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Un corrigé
Partie I-Préliminaires
1. X1 (Ω)) = {0, 1}. X1 suit donc une loi de Bernoulli de paramètre p = P (X1 = 1).
b
Et P (X1 = 1) = , puisqu’il y a au départ b boules blanches sur un total de b + r boules dans
b+r
l’urne, et équiprobabilité de tirage de chaque boule.
b
Conclusion X1 suit une loi de Bernoulli de paramètre p = . (résultat confirmé par Q6)
b+r
b+1
2. P (X2 = 1|X1 = 1) = car cela correspond à un tirage d’une boule blanche dans une urne
b+r+1
contenant b + 1 blanches sur un total de b + r + 1 boules.
r
De même P (X2 = 0|X1 = 1) = , ici tirage d’une boule rouge d’une urne contenant r rouges
b+r+1
sur un total de b + r + 1 boules.
b+1
La loi conditionnelle de X2 sachant (X1 = 1) est une loi de Bernoulli de paramètre .
b+r+1
Ensuite X2 (Ω) = {0, 1}. X2 suit donc une loi de Bernoulli de paramètre p = P (X2 = 1).
J’utilise alors la formule des probabilités totales avec le s.c.e ((X1 = 1), (X1 = 0)). Ce qui donne :
P (X2 = 1) = P (X2 = 1|X1 = 1)P (X1 = 1) + P (X2 = 1|X1 = 0)P (X1 = 0).
b+1 b
J’ai obtenu P (X2 = 1|X1 = 1) = , de même j’ai P (X2 = 1|X1 = 0) = , ainsi avec
b+r+1 b+r+1
b+1 b b r b
la Q1 P (X2 = 1) = + =
b+r+1b+r b+r+1b+r b+r
b
Conclusion X2 suit une loi de Bernoulli de paramètre p = . (résultat confirmé par Q6)
b+r
3. Sn renvoie le nombre de boules blanches après le n ème tirage, et vu qu’il y a au départ b boules
blanches et qu’à chaque tirage on peut avoir une boule blanche ou rouge : Sn (Ω) = Jb, b + nK.
1
b
Ensuite par linéarité de l’espérance et hypothèse de récurrence (forte), E(Sn ) = b + n =
b+r
b+r+n b
b , qu’il suffit de remplacer dans le résultat de la Q5, qui donne bien P (Xn+1 ) = .
b+r b+r
Conclusion : Par principe de récurrence la propriété est vraie pour tout n ∈ N∗ .
2
La suite (ak ) est positive, décroissante et lim ak = 0.
k→+∞
(−1)k ak
P P
Ainsi le cssa assure que converge, et on a bien montré la convergence simple de ϕk sur
]0, +∞[.
De plus le cssa assure que le reste d’ordre n, Rn = +∞
P
k=n+1 (−1)ak est majoré en valeur absolue par
an+1 ce qui est exactement Q14.
Remarque : On pouvait aussi faire de la Convergence absolue ici.
P (−1)j−1
+∞
13. Il suffit de faire un changement d’indice j = k + 1 sur ϕ(x + 1) = 2
. Les deux sommes
j=1 (x + j)
1
s’opposent sauf pour le premier terme de ϕ(x) donnant 2 .
x
On a donc bien montré le résultat demandé.
14. Démontré à Q12
15. D’abord la Q13 assure la deuxième condition de (P ).
1
Pour la limite : Je prends n = 0 et j’utilise Q14, j’ai donc |ϕ(x) − ϕ0 (x)| ≤ .
(x + 1)2
1 1
Sachant que 2
→ 0, ϕ0 (x) = 2 → 0 quand x → +∞, par simple théorème d’encadrement
(x + 1) x
ϕ(x) → 0 quand x → +∞.
16. Soit f une solution du problème (P ).
n (−1)k
Fixons x > 0. Montrons par récurrence sur n ∈ N l’égalité f (x) = (−1)n+1 f (x+n+1)+
P
2
.
k=0 (x + k)
1
Amorce : Elle est donnée par (P ), f (x) = −f (x + 1) + .
x2
Hérédité : Soit n ∈ N on suppose l’égalité vraie au rang n.
On a alors toujours avec (P ) en l’appliquant en la valeur x + n + 1 > 0,
1
f (x + n + 1) = −f (x + n + 2) + .
(x + n + 2)2
Il suffit alors de "l’injecter" dans l’égalité au rang n pour passer au rang n + 1.
Conclusion : L’égalité est vraie pour tout n ∈ N par principe de récurrence.
17. En reprenant l’égalité de Q16, toujours pour x > 0 fixé, il suffit de faire tendre n → +∞.
Par hypothèse de (P ), f (x + n + 1) → 0 quand n → +∞, et ainsi par définition de ϕ et unicité
d’une limite de suite,f (x) = ϕ(x).
Ceci montre bien l’unicité de la solution de (P ), et nous avons prouvé l’existence au début.
3
Comme ϕ est continue en 1, x2 ϕ(x + 1) → 0 quand x → 0, et ainsi x2 ϕ(x) → 1 quand x → 0, ce
1
qui est exactement ϕ(x) ∼ 2 quand x → 0.
x
20. Appliquons le théorème de dérivation d’une série de fonctions toujours sur I = [, +∞[, avec > 0.
Vérifions ses hypothèses :
2(−1)k+1
i) Pour tout k ∈ N, ϕk est dérivable sur I, et ϕ0k (x) = .
(x + k)3
P
ii) k≥0 ϕk converge simplement sur I (car uniformément cf Q19)
2
iii) Enfin k≥0 ϕ0k converge normalement donc uniformément sur I, en effet ||ϕ0k ||∞,I = ∼
P
( + k)3
2 P 1
3
et converge comme série de Riemann convergente (3 > 1).
k k3
Conclusion : ϕ est bien dérivable sur I et ceci pour tout > 0, donc sur ]0, +∞[, et par dérivation
terme à terme on a bien l’égalité de l’énoncé.
21. J’utilise ici encore un principe du cssa (qui s’applique ici sans détails ...) et qui assure que la somme
est du signe du 1er terme, ici négatif.
Pour être exactement avec le cssa je pouvais d’abord sortir un facteur (−1).
22. ϕ étant décroissante sur ]0, +∞[, on a donc pour tout x > 0,
1
2ϕ(x + 1) ≤ ϕ(x) + ϕ(x + 1) = 2 ≤ 2ϕ(x).
x
On a donc déjà la première inégalité de l’énoncé, et pour la deuxième, il suffit de poser x0 = x+1 > 1,
1
obtient donc 2ϕ(x0 ) ≤ 0 . La variable étant muette, on regroupe les deux inégalités sur leur
(x − 1)2
domaine commun de validité ]1, +∞[.
Il suffit ensuite de multiplier par x2 puis x → +∞ qui par théorème d’encadrement donne
1
2x2 ϕ(x) → 1 quand x → +∞, ce qui est exactement ϕ(x) ∼ 2 quand x → +∞.
2x
4
24. Je me permets ici de travailler sur I =]0, 1[ et pas sur ]0, 1].
1
Tout d’abord, par DSE usuel ∀t ∈ I, = +∞ k k
P
k=0 (−1) t . J’obtiens donc en multipliant par
1+t
tx−1 ln(t) P+∞
tx−1 ln(t), ∀t ∈ I, = k=0 (−1)k fk (t).
1+t
Remarque : En fait cette dernière égalité reste vraie pour t = 1 donnant 0 = 0 ce qui permet de
travailler sur ]0, 1].
Appliquons le théorème d’interversion d’une série et d’une intégrale généralisée. Vérifions ses hypo-
thèses :
i) Pour tout k ∈ N, t 7→ (−1)k fk (t) est continue sur I et intégrable sur I par Q23.
tx−1 ln(t)
ii) k≥0 (−1)k fk (t) converge simplement vers
P
1 + Rt
k
I |(−1) fk (t)|dt celle ci est assurée par la Q23,
P
iii) Enfin il faut prouver la convergence de la série
PR k 1 1 1
I |(−1) fk (t)|dt = ∼k→+∞ 2 terme général d’une série de Riemann
P
, et
(x + k)2 (x + k)2 k
convergente.
tx−1 ln(t)
Conclusion, d’abord t 7→ est intégrable sur I et on peut intervertir série et intégrale qui
1+t
encore une fois par Q23, donne bien l’égalité.
−1
Remarque : On pouvait aussi partir de l’expression de ϕ(x), remplacer par son expression
(x + k)2
intégrale de Q23 puis appliquer le théorème d’interversion série intégrale généralisée.
5
√ 1 x √ 1 √ 1 √
fk+1 (x) − x= (fk (x) + )− x= (fk (x)2 + x − 2 xfk (x)) = (fk (x) − x)2
2 fk (x) 2fk (x) 2fk (x)
ce qui est l’égalité demandée.
√ √
29. D’abord je remarque que par Q25, |fk (x) − x| = fk (x) − x.
Ensuite montrons le résultat par récurrence sur k ∈ N∗ .
√ 1+x
Amorce : 0 ≤ f1 (x) − x ≤ f1 (x) =
2
Hérédité : √Soit k ∈ N∗ , supposons l’inégalité vraie au rang k. J’utilise alors Q28 et le fait que
x √ 1+x
0 ≤ (1 − ) ≤ 1, ce qui me donne bien 0 ≤ fk+1 (x) − x ≤ k+1 .
fk (x) 2
Conclusion : Par principe de récurrence est bien vraie pour tout k ∈ N∗ .
6
36. R = P ∆P T , Uk = P Vk P T , R − Uk = P (∆ − Vk )P T et toutes les matrices sont symétriques.
Donc (R − Uk )(R − Uk )T = (R − Uk )(R − Uk ) = P (∆ − Vk )2 P T = P (∆ − Vk )(∆ − Vk )T P T .
(R − Uk )(R − Uk )T et (∆ − Vk )(∆ − Vk )T sont semblables (P T = P −1 ) et donc ont même trace, ce
qui démontre bien N (R − Uk ) = N (∆ − Vk ).
s
n p
37. N (R − Uk ) = ( λi ) − fk (λi ))2
P
i=1
q
J’utilise alors que a21 + . . . a2n ≤ |a1 | + . . . |an |, qui me permet d’utiliser Q29 et de majorer chaque
p 1 + λi
terme | λi ) − fk (λi )| ≤ , je n’ai plus qu’à sommer les inégalités pour obtenir le résultat.
2k
38. Simple conclusion. La convergence d’une suite ne dépend pas de la norme choisie (bien entendu
nous sommes en dimension finie), et donc par simple théorème d’encadrement grâce à Q38, comme
T r(S) + n
lim = 0, on a lim N (R − Uk ) = 0 c’est exactement le résultat.
k→+∞ 2k k→+∞