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20 avril 2020
1 Introduction
Une fois le travail sur le problème continue fait, on peut récolter les fruits de notre
approche. Nous obtenant quasiment sans effort :
i) existence, unicité et stabilité de la solution discrète,
ii) meilleure approximation (lemme de Céa),
iii) estimation d’erreur a priori sous hypothèses de régularités optimales.
Tout cela s’obtient par Lax-Milgram et Céa et la conformité. Petite récapitulation :
Alors
i) Par (conformité), on applique Lax-Milgram à (a, Vh , l). Argument identique comme
au cas continu.
ii) Par (conformité), en soustrayant (Ph ) de (P), on a « l’orthogonalité de Galerkin »
Cela signifie qu’à une constante près, on ne peut pas faire mieux que la mé-
thode (Ph ). Si a est symétrique, on a même C = 1 (pourquoi ?). Bien sûr, le terme
« meilleur » se refère à la norme k·kV . Cela n’implique a priori rien sur l’approxi-
mation par rapport à une autre (semi-)norme.
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iii) A partir de (2) on obtient une estimation d’erreur simplement en choisissant vh =
Ih u. Il suffit alors d’utiliser les estimations pour l’erreur d’interpolation que nous
avons établies. Par example, pour les problèmes elliptiques d’ordre deux, nous
avons pour k ∈ N
2 Problème discret
Pour les problèmes elliptiques d’ordre deux, on utilise la forme bilinéaire du cours
précédent, une famille de maillages régulière et, avec k ∈ N, l’espace d’éléments finis
Vh = Pkh (Ω). Alors on obtient avec ce qui précède
k∇(u − uh )kL2 (Ω) 6 C inf k∇(u − vh )kL2 (Ω) vh ∈ Vh 6 Chk |u|Hk+1 (Ω) , (4)