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Analyse vectorielle
La dernière ligne est juste une notation compacte 1 . Elle sert à se souvenir qu’on va mettre x1 à
côté de F1 , y 1 à côté de F2 et z 1 à côté de F3 . L’avantage de cette notation est qu’on peut écrire
d’autres combinaisons.
Si f et g sont deux fonctions sur 3 , nous pouvons écrire
ª
f dy ` gdz. (25.4)
‡
Cela signifie
ªb” ı
` ˘ ` ˘
f ‡ptq y 1 ptq ` g ‡ptq z 1 ptq dt. (25.5)
a
Soit D une région du plan et ‡, son contour que nous prenons, par convention 2 , dans l’orienta-
tion trigonométrique, comme indiqué sur la figure 25.1. Nous supposons également que le domaine
D n’a pas de trous intérieurs.
Nous notons par ‡ “ BD le bord de D, c’est à dire le contour dont nous venons de parler.
1. Il y aurai beaucoup de choses à dire là-dessus, mais la vie est trop courte pour parler de formes différentielles,
et c’est dommage.
2. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur ça aussi, mais. . .
1425
1426 CHAPITRE 25. ANALYSE VECTORIELLE
Exemple 25.3
Calculons (encore une fois) l’aire du disque de rayon R. Il s’agit de calculer l’intégrale
ª
1
I“ pxdt ´ ydxq (25.10)
2 ‡
Exemple 25.4
Calculons l’aire de l’ellipse
x2 y 2
` 2 §1 (25.13)
a2 b
dont le bord est donné par
"
xptq “ a cosptq (25.14a)
yptq “ b sinptq. (25.14b)
Le terme xdy devient a cosptqb cosptq “ ab cos2 ptq et le terme ydx devient b sinptqp´a sinptqq “
´ab sin2 ptq. L’intégrale qui donne la surface est donc
ª ª 2fi
1 1
pxdy ´ ydxq “ ab “ fiab. (25.15)
2 BD 2 0
Démonstration. Analysons le membre de droite. Nous savons que D est une surface dans le plan
2 . Le vecteur normal à la surface est donc simplement le vecteur (constant) e . Le produit scalaire
z
pÒ ˆ F q · dS est donc pÒ ˆ F q · ez et se réduit à la troisième composante du rotationnel, c’est à
dire
BF2 BF1
´ . (25.17)
Bx By
Cela est bien le membre de droite de l’équation (25.6). Le membre de gauche de cette dernière est
bien le membre de gauche de (25.16).
Exemple 25.6 ˆ ˙
xy 2
Soit le champ de vecteurs F px, yq “ , et soit à calculer
y`x
ª
Ò ˆ F · dS (25.18)
D
où D est la région comprise entre les courbes y “ x2 et y “ x pour x • 0 (voir la figure 25.2).
L’autre façon de calculer l’intégrale est d’utiliser le théorème de Green et de calculer la circu-
lation de F le long de BD : ª
I“ F · ‡. (25.21)
BD
et
‡2 ptq “ p1 ´ t, 1 ´ tq. (25.23)
Notez bien que le second chemin est p1 ´ t, 1 ´ tq et non pt, tq parce qu’il faut le parcourir dans le
bon sens (voir le dessin).
Commençons par le premier chemin :
‡1 ptq “ pt, t2 q
‡11 ptq “ p1, 2tq
ˆ 5 ˙ (25.24)
` ˘ t
F ‡1 ptq “ ,
t ` t2
et par conséquent ` ˘
F ‡1 ptq · ‡11 ptq “ t5 ` 2t2 ` 2t3 , (25.25)
et le premier morceau de la circulation vaut
ª ª1
4
F · d‡1 “ t5 ` 2t2 ` 2t3 “ . (25.26)
‡1 0 3
Figure 25.3 – Le champ de vecteurs tangents est dessiné en rouge tandis qu’en vert nous avons
le champ de vecteurs normaux extérieurs.
1430 CHAPITRE 25. ANALYSE VECTORIELLE
Démonstration. Tant F · n que ÒˆF sont des fonctions. Le membre de gauche est donc l’intégrale
d’une fonction sur un chemin et le membre de droite est l’intégrale d’une fonction sur une surface.
Notre convention de sens de parcours du chemin permet d’écrire le produit scalaire F · n sous la
forme suivante : ˆ ˙ ˆ 1 ˙
1 Fx y
F ·n “ 1 ·
}‡ } Fy ´x1
1
“ 1 pFx y 1 ´ Fy x1 q
}‡ }
ˆ ˙ ˆ 1˙ (25.35)
1 ´Fy x
“ 1 ·
}‡ } Fx y1
ˆ ˙
1 ´Fy
“ 1 · ‡1.
}‡ } Fx
Par conséquent, la fonction
F ·n (25.36)
Nous pouvons nous donner une idée du pourquoi ce théorème est vrai. D’abord, si la surface
est plate, cela est exactement le théorème de Green 25.5. Supposons maintenant que le bord reste
plat, mais que la surface se déforme un petit peu. Le chemin
¨ ˛
cosptq
‡ptq “ ˝ sinptq ‚ (25.41)
0
est tout autant le bord du disque plat de rayon 1 que celui de la demi-sphère
¨ ˛
x
„px, yq “ ˝a y ‚. (25.42)
1´x ´y
2 2
Le champ de vecteur que nous considérons est G “ Ò ˆ F . Il a un certain flux à travers le disque
plat, et ce plus est égal à la circulation de F sur ‡. Quel est le flux de G à travers la demi-sphère ?
Étant donné que Ò · G “ Ò · pÒ ˆ F q “ 0, le champ de vecteurs G est incompressible, de telle
façon que tout ce qui rentre dans la demi-sphère doit en sortir. Le flux de G à travers la demi-sphère
doit par conséquent être égal à celui à travers le disque plat.
Exemple 25.9
le long de C.
Au lieu de calculer directement ª
F · d‡, (25.44)
C
nous allons calculer ª
Ò ˆ F · dS (25.45)
S
où S est une surface dont C est le bord. Cette intégrale est à calculer avec la formule (21.249).
La première chose à faire est de trouver une surface dont le bord est C et en trouver une
paramétrisation „. Le plus simple est de prendre le graphe du plan sur le cercle x2 ` y 2 ` 1. Une
paramétrisation de cette surface est simplement
3
„: D Ñ
¨ ˛
x (25.46)
px, yq fiÑ ˝ y ‚
1´x´y
où D est le disque de rayon 1. Étant donné que cela paramètre le plan x ` y ` z ´ 1 “ 0, le vecteur
normal est n “ ex ` ey ` zz . Nous pouvons cependant calculer ce vecteur normal en suivant la
recette usuelle. D’abord les vecteurs tangents sont
¨ ˛ ¨ ˛
1 0
B„ ˝ ‚ B„ ˝ ‚
“ 0 , “ 1 . (25.47)
Bx By
´1 ´1
1432 CHAPITRE 25. ANALYSE VECTORIELLE
Par conséquent, ˆ ˙
B„ B„
ÒˆF · ˆ “ 3px2 ` y 2 q. (25.50)
Bx By
L’intégrale à calculer est donc
ª ª ˆ ˙
` ˘ B„ B„
Ò ˆ F · dS “ pÒ ˆ F q „px, yq · ˆ dxdy
Bx By
S D
ª (25.51)
“ 3 px2 ` y 2 qdxdy.
D
Cette dernière intégrale est l’intégrale d’une fonction sur le disque de rayon 1. Elle s’effectue en
passant aux coordonnées polaires :
ª ª 2fi ª 1
2 2 3fi
3 px ` y qdxdy “ d◊ pr2 qr dr “ . (25.52)
D 0 0 2
—
Ce théorème signifie que la quantité de fluide qui s’accumule dans le volume (le flux est ce qui
rentre moins ce qui sort) est égal à l’intégrale de Ò · F sur le volume, alors que nous savons que,
localement, la quantité Ò · F px, y, zq est la quantité de fluide qui s’accumule au point px, y, zq.
Remarque 25.11.
Ce théorème ne fonctionne qu’avec des surfaces fermées. Essayer de l’appliquer au calcul de flux
à travers des surfaces ouvertes n’a pas de sens parce qu’une surface ouverte ne délimite pas un
volume.
25.12.
La formule de la divergence peut être utilisée comme intégration par partie. Si u est une fonction
et F un champ de vecteurs, ÒpuF q “ Òpuq · F ` uÒ · F et alors
ª ª ª ª
uF · n “ V ÒpuF q “ uÒ · F ` F · Òu (25.54)
BV V V
25.4. THÉORÈME DE GAUSS 1433
où n est le champ de vecteurs normal extérieur à V . En remettant les termes dans un ordre qui
ressemble plus à l’intégration par partie :
ª ª ª
F · Òu “ uF · n ´ uÒF. (25.55)
V BV V
Exemple 25.13
Calculer le flux du champ de vecteurs
¨ ˛
2x
F px, y, zq “ y 2 ‚
˝ (25.56)
z2
Dans certains cas le théorème de Gauss permet de simplifier le calcul de l’intégrale d’une
fonction sur une surface.
Exemple 25.14
Soit à calculer l’intégrale ª
I“ px2 ` y ` zqdS, (25.60)
BB
c’est à dire l’intégrale de la fonction x2 ` y ` z sur la sphère. Le vecteur normal à la sphère est
Étant donné que nous sommes sur la sphère de rayon 1, ce vecteur est même normé. La fonction
que nous regardons n’est rien d’autre que F · n avec
¨ ˛
x
F “ 1 ‚.
˝ (25.62)
1
Si nous fixons q2 et q3 et que nous laissons varier q1 , nous obtenons une courbe 4 dont nous pouvons
considérer le vecteur vitesse, c’est à dire le vecteur tangent. En chaque point nous avons ainsi trois
vecteurs
BM
pqq. (25.67)
Bqi
Nous disons que le système de coordonnées curviligne est orthogonal si ces trois vecteurs sont
orthogonaux. Dans la suite nous supposerons que c’est toujours le cas.
Nous posons › ›
› BM ›
›
hi “ › › (25.68)
Bqi ›
et nous considérons les trois vecteurs normés
BM
ei “ h´1
i . (25.69)
Bqi
Les trois vecteurs te1 , e2 , e3 u forment une base orthonormée dite base locale. Ce sont des vecteurs
liés 5 au point M .
ei · ej “ ”ij . (25.70)
Nous en étudions maintenant quelques conséquences. L’équation (25.69) peut s’écrire plus explici-
tement sous la forme
ÿ Bxk
ei “ h´1
i 1k . (25.71)
k
Bqi
par conséquent ÿ
pAT qil ei “ 1l , (25.77)
i
et
ÿ ÿ Bxl
1l “ Ali ei “ h´1
i ei . (25.78)
i i
Bqi
Armés de cette importante formule, nous pouvons exprimer les quantités que nous connaissons
dans la base canonique en termes de la base locale.
Une autre conséquence du fait que e1 , e2 et e3 est une base orthonormée est que, éventuellement
en réordonnant les vecteurs, on a
e1 ˆ e2 “ e3
e2 ˆ e3 “ e1 (25.79)
e3 ˆ e1 “ e2
Ces trois relations s’écrivent en une seule avec
ÿ
ei ˆ ej “ ‘ijk ek (25.80)
k
où $
&0
’ si i, j, k ne sont pas tous différents
‘ijk “ 1 si ijk se ramène à 123 par un nombre pair de permutations (25.81)
’
%
´1 si ijk se ramène à 123 par un nombre impair de permutations
est le symbole de Levi-Civita. La formule du produit vectoriel peut également être utilisée à
l’envers sous la forme
1ÿ
ek “ ‘ijk ei ˆ ej . (25.82)
2 ij
1436 CHAPITRE 25. ANALYSE VECTORIELLE
Grâce au symboles de Levi-Civita, le produit mixte des vecteurs de base a une belle forme :
ÿ ÿ
el · pei ˆ ej q “ ‘ijk el ˆ ek “ ‘ijk ”lk “ ‘ijl . (25.84)
k k
et par conséquent ˆ ˙ ˆ ˙
BM cosp◊q BM ´r sinp◊q
“ , “ . (25.86)
Br sinp◊q B◊ r cosp◊q
Nous avons les normes hr “ 1 et h◊ “ r, et donc les vecteurs de la base locale en pr, ◊q sont
ˆ ˙
cosp◊q
er “ “ cosp◊qex ` sinp◊qey (25.87)
sinp◊q
ainsi que ˆ ˙
´ sinp◊q
e◊ “ “ ´ sinp◊qex ` cosp◊qey . (25.88)
cosp◊q
Ces vecteurs sont représentés à la figure 25.4. Notez qu’il y en a une paire différente en chaque
point.
e◊
er
er e◊
(a) Base locale. (b) Base locale.
Figure 25.4 – En brun, les lignes que le point suivrait si on ne variait qu’une coordonnées polaires
à la fois. Les vecteurs rouges sont les vecteurs er et e◊ .
parce que hz “ 1.
25.5. COORDONNÉES CURVILIGNES 1437
Les normes de ces vecteurs sont hfl “ 1, h◊ “ fl et hÏ “ fl sinp◊q. Les vecteurs de la base locale en
pfl, ◊, Ïq sont donc
¨ ˛ ¨ ˛
sinp◊q cospÏq cosp◊q cospÏq
er “ ˝ sinp◊q sinpÏq ‚, e◊ “ ˝ cosp◊q sinpÏq ‚,
cosp◊q ´ sinp◊q
¨ ˛ (25.93)
´ sinpÏq
eÏ “ ˝ cospÏq ‚
0
Soit px, y, zq fiÑ f px, y, zq une fonction sur 3. Nous pouvons la composer avec les coordonnées
curvilignes q pour obtenir la fonction
` ˘
f˜pq1 , q2 , q3 q “ f x1 pqq, x2 pxq, x3 pqq . (25.94)
Nous disons que f˜ est l’expression de f dans les coordonnées q. Nous savons déjà comment calculer
le gradient de f en coordonnées cartésiennes :
¨ ˛
Bx f px, y, zq
F px, y, zq “ Òf px, y, zq “ ˝By f px, y, zq‚. (25.95)
Bz f px, y, zq
Cela est un vecteur lié au point px, y, zq. Notre objectif de bonheur dans la vie serait d’exprimer
les coordonnées de ce vecteur dans la base te1 , e2 , e3 u. En d’autres termes, nous voudrions trouver
les nombres F̃1 , F̃2 et F̃3 tels que
` ˘
F px, y, zq “ F xpqq, ypqq, zpqq “ F̃1 e1 ` F̃2 e2 ` F̃3 e3 . (25.96)
Plus explicitement,
` ˘ ÿ 1 B f˜
Òf xpqq, ypqq, zpqq “ pqqei (25.99)
i
hi pqq Bqi
où › ›
› BM ›
hi pqq “ ›› pqq›› . (25.100)
Bqi
Le plus souvent nous n’allons pas noter explicitement la dépendance de hi en q.
Exemple 25.15
Le potentiel de la gravitation est la fonction
1
V px, y, zq “ a . (25.102)
x ` y2 ` z2
2
1
Ṽ pfl, ◊, Ïq “ . (25.103)
fl
En voilà une fonction qu’elle est facile à dériver, contrairement à V ! En suivant la formule (25.101),
nous avons immédiatement
1
ÒṼ “ ´ 2 efl . (25.104)
fl
Nous voyons immédiatement que cela est un champ de vecteurs dont la norme diminue comme le
carré de la distance à l’origine et qui est en permanence dirigé vers l’origine. —
Nous pouvons en particulier considérer la fonction f pqq “ qi . De la même manière que nous avions
noté xi la fonction x fiÑ xi , nous notons qi la fonction q fiÑ qi . Le gradient de cette fonction est
donné par
ÿ 1 Bqi
Òqi “ ej , (25.106)
j
hj Bqj
Bqi
mais Bqj “ ”ij , donc
ei
Òqi “ , (25.107)
hi
ou encore
ei “ hi Òqi . (25.108)
Cela n’est pas étonnant : la direction dans laquelle la coordonnées qi varie le plus est le vecteur ei
qui donne la tangente à la courbe obtenue lorsque seul qi varie.
Commençons par calculer la divergence de ei . En utilisant la formule (25.82),
1ÿ
Ò · ek “ ‘ijk Ò · pei ˆ ej q. (25.109)
2 ij
ÿ 1 B
Òphi hj q “ phi hj qel . (25.112)
l
hl Bql
Nous voyons donc arriver le produit mixte el · pei ˆ ej q. En utilisant la formule (25.84), cela
s’exprime directement sous la forme ‘ijl .
Nous avons alors
1ÿ 1 B
Ò · ek “ phi hj q‘ijk ‘ijl
2 ijl hi hj hl Bql
1ÿ B
“ ”kl |‘ijk | phi hj q (25.113)
2 ijl Bql
1 ÿ |‘ijk | B
“ phi hj q.
2 ij hi hj hk Bqk
Par exemple,
1 B
Ò · e1 “ ph2 h3 q. (25.114)
h1 h2 h3 Bq1
Nous devons maintenant chercher le gradient d’un champ général
ÿ
F pqq “ Fk pqqek . (25.115)
k
1440 CHAPITRE 25. ANALYSE VECTORIELLE
Afin d’alléger les notations, nous allons nous concentrer sur le terme numéro k et ne pas écrire la
somme. Si i et j sont les nombres tels que ‘ijk “ 1, alors ce que la formule (25.113) signifie, c’est
que
1 B
Ò · ek “ phi hj q. (25.117)
h1 h2 h3 Bqk
Nous savons déjà par la formule (25.99) que
ÿ 1 BFk
ÒFk “ el , (25.118)
l
h l Bq l
par conséquent
ÿ 1 BFk 1 BFk
ÒFk · ek “ ”kl “ . (25.119)
l
h l Bq l h k Bqk
Pour obtenir cela nous avons utilisé le fait que el · ek “ ”lk . Le terme numéro k de la somme
(25.116) est donc
1 BFk Fk Bphi hj q 1 BpFk hi hj q
` “ (25.120)
hk Bqk hk hi hj Bqk h i hj h k Bqk
où il est entendu que i et j représentent les nombres tels que ‘ijk “ 1.
Au final, nous avons
1 ÿ BpFk hi hj q
Ò·F “ |‘ijk | . (25.121)
h1 h2 h3 ijk Bqk
Ici, la somme sur i et j consiste seulement à sélectionner les termes tels que i et j ne sont pas k.
En écrivant la somme explicitement,
„ ⇢
1 B B B
Ò·F “ pF1 h2 h3 q ` pF2 h1 h3 q ` pF3 h1 h2 q . (25.122)
h1 h2 h3 Bq1 Bq2 Bq3
si F pfl, ◊, Ïq “ Ffl efl ` F◊ e◊ ` FÏ eÏ .
25.5. COORDONNÉES CURVILIGNES 1441
Devant e1 par exemple nous avons seulement les termes j “ 2, k “ 3 et j “ 3, k “ 2. Étant donné
que ‘231 “ 1 et ‘321 “ ´1, le coefficient de e1 sera simplement
ˆ ˙
1 B B
pF3 h3 q ´ pF2 h2 q . (25.134)
h2 h3 Bq2 Bq3
La formule complète devient
ˆ ˙
ÿ 1 B B
Ò ˆ Fk ek “ pF3 h3 q ´ pF2 h2 q
k
h 2 h3 Bq2 Bq3
ˆ ˙
1 B B
` pF1 h1 q ´ pF3 h3 q (25.135)
h1 h3 Bq3 Bq1
ˆ ˙
1 B B
` pF2 h2 q ´ pF1 h1 q .
h2 h1 Bq1 Bq2
1442 CHAPITRE 25. ANALYSE VECTORIELLE
Le gradient :
B f˜ 1 B f˜
Òf˜pr, ◊q “ pr, ◊qer ` pr, ◊qe◊ . (25.139)
Br r B◊
La divergence : „ ⇢
1 B B
Ò·F “ prFr q ` pF◊ q . (25.140)
r Br B◊
Le rotationnel : ˆ ˙
BpF◊ rq BFr
Ò ˆ pFr er ` F◊ e◊ q “ ´ ez . (25.141)
Br B◊
Notons que le rotationnel n’existe pas vraiment en deux dimensions. Ici nous avons vu le champ
F pr, ◊q comme un champs dans 3 ne dépendant pas de z et n’ayant pas de composante z. Le
résultat est un rotationnel qui est dirigé selon l’axe z.
B f˜ 1 B f˜ B f˜
Òf˜pr, ◊, zq “ pr, ◊, zqer ` pr, ◊, zqe◊ ` pr, ◊, zqez . (25.142)
Br r B◊ Bz
25.6. LES FORMULES 1443
La divergence : „ ⇢
1 B B B
Ò·F “ prFr q ` pF◊ q ` prFz q . (25.143)
r Br B◊ Bz
Le rotationnel :
ˆ ˙
1 BFz BpF◊ rq
Ò ˆ pFr er ` F◊ e◊ ` Fz ez q “ ´ er
r B◊ Bz
ˆ ˙
BFr BFz
` ´ e◊ (25.144)
Bz Br
ˆ ˙
BpF◊ rq BFr
` ´ ez .
Br B◊
Note : les formules concernant les coordonnées polaires se réduisent de celles-ci en enlevant
toutes les références à z.
Le gradient :
B f˜ 1 B f˜ 1 B f˜
Òf˜pfl, ◊, Ïq “ efl ` e◊ ` rÏ . (25.146)
Bfl fl B◊ fl sinp◊q BÏ
La divergence :
„ ⇢
1 B 2 B B
Ò·F “ pfl sin ◊F q ` pfl sin ◊F q ` pflF q . (25.147)
fl2 sin ◊ Bfl
fl ◊ Ï
B◊ BÏ
Le rotationnel :
ˆ ˙
1 BpFÏ q sin ◊ BF◊
Ò ˆ pFfl efl ` F◊ e◊ ` FÏ eÏ q “ ´ efl
fl sin ◊ B◊ BÏ
ˆ ˙
1 BFfl BpFÏ fl sin ◊q
` ´ e◊ (25.148)
fl sin ◊ BÏ Bfl
ˆ ˙
1 BF◊ fl BFr
` ´ eÏ .
fl Bfl B◊