Vous êtes sur la page 1sur 11

PTB–Lycée Gustave Eiffel Année 2020–2021

Un corrigé de l’épreuve de mathématiques A 2021 de la banque PT


par Mikael FALCONNET

Probabilités

1. (a) 1er cas. On suppose 0 < p 1 < 1. Alors la famille ({X 1 = 1}, {X 1 = 0}) est un système quasi complet
d’évènements et la formule des probabilités totales entraîne :

p 2 = P(X 2 = 1)
= P(X 2 = 1|X 1 = 1)P(X 1 = 1) + P(X 2 = 1|X 1 = 0)P(X 1 = 0)
= [1 − P(X 2 = 0|X 1 = 1)] p 1 + β(1 − p 1 )
= (1 − α)p 1 + β(1 − p 1 )
= β + (1 − α − β)p 1 .

2e cas. On suppose p 1 = 1. Alors la famille ({X 1 = 1}) est un système quasi complet d’évènements
et la formule des probabilités totales entraîne :

p 2 = P(X 2 = 1) = P(X 2 = 1|X 1 = 1)P(X 1 = 1) = 1 − α = β + (1 − α − β)p 1 .

3e cas. On suppose p 1 = 0. Alors la famille ({X 1 = 0}) est un système quasi complet d’évènements
et la formule des probabilités totales entraîne :

p 2 = P(X 2 = 1) = P(X 2 = 1|X 1 = 0)P(X 1 = 0) = β = β + (1 − α − β)p 1 .

Conclusion. Dans tous les cas, on obtient p 2 = β + (1 − α − β)p 1 .


(b) En remplaçant X 1 par X n , X 2 par X n+1 , p 1 par p n et p 2 par p n+1 , le raisonnement précédent
nous donne
∀n ∈ N∗ , p n+1 = β + (1 − α − β)p n .

(c) Posons q = 1 − α − β. Alors la suite (p n )n >1 vérifie p n+1 = q p n + β, ∀n ∈ N∗ , donc est arithmético-
géométrique. Déterminons, s’il existe, l’unique réel ` tel que la suite (p n −`)n >1 soit géométrique
de raison q. Soit n ∈ N∗ . Il vient :

1−q=α+β>0 β
p n+1 − ` = q(p n − `) ⇐⇒ q p n + β − ` = q p n − q` ⇐⇒ (1 − q)` = β ⇐⇒ `= .
α+β

β
Ainsi, en posant ` = α+β , la suite (p n − `)n >1 est géométrique de raison q. On en déduit que

∀n ∈ N∗ p n − ` = q n−1 (p 1 − `),

puis
β β
µ ¶
∀n ∈ N∗ , pn = + q n−1 p 1 − , où q = 1 − α − β .
α+β α+β

(d) Puisque l’on a 0 < α < 1 et 0 < β 6 1, il vient 0 < α+β < 2 puis −1 < α+β−1 < 1 et donc −1 < q < 1.
En conséquence q n−1 −−−−−→ 0 puis
n→+∞

β
p n −−−−−→ .
n→+∞ α+β

Page 1/11
PTB–Lycée Gustave Eiffel Année 2020–2021

β
µ ¶
β
2. (a) D’après la question 1.(c), il vient p 2 = α+β puis X 2 ,→ B .
α+β
(b) En utilisant la formule P(X 1 = i , X 2 = j ) = P(X 2 = j |X 1 = i )P(X 1 = i ), ∀(i , j ) ∈ {0, 1}2 , on obtient

α(1−β) αβ
P(X 1 = 0, X 2 = 0) = α+β , P(X 1 = 0, X 2 = 1) = α+β ,
αβ (1−α)β
P(X 1 = 1, X 2 = 0) = α+β , P(X 1 = 1, X 2 = 1) = α+β .

β
(c) Puisque X 1 et X 2 suivent la même loi de Bernoulli de paramètre α+β , X 1 et X 2 admettent une
espérance et une variance données par

β β β αβ
µ ¶
E(X 1 ) = E(X 2 ) = et Var(X 1 ) = Var(X 2 ) = 1− = .
α+β α+β α+β (α + β)2

(d) Puisque X 1 et X 2 sont de carrés intégrables, la covariance entre X 1 et X 2 est définie et donnée
par Cov(X 1 , X 2 ) = E(X 1 X 2 ) − E(X 1 )E(X 2 ). Puisque E(X 1 ) et E(X 2 ) sont connues, il nous reste à
déterminer E(X 1 X 2 ).
Comme X 1 et X 2 sont à valeurs dans {0, 1}, X 1 X 2 est à valeurs dans {0, 1} donc suit une loi de
Bernoulli de paramètre P(X 1 X 2 = 1). En conséquence,
(1 − α)β
E(X 1 X 2 ) = P(X 1 X 2 = 1) = P(X 1 = 1, X 2 = 1) = ,
α+β
puis

(1 − α)β β 2
µ ¶
Cov(X 1 , X 2 ) = −
α+β α+β
β β
µ ¶
= 1−α−
α+β α+β
β
(1 − α)(α + β) − β
£ ¤
=
(α + β) 2

β 2
α αβ α
¡ ¢
= − −
(α + β)2
αβq
= .
(α + β)2
On obtient
αβq
Cov(X 1 , X 2 ) = , où q = 1 − α − β .
(α + β)2
αβ
(e) Si q 6= 0, du fait que (α+β)2
> 0, il vient Cov(X 1 , X 2 ) 6= 0 et on est certain que X 1 et X 2 ne sont pas
indépendantes.
Au contraire, si q = 0, il vient Cov(X 1 , X 2 ) = 0 et X 2 est potentiellement indépendante de X 1 .
Vérifions que c’est bien le cas. Puisque q = 0, il vient α + β = 1, p 1 = p 2 = β et 1 − p 1 = 1 − p 2 = α,
et en conséquence la loi du couple (X 1 , X 2 ) est donnée par

P(X 1 = 0, X 2 = 0) = α2 = (1 − p 1 )(1 − p 2 ), P(X 1 = 0, X 2 = 1) = αβ = (1 − p 1 )p 2


P(X 1 = 1, X 2 = 0) = αβ = p 1 (1 − p 2 ), P(X 1 = 1, X 2 = 1) = (1 − α)β = p 1 p 2 .

La loi jointe de (X 1 , X 2 ) est donc le produit des lois marginales de X 1 et de X 2 , donc X 1 et X 2 sont
indépendantes. Finalement
⊥ X 2 ⇐⇒ α + β = 1 .
X1 ⊥

Page 2/11
PTB–Lycée Gustave Eiffel Année 2020–2021

3. Déterminons la loi de N . Par définition, N = inf{n ∈ N∗ : X n = 0} donc N est à valeurs dans N∗ ∪ {+∞}.
Puisque l’appareil est en fonctionnement le premier jour, X 1 vaut 1 presque sûrement et P(N = 1) = 0.
Maintenant, pour tout n > 2, il vient par la formule des probabilités composées

P(N = n)
=P(X 1 = 1, . . . , X n−1 = 1, X n = 0)
=P(X 1 = 1) · P(X 2 = 1|X 1 = 1) · · · P(X n−1 = 1|X 1 = 1, . . . , X n−2 = 1) · P(X n = 0|X 1 = 1, . . . , X n−1 = 1).

Puisque le comportement de l’appareil au jour j ne dépend que de son état au jour j − 1 et pas des
jours précédents, nous avons

∀ j ∈ ‚2, n − 1ƒ, P(X j = 1|X 1 = 1, . . . , X j −1 = 1) = P(X j = 1|X j −1 = 1) = 1 − α

et
P(X n = 0|X 1 = 1, . . . , X n−1 = 1) = P(X n = 0|X n−1 = 1) = α.
En conséquence,
∀n > 2, P(N = n) = (1 − α)n−2 α.
+∞
P(N = n) = 1, il vient P(N = +∞) = 0, et la loi de N est déterminée. On peut alors
X
Enfin, puisque
n=2
donner la loi de N − 1 :

∀n ∈ N∗ , P(N − 1 = n) = P(N = n + 1) = (1 − α)n−1 α,

ce qui prouve que N − 1 ,→ G (α) .


4. (a) Fixons t ∈ [0, 1]. Alors 0 6 (1 − p)t 6 1 − p < 1 puis :
+∞ +∞ +∞ pt
P(Y1 = n)t n = p(1 − p)n−1 t n = pt [(1 − p)t ]n−1 =
X X X
G Y1 (t ) = .
n=0 n=1 n=1 1 − (1 − p)t

pt
Ainsi, ∀t ∈ [0, 1],G Y1 (t ) = .
1 − (1 − p)t
(b) Puisque Y1 et Y2 sont indépendantes et suivent la même loi, il vient
¶2
pt
µ
£ ¤2
∀t ∈ [0, 1], G Y1 +Y2 (t ) = G Y1 (t ) · G Y2 (t ) = G Y1 (t ) = .
1 − (1 − p)t

(c) Fixons n ∈ N∗ . Il vient :


Y1 ⊥
⊥Y2 Y1 ∼Y2
P(Z > n) = P(Y1 > n, Y2 > n) = P(Y1 > n) · P(Y2 > n) = [P(Y1 > n)]2 .

Or, nous avons


+∞ +∞ +∞ +∞
j =k−n
P(Y1 > n) = P(Y1 = k) = p(1−p)k−1 p(1−p) j +n−1 = p(1−p)n−1 (1−p) j = (1−p)n−1 ,
X X X X
=
k=n k=n j =0 j =0

et en conséquence P(Z > n) = r n−1 , où r = (1 − p)2 . Maintenant,

∀k ∈ N∗ , P(Z = k) = P(Z > k) − P(Z > k + 1) = r k−1 − r k = r k−1 (1 − r ),

et on en déduit Z ,→ G 1 − (1 − p)2 .
£ ¤

Page 3/11
PTB–Lycée Gustave Eiffel Année 2020–2021

(d) De manière analogue, on établit


¤2
∀n ∈ N∗ , P(T 6 n) = [P(Y1 6 n)]2 = [1 − P(Y1 > n + 1)]2 = 1 − (1 − p)n .
£

La formule précédente étant également valable en n = 0, il vient

P(T = n) = P(T 6 n) − P(T 6 n − 1)


¤2 £ ¤2
= 1 − (1 − p)n − 1 − (1 − p)n−1
£

= (1 − p)n−1 − (1 − p)n · 2 − (1 − p)n−1 − (1 − p)n


£ ¤ £ ¤

= p(1 − p)n−1 2 − (1 − p)n−1 − (1 − p)n .


£ ¤

Conclusion : ∀n ∈ N∗ , P(T = n) = p(1 − p)n−1 2 − (1 − p)n−1 − (1 − p)n .


£ ¤

5. Notons N1 (respectivement N2 ) le numéro du jour où le premier appareil (respectivement le second)


tombe en panne pour la première fois. La première panne se produit alors au jour N = min(N1 , N2 ).
Maintenant, posons Y1 = N1 − 1, Y2 = N2 − 1 et Z = min(Y1 , Y2 ) = N − 1. Puisque les deux appareils
sont en fonctionnement le premier jour, la question 3 nous dit que Y1 et Y2 suivent la même loi
géométrique de paramètre α. Puisque les comportements des appareils sont indépendants l’un de
l’autre, Y1 et Y2 sont indépendantes et Z suit une loi géométrique de paramètre 1 − (1 − p)2 . Il vient
alors
1 2 − (1 − p)2
E(N ) = 1 + E(Z ) = 1 + 2
= .
1 − (1 − p) 1 − (1 − p)2

Algèbre linéaire

Partie I

1. (a) Puisque B est symétrique réelle, elle possède une base orthonormée de vecteurs propres (E 1 , E 2 , E 3 ).
Notons B la base canonique de R3 et considérons les vecteurs e 1 , e 2 et e 3 de R3 vérifiant
E k = MatB (e k ), ∀k ∈ ‚1, 3ƒ. Alors la famille B 0 = (e 1 , e 2 , e 3 ) est une base orthonormée de vecteurs
propres pour g et la matrice de g dans B 0 est diagonale .
(b) Déterminons le spectre de g . Pour ce faire calculons χg = χB . En effectuant l’opération C 1 ←
C 1 − C 3 , en factorisant par 2 − t , en effectuant l’opération L 3 ← L 3 + L 1 puis en développant par
rapport à C 1 , il vient :

χB (t ) = (−1)3 ¯¯ 1−t
¯ −3 −1 ¯
¯ ¯ 2−t −3 −1 ¯ ¯ 1 −3 −1 ¯ ¯ 1 −3 −1 ¯
−3 3−t −3 ¯ = − ¯ 0 3−t −3 ¯ = (t −2) ¯ 0 3−t −3 ¯ = (t −2) ¯ 0 3−t −3 ¯ = (t −2) ¯ 3−t
¯ ¯
−3 ¯
−6 −t .
¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯
−1 −3 1−t t −2 −3 1−t −1 −3 1−t 0 −6 −t

Comme ¯ 3−t −3 ¯ = t (t − 3) − 18 = t 2 − 3t − 18 = (t + 3)(t − 6), on obtient finalement


¯ ¯
−6 −t

Sp(g ) = {−3; 2; 6} .

Déterminons maintenant les sous-espaces propres de g . Puisque χg est scindé à racines simples,
ils sont tous de dimension 1.
³ 4 −3 −1 ´
— Les colonnes de B + 3I 3 = −3 6 −3 vérifient C 1 +C 2 +C 3 = 0 donc
−1 −3 4

E −3 (g ) = Vect(e 1 ) où e 1 = p1 (1, 1, 1) .
3
³ −1 −3 −1 ´
— Les colonnes de B − 2I 3 = −3 1 −3 vérifient C 1 −C 3 = 0 donc
−1 −3 −1

E 2 (g ) = Vect(e 2 ) où e 2 = p1 (1, 0, −1)


2

Page 4/11
PTB–Lycée Gustave Eiffel Année 2020–2021

— Les sous-espaces propres de g étant orthogonaux, il vient

E 6 (g ) = Vect(e 3 ) où e 3 = e 1 ∧ e 2 = p1 (−1, 2, −1) .


6

(c) Puisque (e 1 , e 2 , e 3 ) est orthonormée, il vient


½
2 1 si i = j ,
∀(i , j ) ∈ ‚1, 3ƒ , 〈e i , e j 〉 =
0 si i 6= j .

En conséquence, si x = x 1 e 1 + x 2 e 2 + x 3 e 3 et y = y 1 e 1 + y 2 e 2 + y 3 e 3 , il vient
* +
X3 3
X X 3 X 3 Xn
〈x, y〉 = xi e i , yjej = x i y j 〈e i , e j 〉 = xi y i .
i =1 j =1 i =1 j =1 i =1

Immédiatement, on obtient 〈x, x〉 = x 12 + x 22 + x 32 . Maintenant, puisque

g (x) = x 1 g (e 1 ) + x 2 g (e 2 ) + x 3 g (e 3 ) = −3x 1 e 1 + 2x 2 e 2 + 6x 3 e 3

il vient 〈g (x), x〉 = −3x 12 + 2x 22 + 6x 32 . Enfin, on établit par récurrence

∀n ∈ N∗ , g n (e 1 ) = (−3)n e 1 , g n (e 2 ) = 2n e 2 , g n (e 3 ) = 6n e 3 ,

et on obtient

∀n ∈ N∗ , g n (x) = x 1 g n (e 1 ) + x 2 g n (e 2 ) + x 3 g n (e 3 ) = (−3)n x 1 e 1 + 2n x 2 e 2 + 6n x 3 e 3 ,

g n (x), x = (−3)n x 12 + 2n x 22 + 6n x 32 .
­ ®
puis
(d) Puisque 2n = o[(−3)n ], (−3)n = o(6n ) et (x 1 , x 2 , x 3 ) 6= (0, 0, 0) il vient

6n x 32

 si x 3 6= 0,
v n (x) ∼ (−3)n x 12 si x 3 = 0 et x 1 6= 0,
n→+∞ 
2n x 22 si x 3 = x 1 = 0 et x 2 6= 0,

Dans tous les cas, il vient |v n (x)| −−−−−→ +∞ et


n→+∞

la suite (v n (x))n >1 est non nulle à partir d’un certain rang .

(e) On vient de voir que si x 3 6= 0, il vient v n (x) ∼ 6n x 32 . En conséquence


n→+∞

v n (x) 6n x 32
∼ ∼ 6,
v n−1 (x) n→+∞ 6n−1 x 32 n→+∞

v n (x)
ce qui entraîne −−−−−→ 6 .
v n−1 (x) n→+∞
2. (a) Puisque l’on a
1 3 1
³ 1 ´ ³ −3 ´ ³1´ ³ ´ ³ ´ ³ ´ ³ −1 ´ ³ −3 ´ ³ −1 ´
C 1 = −3 = −3 1 , C 0 = 0 =3 0 et C 2 = 6 =3 2 ,
1 −3 1 −1 −3 −1 −1 −3 −1

il vient h(e 1 ) = −3e 1 , h(e 2 ) = 3e 2 et h(e 3 ) = 3e 3 . Ceci prouve que (e 1 , e 2 , e 3 ) est une base de
vecteurs propres de h, et donc que h est diagonalisable dans (e 1 , e 2 , e 3 ).

Page 5/11
PTB–Lycée Gustave Eiffel Année 2020–2021

(b) Puisque h n (e 1 ) = (−3)n e 1 , h n (e 2 ) = 3n e 2 et h n (e 3 ) = 3n e 3 , ∀n ∈ N, il vient w n (e 1 ) = (−3)n ,


w n (e 2 ) = 3n et w n (e 3 ) = 3n puis

w n (e 1 ) w n (e 2 ) w n (e 3 )
= −3 −−−−−→ −3, = 3 −−−−−→ 3 et = 3 −−−−−→ 3 .
w n−1 (e 1 ) n→+∞ w n−1 (e 2 ) n→+∞ w n−1 (e 3 ) n→+∞

(c) Soit x = x 1 e 1 + x 2 e 2 + x 3 e 3 ∈ R3 . Si x est nul, w n (x) = 0, ∀n ∈ N∗ , donc le vecteur nul n’est pas
dans D. On suppose x non nul dans la suite. Pour tout n ∈ N∗ , il vient

h n (x) = x 1 h n (e 1 ) + x 2 h n (e 2 ) + x 3 h n (e 3 ) = (−3)n x 1 e 1 + 3n x 2 e 2 + 3n x 3 e 3 ,

puis
w n (x) = (−3)n x 12 + 3n x 22 + x 33 = 3n x 22 + x 32 + (−1)n x 12 .
¡ ¢ £ ¤

En particulier, w 2n (x) > 0, ∀n ∈ N. Maintenant


— si x 22 + x 32 − x 12 6= 0, w 2n+1 (x) 6= 0, ∀n ∈ N ;
— si x 22 + x 32 − x 12 = 0, w 2n+1 (x) = 0, ∀n ∈ N.
Finalement, D = {x 1 e 1 + x 2 e 2 + x 3 e 3 : x 22 + x 32 − x 12 6= 0} .
(d) Posons x 0 = e 1 + e 2 + 2e 3 . Comme 12 + 22 − 12 = 4 6= 0, x 0 est bien un élément de D. Maintenant,
w 2n (x 0 ) 6 · 32n 9 9 w 2n+1 (x 0 ) 4 · 32n+1
= = − −−−−→ et = = 2 −−−−−→ 2,
w 2n−1 (x 0 ) 4 · 32n−1 2 n→+∞ 2 w 2n (x 0 ) 6 · 32n n→+∞
³ ´
ce qui prouve que la suite wwn−1 n (x 0 )
(x 0 ) ne converge pas puisqu’elle possède deux sous-suites
n >1
dont le comportement asymptotique diffère.
(e) Soit x ∈ D. Puisque (−1)n−2 = (−1)n , il vient

3n x 22 + x 32 + (−1)n x 12
£ ¤
w n (x)
= ¤ = 32 −−−−−→ 32 .
w n−2 (x) 3n−2 x 22 + x 32 + (−1)n−2 x 12
£
n→+∞

Partie II

1. Soit x ∈ Rd vérifiant 〈x, e d 〉 6= 0. Notons (x 1 , . . . , x d ) les coordonnées de x dans la base (e 1 , . . . , e d ).


Puisque (e 1 , . . . , e d ) est orthonormée, il vient x i = 〈x, e i 〉, ∀i ∈ ‚1, d ƒ, et en conséquence x d 6= 0. Main-
tenant, pour tout n ∈ N∗ ,
d d
f n (x) = x i f n (e i ) = λni x i e i ,
X X
i =1 i =1
puis, en utilisant à nouveau que (e 1 , . . . , e d ) est orthonormée,

u n (x) = 〈 f n (x), x〉
* +
d d
λni x i e i ,
X X
= xjej
i =1 j =1
d X
d
λni x i x j 〈e i , e j 〉
X
=
i =1 j =1
d
λni x i2
X
=
i =1
x i2 λi n
" µ ¶ #
dX
−1
= λnd x d2 1+
i =1 x d2 λd

Page 6/11
PTB–Lycée Gustave Eiffel Année 2020–2021

λi n
¯ ¯
Comme ¯ λλdi ¯ =
³ ´
|λi | |λd −1 |
6 < 1, ∀i ∈ ‚1, d − 1ƒ, il vient −−−−−→ 0 puis u n (x) ∼ λnd x d2 . En
¯ ¯
|λd | |λd | λd n→+∞ n→+∞
conséquence
u n (x) λnd x d2
∼ ∼ λd −−−−−→ λd .
u n−1 (x) n→+∞ λdn−1 x d2 n→+∞ n→+∞

2. En reprenant les notations et les calculs de la question précédente, il vient

x i2 λi n
" µ ¶ #
k d
n
u n (x) = α(x)λd 1 + , où α(x) = x i2 > x d2 > 0,
X X
i =1 α(x) λd i =k+1

puis u n (x) ∼ α(x)λnd et enfin


n→+∞

u n (x) λnd α(x)


∼ ∼ λd −−−−−→ λd .
u n−1 (x) n→+∞ λn−1
d
α(x) n→+∞ n→+∞

3. Posons x = e d −1 + 2e d . Alors, ∀n ∈ N∗ , u n (x) = (−λd )n + 4(λd )n puis

u 2n (x) 5 · λ2n
d 5 5
2n+1
u 2n+1 (x) 3 · λd 3 3
= = λd −−−−−→ λd et = = λd −−−−−→ λd .
u 2n−1 (x) 3 · λd
2n−1 3 n→+∞ 3 u 2n (x) 5 · λd2n 5 n→+∞ 5

³ ´
u n (x)
Puisque λd 6= 0, il vient 53 λd 6= 53 λd et la suite u n−1 (x) n >1 possède deux sous-suites dont le comporte-
ment asymptotique diffère. En conséquence,
³ ´
u n (x)
la suite u n−1 (x) n >1 ne converge pas .

Partie III
d
Fixons x ∈ F k∗ . Il existe alors (x k , . . . , x d ) ∈ Rd −k+1 non nul vérifiant x =
X
1. x i e i , et il vient
i =k

d
λi x i2
X
〈 f (x), x〉 =
i =k
d
λk x i2 (car ∀i ∈ ‚k, d ƒ, x i2 > 0 et λi > λk )
X
>
i =k
= λk 〈x, x〉.

〈 f (x),x〉
Comme 〈x, x〉 > 0, on obtient bien 〈x,x〉 > λk , ∀x ∈ Fk∗ .
〈 f (e k ),e k 〉
2. Remarquons que e k est un élément de F k∗ qui vérifie 〈e k ,e k 〉 = λk . En conséquence

〈 f (x), x〉 〈 f (e k ), e k 〉
∀x ∈ F k∗ , > ,
〈x, x〉 〈e k , e k 〉

puis
〈 f (x), x〉 〈 f (e k ), e k 〉
min∗ = = λk .
x∈F k 〈x, x〉 〈e k , e k 〉

Page 7/11
PTB–Lycée Gustave Eiffel Année 2020–2021

Pk
3. Fixons x ∈ E k∗ . Il existe alors (x 1 , . . . , x k ) ∈ Rk non nul vérifiant x = i =1 x i e i , et il vient

k
λi x i2
X
〈 f (x), x〉 =
i =1
k
λk x i2 (car ∀i ∈ ‚1, kƒ, x i2 > 0 et λi 6 λk )
X
6
i =1
= λk 〈x, x〉.

〈 f (x),x〉
Comme 〈x, x〉 > 0, on obtient 〈x,x〉 6 λk , ∀x ∈ E k∗ . Maintenant, remarquons que e k est un élément
〈 f (e k ),e k 〉
de E k∗ qui vérifie 〈e k ,e k 〉 = λk . En conséquence

〈 f (x), x〉 〈 f (e k ), e k 〉
∀x ∈ E k∗ , 6 ,
〈x, x〉 〈e k , e k 〉

puis
〈 f (x), x〉 〈 f (e k ), e k 〉
max∗ = = λk .
x∈E k 〈x, x〉 〈e k , e k 〉

4. (a) Soit V ∈ Vk . Supposons par l’absurde que l’on a V ∩F k = {0}. Alors V et F k sont en somme directe
et il vient dim(V + F k ) = dimV + dimF k = k + (d − k + 1) = d + 1. Or nous avons V + F k ⊂ Rd donc
dim(V + F k ) 6 dimRd = d , ce qui est contradictoire. En conséquence, V ∩ F k 6= {0} .
〈 f (x), x〉 n
〈 f (x),x〉
o
(b) Montrons dans un premier temps que sup > λk . Notons Γ = 〈x,x〉 : x ∈ V ∗ .
x∈V ∗ 〈x, x〉
— Puisque V ∩ F k 6= {0}, V ∗ est non vide donc Γ est une partie non vide de R.
〈 f (x),x〉 〈 f (x), x〉
— Puisque V ∗ ⊂ Rd = E d , pour tout x ∈ V ∗ , il vient 〈x,x〉 6 max∗ = λd , ce qui
x∈E d 〈x, x〉
prouve que Γ est majorée par λd .
〈 f (x), x〉
En conséquence, Γ admet une borne supérieure et la quantité sup = sup Γ est bien
x∈V ∗ 〈x, x〉
∗ ∗
définie. Par ailleurs, puisque V contient un vecteur y de F k , il vient

〈 f (x), x〉 〈 f (y), y〉 〈 f (x), x〉


sup > > min∗ = λk .
x∈V ∗ 〈x, x〉 〈y, y〉 x∈F k 〈x, x〉

Pour achever la question, il faudrait établir l’existence de max Γ, c’est-à-dire à montrer qu’il existe
〈 f (x̃),x̃〉
un vecteur x̃ ∈ V ∗ vérifiant sup Γ = 〈x̃,x̃〉 . Je pense que l’énoncé sous-entendait implicitement
l’existence de x̃ car elle est délicate à établir avec les outils du programme de PT. Nous en
rédigeons toutefois une preuve en annexe 1.
(c) Puisque E k est de dimension k, E k est un élément de Vk qui vérifie, d’après la question 3,
〈 f (x), x〉
max∗ = λk . En conséquence,
x∈E k 〈x, x〉

〈 f (x), x〉 〈 f (x), x〉
∀V ∈ Vk , max∗ > λk = max∗ ,
x∈V 〈x, x〉 x∈E k 〈x, x〉

et donc
〈 f (x), x〉
µ ¶
min max = λk .
V ∈Vk x∈V ∗ 〈x, x〉

Page 8/11
PTB–Lycée Gustave Eiffel Année 2020–2021

(d) En s’inspirant des questions 4.(a) à 4.(c), Montrons successivement que


(i) ∀V ∈ Vd −k+1 , V ∩ E k 6= {0} ;
〈 f (x), x〉
(ii) ∀V ∈ Vd −k+1 , min∗ 6 λk ;
x∈V 〈x, x〉
〈 f (x), x〉
µ ¶
(iii) max min∗ = λk .
V ∈Vd −k+1 x∈V 〈x, x〉
(i). Soit V ∈ Vd −k+1 . Supposons par l’absurde que l’on a V ∩E k = {0}. Alors V et E k sont en somme
directe et il vient dim(V + E k ) = dimV + dimE k = d − k + 1 + k = d + 1. Or nous avons V + E k ⊂ Rd
donc dim(V + E k ) 6 dimRd = d , ce qui est contradictoire. En conséquence, V ∩ E k 6= {0} .
〈 f (x), x〉 n
〈 f (x),x〉
o
(ii). Montrons dans un premier temps que inf∗ 6 λk . Notons Γ = 〈x,x〉 : x ∈ V ∗ .
x∈V 〈x, x〉
— Puisque V ∩ E k 6= {0}, V est non vide donc Γ est une partie non vide de R.

— Soit x ∈ V ∗ . Il existe alors (x 1 , . . . , x d ) ∈ Rd non nul vérifiant x = di=1 x i e i , et il vient


P

d
λi x i2
X
〈 f (x), x〉 =
i =1
d
λ1 x i2 (car ∀i ∈ ‚1, d ƒ, x i2 > 0 et λi > λ1 )
X
>
i =1
= λ1 〈x, x〉.
〈 f (x),x〉
Comme 〈x, x〉 > 0, on obtient 〈x,x〉 > λ1 , ∀x ∈ V ∗, ce qui prouve que Γ est minorée
par λ1 .
〈 f (x), x〉
En conséquence, Γ admet une borne inférieure et la quantité inf∗ = inf Γ est bien
x∈V 〈x, x〉
définie. Par ailleurs, puisque V ∗ contient un vecteur y de E k∗ , il vient

〈 f (x), x〉 〈 f (y), y〉 〈 f (x), x〉


inf 6 6 max∗ = λk .
x∈V ∗ 〈x, x〉 〈y, y〉 x∈E k 〈x, x〉

Maintenant, la stratégie détaillée dans l’annexe 1 permet d’établir qu’il existe un vecteur x̃ ∈ V ∗
〈 f (x̃),x̃〉
vérifiant inf Γ = 〈x̃,x̃〉 , et on obtient bien

〈 f (x), x〉
min 6 λk .
x∈V ∗ 〈x, x〉

(iii). Puisque F k est de dimension d − k + 1, F k est un élément de Vd −k+1 qui vérifie, d’après la
〈 f (x), x〉
question 2, min∗ = λk . En conséquence,
x∈F k 〈x, x〉

〈 f (x), x〉 〈 f (x), x〉
∀V ∈ Vk , min∗ 6 λk = min∗ ,
x∈V 〈x, x〉 x∈F k 〈x, x〉

et donc
〈 f (x), x〉
µ ¶
max min∗ = λk .
V ∈Vd −k+1 x∈V 〈x, x〉

5. (a) Puisque A, Q et Q T sont à cœfficients réels, A 0 est à coefficients réels. De plus, du fait que A est
symétrique, il vient
³ ´T ³ ´T
T
A 0 = Q T AQ = Q T A T Q T = Q T AQ = A 0 .

La matrice A 0 est symétrique réelle .

Page 9/11
PTB–Lycée Gustave Eiffel Année 2020–2021

(b) i. 〈x, y〉 = X T Y .
ii. Rappelons que les matrices colonnes des coefficients de q(x) et q(y) sont respectivement
Q X et QY . En conséquence, Il vient

Q T Q=I d −1
〈q(x), q(y)〉 = (Q X )T (QY ) = X TQ TQY = X T Y = 〈x, y〉 .

iii. Tout d’abord, il vient

dimq(E k0 ) = dimVect q(e 10 ), . . . , q(e k0 ) = rg q(e 10 ), . . . , q(e k0 ) .


£ ¤ £ ¤

Maintenant, la famille q(e 10 ), . . . , q(e k0 ) est orthonormée :


¡ ¢

½
2 0 0 0 0 1 si i = j ,
∀(i , j ) ∈ ‚1, kƒ , 〈q(e i ), q(e j )〉 = 〈e i , e j 〉 =
0 si i 6= j .

En conséquence, la famille q(e 10 ), . . . , q(e k0 ) est libre donc son rang est son cardinal et il vient
¡ ¢

dimq(E k0 ) = k .
〈 f 0 (x), x〉
(c) Par la question 3 appliquée à A 0 , il vient λ0k = max .
x∈(E k )∗ 〈x, x〉
0

Maintenant, pour tout x ∈ (E k0 )∗ , nous avons d’une part


T T
〈 f 0 (x), x〉 = (A 0 X ) X = X T A 0 X = X TQ T A TQ X = [A(Q X )]T (Q X ) = 〈 f [q(x)], q(x)〉

et d’autre part 〈x, x〉 = 〈q(x), q(x)〉, par la question 5.(b)ii. En conséquence,


〈 f 0 (x), x〉 〈 f [q(x)], q(x)〉
λ0k = max = max .
x∈(E k )∗ 〈x, x〉
0
x∈(E k0 )∗ 〈q(x), q(x)〉

Or q est injective :

∀x ∈ Rd , q(x) = 0 =⇒ 〈q(x), q(x)〉 = 0 =⇒ 〈x, x〉 = 0 =⇒ x = 0,

donc q réalise une bijection de (E k0 )∗ sur q[(E k0 )∗ ] = q(E k0 )∗ (car q(0) = 0). En conséquence,
〈 f [q(x)], q(x)〉 〈 f (z), z〉
½ ¾ ½ ¾
0 ∗ 0 ∗
: x ∈ (E k ) = : z ∈ q(E k )
〈q(x), q(x)〉 〈z, z〉
puis
〈 f [q(x)], q(x)〉 〈 f (z), z〉
λ0k = max = max0 .
0
x∈(E k )∗ 〈q(x), q(x)〉 z∈q(E k )∗ 〈z, z〉

(d) Puisque q est injective, dimq(E k0 ) = k donc q(E k0 ) est un élément de Vk . Par la question 4.(b)
appliquée à A, il vient
〈 f (z), z〉
λ0k = max0 > λk .
z∈q(E k )∗ 〈z, z〉

(e) En posant F k0 = Vect(e k0 , . . . , e d0 −1 ), et en appliquant la même stratégie qu’à la question 5.(c), on


établit
〈 f (z), z〉
λ0k = min0 .
z∈q(F k )∗ 〈z, z〉

Toujours par injectivité de q, dimq(F k0 ) = d − k = d − (k + 1) + 1 donc q(F k0 ) est un élément de


Vd −(k+1)+1 . Par la question 4.(d) appliquée à A, il vient
〈 f (z), z〉 〈 f (z), z〉
µ ¶
λ0k = min0 6 max min∗ 6 λk+1 .
z∈q(F k )∗ 〈z, z〉 V ∈Vd −(k+1)+1 z∈V 〈z, z〉

Page 10/11
PTB–Lycée Gustave Eiffel Année 2020–2021

Annexe 1

Posons S = x ∈ Rd : kxk = 1 , VS = V ∗ ∩ S et ∆ = {〈 f (x), x〉 : x ∈ VS }. Montrons dans un premier temps que


© ª

sup ∆ est défini et vérifie sup ∆ = sup Γ.


y
— Puisque V contient un vecteur non nul y, le vecteur z = kyk est bien défini, de norme 1 et il est dans V
car V est stable par multiplication par un scalaire. En conséquence, VS est non vide et ∆ est une partie
de R non vide.
〈 f (x),x〉
— Puisque l’on a VS ⊂ V ∗ , tout vecteur x de VS vérifie 〈 f (x), x〉 = 〈x,x〉 6 sup Γ. En conséquence ∆ est
une partie non vide de R majorée par sup Γ, donc sup ∆ existe et vérifie sup ∆ 6 sup Γ.
x
— Soit x ∈ V ∗ . Puisque V est un sous-espace vectoriel de Rd , kxk est un élément de V de norme 1 donc un
D ³ ´ E
〈 f (x),x〉 x x
élément de VS . Maintenant, 〈x,x〉 = f kxk , kxk 6 sup ∆, ce qui prouve que sup ∆ est un majorant
de Γ, puis que sup Γ 6 sup ∆.
Il ne nous reste plus qu’à établir l’existence de x̃ ∈ VS vérifiant sup ∆ = 〈 f (x̃), x̃〉 pour conclure. Puisque S est
borné, VS est borné. Puisque l’on a 〈 f (x), x〉 = ni=1 λi x i2 , l’application x 7→ 〈 f (x), x〉 est polynomiale donc
P

continue. Si l’on montre que VS est fermé, l’existence de x̃ est établie puisque toute fonction continue sur un
fermé borné de Rd est bornée et atteint ses bornes.
La caractérisation séquentielle des fermés n’étant pas explicitement au programme de PT, la seule manière
d’établir que VS est fermé est de montrer que son complémentaire VS{ est ouvert. Soit x ∈ VS{ . Montrons qu’il
existe ε > 0 tel que la boule ouverte B o (x, ε) soit incluse dans VS{ . Puisque x n’est pas dans VS , alors soit x
n’est pas dans V ∗ , soit x n’est pas de norme 1.
— Si kxk < 1, en posant ε = 1 − kxk > 0, tout vecteur y de B o (x, ε) vérifie

kyk = ky − x + xk 6 ky − xk + kxk < ε + kxk = 1,

donc B o (x, ε) est bien incluse dans VS{ .


— Si kxk > 1, en posant ε = kxk − 1, tout vecteur y de B o (x, ε) vérifie

1 = kxk − ε = kx − y + yk − ε 6 kx − yk − ε + kyk < kyk,

donc B o (x, ε) est bien incluse dans VS{ .


— Si kxk = 1 et x ∉ V ∗ , nécessairement x est non nul, x n’est pas dans V et dimV < d (sinon V = Rd et
x ∈ V ). Notons xV le projeté orthogonal de x sur V et posons u = x − xV . Puisque x n’est pas dans V ,
u est non nul et il vérifie d (x,V ) = kx − xV k = kuk. Posons ε = kuk > 0 et considérons un vecteur y de
B o (x, ε). Si par l’absurde y est dans V , le vecteur y vérifie kx − yk < ε = kx − xV k = d (x,V ), ce qui est
contradictoire. Si par l’absurde y est nul, le vecteur nul est un élément de B o (x, ε) donc kxk < ε. Or le
théorème de Pythagore assure que kxk2 = kxV2 k + kx − xV k2 > ε2 et on obtient une contradiction. Ainsi
y n’est pas dans V et il n’est pas nul donc il n’est pas dans V ∗ . La boule B o (x, ε) est bien incluse dans
VS{ .
Ainsi VS est fermé, et ceci achève la preuve de l’existence de max Γ.

Page 11/11

Vous aimerez peut-être aussi