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Probabilités
1. (a) 1er cas. On suppose 0 < p 1 < 1. Alors la famille ({X 1 = 1}, {X 1 = 0}) est un système quasi complet
d’évènements et la formule des probabilités totales entraîne :
p 2 = P(X 2 = 1)
= P(X 2 = 1|X 1 = 1)P(X 1 = 1) + P(X 2 = 1|X 1 = 0)P(X 1 = 0)
= [1 − P(X 2 = 0|X 1 = 1)] p 1 + β(1 − p 1 )
= (1 − α)p 1 + β(1 − p 1 )
= β + (1 − α − β)p 1 .
2e cas. On suppose p 1 = 1. Alors la famille ({X 1 = 1}) est un système quasi complet d’évènements
et la formule des probabilités totales entraîne :
3e cas. On suppose p 1 = 0. Alors la famille ({X 1 = 0}) est un système quasi complet d’évènements
et la formule des probabilités totales entraîne :
(c) Posons q = 1 − α − β. Alors la suite (p n )n >1 vérifie p n+1 = q p n + β, ∀n ∈ N∗ , donc est arithmético-
géométrique. Déterminons, s’il existe, l’unique réel ` tel que la suite (p n −`)n >1 soit géométrique
de raison q. Soit n ∈ N∗ . Il vient :
1−q=α+β>0 β
p n+1 − ` = q(p n − `) ⇐⇒ q p n + β − ` = q p n − q` ⇐⇒ (1 − q)` = β ⇐⇒ `= .
α+β
β
Ainsi, en posant ` = α+β , la suite (p n − `)n >1 est géométrique de raison q. On en déduit que
∀n ∈ N∗ p n − ` = q n−1 (p 1 − `),
puis
β β
µ ¶
∀n ∈ N∗ , pn = + q n−1 p 1 − , où q = 1 − α − β .
α+β α+β
(d) Puisque l’on a 0 < α < 1 et 0 < β 6 1, il vient 0 < α+β < 2 puis −1 < α+β−1 < 1 et donc −1 < q < 1.
En conséquence q n−1 −−−−−→ 0 puis
n→+∞
β
p n −−−−−→ .
n→+∞ α+β
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β
µ ¶
β
2. (a) D’après la question 1.(c), il vient p 2 = α+β puis X 2 ,→ B .
α+β
(b) En utilisant la formule P(X 1 = i , X 2 = j ) = P(X 2 = j |X 1 = i )P(X 1 = i ), ∀(i , j ) ∈ {0, 1}2 , on obtient
α(1−β) αβ
P(X 1 = 0, X 2 = 0) = α+β , P(X 1 = 0, X 2 = 1) = α+β ,
αβ (1−α)β
P(X 1 = 1, X 2 = 0) = α+β , P(X 1 = 1, X 2 = 1) = α+β .
β
(c) Puisque X 1 et X 2 suivent la même loi de Bernoulli de paramètre α+β , X 1 et X 2 admettent une
espérance et une variance données par
β β β αβ
µ ¶
E(X 1 ) = E(X 2 ) = et Var(X 1 ) = Var(X 2 ) = 1− = .
α+β α+β α+β (α + β)2
(d) Puisque X 1 et X 2 sont de carrés intégrables, la covariance entre X 1 et X 2 est définie et donnée
par Cov(X 1 , X 2 ) = E(X 1 X 2 ) − E(X 1 )E(X 2 ). Puisque E(X 1 ) et E(X 2 ) sont connues, il nous reste à
déterminer E(X 1 X 2 ).
Comme X 1 et X 2 sont à valeurs dans {0, 1}, X 1 X 2 est à valeurs dans {0, 1} donc suit une loi de
Bernoulli de paramètre P(X 1 X 2 = 1). En conséquence,
(1 − α)β
E(X 1 X 2 ) = P(X 1 X 2 = 1) = P(X 1 = 1, X 2 = 1) = ,
α+β
puis
(1 − α)β β 2
µ ¶
Cov(X 1 , X 2 ) = −
α+β α+β
β β
µ ¶
= 1−α−
α+β α+β
β
(1 − α)(α + β) − β
£ ¤
=
(α + β) 2
β 2
α αβ α
¡ ¢
= − −
(α + β)2
αβq
= .
(α + β)2
On obtient
αβq
Cov(X 1 , X 2 ) = , où q = 1 − α − β .
(α + β)2
αβ
(e) Si q 6= 0, du fait que (α+β)2
> 0, il vient Cov(X 1 , X 2 ) 6= 0 et on est certain que X 1 et X 2 ne sont pas
indépendantes.
Au contraire, si q = 0, il vient Cov(X 1 , X 2 ) = 0 et X 2 est potentiellement indépendante de X 1 .
Vérifions que c’est bien le cas. Puisque q = 0, il vient α + β = 1, p 1 = p 2 = β et 1 − p 1 = 1 − p 2 = α,
et en conséquence la loi du couple (X 1 , X 2 ) est donnée par
La loi jointe de (X 1 , X 2 ) est donc le produit des lois marginales de X 1 et de X 2 , donc X 1 et X 2 sont
indépendantes. Finalement
⊥ X 2 ⇐⇒ α + β = 1 .
X1 ⊥
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3. Déterminons la loi de N . Par définition, N = inf{n ∈ N∗ : X n = 0} donc N est à valeurs dans N∗ ∪ {+∞}.
Puisque l’appareil est en fonctionnement le premier jour, X 1 vaut 1 presque sûrement et P(N = 1) = 0.
Maintenant, pour tout n > 2, il vient par la formule des probabilités composées
P(N = n)
=P(X 1 = 1, . . . , X n−1 = 1, X n = 0)
=P(X 1 = 1) · P(X 2 = 1|X 1 = 1) · · · P(X n−1 = 1|X 1 = 1, . . . , X n−2 = 1) · P(X n = 0|X 1 = 1, . . . , X n−1 = 1).
Puisque le comportement de l’appareil au jour j ne dépend que de son état au jour j − 1 et pas des
jours précédents, nous avons
et
P(X n = 0|X 1 = 1, . . . , X n−1 = 1) = P(X n = 0|X n−1 = 1) = α.
En conséquence,
∀n > 2, P(N = n) = (1 − α)n−2 α.
+∞
P(N = n) = 1, il vient P(N = +∞) = 0, et la loi de N est déterminée. On peut alors
X
Enfin, puisque
n=2
donner la loi de N − 1 :
pt
Ainsi, ∀t ∈ [0, 1],G Y1 (t ) = .
1 − (1 − p)t
(b) Puisque Y1 et Y2 sont indépendantes et suivent la même loi, il vient
¶2
pt
µ
£ ¤2
∀t ∈ [0, 1], G Y1 +Y2 (t ) = G Y1 (t ) · G Y2 (t ) = G Y1 (t ) = .
1 − (1 − p)t
et on en déduit Z ,→ G 1 − (1 − p)2 .
£ ¤
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Algèbre linéaire
Partie I
1. (a) Puisque B est symétrique réelle, elle possède une base orthonormée de vecteurs propres (E 1 , E 2 , E 3 ).
Notons B la base canonique de R3 et considérons les vecteurs e 1 , e 2 et e 3 de R3 vérifiant
E k = MatB (e k ), ∀k ∈ 1, 3. Alors la famille B 0 = (e 1 , e 2 , e 3 ) est une base orthonormée de vecteurs
propres pour g et la matrice de g dans B 0 est diagonale .
(b) Déterminons le spectre de g . Pour ce faire calculons χg = χB . En effectuant l’opération C 1 ←
C 1 − C 3 , en factorisant par 2 − t , en effectuant l’opération L 3 ← L 3 + L 1 puis en développant par
rapport à C 1 , il vient :
χB (t ) = (−1)3 ¯¯ 1−t
¯ −3 −1 ¯
¯ ¯ 2−t −3 −1 ¯ ¯ 1 −3 −1 ¯ ¯ 1 −3 −1 ¯
−3 3−t −3 ¯ = − ¯ 0 3−t −3 ¯ = (t −2) ¯ 0 3−t −3 ¯ = (t −2) ¯ 0 3−t −3 ¯ = (t −2) ¯ 3−t
¯ ¯
−3 ¯
−6 −t .
¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯
−1 −3 1−t t −2 −3 1−t −1 −3 1−t 0 −6 −t
Sp(g ) = {−3; 2; 6} .
Déterminons maintenant les sous-espaces propres de g . Puisque χg est scindé à racines simples,
ils sont tous de dimension 1.
³ 4 −3 −1 ´
— Les colonnes de B + 3I 3 = −3 6 −3 vérifient C 1 +C 2 +C 3 = 0 donc
−1 −3 4
E −3 (g ) = Vect(e 1 ) où e 1 = p1 (1, 1, 1) .
3
³ −1 −3 −1 ´
— Les colonnes de B − 2I 3 = −3 1 −3 vérifient C 1 −C 3 = 0 donc
−1 −3 −1
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En conséquence, si x = x 1 e 1 + x 2 e 2 + x 3 e 3 et y = y 1 e 1 + y 2 e 2 + y 3 e 3 , il vient
* +
X3 3
X X 3 X 3 Xn
〈x, y〉 = xi e i , yjej = x i y j 〈e i , e j 〉 = xi y i .
i =1 j =1 i =1 j =1 i =1
g (x) = x 1 g (e 1 ) + x 2 g (e 2 ) + x 3 g (e 3 ) = −3x 1 e 1 + 2x 2 e 2 + 6x 3 e 3
∀n ∈ N∗ , g n (e 1 ) = (−3)n e 1 , g n (e 2 ) = 2n e 2 , g n (e 3 ) = 6n e 3 ,
et on obtient
∀n ∈ N∗ , g n (x) = x 1 g n (e 1 ) + x 2 g n (e 2 ) + x 3 g n (e 3 ) = (−3)n x 1 e 1 + 2n x 2 e 2 + 6n x 3 e 3 ,
g n (x), x = (−3)n x 12 + 2n x 22 + 6n x 32 .
®
puis
(d) Puisque 2n = o[(−3)n ], (−3)n = o(6n ) et (x 1 , x 2 , x 3 ) 6= (0, 0, 0) il vient
6n x 32
si x 3 6= 0,
v n (x) ∼ (−3)n x 12 si x 3 = 0 et x 1 6= 0,
n→+∞
2n x 22 si x 3 = x 1 = 0 et x 2 6= 0,
la suite (v n (x))n >1 est non nulle à partir d’un certain rang .
v n (x) 6n x 32
∼ ∼ 6,
v n−1 (x) n→+∞ 6n−1 x 32 n→+∞
v n (x)
ce qui entraîne −−−−−→ 6 .
v n−1 (x) n→+∞
2. (a) Puisque l’on a
1 3 1
³ 1 ´ ³ −3 ´ ³1´ ³ ´ ³ ´ ³ ´ ³ −1 ´ ³ −3 ´ ³ −1 ´
C 1 = −3 = −3 1 , C 0 = 0 =3 0 et C 2 = 6 =3 2 ,
1 −3 1 −1 −3 −1 −1 −3 −1
il vient h(e 1 ) = −3e 1 , h(e 2 ) = 3e 2 et h(e 3 ) = 3e 3 . Ceci prouve que (e 1 , e 2 , e 3 ) est une base de
vecteurs propres de h, et donc que h est diagonalisable dans (e 1 , e 2 , e 3 ).
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w n (e 1 ) w n (e 2 ) w n (e 3 )
= −3 −−−−−→ −3, = 3 −−−−−→ 3 et = 3 −−−−−→ 3 .
w n−1 (e 1 ) n→+∞ w n−1 (e 2 ) n→+∞ w n−1 (e 3 ) n→+∞
(c) Soit x = x 1 e 1 + x 2 e 2 + x 3 e 3 ∈ R3 . Si x est nul, w n (x) = 0, ∀n ∈ N∗ , donc le vecteur nul n’est pas
dans D. On suppose x non nul dans la suite. Pour tout n ∈ N∗ , il vient
h n (x) = x 1 h n (e 1 ) + x 2 h n (e 2 ) + x 3 h n (e 3 ) = (−3)n x 1 e 1 + 3n x 2 e 2 + 3n x 3 e 3 ,
puis
w n (x) = (−3)n x 12 + 3n x 22 + x 33 = 3n x 22 + x 32 + (−1)n x 12 .
¡ ¢ £ ¤
3n x 22 + x 32 + (−1)n x 12
£ ¤
w n (x)
= ¤ = 32 −−−−−→ 32 .
w n−2 (x) 3n−2 x 22 + x 32 + (−1)n−2 x 12
£
n→+∞
Partie II
u n (x) = 〈 f n (x), x〉
* +
d d
λni x i e i ,
X X
= xjej
i =1 j =1
d X
d
λni x i x j 〈e i , e j 〉
X
=
i =1 j =1
d
λni x i2
X
=
i =1
x i2 λi n
" µ ¶ #
dX
−1
= λnd x d2 1+
i =1 x d2 λd
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λi n
¯ ¯
Comme ¯ λλdi ¯ =
³ ´
|λi | |λd −1 |
6 < 1, ∀i ∈ 1, d − 1, il vient −−−−−→ 0 puis u n (x) ∼ λnd x d2 . En
¯ ¯
|λd | |λd | λd n→+∞ n→+∞
conséquence
u n (x) λnd x d2
∼ ∼ λd −−−−−→ λd .
u n−1 (x) n→+∞ λdn−1 x d2 n→+∞ n→+∞
x i2 λi n
" µ ¶ #
k d
n
u n (x) = α(x)λd 1 + , où α(x) = x i2 > x d2 > 0,
X X
i =1 α(x) λd i =k+1
u 2n (x) 5 · λ2n
d 5 5
2n+1
u 2n+1 (x) 3 · λd 3 3
= = λd −−−−−→ λd et = = λd −−−−−→ λd .
u 2n−1 (x) 3 · λd
2n−1 3 n→+∞ 3 u 2n (x) 5 · λd2n 5 n→+∞ 5
³ ´
u n (x)
Puisque λd 6= 0, il vient 53 λd 6= 53 λd et la suite u n−1 (x) n >1 possède deux sous-suites dont le comporte-
ment asymptotique diffère. En conséquence,
³ ´
u n (x)
la suite u n−1 (x) n >1 ne converge pas .
Partie III
d
Fixons x ∈ F k∗ . Il existe alors (x k , . . . , x d ) ∈ Rd −k+1 non nul vérifiant x =
X
1. x i e i , et il vient
i =k
d
λi x i2
X
〈 f (x), x〉 =
i =k
d
λk x i2 (car ∀i ∈ k, d , x i2 > 0 et λi > λk )
X
>
i =k
= λk 〈x, x〉.
〈 f (x),x〉
Comme 〈x, x〉 > 0, on obtient bien 〈x,x〉 > λk , ∀x ∈ Fk∗ .
〈 f (e k ),e k 〉
2. Remarquons que e k est un élément de F k∗ qui vérifie 〈e k ,e k 〉 = λk . En conséquence
〈 f (x), x〉 〈 f (e k ), e k 〉
∀x ∈ F k∗ , > ,
〈x, x〉 〈e k , e k 〉
puis
〈 f (x), x〉 〈 f (e k ), e k 〉
min∗ = = λk .
x∈F k 〈x, x〉 〈e k , e k 〉
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Pk
3. Fixons x ∈ E k∗ . Il existe alors (x 1 , . . . , x k ) ∈ Rk non nul vérifiant x = i =1 x i e i , et il vient
k
λi x i2
X
〈 f (x), x〉 =
i =1
k
λk x i2 (car ∀i ∈ 1, k, x i2 > 0 et λi 6 λk )
X
6
i =1
= λk 〈x, x〉.
〈 f (x),x〉
Comme 〈x, x〉 > 0, on obtient 〈x,x〉 6 λk , ∀x ∈ E k∗ . Maintenant, remarquons que e k est un élément
〈 f (e k ),e k 〉
de E k∗ qui vérifie 〈e k ,e k 〉 = λk . En conséquence
〈 f (x), x〉 〈 f (e k ), e k 〉
∀x ∈ E k∗ , 6 ,
〈x, x〉 〈e k , e k 〉
puis
〈 f (x), x〉 〈 f (e k ), e k 〉
max∗ = = λk .
x∈E k 〈x, x〉 〈e k , e k 〉
4. (a) Soit V ∈ Vk . Supposons par l’absurde que l’on a V ∩F k = {0}. Alors V et F k sont en somme directe
et il vient dim(V + F k ) = dimV + dimF k = k + (d − k + 1) = d + 1. Or nous avons V + F k ⊂ Rd donc
dim(V + F k ) 6 dimRd = d , ce qui est contradictoire. En conséquence, V ∩ F k 6= {0} .
〈 f (x), x〉 n
〈 f (x),x〉
o
(b) Montrons dans un premier temps que sup > λk . Notons Γ = 〈x,x〉 : x ∈ V ∗ .
x∈V ∗ 〈x, x〉
— Puisque V ∩ F k 6= {0}, V ∗ est non vide donc Γ est une partie non vide de R.
〈 f (x),x〉 〈 f (x), x〉
— Puisque V ∗ ⊂ Rd = E d , pour tout x ∈ V ∗ , il vient 〈x,x〉 6 max∗ = λd , ce qui
x∈E d 〈x, x〉
prouve que Γ est majorée par λd .
〈 f (x), x〉
En conséquence, Γ admet une borne supérieure et la quantité sup = sup Γ est bien
x∈V ∗ 〈x, x〉
∗ ∗
définie. Par ailleurs, puisque V contient un vecteur y de F k , il vient
Pour achever la question, il faudrait établir l’existence de max Γ, c’est-à-dire à montrer qu’il existe
〈 f (x̃),x̃〉
un vecteur x̃ ∈ V ∗ vérifiant sup Γ = 〈x̃,x̃〉 . Je pense que l’énoncé sous-entendait implicitement
l’existence de x̃ car elle est délicate à établir avec les outils du programme de PT. Nous en
rédigeons toutefois une preuve en annexe 1.
(c) Puisque E k est de dimension k, E k est un élément de Vk qui vérifie, d’après la question 3,
〈 f (x), x〉
max∗ = λk . En conséquence,
x∈E k 〈x, x〉
〈 f (x), x〉 〈 f (x), x〉
∀V ∈ Vk , max∗ > λk = max∗ ,
x∈V 〈x, x〉 x∈E k 〈x, x〉
et donc
〈 f (x), x〉
µ ¶
min max = λk .
V ∈Vk x∈V ∗ 〈x, x〉
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d
λi x i2
X
〈 f (x), x〉 =
i =1
d
λ1 x i2 (car ∀i ∈ 1, d , x i2 > 0 et λi > λ1 )
X
>
i =1
= λ1 〈x, x〉.
〈 f (x),x〉
Comme 〈x, x〉 > 0, on obtient 〈x,x〉 > λ1 , ∀x ∈ V ∗, ce qui prouve que Γ est minorée
par λ1 .
〈 f (x), x〉
En conséquence, Γ admet une borne inférieure et la quantité inf∗ = inf Γ est bien
x∈V 〈x, x〉
définie. Par ailleurs, puisque V ∗ contient un vecteur y de E k∗ , il vient
Maintenant, la stratégie détaillée dans l’annexe 1 permet d’établir qu’il existe un vecteur x̃ ∈ V ∗
〈 f (x̃),x̃〉
vérifiant inf Γ = 〈x̃,x̃〉 , et on obtient bien
〈 f (x), x〉
min 6 λk .
x∈V ∗ 〈x, x〉
(iii). Puisque F k est de dimension d − k + 1, F k est un élément de Vd −k+1 qui vérifie, d’après la
〈 f (x), x〉
question 2, min∗ = λk . En conséquence,
x∈F k 〈x, x〉
〈 f (x), x〉 〈 f (x), x〉
∀V ∈ Vk , min∗ 6 λk = min∗ ,
x∈V 〈x, x〉 x∈F k 〈x, x〉
et donc
〈 f (x), x〉
µ ¶
max min∗ = λk .
V ∈Vd −k+1 x∈V 〈x, x〉
5. (a) Puisque A, Q et Q T sont à cœfficients réels, A 0 est à coefficients réels. De plus, du fait que A est
symétrique, il vient
³ ´T ³ ´T
T
A 0 = Q T AQ = Q T A T Q T = Q T AQ = A 0 .
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(b) i. 〈x, y〉 = X T Y .
ii. Rappelons que les matrices colonnes des coefficients de q(x) et q(y) sont respectivement
Q X et QY . En conséquence, Il vient
Q T Q=I d −1
〈q(x), q(y)〉 = (Q X )T (QY ) = X TQ TQY = X T Y = 〈x, y〉 .
½
2 0 0 0 0 1 si i = j ,
∀(i , j ) ∈ 1, k , 〈q(e i ), q(e j )〉 = 〈e i , e j 〉 =
0 si i 6= j .
En conséquence, la famille q(e 10 ), . . . , q(e k0 ) est libre donc son rang est son cardinal et il vient
¡ ¢
dimq(E k0 ) = k .
〈 f 0 (x), x〉
(c) Par la question 3 appliquée à A 0 , il vient λ0k = max .
x∈(E k )∗ 〈x, x〉
0
Or q est injective :
donc q réalise une bijection de (E k0 )∗ sur q[(E k0 )∗ ] = q(E k0 )∗ (car q(0) = 0). En conséquence,
〈 f [q(x)], q(x)〉 〈 f (z), z〉
½ ¾ ½ ¾
0 ∗ 0 ∗
: x ∈ (E k ) = : z ∈ q(E k )
〈q(x), q(x)〉 〈z, z〉
puis
〈 f [q(x)], q(x)〉 〈 f (z), z〉
λ0k = max = max0 .
0
x∈(E k )∗ 〈q(x), q(x)〉 z∈q(E k )∗ 〈z, z〉
(d) Puisque q est injective, dimq(E k0 ) = k donc q(E k0 ) est un élément de Vk . Par la question 4.(b)
appliquée à A, il vient
〈 f (z), z〉
λ0k = max0 > λk .
z∈q(E k )∗ 〈z, z〉
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Annexe 1
continue. Si l’on montre que VS est fermé, l’existence de x̃ est établie puisque toute fonction continue sur un
fermé borné de Rd est bornée et atteint ses bornes.
La caractérisation séquentielle des fermés n’étant pas explicitement au programme de PT, la seule manière
d’établir que VS est fermé est de montrer que son complémentaire VS{ est ouvert. Soit x ∈ VS{ . Montrons qu’il
existe ε > 0 tel que la boule ouverte B o (x, ε) soit incluse dans VS{ . Puisque x n’est pas dans VS , alors soit x
n’est pas dans V ∗ , soit x n’est pas de norme 1.
— Si kxk < 1, en posant ε = 1 − kxk > 0, tout vecteur y de B o (x, ε) vérifie
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