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MPSI 2—Mathématiques 1

Solution DS4 (polynômes)


Exercice 1
Le but de cet exercice est de déterminer l’ensemble des nombres rationnels r tels que cos(rπ) est
rationnel.
1. On veut montrer que pour tout entier naturel n, il existe un unique polynôme Pn à coefficients
réels tel que
R
∀x ∈ , Pn (2 cos x) = 2 cos(nx)
(a) Soit n un entier naturel. Si deux polynômes P et Q sont tels que : pour tout réel θ,
P (2 cos θ) = 2 cos nθ = Q(2 cos θ), alors les fonctions polynomiales P et Q coïncident sur
R
{2 cos θ | θ ∈ } = [−2, 2], qui est infini. Donc les polynômes P et Q sont égaux.
(b) On a immédiatement P0 = 2 convient, P1 = X convient.
De plus, pour tout réel θ, 2 cos(2θ) = 2(2 cos2 θ − 1) = (2 cos θ)2 − 1. On en déduit aussitôt
que P2 = X 2 − 1 convient.
(c) Soit θ un réel. On a cos(n + 1)θ + cos(n − 1)θ = 2 cos θ cos nθ, ce qui donne
2 cos(n+1)θ = 2 cos θ×2 cos nθ−2 cos(n−1)θ = 2 cos θPn (2 cos θ)−Pn−1 (2 cos θ) = Pn+1 (2 cos θ),
avec Pn+1 = XPn − Pn−1
Par principe de récurrence, on a le résultat.
Du fait de l’unicité, on voit que (Pn )n∈N est la suite de polynômes définie par P0 = 2,
P1 = X, et telle que Pk+2 = XPk+1 − Pk pour tout entier naturel k.
(d) Montrons par récurrence (double) que pour tout entier n, Pn est de degré n et à coefficients
entiers :
— C’est vrai pour n = 0 et n = 1.
— Si on suppose l’assertion vraie pour n et n − 1 (où n est un entier non nul), on a
deg(XPn ) = n+1, deg(Pn−1 ) = n−1 < n+1, il en résulte aussitôt que deg Pn+1 = n+1.
De plus, comme X, Pn et Pn−1 sont à coefficients entiers, il en est de même de Pn+1 (une
somme et un produit de polynômes à coefficients entiers reste un polynôme à coefficients
entiers).
Enfin, pour n ≥ 1, le coefficient dominant de Pn+1 est celui de XPn (puisque Pn−1 est
de degré n − 1), c’est-à-dire celui de Pn . Comme P1 est unitaire, on en déduit que Pn est
unitaire pour n ≥ 1.
2. Soit r un nombre rationnel.
(a) On écrit r = p/q avec p entier relatif, q entier naturel non nul, p et q premiers entre eux.
Soit n = 2q. On a 2 cos(nrπ) = 2 cos(2pπ) = 2, mais aussi 2 cos(nrπ) = Pn (2 cos(rπ)), et
on voit que 2 cos(rπ) est racine du polynôme Pn − 2, qui est unitaire à coefficients entiers.
(b) On suppose de plus que 2 cos(rπ) est rationnel. Ecrivons 2 cos(rπ) = a/b, avec a entier
relatif, b entier naturel, a et b premiers entre eux. D’après la question précédente, il existe
un entier naturel (non nul) n, et des entiers relatifs k0 , . . . , kn−1 tels que
 a n n−1
X  a j
+ kj = 0,
b j=0
b

ce qui donne en multipliant tout par bn :


 
n−1
X
 n−1 
 X
an = − kj aj bn−j = b ×  j n−j−1 

− k j a b 
j=0  j=0 
| {z }
entier relatif
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On voit donc que b divise an . On en déduit que b = 1 : si b ≥ 2, b admet un diviseur premier


p qui divise an donc qui divise a aussi et ceci contredit le fait que a et b sont premiers entre
eux.
Ainsi, 2 cos(rπ) est un entier relatif.
3. Soit r un rationnel tel que cos(rπ) est rationnel. Si cos(rπ) est rationnel, alors 2 cos(rπ) est aussi
rationnel. D’après la question précédente, 2 cos(rπ) est un entier relatif. Comme |2 cos(rπ)| ≤ 2,
ceci impose 2 cos(rπ) ∈ {0, ±1, ±2}, et par suite cos(rπ) ∈ {0, ± 21 , ±1}.

Z
— On a cos(rπ) = 0 si et seulement si il existe k ∈ tel que rπ = π/2 + kπ, i.e si et seulement
si r est de la forme k + 1/2, avec k ∈ . Z
— On a cos(rπ) = ±1/2 si et seulement si rπ est de la forme ±π/3 + kπ avec k ∈ , i.e si r Z
est de la forme ±1/3 + k, avec k ∈ Z
Z
— On a cos(rπ) = ±1 si et seulement si rπ est de la forme kπ, avec k ∈ , i.e si r est un entier
relatif.
Z
Soit A l’ensemble des nombres de la forme 1/2 + k avec k ∈ , B l’ensemble des nombres de la
Z
forme ±1/3 + k avec k ∈ . L’ensemble des rationnels cherchés est donc inclus dans A ∪ B ∪ . Z
L’inclusion inverse est immédiate.
Exercice 2
Il s’agit ici de démontrer le théorème de Wolstenholme : si p est un nombre premier supérieur ou égal
1
à 5, le numérateur de la fraction 1 + 12 + . . . + p−1 est divisible par p2 .
1. C’est du cours.
F
2. On a, pour tout x élément de ∗p , xp−1 = 1 : ceci résulte du petit théorème de Fermat, ou
F
bien du fait que ( ∗p , ×) est un groupe fini de cardinal p − 1, de neutre 1. On voit donc que le
polynôme X p−1 − 1, unitaire de degré p − 1, admet p − 1 racines distinctes (les éléments de
F ∗
p ). On sait alors que
Y p−1
Y
p−1
X −1= (X − x) = (X − k)
x∈ F∗p k=1

Écrivons par ailleurs X p−1 − 1 = a0 + a1 X + . . . + ap−2 X p−2 + X p−1 . D’après les relations
F
entre racines et coefficients (dans le corps p ), on a, pour tout k compris entre 0 et p − 2,

ak = (−1)p−1−k σp−1−k (1, 2, . . . , p − 1)

où on a noté σ1 , . . . , σp−1 les fonctions symétriques élémentaires sur p−1F .


Qp−1 , on a aussi,
p
Par ailleurs, si on note τ1 , . . . , τp−1 les fonctions symétriques élémentaires sur
pour k compris entre 0 et p − 2 :

Ak = (−1)p−1−k τp−1−k (1, 2, . . . , p − 1)

F
Or, si on note m la classe d’un entier dans p , on a tout de suite, pour k entier compris entre
1 et n : X Y X Y
τk (1, . . . , n) = `= ` = σk (1, . . . , p − 1).
A∈Pk (n) `∈A A∈Pk (n) `∈A

On a donc immédiatement Ak = ak pour tout entier k compris entre 0 et p − 2. En particulier,


si k est un entier compris entre 1 et p − 2, Ak = ak = 0, ce qui signifie que p divise Ak .
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Qp−1
3. On a tout de suite A0 = P (0) = k=1 (−k) = (−1)p−1 (p − 1)! = (p − 1)! (on a utilisé le fait
que p − 1 est pair).
Qp−1 Qp−1
De même, P (p) = k=1 (p − k) = `=1 ` = (p − 1)! = A0 . On en déduit :

A0 = P (p) = A0 + A1 p + . . . + Ap−2 pp−2 + pp−1 ,

ce qui donne
A1 p = −A2 p2 − . . . − Ap−2 pp−2 − pp−1
Or, si k est un entier compris entre 2 et p − 2, Ak pk est divisible par p3 (c’est évident si k ≥ 3,
et résulte du fait que p divise A2 si k = 2), de même que pp−1 (vu que p ≥ 5). On en déduit
que A1 p est divisible par p3 , donc A1 est divisible par p2 .
4. On a tout de suite en réduisant au même dénominateur et en utilisant encore les relations entre
racines et coefficients :
1 1 τp−1 (1, . . . , p − 1) ±A1
1+ + ... + = = ,
2 p−1 (p − 1)! (p − 1)!

d’où le résultat d’après la question précédente.

Exercice 3
1. On procède par récurrence sur n.
— La propriété est évidente pour n = 1, et bien connue pour n = 2 (elle se réduit en effet à
(AB)0 = A0 B + AB 0 pour A, B dans [X]). C
N
— supposons la propriété vraie pour un entier n ∈ ∗ . Soient Q1 , . . . , Qn , Qn+1 des éléments
C
de [X]. Alors :
0
(Q1 . . . Qn Qn+1 )0 = ((Q1 . . . Qn )Qn+1 )
= (Q1 . . . Qn )0 Qn+1 + (Q1 . . . Qn )Q0n+1
= Q01 Q2 . . . Qn Qn+1 + . . . + Q1 . . . Q0n Qn+1 + Q1 . . . Qn Q0n+1 ,

ce qui prouve que la propriété est vraie pour l’entier n + 1 (on a utilisé l’hypothèse de
récurrence pour passer de la deuxième ligne à la troisième).
2. On sait que P s’écrit, dans C[X], en notant c le coefficient dominant de P :
r
Y
P =c (X − zk )αr = Q1 . . . Qr ,
k=1

avec Q1 = c(X −z1 ) , et Qk = (X −zk )αk pour 2 ≤ k ≤ r. En utilisant la question précédente,


α1

on a donc, pour z complexe distinct des racines de P :


r r
P 0 (z) X 0 Y 1
= Qk (z) Q` (z) × .
P (z) P (z)
k=1 `=1
`6=k

De plus, pour 1 ≤ k ≤ r :
Qr Qr
Q0k (z) `=1 Q` (z) Q0k (z) `=1 Q` (z)
`6=k `6=k Q0k (z) αk
= Qr = = ,
P (z) `=1 Q` (z) Qk (z) z − zk

d’où le résultat.
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R Qr
3. Par hypothèse, le polynôme P s’écrit ici (vu qu’il est scindé sur ), P = c k=1 (X − xk )αk ,
où c est le coefficient dominant de P , et où αk est l’ordre de multiplicité de xk (1 ≤ k ≤ r).
(a) Soit z un complexe non réel. Alors z n’est pas une racine de P (puisque toutes les racines
de P sont réelles), on a donc, en utilisant la question précédente :
r
aP (z) + P 0 (z) P 0 (z) X αk
=a+ =a+
P (z) P (z) z − xk
k=1

Écrivons z = u + iv, avec u et v réels et v non nul. Alors, si α est un entier non nul, et x
un réel :
α α α(u − x − iv)
= = ,
z−x u − x + iv (u − x)2 + v 2
α −αv
la partie imaginaire de z−x est ainsi (u−x)2 +v 2 . On en déduit immédiatement que la partie
0
aP (z)+P (z)
imaginaire B de P (z) est, vu que a est réel :

r
X αk
B = −v ,
(u − xk )2 + v 2
k=1

il s’agit à l’évidence d’un réel non nul (tous les termes de la somme sont strictement positifs).
On en déduit en particulier que aP (z) + P 0 (z) n’est pas nul.
Ainsi, toutes les racines dans C du polynôme aP + P 0 sont en fait réelles, ce qui entraîne
C
compte tenu de la factorisation dans [X] que ce polynôme est scindé sur (le coefficient R
dominant est réel puisque ce polynôme est à coefficients réels).
(b) De la même façon qu’à la question précédente, si z est un complexe non réel, on a
k
aP (z) + zP 0 (z) a P 0 (z) a X αk
= + = +
zP (z) z P (z) z z − xk
k=1

La partie imaginaire B de cette expression est (lorsqu’on écrit z = u + iv avec u et v réels


et v non nul) :
 
r r
−av X αk  X αk 
B= − v = −v a + ,
 
u2 + v 2 (u − xk )2 + v 2 (u − xk )2 + v 2 

|{z}
k=1 ≥0 k=1 | {z }
>0

et il est à nouveau clair que B est un réel non nul. On en déduit que z n’est pas racine de
aP + XP 0 .
L’ensemble des racines dans C R
de aP + XP 0 est donc inclus dans , ce qui implique que
ce polynôme à coefficients réels est scindé sur R
(ce polynôme est non constant si P est
non constant, car si on note d ≥ 1 le degré de P , et c le coefficient dominant de P , alors le
coefficient de X d dans aP + XP 0 est ac + dc qui est non nul).
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Exercice 4
C
On s’intéresse ici à l’équation de Fermat dans [X], et on montre en fait que les seules solutions non
constantes de l’équation An + B n + C n = 0 sont les solutions triviales.
1. Si α = 1, alors z est racine simple de T , donc n’est pas racine de T 0 , ou encore racine de T 0
d’ordre 0 (et 0 = 1 − 1).
Si α ≥ 2, on a par caractérisation de l’ordre de multiplicité d’une racine avec les dérivées
successives :
0 = T (z) = T 0 (z) = . . . = T (α−1) (z) et T (α) (z) 6= 0,
ce qui donne
0 = T 0 (z) = . . . = T 0(α−2) (z) et T 0(α−1) (z) 6= 0,
ce qui montre que z est bien racine de T 0 , d’ordre α − 1.
2. On a en fait X X
αT (z) = αT (z),
z∈Ω z∈R(T )

puisque si z n’est pas dans


Q R(T ), alors αT (z) = 0.
Comme T s’écrit T = c z∈R(T ) (X − z)αT (z) avec c ∈ C∗ , le résultat est immédiat.
3. Dans cette question, A, B et C sont des éléments non nuls de C[X], non tous constants,
premiers entre eux tels que A + B + C = 0.
(a) Soit D le PGCD de A et B. Alors D divise A et B, mais divise aussi C car C = −A − B,
donc D divise le PGCD de A, B, et C, c’est-à-dire que D divise 1, ce qui impose D = 1.
On montre de même que A et C sont premiers entre eux, ainsi que B et C.
(b) Supposons que P = 0, on a alors AB 0 = BA0 . On en déduit que A divise BA0 , donc divise
A0 par Gauss puisque A est premier avec B. Ceci est impossible si A0 n’est pas nul car alors
0 ≤ deg A0 < deg A. On en déduit donc que A0 = 0, c’est-à-dire A constant. On a de même
B constant, puis C = −A − B constant. Les trois polynômes sont constants, contrairement
à l’hypothèse.
On a en écrivant A = −B − C :

P = AB 0 − BA0 = (−B − C)B 0 − B(−B 0 − C 0 ) = BC 0 − CB 0 .

On montre de même P = CA0 − AC 0 .


(c) Soit z une racine de A (s’il y en a), et α l’ordre de multiplicité de z dans A. Alors z est racine
de A0 d’ordre α − 1, et on voit que (X − z)α−1 divise A et A0 , donc divise AB 0 − BA0 = P ,
et z est bien racine de P d’ordre au moins α − 1 (ceci comprend le cas où α = 1).
Il est clair d’après la question précédente qu’on a aussi αP (z) ≥ αB (z) − 1 pour tout z
racine de B, et αP (z) ≥ αC (z) − 1 pour tout z racine de C.
C
Soit Ω une partie finie de qui contient R(P ), R(A), R(B) et R(C). On a, avec la question 2,
X
deg P = αP (z)
z∈Ω

P de la somme sont positifs ou nul, donc si Λ est une partie


RemarquonsPque tous les termes
de Ω, alors z∈Ω αP (z) ≥ z∈Λ αP (z). Considérons la partie Λ définie par la réunion de
R(A), R(B) et R(C). Comme les polynômes A, B et C sont deux à deux premiers entre
eux, les ensembles R(A), R(B) et R(C) sont deux à deux disjoints (si deux polynômes ont
une racine commune, ils ne sont pas premiers entre eux). On a donc
X X X X
deg P ≥ αP (z) = αP (z) + αP (z) + αP (z).
z∈Λ z∈R(A) z∈R(B) z∈R(C)
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Or, d’après la minoration du début de la question :


 
X X X
αP (z) ≥ (αA (z) − 1) =  αA (z) − Card (R(A)) = deg A − Card R(A),
z∈R(A) z∈R(A) z∈R(A)

et on a les mêmes minorations pour B et C. On en déduit bien que :

deg P ≥ deg A + deg B + deg C − Card R(A) − Card R(B) − Card R(C).

(d) On a P = A0 B − AB 0 , donc deg P ≤ max(deg(A0 B), deg(AB 0 )) = deg A + deg B − 1 (car un


des deux polynômes A ou B n’est pas constant). On en déduit avec la question précédente :

deg A + deg B − 1 ≥ deg P ≥ deg A + deg B + deg C − Card R(A) − Card R(B) − Card R(C),

ce qui donne bien 1 + deg C ≤ Card R(A) + Card R(B) + Card R(C).
On a bien entendu également la même majoration pour 1 + deg A et 1 + deg B. D’où la
relation (?).
4. Dans cette question, n est un entier au moins égal à 3.
(a) Supposons qu’un des polynômes au moins parmi U , V et W n’est pas constant. Alors un
des polynômes parmi U n , V n et W n n’est pas constant, et ces polynômes sont premiers
entre eux puisque U , V et W le sont. On peut donc appliquer la question précédente (avec
les polynômes U n , V n et W n ). Soit d le plus grand des degrés de U , V et W . On obtient :

1 + nd ≤ Card R(U n ) + Card R(V n ) + Card R(W n )

Or il est clair que U et U n ont les mêmes racines, donc

Card R(U n ) = Card R(U ) ≤ deg U ≤ d,

et de même pour V et W . On obtient donc

1 + nd ≤ 3d,

ce qui est faux puisque n ≥ 3.


(b) Tout d’abord il est clair que si a, b et c sont des complexes non nuls tels que an +bn +cn = 0,
C
et si D est un polynôme non nul de [X] alors on a bien

(aD)n + (bD)n ) + (cD)n = Dn (an + bn + cn ) = 0

C
Réciproquement, soient A, B et C des polynômes non nuls de [X] tels que An + B n + C n = 0.
Soit D le PGCD de A, B et C. Alors D n’est pas nul. Si on écrit A = DU , B = DV , et
C
C = DW , avec U , V et W dans [X], alors U , V et W sont premiers entre eux, non nuls,
et on a
0 = (DU )n + (DV )n + (DW )n = Dn (U n + V n + W n ).
C
comme Dn n’est pas nul et que [X] est intègre, on a U n + V n + W n = 0. D’après ce qui
précède, U , V et W sont constants, d’où le résultat.
(c) On a :
(X 2 + 1)2 − (X 2 − 1)2 = 4X 2 = (2X)2 ,
ce qui s’écrit aussi :
(X 2 + 1)2 + (i(X 2 − 1))2 + (2iX)2 = 0

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