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Formulaire
| de mathématiques
I
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Mémo
i
Formulaire de mathématiques
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Formulaire
de mathématiques
Inédit
'
<
© E.J.L., 2006
SOMMAIRE
ALGÈBRE
I. Le calcul algébrique. 9
1. Les ensembles et les sous-ensembles de nombres. 9
2. Les règles du calcul dans ffi . 10
3. Ordre et valeur absolue . 12
4. Les équations et les inéquations. 13
IL La trigonométrie. 14
III. Les nombres complexes . 17
1. Les généralités . 17
2. Les opérations. 17
3. La conjugaison. 18
4. Le module de z. 18
5. Un argument de z non nul . 18
6. La notation exponentielle . 19
7. Les équations du second degré. 20
8. Les nombres complexes et la géométrie . 21
ANALYSE
I. Les fonctions . 23
1. Les généralités . 23
2. Les extremums. 23
3. Les éléments de symétrie de la courbe . 24
4. Les variations d'une fonction. 25
5. Les limites . 26
6. Les asymptotes . 28
7. La continuité... 29
8. La dérivabilité . 30
9. Les fonctions usuelles . 33
IL Les suites . 41
1. Le raisonnement par récurrence . 41
2. Les généralités . 41
3. Les suites convergentes et les suites divergentes . 42
5
Sommaire
GÉOMÉTRIE
I. La géométrie plane. 51
1. Les configurations usuelles. 51
a. Les triangles ... 51
b. Les quadrilatères. 53
c. Le cercle. 54
d. Les aires. 55
2. Les vecteurs. 55
3. La géométrie analytique. 56
4. Le produit scalaire. 58
5. Les transformations du plan. 61
a. Les généralités . 61
b. Les translations . 62
c. Les rotations . 63
d. Les réflexions . 64
e. Les symétries glissées* . 64
f. Les homothéties* . 65
g. Les similitudes* . 65
II. La géométrie dans l’espace. 68
1. Le barycentre . 68
2. Le produit scalaire. 70
3. L’orthogonalité et le parallélisme dans l'espace. 71
4. Les équations d’un plan . 72
5. Les droites de l’espace . 73
6. Les surfaces* . 73
6
Sommaire
LES PROBABILITÉS
I. Le dénombrement . 76
1. Le langage des ensembles . 76
2. Le dénombrement des n-listes . 77
3. Le dénombrement des arrangements. 77
4. Le dénombrement des combinaisons . 78
II. Les probabilités . 79
1. Le langage des probabilités. 79
2. Les probabilités conditionnelles. 80
3. Les variables aléatoires discrètes . 81
4. Les variables aléatoires continues . 84
L'ARITHMÉTIQUE*
I. La division euclidienne. 84
1. La divisibilité . 84
2. La division euclidienne . 84
3. Les congruences . 85
IL PGCD et PPCM . 85
1. PGCD . 85
2. PPCM. 87
III. Les nombres premiers . 87
LES GRAPHES**
I. Les généralités . 90
IL Les graphes et les matrices. 92
III. Le coloriage . 92
IV. Les graphes probabilistes . 92
LES STATISTIQUES
I. Les statistiques à une variable . 93
II. Les statistiques à deux variables . 93
I. Le calcul algébrique
Définitions
N désigne l’ensemble des entiers naturels.
Z désigne l’ensemble des entiers relatifs.
Q désigne l’ensemble des nombres rationnels.
IR désigne l’ensemble des nombres réels.
C désigne l’ensemble des nombres complexes.
Propriété
NcZcQctcC
Définitions
• L’intervalle fermé a:b est l’ensemble des réels x tels que
a< x < b .
• L’intervalle ouvert a\b est l’ensemble des réels x tels que
a< x < b.
• L’intervalle a\b est l'ensemble des réels x tels que
a< x < b.
• L'intervalle a: + oo est l’ensemble des réels x tels que a <x
r
L’intervalle — oo; est l’ensemble des réels x tels que x <a.
9
Algèbre
Les puissances
Pour tous réels a et b non nuis, pour tous entiers relatifs m et n
n v, m n +m ( n \rr. nrr.
axa —a [a ) = a
\n n
a _ a
(a x b)n =an xbn
JJ ~V
Remarque : si a ^ 0 alors a = 1.
Les fractions
Simplifications de fractions
ka a
Pour tous entiers relatifs a , b et k {k ^ 0 et b ^ 0),
kb b
Fraction irréductible
10
Algèbre
{a-b)2 = a2 — 2ab + b2
(a + 6) (a — 6) = a — b2
(a + 6)3 = a + 3a b + 3ab2 + b3
est a.
Propriétés
• Pour tout réel a ,
11
Algèbre
Valeur absolue
La valeur absolue d'un réel a égale le plus grand des deux
Propriétés
I a| b ^ a V 6| ^ |a| -)- b
12
Algèbre
Valeur approchée
On dit que 6 est une valeur approchée de a à £ près (e > 0)
lorsque b-e<a<b + e ou |o-6|<e.
,
• Si A > 0 alors l’équation admet deux solutions distinctes :
—6 + VÂ -b- VÂ
x =- et x
_2 a 2a
• Si A = 0 alors l’équation admet une unique solution :
_2 a
13
Algèbre
» b
a-
a
Signe du trinôme du second degré
P Or) = ax2 + bx -f c (a ^ 0). On pose A = b2 — 4ac.
• Si A > 0 alors P (x) a le signe de a lorsque x prend des
valeurs à l’extérieur des racines du trinôme et il a le signe de — a
lorsque x prend des valeurs comprises entre les deux racines.
• Si A = 0 alors P W a le signe de a lorsque x est différent
de la racine - —.
2a
II. La trigonométrie
Théorème
1 OA
14
Algèbre
Valeurs remarquables
7r 7T 7T 7T
X 0 7T
6 4 3 2
V3 V2 1
COS (30 1 0 -1
2 2 2
1 V2 V3
0
sin(x) 0 1
2 2 2
Non
tan (30 0 1 V3 définie 0
3
15
Algèbre
Formules
COS (7T — X) = — COS (x) sin (7r — x) = sin (x)
7r 7T
CO s -X - sin (a;) sin -X cos(x)
2 12
7r 7T
CO s — + a: = — sin (x) sin —bx cos (x)
2 v2
tan (7r — x) = — tan (x)
Formules d’addition
Formules de duplication
2tan(x)
tan(2x) =
1 — tan2 (x)
Linéarisation
2, N 1 + cos(2x)
cos (x) = - v '
2
. 2 , N os
1 - cos(2x)
sin (x) = --v '
2~
16
Algèbre
l’angle \1 ,C>m).
La forme algébrique
z = a + ib avec a et b réels
La forme trigonométrique
2 = p (cos (9) + ism(6)) avec p réel strictement positif.
La forme exponentielle
2. Les opérations
Pour tous réels a, b, a' et b',
17
Algèbre
3. La conjugaison
Définition
Soit z = a + ib avec a et 6 réels. On appelle conjugué de z le
nombre complexe 2 = a — ib
Propriétés
2 +z' = 2 + z'
f
zz = 2x2
(2êI)^(2 = 2)
'2'
~i
(2 e Ri) -v» (2 = —z)
U \
zn — zn (ne N)
(z) = z
4. Le module de z
Définition
Propriétés
| zz' | =l2l|2'|
z \z\ ( r
z1 = Fïï (2 ^ °)
|z|2 = 22
rl
\z\ = \z\
|2" = |z|n (n e N)
18
Algèbre
Propriétés
Pour tous nombres complexes non nuis 2 et 2',
arg [zz'^j = arg (2) + arg[z'^j [2tt]
'2'
arg = arg (2) - axg(2') [27r]
\z
arg (2") = narg(2) [27r] (n E N)
Forme trigonométrique
La forme trigonométrique de 2 ^ 0 est 2 = p (cos 0 + i sin 6)
où P est un réel strictement positif et 0 un réel.
P est le module de 2 et 6 est un argument de 2 .
Si z — a + ib est la forme algébrique de 2 alors :
a
p = \Ja2 + b2 et cos 0 = sin d —
77+7 ’ yja +b2
6. La notation exponentielle
Définition
Pour tout réel 6 , on pose ez0 = cos (d) + i sin (d).
19
Algèbre
Propriétés
\eie\ = 1
arg(e^) =0 [2?r]
20 —20
e —e
sin (0) :
2i
20
Algèbre
Formules fondamentales
AB =
f ^
[ab,cd^j = arg [2tt] {A * B et C -r d)
, ZB ~ ZA )
(/ = m(AS))«(î;=^
• La médiatrice de \AB] est l'ensemble des points M
21
Algèbre
I. Les fonctions
1. Les généralités
Définition
On dit que / est une fonction de R vers R si tout réel x a pour
image par / au plus un nombre réel.
Remarque : y = f(x) est l’image de x par f, x est un antécé¬
dent de V.
Définitions
/ est majorée par le réel M si, et seulement si, pour tout x
appartenant à Ef, f(x)<M. M est un majorant de / sur I.
/ est minorée par le réel m si, et seulement si, pour tout x appar¬
tenant à Ef, m< f(x). m est un minorant de / sur I
2. Les extremums
Définitions
Soit / définie sur I et a un élément de I. / admet en a un
maximum sur I (respectivement un minimum) si, pour tout x
appartenant à I, f(x)<f(a) (respectivement /(a) < / (®) ).
Remarque : On dit que / atteint un maximum (respectivement
un minimum) en a qui vaut /(o).
23
Analyse
Le graphe
Soit (o,i ,j) un repère du plan. On appelle représentation gra¬
phique de /, notée Cf, l'ensemble des points M^x,/(x)j où x
appartient à Ef.
Définitions
On dit que / est une fonction paire si Ef est symétrique par
rapport à 0 et si, pour tout x appartenant à E,, / Or) = f(-x')
Remarque : Si le repère est orthogonal alors Cf admet l’axe des
ordonnées comme axe de symétrie.
Axe de symétrie
Si Ef est symétrique par rapport à a et si, pour tout x apparte-
nant à Ef, /(2a —■ x /(z) alors Cf admet la droite d'équa-
tion x = a comme axe de symétrie.
Centre de symétrie
Si Ef est symétrique par rapport à a et si, pour tout x apparte-
nant à E.f > /(2a - x) + / (x) = 2b alors Cf admet le point O (a, b
comme centre de symétrie.
24
Analyse
Fonction périodique
La fonction / définie sur est périodique de période T si, et
seulement si, pour tout réel x, f(x + T) = f(x)
Définitions
Une fonction / est croissante (respectivement décroissante)
sur un intervalle / si, et seulement si, pour tous les réels a
et b de I vérifiant a<b) on a : /(a)</(6) (respectivement
/(«)>/(6)).
Remarque : Les réels a, b et leurs images sont rangés sont rangés
dans le même ordre (respectivement dans un ordre contraire).
Une fonction / est constante sur I si, et seulement si, pour tous
les réels a et b de I, on a /(a) = /(b).
Théorème
La fonction / est croissante (respectivement décroissante) sur
l'intervalle I si, et seulement si, le taux de variation entre deux
réels distincts quelconques de I est positif (respectivement
négatif).
25
Analyse
5. Les limites
a désigne +oo ou bien — oo ou bien un réel xo ■
On suppose que / est définie au voisinage de a .
Définitions
On dit que / tend vers +oo quand x tend vers a si, pour tout
réel M , l’intervalle M ; + oo contient tous les réels / (x) pour x
suffisamment proche de a .
On dit que / tend vers — oo quand x tend vers a si, pour tout
réel M, l’intervalle — oo;M contient tous les réels /(x) pour x
suffisamment proche de a .
On dit que / tend vers l quand x tend vers a par valeurs supé¬
rieures (resp. inférieures) lorsque la restriction de / à un inter¬
lim / (x) = l
x—*a ou lim / = l )•
x<a
Théorème
• La limite d’une fonction polynôme en ±oo égale celle de
son monôme de plus haut degré.
26
Analyse
Limites et opérations
Limites de la somme de deux fonctions
(f l
alors Ihn — (^) — ±oo ±oo ? ?
x~*a \ g ) V
27
Analyse
lim/(x) - b
x—*a
lim (<7 o /) (x) = c
lim <?(x) = c
x —>b
Passage à la limite
a désigne un réel ou bien +oo ou bien — oo. I et l' sont deux
réels. Soit f et 9 deux fonctions définies sur I, voisinage de a.
Si, pour tout x appartenant à I, g (x) < / (x) et si lim g(x) = l
et lim/Cx) = l' alors l <l'.
x—*a
6. Les asymptotes
Définition
Soit / une fonction définie sur un voisinage de ±oo.
• Si lim /(x) = l alors C. admet au voisinage de ±oo une
£—►±00 *
28
Analyse
7. La continuité
Définitions
Soit / une fonction définie sur un intervalle contenant x0.
f est continue en x0 si, et seulement si, lim f(x) = f(x0)
X—*Xq
Théorème
Toute fonction dérivable sur I est continue sur I.
Corollaire
Soit / continue et strictement monotone sur la',b]. Pour tout
réel k compris entre /(a) et /(&), il existe un unique réel c
appartenant à [a; &] tel que / (c) = k.
Cas particulier : Soit / continue et strictement monotone
sur [a;b]. Si /(a)/(6)< 0 alors l’équation /(x) = 0 admet une
unique solution appartenant à ]a]b[.
Extension : Soit / continue et strictement monotone sur
avec /(a) < 0 et lim/(x) = -foo alors l’équation / (a
x—*b r
29
Analyse
8. La dérivabilité
Définition
Soit / définie un intervalle I contenant x0. Les trois définitions
suivantes sont équivalentes.
fix) — f(x0)
• f est dérivable en xa si, et seulement si, lim
X - xn
existe et est finie. Cette limite est alors le nombre dérivé de f
en x0. On le note f'(x0).
• / est dérivable en x0 si, et seulement si.
Définition
Une fonction est dérivable sur un intervalle / si elle est dérivable
en tout point de I.
30
Analyse
Ensemble de
/U) f'(x)
dérivabilité
a 0 R
X 1 R
xn
n —1
nx R
ne N —{0;l}
1
n
n
X
xn+1 R*
ne N
1
yfx
2-Jx K
cos (x) — sinO) R
sin (x) COS ( X ) R
7T 7T
1 9 -h ktc".-h kn
tan(x) . i. 1 bcull J 2 2
COS (X)
k e z
1
ln(x) R*+
X
ex ex R
a (a > 0) a ln(a) R
Définition
On suppose / dérivable sur I. La dérivée seconde de / sur I
est la fonction ( f')', on la note f" . Pour les dérivées d'ordre supé¬
rieur ou égal à 3 , on écrit fn).
Théorème
Si u et v sont dérivables sur I alors u+v et uv sont dérivables
sur /.
31
Analyse
Théorème
Si u et v sont dérivables sur I et si v ne s’annule pas sur I
En particulier :
Conséquences :
si u est dérivable sur / alors :
• u ( n e N ) est dérivable sur I et («"/ = nun 1u'
u
ln u est dérivable sur I et (In u)
u
Théorèmes
Soit / une fonction dérivable sur un intervalle I.
Si, pour tout x appartenant à I, /'(a0 > 0 (respective-
32
Analyse
33
Analyse
La fonction carrée
f-.x^x2, définie sur R , est une fonction paire strictement
La fonction cube
f:x i—> x2, définie sur R , est une fonction impaire strictement
croissante sur R .
34
Analyse
La fonction inverse
35
Analyse
La fonction tangente
sin (x) 7T 7T
tan : x t—► tan (x) =- , définie sur -\- ha \ \-ka (kez),
cos (x) 2 2
est impaire, périodique de période a et strictement croissante
a a
sur tout intervalle de la forme -h ha ;-1- ha
2 2
36
Analyse
lim E (æ) = xn — 1
lim E(x) = x0
X->Xç
Définition
exp est l’unique solution de l'équation différentielle y' = y avec
la condition initiale 2/(0) = 1.
37
Analyse
Propriétés
y = ex \x - lu (y)
ïÇl ye M*+
Valeurs remarquables
e« 2.718, lu(1) = 0 , ln(e) = l, e° = 1, e1 = e .
£*i
eK+** + •+*„) = ^ x e*i x x e*» ou
e"‘ =n«* 2=1
Les limites
38
Analyse
ln(VaT) = — lnCæ)
2
ln(æn) = raln(æ) {n E T) .
( n >
Autrement dit ln
n*. ±*M
\ 2—1
=
Z—l
Les limites
Logarithme décimal
La fonction logarithme décimal est la fonction notée log définie
ln(æ)
sur M*+ par log (ir) —
ln(10)
Propriétés
log (10) = 1. Pour tout entier naturel n , log(lOn) = n log (10)
39
Analyse
H
ax xay = ax+y (■ab)x = axbx
e
II
K
X
U* x-y (à\ , ax
— = a
ay UJ bx
Théorèmes
La fonction exponentielle de base a est dérivable sur R et, pour
La racine n -ième
Soit a un réel positif. On appelle racine n -ième de a,
notée yfâ, l'unique réel positif x tel que xn = a.
Propriétés
y = ÿx x=y
x > 0 y> 0
Tjfxÿ = Zfxijÿ
40
Analyse
IL Les suites
rel n . Soit n0 un entier naturel. Si P (n0) est vraie et si, pour tout
entier naturel n supérieur ou égal à n0, Pin) vraie impli¬
que P(n +1) vraie, alors P in) est vraie pour tout entier natu¬
rel n supérieur ou égal à n0.
Remarque : Une démonstration par récurrence se fait donc en
deux étapes.
L'initialisation : on montre que P(n0) est vraie.
L’hérédité : P in) vraie implique P (n +1) vraie.
2. Les généralités
Définition
Une suite numérique est une fonction u définie sur N ou une
partie de N et à valeurs dans IR .
Pour tout entier naturel n , uin) s’écrit un qui est un terme de
la suite. La suite u s’écrit [un ) ngN.
Définitions
• (un)ngN est croissante lorsque, pour tout entier naturel
71 TJL ^ IL
'v y n-fl — n •
41
Analyse
• [un ) neN est monotone si, et seulement si, elle est croissante
ou décroissante.
• (un ) neN est majorée s'il existe un réel M tel que, pour tout
entier naturel n , un < M.
• (un ) neN est minorée s’il existe un réel m tel que, pour tout
entier naturel n , m <un .
• (un)neN est bornée si elle est majorée et minorée.
Définitions
• Une suite (un)neN tend vers +oo (resp. —oo) si, pour tout
réel M, l’intervalle M: + oo (resp. —oo ; M ) contient tous les
termes de la suite à partir d’un certain rang. On écrit
lim un = +oo(resp. lira. un = — oo).
n—4-foo n—►+00
• Une suite (un) neN tend vers un réel l si tout intervalle ouvert
contenant l contient tous les termes de la suite à partir d’un cer¬
tain rang. On écrit lim un = l. On dit que la suite est conver-
n—*+00
gente. Une suite qui n’est pas convergente est dite divergente.
Théorèmes de comparaison
Soit (un) n€N et (u„) n6N deux suites.
• Si lim vn = +oo et s’il existe un entier naturel nn tel que
n—f+oo u x
42
Analyse
Théorème de comparaison
Soit (un ) neN et (vn ) neN deux suites.
Si lim vn = 0 et s’il existe un réel l et un entier naturel nn tel
n—»+oc u
que, pour tout entier n>n0, |un — Z| <vn alors (un)neN converge
et lim un —l.
n—»+oo
Théorème
Soit (un ) neN la suite définie par un = f (n) où / est une numérique
définie sur 0; + oo . Si f a une limite en +oo (finie ou non)
Passage à la limite
Soit (un ) neN et (vn ) neN sont deux suites convergentes. S’il existe un
entier naturel n0 tel que pour tout entier naturel n supérieur
Remarque : s’il existe un entier naturel n0 tel que pour tout entier
naturel n supérieur à ru, u <v alors lim u < lim v . On
n n n—>-foo n—>4-oo
Théorèmes
Si (un)neN est une suite croissante (respectivement décroissante)
et convergente vers l alors (un ) ngN est majorée (respectivement
minorée) par l.
43
Analyse
Suites arithmétiques
(un ) neN est une suite arithmétique s’il existe un réel r tel que,
pour tout entier naturel n , u,,
n+l
= un + r
r s’appelle la raison.
Théorèmes
Si {k ) neN est une suite arithmétique de raison r alors, pour tout
entier naturel n , un —u0+nr. D’une manière plus générale :
44
Analyse
Suites géométriques
(un ) neM est une suite géométrique s’il existe un réel q tel que,
pour tout entier naturel n u.'n+l QUn
q s’appelle la raison.
Théorèmes
Si (?0neN est une suhe géométrique de raison q alors, pour tout
entier naturel n , un = u0qn. D’une manière plus générale :
avec m> p .
de 1 alors
Définition
Deux suites (un ) rieN et K)neN sont adjacentes si l’une est crois¬
sante, l'autre est décroissante et si lim (un - vn ) = 0 .
n—»+oo
Théorèmes
45
Analyse
Si K ) neN et (vn ) neN sont deux suites adjacentes alors elles conver¬
gent et elles ont la même limite.
«
Théorèmes
Les solutions de l’équation différentielle y — ay (a e K) sont les
fonctions x h-» \eax où A est un réel quelconque.
IV. L’intégration
Définition
• Soit f une fonction continue et positive sur un inter¬
46
Analyse
le réel —f/
— a J°
(æ) dx •
Théorème
• Pour tout a e I, f J a
f(x)dx = 0
Relation de Chasles
Linéarité de l’intégrale
Pour tout (a,6) e /2, pour tout À e
Théorème
Soit f et g deux fonctions continues sur a:b (a < b) .
47
Analyse
Inégalité de la moyenne
• Si, pour tout x de \a; b\, m < / (x) < M alors
/ (x) dx <M(b — a)
Définition
F est une primitive de la fonction / sur / lorsque F est dériva¬
ble sur / et, pour tout x appartenant à / , F\x) = / (x).
Théorèmes
Toute fonction continue sur I admet des primitives sur / .
48
Analyse
.
4 Les calculs de primitives
Tableau des primitives
/ (X) F (x) Validité
a ax R
x*+l
xa a 6 R — 1| 0;+ oo
a +1
1
ln(x) 0; + oo
X
ua+1
uua Intervalle où u (x) > 0
a +1
u
2y/Ü Intervalle où u (æ) > 0
49
Analyse
.
5 Les calculs d’aires et de volumes
Théorèmes
Soit / et g deux fonctions continues sur a;6 (a < b) .
[gix) — /(ce)] dx •
a
nue sur a ; b .
Volumes
Volume d’un cylindre : \V = nB2h
tvB-h
Volume d’un cône : V =
Bh
Volume d'une pyramide V=
I. La géométrie plane
a. Les triangles
Théorèmes
• Les trois médiatrices d’un triangle ABC sont concourantes
en un point O appelé centre du cercle circonscrit au triangle.
• Les trois médianes d’un triangle sont concourantes en un
point G appelé centre de gravité du triangle.
• Les trois hauteurs d'un triangle sont concourantes en un
point H appelé orthocentre du triangle.
• Les trois bissectrices d’un triangle sont concourantes en un
point / appelé centre du cercle inscrit dans le triangle.
Théorème de Pythagore
Si ABC est un triangle rectangle en A alors :
Théorème de Thalès
Étant donnés deux droites (B) et (D ') sécantes en A, M et N
deux points de (D) distincts de A, M' et N1 deux points de (£)')
distincts de , si les droites (MM ') et (jVTV ') sont parallèles
51
Géométrie
Corollaire
Dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’un côté et est
parallèle à un second côté, alors elle coupe le troisième côté en
son milieu.
Corollaire
Dans un triangle, si une droite passe par les milieux de deux côtés,
alors elle est parallèle au troisième côté.
52
Géométrie
Théorème
• Si deux triangles ont un angle égal compris entre deux côtés
de même longueur, alors ils sont isométriques.
• Si deux triangles ont un côté égal adjacent à deux angles
égaux deux à deux, alors ils sont isométriques.
Théorèmes
• Si deux triangles ont deux angles respectivement de même
mesure alors ils sont semblables.
• Si deux triangles sont semblables alors les côtés opposés aux
angles de même mesure sont proportionnels.
• Si deux triangles ont leurs côtés respectivement proportion¬
nels alors ces triangles sont semblables.
• Si deux triangles ont un angle de même mesure compris
entre deux côtés respectivement proportionnels alors ils sont
semblables.
b. Les quadrilatères
Le parallélogramme
Un parallélogramme est un quadrilatère dont les côtés opposés
sont parallèles.
Théorèmes
Un parallélogramme possède les propriétés suivantes :
• Les côtés opposés sont isométriques.
• Les diagonales se coupent en leur milieu.
• Les angles opposés ont la même mesure.
• Deux angles consécutifs sont supplémentaires.
53
Géométrie
Le losange
Un losange est un parallélogramme dont deux côtés consécutifs
sont isométriques.
Théorèmes
• Les quatre côtés d’un losange sont isométriques.
• Les diagonales d’un losange sont perpendiculaires.
Le rectangle
Un rectangle est un parallélogramme dont un angle est droit.
Théorèmes
• Les quatre angles d’un rectangle sont droits.
• Les diagonales d'un rectangle sont isométriques.
Le carré
Un carré est un rectangle et un losange. Il possède donc toutes
les propriétés du rectangle et du losange.
c. Le cercle
54
Géométrie
d. Les aires
bxh
Triangle : O ■
2
o _ (B + b) x h
Trapèze : •
2
Parallélogramme : S — bxh
Disque : ,!? = 7T x B2
2. Les vecteurs
Théorèmes
Un vecteur ü étant donné, quel que soit le point O , il existe un
unique point M tel que OM — u .
Relation de Chasles
Quels que soient les points A , B et C, on a :
Tb + BC = AC .
Remarque: AD = AB + AC si, et seulement si, ABDC est un
parallélogramme.
Propriétés de l'addition
Quels que soient les vecteurs û , v et w, on a :
• ü +v = v + ü (l’addition est commutative)
• ix+(,r+w) = (ü + v)+«; (l'addition est associative)
• ^_)-o = Ô+ {i(Ôest appelé l’élément neutre de l'addition)
55
Géométrie
# (a X P)u = a(f3u)
• lu — u
Colinéarité
Deux vecteurs non nuis « et « sont colinéaires si, et seulement
si, il existe un réel non nul a tel que u = av .
Le vecteur 0 est colinéaire à tout vecteur.
Théorèmes
• Les points A , B et C sont alignés si, et seulement si, les
3. La géométrie analytique
Définitions
Une base [i, j ) est un couple de vecteurs non colinéaires.
et (i ,j j une base.
On écrit u L).
56
Géométrie
Propriétés
( x '\
Soit [i j) une base. On pose il ly et v
TO
(x = et y =
II
0 0)
(u = V) (x = x' et y = y'^j
(x A fx
+X (ax\ — XA
u -j-v
y + y1 /
t au 1 ayj (û; (E IR.) , ri — v
K y-y' /
fxA+xB yA +yB)
Si I est le milieu de [AB] alors
( 2 2 i
Condition de colinéarité
( A
(x\ et. - x
Soit (i ,j J une base. On pose « U et v y'
\
u et v sont colinéaires si, et seulement si, xy' — x'y — 0.
/
X X
On écrit det^-u,vj = — xy ! — xy
/
y y'
Équations de droites
57
Géométrie
Vecteur directeur
f-6)
La droite d’équation ax +by + c = 0 (a,b) ^ (0,0) admet u a
comme vecteur directeur.
Vecteur directeur
• Si une droite a pour équation y = mx + p alors un vecteur
1
directeur de cette droite est u
m . m s’appelle le coefficient
directeur ou la pente de la droite.
• Si une droite a pour équation x a (a €i alors un vec-
-v (0)
teur directeur est j ^ .
\ /
4. Le produit scalaire
Définition
Pour tous vecteurs u et v ,
58
Géométrie
Théorème
Propriétés
Pour tous vecteurs u , v et w , pour tout réel A, on a :
u.v = v.u (symétrie du produit scalaire)
(Aü) .v = À (u.v)
(u + v ) .w = u.w + v.u)
bilinéarité du produit scalaire
u. (Av) = A (u.v')
u. (v + w) = U.V + U.U)
Définitions
• Le repère (o,i ,j 'j est orthogonal si i et j sont orthogo¬
naux.
• Le repère (o,i ,j) est orthonormé (ou orthonormal) s’il est
—>
Théorème
(X
lx\
et v f
\y /
Conséquences :
59
Géométrie
Équations de droites
Vecteur normal
Soit n un vecteur non nul. n est un vecteur normal à la droite
de vecteur directeur u lorsque' un = 0 .
Théorème
Soit (o,i ,j) un repère orthonormé du plan.
fa
• Si n b est un vecteur normal à la droite (D) alors une équa¬
\ y
tion de (D) est du type ax + by + c = 0 .
axA +byA +c
droite (D) est AH =
yja2 +b2
60
Géométrie
Théorème de la médiane
Soit A et B deux points du plan et I le milieu de [AB] ■ Pour
A "R}
tout point M du plan, MA2 + MB2 = 2MI2 + —— .
2
Autrement dit : Dans un parallélogramme la somme des carrés
des côtés égale la somme des carrés des diagonales.
a. Les généralités
Définitions
Une transformation du plan est une application du plan dans
lui-même qui à tout point M associe un unique point M1 et
réciproquement tout point N1 est l’image d’un unique point N .
Autrement dit : une transformation du plan est une bijection du
plan.
Isométrie
Une isométrie est une transformation qui conserve les distances.
61
Géométrie
Théorèmes
• La composée de deux isométries est une isométrie.
• La transformation réciproque d’une isométrie est une isomé¬
trie.
Définitions
• Un déplacement est une isométrie qui conserve les angles
orientés.
• Un antidéplacement est une isométrie qui transforme un
angle orienté en son opposé.
Théorèmes
• Tout déplacement est une translation ou une rotation.
• Tout antidéplacement est une réflexion ou une symétrie
glissée.
b. Les translations
Définition
La translation de vecteur u est la transformation du plan qui à
Théorèmes
• Une translation est un déplacement (donc une isométrie).
• La transformation réciproque d’une translation de vec¬
teur u est la translation de vecteur —u.
62
Géométrie
c. Les rotations
Définition
On appelle rotation de centre fl et d’angle 9 la transformation
qui au point O associe le point O et, à tout point M distinct de
flM = flM'
O , associe le point M' tel que
= 6 [2n\
Théorèmes
• Une rotation est un déplacement (donc une isométrie).
63
Géométrie
Théorèmes
• La composée deux réflexions d’axes sécants est une rotation.
• Toute rotation se décompose en produit de deux réflexions
d’axes sécants au centre de la rotation.
d. Les réflexions
Définition
On appelle réflexion (ou symétrie axiale ou symétrie orthogo¬
nale) d’axe (D) la transformation qui à tout point M de (D)
associe le point M et qui, à tout point M n’appartenant pas à
(D), associe le point M' tel que (D) soit la médiatrice de [MM'].
Théorèmes
• Une réflexion est un antidéplacement (donc une isométrie).
• La transformation réciproque de la réflexion d’axe (D) est
la réflexion d’axe (D).
Remarque: En notant s(D) la réflexion d’axe (D), on a:
S(D) ° S(D) = ■
Définition
On appelle symétrie glissée d’axe (D) et de vecteur Ü , Ü vecteur
directeur de (D), la transformation s = s{D)ot- où s{D) est la
réflexion d’axe (D) et £. est la translation de vecteur ü .
Théorèmes
• S(D) ° 4 = i'ü ° S(D) ■
64
Géométrie
f. Les homothéties
Définition
On appelle homothétie de centre fi et de rapport k, réel non
nul, la transformation qui à tout point M du plan associe le
Théorèmes
• La transformation réciproque de l’homothétie de centre fi
g. Les similitudes
Définition
On appelle similitude plane de rapport k, réel strictement posi-
65
Géométrie
Théorèmes
• La composée de deux similitudes de rapport k et k1 est une
similitude de rapport kk'.
• La transformation réciproque dune similitude de rapport k
Définition
• On appelle similitude directe toute similitude qui conserve
les angles orientés.
• On appelle similitude indirecte toute similitude qui trans¬
forme un angle orienté en son opposé.
Théorèmes
• La composée de deux similitudes directes ou de deux simili¬
tudes indirectes est une similitude directe.
• La composée d une similitude directe et d'une similitude
indirecte est une similitude indirecte.
• La réciproque d’une similitude directe est une similitude
directe.
66
Géométrie
Théorème
Toute similitude directe est, soit une translation, soit la composée
d’une rotation et d’une homothétie.
(às,7P)7(F)H [2,r|'
Théorème
Soit A, B, C et D quatre points du plan tels que A ^ B
et C ^ D. Il existe une unique similitude directe / telle
que: f(A) = C et f{B) = D.
67
Géométrie
z = az + b (a ^ 0)
• Si a est réel alors :
- Si a = 1 alors / est la translation de vecteur
d’affixe b.
- Si a ^ l alors f est l’homothétie de centre Q
b '
d’affixe u et de rapport a .
1 — a,
Théorème
Toute similitude indirecte peut s'écrire comme composée d’une
similitude directe et d'une réflexion.
Définition
On appelle barycentre de l’ensemble de points pondérés
68
Géométrie
Définition
On appelle isobarycentre des points 4An, le barycentre des
points A, ,..., An affectés d'un même coefficient non nul.
Coordonnées du barycentre
L’espace est muni d’un repère Soit G le barycentre
[xg^Vg^zg)^s coordonnées de G . On a :
| n 1 n
2=1
Propriété
On peut multiplier ou diviser par un même nombre non nul tous
les coefficients d’un ensemble de points pondérés sans changer
le barycentre.
Propriété d’associativité
n
69
Géométrie
2=1
2. Le produit scalaire
Définition
On utilise la définition du produit scalaire dans le plan.
Pour tous vecteurs non nuis ü et v tels que AB = u et
AC = v , ü.v = ABxAC x cos (iLÏC').
Propriétés
Toutes les propriétés du produit scalaire dans le plan s'appliquent
dans l’espace.
70
Géométrie
Théorème
/ \ (X d
X
Soit (o,ï3,k) un repère orthonormé, u y et y y'
Z t
\ ; Z
\ /
ü.v = xx' + yy' + zz' ||w|| = ,Jx2 +y2 + z
Vecteurs orthogonaux
Deux vecteurs de l'espace sont orthogonaux si, et seulement si,
Définition
• Deux droites de l’espace sont orthogonales si, et seulement
si, leurs vecteurs directeurs sont orthogonaux.
• Une droite est orthogonale à un plan si, et seulement si, elle
est orthogonale à deux droites sécantes du plan.
Théorème
Si une droite est orthogonale à un plan alors elle est orthogonale
à toutes les droites de ce plan.
Vecteur normal
Soit ü un vecteur non nul de l’espace.
ü est un vecteur normal au plan P si, et seulement si, il est ortho¬
gonal à tous les vecteurs du plan.
Définition
Deux plans sont perpendiculaires si, et seulement si, l'un contient
une droite orthogonale à l’autre.
71
Géométrie
Théorème
Deux plans sont perpendiculaires si, et seulement si, un vecteur
normal à un plan est orthogonal à un vecteur normal à l’autre
plan.
Définition
Deux plans sont parallèles s’ils admettent un même vecteur
normal.
Théorème
L’intersection de deux plans non parallèles est une droite.
Droites coplanaires
Deux droites sont coplanaires si elles sont incluses dans un
même plan.
Définition
Une droite est parallèle à un plan si, et seulement si, un vecteur
directeur de la droite est orthogonal à un vecteur normal au plan.
Théorèmes
• Tout plan admet une équation cartésienne du type
clx +by + cz + d= 0| où (a, b, e) ^ (0,0,0).
teur normal.
72
Géométrie
Définition
Le plan médiateur du segment [AB] est le plan passant par le
milieu de [AB] et perpendiculaire à la droite (AB).
fax + by + cz + d = 0
de la droite est alors |a1 x + b'y -h c'z + d' = 0
6. Les surfaces
Cylindre d’axe (Oz)
Une équation du cylindre d'axe (Oz) et de rayon R est
x +y - R
73
Géométrie
Paraboloïde hyperbolique
La surface d équation z — xy | est un paraboloïde hyperbolique.
74
Géométrie
I. Le dénombrement
Définition
Soit A et B deux sous-ensembles (parties) d'un ensemble E.
x E E\x ^ i4|
Remarque : AU A = E, AnA = 0.
Définition
On note P (E) l’ensemble de toutes les parties de E.
9
Partition de E
Les parties Al,...,An de E forment une partition de E si, et
seulement si, elles sont disjointes deux à deux et leur réunion
égale E.
Produit cartésien
On appelle produit cartésien des deux ensembles E et F,
l’ensemble de couples (x,y) où x e E et y E F .
76
Les probabilités
Propriété
Théorème
Soit A un ensemble et p un entier naturel non nul. On a :
Définition
Un arrangement de p éléments de E est une p — liste d’éléments
deux à deux distincts de E. Le nombre d'arrangements de p
Définition
Une permutation des n éléments de A est un arrangement de n
éléments de A .Le nombre de permutations de A est n \.
77
Les probabilités
Définition
Une combinaison de p éléments de E est une partie de E
ayant p éléments.
e a.
Le nombre de combinaisons de p éléments de E est noté
Formule
Pour tout entier naturel n , pour tout p appartenant à jjo,rc ,
(n\ _ n\
\l p\(n — p)\
Propriétés
n <n\ n
= 1, 1 n—p
Relation de Pascal
Pour tout n e N*, pour tout p e fl ,n - 1
n—r (n — f
P + P- 1
Triangle de Pascal
p 0 1 2 3 4 5 6 7
n
0 1
1 1 1
2 1 2 1
3 1 3 3 1
4 1 4 6 4 1
5 1 5 10 10 5 1
6 1 6 15 20 15 6 1
7 1 7 21 35 35 21 7 1
78
Les probabilités
Le binôme de Newton
Soit a, b deux complexes et n un entier naturel non nul.
= (a + bj
Définitions
On considère une expérience aléatoire.
• L’ensemble des résultats, noté fl, s’appelle l'univers.
• Un résultat s’appelle un événement élémentaire.
• Un sous-ensemble de l'univers est un événement.
• L’événement impossible est l'ensemble vide.
• L'événement certain est l’univers.
• Deux événements A et B sont incompatibles lorsque
AnB 0.
• Deux événements A et B sont contraires lorsque
An B = 0 et AU B = fl. On écrit B = A.
Propriétés
• P{A)=1-P(A)
• P(0)= 0
• P(AUB) = P(A) + P(B)-P(AnB).
79
Les probabilités
Équiprobabilité
On dit qu’il y a équiprobabilité des événements élémentaires
quand tous les événements élémentaires ont la même probabilité.
Card^
On a alors
V ' Card (fi)
Définitions
On dit que les événements A et B sont indépendants si, et seule¬
ment si, P {An B) = P {A) xP(B) ■
Propriétés
(P(A)^O).
80
Les probabilités
Définition
Soit SI un univers fini muni d'une probabilité P. On appelle
variable aléatoire discrète sur O toute application X de Q
sur K .
Loi de probabilité
Soit X une variable aléatoire sur Q. On appelle loi de probabi-
lité de X, l’application f de dans 0:1 définie par
f&) = P(X = x).
Remarque : En général, on présente les résultats sous la forme
d’un tableau. Notons x((2) = fa;...; xn}.
X Xi x2 Xn-1 Xn
Il
Px Pi Pn-l Pn
Espérance
Soit X une variable aléatoire sur Q. On appelle espérance de
Variance
Soit X une variable aléatoire sur Q. On appelle variance de
L’écart type
Soit X une variable aléatoire sur Q. On appelle écart type de
81
Les probabilités
Loi uniforme
Loi de Bernoulli
Théorème
Loi binomiale
On dit que X suit une loi binomiale de paramètres n et P lors¬
Théorème
Si X suit une loi binomiale de paramètres n et P alors
L(X) = np et V (X) = np (1 — p)
Définitions
Soit I un intervalle de R . On appelle densité de probabilité
sur I toute fonction / définie sur I telle que :
• / est continue sur I.
• Pour tout x e I, f(X) > 0 .
82
Les probabilités
Théorème
Si X suit une loi uniforme sur [a; b] alors
P(a<X<(3)=^lL: .
b—a
Définition
Une variable aléatoire X suit une loi exponentielle de paramè¬
tre A, réel strictement positif, si la densité de probabilité est la
—Ax
fonction définie sur 0; -f oo par /(x) = Ae
Théorème
Si X suit une loi exponentielle de paramètre A alors
I. La division euclidienne
1. La divisibilité
Dans toute la suite, sauf avis contraire, nous parlerons d'entiers
relatifs.
Définition
a est un multiple de b si, et seulement si, il existe un entier c
tel que a = bc. On dit aussi que b divise a ou que b est un
diviseur de a.
2. La division euclidienne
Définition
Soit a un entier naturel et b un entier naturel non nul. Il existe
un unique couple d’entiers naturels (g, r) tels que : a = b q + r
et 0 < r < b. a s’appelle le dividende, b le diviseur, q le quo¬
tient et r le reste.
Extension : Soit a un entier relatif et b un entier relatif non nul.
Il existe un unique couple d’entiers relatifs tels que:
a — bq -f r et 0 < r < |6|.
84
Arithmétique
3. Les congruences
Définition
Soit n un entier naturel non nul. a et b sont congrus modulo n
si, et seulement si, a et b ont le même reste dans la division
par n . On écrit a = b modulo n ou a = b (n).
Propriétés
• a = b (n) ^ b = a (n).
• o = 6 (n) 6 — a = 0 (n)
• a = b (n) ^ n divise a —b.
fa = 6 (n)
8 Sl \b = c (n) alors a = c
• Si a = 6 (n) alors oc = 6c (n).
la = 6 (n) ,
• Si /_,/ alors o + o = 6 + 6 (n).
a — b (n)
o = 6 (n) , , ,
• Si -■ , . alors o-o =6-6 (n).
a=6 (n)
o = 6 (n) , , .. ,
• Si , ,, , alors ao =66 (n).
a = 6 (n)
Si a = 6 (n) alors op = bp (n) (peN).
1. Le PGCD
Théorème et définition
Soit a et b deux entiers relatifs non nuis. L'ensemble des divi¬
seurs communs à o et 6 admet un plus grand élément, on le
note PGCD(o,6) ou a Ab
Définition
Deux entiers relatifs sont premiers entre eux si, et seulement si,
leur PGCD est 1.
85
Arithmétique
Théorèmes
Soit a et 6 deux entiers relatifs non nuis.
PGCD(a,6) = d si, et seulement si, il existe deux entiers relatifs a'
et b' premiers entre eux tels que a = da et b = db'.
Algorithme d’Euclide
Soit a, b deux entiers relatifs non nuis. La suite (r„ )neN définie
par :
r0 = |6|, ri est le reste de la division de a par b, si rj ^ o alors r2
est le reste de la division euclidienne de b par r2, si r2 ^0 alors r3
est le reste de la division euclidienne de q par r2si rn-\ ^ 0
alors rn est le reste de la division euclidienne de r _2 par r _x. La
suite (rn)neN est une suite finie. Le dernier reste non nul
est PGCD[a,by
Propriétés
Soit a, b et k trois deux entiers relatifs non nuis.
PGCD(fca,fcè) = |fc|PGCD(a,&) .
Théorème
Soit a et b deux entiers relatifs non simultanément nuis. Il existe
deux entiers relatifs u et v tels que :
au + bv = PGCD (a, 6) .
Théorème de Bézout
a et 6 sont deux entiers premiers entre eux si, et seulement si, il
existe deux entiers relatifs u et v tels que \au + bv = 1
Remarque : Pour déterminer u et v , on utilise l’algorithme
d’Euclide.
86
Arithmétique
Théorème de Gauss
Soit a, b et c trois entiers naturels non nuis. Si a divise 6c et
si a et 6 sont premiers entre eux alors a divise c.
Conséquences :
a divise c
• Si b divise c alors ab divise c.
PGCD(a, 6) = 1
p premier
• Si p divise ab al°rs P divise a ou p divise 6.
p premier
PGCD(p,a) = 1 alors PGCD(p,o6) = 1.
PGCD(p,6) — 1
2. Le PPCM
Théorème et définition
Soit a et 6 deux entiers relatifs non nuis. L'ensemble des multi¬
ples strictement positifs communs à a et 6 admet un plus petit
Propriétés
Soit o,6 et & trois entiers relatifs non nuis. On a :
PPCM(fco,fc6) = |A:|PPCM(a,6) .
87
Arithmétique
Théorèmes
Soit n un entier supérieur ou égal à 2.
• n admet au moins un diviseur premier.
• Si n n’est pas premier alofs il admet au moins un diviseur
premier P tel que P < .
Théorèmes
Soit n — p*1..,p*r où pr sont des nombres premiers
et a1,...,ar des entiers naturels non nuis. Les diviseurs de n sont
les nombres de la forme où 0 < & < ^,..., 0 < (3r < ar.
88
Arithmétique
Corollaire
Si P est un nombre premier alors ap — a est divisible par P .
LES GRAPHES
I. Les généralités
Définitions
Un graphe non orienté est constitué d'un ensemble S — ,..., sn }
de points appelés sommets et d’un ensemble A = {a1,...,an}
d’arêtes. À chaque arête sont associés deux éléments de S appe¬
lés extrémités.
Remarque : Si les extrémités d’une arête sont égales alors l’arête
s'appelle une boucle.
Ordre
L'ordre d’un graphe est le nombre de ses sommets.
Graphe simple
Un graphe est dit simple si deux sommets distincts sont joints
par au plus une arête et s’il est sans boucle.
Graphe complet
Un graphe simple est dit complet si tous ses sommets sont adja¬
cents (reliés par une arête)
Théorème
La somme des degrés de tous les sommets d’un graphe est égale
à deux fois le nombre d’arêtes du graphe.
90
Les graphes
Les chaînes
• On appelle chaîne une suite finie débutant par un som¬
met s0 et finissant par un sommet sn, alternant sommets et arêtes
de manière que chaque arête soit encadrée par ses extrémités.
• La chaîne est dite fermée lorsque s0 = sn.
• La longueur de la chaîne est égale au nombre d’arêtes qui
la constituent.
Les cycles
Un cycle est une chaîne fermée dont toutes les arêtes sont dis¬
tinctes.
Théorème d’Euler
Un graphe connexe a une chaîne eulérienne si, et seulement si, il
y a zéro ou deux sommets de degré impair.
Si tous les sommets sont de degré pair alors le graphe admet un
cycle eulérien.
91
Les graphes
Définition
On appelle matrice d'un graphe'la matrice {% ) où azj est le nom¬
bre d'arêtes joignant le sommet sz au sommet ^ .
Remarque : La matrice d'un graphe non orienté est symétrique.
Théorème
Le nombre de chaînes de longueur n joignant le sommet sz au
sommet s, dans un graphe de matrice A est donné par le coeffi¬
cient de la i - ème ligne et de la j - ème colonne de la
matrice An.
III. Le coloriage
Définitions
• Un coloriage d’un graphe consiste en l’attribution de cou¬
leurs aux sommets de telle manière que deux sommets voisins
n’aient pas la même couleur.
• Le nombre chromatique d'un graphe est le nombre mini¬
mum de couleurs nécessaires à son coloriage.
Définitions
• Un graphe étiqueté est un graphe orienté dont les arêtes
sont affectés d'étiquettes.
• Un graphe pondéré est un graphe étiqueté dont les étiquet¬
tes sont des nombres positifs.
• Le poids d'une chaîne dans un graphe pondéré est la somme
des poids des arêtes qui la composent.
• Un graphe probabiliste est un graphe orienté, pondéré,
telle que la somme des poids des arêtes partant de chaque som¬
met égale 1.
LES STATISTIQUES
n n
2 Ui p
1 p
V (x) = X2 — nx2 — X2
\ Z=1
Écart-type
% Vi y2 y
1 ” 1.n
Point moyen G (x,ÿ) où x = ~Y]xi et ÿ = — 'Y]yz .
' ' n fcï ™ *=i
1 1 n
Covariance cov(x,y) = -J2(xt -x)(% - ÿ) =
n é=i n i=i
-E>.:a -
Ajustement affine
La droite d'ajustement affine par la méthode des moindres
COV X
y)
carrés a pour équation : y — ax + b avec a = et
V (x)
b = y - ax . La droite passe donc par le point moyen G .
'
->
Index
Dénombrement, 76 Similitudes, 65
Dérivés, 31 Statistiques, 93
Division euclidienne, 84 Suites, 41
Suites arithmétiques, 44
Équations de droites, 57, 60 Suites convergentes, 42
Équations de plan, 72 Suites géométriques, 44
Équations différentielles, 46 Surfaces, 73
Espérance, 81 Symétries glissées, 64
Exponentielle, 19, 37
Théorème de Bézout, 86
Fonctions, 23 Théorème de Fermât, 89
Théorème de Gauss, 87
Géométrie analytique, 56 Théorème de Pythagore, 51
Géométrie plane, 51 Théorème de Thalès, 51
Graphes, 90 Transformations, 61
Translations, 62
Homothéties, 65 Triangle de Pascal, 79
Triangles isométriques, 52
Identités remarquables, 11 Triangles semblables, 53
Intégrations, 46 Trigonométrie, 14
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mathématiques
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domaines du savoir. Rédigés par des spécialistes,
ils permettent de mémoriser les règles et formules
essentielles... et parfois de s'amuser aussi !
préparatoire.
JA 0922
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