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Cours de Comptabilité-Kangatlam
Cours de Comptabilité-Kangatlam
Kangatlam Alexis
Introduction
La comptabilité inadéquate est l’une des causes principales de la faillite des
petites organisations (groupement, coopératives, entreprises classiques…)
dans les pays du tiers monde. Si les gestionnaires se soucient souvent peu du
suivi de leurs activités, il ne faut pas qu’il soit surpris de constater qu’ils ne
peuvent plus faire face à leurs engagements financiers. Ces lacunes
s’expliquent souvent par la négligence ou encore par un manque
d’information. Il existe en comptabilité, des outils simples adaptés qui peuvent
aider les gestionnaires à bien gérer leurs organisations.
La comptabilité est une technique qui permet d’analyser, d’enregistrer les
opérations économiques de l’organisation, à éclairer le gestionnaire dans sa
prise de décision.
La gestion d’une entreprise conduit à faire des choix, à prendre des décisions
dans le but de réaliser des objectifs dont le principal est la réalisation d’un
profit. La gestion de l’entreprise suppose donc des décisions courantes qui
engagent l’entreprise sur le court terme et des décisions stratégiques qui
l’engagent sur le long terme. La gestion doit être efficiente, en d’autres termes,
elle doit prendre en compte des contraintes économiques et juridiques et
s’appuyer sur des outils d’aide à la décision telle que la comptabilité. La
comptabilité est un système d’organisation de l’information financière
permettant de saisir, de classer, enregistrer des données de base chiffrées et
présenter des états reflétant, à leur date d’arrêté, une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat d’une entité (entreprise,
association, administration etc.).
Les états financiers (Bilan, compte d’exploitation, Tableau de financement des
ressources et des emplois), selon le système comptable OHADA sont rendus
obligatoire en tout ou en partie selon la taille des entreprises appréciée selon
des critères de chiffre d’affaires. Toute entreprise est, sauf exception liée à sa
taille, soumise au système normal de présentation des états financiers et de
tenue des comptes. Un système allégé est prévu pour les entreprises dont le
chiffre d’affaires n’excède pas cent millions (100.000.000) de francs CFA. Les
très petites entreprises sont assujetties, sauf utilisation de l’un des deux systèmes
ci-dessus à un système minimal de trésorerie.
La comptabilité répond aujourd’hui à six finalités principales, à savoir :
mesurer la richesse créée par l’entreprise et contrôler son partage ;
fournir un moyen de preuve dans la vie des affaires ;
fournir un outil d’aide à la décision ;
fournir une base pour le diagnostic économique et financier ;
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fournir une base pour la synthèse et la prévision macro-économique ; 9
fournir un instrument de régulation sociale.
Dans le cadre de ce cours, nous aborderons les points ci-dessous :
- Elaboration du bilan initial et des états financiers en fin d’exercice ;
- La tenue du livre de caisse et de banque ;
- L’enregistrement, le classement et le contrôle des faits comptables ;
- La rentabilité : détermination à partir du compte de résultat
d’exploitation et de l’analyse des couts.
Plan du cours
Chapitre 1 : Générale sur la comptabilité générale et la comptabilité
analytique
Chapitre 2 : Elaboration des états financiers
Chapitre 3 : L’enregistrement, le classement et le contrôle des faits
comptables
Chapitre 4 : La rentabilité d’une coopérative agricole
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Chapitre 1 : La comptabilité
Une organisation réalise des activités à caractère non lucratif et/ou lucratif en
ce sens qu’elle réunit des ressources (cotisations, subventions, personnel, etc.)
en vue de la réalisation des activités en direction des populations cibles. A ce
titre, une organisation peut être considérée comme une unité de décision
économique qui utilise et rémunère le travail, offre des services/activités pour
sa cible.
Sous l’angle juridique, les entreprises empruntent plusieurs formes
d’organisations dont les principales sont les entreprises classiques, ONG, les
GIC, les associations, les syndicats et les sociétés coopératives. Une
organisation peut être reconnue en tant que personne physique ou personne
morale. C’est donc une institution dotée d’un patrimoine propre et réunissant
des personnes à intérêts divergents qui sont liées par des contrats ou
conventions.
Dans ce cadre, il y a lieu de bien gérer les contrats relatifs aux échanges
économiques, d’évaluer l’état des biens et des dettes à un instant donné, de
rendre compte aux différentes parties prenantes et de protéger les biens mis
ensemble ou reçus à titre de dons, subventions ou legs.
Pour faire une analyse interne de l’activité d’une OSC, il convient de
regrouper les activités selon les fonctions ou du point de vue financier.
Le regroupement selon les fonctions est vue comme un ensemble d’activités
organisées en différentes fonctions. Une fonction est définie comme un groupe
d’activités homogènes centrées sur le savoir faire ou sur une ressource
particulière.
Selon l’approche financière, les opérations de l’organisation peuvent être
regroupées en trois sous-ensembles liés à la trésorerie. Ce sont les opérations
d’exploitation qui correspondent aux activités courantes et répétitives
effectuées quotidiennement. Ce sont aussi les opérations d’investissement et
les opérations de financement qui concernent les infrastructures nécessaires à
la réalisation d’opérations matérielles (acquisition, construction, etc.) et
financières (capitalisation, emprunt, etc.).
Compte tenue de ces différentes analyses, la gestion peut être définie comme
un ensemble de décisions/techniques qui permettent de bien utiliser/organiser
les ressources disponibles pour obtenir le meilleur résultat, la meilleure
satisfaction.
La finalité de toute comptabilité est de mettre à la disposition des responsables
des organisations et de leurs partenaires (l’Etat, les fournisseurs, les prêteurs, les
clients, le banquier) toutes les informations nécessaires à la prise de décisions.
Pour qu’une décision soit efficiente, l’information comptable reçue doit être
juste c’est à dire exacte, conforme à la réalité et aux principes conventionnels.
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Toutefois, lorsqu’une comptabilité n’a pas été tenue dans cet esprit, on dit
qu’elle est inadéquate, dont pas fiable.
Pour réussir sa mission le service comptable devra adopter une organisation
qui lui facilite l’atteinte de ses objectifs.
Cette organisation passe par :
- La distinction des différents types de pièces comptables ;
- La tenue des pièces comptables ;
- Le classement des pièces comptables ;
- La création et la mise en place d’un plan comptable adapté.
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l'écart entre une sortie de stock au coût d'achat et une rentrée en caisse
incluant un bénéfice.
L'Europe, qui connaissait ces outils mais les utilisaient peu ou mal ne
commença à s'y intéresser que dans les années 50 sous l'effet de missions
d'information aux Etats-Unis, de l'émergence d'une plus forte concurrence sur
les marchés, due notamment à l'ouverture progressive des frontières. Axées
tout d'abord vers la connaissance des prix de revient complets des produits
par la méthode des sections homogènes, inventée en 1928 par un militaire et
promue par le plan comptable de 1947, les entreprises se tournèrent à partir
de 1960 vers des systèmes destinés au contrôle à court terme, de type gestion
budgétaire. Parallèlement des méthodes de comptabilité en coûts partiels
("directs" ou "variables") apparurent pour parer aux difficultés d'usage des
coûts complets dans une optique de contrôle et d'aide à la décision.
La diffusion des méthodes d'analyse de coûts est très différenciée selon la taille
des entreprises. Si les grandes et moyennes entreprises ont presque toutes
actuellement une comptabilité analytique et un système de contrôle de
gestion, il n'en va pas de même des petites qui pour la plupart ne connaissent
encore leurs coûts que de manière approximative.
Les principes de la comptabilité
Par opposition aux "règles comptables" qui apportent des solutions précises à
des questions
d'étendue limitée (quels comptes, quelle méthode d'évaluation utiliser ?
comment amortir, c'est à dire répartir dans le temps tel élément ? etc.), les
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principes et les conventions comptables, très généralement communes aux
comptabilités des différents pays, apportent des réponses générales à des
problèmes larges. Nous en distinguerons trois types :
• les principes liés au temps,
• les principes liés à l'impératif de lisibilité par des tiers,
• les principes d'évaluation en valeur monétaire.
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l'information et sur l'existence d'informations adaptées à une bonne
compréhension des comptes.
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3.2. La règle de prudence - les provisions pour dépréciation
Valoriser un bien ou un service à un niveau différent de ce qui a été employé
pour l'obtenir (achat ou production) implique l'introduction d'un résultat
anticipé correspondant à une vente ultérieure.
A propos de ce problème d'anticipation, la comptabilité suit la règle de
prudence :
• La comptabilité anticipe toute perte probable, dès que cette perte est
envisagée.
• Elle ne tient pas compte de profits, même probables, avant qu'ils ne soient
réalisés
Ainsi, par prudence, on évalue généralement les biens autres que les
immobilisations amortissables au niveau le plus faible du coût historique
d'achat ou de production ou de la valeur de réalisation.
Mais la valeur de réalisation peut évoluer fréquemment. Un deuxième
principe consiste alors à toujours garder trace du coût historique, donnée
intangible, et de le corriger le cas échéant : cette correction se nomme
provision pour dépréciation.
Les provisions pour dépréciation s'appliquent ainsi :
• aux stocks (y compris travaux en cours et produits semi-ouvrés),
• aux créances,
• aux titres de placement et de participation,
• au fonds de commerce.
4. Les stocks
C'est l'évaluation des stocks qui prête généralement le plus à discussion. Elle
résulte d'un dénombrement physique par catégorie d'articles, très difficile à
contrôler, et d'une valorisation déterminée par comparaison entre le coût
d'entrée en stock des articles considérés et leur valeur vénale.
Le coût d'entrée en stock est égale au coût d'acquisition ou de production.
Pour les objets qui ne sont pas interchangeables, qui sont individuellement
identifiés et par
exemple affectés à des projets spécifiques, le coût d'entrée est déterminé
sans ambiguïté.
Mais pour les articles interchangeables non unitairement identifiables après
leur entrée en magasin, le coût d'entrée est déterminé à partir du total formé
par :
- le coût des stocks à l'arrêté du précédent exercice,
- le coût d'entrée des biens acquis ou produits lors de l'exercice.
Le PCG stipule que ce total est réparti entre les articles consommés et les
existants par application de la méthode premier entré/premier sorti ou une
méthode de coût moyen pondéré.
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5. Le plan comptable OHADA
Le Système comptable OHADA retient une codification décimale des
comptes avec neuf classes ayant les codes 1 à 9. Les huit premières classes
sont réservées à la comptabilité générale tandis que la comptabilité des
engagements et la comptabilité analytique de gestion (CAGE) se partagent
la dernière classe.
Cette codification procède d'une classification à structure décimale
permettant :
− de subdiviser tout compte ;
− de regrouper par grandes familles les opérations de nature relativement
homogènes ;
− d'accéder à des niveaux plus ou moins détaillés d'analyse des opérations ;
− de faciliter le développement des applications informatiques afférentes au
traitement automatisé des comptes et opérations ;
− et de servir les postes et rubriques entrant dans la confection des
documents de synthèse normalisés.
Le premier et le dernier chiffre du code d'un compte peuvent avoir une
signification particulière. Rôle du premier chiffre Le numéro de chacune des
classes 1 à 9 constitue le premier chiffre des numéros de la classe considérée.
Les chiffres occupant les autres positions au sein de la codification
caractérisent, de la gauche vers la droite, les niveaux d'affinement plus
développés relatifs aux comptes principaux, sous-comptes et comptes
divisionnaires. Le numéro d'un compte divisionnaire commence toujours par
celui du compte ou sous-compte dont il constitue une subdivision. Rôle de
toute terminaison sauf le 9 dans les comptes à deux chiffres Dans les comptes
à deux chiffres, les terminaisons autres que le 9 servent au regroupement en
fonction des catégories d'opérations. Rôle de la terminaison 9 dans les
comptes à deux chiffres Dans les comptes de bilan, la terminaison 9 dans les
comptes à deux chiffres a pour rôle d'identifier les dépréciations
provisionnées des classes correspondantes (exemples : 19 - Provisions
financières pour risques et charges, 39 - Dépréciations des stocks).
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Chapitre 2 : élaboration des états financiers
EXERCICE N
ACTIF EXERCICE N-1
Brut Amort/Prov Net
ACTIF IMMOBILISÉ
Immobilisations incorporelles
Frais d'établissement
Immobilisations corporelles
Terrains
Bâtiments
Installations et agencements
Matériels
Matériel de transport
Immobilisations financières
Titres de participations
ACTIF CIRCULANT
Clients
Autres créances
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TRÉSORERIE-ACTIF
Titres de placement
Banques et caisse
EXERCICE N
PASSIF EXERCICE N-1
Brut Amort/Prov Net
Réserves
Report à nouveau
Subventions d'investissement
Emprunts et dettes
PASSIF CIRCULANT
Autres dettes
Objectifs pédagogiques
Les participants seront capables :
- De faire l’inventaire des biens et des dettes d’une organisation en vue
d’élaborer son bilan initial ;
- D’établir un tableau représentatif de la situation patrimoniale de
l’organisation
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- D’identifier les différents postes du passif de l’organisation ;
- D’identifier les différents postes de l’actif de l’organisation ;
- D’élaborer un tableau représentant le bilan initial d’une organisation
Exemple :
La coopérative des artisans de Limani n’a jamais tenu de comptabilité. Elle
remet à un comptable ses documents au 31/12/2017. Il y ressort des
informations suivantes en francs CFA.
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Il s’agit de tout ce que l’organisation doit aux autres : prêt obtenu, crédit
fournisseurs.
Où se trouve la richesse ?
La richesse peut être constitué au départ par :
Le terrain acheté ;
Les bâtiments construits, achetés ou en construction ;
Les meubles et les matériels ;
Les marchandises,
les matières premières ;
l’argent que l’on a en caisse ou en banque.
Il s’agit des biens utilisables plusieurs fois sans qu’ils ne se détruisent. Ces biens
peuvent être vendus à tout moment par l’organisation. Il s’agit par exemple
des terrains, des bâtiments, des meubles et du matériel.
- Les stocks
Il s’agit de toutes les sommes d’argent que les clients doivent à l’organisation
et qu’ils n’ont pas encore payées.
- L’argent
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Présentation du bilan
Actif (ou se trouve la richesse ?) Passif (d’où vient la richesse ?)
Biens durables Capitaux propres
Terrain Capital social
Bâtiments Revenus
Matériels Report à nouveau
Mobiliers
Capitaux étrangers
Stocks Prêts obtenus
Marchandises Crédit fournisseurs
Matières premières
Résultat
L’argent
Banque
Caisse
15
Matières premières 160 000
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L’année dernière (2006), le GIC a cultivé des arachides sur un demi-hectare et du
maïs sur l’autre moitié. Dans leurs cahiers de comptabilités du champ, on relève les
informations financières suivantes :
Eléments Montant
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Le GIC a vendu ses récoltes d’arachide au mois de juin 2006 et le maïs au mois de
juillet 2006. Les ventes ont rapporté comme suit :
- Vente de 13 sacs d’arachide au prix de 27 000 F le sac.
- Vente de 15 sacs de maïs au prix de 14 000 F le sac.
BILAN AU 31/12/2005
Autres informations :
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Présenter le compte d’exploitation et le bilan du champ du GIC au 31 décembre
2006.
- Le terrain ;
- Les constructions des bâtiments, des locaux.
Exemple de dépenses d’équipement :
- les véhicules ;
- le mobilier et le matériel de bureau ;
- le matériel informatique ;
- etc.
Ces investissements peuvent être effectués grâce aux subventions des bailleurs
de fonds ou par l’utilisation des réserves (fonds de renouvellement
d’immobilisations « amortissements »).
3- La Présentation du budget
Pour le fonctionnement :
I) Dépenses
-
-
-
- _________ _________
Total des dépenses
II) Recettes
-
-
Total des recettes ___________ ___________
Illustration
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Désignations Rappel Accroissements
Budget Budget
2007 2006 Montant % Observations
A Dépenses
A.1. Investissements
- Véhicule e Pick-up Land Cruiser 4 x 0 0
2 0 0
- Ordinateur complet de bureau 500 000 0 500 000
A.2. Activités
- Identification des agriculteurs 250 000 50 000
sinistrés 200 000 400
- Evaluation des sinistres et 1 600 000 600 000
élaboration
D’un plan d’assistance 1 000 000 167
- Mise en place des brigades rurales 1 000 000 1 000 000
D’intervention rapide 0 0
B – Recettes
B.1. Contributions Union Européenne 10 000 000 8 000 000 2 000 000 25
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B.2. CONTRIBUTIONS FAO 0 0 0 0
B.3. Recettes Locales 350 000 1 150 000 -800 000 -70
Afin de faciliter l’analyse et la prise des décisions, il est conseillé que le tableau de
contrôle budgétaire soit présenté périodiquement pour permettre de corriger à
temps les erreurs qui pourraient se dégager.
Voici quelques questions qui doivent être posées lors du suivi de l’exécution du
budget.
Le résultat attendu fait référence ici à la réalisation des activités planifiées. Exemple :
Une salle de classe, un manuel de formation…
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La preuve c’est l’élément matériel, l’élément palpable (photo de la salle de classe),
les pièces justificatives des dépenses.
Respect des délais : la date limite pour la réalisation de l’activité ou la tâche ;
Niveau actuel de réalisation : ou niveau d’avancement des travaux ;
Niveau de coût : Qu’est ce qui était prévu être dépensé à ce stade d’avancement ?
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= -
N.B : Les écarts ne se calculent que sur les prévisions et réalisations de même période
:
- Prévisions mensuelles – Réalisations mensuelles
- Prévisions trimestrielles – Réalisations trimestrielles
- Prévisions semestrielles – Réalisations semestrielles
- Prévisions annuelles – Réalisations annuelles.
Application
A la fin du deuxième trimestre, l’organisation Pain Pour Tous a élaboré le tableau de
contrôle budgétaire ci-après à partir des éléments fournis par la comptabilité.
A.2. Activités
- Identification des
agriculteurs sinistrés 250 000 62 500 145 000 70 000 105 000 -7 500
- Evaluation des sinistres
et
élaboration d’un plan 1 600 000 400 000 770 000 330 000 830 000 70 000
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d’assistance
- Suivi des maraîchers 2 000 000 500 000 1 105 000 605 000 895 000 -105 000
- Appui aux matrones et
secouristes 400 000 100 000 350 000 147 000 50 000 -47 000
- Entretien des pistes
rurales 2 000 000 500 000 450 000 450 000 1 550 000 50 000
Total Activités (2) 9 850 000 2 462 500 4 186 000 2 623 100 5 664 000 -160 600
Total des dépenses
(1+2) 10 350 000 2 962 500 4 786 000 3 223 100 5 564 000 -260 600
B - Recettes
B.1. Contributions
CORDAID 10 000 000 2 900 000 4 700 000 3 200 000 5 300 000 -300 000
B.3. Recettes Locales 350 000 62 500 86 000 23 100 264 000 39 400
Total des recettes 10 350 000 2 962 500 4 786 000 3 223 100 5 564 000 -260 600
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Chapitre 3 : Enregistrement, classement et contrôle des faits comptables
Objectifs pédagogiques
Le participant sera capable :
- Définir le journal
- D’enregistrer les opérations dans le journal
- De tirer le solde d’un compte
- D’enregistrer les opérations de débit et de crédit d’un compte
- D’élaborer le bilan final à partir de la balance des comptes
- D’élaborer le compte d’exploitation à partir de la balance
- De distinguer les différents types de balance
Le tracé du journal
Il existe de nombreux tracés de journal, mais le journal classique qui est
présenté ci-dessous peut comporter quelques variantes.
N° Sommes
Débi Créd Intitulés et libellés
comptes Débit Crédit
t it
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Travail demandé : Enregistrer ces opérations dans le journal classique de
l’entreprise.
Propriété de la balance
Elle possède les principes arithmétiques simples. Ainsi :
- Pour les soldes à l’ouverture de la période, la somme des débits est égale à
la somme des crédits ;
- Pour les mouvements de période, le total des mouvements débits doit être
égal au total des mouvements crédits ;
- A la fin de la période, le total des soldes débiteurs doit être égal au total des
soldes créditeurs.
Le tracé de la balance
Le système comptable prévoit l’utilisation de trois types de balance. Il s’agit de
la balance à 4 colonnes, de la balance à 6 colonnes et la balance à 8
colonnes.
Ces différentes balances se présente ainsi qui suit :
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- La balance à 4 colonnes
Sommes Solde
N°cpte Intitulés D C D sC
- La balance à 6 colonnes
- Balance à 8 colonnes
Variation Soldes
Somme Mouveme nette de
N°cpt Intitulés Ds C nts
D C D C clôture
D C
e
30
3- Présentation de la balance à 6 colonnes
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Chapitre 4 : La rentabilité des coopératives
Objectif pédagogique
Le participant sera capable :
- de définir les charges d’une organisation ;
- de citer quelques types de charges ;
- de définir les produits d’une organisation ;
- de citer quelques types de produits,
- de définir le compte d’exploitation ;
- de présenter le compte d’exploitation ;
- D’établir un compte d’exploitation ;
- de dégager le résultat de l’exploitation.
Pour être en mesure d’établir un compte d’exploitation, il faut connaitre les
notions de charges et de produits
Les Charges
Les charges sont les dépenses nécessaires pour assurer l’exploitation d’une
organisation. Elles interviennent pour établir le résultat d’exploitation d’une
organisation. Ce sont les emplois définitifs ou des consommations de biens et
de services pour une période bien déterminée.
Les produits
Les produits sont des revenus provenant des activités habituelles de
l’organisation.
Les différents types de produits sont :
- subvention d’exploitation,
- produits de ventes des biens et service
- produit de location (maison, équipements, machines…….)
- intérêt sur compte clients,
- intérêt bancaires ou autres intérêts reçus
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- revente d’emballage (sacs, caisses vides, ….)
- ristournes, bonification
- etc…
Le compte d’exploitation
Le compte d’exploitation est un tableau établi pour une période donnée,
récapitulant d’une part les charges et d’autre part les produits, en vue de
dégager le résultat.
Exemple
La coopérative des artisanats de LIMANI pour la période du 01/01/2017 ai 31/12/2017
a réalisé les opérations suivantes :
Ventes de marchandise 5 600 000
Coûts d’achat des marchandises 4 000 000
Fournitures consommées 150 000
Loyer des locaux 100 000
Frais de personnel 500 000
impôts et taxes 150 000
Produits divers 60 000
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Total des charges 5 660 000 Total des produits 5 660 000
A la lecture de ce tableau, on peut constater qu’après avoir distingué d’une part les
charges et d’autre part les produits, on détermine le résultat d’exploitation. Il
représente la différence entre les produits et les charges. Il est dit :
- bénéficiaire si les produits sont supérieurs aux charges ;
- perte si les produits sont inférieurs aux charges ;
- Nul les produits sont égaux aux charges.
Le coût d’achat
C’est le coût avant leur entrée dans la chaine de production, de toutes les
matières premières utilisées. Il est égal au prix d’achat des fournitures,
augmenté des frais accessoires d’achat (frais de transport, de douanes, de
transit, de magasinage…).
Exemple
Pour un menuisier, il faudra déterminer la quantité de bois nécessaires pour
produire ou fabriquer un meuble, le prix payé par unité de bois, les frais de
transport et la manutention.
Le coût de fabrication
Ce sont les frais engagés directement ou indirectement dans le processus de
fabrication. Ces frais se divisent en charges directes et indirectes.
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Ce sont des charges qui ne sont pas rattachées directement à la production,
mais qui sont nécessaires à la bonne marche de l’organisation. Il s’agit de
l’impôt payé à l’Etat, du salaire du gestionnaire, de la location ou de
l’amortissement des locaux et des outils, les frais d’entretien, etc…
LE RESULTAT
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Capacité d´un capital à procurer des revenus, soit par placement (dans une
logique strictement financière), soit par investissement (en participant à un système
productif dont on attend un bénéfice).
La rentabilité peut être analysée dans une logique financière (mesurable par le ratio
: résultat net/capitaux propres), économique (mesurable par le ratio : excédent brut
d´exploitation/actif économique), commerciale (mesurable par le ratio : résultat
d´exploitation/chiffre d´affaires hors taxe).
les ratios servant à analyser la rentabilité
Les principaux ratios financiers calculés depuis un compte de résultat sont le ratio
d’activité, le taux de rentabilité net, le taux de marge commerciale, le ratio de
productivité et le ratio de répartition de la valeur ajoutée
1. Ratio d’activité (taux de croissance de l’activité)= ( Chiffre d’affaires hors taxes
de l’année N – Chiffre d’affaires hors taxes de l’année N-1 ) / Chiffre d’affaires hors
taxes de l’année N-1
les ratios servant à analyser la rentabilité
Si ce ration est négatif, il exprime une baisse du chiffre d’affaires qui devra être
justifiée. Positif, il indique une progression de l’activité. La progression des résultats
effectivement réalisés en conséquence devra également être étudiée.
2. Le taux de rentabilité net
Le taux de rentabilité net, exprimé en pourcentage, mesure la rentabilité de
l’entreprise en fonction de son chiffre d’affaires. Il met en évidence la profitabilité
d’une entreprise.
Taux de rentabilité net = résultat net / chiffre d’affaires
les ratios servant à analyser la rentabilité
Le résultat donné doit être le plus important possible. Par exemple, un taux de 20%
signifie que pour 1000 000 F CFA de chiffre d’affaires généré, l’entreprise génère un
bénéfice net de 200 000F CFA.
3. Le taux de marge commerciale
Le ratio de taux de marge commerciale, exprimé en pourcentage, est très
important pour le chef d’entreprise. Il peut notamment l’utiliser pour fixer ses prix de
vente, réaliser ses devis ou calculer son seuil de rentabilité. Le calcul d’un taux de
marge commerciale est assez simple en pratique.
Taux de marge commerciale = Marge commerciale / Chiffre d’affaires HT
Ce ratio permet de se situer par rapport à ses concurrents. Une baisse récurrente
d’un taux de marge dans le temps doit alerter le chef d’entreprise et le conduire
à mettre en place des actions correctives
Le calcul du seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité est égal aux coûts fixes divisés par le taux de Marge sur coûts
variables
Pour un chiffre d’affaire de 20000 et un montant de charges variables de 9000, le
taux de marge sur coûts variables est égal à : ((20000 – 9000) / 20000) * 100 = 55%.
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Donc le seuil de rentabilité serait, pour un montant de charges fixes égal à 2000 de :
(2000/0.55) = 3636.37. Ce qui signifie que pour que l’entreprise couvre l’ensemble de
ces charges, elle doit réalisée un chiffre d’affaire égal à 3636.37.
Pour réaliser des bénéfices l’entreprise doit dépasser ce seuil, c’est-à-dire elle doit
faire un chiffre d’affaire supérieur à 3636.37 (exprimé en unité monétaire).
4. Le ratio de productivité
Le ratio de productivité, exprimé en unité monétaire, mesure les performances du
personnel. Il indique le chiffre d’affaires (ou toute autre indicateur adéquat comme
la valeur ajoutée ou l’EBE par exemple) que produit un salarié.
Ratio de productivité = Chiffre d’affaires (ou valeur ajoutée, ou excédent brut
d’exploitation ) / Nombre de salariés
L’intérêt de ce ratio vaut pour toutes les entreprises, quel que soit leur secteur
d’activité (entreprises de services, de production ou de négoce). Il permet de se
situer par rapport à ses concurrents.
5. Le ratio de répartition de la valeur ajoutée
Le ratio de répartition de la valeur ajoutée permet de mesurer la part de celle-ci qui
est attribuée à chaque partie prenante de l’entreprise : l’État, les prêteurs, les
salariés et l’entreprise elle-même.
Voici comment calculer la part de valeur ajoutée revenant à l’État :
Valeur ajoutée revenant à l’Etat = Impôts et taxes / Valeur ajoutée
Aux prêteurs :
Valeur ajoutée revenant aux prêteurs = Charges financières / Valeur ajoutée
Et aux salariés :
Valeur ajoutée revenant aux salariés = Charges de personnel / Valeur ajoutée
D’autres types de rations peuvent être calculer. Il s’agit de:
La capacité de remboursement
Comme son nom l’indique, ce ratio permet de déterminer la capacité dans laquelle
une entreprise est en mesure rembourser ses dettes et donc de s’endetter de
manière supplémentaire.
Capacité de remboursement = Endettement net / Capacité d’autofinancement
En général, on estime que le résultat donné par ce ratio doit être inférieur ou égal à
4.
Le ratio de rentabilité des capitaux propres
Le ratio de rentabilité des capitaux propres mesure la richesse créé par l’entreprise
du fait de ses ressources internes (on parle de rentabilité des capitaux apportés ou
de « Return on Equity » ROE).
Rentabilité des capitaux propres = Résultat net / Capitaux propres
L’enjeu est ici que le résultat soit le plus important possible.
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Les ratios permettant d’analyser l’équilibre financier de l’entreprise (rentabilité
financière)
1. Le ratio d’indépendance financière
Le ratio d’indépendance financière met en avant l’état de l’endettement financier
de l’entreprise par rapport à ses fonds propres. Voici comment il se calcule :
Ratio d’indépendance financière = Capitaux propres / Capitaux permanents
(Les capitaux permanents correspondent aux capitaux propres, aux provisions à
long terme et aux dettes financières)
Un ratio trop faible risque de compliquer les possibilités de trouver des financements
externes car il indique que l’entreprise est dépendante des entités qui la financent
et ne dispose que de très peu de marge de manœuvre générée par ses fonds
propres.
2. Le ratio de liquidité générale
Le ratio de liquidité générale mesure la capacité d’une entreprise à acquitter ses
dettes à court terme.
Ratio de liquidité générale = Actif circulant / Passif circulant
(L’actif circulant correspond aux stocks et aux créances clients. Le passif circulant
comprend les dettes fournisseurs, les dettes fiscales ainsi que les dettes sociales)
Lorsqu’il est supérieur à 1, l’actif circulant permet de financer au moins le passif
circulant. L’entreprise peut alors être considérée comme « solvable » à court terme.
Le ratio de vétusté
Le ratio de vétusté, exprimé en pourcentage, mesure le niveau d’usure de l’appareil
de production d’une entreprise.
Ratio de vétusté = Immobilisations corporelles nettes / Immobilisations corporelles
brutes
Au plus il s’approche de 1, au plus il indique que l’outil est production est récent.
Dans le cas contraire, il indique un vieillissement.
L’analyse financière
Pour survivre et être compétitive, une entreprise ne doit pas seulement être
performante dans l’exercice de son métier, elle doit être financièrement solide. Il
faut donc conduire une analyse financière pour apprécier cette solidité financière.
« L’analyse financière consiste en un ensemble d’outils et de méthodes permettant
de porter une appréciation sur la situation financière et les performances d’une
entreprise » (Cohen, 1990).
L’analyse financière
Pour l’analyse financière les questions suivantes sont très importantes:
l’entreprise n’est elle pas trop endettée?
L’outil permanant de production est il convenablement financé?
38
Les dépenses d’investissement ont au moins permis le maintien de cet outil?
L’entreprise préserve – t-elle son indépendance financière et a-t-elle gardé la
confiance de ces principaux partenaires (banquiers, clients, fournisseurs)?
Quelles sont les tendances lourdes qui se dégagent de ces trois dernières années?
L’analyse financière
Elle est orientée vers l’établissement d’un diagnostic financier qui peut être mené:
- Soit à usage interne
suivi des réalisations
Rapprochement des prévisions et des réalisations
Préparation des prévisions
- Soit à usage externe
Des banques (étude des dossiers de crédit)
Des investisseurs
Des pouvoirs publics
Des pouvoirs judiciaires (procédure de redressement judiciaire)
L’analyse financière
Elle peut se réaliser:
selon un aspect statique (s’appuyant sur le bilan) et/ou
Selon un aspect dynamique (s’appuyant essentiellement sur le tableau de
financement et les tableaux des flux). Parmi les flux plusieurs approches
s’intéressent particulièrement à ceux qui déterminent les variations de
trésorerie.
L’analyse financière
L’analyse financière est basé sur l’équilibre fondamental suivant:
Fonds de Roulement (FR) = Besoins en Fonds de Roulement(BFR) +Trésorerie Nette
(TN)
L’analyse financière
Quelques ratios issus de l’analyse financière:
Taux d’endettement = total dettes financières/passif
Ce ratio indique la capacité à résister aux aléas. Un taux d’endettement au-delà de
50 à 60% fragilise l’entreprise et diminue sa capacité de résistance aux événements
défavorables.
Taux de rentabilité économique brute du capital productif= EBE/Capital
Productif.
Quelques ratios issus de l’analyse financière
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Taux de rentabilité financière= résultat de l’exercice /capitaux propres
Il mesure le taux de profit dégagé par l’emploi des capitaux propres.
Ratio d’intensité de l’effort d’investissement = investissement au cours de l’exercice/
valeur ajoutée
Etc.
Le bilan
Le bilan reprend les éléments actifs et passifs du patrimoine de l'entreprise à la date
de clôture.
Que comporte l'actif ?
L'actif recense tous les éléments appartenant à l'entreprise en les classant par ordre
de liquidité croissante :
Le haut de bilan est composé des immobilisations
Le bas de bilan comprend les stocks, les créances, et la trésorerie.
Le bilan
Que comporte le passif ?
Le passif recense les capitaux propres et les dettes de l'entreprise :
Les capitaux propres sont composés du capital des réserves et du résultat de
l'exercice
Les dettes comprennent : les emprunts, les découverts bancaires, les
fournisseurs et les dettes fiscales et sociales.
Élaboration du bilan
La sortie du bilan est une date essentielle dans la vie d’une entreprise. Bien plus
qu’une obligation fiscale, l’établissement du bilan est l’occasion de faire le point sur
les objectifs fixés, les performances de l’entreprise et sa projection dans l’avenir.
L’élaboration du bilan intéresse tous les acteurs de l’entreprise et non pas seulement
les fonctions comptables et financières. Il est donc souhaitable pour les dirigeants,
les associés de connaître le processus de fabrication de leur bilan.
Les étapes de l’élaboration d’un bilan
1. choix du logiciel
2. Passer les écritures de vente
3. Passer les écritures d’achat
4. Passer les écritures de paie
5. Saisir la TVA
6. Passer les écritures d’emprunt
7. Calculer les amortissements et passer les écritures des amortissements
8. Passer les écritures des stocks
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9. Passer les écritures des provisions
10. Editer son bilan
Le compte de résultat
Le compte de résultat explique le résultat de l'exercice en détaillant les produits et
charges engagés sur la période.
Que comportent les produits ?
Ils reprennent tous les recettes générées par l'entreprise classées par nature (ventes,
prestations) et par catégorie : produits d'exploitation, financiers et exceptionnels.
Que comportent les charges ?
Elles recensent tous les achats et frais engagés par l'entreprise et classés par nature
(achats marchandises, charges externes, charges du personnel...) et par catégorie :
charges d'exploitation, charges financières et exceptionnelles.
L’élaboration du budget
Un budget peut être considéré comme la feuille de route de l’entreprise. Il fournit un
aperçu des dépenses et des recettes de l’entreprise sur une période de temps à
venir. Un budget approprié comprend des estimations claires de ce que vous
obtiendrez (recettes) et un plan précis de vos dépenses. Un budget bien appliqué
permet d’assurer la rentabilité et l’accomplissement des objectifs de l’entreprise.
L’élaboration du budget d’une entreprise
Établir un budget réaliste d’entreprise est un moyen efficace de maintenir la
rentabilité de l’entreprise. L’élaboration d’un budget comprend une prévision des
recettes et une estimation des couts de l’entreprise, dans le but d’obtenir une
marge bénéficiaire raisonnable.
L’élaboration du budget d’une entreprise
Un budget bien établi est une clé du succès de l’entreprise, car cela permet de
comparer vos dépenses à vos recettes. Si vous n’établissez pas un plan pour vos
dépenses, vous risquez de dépenser plus que vous ne réalisez, ce qui pourrait
entrainer des pertes, une augmentation de la dette et une probable fermeture de
votre entreprise.
L’élaboration du budget d’une entreprise
Selon l’agence Small Business Administration, un budget d’entreprise comporte 3
éléments de base, qui sont le chiffre d’affaires (ou recettes), les couts (dépenses
totales) et les profits . Le chiffre d’affaires représente le montant total généré par
l’entreprise, à partir de toutes les sources. Le budget doit comporter une estimation
ou une prévision du chiffre d’affaires futur de l’entreprise.
Les dépenses totales représentent l’ensemble des couts nécessaire pour la
réalisation des activités de l’entreprise, y compris les couts fixes (tels que le loyer), les
couts variables (tels que les matériels utilisés pour la production) et les couts semi-
variables (tels que les salaires).
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Le profit est la différence entre les recettes et les dépenses. La réalisation d’un profit
étant l’objectif de l’entreprise, les dépenses doivent être autant que possible
inférieures aux recettes, afin de garantir un retour sur investissement raisonnable.
Estimer les recettes
Pour estimer les recettes d’une entreprise qui est déjà opérationnelle depuis
quelques années, vous devez examiner les recettes des années précédentes et faire
des ajustements pour l’année suivante. S’il s’agit d’une nouvelle entreprise sur le
point de lancer ses activités, vous devez estimer le chiffre d’affaires total, le prix de
vente par produit et faire une étude de marché pour déterminer le montant des
recettes qu’une entreprise de votre taille peut espérer réaliser. Sachez que les
prévisions des recettes sont rarement exactes. L’objectif est de fournir la meilleure
estimation possible en utilisant les connaissances que vous avez.
Soyez toujours conservateur. Cela signifie que pour l’élaboration du budget, vous
devez considérer le volume de ventes et le prix de vente le plus bas possible de la
fourchette de valeurs.
Déterminez les couts fixes
Les couts fixes sont les couts qui ne varient pas au cours de l’année, tels que le loyer,
l’assurance et les taxes foncières. Sommez tous ces couts pour avoir une idée du
total des couts fixes pour l’année suivante.
Si vous avez les données financières des années antérieures, utilisez les couts fixes de
l’année antérieure et ajustez-les en fonction de l’augmentation du loyer,
l’augmentation des factures ou des nouvelles dépenses.
Estimez les couts variables.
Les couts des matières premières et les couts d’inventaire représentent le principal
composant des couts variables.
Les coûts variables évoluent souvent avec le niveau d’activité. Par exemple, si vous
êtes un concessionnaire automobile, les couts variables incluent l’inventaire que
vous achetez et vendez chaque année. Les couts variables varient en fonction de
vos ventes. Voilà pourquoi on les appelle les couts variables. Vous pouvez
déterminer vos couts variables grâce à vos prévisions de recettes. Par exemple, si
vous avez prévu vendre 12 voitures au cours de la première année, vos couts
d’inventaire représentent le cout d’achat des 12 voitures .
Additionner les coûts
Puis faites les ajustements. Une fois que vous avez déterminé le total de chaque type
de cout, sommez-les ensemble. Cette somme représente le total de vos dépenses
pour l’année du budget. Vous pouvez alors vous poser certaines questions.
Faites les ajustements
Les dépenses totales sont-elles inférieures aux recettes ?
Vos dépenses totales vous permettent-elles d’obtenir une marge bénéficiaire
supérieure à celle que vous envisagez ?
Si la réponse aux deux questions est non, vous allez devoir diminuer vos dépenses.
Pour ce faire, revoyez vos dépenses et déterminez celles dont vous pouvez vous en
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passer. Les couts de main-d’œuvre sont l’une des dépenses les plus flexibles que
vous pouvez diminuer (bien que vous risquez de susciter la colère de vos employés,
si vous diminuez les heures de travail). Vous pouvez aussi penser à louer un espace
de travail dont le loyer est moins élevé, ou réduire les couts de services publics.
Le compte d’exploitation
Le compte de résultat ou compte d’exploitation, est un tableau des comptes
annuels de l’entreprise. Il montre le chiffre d’affaires pour la période concernée ainsi
que la somme des charges, poste par poste. Il formalise le modèle économique de
l’entreprise, valide sa rentabilité et de visualise son résultat (bénéfice ou perte). C’est
un tableau de référence pour permettre à l’administration fiscale de calculer le
montant de l’impôt à payer. En phase de création d’entreprise, le compte de
résultat prévisionnel permet de connaître le montant minimum de chiffre d’affaires à
réaliser pour couvrir toutes les charges, fixer un objectif de rentabilité et de valider
l’opportunité d’atteindre cet objectif.
Le compte d’exploitation
Le compte d’exploitation, aussi nommé compte de résultat, récapitule la somme
des produits et des charges de l’entreprise pour un exercice comptable. Il montre le
chiffre d’affaires annuel hors taxes ainsi que toutes les charges annuelles hors taxes,
poste par poste.
Le compte de résultat visualise :
son résultat d’exploitation de l’entreprise (bénéfice ou perte)
sa rentabilité
son modèle économique
Le compte d’exploitation et les impôts
le résultat de l’entreprise (base imposable). Il est le tableau de référence pour
permettre à l’administration fiscale de calculer l’impôt à payer.
Ne confondez pas le résultat comptable (chiffre d’affaires diminué de toutes les
charges enregistrées dans la comptabilité) et le résultat fiscal (chiffre d’affaires
diminué uniquement des charges déductibles). L’entreprise tient compte du résultat
comptable pour évaluer la rentabilité de son modèle économique. Elle transmet le
résultat fiscal à l’administration pour calculer le montant d’impôt à payer. (La
démarche est réalisée chaque année au moyen de la liasse fiscale .)
Le compte de résultat et les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)
Les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG) sont des agrégats du compte de résultat,
c’est-à-dire que ce sont des indicateurs calculés à partir des données du compte
de résultat.
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