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MPSI 3 Devoir surveillé 2022-2023

DS 7 de mathématiques

1 Technique
1. (a) Bien réfléchir à l’emploi des quantificateurs : on établit que (x, y, z, t) est dans
F ssi IL EXISTE des scalaires α et β vérifiant un certain système. Dans le
raisonnement par équivalences, on doit continuer l’écrire du ∃α, β (sinon, ce
qu’on écrit n’a formellement pas de sens).
(b) RAS

2. Il était possible de raisonner par analyse-synthèse et de n’utiliser aucun argument


d’algèbre linéaire (la solution est simplement Q = P − P ′ ). Si on utilise de l’algèbre
linéaire, il faut se restreidre aux sous-espaces Rd [X] (pour utiliser des arguments de
dimension finie). Attention à bien soigner le retour à R[X].

3. (a) Pour les matrices de taille 2, le déterminant est le moyen le plus rapide de tester
l’inversibilité d’une matrice.
(b) Ne pas oublier de dire que les deux vecteurs propres forment une famille libre
(ou bien en le démontrant rapidement, ou bien en disant au moins que c’est du
cours).
(c) En utilisant la mécanique des changements de base, cela revient à résoudre le
problème pour la matrice diagonale à laquelle A est semblable.

2 Problème - Racine carrée d’un endomorphisme


2.1 Préliminaires
1. Aucune difficulté, ET CE N’EST PAS UNE RÉCURRENCE.

2. Le plus rapide est de dire que si Nk = Nk+1 pour un k, alors Nℓ = Nℓ+1 pour
tous les ℓ ≥ k. Ceci ne nécessite pas une récurrence ; et l’égalité Nn−1 = Nn est
en contradiction avec les hypothèses. On peut aller vite pour conclure quant à la
dimension des Nk .

3. Fait en exercice. On raisonne par récurrence, plus ou moins formalisée.

4. RAS

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5. Ceci a été fait en exercice dans le cas plus général des endomorphismes cycliques.
L’argument pour l’inclusion difficile a été souvent mal compris (ou en tout cas, mal
retranscrit). Cf. corrigé.
6. Il suffisait de remarquer qu’alors u est un polynôme en g (changement de perspective,
donc). Tout argument consistant à dire que puis g 2 est combinaison linéaire de
puissances de u, alors g le sera aussi ne repose sur pas grand chose.
7. Un exemple. On est invité à raisonner par analyse-synthèse. On sait par les
questions précédentes que si g convient, on pourra l’écrire comme combinaison linéaire
des puissances de u. On a donc seulement trois inconnues (au lieu de 9, si on pense
à g comme un endomorphisme quelconque de R2 [X]). Puis, on écrit l’équation à
résoudre ; équivalente à un système de trois équations (non linéaires en les coefficients
devant lesdites puissances !), obtenues en évaluent en la base canonique de R2 [X]. La
résolution ne pose pas de problème.
On s’attristera que la plupart des élèves arrivés là oubient que si λ > 0, il existe
DEUX nombres a tels que a2 = λ.

2.2 Absence de solutions si λ ≤ 0


8. RAS. De façon générale, si u et v commutent, le noyau et l’image de u sont stables
par v.
9. L’énoncé incitait (En déduire) à utiliser la question précédente. En se plaçant dans
N1 , stable par g et par u, et de dimension 1, l’égalité g 2 = λ IdE +u se traduit
immédiatement en une inégalité a2 = λ. D’autres méthodes étaient possibles.
10. Le plus simple était de raisonner sur les indices de nilpotence. On pouvait aussi
considérer ce qui se passe dans N2 .

2.3 Construction de solutions pour λ > 0


11. Ou bien on dit que c’est un développement limité usuel, ou bien on justifie que la
fonction est C ∞ (et dans ce cas, on cite la formule de Taylor-Young). Le calcul a été
dans l’ensemble bien traité.
12. Avant de se lancer dans un calcul un peu terrifiant, se demander si on ne peut pas
interpréter la quantité dont on demande de montrer qu’elle vaut 0 ou 1. Une égalité
du type
Xn 2 X2n  X
N 
k
ak x = ak aN −k xN
k=0 N =0 k=0
devrait être bien comprise et presque automatique à ce stade de l’année.
Ce genre de calculs sera généralisé (et rendu un peu plus naturel) l’an prochain avec
des techniques de développements en séries entières.

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13. RAS

14. Une question de re-normalisation, souvent traitée trop rapidement. Pour ne pas
s’emmêler les pinceaux, on part de ce qu’on veut, on le transforme en un problème
qu’on sait résoudre et on écrit clairement le lien entre les deux solutions (du problème
qui nous occupe et du problème normalisé). Puis, on recolle les pièces.

3 Problème - Théorème d’Engel


1. Calculs préliminaires :

(a) RAS
(b) Le correcteur appréciera qu’on lui montre d’une façon ou d’une autre qu’on
a effectivement vérifié que les 12 termes s’annulent deux à deux. On peut les
souligner de différentes couleurs, les numéroter, utiliser des décorations différentes
(deux entourés, deux encadrés, deux soulignés, deux barrés...)
(c) Il s’agissait de constater que adu = Lu − Ru et d’utiliser la formule du binôme
de Newton, après avoir bien dit que Lu et Ru commutent. Attention ! de
nombreuses confusions entre (adu )n (v) (ce qui nous intéresse) et (adu (v))n . Le
premier vaut [u, [u, [u, . . . , [u, v] . . . ]]] (avec n niveaux) ; le deuxième est [u, v]n ,
c’est-à-dire [u, v][u, v] . . . [u, v] (n facteurs).

2. Il faut savoir justifier très vite qu’un endomorphisme nilpotent a un noyau non
trivial. En effet, sinon il serait injectif, donc ses puissances aussi ; en particulier,
l’endomorphisme nul serait injectif, ce qui est absurde.

3. Telle que la question était posée, on ne demandait pas explicitement de montrer


qu’un tel V1 serait non réduit à {0}. Si on veut le montrer, il faut dire pourquoi
les sous-espaces de V de dimension 1 sont stables par crochets ; c’est de toute façon
utilisé plus tard quand on utilise l’hypothèse de récurrence.

4. RAS

5. La subtilité consiste à ne pas confondre [u, [v, w]S ]S et [u, [v, w]]S .

6. Pour la stabilité du crochet, cela revient à utiliser la question précédente et l’identité


de Jacobi.

7. Il fallait utiliser l’hypothèse de récurrence sur l’image de ρ. On observera la difficulté


conceptuelle de la preuve. On passe d’une sous-algèbre de Lie de L(E), à une sous-
algèbre de Lie de L(S), S étant lui-même un sous-espace de L(E) : les endomorphismes
sont donc vus comme des endomorphismes sur des espaces d’endomorphismes, etc.

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8. La première partie est une reformulation de la question précédente. Il fallait ensuite
comprendre pourquoi, si dim V1 < d − 1, on pourrait exhiber un sous-espace de V
contredisant la maximalité de V1 .

9. RAS

10. RAS

11. La récurrence porte cette fois sur la dimension de E. Il s’agit d’un résultat de
trigonalisation simultanée, du même genre que d’autres résultats que vous rencontrerez
en deuxième année (avec le même genre de récurrences).

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