Vous êtes sur la page 1sur 4

Sujet B - vendredi 21 janvier

Exercice 1
Dans cet exercice, les résultats des probabilités demandées seront, si nécessaire, arrondis au millième.
La leucose féline est une maladie touchant les chats ; elle est provoquée par un virus.
Dans un grand centre vétérinaire, on estime à 40 % la proportion de chats porteurs de la maladie.
On réalise un test de dépistage de la maladie parmi les chats présents dans ce centre vétérinaire.
Ce test possède les caractéristiques suivantes.

• Lorsque le chat est porteur de la maladie, son test est positif dans 90 % des cas.

• Lorsque le chat n’est pas porteur de la maladie, son test est négatif dans 85 % des cas.

On choisit un chat au hasard dans le centre vétérinaire et on considère les évènements suivants :

• M : « Le chat est porteur de la maladie » ;

• T : « Le test du chat est positif » ;

• M et T désignent les évènements contraires des évènements M et T respectivement.

Partie A

1. Traduire la situation par un arbre pondéré.

2. Calculer la probabilité que le chat soit porteur de la maladie et que son test soit positif.

3. Montrer que la probabilité que le test du chat soit positif est égale à 0, 45.

4. On appelle valeur prédictive positive du test la probabilité qu’un chat soit porteur de la maladie
sachant que le test est positif. On considère que pour être efficace, un test doit avoir une valeur
prédictive positive supérieure à 0, 95.
Calculer la valeur prédictive positive de ce test et préciser s’il est efficace.

Partie B
On choisit dans le centre vétérinaire un échantillon de 20 chats au hasard. On admet que l’on peut
assimiler ce choix à un tirage avec remise.
On note X la variable aléatoire donnant le nombre de chats présentant un test positif dans l’échantillon
choisi.

1. Justifier que X suit une loi binomiale et déterminer les paramètres de cette loi.

2. Calculer la probabilité qu’il y ait dans l’échantillon exactement 5 chats présentant un test positif.On
précisera la formule utilisée.

3. Á la calculatrice, donner la probabilité qu’il y ait dans l’échantillon au plus 8 chats présentant un
test positif.

4. Calculer l’espérance de la variable aléatoire X et interpréter le résultat dans le contexte de l’exercice.

1
Partie C
Dans cette question, on choisit un échantillon de n chats dans le centre, qu’on assimile encore à un
tirage avec remise. On note pn la probabilité qu’il y ait au moins un chat présentant un test positif
dans cet échantillon.

1. Montrer que pn = 1 − 0, 55n .

2. Décrire le rôle du programme ci-dessous écrit en langage Python, dans lequel la variable n est un
entier naturel et la variable P un nombre réel.

def seuil():
n=0
P=0
while P<0.99 :
n=n+1
P=1-0.55**n
return n

3. Déterminer, en précisant la méthode employée, la valeur renvoyée par ce programme.

Exercice 2
En 2020, une influenceuse sur les réseaux sociaux compte 1 000 abonnés à son profil. On modélise
le nombre d’abonnés ainsi : chaque année, elle perd 10 % de ses abonnés auxquels s’ajoutent 250
nouveaux abonnés.
Pour tout entier naturel n, on note un le nombre d’abonnés à son profil en l’année (2020 + n), suivant
cette modélisation. Ainsi u0 = 1 000.

1. Calculer u1 et u2 .

2. Justifier que pour tout entier naturel n, un+1 = 0, 9un + 250.

3. La fonction Python nommée « suite » est définie ci-dessous.


Dans le contexte de l’exercice, interpréter la valeur renvoyée par suite(10).

def suite( n) :
u = 1000
for i in range(n) :
u = 0,9*u + 250
return u

4. a. Montrer, à l’aide d’un raisonnement par récurrence, que pour tout entier naturel n, un ⩽ 2 500.
b. Démontrer que la suite (un ) est croissante.
c. Déduire des questions précédentes que la suite (un ) est convergente.

5. Soit (vn ) la suite définie par vn = un − 2 500 pour tout entier naturel n.

a. Montrer que la suite (vn ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le premier
terme v0 .
b. Pour tout entier naturel n, exprimer vn en fonction de n et montrer que :

un = −1 500 × 0, 9n + 2 500.

c. En déduire la limite de la suite (un ). Interpréter ce résultat dans le contexte de la situation


étudiée.

2
Exercice 3
Soit f une fonction définie sur l’intervalle [0 ; 15] par

f (x) = (ax + b)e−0,5x ,


où a et b sont des nombres réels.
On admet dans tout l’exercice que la fonction f est deux fois dérivable sur l’intervalle [0 ; 15].
La courbe représentative C de la fonction f est donnée ci-dessous dans un repère d’origine O.

2,2
2,0
1,8
1,6
1,4
1,2
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2

O 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Lacourbe C passe par le point de coordonnées (0 ; 2).


La tangente à la courbe C au point d’abscisse 0 est parallèle à l’axe des abscisses.
On rappelle que f ′ désigne la fonction dérivée de la fonction f .
Partie A
1. a. Donner, à l’aide des informations ci-dessus et sans justifier les valeurs de f (0) et de f ′ (0).
b. Montrer que pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 15] on a :

f ′ (x) = (−0, 5ax + a − 0, 5b)e−0.5x

c. Á l’aide des deux questions précédentes, calculer les valeurs de a et de b.

2. Déterminer graphiquement sur quel intervalle la fonction est convexe.

Partie B
On admet pour la suite que f (x) = (x + 2)e−0,5x .

1. a. Justifier que f ′ (x) = (−0, 5x)e−0,5x


b. En déduire le tableau de variations de la fonction f sur [0 ; 15].

2. a. Montrer que l’équation f (x) = 0, 1 admet une unique solution α sur l’intervalle [0; 15].
b. Donner une valeur approchée de α à 10−2 près.

3. On admet que f ′′ (x) = (0, 25x − 0, 5)e−0,5x . Étudier la convexité de f sur [0; 15].

3
Partie C
On injecte à un patient un médicament et on mesure régulièrement, pendant 15 heures, la concentra-
tion, en grammes par litre, de ce médicament dans le sang.
On admet que la concentration peut être modélisée par la fonction f définie sur l’intervalle [0 ; 15]
par f (x) = (x + 2)e−0,5x , où x représente le nombre d’heures écoulées depuis l’instant initial et f (x)
la concentration, en grammes par litre, du médicament dans le sang.
On estime que le médicament n’est plus actif lorsque la concentration est strictement inférieure à
0, 1 gramme par litre.
Déterminer jusqu’à quel instant le médicament est actif .

Exercice 4
On a représenté ci-dessous le cube ABCDEF GH.

→ 1 −−→ −→ 1 −−→ 1 −→
Les points I et J sont tels que AI = − AD et AJ = AB + AE
3 4 4
Partie A

1. Déterminer à quelle face du cube appar-


tient la point J. Justifier.

2. En utilisant les données de l’énoncé et la




relation de Chasles, exprimer IJ en fonc-
−−→ −−→ −→
tion de AB, AD et AE.
−→ 4 −−→ −−→ −→
3. Démontrer que IG = AD + AB + AE
3
4. En déduire que I, J et G sont alignés.

5. Déterminer l’intersection des plans (IBG)


et (ABF ). Justifier.

Partie B
−−→ −−→ −→
On se place dans le repère (A; AB; AD; AE).

1. Donner les coordonnées de J.

2. Soit K le point d’intersection de la droite (BJ) avec l’arête [EA]


Placer K
( )
1
3. On admet que K a pour coordonnées 0; 0; .
3
−−→ −→ −−→
a. Calculer les coordonnées de BK, BI et BG.
b. Vérifier par le calcul que les points B, I, K et G sont coplanaires.

Partie C
En vous aidant des parties A et B, construire le section du cube ABCDEF GH par le plan (IBG)

Vous aimerez peut-être aussi