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Un chemin relatif est le chemin d’accès à un fichier ou répertoire à partir du répertoire courant.
Exemple : 𝑇𝑃1/1è𝑟𝑒 𝑆𝐸𝐴𝑁𝐶𝐸 / 𝐸𝑋𝑂1 est un chemin relatif pour le fichier EXO1.
Un chemin absolu est le chemin d’accès à un fichier ou répertoire à partir de la racine.
Exemple : /ℎ𝑜𝑚𝑒/𝑝𝑎𝑢𝑙/𝐽𝑎𝑣𝑎/𝑇𝑃1/1è𝑟𝑒 𝑆𝐸𝐴𝑁𝐶𝐸 / 𝐸𝑋𝑂1 est un chemin absolu pour le
fichier EXO1 et avec Paul comme nom de l’utilisateur connecté.
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Il n’y a pas d’arbre sans racine ; donc tout chemin de fichier dans le système Linux part de la
racine notée : /. Elle est à peu près comparable au C:/ de Windows. Dans cette racine, on y trouve
un certain nombre de répertoires bien définis.
• /bin : contient des fichiers exécutables essentiels au système, utilisable par tous les
utilisateurs (ls, pwd, cp)
• /boot : fichier contenant le programme de démarrage du système
• /dev : point d’entrée de tous les périphériques (disque dur, écran, souris)
• /home : c’est le répertoire personnel de tous les utilisateurs
• /etc : contient les commandes et fichiers de configurations nécessaires
• /root : répertoire personnel du super utilisateur (l’administrateur du système)
• /tmp : contient les dossiers temporaires utilisés par les programmes pour stocker les
fichiers
• /lib : contient les dossiers de bibliothèque partagés utilisés par les programmes
• /var : il contient les données variables sur les logs (traces de ce qui se passe rarement
sur l’ordinateur)
• /usr : contient les programmes des librairies et les fichiers accessibles ou demandés par
l’utilisateur
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✓ * : la présence de ce champ est liée aux anciennes versions d'Unix. Il n'est plus utilisé
et peut rester vide ou contenir le caractère * ou x.
✓ GID : identifiant unique du groupe sous la forme d'une valeur numérique.
✓ Utilisateurs : il s'agit de la liste des utilisateurs appartenant au groupe. Les différents
utilisateurs sont séparés par des virgules.
2. Commandes de gestion des utilisateurs.
a. Ajouter un utilisateur.
La commande est de la forme : # useradd options login. Exemple : # useradd toto créera
l'utilisateur toto.
La commande useradd est généralement associée à diverses options afin de créer les
utilisateurs avec des paramètres requis.
Exemple : vous voulez créer l'utilisateur toto et :
✓ Inclure le commentaire : utilisateur toto.
✓ Définir son shell : /bin/zsh.
✓ Définir son répertoire personnel : /home/toto.
✓ Recopier le contenu de /etc/skel dans son répertoire.
✓ Faire en sorte qu'il appartienne aux groupes dev et audio.
✓ Faire en sorte que le compte soit désactivé immédiatement après expiration du mot de
passe.
Vous taperez : # useradd -c "utilisateur toto" -f 0 -G dev,audio -m -k /etc/skel -s /bin/zsh toto
Autre exemple : # useradd -g video -p "film" -d /home/toto -s /bin/zsh toto
Crée l'utilisateur toto appartenant au groupe video (qui doit exister), dont le mot de passe est
film et le répertoire personnel /home/toto.
b. Supprimer un utilisateur.
La commande est de la forme : # userdel options login
Le répertoire de l'utilisateur n'est pas supprimé ; si vous voulez le supprimer, ajoutez l'option
-r à la commande.
c. Modifier un compte utilisateur.
Lorsqu'un compte utilisateur est déjà créé, vous pouvez avoir besoin de le modifier. La
commande est de la forme : # usermod options login
Vous pouvez utilisez les mêmes options que celles utilisées avec la commande useradd.
Exemple : # usermod -d /home/toto -m tutu
Change le répertoire personnel de tutu en /home/toto.
Cette commande recopie également le contenu de l'ancien dossier personnel et ajuste les droits.
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l’abri du regard des autres utilisateurs. Lorsque vous utilisez la machine en tant que super
utilisateur, (root ou administrateur), vous avez un accès total à tous les fichiers du système. Le
répertoire personnel de l’administrateur est /root. Il est monté sur la racine (/).
Sauf en ce qui concerne l’administrateur, les autres utilisateurs ont un accès limité aux fichiers
et répertoires.
Il est conseiller de toujours utiliser votre système avec un compte utilisateur classique de
manière à ne vous connecter en root que pour des tâches d’administration.
Plusieurs types de droits existent :
✓ Lecture : r
✓ Ecriture : w
✓ Exécution : x
Ces droits s’appliquent pour des groupes d’utilisateurs suivants :
✓ Propriétaire : user
✓ Groupe : group
✓ Autres : others
Les droits r, w et x n’ont pas la même signification pour un fichier que pour un répertoire.
Pour un fichier :
✓ 𝑟 signifie lecture (afficher)
✓ 𝑤 signifie modification
✓ 𝑥 signifie exécution (un script)
Pour un répertoire :
✓ 𝑟 signifie lire le contenu, lister les fichiers (commande ls)
✓ 𝑤 signifie modifier le contenu, créer et supprimer des fichiers (cp, mv, rm)
✓ 𝑥 signifie accéder au fichier du répertoire (cd)
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En général, lorsque le droit w est accordé, le droit x l’est aussi. La commande ls –l permet
d’afficher la liste des fichiers et répertoires d’un répertoire accompagné des droits qui s’y
appliquent.
✓ Les droits ne s’appliquent pas aux super utilisateurs. Car ils ont tous les droits sur tous
les fichiers
✓ Un utilisateur qui crée un fichier en devient le propriétaire. Ce fichier aura comme
groupe propriétaire le groupe primaire du propriétaire.
✓ Certains utilisateurs peuvent endosser temporairement le rôle du super utilisateur avec
la commande sudo su sous ubuntu ou su root sous debian.
✓ Il est possible de se fait passer momentanément pour un autre utilisateur avec la
commande su.
VII. Syntaxe
Sous Linux, les systèmes de fichiers permettent de se repérer. Ainsi, les lignes de commandes
donnent des informations.
Compression et archivage
tar tzvf prog.tar.gz prog Liste (v) de la table (t) des fichiers de l’archive prog.tar.gz
tar czf prog.tar.gz prog Création (c) d’un fichier archive (f) prog.tar.gz comprimé (z) à
partir de tous les fichiers de l’arborescence prog
tar xzf prog.tar.gz prog Extraction (x) des fichiers de l’archive prog.tar.gz
gzip fich.txt Compression du fichier fich.txt en fich.txt.gz
gunzip fich.txt.gz Décompression du fichier fich.txt.gz en fich.txt
gzip -d fich.txt.gz Idem
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Temps
date Date et heure
cal Calendrier du mois en cours
cal 6 1994 Calendrier du mois de juin 1994
calendar Gestion d’agenda
o Lorsque vous êtes en mode insertion taper ECHAP (ou ESC) pour revenir au mode
commande
• Pour remplacer du texte :
o r le caractère tapé remplace le caractère pointé par le curseur
o R remplace plusieurs caractères [taper ECHAP (ou ESC) pour revenir au mode
commande
• Pour déplacer le curseur dans le texte :
flèches pour se déplacer d'un caractère vers la gauche ou la droite, ou d'une ligne vers le
haut ou le bas [ou utiiliser les touches h (gauche), j (bas), k (haut), l (droite)]
Par ligne :
• 0 se positionne au début de la ligne
• se positionne à la fin de la ligne
• retour se positionne au premier mot de la ligne suivante
D'un écran :
• ^f (peser simultanément sur les touches CTRL et f) avance d'un écran
• ^b (peser simultanément sur les touches CTRL et b) recule d'un écran
Pour aller à une ligne en particulier :
• #G positionne le curseur à la ligne #
• 1G positionne le curseur au debut du fichier
• G positionne le curseur à la dernière ligne du fichier
• ^g (peser simultanément sur les touches CTRL et g) revèle le numéro de la ligne
courante
• :set nu affiche les numéros de lignes
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Le noyau donne parfois des informations utiles sur les cartes réseau. On peut rechercher les
messages contenant "eth0" pour avoir plus d'informations sur la première carte réseau détectée :
𝒅𝒎𝒆𝒔𝒈 | 𝒈𝒓𝒆𝒑 𝒆𝒕𝒉𝟎
La commande suivante permet d'afficher les cartes réseaux reliées au bus PCI :
𝒍𝒔𝒑𝒄𝒊 | 𝒈𝒓𝒆𝒑 𝑬𝒕𝒉𝒆𝒓𝒏𝒆𝒕
II. Configuration de la carte réseau
Une fois votre carte reconnue par le noyau, vous devez au moins préciser l'adresse IP et le
masque de sous-réseau de la carte. Dans le cas d'un réseau local connecté à Internet, vous devez
aussi ajouter l'adresse IP de la passerelle et l'adresse IP d'un ou plusieurs serveurs DNS.
1. Adresse IP
Pour attribuer une adresse IP à une interface réseau, on peut utiliser la commande 𝒊𝒇𝒄𝒐𝒏𝒇𝒊𝒈 :
𝒊𝒇𝒄𝒐𝒏𝒇𝒊𝒈 < 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆 > < 𝒂𝒅𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒊𝒑 >
Par exemple : 𝒊𝒇𝒄𝒐𝒏𝒇𝒊𝒈 𝒆𝒕𝒉𝟎 𝟏𝟗𝟐. 𝟏𝟔𝟖. 𝟏. 𝟏𝟐
Le masque de sous-réseau est déterminé automatiquement en fonction de la classe de l'adresse
IP. S'il est différent on peut le spécifier avec l'option 𝒏𝒆𝒕𝒎𝒂𝒔𝒌:
𝒊𝒇𝒄𝒐𝒏𝒇𝒊𝒈 𝒆𝒕𝒉𝟎 𝟏𝟗𝟐. 𝟏𝟔𝟖. 𝟏. 𝟏𝟐 𝒏𝒆𝒕𝒎𝒂𝒔𝒌 𝟐𝟓𝟓. 𝟐𝟓𝟓. 𝟐𝟓𝟓. 𝟏𝟐𝟖
Pour voir si la carte réseau est bien configurée, on peut utiliser la commande : 𝒊𝒇𝒄𝒐𝒏𝒇𝒊𝒈 𝒆𝒕𝒉𝟎
2. Passerelle et routage
Pour ajouter une passerelle, on peut utiliser la commande route :
𝒓𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒂𝒅𝒅 𝒅𝒆𝒇𝒂𝒖𝒍𝒕 𝒈𝒘 < 𝒂𝒅𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒊𝒑 >
Pour afficher les routes vers les différents réseaux : 𝒓𝒐𝒖𝒕𝒆 – 𝒏
3. Tester le réseau
Pour tester si la carte réseau fonctionne, on peut essayer de communiquer avec une autre
machine avec la commande 𝒑𝒊𝒏𝒈 < 𝒂𝒅𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒊𝒑 >
La commande 𝒑𝒊𝒏𝒈 envoi un paquet à l'adresse IP puis attend que la machine réponde. Elle
affiche ensuite le temps qu'a pris toute l'opération, en millisecondes.
4. Informations sur les interfaces
Pour vérifier le statut de toutes les interfaces on peut utiliser la commande 𝒏𝒆𝒕𝒔𝒕𝒂𝒕 − 𝒊
5. Nom d'hôte (hostname)
Le fichier /𝒆𝒕𝒄/𝒉𝒐𝒔𝒕𝒏𝒂𝒎𝒆 contient le nom de la machine et du domaine. Il est lu au
démarrage du système ou lorsqu'on lance : /𝒆𝒕𝒄/𝒊𝒏𝒊𝒕. 𝒅/𝒉𝒐𝒔𝒕𝒏𝒂𝒎𝒆. 𝒔𝒉
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allow-hotplug eth0
auto eth0
iface eth0 inet dhcp
7. Résolution de noms
Le fichier /etc/host.conf indique comment les noms doivent être résolus (c’est-à-dire comment
passer d'une adresse IP à un nom, et inversement). Par exemple :
# D'abord traduire avec les serveurs DNS et ensuite avec /etc/hosts.
order bind,hosts
8. Serveurs DNS
Le fichier /etc/resolv.conf contient les adresses IP des serveurs DNS. Par exemple :
nameserver 208.164.186.1
nameserver 208.164.186.2
search foo
La commande 𝑠𝑒𝑎𝑟𝑐ℎ indique que si un nom de domaine n'est pas trouvé, il faudra essayer en lui
ajoutant .foo.
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9. Fichier hosts
Le fichier /𝑒𝑡𝑐/ℎ𝑜𝑠𝑡𝑠 contient une liste de résolutions de noms (adresses IP et noms de machine).
Par exemple :
192.168.105.2 sasa
Ce fichier indique que sasa correspond à l'adresse IP 192.168.105.2, qui sera accessible par cet
alias.
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