Cours Trigo Révisé Vrai

Table des matières
PREFACE i
ELEMENTS PEDAGOGIQUES iii

0.1 Contenu du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . iii
0.2 Objectifs du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . iii
0.2.1 Général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iii
0.2.2 Spécifiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . iii
1 Notions de Géométrie Dirigée 1

1.1 Vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.1 Axe ou segment orienté . . . . . . . . . . . 1
1.1.2 Mesure(ou valeur) algébrique d’un vecteur . 1
1.1.3 Relation de Chasles . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.4 Abscisse d’un point d’un axe . . . . . . . . 3
1.2 Projection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3 Arcs et angles orientés . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.1 Mesure algébrique d’un arc dirigé . . . . . . 7
1.3.2 Angle orienté . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3.3 Mesure des arcs et des angles . . . . . . . . 8
1.3.4 Changement d’unité . . . . . . . . . . . . . 9
1.3.5 Longueur d’arc . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2 Nombre Trigonométrique d’un angle et Fonction

Trigonométrique 13
2.1 Cercle trigonométrique . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2 Nombre trigonométrique d’un angle . . . . . . . . 13
2.2.1 Signes des nombres trigonométriques . . . . 19
2.2.2 Arcs multiples d’un quadrant . . . . . . . . 20
2.3 Formules fondamentales . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.3.1 Valeurs particulières de nombres trigonométriques 22
2.4 Les fonctions trigonométriques . . . . . . . . . . . 22
1
2
2.4.1 La fonction Sinus . . . . . . . . . . . . . . . 22

2.4.2 La fonction Cosinus . . . . . . . . . . . . . 23
2.4.3 Les fonctions Tangente et Cotangente . . . 24
2.5 Relations fondamentales entre nombres trigonométriques
d’un arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.6 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3 Relation entre les nombres trigonométriques de cer-

tains arcs et réduction au premier quadrant 29
3.1 Relation entre les nombres trigonométriques de cer-
tains arcs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.2 Réduction au premier quandrant . . . . . . . . . . 34
3.3 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
4 Les Grandes Formules de la Trigonométrie 37

4.1 Addition et soustraction des arcs . . . . . . . . . . 37
4.2 Multiplication et division des arcs . . . . . . . . . . 40
4.2.1 Multiplication par 2 . . . . . . . . . . . . . 40
4.2.2 Multiplication par 3 . . . . . . . . . . . . . 40
4.2.3 Division des arcs . . . . . . . . . . . . . . . 41
4.3 Transformations trigonométriques . . . . . . . . . . 43
4.3.1 Transformation de produits en sommes . . 43
4.3.2 Transformation de sommes en produit . . . 43
4.4 Exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
5 Inversion des Fonctions Trigonométriques 47

5.1 Fonction arcsin x, arctan x et arcotgtx . . . . . . . 47
5.1.1 Fonction y = arcsin x . . . . . . . . . . . . 47
5.1.2 Fonction y = arccos x . . . . . . . . . . . . 48
5.1.3 Fonction y = arctan x . . . . . . . . . . . . 49
5.1.4 Fonction y = arc cot x . . . . . . . . . . . . 50
5.2 Opération sur les réciproques des fonctions trigo-
nométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
5.2.1 Quelques formules . . . . . . . . . . . . . . 51
5.2.2 Formules d’addition . . . . . . . . . . . . . 52
5.3 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
6 Les Triangles, les Quadrilatères et Applications 55

6.1 Triangle rectangle . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
6.1.1 Résolution des cas classiques . . . . . . . . 57
6.2 Triangle quelconque . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
6.3 Etude du Quadrilatère . . . . . . . . . . . . . . . . 61
6.3.1 Aire S d’un quadrilatère quelconque . . . . 61
6.3.2 Quadrilatère inscriptible . . . . . . . . . . . 63
6.4 Applications Topographiques . . . . . . . . . . . . 65
6.5 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Préparatoire Architecture
3
7 Equations Trigonométriques 71
7.1 Equations élémentaires . . . . . . . . . . . . . . . 71
7.2 Equation de la forme A.B.C . . . . . . . . . . . . . 72
7.3 Equation quelconque . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
7.4 Equations classiques . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
7.5 Systèmes de deux équations à deux inconnues . . . 75
7.5.1 L’une des équations est algébrique, l’autre
est trigonométrique . . . . . . . . . . . . . . 75
7.5.2 Les deux équations sont trigonométriques . 76
7.6 Elimination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
7.7 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
8 Triangles Sphériques 81
8.1 Quelques points de géométrie dans l’espace . . . . 81
8.1.1 Angles trièdres . . . . . . . . . . . . . . . . 81
8.1.2 Triangles sphériques . . . . . . . . . . . . . 81
8.2 Triangles sphériques quelconques . . . . . . . . . . 82
8.3 Triangles sphériques rectangles . . . . . . . . . . . 86
8.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
4
PREFACE
Ce recueil est destiné à venir en aide à ceux qui étudient la

trigonométrie pour la première fois, en présentant un ensemble de
problèmes types complètement résolus (exemples).
La présentation des sujets en fait un manuel commode pour ceux
qui désirent revoir les principes fondamentaux ainsi que les appli-
cations de la trigonométrie. Le recueil, bien que complet en soi,
nest pas écrit dans le style dun livre.
Chaque chapitre contient les définitions eat des théorèmes nécessaires,

suivi dun ensemble dexercices de difficulté croissante.
Les démonstrations des théorèmes et de toutes les formules sont
presque données et les aspects de la trigonométrie plane ont été
traités à fond.
Une égale attention a été apportée aux triangles rectangles aussi

bien que pour les triangles quelconques. Les figures ont été soi-
gneusement tracées et numérotées afin dêtre plus utiles.
Les identités et les équations trigonométriques simples demandent
une connaissance de lalgèbre élémentaire. Aussi les problèmes ont
- ils été soigneusement choisis.
Le chapitre concernant la trigonométrie sphérique est précédé dun

paragraphe portant sur la géométrie dans lespace.
La théorie et les formules de résolution des triangles sphériques
rectangles et quelconques sont traités de façon assez approfondie.
i
ii
ELEMENTS
PEDAGOGIQUES
0.1 Contenu du cours

Les Mathématiques en général rend la conception des bâtiments
plus sûrs et plus précis. Trigonométrie est particulièrement impor-
tant dans larchitecture, car il permet à larchitecte de calculer les
distances et les forces liées à des éléments diagonaux. Sur les six
fonctions de trigonométrie de base, le sinus, cosinus et tangente
sont les plus importants à larchitecture, car ils permettent à lar-
chitecte de trouver facilement les valeurs opposées et adjacentes
liées à un angle ou hypoténuse, traduisant un vecteur diagonal
dans des vecteurs horizontaux et verticaux.
Ces notes de cours contient huit chapitres : le premier chapitre sera

axé sur les notions de Géométrie dirigé,le deuxième les nombres tri-
gonométriques dun angle et fonctions trigonométriques,le troisième
sur la Relation entre les Nombres Trigonométriques de certains
arcs et Réduction au Premier Quadrant, le quatrième traitera Les
Grandes Formules de la Trigonométrie, le Cinquième sur lInver-
sion des Fonctions Trigonométriques, le sixième,Les Triangles, les
Quadrilatères et Applications ; le septième sur les Equations Trigo-
nométriques et enfin le huitième parlera des Triangles Sphériques.
0.2 Objectifs du cours

0.2.1 Général
Munir les apprenants des outils puissants pour leurs permettre
de bien realiser leur metier darchitecte
0.2.2 Spécifiques
A la fin de ce cours les apprénants seront a mesure de :
iii
Eléments pédagogiques iv
— Calculer la portée horizontale dun élément en diagonale en

multipliant la longueur totale de lélément par le cosinus de
langle de lélément en diagonale.
— Calculer la hauteur verticale dun élément diagonal en mul-
tipliant la longueur totale de lélément par le sinus de langle
de lélément en diagonale. Certains éléments de la diagonale
que cela est utile pour comprennent les toits, les murs de
soutènement, et les changements du paysage daltitude.
— Calculer la hauteur dune structure en multipliant la lon-
gueur de son ombre par la tangente de langle du soleil.
— Trouver langle dun élément en divisant la hauteur de lélément
par sa durée, et de multiplier ce quotient par la tangente
inverse. Ceci est très utile pour trouver la pente dun toit
ou le sol.
— Calculez le montant de la force de l appui dun élément
diagonal doit détenir en multipliant le montant total de
la charge de lélément est porteur dans son orientation en
diagonale par le sinus de langle de lélément diagonal.
— Calculez le montant de la force horizontale exercée par un
élément diagonal qui doit être retenu en multipliant le mon-
tant total de charge portée par lorientation en diagonale par
le cosinus de langle de lélément diagonal.
— Calculez la distance à un objet dune hauteur connue en
divisant la hauteur de lobjet par la tangente de langle me-
suré à partir du bas des objets vers le haut. Linverse de la
réponse est la distance de lobjet.
Chapitre 1
Notions de Géométrie Dirigée
1.1 Vecteurs
Définition 1
−→
— On appelle vecteur ABle segment de droite AB, quon sup-
pose parcouru par un mobile allant du point A au point B.
−→
Le point A est lorigine du vecteur AB ; le point B est son
extremité. Pour nommer un vecteur, on indique dabord
−→ −→
son origine, puis son extremité ; les vecteurs AB‘ et BA sont
donc différents.
−−→
— On appelle longueur du vecteur AB la mesure de la lon-
gueur du segment AB ; cest un nombre positif quon désigne
par la notation |AB| ou simplement AB.
— Le sens du vecteur est celui dans lequel se meut un point
allant de A à B. Son support est la droite mathrmAB
1.1.1 Axe ou segment orienté

Un point peut se déplacer sur une droite dans le deux sens ;
lun deux, pris arbitrairement est appelé sens positif ; lautre est le
sens négatif.
Définition 2
On appelle axe ou droite orientée, une droite sur laquelle on a
choisi un sens positif.
On désigne habituellement un axe par une lettre minuscule placée
à côté de la tête de la flèche (Figure 1.1).
1.1.2 Mesure(ou valeur) algébrique d’un vecteur

−−→
Considérons un vecteur AB porté par un axe ou par une pa-
rallèle à un axe ; cet axe sappelle axe du vecteur.
1
Notions de Géométrie Dirigée 2
Figure 1.1 – Droite orientée
Définition 3
On appelle mesure (ou valeur) algébrique du vecteur ABle nombre

relatif qui a pour valeur absolue la longueur du vecteur et pour
signe + ou − , suivant que le vecteur est décrit dans le sens positif
ou dans le sens négatif de laxe.
Elle se note AB.Ainsi si le centimètre est lunité de longueur, nous
aurons |AB| = −2.5
Figure 1.2 – Axe du vecteur
|AC| = 3.5
|BC| = 6
On trouve ensuite AB = −2.5 ; BA = 2.5 ; AC = −6
−−→ −−→
Remarque 1 1. 1. Les mesures des vecteurs ABet BA sont
−−→
des nombres opposés. on a AB = −BAouAB + BA = 0
2. 2. On appelle vecteur-unité dun axe tout vecteur dont le
support est confondu avec laxe ou parallèle à laxe, et dont
la valeur algébrique est +1
Définition 4 — On appelle vecteurs consécutifs une suite de

vecteurs tels que lextremité de chacun deux soit lorigine du
suivant.
Ces vecteurs peuvent être placés sur un même support ; ils
peuvent former aussi un contour polygonal.
— La résultante de plusieurs vecteurs consécutifs (les com-
posantes) est le vecteur qui a pour origine celle du premier
et pour extremité celle du dernier.
1.1.3 Relation de Chasles

Théorème 1
La mesure de la résultante plusieurs vecteurs consécutifs portés

par un même axe est égale à la somme des mesures des vecteurs.
Démontration 1
−−→ −−→
Considérons les vecteurs consécutifs AB, BC (cfr. Figure 1.2) ,
et supposons quen parcourant laxe ~a dans le sens positif, on ren-
contre les points A, B, C pris arbitrairement sur un axe dans lordre
−−→ −→ −−→
B, A, C. Les mesures des vecteurs BA, AC, BC sont alors des nombres
positifs et on a évidemment BA + AC = BC
Or, BA = −AB.Légalité précédente peut donc sécrire −AB+AC =
BC ou AC = AB + BC
La démonstration serait analogue si les points A, B, C étaient pris
dans un autre ordre.
1.1.4 Abscisse d’un point d’un axe

Sur un axe ~a, considérons un point fixe O ; ce sera lorigine de
laxe.
Définition 5
On appelle abscisse dun point A de laxe ~a la mesure algébrique

−→
du vecteur OA.
Figure 1.3 – -
Théorème 2
La mesure dun vecteur est égale à labscisse de son extrémité, di-

minuée de labscisse de son origine. (cfr. Figure 1.4).
−−→
Considérons le vecteur AB. La relation AB = AO+OB de Chasles
donne, en y remplaçant AO par −OA, AB = OB − OA
Figure 1.4 – -
1.2 Projection
−−→
Considérons un vecteur AB et un axe ~a situés dans un même
plan.
Définition 6
— La projection orthogonale du point A sur laxe ~a est

le pied de la perpendiculaire abaissé du point sur laxe.(cfr.
Figure 1.5)
−−→
— La projection orthogonale du vecteur AB sur laxe
~a est le vecteur ab ~ qui a pour origine la projection a de
lorigine A et pour extrémité la projection b de lextrémité
B.
— La mesure (ou valeur) algébrique du vecteur ab ~ sur
laxe ~a se représente par la notation ab
Figure 1.5 – -
Remarque 2
Dans la suite, nous ne considérons que les projections orthogo-

nales.
Théorème 3
La mesure de la projection de la résultante dun contour polygonal

est égale à la somme des mesures des projections des composantes.
Preuve
Figure 1.6 – -
−−→
Soit ABCD un contour polygonal dont la résultante est AD(
cfr. Figure 1.6). Soient aussi a,b,c,d les projections des points
~ bc,
A, B, C, D sur laxe ~a. Les vecteurs ab, ~ cd
~ sont des vecteurs consécutifs
portés par un même axe. On peut donc leur appliquer le théorème
de Chasles, ce qui donne
~ = ab
ad ~ + bc
~ + cd
~
Théorème 4
Le rapport des valeurs algébriques de deux vecteurs dont les sup-

ports sont confondus ou parallèles, est égal au rapport des valeurs
algébriques de leurs projections sur un même axe.
Démonstration
−−→ −−→
Soient AB et CD deux vecteurs dont les supports sont parallèles
à laxe ~b ; et soient ab
~ et cd
~ les mesures de leurs projections sur laxe
~a(cfr. Figure 1.7) Je dis que lon a
AB ¯
ab
= ¯ (1.1)
CD cd
En effet, les triangles ABB0 et CDD0 sont semblables et lon a
en valeur absolue
AB AB 0 ab
= 0
=
CD CD cd
Les deux membres de légalité (1.1) sont donc égaux en valeur ab-
−−→ −−→
solue. Ils ont dailleurs le même signe, car si les vecteurs AB et CD
Figure 1.7 – -
~ et cd
ont le même sens, il en est de même des vecteurs ab ~ ; et si
−−→ −−→
les vecteurs ABet CD ont des sens contraires (cfr. Figure 1.7), il
~ et cd.
en est de même des vecteurs ab ~
1.3 Arcs et angles orientés

Définition 7 (Cercle)
Un cercle est une ligne constitué des points équidistants dun point
fixe appelé centre situé dans le même plan à une distance non nulle
de cette ligne.
Définition 8 (Arc orienté)
Soient A et B deux points dun cercle. Supposons quun point mo-

bile, en partant de A, se deplace sur le cercle toujours dans le
même sens et sarrête à un quelconque des instants où il coı̈ncide
avec B (cfr. Figure 1.8). Nous dirons que le point a décrit un arc
AB, dont lorigine est A et lextrémité B.
De cette définition, il en résulte une infinité darcs AB. Un point
Figure 1.8 – Cercle
peut se déplacer sur un cercle dans deux sens opposés ; lun deux,
pris arbitrairement, est appelé sens positif ; lautre est le sens négatif.
Définition 9 (Cercle orienté)
On appelle cercle orienté un cercle sur lequel on a choisi un sens

positif (cfr. Figure 1.9)
Nous prendrons pour sens positif le sens inverse de celui du mou-
vement des aiguilles dune montre.
Figure 1.9 – Cercle orienté
1.3.1 Mesure algébrique d’un arc dirigé

Considérons un arc AB pris sur un cercle orienté.
Définition 10
On apelle mesure ou valeur algébrique de larc AB le nombre

relatif qui a pour valeur absolue la longueur de larc et pour signe
+ ou −, suivant que larc est décrit dans le sens positif ou dans le
sens négatif.
Elle se note |AB|
d
Formule générale des arcs d’origine A et d’extrémité

B
1o Si a est la valeur du plus petit arc positif AB, lexpression
générale des valeurs des arcs AB est a + 2nπ, n étant un nombre
entier arbitraire, positif, négatif ou nul. 2o Si α est la valeur dun
quelconque des arcs AB , lexpression générale des valeurs des arcs
AB est α+2kπ, k étant un nombre entier arbitraire, positif, négatif
ou nul. En générale, on aura
AB
d = α + 2kπ
1.3.2 Angle orienté

Soient OA et OB deux demi - droites issues dun même point O.
Supposons quune demi-droite OP, qui coı̈ncide dabord avec OA,
tourne autour du point O toujours dans le même sens et sarrête à
un quelconque des instants où elle coı̈ncide avec OB. Nous dirons
que OP a décrit un angle AOB ou (OA,OB) ayant OA pour côté
origine et OB pour côté extrémité(cfr. Figure 1.10).
Définition 11
On appelle mesure (ou valeur) algébrique dun angle AOB

le nombre relatif qui est la mesure algébrique de larc AB corres-
pondant.
Figure 1.10 – Angle orienté
1.3.3 Mesure des arcs et des angles

1. Notions préliminaires
Aux arcs et aux angles, on peut appliquer les notions sui-
vantes qui sappliquent à toutes les grandeurs mesurables.
— Le rapport de deux grandeurs A et B de même espèce
est le nombre abstrait par lequel il faut multiplier la
seconde pour avoir la première ; on désigne ce rapport
A
par la notation
B
— Pour mesurer une grandeur A, on commence par choisir
une grandeur U de même espèce quon appelle unité. Ce
choix peut être fait arbitrairement.
La mesure de la grandeur A est le rapport entre cette
grandeur A et lunité U ; cest donc aussi le nombre par
lequel il faut multiplier lunité U pour obtenir A. La
mesure dune grandeur est toujours un nombre abstrait.
Lorsquon dit que la mesure dun arc est 30 ˚ (nombre
concret), cela signifie que la mesure de cet arc est 30
relativement au degré ; ou encore, que cet arc est le pro-
duit de larc dun degré par 30.
2. Mesures des arcs

On mesure les arcs en prenant pour unité le degré, le grade
ou le radian.
(a) Le degré est la 90e partie du quadrant. Il se subdivise
en 60 minutes() et la minute en 60 secondes. Une minute
1 10
égale ˚et une seconde vaut . Un arc inférieur à une
60 60
seconde s’exprime ordinairement en fraction décimale
de la seconde.
(b) Le grade (gr) est la 100e partie du quadrant. Il est di-
visé en 10 décigrades, en 100 centigrades et en 1000 mil-
ligrades.On divise aussi le grade en 100 minutes centésimales
et la minute en 100 secondes centésimales.
(c) Le radian est un arc dont la longueur est égale à celle
du rayon. La formule C = 2πR où C ≡ la longueur du
cercle ee R celle du rayon , montre que l’arc radian est
contenu 2π dans le cercle. On a donc
360˚
1 radian = = 57˚170 4400
2π
3. Mesure des angles
On sait quun angle a la même mesure que larc quil inter-
cepte sur tout cercle décrit de son sommet comme centre,
à condition de prendre pour unité dangle celui qui cor-
respond à lunité darc. Les unités dangles ont été choisies
en conséquence. De plus, quand on considère à la fois des
arcs et des angles, on adopte toujours des unités correspon-
dantes.
1.3.4 Changement d’unité

Soient d,g,r les mesures dun arc AB en prenant pour unité le
degré, le grade, le radian. Or, le rapport de deux grandeurs de
même espèce est égal au rapport de leurs mesures relativement à
la même unité. En considérant larc AB et le demi-cercle, on a donc
arcAB d g r
= = =
demi − cercle 180 200 π
Ces égalités permettent de calculer deux des nombres d, g, r quand
on connaı̂t le troisième.
Exemple
1.3.5 Longueur d’arc

Dans un cercle de rayon r, un angle au centre de α radians
intercepte un arc de longueur,
s = r.α
C’est-à-dire Longueur de larc = rayon×angle au centre exprimé

en radians.
Exemple
Trouver les valeurs équivalentes de larc dont la valeur en degré est
78˚180
Solution
d = 78˚180 ⇐⇒ d = 78.3˚
puis
78.3 × 200 78.3π
g= = 87gr; r = = 1.3666rad
180 180
d évalué en degré par 25˚130 3100
1. Convertir en radian l’arc AB
Solution Transformons le nombre 25˚130 3100 en un nombre
fractionnaire de degrés :
13 31
25˚130 3100 = 25 + +
60 3600
Par suite, on a :
25.22527778˚ r
= ⇐⇒ r = 0.440264152
180 π
2. Un train se déplace à la vitesse de 8Km/h sur un tronçon

de voie circulaire de 2500 m de rayon. De combien tournet-
il en une minute ?
Solution Puisque 8Km/h = 800 60 m/min = 133.3m/min le
train décrit un arc de longueur s = 133, 3m en une minute.
Alors
s 133.3
α= = = 0.0533rad soit 3˚30
r 2500
1.4 Exercices
1. Convertir en grades et en radians (Prendre π = 22 7 ) :
63˚; 18˚18’ ; 30˚46’48” ;35˚10’39”
2. Convertir en degrés et en radians :
5.18gr; 56.21gr; 31.4741gr; 79.911gr
3. Exprimer en degrés et en grades les arcs ayant pour mesure
en radians :
π 5π 2 4
8 , 18 , 5 , 3 ; 1.43; 0.671; 0.5863
4. A la mesure dun angle en degrés, on ajoute sa mesure en
grades et on trouve 152. Quel est cet angle ?
5. La mesure dun angle est x minutes sexagésimales et y mi-
nutes centésimales. Trouver x si x + y = 1078
6. Le rayon dun cercle mesure 5m. Une corde sous-tend un arc
de 78˚250 4000 . Trouver la longueur de la corde et la distance
du centre à la corde
7. Le rayon dun cercle mesure 50cm. On trace une corde AB.
Calculer larc sous-tendu par la corde :
1o si la corde mesure 27.2cm ;
2o si la distance du centre à la corde est 40cm
8. Une roue tournant à raison de 48 t/min (tours par minute
ou tours/min). Exprimer cette vitesse angulaire en :
(a) tours/seconde
(b) rad/min
(c) rad/s
9. Laiguille des minutes dune horloge a 12cm de long. Quelle
distance parcourt son extrémité en 20min ?
10. Une voie ferrée doit épouser la forme dun cercle. Quelle
rayon doit on prendre si la voie doit subir un changement
de direction de 25˚ sur 120m ?
11. En admettant que la terre est une sphère de 6373Km de
rayon,trouver la distance à léquateur dun point situé à 36˚
de latitude Nord.
12. Lextrémité dun pendule de 40cm de long décrit un arc de
5cm. Quel est langle décrit par une oscillation du pendule ?
13. Exprimer chacun des angles suivants en radians :
(a) 25˚
(b) 135˚
(c) 112˚400
(d) 12˚120 2000
14. Deux villes situées à 434, 5Km lune de lautre se trouvent
sur le même méridien, trouver leur différence de latitude.
Chapitre 2
Nombre Trigonométrique d’un
angle et Fonction
Trigonométrique
2.1 Cercle trigonométrique

I. Considérons un cercle orienté de centre O, dont le rayon
est lunité de longueur. Sur ce cercle, marquons un point A
qui sera lorigine des arcs, puis un point B tel que le plus
petit arc positif AB soit un quadrant. Traçons ensuite les
axes rectangulaires AOA0 et B0 OB (cfr. Figure 2.1)
II. Les axes AA0 et BB0 déterminent quatre quadrants ; AB est
le 1er quadrant, BA0 est le 2e, A0 B0 le 3e et B0 A le 4e . On
dit quun arc AP est du 1er, 2e, 3e ou 4e quadrant suivant
que son extrémité P est dans le 1er, 2e, 3e ou 4e quadrant en
considérant à part ceux terminant aux point A, A0 , B et B0
III. Lexpression générale des arcs dorigine A ayant leur extrémité
en A est évidemment 2kπ . En vertu de §I.3.1, celle des arcs
AA0 est π + 2kπ ou (2k + 1)π. Donc les arcs dorigine A et
dextrémité A ou A0 sont donnés par la formule x = kπ.
IV. Dautre part, on a AB d = π + 2kπ = (4k + 1) π ; AB d0 =
2 2
3π
2 + 2kπ = (4k + 3) π2 .
Donc les arcs dorigine A et dextrémité B ou B0 sont donnés
par la formule x = (2k + 1) π2 .
2.2 Nombre trigonométrique d’un angle

Considérons le cercle orienté et larc AP dont la mesure est a.
Traçons les axes rectangulaires AA0 , BB0 et par lextrémité P de
13
Nombre Trigonométrique d’un angle et Fonction
Figure 2.1 – Cercle Trigonométrie
larc AP, menons une perpendiculaire à chaque axe. Nous allons

maintenant définir des nombres réels associés à chaque angle ap-
pelés ”nombre trigonométrique”.
Définition 12 (Sinus d’un angle )
On appelle sinus de larc a le rapport de la longueur P0 P au rayon,

ce rapport étant affecté du signe + ou −, suivant que le vecteur
−−0→
P P est décrit dans le sens positif ou dans le sens négatif de laxe
BB 0 .(cfr. Figure 2.2) En effet, si langle α est aigu, nous avons
P 0P
sin α =
OP
En effet, le rapport P0 P au rayon est maintenant la mesure

P0 P ;et en affectant à ce rapport le signe + ou −, suivant que
−−→
les vecteurs P 0 P est décrit dans le sens positif ou négatif, nous
−−→
obtenons la mesure algébrique du vecteur P 0 P . Ce qui sigifie que
−−→
le sinus de langle α est la mesure algébrique du vecteur P 0 P .
Nous avons
sin α = P 0 P = OP 00
C’est-à-dire le sinus est la mesure algébrique OP 00 de la projection
−−→ −−→
du vecteur OP sur l’axe BB 0 . De plus, en prenant laxe BB 0 comme
axe de coordonnées, le sinus de larc a est lordonnée du point P.
Figure 2.2 –
Définition 13 (Cosinus d’un angle )
On appelle cosinus de larc a le rapport de la longueur P 00 P au

rayon, ce rapport étant affecté du signe +ou −, suivant que le
−−→
vecteur P 00 P est décrit dans le sens positif ou dans le sens négatif
−−→
de l’axe A0 A cfr. Figure 2.3) En effet, si langle α est aigu, nous
avons
P 00 P
cos α =
OP
En effet, le rapport P P au rayon est maintenant la mesure P00 P ;
00
Figure 2.3 –
et en affectant à ce rapport le signe + ou −, suivant que les vecteurs
−−→
P00 P est décrit dans le sens positif ou négatif, nous obtenons la
−−→
mesure algébrique du vecteur P00 P. Ce qui sigifie que le cosinus de
−−→
langle α est la mesure algébrique du vecteur P00 P. Nous avons
cos α = P 00 P = OP 0
C’est-à-dire le cosinus est la mesure algébrique OP 0 de la projec-

−−→
tion du vecteur OP sur laxe A0 A. De plus, en prenant laxe A0 A
comme axe de coordonnées, le cosinus de larc a est labscisse du
point P.
Remarque 3 1. Le sinus et le cosinus de larc a sappellent

nombres trigonométriques ou rapports trigonométriques
de larc a ;
2. La valeur absolue de sin a est la mesure de la longueur P0 P ;
celle de cos a est la mesure de la longueur P00 P. Nou savons
ksin a| = P 0 P = OP 00 et kcos a| = P 00 P = OP 0
;
3. A0 A est l’axe de cosinus et B0 B est l’axe de sinus ;
4. Il est à noter dès maintenant que le sinus et le cosinus sont
des applications de R dans R.
sin : R → R
x → sin x
cos : R → R
x → cos x
Lensemble des images de ces deux applications est [-1, 1].
Définition 14 (Tangente d’un angle)
On appelle tangente de langle α le rapport entre son sinus et son

cosinus. Nous avons donc
sin α
tan α =
cos α
Considérons un arc AP du cercle trigonométrique ; soit α la me-

sure de cet arc (cfr. Figure 2.4).Traçons la tangente à lorigine Å
des arcs ; elle est parallèle à laxe B0 B et orientée comme cet axe.
M le point dintersection de cette tangente avec le prolongement

du rayon OP . En effet,les triangles semblables OP 0 P et OAM
nous donnent les relations :
P 0P AM
=
OP 0 OA
Figure 2.4 –
Or les nombres qui mesurent les longueurs P 0 P et OP 0 sont les

valeurs absolues de sin α et de cos α, et la mesure de OA est 1.
sin α
Donc les nombres AM et sont égaux en valeur absolue et
cos α
nous écrivons
sin α
tan =
cos α
−−→
Laxe AM est appelé axe des tangentes. Il est orienté positivement
de A vers M . La tangente dun angle est donc la mesure du vecteur
ayant comme origine le point A et comme extrémité lintersection
de laxe avec le prolongement du rayon-vecteur déterminant langle.
Nous pouvons à laide de la figure 2.5, découvrir les variations de
la tangente. Comme langle varie entre 0˚ et 360˚, nous aurons :
— tan α > 0 si langle se termine dans le Ier ou IIIe quadrant ;
— tan α < 0 si langle se termine dans le IIer ou IVe quadrant ;
De plus,
tan α = tan(α + kπ)
π
— Si α tend vers +2kπ, tan α devient de plus en plus grand ;
2
π
— Si α reste inférieur à + 2kπ, tan α devient de plus en plus
2
petit ;
3π
— Idem si Si α tend vers + 2kπ
2
La tangente nest pas définie au points π2 + 2kπ . Nous exprimons
ces propriétés au moyens suivant :
lim tan α = +∞
<α→ π2 +2kπ
lim tan α = −∞
>α→ π2 +2kπ
Figure 2.5 –
Définition 15 (La Cotangente d’un angle)
La cotangente dun angle est linverse de la tangente de cet angle

cest-à-dire
1 cos α
cot α = =
tan α sin α
Par un raisonnement analogue à celui fait pour la tangente, nous
Figure 2.6 –
obtenons la relation (cfr. Figure 2.6) :
P 0P BN
0
=
OP OB
et donc
1 cos α
cot α = =
tan α sin α
−−→
L’axe BN est appelé axe de cotangente. On aura cot π2 = 0 =
cot 3π
2 .
La cotangente nest pas définie au point α = kπ. Plus généralement,
on aura :
cot α = cot(α + kπ)
A laide de la figure 2.7, nous constatons les variations de cotan-

gente si α varie de 0˚ à 360˚. La cotangente dun angle est positive
si langle se termine au Ier et IIIe Quadrant, elle est négative si
langle se termine au IIe et IVe Quadrant. La cotangente des angles
α = kπ nest pas définie.
Donc
lim cot α = +∞
<α→kπ
lim cot α = −∞
>α→kπ
Figure 2.7 –
Définition 16 (La Sécante et la Cosécante)
On définit la sécante comme linverse du cosinus et la cosé - cante

linverse du sinus, cest-à-dire
1 1
sec α = et csc α =
cos α sin α
On peut découvrir quelque valeur particulière de sec α et csc α en

prenant les valeurs de cos α et sin α.
2.2.1 Signes des nombres trigonométriques

En examinant les figures 2.2 et 2.3 nous remarquons que le
sinus est positif dans les deux premiers quadrants et négatif dans
les deux autres et le cosinus est positif dans le premier et le qua-

trième quadrant, et négatif dans les deux autres. Doù, nous pou-
vons énoncer le principe suivant :
1. Le sinus et la cosécante sont positifs dans le 1er et le 2e

quadrant ;
2. Le cosinus et la sécante sont positifs dans le 1er et le 4e
quadrant ;
3. La tangente et la cotangente sont positifs dans le 1er et le
3e quadrant.
2.2.2 Arcs multiples d’un quadrant

1. Si P est en A ou en A0 , le sinus est nul, et le cosinus est
égal à +1(en A) ou à −1 (en A0 ). Nous pouvons donc écrire :
sin 0 = 0 = tan 0; sin π = tan π = 0
cos 0 = sec 0 = 1; cos π = sec π = −1
2. Si P est en B ou en B 0 , le cosinus est nul, et le sinus est

égal à +1(en B ) ou à −1 (en B 0 ). De là, on déduit :
π π 3π 3π
sin = csc = 1; sin = csc = −1
2 2 2 2
π π 3π 3π
cos = cot = 0; cos = cot =0
2 2 2 2
2.3 Formules fondamentales
Figure 2.8 –
Soient OP0 et P0 P P le cosinus et le sinus de langle AOP = α.

Le triangle OP0 P est rectangle (cfr. Figure 2.8)et entre les mesures
es longueurs OP0 , P0 P et OP, nous avons la relation (Pythagore) :
2 2 2
OP 0 + P 0 P = OP (2.1)
Mais, le rayon OP étant l’unité de longueur, nous avons :
OP0 = kcos α|; P0 P = ksin α|; OP = 1
2
; et aussi OP0 2 = cos2 α, P0 P = sin2 α
Il vient donc
cos2 α + sin2 α = 1 (2.2)
Les quatres suivantes expriment des définitions :
sin α
tan α = (2.3)
cos α
cos α
cot α = (2.4)
sin α
1
sec α = (2.5)
cos α
1
csc α = (2.6)
sin α
Nota :
Les cinq relations fondamentales sont distinctes en ce sens quau-

cune delles ne peut être déduite des quatre autres.
Des ces relations fondamentales, on déduit quelques identités dé-
rivées :
1. 1 + tan2 α = sec2 α
En effet,
sin2 α
1 + tan2 α = 1 +
cos2 α
sin2 α + cos2 α
=
cos2 α
1
=
cos2 α
= sec2 α
2. 1 + cot2 α = csc2 α
π π π π
α 0 6 √4 √3 2
1 2 3
sin α 0 √2 √2 2 1
3 2 1
cos α 1 √2 2 0
3
√2
tan α 0 1 3 ∞
√3 √
3
cot α ∞ 3 1 3 0
Table 2.1 – Quelques valeurs des nombres trigonométriques
En effet,
cos2 α
1 + cot2 α = csc2 α = 1 +
sin2 α
2
sin α + cos2 α
=
sin2 α
1
=
sin2 α
= csc2 α
1
3. cos2 α =
1 + tan2 α
1
4. sin2 α =
1 + cot2 α
5. sec α − tan2 α = 1
2
6. sec2 α + csc2 α = sec2 α · csc2 α
2.3.1 Valeurs particulières de nombres trigonométriques
2.4 Les fonctions trigonométriques

Soit x le nombre relatif qui est la mesure en radians dun arc
quelconque dorigine A, pris sur un cercle trigonométrique ; x sera
une variable indépendante quon pourra faire varier de −∞ à +∞.
A toute valeur de x correspond une valeur bien déterminée de
sin x et de cos x, et une seule. Cest pourquoi nous dirons que sin x
et cos x sont des fonctions de x , définies quel que soit x . Les
nombres trigonométriques tan x, cot x, sec x et csc x sont aussi des
fonctions de x. Seulement,tan x et sec x ne sont pas définies quand
x est un multiple impair de π2 ; cot x et csc x ne sont pas définies
quand x est un multiple de π.
Les fonctions sin x, cos x, tan x et cot x sont appelées fonctions cir-
culaires directes.
2.4.1 La fonction Sinus

Une fonction f de A vers B est une relation telle que chaque
élément de lensemble A possède une image dans B. La fonction
sinus est définie comme suit :
sin : R → [−1, 1]
Nous avons déjà calculé quelques valeurs particulières de sin x où
x varie de 0 à 2π. Comme sin x = sin(x + 2kπ), il suffit d’étudier
sin x entre 0˚et 2π pour connaı̂tre entièrement la valeur de la fonc-
tion.
Faisons croı̂tre x de 0 à 2π. Le point P décrit alors les quatres
quadrants du cercle trigonométriques dans le sens positif, à partir
−−→
de A. La mesure du vecteur OP 00 , qui est égale à sin x, croı̂t de 0 à
+1 ; elle decroı̂t ensuite de +1 à 0, de 0 à −1 ; puis, elle croı̂t de −1
à 0. Ces variations de sin x sont résumés dans le tableau ci-dessous.
On dit que la fonction sinus est périodique des périodes 2π
Si on porte les valeurs de x en abscisses et les valeurs corres-

pondantes de sin x en ordonnées, on obtient la courbe illimitée de
la figure (2.9), appelée sinusoı̈de dont nous représentons ici une
partie.
Figure 2.9 – Représentation graphique de la sinusoı̈de
2.4.2 La fonction Cosinus

Soit f : R → R
x → f (x) = cos(x), c’est-à-dire qu’elle est définie comme
suit :
cos : R → [−1, 1]
x → cos(x)
Note : Une fonction f est dite périodique sil existe un nombre

réel positif p non nul tel que, pour tout x du domaine de définition
Df , on a x + p ∈ Df et f (x + p) = f (x)
Pour étudier les variations de cos x dans l’intervalle [0, 2π], on
raisonne comme pour la fonction sin x, mais en observant les va-
−−→
riations de la mesure du vecteur OP0 . On aboutit ainsi au tableau
suivant
La fonction y = cos x est représentée par la courbe illimitée de la

figure (2.10), appelée Cosinusoı̈de.
Figure 2.10 – Représentation de la Cosinusoı̈de
2.4.3 Les fonctions Tangente et Cotangente

1. La fonction Tangente
Définition 17
Soient E = {x ∈ R | x 6= π2 + kπ} et x ∈ E . Si l’on pose
sin x
tan = alors nous avons une fonction appelée tan-
cos x
gente.
tan : E → R
x → tan x
De plus, nous avons vu que tan x = tan(x + kπ), alors nous
disons que la fonction tangente est une fonction périodique
de période π.
Figure 2.11 – Tangente : fonction périodique
Figure 2.12 – La représentation graphique de la tangente
2. La fonction Cotangente
Définition 18
Soient F = {x ∈ R | x = kπ} et x ∈ / F . Si lon pose
cos x
cot x = , alors nous avons une fonction appelée Co-
sin x
tangente.
cot : R\F → R
x → cot x
De plus, nous avons vu que cot x = cot(x + kπ) et cela
montre que la fonction cotangente est une fonction périodique
de période π
Figure 2.13 – Cotangente : fonction périodique
Figure 2.14 – La représentation graphique de la cotangente
2.5 Relations fondamentales entre nombres

trigonométriques d’un arc
Soit un cercle trigonométrique. Par définition nous avons :
cos2 α + sin2 α = 1 (2.7)

sin α π
tan α = où α 6= + kπ (2.8)
cos α 2
cos α
cot α = où α 6= kπ (2.9)
sin α
tan α × cot α = 1 (2.10)
1
sec α = ; cos α 6= 0 (2.11)
cos α
1
cosec α = ; sin α 6= 0 (2.12)
sin α
1 + tan2 α = sec2 (2.13)
1 + cot2 α = cosec 2 α (2.14)
(2.15)
Calcul de fonctions trigonométriques connaissant l’une d’elles
sin2 α = 1 − cos2 α (2.16)

cot2 α
cos2 α = (2.17)
1 + cot2 α
tan2 α
sin2 α = (2.18)
1 + tan2 α
sin2 α
tan2 α = (2.19)
1 − sin2 α
1 − sin2
cot2 α = (2.20)
sin2
cos α = sin α × cot α (2.21)
1
sin2 = (2.22)
1 + cot2 α
sin α = cos α × tan α (2.23)
cos2
cot2 = (2.24)
1 − cos2 α
2.6 Exercices
1. Trouver les valeurs des fonctions trigonométriques de θ,
sachant que sin θ = 23 .
2. Vérifier les identités suivantes :
tan a − cot b
i. = tan a cot b
tan b − cot a
tan a + cot b tan a
ii. =
cot a + tan b tan b

i. sec θ − tan θ · sin θ = cos θ
ii. sin4 θ − cos4 θ = 2 sin2 −1
iii. sin2 (1 + cot2 α) = 1
iv. tan2 α · cos2 + cot2 α · sin2 α = 1
v. sin2 α + csc2 α = sec2 · csc2 α
sin2 α − sin2 β
vi. tan2 α − tan2 β − =0
cos2 α cos2 β
4. Démontrer ou vérifier les identités suivantes :

5. Calculer sin x et cos x, si tan x = c
6. Vérifier lidentité tan a + cot a = sec a × csc a
csc a − cot a sin2 a
7. Vérifier lidentité =
csc a + cot a (1 − cos a)2
Chapitre 3
Relation entre les nombres
trigonométriques de certains
arcs et réduction au premier
quadrant
3.1 Relation entre les nombres trigonométriques

de certains arcs
Pour démontrer les sept principes suivants, nous considérons
des arcs de même origine A dun même cercle trigonométrique.
Dans les cinq derniers, nous ne parlons que du cosinus, du sinus,
de la tangente et de la cotangente, mais ce que nous disons deux
sapplique aussi respectivement à la cosécante et à la sécante.
Définition 19 (Angles quadrantaux )
Un angle est dit quadrantal sil vaut un multiple entier de langle

de 0˚, 90˚, 180˚, 270˚, 360˚, etc.
Définition 20 (Angles associés)
Deux angles sont dit associés si et seulement si leur somme ou leur

différence vaut un angle quadrantal.
Exemple
−α, π − α, π + α, π2 − α, π2 + α sont dits associés à l’angle α.
Définition 21 (Angles opposés)
On appelle angles opposés (cfr. Figure 3.1), deux angles dont la

somme des mesures vaut 0˚ à 2kπ près (deux angles opposés ont
leurs extrémités symétriques par rapport à laxe de cosinus)
29
Relation entre les nombres trigonométriques de certains
arcs et réduction au premier quadrant 30
Figure 3.1 –
Exemple
Ainsi deux angles des mesures respectives α et − α sont opposés
si et seulement si leur somme des mesures algébriques est un mul-
tiple de 2π
Exemple
π 5π 3π 5π
3 et 3 ; 50˚ et − 50˚; 4 et 4
−→
Comme P et P 0 sont symétriques par rapport à OA alors leurs
projections coı̈ncident. Doù les formules :
cos(−α) = cos(α)∀α
sin(−α) = − sin(α), ∀α
π
tan(−α) = − tan(α), α 6= + kπ
2
cot(−α) = − cot(α), α 6= kπ
1. 1er Principe : Si deux arcs sont opposés leurs cosinus et

leurs sécantes sont égaux ; leurs sinus et leurs cosécantes,
tangentes, cotangentes sont respectivement opposés.
Définition 22 (Angles complémentaires)
On appelle angles complémentaires deux angles dont la
somme des mesures est égale à π2 à 2kπ près. Leurs extrémités
−−→
sont symétriques par rapport à la bissectrice OM (cfr. Fi-
gure 3.2).
Ainsi, deux angles des mesures respectives α et β sont complémentaires
Figure 3.2 –
si et seulement si α + β = π2 + 2kπ, k ∈ Z
Exemple
π π
α= − β + 2kπ; γ = − δ + 2kπ
2 2
Ainsi 560˚ et −110˚sont complémentaires, de même 30˚ et 60˚
Les rectangles OP10 P1 P100 et OP20 P2 P200 sont symétriques par
−−→
rapport à la bissectrice OM . Noter que dans ce cas, β =
π
2 − α et on a :
π
cos − α = sin(α)
2
π
sin − α = cos(α)
2
π
tan − α = cot(α), α 6= kπ
2
π π
cot − α = tan(α), α 6= + kπ
2 2
2. 2e Principe : Si deux arcs sont complémentaires le sinus

de lun est égal au cosinus de lautre ; la tangente de lun est
égale à la cotangente de lautre, la sécante de lun est égale
à la cosécante de lautre.
Définition 23 (Angles anti-complémantaires)
On appelle angles anti - complémentaires deux angles dont
la différence des mesures, en valeur absolue, est π2 à 2kπ
près.
Ainsi deux angles de mesures respectives α et β sont anti
- complémentaires (cfr. Figure 3.3) si et seulement si |α −
β| = π2 + 2kπ, k ∈ Z. D’où α et (α + π2 ) + 2kΠ sont anti-
complémentaires.
Figure 3.3 –
Exemple
30˚ et 120˚, π3 et 5π
6 sont anti-complémentaires.
En appliquant les formules déjà trouvées pour les angles
complé- mentaires et pour les angles opposés, nous obte-
nons les formules suivantes :
π
cos + α = − sin(α)
2
π
sin + α = cos(α)
2
π
tan + α = − cot(α), α 6= kπ
2
π
cot + α = − tan(α), α 6= kπ
2
Ainsi :
1o Le sinus du plus grand arc et le cosinus du plus petit arc
sont égaux ;
2o Le cosinus du plus grand arc et le sinus du plus petit
sont opposés ;
3o La tangente dun arc et la cotangente de lautre sont op-
posés.
Définition 24 (Angles supplémentaires)
On appelle angles supplémentaires, deux angles dont la

somme des mesures est égale à π à 2kΠ près (leurs extrémités
sont symétrique par rapport à laxe de sinus).
Figure 3.4 –
Ainsi deux angles de mesures respectives α et β sont supplémentaires

si et seulement si α + β = π + 2kπetk ∈ Z. Par exemple,
60˚ et 120˚ sont supplémentaires.
Soient α et β les mesures respectives de deux angles (cfr.
−→
Figure3.4). Les projections de P1 et P2 sur laxe OB coı̈ncident
−→
et les projections de ces mêmes deux points sur laxe OA
sont symétriques par rapport à O. Doù nous voyons que
β = π − α.
De ce qui précède, nous tirons les formules suivantes :
cos(π − α) = − cos(α)
sin(π − α) = sin(α)
tan(π − α) = − tan(α), α 6= kπ
cot(π − α) = − cot(α), α 6= kπ
3. 3e Principe : Deux angles sont supplémentaires si leurs

sinus et leurs cosécantes sont égaux et leurs cosinus (et
leurs sécantes), tangentes, cotangentes sont respectivement
opposés.
Définition 25 (Angles anti-suppléméntaires)
Par angles anti-supplémentaires, on entend deux angles dont
la différence des mesures respective (cfr. Figure 3.5), en va-
leur absolue, est égale à π à 2kπ près (leurs extrémités sont
diamétralement opposés).
Figure 3.5 –
Ainsi deux angles α et β sont anti-supplémentaires si et

seulement si |α − β| = π + 2kπ, k ∈ Z
Nota : α et (π+α)+2kπsont toujours anti-supplémentaires.
Ainsi 30˚ et − 510˚; 30˚ et 210˚; 50˚ et 230˚
Soient α et β les mesures respectives de deux angles anti-
supplémentaires, nous avons β − α = π ou β = π + α.
P1 et P2 étant symétriques par rapport à l’origine, leurs
−→ −→
projections sur l’axe OB comme sur l’axe OA sont symétriques
par rapport à l’origine. D’où , en appliquant les formules
des angles supplémentaires et opposés, nous avons les for-
mules suivantes :
cos(π + α) = − cos(α)
sin(π + α) = − sin(α)
π
tan(π + α) = tan(α), α 6= + kπ
2
cot(π + α) = cot(α), α 6= kπ
4. 4e Principe :Deux angles sont antisupplémentaires si leurs

tangentes sont égales, des cosinus opposés et des sinus op-
posés.
3.2 Réduction au premier quandrant

Remarquons que le sinus et le cosinus dun angle ne changent
pas de valeur si on ajoute (ou si on retranche) à langle un multiple
de 2π, que la tangente et la cotangente ne changent pas de valeur
si on ajoute (ou si on retranche) à langle un multiple de π, cest-
à-dire :
sin(α ± 2kπ) = sin(α)

cos(α ± 2kπ) = cos(α)
tan(α ± kπ) = tan(α)
cot(α ± kπ) = cot(α)
Les nombres trigonométriques dun angle quelconque supérieur

π
à peuvent être exprimés en fonction dun angle associé du pre-
2
mier quadrant. Cette application sappelle réduction au Ier
quadrant cest-à-dire la réduction au premier quadrant a pour
but dévaluer tout nombre trigonométrique dun arc quelconque en
fonction du nombre trigonométrique de même nom dun arc com-
pris entre 0˚ et 90˚.
Envisageons les 3 cas suivants :
1. 1er Cas L’angle α est dans le II e quadrant.

La réduction se fait à laide des formules dangles supplémentaires
ou anti-complémentaires.
Exemples

(a) cos 3π
4 = cos π − π π
4 = − cos 4

(b) sin 2π
3 = sin π
2 + π
6
2. 2e Cas L’angle α est dans le III e quadrant
La réduction se fait à laide des formules dangles anti- supplémentaires.
Exemple

8π π
(a) sin 7 = sin π + 7 = − sin π7

(b) cos 4π
3 = cos π + 3 = − cos π3
π
3. 3e Cas L’angle α est dans le IV e quadrant.

La réduction se fait en ajoutant ou en retranchant 2π ou π.
Exemples

(a) cos 5π π π π
3 = cos 2π − 3 = cos(− 3 ) = cos 3
(b) cos 320˚= cos(360˚− 40˚) = cos(−40˚) = cos 40˚
Remarque 4
Si langle à réduire au premier quadrant est supérieur à 2π, on

retranche de langle donné autant de fois que possible 2π pour se
retrouver dans lun de ses cas précédents.

Exemples
1. sin(−750˚) = − sin 750˚= − sin(2 × 360˚+ 30˚) = − sin 30˚

2. tan 1320˚= tan(3 × 360˚+ 240˚) = tan 240˚= tan 60˚
3.3 Exercices
1. Réduire au premier quadrant les arcs suivants : sin 1193˚; cos 523˚160 ; tan 1020˚50 ; sec(−510˚
2. Exprimer en fonction des nombres trigonométriques de larc
α,le sinus, le cosinus et la tangente des arcs suivants : α −
90˚; 180˚+ α; α − 5π 7π
2 ;− 2 − α
3. Calculer les nombres trigonométriques de larc α :
(a) sin α = 12
13 ; 90˚< α < 180˚
(b) sec α = 7; 270˚< α < 360˚
(c) cos α = − 45 ; 180˚< α < 270˚
(d) cot α = 247 ; 180˚< α < 270˚
4. Calculer les expressions suivantes :
(a) cos 0˚sin2 270˚− 2 cos 180˚tan 45˚
(b) 3 sin 0˚sec 180˚+ 2 csc 90˚− cos 360˚
3π
(c) 2 sec π cos 0 + 3 sin3 2 + sec 2π − csc 3π
2
(d) tan π cos 3π 3π
2 + sec 2π − csc 2
5. Simplifier :
(a) tan(180˚+ α) sin(90˚+ α) sec(90˚− α)
(b) sin( π2 + α) cos(α − π) cot( 3π π 3π
2 − α) − sin( 2 − α) sin( 2 −
3π
α) cot(α − 2 )
(c) csc(π + α) csc(α − π) cot( 5π
2 α) tan(3πα)
sin(180˚− α) cot(270˚− α) cos(α − 360˚)
(d)
tan(180˚+ α) tan(90˚+ α) cos(270˚+ α)
6. Vérifier l’identité :
csc a + cot a sin2 a
=
csc a − cot a (1 − cos a)2
(a) sin2 a(1 + cot2 ) = 1
(b) sec a − tan a sin a = cos a
(c) (1 + tan2 a)(1 − sin2 a) = 1
(d) (1 + tan a)2 + (1 − tan a)2 = 2sec2 a
1 − sin a cos a sin2 a − cos2 a
(e) × = sin a
cos a(sec a − csc a) sin3 a + cos3 a
Chapitre 4
Les Grandes Formules de la
Trigonométrie
4.1 Addition et soustraction des arcs

Connaissant les nombres trigonométriques des arcs a et b, on
demande de calculer ceux de a + b et de a − b.
Théorème 5 (Calcul de cos(a + b) )
Soient, sur le cercle trigonométrique, les arcs a et b tel que (cfr.

Figure 4.1) : AOB
[ = a; BOC [ = b et AOC[ =a+b
−→ −→
Projetons OC sur OB pour avoir C0 tel que dans le triangle OCC0 ,
Figure 4.1 –
nous avons :
OC = cos b et CC0 = sin b
37
Les Grandes Formules de la Trigonométrie 38
−→ −−→ −−→
Considérons légalité vectorielle OC = OC0 + CC0 .
−→
Projectons-la orthogonalement sur l’axe OX :
−→
\ −→ −→\ −−→ −→\−−→
OC cos(OX, OC) = OC 0 cos(OX, OC0 )+CC 0 cos(OX, CC0 ) En rem-
plaçant chaque expression par sa valeur, il vient :
π
cos(a + b) = cos b cos a + sin b cos +a (4.1)
2
= cos a cos b + sin b sin(−a)
= cos a cos b − sin a sin b
Exemple : Calculer cos 13π

12
13π 3π π
cos = cos +
12 4 3
3π π 3π π
= cos cos − sin sin
√4 3√ √ 4 3
2 1 2 3
=− · − ·
√2 2 2 2
2 √
= (−1 − 3)
4
Théorème 6 (Calcul de cos(a − b))
cos(a − b) = cos(a + (−b)) (4.2)

= cos a cos(−b) − sin a sin(−b)
= cos a cos b + sin a sin b
Théorème 7 (Calcul de sin(a + b))
hπ i
sin(a + b) = cos − (a + b) (4.3)
h 2π i
= cos ( − a) − b
π2 π
= cos − a cos b + sin sin b
2 2
= sin a cos b + cos a sin b
= sin a cos b + cos a sin b
Théorème 8 (Calcul de sin(a − b))
sin(a − b) = sin[(a + (−b))] (4.4)

= sin a cos(−b) + cos a sin(−b)
= sin a cos b − cos a sin b
Théorème 9 (Calcul de tan(a + b))
sin(a + b)
tan(a + b) = (4.5)
cos(a + b)
sin a cos b + cos a sin b
=
cos a cos b − sin a sin b
Pour faire apparaı̂tre tan a et tan b, on divise les deux termes de
la dernière fraction par cos a cos b et on obtient ainsi la formule :
tan a + tan b
tan(a + b) = (4.6)
1 − tan a tan b
Exemple : Calculer tan 75˚
tan 75˚= tan(45˚+ 30˚)

tan 45˚+ tan 30˚
=
1 − tan 45˚tan 30˚
√
=2+ 3
Théorème 10 (Calcul de tan(a − b))

En remplaçant b par (−b), il vient ensuite :
tan(a − b) = tan[a + (−b)] (4.7)

tan a + tan(−b)
=
1 + tan a tan b
tan a − tan b
=
1 + tan a tan b
On aurait pu obtenir cette expression de tan(a − b) par des calculs
analogues à ceux qui ont servi pour tan(a + b)
Théorème 11 (Calcul de cot(a + b))
cos(a + b)
cot(a + b) =
sin(a + b)
cos a cos b − sin a sin b
=
sin a cos b + cos a sin b
En divisant le numérateur et le dénominateur par sin asinb , lex-

pression devient :
cot a cot b − 1
cot(a + b) = (4.8)
cot a + cot b
Théorème 12 (Calcul de cot(a − b))
cot(a − b) = cot[a + (−b)]

cot a cot(−b) − 1
=
cot a + cot(−b)
(− cot a cot b − 1)
=
cot a cot b
En multipliant le numérateur et le dénominateur par -1, on ob-
tient :
1 + cot a cot b
cot(a − b) = (4.9)
cot b − cot a
4.2 Multiplication et division des arcs

4.2.1 Multiplication par 2
Si nous remplaçons b par a dans les formules daddition, nous
obtenons ainsi les formules :
sin 2a = 2 sin a cos a (4.10)

cos 2a = cos2 a − sin2 a (4.11)
2 tan a
tan 2a = (4.12)
1 − tan2 a
cot2 a − 1
cot 2a = (4.13)
2 cot a
4.2.2 Multiplication par 3

1. Dans les formules daddition relatives à la somme a + b, on
pose dabord b = 2a, puis on développe. Ainsi on trouve :
sin 3a = sin(2a + a)
= sin 2a cos a + cos 2a sin a
= 2 sin a cos2 a + cos2 a sin a − sin3 a
Doù, après calcul, nous obtenons :
sin 3a = 3 sin a − 4 sin3 a (4.14)
2. De la même manière quen (4.14), nous avons :
cos 3a = cos(2a + a)
= cos 2a cos a − sin 2a sin a
= (cos2 a − sin2 a) cos a − (2 sin a cos a) sin a
= cos3 a − 3(1 − cos2 a) cos a
Par suite, nous obtenons, après calcul :
cos 3a = 4 cos3 a − 3 cos a (4.15)
3. tan 3a sexprime rationnellement en fonction de tan a . On

obtient ainsi :
tan 3a = tan(2a + a)
tan 2a + tan a
=
1 − tan 2a tan a
2 tan a
2 + tan a
= 1 − tan a
2 tan a
1− tan a
1 − tan2 a
2 tan a tan a − tan3 a
= 1 − tan2 a
1 − tan2 a − 2 tan2 a
1 − tan2 a
D’où
3 tan a − tan3 a
tan 3a = (4.16)
1 − 3 tan2 a
4.2.3 Division des arcs

a
Dans les formules (4.10)-(4.13), en remplaçant a par 2, on
trouve :
a a
sin a = 2 sin cos (4.17)
2 2
2 a a
cos a = cos − sin2 (4.18)
2 2
2 tan a2
tan a = (4.19)
1 − tan2 a2
cot2 a2 − 1
cot a = (4.20)
2 cot a2
Problème 1 : Calcul de sin a2 , cos a2 et tan a2 connaissant cos a.

Considérons le système suivant :
(
cos2 a2 + sin2 a2 = 1(i)
cos2 a2 − sin2 a2 = cos a(ii)
En additionnant et en soustrayant membre à membre (i) avec (ii),
on trouve :
r
a 1 + cos a
cos = ± (4.21)
2 2
r
a 1 − cos a
sin = ± (4.22)
2 2
r
a 1 + cos a
tan = ± (4.23)
2 1 − cos a
Problème 2 : Calcul de tan a2 connaissant sin a et cos a . Sa-
cos a2
chant que tan a2 = , alors en multipliant le numérateur et le
sin a2
dénominateur par 2 sin a2 , on trouve :
a 2 sin2 a2
tan =
2 2 cos a2 sin a2
et après calcul, il vient que

a 1 − cos a
tan = (4.24)
2 sin a
De même, en multipliant le numérateur et le dénominateur par
2 cos a2 , on trouve :
a 2 sin a2 cos a2
tan =
2 2 cos2 a2
cela donne, après calcul :

a sin a
tan = (4.25)
2 1 + cos a
Problème 3 : Calcul de sin a et cos a connaissant tan a2 .Comme
cos2 a2 + sin2 a2 = 1 , les formules (4.17)-(4.18) peuvent sécrire
2 sin a2 cos a2 cos2 a

2 − sin2 a
2
sin a = et cos a =
cos2 a2 + sin2 a2 cos2 a
2 + sin2 a
2
Pour faire apparaı̂tre tan a2 ,divisons le numérateur et le denomi-

nateur de ces deux termes par cos2 a2 et il vient ainsi
2 tan a2
sin a = a (4.26)
1 + tan2 2
1− tan2 a2
cos a = (4.27)
1+ tan2 a2
4.3 Transformations trigonométriques

Des formules daddition, nous déduirons deux groupes de for-
mules. Les premières permettent de transformer en sommes algébriques
certains produits de deux nombres trigonométriques ; les autres
permettent de transformer en produits certaines sommes alge-
briques de deux nombres trigonométriques.
La transformation dune somme ou dune différence de deux nombres

trigonométriques en un produit et inversémment a des multiples
applications en trigonométriques et aussi en analyse mathématique(calcul
intégral).
4.3.1 Transformation de produits en sommes

En additionnant (4.3) et (4.4), nous obtenons après calcul :
1
sin a cos b = [sin(a + b) + sin(a − b)] (4.28)
2
De même, en faisant la somme de (4.1) et (4.2), nous avons :
1
cos a cos b = [cos(a + b) + cos(a − b)] (4.29)
2
De manière analogue aux deux premiers, la différence de (4.2) et
(4.1) donne :
1
sin a sin b = [cos(a − b) − cos(a + b)] (4.30)
2
4.3.2 Transformation de sommes en produit

Si p est la somme des arcs a et b et q, leur différence, nous avons
p+q p−q
a + b = p, a − b = q ; puis,a = ,b = . Additionnons et
2 2
retranchons membres à membres les deux premières égalités ainsi
ques les deux dernières dans les formules (4.1)-(4.4), alors nous
obtenons par la suite :
p+q p−q
cos p + cos q = 2 cos cos (4.31)
2 2
p+q p−q
cos p − cos q = −2 sin sin (4.32)
2 2
p+q p−q
sin p + sin q = 2 sin cos (4.33)
2 2
p+q p−q
sin p − sin q = 2 cos sin (4.34)
2 2
Exemple Transformer en produits
1. cos 3a + cos 4a
Solution
7a −a
cos 3a + cos 4a = 2 cos cos
2 2
7a a
= 2 cos cos
2 2
2. sin 3a + sin 5a + 2 sin 4a
Solution
sin 3a + sin 5a + 2 sin 4a = (sin 3a + sin 5a) + 2 sin 4a

= 2 sin 4a cos(−a) + 2 sin 4a
= 2 sin 4a cos(a) + 2 sin 4a
= 2 sin 4a(1 + cos a)
a
= 4 sin 4a cos2
2
4.4 Exercice
1. A laide des formules daddition, vérifier que lon a :
√ √
(a) sin 15˚= cos 75˚= 14 ( 6 − 2)
√ √
(b) sin 75˚= cos 15˚= 14 ( 6 + 2)
√
(c) tan 15˚= cot 75˚= 2 − 3
√
(d) tan 75˚= cot 15˚= 2 + 3
8 4
2. Si cos a = 17 et sin b = 5, calculer cos(a + b) et sin(a − b)
1 1
3. Si tan a = 2 et tan b = 3, calculer tan(a + b) et cot(a − b)
4. Si tan a = 5 tan b, calculer tan(a − b) en fonction de tan a
5. Calculer cos(x + y), sachant que sin x − sin y = a, cos x +
cos y = b
1
6. On donne cos a = 3 , langle a étant aigu. Calculer sin 2a, cos 2a et tan 2a
7. Calculer sin 2x, sachant que sin x − cos x = 0.2.
√ √
8. Si sin2 x−2(1+ 3) sin x+ 3 = 0,calculer sin 2x, cos 2x, tan 2x
9. Montrer qu’on a :
1 − cos 2a + sin 2a
(a) = tan a
1 + cos 2a + sin 2a
(b) 4(cos6 a − sin6 a) = cos 2a(4 − sin2 2a)
2
(c) tan(45˚+ a) + cos(45˚+ a) =
cos 2a
(a) cos(a − b) cos(a + b) − sin(a − b) sin(a + b) = cos 2a
cos 2a sin 2a
(b) sec a − csc a = cos 3a
(c) sin 3a csc a − cos 3a sec a = 2
(d) tan 2a − sec a sin a = tan a sec 2a
1 1
(e) − = cot 4a
tan 3a + tan a cot 3a + cot a
√
3
11. Vérifier que sin 300˚= − 2 et en déduire sin 150˚, cos 150˚, tan 150˚
(a) sin 3a = 4 sin a sin(60˚+ a) sin(60˚− a)
(b) cos 3a = 4 cos a cos(60˚+ a) cos(60˚− a)
(c) 4(cos3 20˚+ cos3 40˚) = 3(cos 20˚+ cos 40˚)
(d) 4(cos3 10˚+ sin3 20˚) = 3(cos 10˚+ sin 20˚)
(e) 4 sin3 a cos 3a + 4 cos3 a sin 3a = 3 sin 4a
(f) cos3 a cos 3a + 4 cos3 a sin 3a = sin3 2a
(g) tan 3a − tan 2a − tan a = tan 3a tan 2a tan a
13. Transformer en produits :
(a) sin 4a + sin a

(b) sin 7a − sin 5a
(c) cos 5a − cos a
(d) cos 3a + cos 7a
(e) sin 3a + sin 7a + sin 10a
(f) cos a + 2 cos 2a + cos 3a
14. Transformer en une somme ou une différence :
(a) 2 sin 3a cos a
(b) 2 sin(2a + b) cos(a − 2b)
(c) 2 sin 3a sin 2a
(d) 2 sin 2a cos 3a
(e) 2 cos 2b cos(a − b)
(f) sin 15˚sin 75˚
15. Vérifier que l’on a :
cos a cos 13a
(a) = − 12 si a = 17
π
cos 3a + cos 5a
(b) tan a − tan 3a − tan 7a + tan 9a = 4 si a = 9˚
sin 7a − sin 23a π
(c) = 1 si a = 21
sin 2a + sin 14a
16. Prouver qu’on a :
3
(a) sin 20˚sin 40˚sin 60˚sin 80˚= 16
1
(b) cos 20˚cos 40˚cos 80˚= 8
(c) tan 6˚tan 42˚tan 66˚tan 78˚= 1
Indication : pour le (b), remplacer chaque facteur du
sin 2a
premier membre en appliquant la formule cos a =
2 sin a
Chapitre 5
Inversion des Fonctions
Trigonométriques
A un arc donné ne correspond quun seul nombre trigonométrique

de chaque espèce. Nous allons montrer quil existe une infinité darcs
correspondant à un nombre trigonométrique donné ; chercher ces
arcs, cest faire linversion du nombre trigonométrique.
5.1 Fonction arcsin x, arctan x et arcotgtx

5.1.1 Fonction y = arcsin x
Soit y = sin x, où |x| < ∞ et |y| ≤ 1. La fonction y = sin x
est bijective de [-1,1]. Nous pouvons donc trouver l’inverse de la
fonction sin x
y = sin x =⇒ x = arcsin y
f (x) = arcsin x
La fonction y = arcsin x définie de [-1,1] vers [− π2 , π2 ] est l’inverse

de la fonction y = sin x
Figure 5.1 –
47
Inversion des Fonctions Trigonométriques 48
Le graphique de la fonction arcsin x coupe les axes à l’origine.

La fonction arcsin x est positive si 0 ≤ x ≤ 1 et négative si −1 ≤
x≤0
Propriétés
1. −1 ≤ x ≤ 1
2. − π2 ≤ y ≤ π
2
3. La fonction arcsin x est une fonction impaire, c’est-à-dire
arcsin(−x) = − arcsin x
5.1.2 Fonction y = arccos x

Soit la fonction f : R → [−1, 1], f (x) = cos x, x ∈ R. La fonc-
tion y = cos x est bijective de [0, π] dans [−1, 1]. Nous pouvons
donc trouver linverse de la fonction y = f (x) = cos x cest-à-dire
y = cos x ⇐⇒ x = arccos y =⇒ f −1 (x) = arccos x
La fonction f : [−1, 1] → [0, π], f (x) = arccos x est al réciproque

de la fonction y = cos x
Figure 5.2 –
Propriétés
1. −1 ≤ x ≤ 1
2. 0 ≤ y ≤ π
3. La fonction f (x) = arccos x nest ni paire ni impaire, cest-
à-dire arccos(−x) = π − arccos x
4. Le graphique de y = arccos x coupe laxe OX au point (1,
0) et OY au point (0, π2 )
5. La fonction y = arccos x est positive, pour tout x ∈ [−1, 1].
5.1.3 Fonction y = arctan x

Soit la fonction
f : R − π2 + kπ → R
x → f (x) = tan x
La fonction y = tan x est bijective de ] − π2 , π2 [ dans R. Nous
pouvons donc trouver linverse de la fonction y = tan x
La fonction
f : R →] − π2 , π2 [
x → f (x) = arctan x
est l’inverse de y = tan x i.e
y = tan x ⇐⇒ x = arctan y ⇐⇒ f −1 (x) = arctan x
La fonction
f : R →] − π2 , π2 [
x → f (x) = arctan x
est l’inverse de y = arctan x
Propriétés
Figure 5.3 –
1. −∞ < x < +∞
2. − π2 < y < π
2
3. La fonction y = arctan x est une fonction croissante.
4. La fonction y = arctan x est fonction impaire, cest-à-dire
arctan(−x) = − arctan x
5. Le graphique de la fonction y = arctan x coupe OX et OY
à lorigine des axes.
π
6. Les droites y = et y = − π2 sont les asymptotes.
2
(
Positive si 0 ≤ x ≤ +∞
7. La fonction y = arctan x est
Négative si − ∞ ≤ x ≤ 0
5.1.4 Fonction y = arc cot x
Soit la fonction f : R − kπ → R
x → f (x) = cot x
La fonction y = cot x est bijective de ]0, π[ dans R. Nous pouvons
donc trouver linverse de la fonction y = cot x :
y = cot x ⇐⇒ x = arc cot y longlef trightarrowf −1 (x) = arc cot x
La fonction
f : R →]0, π[
x → f (x) = arc cot x
est la réciproque de y = cot x
Figure 5.4 –
Propriétés
1. −∞ < x < +∞
2. 0 < y < π
3. La fonction y = arc cot x nest ni paire ni impaire, cest-à-

dire arc cot(−x) = π − arc cot x
4. La fonction y = arc cot x est une fonction décroissante.
5. Le graphique de la relation y = arc cot x coupe OY au

point (0, π2 ).
6. Les droites déquation y = π et y = 0 sont les asymptotes
7. La fonction y = arc cot x est positive, pour toutx ∈ R
5.2 Opération sur les réciproques des fonc-

tions trigonométriques
5.2.1 Quelques formules
Par définition
sin(arcsin x) = x
cos(arccos x) = x
tan(arctan x) = x
cot(arc cot x) = x
Par suite, posons arccos x = α alors on a
arccos x = α =⇒ cos α = x
p
sin α = ± 1 − x2
p
sin(arccos x) = 1 − x2 (5.1)
Car 0 ≤ arccos x ≤ π
De même, en posant arcsin x = α nous aurons
arcsin x = α =⇒ sin α = x
p
cos α = ± 1 − x2
p
cos(arcsin x) = 1 − x2 (5.2)
car − Π2 ≤ arcsin x ≤ π
2
D’une manière générale, nous obtenons les formules suivantes :
1 1
tan(arc cot x) = = (5.3)
cot(arc cot x) x
1 1
cot(arctan x) = = (5.4)
tan(arctan x) x
sin(arcsin x) x
tan(arcsin x) = =√ (5.5)
cos(arcsin x) 1 − x2
√
cos(arcsin x) 1 − x2
cot(arcsin x) = = (5.6)
sin(arcsin x) x
√
sin(arccos x) 1 − x2
tan(arccos x) = = (5.7)
cos(arccos x) x
cos(arccos x) x
cot(arccos x) = =√ (5.8)
sin(arccos x) 1 − x2
sin(arctan x) = cos(arctan x) tan(arctan x)
tan(arctan x) x
=p =√ (5.9)
2
1 + tan (arctan x) 1 + x2
1
sin(arc cot x) =
csc(arc cot x)
1 1
=p =√ (5.10)
2
1 + cot (arc cot x) 1 + x2
1
cos(arctan x) =
sec(arctan x)
1 1
=p =√ (5.11)
2
1 + tan (arctan x) 1 + x2
cos(arc cot x) = sin(arc cot x) cot(arc cot x)
x
=√ (5.12)
1 + x2
5.2.2 Formules d’addition

π
1. Pour tout x ∈ [-1, 1], on a arcsin x + arccos x = 2
Posons arcsin x = α et arccos x = β
π
α+β = =⇒ sin(α + β) = 1
2
arcsin x+arccos x = π2 =⇒ sin(arcsin x+arccos x) = sin π2
=⇒ sin(arcsin x) cos(arccos x)+cos(arcsin x) sin(arccos x) =
1
=⇒ xx + 1 − x2 = 1
=⇒ 1 = 1
π
2. Pour tout x ∈ R, on a arctan x + arc cot x = 2
Preuve : Exercice
Exemple : Vérifier arcsin 45 + arcsin 13

5 16
+ arcsin 65 = π
2
4 5 π 16
arcsin + arcsin = − arcsin
5 13 2 65
4 5 π 16
⇐⇒ sin(arcsin + arcsin ) = sin − arcsin
5 13 2 65
5
(1) ≡ sin(arcsin 45 ) cos(arcsin 13 ) + cos(arcsin 45 ) sin(arcsin 13
5
)
q q
⇐⇒ 45 1 − 169 25
+ 1 − 16 5 4 12 12 5
25 13 = 5 13 + 13 13 = 65
63
(2) ≡ sin( π2 ) cos(arcsin 25

16
) − cos( π2 ) sin(arcsin 25
16
)
q
256 63
⇐⇒ 1 1 − 4225 − 0 = 65
D’où (1)=(2)
5.3 Exercices
√ √
2+ 3 3
1. (a) arctan √ − arctan = π4
2− 3 2
(b) arctan 13 + arctan 15 + arctan 17 + arctan 18 = π
4
(c) arcsin 35 + arcsin 54 = π
2
√
9 41
(d) arccos √ + arccosec = π4
82 4
2a − b 2b − a
(e) arctan √ + arctan √ = π3
b 3 a 3
√
m−1 2 m
(f) arcsin = arccos (m > 0)
m+1 m+1

1
2. (a) − cos π2 − 12 arcsin 35
2

5
(b) sin 2 arctan 43 + tan 12 arcsin 13

(c) tan π4 + 12 arccos ab + tan π4 − 12 arccos ab
(d) cos(arctan 15 7
8 − arcsin 25 )
π
3. (a) arctan x + arctan 2 = 2
(b) arctan 15 + arctan x = π
4
(c) arcsin 25 + arcsin x = arcsin 1(0 < x < 1)
(d) arcsin 35 + arcsin 13
5
= arcsin x
(e) arccos x = arccos 45 + arccos 12
13
(f) arctan x = arctan 23 + arctan 78 + arctan 14
x+1 x−1 3
(g) arctan − arctan = arccos √
x+2 x−2 13
Chapitre 6
Les Triangles, les Quadrilatères
et Applications
6.1 Triangle rectangle

Lemme 1 (Notions Préliminaires)
— Un triangle renferme six éléments principaux : trois côtés

et trois angles.
On désigne les angles du triangle ABC par les lettres A, B, C ;
et les longueurs des côtés BC, CA, AB par les lettres a, b, c.
— La géométrie nous enseigne quun triangle peut être construit
quand on connaı̂t trois de ses éléments dont un côté au
moins. Il doit donc exister au moins trois relations dis-
tinctes entre les six éléments dun triangle pour pouvoir cal-
culer les trois éléments inconnus en fonction des éléments
donnés.
— Si le triangle ABC est rectangle, A désigne langle droitet
a lhypothénuse. Dans un triangle rectangle, nous avons les
relations
A = 90˚, B + C = 90˚, a2 = b2 + c2 , (6.1)
dont chacune entraı̂ne les autres.

— Résoudre un triangle, c’est chercher les éléments principaux
inconnus à l’aide des éléments donnés.
Propriétés
Considérons un triangle ABC rectangle en A inscrit dans le cercle
trigonométrique (cfr. Figure 5.2). Désignons par a, b, c, les mesures
de côtés et par B, C les mesures des angles aigus. Par définition,
55
Les Triangles, les Quadrilatères et Applications 56
Figure 6.1 –
AC b
sin B = = ;
BC a
BA c
cos B = =
BC a
c
sin C =
a
b
cos C =
a
D’où, par voie de division
b c
tan B = , tan C =
c b
Corollaire 1 En résolvant les formules ci-dessus successivement,

par rapport aux côtés b et c, on trouve les formules suivantes :
b = a sin B = a cos C = c tan B = c cot C
c = a sin C = a cos B = b tan C = b cot B
Théorème 13
La projection orthogonale du segment AB sur une droite d est

égale à ce segment multiplié par le cosinus de langle formé par le
segment et la droite.
En effet, si on mène AC k d, on peut écrire :
AC A 0 B0
cos α = =
AB AB
d’où
A0 B0 = AB cos α
Figure 6.2 –
6.1.1 Résolution des cas classiques

Un triangle rectangle peut être construit quand on connaı̂t
deux de ses éléments. Doù résoudre un triangle, cest calculer ses
éléments inconnus en fonction déléments connus.
Dans les cas classiques, les éléments donnés sont uniquement des
angles et des côtés. Comme la connaissance dun angle entraı̂ne
celle de lautre, les différents cas à examiner sont les suivants :
Exemple
Résoudre le triangle ABC , rectangle en A, connaissant a = 625m et b =
500m
Solution
sin B = 500625 = 0, 8 =⇒ B = 53˚070 4900 ; C = π2 − 53˚070 4900 =
√
36˚520 1100 et c = 6252 − 5002 = 375m
6.2 Triangle quelconque

Théorème 14 (Relation aux sinus)
Dans tout triangle, les côtés sont proportionnels aux sinus des
angles opposés.
Preuve
Soient ABC un triangle et R le rayon du cercle circonscrit de
centre O. Menons le diamètre BA0 et joignons CA0. Le triangle
rectangle BA0C donne BC = BA0 sin A0.Or les angles A et A0
sont égaux(cfr. 6.3) ou supplémentaire (cfr. 6.4).On a donc
a
a = 2R sin A ou = 2R
sin A
Mais a désignant un côté quelconque du triangle ; il sensuit que le
rapport dun côté quelconque au sinus de langle opposé est constant
et égal à 2R. Donc nous pouvons écrire
a b c
= = = 2R (6.2)
sin A sin B sin C
Figure 6.3 –
Figure 6.4 –
Remarque 5 — Si le triangle est rectangle, on a sin A =

1, a = 2R et des formules b = a sin B , c = a sin C , nous
pouvons déduire les relations (6.2).
— En appliquant le théorème ci-dessus, nous pouvons trans-
former une relation homogène en a, b, c en une relation ho-
mogène en sin A, sin B , sin C , et réciproquement.
Par exemple, si dans un triangle, nous avons la relation
a2 = bc, nous aurons aussi, en remplaçant a, b, c par leurs
valeurs tirées des relations (6.2),
4R2 sin2 A = 4R2 sin B sin C ou sin2 A = sin B sin C
Théorème 15 (Relation aux cosinus) Dans un triangle, le carré

dun côté est égal à la somme des carrés de deux autres côtés, moins
deux fois le produit de ces côtés et du cosinus de langle quils com-
prennent.
Preuve
Soit CD la perpendiculaire abaissée du sommet C sur AB .
Figure 6.5 –
1o On démontre en géométrie que si langle A est aigu (6.5 a),

on a
a2 = b2 + c2 − 2c × AD
Or le triangle rectangle ADC donne AD = b cos A
2o Si langle A est obtus (6.5 b), on a
a2 = b2 + c2 − 2c × AD
Or le triangle rectangle ADC donne AD = b cos A0 , A0 étant le

supplément de A, où AD = −b cos A. Donc
a2 = b2 + c2 − 2bc cos A(∗)
En vertu de ce qui précède, il découle les relations suivantes :
a2 = b2 + c2 − 2bc cos Ab2 = a2 + c2 − 2ac cos B c2 = a2 + b2 − 2ab cos C
Ces relations sont distinctes, car chacune delles renferme un angle

qui ne figure pas dans les deux autres.
Remarque 6 1. Si A est droit, nous avons que cos A = 0 et

la formule (*) se réduit à la formule connue a2 = b2 + c2 ;
2. Nous avons aussi (cfr. 6.5 a) c = BD + DA = a cos B +
b cos B et(cf r.6.5b)c = BD − AD = a cos B − b cos(180˚−
A) = a cos B + b cos A ;
3. La relation (*) est homogène en a, b, c . On en déduit sin2 B +
sin2 C − sin2 A = 2 cos A sin B sin C
Théorème 16 (L’aire d’un triangle) Laire dun triangle est égale

au demi-produit de deux côtés et du sinus de langle quils com-
prennent.
En effet, si A est droit, sin A = 1 et on a 2S = bc = bc sin A.

Si A est aigu (6.5 a) ou obtus (6.5 b), nous avons
1
S = AB × CD; CD = b sin A
2
1 1 1
S = bc sin A = ac sin B = ab sin C
2 2 2
Remarque 7 1o En utilisant le théorème (6.2.5), les relations du
théorème (6.2.3) sécrit :
a2 = b2 + c2 − 4S cot A
b2 = a2 + c2 − 4S cot B
c2 = a2 + b2 − 4S cot C
2o Connaissant sin a = 2 sin a2 cos a2 , le théorème (6.2.5) implique
1 2bc sin A2 cos A2 A A

S = bc sin A = = bc sin cos (6.3)
2 2 2 2
Nous savons que
A b2 + c2 − a2 2bc − b2 − c2 + a2
2 sin2 = 1 − cos A = 1 − =
2 2bc 2bc
a2 − (b − c)2 (a + b − c)(a − b + c)
= =
2bc 2bc
En désignant le périmètre du triangle par 2p, nous avons les rela-
tions :
a + b + c = 2p; b + c − a = 2(p − a)
c + a − b = 2(p − b); a + b − c = 2(p − c)
Alors
A 2(p − b)(p − c)
2 sin2
=
2 bc
A
En tenant compte de ce que langle est aigu, nous avons donc
2
r
A (p − b)(p − c)
sin = (i)
2 bc
De façon analogue, nous avons
r
A p(p − a)
cos = (ii)
2 bc
(i) et (ii) dans (6.3) :
p
S= p(p − a)(p − b)(p − c)
Nous avons les systèmes de formules :

r r
A p(p − a) A (p − b)(p − c)
cos = ; sin =
2 bc 2 bc
r r
B p(p − b) B (p − a)(p − c)
cos = ; sin =
2 ac 2 ac
r r
C p(p − c) C (p − a)(p − b)
cos = ; sin =
2 ab 2 ab
6.3 Etude du Quadrilatère

Nous considérons un quadrilatère convexe ABCD et nous désignons
par a, b, c, d ses côtés, par 2p son périmètre, par d1 et d2 les dia-
gonales, par α langle AIB où I est le point dintersection des dia-
gonales.
On détermine un quadrilatère convexe lorsquon connait au moins

cinq de ses éléments dont deux côtés. Pour résoudre un quadri-
latère on la décompose en deux ou plusieurs triangles à laide des
diagonales.
6.3.1 Aire S d’un quadrilatère quelconque

Laire dun quadrilatère quelconque, en fonction des ses diago-
nales et angles, est donnée par :
SABCD = SAIB + SBIC + SDIA
Figure 6.6 –
1 1←− 1 1
SABCD = AI IB sin α + IB IC sin(π − α) + IC ID sin α + IDIA sin(π − α)
2 2 2 2
1
= (AI IB + IB IC + IDIA) sin α
2
1
= (AI + IC )(BI + ID) sin α
2
1
SABCD = d1 d2 sin α (6.4)
2
En calculant a2 , b2 , c2 , d2 dans le triangle AIB , BIC , CID, DIA,
nous trouvons :
2 2
a2 = AI + IB + 2AI IB cos α
2 2
b2 = IB + IC − 2IB IC cos α
2 2
c2 = IC + ID + 2IC ID cos α
2 2
d2 = ID + AI − 2IDAI cos α
Par suite, après calcul,nous avons :
a2 − b2 + c2 − d2 = 2d1 d2 cosα (6.5)
De cette relation, nous pouvons tirer d1 d2 ou cos α . Si nous rem-

plaçons d1 d2 par sa valeur dans (6.4), nous avons la formule sui-
vante
1
S = (a2 − b2 + c2 − d2 ) tan α (6.6)
4
qui nest applicable que si α6 6= 90˚.
Si on remplace cos α dans 4S 2 = d21 d22 sin2 α = d21 d22 (1 − cos2 α),
nous trouvons
1
q
S= d21 d22 − (a2 − b2 + c2 − d2 )2 (6.7)
4
Si nous égalons les valeurs de d21 fournies par les triangles ABC et ADC ,
il vient
a2 + b2 − c2 − d2 = 2(ab cos B − cd cos D) (6.8)
Dautre part, laire S est la somme des aires des triangles ABC et
ADC . De là, nous déduisons
4S = 2(ab sin B + cd sin D) (6.9)
En élévant (6.8) et (6.9) au carré et en additionnant membre à

membre, nous aurons
B +D
16S 2 + (a2 + b2 − c2 − d2 )2 − 16abcd cos2
2
De là, on tire aisément

B +D
S 2 = (p − a)(p − b)(p − c)(p − d) − abcd cos2 (6.10)
2
Si le quadrilatère est circonscriptible,nous avons a + c = b + d = p
et la formule (6.10) donne
√ B +D
S= abcd sin (6.11)
2
6.3.2 Quadrilatère inscriptible

Connaissant les côtés dun quadrilatère inscriptible, calculons
les angles, laire et les diagonales.
Figure 6.7 –
1. (a) Dans le triangle ABD, nous avons (Cfr.figure 6.7) :
d2 = a2 + d2 − 2ad cos A (6.12)
Le triangle BCD donne :
d2 = b2 + c2 − 2bc cos C = b2 + c2 + 2bc cos A (6.13)
Car C = 180˚− A. En égalant les deux formules en d2 on a
a2 + d2 − 2ad cos A = b2 + c2 + 2bc cos A
D’où on tire
a2 + d2 − (b2 + c2 )
cos A = (6.14)
2(ad + bc)
En utilisant le périmètre et en raisonnant comme au paragraphe
(§6.2 cfr.remarque 6.2.6), on trouve
r
A (p − a)(p − d)
sin =
2 ad + bc
r
A (p − b)(p − c)
cos =
2 ad + bc
s
A (p − a)(p − d)
tan =
2 (p − b)(p − c)
B
De manière analogue, on trouve aussi pour . Dès lors
2
C
b = 180˚− A
b et D
b = 180˚− B
b
L’aire S étant la somme des aires des triangles BDA et BCD, nous
avons
1
SABCD = SBAD + SBCD = (ad sin A + bc sin C )
2
1 A A
=⇒ SABCD = sin A(ad + bc) = (ad + bc) sin cos
2 2 2
A B
En remplaçant sin et cos , il vient
2 2
p
S = (p − a)(p − b)(p − c)(p − d) (6.15)
Si le quadrilatère est en même temps

√ circonscriptible, nous avons
a + c = b + d = p et SABCD = abcd . De plus, le triangle BAD
donne
a2 + d2 − (b2 + c2 )
d2 = a2 + d2 − 2ad cos A = a2 + d2 − 2ad
2(ad + bc)
bc(a + d ) + ad(b2 + c2 )
2 2
=
(ad + bc)
En mettant le numérateur en facteurs, nous aurons lexpression
s
(ab + cd)(ac + bd)
d2 = (6.16)
(ad + bc)
De même s
(ac + bd)(ad + bc)
d1 = (6.17)
(ab + cd)
6.4 Applications Topographiques

Dans les applications topographiques, il existent plusieurs problèmes
pratiques à résoudre, en particulier le calcul des distances et des
hauteurs dont la mesure directe est difficile, voire impossible à
trouver. Pour cela, lopérateur :
1o doit pouvoir matérialiser un alignement sur le terrain, ce qui se
fait à laide de jalons, puis mesurer cet alignement au moyen de la
chaı̂ne darpenteur ou du décamètre - ruban ;
2o doit être à même de mesurer langle que forment deux direc-
tions à laide dinstruments appropriés (théodolite, goniomètre, gra-
phomètre, etc.).
La mesure des angles est beaucoup plus rapide et plus précise

que celle des longueurs.
Nous allons résoudre au moins quatre problèmes, à savoir :
Problème fondamental : Le calcul de la distance dun point ac-
cessible A à un point inaccessible M Dans le triangle AMB (cfr
Figure 6.8 –
figure 6.8), on connaı̂t un côté a et les deux angles adjacents α et

β, donc on peut résoudre ce triangle, mais seule la longueur AM
qui nous intéeresse. On a :
AM a
=
sin β sin AMB
\
d’où
a sin β
AM =
sin AMB
\
Or
\ = sin[π − (α + β)] = sin(α + β)
sin AMB
donc
a sin β
AM = (6.18)
sin(α + β)
Problème 2 Le calcul de la distance de deux points inaccessibles
M et N. Le problème fondamental résolu deux fois nous permet
de calculer les distances a et b . En mesurant langle MAN
\ = β,
on connaı̂t (cfr. figure 6.9) dans le triangle MAN deux côtés a et
b et langle β. Enfin, on peut calculer le côté MN :
p
MN = a2 + b2 − 2ab cos β (6.19)
Figure 6.9 –
Problème 3 : La mesure de la hauteur dune construction

dont le pied est accessible en terrain horizontal. Soit à calculer la
hauteur AB (cfr. Figure 6.10) au-dessus du terrain horizontal.On
mesure sur le terrain une base BC = a. Dans le triangle rectangle
AB 0 C 0 , on a :
AB 0 = a tan α
En ajoutant la hauteur h du pied de lappareil, nous aurons fina-
lement
AB 0 = h + a tan α (6.20)
Langle α que forme le rayon visuel C 0 A avec le plan horizontal
passant par C 0 sappelle langle délévation ou simplement lélévation
du point A.
Problème 4 : La mesure de la hauteur dune construction

dont le pied est inaccessible. Soit à mesurer la hauteur AB (Figure
Figure 6.10 –
6.11) dans le cas où le point B nest pas accessible.

Dans le plan horizontal passant par B , on choisit un point C assez
éloigné de AB, mais doù on peut voir le point A.
Figure 6.11 –
Le problème fondamental permet de calculer C 00 A.

En mesurant l’angle AC\ 0 B 0 = α , on connaı̂t dans le triangle
0 0
rectangle AB C l’hypothénuse C 0 A et l’angle aigu α. On a :
AB 0 = C 0 A sin α
d’où
AB = h + C 0 A sin α (6.21)
6.5 Exercices
1. Résoudre les triangles BAC , rectangles en A, connaissant :
(a) a = 230m; B = 38˚
(b) a = 328, 45m; B = 47, 258gr
(c) a = 5678, 76m; b = 3456, 48m
(d) b = 122, 40m; c = 130m
(e) b = 102, 4m; C = 63, 556gr
(f) b = 5734, 25m; B = 37˚290 1200
2. Résoudre
 un triangle quelconque dans les cas suivants :
a = 117, 80

o
1 B = 123˚

C = 24˚30


a
 = 203, 20
o
2 b = 215, 40

C = 63, 54gr


b = √
 2
o
3 c = 3

C = 60˚


a = 456, 40

o
4 b = 518, 50

c = 529, 30

3. Trouver la hauteur dune tour qui donne 10, 32mdombre

lorsque le soleil est élevé de 51˚300 2500 au-dessus de lhorizon.
4. Dun navire on voit sous un angle de 5˚140 2200 vun phare de
80m de hauteur. Calculer la distance du navire au phare
5. La base dun triangle isocèle mesure 42cm , les côtés égaux
mesurent 64cm. Calculer les angles de ce triangle et la hau-
teur relative à la base.
6. Une diagonale dun losange mesure 42, 5cm, langle opposé
110˚140 5200 . Calculer le côté, lautre angle et la deuxième
diagonale de ce losange.
7. Si A = 60˚, √vérifier quon a les relations a2 = b2 − bc +
2 1
c et S = 4 bc 3
8. Dans un triangle, on connaı̂t b = 4, c = 7, R = 5. Calculer
les angles, le troisième côté et laire.
9. Dans un triangle, on sait que b = c = 2 et S = 1 ; calculer
les angles et la base a
10. Dans le parallélogramme ABCD, on connaı̂t AB = 20, BC =

20 et B = 60˚. Calculer les diagonales, leur angle et laire
du parallélogramme.
11. Un observateur est à 30m du pied dune tour verticale de
25m de hauteur. On demande sous quel angle il voit la tour,
son ?il étant à 1m du sol supposé horizontal.
12. Une personne placée au bord dune rivière voit, dans une
direction perpendiculaire à la rivière, un arbre planté sur
la rive opposée sous un angle de 60˚; elle recule de 50m et
cet angle nest plus que de 30˚ . Quelle est la hauteur de
larbre et la largeur de la rivière ?
13. Un point O est situé à 5m au-dessus du plan horizontal
passant par le pied dune tour. De O, on voit le sommet
de la tour sous un angle de 50˚ au-dessus de lhorizontale
passant par O et le pied sous un angle de 10˚ au-dessous
de la même horizontale. Calculer la hauteur de la tour.
14. Une statue de 7, 24m de haut doit être placée sur un socle
de façon quun observateur, se trouvant à 22m de distance
du monument et à 1, 60m au-dessus du sol, puisse voir tout
le monument sous un angle de 27˚100 . Quelle doit être la
hauteur du socle ?
15. Un terrain a la forme dun quadrilatère comme lindique la
figure (6.12) ci - dessous, et son aire est 1510m2 . Déterminer
la longueur dun des côtés du terrain.
Chapitre 7
Equations Trigonométriques
7.1 Equations élémentaires

Définition 26
On appelle équations élémentaires des équations de la forme
sin x = a; cos x = a; tan x = a; cot x = a
Les deux premières ne sont possibles que si nous avons |a| ≤ 1 ;

les autres sont possibles quel que soit a.
Résolution
1. sin x = a
Tous
( les arcs x ayant pour sinus(un nombre donné a sont :
x = α + 2kπ arcsin a + 2kπ
⇐⇒ x =
x = π − α + 2kπ π − arcsin a + 2kp i
Exemple
sin x = 21
On sait que arcsin 12 = π6 , d’où nous avons
π π 5π
x= + 2kπ ou x = π − + 2kπ = + 2kπ
6 6 6
Cas particuliers
(a) sin x = 0 =⇒ x = kπ
π
(b) sin x = 1 =⇒ x = 2 + 2kπ
(c) sin x = 1 =⇒ x = − π2 + 2kπ
2. cos x = a
Tous les arcs x ayant pour cosinus un nombre donné a sont :
x = ±α + 2kπ où α = arccos a
71
Equations Trigonométriques 72
D’où la solution x = ± arccos a + 2kπ

Exemple√ √
cos x = − 23 . On sait que arccos(− 23 ) = 3π
4
Alors la solution est
3π
x=± + 2Kπ
4
Cas particuliers :
π
(a) cos x = 0 =⇒ x = 2 + kπ
(b) cos x = 1 =⇒ x = 2kπ
(c) cos x = −1 =⇒ x = −2kπ
3. tan x = a
Tous les arcs x ayant pour tangente un nombre donné a
sont : (
α + 2kπ
x=
π + α + 2kπ
où α = arctan a
Ces deux familles peuvent être groupées en une seule, car
on peut remplacer les formules suivantes par x = α + kπ
(
x = α + 2kπ
x = π + α + 2kπ
D’où la solution x = arctan a + kπ

Exemple √
Trouver la valeur de x si tan x = − 33
√
3 π π
arctan(− ) = − =⇒ x = − + kπ
3 2 6
7.2 Equation de la forme A.B.C

Nous avons vu dans le cours dalgèbre quune équation de la
forme ABC = 0 équivaut à A = 0 ou B = 0 ou C = 0.
Exemples soit à résoudre les équations suivantes
1. 2 sin 2x cos x = 0
On a sin 2x = 0 ou cos x = 0, ce qui implique x = k π2 ou x =
π
2 + kπ
2. sin x + sin 2x + sin 3x= 1 + cos x + cos2x
3x + x 3x − x
⇔ 2 sin cos + sin 2x = 2 cos2 x + cos x
2
4x 2x 2
⇔ 2 sin cos + sin 2x = 2 cos2 x + cos x
2 2
⇔ 2 sin(2x) cos x + sin 2x = 2 cos2 x + cos x

⇔ sin(2x)(2 cos x + 1) = cos x(2 cos x + 1) =⇒ sin 2x =
cos x
⇔ 2 sin x cos x = cos x =⇒ sin x = 21 =⇒ x = π6 + 2kπ
7.3 Equation quelconque

Méthode générale de résolution
1o On transforme léquation proposée en une autre équivalente
qui ne renferme plus quun seul nombre trigonométrique dun seul
arc inconnu. En prenant ce nombre trigonométrique pour incon-
nue auxiliaire, on obtient une équation algébrique à une inconnue ;
2o On résout cette équation par rapport à linconnue auxiliaire et

on discute les racines en tenant compte des limites entre lesquelles
peut varier le nombre trigonométriques inconnu ;
3o Chaque racine acceptable fournit une équation élémentaire(simple)

que lon sait donc résoudre
Exemples : Soit à résoudre les équations suivantes

1. 3 cos2 x + sin2 x = 114
3(1 − sin2 x) + 2 sin2 x = 11 2 2 11
4 =⇒ 3 − 3 sin x + 2 sin x = 4
2 11 2 11
=⇒ 3 − sin x = 4 =⇒ sin x = 3 − 4
12 − 11
=⇒ sin2 x = =⇒ sin2 x = 14 =⇒ sin x =
q 4
1 1
4 =⇒ sin x = ± 2
(
x = π6 + 2kπ
− sin x = 12 =⇒
x = π − π6 + 2kπ = 5π
6 + 2kπ
(
x = − π6 + 2kπ
− sin x = − 12 =⇒
x = 7π
6 + 2kπ
2. 2 sin2 x + 4 sin x cos x − 4 cos2 x = 1
Notons par E l’expression ci-haut :
E =2 sin2 x + 4 sin x cos x − 4 cos2 x = cos2 x + sin2 x
=⇒ E= sin2 x + 4 sin x cos x − 5 cos2 x = 0
En divisant par cos2 x, nous obtenons :
tan2 x + 4 tan x − 5 = 0
En posant tan x = Z, nous aurons Z 2 + 4Z − 5 = 0.

Ce qui donne Z1 = −5 et Z2 = 1
(a) Si tan x = −5 =⇒ x = arctan(−5) + kπ
π
(b) Si tan x = 1 =⇒ x = 4 + kπ
2 5
3. cos2 x − sin x + tan2 x = 6
2
sin x 5
cos2 x − sin2 x + = =⇒ cos2 x − 1 + cos2 x +
cos2 x 6
1 − cos2 x 5
2
=
cos x 6
1 − cos2 x 5
=⇒ 2 cos2 x − 1 + 2
=
cos x 6
2 1 − cos2 x 11
=⇒ 2 cos x − 1 + 2
=
cos x 6
2 cos4 x + 1 − cos2 x 11
=⇒ =
cos2 x 6
=⇒ 12 cos4 x + 6 − 6 cos2 x = 11 cos2 x
=⇒ 12 cos4 x − 17 cos2 x + 6 = 0
Posons Z = cos2 x alors l’équation devient :
12Z 2 − 17Z + 6
=⇒ Z1 = 34 et Z2 = 23
On a cos2 x = 34 et cos2 x = 2
3
√
(a) Si cos2 x = =⇒ cos x = ± 23 =⇒ x = ± π6 + 2kπ ou
3
4
q q
(b) Si cos x = 3 cos x = ± 3 =⇒ x = ± arccos 23 +2kπ
2 2 2
7.4 Equations classiques
a cos x + b sin x = x(a, b, c 6= 0)
Première méthode
En remplaçant sin x et cos x en fonction de tan π2 = t, l’équation
devient :
(1 − t2 ) 2bt
a 2
+ =c
1+t (1 + t2 )
où
(a − c)t2 − 2bt − (a − c) = 0
Exemple : soit à résoudre 2 sin x − cos x = 1
4 tan x2 1 − tan2 x
2
2 sin x − cos x = 1 =⇒ x − x =1
1 + tan2 2 1 + tan2 2
=⇒ 4t − 1 + t = 1 + t2
2
x 1
=⇒ 4t = 2 ⇔ tan =
2 2
x 1 x
=⇒ = arctan + kπ =⇒ x = 2 arctan + 2kπ
2 2 2
Deuxième méthode
On fait appel à un angle auxiliaire, en divisant les deux membres
de léquation par a :
b c
cos x + sin x =
a a
sin α
Posons ab = tan α et l’équation devient : cos x + sin x = ac
cos α
=⇒ cos x cos α + sin α sin x = ac cos α
=⇒ cos(x − a) = ac cos α
La condition d’existence de solutions est | ac cos α| ≤ 1. Elle peut
s’écrire :
c2 2 c2 1
2
cos α ≤ 1 ⇔ 2
≤ =⇒ c2 ≤ a2 + b2
a a cos2 α
Les solutions sont :
c
x = ± arccos cos α + α + 2kπ
a
Exemple : √
Soit à résoudre l’équation 3 sin x − cos x = 1
=⇒ cos x − tan π3 sin x = −1 =⇒ cos x cos π3 − sin π3 sin x =
− cos π3 (
x + π3 = 2π
3 + 2kπ
=⇒ cos x + π3 = − 12 =⇒ =⇒
x + 3 = − 2π
π
3 + 2kπ
(
x = π3 + 2kπ
x = −π + 2kπ
7.5 Systèmes de deux équations à deux in-

connues
7.5.1 L’une des équations est algébrique, l’autre est
trigonométrique
Dans les systèmes les plus simples, une équation donne la
somme ou la différence de deux arcs inconnus x et y ; lautre donne
la somme, la différence, le produit ou le quotient de deux mêmes
nombres trigonométriques des arcs x et y.
Exemples :
1. Résoudre le système 
x + y = π
(
π
x+y = 3 3
=⇒ x+y x−y =⇒
sin x + sin y = 1 2 sin cos =1
2 2

x + y = π
3
x−y
cos =1
2
x + y = π
( (
3 x + y = π3 2x = π
3 + 4kπ
=⇒ x−y =⇒ =⇒ π
=⇒
 = 2kπ x − y = 4kπ 2y = 3 − 4kπ
( 2
x = π6 + 2kπ
y = π6 − 2kπ
2. Résoudre le système
 tan x = 2
( 
tan x − tan y 2−1

tan x cot y = 2
=⇒ tan y =⇒ =
π tan x + tan y 2+1
x+y = 3 x + y = π
3
 sin(x − y) = 1
 (
3 sin(x − y) = 13 sin π3
=⇒ sin(x + y) =⇒

x + y = π3 x + y = π3
√  √
2x = π + arcsin 3 + 2kπ

3 
x − y = arcsin + 2kπ

3
=⇒ 6 =⇒ √6 =⇒
π π 3
x + y = 3 + 2kπ 2y = 3 − arcsin
 
 + 2kπ
( 6
x = π6 + 2kπ
y = 5π6 +√ 2kπ
3
Car arcsin est presque nul.
6
7.5.2 Les deux équations sont trigonométriques

Ces systèmes ne renferment pas les arcs inconnus eux-mêmes,
mais seulement des nombres trigonométriques de ces arcs. Il nexiste
pas de méthode générale pour le résoudre. Exemple :
1. (
Résoudre le système
sin2 x + cos2 y = 1, 5
cos2 − sin2 = 0, 5
En remplaçant cos2 y par 1 − sin2 y et cos2 x par 1 − sin2 x,
le système devient
(
sin2 x − sin2 y = 0, 5
sin2 x + sin2 y = 0, 5
De là, nous déduisons
√
2 1 2
sin x = =⇒ sin x = ± ; sin2 y = 0 =⇒ sin y = 0
2 2
Les solutions sont donc
π
x = (2k + 1) ; y = k 0 π
4
2. (
Résoudre le système
sin x + sin y = 0, 5(1)
cos2 y − cos 2x − sin2 y = 0, 5(2)
L’équation (2) peut s’écrire
(cos2 y − cos2 ) + (sin2 x − sin2 y = 0, 5
Après avoir introduit lexpression de cos 2x et en regrou-
pant les termes en sinus et cosinus. Par suite, en remplaçant
cos2 y par 1 − sin2 y et cos2 x par 1 − sin2 x, léquation (2)
donne sin x − sin y = 0, 5. Doù
( ( le système devient (
sin x + sin y = 0, 5 2 sin x = 1 sin x = 12
=⇒ =⇒ =⇒
sin x − sin y = 0, 5 2 sin y = 0 sin y = 0

π
x = 6 + 2kπ

x = 5π 6 + 2kπ

y = 2kπ

7.6 Elimination
(a) Eliminer une inconnue x entre deux équations f1 (x) = 0 et
f2 (x) = 0, cest chercher la condition de compatibilité de ces
équations, cest à dire la condition nécessaire et suffisante
(CNS) qui doit exister entre leurs coefficients pour quelles
admettent au moins une racine commune.
(b) Eliminer deux inconnues x et y entre trois équations f1 (x, y) =
0, f2 (x, y) = 0, et f3 (x, y) = 0. Cest chercher la condition
de compatibilité de ces équations.
Exemples
1. (
Eliminer α entre les équations
3 sin α + y 3 cos α = a3 sin α cos α(1)
x3 cos α − y 3 sinα = a3 cos 2α(2)

En résolvant le système par rapport à x3 et y 3 , on obtient
le système équivalent et plus simple
(
x3 = a3 cos3 α
y 3 = a3 sin3 α
De ces équations, on tire cos α et sin α et on remplace dans
lidentité cos2 α + sin2 α = 1. Il vient ainsi x2 + y 2 = a2
2. Eliminer α entre les équations
(
x = a cos α(2 cos 2α − 1)
y = b sin α(4 cos2 α − 1
Ces deux équations peuvent s’écrire :

(
x
a = cos α(2 cos 2α − 1)
y
b = sin α(2 cos 2α + 1)
Elévons les deux équations au carré, puis additionnons-les
membres. Il vient ainsi
x2 y 2
+ 2 = cos2 (2 cos 2α − 1)2 + sin2 (2 cos 2α + 1)2
a2 b
= 4 cos2 2α + 1 − 4 cos 2α(cos2 α − sin2 α)
D’où la relation
x2 y 2
+ 2 =1
a2 b
7.7 Exercices
1. (a) sin x − 2 sin x cos x = 0;
(b) sec x + tan x = 0;
(c) tan2 x + sec2 x = 2;
(d) sin x + cos x = 1;
(e) (tan x − 1)(4 sin2 x − 3) = 0;
(f) sin2 x + sin x − 2 = 0;
√
(g) csc x + cot x = 3;
(h) tan 2x + 2 sin x = 0;
(i) sin 3x = cos 2x;
(j) sin 5x − sin 3x − sin x = 0;
(k) sin x + sin y = 1.2; cos x = cos y = 1, 5
(l) tan 4x = cot 6x
(m) sin 2x = cos 4x
(n) 2cos2 12 x = cos2 x
√
2
(o) sin 3x = 2
(p) sin 2x + cos x = 0
(q) arccos(2x2 − 1) = 2 arccos 21
(r) cos 12 x = 1
2
(s) arccos 2x = arcsin x
(t) r sin θ = 3; r = 4(1 + sin θ)
(u) cos 2x + cos x + 1 = 0
2. Résoudre les équations suivantes :

√
(a) cos x + 3 sin x = 1
√ √
(b) sin x + 3 cos x = 2
√
(c) 2 cos 2x = (1 + 3)(cos x − sin x)
(d) sin x + sin 3x = 2 sin 2x
(e) cot 2x = 2(1 + tan x)
3. Trouver x sachant que

x+1 x−1 3
arctan − arctan = arccos √
x+2 x−2 13
4. Résoudre les équations suivantes
(a) arcsin 25 + arcsin x = arcsin 1(0 < x < 1)

(b) arccos x = arccos 45 + arccos 12
13
(c) arctan x = arctan 32 + arctan 78 + arctan 14
1 1
(d) 3 arctan √ − arctan = arctan 13
2+ 3 x
5. Résoudre les systèmes suivants :

(
x + 2y = 90˚
1o √
3 tan x + 12 tan y = 5 3

x + y = 4π
3
2o cos x
= −12
( cos y

x + y = π4
3o √
2 sin x sin y + 1 = 0
(
x + y = 45˚
4o
cot x − cot y = 2
6. Eliminer
( α entre les équations :
cos α + sin α = a
1o
cos 2α = b
(
a sec α − x tan α = y
2o
b sec α + y tan α = x
(
cot α + cos α = a
3o
cot α − cos α = b
(
x = sin α + cos α = y
4o
y = tan α + cot α
Chapitre 8
Triangles Sphériques
8.1 Quelques points de géométrie dans l’es-

pace
8.1.1 Angles trièdres
Quand trois plans ont un point commun et un seul, ils définissent
huit angles trièdres. Nous allons nous concentrer sur langle trièdre
O − XYZ. Le point commun O est appelé le sommet et les plans
OXY, OYZ et OZX sont appelés les faces de cet angle trièdre.
Les faces prises deux à deux forment trois drièdres dont les arêtes
OX, OY, OZ sont appelé les arêtes de langle trièdre. Les angles
plans XOY, YOZ, ZOX situés sur les faces de langle trièdre sont
appelés ses angles faciaux.
Figure 8.1 –
8.1.2 Triangles sphériques

La partie de la surface dune sphère limités par les arcs de
trois grands cercles de celle-ci est appelée un triangle sphérique.
Les arcs limites sont appelés les côtés et les sommets de trois
81
Triangles Sphériques 82
angles sphériques sont appelés les sommets du triangles sphériques

considéré. On désignera ordinairement les sommets par A, B, C et
les côtés opposés correspondants respectivement par a, b, c.
Lorsquon joint les sommets A, B, C dun triangle sphérique (voir
figure 8.2) au centre de la sphère,on obtient un angle trièdre 0O −
A, B, C ABC. Les côtés a, b, c du triangle sphérique sont mesurés
par les angles faciaux BOC, COA, AOB de cet angle trièdre. Langle
A est mesuré par langle dièdre B − OA − C, etc.
Figure 8.2 –
8.2 Triangles sphériques quelconques

Un triangle sphérique quelconque est un triangle sphérique
dont aucun angle nest droit. Quand trois quelconques de ses éléments
sont connus, le triangle sphérique quelconque est déterminé. Il y a
six cas à considérer :
Cas I : On donne les trois côtés ;
Cas II : On donne les trois angles ;
Cas III : On donne deux côtés et langle compris entre ceux - ci ;
Cas IV : On donne deux angles et le côté adjacent ;
Cas V : On donne deux côtés et langle opposés à lun dentre eux ;
Cas VI : on donne deux angles et un côté opposé à lun dentre eux.
Les procédés types nécessaires pour résoudre et vérifier les différents
cas comportent lutilisation de formules particulières dont on donne
la liste ci-dessous.
Théorème 17 (Formules des sinus)
sin a sin b sin c

= =
sin A sin B sin C
Preuve
Soit ABC un triangle sphérique quelconque. Par C mener un grand
cercle perpendiculaire à AB le coupant en D. Poser CD = h. Dans
le triangle rectangle ACD(cfr 8.3),

sin h
sin A =
sin b
Dans le rectangle BCD,
sin h
sin B =
sin a
Car h et a sont des arcs mesurés en radian. ALors
Figure 8.3 –
sin a sin b
sin A sin b = sin B sin a =⇒ =
sin A sin B
De manière analogue, faisant passer un grand cercle par B per-
pendiculaire à AC, nous trouvons
sin a sin c
=
sin A sin C
Ainsi
sin a sin b sin c
= = (8.1)
sin A sin B sin C
Théorème 18 (Formule du cosinus pour les côtés)

Dans tout triangle sphérique ABC,
cos a = cos b cos c + sin b sin c cos A
cos b = cos c cos a + sin c sin a cos B

cos a = cos a cos b + sin a sin b cos C
Exemple Résoudre le traingle sphérique suivant a = 61˚51, 70 ; c =
67˚55, 40 ; B = 111˚57, 90
Solution
cos b = cos c cos a + sin c sin a cos B =⇒ b = 97˚220 37, 700
cos a − cos b cos c
cos A = =⇒ A = 55˚330 300
sin b sin c
cos c − cos a cos b
cos C = =⇒ C = 60˚30 52, 900
sin a sin b
Théorème 19 (Formule du cosinus pour les angles)
cos A = − cos B cos C + sin B sin C cos a
cos B = − cos C cos A + sin C sin A cos b
cos C = − cos A cos B + sin A sin B cos c
Théorème 20 (Formules des demi angles)
A tan r B tan r C tan r

tan = ; tan = ; tan = ;
2 sin(s − a) 2 sin(s − b) 2 sin(s − c)
Où
r
a+b+c sin(s − a) sin(s − b) sin(s − c)
s= et tan r =
2 sin s
Exemple Résoudre le traingle sphérique ABC quelconque sui-
vant a = 56˚22, 30 ; b = 65˚54, 90 ; c = 78˚27, 40
Solution
a+b+c 1
s= = (56˚22, 30 + 65˚54, 90 + 78˚27, 40 )
2 2
1
= (200˚44, 60 ) = 100˚22, 30
2
s − a = 100˚22, 30 − 56˚22, 30 = 44˚ =⇒ sin(s − a) = 0, 69465837
s − b = 100˚22, 30 − 65˚54, 90 = 34˚27, 40 =⇒ sin(s − b) =
0, 56578278
s − c = 100˚22, 30 − 78˚27, 40 = 21˚54, 90 =⇒ sin(s − c) =
0, 373230676
r
sin(s − a) sin(s − b) sin(s − c)
tan r = = 0, 149125889
sin s
Ce qui implique
A tan r
tan = =⇒ A = 24˚130 5600
2 sin(s − a)
B tan r
tan = =⇒ B = 29˚310 5400
2 sin(s − b)
C tan r
tan = =⇒ C = 43˚330 3200
2 sin(s − c)
Théorème 21 (Formules des demi côtés)
a tan R b tan R c tan R

cot = ; cot = ; cot =
2 cos(S − A) 2 cos(S − B) 2 cos(S − C)
où
r
A+B+C cos(S − A) cos(S − B) cos(S − C)
S= et tan R =
2 − cos S
Exemple Résoudre le triangle sphérique ABC quelconque sui-
vant A = 71˚2, 80 ; B = 119˚25, 20 ; C = 60˚45, 60
Solution
A+B+C
S= = 125˚36, 80
2
cos(S − A) = cos(125˚36, 80 − 71˚2, 80 ) = 0, 579755296
cos(S − B) = cos(125˚36, 80 − 119˚25, 20 ) = 0, 994163523
cos(S − C) = cos(125˚36, 80 − 60˚45, 60 ) = 0, 424936856
r
cos(R − A) cos(R − B) cos(R − C)
tan R = = 0, 648538168
− cos S
D’où
tan R
cot a = =⇒ a = 83˚350 2300
cos(S − A)
tan R
cot b = =⇒ b = 113˚450 48, 60
cos(S − B)
tan R
cot c = =⇒ c = 66˚280 2, 800
cos(S − C)
Théorème 22 (Analogie de Gauss ou de DELAMBRE)
sin A−B
2 sin a−b
2 sin A+B
2 cos a−b
2
= ; =
cos C2 cos 2c C
cos 2 cos c
2
cos A−B
2 sin a+b
2 cos A+B
2 cos a+b
2
= c ; =
sin C2 sin 2 sin C2 cos 2c
Théorème 23 (Analogie de NAPIER)

tan A−B
2 sin a−b
2 tan a−b
2 sin A−B
2
≡ ; c ≡
cot C2 sin a+b
2
tan 2 sin A+B
2
tan A+B
2 cos a−b
2 tan a+b
2 cos A−B
2
≡ ; c ≡
cot C2 cos a+b
2
tan 2 cos A+B
2
Ainsi que dautres formes obtenues par permutations circulaires

des variables.
Exemple Résoudre les triangles sphériques suivants
1. A = 47˚13, 30 ; B = 120˚9, 90 ; c = 123˚31, 60

Solution
Pour a, b :,
a+b c cos A−B

2
tan = tan
2 2 cos A+B
2
a−b c sin A−B

2
tan = tan
2 2 sin A+B
2
A−B
= −36, 4766667˚ (8.2)
2
A+B
= 83, 69333334˚ (8.3)
2
c
= 61, 76, 7633335˚ (8.4)
2
(8.2), (8.3) et (8.4) =⇒ a+b 2 = 85, 80436384 et a−b
2 =
−48, 07745482
=⇒ a = 37˚430 3700 et b = 133˚520 54, 500
C A − B sin a+b
Pour C : cot = tan 2
=⇒ C = 90˚310 43, 100
2 2 sin a−b2
2. a = 98˚53, 20 ; c = 64˚35, 80 ; A = 95˚23, 40
Solution
Ici, nous allons utiliser la permutation ABC =⇒ CAB

c’est-à-dire A est remplacé par C, B par A et C par B dans
les analogies de Napier. Ainsi, on obtient :
sin c sin A
Pour C : sin C = =⇒ C = 65˚320 20, 20
sin a
B sin c+a C−A
Pour B : cot = 2
c−a tan =⇒ B = 96˚210 9, 700
2 sin 2 2
sin C+A c−a
Pour b : tan 2b = 2
C−A
tan =⇒ b = 99˚290 54, 300
sin 2 2
8.3 Triangles sphériques rectangles

Théorème 24 (Formules)
Un triangle sphérique est rectangle, si lun de ses angles est droit.

Pour un tel triangle ABC avec langle droit toujours en C, nous
avons les dix formules fondamentales suivantes :
1. sin a = sin A sin c;

2. tan a = tan A sin b
3. tan a = cos B tan c
4. cos c = cos b cos a
5. sin b = sin B sin c
6. tan b = tan B sin a
7. tan b = cos A tan c
8. cos c = cot A cot B
9. cos A = sin B cos a
10. cos B = sin A cos b
Théorème 25 (Règles des quadrants)
Si dans un triangle rectangle sphérique les éléments A et c sont

connus, la valeur de sin a est donnée par la formule (1).
Les renseignements supplémentaires sont cependant nécessaires
pour savoir si a est inférieur ou supérieur à 90˚ . De tels ren-
seignements sont donnés par les règles des quadrants :
1. Le côté a et langle A (également le côté b et langle B) sont
dans le même quadrant ;
2. Si c < 90˚, alors les côtés a et b ( et également les angles
A et B) sont dans le même quadrant ; si c > 90˚, alors les
côtés a et b (également les angles A et B) sont dans des
quadrants différents.
8.4 Exercices
1. Résoudre le triangle rectangle sphérique ABC , étant donnés :
(a) a = 46˚12, 30 ; C = 75˚48, 60
(b) a = 109˚15, 80 ; B = 38˚45, 40
(c) c = 72˚12, 50 ; A = 156˚17, 20
(d) b = 138˚46, 40 ; B = 125˚10, 60
2. Résoudre le triangle sphérique ABC quelconque, étant donnés :

(a) a = 121˚15, 40 ; b = 104˚54, 70 ; c = 65˚42, 50
(b) A = 117˚22, 80 ; B = 72˚38, 60 ; C = 58˚21, 20
(c) a = 106˚25, 30 ; c = 42˚16, 70 ; B = 114˚53, 20
(d) b = 119˚41, 40 ; c = 81 degres17, 60 ; A = 66˚37, 80
(e) A = 48˚44, 60 ; B = 60˚42, 60 ; C = 76˚22, 40
(f) a = 80˚26, 20 ; c = 115˚30, 60 ; A = 72˚24, 40
(g) b = 81˚42, 30 ; c = 52˚19, 80 ; C = 47˚25, 10
(h) A = 35˚52, 50 ; B = 56˚10, 70 ; a = 40˚38, 60

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Table des matières

ELEMENTS PEDAGOGIQUES iii

1 Notions de Géométrie Dirigée 1

2 Nombre Trigonométrique d’un angle et Fonction

2.4.1 La fonction Sinus . . . . . . . . . . . . . . . 22

3 Relation entre les nombres trigonométriques de cer-

4 Les Grandes Formules de la Trigonométrie 37

5 Inversion des Fonctions Trigonométriques 47

6 Les Triangles, les Quadrilatères et Applications 55

Ce recueil est destiné à venir en aide à ceux qui étudient la

Chaque chapitre contient les définitions eat des théorèmes nécessaires,

Une égale attention a été apportée aux triangles rectangles aussi

Le chapitre concernant la trigonométrie sphérique est précédé dun

0.1 Contenu du cours

Ces notes de cours contient huit chapitres : le premier chapitre sera

0.2 Objectifs du cours

— Calculer la portée horizontale dun élément en diagonale en

1.1.1 Axe ou segment orienté

1.1.2 Mesure(ou valeur) algébrique d’un vecteur

Figure 1.1 – Droite orientée

On appelle mesure (ou valeur) algébrique du vecteur ABle nombre

Figure 1.2 – Axe du vecteur

Définition 4 — On appelle vecteurs consécutifs une suite de

1.1.3 Relation de Chasles

La mesure de la résultante plusieurs vecteurs consécutifs portés

1.1.4 Abscisse d’un point d’un axe

On appelle abscisse dun point A de laxe ~a la mesure algébrique

La mesure dun vecteur est égale à labscisse de son extrémité, di-

— La projection orthogonale du point A sur laxe ~a est

Dans la suite, nous ne considérons que les projections orthogo-

La mesure de la projection de la résultante dun contour polygonal

Le rapport des valeurs algébriques de deux vecteurs dont les sup-

1.3 Arcs et angles orientés

Définition 8 (Arc orienté)

Soient A et B deux points dun cercle. Supposons quun point mo-

Figure 1.8 – Cercle

Définition 9 (Cercle orienté)

On appelle cercle orienté un cercle sur lequel on a choisi un sens

Figure 1.9 – Cercle orienté

1.3.1 Mesure algébrique d’un arc dirigé

On apelle mesure ou valeur algébrique de larc AB le nombre

Formule générale des arcs d’origine A et d’extrémité

1.3.2 Angle orienté

On appelle mesure (ou valeur) algébrique dun angle AOB

Figure 1.10 – Angle orienté

1.3.3 Mesure des arcs et des angles

2. Mesures des arcs

1.3.4 Changement d’unité

1.3.5 Longueur d’arc

C’est-à-dire Longueur de larc = rayon×angle au centre exprimé

2. Un train se déplace à la vitesse de 8Km/h sur un tronçon

2.1 Cercle trigonométrique

2.2 Nombre trigonométrique d’un angle

Figure 2.1 – Cercle Trigonométrie

larc AP, menons une perpendiculaire à chaque axe. Nous allons

Définition 12 (Sinus d’un angle )

On appelle sinus de larc a le rapport de la longueur P0 P au rayon,

En effet, le rapport P0 P au rayon est maintenant la mesure

Définition 13 (Cosinus d’un angle )

On appelle cosinus de larc a le rapport de la longueur P 00 P au

et en affectant à ce rapport le signe + ou −, suivant que les vecteurs

C’est-à-dire le cosinus est la mesure algébrique OP 0 de la projec-

Remarque 3 1. Le sinus et le cosinus de larc a sappellent

Définition 14 (Tangente d’un angle)