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HEC 2001 Maths I corrigé

partie I
1) Cette étude ne pose aucun problème:

x 0
f '(x) - 0 +
f(x)
 mf

la fonction admet donc un minimum atteint pour

de même, g aura un minimum atteint pour

2) Nous savons que f1 coïncide avec f sur , par conséquent elle est strictement
décroissante continue (comme combinaison linéaire de fonctions continues) sur cet

intervalle. Elle est donc bijective de vers = . Donc:

f1 est bijective strictement décroissante de vers .


de même:

f2 est bijective strictement croissante de vers

g1 est bijective strictement décroissante de vers .

f2 est bijective strictement croissante de vers

Il résulte de ceci que les minimums de f et g ne sont atteints respectivement que pour
les valeurs .

3) Minimum de F:

 D'une part,
d'autre part, si , l'une des deux inégalités et sera
stricte et par suite:
.

Ceci montre que F a pour minimum , atteint uniquement pour


:
Partie II

1) Si , sera vide car F ne peut être inférieure strictement à son minimum.


Si , sera réduit au point car le minimum de F n'est atteint
qu'en ce point.
2) a) Si , on déduit aisément c  m g  m f  ; il suffit alors d'appliquer ce
que nous avons vu des bijections f1 et f2 pour conclure à l'existence des éléments
uniques uc et vc vérifiant:

, et , CQFD
on remarquera que: et que

b) Etudions l'équation , qui est équivalente à :


x étant fixé, il existera y répondant à la question si et seulement si:
(en vertu des bijections g1 et g2)
Et on a les équivalences suivantes:

c) D'une part, lorsque , en vertu des bijections f1 et f2, on a l'inégalité:

et il suffit cette fois d'utiliser les bijections g1 et g2 pour obtenir deux


solutions: et

D'autre part, si x = u , on cherche alors y tel que:

Nous avons vu que le réel y est unique, c'est , que l'on peut encore écrire

. Le réel y sera le même si x = vc, on aura

d) D'une part, l'existence de h1 et h2 vient d'être démontrée à la question précédente,


on a:

;
D'autre part, Quant à la représentation graphique, on étudie h1 et h2: Nous avons vu
que h1 est la composée de , qui est strictement décroissante comme réciproque
d'une fonction strictement décroissante et de qui a le sens de variation
contraire de celui de f . En conséquence, h1 a le même sens de variation que f. Quant
à h2, elle aura le sens de variation contraire de celui de f puisque g2-1 est strictement
décroissante. on obtient donc le tableau de variations suivant, qui justifie la
représentation graphique de :

x uc vc
f '(x)
 
h1 (x)
 
h2 (x)  

Reste les tangentes.


D'une part, Nous savons que f est dérivable partout sur , mais que, par contre,

ne le sera qu'ailleurs qu'en , car ne s'annule qu'en .. En ce qui

concerne h1, étant donné que , elle sera donc dérivable partout
ou n'est pas égal à mg, c'est à dire ailleurs qu'en uc et vc et, on aura l'égalité:

, , ce qui s'annule pour

ce qui montre que la tangente au point d'abscisse est "horizontale".

D'autre part, si on restreint h1, à l'intervalle , elle admet une réciproque définie

sur définie par . Elle sera dérivable partout où

n'est pas égal à mf , donc en avec pour nombre dérivé:

, qui est nul pour


La courbe correspondante admet donc une demi-tangente horizontale au point
considéré. La courbe , partiellement courbe de la réciproque, aura donc une demi-
tangente verticale au point d'abscisse .

Il suffit de raisonner de façon analogue pour arriver à la conclusion finale: Aux


points de la courbe d'abscisse , les tangentes sont "horizontales", aux points
d'abscisses uc et vc, elles sont "verticales".
partie III
question 1)

Procedure calcul (S0,R0 : Real ; var S, R : Real);


{------------------------------------------------}

var i : Integer;
PetitDelta,
Sk, Rk : Real;

Begin
Sk := S0;
Rk := R0;
PetitDelta := Delta/n;
For i := 1 to n do
Begin
S := PetitDelta*(a - b*Rk)*Sk + Sk;
R := PetitDelta*(-Alpha + Beta*Sk)*Rk +
Rk;
Sk := S;
Rk := R
end;
end;

2a) Un calcul banal ou on utilise les relations de base des suites S et R:


=
Il suffit alors de développer et d'éliminer pour obtenir:
=
b) Ce qu'on nous demande de calculer n'est autre que la somme sur la
variable k de l'expression précédente:
=
cette somme est "télescopique" et on a finalement:
=

c) on utilise à nouveau les relations de base des suites S et R:


=
=

et ceci n'est autre que l'expression du 2b), d'où le résultat.

3a) Nous avons à démontrer:

l'inégalité est équivalente à:

m minorant les Sk, on a:

on pose . Il suffit alors de montrer:

ce qui n'est autre que l'inégalité de TAYLOR-LAGRANGE appliquée au


rang 2 à la fonction ln.
3b) Toujours en se reportant aux égalités de base concernant S, on obtient
les égalités:
=
L majore les Rk, et M les Sk, donc:

il suffit alors de coupler cette dernière inégalité avec celle du 3a) pour
obtenir le résultat.
3c) on remarque d'abord que, par télescopage:
=
Il suffit ensuite d'appliquer l'inégalité triangulaire et de sommer les
inégalités du 3b):

4) L'expression à majorer, que je note B, s'écrit successivement:


B=
=
On utilise alors le III 2c) pour obtenir:

B=

B +
Il suffit alors de remarquer que l'on peut obtenir facilement la majoration
suivante, analogue à celle du III 3c):

pour obtenir finalement:

d'où l'inégalité demandée avec


partie IV
1a) Ceci revient à montrer que [F(S,R)]est constante sur l'ensemble IR+. Comme S et
R sont dérivables sur IR+, à valeurs dans IR+* et que F est dérivable sur IR+* x IR+*,
F(S,R) est dérivable sur IR+ et, quel que soit le réel t positif:
[F(S,R)]'(t) = ( F/ S)S'(t) + ( F/ R)R'(t) = f '[S(t)]S'(t) + g'[R(t)]R'(t)
ce qui donne:
[F(S,R)]'(t) = +

et en utilisant les relations liant S', R', S et R:


[F(S,R)]'(t) = +
il suffit de développer pour trouver que cette dérivée est nulle, ce qui prouve bien
que la fonction considérée est constante, CQFD
1b) Il suffira de montrer que S et R sont majorées puisque nous savons qu'elles sont
positives. Nous venons de démontrer que, pour un certain réel c:
F(S,R) = , c'est à dire:
On en déduit sans peine l'encadrement:
(i)
Il est clair que, pour les x respectant l'inégalité , S(x) sera majoré! Pour les
autres, on a alors et, f2 étant croissante ainsi que sa réciproque, on
déduit de la double inégalité (i):
, ce qui montre que, là aussi, S(x) est majorée.

En conclusion, S admet pour majorant: sup [ , ]. De même, R admettra

pour majorant: sup [ , ], CQFD.

1c) Nous avons vu en partie I que la seule manière de réaliser F(x,y) = mF était
. En conséquence, si c = mF, nous aurons:

(fonctions constantes)

2a)
 Sur , S est C1, donc S' est continue. Si elle ne s'annule pas, elle est de
signe constant. Par conséquent, S est monotone sur ce même intervalle et,
comme elle est bornée, elle admet une limite finie en
 Cette limite est assurément positive ou nulle puisque S l'est elle-même. De
plus, elle ne peut être nulle, car alors, aurait pour limite en , il en
serait alors de même pour + puisque est minorée par mg; or, ceci
impossible car + = c.
2b) Nous venons de montrer que, sur , S est strictement monotone et tend
vers une limite finie en , que je note s. Par suite, est également
strictement monotone et tend vers en . En conséquence,
gardera un signe constant, et ceci de façon stricte, sur un certaine intervalle
(si, par exemple, S est strictement croissante, ce signe sera "+" si , "-" si
). Comme R est strictement positive, on déduit de l'égalité que
R' gardera ce même signe constant sur le même intervalle, CQFD.
Alors, R sera strictement monotone sur et, comme R est bornée, elle admettra
donc elle aussi une limite finie en que je noterai r.
2c)
 Etant donné que S' = S(a - bR), S' aura pour limite s(a - br) en .

 l'intégrale converge puisque S est C1 et a une limite finie en . Il


en résulte que la limite de S' en est nulle.
2d) Même démonstration en remplaçant S par R, a par - , b par - , s par r.
2e) On passe à la limite dans les relations liant S, S', R et R',on obtient:
et , c'est à dire et . On revient alors à F (S,R), qui aura

alors pour limite en , ce qui est impossible puisque cette limite


devrait être c et que c > mf . L'hypothèse de départ, à savoir que S' ne s'annule pas sur
, est donc fausse. On en conclut qu'il existe un réel x0, dans cette intervalle,
annulant S. alors, on renouvelle le raisonnement à l'intervalle . Il existe un
réel x1 dans cet intervalle annulant S. On construit ainsi par une récurrence évidente
une suite (xn) strictement croissante de réels annulant S, ce qui montre que S s'annule
en une infinité de points, CQFD.

3a) Nous connaissons la relation: , nous en déduisons:

(on remarque au passage qu'alors )


Il suffit alors d'appliquer le théorème de ROLLE à R qui est C1 sur IR+*.

3b) Il n'est pas difficile de remarquer, grâce à la relation que .


Par contre, pour , c'est plus délicat: n'oublions pas que et,
étant donné la remarque du 3a), cette égalité se résume à ,
Ce qui ne nous laisse que deux choix possibles, en nous reportant à la partie I 2a),
pour la valeur de : uc ou vc
Nous avons maintenant répondu à la question car on a l'inégalité:

avec
3c) Toujours grâce à la relation , on déduit . S' est donc bornée
comme produit et somme de fonctions bornées.
3d) Nous allons raisonner par l'absurde: supposons que, quel que soit le réel positif,
on puisse trouver annulant S' et vérifiant: . S' étant bornée (notons
K un majorant de sa valeur absolue), nous allons montrer qu'en utilisant les
accroissements finis, on arrive à une contradiction avec le 3b):
, ce qui amène à la contradiction cherchée en

choisissant

4a) Evident car S' s'annule une infinité de fois.


4b) tout intervalle fermé de IR+ est contenu dans une union finie d'intervalles
disjoints semi-ouverts de largeur (de la forme , k étant entier). Dans
chacun de ces intervalles, en vertu de l'inégalité , il ne peut y avoir au
maximum qu'une valeur annulant S'. En conséquence, S' n'a qu'un nombre fini de
zéros dans tout intervalle fermé, donc dans
4c) Il suffit de prendre pour t1, t2, t3, les 3 plus petits zéros de S' dans .

5) D'une part, S' est de signe constant sur et sur car elle est continue et
ne s'annule pas sur ces intervalles.
D'autre part, remarquons d'abord qu'il est impossible que, pour une même valeur z,
on ait R'(z) = S'(z) = 0. En effet, ceci implique que , et en
conséquence, , d'où contradiction. On en déduit ,
puisque
Enfin, R' étant continue, elle est donc de signe constant au voisinage de t2, R est donc
strictement monotone au voisinage de t2. il en est donc de même de et,
comme cette dernière fonction s'annule en t2, elle change de signe en t2. Ainsi fera S'
puisque S est strictement positive, CQFD.

6a) reportons-nous à ce que j'ai rédigé en 3b) concernant = uc ou vc. on obtient


ici la même conclusion pour S(t1), S(t2), S(t3), reste à savoir si on trouve uc ou vc ! La
réponse est aisée étant donnée la variation de S, strictement croissante sur
puisque S' est strictement positive sur Alors, et, puisque uc < vc.,
on a nécessairement , CQFD. (une démonstration analogue
montre que )

6b) Il est bien évident, grâce à , que


7a) rien de nouveau sous le soleil pour ce tableau, mis à part le signe de R' (et la
variation de R) qui se déduit sans peine de la variation de S, via .
t t1 t2 t3
S'(t) 0 + + 0 - -
R'(t) - 0 + + 0 -
S(t)
uc
½ ½ vc  ¾ uc
R(t) ¾ ½ ½ ¾

remarque: par un raisonnement analogue à partie II 2), on peut montrer:


= et que =
7b) le déplacement se fera dans le sens trigonométrique, les points correspondants
aux valeurs t1, , t2, et t3 étant ceux correspondants respectivement à: abscisse
minimale, ordonnée minimale, abscisse maximale, ordonnée maximale, re-abscisse
minimale.

8) En fait, il s'agit d'un théorème d'unicité s'il y a coïncidence de deux exemplaires en


un point t0. Posons quel que soit t dans R+:
et
Il est clair que ces deux nouvelles fonctions vérifient les conditions de base et il est
aisé de remarquer qu'elles coïncident respectivement avec S et R en t1. En vertu de ce
qu'on a admis, on déduit donc: et , d'où la périodicité demandée.

9a) Calculons donc, puisqu'on nous le demande:

, et ceci vaut 0 en vertu de la périodicité de S.

9b) Calculons toujours:

= = (en vertu de ce que nous avons vu au 9a))

Un calcul analogue sur S nous amène à la conclusion que les valeurs moyennes de R
et S sont respectivement et

10) On applique les résultats précédents aux fonctions K et H en remplaçant


, il n'y a rien à démontrer. Les moyennes seront
respectivement et
Partie V

la moyenne du nombre de proie est donc de , qui augmente avec le taux de


pêche , tandis que c'est le contraire pour la moyenne du nombre de prédateurs
égale à , CQFD

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