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Préliminaire
end;
Partie 1
V ( R ) a 2V ( X ) (1 a ) 2V (Y ) 2 a (1 a ) cov( X , Y )
V ( R ) 12a 2 3(1 a ) 2 2a (1 a )c
15
on a l'équivalence suivante: 15 2 c >0 c
2
ce qui montre que, c étant dans 6,6 , 15 2 c est toujours strictement positif.
2
3 c
· Par contre, si c 3, cad si c 3 0, h est strictement décroissante sur 0, et
15 2 c
3 c
strictement croissante sur ,1 , ce qui montre que, cette fois encore, on a un
15 2 c
3 c
unique portefeuille de variance minimale, et ceci pour a , CQFD.
15 2 c
3 c 1 1
3) a) dans ce cas, on trouve et h( ) 0 , ce qui donne une variance nulle. Alors,
15 2 c 3 3
on sait que, si on appelle m l'espérance de la variable aléatoire R, on a P ( R m) 1 (on dit
que l'événement R m est presque sûr).
V ( R ) a 2V ( X ) (1 a ) 2V (Y ) 3(5a 2 2 a 3)
Le minimum se trouve par une étude simple de x (5x 2 2 x 3) sur 0,1 , il est atteint
1 1 4
pour la valeur , ce qui donne bien a ,1 a
5 5 5
18 2
cela donne ici: R ( , 15 )
5 5
18
4 5 1
Le calcul classique: P ( R 4 ) 1 P ( R 4 ) 1 1 0,4
2 15
15
5
12
on en déduit: E ( X ) 6 , E (Y ) 3 et les variances demandées
3
1 si 36 x
24 36
X 4Y dt 36 t 5
c) P ( R 4) P ( 4) P ( X 4Y 20 dt
5 20
24 24 12.24 12
Partie 2
1) on applique de nouveau la formule du préliminaire avec z 1 x y et les variances et
covariances données. On trouve V ( R) f ( x , y ) , ce qui montre bien que le problème revient
à déterminer le minimum de f sur K puisque :
x 0, y 0, z 0, x y z 1 x 0, y 0, x y 1, z 1 x y
2) a) Calculs classiques de dérivées partielles pour le polynôme f indéfiniment dérivable:
pour ces valeurs, on trouve f ' x 2 8 , f ' xy 4 , f ' y 2 20 , f ' x 2 f ' y 2 ( f ' xy ) 156 0 .
2
5 1
On a donc bien un minimum pour le couple unique ( , )
6 3
b) Si f avait un minimum sur l'ouvert K0, les dérivées partielles d'ordre un s'y
5 1
annuleraient. Or, elles ne s'annulent simultanément que pour le couple ( , ) , qui n'est pas
6 3
dans K0, CQFD.
4
7
· Sur K3, x f ( x ,1 x ) 2(5x 2 7 x 3) de minimum 1,1 atteint pour x
10
b) Nous savons déjà d'après le préliminaire qu'il existe un unique portefeuille de variance
minimale. Cette variance minimale ne pouvant être atteinte sur K0, elle l'est sur
K K 0 K1 K 2 K 3 , elle vaut donc 1,1 et le portefeuille de variance minimale est
7 3
( , ,0) .
10 10
Partie 3
1) a) Toujours avec la même formule, on obtient: V ( X Y Z ) 3 6c , et une variance
1
étant toujours positive ou nulle, on déduit: c .
2
D'autre part: c cov( X , Y ) V ( X )V (Y ) 1 , ce qui montre la double inégalité
demandée.
3 3
= c 1 x y z
2 2 2
x 2
y2 z2
= 2c xy yz zx x 2 y 2 z 2 (car 2 xy yz zx x 2 y 2 z 2 x y z 1 ),
2
CQFD
E ( XY ) E ( B C)( A C 1) E ( AB BC B AC C 2 C)
= E ( A) E ( B ) E ( B ) E (C ) E ( B ) E ( A) E (C ) V (C ) E (C ) E (C ) 22
2
b) On calcule V ( R):
V ( R ) 4 x 2 y 2 z 2 xy yz zx , ,ce qui peut s'écrire, en choisissant c
1
2
:
V ( R ) 4 x 2
y2 z2 2cxy yz zx
on est donc ramené à la question 1)b) à un facteur 4 près, d'où le même portefeuille minimal,
CQFD.
n 1 n 1
n 2, P( A B n) P( A k , B n k ) =
kA
P( A k ) P( B n k )
kA
n 1 k n k n
1 1 1
=
2
kA 2
n 1 ,
2
Calcul de P( R 5) :
5
1
P( R 5) P( A B C 6) 1 p( A B C i )
i 3 2
Partie 4
1) Il s'agit de calculs:
n
cov( R1 , R j ) x j
j 1
..............
n
cov( Ri , R j ) x j
MU jj 1
..............
n
cov( Rn , R j ) x j
j 1
n n n n
t
UMU xi cov( Ri , R j ) x j = xi x j cov( Ri , R j ) , ce qui n'est autre que V ( R )
i 1 j 1 i 1 j 1
(pour s'en assurer, il suffit de distinguer les termes où i=j des autres et d'utiliser
cov( Ri , R j ) cov( R j , Ri ) )
2) a) M est symétrique, donc diagonalisable et même elle admet une base orthonormale de
vecteurs propres.
V (T )
On en déduit que 2
; la variance étant positive ou nulle, il en est de même de ,
U
CQFD.
3) a) Il suffit d'écrire U dans une base orthonormale de vecteurs propres, avec des notations
naturelles:
7
n n n n
t
UMU i t ui M i ui = i t ui i i ui ,
i 1 j 1 i 1 i 1
n
ce qui n'est autre que
i 1
i 2 i , puisque la base est orthonormale. De plus,
l'endomorphisme étant bijectif, les i sont non nulles, donc strictement positives.
t
UMU 0 n'est donc possible que si tous les i sont nuls, CQFD.
b) Il suffit de vérifier les propriétés de bilinéarité. Ainsi, grâce à ce que nous venons de voir,
nous aurons une forme bilinéaire définie positive.
c) Ceci n'est autre que l'égalité du parallélogramme: la somme des carrés des diagonales est
égale la somme des carrés des quatre cotés. Ceci se démontre simplement en utilisant
2
U W 1
) N (U ) N (V ) 2 t UMV et l'égalité analogue :
2 2
N ( 2 4
2
U W 1
) N (U ) N (V ) 2 t UMV
2 2
N ( 2 4
d) Nommons m le minimum de V(T) sur H. Supposons qu'il soit atteint pour les
U W
portefeuilles représentés par U et V. Alors, on vérifie aisément que est aussi dans
2
U W
H et nous avons donc: N (U ) N (V ) m N ( ) , et d'après c):
2
2 2
U W U W
m N (
2
) m2 N ( ) m2 ,
2 2
U W
ce qui implique que N ( ) 0 , cad U = V, CQFD.
2