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partie I
Remarque préliminaire : Nous savons que la convergence absolue entraîne la
convergence simple, je ne le répèterai pas à chaque fois.
1) E est un sous-espace vectoriel de l’ ensemble F des fonctions réelles définies sur
. En effet, il est non vide car la fonction nulle lui appartient , il est contenu
dans F par définition. Reste la stabilité pour les lois d’addition et de multiplication
par un réel. : Soient f et g quelconques dans E et a réel quelconque, alors, pour
tout t dans , nous avons la majoration suivante :
d’autre part, par linéarité, nous savons que l’intégrale suivante converge :
a) Soit une fonction f continue bornée par le réel M sur , alors pour tout t
dans , nous avons la majoration suivante :
2) D’une part, il est bien clair que, pour toute fonction f de E, L(f)(x) est définie
pour tout x de IR+*, L(f) est donc bien un élément de ce que j’ai appelé F. Quant à
la linéarité, elle se prouve sans peine : Soient f et g quelconques dans E et a réel
quelconque, on sait qu’alors la fonction af + g est dans E et la linéarité appliquée
aux intégrales impropres convergentes nous donne quel que soit x dans IR+*:
autrement dit :
L(af + g) = aL(f) + L(g), CQFD
= =
= = = , CQFD
3) Nous ferons une intégration par parties car toutes les fonctions sont C1.
Malheureusement, nous serons obligés de passer par l’intermédiaire des intégrales
« propres ». Nous écrirons nos égalités sous réserve de convergence et, bien sûr,
nous constaterons que nous avons eu raison de le faire. Quel que soit x dans IR+*:
=[
et la première limite vaut 0 car H est bornée, CQFD.
4) Intuitivement, nous savons que la fonction puissance ne fait pas le poids face à
l’exponentielle… reste à le mettre en forme. Nous devons montrer que l’intégrale
suivante est convergente (la continuité de est évidente):
a pour limite 0 quand t tend vers plus l’infini (croissances comparées). Elle
sera donc bornée par 0 et 1 à partir du moment ou t atteint ou dépasse un certain réel
positif a. D’autre part, la nature de l‘intégrale considérée ne changera pas si on place
a comme borne inférieure au lieu de 0. Mais alors, la quantité à intégrer sera majorée
par . Une nouvelle fois le théorème de comparaison nous amène à la
convergence cherchée, CQFD.
partie II
1) Il s’agit de l’inégalité de TAYLOR-LAGRANGE appliquée à l’ordre 2
à la fonction g : (qui est ) entre les bornes x et x + h :
, ceci si h > 0.
Mais, si h < 0, nous aurons :
(car )
= , CQFD.
Cette majoration étant valable pour tout T dans IR+*, nous obtenons
finalement en passant à la limite quand T tend vers plus l’infini :
et
a) Il est bien clair que Sn/n prend ses valeurs sur IR+ et pour t dans
IR+, avec les notations habituelles :
On en déduit :
pour t dans IR+ et sinon.
2) Il s’agit de la loi faible des grands nombres, que l’on peut appliquer
puisque Sn est la somme de V.A. réelles indépendantes de même loi,
de moyenne x et de variance x2.
a) Appliquons la définition de la continuité à la fonction f :
,
ce qui implique au point de vue ensembliste :
Or, nous avons vu au 2c) que a pour limite 0. Donc tend vers
1 et nous en déduisons que la limite de vaut . Ce qui
montre que, pour n assez grand, nous aurons l’inégalité :
=
, CQFD. (on utilise )
Nous déduisons de cette inclusion que, pour démontrer la 2ème
inégalité demandée, il suffit de démontrer :
preuve :
Par indépendance, et en utilisant la FR de Wn-1 et la loi (exponentielle)
de :
Preuve :
(1)
(2)
a) D’après le a) :
= , ce qui est bien la forme
demandée puisque .
ce qui donne :
= , CQFD.
a) D’après le 5b), nous avons successivement :
,
Remarque : on peut définir également , mais alors, dans ce cas,
les seront définis seulement sur les intervalles . Nous
considérerons les fonctions ci-dessous définie sur cet intervalle. Les
propriétés démontrées en partie I, que nous utilisons ci-dessous,
subsistent. (et nous avons x > :
L’égalité précédente s’écrit :
Soit , CQFD.
7) G est croissante et bornée car c’est une FR, nous allons montrer qu’elle
est C1 à l’aide de la relation , que nous
transformons par le changement de variable x – s = t :
= , CQFD.
On remplace ensuite dans 6b) L(G)(x) par sa valeur démontrée dans 7).
On obtient :
, CQFD.
a) Il s’agit de démontrer l’égalité suivante en fait :
, c’est à dire
ce qui montre l’égalité demandée.
9) Il s’agit donc de montrer que Wn suit une loi exponentielle de
paramètre , pour cela, nous étudierons sa fonction de répartition
G. Cela devrait être possible maintenant que nous connaissons F.
Partons de (voir 7), alors :
= -
= -
=1-
Il s’agit bien de la FR de la loi exponentielle demandée, CQFD.
a) Les gens pressés s’attendent à ce que ça aille plus vite ! Les
matheux, sceptiques, se demandent s’il n’y a pas là un paradoxe. Hé
bien c’est l’homme de la rue qui a raison, car les hypothèses
multiplient par deux et donc il en est de même de , ce
qui divise le temps moyen passé à la poste par deux. Pour les super-
pressés, mieux vaut tout de même l’e-mail !