Scilab
Description du code fourni 2/7
Jeux de données
Un jeu de données donnees est une structure qui contient
donnees.nom : le nom du cas test.
donnees.source : le terme source (une fonction R → R).
donnees.bordD : les données au bord (une fonction R → R).
donnees.uexacte : la solution exacte (une fonction R → R).
donnees.coeff_k : le coeff de diffusion (une fonction R → R).
Certains contiennent d’autres informations...
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation en Scilab
Description du code fourni 2/7
Jeux de données
Un jeu de données donnees est une structure qui contient
donnees.nom : le nom du cas test.
donnees.source : le terme source (une fonction R → R).
donnees.bordD : les données au bord (une fonction R → R).
donnees.uexacte : la solution exacte (une fonction R → R).
donnees.coeff_k : le coeff de diffusion (une fonction R → R).
Certains contiennent d’autres informations...
Liste de jeux de données : cas_test=list(...,...,...)
Pour tout entier i convenable cas_test(i) est un jeu de
données.
Pour rajouter un jeu de données :
cas test($+1)=struct("nom",xxxx,...
"uexacte",xxxx,...
"bordD",xxxx,...
"source",xxxx,...
"coeff k",xxxx);
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation en Scilab
Description du code fourni 3/7
Maillages :
• Forme générique des fonctions de création
function [maillage] = maillage xxxx(N);
Avec : xxxx ∈ {uniforme , alterne , aleatoire , stretch}
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation en Scilab
Description du code fourni 3/7
Maillages :
• Forme générique des fonctions de création
function [maillage] = maillage xxxx(N);
Avec : xxxx ∈ {uniforme , alterne , aleatoire , stretch}
• Chacune renvoie une structure maillage contenant
maillage.nom : le nom du maillage.
maillage.nb_vol : le nombre de volumes de contrôle.
maillage.centres : coordonnées des centres
maillage.centres(i) = xi , 1 ≤ i ≤ maillage.nb_vol
maillage.sommets : coordonnées des sommets
maillage.sommets(i) = xi−1/2 , 1 ≤ i ≤ maillage.nb_vol+1
maillage.mes : mesures des volumes de contrôles
maillage.mes(i) = hi , 1 ≤ i ≤ maillage.nb_vol
maillage.dist : distances entre centres voisins
maillage.dist(i) = hi−1/2 , 1 ≤ i ≤ maillage.nb_vol+1
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation en Scilab
Description du code fourni 4/7
Exemples d’utilisation
On suppose donnees et maillage connus
Evaluation du terme source au centre des mailles
source centres=feval(maillage.centres,donnees.source);
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation en Scilab
Description du code fourni 4/7
Exemples d’utilisation
On suppose donnees et maillage connus
Evaluation du terme source au centre des mailles
source centres=feval(maillage.centres,donnees.source);
Evaluation du coefficient de diffusion aux interfaces
ck=feval(maillage.sommets,donnees.coeff k);
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation en Scilab
Description du code fourni 4/7
Exemples d’utilisation
On suppose donnees et maillage connus
Evaluation du terme source au centre des mailles
source centres=feval(maillage.centres,donnees.source);
Evaluation du coefficient de diffusion aux interfaces
ck=feval(maillage.sommets,donnees.coeff k);
Evaluation de la solution exacte au centre des mailles, si elle est
fournie
if (isfield(donnees,’uexacte’)) then
solexacte=feval(maillage.centres,donnees.uexacte);
end;
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation en Scilab
Description du code fourni 5/7
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation en Scilab
Description du code fourni 7/7
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation en Scilab
Regardons de plus près
b=feval(m.centres,donnees.source).*m.mes;
b=feval(m.centres,donnees.source).*m.mes;
for i=2:m.nb_vol
tau = ck(i)/m.dist(i);
b=feval(m.centres,donnees.source).*m.mes;
b(1) = b(1) + ck(1)/m.dist(1)*dir_g;
b(m.nb_vol) = b(m.nb_vol) + ck(m.nb_vol+1)/m.dist(m.nb_vol+1)*dir_d;
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
1 Introduction
Ecoulements complexes en milieux poreux
Autres modèles
Cahier des charges
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Coefficients discontinus
Définition générale du schéma
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Coefficients discontinus
Définition générale du schéma
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Coefficients discontinus
Définition générale du schéma
u(xi+1/2 ) − u(xi )
⇒ (k∂x u)(x−
i+1/2 ) ≈ ki .
xi+1/2 − xi
Dans le volume de contrôle Ki+1
• k est constante = ki+1 donc u ∈ C 2 dans Ki+1 .
u(xi+1 ) − u(xi+1/2 )
⇒ (k∂x u)(x+
i+1/2 ) ≈ ki+1 .
xi+1 − xi+1/2
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Coefficients discontinus
Construction du flux numérique
u(xi+1/2 ) − u(xi )
⇒ (k∂x u)(x−
i+1/2 ) ≈ ki .
xi+1/2 − xi
Dans le volume de contrôle Ki+1
• k est constante = ki+1 donc u ∈ C 2 dans Ki+1 .
u(xi+1 ) − u(xi+1/2 )
⇒ (k∂x u)(x+
i+1/2 ) ≈ ki+1 .
xi+1 − xi+1/2
On écrit la continuité du flux total
−
F i+1/2 (u) = −(k∂x u)(x+
i+1/2 ) = −(k∂x u)(xi+1/2 ).
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Coefficients discontinus
Construction du flux numérique
u(xi+1/2 ) − u(xi )
⇒ (k∂x u)(x−
i+1/2 ) ≈ ki .
xi+1/2 − xi
Dans le volume de contrôle Ki+1
• k est constante = ki+1 donc u ∈ C 2 dans Ki+1 .
u(xi+1 ) − u(xi+1/2 )
⇒ (k∂x u)(x+
i+1/2 ) ≈ ki+1 .
xi+1 − xi+1/2
On écrit la continuité du flux total
−
F i+1/2 (u) = −(k∂x u)(x+
i+1/2 ) = −(k∂x u)(xi+1/2 ).
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Coefficients discontinus
Construction du flux numérique
u(xi+1/2 ) − u(xi )
⇒ (k∂x u)(x−
i+1/2 ) ≈ ki .
xi+1/2 − xi
Dans le volume de contrôle Ki+1
• k est constante = ki+1 donc u ∈ C 2 dans Ki+1 .
u(xi+1 ) − u(xi+1/2 )
⇒ (k∂x u)(x+
i+1/2 ) ≈ ki+1 .
xi+1 − xi+1/2
On écrit la continuité du flux total
−
F i+1/2 (u) = −(k∂x u)(x+
i+1/2 ) = −(k∂x u)(xi+1/2 ).
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Coefficients discontinus
Construction du flux numérique
u(xi+1/2 ) − u(xi )
⇒ (k∂x u)(x−
i+1/2 ) ≈ ki .
xi+1/2 − xi
Dans le volume de contrôle Ki+1
• k est constante = ki+1 donc u ∈ C 2 dans Ki+1 .
u(xi+1 ) − u(xi+1/2 )
⇒ (k∂x u)(x+
i+1/2 ) ≈ ki+1 .
xi+1 − xi+1/2
On écrit la continuité du flux total
−
F i+1/2 (u) = −(k∂x u)(x+
i+1/2 ) = −(k∂x u)(xi+1/2 ).
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Coefficients discontinus
Résumé et résultats
avec
ui+1 − ui
Fi+1/2 (uT ) = −ki+1/2 ,
hi+1/2
hi+1/2 ki ki+1
ki+1/2 = .
(xi+1 − xi+1/2 )ki + (xi+1/2 − xi )ki+1
Résultats théoriques
Existence et unicité de la solution du schéma.
Stabilité L∞ et L2 .
Convergence H 1 à l’ordre 1 pour toute donnée f ∈ L2 (Ω).
On observe de l’ordre 2 en norme L∞
Tout autre choix de ki+1/2 dégrade la convergence du schéma.
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Terme source Dirac : saut de flux
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Terme source Dirac : saut de flux
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Terme source Dirac : saut de flux
a − xi
Fi+3/2 (uT ) − Fi+1/2 (uT ) = hi+1 fi+1 + .
hi+1/2
La définition des flux et les autres équations sont inchangées.
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Retour au code Scilab
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
La notion de maillage orthogonal admissible
(Eymard, Gallouët, Herbin, ’00→ ’09)
Définition (pas la plus générale)
Ω un ouvert borné polygonal connexe de Rd .
Un maillage orthogonal admissible T est constitué de :
une famille finie de sous-domaines compacts, polyhédraux,
convexes, non vides de Ω notés K et appelés volumes de
contrôle vérifiant
◦ ◦
6= L, on a
Si K S K ∩ L = ∅.
Ω = K∈T K.
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
La notion de maillage orthogonal admissible
(Eymard, Gallouët, Herbin, ’00→ ’09)
Définition (pas la plus générale)
Ω un ouvert borné polygonal connexe de Rd .
Un maillage orthogonal admissible T est constitué de :
une famille finie de sous-domaines compacts, polyhédraux,
convexes, non vides de Ω notés K et appelés volumes de
contrôle vérifiant
◦ ◦
6= L, on a
Si K S K ∩ L = ∅.
Ω = K∈T K.
une famille de points (xK )K∈T tels que
◦
Pour tout K ∈ T , xK ∈ K.
Pour tout K, L ∈ T , K 6= L, si K ∩ L est de dimension d − 1, alors
c’est une face de K et de L, notée K|L et qui de plus, vérifie la
condition d’orthogonalité
[xK , xL ] ⊥ K|L. (4)
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
La notion de maillage orthogonal admissible
(Eymard, Gallouët, Herbin, ’00→ ’09)
Définition (pas la plus générale)
Ω un ouvert borné polygonal connexe de Rd .
Un maillage orthogonal admissible T est constitué de :
une famille finie de sous-domaines compacts, polyhédraux,
convexes, non vides de Ω notés K et appelés volumes de
contrôle vérifiant
◦ ◦
6= L, on a
Si K S K ∩ L = ∅.
Ω = K∈T K.
une famille de points (xK )K∈T tels que
◦
Pour tout K ∈ T , xK ∈ K.
Pour tout K, L ∈ T , K 6= L, si K ∩ L est de dimension d − 1, alors
c’est une face de K et de L, notée K|L et qui de plus, vérifie la
condition d’orthogonalité
[xK , xL ] ⊥ K|L. (4)
Notations
Pas du maillage : size(T )
Ensembles d’arêtes : E, Eext , Eint , EK
Normales : ν K , ν Kσ , ν KL
Volumes. Mesures : |K|, |σ|
Distances : dKσ , dLσ , dKL , dσ
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma VF4 / TPFA
Notations. Généralités.
K L
xK xσ xL
K L X
|K|fK = F K,σ .
xK xσ xL σ∈EK
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma VF4 / TPFA
Notations. Généralités.
σ
K L X
|K|fK = F K,σ .
xK xσ xL σ∈EK
52/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma VF4 / TPFA
Notations. Généralités.
σ
K L X
|K|fK = F K,σ .
xK xσ xL σ∈EK
xL − xK = dKL ν KL .
u(xL ) − u(xK )
si x ∈ σ, (∇u(x)) · ν KL = + O(size(T ))
dKL
u(xL ) − u(xK )
=⇒ F K,σ = −|σ| + O(size(T )2 )
dKL
On pose donc
uL − uK
FK,σ (uT ) = −|σ| .
dKL
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma VF4 / TPFA
Construction des flux numériques.
xL − xK = dKL ν KL .
u(xL ) − u(xK )
si x ∈ σ, (∇u(x)) · ν KL = + O(size(T ))
dKL
u(xL ) − u(xK )
=⇒ F K,σ = −|σ| + O(size(T )2 )
dKL
On pose donc
uL − uK
FK,σ (uT ) = −|σ| .
dKL
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma VF4 / TPFA
Construction des flux numériques.
xσ − xK = dKσ ν Kσ .
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma VF4 / TPFA
Construction du schéma.
Le schéma
On cherche uT = (uK )K∈T ∈ RT tel que
X
∀K ∈ T , FK,σ (uT ) = |K|fK ,
σ∈EK
uL − uK
T
FK,σ (u ) = −|σ| , si σ = K|L ∈ Eint , (VF4)
dKL
FK,σ (uT ) = −|σ| −uK , si σ ∈ Eext .
dKσ
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma VF4 / TPFA
Construction du schéma.
Le schéma
On cherche uT = (uK )K∈T ∈ RT tel que
X
∀K ∈ T , FK,σ (uT ) = |K|fK ,
σ∈EK
uL − uK
T
FK,σ (u ) = −|σ| , si σ = K|L ∈ Eint , (VF4)
dKL
FK,σ (uT ) = −|σ| −uK , si σ ∈ Eext .
dKσ
Remarques
Il s’agit d’un système linéaire de N équations à N inconnues
(N =nb de volumes de contrôle dans T ).
Pourquoi TPFA ? Two Point Flux Approximation
Pourquoi VF4 ? Stencil de 4 points en 2D sur maillages triangles.
Sur maillage 2D cartésien uniforme : c’est le schéma à 5 points
standard.
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma VF4 / TPFA
Construction du schéma.
Le schéma
On cherche uT = (uK )K∈T ∈ RT tel que
X
∀K ∈ T , FK,σ (uT ) = |K|fK ,
σ∈EK
uL − uK
T
FK,σ (u ) = −|σ| , si σ = K|L ∈ Eint , (VF4)
dKL
FK,σ (uT ) = −|σ| −uK , si σ ∈ Eext .
dKσ
Notations - Approximation constante par morceaux
On notera f T = (fK )K∈T ∈ RT .
On associe à toute famille v T ∈ RT , une fonction
X
v T (x) = vK 1K (x).
K∈T
On a alors ! 21
X
kv T kL∞ = sup |vK |, kv T kL2 = |K||vK |2 .
K∈T
K∈T 55/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Existence. Unicité. Stabilité.
Notations
Pour tout couple (K, L) de volumes de contrôle voisins on note
uL − uK
DKL (uT ) = .
dKL
Pour toute arête intérieure σ ∈ Eint on note Dσ (uT ) = DKL (uT ),
où l’on a choisi une orientation K → L une bonne fois pour toutes.
Pour tout arête extérieure σ ∈ Eext on note Dσ (uT ) = −u
dKσ .
K
Proposition
La forme bilinéaire
Théorème
Pour toute donnée f ∈ L2 (Ω), le schéma (VF4) admet une unique
solution uT et on a
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Existence. Unicité. Stabilité.
Théorème
Pour toute donnée f ∈ L2 (Ω), le schéma (VF4) admet une unique
solution uT et on a
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Propriétés qualitatives. Principe du maximum discret
Matrice du système
Elle est symétrique définie positive (Cf. l’intégation par parties
discrète).
C’est une M -matrice ⇒ principe du maximum discret vérifié
f T ≥ 0 =⇒ uT ≥ 0.
En effet, la ligne K de la matrice s’écrit
X
τKL (uK − uL ) = |K|fK .
|{z}
L∈VK
≥0
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Propriétés qualitatives. Principe du maximum discret
Matrice du système
Elle est symétrique définie positive (Cf. l’intégation par parties
discrète).
C’est une M -matrice ⇒ principe du maximum discret vérifié
f T ≥ 0 =⇒ uT ≥ 0.
En effet, la ligne K de la matrice s’écrit
X
τKL (uK − uL ) = |K|fK .
|{z}
L∈VK
≥0
Implémentation du schéma
Parcours du maillage par arêtes et non par volumes de contrôle.
Informations géométriques utilisées : |σ|, dKL , |K|.
La seule méthode de quadrature utilisée (éventuellement) est
pour le terme source.
Estimation de l’erreur de quadrature f T 7→ uT , g T 7→ v T
kuT − v T kL2 ≤ CΩ kuT − v T k1,T ≤ CΩ2 kf T − g T kL2 .
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Gradient discret. Compacité. Convergence
Cellule diamant
xK xL
D
K L
Alors :
Il existe une fonction u ∈ L2 (Ω), et une sous-suite (uT ϕ(n) )n qui
converge fortement vers u dans L2 (Ω).
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Gradient discret. Compacité. Convergence
Alors :
Il existe une fonction u ∈ L2 (Ω), et une sous-suite (uT ϕ(n) )n qui
converge fortement vers u dans L2 (Ω).
De plus,
La fonction u est dans H01 (Ω).
La suite des gradients discrets (∇T ϕ(n) uT ϕ(n) )n converge
faiblement vers ∇u dans (L2 (Ω))d .
61/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Gradient discret. Compacité. Convergence
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Gradient discret. Compacité. Convergence
62/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Estimation de l’erreur
Préalables
Convergence du schéma : pas d’hypothèse de régularité sur u.
Pour les estimations d’erreur on va supposer que u ∈ H 2 (Ω).
63/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Estimation de l’erreur
Préalables
Convergence du schéma : pas d’hypothèse de régularité sur u.
Pour les estimations d’erreur on va supposer que u ∈ H 2 (Ω).
Principe de l’analyse
On souhaite comparer uT avec la projection PT u = (u(xK ))K de
la solution exacte sur le maillage. On définit l’erreur
eT = PT u − uT .
63/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Estimation de l’erreur
Préalables
Convergence du schéma : pas d’hypothèse de régularité sur u.
Pour les estimations d’erreur on va supposer que u ∈ H 2 (Ω).
Principe de l’analyse
On souhaite comparer uT avec la projection PT u = (u(xK ))K de
la solution exacte sur le maillage. On définit l’erreur
eT = PT u − uT .
63/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Estimation de l’erreur
def
|σ|RK,σ (u) = FK,σ (PT u) − F K,σ .
On soustrait le bilan de flux exact
X X X
|K|fK = F K,σ = FK,σ (PT u) − |σ|RK,σ (u),
σ∈EK σ∈EK σ∈EK
et le schéma numérique
X
|K|fK = FK,σ (uT ).
σ∈EK
On obtient
X X
∀K ∈ T , FK,σ (eT ) = |σ|RK,σ (u). (?)
σ∈EK σ∈EK
64/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Estimation de l’erreur
def
|σ|RK,σ (u) = FK,σ (PT u) − F K,σ .
On obtient
X X
∀K ∈ T , FK,σ (eT ) = |σ|RK,σ (u). (?)
σ∈EK σ∈EK
64/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Estimation de l’erreur
def
|σ|RK,σ (u) = FK,σ (PT u) − F K,σ .
On obtient
X X
∀K ∈ T , FK,σ (eT ) = |σ|RK,σ (u). (?)
σ∈EK σ∈EK
64/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Estimation de l’erreur
! 12
X
keT k1,T ≤ dσ |σ||Rσ (u)|2 .
σ∈E
65/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Estimation de l’erreur
! 12
X
keT k1,T ≤ dσ |σ||Rσ (u)|2 .
σ∈E
on a jamais (sauf si u = f = 0)
∇T uT −−−−−−−→ ∇u.
size(T )→0
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma VF4
Remarques et problèmes ouverts
on a jamais (sauf si u = f = 0)
∇T uT −−−−−−−→ ∇u.
size(T )→0
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Mise en oeuvre Scilab
Description du code 1/8
http://www.cmi.univ-mrs.fr/~fboyer/publications/VF_scilab.tar.gz
On se place dans le sous-répertoire : 2D
3 librairies de fonctions :
donnees2D.sci
Différents jeux de données
maillages2D.sci
Définition des maillages disponibles, chargement et manipulation.
Calculs de normes discrètes. Routines de tracé des fonctions
discrètes.
schemas2D.sci
Fonctions d’assemblage des schémas
2 programmes principaux :
VF2D.sce
Calcul et tracé des solutions approchées/exactes
courbes_erreur2D.sce
Tracé de courbes d’erreurs
68/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Mise en oeuvre Scilab
Description du code 2/8
Les maillages 2D :
Stockés dans 3 fichiers (s) :
xxxx_sommets
xxxx_centres
xxxx_aretes
Sont chargés dans Scilab par la commande
[maillage]=lecture_maillage(xxxx);
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
Mise en oeuvre Scilab
Description du code 3/8
maillage.aretes(k,_K), maillage.aretes(k,_L)
Mesure de l’arête |σ| et distance dKL
maillage.aretes(k,_MES), maillage.aretes(k,_DKL)
Mesures des quarts de diamant
maillage.aretes(k,_MES_K_DEB), ...
Label (>=0 à l’interieur, =-1 bord Dirichlet, <-1 bord Neumann)
maillage.aretes(k,_LABEL). 70/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Mise en oeuvre Scilab
Description du code 4/8
71/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Mise en oeuvre Scilab
Description du code 5/8
72/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Mise en oeuvre Scilab
Description du code 6/8
73/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Mise en oeuvre Scilab
Description du code 7/8
74/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Mise en oeuvre Scilab
Description du code 8/8
coeff_diff = donnees.coeff_k(centre(_X),centre(_Y));
tauKL = coeff_diff*m.aretes(i,_MES)/m.aretes(i,_DKL);
if (m.aretes(i,_L)>0) then
A(m.aretes(i,_K),m.aretes(i,_L)) = - tauKL;
A(m.aretes(i,_L),m.aretes(i,_L)) = A(m.aretes(i,_L),m.aretes(i,_L)) ...
+ tauKL;
A(m.aretes(i,_L),m.aretes(i,_K)) = - tauKL;
end;
75/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
76/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
VF4 dans le cadre isotrope hétérogène
Problème isotrope hétérogène
On veut résoudre
(
−div (k(x)∇u) = f, dans Ω,
u = 0, sur Ω.
77/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
VF4 dans le cadre isotrope hétérogène
Problème isotrope hétérogène
On veut résoudre
(
−div (k(x)∇u) = f, dans Ω,
u = 0, sur Ω.
Théorème
Si on construit les kσ de telle sorte que
X
kσ 1D −−−−−−−→ k, dans L2 (Ω),
size(T )→0
σ∈E
78/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
VF4 dans le cadre isotrope hétérogène
Convergence
Théorème
Si on construit les kσ de telle sorte que
X
kσ 1D −−−−−−−→ k, dans L2 (Ω),
size(T )→0
σ∈E
Le cas régulier
Proposition
Si k est Lipschitzienne sur Ω et que u est H 2 sur chaque diamant,
alors on a convergence à l’ordre 1 comme pour le problème de Laplace.
Estimation coeff reg VF4
79/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
VF4 dans le cadre isotrope hétérogène
Estimation de l’erreur
Exemple 1D 0.035
0.03
kσ = moy. arithmétique
0.025
1
ordre 2 0.02
0.01
ordre 1
0.005
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
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F. Boyer VF pour les milieux poreux
VF4 dans le cadre isotrope hétérogène
Estimation de l’erreur
81/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
VF4 dans le cadre isotrope hétérogène
Estimation de l’erreur
81/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
VF4 dans le cadre isotrope hétérogène
Estimation de l’erreur
81/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
VF4 dans le cadre isotrope hétérogène
Estimation de l’erreur
kK + dkLσ
L
dKL
81/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Sauts de flux ou d’inconnue
Sauts de flux imposés :
Si f = ρ(x)δΓ où Γ est une courbe polygonale et si le maillage
suit cette courbe (sinon il faut adapter).
def
X dLσ
|K|fK = |σ| ρ(xσ ).
dKσ + dLσ
σ∈EK
σ⊂Γ
82/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Sauts de flux ou d’inconnue
Sauts de flux imposés :
Si f = ρ(x)δΓ où Γ est une courbe polygonale et si le maillage
suit cette courbe (sinon il faut adapter).
def
X dLσ
|K|fK = |σ| ρ(xσ ).
dKσ + dLσ
σ∈EK
σ⊂Γ
Sauts d’inconnue imposés :
On définit
def uK,σ − uK
FK,σ = |σ| ,
dKσ
def uL,σ − uL
FL,σ = |σ| .
dLσ
On impose
uL,σ − uK,σ = Sσ ← donnée du saut de u
FL,σ + FK,σ = 0 ← continuité du flux.
De ces deux égalités, on tire les formules donnant uK,σ et uL,σ en
fonction de uK , uL et de Sσ , on en déduit les flux numériques.
82/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Un exemple concret :
Ecoulement darcéen en milieu poreux fracturé
Contexte :
Une matrice poreuse (2D) avec une perméabilité isotrope et
constante (= 1 pour simplifier).
Des fractures de petite épaisseur b dans le domaine dans laquelle
la perméabilité k est inférieure à celle de la matrice.
Modèle :
On “remplace” les fractures par des lignes de discontinuité en
négligeant leur épaisseur.
On rend compte de l’écoulement interne à la fracture par un
modèle asymptotique :
Hyp 1 : L’écoulement est seulement transverse à la fracture :
⇒ en tout point le flux entrant transversalement dans la fracture est égal au flu
Hyp 2 : La pression est essentiellement linéaire dans la direction
tranverse de la fracture.
Sur les fractures, on écrit donc
[[∇u · n]] = 0,
∇u · n = − k [[u]].
b
83/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Un exemple concret
Ecoulement darcéen en milieu poreux fracturé
[[∇u · n]] = 0,
(S)
∇u · n = −k [[u]] .
b
Rappel
def uK,σ − uK
FK,σ = |σ| ,
dKσ
def uL,σ − uL
FL,σ = |σ| .
dLσ
Les conditions (S) se traduisent par
def uL,σ − uK,σ
FK,L = FK,σ = −FL,σ = −|σ|k .
b
On peut alors éliminer uK,σ et uL,σ et obtenir
βdKL uL − uK
FK,L = −|σ| ,
1 + βdKL dKL
avec β = kb .
84/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Un exemple concret
Ecoulement darcéen en milieu poreux fracturé
Résultats numériques
β=0 β=1 β = +∞
85/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
86/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Limitations de VF4
Comment trouver des maillages orthogonaux admissibles
87/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Limitations de VF4
Comment trouver des maillages orthogonaux admissibles
Construction duale :
Diagramme de Voronoı̈ d’un ensemble de points.
88/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Limitations de VF4
Dans beaucoup de nombreux cas ...
89/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Limitations de VF4
Dans beaucoup de nombreux cas ...
89/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Limitations de VF4
Dans beaucoup de nombreux cas ...
89/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Limitations de VF4
Dans beaucoup de nombreux cas ...
90/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Limitations de VF4
La reconstruction de gradient
BILAN :
Il faut utiliser plus de 2 inconnues pour approcher les flux
≈ approcher le gradient de la solution dans toutes les directions
90/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
91/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Contexte
−div(A(x)∇u) = f, dans Ω,
92/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Contexte
−div(A(x)∇u) = f, dans Ω,
92/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Contexte
−div(A(x)∇u) = f, dans Ω,
92/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas DDFV
Construction
xL∗
xL L∗
xK
L
K∗
K
xK∗
Quelques notations
xK∗ xK∗
ν |σK∗ |
τ QK,K∗
xK xK
τ∗ QL,K∗
xD
ν∗ QK,L∗
αD
xL |σL∗ | QL,L∗
xL
|σK |
xL ∗ xL ∗
|σL |
uK +uK∗
xK∗
2
uL +uK∗
Remarque
2
xK
|σ| = dK∗ L∗ ,
uK +uL∗ xL |σ ∗ | = dKL .
2 uL +uL∗
xL∗ 2
1
Définition équivalente ∇TD uT = |σ|(uL −uK )ν+|σ ∗ |(uL∗ −uK∗ )ν ∗ ,
2|D|
(
∇TD uT · (xL − xK ) = uL − uK ,
Autre définition équivalente
∇TD uT · (xL∗ − xK∗ ) = uL∗ − uK∗ .
95/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma DDFV pour −div(A(x)∇u) = f
Gradient discret
1 uL − uK uL∗ − uK∗ ∗
∇TD uT = ν + ν , ∀ diamant D.
sin αD |σ ∗ | |σ|
Méthode DDFV
Formulation Volumes Finis :
def
X
aK (uT ) = − |σ| (AD ∇TD uT , ν K ) = |K|fK , ∀K ∈ M,
σ∈EK
X
|σ ∗ | (AD ∇TD uT , ν K∗ ) = |K∗ |fK∗ , ∀K∗ ∈ M∗ ,
T def
aK∗ (u ) = −
σ ∗ ∈E K∗
où
Z
1
AD = A(x) dx, perméabilité approchée sur le diamant
|D| D
95/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma DDFV pour −div(A(x)∇u) = f
Gradient discret
1 uL − uK uL∗ − uK∗ ∗
∇TD uT = ν + ν , ∀ diamant D.
sin αD |σ ∗ | |σ|
Méthode DDFV
Formulation Volumes Finis :
def
X
aK (uT ) = − |σ| (AD ∇TD uT , ν K ) = |K|fK , ∀K ∈ M,
σ∈EK
X
|σ ∗ | (AD ∇TD uT , ν K∗ ) = |K∗ |fK∗ , ∀K∗ ∈ M∗ ,
T def
aK∗ (u ) = −
σ ∗ ∈E K∗
95/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma DDFV pour −div(A(x)∇u) = f
Gradient discret
1 uL − uK uL∗ − uK∗ ∗
∇TD uT = ν + ν , ∀ diamant D.
sin αD |σ ∗ | |σ|
Méthode DDFV
Proposition (Intégration par parties discrètes)
Pour tous uT , v T ∈ RT , on a
X X X
aK (uT )vK + aK∗ (uT )vK∗ = 2 |D| (AD ∇TD uT , ∇TD v T ) .
K∈M K∗ ∈M∗ D ∈D
95/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
96/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse de DDFV
Existence. Unicité.
L’application
∈ RT ,
def
a : uT 7→ a(uT ) = (aK (uT ))K , (aK∗ (uT ))K∗
est donc linéaire et coercive (si toutes les matrices AD le sont) car
! 12
def
X
kuT k1,T = |D||∇TD uT |2
D ∈D
D’où
∗
αkuT k21,T ≤ kf kL2 (kuM kL2 + kuM kL2 ).
98/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse de DDFV
Convergence.
Théorème
Soit Tn une suite de maillages DDFV, telle que size(Tn ) → 0 et
reg(Tn ) est bornée.
Alors, la solution uT n du schéma converge vers la solution exacte de
la façon suivante
99/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse de DDFV
Estimation d’erreur
Théorème
On suppose que u ∈ H 2 (Ω) et x 7→ A(x) est Lipschitzienne alors il
existe C(reg(T )) telle que on a
∗
ku − uM kL2 + ku − uM kL2 + k∇u − ∇T uT kL2 ≤ C size(T ).
100/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
101/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Implémentation
102/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
103/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma m-DDFV
Introduction
Objectifs
Prendre en compte les discontinuités de coefficients dans le
problème sans perdre la précision.
Possibilité de faire fonctionner la méthode sur des problèmes
non-linéaires.
Les discontinuités peuvent avoir lieu à travers
Les arêtes primales.
Les arêtes duales.
Les deux ...
On veut conserver le même stencil que pour DDFV.
104/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma m-DDFV
Introduction
Objectifs
Prendre en compte les discontinuités de coefficients dans le
problème sans perdre la précision.
Possibilité de faire fonctionner la méthode sur des problèmes
non-linéaires.
Les discontinuités peuvent avoir lieu à travers
Les arêtes primales.
Les arêtes duales.
Les deux ...
On veut conserver le même stencil que pour DDFV.
Principe général
On s’inspire du travail effectué pour VF4 :
On introduit des inconnues artificielles bien choisies sur les arêtes.
On demande une forme de conservativité locale des flux.
On élimine les inconnues intermédiaires et on obtient des flux
numériques qui ne dépendent que des inconnues principales du
problème.
Il faut bien tenir compte de la géométrie particulière du schéma.
104/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
La méthode en 2D
Obtention du schéma 1/3
I ∇N
Du
T
est constant sur chaque quart de diamant
X
∇N
Du
T
= 1Q ∇N
Qu ,
T
Q∈QD
xK
1 (u uσK
2 K + uK∗ )
2 uσK∗ − 21 (uK + uK∗ )
xσK ∇N
QK,K∗ u
T
= ν
QK,K∗
sin αD |σK |
!
xK∗ xσ ∗ xD uσ − 12 (uK + uK∗ ) ∗
K + K ν
|σK∗ |
uσ ∗
K
∇N
Qu
T
= ∇TD uT + BQ δ D , ∀Q ⊂ D.
ν∗
QK,K∗ QK,L∗
xK∗ xL ∗
106/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
La méthode en 2D
Obtention du schéma 2/3
Proposition
Pour tout uT ∈ RT , et tout diamant D, il existe un unique δ D ∈ R4
assurant la conservativité des flux.
Pour tout D, l’application ∇TD uT 7→ δ D (∇TD uT ) est linéaire.
106/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
La méthode en 2D
Obtention du schéma 3/3
Le schéma m-DDFV
On remplace dans le schéma DDFV, la perméabilité approchée
Z
T T
1
AD .∇D u = A(x) dx ∇TD uT ,
|D| D
par
1 X
AN T
D .∇D u
T
= |Q|AQ (∇TD uT + BQ δ D (∇TD uT )),
|D| | {z }
Q∈QD
=∇N
Qu
T
107/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
La méthode en 2D
Obtention du schéma 3/3
Le schéma m-DDFV
On remplace dans le schéma DDFV, la perméabilité approchée
Z
T T
1
AD .∇D u = A(x) dx ∇TD uT ,
|D| D
par
1 X
AN T
D .∇D u
T
= |Q|AQ (∇TD uT + BQ δ D (∇TD uT )),
|D| | {z }
Q∈QD
=∇N
Qu
T
107/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
La méthode en 2D
Obtention du schéma 3/3
Le schéma m-DDFV
On remplace dans le schéma DDFV, la perméabilité approchée
Z
T T
1
AD .∇D u = A(x) dx ∇TD uT ,
|D| D
par
1 X
AN T
D .∇D u
T
= |Q|AQ (∇TD uT + BQ δ D (∇TD uT )),
|D| | {z }
Q∈QD
=∇N
Qu
T
107/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemple dans un cas “simple”
108/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Commentaires
aspects pratiques
109/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma m-DDFV
Théorème
Le schéma m-DDFV possède une unique solution uT ∈ RT qui
dépend continûment des données.
Théorème
On suppose que x 7→ A(x) est régulière par morceaux et que le
maillage est compatible avec les discontinuités de A.
Si u est régulière sur chaque quart de diamant Q, on a
∗
ku − uM kL2 + ku − uM kL2 + k∇u − ∇NuT kL2 ≤ C h.
Eléments de preuve
110/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
DDFV vs m-DDFV
Un exemple linéaire :
10 2
−div(A(x)∇u) = f, avec A(x) = Id dans Ω1 , A(x) = dans Ω2 .
2 1
1
schéma DDFV : ordre 2
schéma m-DDFV : ordre 1
−1 −2 −1
10 10 10 ordre 0.52
ordre 0.96 ordre 1.04 ordre 1
ordre 1.99 ordre 2.02
−2
10
−3
10
−3 −2
10 10
−4
10
−4
10
−5 −5 −3
10 −3 −2 −1 10 −3 −2 −1 10 −3 −2 −1
10 10 10 10 10 10 10 10 10
∞ 2 1
L L H
111/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
112/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Problématique et notations
I Schéma DDFV pour
(
−div (ϕ(x, ∇u(x))) = f (x), dans Ω,
u = 0, sur ∂Ω,
Théorème
Sous ces hypothèses, le problème (?) admet une unique solution dans
W01,p (Ω).
114/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas DDFV pour −div(ϕ(x, ∇u)) = f
Gradient discret
1 uL − uK uL∗ − uK∗ ∗
∇TD uT = ν + ν , ∀ diamant D.
sin αD |σ ∗ | |σ|
uK +uK∗
xK∗
2
uL +uK∗
Remarque
2
xK
|σ| = dK∗ L∗ ,
uK +uL∗ xL |σ ∗ | = dKL .
2 uL +uL∗
xL∗ 2
1
Définition équivalente ∇TD uT = |σ|(uL −uK )ν+|σ ∗ |(uL∗ −uK∗ )ν ∗ ,
2|D|
(
∇TD uT · (xL − xK ) = uL − uK ,
Autre définition équivalente
∇TD uT · (xL∗ − xK∗ ) = uL∗ − uK∗ .
115/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas DDFV pour −div(ϕ(x, ∇u)) = f
Gradient discret
1 uL − uK uL∗ − uK∗ ∗
∇TD uT = ν + ν , ∀ diamant D.
sin αD |σ ∗ | |σ|
Méthode DDFV
Formulation Volumes Finis :
def
X
aK (uT ) = − |σ| (ϕD (∇TD uT ), ν K ) = |K|fK , ∀K ∈ M,
σ∈EK
X
|σ ∗ | (ϕD (∇TD uT ), ν K∗ ) = |K∗ |fK∗ , ∀K∗ ∈ M∗ ,
T def
aK∗ (u ) = −
σ ∗ ∈E K∗
où
Z
1
ϕD (ξ) = ϕ(x, ξ) dx, flux de masse approché sur le diamant
|D| D
115/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas DDFV pour −div(ϕ(x, ∇u)) = f
Gradient discret
1 uL − uK uL∗ − uK∗ ∗
∇TD uT = ν + ν , ∀ diamant D.
sin αD |σ ∗ | |σ|
Méthode DDFV
Formulation Volumes Finis :
def
X
aK (uT ) = − |σ| (ϕD (∇TD uT ), ν K ) = |K|fK , ∀K ∈ M,
σ∈EK
X
|σ ∗ | (ϕD (∇TD uT ), ν K∗ ) = |K∗ |fK∗ , ∀K∗ ∈ M∗ ,
T def
aK∗ (u ) = −
σ ∗ ∈E K∗
115/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas DDFV pour −div(ϕ(x, ∇u)) = f
Gradient discret
1 uL − uK uL∗ − uK∗ ∗
∇TD uT = ν + ν , ∀ diamant D.
sin αD |σ ∗ | |σ|
Méthode DDFV
Proposition (Intégration par parties discrètes)
Pour tous uT , v T ∈ RT , on a
X X X
aK (uT )vK + aK∗ (uT )vK∗ = 2 |D| (ϕD (∇TD uT ), ∇TD v T ) .
K∈M K∗ ∈M∗ D ∈D
115/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
116/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse de DDFV
Existence. Unicité.
T
est une norme sur R .
117/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse de DDFV
Stabilité.
118/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse de DDFV
Convergence.
Théorème
Soit Tn une suite de maillages DDFV, telle que size(Tn ) → 0 et
reg(Tn ) est bornée.
Alors, la solution uT n du schéma converge vers la solution exacte de
la façon suivante
∇ Tn
u Tn
−−−−→ ∇u dans (Lp (Ω))2 ,
n→∞
X 0
1D ϕD (∇ Tn
u Tn
) −−−−→ ϕ(·, ∇u) dans (Lp (Ω))2 .
n→∞
D∈D
Théorème
On suppose que u ∈ W 2,p (Ω) et
∂ϕ
(x, ξ) ≤ Cϕ 1 + |ξ|p−1 , ∀ξ ∈ R2 , (H5 )
ϕ est Lip. sur Ω, avec
∂x
120/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
121/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma m-DDFV
Introduction
Objectifs
Prendre en compte les discontinuités de coefficients dans le
problème sans perdre la précision.
Possibilité de coupler deux problèmes avec des non-linéarités
différentes (Darcy / Darcy–Forcheimer).
Les discontinuités peuvent avoir lieu à travers
Les arêtes primales.
Les arêtes duales.
Les deux ...
On veut conserver le même stencil que pour DDFV.
122/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma m-DDFV
Introduction
Objectifs
Prendre en compte les discontinuités de coefficients dans le
problème sans perdre la précision.
Possibilité de coupler deux problèmes avec des non-linéarités
différentes (Darcy / Darcy–Forcheimer).
Les discontinuités peuvent avoir lieu à travers
Les arêtes primales.
Les arêtes duales.
Les deux ...
On veut conserver le même stencil que pour DDFV.
Principe général
On s’inspire du travail effectué pour VF4 :
On introduit des inconnues artificielles bien choisies sur les arêtes.
On demande une forme de conservativité locale des flux.
On élimine les inconnues intermédiaires et on obtient des flux
numériques qui ne dépendent que des inconnues principales du
problème.
Il faut adapter à la diffusion non-linéaire.
Il faut bien tenir compte de la géométrie particulière du schéma.
122/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le problème en 1D
ϕ− (·), si x < 0,
Ω =] − 1, 1[, ϕ(x, ·) =
ϕ+ (·), si x > 0.
−∂x (ϕ− (∂x u)) = f, sur ] − 1, 0[,
−∂x (ϕ+ (∂x u)) = f, sur ]0, 1[,
−∂x (ϕ(x, ∂x u)) = f, dans Ω ⇐⇒
u+
(0) = u− (0),
ϕ+ (∂x u+ (0)) = ϕ− (∂x u− (0)).
123/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le problème en 1D
ϕ− (·), si x < 0,
Ω =] − 1, 1[, ϕ(x, ·) =
ϕ+ (·), si x > 0.
Soit x0 = −1 < . . . < xN = 0 < . . . < xN +M = 1 une subdivision de
[−1, 1]. Le schéma VF en 1D s’écrit pour i ∈ {0, N + M − 1} :
Z xi+1
− Fi+1 + Fi = f (x) dx. (5)
xi
avec
ui+ 21 − ui− 12
Fi = ϕ(xi , ∇i uT ), ∇i uT = , ∀i 6= N, (6)
xi+ 12 − xi− 12
123/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le nouveau gradient
On cherche ũ tel que pour
T
uN + 12 − ũ ũ − uN − 12
∇+
Nu = , ∇−
Nu
T
= ,
h +
N h−
N
on ait
T − T
ϕ+ (∇+
N u ) = ϕ− (∇N u ).
ũ
δ uN + 1
2
ū
uN − 1
2
xN = 0
h−
N h+
N
124/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le nouveau gradient
On cherche en fait ũ sous la forme
h− +
N uN + 2 + hN uN − 2
1 1
ũ = ū + δ, avec ū = .
h− +
N + hN
soit
T
δ δ
∇+
Nu = ∇N uT − +
, et ∇−
Nu
T
= ∇N uT + − .
hN hN
ũ
δ uN + 1
2
ū
uN − 1
2
xN = 0
h−
N h+
N
124/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le nouveau gradient
Théorème (Cas p ≥ 2)
Pour tout uT ∈ RN , il existe un unique δ tel que
def δ δ
FN = ϕ− ∇N uT + − = ϕ+ ∇N uT − + ,
hN hN
125/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemple
Pour deux flux de type p-laplacien
ϕ− (ξ) = k− |ξ + G− |p−2 (ξ + G− ),
ϕ+ (ξ) = k+ |ξ + G+ |p−2 (ξ + G+ ),
1 1
p−1
p−1 p−1 − +
k
− k + (h + h ) p−2
FN = 1
N N
1 ∇ N uT + G ∇N uT + G ,
h+
Nk
p−1
− + h−
Nk
p−1
+
h− +
N G− + hN G+
G= − +
.
hN + hN
Attention : les calculs ne sont en général pas explicites.
126/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
La méthode en 2D
Obtention du schéma 1/3
I ∇N
Du
T
est constant sur chaque quart de diamant
X
∇N
Du
T
= 1Q ∇N
Qu ,
T
Q∈QD
xK
1 (u uσK
2 K + uK∗ )
2 uσK∗ − 21 (uK + uK∗ )
xσK ∇N
QK,K∗ u
T
= ν
QK,K∗
sin αD |σK |
!
xK∗ xσ ∗ xD uσ − 12 (uK + uK∗ ) ∗
K + K ν
|σK∗ |
uσ ∗
K
∇N
Qu
T
= ∇TD uT + BQ δ D , ∀Q ⊂ D.
ν∗
QK,K∗ QK,L∗
xK∗ xL ∗
128/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
La méthode en 2D
Obtention du schéma 2/3
Le schéma m-DDFV
On remplace dans le schéma DDFV, le flux approché
Z
1
ϕD (∇TD uT ) = ϕ(x, ∇TD uT ) dx,
|D| D
par
1 X
ϕN T T
D (∇D u ) = |Q|ϕQ (∇TD uT + BQ δ D (∇TD uT )),
|D | | {z }
Q∈QD
=∇N
Qu
T
129/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
La méthode en 2D
Obtention du schéma 3/3
Le schéma m-DDFV
On remplace dans le schéma DDFV, le flux approché
Z
1
ϕD (∇TD uT ) = ϕ(x, ∇TD uT ) dx,
|D| D
par
1 X
ϕN T T
D (∇D u ) = |Q|ϕQ (∇TD uT + BQ δ D (∇TD uT )),
|D | | {z }
Q∈QD
=∇N
Qu
T
129/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
La méthode en 2D
Obtention du schéma 3/3
Le schéma m-DDFV
On remplace dans le schéma DDFV, le flux approché
Z
1
ϕD (∇TD uT ) = ϕ(x, ∇TD uT ) dx,
|D| D
par
1 X
ϕN T T
D (∇D u ) = |Q|ϕQ (∇TD uT + BQ δ D (∇TD uT )),
|D | | {z }
Q∈QD
=∇N
Qu
T
129/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Commentaires
aspects pratiques
130/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Commentaires
aspects pratiques
130/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Commentaires
aspects pratiques
130/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Analyse du schéma m-DDFV
Théorème
Le schéma m-DDFV possède une unique solution uT ∈ RT qui
dépend continûment des données.
Théorème (Cas p ≥ 2)
On suppose que ϕ est régulière par morceaux et que le maillage est
compatible avec les discontinuités de ϕ.
Si u est régulière sur chaque quart de diamant Q, on a
∗ 1
ku − uM kLp + ku − uM kLp + k∇u − ∇NuT kLp ≤ C h p−1 .
131/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
DDFV vs m-DDFV
Un exemple non-linéaire
Pour x ∈ Ω1 ,
ϕ(x, ξ) = |ξ|p−2 ξ,
p−2 2 0
Pour x ∈ Ω2 ,
ϕ(x, ξ) = (Aξ, ξ) 2 Aξ, avec A =
0 5
.
On choisit p = 3.0
−2 −1
10 10
−3
10
−2
10
−4
10
m−DDFV m−DDFV
DDFV DDFV
−5 −3
10 −3 −2 −1 0 10 −3 −2 −1 0
10 10 10 10 10 10 10 10
132/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
DDFV vs m-DDFV
Un couplage linéaire / non-linéaire
133/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
134/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Remarques sur le cas potentiel
Proposition
La solution uT du schéma m-DDFV est l’unique minimum de
X X
J T (v T ) = 2 |Q|ΦQ (∇N T
Qv )
D ∈D Q∈QD
X X
− |K|fK vK − |K∗ |fK∗ vK∗ , ∀v T ∈ RT
K K∗
Z
1
avec ΦQ (·) = Φ(x, ·)dx.
|Q| Q
135/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Remarques sur le cas potentiel
Notation : ∆ = (R4 )D .
Proposition
Le couple (uT , (δ D (∇TD uT ))D ) est l’unique minimum de la fonctionnelle
X X
J T ,∆ (v T , δ̃) = 2 |Q|ΦQ (∇TD v T + BQ δ̃ D )
D ∈D Q∈QD
X X
− |K|fK vK − |K∗ |fK∗ vK∗ , ∀v T ∈ RT , ∀δ̃ ∈ ∆.
K K∗
Principe
Pour un diamant D fixé, δ D (∇TD uT ) minimise la contribution
élémentaire
X
δ̃ D ∈ R4 7→ |Q|ΦQ (∇TD uT + BQ δ̃ D ).
Q∈QD
136/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Algo. de type décomposition-coordination
Formulation Lagrangienne augmentée
LTA,∆ (v T , δ̃, g, λ) = 2
X X X
|K∗ |fK∗ vK∗
def
|Q|ΦQ (gQ ) − |K|fK vK −
Q∈Q K K∗
X
T T D
+2 |Q|(λQ , gQ − ∇ v − BQ δ̃ )
D
Q∈Q
X
+ |Q| AQ (gQ − ∇TD v T − BQ δ̃ D ), (gQ − ∇TD v T − BQ δ̃ D ) ,
Q∈Q
Théorème
La solution uT du schéma m-DDFV s’obtient à partir de l’unique
point-selle du Lagrangien LTA,∆ .
X X
|Q|tBQ AQ (BQ δD
n
+ ∇TD uT ,n − gQ
n−1
)− |Q|tBQ λn−1
Q = 0, ∀D ∈ D.
Q∈QD Q∈QD
138/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le solveur itératif
Algorithme
X X
|Q|tBQ AQ (BQ δD
n
+ ∇TD uT ,n − gQ
n−1
)− |Q|tBQ λn−1
Q = 0, ∀D ∈ D.
Q∈QD Q∈QD
n
• Etape 2 : Sur chaque Q, trouver gQ ∈ R2 solution de
n
ϕQ (gQ ) + λn−1
Q
n
+ AQ (gQ − ∇TD uT ,n − BQ δD
n
) = 0.
138/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le solveur itératif
Algorithme
X X
|Q|tBQ AQ (BQ δD
n
+ ∇TD uT ,n − gQ
n−1
)− |Q|tBQ λn−1
Q = 0, ∀D ∈ D.
Q∈QD Q∈QD
n
• Etape 2 : Sur chaque Q, trouver gQ ∈ R2 solution de
n
ϕQ (gQ ) + λn−1
Q
n
+ AQ (gQ − ∇TD uT ,n − BQ δD
n
) = 0.
λnQ = λn−1
Q
n
+ AQ (gQ − ∇TD uT ,n − BQ δD
n
).
138/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Un solveur itératif
Convergence et résultats numériques
Théorème
Pour toute famille de matrices d’augmentation A, l’algorithme
précédent converge vers l’unique solution du schéma m-DDFV.
139/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Un solveur itératif
Convergence et résultats numériques
Théorème
Pour toute famille de matrices d’augmentation A, l’algorithme
précédent converge vers l’unique solution du schéma m-DDFV.
2 1
10 10
Lp err. Lp err.
W1p err. W1p err.
residual residual
0
10
−2
10
−2
10
−4
10
−5
10
−6
10
−8 −8
10 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 10 0 20 40 60 80 100 120 140
139/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
140/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Zoologie
Problèmes linéaires −div(A(x)∇u) = f
Schémas purement cell-centered
MPFA (Aavatsmark et al. ’98 → ’08)
(Edwards et al. ’06,’08)
Schémas diamant (Coudière-Vila-Villedieu ’99, ’00)
(Manzini et al ... ’04 → ’07)
SUSHI (version barycentrique) = SUCCES
(Eymard-Gallouet-Herbin ’08)
141/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Zoologie
Problèmes linéaires −div(A(x)∇u) = f
Schémas purement cell-centered
MPFA (Aavatsmark et al. ’98 → ’08)
(Edwards et al. ’06,’08)
Schémas diamant (Coudière-Vila-Villedieu ’99, ’00)
(Manzini et al ... ’04 → ’07)
SUSHI (version barycentrique) = SUCCES
(Eymard-Gallouet-Herbin ’08)
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas diamant non-linéaire (Bertolazzo-Manzini ’07)
NMFV (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
141/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Zoologie
Problèmes linéaires −div(A(x)∇u) = f
Schémas purement cell-centered
MPFA (Aavatsmark et al. ’98 → ’08)
(Edwards et al. ’06,’08)
Schémas diamant (Coudière-Vila-Villedieu ’99, ’00)
(Manzini et al ... ’04 → ’07)
SUSHI (version barycentrique) = SUCCES
(Eymard-Gallouet-Herbin ’08)
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas diamant non-linéaire (Bertolazzo-Manzini ’07)
NMFV (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
Schémas sur maillages primal et dual
DDFV (Hermeline ’00) (Domelevo-Omnes ’05)
(Pierre ’06) (Andreianov-B.-Hubert ’07)
m-DDFV (Hermeline ’03) (B.-Hubert ’08)
141/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Zoologie
Problèmes linéaires −div(A(x)∇u) = f
Schémas purement cell-centered
MPFA (Aavatsmark et al. ’98 → ’08)
(Edwards et al. ’06,’08)
Schémas diamant (Coudière-Vila-Villedieu ’99, ’00)
(Manzini et al ... ’04 → ’07)
SUSHI (version barycentrique) = SUCCES
(Eymard-Gallouet-Herbin ’08)
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas diamant non-linéaire (Bertolazzo-Manzini ’07)
NMFV (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
Schémas sur maillages primal et dual
DDFV (Hermeline ’00) (Domelevo-Omnes ’05)
(Pierre ’06) (Andreianov-B.-Hubert ’07)
m-DDFV (Hermeline ’03) (B.-Hubert ’08)
Schémas mixtes ou hybrides
Schémas mimétiques (Brezzi, Lipnikov et al ’05 → ’08)
(Manzini et al ’07-’08)
VF mixtes (Droniou-Eymard ’06)
SUSHI (version hybride) (Eymard-Gallouet-Herbin ’08)
141/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
142/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas MPFA
Multi-Point Flux Approximation
u5
Inconnues intermédiaires : ũij
u6 ũ56 ũ45
Calcul d’un gradient sur
u4 chaque triangle rouge Ti
ũ16 F45
F56 F34
ũ34 ũi,i+1 − ui
F16 F23 ∇i uT = (x̃i−1,i − xi )⊥
F12 2|Ti |
u1 u3 ũi−1,i − ui
ũ12 ũ23 + (x̃i,i+1 − xi )⊥ .
u2 2|Ti |
143/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas MPFA
Multi-Point Flux Approximation
u5
Inconnues intermédiaires : ũij
u6 ũ56 ũ45
Calcul d’un gradient sur
u4 chaque triangle rouge Ti
ũ16 F45
F56 F34
ũ34 ũi,i+1 − ui
F16 F23 ∇i uT = (x̃i−1,i − xi )⊥
F12 2|Ti |
u1 u3 ũi−1,i − ui
ũ12 ũ23 + (x̃i,i+1 − xi )⊥ .
u2 2|Ti |
Etant donnés les ui , on calcule les ũi,i+1 puis les flux Fi,i+1 .
143/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas MPFA
Multi-Point Flux Approximation
Schéma U : On veut calculer F12 (Aavatsmark et al. ’98 → ’08)
Inconnues intermédiaires : ũij
Calcul d’un gradient sur
u6 ũ56 chaque triangle rouge Ti
ũ16 ũi,i+1 − ui
xc ∇ i uT = (x̃i−1,i −xi )⊥
ũ34 2|Ti |
F12 ũi−1,i − ui
u1 + (x̃i,i+1 −xi )⊥ .
u3 2|Ti |
ũ12 ũ23
u2 Cela définit une fonction
affine Ui (x) sur chaque cellule.
144/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas MPFA
Multi-Point Flux Approximation
Schéma U : On veut calculer F12 (Aavatsmark et al. ’98 → ’08)
Inconnues intermédiaires : ũij
Calcul d’un gradient sur
u6 ũ56 chaque triangle rouge Ti
ũ16 ũi,i+1 − ui
xc ∇ i uT = (x̃i−1,i −xi )⊥
ũ34 2|Ti |
F12 ũi−1,i − ui
u1 + (x̃i,i+1 −xi )⊥ .
u3 2|Ti |
ũ12 ũ23
u2 Cela définit une fonction
affine Ui (x) sur chaque cellule.
On écrit la continuité des flux pour F12 , F23 et F61
def
Fi,i+1 = (Ai ∇i uT ) · ν i,i+1 = (Ai+1 ∇i+1 uT ) · ν i,i+1 , i ∈ {1, 2, 6}
144/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas MPFA
Multi-Point Flux Approximation
Schéma U : On veut calculer F12 (Aavatsmark et al. ’98 → ’08)
Inconnues intermédiaires : ũij
Calcul d’un gradient sur
u6 ũ56 chaque triangle rouge Ti
ũ16 ũi,i+1 − ui
xc ∇ i uT = (x̃i−1,i −xi )⊥
ũ34 2|Ti |
F12 ũi−1,i − ui
u1 + (x̃i,i+1 −xi )⊥ .
u3 2|Ti |
ũ12 ũ23
u2 Cela définit une fonction
affine Ui (x) sur chaque cellule.
On écrit la continuité des flux pour F12 , F23 et F61
def
Fi,i+1 = (Ai ∇i uT ) · ν i,i+1 = (Ai+1 ∇i+1 uT ) · ν i,i+1 , i ∈ {1, 2, 6}
Propriétés
En général :
le système linéaire obtenu n’est pas symétrique.
coercivité/stabilité en défaut pour de fortes anisotropies et/ou
hétérogénéités et/ou distorsions du maillage.
Version symétrique/stabilisée sur des quad. dans (Le Potier, ’05).
145/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas MPFA
Multi-Point Flux Approximation
Propriétés
En général :
le système linéaire obtenu n’est pas symétrique.
coercivité/stabilité en défaut pour de fortes anisotropies et/ou
hétérogénéités et/ou distorsions du maillage.
Version symétrique/stabilisée sur des quad. dans (Le Potier, ’05).
Stencil :
La méthode O engendre un stencil trop grand.
Pour la méthode U sur des triangles conformes : un flux dépend
de 6 inconnues.
En général, l’équation sur un volume de controle K dépend des
voisins de K et des voisins des voisins de K.
145/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas MPFA
Multi-Point Flux Approximation
Propriétés
En général :
le système linéaire obtenu n’est pas symétrique.
coercivité/stabilité en défaut pour de fortes anisotropies et/ou
hétérogénéités et/ou distorsions du maillage.
Version symétrique/stabilisée sur des quad. dans (Le Potier, ’05).
Stencil :
La méthode O engendre un stencil trop grand.
Pour la méthode U sur des triangles conformes : un flux dépend
de 6 inconnues.
En général, l’équation sur un volume de controle K dépend des
voisins de K et des voisins des voisins de K.
145/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas MPFA
Multi-Point Flux Approximation
Propriétés
En général :
le système linéaire obtenu n’est pas symétrique.
coercivité/stabilité en défaut pour de fortes anisotropies et/ou
hétérogénéités et/ou distorsions du maillage.
Version symétrique/stabilisée sur des quad. dans (Le Potier, ’05).
Stencil :
La méthode O engendre un stencil trop grand.
Pour la méthode U sur des triangles conformes : un flux dépend
de 6 inconnues.
En général, l’équation sur un volume de controle K dépend des
voisins de K et des voisins des voisins de K.
146/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version de base ... construction
uM
ũK∗
uL
FKL
uK
ũL∗
147/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version de base ... construction
ũL∗
147/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version de base ... construction
X X
avec γM,K∗ = 1, γM,K∗ xM = xK∗ .
M M
147/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version de base ... construction
X X
avec γM,K∗ = 1, γM,K∗ xM = xK∗ .
M M
Le flux s’écrit alors
FKL = −|σ|∇TD uT · ν KL .
147/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version de base ... propriétés
Propriétés
Les poids γM,K∗ sont calculés par moindres carrés.
La consistance du schéma au sens des volumes finis est assurée.
148/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version de base ... propriétés
Propriétés
Les poids γM,K∗ sont calculés par moindres carrés.
La consistance du schéma au sens des volumes finis est assurée.
148/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version de base ... propriétés
Propriétés
Les poids γM,K∗ sont calculés par moindres carrés.
La consistance du schéma au sens des volumes finis est assurée.
148/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version non-linéaire ... construction
149/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version non-linéaire ... construction
149/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version non-linéaire ... construction
X
−|σ|∇DL uT · ν KL = αLL (uK − uL ) + αML
(uM − uL ).
|{z} |{z}
M6=K
>0 ≥0
K L
On pose α = min(α , α ) > 0.
K L
149/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version non-linéaire ... construction
149/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version non-linéaire ... construction
gradient
∇D uT = ωD (uT )∇DK uT + (1 − ωD (uT ))∇DL uT .
def gK (uT )|gL (uT )| + gL (uT )|gK (uT )|
⇒ FKL = −|σ|∇D uT ·ν KL = α(uK −uL )+ .
|gK (uT )| + |gL (uT )|
| {z }
=T
149/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version non-linéaire ... construction
X
K
FK,L = α(uK − uL ) + CK (αM − αδML )(uK − uM ),
|{z}
M
≥0
X
K
FK,L = α(uK − uL ) + CL (αM − αδMK )(uM − uL ).
|{z}
M
≥0
149/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version non-linéaire ... construction
150/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version non-linéaire ... construction
150/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas diamants pour le Laplacien
version non-linéaire ... construction
151/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Pour simplifier : A(x) = A (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
Maillage de triangles.
ũK∗
ν K,K∗
ν L,K∗ Les centres xK et xL seront
déterminés par la suite.
ν K,L
uL Les valeurs aux sommets ũK∗ et ũL∗
uK
sont donnés par
ν L,L∗
ν K,L∗ ũL∗ X
ũK∗ = γ ∗ uM .
ν K∗ ,L∗ | MK
{z }
M
0≤·≤1
Propriétés géométriques de base :
ν K,K∗ + ν L,K∗ + ν K∗ ,L∗ = 0,
ν K,L∗ + ν L,L∗ − ν K∗ ,L∗ = 0,
ν K,K∗ + ν K,L∗ + ν K,L = 0,
ν L,K∗ + ν L,L∗ − ν K,L = 0,
152/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Pour simplifier : A(x) = A (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
Maillage de triangles.
ũK∗
ν K,K∗
ν L,K∗ Les centres xK et xL seront
déterminés par la suite.
ν K,L
uL Les valeurs aux sommets ũK∗ et ũL∗
uK
sont donnés par
ν L,L∗
ν K,L∗ ũL∗ X
ũK∗ = γ ∗ uM .
ν K∗ ,L∗ | MK
{z }
M
0≤·≤1
On définit deux gradients discrets
1
∇DK∗ uT = − uL ν K,K∗ − uK ν L,K∗ + ũK∗ (ν K,K∗ + ν L,K∗ ) ,
CK∗
1
∇DL∗ uT = − uL ν K,L∗ − uK ν L,L∗ + ũL∗ (ν K,L∗ + ν L,L∗ ) .
CL∗
152/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Pour simplifier : A(x) = A (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
Maillage de triangles.
ũK∗
ν K,K∗
ν L,K∗ Les centres xK et xL seront
déterminés par la suite.
ν K,L
uL Les valeurs aux sommets ũK∗ et ũL∗
uK
sont donnés par
ν L,L∗
ν K,L∗ ũL∗ X
ũK∗ = γ ∗ uM .
ν K∗ ,L∗ | MK
{z }
M
0≤·≤1
On définit deux gradients discrets
1
∇DK∗ uT = − uL ν K,K∗ − uK ν L,K∗ + ũK∗ (ν K,K∗ + ν L,K∗ ) ,
CK∗
1
∇DL∗ uT = − uL ν K,L∗ − uK ν L,L∗ + ũL∗ (ν K,L∗ + ν L,L∗ ) .
def
CL∗
Soit FK,L = −µ|σ|(A∇DK∗ uT ) · ν K,L − (1 − µ)|σ|(A∇DL∗ uT ) · ν K,L
On cherche la forme d’un flux à deux points :
µũK∗ (1 − µ)ũL∗
A(ν K,K∗ + ν L,K∗ ) · ν K,L + A(ν K,L∗ + ν L,L∗ ) · ν K,L = 0.
CK∗ CL∗
152/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Pour simplifier : A(x) = A (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
Maillage de triangles.
ũK∗
ν K,K∗
ν L,K∗ Les centres xK et xL seront
déterminés par la suite.
ν K,L
uL Les valeurs aux sommets ũK∗ et ũL∗
uK
sont donnés par
ν L,L∗
ν K,L∗ ũL∗ X
ũK∗ = γ ∗ uM .
ν K∗ ,L∗ | MK
{z }
M
0≤·≤1
On définit deux gradients discrets
1
∇DK∗ uT = − uL ν K,K∗ − uK ν L,K∗ + ũK∗ (ν K,K∗ + ν L,K∗ ) ,
CK∗
1
∇DL∗ uT = − uL ν K,L∗ − uK ν L,L∗ + ũL∗ (ν K,L∗ + ν L,L∗ ) .
def
CL∗
Soit FK,L = −µ|σ|(A∇DK∗ uT ) · ν K,L − (1 − µ)|σ|(A∇DL∗ uT ) · ν K,L
On cherche la forme d’un flux à deux points :
µũK∗ (1 − µ)ũL∗
− = 0.
CK∗ C L∗
152/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Pour simplifier : A(x) = A (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
Maillage de triangles.
ũK∗
ν K,K∗
ν L,K∗ Les centres xK et xL seront
déterminés par la suite.
ν K,L
uL Les valeurs aux sommets ũK∗ et ũL∗
uK
sont donnés par
ν L,L∗
ν K,L∗ ũL∗ X
ũK∗ = γ ∗ uM .
ν K∗ ,L∗ | MK
{z }
M
0≤·≤1
On définit deux gradients discrets
1
∇DK∗ uT = − uL ν K,K∗ − uK ν L,K∗ + ũK∗ (ν K,K∗ + ν L,K∗ ) ,
CK∗
1
∇DL∗ uT = − uL ν K,L∗ − uK ν L,L∗ + ũL∗ (ν K,L∗ + ν L,L∗ ) .
def
CL∗
Soit FK,L = −µ|σ|(A∇DK∗ uT ) · ν K,L − (1 − µ)|σ|(A∇DL∗ uT ) · ν K,L
On cherche la forme d’un flux à deux points :
ũL∗ /CL∗
µ(u) = .
ũK∗ /CK∗ + ũL∗ /CL∗
152/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Bilan : (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
Le flux numérique s’écrit comme un flux à deux points
non-linéaire
FK,L = τK,σ (uT )|σ| uK − τL,σ (uT )|σ| uL ,
avec
µ(uT ) 1 − µ(uT )
τK,σ (uT ) = (Aν L,K∗ ) · ν K,L + (Aν L,L∗ ) · ν K,L ,
CK∗ CL∗
µ(uT ) 1 − µ(uT )
τL,σ (uT ) = − (Aν K,K∗ ) · ν K,L − (Aν L,L∗ ) · ν K,L ,
CK∗ C L∗
153/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Bilan : (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
Le flux numérique s’écrit comme un flux à deux points
non-linéaire
FK,L = τK,σ (uT )|σ| uK − τL,σ (uT )|σ| uL ,
avec
ũL (Aν L,K ) · ν K,L + ũK (Aν L,L ) · ν K,L
∗ ∗ ∗ ∗
τK,σ (uT ) = .
ũK∗ CL∗ + ũL∗ CK∗
ũL∗ (Aν K,K∗ ) · ν K,L + ũK∗ (Aν K,L∗ ) · ν K,L
τL,σ (uT ) = − .
ũK∗ CL∗ + ũL∗ CK∗
153/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Bilan : (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
Le flux numérique s’écrit comme un flux à deux points
non-linéaire
FK,L = τK,σ (uT )|σ| uK − τL,σ (uT )|σ| uL ,
avec
ũL (Aν L,K ) · ν K,L + ũK (Aν L,L ) · ν K,L
∗ ∗ ∗ ∗
τK,σ (uT ) = .
ũK∗ CL∗ + ũL∗ CK∗
ũL∗ (Aν K,K∗ ) · ν K,L + ũK∗ (Aν K,L∗ ) · ν K,L
τL,σ (uT ) = − .
ũK∗ CL∗ + ũL∗ CK∗
153/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Bilan : (Le Potier ’05) (Lipnikov et al ’07)
Le flux numérique s’écrit comme un flux à deux points
non-linéaire
FK,L = τK,σ (uT )|σ| uK − τL,σ (uT )|σ| uL ,
avec
ũL (Aν L,K ) · ν K,L + ũK (Aν L,L ) · ν K,L
∗ ∗ ∗ ∗
τK,σ (uT ) = .
ũK∗ CL∗ + ũL∗ CK∗
ũL∗ (Aν K,K∗ ) · ν K,L + ũK∗ (Aν K,L∗ ) · ν K,L
τL,σ (uT ) = − .
ũK∗ CL∗ + ũL∗ CK∗
ν K,K∗ ũK∗
ν L,K∗
ν K,L
uL
uK
ν L,L∗
ν K,L∗ ũL∗
ν K∗ ,L∗
(Aν L,K∗ ) · ν K,L ≥ 0, (Aν L,L∗ ) · ν K,L ≥ 0,
On veut
(Aν K,K∗ ) · ν K,L ≤ 0, (Aν K,L∗ ) · ν K,L ≤ 0.
154/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
ν K,K∗ ũK∗
ν L,K∗
ν K,L
uL
uK
ν L,L∗
ν K,L∗ ũL∗
ν K∗ ,L∗
(Aν L,K∗ ) · ν K,L ≥ 0, (Aν L,L∗ ) · ν K,L ≥ 0,
On veut
(Aν K,K∗ ) · ν K,L ≤ 0, (Aν K,L∗ ) · ν K,L ≤ 0.
x1
Un choix convenable :
ν3 ν2 kν 1 kA x1 + kν 2 kA x2 + kν 3 kA x3
xK = ,
kν 1 kA + kν 2 kA + kν 3 kA
xK
avec
x2 x3 p
ν1 kξkA = Aξ · ξ, ∀ξ ∈ R2 .
154/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Propriétés
L’existence d’une solution au problème non-linéaire n’est pas
prouvée.
Pas de résultat de convergence.
155/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Propriétés
L’existence d’une solution au problème non-linéaire n’est pas
prouvée.
Pas de résultat de convergence.
155/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas monotones non-linéaires
Propriétés
L’existence d’une solution au problème non-linéaire n’est pas
prouvée.
Pas de résultat de convergence.
155/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
156/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas DDFV
Discrete Duality Finite Volume
xL∗
xL L∗
xK
L
K∗
K
xK∗
Gradient discret
T T
1 uL − uK uL∗ − uK∗
∇ u =
D ∗
ν KL + ν K∗L∗ , ∀ diamant D.
sin αD |σ | |σ|
uK +uK∗
xK∗
2
uL +uK∗
2
xK
uK +uL∗ xL
2 uL +uL∗
xL ∗ 2
(
∇TD uT · (xL − xK ) = uL − uK ,
Définition équivalente
∇TD uT · (xL∗ − xK∗ ) = uL∗ − uK∗ .
158/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas DDFV pour −div(ϕ(x, ∇u)) = f
Discrete Duality Finite Volume
Gradient discret
1 uL − uK uL∗ − uK∗
∇TD uT = ∗
ν KL + ν K∗L∗ , ∀ diamant D.
sin αD |σ | |σ|
Méthode DDFV
Formulation Volumes Finis :
X
− |σ| (AD ∇TD uT , ν K ) = |K|fK , ∀K ∈ M,
σ∈EK
X
− |σ ∗ | (AD ∇TD uT , ν K∗ ) = |K∗ |fK∗ , ∀K∗ ∈ M∗ ,
σ ∗ ∈E K∗
Gradient discret
1 uL − uK uL∗ − uK∗
∇TD uT = ν KL + ν K∗L∗ , ∀ diamant D.
sin αD |σ ∗ | |σ|
Méthode DDFV
Formulation équivalente (Dualité Discrète) :
Z Z
X ∗
2 T T T T
|D| (AD ∇D u , ∇D v ) = M
f v dx + f v M dx, ∀v T ∈ RT .
D ∈D
Ω Ω
Propriétés
Nombre d’inconnues = nombre de cellules + nombre de sommets.
La monotonie et la coercivité de l’opérateur sont préservées.
Existence et unicitié de la solution approchée.
Convergence dans le cas général et estimation d’erreur dans le cas
régulier en O(size(T )) pour u et ∇u.
Prise en compte des coeffs discontinus ⇒ m-DDFV.
158/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
159/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas mimétiques pour −div(A(x)∇·)
(Lipnikov et al ’05 → ’08) (Manzini ’08)
uL FK,σ + FL,σ = 0.
160/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas mimétiques pour −div(A(x)∇·)
Principe : Se baser sur la formule de Green
Z Z Z
A−1
K (A K ∇u) · ξ dx + u(divξ) dx = u(ξ · ν) ds.
K K ∂K
161/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas mimétiques pour −div(A(x)∇·)
Principe : Se baser sur la formule de Green
Z Z Z
A−1
K (A K ∇u) · ξ dx + u(divξ) dx = u(ξ · ν) ds.
K K ∂K
162/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas mimétiques pour −div(A(x)∇·)
On cherche
def t
(F, G)A−1 ,K = FK,σ MK GK,σ ,
uK
σ σ
|σm |t(xσm − xK ) t
ν σm
Proposition
La condition de consistance est équivalente à
1
MK NK = RK ⇐⇒ MK = RK A−1
K
t
RK + CK UK tCK ,
|K |
163/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas mimétiques pour −div(A(x)∇·)
Propriétés
Les mailles doivent être étoilées par rapport à leur barycentre.
Le nombre total d’inconnues est égal au nombre d’éléments + le
nombre d’arêtes.
Le système linéaire à résoudre est de type point-selle.
164/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas mimétiques pour −div(A(x)∇·)
Propriétés
Les mailles doivent être étoilées par rapport à leur barycentre.
Le nombre total d’inconnues est égal au nombre d’éléments + le
nombre d’arêtes.
Le système linéaire à résoudre est de type point-selle.
164/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas mimétiques pour −div(A(x)∇·)
Propriétés
Les mailles doivent être étoilées par rapport à leur barycentre.
Le nombre total d’inconnues est égal au nombre d’éléments + le
nombre d’arêtes.
Le système linéaire à résoudre est de type point-selle.
164/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
165/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Une inconnue scalaire uK sur chaque K ∈T.
Une inconnue vectorielle vK sur chaque
FK,σ K∈T.
Deux inconnues scalaires de flux FK,σ et
uK FL,σ sur chaque arête σ ∈ E.
vK
Elles sont liées par la relation de
conservativité
FK,σ + FL,σ = 0.
166/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Une inconnue scalaire uK sur chaque K ∈T.
Une inconnue vectorielle vK sur chaque
FK,σ K∈T.
Deux inconnues scalaires de flux FK,σ et
uK FL,σ sur chaque arête σ ∈ E.
vK
Elles sont liées par la relation de
conservativité
FK,σ + FL,σ = 0.
Continuité de l’approximation au barycentre xσ de σ :
166/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Une inconnue scalaire uK sur chaque K ∈T.
Une inconnue vectorielle vK sur chaque
FK,σ K∈T.
FK,σ + FL,σ = 0.
Continuité de l’approximation au barycentre xσ de σ :
uK + vK · (xσ − xK ) − νK |K|FK,σ = uL + vL · (xσ − xL ) − νL |L|FL,σ .
FormuleZ de “géométrie”
Z
|K|ξ = div (x − xK ) ⊗ ξ dx = (ξ·ν)(x−xK ) dx, ∀ξ ∈ R2 .
K ∂K
| {z }
=ξ
166/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Une inconnue scalaire uK sur chaque K ∈T.
Une inconnue vectorielle vK sur chaque
FK,σ K∈T.
FK,σ + FL,σ = 0.
Continuité de l’approximation au barycentre xσ de σ :
uK + vK · (xσ − xK ) − νK |K|FK,σ = uL + vL · (xσ − xL ) − νL |L|FL,σ .
Formule de “géométrie”
X
|K|ξ = |σ| (ξ · ν K,σ ) (xσ − xK ), ∀ξ ∈ R2 .
σ∈EK
166/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Une inconnue scalaire uK sur chaque K ∈T.
Une inconnue vectorielle vK sur chaque
FK,σ K∈T.
FK,σ + FL,σ = 0.
Continuité de l’approximation au barycentre xσ de σ :
uK + vK · (xσ − xK ) − νK |K|FK,σ = uL + vL · (xσ − xL ) − νL |L|FL,σ .
Formule de “géométrie” X
|K|AK vK = − FK,σ (xσ − xK ).
σ∈EK
166/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Une inconnue scalaire uK sur chaque K ∈T.
Une inconnue vectorielle vK sur chaque
FK,σ K∈T.
FK,σ + FL,σ = 0.
Continuité de l’approximation au barycentre xσ de σ :
uK + vK · (xσ − xK ) − νK |K|FK,σ = uL + vL · (xσ − xL ) − νL |L|FL,σ .
Formule de “géométrie” X
|K|AK vK = − FK,σ (xσ − xK ).
σ∈EK
X
Bilan des flux FK,σ = |K|fK .
σ∈EK 166/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Propriétés
On a 3 inconnues scalaires par volume de contrôle et deux
inconnues scalaires (en réalité une seule) par arête.
Sur maillage simplicial, le problème est bien posé sans le terme
de pénalisation.
Le schéma s’adapte sans grandes différences au cas non linéaire
−div(ϕ(x, ∇u)) = f .
167/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Propriétés
On a 3 inconnues scalaires par volume de contrôle et deux
inconnues scalaires (en réalité une seule) par arête.
Sur maillage simplicial, le problème est bien posé sans le terme
de pénalisation.
Le schéma s’adapte sans grandes différences au cas non linéaire
−div(ϕ(x, ∇u)) = f .
Résultat de convergence de la solution uT = (uK )K et du gradient
vT = (vK )K , pour un maillage quelconque et des données peu
régulières.
167/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Propriétés
On a 3 inconnues scalaires par volume de contrôle et deux
inconnues scalaires (en réalité une seule) par arête.
Sur maillage simplicial, le problème est bien posé sans le terme
de pénalisation.
Le schéma s’adapte sans grandes différences au cas non linéaire
−div(ϕ(x, ∇u)) = f .
Résultat de convergence de la solution uT = (uK )K et du gradient
vT = (vK )K , pour un maillage quelconque et des données peu
régulières.
Inégalité de Poincaré. Preuve
Compacité.
Convergence.
167/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Propriétés
On a 3 inconnues scalaires par volume de contrôle et deux
inconnues scalaires (en réalité une seule) par arête.
Sur maillage simplicial, le problème est bien posé sans le terme
de pénalisation.
Le schéma s’adapte sans grandes différences au cas non linéaire
−div(ϕ(x, ∇u)) = f .
Résultat de convergence de la solution uT = (uK )K et du gradient
vT = (vK )K , pour un maillage quelconque et des données peu
régulières.
Sous des hypothèses de régularité de la solution et des coefficients
du problème :
Maillages
p généraux : Estimation d’erreur théorique en
O( size(T )) pour la solution et son gradient.
Maillages simpliciaux : Estimation en O(size(T )).
167/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Implémentation
Initialement, le nombre d’inconnues est important.
Le système linéaire n’a pas de structure simple.
168/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Implémentation
Initialement, le nombre d’inconnues est important.
Le système linéaire n’a pas de structure simple.
Hybridation (cas linéaire)
But : Ramener le problème à un système SDP plus petit.
On définit une inconnue scalaire par arête par
def
uσ = uK +vK ·(xK −xσ )−νK |K|FK,σ = uL +vL ·(xL −xσ )−νL |L|FL,σ .
On utilise
1 X
vK = − FK,σ A−1
K (xσ − xK ).
|K |
σ∈EK
D’où (uσ − uK )σ∈EK = BK (FK,σ )σ∈EK ,
où BK est S.D.P. et ne dépend que de la géométrie de K et de νK .
168/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Implémentation
Initialement, le nombre d’inconnues est important.
Le système linéaire n’a pas de structure simple.
Hybridation (cas linéaire)
But : Ramener le problème à un système SDP plus petit.
On définit une inconnue scalaire par arête par
def
uσ = uK +vK ·(xK −xσ )−νK |K|FK,σ = uL +vL ·(xL −xσ )−νL |L|FL,σ .
On utilise
1 X
vK = − FK,σ A−1
K (xσ − xK ).
|K |
σ∈EK
168/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Implémentation
Initialement, le nombre d’inconnues est important.
Le système linéaire n’a pas de structure simple.
Hybridation (cas linéaire)
But : Ramener le problème à un système SDP plus petit.
On définit une inconnue scalaire par arête par
def
uσ = uK +vK ·(xK −xσ )−νK |K|FK,σ = uL +vL ·(xL −xσ )−νL |L|FL,σ .
On utilise
1 X
vK = − FK,σ A−1
K (xσ − xK ).
|K |
σ∈EK
168/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Implémentation
Initialement, le nombre d’inconnues est important.
Le système linéaire n’a pas de structure simple.
Hybridation (cas linéaire)
But : Ramener le problème à un système SDP plus petit.
On définit une inconnue scalaire par arête par
def
uσ = uK +vK ·(xK −xσ )−νK |K|FK,σ = uL +vL ·(xL −xσ )−νL |L|FL,σ .
On utilise
1 X
vK = − FK,σ A−1
K (xσ − xK ).
|K |
σ∈EK
168/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Implémentation
Initialement, le nombre d’inconnues est important.
Le système linéaire n’a pas de structure simple.
Hybridation (cas linéaire)
But : Ramener le problème à un système SDP plus petit.
On définit une inconnue scalaire par arête par
def
uσ = uK +vK ·(xK −xσ )−νK |K|FK,σ = uL +vL ·(xL −xσ )−νL |L|FL,σ .
On utilise
1 X
vK = − FK,σ A−1
K (xσ − xK ).
|K |
σ∈EK
168/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Implémentation
Initialement, le nombre d’inconnues est important.
Le système linéaire n’a pas de structure simple.
Hybridation (cas linéaire)
But : Ramener le problème à un système SDP plus petit.
On définit une inconnue scalaire par arête par
def
uσ = uK +vK ·(xK −xσ )−νK |K|FK,σ = uL +vL ·(xL −xσ )−νL |L|FL,σ .
On utilise
1 X
vK = − FK,σ A−1
K (xσ − xK ).
|K |
σ∈EK
168/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schémas VF mixtes
(Droniou-Eymard ’06) (Droniou ’07)
Implémentation
Initialement, le nombre d’inconnues est important.
Le système linéaire n’a pas de structure simple.
Hybridation (cas linéaire)
But : Ramener le problème à un système SDP plus petit.
On définit une inconnue scalaire par arête par
def
uσ = uK +vK ·(xK −xσ )−νK |K|FK,σ = uL +vL ·(xL −xσ )−νL |L|FL,σ .
On utilise
1 X
vK = − FK,σ A−1
K (xσ − xK ).
|K |
σ∈EK
169/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma SUSHI
Scheme Using Stabilization and Hybrid Interfaces
(Eymard-Gallouët-Herbin ’08)
uσ
Inconnues aux centres uK et aux arêtes uσ .
D K,σ
L’ensemble des arêtes est divisé en deux
uK
E = EB ∪ EH .
170/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma SUSHI
Scheme Using Stabilization and Hybrid Interfaces
(Eymard-Gallouët-Herbin ’08)
uσ
Inconnues aux centres uK et aux arêtes uσ .
D K,σ
L’ensemble des arêtes est divisé en deux
uK
E = EB ∪ EH .
170/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma SUSHI
Scheme Using Stabilization and Hybrid Interfaces
(Eymard-Gallouët-Herbin ’08)
uσ
Inconnues aux centres uK et aux arêtes uσ .
D K,σ
L’ensemble des arêtes est divisé en deux
uK
E = EB ∪ EH .
170/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma SUSHI
Scheme Using Stabilization and Hybrid Interfaces
(Eymard-Gallouët-Herbin ’08)
uσ
Inconnues aux centres uK et aux arêtes uσ .
D K,σ
L’ensemble des arêtes est divisé en deux
uK
E = EB ∪ EH .
170/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma SUSHI
Scheme Using Stabilization and Hybrid Interfaces
(Eymard-Gallouët-Herbin ’08)
uσ
Inconnues aux centres uK et aux arêtes uσ .
D K,σ
L’ensemble des arêtes est divisé en deux
uK
E = EB ∪ EH .
171/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma SUSHI
Scheme Using Stabilization and Hybrid Interfaces
171/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma SUSHI
Scheme Using Stabilization and Hybrid Interfaces
171/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma SUSHI
Scheme Using Stabilization and Hybrid Interfaces
172/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma SUSHI
Scheme Using Stabilization and Hybrid Interfaces
172/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Schéma SUSHI
Scheme Using Stabilization and Hybrid Interfaces
(Droniou–Eymard–Gallouët–Herbin ’09)
173/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
174/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Présentation rapide du benchmark
(Herbin-Hubert, ’08)
http://www.latp.univ-mrs.fr/fvca5
Actes de la conférence édités chez Wiley
Ed. : Robert Eymard et Jean-Marc Hérard
19 contributions.
9 cas tests.
Une dizaine de familles de maillages.
176/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 1 : Anisotropie modérée
−div(A∇u) = f dans Ω
1.5 0.5
avec A = et u(x, y) = 16x(1 − x)y(1 − y).
0.5 1.5
Mesh1
177/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 1 : Anisotropie modérée
Erreur L2 sur la solution (ordre 2)
Test 1.1, Mesh1. : sqrt(nunkw)−>erl2 Test 1.1, Mesh1. : sqrt(nnmat)−>erl2 0
Test 1.1, Mesh1. : h−>erl2
0 0
10 10 10
CMPFA
CVFE −1 −1 −1
10 10 10
DDFV
FEP1
FVHYB −2 −2 −2
10 10 10
FVPMMD
FVSYM
MFD −3 −3 −3
10 10 10
MFE
MFV
NMFV −4 −4 −4
10 10 10
SUSHI
−5 −5 −5
10 10 10
−6 −6 −6
10
0 1 2 3
10
1 2 3 4
10 −3 −2 −1 0
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
−3 −3 −3
10 10 10
−4 −4 −4
10
0 1 2 3
10
1 2 3 4
10 −3 −2 −1 0
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
178/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 1 : Anisotropie modérée
Mesh4 1 Mesh4 2
Minimum et maximum de la solution approchée
mesh 4 1 mesh 4 2
umin umax umin umax
cmpfa 9.95E-03 1.00E+00 2.73E-03 9.99E-01
cvfe 0.00E+00 8.43E-01 0.00E+00 9.14E-01
ddfv 1.33E-02 9.96E-01 3.63E-03 9.99E-01
feq1 0.00E+00 8.61E-01 0.00E+00 9.37E-01
fvhyb 2.14E-03 9.84E-01 7.16E-04 9.93E-01
fvsym 7.34E-03 9.59E-01 2.33E-03 9.89E-01
mfd 6.64E-03 9.71E-01 1.50E-03 9.93E-01
mfv 1.08E-02 9.42E-01 3.34E-03 9.82E-01
nmfv 1.30E-02 1.11E+00 3.61E-03 1.04E+00
sushi 7.64E-03 8.88E-01 2.33E-03 9.61E-01
179/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 1 : Anisotropie modérée
−div(A∇u) = f dans Ω
1.5 0.5
avec A = et
0.5 1.5
u(x, y) = sin ((1 − x)(1 − y)) + (1 − x)3 (1 − y)2 .
Mesh3
180/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 1 : Anisotropie modérée
Erreur L2 sur la solution (ordre 2)
Test 1.2, Mesh3. : sqrt(nunkw)−>erl2 Test 1.2, Mesh3. : sqrt(nnmat)−>erl2 −1
Test 1.2, Mesh3. : h−>erl2
−1 −1
10 10 10
CMPFA
CVFE
DDFV
−2 −2 −2
FEQ1 10 10 10
FVHYB
MFD
MFV
SUSHI −3 −3 −3
10 10 10
−4 −4 −4
10 10 10
−5 −5 −5
10
0 1 2 3
10
1 2 3
10 −2 −1 0
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
−3 −3 −3
10 10 10
−4 −4 −4
10
0 1 2 3
10
1 2 3
10 −2 −1 0
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
181/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
182/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 3 : Ecoulement oblique
−div(A∇u) = 0 dans Ω
1 0
avec A = Rθ Rθ−1 , θ = 40◦
0 10−3
183/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 3 : Ecoulement oblique
Minimum et maximum des solutions approchées
umin i umax i i
cmpfa 6.90E-02 9.31E-01 1
9.83E-04 9.99E-01 7
cvfe 0.00E+00 1.00E+00 1
0.00E+00 1.00E+00 7
ddfv -4.72E-03 1.00E+00 1
-5.31E-04 1.00E+00 7
feq1 0.00E+00 1.00E+00 1
0.00E+00 1.00E+00 7
fvhyb -1.75E-01 1.17E+00 1
-1.00E-03 1.00E+00 6
fvsym 6.85E-02 9.32E-01 1
4.92E-04 9.99E-01 8
mfd 7.56E-02 9.24E-01 1
8.01E-04 9.99E-01 8
mfe 3.12E-02 9.69E-01 1
5.08E-04 9.99E-01 8
mfv 1.22E-02 8.78E-01 1
7.92E-04 9.99E-01 7
nmfv 1.11e-01 8.88e-01 1
1.28E-03 9.99E-01 7
sushi 6.03E-02 9.40E-01 1
8.52E-04 9.99E-01 7
184/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 3 : Ecoulement oblique
Les énergies
ener1 eren i
cmpfa N/A N/A
N/A N/A Energie de volume
cvfe 2.24E-01 8.42E-02 1
2.42E-01 3.33E-03 7 Z
ddfv 2.14E-01 9.60E-02 1 ener1 ≈ A∇u · ∇u dx,
2.42E-01 7.11E-06 7 Ω
feq1 2.21E-01 3.67E-01 1
2.44E-01 3.17E-02 7 Energie de bord
fvhyb 2.13E-01 2.55E-01 1 Z
2.42E-01 8.19E-03 6
ener2 ≈ A∇u · ν dx.
fvsym 2.20E-01 0.00E+00 1 ∂Ω
2.42E-01 0.00E+00 8
mfd 1.91E-01 1.87E-14 1 Sur le problème continu :
2.42E-01 3.70E-14 8
mfe 1.25E-01 2.46E-02 1 eren1 = eren2.
2.41E-01 2.91E-03 8
mfv 4.85E-01 8.23E-07 1
Erreur sur le bilan d’énergie
2.42E-01 9.74E-06 7
nmfv 2.33e-01 1.45e-01 1
2.45E-01 1.94E-02 7 eren = ener1 − ener2.
sushi 2.25E-01 3.01E-01 1
2.43E-01 1.28E-02 7
185/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
186/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 4 : Faille verticale
(0,1) (1,1)
−div(A∇u) = 0 dans Ω
Ω2 u = ū sur ∂Ω
Ω1
α
102
= dans Ω1 ,
β 10
α 0
A= , avec
0 β 10−2
α
= dans Ω2
10−3
(0,0) (1,0)
β
et ū(x, y) = 1 − x.
mesh5
187/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 4 : Faille verticale
Principe du maximum
Vérifié par toutes les méthodes présentées ici.
Valeurs des énergies
ener1 eren ener1 eren
mesh5 mesh5 mesh5 ref mesh5 ref
cvfe 45.9 1.04E-02 43.3 6.25E-04
ddfv 42.1 3.65E-02 43.2 1.27E-03
fvhyb 41.4 6.12E-02 / /
mfd-bls 33.9 7.93E-14 43.2 2.84E-12
mfd 31.4 1.16E-12 43.2 4.71E-14
mfv 49.9 4.21E-05 43.2 1.88E-05
nmfv / / 43.2 5.92E-04
sushi 39.1 6.67E-02 43.1 8.88E-04
188/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 4 : Faille verticale
189/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
190/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
−div(A∇u) = f dans Ω
avec
10−3 x2 + y 2 (10−3 − 1)xy
1
A= 2
(x + y 2 ) (10−3 − 1)xy x2 + 10−3 y 2
et u(x, y) = sin πx sin πy.
mesh2
191/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Erreur en norme L2 sur la solution (ordre 2)
Test 5, Mesh2. : sqrt(nunkw)−>erl2 Test 5, Mesh2. : sqrt(nnmat)−>erl2 2
Test 5, Mesh2. : h−>erl2
2 2
10 10 10
CMPFA
1 1
CVFE 10 10
DDFV
0 0 0
FEQ1 10 10 10
FVHYB
FVSYM −1
10
−1
10
MFD
MFE −2 −2 −2
10 10 10
MFV
SUSHI −3 −3
10 10
−4 −4 −4
10 10 10
−5 −5
10 10
−6 −6 −6
10
0 1 2 3
10
0 1 2 3 4
10 −3 −2 −1 0
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
−4 −4 −4
10 10 10
−5 −5 −5
10 10 10
−6 −6 −6
10
0 1 2 3
10
0 1 2 3 4
10 −3 −2 −1 0
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
192/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
193/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
194/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 8 : Source ponctuelle
sur des parallèlogrammes déformés
−∆u = f dans Ω
Conditions de Dirichlet homogènes
C ∗ = cell(6, 6) C ∗ = x∗
R
cell(6,6)
f (x) dx = 1. f = δ x∗ .
x∗
195/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 8 : Source ponctuelle
sur des parallèlogrammes déformés
196/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Test 8 : Source ponctuelle
sur des parallèlogrammes déformés
197/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
6 Quelques grandes classes de méthodes
Présentation générale
Schémas MPFA
Schémas diamants
Schémas VF monotones non-linéaires
Schémas DDFV
Schémas mimétiques
Schémas VF mixtes
Schémas SUCCES / SUSHI
7 Comparaisons : Benchmark FVCA 5
Présentation
Test 1 : Anisotropie modérée
Test 3 : Ecoulement oblique
Test 4 : Faille verticale
Test 5 : Anisotropie tournante hétérogène
Test 8 : Source ponctuelle
Bilan
198/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Y-a-t’il une conclusion ?
199/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Y-a-t’il une conclusion ?
199/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Y-a-t’il une conclusion ?
199/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
8 Schémas DDFV en 3D
Reconstruction de gradient en 3D
L’approche de Coudière-Pierre et Andreianov & al.
Le schéma de Hermeline
L’approche Coudière-Hubert
Implémentation
Résultats théoriques
Résultats numériques
200/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Reconstruction d’un gradient en 3D
∇T uT · (xl − xk ) = ul − uk xe
xk N
T T
∇ u · (xa − xb ) = ua − ub •
Nxf xl
∇T uT · (xf − xe ) = uf − ue •
xb
201/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Reconstruction de gradient en 3D
xa
Le vecteur ∇T uT de R3 satisfaisant
∇T uT · (xl − xk ) = ul − uk
xe
T T
∇ u · (xa − xb ) = ua − ub xk N
•
∇T uT · (xf − xe ) = uf − ue Nxf xl
•
est donné par
xb
1
∇T uT = (ul − uk )Nkl + (ub − ua )Nab + (uf − ue )Nef
3|d|
avec
1
Nkl = (xa − xb ) ∧ (xf − xe ),
2
1
Nab = (xf − xe ) ∧ (xl − xk ),
2
1
Nef = (xl − xk ) ∧ (xa − xb )
2
202/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Reconstruction de gradient en 3D
xa
Le vecteur ∇T uT de R3 satisfaisant
∇T uT · (xl − xk ) = ul − uk
xe
T T
∇ u · (xa − xb ) = ua − ub xk N
•
∇T uT · (xf − xe ) = uf − ue Nxf xl
•
est donné par
xb
1
∇T uT = (ul − uk )Nkl + (ub − ua )Nab + (uf − ue )Nef
3|d|
Choix des points
On prend naturellement
xk ,xl centres de deux cellules primales voisines
xa , xb deux sommets communs à k et l
On a par contre plusieurs possibilités pour les points xf et xe .
202/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Les différentes approches
203/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
8 Schémas DDFV en 3D
Reconstruction de gradient en 3D
L’approche de Coudière-Pierre et Andreianov & al.
Le schéma de Hermeline
L’approche Coudière-Hubert
Implémentation
Résultats théoriques
Résultats numériques
204/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Les mailles diamant
Coudière-Pierre, Andreianov & al.
xc
205/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Cellules diamants
Coudière, Pierre, Andreianov & al.
Cas général
x2
206/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma proprement dit
Coudière, Pierre, Andreianov & al.
− divk ϕD (∇T uT ) = fk
D T T
− diva ϕ (∇ u ) = fa
+BC
207/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Définition des mailles duales
Coudière, Pierre, Andreianov & al.
Deux possibilités :
x2
Coudière-Pierre
Les faces de la maille duale Pi qui se
trouvent dans le diamant d sont :
208/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Définition des mailles duales
Coudière, Pierre, Andreianov & al.
Deux possibilités :
x2
Coudière-Pierre
Les faces de la maille duale Pi qui se
trouvent dans le diamant d sont :
208/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Définition des mailles duales
Coudière, Pierre, Andreianov & al.
Deux possibilités :
x2
Coudière-Pierre
Les faces de la maille duale Pi qui se
trouvent dans le diamant d sont :
208/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Construction du maillage
Coudière, Pierre, Andreianov & al.
xa xa xa xa
xa xa xa xa
209/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
La dualité discrète
Coudière, Pierre, Andreianov & al.
avec ATTENTION
Coudière-Pierre
!
T T
1 X X
Ju , v K = |k|uk vk + |a|ua va
3
k∈M a∈N
210/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Propriétés
Coudière, Pierre - Andreianov & al.
Avantages
Monotonie et coercivité sont préservées.
Existence et unicité de la solution prouvées.
Consistence des opérateurs discrets.
Preuve de convergence, y compris dans le cadre non linéaire.
Inconvénients
Restreint aux maillages conformes
211/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
8 Schémas DDFV en 3D
Reconstruction de gradient en 3D
L’approche de Coudière-Pierre et Andreianov & al.
Le schéma de Hermeline
L’approche Coudière-Hubert
Implémentation
Résultats théoriques
Résultats numériques
212/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Construction des mailles diamants
Hermeline
xa
xk Nxe
•
xfN •xl
xb
xa xa xa
xl •
Nx •xk
f
Nxe xk Nxe Nxe
xk • •
xfN xfN
xl
•xl •
xb xb xb
et le gradient discret
1
∇T uT = ((ul − uk )Nkl + (ua − ub )Nab + (uf − ue )Nfe )
3|d|
213/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma
Hermeline
215/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Propriétés
Hermeline
Avantages
Adapté à des maillages généraux, y compris non conformes.
Prise en compte naturelle des sauts de perméabilité
Inconvénients
Le système linéaire obtenu est en général non symétrique, y
compris pour le Laplacien !
Pas de formulation en dualité discrète.
⇒ Peu de résultats théoriques.
216/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
8 Schémas DDFV en 3D
Reconstruction de gradient en 3D
L’approche de Coudière-Pierre et Andreianov & al.
Le schéma de Hermeline
L’approche Coudière-Hubert
Implémentation
Résultats théoriques
Résultats numériques
217/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Construction des cellules diamant
Coudière-Hubert
xa
xk Nxe
•
xfN •xl
xb
xa xa xa
xl •
Nx •xk
f
Nxe xk Nxe Nxe
xk • •
xfN xfN
xl
•xl •
xb xb xb
et le gradient discret
1
∇T uT = ((ul − uk )Nkl + (ua − ub )Nab + (uf − ue )Nfe )
3|d|
218/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemple de cellules diamants
Coudière-Hubert
219/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Le schéma
Coudière-Hubert
− divk ϕD (∇T uT ) = fk
− diva ϕD (∇T uT ) = fa
D T
− divf ϕ (∇ u ) T
= ff , − dive ϕD (∇T uT ) = fe
+BC
220/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Les trois maillages
Coudière-Hubert
Le maillage primal M
Les faces de k contenues dans d :
x x
∪ xd , a , e xa
xb xf
Le maillage nodal N
Les faces de a contenues dans d : xe
xk xd N
• H
x x
∪ xd , k , e x
N f xl
xl xf •
Le maillage faces arêtes FE
xb
Les faces de f ou e contenues dans d :
x x
∪ xd , a , k
xb xl
221/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Les trois maillages
Coudière-Hubert
Le maillage primal M
Les faces de k contenues dans d :
x x
∪ xd , a , e xa
xb xf
Le maillage nodal N
Les faces de a contenues dans d : xe
xk xd N
• H
x x
∪ xd , k , e x
N f xl
xl xf •
Le maillage faces arêtes FE
xb
Les faces de f ou e contenues dans d :
x x
∪ xd , a , k
xb xl
221/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Les trois maillages
Coudière-Hubert
Le maillage primal M
Les faces de k contenues dans d :
x x
∪ xd , a , e xa
xb xf
Le maillage nodal N
Les faces de a contenues dans d : xe
xk xd N
• H
x x
∪ xd , k , e x
N f xl
xl xf •
Le maillage faces arêtes FE
xb
Les faces de f ou e contenues dans d :
x x
∪ xd , a , k
xb xl
221/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Les trois maillages
Coudière-Hubert
Le maillage primal M
Les faces de k contenues dans d :
x x
∪ xd , a , e xa
xb xf
Le maillage nodal N
Les faces de a contenues dans d : xe
xk xd N
• H
x x
∪ xd , k , e x
N f xl
xl xf •
Le maillage faces arêtes FE
xb
Les faces de f ou e contenues dans d :
x x
∪ xd , a , k
xb xl
221/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemple d’un maillage cubique
Les trois maillages
xa xa xa xa
222/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemple d’un maillage cubique
Les trois maillages
xf xf xf xf
222/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemple d’un maillage cubique
Les trois maillages
xe xe xe xe
222/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemple d’un maillage cubique
Les trois maillages
222/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Exemple d’un maillage cubique
223/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Les opérateurs discrets
Coudière-Hubert
Le schéma
− divT (ϕD (∇T uT )) = f T
Le gradient discret
1
∀d ∈ D, ∇TD uT = ((ul − uk )Nkl + (ub − ua )Nab + (uf − ue )Nef ) .
3|d|
La divergence
discrète divT = (divk )k∈M , (diva )a∈N , (dive , divf )e,f∈F E
X X
|k| divk ξ D = ξd Nkl , |a| diva ξ D = ξd Nab ,
d∈dk d∈da
X X
|e| dive ξ D = ξd Nef , |f| divf ξ D = − ξd Nef
d∈de d∈df
1
Nkl = (xb − xa ) × (xf − xe )
2
1
Nab = (xf − xe ) × (xl − xk )
2
1
Nef = (xl − xk ) × (xb − xa )
2 224/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
La dualité discrète
Coudière-Hubert
avec
!
T T
1 X X X X
Ju , v K = |k|uk vk + |a|ua va + |f|uf vf + |e|ue ve
3
k∈M a∈N xf ∈F xe ∈E
225/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
8 Schémas DDFV en 3D
Reconstruction de gradient en 3D
L’approche de Coudière-Pierre et Andreianov & al.
Le schéma de Hermeline
L’approche Coudière-Hubert
Implémentation
Résultats théoriques
Résultats numériques
226/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Quelques remarques sur l’implémentation
227/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
8 Schémas DDFV en 3D
Reconstruction de gradient en 3D
L’approche de Coudière-Pierre et Andreianov & al.
Le schéma de Hermeline
L’approche Coudière-Hubert
Implémentation
Résultats théoriques
Résultats numériques
228/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Propriétés du schéma
Coudière-Hubert
Le schéma
229/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Propriétés du schéma
Coudière-Hubert
Les avantages
Implémentation aisée malgré les apparences !
Bases théoriques solides.
Possibilité de prendre naturellement en compte des sauts de
perméabilité.
Grande généralité de maillages.
Inconvénients
Beaucoup d’inconnues par rapport à d’autres approches, mais il
faudrait comparer les stencils.
230/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Plan
8 Schémas DDFV en 3D
Reconstruction de gradient en 3D
L’approche de Coudière-Pierre et Andreianov & al.
Le schéma de Hermeline
L’approche Coudière-Hubert
Implémentation
Résultats théoriques
Résultats numériques
231/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Résultats numériques
232/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Résultats numériques
Test 1
− div(A(x, y, z)∇u) = f + DirichletBC
0 1
1 0.5 0
A(x, y, z) = @0.5 1 0A
0 0 1
u(x, y, z) = 16(x(1 − x) + y(1 − y) + z(1 − z))
Mesh 1 Mesh 4
# k · k2 Ordre L2 k · kH Ordre H1 k · k2 Ordre L2 k · kH Ordre H
1 1
1 0.18e+00 – 0.12e+01 – 0.78e+00 – 0.28e+01 –
2 0.37e-01 2.02 0.49e+00 1.10 0.22e+00 1.62 0.15e+01 0.80
3 0.24e-01 1.91 0.39e+00 0.96 0.57e-01 1.82 0.77e+00 0.90
4 0.15e-01 2.10 0.30e+00 1.09 0.14e-01 1.91 0.39e+00 0.95
5 0.95e-02 1.87 0.25e+00 0.93 – – – –
233/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Résultats numériques
Test 1
− div(A(x, y, z)∇u) = f + DirichletBC
0 1
1 0.5 0
A(x, y, z) = @0.5 1 0A
0 0 1
u(x, y, z) = 16(x(1 − x) + y(1 − y) + z(1 − z))
Mesh 1 Mesh 4
# umin umax umin umax
1 0.000 11.938 0.000 12.023
2 0.000 12.022 0.000 11.999
3 0.000 11.992 0.000 12.000
4 0.000 12.006 0.000 12.000
5 0.000 12.004 – –
233/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Résultats numériques
Test 2
0 2
y + z2 + 1
1
−xy −xz
A(x, y, z) = @ −xy x2 + z 2 + 1 −yz A
−xz −yz x2 + y 2 + 1
Mesh 1 Mesh 3
# k · k2 Rate k · kH Rate k · k2 Rate k · kH Rate
1 1
1 0.25e+00 – 0.85e+00 – 0.12e-01 – 0.18e+00 –
2 0.54e-01 1.79 0.39e+00 0.92 0.33e-02 1.85 0.89e-01 1.03
3 0.17e-01 1.56 0.20e+00 0.87 0.15e-02 1.92 0.58e-01 1.05
4 0.44e-02 1.82 0.97e-01 1.01 – – – –
5 0.11e-02 1.92 0.47e-01 1.02 – – – –
234/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Résultats numériques
Test 3
− div(A(x, y, z)∇u) = f + DirichletBC
K1 x2 +K2 y 2
0 1
K1 −K2 xy
2 +y 2 x2 +y 2
0
B (K1x−K K2 x2 +K1 y 2
A(x, y, z) = @ x2 +y22)xy
C
x2 +y 2
0 A
0 0 1.0 + K3 z
Mesh 1 Mesh 2
# k · k2 Ordre L2 k · kH Ordre H1 k · k2 Ordre L2 k · kH Ordre H
1 1
1 0.34e+00 – 0.25e+00 – 0.20e+01 – 0.12e+01 –
2 0.56e-01 2.14 0.62e+00 0.95 0.39e-01 2.06 0.51e+00 1.11
3 0.16e-01 1.67 0.36e+00 0.72 0.25e-01 2.00 0.40e+00 1.11
4 0.41e-02 1.86 0.18e+00 0.91 0.16e-01 1.97 0.31e+00 1.09
5 0.10e-02 1.96 0.93e-01 0.97 0.98e-02 2.00 0.24e+00 1.04
235/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Résultats numériques
Test 3
− div(A(x, y, z)∇u) = f + DirichletBC
K1 x2 +K2 y 2
0 1
K1 −K2 xy
2 +y 2 x2 +y 2
0
B (K1x−K K2 x2 +K1 y 2
A(x, y, z) = @ x2 +y22)xy
C
x2 +y 2
0 A
0 0 1.0 + K3 z
Mesh 1 Mesh 2
# umin umax umin umax
1 -0.663 0.682 -1.072 1.178
2 -0.977 0.985 -1.016 1.086
3 -0.999 1.001 -1.012 1.028
4 -1.000 1.000 -1.003 1.021
5 -1.000 1.000 -1.015 1.015
235/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Résultats numériques
Test 4
− div(A(x, y, z)∇u) = f + DirichletBC
K1 x2 +K2 y 2
0 1
K1 −K2 xy
2 +y 2 x2 +y 2
0
B (K1x−K K2 x2 +K1 y 2
A(x, y, z) = @ x2 +y22)xy
C
x2 +y 2
0 A
0 0 1.0 + K3 z
Mesh 1 Mesh 2
# k · k2 Ordre L2 k · kH Ordre H1 k · k2 Ordre L2 k · kH Ordre H
1 1
1 0.42e+00 – 0.19e+01 – 0.25e+00 – 0.17e+01 –
2 0.25e+00 0.61 0.29e+01 -0.49 0.49e-01 0.83 0.79e+00 1.01
3 0.66e-01 1.74 0.16e+01 0.82 0.32e-01 1.90 0.61e+00 1.09
4 0.17e-01 1.88 0.80e+00 0.93 0.20e-01 1.94 0.49e+00 0.94
5 0.43e-02 1.94 0.40e+00 0.97 0.13e-01 2.05 0.38e+00 1.06
236/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
FIN
237/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du principe du maximum 1D
Soit uT solution de AuT = (hi fi )i .
On suppose (fi )i ≥ 0, on veut montrer (ui )i ≥ 0.
238/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du principe du maximum 1D
Soit uT solution de AuT = (hi fi )i .
On suppose (fi )i ≥ 0, on veut montrer (ui )i ≥ 0.
Supposons U = (ui )i 6≥ 0, on pose alors
238/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du principe du maximum 1D
Soit uT solution de AuT = (hi fi )i .
On suppose (fi )i ≥ 0, on veut montrer (ui )i ≥ 0.
Supposons U = (ui )i 6≥ 0, on pose alors
⇒ Contradiction.
Retour
238/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de la stabilité L∞ en 1D
Soit uT tel que AuT = (hi fi )i .
On construit “explicitement” un vecteur V solution de
AV = (hi )i .
239/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de la stabilité L∞ en 1D
Soit uT tel que AuT = (hi fi )i .
On construit “explicitement” un vecteur V solution de
AV = (hi )i .
239/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de la stabilité L∞ en 1D
Soit uT tel que AuT = (hi fi )i .
On construit “explicitement” un vecteur V solution de
AV = (hi )i .
On a la propriété suivante
A kf k∞ V − U = hi (kf k∞ − fi ) i ≥ 0.
239/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de la stabilité L∞ en 1D
Soit uT tel que AuT = (hi fi )i .
On construit “explicitement” un vecteur V solution de
AV = (hi )i .
On a la propriété suivante
A kf k∞ V − U = hi (kf k∞ − fi ) i ≥ 0.
240/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
On suppose Ω convexe (pour simplifier).
On fixe une vecteur unitaire ξ ∈ R2 et pour tout x ∈ Ω on note
y(x) la projection de x sur ∂Ω dans la direction ξ.
Pour toute arête σ ∈ E, on note
(
1 si [x, y] ∩ σ 6= ∅
χσ (x, y) =
0 si [x, y] ∩ σ = ∅.
On note
Ω̃ = x ∈ Ω, [x, y(x)] ne rencontre aucun sommet
et ne contient aucune arête .
240/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
On suppose Ω convexe (pour simplifier).
On fixe une vecteur unitaire ξ ∈ R2 et pour tout x ∈ Ω on note
y(x) la projection de x sur ∂Ω dans la direction ξ.
Pour toute arête σ ∈ E, on note
(
1 si [x, y] ∩ σ 6= ∅
χσ (x, y) =
0 si [x, y] ∩ σ = ∅.
On note
Ω̃ = x ∈ Ω, [x, y(x)] ne rencontre aucun sommet
et ne contient aucune arête .
241/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
On a donc une somme télescopique
m−1
X
uK = uK1 = (uKi − uKi+1 ) + uKm ,
i=1
m−1
X
|uK | ≤ |uKi − uKi+1 | + |0 − uKm |,
i=1
Il vient
X √ 1
|uK | ≤ dσ cσ √ |Dσ (uT )|χσ (x, y(x)).
cσ
σ∈E
241/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
On a donc une somme télescopique
m−1
X
uK = uK1 = (uKi − uKi+1 ) + uKm ,
i=1
m−1
X
|uK | ≤ |uKi − uKi+1 | + |0 − uKm |,
i=1
Il vient
X √ 1
|uK | ≤ dσ cσ √ |Dσ (uT )|χσ (x, y(x)).
cσ
σ∈E
241/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
! !
X X dσ
2 T 2
|uK | ≤ dσ cσ χσ (x, y(x)) |Dσ (u )| χσ (x, y(x)) .
cσ
σ∈E σ∈E
x y(x)
xσ̃
xK
m−1
X
(xKi − xKi+1 ) + xKm − xσ̃ = xK − xσ̃ ,
i=1
242/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
! !
X X dσ
2 T 2
|uK | ≤ dσ cσ χσ (x, y(x)) |Dσ (u )| χσ (x, y(x)) .
cσ
σ∈E σ∈E
x y(x)
xσ̃
xK
m−1
X
(xKi − xKi+1 ) · ξ + (xKm − xσ̃ ) · ξ = (xK − xσ̃ ) · ξ,
i=1
242/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
! !
X X dσ
2 T 2
|uK | ≤ dσ cσ χσ (x, y(x)) |Dσ (u )| χσ (x, y(x)) .
cσ
σ∈E σ∈E
x y(x)
xσ̃
xK
m−1
X
− dKi Ki+1 ν Ki Ki+1 · ξ − dKm σ̃ ν Km σ̃ · ξ = (xK − xσ̃ ) · ξ,
i=1
242/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
! !
X X dσ
2 T 2
|uK | ≤ dσ cσ χσ (x, y(x)) |Dσ (u )| χσ (x, y(x)) .
cσ
σ∈E σ∈E
x y(x)
xσ̃
xK
m−1
X
− dKi Ki+1 ν Ki Ki+1 · ξ − dKm σ̃ ν Km σ̃ · ξ = (xK − xσ̃ ) · ξ,
i=1
X
⇒ dσ cσ χσ (x, y(x)) = (xK − xσ̃ ) · ξ ≤ diam(Ω).
σ∈E
242/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
!
X dσ
2 T 2
∀K ∈ T , ∀x ∈ K ∩ Ω̃, |uK | ≤ diam(Ω) |Dσ (u )| χσ (x, y(x)) .
cσ
σ∈E
242/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
!
X dσ
2 T 2
∀K ∈ T , ∀x ∈ K ∩ Ω̃, |uK | ≤ diam(Ω) |Dσ (u )| χσ (x, y(x)) .
cσ
σ∈E
242/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
!
X dσ
2 T 2
∀K ∈ T , ∀x ∈ K ∩ Ω̃, |uK | ≤ diam(Ω) |Dσ (u )| χσ (x, y(x)) .
cσ
σ∈E
Evaluation de l’intégrale
Z
χσ (x, y(x)) dx ≤ diam(Ω)|σ|cσ .
Ω
242/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
!
X dσ
2 T 2
∀K ∈ T , ∀x ∈ K ∩ Ω̃, |uK | ≤ diam(Ω) |Dσ (u )| χσ (x, y(x)) .
cσ
σ∈E
Evaluation de l’intégrale
Z
χσ (x, y(x)) dx ≤ diam(Ω)|σ|cσ .
Ω
Conclusion
X X
kuT k2L2 = |K||uK |2 ≤ diam(Ω)2 |σ|dσ |Dσ (uT )|2 = diam(Ω)2 kuT k21,T .
K∈T σ∈E
Retour
242/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacité
Etape 1 : compacité forte L2
243/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacité
Etape 1 : compacité forte L2
et par Cauchy-Schwarz
!
X
n n 2
|u (x + η) − u (x)| ≤ χσ (x, x + η)dσ cσ
σ∈E
!
X dσ
× χσ (x, x + η) |Dσ (uT ,n )|2 ,
cσ
σ∈E
η
avec cσ = |ν σ · |η| |.
243/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacité
Etape 1 : compacité forte L2
!
X
n n 2
|u (x + η) − u (x)| ≤ χσ (x, x + η)dσ cσ
σ∈E
!
X dσ
× χσ (x, x + η) |Dσ (uT ,n )|2 ,
cσ
σ∈E
η
avec cσ = |ν · |η| |.
Estimation du premier terme
On peut se ramener au cas où [x, x + η] ⊂ Ω.
Soient alors K, L ∈ T tels que x ∈ K et x + η ∈ L, on a alors
X η
χσ (x, x + η)dσ cσ = (xL − xK ) · ≤ |xL − xK |
|η|
σ∈E
≤ |xL − (x + η)| + |(x + η) − x| + |x − xK |
≤ |η| + 2size(Tn ).
On intègre en x ∈ R2
Z 244/ 237
F. Boyer XVFdpour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacité
Etape 1 : compacité forte L2
X dσ
|un (x+η)−un (x)|2 ≤ C(|η|+size(Tn )) χσ (x, x + η) |Dσ (uT ,n )|2 ,
cσ
σ∈E
On intègre en x ∈ R2
X dσ Z
kun (·+η)−un k2L2 ≤ C(|η|+size(Tn )) |Dσ (uT ,n )|2 χσ (x, x + η) dx
cσ R2
σ∈E
244/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacité
Etape 1 : compacité forte L2
X dσ
|un (x+η)−un (x)|2 ≤ C(|η|+size(Tn )) χσ (x, x + η) |Dσ (uT ,n )|2 ,
cσ
σ∈E
On intègre en x ∈ R2
X dσ Z
kun (·+η)−un k2L2 ≤ C(|η|+size(Tn )) |Dσ (uT ,n )|2 χσ (x, x + η) dx
cσ R2
σ∈E
Calcul de l’intégrale
Z
χσ (x, x + η) dx = |η||σ|cσ .
R2
244/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacité
Etape 1 : compacité forte L2
X dσ
|un (x+η)−un (x)|2 ≤ C(|η|+size(Tn )) χσ (x, x + η) |Dσ (uT ,n )|2 ,
cσ
σ∈E
On intègre en x ∈ R2
X dσ Z
kun (·+η)−un k2L2 ≤ C(|η|+size(Tn )) |Dσ (uT ,n )|2 χσ (x, x + η) dx
cσ R2
σ∈E
Calcul de l’intégrale
Z
χσ (x, x + η) dx = |η||σ|cσ .
R2
Conclusion
kun (· + η) − un k2L2 ≤ C|η|(|η| + size(Tn ) ) kuT n k21,T n .
| {z } | {z }
≤diam(Ω) borné
Par hypothèse, on a
Il existe donc G ∈ (L2 (Ω))2 tel que (modulo une autre sous-suite)
245/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacit
1
é
Etape 2 : u ∈ H0 (Ω) et convergence des gradients
Par hypothèse, on a
Il existe donc G ∈ (L2 (Ω))2 tel que (modulo une autre sous-suite)
245/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacit
1
é
Etape 2 : u ∈ H0 (Ω) et convergence des gradients
Par hypothèse, on a
Il existe donc G ∈ (L2 (Ω))2 tel que (modulo une autre sous-suite)
Mais on a aussi
X Z X X Z
n n
In = uK div Φ dx = uK Φ · ν Kσ dx .
K∈Tn
K
K∈Tn σ∈EK σ
245/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacit
1
é
Etape 2 : u ∈ H0 (Ω) et convergence des gradients
246/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacit
1
é
Etape 2 : u ∈ H0 (Ω) et convergence des gradients
246/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacit
1
é
Etape 2 : u ∈ H0 (Ω) et convergence des gradients
246/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacit
1
é
Etape 2 : u ∈ H0 (Ω) et convergence des gradients
246/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacit
1
é
Etape 2 : u ∈ H0 (Ω) et convergence des gradients
Comme Φ est C ∞
Z Z
1 1
∀σ ∈ E, Φ − Φ ≤ Ck∇Φk∞ size(Tn ).
|σ| σ |D | D
246/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacit
1
é
Etape 2 : u ∈ H0 (Ω) et convergence des gradients
Comme Φ est C ∞
Z Z
1 1
∀σ ∈ E, Φ − Φ ≤ Ck∇Φk∞ size(Tn ).
|σ| σ |D | D
246/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacit
1
é
Etape 2 : u ∈ H0 (Ω) et convergence des gradients
Comme Φ est C ∞
Z Z
1 1
∀σ ∈ E, Φ − Φ ≤ Ck∇Φk∞ size(Tn ).
|σ| σ |D | D
246/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacit
1
é
Etape 2 : u ∈ H0 (Ω) et convergence des gradients
Comme Φ est C ∞
Z Z
1 1
∀σ ∈ E, Φ − Φ ≤ Ck∇Φk∞ size(Tn ).
|σ| σ |D | D
246/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve du théorème de compacit
1
é
Etape 2 : u ∈ H0 (Ω) et convergence des gradients
Comme Φ est C ∞
Z Z
1 1
∀σ ∈ E, Φ − Φ ≤ Ck∇Φk∞ size(Tn ).
|σ| σ |D | D
Retour
246/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
Estimation d’énergie
247/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
Estimation d’énergie
247/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
Estimation d’énergie
247/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
∀ϕ ∈ Cc∞ (Ω),
def
PT ϕ = (ϕ(xK ))K∈T ∈ RT .
Intégration par parties discrète avec v T = PT ϕ
X ϕ(xL ) − ϕ(xK ) X
dσ |σ|DKL (uT n ) = |K|fK ϕ(xK ).
dKL
σ∈Eint K∈Tn
248/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
∀ϕ ∈ Cc∞ (Ω),
def
PT ϕ = (ϕ(xK ))K∈T ∈ RT .
Intégration par parties discrète avec v T = PT ϕ
X ϕ(xL ) − ϕ(xK ) X
dσ |σ|DKL (uT n ) = |K|fK ϕ(xK ).
dKL
σ∈Eint K∈Tn
248/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
∀ϕ ∈ Cc∞ (Ω),
def
PT ϕ = (ϕ(xK ))K∈T ∈ RT .
Intégration par parties discrète avec v T = PT ϕ
X ϕ(xL ) − ϕ(xK ) X
dσ |σ|DKL (uT n ) = |K|fK ϕ(xK ).
dKL
σ∈Eint K∈Tn
248/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
∀ϕ ∈ Cc∞ (Ω),
def
PT ϕ = (ϕ(xK ))K∈T ∈ RT .
Intégration par parties discrète avec v T = PT ϕ
X ϕ(xL ) − ϕ(xK ) X
dσ |σ|DKL (uT n ) = |K|fK ϕ(xK ).
dKL
σ∈Eint K∈Tn
249/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
Bilan
Z Z
Tn Tn
∇ u · ∇ϕ(x) dx − f (x) ϕ(x) dx
Ω
Z Ω Z
=− ∇T n uT n · R1n (x) dx + f (x)R2n (x) dx.
Ω Ω
ϕ(xL ) − ϕ(xK )
|R1n (x)| = ν KL − (∇ϕ(x) · ν KL )ν KL ≤ CkD2 ϕk∞ size(Tn ).
dKL
|R2n (x)| = |ϕ(xK ) − ϕ(x)| ≤ kDϕk∞ size(Tn ).
249/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
Bilan
Z Z
Tn Tn
∇ u · ∇ϕ(x) dx − f (x) ϕ(x) dx
Ω
Z Ω Z
=− ∇T n uT n · R1n (x) dx + f (x)R2n (x) dx.
Ω Ω
ϕ(xL ) − ϕ(xK )
|R1n (x)| = ν KL − (∇ϕ(x) · ν KL )ν KL ≤ CkD2 ϕk∞ size(Tn ).
dKL
|R2n (x)| = |ϕ(xK ) − ϕ(x)| ≤ kDϕk∞ size(Tn ).
On peut donc passer à la limite
Z Z
∞
∀ϕ ∈ Cc (Ω), ∇u · ∇ϕ dx = f ϕ dx. (?)
Ω Ω
Par densité, (?) est encore vraie pour tout ϕ ∈ H01 (Ω), d’où le résultat.
249/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
Non convergence forte des gradients
D’après la formule d’intégration par parties discrète, on a
X X Z
dσ |σ||Dσ (uT n )|2 = |K|fK unK = f (x)uT n dx.
σ∈E K∈Tn
Ω
1 X dσ |σ| T n T n 2
Z
|∇D u | = f (x)uT n dx.
d d Ω
σ∈E | {z }
=|D|
250/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
Non convergence forte des gradients
D’après la formule d’intégration par parties discrète, on a
X X Z
dσ |σ||Dσ (uT n )|2 = |K|fK unK = f (x)uT n dx.
σ∈E K∈Tn
Ω
250/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de convergence VF4
Non convergence forte des gradients
D’après la formule d’intégration par parties discrète, on a
X X Z
dσ |σ||Dσ (uT n )|2 = |K|fK unK = f (x)uT n dx.
σ∈E K∈Tn
Ω
250/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
u(xL ) − u(xK )
Z
1
Rσ (u) = − ∇u(x) · ν KL dx.
dKL |σ| σ
251/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
u(xL ) − u(xK )
Z
1
Rσ (u) = − ∇u(x) · ν KL dx.
dKL |σ| σ
251/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
u(xL ) − u(xK )
Z
1
Rσ (u) = − ∇u(x) · ν KL dx.
dKL |σ| σ
Bilan :
Z Z 1
1
Rσ (u) = (1 − t)D2 u(x + t(xL − x)).(xL − x)2 dtdx
dKL |σ| σ 0
| {z }
=T1
Z Z 1
1
− (1 − t)D2 u(x + t(xK − x)).(xK − x)2 dt dx .
dKL |σ| σ 0
| {z }
=T2
251/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Z Z 1
1
T1 = (1 − t)D2 u(x + t(xL − x)).(xL − x)2 dtdx.
dKL |σ| σ 0
252/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Z Z 1
1
T1 = (1 − t)D2 u(x + t(xL − x)).(xL − x)2 dtdx.
dKL |σ| σ 0
Inégalité de Jensen
Z Z 1
2 1
|T1 | ≤ 2 |1 − t|2 |D2 u(x + t(xL − x))|2 |xL − x|4 dtdx.
dKL |σ| σ 0
252/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Z Z 1
1
T1 = (1 − t)D2 u(x + t(xL − x)).(xL − x)2 dtdx.
dKL |σ| σ 0
Inégalité de Jensen
Z Z 1
2 1
|T1 | ≤ 2 |1 − t|2 |D2 u(x + t(xL − x))|2 |xL − x|4 dtdx.
dKL |σ| σ 0
Changement de variable
d4 size(T )2
Z Z
[T1 |2 ≤ 2 D |D2 u(y)|2 dy ≤ C(reg(T )) |D2 u(y)|2 dy.
dKL dL,σ |σ| DL |D| D
Retour
252/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Cas hétérogène régulier
u(xL ) − u(xK )
Z
1
Rσ (u) = kσ − k(x)∇u(x) · ν KL dx.
dKL |σ| σ
Nouveau terme dans l’estimation
u(xL ) − u(xK )
Z
1
|Rσ (u)| ≤ kσ − k(x) dx + O(size(T )).
|σ| σ dKL
253/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Cas hétérogène régulier
u(xL ) − u(xK )
Z
1
Rσ (u) = kσ − k(x)∇u(x) · ν KL dx.
dKL |σ| σ
Nouveau terme dans l’estimation
u(xL ) − u(xK )
Z
1
|Rσ (u)| ≤ kσ − k(x) dx + O(size(T )).
|σ| σ dKL
253/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Cas hétérogène régulier
u(xL ) − u(xK )
Z
1
Rσ (u) = kσ − k(x)∇u(x) · ν KL dx.
dKL |σ| σ
Nouveau terme dans l’estimation
u(xL ) − u(xK )
Z
1
|Rσ (u)| ≤ kσ − k(x) dx + O(size(T )).
|σ| σ dKL
u(xL ) − u(xK )
Z
dKL 1
Rσ (u) = dKσ dLσ
− k(x)∇u(x) · ν KL dx.
kK + kL
dKL |σ| σ
254/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Cas hétérogène discontinu
u(xL ) − u(xK )
Z
dKL 1
Rσ (u) = dKσ dLσ
− k(x)∇u(x) · ν KL dx.
kK + kL
dKL |σ| σ
254/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Cas hétérogène discontinu
u(xL ) − u(xK )
Z
dKL 1
Rσ (u) = dKσ dLσ
− k(x)∇u(x) · ν KL dx.
kK + kL
dKL |σ| σ
254/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Cas hétérogène discontinu
u(xL ) − u(xK )
Z
dKL 1
Rσ (u) = dKσ dLσ
− k(x)∇u(x) · ν KL dx.
kK + kL
dKL |σ| σ
254/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Cas hétérogène discontinu
u(xL ) − u(xK )
Z
dKL 1
Rσ (u) = dKσ dLσ
− k(x)∇u(x) · ν KL dx.
kK + kL
dKL |σ| σ
254/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Cas hétérogène discontinu
u(xL ) − u(xK )
Z
dKL 1
Rσ (u) = dKσ dLσ
− k(x)∇u(x) · ν KL dx.
kK + kL
dKL |σ| σ
254/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’estimation de consistance VF4
Cas hétérogène discontinu
u(xL ) − u(xK )
Z
dKL 1
Rσ (u) = dKσ dLσ
− k(x)∇u(x) · ν KL dx.
kK + kL
dKL |σ| σ
254/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
dans le cas d’un maillage DDFV
(Andreianov–Gutnic–Wittbold, ’04)
Rappel :
1
∀D ∈ D : |D| = (sin αD )|σ|dKL ⇒ |σ|dKL ≤ C(reg(T ))|D|.
2
On réutilise χσ (x, y), une direction ξ et y(x) la projection d’un
point x ∈ Ω sur le bord selon ξ.
Somme télescopique :
m−1
X
2 2
|uK | = |uK1 | = (|uKi |2 − |uKi+1 |2 ) + |uKm |2 ,
i=1
255/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
dans le cas d’un maillage DDFV
(Andreianov–Gutnic–Wittbold, ’04)
Rappel :
1
∀D ∈ D : |D| = (sin αD )|σ|dKL ⇒ |σ|dKL ≤ C(reg(T ))|D|.
2
On réutilise χσ (x, y), une direction ξ et y(x) la projection d’un
point x ∈ Ω sur le bord selon ξ.
Somme télescopique :
m−1
!
X
2
|uK | ≤ C |uKi − uKi+1 |(|uKi | + |uKi+1 |) + |uKm |2 .
i=1
255/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
dans le cas d’un maillage DDFV
(Andreianov–Gutnic–Wittbold, ’04)
Rappel :
1
∀D ∈ D : |D| = (sin αD )|σ|dKL ⇒ |σ|dKL ≤ C(reg(T ))|D|.
2
On réutilise χσ (x, y), une direction ξ et y(x) la projection d’un
point x ∈ Ω sur le bord selon ξ.
Somme télescopique :
X X Z
2
|K||uK | ≤ |uK − uL |(|uK | + |uL |) χσ (x, y(x)) dx .
K∈M σ∈E Ω
255/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
dans le cas d’un maillage DDFV
(Andreianov–Gutnic–Wittbold, ’04)
Rappel :
1
∀D ∈ D : |D| = (sin αD )|σ|dKL ⇒ |σ|dKL ≤ C(reg(T ))|D|.
2
On réutilise χσ (x, y), une direction ξ et y(x) la projection d’un
point x ∈ Ω sur le bord selon ξ.
Somme télescopique :
X X uK − uL
|K||uK |2 ≤ |σ|dKL (|uK | + |uL |).
dKL
K∈M σ∈E
255/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
dans le cas d’un maillage DDFV
(Andreianov–Gutnic–Wittbold, ’04)
Rappel :
1
∀D ∈ D : |D| = (sin αD )|σ|dKL ⇒ |σ|dKL ≤ C(reg(T ))|D|.
2
On réutilise χσ (x, y), une direction ξ et y(x) la projection d’un
point x ∈ Ω sur le bord selon ξ.
Somme télescopique :
!1 ! 12
2 2
M 2
X uK − uL X
2 2
ku kL2 ≤ |σ|dKL |σ|dKL (|uK | + |uL | ) .
dKL
σ∈E σ∈E
255/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
dans le cas d’un maillage DDFV
(Andreianov–Gutnic–Wittbold, ’04)
Rappel :
1
∀D ∈ D : |D| = (sin αD )|σ|dKL ⇒ |σ|dKL ≤ C(reg(T ))|D|.
2
On réutilise χσ (x, y), une direction ξ et y(x) la projection d’un
point x ∈ Ω sur le bord selon ξ.
Somme télescopique :
!1 ! 12
2 2
M 2
X uK − uL X
2 2
ku kL2 ≤ |σ|dKL |σ|dKL (|uK | + |uL | ) .
dKL
σ∈E σ∈E
255/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
dans le cas d’un maillage DDFV
On veut montrer
2
X X uK − uL
|σ|dKL (|uK |2 + |uL |2 ) ≤ CkuM k2L2 + C |σ|dKL .
dKL
σ∈E σ∈E
256/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
dans le cas d’un maillage DDFV
On veut montrer
2
X X uK − uL
|σ|dKL (|uK |2 + |uL |2 ) ≤ CkuM k2L2 + C |σ|dKL .
dKL
σ∈E σ∈E
On a tout d’abord
X X
|σ|dKL (|uK |2 + |uL |2 ) = |σ|(dKσ + dLσ )(|uK |2 + |uL |2 )
σ∈E σ∈E
X X
≤C |K||uK |2 + |σ|(dLσ |uK |2 + dKσ |uL |2 ).
K∈M σ∈E
256/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de l’inégalité de Poincaré
dans le cas d’un maillage DDFV
On veut montrer
2
X X uK − uL
|σ|dKL (|uK |2 + |uL |2 ) ≤ CkuM k2L2 + C |σ|dKL .
dKL
σ∈E σ∈E
On a tout d’abord
X X
|σ|dKL (|uK |2 + |uL |2 ) = |σ|(dKσ + dLσ )(|uK |2 + |uL |2 )
σ∈E σ∈E
X X
≤C |K||uK |2 + |σ|(dLσ |uK |2 + dKσ |uL |2 ).
K∈M σ∈E
Retour
256/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de la convergence
Grandes étapes
Estimation d’énergie :
sup kuT n k1,Tn ≤ C(Ω, f ).
n
257/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Preuve de la convergence
Grandes étapes
Estimation d’énergie :
sup kuT n k1,Tn ≤ C(Ω, f ).
n
∇N
Qu
T
= ∇TD uT + BQ δ D (∇TD uT ), ∀Q ⊂ D,
X
∇N
Du
T
= 1Q ∇N T
Qu ,
Q∈QD
X
|D|∇TD uT = |Q|∇N T
Qu .
Q∈QD
Estimation d’énergie
1
p−1
I k∇ u kL ≤ C 1 + kf kLp0 .
N T
p
Z
|∇u(x) − ∇NPT u(x)|2 dx
D
X Z
2
1 + |∇u|2 + |∇2 u|p dx, ∀D ∈ D.
≤ Csize(T )
Q∈QD Q
259/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Eléments de la preuve - le point délicat
Démonstration : On introduit PQ u une projection affine de u sur
les quarts de diamants Q = QK,K∗ :
PQ
QK,K∗ u(xσK ) = u(xσK ),
Q
PQK,K∗ u(xσK∗ ) = u(xσK∗ ),
xK + xK∗ u(xK ) + u(xK∗ )
PQ
QK,K∗ u = .
2 2
xK
1
2 (u(xK ) + u(xK∗ ))
u(xσK )
xσK
QK,K∗
xK∗ xσK∗ xD
u(xσK∗ )
260/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Eléments de la preuve - le point délicat
Le gradient de PQ
QK,K∗ u est donné par
u(xK )+u(xK∗ ) u(xK )+u(xK∗ )
0 1
Q 2 B u(xσK∗ ) − 2 u(xσ ) −
K 2 ∗C
∇PQ u = ν + ν A.
K,K∗
@
sin αD |σK | |σK∗ |
261/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Eléments de la preuve - le point délicat
Le gradient de PQ
QK,K∗ u est donné par
u(xK )+u(xK∗ ) u(xK )+u(xK∗ )
0 1
Q 2 B u(xσK∗ ) − 2 u(xσ ) −
K 2 ∗C
∇PQ u = ν + ν A.
K,K∗
@
sin αD |σK | |σK∗ |
261/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Eléments de la preuve - le point délicat
Le gradient de PQ
QK,K∗ u est donné par
u(xK )+u(xK∗ ) u(xK )+u(xK∗ )
0 1
Q 2 B u(xσK∗ ) − 2 u(xσ ) −
K 2 ∗C
∇PQ u = ν + ν A.
K,K∗
@
sin αD |σK | |σK∗ |
On a alors
∇u(z) − ∇N T
Q P u(z) = TQ (z) + BQ δ̄
En utilisant la définition de ∇N
Q et la continuité des flux sur chaque
arête du diamant on obtient
Z Z ! !
1 1 N T ∗
A(x)∇u(x) − A(x)∇ QK,K∗ P u ,ν
|QK,K∗ | QK,K∗ |QK,K∗ | QK,K∗
Z Z ! !
1 1
− A(x)∇u(x) − A(x)∇N T
QK,L∗ P u , ν∗
|QK,L∗ | QK,L∗ |QK,L∗ | QK,L∗
ϕ ϕ
= RQ K,K∗ ,σK
− RQ K,L∗ ,σK
.
xK
xσK
QK,K∗
QL,K∗
xK∗ xD
262/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Eléments de la preuve - le point délicat
En utilisant la définition de ∇N
Q et la continuité des flux sur chaque
arête du diamant on obtient
Z Z ! !
1 1 N T ∗
A(x)∇u(x) − A(x)∇ QK,K∗ P u ,ν
|QK,K∗ | QK,K∗ |QK,K∗ | QK,K∗
Z Z ! !
1 1
− A(x)∇u(x) − A(x)∇N T
QK,L∗ P u , ν∗
|QK,L∗ | QK,L∗ |QK,L∗ | QK,L∗
ϕ ϕ
= RQ K,K∗ ,σK
− RQ K,L∗ ,σK
.
xK
×|σK |δK
xσK
QK,K∗
QL,K∗
xK∗ xD
262/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Eléments de la preuve - le point délicat
En utilisant la définition de ∇N
Q et la continuité des flux sur chaque
arête du diamant on obtient
X Z
A(x)(∇u(x) − ∇N T
Q P u), BQ δ̄ dx
Q∈QD Q
X X ϕ
≤ |Q||BQ δ̄| |RQ,σ |
Q∈QD σ∈EQ
262/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Eléments de la preuve - le point délicat
En utilisant la définition de ∇N
Q et la continuité des flux sur chaque
arête du diamant on obtient
XZ
(A(x)(∇u(x) − ∇N T N T
Q P u), ∇u(x) − ∇Q P u + TQ (x)) dx
Q∈QD Q
X X ϕ
≤ |Q||BQ δ̄| |RQ,σ |
Q∈QD σ∈EQ
262/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Eléments de la preuve - le point délicat
En utilisant la définition de ∇N
Q et la continuité des flux sur chaque
arête du diamant on obtient
X Z
(A(x)(∇u(x) − ∇N T N T
Q P u), ∇u(x) − ∇Q P u) dx
Q∈QD Q
X Z Z
≤ |∇u(x) − ∇N T
Q P u(x)| dx + |TQ (x)| dx
Q∈QD Q Q
X ϕ x
× (|RQ,σ | + |RQ,σ |)
σ∈EQ
X Z
+ (A(x)(∇u(x) − ∇N T
Q P u), TQ (x)) dx,
Q∈QD Q
Retour
262/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Construction de la matrice MK
Etape 1 : Z
Consistance : (AK ∇ϕ), G A−1 ,K + ϕ div K G dx
K
X Z
= GK,σ ϕ , ∀K, ∀G ∈ RE , ∀ϕ affine.
σ∈EK σ
263/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Construction de la matrice MK
Etape 1 : Z
Consistance : (AK ∇ϕ), G A−1 ,K + ϕ div K G dx
K
X Z
= GK,σ ϕ , ∀K, ∀G ∈ RE , ∀ϕ affine.
σ∈EK σ
1 −1 t
Etape 2 : La matrice MK = |K| RK AK RK vérifie (?).
263/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Construction de la matrice MK
Etape 1 : Z
Consistance : (AK ∇ϕ), G A−1 ,K + ϕ div K G dx
K
X Z
= GK,σ ϕ , ∀K, ∀G ∈ RE , ∀ϕ affine.
σ∈EK σ
avec ! 12
X X
2 2
N (ν, F ) = |K| νK FK2,σ .
K∈T σ∈EK
264/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Volumes finis mixtes
Inégalité de Poincaré 2/3
265/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Volumes finis mixtes
Inégalité de Poincaré 2/3
265/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Volumes finis mixtes
Inégalité de Poincaré 2/3
265/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Volumes finis mixtes
Inégalité de Poincaré 2/3
! !
X X X X
kuT
k2L2 = vK · (xK − xσ )GK,σ + νK |K| FK,σ GK,σ .
K∈T σ∈EK K∈T σ∈EK
| {z } | {z }
=T1 =T2
Premier terme
0 1 Z
X X 1
T1 = vK ·@ |σ|(xK − xσ ) ⊗ ν Kσ A ∇w +O(size(T ))kvT kL2 k.
σ∈EK
|K| K
K∈T
| {z }
|K|Id
266/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Volumes finis mixtes
Inégalité de Poincaré 3/3
! !
X X X X
kuT
k2L2 = vK · (xK − xσ )GK,σ + νK |K| FK,σ GK,σ .
K∈T σ∈EK K∈T σ∈EK
| {z } | {z }
=T1 =T2
Premier terme
Z
T1 = vT · ∇w + O(size(T )).
Ω
266/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Volumes finis mixtes
Inégalité de Poincaré 3/3
! !
X X X X
kuT
k2L2 = vK · (xK − xσ )GK,σ + νK |K| FK,σ GK,σ .
K∈T σ∈EK K∈T σ∈EK
| {z } | {z }
=T1 =T2
Premier terme
266/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Volumes finis mixtes
Estimations a priori
267/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Volumes finis mixtes
Estimations a priori
267/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Volumes finis mixtes
Estimations a priori
267/ 237
F. Boyer VF pour les milieux poreux
Volumes finis mixtes
Estimations a priori