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Les mots qui te toucheront

L’auteur : Bon, les ‘’amis’’, me voilà avec une nouvelle production… J’ai essayé, je vous jure
que j’ai essayé de poursuivre et de terminer le premier roman (Parce que la chair est faible)
mais j’y suis pas arrivé. J’ai perdu ce petit truc qui m’a poussé à l’écrire et avec cela,
l’inspiration.

Je reviens donc avec celui-ci où je ne suis plus le personnage principal, c’est vrai quoi, y en
avait marre de toujours essayer de trouver des trucs bien à dire sur soi ; je préfère mettre les
autres devant cette fois, là ci quelque chose arrive c’est vous qu’on voit en premier.

Donc, j’ai tiré au sort et celui/celle qui sera au centre de cette histoire (que j’ai déjà ficelée
dans ma tête du début à la fin) est…ROULEME NT DE TAMBOUR….SUSPENCE…
TRANSPIRATION A GROOOSSSES GOUTES… NELLY SKKKKYYY YEAAAHHH !

Je sens que je vais faire des heureux… Rassure-toi (la citée) tu n’étais pas mon premier choix
mais il fallait que je te choisisse, les filles biens se font de plus en plus rares au quartier et
puis, comme c’est de toi qu’on parle, cela fera apparaitre un NOUVEAU personnage… On
sait de qui je parle ?

Allez, prenez tout ce qui vient au second degré. Ce n’est ni plus ni moins qu’une histoire
racontée dans le but de divertir les âmes ennuyées.

Sans plus attendre, je vous donne d’abord une vue d’ensemble :

Notre histoire commence dans la petite ville de… appelons ça Konoha (Vive B.A) Elle met
en scène donc… Habib (eh oui), Ivan (aussi), Nelly (évidemment), Gil christ (On ne peut pas
se priver de lui quand même), Idriss (l’un ne va pas sans l’autre), Armelle (mais t’es qui toi,
d’où tu sors ? bon viens quand même – mais c’est parce que t’es jolie hein… ;-), Eddy (LE
NOUVEAU...Hihi). C’est tout, enfin, principalement ; parce que sinon y a aussi Linda, Cédric
etc.

Ulrich et moi ne sommes pas là, mais on ne sait jamais… je peux avoir un éclair de génie qui
me pousse à faire des choses insensées, alors…
Chapitre 1 : La rentrée et le nouvel élève

GRIIIIINNNGGGG !

Une main pâle et endormie vint s’aplatir brutalement sur la source sonore, la réduisant ainsi
au silence. La jeune fille propriétaire de la main, enfouit sa tête sous son oreiller en
grommelant avec un regard noir pour la machine qui produisait une sonnerie aussi stridente.
06h00, pourquoi donc avait-elle réglée son alarme aussi tôt ? Elle habitait à cinq minutes de
son collège, nul besoin de brancher son réveil à une heure pareille !

« 06h00 » puis elle réfléchit, quelque chose clochait…bon sang ! Mais oui, c’était la rentrée
scolaire, aujourd’hui elle rentrait en Terminale ! Dans un NOUVEAU collège !

Nelly Sky, car c’était son nom, sortit sa tête de sous son oreiller et se leva brusquement. Elle
chaussa ses pantoufles et après une rapide vérification dans le couloir désert, se dirigea vers la
salle de bain qui se trouvait juste à coté de sa chambre.

Elle jeta un coup d’œil dans le miroir et se trouvait face à sa paire d’yeux gonflés par le
sommeil. Elle saisit la brosse à cheveux et démêla sa chevelure noire. Une fois qu’elle fut
parfaitement lisse et brillante, elle enleva son pyjama et se glissa dans la cabine de douche.
Une eau froide s’écoula du pommeau de douche et lui hérissa l’épiderme avant de lui glacer le
sang. Mais à présent elle était parfaitement éveillée !

Elle se lava rapidement et sortit, le corps ruisselant de fines gouttelettes, ensuite elle tenta de
s’enrouler une serviette qui avait bien du mal à tenir autour de son imposante poitrine
(YESSS ! C’est mon roman…je fais ce que je veux en chantant–)

-Pff, si seulement je pouvais perdre une taille de bonnet, soupira-t-elle tristement.

Puis, elle retourna dans sa chambre à pas de loup pour ne pas réveiller sa grande sœur Linda
qui dormait encore dans la pièce voisine. Elle ferma tout doucement sa porte et alla s’assoir
sur son lit, sur lequel trônait son nouvel uniforme, celui de l’établissement Victor Hugo
(FUCK les Jaloux, vous êtes tous à VH !).

La jeune fille se dépêcha de l’essayer et d’aller se regarder dans la glace. Comme c’était la
rentrée, le mois de septembre exigeait (c’est relatif – avec les pluies et tout ça) le port de
manches longues. Nelly aimait beaucoup ce nouvel uniforme qui se composait d’une chemise
blanche simple et d’une jupe verte émeraude, à laquelle elle ajouta une paire de bas noirs qu’il
lui arrivait juste en dessous des genoux (Putain le style de merde).

Nelly jeta un coup d’œil à son réveil, il s’était écoulé plus d’une demi heure depuis qu’elle
s’était levée ! Elle dévala les marches d’escaliers quatre à quatre en essayant malgré tout de
faire le moins de bruit possible.
- Bonjour, fit une voix qu’elle reconnut immédiatement.

La jeune fille se tourna et face à elle se trouvait assis sur une chaise assise en bois d’ébène ,
une tasse de café à la main, un homme d’une quarantaine d’années (devinons qui c’est), plutôt
costaud, aux cheveux courts et aux pupilles renfrognées ( Bah c’est Samuel-DODO ! Dodo
joue ton Daddy…c’est drôle, hein, hein, Ok la suite…).

- Bonjour père, dit-elle en lui faisant une bise.

- je vois que tu as mis ton nouvel uniforme, tu anticipes pour ta rentrée ?

- je, j’anticipe ? Mais c’est aujourd’hui que je fais ma rentrée en terminale, père.

- Comment ? Ce n’est pas la semaine prochaine ?

-N, non… (Dodo toi aussi dit donc). Euh je vais manger maintenant, j’ai mal au ventre, ce
doit être la faim.

Aussitôt dit, aussitôt fait, la jeune fille la jeune fille alla se préparer une omelette…hmm
laissons donc Sky manger et parlons donc de son ‘’père’’.

Samuel Sky (oh putain je ris) n’était presque jamais là, du moins pas pour elle, trop accaparé
par son travail, il était cadre directeur dans une entreprise immobilière, ou pour sa grande
sœur Linda, étudiante de son état.

Nelly mangeait dans le plus grand silence, pendant que son père finissait sa boisson chaude.
Soudain, il prit la parole sans lui accorder le moindre regard.

-A quelle heure commence ta cérémonie d’entrée ?

Nelly leva les yeux vers son ‘’géniteur’’, une lueur de surprise dans le regard. Se préoccupait-
il d’elle enfin ?

- A, à 9h00, pè, père.

Il ferma les yeux en soupirant, elle le connaissait bien ce soupir, et elle savait ce qu’il
signifiait, malheureusement.

- j’ai une réunion importante ce matin à 8h00, je ne pourrais pas t’emmener.

- Je comprends père.

- Très bien, dépêche toi d’ailleurs, il est déjà 7h20, tu devrais prendre le bus, as-tu de
l’argent ?

- Oui, j’avais déjà tout prévu, avoua-t-elle avec un sourire où se mêlaient tristesse et ironie.

Elle savait très bien que son père ne ferait aucun geste en sa faveur, aussi la veille, elle avait
déjà préparé son uniforme, son, sac, ainsi que son gouter du midi (oh c’est mignon, un
gouter).
- Tant mieux dans ce cas, répondit-il d’une voix distante. Fais le savoir à ta sœur et dis lui
qu’elle m’appelle en sortant de l’université dans l’après midi.

- je reviens père, je vais chercher mes affaires et prévenir Linda de ce que vous me dites.

Ce fut sur cette dernière phrase qu’elle se leva et monta d’un pas lourd les marches de
l’escalier de marbre blanc.

Elle se rendit premièrement dans sa chambre pour réunir le reste de ses affaires puis après un
dernier passage dans la salle de bain pour les derniers préparatifs, elle pénétra dans la
chambre de sa sœur qui dormait à point fermé.

- Linda, chuchota-t-elle avec douceur.

Ne se réveillant toujours pas, Nelly entreprit de caresser sa joue ce qui eu pour effet de lui
faire ouvrir lentement les yeux.

- Nelly ?

- Bonjour Linda, je suis désolée de te réveiller aussitôt, père te fait savoir qu’il se rend à une
réunion dès huit heures. Tu devras également l’appeler à la sortie des cours.

- Ah ! bon, répondit sa sœur ainée sans plus d’émotion. C’est ta rentrée aujourd’hui ?

- oui.

- Une dernière année avant le grand saut dans l’inconnu, lui fit remarquer Linda en se mettant
sur son séant.

- Tu ne me rassures pas là.

- Ne t’inquiète pas, ça va aller.

- je l’espère, répondit Nelly avec un sourire béat. A ce soir Linda.

- A ce soir !

Elle repartit aussi silencieusement qu’elle était venue, laissant sa grande sœur repartir au pays
des rêves (Qu’est-ce que c’est bien la fac !) Nelly alla prendre la veste noire de son uniforme.
Avant de partir, elle se demanda s’il était vraiment nécessaire de dire au revoir à son père puis
jeta un coup d’œil vers la cuisine en soupirant.

- Au revoir, père, à ce soir.

Pas de réponse, il devait être plongé dans son journal, comme d’habitude…Pourquoi donc
perdait-elle encore son temps à essayer de lui parler ? Cela faisait bien longtemps maintenant
qu’il ne lui accordait plus son attention. Si ces souvenirs étaient exacts, cela remontait à la
mort de sa mère (aïe !).
Depuis cet incident, c’était comme ci elle avait perdu le seul lien qui le liait encore à cet
homme qu’elle appelait son père. Heureusement, il y avait encore Linda, bien qu’elle soit
parfois embêtante, comme le sont toutes les sœurs, sa présence l’empêchait de se sentir
totalement délaissée.

Soudain, elle regarda sa montre et se rendit compte qu’il était déjà huit heures moins six ! La
jeune fille courut jusqu’à l’arrêt de bus et consulta les horaires ; par chance il y en avait un qui
devait passer à 08h05 ! Nelly soupira de soulagement, heureusement qu’elle s’était reprise à
temps.

Elle attendit quelques minutes dans la rosée du mois de septembre, l’arrêt était désert,
personne à qui parler, le silence du matin lui pesait un peu.

Elle se demanda un instant pourquoi elle était la seule élève à prendre le bus puis la réponse
lui apparut comme une évidence, tous les autres avaient des parents disponibles pour les
amener à la cérémonie d’entrée. (Bon je laisse un peu Dodo main’nant)

Brusquement, elle releva la tête, un bruit venait d’attirer son attention, le bus était arrivé ! Elle
saisit son porte monnaie et entra. Le conducteur lui demanda la somme convenue et lui tendit
son billet (Eh oh c’est seulement cent ngoma). Les portes se fermèrent lentement derrière elle,
et la jeune fille alla chercher une place disponible.

Malheureusement, elles étaient toutes prises. Nelly dut donc se contenter d’attendre debout.
Le véhicule se remit en marche secouant au passage les rages personnes qui n’avaient pu
s’assoir, y compris la jeune fille.

N’ayant rien de mieux à faire, la brune détailla discrètement un garçon qui avait attiré son
attention lorsqu’elle était entrée dans le bus. (Les vraies choses commencent)

Ses cheveux en bataille étaient d’un noir très pur et ses yeux bridés laissaient à peine deviner
des pupilles châtaines. Son air mélancolique donnait l’impression qu’il était d’un genre
renfermé (C’est qui ça ?). Son buste…

Une petite alarme retentit dans le véhicule la tirant de ses observations. Le bus venait de
s’arrêter à un nouvel arrêt. Des personnes montaient, d’autres descendaient, cela créait un
brouhaha incroyable, et Nelly avait déjà mal à la tête. Elle soupira en se disant qu’elle allait
devoir subir ça chaque matin désormais.

Deux arrêts passèrent, et enfin, une place se libéra. La Sky était sur le point de s’installer
lorsque malheureusement le bus se remit en marche et n’ayant pas eu le temps de se tenir à
quelque chose, elle perdit l’équilibre et tomba (se versa) sur le garçon.

La tête contre son torse, les deux mains sur ses épaules larges, écrasée contre le reste de son
corps, c’est à se moment là qu’elle remarqua le blason sur la poche de sa veste, celui de
Victor Hugo.
La jeune fille se leva brusquement, rouge de honte et s’excusa avant de partir le plus vite
possible au fon du bus, loin de lui. Tous les passagers la dévisagèrent d’un air moqueur, elle
aurait voulu se cacher au fond d’un trou.

Cette journée commençait mal, mais très mal. Et le pire c’est qu’elle allait revoir ce garçon
inconnu puisqu’elle savait à présent qu’ils fréquentaient le même établissement !

Cependant, elle inspira un grand coup et essaya de relativiser. Après tout, même s’ils étaient
dans le même collège cela ne signifiait pas qu’ils seraient dans la même classe ; rien ne
l’obligerait à le revoir. Au pire si elle le croisait sans les couloirs, elle n’aurait qu’à l’ignorer.

Satisfaite de sa tete baissée, elle garda malgré tout la tete baissé pour ne pas croiser le regard
des personnes autour d’elle, qui riaient dans son dos de sa maladresse.

Le trajet dura longtemps, et enfin, elle vu se profiler à l’horizon la silhouette d’un immense
bâtiment aux allures de vieux monastère occidentale, L’Institut Victor Hugo (Tin, Tin, Tin).
Elle appuya sur l’interrupteur d’arrêt et attendit nerveusement que le bus freine. Les portes
s’ouvrirent et elle sortit en respirant l’air frais de la liberté.

Quelques mètres derrière elle, marchait le garçon mystérieux, mais elle fit comme ci elle ne
l’avait pas vu et continua d’avancer vers son nouvel établissement avec l’espoir d’y rencontrer
quelqu’un qu’elle connaissait.

Nelly consulta sa montre, 8h32, le trajet avait duré presque une demi-heure, et ce serait
dorénavant comme cela tous les matins. Elle leva les yeux vers les lourdes barres de fer qui se
trouvaient à l’entrée de l’établissement, celles-ci étaient déjà ouvertes et de nombreux élèves
pénétraient à l’intérieur.

Soudain, alors qu’elle franchissait elle aussi les portes, Nelly remarqua un visage familier
dans la cour.

- Ivan (euh…d’accord…me lancez pas des pierres tout de suite), s’écria-t-elle soulagée de
voir enfin un visage ‘’amical’’.

Ledit Ivan se retourna vers la jeune Sky et sourit de toutes ses dents avant de frotter ses
cheveux d’un geste net vers l’avant (AHAHAHAHA… c’était le moment VERITE).

- Salut Nelly ! Je pensais que tu serais là plus tôt. Je n’ai vu aucune autre connaissance pour
l’instant, il n’y a que des types ringards et pas une seule jolie fille. Aaah, je désespère, de
laisser mon magnifique corps pourrir dans un lycée où j’ai fait tant d’effort pour entrer.

La jeune fille se mit à rire, décidément, il ne changeait pas depuis le temps qu’ils se
connaissaient. Malgré leur différence de caractère, tous deux s’entendaient très bien. Nelly
était timide et douce tandis que lui était arrogant et dynamique, d’un coté, elle enviait cette
confiance en lui.

- Ne t’en fais pas, je suis sure que tu finiras par te trouver une gentille copine.

- Gentille et jolie, ce serait pas de refus, je préférerais qu’on soit assortis.


- Hi Hi ! (dit donc c’est quoi ces lap ?) ça fait longtemps que tu es là ?

- Ben je suis arrivé vers 8h15, j’ai de la chance, ma maison se trouve à mi-chemin entre
l’ancien collège et l’institut, du coup ce matin j’ai pu me lever à la même heure que
d’habitude. Mais je suis venu plus tôt pour faire du repérage, repérage inutile d’ailleurs…

Elle posa une main réconfortante sur son épaule et lui fit un sourire chaleureux.

- Arrêtes de soupirer, ça ne te ressemble pas, tu sais ?

Son ami bomba le torse et fin un de ses sourires charmeurs à la ‘’Mous’’ même s’il savait que
cela ne marchait pas avec Nelly.

- Ouais, je suis un sex-symbol ! Si je me mets à faire une tronche d’enterrement, aucune fille
ne voudra de moi !

Nelly se mit à rire doucement, mais d’un coté, elle ne pouvait pas le contredire, même si à ses
yeux Ivan n’était qu’un ami, il devait bien reconnaitre qu’Ivan était un beau garçon (Eh ben
eh ben… je suis trop gentil ou pas ?)

- Voilà, là je retrouve le vrai Ivan. Au fait, tu sais dans quelle classe tu es ?

Il secoua la tête d’un air négatif.

- Non, il faut se rendre dans la cour principale pour écouter le discours du proviseur et après
on aura nos listes de classes, enfin, c’est ce qui était marqué sur le papier de la cérémonie.

- D’accord, on y va ?

- Ouais !

Ils se dirigèrent ensemble vers le lieu de la cérémonie pendant que le bâtiment se remplissait
d’élèves au fur et à mesure que les minutes défilaient.

Depuis qu’elle était avec Ivan, Nelly n’avait pas revu le garçon inconnu. Ce n ‘est pas qu’elle
aurait voulu le revoir, loin de là, mais elle se demandait où il était passé. Il avait l’air d’un
étranger, elle ne l’avait jamais vu auparavant.

Soudain, la voix de son ami la tira de ses pensées.

- Hey ! Gil christ !

Nelly sentit le rouge lui monter aux joues entendant ce nom. Elle leva la tête vers un garçon
au teint halé, au sourire ravageur et à la musculature délicieusement affinée.

- Yo ! Ivan ! Nelly ! Ça va, demanda-t-il avec un grand sourire.

- Ouais et toi ?

- Ouais, super, ah au fait je vous présente un copain à moi, c’est un vieil ami d’enfance, dit-il
désignant un garçon que Nelly reconnu immédiatement.
- Le garçon du bus, s’écria-t-elle sans le vouloir.

Ledit garçon tourna la tête vers elle, il semblait lui aussi l’avoir reconnu mais il ne dit rien.
Elle ne savait pas si c’était un plus ou un moins, Gil christ et Ivan la dévisageaient
étrangement.

- Tu connais, Eddy, Nelly ? (ET TOC !)

Comment leur avouer qu’elle lui était tombée dessus ? Ils se moqueraient d’elle à tous les
coups.

- Euh, eh bien, ahem, je, je ne peux pas vraiment dire que je le connais, mais…

- Elle m’est tombé dessus dans le bus, expliqua calmement et froidement le fameux Eddy.

Ivan et Gil Christ se mirent à rire (Qu’est-ce qu’il y a de si drôle là dedans ?), ils
connaissaient parfaitement la maladresse légendaire de la jeune fille er n’avaient aucun mal à
imaginer la scène. Nelly de son coté était rouge de honte et lança un regard noir au nouvel
arrivant. Avait-il vraiment besoin de dire cela ?

- je, je me suis déjà excusée, ce n’est plus la peine d’en parler, protesta-t-elle faiblement,
certes, mais avec colère.

Gil et Ivan arrêtèrent immédiatement leur crise de rire pour regarder la Sky ; c’était la
première fois qu’ils voyaient la jeune fille se mettre en colère.

- je n’ai fait que répondre à une question, répliqua avec indifférence le roux.

(Ouais sauf que la question t’était pas destinée p’tit Gnouf !)

- Ils, ils étaient pas obligés de le savoir, s’exclama-t-elle en désignant ses deux amis.

Eddy émit un soupir d’exaspération et de lassitude qui énerva profondément Nelly. (Ben dites
moi, ça commence bien tout ça !)

- Justement, ce sont eux qui se moquent de toi, et pourtant c’est sur moi que tu passes tes
nerfs. Je te rappelle qu’à la base c’est moi la victime dans cette histoire.

- La victime, répéta-t-elle incrédule.

- Tu t’es quand même écrasée de tout ton poids sur moi, rappela-t-il d’un on froid et
sarcastique.

La Sky rougit violemment, elle bouillait de honte et de rage, ce garçon l’insupportait au plus
haut point.

Mais elle se calma en voyant les têtes éberluées de ses amis. (Ouvrez un dictionnaire, bande
d’incultes !). Elle n’était pas dans son état normal, il fallait qu’elle se reprenne.
- je, je m’’excuse, ça ne se reproduira plus, promit-elle en se courbant légèrement (comme
chez les japonais pour dire bonjour).

-…tu peux y compter, lui assura le garçon au regard bridé et glacial.

A la vue de ses yeux, Nelly frissonna, Ivan se rapprocha de son amie, il avait vu la peur en
elle.

Le Gil posa une main sur le bras de son ami et lui lança un regard réprobateur.

- Eddy, tu m’avais promis de faire des efforts, dit-il d’un ton sévère.

- Hnn, murmura le garçon et tournant la tête d’un air désinvolte. (Traduction de ‘’Hnn’’ :
J’m’en bats grave les couilles de ce que tu dis mec !).

Mais quel gamin, pensa Gil. Puis il jeta un coup d’œil à ses amis et soupira avant de coller un
immense sourire sur son visage.

- Boooon, et si on y allait, proposa Gil devant se silence de marbre qui régnait au sein du petit
groupe.

- Ouais, allons-y Nelly, s’exclama Ivan en agrippant le poignet de la jeune fille.

Il commença à avancer et se retourna au bout d’une minute.

- On se retrouve après le discours, Gil, ok ?

- Euh ouais, comme tu veux, répondit-il sans conviction en laissant les deux amis disparaitre
dans le flot d’élèves.

- Brusquement, il fit face à son ami Eddy et se mit à secouer la tête d’un air exaspéré.

- Eddy, je croyais que tu voulais faire des efforts pour améliorer ton comportement ?

-…

- Enfin, c’était pourtant pas la mère à boire de passer l’éponge sur ce petit accident. Non ? !

- Je ne supporte pas les contacts physiques, tu le sais pourtant… ( ???)

- Aaaah, m’enfin, c’est déjà bien que tu n’ais pas tué Nelly pour t’être tombé dessus.

Eddy lui lança un regard qui signifiait clairement « comme ci j’allais la tuer pour ça », ce à
quoi Gil se contenta de rie doucement. (Bon ça devient trop mièvre là, passons).

Eddy tourna les talons et se mit à marcher dans la direction qu’avaient prise Ivan et Nelly. Le
Gil le suivait de près, en silence, un fait invraisemblable pour ceux qui le connaissaient (c’est
vrai quoi, un Gil qui ferme sa bouche bah c’est plus un Gil hein ^^’). Mais cette période
dénuée de bruit ne dura pas longtemps.

- En tout cas tu as fait fort, mon gars ! C’était la première fois qu’on voyait Nelly en colère !
Eddy ne prit pas la peine de répondre et laissa le Gil à son monologue.

- Elle est toujours super timide d’habitude, elle ne fera pas de mal à une mouche ! J’ai bien
cru qu’elle allait te sauter dessus ! Ah euh pas dans le sens de…

- Ta gueule, j’ai compris, coupa-t-il.

- Nelly, qu’est-ce qui t’arrive ?

La Sky tourna la tête vers la source de la voix, et elle se trouva nez à nez avec une jeune fille
aux yeux marron et aux cheveux sombres attachés en macaron (allez fouillez).

- Oh bonjour Armelle, je ne t’avais pas vu, ça va ?

Ladite Armelle écarquilla les yeux devant la réaction de son amie et poussa un soupir las en
secouant la tête.

- C’est exactement ce que je viens de te demander, Nelly.

- Ah euh, ah bon ? Ex, excuse-moi, je ne t’avais pas entendu…

- Je m’en suis rendu compte, mais dit moi, pourquoi fais tu une tête pareille le jour de la
rentrée ?

Ce ne fut pas Nelly qui répondit mais Ivan qui semblait heureux de pouvoir partager son
savoir avec quelqu’un.

- Ben, ce matin on a fait la connaissance d’un gars nommé Eddy et en fait Nelly lui est
tombée dessus dans le bus avant de venir au lycée !

- Oui, jusque là je ne vois rien d’étrange.

Puis elle s’excusa voyant la mine déconfite de la jeune fille, laissant ‘’le mous’’ continuer son
récit.

- C’est Gil Christ qui nous l’a présenté, apparemment ils se connaissent depuis tout petit. Et
là, crois le ou non, mais Nelly nous a piqués une crise de nerf mémorable !

- Mais, mais non, ce n’est pas vrai…

Mais personne n’écoutait les piteuses excuses de la brune ; Armelle semblait à la fois
impressionnée et sceptique par les dires d’Ivan. Et ils partirent dans une longue discussion sur
la véracité des propos incroyables du Vancy>>Mous !

Les deux jeunes gens durent s’arrêter pour se rendre dans la cour principale où le proviseur
allait faire son discours d’une minute à l’autre.

En chemin, ils furent rejoints par deux autres garçons, Habib Sky (je m’étouffe) le cousin de
Nelly, un garçon plutôt arrogant et taciturne et Idriss (mec, tu n’as pas un joli prénom) son
meilleur ami, un garçon survolté en constante bonne humeur. Ivan et Armelle leur dirent part
de l’accident de Nelly et ils partirent tous dans une grande discussion à laquelle la concernée
ne participas pas.

Mais ils furent interrompus par le bruit strident du micro qu’on met en marche. Tous les
élèves présents. Tous les élèves présents, y compris le corps enseignant se plaquèrent les
mains sur les oreilles en grinçant des dents ; puis ne vois s’éleva des haut-parleurs.

- Allô, un, deux, test, un, deux, test est-ce que vous m’entendez ?

S’en suivit un ‘’OUIIIIIII ‘’ général et quelques que ‘’FUCK YOOUUU’’ de l’assemblée.

- Parfait ! Bienvenue à vous chers nouveaux élèves, je me présente, mon nom est Belkin, j e
suis le directeur de L’Institut Victor Hugo !

Tous les élèves applaudirent cet individu de forte masse graisseuse au crane lunaire et au
costume ‘’vachement’’ serré.

- La devise ici est « Pouvoir, Vouloir, Savoir, trois mots qui mènent le monde » en hommage
au célèbre écrivain auquel notre établissement doit son nom.

Après quelques applaudissements cependant moins soutenus de la part des enseignants,


Belkin reprit son discours avec un air plus sérieux.

- Vous êtes ici pour apprendre de vos professeurs, de la vie et surtout de vous-mêmes. Gardez
à l’esprit que cette école est un endroit où vous vivrez de nombreuses expériences
enrichissantes pour votre vie future. Donnez vous du mal, faites des efforts, respectez vos
professeurs, conservez un esprit solidaire envers cos camarades et surtout faites de votre
mieux pour que votre séjour en nos murs soit le plus agréable possible. Tout cela en gardant
votre sérieux bien entendu ; je ne tolèrerai aucun manquement au règlement qui en ce moment
entrain de circuler dans les rangs. Je me chargerai moi-même de punir les fraudeurs. Sur ce,
vous êtes prévenus, je vous laisse prendre connaissance de vos classes et vous souhaites une
bonne année scolaire.

Après un tonnerre d’applaudissements (OH APPLAUDISSEZ MOI AUSSI ? VOUS


PENSEZ QUE C’EST FACILE DE RIGHT ÇA ?), Nelly se dirigea en compagnie de ses amis
vers les panneaux d’affichage où se trouvaient les fameuses listes de classe.

Elle s’en rapprocha avec anxiété, une tonne de pensées négatives l’assaillant soudainement. Et
si elle ne se retrouvait ^pas dans la même classe que les autres ? Remarquant son trouble, Ivan
posa une main sur son épaule et lui sourit.

- Tout va bien se passer, ne t’inquiète pas. (Ça va hein, c’est pas les résultats du BAC qu’on
wait non plus…)

- M, merci Ivan, mais euh, tu peux regarder pour moi quand même, je n’ose pas…

- Si tu veux, comme ça je serai le premier à t’annoncer que tu as la chance d’être dans la


même classe que le magnifique beau gosse qui te sert d’ami !
Nelly se mit à rire, elle savait qu’il faisait cela dans le seul but de la détendre un peu. Il n’était
absolument pas sûr qu’ils soient ou non dans la même classe. Elle ferma les yeux en
tremblant, joignit ses deux mains en une prière muette et attendit.

Soudain, le jeunot étouffa un cri et tapota avec instance sur le bras de la jeune fille.

- Regardes, regardes !

Elle souleva lentement une paupière après l’autre et suivit du regard le point que lui indiquait
le garçon. Ses yeux s’écarquillèrent et un sourire se dessina lentement sur son visage. Il y
avait écrit « Ivan Mous » et « Nelly Sky ».

- On est ensemble Nelly, c’est pas génial ça ? Il y a même Cédric (Oh les amitiés
improbables).

- Tiens, oui, c’est vrai qu’on ne l’a pas vu ce matin...

- Bah, on le verra dans la salle de classe, on est dans le bâtiment A, c204, allons-y !

- D’accord, dit-elle en le suivant à travers la foule d’élèves.

Ils se frayèrent un chemin tant bien que mal et après de longues recherches où ils faillirent se
perdre plusieurs fois, les deux amis arrivèrent finalement devant leur salle de classe.

Lorsqu’Ivan ouvrit la porte, il entendit une voix familière l’interpeller.

- Hey, content de vous revoir, on est encore dans la même classe cette année, c’est cool !

Nelly tourna la tête vers la personne qui venait de parler et sentit son rythme cardiaque
s’accélérer. Gil (le garçon dont elle était amoureuse depuis toujours, LOLLLL !), quelle
chance, elle allait être dans sa classe pendant un an.

Mais soudain, son regard se figea ; elle venait d’apercevoir une silhouette derrière lui. Et elle
se répéta intérieurement la même phrase qu’une heure auparavant, décidemment la journée
commençait mal, très mal. En effet, la personne qui se trouvait derrière le Gil n’était nul autre
que celui qui lui avait inspiré cette pensée, le garçon antipathique du bus : Eddy Hechter !

Fin du premier chapitre !

L’auteur : PUTAIN CE QU’IL EST LONG ! FRANCHEMENT JE SAIS PAS TROP QUOI
PENSER DE CE TRUC… mais bon… je m’ennuyais et donc j’ai pondu ça. AVIS ?

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