°SMAI EXAMENs ANALYSE 1 FSSM

EXAMENs ANALYSE 1
FSSM-MARRAKECH
SMAI 2015 2019
https://sites.google.com/site/saborpcmath/
COURS DE SOUTIEN
SMPC SMAI ENSAM ENSA FST
Résumé des cours, corrigé des exercices et
des examens, pour les étudiants niveau
universitaire
‫ تصحيح المتحانات‬+ ‫ تمارين شاملة‬+ ‫ملخص شامل للدروس‬
PHYSIQUE :
Mécanique & Thermodynamique & Electricité &
Optique & Electrocinetique & Electronique
MATH :
Analyse & Algèbre & Probabilité & Statistique
CHIMIE :
ORGANIQUE &ATOMISTIQUE&CRISTALLOCHIMIE
THERMODYNAMIQUE ET CINETIQUE
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1
UNIVERSITE CADI Ayyad NOM :
Faculté des Sciences Semlalia Prénom :
Département de Mathématiques N d’Apogée :
Marrakech N de Table :
Contrôle d’Analyse I, Filière SMIA,

2018-2019, Durée 2h
Exercice 1. ( 6 points)
1. Soient P et Q deux parties de R non vides et bornées tels que P Q. Montrer que
sup P , sup Q; inf P , inf Q existent et que inf Q inf P sup P sup Q:
2. Soient A et B deux parties de R non vides et bornées

Montrer que sup(A [ B) = max(sup A; sup B):
3. Montrer que inf(A [ B) = min(inf A; inf B) ;
4 Montrer que si A \ B 6= ?, alors max(inf A; inf B) sup(A \ B) min(sup A; sup B) et

max(inf A; inf B) inf(A \ B) min(sup A; sup B) :
Exercice 2 ( 5 points)
Pour les questions suivantes répondre par vrai ou faux en justi…ant votre réponse.
1. Si une suite (un ) converge alors elle est bornée.
2. Si une suite (un ) est bornée alors elle converge .
3. Si (un ) et (vn ) divergent, alors (un + vn ) diverge.
4. Si (un ) et (vn ) divergent, alors (un vn ) diverge.
5. Si (un ) converge et (vn ) diverge, alors (un + vn ) diverge.
6. Si (un ) converge et (vn ) diverge, alors (un vn ) diverge.

2
1. Donner la dé…nition d’une fonction uniformément continue sur une partie D de R.
2. Soit f une fonction uniformément continue sur une partie D de R. Soient (un ) et (vn ) deux
suites d’éléments de D telles que lim (un vn ) = 0: Montrer que lim f (un vn ) = 0:
n!+1 n!+1
1
3. Montrer que la fonction dé…nie par f (x) = est uniformément continue sur l’intervalle
x
[1; +1[.
1
4. Montrer que la fonction dé…nie par f (x) = n’est pas uniformément continue sur
x
l’intervalle ]0; 1].
Exercice 4. ( 5 points). Le but de cette partie est de généraliser le théorème de Rolle à

un intervalle de la forme [a; +1[ ou ] 1; +1[ :
1. Soit f : [a; +1[! R une fonction dérivable non constante telle que lim f (x) = f (a) .
x!+1
f ( ln x) si x 2 ]0; e a ]
On dé…nit la fonction F sur [0; e a ] par : F (x) =
f (a) si t = 0
Montrer que la fonction F est continue sur [0; e a ].
2. Montrer que la fonction F est dérivable sur ]0; e a [ et calculer sa dérivée.
3. Montrer qu’il existe d 2 ]0; e a [ tel F 0 (d) = 0.
4. Montrer qu’il existe c 2 ]a; +1[ tel f 0 (c) = 0:

sin x
5. Soit f la fonction dé…nie sur [1; +1[ par f (x) = : Montrer qu’il existe c 2 ]1; +1[
x
tel que f 0 (c) = 0:
6. Soit g : R ! R une fonction dérivable non constante telle que lim g(x) = lim g (x) .
8 x! 1 i
x!+1 h
h i < g (tan x) si x 2 ;
En utilisant la fonction G dé…nie sur ; par : G (x) = 2 2 ;
2 2 : l = lim g(x) si t =
x! 1 2
montrer qu’il existe c 2 R tel g 0 (c) = 0:
3
Corrigé du contrôle
1. Soient P et Q deux parties de R non vides et bornées tels que P Q. Montrer
que sup P , sup Q; inf P , inf Q existent et inf Q inf P sup P sup Q:
P et Q sont des parties non vides et bornées de R donc les bornes sup et inf considérées
existent.
Pour tout a 2 P , on a a 2 Q donc a sup Q, donc sup Q majore P. Comme sup P est le
plus petit des majorants de P, on a sup P sup Q.
Pour tout a 2 P , on a a 2 Q donc inf Q a, donc inf Q minore A. Comme inf Q est le
plus grand des majorants de Q, on a inf Q inf P:
En…n, puisque P 6= ; ,inf P sup P:
En conclusion On a inf Q inf P sup P sup Q.

2. Soient A et B deux parties de R non vides et bornées
Montrons que sup(A [ B) = max(sup A; sup B):
D’après la question précédente et puisque A A [ B et B A [ B; on a sup A

sup (A [ B) et sup B sup (A [ B) :
On vient de prouver sup (A [ B) max(sup A; sup B).

Montrons que sup (A [ B) max(sup A; sup B) : soit M = max(sup A; sup B).
Pour x 2 A [ B alors soit x 2 A et alors x sup A M , ou soit x 2 B et alors
x sup B M ; donc quelque soit x 2 A [ B, x M donc M est un majorant de A [ B,
donc sup(A [ B) M:
3. Montrons que inf(A [ B) = min(inf A; inf B).
D’après la question précédente et puisque A A[B et B A[B; on a inf A inf (A [ B)

et inf B inf (A [ B) :
On vient de prouver inf (A [ B) min(inf A; inf B).

Montrons que inf (A [ B) min(inf A; inf B) : soit m = min(inf A; inf B).
Pour x 2 A [ B alors soit x 2 A et alors x inf A m, ou soit x 2 B et alors
x inf B M ; donc quelque soit x 2 A [ B, x m donc m est un minorant de A [ B,
donc inf(A [ B) m:
4. Montrons que max(inf A; inf B) sup(A \ B) min(sup A; sup B) si A \ B 6= ?.
D’après la question précédente et puisque A\B A et A\B B; on a inf A sup (A \ B)

et inf B sup (A \ B) : Donc max(inf A; inf B) sup(A \ B):
De même sup (A \ B) sup A et sup (A \ B) sup B; d’où sup(A\B) min(sup A; sup B):
5. Montrons que max(inf A; inf B) inf(A \ B) min(sup A; sup B) si A \ B 6= ?:
D’après la question précédente et puisque A \ B A et A \ B B; on a

inf A inf(A \ B) sup(A \ B) sup A.
et inf B inf(A \ B) sup(A \ B) sup B:

4
inf A inf (A \ B)
) max(inf A; inf B) inf(A \ B):
inf B inf (A \ B)
inf (A \ B) sup A
De même ) inf(A \ B) min(sup A; sup B):
inf (A \ B) sup B
Pour chaque a¢ rmation dire si elle est vraie ou fausse en justi…ant votre réponse.
1. Si une suite (un ) converge alors elle est bornée.
Vraie : Soit (un ) une suite qui converge vers un réel l . Pour " > 0 ,
9N 2 N; (n > N ) jun lj < "):
Or jun j - jlj jjun j jljj jun lj, donc n > N ) jun j < " + jlj
Par suite, pour tout n 2 N; on a jun j sup f" + jlj ; ju0 j ; ju1 j ; ::::: juN jg :
2. Si une suite (un ) est bornée alors elle converge .
Faux : Il su¢ t de considérer la suite (un ) dé…nie par un = ( 1)n :
3. Si (un ) et (vn ) divergent, alors (un + vn ) diverge.
Faux : Il su¢ t de considérer les suites (un ) et (vn ) dé…nies par un = n et vn = n:

(un ) et (vn ) divergent et (un + vn ) converge puisque un + vn = 0 pour tout n.
4. Si (un ) et (vn ) divergent, alors (un vn ) diverge.
Faux : Il su¢ t de considérer les suites (un ) et (vn ) dé…nies par un = vn = ( 1)n
(un ) et (vn ) divergent et (un vn ) converge puisque un vn = 1 pour tout n:
5. Si (un ) converge et (vn ) diverge, alors (un + vn ) diverge.
Vraie : Soit (un ) une suite convergente et (vn ) une suite divergente. Supposons que la
suite (un + vn ) converge. Alors
puisque vn = (un + vn ) (un ) ; la suite (vn ) serait convergente comme somme de deux
suites convergentes.
6. Si (un ) converge et (vn ) diverge, alors (un vn ) diverge.

1
Faux : Il su¢ t de considérer les suites (un ) et (vn ) dé…nies par un = et vn = n:
n
(un ) converge , (vn ) diverge et (un vn ) converge puisque un vn = 1 pour tout n:
1. Donner la dé…nition d’une fonction uniformément continue sur une partie D
de R.
Une application f : D ! R est dite uniformément continue sur D si, et seulement si
8 " > 0, 9 > 0 ; ( 8x; y 2 D ,jx yj < ) ) jf (x) f (y)j < ".
5
2. Soit f une fonction uniformément continue sur une partie D de R. Soient

(un ) et (vn ) deux suites d’éléments de D telles que lim (un vn ) = 0: Montrons
n!+1
que lim f (un vn ) = 0:
n!+1
Soit " > 0. Puisque f est uniformément continue, il existe > 0 tel que jx yj < )
jf (x) f (y)j < ".
Puisque lim (un vn ) = 0, il existe un entier N tel que, pour n N , on a jun vn j < .
n!+1
Ainsi, pour n N , on a jf (un ) f (vn )j < ", ce qui est le résultat voulu.
1
3. Montrons que la fonction dé…nie par f (x) = est uniformément continue
x
sur l’intervalle [1; +1[.
x y
Soit " > 0: Pour x; y 2 [1; +1[ ; on a jf (x) f (y)j = jx yj : D’où si = "; on
xy
a jx yj < ) jf (x) f (y)j < ".
1
4. Montrons que la fonction dé…nie par f (x) = n’est pas uniformément conti-
x
nue sur l’intervalle ]0; 1].
1 1
Prenons un = et un = . Alors jf (un ) f (vn )j = jn 2nj = n ! +1.
n 2n
1
Ainsi, quelque soit > 0, il est possible de trouver n assez grand tel que jun vn j = <
2n
, et pourtant jf (un ) f (vn )j > ". La fonction f n’est pas uniformément continue sur ]0; 1].
Exercice 4. ( 5 points).
1. La fonction g est continue sur ]0; e a ] comme composée de fonctions continues. De plus
lim f (x) = f (a)
x!+1
donc lim g(x) = f (a) = g (a) ; on déduit qu’elle est continue en a.
x!0
2. La fonction g est dérivable sur ]0; e a ] comme composée de fonctions dérivables avec
f ( ln t)
g 0 (x) = :
t
3. La fonction g est continue sur [0; e a ] ; dérivable sur ]0; e a [ et g(0) = g(e a ): D’après
le théorème de Rolle, il existe d 2 ]0; e a [ tel g 0 (d) = 0.
4. Soit c = ln d; alors f 0 (c) = 0 :
sin ( x) 1
5. La fonction f est continue et dérivable sur [1; +1[ : De plus jf (x)j = ;
x x
donc lim f (x) = 0 = f (1) :
x!+1
D’où il existe c 2 ]1; +1[ tel f 0 (c) = 0:
i h
6. La fonction G est continue sur ; comme composée de fonctions continues et
2 2
avec lim G(x) = G( ) = l et lim G(x) = G( ) = l ; on déduit qu’elle est continue en
2 2
x! x!
2 i h 2
: G est dérivable sur ; comme composée de fonctions dérivables avec
2 2 2
G0 (x) = (1 + tan2 (t))g 0 (tan(t)).
i h
De plus, on a G( ) = G( ): Le théorème de Rolle nous dit alors qu’il existe d 2 ;
2 2 2 2
tel que G0 (d) = 0. En posant c = tan(d), on a g 0 (c) = 0:
1

2019-2020, Durée 2h
p
Soient f la fonction dé…nie par f (x) = x(1 x), Df son domaine de dé…nition et A le
sous-ensemble de R dé…ni par : A = fx 2 Df; f (x) > xg.
1. Montrer que A admet une borne supérieure (on ne cherchera pas à la déterminer).
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2. Résoudre dans R l’inéquation f (x) > x.
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2
3- Montrer que A n’admet pas de plus grand élément.
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Exercice 2. (11 Points)
I. Question de cours : Donner la dé…nition d’une suite de Cauchy et le lien entre suites
convergentes et suites de Cauchy.
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II. (Les parties 1 , 2, 3 et 4) sont indépendantes)
On se donne une suite réelle (un ) et on construit la suite (Sn ) dé…nie par
X
n
Sn = up = u0 + :::: + un :
p=0
Le but de cet exercice est d’étudier la convergence de la suite (Sn ) dans certains cas.
1. Soit q un réel …xé. On pose un = q n pour tout n 2 N.

1 q n+1
a) Montrer, par récuurence, que Sn = pour q 6= 1.
1 q
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3
b) Que vaut Sn pour q = 1 ?
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c) Montrer que la suite (Sn ) converge si jqj < 1 et déterminer sa limite.
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d) Que peut on dire de la convergence de la suite (Sn ) dans les cas q > 1; q < 1, q = 1
et q = 1:
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1
2. On pose maintenant un = pour n 2 N et u0 = 0.
n
1
a) Montrer que S2n Sn > pour tout n 1 .
2
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4
b) En déduire que la suite (Sn ) n’est pas une suite de Cauchy.
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c) Montrer que lim Sn = +1:

n!+1
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1
3. On pose maintenant un = pour tout n 2 N et u0 = 0.
n2
a) Montrer que la suite (Sn ) est croissante.
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1
b) Montrer par récurrence que pour tout n 1; Sn 2 .
n
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c) En déduire que la suite (Sn ) converge.
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5
NOM : Prénom :
4. On revient au cas d’une suite (Sn ) générale. On suppose que la suite (Sn ) converge.
a) Montrer que
8" > 0; 9N 2 N ; tel que (n > N ) jSn+1 Sn j < ")
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b) En déduire que la suite (un ) tend vers 0.
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Soit f une fonction dérivable sur [0; 1] telle que f (0) = 0 et f (1) f 0 (1) < 0:
1. Soit g la fonction dé…nie sur [0; 1] par
8
< f (x) f (1)
si x 2 [0; 1[
g (x) = x 1
: f 0 (1) si x = 1:
6
a) Montrer que g est continue sur [0; 1] :
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b) Montrer qu’il existe x0 2 ]0; 1[ tel que g (x0 ) = 0:
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2. En déduire qu’il existe c 2 ]0; 1[ tel que f 0 (c) = 0:
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7
p
Soient f la fonction dé…nie par f (x) = x(1 x), Df son domaine de dé…nition
et A le sous-ensemble de R dé…ni par : A = fx 2 Df; f (x) > xg.
1. Montrer que A admet une borne supérieure (on ne cherchera pas à la déterminer).
p
1 3 1
On a f ( ) = > ; donc A 6= ;:
4 4 4
De plus Df = [0; 1] et A Df = [0; 1] , donc A est majoré.
On a A R , non vide et majoré donc admet une borne supérieure.
3- Résoudre dans R l’inéquation f (x) > x.

p x(1 x) > x2 x(1 2x) > 0 1
f (x) > x , x(1 x) > x , , , x 2 0; :
x(1 x) 0 x 2 [0; 1] 2
4- a) Déterminer sup A:
1 1
A = 0; ; donc sup A = :
2 2
b) Montrer que A n’admet pas de plus grand élément.
1 1
Si A admet un plus grand élément max A, on aurait max A = sup A;or f = : D’où
2 2
sup A 2
= A et par suite A n’admet pas de plus grand élément.
Exercice 2. (11 Points)
I. Question de cours : Donner la dé…nition d’une suite de Cauchy et le lien

entre suites convergentes et suites de Cauchy.
Une suite (un ) est dite de Cauchy si elle véri…e la propriété, dite de Cauchy :
8 " > 0, 9N 2 N : ((p; q) 2 N2 ,p; q > N ) jup uq j < "):
Une suite de R est convergente si et seulement si elle est de Cauchy.
II. On se donne une suite réelle (un ) et on construit la suite (Sn ) dé…nie par
P
n
Sn = up = u0 + :::: + un :
p=0
1) Soit q un réel …xé. On pose un = q n pour tout n 2 N .
1 q n+1
a) Montrer, par récuurence, que Sn = pour q 6= 1.
1 q
8
1 q
La relation est véri…ée pour n = 0 : on a S0 = u0 = q 0 = 1 = :
1 q
Supposons que la relation est vraie au rang n, on a
1 q n+1 1 q n+1 + q n+1 (1 q) 1 q n+2
Sn+1 = Sn + q n = + q n+1 = = :
1 q 1 q 1 q
b) Que vaut Sn pour q = 1 ?
Il est clair que Sn = n + 1
c) Montrer que la suite (Sn ) converge si jqj < 1 et déterminez sa limite.

1
Si jqj < 1 alors lim q n = 0 et donc lim Sn = .
n!+1 n!+1 1 q
d) Que peut on dire de la convergence de la suite (Sn ) dans les cas q > 1; q < 1;
q = 1 et q = 1;
Dans tous ces cas la suite (Sn ) est divergente, puisque :
Si q > 1; lim q n = +1 et donc lim Sn = +1:

n!+1 n!+1
Si q < 1; ou si q = 1; (Sn ) n’a pas de limite:
Si q = 1; lim Sn = +1:
n!+1
1
2) On pose maintenant un = pour n 2 N et u0 = 0.
n
1
a) Montrez que S2n Sn pour tout n 1.
2
1 1 n 1
On a S2n Sn = + ::: + = :
n+1 n+n 2n 2
b) En déduire que la suite (Sn ) n’est pas une suite de Cauchy.
1
D’après la question précédente : pour " = ; 8n 2 N, 9 p = n n; q = 2n n et
2
jup uq j > ":
La suite n’est donc pas de Cauchy.
c) Montrer que lim Sn = +1:

n!+1
La suite (un ) n’est pas de Cauchy donc n’est pas convergente. .

De plus (un ) est croissante. Si elle était majorée , elle serait convergente donc elle n’est
pas majorée. D’où lim un = +1:
n!+1
1
3. On pose maintenant un = pour n 2 N et u0 = 0.
n2
a) Montrez que la suite (Sn ) est croissante.
1
On a Sn+1 Sn = >0
(n + 1)2
9
1
b) Montrez par récurrence que Sn 2 pour tout n 1.
n
1
Pour n = 1 on a S1 2 , la relation est véri…ée. Supposons qu’elle est véri…ée au rang
1
n. On a
1 1 1
Sn+1 = Sn + 2 2 + .
(n + 1) n (n + 1)2
1 1 1
Reste à montrer que 2 + 2 2 :
n (n + 1) n+1
1 1 1
ou encore + 2
n (n + 1) n+1
1 1 1
+ 2
n (n + 1) n+1
1 1 1 1
ce qui revient à 2 + = qui est évidente
(n + 1) n+1 n n (n + 1)
c) En déduire que la suite (Sn ) converge.
La suite (Sn ) est croissante et majorée par 2, donc elle converge vers une limite …nie
4. On revient au cas d’une suite (Sn ) générale. On suppose que la suite (Sn )
converge.
a) Montrez que
8" > 0; 9N 2 N , tel que (n > N ) jSn+1 Sn j < ")
La suite (Sn ) est convergente donc elle est de Cauchy. D’où

8 " > 0, 9N 2 N : ((p; q) 2 N2 ,p; q > N ) jSp Sq j < "):
En particulier
8 " > 0, 9N 2 N : (n > N ) jSn+1 Sn j < "):
b) En déduire que la suite (un ) tend vers 0.
On a Sn+1 Sn = un+1 ; d’où

8" > 0; 9N 2 N , tel que (n > N ) jun+1 j < ")
ce qui veut dire que (un ) tend vers 0
Soit f une fonction dérivable sur [0; 1] telle que f (0) = 0 et f (1) f 0 (1) < 0:
1. Soit g la fonction dé…nie sur [0; 1] par

8
< f (x) f (1)
si x 2 [0; 1[
g (x) = x 1
: f 0 (1) si x = 1:
10
a) Montrer que g est continue sur [0; 1] :
g est continue sur[0; 1[ comme composé des fonctions continues sur[0; 1[ ; x 7! f (x) f (1)
1
et x 7! :
x 1
f (x) f (1)
De plus g est continue en 1 puisque lim g (x) = lim = f 0 (1) = g (x) :
x!1 x!1 x 1
b) Montrer qu’il existe x0 2 ]0; 1[ tel que g (x0 ) = 0:
La fonction g est continue sur [0; 1] ; de plus on a g (0) = f (1), g (1) = f 0 (1) et f (1)
f 0 (1) < 0; donc g (0) g (1) < 0: D’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe
x0 2 ]0; 1[ tel que g (x0 ) = 0:
2. En déduire qu’il existe c 2 ]0; 1[ tel que f 0 (c) = 0:

La fonction f est continue, dérivable sur [x0 ; 1] et f (x0 ) = f (1) : donc d’après le théorème
de Rolle, il existe c 2 ]0; 1[ tel que f 0 (c) = 0:
1

2017-2018, Durée 2h
Soient A et B deux parties non-vides bornées de R et x 2 R. On note

A = f a = a 2 Ag ; A + B = fa + b = a 2 A; b 2 Bg ; x + A = fx + a = a 2 Ag et
AB = fab = a 2 A; b 2 Bg.
1. Montrer que sup( A) = inf(A):
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2. Montrer que sup (A + B) = sup A + sup B:
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2
3. Montrer que sup(x + A) = x + sup(A):
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4. a) Montrer que sup(AB) = sup(A) sup(B) si A R+ et B R+ .
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b) A-t-on toujours sup(AB) = sup(A) sup(B) si A et B sont des parties quelconques de

R.
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3
Soit fn la fonction dé…nie sur [1; +1[ par fn (x) = xn x 1, avec n 2.
1. Montrer qu’il existe xn > 1 tel que fn (xn ) = 0:
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2. a) Montrer que fn est une bijection de [1; +1[ sur un intervalle J que l’on déterminera
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b) En déduire que xn est unique.
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c) Etudier la dérivabilité de la fonction réciproque sur J.

4
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3. Montrer que fn+1 (xn ) > 0:
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4. En déduire que la suite (xn ) est décroissante et quelle converge vers une limite l 1.
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5
NOM : Prénom :
5. Montrer que l = 1.
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Exercice 3. (4 points) (Les deux questions sont indépendantes)

Soit f : [0; 1] ! R une fonction dérivable, à dérivée continue.
1. Soit x0 un réel. Montrer que si f 0 (x0 ) 6= 0 , alors f est monotone au voisinage de x0 .
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2. On suppose dans cette question que f (0) = 0, et que, pour tout x 2 [0; 1], on ait
f 0 (x) > 0. Montrer qu’il existe un nombre réel m > 0 tel que, pour tout x 2 [0; 1], on ait
f (x) mx: ( On pourra appliquer le théorème des accroissements …nis)
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6
Exercice 3. (3 points) (Questions de cours)

Pour les questions suivantes répondre par vrai ou faux, justi…er votre réponse en énonçant
le théorème utilisé ou en donnant un contrexemple.
1. Soit a un réel et f une application dé…nie sur un intervalle ouvert I contenant a sauf
peut-être en a.
a) Si f admet une limite …nie en a alors f est bornée au voisinage de a ?
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b) Si f admet une limite à gauche et une limite à droite en a alors f admet une limite en
a?
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2) Soit f une fonction de R dans R, dérivable sur un intervalle ouvert I

a) Si la dérivée de f s’annule en un point de I, alors ce point est un extremum local pour
f?
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b) Si f prend la même valeur en deux points distincts, alors la dérivée de f s’annule entre
ces deux points.
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7
Soient A et B deux parties non-vides et bornées de R, et x 2 R. On note
A = f a = a 2 Ag ; A + B = fa + b = a 2 A; b 2 Bg ; x + A = fx + a = a 2 Ag et
AB = fab = a 2 A; b 2 Bg.
1. Montrer que sup( A) = inf(A):

Soit m = inf(A) et notons M = m. Pour tout a 2 A, on a m a ce qui implique
a M . Par conséquent M est un majorant de A.
De plus, soit " > 0 ; 9a 2 A tel que m a m + ". Multipliant cette inégalité par -1, on
trouve que
M " a M:
Ce qui prouve que M = sup( A).
2. Montrer que sup (A + B) = sup A + sup B:

sup A est un majorant de A , donc pour tout a 2 A; a sup A. De même, pour tout
b 2 B; b sup B.
x 2 A + B; il existe alors a 2 A et b 2 B tel que x = a + b; d’où x sup A + sup B:
C’est à dire que sup A + sup B est un majorant de A + B.
" "
Soit " > 0; 9a 2 A et b 2 B tel que sup A < a sup A et sup B < b sup B
2 2
d’où sup A + sup B " < a + b sup A + sup B
On a donc : sup A + sup B est un majorant de A + B et 8" > 0; 9x = a + b 2 A + B tel
que sup A + sup B " < a + b sup A + sup B.
D’après la caractérisation de la borne supérieure sup (A + B) = sup A + sup B:
3. Montrer que sup(x + A) = x + sup(A):
On peut appliquer le résultat précédent avec B = fxg ou bien on peut reprendre le

raisonnement précédent.
4. a) Montrer que sup(AB) = sup(A) sup(B) si A R+ et B R+ .
sup A est un majorant de A R+ , donc pour tout a 2; 0 a sup A. De même, pour

tout b 2 B R+ ; 0 b sup B.
x 2 AB; il existe alors a 2 A R+ et b 2 B R+ tel que x = ab; d’où x sup A sup B:
C’est à dire que sup A sup B est un majorant
p de AB. p
Soit " > 0; 9a 2 A et b 2 B tel que sup A " < a sup A et sup B " < b sup B
d’où sup A sup B " < ab sup A sup B
On a donc : sup A sup B est un majorant de AB:
Pour tout > 0; < min (sup A; sup B) ; il existe a 2 A et b 2 B tel que sup A <a
sup A et sup B < b sup B.
Or (sup A ) (sup B ) = sup A sup B (sup A + sup B) + 2 > sup A sup B
(sup A + sup B) > sup A sup B "
"
si < :
sup A + sup B
"
Pour tout " > 0 , On choisit donc ; = min sup A; sup B; > 0 et on aura
sup A + sup B
9x = ab 2 AB tel que sup A sup B " < a + b sup A sup B.
8
D’après la caractérisation de la borne supérieure sup (AB) = sup A sup B:
b) A-t-on toujours sup(AB) = sup(A) sup(B) si A et B des parties quelqonques

de R.
Le résultat est faux en général car le produit de deux nombres négatifs est un nombre
positif. Prenons par exemple A = f 3; 1g et B = f 1; 0g. Alors AB = f 1; 3; 0g et
sup(AB) = 3 6= sup(A) sup(B) = 0:
Autre exemple :. Par exemple, si A = B = ] 1; 0] ; alors sup(A) = sup(B) = 0 ,
AB = [0; +1[ et sup(AB) n’existe pas dans R.
Exercice 2 :
Soit fn la fonction dé…nie sur [1; +1[ par fn (x) = xn x 1, avec n 2.
1. Montrer qu’il existe xn > 1 tel que fn (xn ) = 0:
La fonction fn est continue , fn (1) = 1 < 0 et fn (2) = 2n 3 > 0:D’après le théorème

des valeurs intermédiaires il existe donc xn > 1 tel que fn (xn ) = 0:
2. a) Montrer que fn est une bijection de [1; +1[ sur un intervalle J que l’on
determinera.
La fonction fn est dérivable de dérivée fn0 (x) = nxn 1 > 0; d’où fn est strictement
croissante . De plus fn (1) = 1 et lim fn (x) = +1: Donc fn est une bijection de
n!+1
[1; +1[ sur [ 1; +1[ :
b) En déduire que xn est unique.

Comme fn est une bijection de [1; +1[ sur [ 1; +1[ ; xn est unique.
c) Etudier la dérivabilié de la fonnction réciproque sur J.
D’après le cours, la fonction réciproque fn 1 est dérivable en tout point zn = fn (yn ) tel
que fn0 (yn ) 6= 0: q
0
Or fn (x) = O , nx n
1 = 0 , x = n n1
q q
n 1 1 n 1
On pose an = n et bn = fn (an ) = n n
1:
1
fn est dérivable sur [ 1; +1[ n fbn g :
Etudions la dérivabilité en bn :
Si fn 1 (y) = z; on a q q
n 1 n 1
1
f (y) 1
fn (bn ) z n
z n
lim n = lim q = lim q
y!bn y bn z!an n
z z 1 1 n 1
1
z!an n
z z 1
+ n 1
n n n n
D’après la règle de l’Hospital
f 1 (y) fn 1 (bn ) 1 1
lim n = lim n 1
= n 1 .
y!bn y bn z!an nz 1 n 1 n
1
n
1
Donc fn est dérivable sur [ 1; +1[ :
9
3. Montrer que fn+1 (xn ) > 0:
On a xnn xn 1 = 0; donc xnn = xn + 1 et fn+1 (xn ) = xn+1

n xn 1 = xn (xn + 1)
(xn + 1) = (xn + 1) (xn 1) > 0 car xn > 1:
4. En déduire que la suite (xn ) est décroissante et quelle converge vers une
limite l 1.
1
fn+1 est une bijection croissante donc fn+1 est aussi une bijection croissante
fn+1 (xn ) > 0 ) fn+1 (xn ) > fn+1 (xn+1 ) ) xn > xn+1
La suite (xn ) est donc décroissante , de plus elle est minorée par 1 donc elle converge vers
une limite l 1:
5. Montrer que l = 1.
Suposons que l > 1; alors
On a xn > l ) xnn > ln ; donc lim xnn = +1; Or xnn = xn + 1; on aurait donc lim xn =
n!+1 n!+1
+1: Ce qui est en contradiction avec (xn ) est convergente.
Soit f : [0; 1] ! R une fonction dérivable, à dérivée continue.
1. Soit x0 un réel. Montrer que si f 0 (x0 ) 6= 0 , alors f est monotone au voisinage

de x0 .
f (x) f (x0 )
On a f 0 (x0 ) = lim :
x!x0 x x0
f (x0 )
Si f 0 (x0 ) > 0; on pose " = > 0;
2
f (x) f (x0 ) f (x) f (x0 )
f 0 (x0 ) = lim ) 9 > 0 tel que x 2 [0; 1] ; jx x0 j < ) f (x0 ) <
x!x0 x x0 x x0
f (x) f (x0 ) f (x0 )
Ainsi si x 2 ]x0 ; x0 [ \ [0; 1] ; on a > > 0; et alors f est
x x0 2
croissante sur ]x0 ; x0 [ \ [0; 1] .
f (x0 )
Si f 0 (x0 ) < 0; on pose " = > 0;
2
f (x) f (x0 ) f (x) f (x0 )
f 0 (x0 ) = lim ) 9 > 0 tel que x 2 [0; 1] ; jx x0 j < ) f (x0 ) <
x!x0 x x0 x x0
f (x) f (x0 ) f (x0 )
Ainsi si x 2 ]x ;x [ \ [0; 1] ; on a < < 0; et alors f est décrois-
x x0 2
sante ]x0 ; x0 [ \ [0; 1].
2. On suppose dans cette questtion que f (0) = 0, et que, pour tout x 2 [0; 1],
on ait f 0 (x) > 0. Montrer qu’il existe un nombre réel m > 0 tel que, pour tout
x 2 [0; 1], on ait f (x) mx:
La fonction f 0 est une fonction continue sur [0; 1], donc f 0 a un minimum et atteint ce
minimum, autrement dit il existe x0 tel que f 0 (x0 ) = m où m = inf f 0 (x):
[0;1]
10
Comme pour tout x 2 [0; 1] ; f 0 (x) > 0; on a m > 0

On applique le théorème des accroissements …nis à f sur [0; x] ; x 2 ]0; 1], donc il existe
c 2 ]0; x[ tel que
f (x) f (0) = xf 0 (c):
Ce qui donne pour tout x 2 [0; 1], on ait f (x) mx:
Exercice 3. (3 points) (Questions de cours)

Pour les questions suivantes répondre par vrai ou faux, justi…er votre réponse
en énonçant le théorème utilisé ou en donnant un contrexemple.
1. Soit a un réel et f une application dé…nie sur un intervalle ouvert I contenant
a sauf peut-être en a.
a) Si f admet une limite …nie en a alors f est bornée au voisinage de a ?
Vrai, en e¤et, soit l = lim f (x): Pour " = 1; 9 > 0 tel que (x 2 I \ ]a ;a + [ ) l 1 < f (x) < l +
x!a
b) Si f admet une limite à gauche et une limite à droite en a alors f admet une
limite en a ?
x si x 2 ]0; 1[
Faux, par exemple, soit f la fonction dé…ne par f (x) =
1 x si x 2 [1; 2[
lim f (x) = 1 et lim+ f (x) = 0 et f n’admet pas de limite en 1.
x!1 x!1
2) Soit f une fonction de R dans R, dérivable sur un intervalle ouvert I

a) Si la dérivée de f s’annule en un point de I, alors ce point est un extremum
local pour f ?
Faux, par exemple, soit f la fonction dé…ne par f (x) = x3 ; On a f 0 (0) = 0 et f ne présente
pas d’extremums local en 0.
b) Si f prend la même valeur en deux points distincts, alors la dérivée de f

s’annule entre ces deux points.
Vrai, c’est le théorème de Rolle.

1
Contrôle de rattrapage d’Analyse I, Filière SMIA,

2017-2018, Durée 2h
1. a) Montrer que E(x + 1) = E(x) + 1:
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b) En déduire que 8x 2 R; 8a 2 Z; E(x + a) = E(x) + a:
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2. Soit f la fonction dé…nie sur R par f (x) = E(x) + E( x):

a) Montrer que la fonction f est périodique de période 1.
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b) En déduire que :
2
E(x) + E( x) = 1 si x 2
= Z et E(x) + E( x) = 0 si x 2 Z:
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::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
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3. Soient p et q sont deux entiers naturels premiers entre eux.

q 1 q 1
X kp X p
a) Montrer que E = E p k :
k=1
q k=1
q
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b) Déduire des questions précédentes que

q 1
X kp (p 1) (q 1)
E = :
k=1
q 2
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Exercice 2 (7 points)
I. Question préliminaire
Soit h une fonction numérique, dé…nie sur un intervalle I de R, admettant en un point a
de I un extremum local. Montrer que si h est dérivable en a, alors h0 (a) = 0:
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::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
II. Soit f une fonction dérivable de R+ dans R et telle que f (0) = 0. On dé…nit la fonction
g de R+ dans R par :
3
f (x)
g(x) = si x > 0 ; g(0) = f 0 (0).
x
1. Montrer que g est continue en tout point de R+ .
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::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
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2. Montrer que g est dérivable sur ]0; +1[ et calculer g 0 (x):
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3. Montrer que si f 0 est croissante sur ]0; +1[, il en est de même de g:

On pourra appliquer le théorème des accroissements …nis)
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4. On suppose maintenant qu’il existe ; ; 2 R, t.q., pour tout x 2 R+ , f (x) + x.
Montrer que g est majorée sur ]1; +1[ en déduire que g est majorée sur [0; +1[.
4
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5. On suppose, dans cette question, que < f 0 (0).

j j
Soit A = 0 : Soit a 2 [0; A] t.q. g(a) = sup g(x).
f (0) x2[0;A]
a) Montrer que g(a) = sup g(x).
x2R+
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b) Montrer que g(a) = f 0 (a):
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5
NOM : Prénom :
Exercice 3. (7 points)
I. Questions préliminaires
1. a) Rappeler la dé…nition de deux suites adjacentes.
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::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
b) Soit (un ) et (vn ) deux suites adjacentes. On pose, pour tout n 2 N, wn = vn un .

Justi…er que la suite (wn ) est décroissante.
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::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
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c) Montrer que pour tout n 2 N, on a wn 0 (c’est à dire que vn un ).
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d) Démontrer que (un ) et (vn ) convergent vers la même limite.
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2. Soit (sn ) une suite numérique.

Montrer que si les suites (s2n ) et (s2n+1 ) convergent vers la même limite alors la suite (sn )
converge.
6
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::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
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II. Application
Soit (un ) une suite de réels décroissante et de limite nulle.
Pn
Pour tout n 2 N , on pose Sn = ( 1)k uk :
k=0
1. Montrer que les suites extraites (S2n ) et (S2n+1 ) sont adjacentes.
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2: En déduire que (Sn ) est convergente.
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7
Corrigé du Contrôle de rattrapage
1. a) Montrer que E(x + 1) = E(x) + 1:
E(x) x < E(x) + 1 ) E(x) + 1 x + 1 < (E(x) + 1) + 1

Donc E(x + 1) = E(x) + 1:
b) En déduire que 8x 2 R; 8a 2 Z; E(x + a) = E(x) + a:
Si a 2 N; E(x + a) = E(x + (a 1)) + 1 = E(x + (a 2)) + 2 = :::: = E(x) + a:

Si a < 0; E(x) = E((x + a) a) = E(x + a) ( puisque a > 0).
2. Soit f la fonction dé…nie sur R par f (x) = E(x) + E( x):

a) Montrer que la fonction f est périodique de période 1.
On a f (x + 1) = E(x + 1) + E( x 1) = E(x) + 1 + E( x) 1 = f (x):

Donc la fonction f est périodique de période 1.
b) En déduire que :
E(x) + E( x) = 1 si x 2
= Z et E(x) + E( x) = 0 si x 2 Z:
Si x 2 ]0; 1[ f (x) = 1 et f (0) = 0: Comme la fonction f est périodique de période 1, on

a alors
E(x) + E( x) = 1 si x 2 = Z et E(x) + E( x) = 0 si x 2 Z:
3. Soient p et q sont deux entiers naturels premiers entre eux alors :

q 1 q 1
X kp X p
a) Montrer que E = E p k :
k=1
q k=1
q
Il su¢ t de faire le changement d’indice k = q l;
q 1 q 1 q 1
X kp X 1
(q l) p X p X p
On a alors E = E = E (q k) = E p k :
k=1
q l=q 1
q k=1
q k=1
q
b) Déduire des questions précédentes que

q 1
X kp (p 1) (q 1)
E = :
k=1
q 2
q 1 q 1
X kp X p
E = E p k
k=1
q k=1
q
q 1 q 1
X p X p
= E k +p= E k 1 +p
k=1
q k=1
q
q 1
X p
= E k + (p 1) (q 1) :
k=1
q
8
I. Question de cours
Soit h une fonction numérique , dé…nie sur un intervalle I de R, admettant en
un point a de I un extremum local. Montrer que si h est dérivable en a, alors
h0 (a) = 0:
Supposons par exemple que h admet au point a un maximum local alors nous avons h0d (a)
0 et h0g (a) 0. Comme h est dérivable en a,
h (a) = h0d (a) = h0g (a). Il en résulte que f 0 (a) = 0:
0
II. Soit f une fonction dérivable de R+ dans R et t.q. f (0) = 0. On dé…nit la

fonction g de R+ dans R par :
f (x)
g(x) = si x > 0 et g(0) = f 0 (0).
x
1. Montrer que g est continue en tout point de R+ .
La fonction g est continue sur ]0; +1[ car c’est le quotient de deux fonctions continues et
que son dénominateur ne s’annule par (sur ]0; +1[).
f (x) f (0)
Comme f est dérivable en 0 et que f (0) = 0, On a lim+ g(x) = lim+ = f 0 (0) =
x!0 x!0 x
g(0). La fonction g est donc continue en 0 et donc continue sur tout R+ .
2. Montrer que g est dérivable sur ]0; +1[ et calculer g 0 (x)
La fonction g est dérivable sur ]0; +1[ car c’est le quotient de deux fonctions continues et
xf 0 (x) f (x) f 0 (x)
que son dénominateur ne s’annule par (sur ]0; +1[) et g 0 (x) = =
x2 x
f (x)
:
x2
3. Montrer que si f 0 est croissante sur ]0; +1[, il en est de même de g:
Soit x 2]0; +1[; la fonction f est continue sur [0; x] et dérivable sur ]0; x[ ; les conditions
du théorème des accroissements …nis sont réalisées. Il existe donc c 2 ]0; x[ tel que f (x)
f (0) = xf 0 (c): Donc f (x) = xf 0 (c)
x (f 0 (x) f 0 (c))
On a ainsi g 0 (x) = 2
:
x
Comme f 0 est croissante et que c < x; f 0 (c) < f 0 (x) et par suite g 0 (x) > 0 et alors g est
croissante.
4. On suppose maintenant qu’il existe ; ; 2 R, t.q., pour tout x 2 R+ , f (x)

+ x.
a) Montrer que g est majorée sur ]1; +1[ en déduire que g est majorée sur
[0; +1[.
Pour x > 1, on remarque que g(x) + + j j.

x
De plus la fonction g est continue sur [0; 1]. La restriction de g à [0; 1] est donc majorée
(car [0 ; 1] est fermé
et borné). Il existe donc M tel que., pour tout x 2 [0; 1], g(x) M .
On a donc …nnalement, pour tout x 2 R+ , g(x) C = max (M; + j j), ce qui prouve
que g est majorée.
5. On suppose, dans cette question, que < f 0 (0).

9
j j
Soit A = et soit a 2 [0; A] t.q. g(a) = sup g(x).
f 0 (0) x2[0;A]
a) Montrer que g(a) = sup g(x).
x2R+
La fonction g est continue sur l’intervalle fermé borné [0; A], il existe donc a 2 [0; A] R+
t.q. g(a) = sup g(x).
x2[0;A]
1 f 0 (0)
Si x > A. alors
x j j
j j
f 0 (0)
x x
Or g(x) ; donc g(x)
+ f 0 (0) = g(0) sup g(x) = g(a):
x x2[0;A]
D’où supg(x) g(a)
x>A
Or sup g(x) = max( sup g(x); sup g(x)) = max(g(a); supg(x)) = g(a):
x2R+ x2[0;A] x2[0;A] x>A
b) Si a = 0, on a bien g(a) = f 0 (a). Si a > 0, le fait que g(a) = sup g(x) et que g soit
x2R+
dérivable en a permet de montrer que g 0 (a) = 0 . Comme xg(x) = f (x) pour tout x > 0,
on a g(x) + xg 0 (x) = f 0 (x) pour tout x > 0 et donc g(a) = f 0 (a).
I;
1. a) Rappeler la dé…nition de deux suites adjacentes.
b) Soit (un ) et (vn ) deux suites adjacentes. On pose, pour tout n 2 N , wn = vn un .

Justi…er que la suite (wn ) est décroissante.
On a (wn+1 wn ) = (vn+1 vn ) (un+1 un ).
c) Montrer que pour tout n 2 N , on a wn 0 (c’est à dire que vn un ).

La suite (wn ) est décroissante et a comme limite 0, il en résulte que pour tout entier n, un
vn :
d) Démontrer que (un ) et (vn ) convergent vers la même limite.
La suite (vn ) est décroissante, donc la suite (un ) est majorée par v0 . Or elle est croissante
donc elle converge vers une limite u qui véri…e un u:De même , la suite (vn ) converge
puisqu’elle est décroissante, minorée par u0 et sa limite véri…e v vn
Les limites u et v véri…ent u v: Mais comme la suite (wn ) converge vers v u = 0, on a
u = v:
2. Montrer que si les suites (v2n ) et (v2n+1 ) convergent vers la même limite alors
la suite (vn ) converge.
Soit " > 0:Il existe N 2 N tel que pour tout n 2 N, n > N ) jv2n lj < " et Il existe
N 0 2 N tel que pour tout n 2 N, n > N ) jv2n+1 lj < ":
donc si m 2 N, m est soit pair ou impair,
m > max (N; N 0 ) ) jvm lj < ": Donc la suite (vn ) converge.
II. Soit (un ) une suite de réels décroissante et de limite nulle.

10
P
n
Pour tout n 2 N , on pose Sn = ( 1)k uk :
k=0
1. Montrer que les suites extraites (S2n ) et (S2n+1 ) sont adjacentes :
S2(n+1) S2n = S2n+2 S2n = u2n+2 u2n+1 : Comme (un ) est une suite de réels décroissante,
S2(n+1) S2n 0:
Donc la suite (S2n ) est décroissante. De même S2(n+1)+1 S2n+1 = S2n+3 S2n+1 =
u2n+2 u2n+3 0; Donc la suite (S2n+1 ) est décroissante.
De plus lim S2n+1 S2n = lim u2n+1 = 0:
n!+1 n!+1
Il en résulte que les suites extraites (S2n ) et (S2n+1 ) sont adjacentes.
3. Montrer que la suite (Sn ) est convergente.
Les suites extraites (S2n ) et (S2n+1 ) sont adjacentes, elles sont donc convergentes et ont la
même limite. On en déduit que (Sn ) est convergente.
1

2016-2017, Durée 2h
1. Rappeler la caractérisation de la borne inférieure m = inf(C) dans R.
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Soit A une partie non vide de R+ et B une partie non vide de R+ . On note
n a A=B l’ensembleo
des quotients d’un élément de A par un élément de B. Soit A=B = ; a 2 A; b 2 B :
b
m
2. Montrer que si m est un minorant de A et M un majorant de B alors est un minorant
M
de A=B.
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2
3. Montrer que si B n’est pas majorée alors : 8" > 0; 9x 2 A=B; x < ".
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4. En déduire que si B n’est pas majorée, alors inf (A=B) = 0.
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5. Montrer que si A 6= f0g et si inf (B) = 0 alors A=B n’est pas majoré.
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p
Soit (un ) une suite de réels strictement positifs. On suppose que lim n un = l:
n!+1
1. Montrer que si l < 1 alors lim un = 0:

n!+1
3
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2. Montrer que si l > 1 alors lim un = +1:

n!+1
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3. Montrer que si l = 1; On ne peut rien conclure.
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Exercice 3 : ( 8 points )
On considère une fonction f : R ! R dérivable sur R .
f (a + h) f (a)
1. Que dit le théorème des accroissements …nis à propos de ?
h
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4
2. Soit l 2 R: Montrer que lim f 0 (x) = l ) f 0 (a) = l et lim+ f 0 (x) = l ) f 0 (a) = l:

x!a x!a
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3. Soit g une fonction croissante de R dans R, soient E = fg (x) ; x < ag et F = fg (y) ; y > ag :
Montrer que E admet une borne supérieure notée m et que F admet une borne inférieure
notée M. Puis montrer que m g (a) M:
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5
NOM : Prénom :
4. Montrer que lim g (x) = m et lim+ g (x) = M:

x!a x!a
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5. Montrer que si la dérivée f 0 de f est croissante alors cette dérivée est continue.
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6
Soit f une fonction dérivable de R dans R. Soient a et b deux réels.

1. Si f présente un maximum local en a, alors f 0 (a) = 0.
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2. Si f 0 (a) = 0, alors f présente un extremum local en a.
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3. Si f (a) = f (b), alors f atteint son maximum sur [a; b].
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4. Si f (a) = f (b), alors f présente un extremum local en un point de ]a; b[.
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7
Corrigé du Contrôle d’Analyse I, Filière SMIA,

2016-2017
1. Rappeler la Caractérisation de la borne inférieure m = inf(C) dans R.
i)(8x 2 A); x m:
m = inf(A) ,
ii)8" > 0; 9x 2 A; x m + ":
Soit A une partie non vide de R+ et B une partie non vide de R+ . On note
n a A=B l’ensembleo
des quotients d’un élément de A par un élément de B. Soit A=B = ; a 2 A; b 2 B :
b
m
2. Montrer que si m est un minorant de A et M un majorant de B alors est
M
un minorant de A=B.
Comme B R+ ; M est strictement positif.

m m
Si m < 0, alors, < 0 . Or A=B R+ ; donc est un minorant de A=B:
M M
Supposons que m 0.
1 1 x x
Pour tout y 2 B, 0 < y M , donc 0 < et 0 . De plus pour tout
M y M y
x 2 A; 0 m x
m x
et alors : 8x 2 A; 8y 2 B; .
M y
m
Donc est un minorant de A=B.
M
2. Montrer que si B n’est pas majorée alors : 8" > 0; 9x 2 A=B; x < ".
Soit " > 0 et soit a un élément quelconque de A. Comme B n’est pas majoré, il existe
a a
y 2 B tel que y > > 0. Donc x = < ", on a bien x 2 A=B et x < ".
" y
3. En déduire que si B n’est pas majorée, alors inf (A=B) = 0.
Par hypothèse, tout élément de A=B est positif ou nul. Donc 0 est un minorant de A=B.
D’après la question précédente, pour tout " > 0, " n’est pas un minorant de A=B: Donc 0
est le plus grand des minorants de A=B.
0 est un minorant de A=B et

( On peut aussi dire que
8" > 0; 9x 2 A=B; 0 x < 0 + ":
Donc d’après la caractérisation de la borne inférieure dans R, inf (A=B) = 0):
4. Montrer que si A 6= f0g et si inf (B) = 0 alors A=B n’est pas majoré.
8
Par hypothèse, A contient un réel strictement positif. Si inf (B) = 0 alors pour " > 0, il
existe y 2 B tel que 0 < y < ". Soit M un réel strictement positif quelconque. Soit y 2 B
a a a
tel que 0 < y < . Alors 2 A=B et > M . Donc A=B n’est pas majoré.
M y y
Soit (un ) une suite de réels strictement positifs. On suppose que

p
lim n un = l:
n!+1
1. Montrer que si l < 1 alors lim un = 0:

n!+1
l+1 p
1. Si l < 1; on pose = ; alors l < < 1. Comme lim n un = l, il existe N tel que
p 2 n!+1
si n > N; lim n un <
n!+1
n n
On a alors si n > N; 0 un < . Comme < 1; donc lim = 0; donc lim un = 0:
n!+1 n!+1
2. Montrer que si l > 1 alors lim un = +1:
n!+1
l+1 p
Si l > 1; on pose = ; alors 1 < < l. Comme lim n un = l; il existe N tel que si
p 2 n!+1
n > N; n un > n
On a alors un > n . Comme > 1 lim n = +1; donc lim un = +1:
n!+1 n!+1
3. Montrer que si l = 1; On ne peut rien conclure.

p 1
On prend par exemple un = n; on a lim n un = lim e n ln n = 1 et lim un = +1:
p n!+1 n!+1 n!+1
Si on prend un = 1; on a lim n un = 1 et lim un = 1:
n!+1 n!+1
1 p
Si on prend un = ; on a lim n un = 1 et lim un = 0:
n n!+1 n!+1
On considère une fonction f : R ! R dérivable sur R .
f (a + h) f (a)
1. Donner le théorème des accroissements …nis à propos de ?
h
Comme f est dérivable sur R , elle est continue sur [a; a + h] ou sur [a + h; a] et dérivable
sur ]a; a + h[ ou sur ]a + h; a[ . Les hypothèses du théorème des accroissements …nis sont
f (a + h) f (a)
donc véri…ées Ainsi, il existe c 2 ]a; a + h[ ou ]a + h; a[ ; tel que = f 0 (c)
h
.
2. Montrer que lim f 0 (x) = l ) f 0 (a) = l et lim f 0 (x) = l ) f 0 (a) = l:

x!a x!a+
f 0 admet une limite l en a donc : 8" > 0; 9 > 0, (a < x < a ) jf 0 (x) lj < ")
f (a) f (a )
d’après le théorème des accroissements …nis , il existe c 2 ]a ; a[ tel que =
f 0 (c) :
Ce qui entraine que
f (a) f (a )
8" > 0; 9 > 0, a <x<a) l <"
f (a + h) f (a)
Autrement dit, en choisissant h = ; on a lim = l.
x!a h
9
La fonction f étant dérivable en a , cette limite vaut f 0 (a), par conséquent f 0 (a) = l.
Le raisonnement est identique pour montrer l’autre limite :
f 0 admet une limite l en a+ donc : 8" > 0; 9 > 0, (a < x < a + ) jf 0 (x) lj < ")
f (a + ) f (a)
d’après le théorème des accroissements …nis , il existe c 2 ]a; a + [ tel que =
f 0 (c) :
Ce qui entraine que
f (a + ) f (a)
8" > 0; 9 > 0, a < x < a + ) l <"
f (a + h) f (a)
Autrement dit, en choisissant h = ; on a lim+ = l.
x!a h
La fonction f étant dérivable en a , cette limite vaut f (a), par conséquent f 0 (a) = l.
0
3. Soit g une fonction croissante de R dans R, soient E = fg (x) ; x < ag et F =

fg (y) ; y > ag :
Montrer que E admet une borne supérieure notée m et que F admet une
borne inférieure notée M. Puis montrer que m g (a) M:
L’ensemble E est un sous ensemble de R majoré par g (a) donc admet une borne supérieure
notée m. .
De même, l’ensemble F est un sous ensemble de R minoré par g (a) donc admet une borne
inférieure notée M: .
De plus, comme m est le plus petit des majorants m g (a) :
et comme M est le plus grand des minorants g (a) M:
4. Montrer que lim g (x) = m et lim+ g (x) = M:

x!a x!a
On utilise le fait que m est la borne supérieure de E. Pour tout " > 0; il existe g(t) 2 E
tel que m " < g(t) < m:
Comme g est croissante, pour tout x tel que t < x < a; on a g (t) < g (x) < g (a). De plus
m étant la borne supérieure de E; on a g (t) < g (x) < m: Ainsi, en posant = a t > 0
( c’est à dire t = a ); on a pour tout " > 0; il existe > 0 tel que pour tout x véri…ant
, a < x < a on a m " < g(t) < g (x) < m: Ce qui montre bien que lim g (x) = m:
x!a
Le raisonnement est identique pour montrer l’autre limite :
On utilise le fait que M est la borne supérieure de E. Pour tout " > 0; il existe g(u) 2 E;
M < g(u) < M + ":
Comme g est croissante, pour tout y tel que a < y < u; g (a) < g (y) < g (t). M étant la
borne inférieure de E; on a M < g (a) < g (y) : On en déduit que pour tout " > 0; il existe
= u a > 0 tel que pour a < y < a + ; M < g(y) < g (u) < M + ": Ce qui montre bien
que lim+ g (y) = M:
y!a
5. Montrer que si la dérivée f 0 de f est croissante alors cette dérivée est conti-
nue.
Soit a 2 R: Comme f est dérivable en a, d’après la question 2. Il su¢ t de montrer que

f 0 (x) admet une limite en a et en a+ .
10
Pour cela, on applique le résultat des questions précédentes à f 0 : Soit donc m = inf ff 0 (x) ; x < ag
et M = ff 0 (y) ; y > ag : Alors m f 0 (a) M: et lim f 0 (x) = m et lim+ f 0 (x) = M:
x!a x!a
D’après le 2. (puisque f 0 (x) admet une limite en a et en a+ )
lim f 0 (x) = f 0 (a) et lim+ f 0 (x) = f 0 (a) : Ce qui montre que lim f 0 (x) = f 0 (a) : Autre-
x!a x!a x!a
ment dit f 0 est continue.
Soit f une fonction dérivable de R dans R. Soient a et b deux réels.
1. Si f présente un maximum local en a, alors f 0 (a) = 0. Vrai

Supposons par exemple que f admet au point a un maximum local alors nous avons fd0 (a)
0 et fg0 (a) 0. Comme f est dérivable en a, f 0 (a) = fd0 (a) = fg0 (a). Il en résulte que
f 0 (a) = 0:
2. Si f 0 (a) = 0, alors f présente un extremum local en a. Faux

Exemple f (x) = x3 ; f 0 (0) = 0 et f ne présente pas d’extremum local en 0.
3. Si f (a) = f (b), alors f atteint son maximum sur [a; b]. Faux
Exemple : f (x) = x2 ; f ( 1) = f (1) et f ne présente pas maximum sur [ 1; 1].
4. Si f (a) = f (b), alors f présente un extremum local en un point de ]a; b[. vraie
Comme f est une fonction continue sur [a; b] ,

f ([a; b]) = [m; M ] où m = inf f (x) et M = sup f (x):
x2[a;b] x2[a;b]
0
Si f est constante sur [a; b], f (x) = 0 pour tout point x de [a; b]. Si f n’est pas constante,
m ou M est di¤èrent de f (a) . Supposons, par exemple que f (a) 6= M . Comme f est
continue sur [a; b], la borne supérieure M est atteinte. Il existe donc c 2 [a; b] tel que
f (c) = M . Puisque M > f (a) = f (b), c est distinct de a et b. C’est à dire que c 2]a; b[: La
fonction f est donc dérivable en c et admet un maximum en c:
5. S’il existe c 2 ]a; b[ tel que f 0 (c) = 0, alors f (a) = f (b). Faux
Exemple f (x) = x3 ; f 0 (0) = 0; 0 2 ] 1; 1[ et f ( 1) 6= f (1).
6. Soit " un réel strictement positif quelconque. On pose A = B = ]0; "]. Montrer que
A=B = R+ .
5. Soit " un réel strictement positif quelconque. On pose A = B = ]0; "]. Montrer
que A=B = R+ .
Tout élèment de A=B est strictement positif, donc A=B R+

Montrons que R+ A=B : Soit x un réel strictement positif.
x"
Supposons d’abord x 1. Ecrivons x = .
"
On a x" "; donc x" 2 A et " 2 B. Donc x 2 A=B.
" " "
Supposons maintenant x > 1. Ecrivons : x = " . On a "; donc 2 B; comme " 2 A,
x x
x
on en déduit encore que x 2 A=B.
1
Contrôle de rattrapage , Analyse I, Filière SMIA,

2016-2017, Durée 2h
1. Montrer que pour tout entier n 1; on a l’encadrement :
p p 1 p p
2( n + 1 n) < p < 2( n : n 1)
n
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:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Pp 1
2. En déduire un encadrement de la somme p pour tout p 2 N :
n=1 n
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:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
2
1 1 1
3. Quelle est la partie entière de 1 + p + p + :::: + p ?
2 3 10000
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:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Soit (un ) une suite de nombres réels.
1. Si les suites extraites (u2n ) et (un2 ) sont bornées, alors (un ) est bornée.
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:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
2. Si (un ) est croissante, alors toute suite extraite de (un ) est croissante.
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
3. Si les suites extraites (u2n ) et (u2n+1 ) sont monotones, alors (un ) est monotone.
3
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::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
4. Si les suites extraites (u2n ) et (u2n+1 ) convergent, alors (un ) est bornée.
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
5. Si les suites extraites (u2n ) et (u2n+1 ) sont bornées et monotones, alors la suite (un )
converge vers une limite …nie.
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:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
6. Si la suite (un ) est monotone et bornée, alors les suites extraites (u2n ) et (u2n+1 )
convergent vers la même limite …nie.
4
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Soient a et b des réels tels que a < b.
1. En utilisant le théorème des accroissements …nis montrer que
(b a) ea < eb ea < (b a) eb :
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2. Soit f : [0; 1] ! R continue et dérivable de dérivée continue sur [0; 1] et deux fois
dérivable sur ]0; 1[ telle que : f (0) = 0; f (1) = 0; f 0 (0) < 0 et f 0 (1) > 0: On suppose de
00
plus que 8x 2 ]0; 1[ ; f (x) > 0.
a) Montrer qu’il existe > 0 tel que pour tout x 2 [0; ] ; f 0 (x) < 0.
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5
NOM : Prénom :
b) Montrer que f ( ) < 0.
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c) On suppose qu’il existe 2 ]0; 1[ tel que f ( ) = 0, montrer qu’il existe c1 2 ]0; [ et
c2 2 ] ; 1[ tel que f 0 (c1 ) = f 0 (c2 ) = 0, et en déduire que pour tout x 2 ]0; 1[, f (x) 6= 0:
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d) Déterminer le signe de f (x) pour tout x 2 ]0; 1[.
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6
3. On considère la fonction f dé…nie par f (x) = eax+(1 x)b xea (1 x) eb

Montrer que f véri…e les hypothèses du 2 . Puis que pour tout x 2 ]0; 1[ ;
eax+(1 x)b < xea + (1 x) eb :
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Exercice 4. Question de cours ( 4 points)

Soit x0 2 R . Montrer qu’une fonction f admet une limite quand x tend vers x0 si et
seulement si pour toute suite ( un ) de points de A qui tend vers x0 la suite ( f ( un ) )
converge vers l.
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7
Corrigé du Contrôle de rattrapage , Analyse I,

Filière SMIA, 2016-2017
Exercice 1 . (4 points)
1. Montrons que pour tout entier n 1, on a l’encadrement :

p p 1 p p
2( n + 1 n) < p < 2( n n 1):
n
On a :
p p 1 1
n+1 n= p p < p :
n+1+ n 2 n
De même
p p 1 1
n n 1= p p > p :
n+ n 1 2 n
Pp 1
2. Encadrement de la somme p pour tout p 2 N :
n=1 n
Pp 1 Pp 1
On écrit p =1+ p :
n=1 n n=2 n
Or p
2 2 2<1=2 1 (1)
et
p p
X p p X p p
n+1 n = n n+1
n=2 n=2
p p p p p p
= 2 3 + 3 4 + :::: + p p+1
p p
= p+1 2
De même
p p
X p p X p p
n n 1 = n 1 n
n=2 n=2
p p p p p p
= 1 2 + 2 3 + :::: + p 1 p
p
= p 1
Ainsi p
p p X 1 p
2 p+1 2 2 p 2 p 2 (2)
n=2
n
On additionnant membre à membre (1) et (2) ; on obtient
p
p X 1 p
2 p+1 2 p 2 p 1:
n=1
n
8
1 1 1
3. Quelle est la partie entière de 1 + p + p + :::: + p ?
2 3 10000
Pour p = 10000; on a
p X
10000
1 p
2 10001 2 p 2 10000 1
n=1
n
p p
Or 2 10000 1 = 199 et 2 10001 2 = 198; 0099 > 198;
Donc
X
10000
1
198 p 199
n=1
n
et par suite !
X
10000
1
E p = 198:
n=1
n
Soit (un ) une suite de nombres réels.
1. Si les suites extraites (u2n ) et (un2 ) sont bornées, alors (un ) est bornée. Faux
Si un = n (1 ( 1)n ) alors u2n = un2 = 0 et u2n+1 = 2 (2n + 1)

(u2n ) et (un2 ) sont bornées et (u2n+1 ) n’est pas bornée.
2. Si (un ) est croissante, alors toute suite extraite de (un ) est croissante. vrai
Soit (vn ) une suite extraite de (un ) ; alors vn = u'(n) avec ' : N ! N strictement croissante:
Comme ' est strictement croissante ' (n + 1) > ' (n) et comme (un ) est croissante,
u'(n+1) > u'(n) :
3. Si les suites extraites (u2n ) et (u2n+1 ) sont monotones, alors (un ) est monotone.
Faux
( 1)n 1
La suite dé…nie par un = n’est pas monotone alors que (u2n ) = et (u2n+1 ) =
n 2n
1
le sont.
2n + 1
4. Si les suites extraites (u2n ) et (u2n+1 ) convergent, alors (un ) est bornée. vrai
(u2n ) et (u2n+1 ) convergent donc elle sont bornées. Ainsi, il existe A > 0; tel que pour tout
n, ju2n j < A: De même il existe B > 0; tel que pour tout n; ju2n+1 j < B: Par conséquent
si C = min (A; B) ;pour tout n, jun j < C:
5. Si les suites extraites (u2n ) et (u2n+1 ) sont bornées et monotones, alors la suite
(un ) converge vers une limite …nie. Faux
La suite dé…nie par un = ( 1)n ; (u2n ) = (1) et (u2n+1 ) = ( 1)n sont bornées et monotones
et la suite (un ) ne converge pas.
9
6. Si la suite (un ) est monotone et bornée, alors les suites extraites (u2n ) et
(u2n+1 ) convergent vers la même limite …nie. vrai
Supposons que (un ) est croissante et bornée alors elle est convergente, donc les suites
extraites (u2n ) et (u2n+1 ) convergent vers la même limite …nie.
Soient a et b des réels tels que a < b.

1. En utilisant le théorème des accroissements …nis montrer que
(b a) ea < eb ea < (b a) eb
La fonction g : x 7! ex est continue et dérivable sur R, de dérivée g 0 (x) = ex ; donc d’après

le théorème des accroissements …nis, il existe c 2 ]a; b[ tel que eb ea = (b a) ec : Or
a < c < b ) ea < ec < eb ; d’où
(b a) ea < eb ea < (b a) eb :
2. Soit f : [0; 1] ! R continue et dérivable de dérivée continue sur [0; 1] et deux
fois dérivable sur ]0; 1[ telle que : f (0) = 0; f (1) = 0; f 0 (0) < 0 et f 0 (1) > 0:
00
On suppose de plus que 8x 2 ]0; 1[ ; f (x) > 0.
a) Montrer qu’il existe > 0 tel que pour tout x 2 [0; ] ; f 0 (x) < 0.
La fonction f est continue , dérivable sur [0; 1] et f (0) = f (1) = 0 sur [0; 1] : D’après le
00
théorème de Rolle il existe 2 ]0; 1[ tel que f 0 ( ) = 0: Comme 8x 2 ]0; 1[ ; f (x) > 0,
la fonction f 0 est strictement croissante, donc pour tout x tel que 0 < x < ; f 0 (x) <
f 0 ( ) = 0:
b) Montrer que f ( ) < 0.
Appliquons le théorème des accroissements …nis sur [0; ], les hypothèses sont évidemment
véri…ées, il existe c 2 ]0; [ tel que f ( ) f (0) = f 0 (c) : Or f (0) = 0; > 0 et f 0 (c) < 0;
donc f ( ) < 0.
c) On suppose qu’il existe 2 ]0; 1[ tel que f ( ) = 0, montrer qu’il existe

c1 2 ]0; [ et c2 2 ] ; 1[ tel que f 0 (c1 ) = f 0 (c2 ) = 0 et en déduire que pour tout
x 2 ]0; 1[, f (x) 6= 0:
S’il existe 2 ]0; 1[ tel que f ( ) = 0, les hypothèses du théorème de Rolle sont véri…ées
sur [0; ] et sur [ ; 1] ; donc il existe c1 2 ]0; [ et c2 2 ] ; 1[ tel que f 0 (c1 ) = f 0 (c2 ) = 0.
00
Comme 8x 2 ]0; 1[ ; f (x) > 0, la fonction f 0 est strictement croissante on ne peut pas
avoir c1 < c2 et f 0 (c1 ) = f 0 (c2 ) = 0. Par conséquent pour tout x 2 ]0; 1[, f (x) 6= 0:
d) Déterminer le signe de f (x) pour tout x 2 ]0; 1[.
D’après 2.b), il existe une valeur 2 ]0; 1[ telle que f ( ) < 0 et d’après 2.c), f ne s’annule
pas sur ]0; 1[ et f est continue, par conséquent pour tout x 2 ]0; 1[ ; f (x) < 0.
3. On considère la fonction f dé…nie par f (x) = eax+(1 x)b xea (1 x) eb :

Montrer que f véri…e les hypothèses du 2 . Puis que pour tout x 2 ]0; 1[ ; eax+(1 x)b
<
xea + (1 x) eb :
10
f est dé…nie, continue, dérivable de dérivée continue sur R,
f (0) = eb eb = 0; f (1) = ea ea = 0;
f 0 (x) = (a b) eax+(1 x)b ea + eb ;
f 0 (0) = (a b) eb ea + eb < (a b) eb + (b a) eb = 0;
f 0 (1) = (a b) ea ea + eb > (a b) ea + (b a) ea = 0;
f 00 (x) = (a b)2 eax+(1 x)b > 0 8x
On en déduit que pour tout x 2 ]0; 1[ ; f (x) < 0, c’est à dire pour tout x 2 ]0; 1[ ;
eax+(1 x)b
< xea + (1 x) eb :
Exercice 4. Question de cours ( 4 points)
Soit x0 2 R . Montrer qu’une fonction f admet une limite quand x tend vers
x0 si et seulement si pour toute suite ( un ) de points de A qui tend vers x0 la
suite ( f ( un ) ) converge vers l.
Supposons que f admet une limite réelle quand x tend vers x0 2 R. Soit " > 0, il existe
> 0 tel que
(x 2 A; jx x0 j < ) jf (x) lj < ":)
Soit ( un ) une suite de points de A qui tend vers x0 , il existe N > 0 tel que 8n > N
; jun x0 j < .
Par suite : 8n > N ; jf ( un ) lj < ". C’est à dire que la suite ( f ( un ) ) converge vers l:
Réciproquement, Supposons que pour toute suite ( un ) de points de A qui tend vers x0 la
suite ( f ( un ) ) converge vers l et que f n’admet pas de limite quand x tend vers x0 . Il
existe, alors, un réel " positif tel que pour tout n > 0 , il existe un élément un de A tel
que : j un x0 j < n1 et jf ( un ) lj > " (A ) .
La suite ( un ) ainsi construite tend vers x0 , donc la suite ( f ( un ) ) converge vers l, c’est
à dire que pour tout réel " > 0, il existe N > 0 tel que
8n > N ,jf ( un ) lj < ":
Mais ceci contredit (A ) . Le raisonnement est analogue lorsque x0 tend vers +1 ou 1:
1
Université cadi Ayyad Année universitaire 2015-2016

Faculté des Sciences-Semlalia Département de Mathématiques
Marrakech
Contrôle d’analyse I, Filière SMIA

Durée 2H
_________________
1. Montrer qu’une suite convergente est bornée.
2. Montrer que si une suite est convergente, alors sa limite est unique.
3. a) Donner la dé…nition d’une suite extraite.
b) Montrer que toute suite extraite d’une suite divergente tendant vers +1 est divergente
et tend vers +1.
1. Question préliminaire
Soit A et B deux parties non vides bornées.
a) Montrer que A [ B est bornée et que sup (A [ B) = max (sup A; sup B).
b) Déterminer, en le justi…ant, inf (A [ B) en fonction de inf (A) et inf (B) :
2. On se propose de chercher les bornes sup et inf de

1 ( 1)n
E= + ;n 2 N :
2n n
a) Montrer que E est borné.
On pose
1 1 1 1
A= ;n 2 N et B= + ;n 2 N :
22n+1 2n + 1 22n 2n
b) Montrer que inf A sup A < 0 < inf B sup B: En déduire sup E:
1 1
c) On pose bn = :
22n+1 2n + 1
Montrer que la suite (bn ) est croissante, en déduire inf E
2
Soient a et b deux nombres réels tels que a < b et f une application de [a; b] dans [a; b] :
1. On suppose que pour tout (x; y) 2 [a; b] [a; b] ;
jf (x) f (y)j jx yj
Montrer que f est continue sur [a; b].
2. En déduire qu’il existe x 2 [a; b], tel que f (x) = x.
3. On suppose maintenant que pour tout x; y 2 [a; b] ;
jf (x) f (y)j < jx yj
Montrer qu’il existe un unique x 2 [a; b], tel que f (x) = x.
4. On désigne par f l’application de [0; 2] dans R, dé…nie pour tout x 2 [0; 2] par
f (x) = ln 2 + x2 :
a) i) Justi…er l’existence de sup jf 0 (x)j :

x2[0;2]
ii) On pose alors M = sup jf 0 (x)j

x2[0;2]
Montrer que M < 1.
b) i) Montrer que f ([0; 2]) [0; 2] :

On donne 0; 69 < ln (2) < 0; 7 et 1; 79 < ln (6) < 1; 8:
ii) En déduire qu’il existe un unique x 2 [0; 2], tel que f (x) = x.
On notera x cet élément.
c) Montrer que l’application f est injective.
x0 2 [0; 2] ,
On dé…nit la suite (xn ) de nombres réels par la donnée de
xn+1 = f (xn ) si n 0
d) Montrer que si x0 6= x;, alors pour tout n 0; xn 6= x.
e) On suppose que x0 6= x. Montrer que pour tout n 0; jxn+1 xj M jxn xj :
f) En déduire que pour tout x0 2 [0; 2], la suite (xn ) converge vers x.
3
Corrigé du contrôle 1
Année universitaire 2015-2016
Analyse I, Filière SMIA
_________________
1. Montrons qu’une suite convergente est bornée :
Soit (un ) une suite qui converge vers un réel l . Pour " > 0 ,
9N 2 N; (n > N ) jun lj < "):
Or jun j - jlj jjun j jljj jun lj, donc n > N ) jun j < " + jlj
Par suite, pour tout n 2 N; on a jun j sup f" + jlj ; ju0 j ; ju1 j ; ::::: juN jg.
2. Montrons que si une suite est convergente, alors sa limite est unique :
Supposons que la suite (un ) admet deux limites l et l0 , avec l 6= l0 . Soit " > 0. Puisque ,
lim un = l, : 9N 2 N : n > N ) jun lj < ":
n!1
De même , lim un = l0 entraîne : 9N 0 2 N : n > N ) jun l0 j < ".
n!1
jl l0 j
En particulier, si " = , pour tout n > N 00 = max(N; N 0 ), on a :
4
jl l0 j
0 < jl l0 j jl un j + jun l0 j <
2
Par suite l = l0 .
3. a) Dé…nition d’une suite extraite :

Soit (un ) et (vn ) deux suites numériques. On dit que la suite (vn ) est une suite extraite de
la suite (un ), s’il existe une application ', de N dans N, strictement croissante, telle que
vn = u'(n) pour tout n 2 N:
b) Montrons que toute suite extraite d’une suite divergente tendant vers +1 est divergente
et tend vers +1/
On se donne A > 0. Il existe un entier N tel que pour tout n N , un A: Si n N alors
'(n) N , d’où vn = u'(n) A et lim vn = +1:
n!+1
1. Question préliminaire
a) A est majorée par sup A et B par sup B; donc A[B est majorée par max (sup A; sup B),
donc sup (A [ B) existe, et sup (A [ B) max (sup A; sup B).
Réciproquement, A [ B est majorée par sup (A [ B), alors A et B sont aussi majorées par
sup (A [ B), puisque sont incluses dans A [ B, en particulier sup (A [ B) sup (A) et
sup (A [ B) sup (B) ; donc sup (A [ B) max (sup A; sup B), d’où
sup (A [ B) = max (sup A; sup B).
b) Le même raisonnement est valable, pour montrer que inf (A [ B) = min (inf A; inf B) :
1 ( 1)n 1 3
2. a) 8n 2 N ; n + + 1 = ; donc E est borné.
2 n 2 2
1 1
b) On a 22n+1 2n + 1; donc 2n+1 ; donc tous les éléments de A sont négatifs,
2 2n + 1
1 1
de plus 2n + > 0; donc tous les éléments de A sont positifs, d’où
2 2n
inf A sup A < 0 < inf B sup B:
4
1 1
c) On a E = A[B; donc sup (A [ B) = max (sup A; sup B) = sup B: Posons an = 2n + :
2 2n
3
La suite (an ) est décroissante sup B = a1 = :
4
d)
1 1 1 1
bn+1 bn =
22n+3 2n + 3 22n+1 2n + 1
2 3
= :
(2n + 3) (2n + 1) 22n+3
On montre par récurence pour tout n 0 que 22n+4 3 (2n + 3) (2n + 1) :

Pour n = 0; 24 9:
Supposons que pour n …xé 22n+4 3 (2n + 3) (2n + 1) et montrons que 22n+6 3 (2n + 5) (2n + 3) :
22n+5 = 4 22n+4 12 (2n + 3) (2n + 1) :
Or
12 (2n + 3) (2n + 1) 3 (2n + 5) (2n + 3) = 3 (2n + 3) (6n 1) 0:
1 1
Donc la suite (bn ) est croissante, donc inf A = b0 = 1=
2 2
1
inf E = min (inf A; inf B) = inf A = :
2

1. Soit x0 2 [a; b], pour tout " > 0, il existe = > 0 tel que
8x 2 [a; b] ; jx x0 j < ) jf (x) f (x0 )j jx x0 j < ":
D’où f est continue en x0 pour tout x0 2 [a; b] :f est donc continue sur [a; b].
2. On pose g (x) = f (x) x:

Comme f est continue, g l’est aussi. Il est clair par construction de g que notre problème se
ramène à montrer l’existence d’un réel x 2 [a; b] tel que g (x) = 0. On a f (a) 2 [a; b] ; donc
f (a) a et f (b) 2 [a; b] ; donc f (b) b: Donc g (a) = f (a) a 0 et g (b) = f (b) b 0.
D’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe donc x 2 [a; b] tel que g (x) = 0.
3. Comme jf (x) f (y)j < jx yj ; alors jf (x) f (y)j jx yj

On peut appliquer le résultat du a). Il existe x 2 [a; b], tel que f (x) = x, il reste à montrer
l’unicité de x véri…ant f (x) = x:
Supposons qu’il existe x1 2 [a; b] et x2 2 [a; b] ; x1 6= x2 tels que f (x1 ) = x1 et f (x2 ) = x2 :
Or jf (x1 ) f (x2 )j < jx1 x2 j ; donc jx1 x2 j < jx1 x2 j
Ce qui est contradictoire avec x1 6= x2 , par conséquent il existe un unique x 2 [a; b] tel
que f (x) = x:
4. a) i) La fonction f est de classe C 1 sur l’intervalle fermé borné [0; 2] : En particulier la

fonction f 0 est continue sur [0; 2] ; donc elle y est bornée.
ii) Etudions la fonction f 0 sur l’intervalle [0; 2] :

On a
0 2x 00 2 (2 + x2 ) 4x2 2 (2 x2 )
f (x) = et f (x) = =
2 + x2 2 + x2 2 + x2
D’où le tableau de variation de la fonction :
5
p
x 0 2 2
00
f (x) + p
0
2
2
f0 % &
2
0 3
p
2
On en déduit que M = < 1:
2
0
b) i) D’après le tableau ci dessus f (x) 0 pour tout x 2 [0; 2] ; donc f est strictement
croissante , donc
f ([0; 2]) [f (0) ; f (2)] = [ln (2) ; ln (6)] [0; 2].
ii) D’après la formule des accroissements …nis, pour tout x; y 2 [0; 2] ; x < y, il existe
c 2 ]x; y[ tel que f (x) f (y) = f 0 (c) (x y)
Ce qui entraine que
jf (x) f (y)j = jf 0 (c) (x y)j < jx yj
et alors il existe un unique x 2 [0; 2],noté x tel que f (x) = x:
c) D’après b), f est strictement croissante sur [0; 2] ; donc elle est injective.
x0 2 [0; 2] ,
On dé…nit la suite (xn ) de nombres réels par la donnée de
xn+1 = f (xn ) si n 0
d) Si x0 6= x montrons, par récurrence, que pour tout n 0; xn 6= x. La fonction f est

injective, donc
6
xn = x ) f (xn ) 6= f (x)
) xn+1 6= x:
cela montre que pour tout n 0; xn 6= x.
e) On applique l’inégalité du b) jf (x) f (y)j < M jx yj à x = xn et y = x; ce qui donne

jf (xn ) f (x)j < M jxn xj :
D’où pour tout n 0; jxn+1 xj < M jxn xj :
f) Montrons par récurrence que pour tout n 0; jxn xj M n jx0 xj.

Pour n = 0; l’inégalité est évidente, montrons que l’inégalité au rang n entraine l’inégalité
au rang n + 1. D’après e), jxn+1 xj < M jxn xj
D’après l’hypothèse de récurrence jxn xj M n jx0 xj
d’où jxn+1 xj M n+1 jx0 xj
Donc pour tout n 0; jxn xj M n jx0 xj.
Comme 0 M < 1; lim M n = 0:
n!+1
Par conséquent lim xn = x:
n!+1
1

Contrôle de Rattrapage, 2015-2016

Analyse I, Filière SMIA, Durée 2h
1. a) Montrer qu’un entier naturel q tel que q 2 soit un multiple de 3 est aussi un multiple
de 3.
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:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
p
b) En déduire que 3 est irrationnel:
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
2. Soit A et B les sous ensemble de R dé…nies par

A = x 2 R; x > 0 et x2 > 3 et B = x 2 Q; x > 0 et x2 > 3 :
2
Pour chaque question répondre par vrai ou faux en justi…ant :
a) A admet au moins un majorant,
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
b) A admet une borne supérieure
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
c) A admet au moins un minorant
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
d) A admet une borne inférieure
:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
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e) A admet un plus petit élément ;
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3
f) B admet au moins un majorant ;
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g) B admet une borne supérieure ;
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h) B admet au moins un minorant ;
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i) B admet une borne inférieure ;
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j) B admet un plus petit élément.
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4
1. Montrer que si un polynôme P a n racines réelles simples 1 ; :::; n telles que 1 <
::: < n alors le polynôme P 0 a n 1 racines réelles simples 1 ; :::; n telles que 1 < 1 <
2 < :: < i < i+1 < ::: < n 1 < n :
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2. Montrer que si P est un polynôme de degré impaire, l’équation P (x) = 0 admet au

moins une solution réelle.
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5
NOM : N d’Apogée :
Prénom : N de Table :
3. Application : Soient p et q deux nombres réels , n un entier strictement positif et P

le polynôme dé…nie par P (x) = xn + px + q:
a) Montrer que si n est pair, le polynôme ne peut avoir plus de deux racines réelles.
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b) Montrer que si n est impair, le polynôme ne peut avoir plus de trois racines réelles.
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c) On suppose que n = 5: Discuter le nombre de solutions de P en fonction de p.
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6
Soit f : R ! R une fonction telle que, pour tous x; y 2 R, jf (x) f (y)j jsin x sin yj :
1. Montrer que f est 2 -périodique (c’est-à-dire que f (x + 2 ) = f (x) pour tout x 2 R.
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2. Montrer que f est continue sur R.
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3. Montrer que f est dérivable en et calculer f 0 .

2 2
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Soit (un ) une suite qui tend vers l 2 R.

1. On suppose que l = 1: Montrer que (E(un )) tend vers l:
7
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On suppose dans la suite que l 2 R.

2. Montrer que E(l) < un < E(l) + 1 à partir d’un certain rang.
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3. On suppose dans cette question que un 2 Z ;

Montrer que (un ) converge si et seulement si elle est stationnaire.
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4. On suppose que l n’est pas un entier. Montrer que (E(un ))converge vers E(l):
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8
Corrigé du Contrôle de Rattrapage, 2015-2016

Analyse I, Filière SMIA,
1. a) Supposons que q 2 soit un multiple de 3 et q n’est pas un multiple de 3.

On a alors q = 3k + 1 ou q = 3k + 2:
Si q = 3k + 1; alors q 2 = 9k 2 + 6k + 1 = 3 (3k 2 + 2k) + 1. Donc q 2 ne serait pas un multiple
de 3.
Si q = 3k + 2; alors q 2 = 9k 2 + 12k + 4 = 3 (3k 2 + 4k + 1) + 1. Donc q 2 ne serait pas un
multiple de 3.
p p
b) Supposons que 3= ; q 6= 0 avec p 2 Z et q 2 N ;p et q premiers entre eux. Alors
q
3q 2 = p2 et donc p2 est un multiple de 3 et donc p est aussi un multiple de 3, c’est à dire
p = 3k: D’où p2 = 9k 2 = 3q 2 ; donc q 2 = 3k:
Par suite q est un multiple de 3 . Ce qui contredit le fait que p et q sont premiers entre
eux.
2. a) Faux : A n’admet pas de majorants.
p
x 2 A ,i x > 0 ethx2 > 3 , x > 3
p
, x2 3; +1 .
p
D’où A = 3; +1 qui est un intervale non majoré ( il contient par exemple l’ensemble
N f0; 1g qui est non majoré).
b) Faux. A n’admet pas de majorants donc n’admet pas de borne supérieure.
c) Vrai. A admet au moins un minorant

Tous les
p réels négatifs ou nuls , et plus généralement, tous les éléments de l’intervalle
1; 3 sont des minorants de A.
d) Vrai : A admet une borne inférieure en tant que partie non vide et minorée de R.
p p
e) Faux. La borne inférieure de A est 3: Or 3 2 = A donc A n’admet pas de plus petit
élément
f) Faux. B n’admet pas de majorants.

On a B = A \ Q A et A est non majoré.
g) Faux. B n’admet pas de majorants donc n’admet p pas de borne supérieure.

h) Vrai. Tous les nombres rationnels inférieurs à 3 sont des minorants dans Q.
i) Faux. B n’admet de borne
p inférieure dans Q car le plus grand de ses minorants dans R
est le nombre irrationnel 3:
j) Faux. B n’admet un plus petit élément dans Q car n’admet de borne inférieure dans Q.
9
1. Le polynôme est dé…nie continue sur [ 1 ; 2 ], dérivable sur ] 1 ; 2 [ et véri…e P ( 1) =

P ( 2 ). D’après le théorème de Rolle, il existe 1 2] 1 ; 2 [tel que P 0 ( 1 ) = 0.
On recommence cette démonstration pour tous les autres intervalles [ i ; i+1 ] et on met
en évidence n 1 racines réelles distinctes de P 0 :
Comme deg P = n 1, P 0 a au plus n 1 racines réelles distinctes.
2. Si n est impair, on a lim P (x) = 1 et lim P (x) = +1; de plus P est continue
x! 1 x!+1
sur R, donc d’après le théorème des valeurs intermédiaires l’équation P (x) = 0 admet au
moins une solution réelle.
3. Application :
a) Cas n pair : Supposons que le polynôme P admet trois racines réelles simples alors le
polynôme P 0 admet 2 racines réelles simples . Or comme n 1 est impair et que

p
nxn 1
+ p = 0 , nxn 1
=
n
l’équation P 0 (x) = 0 n’admet qu’une unique solution
b) Cas n impair : dans ce cas n 1 est pair.

Supposons que le polynôme P admet quatre racines réelles simples, alors P 0 admet 3 racines
réelles simples.
Si p > 0;on a
p
nxn 1 + p = 0 , xn 1 =
n
p
et l’équation xn 1 = n’admet pas de solutions réelles.
n
si p < 0; On a P 00 (x) = n (n 1) xn 2
Comme P 0 (x) = 0 admet 3 solutions réelles simples , P 00 (x) = 0 admet 2 solutions réelles
simples, mais
P 00 (x) = 0 , n (n 1) xn 2
=0,x=0
c’est à dire que P 00 (x) = 0 n’admet qu’une seule solution.
c) Dans ce cas P (x) = x5 + px + q: et P 0 (x) = 5x4 + p:

Si p > 0; l’équation P 0 (x) = 0; n’admet pas de solutions et alors l’équation P (x) = 0
admet une solution réelle.
Si p < 0;
r
0 4 p 2 p
P (x) = 0 , x = ,x =
5 5
sr sr
p p
, x= ou x = :
5 5
Ainsi P 0 (x) = 0 admet deux solutions réelles et alors l’équation P (x) = 0 admet trois
solutions réelles
10
Soit f : R ! R une fonction telle que, pour tous x; y 2 R,
jf (x) f (y)j jsin x sin yj
1. Pour tout x 2 R on a, par hypothèse appliquée à y = x + 2 ,
0 jf (x) f (x + 2 )j jsin x sin (x + 2 )j = 0

et donc f (x + 2 ) = f (x).
2. Soit x0 2 R. On veut montrer que lim f (x) = f (x0 ). Soit " > 0. Puisque sin est continue,
x!x0
il existe 0 tel que pour jx x0 j , jsin x sin x0 j ". Or, par hypothèse, pour tout
x 2 R, jf (x) f (x0 )j jsin x sin x0 j.
Par conséquent, pour jx x0 j ; jf (x) f (x0 )j ". Par dé…nition de la limite, ceci
montre que lim f (x) = f (x0 ):
x!x0
f (x) f( )
3. On veut montrer que lim 2 est un réel. Or on sait que la fonction sin est
x! x
2 2
sin x sin( )
dérivable en et sin0 = cos = 0. Donc lim 2 = 0.
2 2 2 x
x!
2 2
Et par l’hypothèse, pour tout x 6= ,
2
f (x) f( ) sin x sin( )

2 2 :
x x
2 2
Donc par comparaison
f (x) f( )
lim 2 = 0:
x! x
2 2
Soit (un ) une suite qui tend vers l 2 R.

1. On suppose que l = 1: Montrer que (E(un )) tends vers l:
On a E(un ) un < E(un ) + 1; donc un 1 < E(un ) un
Si lim un = +1; alors lim un 1 = +1 et puisque E(un ) > un 1; lim E(un ) = +1:
n!+1 n!+1 n!+1
De même si lim un = 1; puisque E(un ) un ; lim E(un ) = 1:

n!+1 n!+1
On suppose dans la suite que l 2 R.
2. Montrer que E(l) < un < E(l) + 1 à partir d’un certain rang.
On a E(l) l < E(l) + 1
Or lim un = l , 8" > 0; 9N / (n > N ) l " < un < l + ")
n!+1
D’où 8" > 0; 9N / n > N ) E(l) " < un < E(l) + 1 + "
Ainsi E(l) < un < E(l) + 1 à partir d’un certain rang.
11
3. On suppose dans cette question que un 2 Z

Si (un ) est stationnaire, il est clair que cette suite converge.
Réciproquement, supposons que (un ) converge et notons l sa limite. Montrons que l 2 Z.
Par l’absurde, supposons que l 2 = Z. Or à partir d’un certain rang E (l) < un < E (l)+1.Ce
qui est en contradiction avec un 2 Z. Ainsi l 2 Z.
Puisque un ! l et l 1 < l < l + 1, à partir d’un certain rang l 1 < un < l + 1.
Or un 2 Z et l 2 Z donc un = l.
4. On suppose que l n’est pas un entier. Montrer que (E(un ))converge vers E(l):
Du fait que E(l) < un < E(l) + 1 , on a E (E(l)) E (un ) < E (E(l) + 1)
Ainsi E(l) E (un ) < E(l) + 1
Or E(un ) étant un entier, donc E (un ) = E (l) ; c’est à dire que la suite (E (un )) est une
suite d’entiers stationnaire à partir d’un certain rang, donc (E (un )) converge d’après la
question précédente et converge vers E(L):
EXAMENs ANALYSE 1
FSSM-MARRAKECH
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EXAMENs ANALYSE 1

Veuillez nous contacter :

UNIVERSITE CADI Ayyad NOM :

Faculté des Sciences Semlalia Prénom :

Département de Mathématiques N d’Apogée :

Contrôle d’Analyse I, Filière SMIA,

2. Soient A et B deux parties de R non vides et bornées

3. Montrer que inf(A [ B) = min(inf A; inf B) ;

4 Montrer que si A \ B 6= ?, alors max(inf A; inf B) sup(A \ B) min(sup A; sup B) et

1. Si une suite (un ) converge alors elle est bornée.

2. Si une suite (un ) est bornée alors elle converge .

3. Si (un ) et (vn ) divergent, alors (un + vn ) diverge.

4. Si (un ) et (vn ) divergent, alors (un vn ) diverge.

5. Si (un ) converge et (vn ) diverge, alors (un + vn ) diverge.

6. Si (un ) converge et (vn ) diverge, alors (un vn ) diverge.

1. Donner la dé…nition d’une fonction uniformément continue sur une partie D de R.

Exercice 4. ( 5 points). Le but de cette partie est de généraliser le théorème de Rolle à

2. Montrer que la fonction F est dérivable sur ]0; e a [ et calculer sa dérivée.

3. Montrer qu’il existe d 2 ]0; e a [ tel F 0 (d) = 0.

4. Montrer qu’il existe c 2 ]a; +1[ tel f 0 (c) = 0:

En…n, puisque P 6= ; ,inf P sup P:

En conclusion On a inf Q inf P sup P sup Q.

D’après la question précédente et puisque A A [ B et B A [ B; on a sup A

On vient de prouver sup (A [ B) max(sup A; sup B).

D’après la question précédente et puisque A A[B et B A[B; on a inf A inf (A [ B)

On vient de prouver inf (A [ B) min(inf A; inf B).

4. Montrons que max(inf A; inf B) sup(A \ B) min(sup A; sup B) si A \ B 6= ?.

D’après la question précédente et puisque A\B A et A\B B; on a inf A sup (A \ B)

5. Montrons que max(inf A; inf B) inf(A \ B) min(sup A; sup B) si A \ B 6= ?:

D’après la question précédente et puisque A \ B A et A \ B B; on a

et inf B inf(A \ B) sup(A \ B) sup B:

2. Si une suite (un ) est bornée alors elle converge .

Faux : Il su¢ t de considérer la suite (un ) dé…nie par un = ( 1)n :

3. Si (un ) et (vn ) divergent, alors (un + vn ) diverge.

Faux : Il su¢ t de considérer les suites (un ) et (vn ) dé…nies par un = n et vn = n:

4. Si (un ) et (vn ) divergent, alors (un vn ) diverge.

5. Si (un ) converge et (vn ) diverge, alors (un + vn ) diverge.

6. Si (un ) converge et (vn ) diverge, alors (un vn ) diverge.

2. Soit f une fonction uniformément continue sur une partie D de R. Soient

UNIVERSITE CADI Ayyad NOM :

Faculté des Sciences Semlalia Prénom :

Département de Mathématiques N d’Apogée :

Contrôle d’Analyse I, Filière SMIA,

2. Résoudre dans R l’inéquation f (x) > x.

3- Montrer que A n’admet pas de plus grand élément.

Exercice 2. (11 Points)

II. (Les parties 1 , 2, 3 et 4) sont indépendantes)

1. Soit q un réel …xé. On pose un = q n pour tout n 2 N.

b) Que vaut Sn pour q = 1 ?

c) Montrer que la suite (Sn ) converge si jqj < 1 et déterminer sa limite.

b) En déduire que la suite (Sn ) n’est pas une suite de Cauchy.

c) Montrer que lim Sn = +1:

c) En déduire que la suite (Sn ) converge.

8" > 0; 9N 2 N ; tel que (n > N ) jSn+1 Sn j < ")

b) En déduire que la suite (un ) tend vers 0.

1. Soit g la fonction dé…nie sur [0; 1] par

a) Montrer que g est continue sur [0; 1] :

b) Montrer qu’il existe x0 2 ]0; 1[ tel que g (x0 ) = 0:

2. En déduire qu’il existe c 2 ]0; 1[ tel que f 0 (c) = 0:

3- Résoudre dans R l’inéquation f (x) > x.

b) Montrer que A n’admet pas de plus grand élément.

Exercice 2. (11 Points)

I. Question de cours : Donner la dé…nition d’une suite de Cauchy et le lien

Une suite de R est convergente si et seulement si elle est de Cauchy.