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FE13-Des outils pour l’analyse réelle – Partie 3

E-Fonctions : limites, continuité


-29- Soit la fonction f : x  E x   x  E x  .
(a) Déterminer l’ensemble de définition de f , et préciser l’expression de f sur l’intervalle n; n  1 .
Étudier la continuité de f .
2
(b) On note g : x  E x   x  E x  . Étudier la continuité de g .
(c) Prouver que E f x E x  et E g x  E x  , et enfin que f , g sont deux bijections réciproques.

-30- Soit la fonction f :    définie par f x   x si x   et f x   1  x si x  \ .


(a) Soit un réel x 0  1 . Établir que f n’est pas continue en x 0 .
2
(b) Prouver que f est continue en 1 .
2
-31- (a) Déterminer la limite de la suite définie à partir de n  1 , par un  n sin 1 .
n
(b) Montrer que la fonction f : x  cos n’a pas de limite en 0 . En déduire que la fonction g : x  x ² sin 1
1
x x
est prolongeable continument en 0 et que le prolongement est dérivable, mais que g  n’est pas continue.

-32- Soit une fonction f :    continue, vérifiant : pour tout réel x , f (x)  f (2x) .
Démontrer que f est constante. Peut-on alléger l’hypothèse, le résultat restant exact ?
-33- Soit la fonction f définie sur  par : f (x)  0 si x  \ et f (x)  x ² si x   .
(a) Étudier la continuité en x 0 , pour x 0  0 . (b) Étudier la continuité en 0, puis la dérivabilité.

-34- Soit la fonction f définie sur  par : f (x)  0 et pour x  * , f (x)  x sin x sin x1 . (a) Mq f est continue.

(b) Calculer f (x ) si x  0 . la continuité en 0, puis la dérivabilité. (c) f  est-elle définie en 0 ? continue en 0 ?

-35- Fonctions « additives ». Soit f :    additive, c’est-à-dire : x, y  , f x  y  f x   f y .


(a) Démontrer que pour tout réel x fixé : n  , f nx   n f x  .
Pour n   , exprimer f n  et f n en fonction de a  f 1 .
En déduire : r  , f r   a r .
(b) Si f est continue, prouver que x  , f x   a x .
Si f est seulement continue en un point, justifier qu’on a la même conclusion.
(c) Si f est une fonction additive monotone, justifier que x  , f x   a x .
-36- Équations fonctionnelles
(1) On suppose que f :    est continue et vérifie : x, y  , f x 2 y   f x  2 f y .
(a) Prouver que g : x  f x   f 0 est une fonction linéaire.
(b) En déduire que f est affine.
(2) Soit f :    continue en 0. On suppose que f vérifie : x, y  , f x  y  f x  f y .
(a) Si f 0  0 , montrer que f  0 .
(b) Désormais f 0  0 . Démontrer que f 0  1 et que f  0 .
(c) Étudier la fonction g : x  g x   ln f x  et en déduire qu’il existe   0 , x  , f x   x .
-37- Fonctions lipschitziennes. Soient deux fonctions f :    et g :    .
1° Si f , g sont lipschitziennes, montrer que f  g est lipschitzienne.
2° Si f est lipschitzienne, et    , montrer que  f est lipschitzienne.
3° Si f , g sont lipschitziennes, montrer que g  f est lipschitzienne.
4° Montrer par un exemple que f , g peuvent être lipschitziennes sans que f g le soit.
5° Montrer qu’une fonction lipschitzienne est continue.

F-Image d’un intervalle


-38- (a) Démontrer que l’équation x 5  x 3  x  x  1 admet une et une seule racine.
(b) Pour quelles valeurs de  , l’équation x 2  x   a-t-elle une racine unique dans 0; 1 ?

-39- Soit la fonction f :[0,[[1, [ , x  x 4  x 2  1 .


(a) Démontrer que f est bijective par le calcul
(b) Démontrer que f est bijective sans calcul, par l’analyse.
(c) Préciser les variations de f 1 et représenter les courbes de f et f 1 .

-40- Démontrer que l’équation x 6  x 2 1  0 admet une et une seule racine x 0 dans l’intervalle ]0,1[ .
Calculer une valeur approchée de x 0 à 0,01 près.

-41- Soit des réels a1  a2  ...  an , et la fonction f : x  1  1  ...  1 .


x a1 x a2 x  an
Dresser le tableau de variations de f et déterminer le nombre de solutions de l’équation f (x)  m .

-42- Déterminer le nombre de racines réelles de l’équation 5 (x  2)²  5 (x  2)²  m .

-43- (a) Soit une fonction f : a, b  a,b continue. Montrer :  [a,b] , f    (point fixe).
(b) Si de plus f est décroissante, prouver que f a exactement un point fixe.

-44- Soit une fonction f :    continue. On suppose qu’il existe un réel x 0 vérifiant f f x 0  x 0 .
Démontrer que f admet un point fixe.

-45-(a) Soit une fonction f :    vérifiant : x  , f x   k (un réel >0).


Est-elle nécessairement constante ? Prouver que si f est continue alors f est constante.
(b) Que dire si f , g : I   sont des fonctions ne s’annulant pas et vérifiant x  I , f x   g x  ?
Et si de plus f , g sont supposées continues ? Trouver un contre-exemple où les fonctions s’annulent.

-46- Soit f , g : a, b    continues. On suppose que f  g . Montrer qu’il existe une constante c  0
vérifiant x  a,b , f x   c  g x  .

-47- Soit f :    une fonction T  périodique.


(a) Traduire cette hypothèse avec des quantificateurs.
(b) On suppose que lim f x   L . Démontrer que f est constante de valeur L .
x 
(c) Prouver que si f est continue, alors f est bornée sur  .
(d) Que dire d’une fonction continue périodique non constante ?
TP : suites récurrentes

Exercice 1
On pose f (x)  x  1 .
(1) Donner l’ensemble de définition et tracer une représentation graphique de f .
(2) Résoudre l’équation f (x )  x et tracer la première bissectrice du repère.
(3) On pose u 0  0,25 et pour tout n  , un 1 f (un) . Observer les premiers termes et conjecturer le
comportement de la suite. on dit qu’on observe une convergence en escalier
(4) (a) Démontrer que l’intervalle I  [1; 1 5 ] est stable par f (i.e. x  I  f (x ) I ). En déduire que
2
les termes de la suite appartiennent à I .
(b) Prouver par récurrence que la suite est croissante.
(c) Démontrer qu’elle est convergente et trouver sa limite.

Exercice 2
1 x 2
On pose f (x )  2 .

(1) Tracer une représentation graphique de f .


(2) Résoudre l’équation f (x )  x et tracer la première bissectrice du repère.

(3) On pose u0  0 et pour tout n  , un 1 f (un) . Observer les premiers termes et conjecturer le
comportement de la suite. de nouveau, on observe un escalier convergent

(4) (a) Démontrer que l’intervalle I [ 0;1] est stable par f (i.e. x  I  f (x ) I ). En déduire que les
termes de la suite appartiennent à I .
(b) Prouver par récurrence que la suite est croissante.
(c) Démontrer qu’elle est convergente et trouver sa limite.
(5) On pose cette fois u 0  1, 2 et pour n  , un 1 f (un) . Observer graphiquement les premiers termes.
(a) Démontrer que l’intervalle I [1; [ est stable par f (i.e. x  I  f (x ) I ). En déduire que
les termes de la suite appartiennent à I .
(b) Prouver par récurrence que la suite est croissante. Est-elle convergente ? on parle d’escalier divergent
(6) Quel sera le comportement de la suite si u0 [ 0;1] ? si u 0 [1; [ ? si u 0 0 ? (sans démonstrations)

Suites récurrentes un 1  f (un) :


- Si I est un intervalle stable par f , alors pour tout n   , un I .
- Si la suite converge et que la fonction f est continue, alors la limite est solution de l’équation f (x )  x .
- Si la fonction f est croissante, alors la suite (un) est monotone :
- si u 0  u1 alors la suite est croissante ( n , un un 1 : par récurrence)
- si u 0  u1 alors la suite est décroissante ( n , un  un 1 : par récurrence)

Exemple : dans l’exercice 1, la suite est croissante et convergente ssi  1  u 0  1 5 , et elle tend vers  sinon.
2
D’autres comportements
Pour f décroissante, les suites (u2n ) et (u2n 1) sont monotones (en effet, la fonction f  f est croissante), de monotonie
contraire ( f décroit). On étudie la limite de ces deux suites. [ Graphiquement, on observe une spirale, convergente ou divergente ]

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