Vous êtes sur la page 1sur 45

Introduction générale

Le droitconstitutionnel à l’heure actuelle ne peux plus avoir comme champ


d’étude la manière dont le pouvoir s’acquiert, s’exerce et se transmet avec la
promotion de l’Etat de droit l’étude des normes prend d’avantages
d’ampleur .Autrement dit les constitutionnalistes s’investissent d’avantage dans
l’étude du système normale. Le droit constitutionnel a pour objet
essentiellement l’encadrement juridique des phénomènes politiques en effet le
propre du droit est de réglementer tous les phénomènes engendrés par la société
y compris les phénomènes politiques. En conséquence les règles
constitutionnelle sont conçues généralement pour la limitation de la puissance
dans toutes sociétés il existe à la fois d’un côté des gouvernant et de l’autre côté
des gouvernés. Selon la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de
1789 en son article 16 toutes sociétés dans laquelle la garantie des droits
n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée ; n’à point de
constitution «. A l’heure actuelle la garantie des droits et libertés constituent
une des préoccupations fondamentales de toutes constitutions. Le droit public
demeure complexe en ce qu’il est question de concilier l’intérêt y particulier
avec l’intérêtgénéral. En d’autres termes le droit constitutionnel contemporain se
soucie fortement de la garantie des droits et libertés des citoyens malgré
l’intérêtgénéral qui s’impose. D’une manière générale il y a lieu de reconnaitre
la règlementation de la vie politique procède d’une vision de société dans
laquelle l’Etat aces droits, sans pour autant compromettre ceux des citoyens.
Dans les régimes totalitaires tel que les régimes communistes les droits et
libertés connaissent des restrictions sévères. C’était le cas dans le cadre de la
constitution malgache du 31 Décembre 1975 .En effet selon l’article 14 alinéa 2
« aucun droit ou liberté ne peut êtreinvoqué par un citoyen qui n’a pas
rempli ses devoirs envers la collectivité ». Aux USA la constitution
Américaine de 1776 ne contient que 7 articles axés essentiellement sur la
défense des droits et liberté des américains c’est autant dire que la
constitution ,Loi fondamentale par excellence est conçue non seulement pour
régir le fonctionnement , l’organisation et es structures de l’Etat mais également
pour assurer aux citoyens la jouissance et l’exercice de ses droits et
libertés .Sous un autre angle le droit constitutionnel peut etre vu comme un
ensemble de règle déterminant le jeu politique en conséquence la constitution
elle-même se présente comme un code de bonne conduite entre gouvernant et
gouvernés. Avec la promotion de l’Etat de droit ,elle se présente comme un
véritable cadre de fonctionnement de celui-ci .

Au sens matériel la constitution est entendue comme l’ensemble de


règles relatives à l’organisation de l’Etat alors que dans sa définition formelle
la constitution se présente comme un ensemble de normes ayant une valeur
supérieure à celle des autres normes. Il ya lieu de reconnaitre que le droit
constitutionnel est complexe en raison même de la situation ou de la conjoncture
politique souvent mouvementé. Malgré cela la constitution doit prévoir tous les
mécanismes œuvrant pour la préservation de l’ordre constitutionnel.

A Madagascar bien que les crises cycliques alignent la vie politique, les
différentes constitutions ont toutes essayé de réguler ces moments troubles
passagers. On a jusqu’ici 4 constitutions avec 12 révisions constitutionnelles
dont 4 récemment lors de la 3ème République. C’est autant dire que la
constitution ne garantit point la stabilité politique ni la prospérité d’un
pays .Tout est affaire en réalité de volonté aussi bien des gouvernant que des
gouvernés.D’ailleurs il y a lieu de reconnaitre ; comme le souligne Napoléon
que « aucune constitution n’est restées telle qu’elle a était faite. Sa marche
est subordonnées aux hommes et aux circonstances » . Enfin L’etude du
droit constitutionnel est loin d’etre l’étude de la seule constitution il n’est pas
question de procéder à une méthode exégétique. Désormais le droit
constitutionnel dès qu’il se présente àl’heure actuelle comporte 3 grands objet :
l’étude à la fois des institutions normes et des libertés.

Le plan classique traitait trois questions bien distinct, La théorie générale ,


les régimes étrangers et l’histoire constitutionnel cependant avec la promotion
de 2 concepts fondamentaux à savoir l’etat de droit et la démocratie ; la
présentation du droit constitutionnel peut etre articulée autour de ces 2 concepts
ainsi il importe d’examiner dans un premier temps les théories constitutionnelles
fonder sur le respect de l’Etat de droit avant d’analyser dans un second temps les
théories constitutionnelles résultant du respect de la démocratie

CHAPITRE I : LES THEORIES CONSTITUTIONNELLES


CONSTRUITES DANS LE RESPECT DE L’ETAT DE
DROIT
La constitution malgache elle-même de la 4ème République du 11 décembre 2010
souligne en son article premier que « la démocratie est la promotion de l’Etat de
droit constitue le fondement de la République » . Dès son préambule elle donne
même un définition de l’Etat de droit en ces termes : « Un Etat en vertu duquel
Les gouvernants comme les gouvernés sont soumis aux mêmes normes
juridiques. Le concept d’Etat de droit véhicule plusieurs idées maîtresses. Il en
est ainsi tout d’abord du respect de la constitution qui se présente comme la loi
fondamentale ou comme une norme supérieure, ensuite il sous-entend que l’Etat
ne peut enfreindre la loi puisque sa raison d’être même est d’être au service des
citoyens. L’Etat de droit se présente comme un concept original au sens où la
promotion d’un tel Etat garantirait essentiellement le bon fonctionnement de
toutes les institutions.Enfin ce concept célèbre en droit invite à la promotion de
ce que l’on appelle a justice constitutionnelle où il est question essentiellement
de rechercher la justice dans le cadre des règles constitutionnelles existantes.

SECTION I ère : LA CONSTITUTION

Le statut de l’Etat c’est sa constitution. Une personne morale existe qu’en vertu
d’un statut à l’instar d’une personne privée. Tel est le cas de l’Etat qui est une
institution. D’une manière Générale, l’on doit souligner d’emblée qu’il n’existe
point d’autorité qui n’établisse pas de règles. Il peut exister de constitution
écrite comme de constitution non écrite. Dans ces dernières, ce qui marque
l’existence de l’Etat c’est l’ensemble de règles constitutionnelle c à D, de
pratiques de gouvernement façonner par le temps et suivies dorénavant par
toutes la génération d’autorité. Ainsi la constitution écrite ou non symbolise
l’existence d’autorité .Elle est dite loi fondamentale en ce qu’elle sert de
fondement de validité à d’autres normes.

Dans les démocraties occidentales fondées essentiellement sur


l’’individualisme et le libéralisme la constitution et conçue en vue avant tout de
garantir le droit des …. C’est la raison pour laquelle aux USA particulièrement
la constitution américaine se concentre essentiellement sur les droits des
citoyens. La constitution américaine est conçue comme un document fondé sur
l’idée que les droits fondamentaux de la propriété privé sont antérieursaux
gouvernements et se situent hors de portée de tous actes arbitraires.

La constitution est à la fois un acte politique et un acte juridique

Paragraphe 1er : La constitution : un acte politique.


Paragraphe 1 : LA constitution un acte politique

Le pouvoir résulte indéniablement de la conquête. Il en résulte que celui qui l’a


conquis est contraint de le préserver. Autrement dit-il doit à tout prix négocié
son pouvoir avec les citoyens. Le droit constitutionnel se donne pour ambition
de réglementer l’accession au pouvoir pour ensuite réguler la vie politique qui
en résulte. Il n’existe pas de société sans droit, sans minimum d’organisation
social. Notamment d’organisation politique. Ainsi la constitution se présente à la
fois comme un acte politique inéluctable et un acte d’organisation du pouvoir

A – La constitution :un acte politique inéluctable : LA constitution résulte


tout d’abord de la volonté du politique . Ce dernier, en vue de légitimer son
pouvoir doit faire connaitre l’Etat d’esprit général de son gouvernement. Il y est
contraint en raison même des exigences démocratiques actuelles. Le prix du
pouvoir ne peut être que la garanti aux citoyens de l’ordre public et de leur
prospérité.La constitution est un acte politique inéluctable depuis que ceux-ci
revendiquent d’avantage leurs droits et libertés contre le pouvoir d’une manière
générale la constitution se présente comme un ensemble de règle résultant d’un
compromis entre les gouvernants et les gouvernés. Bien que la volonté du
peuple s’impose, l’ossature de la constitution est animée de la volonté du
politique. Il y a lieu de rappeler que pour le peuple ce sont les droits et libertés
qui constituent leurs premiers soucis.au contraire pour le politique c’est
l’aptitude pour lui de pouvoir mettre à l’œuvre sa conviction politique . La
constitution de la première république malgache du 29 avril 1959 reflète encore
la volonté de l’ex Etat colonial de garantir les droits et libertés mais tout en
assurant également la survie de certaines institutions françaises. En effet come
dans la constitution française de 1958, c’est le président de la république ; en
vertu de l’article 11 de la constitution malgache de 1959 qui conduit la politique
de l’Etat conformément aux directives générales arrêtées en conseil de
ministres. Il y a lieu de reconnaitre quela constitution qu’on le veuille ou non, se
présente comme un ensemble de règle traduisant ce compromis entre gouvernant
et gouvernés mais en même temps reflétant les valeurs essentielles de l’époque.
En d’autres termes l’acte politique qu’est la constitution s’impose dans toutes
sociétés en tant que contrat social. C’est un contrat en vertu duquel le politique
s’engage à respecter les droits et libertés des citoyens ainsi que l’innovation de
la société et où les citoyens de leur côté s’y souscrirait au régime politique dans
l’espoir du développement du pays et du bien-être de tous les citoyens. Enfin et
non des moindre, il y a lieu de rappeler qu’à Madagascar 4 constitutions depuis
l’indépendance de 1960 se sont déjà succédées. La question se pose alors de
savoir, à qui incombe la volonté d’élaborer la constitution à Madagascar. La
constitution de la 4ème République du 11 décembre 2010 a té confié à un comité
consultatif constitutionnel (CCC) et discuté pendant deux jours seulement lors
d’une conférence nationale . Aux Etats unis la constitution du 17 sept 1787 à
été élaborée par les 13 colonies qui ont insistées essentiellement sur des
déclaration des droits naturelles . au début la constitution américaine était
fondée essentiellement sur l’idée selon laquelle les droits fondamentaux sont
antérieurs au gouvernement .C’est à dire insusceptible
d’inaliénation .end’autres termes la constitution doit nécessairement garantir les
droits et libertés des citoyens.LA longévité du pouvoir du politique est fonction
de la mise en pratique de ces droits et libertés énoncés dans la constitution. La
constitution acte politique avant tout se présente ainsi et finalement comme un
acte juridique . En effet , tout dépend également de l’organisation du pouvoir
c’est-à-dire de ala répartition des compétences entre es différents organes
Etatiques

B - La Constitution se présent alors comme un acte d’organisation du


pouvoir.

Comme il a été souligné plus haut, c’est sur les droits et libertés des citoyens
que la constitution est essentiellement considérée. L’organisation du pouvoir
s’entend généralement de la répartition de compétences entre les divers organes
étatiques . Il en est ainsi essentiellement des droits et libertés à qui incombe le
droit de déterminer par exemple les règles relatives à chacune des libertés
reconnus par la constitution . Est-ce que la constitution elle-même les définira
ou est ce qu’elle va les renvoyés aux legislateur voir à l’administration ou
même aux juges ? Ainsi en vertu de l’article 95 de la constitution de 2010 c’est
la loi qui fixe « les règles concernant les droits civiques et les garanties
fondamentales accordées aux individus, association, partis politiques, et à tout
autre groupement pour l’exercice des droits et des libertés ainsi que leurs devoirs
et obligations ». En d’autre terme il appartient au parlement de fixer les règles
régissant les partis politiques .La meme constitution ne son article 14 alinéa 2
souligne que les conditions de création des partis politique sont déterminés par
une loi sur les partis politiques et leurs financements . Par la suite c’est en vertu
de ces dispositions constitutionnelles que le parlement à adopté la loi 2011-012
18 aout 2011 relative aux partis politiques qui disposent en son article 1er que
« la présence de loi régis les partis politiques à Madagascar. Elle définit
notamment les règles relatives à la création,à l’organisation, au
fonctionnement et au financement des partis politiques » . Autrement dit le
pouvoir constituant n’a pas gardé le privilège de déterminer lui-même le
régime juridique de différentes libertés tels que les libertés énoncées à
l’article 10 qui sont « les libertés d’opinion et d’expression de
communication , de presse, d’association , de réunion, de circulation , de
conscience et de religion » .C’est législateur qui en serait l’autorité
compétente. L’organisation du pouvoir ou la répartition de compétence s’entend
ainsi de la répartition de compétences entre 4 grandes catégories de pouvoir : le
pouvoir constituant, le pouvoir législatif , le pouvoir règlementaire, le
pouvoir judiciaire.

L’organisation du pouvoir : g c’est aussi la determination des institutions


de l’Etat celles-ci doivent etre énumérée d’une manière exhaustive par la
constitution . Selon la constitution du 29 avril 1959 en son article 4 : « les
institutions de la républiques sont le PRM l’assemblée nationale , le Sénat,
et le conseil supérieur des institutions » on rretrouve ici la séparationn du
pouvoir entre le pouvoir executif constituer du PRMchef du gouverneement , le
pouvoir législatif assurée par l’assemblée Nationale et le sénat et le pouvoir
judiciaire rempli par le CSI (conseil supérieur des institutions ) Les institutions
de a 2ème république résultant de la constitution du 31 décembre 1975 vont au-
delà des intitutions classiques. En effet l’article 43 de la constitution sus-
mentionné dispose que « les institutions de la république démocratique de
madagascar sont LE Pr »ésident de la Rep,le conseil suprême de la
révolution, l’assemblée nationale populaire ,eegouvernement,le comité
moétairepor le gouverneement et la Haute cour Constitutionnelle ». g Enfin
les insttitutions de la 4ème république actuelle calquées sur celle de la 3èmerep
sont énumérées à ll’article 40 de la constitution du 11 décembre 2010 qui
dispose que « les institutions de l’etat sont le Président de la rep et le
gouvernement, l’Assemblée Nationale et le Sénat et la Haute cour
Constitutionnelle ». au-delà de ces institutions d’autres organes sont
égaleement prévus par la constitutionn actuelle. Il en est ainsi de la Haute Cour
de Justice du Haut conseil de la défense nationale et surtout du haut conseil
pour la défense de la démocratie et de l’Etat de droit. Ce dernier selon l’article
43 est « chargé d’observer le respect de éthique du pouvoir de la
démocratie et du respect de l’Etat de droit et de contrôler la promotion et la
protection des droits de l’homme ». Enfin l’organisation du pouvoir peut
s’articuler selon deux axes , d’un coté dans l’axe horizontale avec la sééparation
de pouvoir évoquer plus haut et de l’autre coté dans l’axe verticale du pouvoir
centrale au pouvoir locale . Dans ce second il est question du pouvoir
décentraliser de l’Etat vu d’abord comme un acte politique la constitution est
vue aussi comme un acte juridique.
Paragraphe 2 LA constitution un acte juridique

La constitution traduit la volonté du politique en terme juridique


autrement dit elle est généralement un document écrit assez ordonné composé
essentiellement d’un préambule et des dispositions si la constitution américaine
ne contient ne contient qu’un bref préambule et seulement cet article la
constitution bagage de la 4èmeRep en compte 168 articles après un préambule
relatant essentiellement les spécificités de la société malgache

La constitution comme loi fondamentale


La constitution est baptisée comme loi fondamentale en les domaines de la
nécessité de se conformer à des normes supérieures . Ainsi il y a lieu de
préciser ce que l’on appelle source du droit.D’une manière ce sont les
procédés par lesquels le droit prend naissance incontestablement la loi est lla
source formelle du droit .L’on veut dire par là que son adoption requiert un
formalisme garantissant sa notoriété . Il faut nettement distinguer les règles de
droit des autres règles de conduite sociale. Si la loi est l’acte émanant du
pouvoir législatif, la constitution ou loi fondamentale quant à elle émane du
pouvoir constituant .Ce dernier est celui qui s’est arrogé le pouvoir d’élaborer un
texte constitutionnel. La constitution de la 4èmerep de 2010 a été confiée pour
son élaborration au CCC ou comité consultatif constitutionnel. C’est par la suite
après une conférence nationale de 2 jours que le texte a été proposé par
référendum le 17 Nov 2010. C’est assurément une loi fondamentale qui va servir
de fondement aux autres normes tel que la loi et les règlements . La cohérence
du système juridique est généralement garantie par le principe de la hiérarchie
des normes. En vertu de celui-ci les différentes normes du sommet jusqu’ à la
base doivent etre superposée et suivre une cohérence de nature à assurer
l’application des unes par rapport aux autres .Comme loi fondamentale lla
constitution veut qu’au desus d’elle il nne doit pus en éxister d’autres. Le
problème s’est poosé sur la valeur juridique de la charte de la révolution
socialiste malgachhe adoptée en meme temps que la consitution du 31 déc
1975 de la 2èmeRep certains y ont vue une valeur supra constitutionnelle. Le
« Boky Mena » aurait eu une valeur supérieure à la constitution. Il éxistait une
part de véritéé lorsque certaine dispposition de la constitution de 1975 s’y réfère.
En effet en vertu des articles 13 et 14 il ne saurait y avoir de droits et libertés de
citoyens sans l’accomplissement des devoirs revolutionnaire consacrés par « le
livre rouge ».

D’une manère générale, seul lles Etats ont une constitution. C’est leur
raison d’etrememe. En tant que loi fondamentale, la constitution ainsi doit
conteneir tout un ensemble de règles gouvernant l’organisation le
fonctionnement et les structures de l’Etat. Ce dernier doit avopir une constitution
c’est-à-dire, ce qui doit le faire exister et debout come tel. Enfn l’on ne doit pas
perdre de vue sa vertu de véritable contrat sociale requérant de procédures
complexes poir sa modification

B La révision de a constitution
La constitutioin en tant que loi fondamentale ou contrat sociale doit
nécessairement se démarquer des autres règles juridiques. C’est sur elle que va
etre apprécié ma constitutionnalité des autres . Le contrôle de constitutionnalité
se présente comme l’appréciation par le juge constitutionnel de la conformité
des règles par rapport à la constitution . Ainsi sont dites inconstitutionnelle ou
anticonstitutionnelles, les règles qui ne trouvent pas leur fondement dans la
constitution.Celle ci quelle qu’elles soient doivent avoir leurs références dans
l’une oùquelque disposition constitutionnel ou dans le système constitutionnel
en général . Ainsi la révision de la constitution doit elle suivre un processus de
procédure assez complexe . On ne change pas de constitution commme l’on
abroge une loi ou un règlement . En d’autres termes c’est elle-même qui indique
ses modalités de révision. Le principe est donné par larticle 161 de la
constitution qui dispose « aucune révision de la constitution ne peut etre initier
sauf en cas de nécessité jugée impérieuse ». Le constituant n’a pas donné ni
meme pas enuméré quelques cas de nécessité jugé impérieux. En droit en
générale, une situation en péril serait celle qui mettrait la vie d’un individu en
danger ; Par analogie la constitution distingue a vie de nation en péril ?
Cependant l’article 163 semble en donner des indications. « En effet tout
semble etre admise sauf « la forme républicaine de l’Etat. Le principe de
l’intégrité du territoire national , le principe de la séparation des pouvoirs le
principe d’autonomie des collectivités territoriales décentralisées, la durée et le
nombre du mandat du Président de la république ».
LA constitution de la 3èmeRep version finale avant le coup d’Etat de Mars 2009
avait fait l’objet d’une révision constitutionnel autorisant le Président de la
république à se présenter indéfini ment. En effet il y a lieu de souligner que la
vie constitutionnel malgache depuis l’Independence du pays est assez
mouvementer alors que les USA, jusqu’à ce jour, n’on qu’une seule
constitution, celé du 17sept avec peut etre 27 amendements , Madagascar a eu
déjà 4constitutions avec 12révisions constitutionnelles dont 04 lors de la 3ème
république Malgré le retour au libéralisme. En effet selon la constitution du 18
sept 1992 dans sa version initiale, en son article 53 « le président de la
république nomme le PM » cependant l’article 90 alinéa 3 précise que « le
Président de la république nomme le PM investit par L’AN . En d’autres termes
l’on avait un dosage de régime parlementaire où c’était lAN qui en réalité
choisissait le premier ministre, ce qui n’était pas dans la connivence du Pr Zafy
ALBERT qui procéda ainsi à une première révision constitutionnelle de la
constitution de la 3ème république (1995) . La seconde révision constitutionnelle
est intervenue avec la réélection du président DIDIER RATSIARAKA en 1997
qui a entrainé l’adoption de la loi constitutionnelle numéro 98 001 du 08 avril
1998 portant révision de la constitution. L’innovation essentielle apportée par la
constitution révisée réside dans l’institution des provinces autonomes. Selon
l’article 2 de la constitution révisée « les provinces autonomes adoptant chacune
sa loi statutaire sont Antananarivo Antsiranana Fianarantsoa Mahajanga
Toamasina et Toliara » En conséquence , La structure étatique évoluait vers un
système fédérale déguisé

B- L’Etat l’institution des institutions

L’etat est une véritable institution délibérément mise en place par la société,
alors que la nation se présente comme la société naturelle l’Etat se présente
comme une société instituée ainsi 2 conceptions s’oppose mais se complètent :
d’un coté, la concetption institutionnelle de l’Etat et de l’autre côté a conception
sociétaire de l’Etat selon cette seconde conception il doit y avoir correspondance
entre nation et Etat. LA première en effet doit tout naturellement ressentir le
besoin de la mise en place d’une institution en vue essentiellement d’assurer la
réguation de l’ordre social. De la nation doit jaillir spontanément un appareil
gouvernant . Le rapport entre nation et Etat est determinant pour expliquer les
distorsions au sein de la société pour en conséquence en étudier la stabilité
politique ou sociale. En effet si les pays riches industrialisés connaissent leur
prosperité et leur stabilité politique actuelle, c’est parce que a nation précède
l’Etat . en d’autres termes les éléments d’une commuauté ne font plus de
difficulté particulière, la nation est formée essentiellement d’abord d’une
communauté de valeur et ensuite d’une communauté d’interet . Au contraire les
pays du Sud notamment de l’Afrique connaissent généralemnt des crises
politiques et d’innombrables coups d’Etat. L’Etat tant à s’imposer avant même
que le peuple lui assure sa légitimité . Autrement dit la concordance entre nation
et Etat est primordiale puisque c’est par la suite que le second va à son tour
essayer d’accompagner les autres institutions inhérente à la vie sociale, dans la
conception institutionnelle de l’Etat. L’etat est l’institution des institutions en
tan qu’il est l’institution suprême ou terminale. On dit que ‘Etat est une
superstructure . Il englobe l’ensemble des autres institutions avec come vocation
la règlementation et la coordination de celle-ci.En d’autres termes encore l’Etat
serait un appareil gouvernant extérieure à la collectivité gouvernée. L’Etat c’est
cette entité s’élevant au-dessus de la société et qui d’une manière générale
n’attend qu’à être respectée en tant que telle A la fois il est légale est légitime.
La légaité veut qu’il résulte du choix du peuple en vertu d’organisation de
scrutin. La légitimité se présente comme une mesure de sa sincérité dans sa
mission de règlementation et d’innovation de la société . ce pendant un Etat
légalement institué peut souffrir de sa légitimité .en vue d’assurer à tout moment
sa légitimité, L’Etat doit veiller à ce que tout processus décisionnels suivent les
mécanismes de la démocratie. Toute décision doit s’inspirer des aspirations des
citoyens . Enfin s’agissant de l’Etat il ya lieu de souligner qu’elle est une
institutions appelée à exister indéfiniment et indépendamment des gouvernants.
Aujourd’hui le pouvoir est dépersonnalisé et tend à se démocratiser. En tant
qu’institution des institutions, plusieurs institutions s’y démembrent Ainsi,
formellement, en vertu de la constitution les institutions de l’Etat sont celles
énumérées à l’article 40 . Par ailleurs, outre ces institutions Etatiques d’autres
institutions peuvent etre prévues par la constitution en vue de régler certaines
questions. Il en est ainsi par exemple de la création du haut conseil pour la
défense de la démocratie et de l’Etat de droit prévue à l’article 43 de la
constitution. Il en est ainsi également de la création du haut conseil de la défense
nationale prévu à l’article 56 au-delà de la mise en place de la haute Cour de
justice prévue à l’article 131. Ainsi l’Etat en tant que tel peut également exister
physiquement avec ses éléments constitutifs

Paragraphe 2 : L’Etat et ses éléments constitutifs


Bien que l’Etat soit une création juridique il a une existence physique au sens où
il comporte des éléments constitutif. L’Etat a son gouvernement ses dirigeants
mais aussi un territoire qui es le support physique de sa souveraineté

Et une population qui est vu comme sa substance humaine ainsi sur le plan
strictement juridique, l’Etat c’est l’autorité ou gouvernement qui s’impose sur
une population et sur un territoire délimité. L’Etat malgache est le pouvoir
politique qu’il s’impose à l’heure actuelle sur toute la population et sur toute
l’étendue du territoire nationale. Gouvernement , population et territoire sont
traditionnellement les éléments constitutifs de l’ETAT.

A Le gouvernement

En réalité il ne saurait y avoir d’Etat sans gouvernement. Il peut etre définit


comme le pouvoir ou l’autorité exerçant ses compétences sur la population dans
un territoire délimité. Pouvoir politique et société naissent ensemble cette
dernière a un minimum d’organisation. Un pouvoir s’impose nécessairement en
raison même de la répartition de tâches, de compétence entre les individus. La
dichotomie entre gouvernant et gouvernés résulte de la dialectique même de
toute choses ainsi d’une manière générale le gouvernement renvoi à la théorie
des compétences. Le gouvernement obéit à des exigences liées aux droits de
l’homme l’on veut dire par là qu’il doit être mis en place librement par chaque
communauté nationale. Si jadis, il s’était imposé par la force, dans l’Etat
moderne, des élections libres sont revendiquées partout au sein de la
communauté internationale . En conséquence le gouvernement est l’une des
manifestations du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. C’est un droit qui
comporte deux grande libertés : d’une part le libre choix du régime politique et
des dirigeants et d’autre part la libre orientation économique. Come on le
souligne maintes fois le pouvoir politique n’est pas donnés.

Le gouvernement doit faire preuve d’une compétence exclusive et effective. La


compétence est exclusive lorsque le pouvoir ou le gouvernement impose ses
compétences sans qu’il fasse recours à d’autres états il doit assumer seule ses
attributions d’autorité régulatrice de la société . D’autres gouvernements ne sont
pas en droits de venir à la rescousse de l’autorité conquérante. D’une manière
générae, l’incompétence est exclusive lorsque les Etats tiers eux-mêmes
reconnaissent l’exclusivité de la compétence. Cependant le principe de
l’exclusivité de a compétence n’interdit pas pour autant la conclusion d’accords
de défense ou d’accords économiques au lendemain de l’indépendance des
Comores en 1975 ou celle de Djibouti enn 1977, c’est nouveau Etats ont
concluent des accords de défense avec la France respectivement en 1975 et en
1977. Dans les crises politiques malgache de 1991 de 2002 ou de 2009, les
gouvernements qui se sont mis en place ont fait montre de leur compétence
exclusive sans le truchement d’autres gouvernement extérieur envers la
communauté internationale. D’une manière générale L’Etat ou se
gouvernement a comme attribut essentiel la souveraineté. Selon Jean Bodin « la
souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une république » . En
conséquence le problème causé par la souveraineté est de savoir à quelle époque
est véritablement apparue l’Etat. L’Etat bien qu’il existe depuis son
indépendance peut ne pas être souverain. C’est la raison pour laquelle ‘auteur
précité insiste tant sur la souveraineté entendue comme la manifestation de la
compétence absolue de l’Etat. Qu’on le veuille ou non la souveraineté est
constitutive de l‘Etat. La compétence doit etre exclusive et également effective.
La compétence est effective lorsque l’ensemble de la population s’y soumet.
Aucune faction ne soit à l’écart de l’autorité, ainsi dans les mouvements de rue,
de conquête de pouvoirlors des différnzetes crises à Madagascar ilsemble que le
pouvoir fit parti d’abord de la place du 13 mai c’est par la suite qu’il s’iimpose
dans les différents départements ministériels, danns les différents secteurs
d’activité, dans la capitale pour enfin envahir toute la population sur toute
l’étendue .cette exigence de compétence effective est primordiale pour mesurer
sa légitimité. Ainsi l’Etat n’est autre que ce gouvernement manifestant sa
compétence exclusive et effective aux yeux de l’opinion publique nationalla
reconnaissance d’Etat ou de gouvernement est un acte discretionnaire des Etat
tiers qui apprecie l’existence ou non d’un Etat. qu’international Toutefois il y a
lieu de bien souligner que bien que la reconnaissace ne soit pas acquise, l’Etat
sur lee plan juridiquue ou constitutionnel est bel et bien constitué . En effet rien
n’iblige un etat à s’ouvrir ou à coopérer avec d’autres.

B- La population

L’on peut dire de la population qu’elle est la substance humaine de l’Etat ; La


population se présente ainsi comme l’’objet même du pouvoir .Il y a lieu de
souligner qu’elle n’est pas toujours homogène. Il existe des Etats
multinationaux. C’est le cas de l’ex URSS associant 15 Rep 15 nations. Ce qui
est determinant c’est le lien d’allégeance de tel ou tel individu à telle nation ou à
tel Etat. On entend généralement par nation un groupement humain dans lequel
les individus se sentent unis les uns aux autres par des liens à la fois matériels et
spirituels et se conçoivent comme différent des individus qui composent les
autres groupements nationaux . Il en résulte 2 grandes conceptions de la nation
résultant l’une de la thèse objective et l’autre de la thèse subjective. Selon la
thèse objective ou allemande , une nation est la résultante ou e produit
nécessaire d’éléments objectifs tel que la géographie , la langue la religion,
l’idéologie et surtout la race. Au contraire selon la thèse subjective ou française
à côté des éléments ethniques il faut faire entrer en ligne de compte le
volontarisme. En réalité ces deux thèses se completent au point qu’une nation
résulte à l’heure actuelle à la fois des communautés de valeur et d’intérêt ce qui
a conduit à distinguer la nation du peuple . Ce dernier est constitué par tout
individus optant volontairement sans allégeance à un Etat déterminé. Ce qui
explique généralement les flux de migrations et la quête de nouvelles
nationalités. Ainsi tout individus sous peine de tomber dans le statut d’apatride
doit avoir sa nationalité. C’est-à-dire sans rattachement à un Etat déterminé.
D’une manière générale, que l’on soit des nationaux ou des ressortissants
étrangers. Le législateur malgache à instituer un concept original pour la
jouissance de la nationalité malgache c’est le concept de souche malgache .
C’est un concept qui veut que le Malgache soit issu du sang malgache résultant
de différentes générations ainsi un malgache clui ou celle résultant de malgache
de souche. D’une manière générale, la notion de nationalité unie l’Etat aux
individus. Elle a pour corolaire naturel la citoyenneté ou le droit de participer à
la vie politique de l’Etat. Enfin il y a lieu de noter qu’ne occident la notion est
considérer comme le résultat d’un processus Historique se developpant et même
s’achevant avant la naissance de l’Etat. Dans les autres aires culturelles au
contraire, l’Etat précède la nation . En somme la population en tant qu’élément
constitutif de l’Etat est celle qui donne à celui-ci dynamisme et vie. La
légitimité de l’Etat, c’est la populationn qui lui n confère. Dans la pratique, la
nationalité résulte soit du droit sang soit du droit du sol. Dans le second le fait
d’être né sur le sol d’un Etat peut donner droit à l’acquisition de sa nationalité.
Pour etre éligible à la présidence des Etats-Unis il faut être né sur le territoire
américain ce qui n’était pas le cas de ArnoldSchwarzenegger né en Autriche.

C- Le territoire

L’on peut dire du territoire qu’il est le support physique de la souveraineté.


L’Etat est bâti dans un espace délimité que l’on appelle territoire ce dernier
doit être distingué de la frontière. Cette dernière et la limite qui sépare le
territoire de l‘Etat des espaces qui constituent le territoire des autres Etats ou
des espaces non soumis à une souveraineté Etatique. D’une llanièree générale e
territoire se présente à la fois comme un élément constitutif de l’etat et l’objet
même de la souveraineté Etatique. La compétence territoriale est l’aptitude d’un
Etat à gouverner dans un espace délimité. Les compétnces territoriale présentent
trois caractères essentielles, la plénitude , l’exclusivité et l’opposabilité. La
plénitude des compétences et celles qui veut que celles-ci soit pleine c’est-à-dire
pouvant s’imposer indéniablement partout dans l’espace et partout dans les
différents secteurs d’activité. La plénitude est compétences permet ainsi
d’apprécier la souveraineté de l’Etat. Cette souveraineté est maximale
lorsqu’une contrainte d’autres Etats n’entrave sa capacité selon l’article 5 du
statut du FMI par ex , un Etat membre peut bénéficier de fond par une simple
demande en cas de besoin. Pratiquement les bailleurs de fonds passent outres ces
clauses en exigeant ce que l’on appelle des conditionnalités économiques. Ces
dernières décennies, on a vue également la naissance de ce que l’n baptise : les
conditionnalités politiques où les bailleurs de fonds exigent au-delà de l’article 5
a consécration de la démocratie .des droits de l’homme, de la bonne
gouvernance et bien d’autres paramètres. L’exclusivité des compétences requiert
la capacité de l’Etat à assoir son autorité .enfin l’opposabilité veut que cette
compétence soit reconnu ……

Le principe selon lequel chaque Etat exerce sur son territoire la plénitude de ses
fonctions . Parmi les éléments constitutifs de l’Etat, c’est le territoire qui pose
surtout et particulièrement problème. C’est autant dire que le territoire fait
l’objet de convoitises politiques . Dans l’histoire contemporaine le
conflit israélo-palestiniens, au-delà de ses dimensions religieuses et culturelles,
esst un confllit territorial majeure. Si l’ONU dans sa résolutionde 47 préconise
la création de deux Etats. D’un coté l’etat juif, Israël et de l’autre coté , L’Etat
palestiniens. Le problème jusqu’à nos jours réside alors dans le partage de la
Palestine en deux Etats .bine que le gouvernement et la population ne fasse
problème particulier, l’élément territoriale en demeure. Ainsi parle-t-on
aujourd’hui d’autorité palestinienne que d’Etat palestiniens faute de territoire.

Par ailleurs il y a lieu de rappeller qu’à l’origine, le territoire désignait


essentiellement la terre ferme . dans le gdroit moderne, l’on préconise son
extension au sous-sol aux espaces maritimes et à certains espaces qui s’etandent
à la verticale du sol..tout compte fait le territoire Etatique peut comprendre le
territoire terrestre, l’espace maritime et l’Espace aérien. Pour le territoire
terrestre sa délimitation résulte d’un processus de 3 étapes essentielles. La
première etapes réside dans la délimitation de a frontière qui est l’opération
juridique et politique consistant à fixer l’étendue spatiale de l’Etat. La seconde
étape est dans la démarcation qui est une opération d’exécution de la
délimitation consistant à reporter sur le sol, les termes fixés pour la délimitation.
enfin la troisième étape est dans l’abornement consistant dans la concrétisation
des tracés de la frontière par borne, piqué, lits de barbelés et bien d’autres mais
également les tracés de frontières peuvent etre de ligne géographique naturelle
comme es cours d’eau par exemple. La délimitation peut se faire egalement par
convention dans des traités. S’agissant particulièrement des Etat nouveaux issus
de la décolonisation, le principe est celui de l’intangibilité des frontières issues
de la décolonisation. Ce qui explique aujourd’hui encore les conflits territoriaux
en Afrique qui résultent profondément de tracés arbitraire de frontières ne
correspondant pas à l’homogénéité des nations limitrophes . Au-delà du
territoire terrestre, l’etat peut disposer d’un espace maritime que l’on applele
également les « eaux territoriales » . L’espace maritime généralement est régit
par la convention de « MontegoBay » sur le droit de la mer du 10 décembre
1982. Ainsi les eaux territoriales d’un Etat s’etendent jusqu’à 12 miles nautique
de a ligne de base 1mile = 1852m ) dans cet espace, l‘etaT côtier dispose de la
pleinitude de coompétences, au délà de ça l’on est dans ce que l’on appelle de
haute merdoù le principe de la mer est libre

Paragraphe 3 les diff »rentes formes de l’Etat

Selon ses convictoins le détenteur du pouvoir peu afficher la volonté de


gouverner seul ou avec d’autreou encore selon des aménagements qui peuvent
etre imaginer la formez de l’Etat est loin d’etre un simpllebannaité
d’organisation. Au contraire c’est dans celle-ci que l’on apprécie surtout cette
conviction de gouverner selon des valeurs tel que la démocratie. Dans lEtat
unitaire comme dans l’Etat fédéral . L’eesentiel réside tout naturellement dans
la volonté d’assurer la démocratie. D’une manière générale c’est l’histoire
propre à chaque pays qui façonne la forme de l’Etat. Deux grandes formes
s’imposent : la forme unitaire et a forme fédérale. Cependant, une autre forme
moins répandue existe également ,l’Etat régional

A- L’Etat Unitaire
La constitution malgache actueelle en son article premier souligne
expréssement que « le peuple malagay constitue une nation organisée
en Etat souverain, !unitaire, Républicain et laïque » Bieque l’on ne le
souligne pas assez, le caractère unitaire de l’Etat Malgache, Il ya lieu de
souligner que depuis son indépendance, la forme fédérale n’a jamais pu
s’imposer. Au contrraire L’Etat décentralisé à dorénavant inspiré les
malgaches. En effet l’article 3 ajoute aussitôt que « la république de
Madagascar est un Etat reposant sur un système de collectivités
territoriales décentralisées composées de communes de régions et de
provinces ». La forme unitaire aurait été la forme naturelle du pouvoir
politique. L’unité nationale en effet résulte avant tout de l’unité du
pouvoir . Ce dernier a pour vocation d’assurer l’aharmonisation de
diverstiés culturelles fondement même de la démocratie et de la cohésion
sociale. L’Etat unitaire est celui qui ne comporte qu’un seul centre de
décision pour les affaires nationales et une seule souveraineté pour les
affaires internationales. Comme il a été souligner plus haut , l’Etat
unitaire s’aménage bien dans la décentralisation en effet a décentralisation
est à la fois une manifestation de la division verticale du pouvoir et une
constatation de l’existance d’interets locaux dans les différents espaces
territoriaux . D’une manière générale lors des principes sacro-saint est
celui du principe de l’indivisibilité de la république. Ce principe consacre
à la fois l’indivisibilité de la souveraineté, l’indivisibilité du territoire et
l’indivisibilité du peuple. La république n’est pas divisible au sens où
toute tentative de sécession s’apparente à une volonté de créer un nouvel
Etat. En conséquence dans l’Etat unitaire le gouvernement est
farouchement sévère contre tous ceux qui entravent l’unité nationale et de
surcroît, la République. Tout compte fait il ne peut exister dans un Etat
unitaire que 2 types d’aménagement du pouvoir , La décentralisation et la
déconcentration. Dans la décentralisation qui s’impose, dans toute
démocratie le pouvoir centrale consent à transférer des compétences au
profit de pouvoirs locaux . Ces derniers doivent ainsi etreadministés par
les autorités locales élues. Au contraire dans la déconcentration tel que
dans les districts ou les arrondissements , ceux sont des autorités
nommées ap le pouvoir centrale lui-même qui les administres . D’une
manière générale , l’*etat unitaire forme naturel et élémentaire du
pouvoir a pour vocation d’assurer coûte que coûte le pouvoir sur toute
l’etendue du territoire. Cela peut se faire selon des considérations de
représentation. En effet dans unETat unitaire le parlement peut
comprendre une ou deux chambres ; Lorsque la deuxième chambre
s’impose. Elle a pour vocation de représenté les CTDs c’est ce que
souligne l’Article 81 de la constitution qui dispose que « le sénat
représente les CTDs et les organisations économiques et sociales » .
l’article 83 suivant précise que « le sénat est consullté par le
gouvernement pour donner son avis sur les questions économiques
sociales et d’organisation des CTDs » .en d’autres termes la deuxième
chambre dite chambre haute doit son existence à la décentralisation elle-
même. Le developpement peut etre assuré soit dans la forme unitaire soit
dans la forme fédérale. La Chine 1ère puissance économoquie en 2014 est
exceptionnellement un grand Etat unitaire. Au contraire la plupart des
grandes puissances, voir des puissances émergentes sont sous la forme
d’Etat fédérale Etat unis d’amérique, Etat unis du Mexique , Royaume
Uni de grande brtagne et d’Irlande du nord, fédération de Russie sans
oublier les pays comme le Brésil, l’Allemagne ou l’Espagne. Les Etat
unitaires les plus célèbres sont la France, l’Italie, le Japon ou encore la
Pologne . En bref l’Etat unitaire se caractérise par un seul centre de
pouvoir. C’est-à-dire un seul pouvoir normatif, compétent pour établir les
règles applicables sur l’ensemble du terrtoire
B- L’Etat fédérale
Parmi les Etats fédéraux on peut citer encore l’Autriche la Belgique, La
Malaisie le Vénézuela, Les Emirats Arabe unis , L’inde et parmi les pays
voisins de Madagascar , le royaume uni de Tanzanie, l’Afrique du Sud ou
encore l’union des Comores. L’Etat fédérale est un Etat opposé d’autres
Etat dénommé etat fédéré genéralement ou proovince au Canada ou
canton en Suisse ou Landër en Allemagne u en Autriche . Les Etat fédérés
sont appelés simplement Etat en Russie ou aux Etats Unis. En effet ce
sont de véritable Etats avec ses élements constitutifs constitutionnels qui
s’associent contrairement a ce qui se passe dans l’Etat unitaire ou il
n’existe qu’un seul centre de pouvoir dans l’Etat fédéral le pouvoir est
assez complexe où il faut déterminé les compétences de l’Etat fédéral et
celles des Etat fédérés. L’Etat fédéral peut trouver ses fondements dans
deux situation différentes. En effet il peut s’agir soit d’un fédéralisme par
association sois d’un fédéralisme par dissociation . Dans le premier l’on
est en présence d’une associaition d’Etat unitaire. Par connivence
culturelle, économique, politique, certains Etats unitaires jusque là se
conviennetn de se regrouper en vue de manifester ensemble dans une
seule et meme volonté leur souveraineté sur le plan internationale . Bien
que les différents etats fédérés soit indépendant les uns aux autres, L’etat
fédéra seul jouis de la souveraineté aux yeux d’Etats Tiers. A l’opposé, le
fédéralisme par dissociation résulte de la dissociation lele d’un Etat
unitaire cela ne signifie pas pour autant sécession totale. Seulement l’Etat
demeure conent à ce que d’autres Etats puisse exister en son sein ; Le
fédéralisme par dissociation trouve généralement son fondement dans des
considérations démocratiques notamment des considérationeethniques ou
linguistiques revendiquées apr des troupes minoritaires. C’est le cas par
exemple de l’ex Urss ou encore de l’Autriche, devenu un Etat fédéral en
1918 après la dislocation de l’empire Austro-hongrois. La Belgique
également née en 1830 sous la forme d’Etat unitaire est devenue en 1993
un Etat fédéral suite aux tensions entre Flamants Wallons. Il en résulte de
ces cas rares que c’est l’exigence de respet et de diversité qui conduit au
fédéralisme . En Afrique ce dernier est mal accueillie en raison
notamment des sensibilités ethniques ou culturelles vues essentiellement
comme des paramètres de tensions de conflits voire de tueries carrément
comme dans le génocide du Rwanda de 1994 entre Outou et Tutsi . D’une
maniière générale la structure fédérale obéit à des considérations plutôt
culturelles que politiques c’est pourquoi dans ces Etat fédéraux il y a
moins de tension et de conflits que dans les Etats unitaire. Cependant la
fédération doit etre distinguée de la confédération cette dernière est une
association d’Etat résultant d’un trité internationale et non d’une
constitution comme dans l’Etat fédéral En effet il est question plutôt dans
la confédération de gérer ensemble deux questions ponctuelle tel que des
questions commerciale économique ou sécuritaire. Dans la confédération
les Etats s’y associant conservent leur souveraineté respective sauf dans
le cadre des matières définies dans le traité international. Le cas de
l’union Européenne est aujourd’hui critique. Pour l’heure la confédération
semble s’imposé alors que en 2004 une constitution européenne a été
adoptée. Si jamais celle-ci entrait en vigueur après les ratifications
nécessaire, l’union européenne juridiquement aurait basculé dans l’Etat
fédéral. Ce dernier seul dispose d’une constitution. D’’une manière
générale l’Etat fédérals’impose lorque les Etat eux-mêmes affichent la
volonté de défendre une seul et même souveraineté sur l’échiquier
international. En conséquences , La répartition de compétences entre
l’Etat fédérl et les Etats fédérés est un exercice crucial . Il semnle que les
matières de souveraineté sont celles qui en trait généralement aux
fonctions régaliennes de tout Etat ordinaires . Ceux sont les questions de
défense, de sécurité, de relations internationales et de monnaie. C’est
autant diree qu’en dehors de ses attributions l’’Etat fédéra n’a point de
droit de regard sur les Etats fédérés. Aux Etats Unis la peine de mort est
encore en vigueur dans certains Etat alors qu’elle est déjà abolie dans
d’autres. Enfin Chaque Etat fédéré peut à son tour s’organiser en CTD.
Démocratie exige Chaque Etat détermine ses propres
structures ,organisation et fonctionnement des CTDs
C- L’Etat régional
Le souci majeure demeure la promotion de la démocratie, comment
assurer sur toute l’étendue du territoire, les aspirations réelles des
différents individus ou des différentes collectivités come il à été souligner
plus haut , l’Etat unitaire aurait été la forme naturlle et élémentaire du
pouvoir seulement l’exigence démocratique requiert davantage des
aménagement structurels. Dans un etat unitaire décentralisé l’effectivité
de la decentralisation demeure le principale défi. Les différentes localités
réégionales doivent s’exprimées librement notamentdasn leurs affaires
propres. Le seul centre de puvoir requit dans l’Etat unitaire ne signifie
paas pour autant que le pouvoir en question dispose de compétences
entières sur toute les questions d’interet nationale ou locale d’ailleurs les
CTDs ont pour vocation de revnediquer quotidiennement une gaamme de
droits et liberté leurs permettant d’assurer le developpement local. Le
développement de la deecentralisationà ainsi conduit à l‘emergence d’un
Etat de forme nouvelle : l’Etat régional appelé également Etat
autonoique ou Etat des autonomies . Il semble qu’il se présentnt comme
une Etape de transformation d’un Etat unitaire vers un Etat fédéral . Il
touve essentiellement son fondement dans la prise en considération de
certaines valeurs sociétales ; Tel que les valeurs culturelles, linguistiques
ethniques ou religieuses . La démocratie en effet c’est aaussi le respect
des droits des minorités, elle requiert le respect des choix culturels d’un
groupe ou d’une collectivité. L’Etat unitaire s’il se veut etre véritablement
démocratique, consacre volontiers les aspirations profondes de différents
groupes composant la collectivité nationale. L’unité nationale se présente
comme un concept qui consacre le postulat selon lequel la diversité
constitue une richesse qu’en conséquence la nation est d’autant plus riche
lorsqu’elle absorbe les diversités régionales . Dans ‘Etat régional c’est la
constitution elle-même qui garantit l’autonomie régionale. En d’autres
termes les différentes collectivités doivent jouir d’un véritable droit à
l’autonomie c’est un principe constitutionnel auquel on ne peut y
déroger .Cela signifie que sa consécration ne puisse pas se transformer En
formes d’Etat fédéral.en clair l’autonomie est accordées sans que l’on
puisse reconnaitre l’existence d’un véritable Etat, Il ne peut pas y avoir
d’Etat dans l’Etat. C’est un Etat dit g régional en ce que celui-ci accorde
leur autonomie aux différentes régions . D’une manière générale , l’Etat
régional est une nouvel forme d’Etat tendant seulement vers le
fédéralisme , l’une de ses caractéristiques fondamentales , réside dans le
pouvoir normatif autonome accordé aux différentes collectivités. Pour se
faire, il y a lieu cependant de distinguer la régionalisation administrative
de la régionalisation politique. Dans la première aucune compétence
normative n’est accordée aux régions. Au contraire dans la seconde la
dualité des sources normatives s’impose avec la reconnaissance d’un
pouvoir législatif. Ainsi dans l’Etat régional, l’autonomie accordée aux
régions est plus large que dans la décentralisation classique. A
Madagascar la réviision constitutionnel apportée ppar la loi
constitutionnelle 98-001 du 8 avril 1998 consacre une institution de type
nouveau à Madagascar : La province autonome .en effet le retour au
pouvoir de Didier RATSIRAKA est marqué essentiellement par cette
innovation constitutionnelle qui tend à implanter un etat fédéral à
Madagascar. En réalité l’on peut dire que ce n’était qu’une tentative pour
le respect des aspirations réelles des différentes régions et localités à
Madagascar. L’Article 1er de la loi récité est claire en la matière : « cet
Etat est une République une et indivisible ». En d’autres termes dans
le jargon constitutionnel il s’agit bien d’un Etat unitaire. Seulement
comme le précise l’article 127 « chaque province autonome gère
démocratiquement et librement ses affaires propres dans le cadre
d’une loi statutaire adopté par le conseil provincial et conformément
aux règles fixées par les lois intérieure ». Ainsi chaque province doit
adopter sa propre loi statutaire. Cette dernière adoptée par le conseil
provincial vaut règle générale applicable dans le ressort territoriale de la
province en question. Ce pouvoir quasi-législatif fait que les provinces
disposent d’autonomie plus accrues que dans la décentralisation
ordinaire. En conséquence l’Etat Malgache résultant de la révision
constitutionnel de 1998 peut s’apparenté à la typologie de l’Etat régional.
En tout cas il ne peut pas se développé vers la forme fédérale. LLaoi
constitutionnelle de 1998 est sévère en son article 129. En mettant en
garde « toute sécession ou tentative de sécession d’une ou plusieurs
provinces autonomes est interdites ». Autrement dit lees provinces
autonomes ne doivent pas conduire ni au fédéralisme par dissociation ni
à la naissance d’un véritable Etat dissident. Enfin dans le cadre de cette
expérience des provinces autonomes à Madagascar, l’article 135 de la loi
de 1998 avait bien fait de souligner que »la loi de l’Etat prime sur la loi
des provinces autonomes ». Tout compte fait Madagascar demeure un
Etat unitaire qui compte assurer l’effectivité de la décentralisation.
SECTION 3 : L’ETAT DE DROIT

Les divergences de conception sur l’Etat

Toutes conceptions comportent des divergences de point vu. L’Etat de


droit bien qu’il soit séduisant dans l’idée de soumission de l’Etat au droit,
demeure un concept équivoque (polymorphe) . En effet le problème réside dans
la conception même de l’Etat. Celui-ci créateur du droit peut – il se soumettre
volontairement à des normes qui le lieraient. D’une manière général l’Etat est
une construction juridique. L’on souligne par-là que l’Etat doit son existence
dans la volonté même des citoyens de créer une entité qui s’élèverai au-dessus
d’elle et qui n’appartiendrai à personne. Au-delà de sa dimension politique
L’état s’identifie à une Institution formellement établie. Les citoyens ‘acceptent
ainsi parce qu’il faut bien qu’il y ait des autorités qui établirai des normes. Ainsi
une conception de l’Etat de droit y voit un Etat créateur de droit et de surcroît
créateur d’autres institutions. En d’autres termes, cette conception qui veut que
l’Etat s’impose de lui-même soit un Etat qui serait ainsi parce que la réalité
sociale l’exige comme tel. La légitimité de cette Etat est dans sa vertu elle-
même. La légitimité sur le plan juridique est la croyance des citoyens au
pouvoir en question. C’est pourquoi en droit administratif, deux grandes
théories sont admises en vue notamment de mettre en exergue la présence et la
nécessité de l’Etat. D’un côté, la théorie des fonctionnaires de fait est construite
autour de l’idée selon laquelle, bien que l’autorité ne soit pas incompétente , son
acte est censé être valable en raison même de la croyance de l’administré à
l’autorité et donc, à l’Etat. Dans la théorie de l’apparence fondée sur le dicton
selon lequel l’apparence créer le droit , cette croyance à elle seule confère à
l’acte toute sa validité. Dans les deux cas, Théories des fonctionnaires de fait et
Théorie de l’apparence. La continuité de l’Etat est assurée en raison même de la
volonté des citoyens d’être gouvernés et administrés malgré des autorités non
compétente pour des matières déterminées. D’une manière générale, l’Etat de
droit se vérifie chez les citoyens qui d’une manière ou d’une autre
manifestentleur volonté de soumission au droit à l’Etat. D’une manière plus
concise encore, on va s’en dire que l’Etat c’est le droit. A l’opposé , l’autre
conception veut que l’on dissocie nettement l’Etat des autorités.

L’Etat de droit tant prôné à l’heure actuelle est une exigence de la


démocratie. La dépersonnalisation du pouvoir confère à celui-ci une valeur telle
que l’Etat en question à un aucun moment ne doit abusé de l’autorité qui en
découlerai. La démocratie requiert de la part des gouvernant la pris en
considération des aspirations réelle des gouvernés. En d’autres termes le rapport
des gouvernant gouvernés doit se soldé dans leur consentement mutuelle vouée
à cohabiter en vue d’assurer aussi bien les droit de l’Etat que les droits et liberté
des citoyens. En définitive, l’Etat de droit invite les différentes autorités à se
soumettre aux règles établies par les différentes institutions de l’Etat voire par le
différent organisme édictant également leurs normes dans les différents secteurs
respectifs. Ainsi l’Etat de droit repose sur trois lignés. L’encadrement juridique
du pouvoir avec la constitution, le contrôle du pouvoir avec la justice
constitutionnelle et la division du pouvoir. Lorsque l’on associe ces trois piliers,
l’on va s’en dire que l’Etat de droit serait un pouvoir trouvant ses limites dans la
constitution et où ses dérives font l’objet de contrôle par la cour
constitutionnelle en vue d’assurer son organisation, son fonctionnement et ses
structures. En d’autres termes, l’accent dorénavant est mis sur la suprématie du
droit dans toute organisation sociale. Le droit se distingue en effet des autres
règles de conduite sociale par son caractère obligatoire et dans l’inobservation
engendre la mise en œuvre de sanction par les différentes autorités . dans une
société il ya un ordre constitutionnel à respecter . C’est un ordre constitué par
tout un ensemble de processus devant assurer la régulation du pouvoir . A tout
moment le pouvoir dans son exercice doit observer les règles existantes et
surtout ne pas entraver les droit et libertés des citoyens. Dans un Etat de droit
l’alternance démocratique doit etre assurée par les mécanismes constitutionnels
qui y sont prévus . Cependant L’exigence de soumission au droit par l’Etat ne
signifie par pour autant que l’on doit attendre ç tout prix les échénaceéléctorales
pour que les citoyens puisse s’y prononcer. Au contraire entre les différentes
échéances éléctorales, à tout moment les citoyens sont en droit de contrôler le
pouvoir à travers des recours devant les différentes juridictions spécialisées pour
chaque question. A Madagascar, comme en Afrique en général , il y a une
opinion qui soutient que l’on doit attendre lles échéances électorales pour que
les citoyens puisse juger e leur gouvernant . Le moins que l’on puisse dire, c’est
qu’un tel discours n’est conçu qu’en vue de réguler la situation politique dans le
sens de l’apaisement ou de la stabilité politique. Au fond de telles conceptions
sont fausses puisque l’apaisement ou la stabilité politique ne peuvent résulter
que de la prise en compte des aspirations des citoyens et du respect de leurs
droits et libertés fondamentales. Depuis la fin de la guerre froide, la promotion
de l’Etat de droit est l’une des exigence des bailleurs de fond. Ces derniers
l’englobe dans ce qu’ils appellent la bonne gouvernance. Dans cette dernière ,
les bailleurs exigent à ce que ‘Etat soit soumis au droit et surtout à ce que le
corruption soit maîtriser par lui. Ainsi l’Etat de droit requiert des autorités
intègre non corrompues et agissant en toute transparence. Par ailleurs l’on doit
souligner que si l’on exige çà l’heure actuelle un Etat de droit c’est parce que
l’on juge que celui-ci à pour vocation essentielle d’assurer le bon
fonctionnement de toute les institutions . Ce qui explique pourquoi la
constitution souligne particulièrement que le Président de la République est le
garant par son arbitrage du bon fonctionnement des institutions . Comme l’on
dit : « l’exemple vient d’en haut » en l’occurrence, du Président de la
république. L’Etat de droit se manifeste pratiquement dans le respect de la
hiérarchie des normes, c’est pourquoi il convient de présenter davantage ses
caractéristiques essentielles

Paragraphe 2 : En caractéristiques essentielles de ‘Etat de droit

Comme dans toutes théories juridiques il convient de dégager les


éléments constitutifs ou les caractéristiques essentielles d’un concept. L’Etat de
droit à lui tout seul peut regrouper les diverses notion essentielles du droit
constitutionnel. En effet l’objet de celui-ci n’est-il pas de règlementer l’Etat par
le droit. Cependant comme le concept d’Etat de droit fait fortune, un effort de
synthétisation peut être conçu. Ainsi il peut présenter les deux grandes
propriétés suivantes. D’abord des formulations de normes suffisamment précises
et ensuite es procédures permettant le contrôle de la conformité des normes aux
normes de rang supérieure. Dans la première caractéristique ou propriétés ,
l’Etat de droit doit se traduire autant que possible dans la formulations des règles
à leurs différents destinataire . Il doit exister des règles qui soient assez claire et
visible garantissant ainsi leurs applications, leurs effectivités. Il est vrai que la
règle de droit est générale abstraite et impeersonnel. Il est vrai egament que la
règle de droit est conçu formellement par des autorités. Mais ce qui n’est pas
vrai c’est de soutenir que ces règles ne sont pas inefficace . Lorsque les citoyens
voient leurs droits et libertés bafoués, ils cherchent à tout prix dans les différents
textes de droit, des éléments qui peuvent enregistrent.Dans leurs prétentions ;
D’ailleurs, lorsque la loi est obscure, insuffisante ou également se manifeste
dans une ambiance de silence, le juge en aval d’un processus procédural peut
s’inspirer d’une manière générale des sources qui peuvent être des sources de
droit. La diligence respective des parties dans procès montre que chacune
d’elle tiennent absolument à l’Etat de droit. D’une manière générale, la
formulation des normes obéit à des considérations techniques devant assuré la
transmission de messages juridique. La communication est déterminante dans le
respect de l’Etat de droit. Non seulement que les citoyens doivent avoir
connaissances des règles mais également l’assurance que ces règles soient
suivies partout c’est pourquoi

Traditionnellement l’on distingue la promulgation de la publication. Dans la


première le PRDT vérifie que la loi a été voté selon les règles requises et en
ordonne la publication. Dans cette dernière il est question de faire porter à la
connaissance des citoyens la loi notamment dans e journal officiel ; C’est autant
dire que tout un ensemble de procédure s’impose pour que l’on puise bien
s’assurer des règles qu’il faudrait alors observer. En claire l’Etat de droit
requiert la connaissance de règles au destinataire en vue de s’assurer de la
conception générale du droit en question. Le système juridique est constitué de
tout un ensemble de règles censées être cohérentes et surtout harmonisées dans
un seul et même esprit constitutionnel

La seconde caractéristique ou propriétés de l’Etat de droit réside dans


l’existence de procédures permettant de contrôler effectivement la conformité
des normes d’applicationaux normes de rang supérieures. Le principe de la
hiérarchie des normes … dans a mise en œuvre de l’Etat de droit. Lui seul
permet d’assurer à ce que les différentes règles présentent un intérêt tel que
l’observation des règles supérieures assure à son tour. L’ordre social jusqu’au
citoyens. Autrement dit a constitution se présente comme un cadre de
fonctionnement de l’Etat de droit. Ce dernier exige une structuration délibérée
de la hiérarchie des normes. En somme lorsque l’on parle d’Etat de droit, on a
une vision et une sensation d’un espace garantissant au citoyen l’innovation
attendues dans la société et dans le respect des normes. L’Etat de droit doit
conduire généralement à la paix sociale en passant bien entendu à la prospérité
du groupe. En effet à comparer l’Etat de droit des situations de crises. On
préfère celui-ci à celles-ci. Cette comparaison propose en vue de louer la vertu
de l’Etat de droit. L’ordre constitutionnel, qu’il soit bon ou mauvais, résulte de
tout un ensemble de processus socio-politique, se cristallisant en 2 règles et
institutions en d’autres termes, la physionomie d’un groupe social résulte de son
histoire, de sa géographie, et de sa capacité générale à se régénérer. A l’heure
actuelle, l’Eta d droit s’impose puisque dans l’Evolution de l’organisation socio
politique, personne ne se soumettrait plus à un pouvoir absolue et autoritaire
voir tyrannique. Désormais le pouvoir tant à se dépersonnaliser, se démocratiser
pour devenir littéralement une chose publique, une république. Cette dernière se
caractérise alors par la promotion de l’Etat de droit de la démocratie, des droits
de l’homme et de la bonne gouvernance. Enfin l’appréhension de de ‘Etat de
droit requiert la mise en œuvre de ce que l’on appelle, la sécurité juridique.
C’est la propriété d’un système juridique de procurer à tous les destinataires un
cadre normatif leur assurant les sources de leurs droits dans le cadre du respect
de l’ordre social ou de l’ordre constitutionnel ; Cette exigence requiert à son
tour la mise en ouvrée d’une justice constitutionnelle

Section 4 La justice constitutionnelle

Tout système juridique s’acvhève par un système juridictionnel cela se pose tout
naturellement en raison meme de divergence de point de vue sur un texte dans la
conception du droit comme dans l’interet de chacune des partis . Il y a
contentieux lorsqu’il y a contestation d’un droit de la part d’un citoyens ou
d’une partie au litige . LA justice conqtitutionnel est celle qui proocède de
règlements de différents résultant essentiellement de l(interpretation de la
constitution Avant d’étudier la justice constitutionnel dans le cadre de la société
malgache il importe tout d’abord d’apporter des précision sur le concept de
justice constitutionnel

Paragraphe 1 LA notion de justice constitutionnel

D’emblée il y a lieu de reconnaitre que la justice constitutionnelle se révélant


dans un ciontexte historique affirmant le respect de l’ordre constitutionnel dans
toute la vie politique Elle correspond à l’idé de la suprematie de la constitution.
En d’autre termes, elle n’est concevable que dans un etatavanc » de l’Etat de
dRoit. Elle se compose généralement u condtitutionnalisme où la constitutionn
elle seulle serait la référence dans toutes lefaffairees ,mtoutes les circonstance et
situation et dans la vie social Hans Kelsen : « la justice constitutionnel serait
la garantienjuriqictionnell e de la C° »
Bien que ces juridictions ettentt l’action su la c0 !il gu pas pour autant la
confondre avec la notion de caontrôle

En d’autres Termes, Jusitc ce C °elle n’est pas umement contrôle de Cot é de loi

Comme son nom l’indique, il est question comme dns d’autres atières , De
justice ,

Ce dernier demeur un concept équivoue On l’appréhneedepaticulièrementEn


matière fiscale En effet le fidczlietetfont le discènement ente jusice fiscale et
égalité fiscale Dans la première il est questionessentiellement de
corrigerlesinéglaités et lz injustices par des taucfiscax différents selon
l’importance d’oblication au contraire dans la sedcondeqlq soit la siuation

En vue de prééserver l’ordre consttutoinnel

D’une manière générale , ce que l(in désgne par justice choir) dan de
procédé……

Les juges constitutionnel auront pour tâches d’expliquer l’esprit de la


constitution c a D les citoyens s’y sont proonnoncés ! Qlqsoiit les tnedance po
possible . L4article 54 de la constitution de la 4 èmerEp consacre le régime
parleementairepuisque dans son esprit c’est e parti ou le groupe de
partimajoritaire à l’Assemblée nationale qui investittailegouvernementle
problèmes qui s’est poser réside dans la frme de la formation de la majorité
parlementaire. En termes de justices constitutionnel L’on va s’en dire que la
garantie du fonctionnement régulier des institution serait dans le respect de
l’esprit de l’article 54 tel qu’il a été conçu par le comité consultatif
constitutionnel et approuvé par referendum le 17 Nov 2010 Par ailleurs il y a
lieu de distinguer également , justice constit et justice ordinaire dans cette
dernière, l’independance et l’impartialité des juges ne se pose pas généralement
En effet, les juridiction ordinaires son en principes composées de juristes pro en
lla matière que l’on appelle Magistrat . Au contraire dans la justice constit ; la
compo des cours constitu pose problème Non seulement que celle-ci peuvent
égalemntetre vue comme des institu° pol ! mais également elles ppeuventetre
composé de juges qui peuvent etre de non juristesMAis dans la droit de la
compétence réside tout simplement de leur designet Enfin de compte La justice
constiutionnelréduslte d’au moins 4 grande considérations la mise en place
d’une juridiction constitutionnelle . LA prise ne considération du particularisme
du contentieux constitutionnel L’existence d’un procés constitutionnel et le
respect de l’ordre constitutionnel En un mot la justice constitutionnelle est la
résultante de tout un processus juridictionnel spécifique aux différends
constitutionnels On la comprendra d’avantage en l’étudiant dans le contexte
malgache

Paragraphe 2 La justice constitutionnel dans le contexte malgache actuel

La promotion de l’Etat de droit se manifeste egalement dans la promotion de la


justice constitutionnelle Encore une fois le constitutionnalisme exige à ce que la
justice sois rendue dans le respect de la constitution et de son Etat d’esprit La
lecture des différentes constitutions malgaches révèle cette volonté de donner à
la constitution toutes ces vertus. Ainsi la constitution de la 3èmerep 18 sep 92
souligne en son article 44 : « en tant que Ray aman-dreny , il [president de la
republique] veille au respect de la constitution » également , le préambule de la
constitutin de lla 4 emerep fait allusion au « non respect de la constitution »
comme l’une des causes de crises cycliques à Madagascar Surtout l’article 131
évoque les « violations répétées de la constitution » comme l’une des causes
d’empêchement du président de la république Tout cela montre l’engouement à
la constitution dans la préservation de l’ordre constitutionnel. D’une manière
générale dans le cadre de la promotion actuelle de l’Etat de droit, la justice
constitutionnelle à Madagascar tend à faire de la constitution, malgré son
imperfection un véritable contrat social Pour ce faire , une juridiction
constitutionnelle doit etre mis en place Et c’est ici que s’apprécie réellement la
volonté de rompre la justice conformément à la constitution et à son Etat
d’esprit En effet c’est dans sa composition que l’on peut mesurer
indéniablement l’indépendance et l’impartialité de la haute cour
constitutionnelle cette juridiction constitutionnel malgache est conmposée de 9
membres résultant de la compétition de 4 grandes institutions à savoir le PRDT
de la rep , L’assemblée nationale, le sénat et le conseil supérieure de la
magistrature Ce dernier a en effet le droit de désigner deux haut conseillers
résultant d’une élection interne Ce qui suppose que les deux membres issus du
CSM doivent etre nécessairement de véritable magistrat au contraire , les 3 hauts
conseiller nommés par le PRDT de la Rep Les deux élus par ‘Assemblée
Nationale et les deux élus par le Sénat, ne sont pas nécessairement des
magistrats Il y a lieu de souligner surtout qu’en vue de couper le cordon entre la
HCC et les autres institutions, le responsable de celle-ci est élu par et parmi les
membres de la cour En d’autres termes le pouvoir juridictionnel qu’est la HCC
doit accomplir ses missions de justice constitutionnelle selon la conviction des
hauts conseillers devant se fonder sur différents principes tel que le principe
d’égalité des citoyens Le principe de la séparation des pouvoirs , le principe de
l’indépendance de la justice, avec toutes les clauses visant à garantir cette
indépendance , les principes concourants au mécanismes de participations
citoyennes , le principe de la souveraineté du peuple ou encore le principe de la
transparence des élections. Bien entendu, le juge constitutionnel a l’obligation
de se référer à la constitution mais également en cas de silence d’obscurité, ou
d’insuffisance des dispositions constitutionnelle, Il doit suppléer au vide
juridique par la recherche de l’esprit du constituant . Il peut recourir aux
principes généraux du droit à valeur constitutionnelle tel que le principe de la
continuité de l’Etat ou au principe fondamentaux à valeurs universelle tel que le
respect de la dignité humaine En réalité c’est un exercice délicat pour le juge
constitutionnel qui frôle l’arbitraire lorsqu’il se dit agir dans l’intérêt supérieur
de la nation. La crise politique de 2002 fournissait un exemple assez équivoque
dans la mission confiée à la HCC . Cette dernière en effet dans son arret du 29
avril 2002 portant proclamation des résultats de l’élection du présidnet de la
république affirmait que « Les procés verbaux relient au délégués du
candidats ou aaux observateurs agréés à l’issu du scrutins ont la meme
valeur juridique que ceux transmit par es commision de recensement des
matériels de voteque ce transmis à la HCC dés lors qu’il sont signés au moins
par trois membre du bureaux de vote » LA question se pose de savoir si le uge
constitutionnel pouvait ainsi s’écarter du code ééctorale qui ne reprenaot que les
procès-verbaux transmis par les CRMV . En définitif laHCC procédait par ce
que l’on appelle des preuves testimoniales . Il s’agissait de témoignages
receuillis dans des PV d’huissier dressés à la demande des représentant du
candidat Marc Ravalomanana . Ce que l’on doit en conclure c’est que la justice
constitutionnelle à Madagascar résulte essentiellement de l’importance de la
composition de la HCC LE juge constituionnelest il réellement indépendant,
impartial et agissanrt dans le respect de la constitution et de son Etat d’esprit .
Ce que l’on doit retenir c’est que comme le souligne l’article 120 de la C° « les
arrets et les decisions de la HCC sont motivés ; ils ne sont susceptible
d’aucun recours ». c’est pourquoi comme l’exige l’article 117 « Avant leur
promulgation les lois organiques , les lois et les ordonnances sont soumises
obligatoirement par le PRDT de la Rep à la HCC qui statue sur leur
conformité à la constitution » Comme l’on dit mieux vaut prévenir que guérir

Chap 2 : Les principes constitutionnels résultant de la promotion de la


démocratie

La démocratie demeure un concept équivoque , pendant la période de la guerre


froide, de l’antagonisme idéologique entre le capitalisme et e communisme l’on
distinguait nettement la démocratie occidentale ou libérale et de l’autre coté, la
démocratie marxiste . Cette distinction n’est plus d’actualité et se déplace plutôt
au travers le concept de souveraineté. Ainsi il importe d’examiner dans un
premier temps e concept de souveraintetéé , dans e cadre de la promotion de la
démocratie elle-même vue comme la particitpation citoyenne à la vie
politique ;Une fois les divergences conceptuelles atténuer , il importe dans un
second temps de présenter la démocratie comme l’un des fondements de la
théorie de la séparation des pouvoirs . C’est dans un dernier temps que la
démocratie sera apprécier aussi bien dans le régime parlementaire que dans le
régime présidentielle

Section 1 La démocratie comme participation citoyenne à la vie politique

La démocratie est dvenue une exigence fondamentale . C’est sur sa base que les
différentes dispositions constitutionnelles vont etreharmoniser . En conséquence
le pouvoir constituant aura à peser ses mots et choisrs des éléments sémantiques
reflétant tel ou tel concepconsti juridique.

La démocratie peut etre appréhender ç teravers le titulaire de la souvereineté


d’une part et le droit de suffrage d’autre part

PAragraph premier Souveraineté et democratie

L’on distinguera dans un prmier temps lla souveraineté popuaaire de la


souveraineté nationale et dans un second temps, la démocratie dirrct de la déémo
représentative

A Souveraineté populaire et souveraineté Nat !

D’ue lanière générale , la souveraineté est un attribut de l’Etat. Seul l’Etat est
souverain , En sesens que lui seul peut fétenir le monopoole de a
fircedgggggggggggdu pouvoir du commendement. A contraeop aucune
autreentité ne peut prédtendre à prendre la couveraineté !

Le problème c’est particulièrement dans lacoodage du discoirs de ….

Il arrive que des particuliés soient à la découverrtéésdeterre ou Ilots !

Le droit inter s’en défend en avançant que seul l’Etat peut pétendre à la
souveraineté de ces terres inhabité qui sonnt RES Niuius » c’est la
cqqasnotamentdespretentionprétentielles de la France sur les îles éparses, faisant
partis de Madagascar durant la colonisation. La France entend faire prévaloir
« Le droit du premier occupant ». En réalit les premiers aoccupantsétaint
d’abords des persioonnes briefer, des indiv .

C’est par la suite qe l’approp faite formellement par les français

L’internationnaliste Charles Rousseau souligne ainsi en défendant les thèses


malgaches : qu Seul l’Etat peut préteendre à la souveraineté » Cette précision
préliminnaire propose en vue d’appréhender l’Evol° du concept dans le cadre de
la Prom, de la Cratos . De la souveraineté de l’Etat l’on en vient à la
souverainetéé populaire et à al souveraineté nationale. La constitui°
eemploiindifféremmnt le concept dans des concordances de textes différentes.
En effet il est dit d’abord au préambule « le peule malagasy ,souverain …
déclare » avant kesdiff dispositions. Il en résulte que ce sint les algaches , le
peule qui est souverain. Il est dit ensuite à l’art 1er « » Le peuplle malagasy
constitue une nation organsé en Etat souverain ». L’Etat souverain est alors
le pouvoir po qui exerce son atorité sur le peuple malgache qui constitue une
nation, c’est-à-dire une communatéd’individu ,resentant le besoin d’etre
gouverné par des autorités. Dans la souveraineté populaire, le peuple est
souverain au sens où celui si s’exprime dans des eléctions ou par tout autre
procédé democaratique , Par ex le droit de pétition ou le droit d’ester en juustice.
En d’autres termes dans la souveraineté populaire, Les individus
personnellement ou collectivement , manifestent leur volonté dan s les différents
procéssusdécisionel. Le peuple est souveraain , qu’ne consésuense , les décision
ou les produits de la société ; doivent refléter ces aspirations profonde . Au
contraire , dans lasouv nation ; c’est la nation qui est globaement souveraine c a
d qu’elle s’exprime par des personnes interposées.En d’autres teermes, c’est
l’Etat par le biais de ces autorités qui décident au lieu et place des citoyens.
Ainsi souv nation. Et souv étatique tendent à se confondre. L’Etat est censé agir
au non de la nation. Il en est ainsi essentielllement dans les relations inter° . A
tout moment il ya lieu de ne pas perdre de vue la rédaction de l’article 5 de la
constitution de 2010. Elle est décisive quant à la conception de la souveraineté
voir de a démocratie à Madagascar. Il est ainsi rédigé : « La souveraineté
appartient au peuple, source de tout pouvoir, qu’il exerce par ses
représentant élus au suffrage universel direct ou indirect ou par la voie du
référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut
s’attribuer ‘exercice de la souveraineté. L’on peut-on déduire que la
souveraineté populaire serait la règle. La souveraineté nationale serait dans la
pratique lorsque l’Etat agirait au nom de la nation. D’une manière générale ,
l’orientation constitutionnelle résulte essentiellement des pouvoirs à accorder
aux citoyens , au peuple. A démocratie éxigea ce que à chaque fois le peuple soit
consulter pour telle décision ou projet de société. Malgré cela la croissance
démographique est les circonstances politiques ne permettent plus la
consultation momentanément des citoyens. Ce qui nous conduit à faire
d’avantage la distinction entre démocratie directe et démocratie représentative.

B- démocratie directe et démocratie représentative.

La démocratie s’apprécie dans la souveraineté. La question dorénavant est de


savoir qui est souverain ? l’Etat ? La Nation ? Le citoyen ? Pour se faire c’est
dans la manifestation de la participation à la vie politique que l’on mesure la
pratique démocratique. La question se pose également de savoir si de nos jours
bvcla démocratie directe peut se faire encore ? La tendance est le retour à la
démocratie directe que l’on appelle alors la démocratie participative.

Celle-ci tend à sus-planté la démocratie représentative . A Madagascar le


fonkonolona demeure une institution fondamentale dans la participation
citoyenne. LA C° de 2010 le consacre particulièrement en son article 152 en
disposant que « le fokonolona organisé en fokontany au sein des communes
est la base de développement et de la cohésion socio culturelle et
environnementale » Dans la Grèce antique, l’on parle de démocratie directe.
On réunissait les citoyens dans une localité ou un espace déterminé et on leur
demandé leur opinion. Avec /……… il est …. De procédé à une telle
consultation populaire. L’on parle plutôt actuellement de démocratie
participative. Les bailleurs de fonds tel que la banque mondiale ou le FMI exige
généralement la participation citoyenne notamment au niveau des communes .
Ainsi dans le cadre des projets FID (fond d’intervention pour le dev) financier
essentiellement par la banque mondiale, es différentes communes bénéficiaire
de projet, doivent participer à la hauteur de 10% du financement prévu .dans
l’élaboration du PCD plan communale du développement, les communes elles
mêmes sont appelés à manifester véritablement leurs aspirations pour tel ou tel
projet. Ainsi dans la démocratie directe ou participative, le peuple se gouverne
lui-même. Les autorités formelles ne deviennent que symbolique et ne doivent
qu’avaliser ces aspirations profondes .la démocratie directe ou participative se
manifeste dans un rayon où les intéressés oul les citoyens sont convié pour voter
ou décidé. Dans la démocratie représentative, il s’agit du gouvernement du
peuple par ses élus . Ce gouvernement s’incarne dans une Assemblée. Cette
dernière en effet est formée par la réunion des représentants du peuple. Ainsi
c’est dans le mandat de nos représentant que l’on peut apprécier également la
vertu de la démocratie. N distingue traditionellement le mandat représentatif du
mandat impératif . Tout d’abord par landat il faut entendre ‘acte par lequel le
citoyens, l’élécteur confère une fonction publique à une autre l’élu en vue d’agir
à son lieu et à sa place. Il est de principe que le mandat soit un mandat
représentatif. L’élu agit en vertu de son mandat pour le non et pour le contre de
ses élécteurs selon ses aptitudes et convictions. En conséquence le mandat
impératif doit etreécarté . Il est impossible à ce que l’Elu se conformerait
inéluctablement est momentanément à la volonté de ses élécteurs ; en d’autres
termes dans le principe du mandat représentatifs. Bien que l’élu représente ses
élécteurs, il dispose de l‘attitude dans l’accomplissement de son mandat. En
règle générale non seulement que le mandat est illimité mais aussi il est
insusceptible d’être révoqué. Au-delà de la démocratie participative eet de la
démocratie représentative, une autre forme de démocratie se présente encore : la
démocratie semi directe. Elle est conçue essentiellement pour corriger ou
atténuer les excès de la démocratie représentative. Le peuple dans le meme
temps où il concède l’exercice de la souverainetéé à ses délégués se resèreve de
trancher lui-même les questions essentielles .en d’autres termes la démocratie
semi directe procède d’une collaboration entre élu et électeur : tantot les
élécteurs se veulent etre représentés tantot ils veulent agir par eux-mêmes. En
conclusion si la démocratie Antique des cités Grecque ou romaine était directe
celle des temps modernes est représentative mais tant à devenir participative.

Paragraphe 2 : Le droit de suffrage

Bien que la démocratie directe ou participative soit séduisante à l’époque


moderne l’électionse présente comme le mode de manifestation la plus reconnu
et pragmatique. Ainsi c’est à travers des élections que les citoyens exprimeent
formellement leur volonté . Le suffrage peut etre entendu comme la volonté
exprimé résultant des élections il se manifeste par le vote.qui est entendu comme
le suffrage exprimer dans une élection. Le droit de suffrage est constituté par un
ensemble de règle destiné à assurer la sincérité des choix du peuple. Il importe
d’examiner d’abord les modalités d droit de suffrage avant de présenter ensuite
l’organisation des élections

A Les modalités du droit de suffrage

L’art 5 précité offre ne gamme de modalité du droit de suffrage. En effet le


peuple élit ses représentants au suffrage universel directe ou indirect ou par la
voie du référendum . Le suffrage est universel, lorsque tous les citoyens sont
considérés comme faisant parti de l’électorat. Il est vu comme la manifestation a
plus complète de l’inclusion des citoyens au sein de la société. En effet l’une
des grandes questions consiste dans l’organisation du corps électoral. En de
termes simples : « qui a le droit de suffrage » d’une manière générale la force
de la démocratiie est dans la fomation du corps électoral. Ce dernier peut etre
entendue comme le pouvoir formé par les personnes ayant la qualité d’électeurs.
En un mot comme le souligne Maurice HAURIOU c’est « le pouvoir de
suffrage » La constitution malgache détermine en son article alinéa 3 . Les
élécteurs en ces termes « sont électeurs dans les conditions déterminés par la
loi , tous les nationaux des deux sexes jouissant de l’exercice de leurs droits
civils et politique. La qualité d’électeur ne se perd que par une décision de
justice devenue définitive. » Il en résulte que les électeurs sont les nationaux-
manifestant leur volonté d’exprimer leurs opinions lorsqu’ils satisfont aux
conditions déterminés par la loi . Ainsi le ssoins de déterminer les règles du jeux
politique notamment lors des éléctions revient au parlement. Cela veut dire que
c’est le peuplle lui-même par le biais de ses représentants qui oganise le jeu
politique .récemetn le parlement malgache a adopter 20011 012 du 18 aout 201
relative aux partis politique .Au termes de l’art 2 alinéa 2 de cette loi il est
souligné que le parti politique « concours à la formation de la volonté politique,
à l’expression du suffrage universel » Ainsi les partis politique sont conçues
comme en matière de marketing come des entreprises de production de produit
politique. Dans les éléctions ils sont en compétitions et seul les électeurs
peuvent témoigner de l’importance respective des produits politiques . en
d’aures termes il concours au pluralisme politique .le pluralisme d’idées est
l’une des manifestations de la démocratie notamment de la liberté d’expressions
et d’opinion. Le suffrage peut etre universel ou restreint directe ou indirecte.
Ainsi pour la désignation des sénateurs se sont les grands électeurs c à d , des
électeurs restreint pour la circonstance seul qui ont le droit de voter . en
l’occurrence, ce sont les maireset les conseillers municipaux ou communaux ces
suffrage…………………… lorsque l’on sait qu’une 2ème chambre (sénat) est
conçue pour pouvoir représenter les collectivités territoriales decentralisés. LA
fonction du sénat est essentiellement définie à l’art 83 de la constitution qui
dispose que le sénat est consulter par le gouvernement pour donner son avis sur
les questions économiques sociales et d’organisation des collectivités
territoriales décentralisés. D’une manière générale , les différents régimes
électoraux peuvent avoir plusieurs effets dans la physionomie politique générale
du jeu politique . Maurice du VERGER « en étudiant l’influence des régimes
électoraux sur le système de partis a pu dégager trois lois sociologiques ». g
Selon la représentation proportionnelle tend au multipartisme. alors que le
scrutin majoritaire à 2 tours tend à un multipartisme tempéré par des
alliances et le scrutin majoritaire à un seul tourquant à luitend au
bipartisme . En effet dans le système de représentation proportionnelle. Les
sièges sont attribués proportionnellement aux voix. Pratiquement chacun à
sa chance d’avoir 2 sièges. Ce système est vu comme la plus démocratique
puisque les sièges sont départagés aux prorata de nombre de voix obtenues. Le
système de scrutin majoritaire à deux tours conduit tout naturellement à un
système de partis multiples et interdépendant. Au premier plusieurs partis sont
en lice, lorsqu’aucun n’a obtenu la majorité absolue, un second tour s’impose où
des alliances peuvent alors se former. Il en est ainsi dans les élections
présidentielles en générale. Enfin le système de scrutin majoritaire à un tour
correspond généralement au bipartisme. Tout se joue dans le clivage
idéologique tel que « gauche –droite » « travailliste-conservateur » ou encore
« républicain-démocrate ».

B- l’organisation des élections

IL y a lieu de biens souligner que le manque de scrutin désigne les règles


techniques destinées à départagé les candidats à une élection. Ainsi le scrutin
serait l’opération par laquelle sont désignés des représentants élus d’une
manière générale l’organisation du scrutin repose sur deux grands principes .
La liberté de vote et de l’autre côté, le secret de vote. En effet il est de principe
que le vote est libre est secret. La liberté politique incarne elle-même la liberté
du citoyen l’homme libre est celui qui dispose de toute sa faculté notamment
son aptitude à déléguer ses pouvoirs et attribution à quelqu’un de son
choix .Cette liberté est tributaire de plusieurs facteurs notamment de facteurs
socio psychologiques où l’intime conviction est fondée sur des considération
politique , économique, voire esthétique. La liberté de vote se traduit dans la
préférence sur tel ou tel candidat mais aussi la faculté de déposer un bulletin
blanc voire ne manifester point le goût d’y participer . Comme le principe du
secret du vote, il trouve essentiellement son fondement dans laa nécessité de
préserver l’intime conviction de l’élécteur, de l‘intimidation du public. Le
passage dans l’isoloir est l’une des manifestations du rejet du vote publique .
D’une manière générale, l’organisation des élections a abouti à de grandes
catégories de théories : d’une part la théorie de l’électorat-fonction et d’autre
part : la théorie de l’électorat-droit. La première résulte essentiellement de la
notion de souveraineté nationale. Dans cette dernière en effet c’est la nation
globalement qui est souveraine, prise en considération dans toutes les
manifestations de l’interêt national. Ilenrésulte que le suffrage ne sera accordé
qu’à quelque citoyens présumés incarner cet intérêt .en d’autres termes aulieu
d’un suffrage universel, il est conçu un suffrage restreint réservé aux citoyens
jugés aptes pour représenter la nation. Le suffrage restreint peut conduire aussi
en l’institution de ce que l’on appelle les grands électeurs. La théorie de
l’électorat-droit quant à elle, résulte de la prééminence de la souveraineté
populaire . Tout citoyens, sans discrimination aucune dispose de la liberté de
vote, un droit appartenant à titre originaire tout individu et qui a pour
conséquence sa pleine adhésion à la cité notamment dans la vie politique.A
Madagascar ,comme le veut la constitution en son article 5 alinéa2
« l’organisation et la gestion de toutes les opérations électorales relève de la
compétence d’une structure nationale indépendante » en l’occurrence , il
s’agit de la CENI composée bde 19 membresdont le siège
estàAntananarivomasioùdesrepresentations sont assurées dans les différents
district et région .Cette structure idndépendanteà ainsi ivocation,d’assurerdes des
« lectoins lu=ibre et idipendante assurant le choix libre des
citoyens.bienquelescrtunpuissietre uninominal oualicte majoritaire ou
proportionnelleouàun tour ou à pusieurs tours, l’essentiel demeure dans la
préservation du choix réeldes citoyens .Ainsi une nette évolution démocratique
est enregistrer dans l’orggén des éléc.Il en est ainsi de l’abaissement de
l’ageéctoralde l’extensiondu suffrage aux femmes voirema, du
contrôle,duéoupageélécorale afin d’éviter les calculs poentravant la librté de
vote. Ou encore le financement des élections ou le financement en la matière
doit etrelimité. Enfin il y a lieu de soulignerque la juridicrition compétente à
Madagascar pour statuer surlecontentieuu des opérations de
référendumd’uneéléction du PRDT de la reP et du parlementaire est la HCC.
Elle lui revient également le privilège de proclamer le résultat officiel des
éléctionsPrésidentielles,législatives et les consultation par referendum . En
conclusionles modalités du droit de suffrzge ainsi que l’organisation des
élections demeure des questions cruciales en raison meme de la nécessité de
déléguer, de mandater ou de transferer des droits ou des compétences à des
personnalités ou à des institutions .en un mot lorsque les citoyens s’expriment,
leurs choix ne doit pas seulement être formel mais réel. En d’autres termes aussi
bien dans les démocraties avancées que dans les pays en voie de
développement, des litiges électoraux .existent toujours .Le juge n’annule les
résultats électoraux que lorsque des anomalies ou des fautes manifestes ont pu
renverser la tendance générale des citoyens.

Section 2 LA DEMOCRATIE COMME LE FONDEMENT DE LA THEORIE


DE LA SEPARATION DES POUVOIRS

C’est le philosophe anglais John Lock qui a d’abord énoncé le principe e la


séparation des pouvoirs l’idée générale consiste malgré la monarchie
britannique à reconnaitre d’autre sphère de pouvoir en dehors de celui du
monarque . ce dernier en effet est investi de pouvoir résultant de la préservation
de l’unité nationale et de l’innovation de la société . Pour John Lock, dans son
ouvrage intitulé « second traité du gouvernement civil » paru en 1690,c’estunn
principe inéluctable en vue de garantir les droits et libertés des citoyens. Plus
tard c’est Montesquieu dans son ouvrage célèbre « l’Esprit des lois » publié en
1748 qui a su mette … pratiquement la théorie dans la formule célèbre « Le
pouvoir arrête le pouvoir » Dès lors il importe dans un premier temps de
revisiter la théorie de la séparation de pouvoir avant de l’inséré dans un second
temps dans les pratiques constitutionnelles malgaches.

Paragraphe 1 La théorie de la séparation de pouvoir : un principe de


gouvernement inéluctable. D’une manière générale l’on s’accorde à dire qe
lorsque le pouvoir est concentré dans une seule institution ou dans une seule
personnalité ,les citoyens n’ont pas leurs mots à dire , en d’autres termes, la
question demeure de savoir comment assurer les droits et libertés des citoyens
où peut-il s’exprimer. Ilfaut bien qu’il y ait des instances où ils puissent
s’exprimer et le mieux serait qu’ils puissent le faire ainsi dans toutes les
instances . L’Etat comme pouvoir politique doit connaitre une organisation. Il
ya lieu de bien souligner que le droit constitutionnel est l’un des témoignages
de la civilisation occidentale. L’occident se singularise par son goût
d’organisation et de perfection. Il en est ainnsi également de l’institution
étatique. La perfection du pouvoir est l’une des ambitions occidentale incarnée
dans le principe de la séparation des pouvoirs puisqu’il s’agit de dépersonnaliser
le pouvoir ou de démocratiser celui-ci , son organisation générale ne saurait
être parfaite sans la mise en place de plusieurs structure garantissant la
participation et le contrôle du pouvoirpar les citoyens . Le contrôle que chacun
des pouvoirs exerce sur les autres est censé prééserver les citoyens des atteintes
àses droits fondamentaux. Cependant il ya lieu de reconnaitre que c’est un
exercice assez complexe et difficile puisqu’une trop stricte séparation
conduirait à la paralysie des décisions , des institutions et des affaires publiques
en général. Il y a lieu de bloquer mais aussi de débloquer. Le juste milieu ne
pourrait résulter que d’un esprit démocratique animé par une conviction
profonde de servir l’intérêt général c’est pourquoi en règle générale la séparation
des pouvoirs revêt un caractère plus ou moins souple.

La perfection n’est pas de ce monde c’est pour ainsi dire qu’en son état actuel à
son apogée, la séparation de pouvoir se manifeste dans la distribution des
compétences, dans trois grandes institutions le gouvernement, le parlement et
la cour constitutionnelle. Celle- ci correspondent aux trois grandes fonctions de
l’Etat, la fonction exécutive, a fonction législative et la fonction juridictionnelle.
En d’autres termes,e pouvoirs exécutif serait détenu par le gouvernement qui
n’aurait comme tache que d’exécuter les décisions prises par le pouvoir
législatif. Ce dernier en effet bien qu’il puisse etre moins prestigieux que le
pouvoir exécutif est l’instance de décision. En théorie, le pouvoir de décision
appartient au parlement. Enfin le pouvoir juridictionnel est conçu en vue de
régler les litiges dans la pratique, ils s’interposent entre le pouvoir législatif et
le pouvoir exécutif. Dans toute organisation il existe toujours des conflits de
compétences. Ce n’est pas que les textes ne sont pas toujours assez clairs mais
il arrive que le sens de responsabilité puisse conduire dans l’immixtion des
affaires dévolues à d’autres. Dans une démocratie , la décentralisation se
présente comme la manifestation de la volonté du pouvoir central de transférer
des compétences au pouvoir local en l’occurrence aux collectivités territoriales
décentralisées ou CTD . Cependant ces dernières ne rentrent pas à proprement
parler dans le cadre de la séparation des pouvoirs, comme le souligne l’article
139 de la constitution de 2010, elles « constituent le cadre institutionnelle de la
participation effective des citoyens à la gestion des affaires publiques et
garantissent l’expression de leurs diversités et de leurs spécificités » Le but
serait dans le cadre de la décentralisation de conférer la liberté aux collectivités
locales. La décentralisation repose essentiellement sur le principe de la liberté
locale ou libre administration. En conséquence , la théorie de la séparation des
pouvoirs est à distingué de la théorie de la décentralisation. Dans cette dernière
il ne s’agit pas comme le préconise Montesquieu d’arreter le pouvoir mais de
traansférer les compétences en vue d’assurer la gouvernance locale .endéfiitive
la séparation des pouvoirs peut se formuleer de la manière suivante : comme la
démocratie requiert la participation et le contrôle des citoyens, le pouvoir
étatique ne serait pas démocratique sans la mise en place d’au moins 3
institutions qui aurait chacune un pouvoir de décision, un pouvoir d’exécution
et un pouvoir de juger. Les institutions malgaches se sont inspirées également
de la théorie de la séparation de pouvoir. Bien que les trois pouvoirs existent à
travers les quatre constitutions, des institutions originales peuvent etre conçus
ainsi les insitutions de la deuxième rep malgache font apparître outre le
PRDTde la Rep,le Gouvernement, l’Assemblée Nat populaire et la HCC,des
institutions originales conçus dans le contexte de la révolution tel que le conseil
suprême de la révolution (CSR ) et le comité militaire pour le Dev (CMD).Ce
qui nous conduit à approfondir davantage la théorie de la séparation de pouvoir
dans le contexte de la rep malgache.

Paragraphe 2 LATHEORIE DE LA SEPARATION DES POUVOIRS DANS


LE CADRE DE LA REPUBLIQUE MALGACHE

La constitution de 2010, en son préambule consacre le principe de la séparation


des pouvoirs en ces termes : « la séparation est l’équilibre des pouvoirs exercé à
travers les procédés démocratiques ». En conséquence, les différentes
institutions de la république malgache, après comme en son début consacre les
trois grandes fonctions dévolues à l’Etat. La constitution de la première
république du 29 avril 1959 consacre 4 institutions de la république en son
article 4 qui sont le pr ésident de la république ,l’AN , le Senat et le conseil sup
des instits*. Il en résulte que la première Rep avait un parlement bicaméral avec
l’AN d’un côté et le Senat en vue de représenté les collectivités locales d’autres
part. Le gouvernement de l’époque en vertu de l’article 7 de la constitution
précité était composé de PRDT du vice-président du gouvernement , des
ministre et des secrétaires d’Etat .En d’autres termes, c’tait un exécutif mono-
céphale .Quant à la 2ndRep, la séparation de pouvoir à vue son ébranlement avec
2 grandes institutions, le conseil sup de la Rev et le comité militairee pour le
DEV .Selon l’article 5 de la constitution de la 2èmerep du 31 décembre 1975. LE
conseil sup de la Rev est le gardien de la révolution socialiste Malagasy. Quant
au comité militaire pour le dev il est, selon l’art 98 de la constitution précité «
un organe consultatif dont la vie est requis sur tout programme national
de défense et de développement économique et social ». En réalité, la
fonction exécutive à l’époque était assurée par le président de la rep et le
gouvernement. C’était un exécutif. Au contraire le parlement était
monocaméral. Les révolutions constitutionnelles à Madagascar résultent elles
meme de l’évolution de contexte socio-politique . Depuis la 3èmeRep ,c’est-à-dire
depuis le retour au libéralisme et à la promotion de la démocratie, le parlement
bicaméral s’est imposé tout naturellement. L’institution de la chambre basse et
de la chambre haute illustre davantage la volonté de séparation de pouvoirs où la
2ème chambre est conçue essentiellement en vue de représenter les collectivités
locales et leurs intérêts. Cependant lors de la 3èmeRep le Sénat n’avait pas pu être
mis en place que dans l’une de ces dernières version c’est-à-dire dans le 3ème
millénaire à parti de 201. Tout compte fait les institutions de la 4èmereposnt
identiques à la quasi-totalité de celles des démocraties actuelles avec un
président de la rep, un gouvernement, un parlement regroupant lAN et le Sénat
et la HCC . Au-delà, plusieurs institutions y sont prévues non pas tant pour
assurer lla séparation des pouvoirs mais essentiellement pour pouvoir contrôler
les institutions de la République.En effet l’originalité de la 4èmerep réside
essentiellement dans la création du haut conseil pour la défense de la
démocratie et de l’Etat de droit chargé seon l’article 43 de la constitution de
2010 « d’observer le respect de l’éthique du pouvoir, de la démocratie et du
respect de l’Etat de droit, de contrôler la promotion et la protection des
droits de l’homme ». D’une manière générale, ce qu’il y a lieu d’appréhender
c’est la volonté malgache de recevoir ces institutions dans le cadre de la
civilisation malgache. En effet d’une manière générale la grande Bretagne et
considérée comme la mère du libéralisme c’est autnt dire que la théorie de la
séparation des pouvoirs ne saurait etre mis en pratique sans un esprit libre. Les
différentes personnalités exerçant dans chacune des 3fonctions doivent
assumer leurs tâches en toute liberté c’est àdure dans le respect de ses collègues
respectif dans le respect meme des institutions. Il ne doit y avoir aucune pression
ou contrainte que celle relevant que celle relevant des compétences d&volues
par la constitution ou autre texte en vigueur .Dans le cadre de la 4èmerepublique
en vertu de l’art44 de la constit de 20 « la fonction exécutive est exercée par
le PRDT de la rep et le gouvernement . » Quant à la fonction législative,
l’art 68 est explicite en soulignant que le parlement comprend l’AN et le
sénat .Quant à la fonction juridictionnelle. C’est l’article 116 qi ‘évoque en
soulignant particulièrement que la HCC « règle les conflits de compétences
entre 2 ou plusieurs institutions de l’Etat ou entre l’Etat et une ou plusieurs
CTDsou entre 2 ou plusieurs CTD ».

D’une manière générale il faut ien qu’il y ait une institution qui s’imposerait
entre le parlement et le gouvernement. Ce dernier de tout temps essai coûte que
coût de s’accaparer de toutes les fonctions de gouvernement au sens large. C’est
la raison pour laquelle il faut bien en contrôler ses impulsions. La théorie de ka
séparation des pouvoirs ne saurait être complète et efficace. Sans
l’indépeendance totale de la cour constitutionnnelle. Un regime de la
compatibilité des fonctions anime dorénavant la théorie de la séparation des
pouvoirs. Ainsi l’art 115 de la constitution actuelle souligne expressément que
« les fonctions de membre de la HCC sont incompatibles avec celles de
membres du gouvernement du parlement avec tout mandat public éléctif
tout autre activités professionnelle rémunérée à l’exception des activités
d’enseignement ainsi que toutes activités au sein d’un parti politique ou
d’un syndicat ». Une seue personnalité ne saurait exercer plusieurs fonctions
gouvernante à la fois . Autant qu’il existe d’institutions, il doit exister autant de
personnalité. En conséquence lerégime d’incompatibilité des fonctions répond
non seulement à la nécessité de séparer le pouvoir mais surtout en vue de
s’assurer du principe du pluralisme d’idée. En définitif dans le cadre de la
démocratie préconisée par la constitution de 2010, le constituant malgache,
entend mettre en œuvre la théorie de la séparation de pouvoir , tout en faisant
preuve d’originalité. La haute Cour de justice, le haut conseil de la défense
Nationale comme le haut conseil pour la défense de la démocratie et de l’Etat
de droit ne sont que des institutions « subsidiaires » sont conçues davanntages
pour essayer de contrôler encore les institutions de l’Etat officiel
préévuàl’article40 . En d’autres termes , Ces différentes intitutions ou
organisme doivent etre les unes des autres autonomes eec’est à dire , exercée
par des personnalité différente avec des administration spécifique et du budget
autant que possible, échappant au contrôle de l’Etat Cette démocratie à
Madagascar s’apprécie davantage dans les différents régimes plitique qui s’y sit
succédée.

Section 3 La démocratie dans les régimes politique contemporain .


Que l’on soit dans un régime parlementaire ou l’on soit dans un régime
présidentiel, la démocratie peut toujours trouver sa place. On veut dire par là que
dans les rapports entre le parlement et le gouvernement, la démocratie peut se
jouée dans le sens parlement - gouvernement que dans le sens gouvernement
parlement

Paragraphe 1 les manifestations de la démocratie dans le régime parlementaire .


Comme l’a si bien écrit Yves Meny . Dans son ouvrage intitulé politique
comparée édité en 1996 « les deux types les plus pure et en meme temps les
plus éloignée l’un de l’autre en matière d’organisation de l’exécutif son
constitués par la Grande Bretagne et les Etats Unis au point qu’il s’identifie
pour l’un avec le modèle parlementaire, pour l’autre avec le modèle présidentiel.
L’étude du régime parlementaire s’impose avant celle du régime présidentiel
lorsque l’on s’en convienne que c’est au sein du parlement que doit se jouer
pleinement la démocratie. Dès lors il est donc d’examiner d’abord l’institution
parlementaire avant de dégager ensuite les caractéristiques essentielles du
régime parlementaire

A LE parlement

D’une manière générale , la grande Bratagne est considérée comme la mère du


libéralisme. En effet c’est dans ce pays que s’est développé essentiellement le
régime parlementaire avec la consécration de deux chambres , d’un coté la
chambre des communes et de l’autres cotés la chambre des lords. Ce pays est
considérée comme la mère du libéralisme et le symbole du régime
parlementaire en ce que à la fois la liberté et l’autorité s’accommode assez
correctement. Le pouvoir ne se présentée point comme un obstacle à l’exercice
de la liberté. C’est dans celle-ci qu’il s’incarne. Le système politique Britanique
cultive la simplicité, en effet il se manifeste dans ce que l’on appelle True Party
system .ou le gouvernement des parties sous le contrôle d’unn autre et
l’arbitrage des élécteurs. Un tel système ne puisse fonctionnner sans un
parlement où s’exprimerait la majorité . En théorie pure le pouvoir de décision
appartiennt au parlement, ce dernier en effet est l’institution coçue pour que les
débats et discussion et surtout l’approbation des lois soit conforme aux
aspirations réelles des citoyens. Le parlement n’a pas qu’une fonction de
décision. Au-delà il lui revient également deux autres fonctions déterminante
pour la démocratie : LA fonction de représentation et la fonction de contrôle. En
conséquences il est un tout . LE régime parlementaire serait le régime qui
apporterait tous ses privilèges à la majorité. Gare alors au pouvoir éxécutif qui
s’écarterait de sa place d’exécution. Le parlement ou l’assemblée se présente en
effet comme un organe collégial. Par lequel s’exprime la volonté générale de la
population .toute démocratie entend trouver son expression dans le parlement.
Dans l’études des régimes parlementaire il y a lieu de le distinguer d’un autre
qui pourrait se prêter à la confusion. Il s’agit de ce que l’on appelle le régime
d’Assemblée. Dans ce dernier il y a plutôt un régime de confusion de
pouvoir .Entre les mains d’une assemblée élue . En claire c’est celle-ci en réalité
qui entend gouvernées au détriment du principe de la séparation des pouvoirs .
En effet elle peut charger certains de ses membres mêmes ou des fonctionnaires.
Selon ses propres grés de la compétence d’assurer l’exécution de ces décisions.
Autrement dit c’est comme si la séparation des pouvoirs est appelée à
disparaitre. L’exécutif et entièrement subordonnée aux aspirations de
l’assemblée. On peut dire que le régime d’assemblée revient au régime
dictatoriale où a séparation des pouvoirs n’est que superficielle. Lemonarque à
également ses conseillers et d’autres instances d’élaborations mais décide seul
en réalité. Pour en revenir au régime parlementaire, le parlement entend même
agir dans le cadre de ses propres compétences celle de représentations de
décisions et de contrôle. La fonction exécutive serait assumée par de
personnalités disposant au moins de l’attitude dans ses initiatives de
concrétisation de la loi. Dans la conception représentative de la démocratie. La
souveraineté réside dans le parlementqui seul est habilité à voter la loi .cette
dernière est considérée généralement comme l’expression de la volonté
générale. La bonne gouvernance parlementaire veut que la loi avant qu’elle ne
soit approuvée elle doit d’abord faire l’objet de débat et d’investigation. La loi
est la source formelle du droit par excellence. Elle doit revêtir un formalisme
assez complexe en raison même de la nécessité de distinguer les règles
obligatoires résultantes des institutions des autres règles de conduites sociales
relevant des rapports sociaux ordinaires.. Ce qui explique pourquoi dans la
hiérrarchie des normes la loi à une assez bonne place après la constitution et les
Traités internationaux.Ces derniers doivetn également faire l‘objet de
ratification parlementaire pour qu’ils puissent s’imposer comme tel au-dessus de
la loi. Dans un régime démocratique la compétence législative est à maintes
reprises exigée pour la détermination ainsi à chaque fois la constitution renvoie
au parlement la compétence ou la responsabilité de determiner minutieusement
le régime des libertés. Il en est ainsi à l’art 7 de la constitutoin qui dispose
explicitement que : « les droits individuels et les libertés fondamentales sot
garanties par la constitution et leur exercies est organisé par la loi ». Egallemnt
l’art 9 aliéa2 ,soulignne que nul ne peut etre privé de sa liberté si ce n’est pour
des motifs et conformément à la procédure prévue par la loi . Quand au droit des
journalistes l’article 11 met l’acent sur le fait que « l’exercice de la profession
des journalistes est organiséées par la loi » ce qui a conduit le parlement à
apporter deux textes fondamentaux en la matière : la loi 90 031 du 21 déc 1990
sur la communication et l’ordonnance 92-039 du 14 septembre 1992 sur la
communication audiovisuelle. S’agissant de la seconde, il s’agit en réalité d’un
acte gouvernemental pris dans lecadre de la compétence du parlement. C’était
le parlement qui aurait dû l’adoptée. Mais le gouvernement l’avait fait en dehors
des sessionns parlementaire en vertu des principes de la continuité de l’Etat. Une
ordonnance est l’acte pris par le pouvoir exécutif qui supplante à la compétence
legislative dans les intersessions parlementaire. Elle n’est ni un
décret……………. Le parlement peut revêtir deux formes essentielles il peut
etre composé soit d’une seule assemblée soit de deux assemblées. Dans les
grands Etats fédéraux il est composé généralement de deux assemblées ou 2
chambres : USA Allemagne GB et surtout la Suisse bien que cette dernière soit
géographiquement moins étendue que les autres,elle est considérées comme l’un
des pays les pus démocratiques et les plus décentralisée. L’Italie égaleentdispoe
de 2 chambres si généralement la seconde chambre dispose de prérogatives
moins étendes que la chambres basse comme en France ou en Allemagne. Dans
ces pays les pouvoirs des deux chambres sont identiques et leur mode de
désignation similaire au point qu’aucune ne peut se prétendre plus représentative
ou démocratique que l’autre. Paradoxalement aux USA le sénat possède
également des compétences spécifiques en matière politique étranngère ou de
nomination des hauts fonctionnaires fédéraux . D’une manière générale la
chambre basse dispose d’une prééminence en raison même de son rôle de
représentation de la volonté des citoyens. Enfin il ya lieu de souligner qu’il n’y a
pas que dans lathéorie de l‘Etat que le système représentatif existe au sein des
collectivités territoriales décentralisée. Des associations et des syndicats à
cotédu bureaux exécutif l’on institue toujours un organe délibératif dans les
grandes entreprises le conseil d’admin fait office d’assemblée et décide des
orienntations générale des tâches confiées à la Dir G. Bref le parlement à lui tout
seul peut être considéré comme l’appareil gouvernant. C’est cet esprit qui
prévaut dans le régime parlementaire notamment britannique

B Les caractéristiques essentielles du régime parlementaire.


L’un des grand dangers du système constitutionnel réside dans le mimétisme de
régime politiques étrangers. D’une manière générale, les Etats d’Afrique et
d’Asie ont commencé par adopter les institutions de types parlementaires.
L’Inde est l’un des rares pays adoptant le régime parlementaire et l’ayant réussi
récemment encore l’île Maurice, une véritable puissance émergente a acclimaté
ce système en sa faveur .Pourtant c’était en Grande Bretagne qu’originairement
le régime parlementaire s’est imposé. D’emblée il repose sur une séparation
souple des pouvoirs. La séparation est dite souple lorsque entre le parlement et
le gouvernement, leurs fonction respectives peuvent être non seulement
dissociés mais surtout se matérialisant par des actes rentrant dans lleur
compétences respectives. Comme il la été souligné plus haut . Il s’agit d’un
système dans lequel le parti majoritaire gouverne sous le contrôle d’un autre et
l’arbitrage des électeurs. Ainsi la séparation est souple puisque c’est celui-ci
même qui organisera le pouvoir exécutif. En d’autres termes le régime
parlementaire britannique se présente comme la manifestation de la tolérance
politique. E effet bien que la majorité gouverne l’opposition minoritaire
dispose de tous les droits et libertés nécessaire aux jeux démocratiques la
démocratie c’est à la fois le droit de la majorité et le droit des minorités. Il faut
que ces dernières puissent joués son rôle d’opposition sont rôle de contre-
pouvoir et d’une manière générale , son rôle de porteur d’idée ou de solution
inédites. Le régime parlementaire avait était conçues originairement pour
réaliser un équilibre entre le parlement et le cabinet. En d’autres termes le
gouvernement britannique peut être vu comme un ministère soit comme un
cabinet. Le ministère qui est le gouvernement au sens large est composé de
toutes les personnes qui, unies par les liens de la solidarité du parti sont
ensemble responsables devant le parlement de la politique suivie par l’équipe de
la majorité. Autrement dit la majorité parlementaire confie à ses sympatisantlla
tâche de réaliser sa volonté politique. Quant au terme cabinet, il désigne l’organe
composé de personnalité restreinte choisie par le PM. Il est formé d’un petit
nombre de ministre. Une mauvaise appréhension du régime parlementaire
résulte de la mauvaise transcription de l’Etat d’esprit britannique. Dans la
conduite de la vie politique en générale. Le monde anglo-saxon en générale à
une appréhension simple de la vie politique. La démocratie résulte de la
compétition politique animée par des débats d’idées . Le parits qui en sort
vainqueur va devoir gouverner. Son gouvernement sera issu de personnalités qui
s’engageraient à réaliser sa volonté entendue comme les aspirations réelles des
britanniques cependant le régime parlementaire peut évoluer soit vers la
prédominance du législatif soit vers celle de l’exécutif. La prédominance du
premier ne pose de problème particulier en principe. Le régime parlementaire est
parfait avec es fonctions parlementaires de représentations de décisions et de
contrôle. La rigueur parlementaire conduit nécessairement le gouvernement à
l’objectif poursuivis. Le cabinet ou le ministère e générale ont pu d’une manière
assez sincère interprété et mis en œuvre. LA volonté du peuple représenté au
sein du parlement. Dans le sens contraire , si jamais le gouvernement échouerait
dans sa mission le parlement serait en droit de e renverser. Dans le régime
parlementaire pur, le renversement est à sens unique. Seul le parlement de la nt
dispose du privilège de la possibilité de renversement du gouvernement. Dans le
régime parlementaire britannique, la fonction décisionnelle est déterminante.
Cette fonction en effet relève d’une conception rationnelle. LA conception
représentative de la démocratie veut que la souveraineté réside dans le
parlement qui seul est habilité à voter la loi .Vot é la loi c’est essayé de se
confomer à la majorité des citoyens. C’est srtoutepéérer que celle-ci soit
exécuter conformément à son esprit par le gouvernement. Les règlemennts c’est-
à-dire les décrets et les arrêtés doivent etre des traductions pratiques de l’esprit
des lois. En d’autres termes, les dispositions règlementaires sont conçues en vue
de matérialiser les dispositions législatives. Ainsi l’on distingue clairement du
sommet à la base dispositions constitutionnelles( constitution) et dispositions
législatives (lois) et les dispositions règlementaires(décrets et arrêtés). C’est cet
esprit général qui prévaut dans le régime parlementaire. En conséquennce plus
rare sot les crises politiques, dans un régime parlementaire que dans un régime
présidentiel. Le régime parlementaire se caractérise ainsi par torois traits
fondamentaux : La séparation souple des pouvoirs, un gouvernement issu de la
majorité parlementaireet la possibilité de renversement du gouvernement par le
parlement. Au lendemain de la crise de 1991 à Madagascar, un penchant sur le
régime parlementaire semble se dessiner. En effet la version initiale de la
constitution de la 3èmerep du 18 sept 1992 avait été conçue dans l’esprit d’un
gouvernement issu de la majorité parlementaire.

Vous aimerez peut-être aussi