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Mathématiques

Série C
Côte d’Ivoire 2021
Tout modèle de calculatrice scientifique est autorisé.
Les tables trigonométriques et logarithmiques et les règles à calculs sont autorisées.

Exercice 1 (2 points )
Écris, sur ta feuille de copie, le numéro de chaque affirmation suivi de Vrai si l’affirmation est vraie ou de
Faux si l’affirmation est fausse.

Affirmation n˚ 1 Si f est une fonction de R vers R telle que f soit croissante et majorée sur l’intervalle
]2 ; 5[, alors f admet pour limite + à gauche en 5.

Affirmation n˚ 2 Le coefficient de corrélation linéaire d’une série statistique à deux variables a le même
signe que la covariance de cette série statistique.

Affirmation n˚ 3 Une primitive surs  π


2 ; π
2 r de la fonction x ÞÑ cos1 x  etan x est la fonction x ÞÑ etan x .
2

Affirmation n˚ 4 Toute similitude directe du plan admet un point invariant.

Exercice 2 (2 points)
Pour chacun des quatre énoncés à trou ci-dessous, quatre réponses A, B, C et D sont proposées dont une
seule permet d’avoir l’énoncé juste.
Écris, sur ta feuille de copie, le numéro de l’énoncé à trou suivi de la lettre correspondant à la bonne réponse.

Énoncé à trou n˚ 1. Soit (un ) la suite définie par : n P N, un  3n2 .


La suite pun q . . .
ww A : diverge vers -
ww B : converge vers 0
ww C : diverge vers +
ww D : converge vers -2.

Énoncé à trou n˚ 2. On pose z  3ei π


6

L’argument principal de z est ...

ww A :  π6

ww B :
6
ww C : 

6
π
ww D :
6
Énoncé à trou n˚ 3. O est un point du plan. l’homothétie h de centre 0 et de rapport -5 ....
ww A : n’est pas une similitude directe.
ww B : est la similitude directe de centre O, de rapport 5 et d’angle nul.
ww C : est une isométrie.
ww D : est la similitude directe de centre O, de rapport 5 et d’angle .

Énoncé à trou n˚4. ABC est un triangle et G l’isobarycentre des points A, B et C. L’ensemble des points

1
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
M du plan vérifiant : ||M A M B M C ||  AC est ...
ww A : la droite passant par A et perpendiculaire à la droite (AC).
ww B : le cercle de centre G et de rayon 32 AC.
ww C : l’ensemble vide.
ww D : le cercle de centre G et de rayon 31 AC.

Exercice 3 (3 points)

Dans l’espace muni d’un repère orthonormé (O ; , , ), on considère les points :


A(0 ; 0 ; 2) ; B(0 ; 4 ; 0) et C(2 ; 0 ; 0).
1. a. Justifie que les points A, B et C déterminent un plan.
vl b. Démontre qu’une équation cartésienne du plan (ABC) est : 2x y 2z  4  0.

4
2. Soit (D) la droite passant par A et de vecteur directeur ÝÑ
u 2 .
5
vl a. Détermine une représentation paramétrique de la droite (D).
vl b. Justifie que la droite (D) est incluse dans le plan (ABC).
vl c. Justifie que la droite (D) est la hauteur du triangle ABC issue du point A.

3. Soit (P ) le plan dont une équation cartésienne est : y  x2 .


vl a. Justifie que les plans (P ) et (ABC) sont perpendiculaires.
vl b. Démontre que : (D)=(ABC) (P ).

Exercice 4 (3 points)
Soit k un entier naturel supérieur ou égal à 2.
On considère deux nombres entiers X et Y tels que : X=k 2 - 2k + 2 et Y= k 2 + 2k + 2.
On pose : PGCD(X ; Y) = m.

1. Démontre que tout diviseur de X qui divise k, divise 2.


2. Démontre que tout diviseur commun de X et de Y divise 4k.

Dans toute la suite de l’exercice, on suppose que k est impair.


3. a. Justifie que les nombres entiers X et Y sont aussi impairs.
vl b. Déduis-en que m est impair.
4. a. Justifie que m divise 2.
vl b. Déduis des questions précédentes que : PGCD(X, Y)=1.

Exercice 5 (5 points)
On considère la fonction g définie sur R par : g pxq  lnpex 2ex q.
On note (C ) sa courbe représentative dans la plan muni d’un repère orthonormé (O, I, J).
L’unité graphique est 2 cm.

1. a. Détermine lim g pxq.


xÑ 8
vl b. Détermine lim g pxq.
xÑ8

2. a. On suppose que g est dérivable sur R.    


Justifie que la fonction g est strictement croissante sur ln22 ; 8 et strictement décroissante sur 8 ; ln 2
2 .
 ?
vl b. Vérifie que g ln22  lnp2 2q.
vl c. Dresse le tableau de variation de la fonction g sur R.

3. a. Démontre que : x P R, g pxq  x lnp1 2e2x q.


vl b. Déduis-en que la droite (D) d’équation y = x est une asymptote à la courbe (C ) en + .
vl c. Justifie que la courbe (C ) est au dessus de la droite (D).

2
4. On admet que la droite (D’) d’équation y  x ln 2 est une asymptote à la courbe (C ) en - .
Trace dans le plan muni du repère (O, I, J) la courbe (C ), les droites (D) et (D’).
»1
5. Soit J l’intégrale telle que : J  pgpxq  xq $d$x.
0
vl a. Donne une interprétation géométrique de J.
vl b. En utilisant l’inégalité : x Ps0 ; 8r lnp1 xq ¤ x , justifie que 0 J 0,87.
vw (On ne te demande pas de déterminer la valeur exacte de J.)

Exercice 6 (5 points)
Le Directeur d’une société internationale veut acquérir un avion privé afin d’éviter les désagréments que lui
causent les vols commerciaux.
Il a le choix entre deux types d’avions : un biréacteur et un quadriréacteur. Au moment de l’achat, le construc-
teur lui décrit les deux types d’appareils de la façon suivante :
”Le biréacteur possède deux réacteurs R1 et R2 de telle sorte que l’état du réacteur R2 dépend de celui
du réacteur R1 . Cet appareil ne peut pas voler à la seule condition que les réacteurs R1 et R2 tombent
simultanément en panne.En outre, une enquête a révélé que durant les dix premières années qui suivent leur
première mise en service, 30 % des réacteurs R1 tombent en panne et que dans un même avion, lorsque le
réacteur R1 tombe en panne, le réacteur R2 a 40 % de chance de tomber aussi en panne ”.

”Quant au quadriréacteur, il possède quatre réacteurs qui fonctionnent de façon indépendante. Cet appareil
peut voler si au moins deux des quatre réacteurs continuent de fonctionner. En outre, 25 % des réacteurs de
ce type d’appareil tombent en panne durant les dix premières années qui suivent leur mise en service”.

Le Directeur veut acheter parmi les deux types d’avion, celui qui offrira le plus de chance de voler durant les
dix prochaines années.
A la recherche de personnes ressources pour guider son choix, il s’adresse à toi.
A l’aide d’une production argumentée basée sur tes connaissances mathématiques, réponds à la préoccupation
du Directeur.

3
Correction

Bac C Côte d’Ivoire 2021

Exercice 1 (2 points)
Affirmation n˚ 1 : affirmation fausse
Par le théorème de la limite monotone, nous savons que si f est une fonction de vers telle que f soit
croissante et majorée sur l’intervalle ]2 ; 5[, alors f admet une limite finie à gauche en 5.
La limite serait égale à + si la fonction n’était pas majorée.
Donc l’affirmation n˚1 est fausse.

Affirmation n˚ 2 : affirmation vraie


Soit X et Y deux variables aléatoires dont la covariance est Cov(X,Y ) et dont les écarts types sont respec-
. .
tivement σX et σY .
Le coefficient de corrélation linéaire d’une série statistique à deux variables X et Y , noté r , est défini par

r  Covσ pX,
σ
Yq
.
X Y

. .
Puisque les écarts types σX et σY sont strictement positifs, le coefficient de corrélation linéaire de la série
statistique a le même signe que la covariance de cette série statistique.
Donc l’affirmation n˚2 est vraie.

Affirmation n˚ 3 : affirmation vraie


Soit la fonction F définie sur s  π2 ; π2 r par F pxq  etan x .
Montrons que la fonction F est une primitive de la fonction f définie sur s π2 ; π2 r par f pxq  1
cos2 x etan x .

La fonction F est la composée de la fonction de la fonction tan dérivable sur s  π2 ; π


2 r suivie de la
fonction exponentielle dérivable sur .
Dès lors, la fonction F est dérivable sur s  π2 ; π2 r.
Déterminons l’expression de la dérivée F’ (x ).

F 1 pxq  ptan xq1  etan x wwwoùwwwptan xq1  cos12 pxq


ùñ F 1 pxq  cos12 pxq  etan x
ùñ F 1 pxq  f pxq
D’où la fonction F est une primitive de la fonction f sur s  π2 ; π2 r
Nous en déduisons qu’une primitive sur s  π2 ; π2 r de la fonction x ÞÑ 1
 etan x est la fonction
x ÞÑ etan x .
cos2 x

Donc l’affirmation n˚3 est vraie.

Affirmation n˚ 4 : affirmation fausse


Par exemple, la translation de vecteur non nul est une similitude directe qui ne possède aucun point invariant.

Donc l’affirmation n˚4 est fausse.

Exercice 2 (2 points)

4
Énoncé à trou n˚ 1. Soit (un ) la suite définie par : n P N, un  3n2 .
wwwwwwwwwwwLa suite (un ) converge vers 0.ww(Réponse B)
Justification : Montrons que la suite (un ) est une suite géométrique.
wwwwwwwPour tout entier naturel n ,
2
.

wwwwwwwun 1  n 1
3
 3 23n
.


 3  3n2
.
1
.

 31  un
ùñ un  13  un
1

Remarque : u 
2  2 ùñ u0  2
0
30 1
D’où la suite (un ) est une suite géométrique de raison q  13 dont le premier terme est u0  2.
Puisque 0 q 1, la suite (un ) converge vers 0.

Énoncé à trou n˚ 2. On pose z  3ei π


6

wwwwwwwwwwwL’argument principal de z est  5π6 ww(Réponse C)


Justification : z  3ei 6
π

wwwwwww
 3  p1q  eπi π6
 3  eiππ ei 6
 3 eip7ππ 6 q
 3 ei 67π
 3 eip 65π2πq
 3 eip 6 q
ùñ z  3 eip  5π
6 q wwavec 5π P s  π ; πsq
6
Donc l’argument principal de z est  5π6 .
Énoncé à trou n˚3. O est un point du plan. l’homothétie h de centre 0 et de rapport -5 est la similitude
directe de centre O, de rapport 5 et d’angle pi.ww(Réponse C)

Énoncé à trou n˚4. ABC est un triangle et G l’isobarycentre des points A, B et C. L’ensemble .des points
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
M du plan vérifiant : ||M A M B M C ||  AC est le cercle de centre G et de rayon 1
3 AC.
Justification : G est l’isobarycentre des points A, B et C.
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝMÝÑ
Par la propriété de réduction, pour tout point M du plan, nous obtenons : M A M B
ÝÝÑ
C  3M G
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ 1 ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
D’où ||M A M B M C ||  3||M G|| , soit ||M G||  ||M A M B M C ||.
3
Or selon l’énoncé,
ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
nous savons que ||M A M B M C ||  AC.
$
&||MÝÝÑ 1 ÝÝÑ ÝÝÑ ÝÝÑ
G||  ||M A M B M C || ÝÝÑ 1
3 www ùñ www ||M G||  AC
Dès lors,
% ÝÝÑA ÝMÝÑ
||M
.
ÝÝÑ
B M C ||  AC
3
.
1
Par conséquent, l’ensemble des points M est le cercle de centre G et de rayon 3 AC.

Exercice 3 (3 points)
Dans l’espace muni d’un repère orthonormé (O, ~i , ~j , ~k ) , on considère les points :
A(0 ; 0 ; 2) ; B(0 ; 4 ; 0) et C(2 ; 0 ; 0).

5
1. a) Le point A appartient à l’axe des cotes, le point B appartient à l’axe des ordonnées et le point C
appartient à l’axe des abscisses.
D’où les points A, B et C ne sont pas alignés.
Par conséquent, A, B et C déterminent un plan.

1. b) L’équation cartésienne du plan (ABC) est de la forme : ax + by + cz + d = 0.

Les points A, B et C appartiennent au plan (ABC).


Leurs coordonnées vérifient donc l’équation du plan.
D’où
$ $
p
&A 0 ; 0 ; 2 q P planpABC q &a  0 b0 c2 d0
B p0 ; 4 ; 0q P planpABC q www ùñ www a  0 b4 c0 d0
C p2 ; 0 ; 0q P planpABC q a2 b0 c0 d0
% %
$
& 2c d0
ùñ www % 4b d0
2a d0
$ $ $
& 2c 40 & 2c 4 2
&c
Si d  4 , alors 4b  4  0 ðñ 4b  4 ðñ b1
2a  4  0 2a  4 a2
% % %

Dans l’équation ax + by + cz + d = 0, remplaçons a, b, c et d par leurs valeurs respectives.


Nous en déduisons alors qu’une équation cartésienne du plan (ABC) est : 2x + y + 2z - 4 =
0.
.
4
2. Soit (D) la droite passant par A et de vecteur directeur Ý
Ñ
u 2 .
5
2. a) Déterminons une représentation paramétrique de la droite (D).
Soit un point M(x ; y ; z ) de l’espace.

M
ÝÝÑ  kÝÑ
P pDq ðñ AM u wwwpk P Rq
$
&xM  xA  k xÝ Ñ
u
ðñ % yM  yA  k yÝÑ
u wwwpk P Rq
z  zA  k zÝ Ñ
u
$ M
& x  0  k  4
ðñ %y  0  k  2 wwwpk P Rq
z  2  k  p5q
$
& x  4k
ðñ % y  2k pk P Rq
z  2  5k
$
&x  4k
Par conséquent, une représentation paramétrique de la droite (D) est : pDq : % y  2k pk P Rq
z  2  5k

2. b) Montrons que la droite (D) est incluse au plan (ABC) en montrant que tout point de (D) appartient
au plan (ABC).
Dans l’équation cartésienne du plan (ABC), remplaçons x , y et z par leurs valeurs respectives de la
représentation paramétrique de (D).
Nous obtenons ainsi : 2  4k 2k 2  p2  5k q  4  8k 2k 4  10k  4  0.
L’équation du plan (ABC) est vérifiée par les coordonnées de tout point de (D).
Nous en déduisons que la droite (D) est incluse dans le plan (ABC).

2. c) Montrons que la droite (D) est orthogonale à la droite (BC).


Un vecteur directeur de la droite (D) est Ý
Ñ ÝÝÑ
u et un vecteur directeur de la droite (BC) est BC.

6

4
ÝÑ
u 2
5
  
ÝBC
ÝÑ xyCC  xB 20
ÝÝÑ 24
 yB  0  4 ùñ BC
zC  zB 00 0
ÝÑ ÝÝÑ
n .BC  4  2 2  p4q p5q  0
88 0
0
ùñ Ý Ñ ÝÝÑ
n K BC

D’où la droite (D) est orthogonale à la droite (BC).

De plus les droites (D) et (BC) sont coplanaires (voir question 2. b).
Dès lors, les droites (D) et (BC) sont perpendiculaires.
En outre, la droite (D) passe par le point A (par définition de (D)).
Par conséquent, la droite (D) est la hauteur du triangle ABC issue du point A.
.
3. Soit pP q le plan dont une équation cartésienne est : y  x2 .
.
pP q  x2 , soit x  2y , soit x  2y  0.
. .
3. a) Une équation cartésienne du plan est : y

.
1
D’où un vecteur normal à est Ý
pP q Ñ
n pP q 2 .
0
2z  4  0.
.
Une équation cartésienne du plan (ABC) est : 2x y
. 
2
D’où un vecteur normal à (ABC) est Ñ Ýn pABC q 1 .
2
ÝÑ
n pP q . Ý
Ñ
n pABC q  1  2  2  1 0  2
22 0
0
ùñ Ý
Ñ
n pP q K Ý
Ñ
n pABC q
Les vecteurs normaux aux plans pP q et (ABC) sont donc orthogonaux.
Par conséquent, les plans pP q et (ABC) sont perpendiculaires.

3. b) Nous avons montré dans la question 2. b) que la droite (D) est incluse dans le plan (ABC).
Montrons que la droite (D) est incluse au plan pP q en montrant que tout point de (D) appartient au plan
pP q .
Dans l’équation cartésienne du plan pP q , remplaçons x et y par leurs valeurs respectives de la représentation
paramétrique de (D).
Nous obtenons ainsi : 2k 
4k
.
2
L’équation du plan pP q est vérifiée par les coordonnées de tout point de (D).
Nous en déduisons que la droite (D) est incluse dans le plan pP q.

La droite (D) est donc incluse aux deux plans (ABC) et pP q.


D’où pDq  pABC q X pP q .

Exercice 4 (3 points)
Soit k un entier naturel supérieur ou égal à 2.
On considère deux nombres entiers X et Y tels que : X = k 2
- 2k + 2 et Y = k 2
+ 2k + 2.
On pose : PGCD(X ; Y) = m .

7
1. Montrons que tout diviseur de X qui divise k , divise 2.
Soit d un diviseur de X qui divise k .
Il existe deux nombres entiers a et b tels que X = ad et k = bd .
Dès lors,

X  k2  2k 2 ðñ ad  pbdq2  2bd 2
ðñ ad  b2 d2  2bd 2
ðñ a  b2 d  2b d2
$
& aPZ
b2 d P Z w ùñ w P Z
2
Or
%
2b P Z d
Nous en déduisons que d est un diviseur de 2.
D’où tout diviseur de X qui divise k , divise 2.

2. Montrons que tout diviseur commun de X et de Y divise 4k .


Soit D un diviseur commun de X et de Y.
Alors D est un diviseur de Y - X.
Or Y  X  pk 2 2k 2q  pk 2  2k 2q
 k2 2k 2  k2 2k  2
 4k
ùñ Y  X  4k
Nous en déduisons que D est un diviseur de 4k .
D’où tout diviseur commun de X et de Y divise 4k .

Dans toute la suite de l’exercice, on suppose que k est impair.

3. a) Nous savons que k est impair.


Le carré d’un nombre impair est impair.
Donc k 2 est impair.
De plus, -2k + 2 et 2k + 2 sont pairs car 2k 2  2pk 1q et 2k 2  2pk 1q.
La somme d’un nombre impair et d’un nombre pair est un nombre impair.
D’où X = k 2 - 2k + 2 et Y = k 2 + 2k + 2 sont impairs.

3. b) m est impair car si m était pair, X et Y auraient un diviseur pair et seraient dès lors des nombres
pairs.
Or nous avons montré dans la question 3. a) que X et Y étaient impairs.
Donc il est impossible que m soit pair.
Par conséquent, m est impair.

4. a) Par définition, m = PGCD(X ; Y).


Par la question 2, nous savons que m divise 4k .
Puisque m est impair, m doit diviser k .
Par la question 1, nous en déduisons que m divise 2.

4. b) Nous avons montré que m est un nombre impair divisant 2.


Or le seul diviseur de 2 qui soit impair est 1.
Par conséquent, m = 1 , soit PGCD(X ; Y) = 1.

Exercice 5 (5 points)
On considère la fonction g définie sur par : g pxq  lnpex 2ex q.
#
lim e  8
x
Ñ 8 ww ùñ ww lim pex 2ex q  8
lim ex  0
x
1. a)
xÑ 8
xÑ 8

8
#
lim pex 2ex q  8
x Ñ 8 ùñ lim lnpe 2ex q  8
lim ln X  8
x

XÑ 8
par composition x Ñ 8
X ex 2ex

ùñ x
lim g pxq 
Ñ 8 8
#
lim e  0 x
Ñ8 ww ùñ ww lim pex 2ex q  8
lim ex  8
x
1. b)
xÑ8
xÑ8

#
lim pex 2ex q  8
x Ñ8 ùñ lim lnpe 2ex q  8
lim ln X  8
x

XÑ 8
par composition x Ñ8
X ex 2ex

ùñ x
lim g pxq 
Ñ8 8
2. a) On suppose que g est dérivable sur .

Etudions le signe de la dérivée g’ (x ).

pex 2ex q1 x
ùñ g1 pxq  eex  2e
x
g 1 pxq 
ex 2ex 2ex
Puisque l’exponentielle est strictement positive sur , le dénominateur de g’ (x ) est strictement positif sur
.
Donc le signe de g’ (x ) est le signe de ex  2ex .

ex  2ex 0 ðñ ex 2ex

ðñ ex 2
ex
ðñ pex q2 2
ðñ e2x 2
ðñ 2x ln 2
ðñ x ln22
D’où le tableau de signes de g’ (x ).

|
e  2ex
0 ðñ x
x | ln 2
| 2 x 8 ln 2
8
| 2
wwwwwwex  2ex  0 ðñ x  wwww|wwww
ln 2
ex  2ex  0
2 |
| g 1 px q 
ex  2ex ¡ 0 ðñ x ¡
ln 2 0
2 |
|
D’où, la fonction g est strictement croissante sur l’intervalle s ln22 ; 8r
wwwwwwwwwww.w strictement décroissante sur l’intervalle s  8 ; ln22 r..
?
2. b) Nous savons que
ln 2
 12 ln 2  lnp2 12 q  ln 2.
? 2
? ?
D’où g p q  g pln 2q  lnpeln 2 2e ln 2 q
ln 2
2
?
 lnpeln 2 ln2?2
? 2e
 lnp 2 ? q
2
? ?
 lnp 2 2q
?
 lnp2 2q
9
?
ùñ gp ln22 q  lnp2 2q
2. c) Nous déduisons des questions 2. a) et b) le tableau de variations de la fonction g .

x 8 ln 2
2
8

wwwwww g 1 pxq  0

8 8
g px q × ? Õ
lnp2 2q
3. a)  x P R, gpxq . lnpex 2ex q
 lnpex 2ex e2x q
 .lnpex p1 2e2x qq
.

 lnpex q lnp1 2e2x q


 x lnp1 2e2x q
ùñ gpxq  x lnp1 2e2x q

3. b) g pxq  x lnp1 2e2x q ùñ g pxq  x  lnp1 2e2x q

lim pg pxq  xq  lim lnp1 2e2x q


ùñ
Ñ 8 xÑ 8 x

Or lim e2x  0ww ùñ ww lim 2e2x  0


xÑ 8 xÑ 8

ùñ xÑlim8p1 2e2x q  1
ùñ xÑlim8 lnp1 2e2x q  ln 1  0
D’où lim pg pxq  xq  0
x Ñ 8
Nous en déduisons que la droite (D) d’équation y = x est une asymptote à la courbe (C ) en
+ .

3. c) Etudions le signe de (g (x ) - x ) sur .

Nous savons que g pxq  x  lnp1 2e2x q.

 x P R, e2x ¡ 0 ùñ 2e2x ¡ 0
ùñ 1 2e2x ¡ 1
ùñ lnp1 2e2x q ¡ ln 1
ùñ lnp1 2e2x q ¡ 0
ùñ  x P R, gpxq  x ¡ 0
Par conséquent, la courbe (C ) est au-dessus de la droite (D).

4. On admet que la droite (D’) d’équation y  x ln 2 est une asymptote à la courbe (C ) en - .


Représentation graphique de la courbe (C ), des droites (D) et (D’).

10
»1
5. Soit J l’intégrale telle que : J  pgpxq  xq $d$x.
0

5. a) Nous avons montré dans la question 3. c) que la courbe (C ) est au-dessus de la droite (D).
Dans ce cas, J représente l’aire, en u.a., du domaine délimité par la courbe (C ), la droite (D)
et les droites d’équations x = 0 et x = 1.

5. b) Nous avons montré dans la question 3. c) que  x P R, gpxq  x ¡ 0.


Nous en déduisons que : J ¡ 0 .

D’autre part, nous rappelons que  x P R, g pxq  x  lnp1 2e2x q.


En utilisant l’inégalité :  X P s0 ; 8r, lnp1 X q ¤ X avec X  2e2x , nous obtenons :
.

$
&g x p q  x  lnp1 2e2x q
ùñ g pxq  x ¤ 2e2x
lnp1 2e2x q ¤ 2e2x
%
»1 »1 »1
D’où pgpxq  xq dx ¤ 2e2x dx, soit J ¤ 2e2x dx.
0 0 0
»1 »1 »1
Or 2e2x dx   p2e2x q dx   p2xq1 e2x dx
0
 0
1  0

e2x e21  e20  pe2  1q
. .
 0

 1  e 2
$ »1
¤ 2e2x dx
'
'
& J
Dès lors, »1 0 ùñ J ¤ 1  e2 avec 1  e2  0, 865
2e2x dx  1  e2
'
'
%
0
ùñ J 0, 87

Par conséquent, 0 J 0, 87

11
Exercice 6 (5 points)
Soient les événements suivants : P1 : ”Le réacteur R1 tombe en panne
wwwwwwwwwwwwwwww.wwP2 : ”Le réacteur R2 tombe en panne

À propos du biréacteur
Cet appareil ne peut pas voler à la seule condition que les réacteurs R1 et R2 tombent simultanément en
panne.
Durant les dix premières années qui suivent leur première mise en service, 30 % des réacteurs R1 tombent
en panne.
Lorsque le réacteur R1 tombe en panne, le réacteur R2 a 40 % de chance de tomber aussi en panne.
La probabilité que les deux réacteurs tombent simultanément en panne se calcule par :

ppP1 X P2 q  ppP1 q  pP1 pP2 q


 0, 3  0, 4
 0, 12
ùñ ppP1 X P2 q  0, 12
Nous en déduisons que la probabilité que le biréacteur ne puisse pas voler durant les dix premières
années qui suivent sa première mise en service est de 0,12.

À propos du quadriréacteur
Les quatre réacteurs fonctionnent de façon indépendante.
Cet appareil peut voler si au moins deux des quatre réacteurs continuent de fonctionner et ne pourra donc
pas voler si trois réacteurs ou les quatre réacteurs tombent en panne.
25 % des réacteurs de ce type d’appareil tombent en panne durant les dix premières années qui suivent leur
mise en service.
Soit X la variable aléatoire donnant le nombre de réacteurs tombés en panne parmi les quatre réacteurs du
quadriréacteur.
Nous répétons 4 fois la même expérience aléatoire.
Tous les choix des réacteurs sont identiques et indépendants.
Chaque expérience n’a que deux issues :
”le réacteur est en panne” dont la probabilité est p = 0,25.
”le réacteur n’est pas en panne” dont la probabilité est : 1 - p = 0,75.
La variable aléatoire X suit donc la loi binomiale de paramètres n = 4 et p = 0,25.
L’appareil ne peut voler si X = 3 ou X = 4.

ppX  3 ou X  4q  ppX  3q ppX  4q 


 43  0, 253  p1  0, 25q43 44  0, 254  p1  0, 25q44
 4  0, 253  0, 751 1  0, 254  0, 750
 4  0, 253  0, 75 1  0, 254  1
 0, 05078125
ùñ ppX  3 ou X  4q  0, 05
Nous en déduisons que la probabilité que le quadriréacteur ne puisse pas voler durant les dix
premières années qui suivent sa première mise en service est de environ égale à 0,05.

Par conséquent, parmi les deux types d’avion, celui qui offrira le plus de chance de voler durant
les dix prochaines années est le quadriréacteur.

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