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LES ARCANES

DE L’UNIVERS
Tome III
Dolores Cannon
Traduction française par Malou Panchèvre
Correction par Anaïs Carly Tanguy

www.bledition.org
Voici le début de
la sagesse : acquiers la
sagesse, procure-toi le
discernement au prix
de tout ce que tu
possèdes.
Proverbes 4:7

3
Table des matières
INTRODUCTION ...................................................................... 8
1ère PARTIE EN AVANT POUR L'EXPLORATION ........... 11
Chapitre 1 Mon Évolution ........................................ 12
Chapitre 2 Résumé De Cas Typiques ...................... 26
2ème PARTIE LA VIE DANS UN CORPS NON HUMAIN ..... 53
Chapitre 3 d’Autres Formes de Vie ........................ 54
Chapitre 4 Différentes Formes de Vie .................. 70
LE PAYS DES GÉANTS ........................................................ 70
Chapitre 5 La Planète Verte.................................... 96
Chapitre 6 La Structure N’est Pas Importante
............................................................................................... 103
Chapitre 7 la conscience des cellules ............... 115
Chapitre 8 Toute Chose Possède Une Conscience
............................................................................................... 124
PARTIE TROIS L’AIDE D’AUTRES CREATURES ............... 144
Chapitre 9 La Planète Des Etres A Peau Bleue
............................................................................................... 145
Chapitre 10 Survie....................................................... 158
Chapitre 11 L’énergie Du Trou Noir ...................... 168
Chapitre 12 Sous Terre ............................................. 181
NOUVELLE TERRE & VILLE CACHÉE ................................ 194
PARTIE QUATRE LES PRIMO-INCARNES SUR TERRE .... 197
Chapitre 13 Les Volontaires .................................. 198
LE VISITEUR ...................................................................... 207
Chapitre 14 Des Primo-Incarnés Mari Et Femme
4
............................................................................................... 233
Chapitre 15 Naissance D’un Primo-Incarné ....... 246
UN PRIMO-INCARNÉ JAPONAIS ....................................... 246
UN PRIMO-INCARNÉ ANGLAIS ......................................... 254
PARTIE CINQ LA SOURCE ................................................... 271
Chapitre 16 Les Vies Passées Ne Sont Plus
Importantes .................................................................... 272
Chapitre 17 Retour A La Source ........................... 282
LE PRÊTRE ........................................................................ 282
LA SOURCE ....................................................................... 287
EXPÉRIENCE DE MORT IMMINENTE ............................... 288
Chapitre 18 L’étincelle se Sépare ....................... 300
Chapitre 19 L’orbe ....................................................... 305
Chapitre 20 Le Temple Du Savoir ........................... 314
Chapitre 21 Mondes Parallèles ........................... 324
Chapitre 22 Le Vide...................................................... 338
PARTIE SIX CREATION........................................................ 356
Chapitre 23 Le Terrain D’entrainement ............ 357
GENЕЀ SE ............................................................................ 367
Chapitre 24 Retour Au Début ................................. 372
Chapitre 25 Loi De Création Et Physique
Différentes...................................................................... 380
Chapitre 26 Création Des Océans ......................... 396
L’EMPRUNTEUR PIERRE POURSUIVIT ............................ 410
Chapitre 27 Les Premières Créatures Arrivent
............................................................................................... 421

5
Chapitre 28 La Destruction D’une Planète ....... 429
PARTIE SEPT LA NOUVELLE TERRE ................................ 456
Chapitre 29 Le Changement À Venir .................... 457
UN PRÉCÉDENT CHANGEMENT ...................................... 459
Chapitre 30 L’aide à L’ère Du Chaos (Ou
l’Ancienne Terre).......................................................... 471
NIVEAUX, DIMENSIONS ET KARMA ................................. 485
Chapitre 31 Ceux Qui Restent En Arrière ......... 493
Chapitre 32 Effets Physiques Du Corps En
Transformation ............................................................ 502
VENANT D’AUTRES CLIENTS............................................ 504
Chapitre Trente-Trois La Bibliothèque ............. 510
Partie HUIT ÉNERGIES INHABITUELLES ....................... 517
Chapitre 34 Une Alternative Inédite Au Walk-In
............................................................................................... 518
NOTES PRISES PENDANT LE SÉJOUR À L’ASHRAM DES
BAHAMAS.......................................................................... 542
Chapitre 35 Réponse A L’appel .............................. 547
Chapitre 36 Voyageurs De Monde En Monde ...... 562
PARCOURS VERS LA TERRE............................................. 574
Chapitre 37 L’énergie Guérisseuse Parle ........ 581
Chapitre 38 La Solution Finale ............................. 597
Chapitre 39 l’Absorption ......................................... 615
PAGE DE L’AUTEURE ........................................................... 636

6
L'auteure de ce livre ne dispense aucun conseil médical et ne
recommande l'usage d'aucune technique pour le traitement de
problèmes physiques ou médicaux. L'information médicale contenue
dans ce livre provient des consultations et séances individuelles de
Dolores Cannon avec ses clients. Elle n'a pas pour vocation de poser
un diagnostic quelconque, ou de remplacer un conseil ou un
traitement médical donné par votre médecin traitant. Par
conséquent, l'auteure et l'éditeur se dégagent de toute
responsabilité quant à l'interprétation ou l'usage faits de cette
information.

Tout a été fait afin de protéger l'identité et la vie privée des


clients impliqués dans ces séances. Le lieu où se sont déroulées les
séances est exact, mais seuls des prénoms ont été utilisés et ceux-
ci ont été modifiés.

7
INTRODUCTION
Je suppose qu'au moment où les lecteurs auront ce livre entre
les mains, ils se seront déjà familiarisés avec mon travail, et avec la
manière par laquelle j'ai obtenu l'information dont j'ai parlé dans mes
quatorze livres. Mais pour le cas où ceci est le premier de mes livres
que vous découvrez, une petite explication est peut-être nécessaire.
Je ne fais pas de channeling. Je suis hypnothérapeute régressiste
depuis plus de trente ans, et j'obtiens mes informations au travers de
mon travail de thérapie sur plusieurs milliers de clients. Je
m'intéresse principalement à la thérapie et j'essaie d'aider mes
clients à trouver la réponse à leurs problèmes en revenant dans une
vie passée appropriée, mais je me considère cependant comme une
journaliste, une enquêtrice à la recherche d'un savoir « perdu ». Cela
se fait grâce à la méthode que j'ai découverte et qui me donne accès
à la source de la connaissance universelle. Ainsi, beaucoup de mes
livres contiennent des informations qui se sont perdues, ont été
oubliées ou jamais évoquées. J'ai un immense plaisir à découvrir
quelque chose d'inédit et de passionnant, et de l'amener à la
connaissance de mes contemporains.
Au cours des trente années que j'ai passé à effectuer ce genre
de travail, j'ai développé ma propre technique unique d'hypnose. J'ai
découvert un moyen d'accéder à ce que j'appelle le « subconscient »
d'une personne sur qui je travaille. Il ne s'agit pas du subconscient tel
que défini par les psychiatres. Il s'agit davantage d'une partie puérile
de l'esprit. Quand je demande de définir à quelle partie de l'esprit je
parle, je la compare à la Super-âme, à la Conscience Supérieure, au
Moi Supérieur. Je crois que c'est ce que Freud appelait l'Esprit
Universel. La plupart des cours d'hypnose enseignent qu'il est
possible d'accéder au subconscient en se servant de gestes des
mains. Le client lève un doigt pour dire « oui » et un autre doigt pour
dire « non ». C'est lent, fastidieux, et ennuyeux. Pourquoi le faire de
cette manière, alors qu'il est possible de discuter très activement
avec cette partie ? C'est la méthode que j'ai développée : un moyen
aisé d'accéder à cette partie extrêmement puissante. Elle a accès à
toute la connaissance. Il suffit de penser aux bonnes questions. Je
fais toujours référence à « eux » quand je parle de cette partie, parce
qu'elle se sert toujours du « nous ». Ils ont dit que je peux les appeler
le « subconscient » si je veux. Cela n'a pas d'importance. Ils ont

8
accepté de travailler avec moi, et répondent donc au nom de
« subconscient ». Au cours de mon travail, j'ai également découvert
que cette partie merveilleuse et compatissante de l'individu a le
pouvoir de guérir instantanément tout trouble physique. Dans
certains pays où j'ai enseigné ma méthode, ils ont émis des réserves
sur le fait d'utiliser le mot « guérir ». Ils m'ont dit qu'ils ne sont pas
autorisés à dire cela. Ils préfèrent le mot « soulager ». Peu importe la
manière de l'exprimer, les résultats sont les mêmes. Le client est
instantanément guéri de manière quasi miraculeuse en une seule
séance. J'ai parlé de certains de ces cas dans mes autres livres. Ils
m'ont dit que je devais enseigner cette méthode à autant de monde
que possible, parce qu'elle sera considérée comme la « thérapie du
futur ». Il est très important que les gens réalisent qu'ils peuvent se
guérir eux-mêmes. Que leur esprit est très puissant, et que le corps
se guérira lui-même si on lui donne les bonnes directives. Au début,
je ne savais pas s'il était possible d'enseigner cette technique.
Comment enseigner une chose que vous avez développée par vous-
même ? Comment la décomposer, afin que des tiers soient capables
de comprendre comment ça se passe ? Mon premier essai s'est
déroulé en 2002, quand j'ai dirigé mon premier atelier de dix
personnes à Taos au Nouveau-Mexique. Je l'ai appelé ma classe de
« cobayes » parce que je ne savais pas ce qui allait se passer. Les gens
m'ont demandé : « N'étaient-ils pas vexés d'être appelés « cobayes » ?
Ils m'ont répondu que non, parce qu'ils resteraient toujours les
premiers. Certains ont suggéré avec humour, de mettre GP 1 derrière
leur nom. Depuis lors, j'ai perfectionné la méthode d'enseignement
et dirigé des cours partout dans le monde. Les étudiants se comptent
à présent par centaines, et sont référencés sur mon site web :
www.ozarmt.com sous la rubrique « Students » 2 . J'ai reçu de
nombreuses lettres de mes étudiants disant que la méthode
fonctionnait et qu'eux aussi obtenaient des résultats miraculeux.
Quelle plus grande satisfaction peut obtenir un professeur que d'avoir
réussi à transmettre son savoir.
Le but principal de ces séances thérapeutiques est d'aider le
client avec ses problèmes. Mais en même temps, un grand savoir
s'est révélé, et c'est le sujet de mes livres. Voici donc le quatorzième
livre relatant mes aventures, et il y en aura d'autres. L'information se

1
GP pour Guinea Pig = cobaye en anglais.
2
Étudiants.
9
déverse à travers chaque personne avec qui je travaille. J'espère donc
maintenant avoir répondu clairement aux nouveaux lecteurs. Je ne
fais pas de channeling, je ne suis pas voyante. Je suis
hypnothérapeute et mes informations viennent d’« eux ». Je n'ai fait
que les collecter, les organiser et les rassembler comme un puzzle.
Et ce n'est pas là une mince affaire. À présent, profitez bien du tout
nouveau tome de la série des « Convoluted Universe » ou Arcanes de
l'Univers en français.

Dolores Cannon, CHT, PLT

10
1ère PARTIE

EN AVANT POUR
L'EXPLORATION
Chapitre 1
Mon Évolution

Il me semble étrange de revenir en arrière sur mon travail en


hypnothérapie régressive et de voir, à quel point, non seulement moi,
mais tout le domaine a évolué et changé. Quand j'ai été poussée
(toujours en douceur) dans le domaine de la réincarnation en 1968,
tout cela était nouveau et représentait un défi à relever. J'avais ouvert
une porte qui ne serait plus jamais fermée dans mon esprit. Il
n'existait aucun livre d'instructions pour guider un thérapeute à cette
époque-là. J'ai donc dû écrire mes propres règles et développer ma
propre technique à partir de rien. Je sais maintenant que c'était pour
le mieux. Je n'ai jamais eu personne pour me dire qu'il n'existait
qu'une seule bonne méthode (la leur) de faire de l'hypnose. Personne
ne m'a jamais dit qu'on ne pouvait pas expérimenter et qu'il fallait
continuer à pratiquer l'hypnose telle qu'elle l'était depuis des années.
Je sais maintenant qu'ils n'enseignaient que ce qu'ils avaient appris
d'une autre personne qui avait reçu le même enseignement d'un tiers,
à l'infini. Ils ne remettaient pas en cause les méthodes qu'on leur
avait montrées, mais on ne leur avait jamais dit non plus, qu'ils
pouvaient changer les règles et développer leur propre façon de faire,
suivre leur propre chemin. C'est essentiellement en raison de
l'absence d'instructions, que j'ai senti qu'on m'avait poussée dans
quelque chose de nouveau et de passionnant. J'ai découvert le
voyage dans le temps, comment aller dans le passé et être capable
de revivre l'histoire pendant qu'elle se déroulait. Comme je ne savais
pas ce qu'il était possible ou non de faire, j'ai décidé de défier les
capacités de l'esprit et de découvrir ce qui était possible grâce à
l'hypnose.
Bien sûr, il m'a fallu des années pour réaliser ces découvertes,
et je continue à découvrir de nouvelles façons d'utiliser l'hypnose et
de nouvelles manières d'obtenir des informations. Au début de mon
travail, quand j'ai commencé à le faire de manière régulière, en 1979,
j'aimais l'idée de voyager dans le temps (à travers mes sujets) et de
découvrir à quoi cela ressemblait de vivre dans ces époques passées.
En tant que chercheur et journaliste, j'aime l'histoire. Quel meilleur
moyen existe-t-il pour ces recherches, que de visiter ces périodes, de
poser des questions et d'obtenir des informations ? C'est ce qui a

12
donné naissance à mon premier livre, à partir des informations
obtenues de centaines de sujets. Ma conception de la réincarnation
en ces premiers jours, me parait à présent bien simpliste, mais c'était
tout ce que j'en savais. C'est aussi ce qu'en savent la plupart des gens
aujourd'hui, parce que rien que le fait d'accepter que nous puissions
avoir vécu plus d'une fois est déconcertant et change la vie. La façon
dont nous sommes éduqués depuis l'enfance, avec le lavage de
cerveau opéré par l'Église, exige une âme brave et courageuse pour
s'écarter de la tradition, et pour commencer à se questionner. Des
questions auxquelles l'Église n'a aucune réponse, ou dont il n'est pas
permis de discuter. « Si ce n'est pas dans la Bible, alors il n'y a pas
besoin de le savoir. Tu auras toutes les réponses à tes questions
quand tu mourras. Peut-être qu'ils tiennent un registre là-bas, qui
expliquera tout. » Mais, de plus en plus de personnes ne veulent pas
attendre d'être mortes pour trouver les réponses. Elles prennent de
plus en plus conscience qu'il existe autre chose que ce qu'on leur a
fait croire pendant toute leur vie. Les gens commencent à poser des
questions, et les réponses sont disponibles pour les esprits qui
cherchent et questionnent.
Je n'ai, pour ma part, pas eu de mal à accepter le concept de la
réincarnation. J'ai été élevée dans la religion protestante (Southern
Baptist essentiellement), fréquenté l'école du dimanche et chanté
dans la chorale. Mais j'avais toujours ce sentiment qui me taraudait
qu'il existait autre chose. J'avais des questions auxquelles ni la Bible
ni mon pasteur ne répondaient. Parfois, j'étais assise parmi les
fidèles le dimanche matin à écouter le sermon, et j'avais envie de
lever la main et de contester ce qu'il disait. « Mais peut-être que ça
veut dire ceci ou cela. Comment le savez-vous ? » Bien sûr, comme
j'étais polie et bonne chrétienne, je ne pouvais pas le faire. Je me
résignais donc à faire l'école du dimanche aux enfants. Les histoires
étaient intéressantes et je n'étais pas obligée de m'investir dans
l'enseignement du dogme auquel je ne croyais plus. Au fur et à
mesure que je me suis de plus en plus impliquée dans la
métaphysique, j'ai simplement gardé mes croyances pour moi. Je les
trouvais trop précieuses pour les exposer au ridicule. J'ai quitté
l'église orthodoxe et je crois que j'ai trouvé le « véritable » sens de la
religion. La spiritualité plutôt que la religion. La plupart des églises se
sont perdues en chemin et ne connaissent pas la différence entre ces
deux mots.
Quand j'ai commencé à pratiquer la thérapie par les vies
passées à plein temps, je croyais que j'avais une bonne conception
de la théorie de la réincarnation. J'étais sûre que je savais comment
cela fonctionnait. C'était le simple processus de vivre une vie, en
faisant de notre mieux, en apprenant des leçons, puis de mourir, et
de voir notre vie évaluée. Ensuite, venait l’élaboration des contrats
avec différentes âmes, et le voyage de retour dans le corps. Un
processus simple permettant à l'âme de passer d'une étape à l'autre
dans l'école terrestre jusqu'à lui permettre de se qualifier pour
redevenir une avec Dieu. Tout cela avait tellement de sens pour moi,
que je n'avais aucun problème à accepter le concept, et à travailler
en thérapie avec mes clients sur les problèmes qu'ils avaient
ramenés de leurs autres vies.
Dans mes débuts, lorsque je rédigeais mes premiers livres, je
considérais les vies passées comme une succession selon un modèle
temporel linéaire. Je faisais encore mes « premiers pas » et c'était la
seule chose que mon esprit pouvait comprendre : une vie en suivait
une autre, séparée par le temps et à des dates spécifiques. L'une de
mes premières clientes entrait très facilement dans l'état de transe
somnambulique et était capable de redevenir complètement la
personnalité de la vie passée dans laquelle elle régressait. J'ai
considéré cela comme un excellent moyen d'explorer l'histoire, car
elle donnait pléthore de détails sur les aspects culturels et
théologiques des modes de vie dans lesquels elle se retrouvait. Je l'ai
emmenée dans vingt-cinq vies différentes en remontant dans le
temps de cent ans en cent ans. Chaque personnalité était différente,
et tout ce que j'avais à faire était de lui dire de se rendre en une
certaine année et elle devenait cette personnalité très identifiable. Je
me suis parfaitement familiarisée avec celles-ci, leur voix, leurs
manières et leur langage corporel. J'ai trouvé que c'était une façon
remarquable d'explorer l'histoire, et j'ai pensé que cela serait ma
vocation, et ce sur quoi j'allais continuer à écrire. J'ai écrit deux livres
dans ces débuts (les années 1980) fondés sur les vies passées de
cette femme : Jésus et les Esséniens et Une Âme se souvient
d’Hiroshima. 3 Je sais que je finirai par écrire un livre qui contiendra
quelques-unes de ses autres vies pour la foule d'informations qu'elles
contiennent. Mais mon travail a pris tellement de directions

3
Le premier est disponible en téléchargement sur le site d'Ozark Mountain
Publishing dans la rubrique « foreign languages ». Le second n'a pas de
version française.
14
différentes depuis ces premières années.
En continuant à explorer les vies passées, d'autres théories ont
commencé à être introduites et cela me préoccupait. Tout était clair
pour moi et je ne voulais pas que quelque chose d'autre vienne
ébranler mon système de croyances. La première chose fut la théorie
de l'imprégnation (dont j'ai parlé dans Les Jardiniers de la Terre et
dans Conversations avec des Esprits entre deux Vies) 4. C'était l'idée
que nous ne vivions pas, en réalité, autant de vies, mais que nous
pouvions avoir eu une imprégnation (ou une surimposition) avec les
souvenirs des vies d'autres personnes. C'était le cas lorsque la
personnalité venait pour expérimenter une vie qui était différente et
pour laquelle elle n'avait aucun contexte inspirant. Les souvenirs de
ces vies étaient tirés de la grande Bibliothèque du côté spirituel avant
de s'incarner (avec l'aide de nos guides et maîtres spirituels), et
surimposés ou imprégnés dans la mémoire de notre propre âme. À
ce moment-là, j'ai demandé : « Comment saurais-je si la personne
revit une vraie vie passée ou une imprégnation ? » On m'a répondu :
« Vous ne le saurez pas. Et cela n'a pas d'importance, parce que tout
ce qui va avec l'imprégnation (les émotions notamment) est
surimposé. » C'était réel parce que la personnalité avait besoin de
l'information afin de pouvoir fonctionner dans notre monde, et donc,
personne ne serait en mesure d'y voir une différence. Mais
l'introduction de ce concept inhabituel a vraiment ébranlé mes
fondations. J'ai eu longtemps du mal avec cette idée. Est-ce que je
voulais réellement continuer dans ce domaine si mes systèmes de
croyances allaient être remis en cause ? J'aimais bien ma manière
d'envisager la vie et la réincarnation de manière linéaire, et je ne
voulais pas voir tout chamboulé. Mais, ensuite, lorsque j'ai examiné
mes réactions à cette idée nouvelle, j'ai réalisé que, si je ne gardais
pas au moins l'esprit ouvert pour l'analyser, je ne valais pas mieux
que l'Église avec sa doctrine : « Contentez-vous d'accepter. Ne posez
pas de questions. »
J'ai donc commencé à m'intéresser de plus près à ce nouveau
concept, ainsi qu'à d'autres qui se sont présentés spontanément
(comme les vies parallèles ou superposées), et peu à peu, une
sagesse progressive a commencé à s'insinuer dans un esprit fermé.
C'est à la fois éprouvant et merveilleux de s'ouvrir à l'étude de
nouvelles idées, parce que rien dans notre vécu et notre éducation

4
Ces deux titres sont disponibles sur www.bledition.org
15
ne nous y prépare. Mais, une fois que l'esprit commence à s'interroger,
il n'y a plus de retour possible. Vous ne pouvez pas désapprendre ce
que vous avez appris. On ne peut pas le balayer sous le tapis. On ne
peut remettre les vers dans la boite, une fois qu'elle est ouverte. Ce
n'est que maintenant, trente ans plus tard, que je peux voir la sagesse
dans « leur » manière d'agir. Ils m'ont donné les informations cuillerée
après cuillerée, par petites miettes pour me mettre en appétit. Ils
m'ont laissé du temps pour digérer chaque petite parcelle
d'information avant de passer à la suivante. Sinon, j'aurais été
submergée, et « ils » le savaient. J'aurais tout envoyé promener, cessé
mon activité et dit : « Je ne comprends rien ! Je ne veux pas le
comprendre ! Pourquoi ne pas revenir à la manière dont c'était avant ?
À ce qui m'était familier, le voyage dans le temps et l'étude de
l'histoire. » Mais, ils avaient apparemment d'autres plans, et cela ne
pouvait fonctionner qu'avec mon aide, si je comprenais les petits
bouts et les prenais à mon compte.
Presque chaque client venant me voir pour une thérapie par les
vies passées pose la même question : « Quel est mon but ? Pourquoi
suis-je là ? Qu'attend-on de moi ? » Je leur dis toujours que nous
pouvons trouver la réponse si c'est « approprié ». L'esprit
subconscient (avec lequel je travaille) ne donnera jamais à la
personne plus que ce qu'elle peut gérer. Supposons que le destin ou
le but de la personne était à l'opposé de ce qu'est sa vie maintenant ;
si on le leur révélait trop tôt, ils pourraient dire : « Oh, non ! C'est
vraiment la dernière chose que je voudrais faire ! » Et ils pourraient
mettre des obstacles sur leur route et se saboter. Alors, dans ce cas,
le subconscient (qui sait tout) dira : « Ce n’est pas le moment. Nous
ne pouvons pas le leur dire. » Dans un cas, c'était un homme qui
voulait connaître son but. Au cours de la séance, quand j'ai posé la
question, le subconscient a dit : « Nous ne pouvons pas encore le lui
dire. Mais nous aimerions beaucoup pouvoir le faire ! Vous ne savez
pas ce que nous voyons ! Mais considérez qu'il est là où vous étiez il
y a vingt ans. On ne donne pas à un bébé un repas avec entrée, plat,
dessert. On commence par le lait infantile, puis de la bouillie, puis
des légumes en purée. Ensuite, beaucoup, beaucoup plus tard, vous
lui donnez de la nourriture solide. » C'était une analogie parfaite, et
j'ai alors compris à quel stade j'étais parvenue. Et à quel point il était
facile pour le « bébé » de se sentir submergé et découragé sans guide.
J'ai donc foi en leur sagesse. Avec la série des Arcanes de l'Univers,
ils continuent à élargir mon esprit. Quand je crois qu'il n'y a plus rien

16
à apprendre, plus rien de nouveau à découvrir, ils me donnent un
nouveau concept ou une nouvelle théorie à considérer. Même si c'est
très différent et que je ne comprends pas, j'y pense et j'essaie de la
faire rentrer dans l'ordre des choses (de la vie) qu'ils essaient de me
montrer.
« Ils » disent que nous finirons par être prêts pour ces concepts
plus ardus, et je n'arrête pas de leur dire : « Oui, mais vous devez
expliquer plus clairement. Sinon, comment puis-je écrire ou faire des
conférences sur le sujet ? » Ainsi, ma quête se poursuit et n'est jamais
ennuyeuse. Je ne reste pas bloquée dans les ornières du connu. Mon
esprit est en constante expansion grâce à ces idées innovantes.
Parfois, je souhaiterais pouvoir revenir aux jours plus simples du
début quand j'explorais l'histoire et écrivais sur ces cas. Mais ensuite,
je réalise que si mon travail avait continué dans cette voie, j'aurais
perdu une grande partie des nouvelles informations et du savoir. Je
continue à explorer, mais seulement d'une manière différente et sur
un autre territoire.

Il est toujours étonnant de voir comment les gens réagissent au


début au concept de la réincarnation. Quand l'idée leur est présentée,
ils disent : « Vous voulez dire que j'ai déjà vécu ? Ceci n'est pas ma
première fois ici ? » Pour beaucoup, l'idée qu'ils ont connu au moins
une autre vie, défie leur esprit. Ils ne réalisent pas qu'ils en ont en
réalité vécu des centaines, sous toutes les formes possibles et
inimaginables. Certains sont surpris de découvrir qu'ils ont eu une vie
passée du sexe opposé. « Non, je n'aurais jamais pu être une femme !
J'ai toujours été un homme ! » Quand j'ai ces clients débutants, leur
subconscient les traite avec beaucoup de douceur. On ne leur montre
en général qu'une vie simple et banale, parce que c'est tout ce qu'ils
peuvent gérer. Elle peut m’apparaître insignifiante, mais contient la
réponse à leurs problèmes.
La même semaine, j'ai eu deux clients noirs. L'un d'entre eux
s'est vu dans la vie qui précédait l'actuelle (dans une ville moderne).
Quand il a regardé son corps, il était surpris : « C'est la main d'un
homme blanc. Je ne peux pas être blanc ! Et ma petite amie est
blanche, elle aussi ! » Le deuxième homme s'est vu dans la Rome
antique en tant que gladiateur combattant dans l'arène. Il détestait
cela et voulait arrêter, mais la seule manière aurait été de s'autoriser
à perdre le combat. Il était tellement fatigué par toutes ces tueries.
Devinez qui il tuait le plus dans l'arène ? Des esclaves noirs qui

17
avaient été amenés d'Afrique pour le sport. Dans sa sagesse,
conformément au fonctionnement des concepts de la réincarnation,
il est revenu en homme noir. Une fois le concept de la réincarnation
compris, il ne peut plus y avoir ni préjudice, ni jugement. Agir ainsi,
signifie que vous devez revenir à la chose même que vous jugez ou
sur laquelle vous avez des préjugés.
La logique selon laquelle fonctionne le système est vraiment
magnifique. Vous n'êtes pas un corps ! Vous avez un corps ! Le « vrai »
vous, le seul et unique « véritable » vous, est votre esprit. C'est celui
qui vit pour toujours, qui va de corps en corps en ayant des aventures
et en apprenant des leçons. Car, à chaque vie, vous enfilez de
nouveaux habits, (votre corps), un nouveau costume, si vous voulez,
pour jouer votre rôle dans la prochaine pièce. Mais comme tout
costume ou vêtement, il finira par être usé, peu importe combien
vous l'aimez et voulez le garder. À ce moment-là, vous devez vous
débarrasser du vêtement ou du costume, et vous en procurer un
nouveau. Vous vous lancez alors dans un nouveau rôle dans la
nouvelle pièce, dans laquelle vous devez jouer sans connaître
l'intrigue, le script. La Terre n'est qu'une école que vous avez décidé
de fréquenter. Chaque vie est une classe avec de nombreuses leçons
à apprendre. Vous ne pouvez pas passer dans la classe suivante
avant que vous ayez appris les leçons de celles-ci. C'est une école où
vous ne pouvez pas sauter de classe, mais où il est très possible de
redoubler. Vous y restez jusqu'à ce que vous ayez réussi, ce qui peut
durer plus ou moins longtemps. Si cette fois-ci, vous ne réussissez
pas, on vous présentera les mêmes problèmes et leçons la fois
suivante, jusqu'à ce que vous finissiez par comprendre et apprendre
ce qu'on essaie de vous enseigner. Puis, vous passez dans la classe
suivante, à la leçon suivante, qui peut être plus facile ou pas. Et ainsi
de suite, jusqu'à l’obtention de votre diplôme final, quand vous
pourrez rester du côté spirituel, ou retourner à Dieu.
Ce qui s’en va, revient. Si seulement les gens pouvaient
comprendre cela. Ce que vous faites aux autres dans votre vie se
payera. Il n'y a pas de ticket gratuit. Ce que les gens vous font, ils
doivent le payer. J'ai mené plusieurs milliers de séances d'hypnose
régressive au cours de mes trente ans de thérapie, et je le vois et le
revois toujours. On ne s'en sort pas. Peu importe ce que vous avez
fait dans une précédente vie, cela créera des problèmes dans votre
vie actuelle. Vous êtes remis en contact avec ceux-là mêmes auxquels
vous avez nui dans une précédente vie. Vous devez toujours faire face

18
à vos erreurs. Si seulement les gens pouvaient comprendre cela,
voyez quel monde différent nous aurions. S'ils comprenaient que ce
qu’ils font maintenant dans cette vie, reviendra les hanter. Il faudra
rembourser d'une manière ou d'une autre. C'est la loi de l'Univers, la
loi de la cause à effet, la loi de l'équilibre, appelée : karma. C'est l'une
des choses les plus importantes sur laquelle je travaille avec mes
clients en thérapie. Je dis toujours que les gens traînent tellement de
« bagages et de poubelles ». Une partie de ces bagages vient d'autres
vies, et une autre de celle-ci. Mais ils ne s'en débarrasseront pas, et
cela finit par les rendre malades. Une grande partie est constituée
par le karma qu'ils ramènent, parfois avec les mêmes personnes
pendant plusieurs vies. Ils répètent un schéma, une routine. Et ce
schéma ne les mène nulle part. Ils doivent comprendre que s'ils ne
trouvent pas la solution maintenant, dans le présent, ils devront
revenir et auront affaire à nouveau aux mêmes personnes. Parfois,
cette déclaration seule suffit à choquer la personne et l'oblige à
regarder la situation. « Je ne veux pas faire ça ! Je veux m'en
débarrasser ! Je ne les supporte pas ! » Alors, ils feraient mieux de
s'en occuper. J'ai un jour demandé au subconscient : « Ne serait-ce
pas plus simple si nous connaissions les raisons pour lesquelles nous
revenons ? Si nous nous rappelions nos connexions avec les
personnes qui nous entourent ? » Il a répondu : « Ce ne serait pas un
test, si nous connaissions les réponses. »
Avant d'entamer une nouvelle vie, quand nous sommes encore
dans l'au-delà en train de revoir la vie que nous venons de quitter,
nous en discutons avec les autres âmes impliquées. Nous signons un
contrat avec elles : « Nous n'avons pas fait du bon travail la dernière
fois. Voulez-vous essayer à nouveau ? Cette fois tu seras le mari et
moi la femme. Peut-être qu'ainsi, cela va fonctionner. » Et nous
prenons la décision de revenir et d'essayer une nouvelle fois avec les
mêmes personnes. Nous pouvons intervertir les rôles comme nous le
voulons. Souvent, cela ne fonctionne pas, parce que nous nous
retrouvons dans les mêmes schémas, même si nous ne nous en
souvenons pas. « Nous n'y arrivons pas. Tout ce que je dis ou fais est
mal. C'est horrible de vivre avec eux. Vous ne savez pas ce que j'ai
traversé. J'aimerais pouvoir partir. » Cela ne sera pas résolu tant que
la personne continue à traîner ses bagages et ses poubelles. Souvent,
la situation est si catastrophique qu'ils ne parviennent pas à parler à
la personne face à face pour dénouer la situation. Dans ce cas, je leur
recommande de leur parler mentalement, d'esprit à esprit. De leur

19
dire que vous savez que ça ne marche pas ; que vous avez essayé et
savez qu'eux aussi ont essayé, mais que ça ne marche pas. « Alors,
pourquoi ne pas déchirer le contrat ? Vous suivez votre route et moi
la mienne. Il n'est plus nécessaire de continuer de cette manière. Je
vous libère, avec amour. » Puis représentez-vous en train de déchirer
le contrat et de le jeter.
Il n'existe ni bien ni mal. Le mal n'existe pas. Le diable n'existe
pas. L'enfer n'existe pas. Il n'y a que des leçons à apprendre. Il n'existe
que l'énergie, positive et négative. Ce que nous percevons comme
mal, ce ne sont que des êtres humains utilisant leur énergie de
manière négative. Au lieu de prendre ses responsabilités, il est
beaucoup plus facile de dire : « C'est le diable qui m'a poussé à faire
cela ! Des mauvaises entités m'ont possédé et m'ont incité à faire des
choses horribles. Etc. Etc. Mes parents ne me comprenaient pas. Etc.
Etc. » Il nous arrive à tous des choses malheureuses dans notre vie.
C'est ça la vie. On appelle cela « vivre ». Mais cette situation
malheureuse vous a-t-elle appris quelque chose ? Si vous avez appris
ne serait-ce qu'une seule chose, alors l'objectif est atteint. Si vous
n'avez rien appris de cette situation, si vous traversez la vie en
blâmant les autres pour votre malheur, alors vous continuerez à vivre
des choses négatives jusqu'à ce que vous compreniez finalement ce
qu'elles essaient de vous enseigner. Alors, vous serez libre. C'est cela
l'intérêt et la beauté de l'exploration de nos vies passées. Même si
les choses nous paraissent injustes, si nous explorons notre passé,
nous pouvons y découvrir la réponse. Nous ne faisons que
rembourser le karma que nous avons accumulé de nos propres
actions passées. Rappelez-vous, j'ai déjà dit que ce qui s’en va,
revient. Ce n'est pas parce que nous mourons que nos dettes sont
remboursées. Ce serait trop facile. L'ardoise n'est pas effacée tant
que la dette n'est pas réglée. Ce n'est qu'après que nous pouvons
repartir avec une ardoise vierge.
Quel est le moyen le plus rapide, mais le plus facile d'apurer le
karma ? Ce n'est certainement pas : « Tu m'as fait du mal, alors je t'en
fais en retour ! » C'est ainsi que la roue du karma continue à tourner.
Non, le moyen le plus rapide est de pardonner. Je n'ai pas dit que
c'était facile à faire. Certaines blessures sont si profondes qu'il est
difficile de les laisser s'en aller. Mais vous devez pardonner, sans
réserve et avec sincérité. Ensuite, vous devez vous pardonner à vous-
même. C'est l'une des choses les plus difficiles à faire dans la vie.
Mais si vous voulez vraiment vous libérer du karma et ne pas être

20
condamné à continuer de rembourser, il est nécessaire de pardonner.
Une fois que vous l'avez fait, et que vous le pensez vraiment, il se
passe quelque chose de magique. Ils ne peuvent plus vous blesser.
Ils ne peuvent plus appuyer sur les boutons qui vous déstabilisent.
Avec la plupart des gens, il ne s'agit en réalité que d'un jeu ; ils savent
où appuyer pour provoquer une réaction. Une fois le pardon accordé
(et rappelez-vous, il n'est pas nécessaire que ce soit face à face), tout
change. Cela peut prendre un certain temps, mais vous remarquerez
des changements subtils et les choses seront plus simples. Quelle
est l'alternative ? Continuer à faire tourner la roue du karma, encore
et encore ?
J'ai eu un client qui souffrait d'un cancer généralisé. Dans mon
travail, j'ai découvert que le cancer était souvent causé par une colère
refoulée. On garde cette colère en soi (en particulier lorsqu'il s'agit
d'un cancer de l'abdomen ou des intestins) et on ne l'extériorise pas.
Quand ceci arrive, la colère commence à bouillonner, et ne trouvant
aucune échappatoire, elle attaque le corps. Chaque fois que le
chirurgien l'opérait et éliminait le cancer d'un organe de cet homme,
il réapparaissait ailleurs. C'était un cycle sans fin. Je lui ai donc
demandé : « Est-ce qu'il y a une chose qui vous fâche ?» Il a presque
hurlé : « Bien sûr. C'est mon ex-femme ! Je la déteste !! Elle a la garde
des enfants et ne me laisse pas les voir ! » Je lui ai alors dit de
pardonner et de libérer la colère. « Je ne peux pas pardonner ! Si je le
fais, elle aura gagné ! » Je l'ai regardé droit dans les yeux et je lui ai
dit : « Si elle vous tue, elle aura gagné. »
Si simple et pourtant si difficile. Et ainsi, la roue du karma
continue à tourner.

Un soir, où j'étais assise devant ma télévision en train de lire


des demandes manuscrites pendant les réclames, j'ai eu une
révélation soudaine. C'est une chose qu'avait écrite l'un des auteurs.
Cela n'avait rien à voir avec ma réflexion, parce qu'il l'utilisait dans un
contexte différent, mais cela a allumé la proverbiale ampoule dans
ma tête. C'était comme si des tas de petits bouts d'informations qu'on
m'avait donnés ou que j'avais découverts par moi-même s'étaient
soudain réunis, et prenait sens d'une manière particulière. Les
morceaux avaient toujours été là, c'est juste que je ne les avais jamais
vus dans le bon contexte. Dans ma technique thérapeutique, je
travaille avec le subconscient pour guérir le client. Je le fais en lui
permettant de découvrir l'origine de sa maladie ou affection. Une fois

21
que ce dernier a expliqué la cause, il peut supprimer le problème. Il
se peut que ce soit l'esprit conscient de la personne elle-même qui
procède à la guérison, une fois que l'esprit a cessé d'interférer
pendant l'hypnose profonde. Quoi que ce soit, cela fonctionne, et j'ai
vu des miracles se produire dans mon cabinet. J'appelle cette partie
avec laquelle je communique le « subconscient », mais je sais que ce
n'est pas la partie que les psychiatres nomment ainsi. Celle-ci est
beaucoup plus vaste et puissante. Je crois que je communique avec
le moi supérieur de la personne, la conscience supérieure, la Super-
âme. C'est la partie qui a toutes les réponses et les informations, et
la guérison peut être accordée si c'est ce qui convient. Elle répond à
l'étiquette de « subconscient », alors c'est ainsi que je m'y réfère.
Quand nous communiquons, elle utilise le « nous » au lieu du singulier.
Elle parle toujours de la même manière à travers tous les clients avec
qui je travaille, partout dans le monde.
Revenons-en à la pièce du puzzle qui s'est mise en place ce soir-
là et a éclairé ma lanterne. J'ai publié trois livres du Dr. O.T. Bonnett,
où il explique comment notre esprit peut guérir notre corps. Dans Why
Healing happens 5, il dit qu'il est très important de parler aux cellules
de notre corps pour obtenir leur coopération quand nous voulons
guérir de quelque chose. Pour attirer leur attention et leur montrer
qu'une autorité supérieure leur parle (notre personnalité), nous
devrions toujours nous adresser à elles en utilisant le « nous ». Ces
cellules sont habituées à prendre soin des différentes parties du
corps. Elles ne sont pas habituées à ce qu'une autre partie prenne
conscience d'elles. Par conséquent, lorsque nous pouvons attirer leur
attention et leur demander de nous aider, nous sommes la voix de
Dieu, et elles font attention.
Dans le manuscrit que je lisais, un homme mentionnait que
nous nous considérons comme un corps, une unité. Mais en réalité,
nous ne sommes qu'un amalgame de milliards de cellules
individuelles. Ces cellules composent tous les organes et systèmes
de nos corps. Elles ont toutes un travail à accomplir, et œuvrent en
harmonie et en équilibre les unes avec les autres. Nous sommes ceux
qui créent le déséquilibre et introduisons la maladie dans leur monde.
Littéralement, il disait que nous ne sommes qu'une enveloppe
physique abritant une vaste colonie d'êtres. Ces derniers sont
capables de penser, digérer, de se reproduire, d'excréter, toutes les

5
« Pourquoi la guérison se fait », non disponible en français.
22
choses dont nous, humains, sommes capables. Ainsi, comme nous
sommes seulement un être composé d'une gigantesque colonie de
milliards d'êtres individuels, il est incorrect de se référer à nous en
tant que « je ». Nous devrions nous appeler « nous ».
C'est là que la lumière se fit. Tout cela me semblait familier.
Nous devrions communiquer avec les cellules de notre corps en
utilisant le pronom « nous ». Le subconscient ou le moi supérieur se
réfère à lui-même en disant « nous ». Cela signifie-t-il que lui aussi fait
partie d'une conscience plus grande encore ? Je le pense, et le
chapitre sur Dieu ou la Source va apporter un éclairage là-dessus.
Personne n'est seul. Nous faisons tous partie d'une structure
beaucoup plus grande, et chaque partie dépend des autres afin de
survivre. Elle ne peut exister seule. J'ai souvent répété, lors de mes
conférences, que nous ne sommes que des cellules dans le corps de
Dieu. Cela commençait à se mettre en place. On m'a dit que tout est
question de communication, et d'accumuler les informations. Nous
devons vivre de multiples vies à apprendre toute leçon possible et
acquérir du savoir. Dans quel but ? On m'a dit que nous devrons
rapporter cette accumulation d’informations à Dieu quand nous
aurons achevé toutes nos leçons et « réussi l'examen », qu'il était
curieux, et que c'était la raison pour laquelle nous avions été créés
au départ en tant que particule individuelle de lumière. Il voulait
apprendre et ne pouvait le faire seul. Ainsi, nous avons été créés et
envoyés dans le cosmos pour apprendre tout ce qui était possible,
afin de le lui rapporter. Comme le montrera l'information de ce livre,
nous sommes incroyablement heureux et satisfaits de demeurer avec
Dieu, où existe un Amour dépassant toute compréhension. Nous
n'avons jamais voulu partir, mais il le fallait, car c'était là le but de
notre création. Beaucoup de gens portent en eux ce sentiment de
séparation et de solitude dans cette vie, sans jamais comprendre
d'où elle leur vient. Nous n'étions heureux qu'en étant tous ensemble.
La séparation était extrêmement difficile, et nous ne serons complets
que lorsque nous retournerons « à la maison » et y demeurerons.
Cela peut commencer à faire sens. Même à l'intérieur de notre
corps, il est question de communication. Les cellules communiquent
et sont reliées les unes aux autres, et même si des cellules meurent
en permanence et sont remplacées, elles se considèrent comme un
tout. Elles ne se perçoivent pas comme séparées. Les cellules et
l'ADN envoient constamment des informations à notre cerveau et
communiquent avec cette partie principale de nous. Serait-il correct

23
de dire que ces cellules nous voient comme leur Dieu, et que leur
tâche est d'accumuler des informations et du savoir de la seule
manière qu'elles connaissent, et de les transférer à la partie
supérieure de notre corps ? C'est exactement ce que nous sommes
censés faire au travers de la myriade de nos vies : accumuler de
l'information et la renvoyer à Dieu.
Je suppose que si les cellules essayaient d'expliquer leur
conscience de nous (si jamais elles en étaient conscientes), elles
auraient autant de difficulté que les clients avec qui je travaille, à
essayer de définir leur perception de Dieu. Nous serions
probablement vus comme ce vaste « quelque chose » d'extérieur au
cerveau et au corps ; tout-puissant (parce que nous avons le pouvoir
de les blesser), omniscient et éthéré que nous ne pouvons ni voir ni
comprendre. Elles continuent donc à faire leur travail en tant que
partie d'un organe ou autre, ignorant totalement que lorsque nous
mourons, elles meurent aussi. Les cellules individuelles font leur
travail, et peuvent ne pas être conscientes qu'il existe d'autres parties
d'un organe (cœur/foie/reins, etc.). Ceci peut être aussi une
explication ou une analogie pour la manière dont notre âme plus
grande se compose de nombreuses parties (vies/personnalités) qui
vivent toutes leur propre destinée, ignorant totalement qu'elles font
partie d'une unité plus vaste. Nous nous voyons nous-mêmes comme
individuel, et agissant séparément de notre âme plus grande et de
notre Dieu. Je pense qu'il y a là plus de ressemblances que de
différences. Cela demande simplement l'examen d'un nouveau
concept.
Dans le Tome II des Arcanes de l'Univers, il a été dit que la Terre
était également un magasin d'informations qu'elle collecte de tous
les êtres vivants (cellules) qui existent à sa surface. Le Soleil lui aussi
accumule des informations venant, non seulement de la Terre, mais
aussi de toutes les autres planètes, lunes, astéroïdes et satellites qui
occupent son espace. On nous a dit que tous les autres soleils
agissent comme des accumulateurs d'informations reçues de leurs
divers systèmes stellaires. J'ai été étonnée d'entendre que tout
tourne autour du stockage du savoir et de l'information. Il en va de
même depuis le microcosme (et nous ne savons pas jusqu'où il va)
jusqu'au macrocosme (et nous ne connaissons pas son étendue).
Seul Dieu ou la Source connaît le but de tout ce stockage
d'informations. Nous avons déjà découvert dans mes autres livres,
que le cycle de réincarnation, renaissance ou régénération ne

24
s'applique pas uniquement aux humains. Dans un autre chapitre, je
montrerai comment cela s'applique à tout ce qui vit (ce qui englobe
tout, puisque tout est énergie et est par conséquent vivant).
Nous avons découvert que même les étoiles dans le ciel
passent par des cycles de mort et de renaissance. Une étoile ou un
soleil a une durée de vie limitée, et meurt dans un éclat de gloire
quand son énergie (ou âme ?) est libérée et se transforme en une
supernova. J'ai demandé : « Que se passe-t-il ensuite ? » Et l'on m'a
dit que l'énergie était recyclée pour créer de nouvelles étoiles.
L'univers est en constante expansion, mais même lui a une durée de
vie limitée. Il ne peut s'étendre (ou exploser) que jusqu'à ce qu'il
atteigne un point au-delà duquel il ne peut aller. Alors il commence à
imploser sur lui-même. L'univers commence à perdre de l'énergie et
à mourir. Quand il atteint ce stade, que se passe-t-il ? On m'a dit :
« Alors, tout le processus recommence. Tout repart à zéro. » Tout est
dans le processus d'une renaissance, d'un recyclage et d'une
régénération constants.
En ramenant ceci au niveau pratique, à la vie quotidienne de
chacun d'entre nous (au lieu de laisser cela au-delà de notre
imagination), cela signifie que notre esprit est capable de tout. Nous
ne réalisons pas à quel point nous sommes réellement puissants.
Nous sommes si habitués à ce qu'on nous limite. Nous pouvons créer
tout ce que nous voulons dans la vie. Nous pouvons guérir nos corps.
Nous pouvons tout avoir. Tout ce que nous avons à faire, c'est de
supprimer les limites que nous et les autres nous sommes mises.
Nous devons voir à quel point nous sommes réellement puissants. Et
ensuite nous devons y croire ! Croire et faire confiance. Personne ne
peut nous prendre notre pouvoir à moins que nous ne l'autorisions. Il
est temps à présent dans notre monde de recouvrer ces capacités
qui étaient courantes dans les générations du passé. Notre monde
passe par des changements dramatiques, et nous devons changer
avec lui. Nous avons besoin de recouvrer tous nos pouvoirs
(psychiques et autres). Dans le nouveau monde, la nouvelle Terre, ce
sera aussi courant et naturel que de respirer. C'est pourquoi nous
devons nous réveiller maintenant. Tout se met en place, et nous
avons tous notre rôle à jouer.
C'est ce que j'ai compris (jusque-là). Peut-être que ce n'est pas
votre vérité. Mais gardez l'esprit ouvert et allons explorer ensemble.

25
Chapitre 2
Résumé De Cas Typiques

L'essentiel de mes travaux d'hypnose de ces trente dernières


années a été de la thérapie. Je réalise que mon travail est d'aider les
personnes qui viennent me voir à trouver des explications et à
soulager leurs troubles, afin qu'elles puissent vivre une vie normale
et épanouissante. Elles peuvent alors avancer sans le poids des
« bagages et poubelles » qui les retiennent. C'est mon objectif
principal. Je ramène le client dans la vie passée appropriée pour qu'il
puisse comprendre la source de ses problèmes dans cette vie. Bien
sûr, au cours de ces années, mon travail a connu de nombreux
virages et rebondissements, et m'a amenée aux concepts déroutants
que j'expose maintenant dans mes livres. Dans ce chapitre, j'aimerais
aborder quelques cas typiques, un strict minimum, avec leurs
connexions à des vies passées.

Début novembre 2006, j'ai eu deux cas l'un après l'autre,


concernant des enfants victimes d'abus. Il s’agissait d’un homme et
d’une femme, tous deux profondément affectés par leurs expériences.
L'homme se souvenait avoir été constamment battu depuis l'âge de
deux ans et ce jusqu'à ce qu'il ait quitté la maison à dix-huit ans. Il
éprouvait toujours une grande colère et du ressentiment envers son
père. L'autre, la femme, avait refoulé tous les souvenirs de ce qui lui
était arrivé avant l'âge de dix-sept ans. Son père avait abusé d'elle
sexuellement et l'avait maltraitée depuis qu'elle avait quatre ou cinq
ans. Elle aussi, éprouvait beaucoup de colère et de ressentiment,
persuadée qu'il avait détruit sa vie. Après avoir quitté le domicile
familial, elle avait essayé d'aller à l'université, mais tout était au-
dessus de ses forces. Elle est tombée dans la drogue, l'alcool et la
prostitution. Quand elle est venue me voir (elle avait vingt-neuf ans)
elle était au plus bas et avait désespérément besoin d'aide. Elle avait
tenté de se suicider et avait été internée. Les drogues et l'alcool
avaient affecté son corps, en particulier ses reins. Elle avait dû s'en
faire enlever un. Son rein restant ne fonctionnait pas très bien, et elle
souffrait de toxines et d'effets physiques. (Le subconscient a dit
qu'elle essayait de se supprimer pour mettre un terme à ses
souffrances.) Elle était en profonde dépression et voulait tout le

26
temps dormir, ce qui était difficile parce qu'elle essayait d'élever seule
ses trois enfants. Elle se mutilait également, en s'infligeant des
lacérations et des entailles. Il était évident qu'elle détestait son corps
(même si elle était belle, elle se voyait laide), et essayait de détruire
la partie d'elle qu'elle ne supportait pas. Ces deux personnes se
sentaient misérables, tristes et déprimées. Quand elles ont quitté
mon cabinet, toute leur vie avait changé et elles étaient prêtes à
affronter le monde avec espoir et non plus désespoir, parce que nous
avions trouvé l'origine de leurs problèmes. Chacun le sien et pourtant
similaires.

L'homme est revenu sur un champ de bataille pendant la


Première Guerre mondiale. Il ne voulait pas être là. Il a dit que les
recruteurs lui avaient menti. Ils lui avaient dit que la guerre serait
courte, et qu'il n'aurait pas à combattre. Il s'est pourtant retrouvé en
plein dedans. Les balles sifflaient autour de lui, les bombes
explosaient et un gaz mortel emplissait l'air. Les soldats mouraient
autour de lui. Il a dit que son frère était là quelque part, mais qu'il ne
pouvait pas le voir, à cause de toute la fumée et de la confusion
ambiante. Mon client était celui qui avait voulu aller combattre à la
guerre. Son frère ne le voulait pas, et il l'en avait persuadé. Puisqu’il
avait si peur, il a supposé qu'il allait probablement mourir au cours de
cette bataille. Quand je l'ai ramené au dernier jour de sa vie, il fut
surpris en me disant qu'il était vieux et mourait dans son lit. Il avait
survécu à la guerre et était rentré sain et sauf chez lui, où il s'était
marié et avait fondé une famille. Son frère, en revanche, n'avait pas
eu cette chance. Il avait été tué pendant la guerre. Bien sûr, il se
sentait coupable parce qu'il se disait que son frère serait resté en vie
s'il ne l'avait pas incité à rejoindre l'armée avec lui. Quand nous nous
sommes adressés au subconscient, il a dit que son frère était revenu
dans la vie actuelle en tant que son père. Le frère est venu avec
tellement de colère et de ressentiment, parce qu'il avait le sentiment
qu'on lui avait volé sa vie. Il était déterminé à lui faire payer ce qu'il
lui avait pris. Le meilleur moyen était de lui ôter la vie, ou du moins,
de la rendre aussi misérable que possible. Ceci expliquait la colère
non justifiée que le père éprouvait envers le jeune garçon. Bien
entendu, le père méritait de la compassion, car il s'était attiré
beaucoup de karma négatif en étant revenu avec cette colère non
apaisée. Quand l'homme comprit la connexion, il fut capable de
laisser partir le père, de le libérer et de lui pardonner, déchirant ainsi

27
le contrat et brisant les liens. Après un long travail, l'homme avait
changé. Il souffrait également d'un terrible mal de dos partant de la
nuque et des épaules, qui s'étendait jusqu'aux lombaires. Il était
évident que ceci était dû à la lourde charge qu'il portait depuis
cinquante ans. Il était à présent capable de s'en défaire.
La connexion de la femme était différente quoique similaire.
Elle s'est retrouvée dans l'Allemagne déchirée de la Seconde Guerre
mondiale. Il y avait là des soldats se battant dans les rues, mais ils
ne combattaient pas d'autres soldats, ils se battaient contre des civils
et tiraient sur eux. Elle était une femme médecin essayant de secourir
certaines des nombreuses personnes gisant dans les rues, en train
de se vider de leur sang et de mourir de leurs blessures. Les soldats
étaient déchaînés et violaient les femmes avant de les tuer. Ils tuaient
aussi les hommes et les enfants. Elle dit que les victimes étaient
soupçonnées d'être des juifs, et c'était leur façon de les détruire. Un
pur chaos régnait dans les rues. Elle essaya d'aider plusieurs
personnes, mais fut repoussée par les soldats en colère. D'abord, ils
ne lui firent rien, parce qu'ils savaient qu'elle était médecin. Mais
ensuite, la bataille et la panique empirèrent, et elle se réfugia dans
un immeuble, se cachant dans la cage d'escalier, assistant à la tuerie
qui se déroulait à l'extérieur. Ils la débusquèrent de sa cachette et la
tirèrent dans la rue. À ce moment-là, ils agissaient avec une pure folie
et n'écoutaient plus rien. Ils l'attachèrent (la retinrent de force) et la
violèrent à tour de rôle pour finir par lui tirer une balle dans la tête
pour la tuer. Quand je lui ai fait quitter le corps, elle a vu qu'ils ont jeté
son corps sur une pile avec de nombreux autres cadavres. Après la
mort, elle a dit qu'elle ne ressentait aucune colère contre eux, pare
qu'elle comprenait qu'ils avaient été pris par les émotions de la guerre.
Ils faisaient leur truc de « mec ».
Elle est revenue dans cette vie avec le projet d'aider les autres,
pour compenser son incapacité à aider dans cette précédente vie.
Son père actuel était l'un des soldats nazis, le premier à l'avoir violée.
Il était revenu réparer l'injustice en étant son père, avec l'intention de
l'élever et de la protéger. C'était le plan, mais apparemment, cela
avait changé une fois qu'il s'était incarné. Le subconscient a dit qu'il
s'était perdu dans la chair, et avait oublié son but initial. Ceci montre,
que même si l'âme qui s'incarne a un but louable et de nobles
intentions pour apurer son karma, la vie l'affecte d'une certaine
manière, et être humain n'est pas si simple. De l'autre côté, cela
paraît toujours facile, comme si c'était simple à faire. Mais l'âme qui

28
s'incarne, oublie cela, parce qu'ici c'est un monde de libre arbitre, et
qu'elle devra faire avec le libre arbitre des autres, et les pressions du
fait d'être soumis aux émotions humaines. Il s'est donc laissé
entraîner en accumulant malheureusement encore plus de karma.
Ces deux hommes méritent notre pitié plutôt que nos insultes.
Comme les circonstances avaient changé, le plan de la femme
avait dû changer également. Elle était venue pour aider. Elle serait
toujours en mesure de le faire, mais selon un angle totalement
différent de celui qu'elle avait envisagé. Ses multiples expériences
horribles étaient destinées à la préparer à venir en aide à d'autres
femmes ayant été victimes d'abus sexuels. Elle serait capable de les
aider parce qu'elle comprenait. Qui mieux que quelqu'un comme elle,
qui avait été à leur place, pouvait aider ces victimes ? Sa vie pouvait
à présent prendre un autre chemin, et elle pourrait aussi se libérer
du passé pour avancer.
Deux cas différents sur une même ligne : l'abus sur des enfants.
Deux cas où les raisons de revenir étaient d'aider, mais qui ont
changé après être entrés dans le corps, et exposés aux manières
humaines. Ces deux-là ne devaient pas seulement pardonner à leurs
pères maltraitants, mais également se pardonner à eux-mêmes, ce
qui est souvent le plus difficile à faire.
Une explication encore plus étrange concernant des enfants
abusés et qui s'est, par la suite, transformée en violences conjugales,
est ressortie d'une série de vies dans un environnement religieux,
dans des monastères et des couvents. Là, dans des conditions
d'austérité et sans amour, on croyait dur comme fer que, pour entrer
au Paradis et être avec Dieu, il fallait souffrir. Et ces soi-disant
« religieux » savaient y faire. Ces croyances faisaient à tel point partie
de ma cliente qu'elle ne pouvait pas s'en libérer, même si elle n'en
avait aucun souvenir conscient. Et toutes les autres personnes
impliquées à répétition dans ces vies-là, étaient revenues avec elle
dans cette vie-ci pour jouer leur rôle d'abuseurs. Ils ont créé le même
environnement, en raison de leur croyance que c'était le seul moyen
d'aller au Paradis.
Il s'agit là d'un point important. Les vœux prononcés dans
d'autres vies sont extrêmement importants et ont un grand pouvoir,
parce qu'en règle générale, ils sont prononcés avec une grande
conviction. Comme ils n'ont pas été reniés au cours de la précédente
vie, ils se transmettent dans l'actuelle. Certains des plus communs
sont le vœu de célibat et de chasteté, ce qui provoque des problèmes

29
sexuels dans la vie présente, et le vœu de pauvreté, qui entraîne des
problèmes d'argent. Et maintenant nous allons découvrir le vœu de
souffrance. La meilleure manière de s'en débarrasser, est de les
laisser avec l'entité du passé qui les a prononcés, en expliquant qu'ils
avaient leur importance et leur but dans cette vie-là, mais qu'ils ne
sont pas du tout adaptés à la vie présente. Alors, les vœux peuvent
être annulés ou reniés et leur pouvoir éliminé.

Une cliente avait eu une série d'accidents de voiture, où le


véhicule s'était fait emboutir à l'arrière, pour attirer son attention.
« Leur » méthode pour la réveiller, semblait drastique, mais j'ai
découvert que si les gens ne font pas attention aux indices subtils
que le subconscient essaie de leur donner, des mesures plus
draconiennes sont alors souvent requises. Ils ont dit qu'ils avaient
essayé depuis de nombreuses années, mais qu'elle « s'était
fourvoyée dans d'anciens programmes ». L'un de mes étudiants a eu
du mal à comprendre ceci, quand j'ai donné de nombreux exemples
pendant ma formation d'hypnose, de gens ayant été victimes
d'accidents terribles, les laissant parfois handicapés ou estropiés.
Mais ces accidents tragiques avaient changé le cours de leur vie. Mon
étudiant a dit : « Cela ne peut pas être vrai. L'esprit ne ferait jamais
cela à quiconque. Il est là pour aider et protéger, pas pour nuire. »
C'est vrai. Les esprits veillent toujours sur nous et sont là pour
nous aider. « Nous sommes toujours là, et ça veut tout dire. Tout
besoin et toute curiosité satisfaits. » Mais comment savoir si les
accidents ne font pas partie du plan de vie ? Quand la personne est
dans l'au-delà entre deux vies, elle consulte ses guides, les anciens
et les maîtres, et ils essaient d'élaborer un plan pour le genre de vie
qu'elle veut expérimenter en revenant sur Terre. Cela est, bien
entendu, fait pour rembourser le karma, ainsi que pour grandir,
apprendre plus, et aider autant de tiers que possible. Peut-être que
cela faisait également partie du plan, que si la personne oubliait sa
mission (comme cela arrive fréquemment), ceux de l'autre côté
allaient créer des événements pour la ramener sur le chemin de son
âme. Ainsi, ce qui semble drastique, fait en réalité partie du plan que
toutes les parties concernées ont accepté. Si les indices subtils et les
intuitions ne fonctionnent pas, alors il faut essayer quelque chose de
plus fort. Tout est fait par amour, même si on pourrait se dire, de notre
point de vue humain, que ce n'est pas le cas. Pendant mes
conférences, je dis toujours : « Il arrive de mauvaises choses à

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chacun. Nous ne pouvons pas y échapper. Cela fait partie de la vie.
Mais en y regardant de plus près, vraiment, en avez-vous appris
quelque chose ? Si vous avez appris ne serait-ce qu'une chose, alors
c'était le but. » Personne n'a jamais dit que la vie serait facile. C'est
considéré comme une planète très éprouvante. Et plus nombreuses
sont les leçons que nous apprenons, et plus vite nous sortirons de la
roue du karma, et arrêterons de revenir là. Nous pouvons alors
progresser plus loin sur le chemin, au lieu de tourner en rond encore
et encore sans aller nulle part.

Une cliente dans la cinquantaine, cherchait les raisons de ses


diverses maladies au foie et au pancréas. Cela avait failli la tuer à
l'âge de quarante-et-un ans, même si elle en avait souffert plus ou
moins pendant toute sa vie. C'était très handicapant, et à l'époque,
les médecins lui avaient annoncé qu'elle allait mourir. Il n'y avait rien
à y faire, à l'exception peut-être d'une greffe de foie, et elle était trop
malade pour l'envisager. Même s'ils lui avaient dit qu'elle allait mourir,
elle se refusait à l'accepter. (C'est déjà, bien sûr, la moitié de la
bataille.) Sa vie fut sauvée quand elle a rencontré un thérapeute en
médecine alternative qui était spécialisé en kinésiologie, impliquant
les réponses musculaires. Le thérapeute a modifié son mode de vie,
en particulier ses habitudes alimentaires et a changé sa vie. Elle avait
toujours quelques problèmes dans la zone du foie, mais plus aussi
graves que quelques années plus tôt. Le but principal de la séance
était de découvrir l'origine de la maladie, et d'amener le corps à se
remettre complètement. Au cours de la séance, nous avons
découvert une explication étrange à sa maladie de foie et de
pancréas.
Elle avait traversé deux vies, centrée chacune sur la perte d'un
être cher, un homme qu'elle s'apprêtait à épouser. La première se
déroulait dans une lugubre communauté villageoise où ne régnait
que la tristesse et l'échec. Elle voulait désespérément échapper à la
misère de son foyer (père cruel, mère indifférente, et une maison
pleine d'enfants affamés.) Elle a rencontré un homme venu d'ailleurs
dans son village et espérait l'épouser. Elle s'est rendue en robe de
mariée à l'église où se trouvaient déjà sa famille. Elle était très
heureuse à l'idée de se marier et de quitter la région. L'homme n'est
pas venu ; elle fut abandonnée devant l'autel. Toute sa famille s'est
moquée d'elle et l'a raillée. « Comment pouvait-elle penser qu'elle
allait pouvoir s'échapper et avoir une vie différente. Elle n'était rien,

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et personne ne voudrait d'elle. » Elle n'eut pas d'autre choix que de
retourner dans le foyer sans joie. Là, elle a fini par mourir de chagrin,
et le cœur brisé. Elle pensait qu'il n'y avait pas d'échappatoire à la
situation, ce qui était probablement vrai à cette époque.
Je l'ai ramenée plus loin en arrière pour découvrir la raison pour
laquelle elle s'était mise dans ce genre de situation. Elle se vit dans
une autre vie, dans une scène de taverne où tout le monde était
joyeux. On y célébrait ses fiançailles. Mais avant de pouvoir se marier,
son fiancé fut tué dans un accident de ferme par un cheval tirant une
charrette. Elle était très malheureuse, et ne s'est jamais mariée. Elle
est morte à environ quarante ans, seule mais pas sans amis. Son
subconscient lui dit que la raison de sa maladie dans cette vie était
pour la protéger du même genre de malheur. Elle avait été
terriblement affectée par la perte de son amour dans ces deux vies.
Alors, dans cette vie-ci, on ne l'autoriserait même pas à envisager de
se marier. Si elle était si malade et surtout pendant les années de sa
vie où elle aurait été le plus susceptible de rencontrer un partenaire,
elle espérait ne plus pouvoir être blessée à nouveau. Son
subconscient a dit qu'elle aurait pu mourir à ce moment-là, mais le
fait d'avoir rencontré un thérapeute en médecine alternative a fait
basculer son existence vers la métaphysique. Sa vie pouvait ainsi
prendre une tournure plus productive. Elle a donc été autorisée à
vivre afin qu'elle puisse apprendre et enseigner à son tour. Puisqu’il
n'était pas probable qu'elle se mariât à ce stade, la maladie n'était
plus nécessaire, et il était donc possible de faire disparaître ce qu'il
en restait. (Les symptômes étaient les mêmes que ceux dont elle
mourut dans la deuxième vie.) Ses migraines étaient également liées
à cela et pouvaient donc disparaître à présent.

Un cas de dépression extrême et d'isolement de la société


(depuis l'enfance) fut retracé dans deux vies précédentes. Même si
cet homme était né dans une très grande famille (douze enfants), il
ne s'était jamais senti proche de l'un d'entre eux. Il avait toujours
éprouvé un sentiment d'isolement et de dépression qui se poursuivait
dans toute sa vie : un sentiment d'apathie, d'indifférence, d'être un
observateur en marge qui jetait un œil. Il avait été suivi par des
psychiatres et prenait des médicaments contre la dépression, mais il
pensait que cela n'y changeait rien. Même les médicaments d'origine
naturelle n'avaient aucun effet. Un des diagnostics appelait cela le
complexe « d'absence de préjudice ». En d'autres termes, pour éviter

32
d'être blessé, il était plus facile de se fermer et de ne pas s'impliquer
avec les gens ou quoi que ce soit. C'était une existence solitaire et
même son travail ne lui donnait aucune satisfaction. Il ne s'était
jamais marié, même s'il était attirant physiquement. Il supposait que
cette apathie et ce manque d'intérêt repoussait les femmes. Il avait
eu une relation où il avait été très attiré par une femme et voulait
l'épouser, mais qui n'avait pas abouti et avait encore aggravé sa
dépression. Une autre fois, une femme s'était montrée très attirée par
lui, mais il n'avait pas donné suite. Il pensait que la seule solution
était de se suicider, et il envisageait sérieusement cette option. Il avait
actuellement une petite amie qui essayait de le comprendre d'un
point de vue métaphysique, et il espérait que cela aller fonctionner.
C'était sur son initiative pressante qu'il avait accepté la régression. Il
était sceptique au début de la séance, et affichait un sourire narquois,
comme si toute cette idée était ridicule, mais il a accepté d'y
participer. Quand nous avons débuté la séance, et que j'ai demandé
au subconscient de nous ramener à la raison de ce désir d'isolement,
il a dit qu'il ressentait un élan de joie, comme s'il était peut-être temps
de trouver la réponse. Il fut surpris de ressentir cet élan d'excitation
à l'idée de découvrir la raison à son problème.
Il alla dans une vie passée qui était étrangement similaire à
celle qu'il vivait présentement. Il vivait dans une petite ville (peut-être
à l'ouest) où il travaillait à réparer des carrioles et des charrettes. (Il
travaillait à présent dans l'électronique et réparait des machines
alimentées par des ordinateurs pour les entreprises.) Il était
célibataire sans famille, et se sentait comme un paria dans la ville. Il
était attiré par une belle femme aux cheveux noirs et souffrait en
silence car elle ne lui rendait pas son affection. Il était trop réservé
pour lui partager ses sentiments. Il n'était pas heureux dans son
travail et rien ne semblait en valoir la peine. Le seul endroit qui le
rendait heureux était un promontoire surplombant l'océan, où il
pouvait rester assis en silence loin de tout. Plus tard, même cela ne
le consolait plus. Finalement, il en eut assez et se tira une balle dans
la tête. Même si nous souhaitons mettre un terme à l'existence, nous
savons que ceci n'arrive pas. Le suicide ne peut qu'empirer les choses,
parce que la loi du karma dit que vous reproduisez les mêmes
conditions jusqu'à ce que la leçon soit apprise. Et cela semblait
certainement vrai, puisqu'il dit en pleurant : « Ma vie actuelle est une
répétition de celle-ci. Je n'ai échappé à rien. » Il pensait que la
première femme par laquelle il avait été attiré dans sa vie présente,

33
était la même que celle de l'autre vie, et elle aussi l'avait rejeté.
L'histoire se répétait. On lui avait donné les mêmes cartes pour voir
ce qu'il en ferait cette fois-ci. Plus tard, il fut surpris d'avoir beaucoup
pleuré au cours de la vie malheureuse de l'homme qui réparait les
carrioles et qui avait fini par se suicider.
Mais d'où venait cette vie-là ? Pourquoi était-il prisonnier d'un
cercle vicieux, répétant constamment les mêmes erreurs ? D'où
provenait ce schéma ? Je le ramenai plus loin dans le passé pour
trouver la réponse. Il est revenu à une vie dans le désert. Il y avait là
un groupe de nomades qui parcouraient le désert de lieu en lieu avec
des chameaux et dressaient leurs tentes dans divers sites. Il était une
très belle jeune femme qui était très consciente de sa sensualité. Elle
aguichait et allumait ouvertement les hommes du groupe. Elle aimait
l'effet qu'elle produisait sur eux en leur offrant ses charmes pour
ensuite se dédire. Mais pour finir, cela se retourna contre elle, quand
elle alla trop loin et que les hommes ne trouvèrent plus ça drôle. Elle
fut agressée et violée si brutalement qu'elle en mourut. Dans la vie
suivante donc, quand elle était cet homme dans la ville du far West,
il avait inconsciemment pensé qu'il était plus sûr de n'avoir aucune
attirance sexuelle du tout. Pour s'éloigner du contact avec les autres
gens et aussi, pour savoir ce que cela impliquait d'être rejeté. Ce
schéma s'était transmis dans la vie actuelle à cause de la dette
karmique du suicide. Les deux vies passées étant allées d'un extrême
à l'autre, il devrait trouver un juste milieu afin d'en surmonter les
effets. Une façon de faire cela était de comprendre comment tout ceci
était arrivé, et de réaliser que le suicide n'était pas la réponse. Il avait
envisagé de se suicider plusieurs fois au cours de sa vie, mais s'était
heureusement ravisé avant de passer à l'acte. On n'échappe à rien.

Donna était lesbienne et désirait avoir un enfant par


insémination artificielle avec sa partenaire. Au départ, elles s'étaient
servies du sperme du frère de Donna, afin qu'il y ait un lien génétique,
mais le bébé, un petit garçon, était mort-né. Elles avaient essayé une
nouvelle fois avec le sperme d'un donneur qui n'avait pas de lien de
parenté, mais de même carnation et de situation similaire. Cette fois-
ci cela a abouti à la naissance d'une fille. Tout se passait bien jusqu'à
ce qu'elle et sa partenaire se soient séparées quand l'enfant avait
environ 8 ans. La mère a pris l'enfant avec elle et empêchait Donna
de la voir. C'était un vrai crève-cœur pour elle. Elle voulait bien sûr
quelques explications. On lui a dit qu'elle et la petite fille avaient été

34
ensemble dans de très nombreuses vies et qu'il y avait beaucoup
d'amour entre elles. La séparation s'est produite pour une bonne
raison et pour leur croissance. Elles seraient à nouveau réunies le
moment venu. J'ai posé la question au sujet du petit garçon mort-né :
« C'est la même âme. C'était en lien avec une leçon destinée au frère,
donateur du sperme. Et cet enfant n'était pas destiné à avoir les
structures génétiques actuelles. C'était pour ainsi dire, un « coup
d'essai » pour le bébé, Donna et sa partenaire. Et c'était une
expérience karmique pour le frère donateur, mais c'était la même
âme que celle qui s'est incarnée dans la petite fille. »
La génétique n'était pas bonne, et quand elles ont utilisé un
donneur différent, les gènes étaient plus compatibles. C'était la
même âme, parce qu'elle était destinée à naître dans cette famille.
Je crois que si les gens comprenaient cela, le chagrin en serait
beaucoup atténué. Lorsqu'un bébé meurt, et qu'un autre naît peu de
temps après, c'est souvent la même âme, parce qu'elle a passé un
contrat ou un accord avec les individus impliqués. Dans l'intervalle,
toutes les parties impliquées pouvaient en tirer des leçons.

Une femme a traversé une vie passée d'homme où il ne se


passait pas grand-chose, à part le fait qu'il ait été assassiné par un
groupe de personnes. Il était tombé éperdument amoureux d'une
femme qui n'était pas de son rang apparemment, et il avait été tué
pour ça. Pourtant cela n'avait pas tué l'amour et l'émotion extrême
qu'il ressentait. Quand elle s'est réveillée, la cliente a dit qu'elle
n'avait jamais ressenti une émotion aussi profonde et autant d'amour
pour quiconque. C'était très puissant. Après le décès de l'homme, il
n'avait pas voulu quitter la scène ou la vie. Sous sa forme d'esprit, il
était allé là où vivait cette femme et l'avait vue pleurer. Il l'a entourée
de ses bras invisibles et avait essayé de la consoler, même s'il savait
qu'elle ne pouvait pas le sentir. Pour finir, il a su qu'il ne pouvait pas
rester là et s'est dirigé vers une brillante lumière. Plus il s'éloignait de
la scène et mieux il se sentait. Plus tard, quand il a rencontré le
conseil de l'autre côté et qu'ils ont évalué sa vie ensemble, ils ont dit
qu'il avait appris une leçon très précieuse et importante. Il avait été
autorisé à ressentir le véritable amour. Il avait ensuite dû se préparer
à revenir sur la scène terrestre. On lui a montré trois différents
scénarios de vie, pour qu'il puisse choisir ce qu'il voulait expérimenter
dans sa prochaine incarnation. Il pensait toujours à son amour perdu,
et voulait à nouveau être avec elle. On lui a dit que l'amour était tout,

35
mais que d'expérimenter à nouveau la même relation ne le ferait pas
avancer. Il pouvait être à nouveau avec elle, mais dans une autre
relation. C'était ça toute l'histoire : changer et jouer différents rôles,
souvent avec les mêmes personnes. Nous revenons donc encore et
encore, en allant et venant dans notre jeu d'acteur entre les scénarios.
L'essentiel est de se rappeler que nous ne pouvons jamais perdre cet
amour. La mort ne peut pas nous séparer. Il est juste placé dans une
autre forme, mais n'est jamais perdu. L'amour est la plus grande de
toutes les leçons, peu importe le nombre d'épreuves que nous devons
traverser. Nous sommes toujours réunis dans une forme ou une autre.
Comprendre l'amour et le vivre, est la leçon ultime. Une fois que nous
avons compris ceci, nous pouvons aimer et éprouver de la
compassion pour tous, car nous ne connaissons jamais le rôle qu'ils
ont choisi de jouer cette fois-ci.

Pendant une autre de mes séances, on m'a dit que beaucoup


de nos rêves sont des messages de notre subconscient. Et comme ils
nous sont fournis en symboles, ils sont très difficiles à comprendre
pour notre esprit conscient. Beaucoup de mes clients apportent des
transcriptions de leurs rêves en séance, désirant une explication. Le
subconscient dit toujours qu'ils sont faciles à comprendre une fois
que votre attention est concentrée sur les symboles. Tout comme les
rêves, les cauchemars sont des messages. Si le subconscient a
essayé de faire passer un message de plusieurs façons et que la
personne ne le comprend pas, il essayera de délivrer le message avec
plus de force dans un cauchemar. Quel meilleur moyen y a-t-il
d'obtenir votre attention que de vous effrayer ? Vous vous rappellerez
très certainement le cauchemar si vous avez peur quand vous vous
réveillez brusquement. Les symboles seront alors frais dans votre
mémoire et pourront être étudiés de plus près.

Les questions suivantes ont été sélectionnées à partir de


différentes séances :

Q : Qu'arrive-t-il en fait à quelqu'un quand le corps meurt ? Je


veux dire juste après.
R : Dans notre esprit humain, nous croyons que nous serons en
contact avec d'autres corps spirituels qui nous dirigeront sur le
chemin dont nous pensons qu'il nous conduira à Dieu. C'est nous qui

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programmons ce qui se passera immédiatement après notre mort
pendant que nous sommes encore dans notre corps. C'est propre à
chacun.
Q : Quand le corps meurt, y a-t-il une douleur liée au fait que
l'esprit quitte le corps ?
R : Non. Il semble que l'esprit quitte le corps peu de temps avant
la mort physique réelle. Je pense à une mort soudaine pendant la
guerre. Il semble y avoir une grande confusion. C'est également le cas
pour d'autres morts « accidentelles » aussi soudaines. Dans l'âge et
la maladie, l'esprit s'évade pour se préparer.
Q : Beaucoup de gens m'ont dit que quand un bébé naît, l'esprit
ne reste pas dans le corps tout le temps. Est-ce exact ?
R : L'esprit est conscient du moment de la conception, et il est
possible à l'esprit de « vérifier » le progrès du fœtus. Il semble entrer
à la naissance ou peu après. Mais comme il est très connecté au
monde spirituel, il fait des « escapades » pour rendre visite au
domicile de la famille. La mort subite du nourrisson semble se
produire lorsque l'esprit choisit de rester dans le monde spirituel. Ou
peut-être y est-il resté trop longtemps pour que le corps physique
nouvellement émergé puisse fonctionner par lui-même. Il semble que
nous ayons besoin de la force de l'esprit en coopération avec le corps
physique afin de maintenir la vie physique.
Q : Pensez-vous parfois que c'est une erreur ? Que l'esprit ne
revient tout simplement pas à temps ?
R : Il semblerait qu'il n'y a pas vraiment « d'erreurs » !!! Il
semblerait qu'il faut croire que vous pouvez revenir si vous en décidez
ainsi. Il semble aussi que vous devez donner votre permission
consciente de le faire ou non.
Q : Nous ne voulons pas faire quoi que ce soit provoquant un
danger.
R : Danger ! « Danger » ne veut pas forcément dire qu'il faut
quitter le corps physique pour toujours !

Q : Quand le bébé dort, l'esprit fait-il des va-et-vient vers le plan


spirituel ?
R : C'est le moment où c'est le plus facile pour le bébé, oui. C'est
aussi ce qui se passe pour les personnes âgées et ceux qui sont très
malades.
Q : Pendant ces périodes-là, discutent-ils avec l'au-delà ?
R : Ils y sont.

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Q : Pouvez-vous donner une explication de l'enfer ?
R : Quand vous mourez, en croyant dans votre esprit humain
que vous allez brûler dans les flammes de l'enfer, votre première
expérience sera celle que votre esprit vous a préparé. Cette
expérience ne durera cependant pas. Ce sera ce que vous verrez en
premier. Votre moi expansé peut évoluer presque instantanément
vers le positif. Tout ce qu'il faut pour cela, c'est une reconnaissance.
Mais si vous croyez que vous irez en enfer quand vous mourrez, alors
c'est la première chose que vous observerez. L'enfer que vous aurez
créé.
Q : Alors, vous n'avez pas besoin d'y rester ?
R : Non, pas du tout.
Q : Comment peuvent-ils se libérer de cette chose créée par leur
propre esprit ?
R : Le plus grand bien, celui que nous appellerons « Dieu » en
vos termes. Il semble que Dieu soit capable de rendre manifeste pour
chaque conscience humaine, ce qui est nécessaire pour ouvrir la
porte vers la compréhension. La compréhension signifie que vous
réalisez que vous pouvez créer, avec votre conscience, tout ce que
vous désirez, parce que vous avez la plus grande force en vous.
Q : Que sommes-nous ? Nous aimons nous voir en tant que
personnalité, qu'individu.
R : Nous sommes tous une partie de Dieu.
Q : Y a-t-il vraiment une différence entre la méditation et la
prière ?
R : Il y a une grande différence. « La prière » est de l'énergie
consciemment dirigée. « La méditation », c'est de s'ouvrir à ce qui
vient. La prière est une orientation, pas tant une demande. Prier
signifie diriger consciemment vos pensées qui sont votre pouvoir.
Q : Alors, la prière est une chose réelle ?
R : La prière est vraiment réelle, et elle est vraiment puissante.
Q : Certaines personnes se servent de prières vides de sens.
Elles ne font que répéter des mots. Elles n'y mettent pas vraiment
d'intention.
R : C'est parce qu'elles sont limitées par chacune de leurs
définitions individuelles du terme.
Q : Dans certaines églises, elles ne font que réciter des choses
qui n'ont aucune signification.
R : Une église n'est pas un bon endroit pour trouver une prière

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légitime. Ce n'est que maintenant que nous apprenons ce qu'est
réellement la prière. Comme chacun d'entre nous a plus de pouvoir
que ce que nous pensons, quand nous nous réunissons pour diriger
nos pensées dans un certain but, nous disposons d'un pouvoir
fortement amplifiée. Les églises ont eu la bonne idée en créant un
endroit où les gens peuvent se réunir et amplifier grandement leur
pouvoir pour le plus grand bien. Malheureusement, l'orientation se
perd.
Q : Doivent-ils prier une entité ou quelqu'un en particulier ?
R : Prier veut dire : « Diriger ses pensées conscientes vers un
but spécifique. » Vous pouvez prier aussi bien pour le négatif que vers
le positif. On espère que ce soit toujours vers le positif. La force
positive est la plus grande.
Q : Il n'est pas nécessaire de la diriger vers un dieu ou une autre
entité ?
R : C'est ce que l'homme a confondu. La Force est tout. La
limiter envers une entité n'est pas correct. Dirigez-la vers la « colle ».
Q : Ils n'ont donc pas besoin de prier un dieu pour demander de
l'aide de cette manière ?
R : Oh, non ! Dieu n'est pas « un être » ou « une entité ». Dieu, de
la manière dont vous parlez de lui, est la grande force positive, la
force positive collective de TOUT CE QUI EST. Appeler Dieu « une
entité », et en particulier personnifier Dieu, c'est en limiter le concept.
Q : Les humains sont si habitués à penser à lui comme à une
personnalité supérieure.
R : C'est exact. C'est l'un de vos plus gros problèmes.
Q : Alors, quand nous nous servons de la force de la prière,
nous ne la dirigeons pas vers une chose. Nous la dirigeons seulement
vers un objectif ?
R : Correct. Le but de la fusion avec le plus grand bien, la force
positive. La colle de l'univers ! C'est le bon terme.
Q : Qu'en est-il quand on prie pour la protection d'autres
individus ?
R : Ce que vous faites en réalité, c'est prier pour que la force
positive prenne conscience de cet individu. Vous priez pour la
conscience de la force positive.
Q : Mais cela ne fait pas de mal de la diriger vers une « figure »
que nous appelons Dieu, n'est-ce pas ?
R : Cela ne fait que le limiter (le concept).
Q : Qu'en est-il des anges ? Certaines personnes prient les

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anges et les saints.
R : Ces termes-là sont également limitants. Nous agissons tous
par le filtre de nos esprits humains. Il y a de nombreux concepts
incompréhensibles pour le cerveau humain : « Pour toujours »,
« éternité », sont des concepts très difficiles à vérifier pour le cerveau
humain limité. Alors, si cela aide l'individu à penser en termes de
« Anges, Esprits et Dieux », alors cela pourrait être le véhicule pour les
amener vers une meilleure compréhension. Cela ne devrait pas être
la fin.
Q : J'ai entendu tant de théories. J'ai entendu dire que quand le
monde a été créé, les anges étaient ces esprits ou âmes qui sont
toujours restés aux côtés de Dieu.
R : Le fait d'utiliser des termes comme « côtés » de Dieu est déjà
une personnification de la force. La force peut se manifester de
n’importe quelle manière pour être reçue par l'esprit humain. Tout
ceci vient de la « Source Dieu ». Tout vient de Dieu. Toute chose
négative a été créée par l'homme.

D : Comment définissez-vous les anges ?


J : Ce sont ceux qui sont au service de cette humanité. Dans les
termes les plus généraux, c'est ainsi que nous pouvons les définir.
Comme il en existe plusieurs niveaux par niveau, nous ne voulons
pas parler d'infériorité ou de supériorité. Nous parlons des niveaux de
service qu'ils rendent à l'humanité. Mais ce groupe est dédié au bien-
être, à l'assistance de ceux qui ont choisi de s'incarner dans ce lieu.
D : J'ai entendu dire qu'ils n'ont jamais connu d'existences
physiques. Est-ce vrai ? (Oui) Ils aident donc ceux qui ont accepté de
devenir physiques.
J : C'est correct.

Q : Est-il utile de méditer à un certain moment de la journée ?


R : Oui. Juste avant l'aube, quand le jour n'est pas encore jour
et que la nuit n'est plus la nuit, c'est un moment de calme, d'obscurité
et de paix. La Terre entière connaît ce moment. Et tout le reste : les
animaux, les plantes, les vents et les eaux. C'est le moment optimum,
premier, le plus facile et le meilleur pour méditer. Bien sûr, ce n'est
pas toujours le moment le plus facile pour l'humain qui travaille.
Q : Y aurait-il un autre moment dans la journée ?
R : Oui, le matin très tôt. Une période tôt le matin semble un bon
moment. L'autre moment semble être lorsque le soleil disparaît de
40
notre vue. Quand nous avons cette période de pénombre, une
tranquillité s'installe aussi, dont nous en tant qu'humains sommes
également conscients. C'est également un bon moment. Il n'y a pas
de mauvais moment pour méditer ! À chaque fois que l'humain se
disciplinera à le faire, c'est un bon moment.
Q : Comment pouvons-nous être sûrs que les pensées qui nous
viennent quand nous sommes en méditation sont issues des plans
supérieurs ou si elles sont les nôtres ?
R : C'est la quantité d'émotion et de sentiment qui est liée à
cette pensée. Les pensées aléatoires qui arrivent et s'insinuent dans
notre esprit au sujet des choses du passé, les choses désirées, les
spéculations, espoirs et rêves, n'ont pas l'impact émotionnel qu'ont
les impressions de notre moi étendu. Le sentiment est votre clé. Si
vous ne faites que penser les réponses en mots, sans sentiment, cela
nécessite une analyse critique. Il semble que le sentiment soit
essentiel.

J'ai demandé si les humains étaient aidés pour leurs inventions.

R : Les humains sont capables de puiser dans le besoin d'une


certaine chose et la pensée consciente qui a déjà été générée autour
de cette chose. C'est comme un 'blob' physique. Les gens qui se sont
concentrés sur le problème (c'est le 'blob'), se sont ouverts pour
recevoir et véritablement se connecter à cette forme pensée. Certes,
beaucoup n'en sont pas conscients. Le fait qu'ils se soient concentrés
dessus un long moment ne signifie pas qu'ils ont nécessairement
médité ou prié. Il se peut qu'ils y aient simplement beaucoup réfléchi.
Pour ces gens, l'invention ou l'idée de l'invention peut être venue dans
un rêve ou une soudaine inspiration. Souvent, vous avez pu lire de la
part d’inventeurs que quand ils se sont réveillés, la réponse à ce qu'ils
cherchaient était là dans leur cerveau. Ceci explique aussi pourquoi,
dans différentes parties du monde, les gens ont la même idée
d'invention à peu près en même temps. Ils se sont simplement
branchés sur ce problème et les solutions à ce problème qui flottaient
dans l'air. Les humains créent le problème et la solution.
Q : Même si c'est une idée radicale à laquelle personne n'a
jamais pensé ? Certaines inventions sont en avance sur leur temps.
R : C'est parce que vous pensez en termes de temps linéaire. Il
n'existe pas vraiment de « avant ». Tout existe simultanément. Les
humains et leurs cerveaux humains limités, mettent les choses en

41
ordre. C'est tout simplement la seule manière dont les humains
peuvent agir. Ils seraient comme des souris qui courent dans un
labyrinthe s'ils ne se créaient pas ces structures arbitraires.

Au sujet des prophéties :


R : Il semble que ce sont toutes là des probabilités. Il semble
aussi que nous, les Occidentaux, semblons si enfermés dans des
limites ou des hiérarchies, des classements par A, B et C, que nous
devons mesurer, définir et délimiter toute chose, Nous avons donc
créé un concept appelé « temps », et maintenant nous créons un
concept appelé « date ». Il n'est pas juste que les humains mettent
des dates et des temps sur les choses, parce que ce n’est pas ainsi
que ça fonctionne. Ce n'est que notre manière humaine d'essayer
d'imaginer les choses. Ce n'est pas correct. Utiliser des termes
comme le « 26 octobre » est une façon de penser avec le lobe gauche
de notre cerveau en essayant de gérer des impressions et opérations
qui se déroulent. Ce n'est pas la meilleure façon de faire des
prédictions.
Q : Vous savez, les humains ont besoin d'indications de temps.
R : C'est ce qu'ils croient ! (Rire)
Q : Mais cela rend les choses plus simples.
R : Cela les rend plus simples, mais participe aussi grandement
à la confusion au sujet du temps simultané.

Q : Au sujet du temps simultané. Laissez-moi vous donner un


genre de soit/ou. Prenons le XIVème siècle en Europe. À notre
époque, nous avons des livres d'histoire qui relatent des évènements
qui ont eu lieu au XIVème siècle en Europe. Est-ce que le temps
simultané veut dire que l'Europe du XIVème siècle se poursuit, et que
les gens continuent plus ou moins à vivre dans une poursuite du
XIVème siècle ? Ou est-ce que le XIVème siècle se déroule
maintenant en même temps ?
R : L'information selon laquelle le Président serait tué dans un
accident d'avion avant les élections n'est pas arrivée dans ce temps
et ce lieu en particulier. Cela ne signifie pas que ce n'est pas arrivé.
Cela veut dire que ce n'est pas arrivé dans notre vision (focus). Ce qui
se passe actuellement et au XIVème siècle a juste les mêmes
probabilités que cet exemple singulier du Président qui n'est pas tué
dans l'accident que nous connaissons dans cette vision. Nos livres
d'histoire sont écrits selon un point de vue.

42
Q : D'autres XIVème siècles probables se déroulent en ce
moment, c'est ça l'idée ?
R : Oui, et ils sont influencés par des choses que nous faisons
maintenant, allons faire à l'avenir, et avons peut-être faites dans le
passé, en se servant de ces termes humains.
Q : Est-ce que le XIVème siècle est plus ou moins figé afin que
les gens ne progressent pas vers le XVème siècle ?
R : Disons que vous êtes contemporain du XIVème siècle. Vous
n'êtes pas une « simple » personne. C’est comme si vous vous teniez
dans un endroit et regardiez vers l'avant, puis ajustiez la position de
votre corps de quelques centimètres vers la droite, vous obtiendrez
ainsi un point de vue différent. Regardez combien de points de vue
différents vous pouvez avoir juste en faisant faire un tour complet à
votre corps. C'est là le nombre de probabilités différentes qui peuvent
se produire en même temps, partout, à tout moment. C'est un
concept très difficile à comprendre pour un esprit humain.
Q : C'est difficile parce que nous savons que le corps physique
se développe depuis le bébé jusqu'au vieillard. Je ne peux pas
comprendre le concept d'absence de temps.
R : C'est le point de vue dont avez conscience, mais vous
connaissez aussi un bébé qui n'est pas devenu un adulte. (Oui) Eh
bien, il est arrivé que c'est selon ce point de vue que vous avez vu que
le bébé était là à cette époque. Le même bébé, selon un autre point
de vue, peut vieillir.
Q : C'est la partie que j'ai du mal à comprendre, parce que si
tout arrive en même temps, vous savez que votre propre corps est
différent selon les années.
R : Vous ne connaissez qu'une vision. Cette vision physique
dans laquelle nous sommes actuellement. Dans une autre vision,
Dolores Cannon est peut-être acrobate de cirque ! Mais dans les
rêves, vous êtes consciente de certains de vos autres points de vue.
Nous le sommes tous. Nous n'avons pas la même allure, nous
n'avons pas les mêmes relations, même si nous pouvons
fréquemment nous identifier dans nos rêves.
Q : Mais pourtant, ils disent que nos rêves sont symboliques.
R : Votre vie est symbolique. Le symbolisme c'est la manière
dont nous vivons tous.
Q : Est-il vrai que la seule chose qui semble réelle est celle sur
laquelle nous pouvons nous concentrer à ce moment-là ?
R : C'est tout à fait vrai. C'est la raison pour laquelle les gens

43
peuvent expérimenter une vie passée, car Dolores est en ce moment
même dans la Suède du XIVème siècle ou ailleurs. C'est tout à fait
vrai. C'est simplement le point de vue qui diverge.
Q : Mais dans mon travail, j'ai vu des schémas de la manière
dont une vie influence une autre vie, et il semble que nous avançons
en progressant.
R : Oui, selon ce point de vue-là, il y a toujours une progression.

S : Si vous aviez eu une expérience quelque peu traumatisante,


si vous étiez assise et repensiez à cette expérience dix ans plus tard,
vous faites l'expérience du temps simultané. Là où va votre esprit, est
le temps que vous expérimentez. La quantité d'énergie que vous
mettez dans cette pensée vous place plus pleinement dans cette
époque-là.
D : Quand je fais des régressions dans des vies passées,
s'agirait-il de la même chose ?
S : C'est similaire. Ce que l'on préfère, dans le cadre d'une prise
de conscience d'une vie, c'est de suivre des modèles qui se
perpétuent d'une vie à l'autre. Ce serait comme des surimpositions.
Prenez une image de base du soi ou de l'âme. Prenez une feuille
transparente avec une chaussette dessinée dessus. Prenez ensuite
une autre feuille transparente, mettez-y l'autre chaussette, et ainsi de
suite jusqu'à ce que vous ayez des couches qui soient entièrement
formées avec la page originale. Maintenant si vous choisissez une
chaussette sale, c'est votre choix. Mais cela reste une chaussette.
D : Une chose que j'ai essayé de comprendre dans la thérapie
de régression c'est que, si la vie passée d'une personnalité est dans
un autre pays, et que sa langue maternelle est dans une autre langue,
pourquoi communique-t-elle avec moi en anglais ?
S : Elle se sert du circuit cérébral de la vie présente. Le soi
traduit automatiquement en termes compréhensibles du présent.
D : Est-il possible qu’elle parle dans sa propre langue ?
S : C'est possible si le sujet est complètement synchronisé avec
la vie passée.
D : Parfois, elle ne connait pas les expressions courantes de
l'anglais quand elle traduit ou je ne sais quoi.
S : Parce qu'ils sont synchronisés avec cette vie passée. C'est
un mélange, pour ainsi dire, des deux vies, de sorte que certains mots
de la vie passée se mêlent à la terminologie actuelle. Il y a assez de
mélange entre les deux pour mettre en place à ce moment-là presque

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une confusion en soi. Ils sont assez synchronisés pour être capables
d'être conscients de la vie afin d’être capables de comprendre la vie.
Ils devraient être conscients de cette époque. Mais les fonctions du
cerveau primaire sont toujours enracinées dans les langues et dans
la conscience de la vie actuelle.
D : Mais il est possible de temps à autre que des mots étrangers
et des phrases s'échappent ?
S : Oh, oui, oui.
D : La musique aussi. Ils étaient capables de chanter dans leur
langue de l'époque, ce que nous trouvions étrange. C'est donc
possible ?
S : C'est possible. Qu'est-ce qui est impossible ?

Une explication de ce qui se passe quand quelqu'un canalise


des entités.

R : Les deux parties, celle qui canalise et celle qui reçoit, sont
des aspects les uns des autres. Pour comparer, on pourrait parler
d'un tableau de circuits électriques. Chaque vie individuelle—ou
aspect—est un point sur ce tableau. Les courants électriques
voyagent d'un point à l'autre, mais c’est seulement quand ce point
particulier—ou circuit particulier—est ouvert qu'une connexion se fait.
Ce tableau électrique serait de grande taille pour chaque super-âme.
Vous êtes largement plus qu'un simple circuit individuel. Pour
canaliser par un autre circuit, ce schéma électrique doit être le même.
Votre importance en tant que soi individuel est très significative car,
si vous laissez cette connectivité se faire, ces circuits en seront
coupés. Afin de permettre et d'expérimenter pleinement cette
connectivité, la simplicité de l'énergie, qui est l'amour, est le plus
important. De toutes les idées de prise de conscience et de positivité
dans votre vie, tout ce qui compte, c'est l'amour de soi. Comment
pouvez-vous donner de l'amour si vous ne ressentez pas d'amour ?
Comment pouvez-vous exprimer et donner ce que vous n'avez pas ?
C'est l'amour de soi ; appelez cela de l'estime de soi, ou donnez-lui
n'importe quel nom. Cela reste de l'amour de soi. Je ne suis qu'une
connexion dans le circuit, un aspect de celui qui m'envoie des
messages par canalisation.

Au sujet de la réincarnation :

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Q : Si une personne a quitté cette vie et croit qu'elle va se
réincarner dans une autre vie, peut-elle choisir l'époque et le lieu ?
Ou n'est-ce pas entre ses mains ?
S : Rien n'est hors de contrôle. Vous contrôlez pleinement et
totalement votre vie. Si vous vous sentez attiré vers un pays ou une
époque en particulier, pour ainsi dire, vous allez programmer
automatiquement le désir dans le soi. Le désir était là avant la pensée
consciente. « Oh, j'aimerais vivre au Tibet en 2002. » Ces pensées
sont les vôtres, ces pensées sont votre programmation.
Q : Pouvez-vous remonter à une vie en 10 000 av. JC aussi
facilement que si vous avanciez en 2001 ? En d'autres termes, si le
temps est simultané et que nous pensons en termes de temps
linéaire, peut-on aller en arrière aussi bien qu'en avant ?
S : Certainement.
Q : Comment fait-on cela ?
S : Comment ? C'est déjà fait. Le monde comme vous le
connaissez, la réalité telle que vous la connaissez, est pleinement
formée. Ce n'est pas un bout de tarte, ou une pâte à tarte qui attend
d'être garnie et cuite. C'est le gâteau. Là, où vous vous trouvez
maintenant, c'est simplement là où votre pensée consciente se
trouve dirigée. Tout est tout, mais pour rendre les choses moins
confuses, et en raison de la nature de cette réalité, vous êtes
consciente de maintenant. Cela ne veut pas dire qu'hier n'est pas ou
n'est jamais arrivé, ou que demain n'est pas arrivé ou n'arrivera
jamais. C'est maintenant. Là où vous choisissez de vous focaliser,
c’est là où se place votre temps, mais tout existe.
Q : Supposons qu'une personne voudrait retourner dans une
époque particulière pour effectuer une modification historique.
Serait-il alors possible qu'un avenir totalement inédit surgisse de
cette modification ?
S : Merveilleuse question. Oui, c’est possible. Toutefois, il
faudrait tout d’abord la force de conviction que cela soit possible. Il
faudrait pour ceci une expérience complète du conscient, du
subconscient et du supraconscient. Cela ne veut pas dire que
l’histoire actuelle serait différente pour ceux qui sont impliqués dans
cette époque. Cela pourrait en revanche impliquer une bifurcation, un
« y » sur la route. La création d’une réalité différente. Mais cela ne
changerait pas nécessairement la réalité pour ceux qui sont
impliqués ici en ce moment.
Q : S’agirait-il d’une réalité probable ? (Oui) Cela est-il déjà

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arrivé ?
S : Tout est déjà arrivé, arrive maintenant et arrivera par la suite.
Afin d’avoir cette capacité, il devrait y avoir un certain degré—à défaut
d’un autre mot—de conscience atteint chez cet individu. Cet individu
voyant et connaissant les schémas de la vie, vivrait les événements
sociaux. L’histoire serait également consciente des leçons acquises
ou de la prise de conscience acquise, et de la nécessité pour les âmes
d’expérimenter certaines choses. Ils avancent avec le courant pour
ainsi dire. Ils comprendraient et auraient compris les schémas les
meilleurs, les plus appropriés. Ils auraient atteint la conscience de
l’acceptation ? Est-ce clair ?
Q : Pas vraiment.

Q : Choisissons-nous notre date de naissance ?


R : Oui, vous la choisissez.
Q : Même si on est né par césarienne ?
R : Ils choisissent une mère qui aura besoin d’une césarienne.
Q : Quelle est l’importance de la date de naissance ?
R : Tout dans cet univers affecte tout le reste.

Q : Avons-nous un objectif spécifique ?


R : Oui. Vous avez en vous la conscience de ce qu’est cet
objectif. Vous travaillez sur votre objectif, que vous en soyez conscient
ou non. Vous travaillez sur votre objectif. Prendre conscience de la
nature de ce but dépend de votre volonté de le savoir. Cela semble si
simple. En étant moins préoccupé à courir vers cette personne-ci ou
cette personne-là pour un peu plus d’information, et en devenant plus
conscient et aligné avec soi-même pour apprendre à se faire
confiance. En méditant, par toutes les méthodes appropriées pour
vous, vous en apprendrez plus. L’apprentissage de l’amour de soi est
l’objectif ultime. Toutes les autres choses que vous souhaiteriez
atteindre en découleront, si vous parvenez pleinement à la capacité
de vous aimer vous-même.
Q : Que voulez-vous dire quand vous parlez de l’objectif
« ultime » ?
R : Ultime, final. C’est ce que cette réalité, cette existence, cette
Terre, cette expérience humaine implique. Il s’agit d’apprendre à
s’aimer. C’est ce qui fait croître, s’élargir, ce que cette réalité peut être
et ce dont elle a besoin pour prospérer : l’amour de soi. C’est tout

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l’intérêt d’être humain.
Q : Vous semblez dire qu’une fois que ceci est réalisé, il y aurait
d’autres réalités vers lesquelles nous irions. Est-ce ce que vous dites ?
R : N’y a-t-il pas d’autres réalités ? (Oui) Pensez-vous que vous
êtes limités à celle-ci ?
Q : Alors vous ne pouvez pas l’appeler ultime.
R : Pas ultime, non. C’est le but premier. C’est l’objectif—objectif,
c’est le bon terme— de la réalité humaine.
Q : Approximativement combien de vies faut-il pour apprendre
l’amour de soi ?
R : Combien ? Nous aimerions qu’il n’y en ait pas trop, mais à
long terme, cela compte-t-il ?
Q : Pourquoi cette réalité particulière s’est-elle tant écartée du
chemin pour qu’on nous ait appris que l’amour de soi était un tabou ?
R : Vous l’avez choisi.

Une question concernant les jumeaux.

S : La décision est faite par amour avec l’autre âme. Vous ne


pouvez pas vous en approcher davantage sur le plan physique. Parce
que vous possédez un ADN identique, et que vos pensées
fonctionnent fondamentalement de la même manière. Ce n’est pas,
bien entendu, la même pensée, mais le processus est assez similaire.
Mais il y a déjà un cadre et vous n’avez pas besoin de combler tous
les espaces, parce que vous savez. Ces personnes voulaient revenir
avec quelqu’un qu’elles aimaient, plutôt que de revenir seules. Et ce
sont là des temps difficiles. Elles avaient besoin de ce genre de
compagnonnage parce que c’est une constante. Et il n’existe pas
beaucoup de constance dans ces vies.

Au cours d’une séance de démonstration lors d’un de mes


cours d’hypnose, la personne voulait des informations sur sa jumelle
qui était décédée. Le subconscient a dit qu’elle avait achevé sa tâche,
« elle a fait ses classes, et il était temps pour elle de partir. » C’est
facile à dire, mais cela ne soulage pas pour autant la tristesse. « Cela
lui fait très mal. Cela va lui faire mal pendant un long moment. Dans
le cas de jumeaux, il y a comme une sorte de cordon doré, si vous
pouvez vous le représenter. Un très fin cordon doré qui les relie. Et
même dans la mort— ou ce que vous appelez « mort »—il ne se défait
jamais complètement. Elles feront donc partie à jamais l’une de

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l’autre. »
J’ai découvert une explication il y a des années déjà, pour les
jumeaux siamois, qu’on appelle à présent jumeaux « conjoints ».
Prenons deux âmes qui, pendant qu’elles sont dans l’au-delà, se
préparent à repartir à l’école de la Terre, et qui discutent de leur
contrat mutuel. Elles se sont déjà aimées et ont été ensemble
pendant de nombreuses vies. Peut-être qu’un événement
traumatisant est arrivé dans la vie qu’elles venaient juste de quitter.
Maintenant, l’une d’elles dit : « Nous ne serons plus jamais
séparées ! » Une simple demande qui a produit des conséquences
imprévisibles. Et une explication des plus logiques.
L’une de mes clientes avait une question au sujet de sa
naissance. Elle faisait partie de triplés. L’un était mort-né, le
deuxième avait une maladie mentale qui nécessitait le placement à
vie dans une institution, et la troisième était ma cliente. Elle voulait
savoir pourquoi c’était arrivé. Le subconscient a dit que le premier
des triplés avait changé d’avis au moment de la naissance, et avait
décidé de ne pas naître cette fois-là, d’où la naissance d’un mort-né.
Le deuxième a décidé au bout de deux ou trois mois, qu’il en
apprendrait davantage dans cette vie en étant handicapé mental. Il a
donc développé des problèmes mentaux. La mère avait dit que le
bébé semblait normal jusqu’à l’âge d’environ deux ou trois mois, puis
soudain il s’était produit quelque chose. Les médecins n’étaient pas
d’accord, parce qu’ils ont dit que la maladie était toujours présente
dès la naissance, qu’elle ne se développait pas par la suite. Je crois
que l’explication que j’ai trouvée a plus de sens, parce que l’âme
contrôle le corps qu’elle occupe.

Vies parallèles.

Q : Si chacun d’entre nous vit sur différents plans d’existence


en même temps, est-ce ce que nous connaissons sous le terme de
vies parallèles ?
R : C’est exact. Dans le sens où chacun de vous, à ce moment-
là de votre vie, n’êtes que des facettes de votre moi intégral. C’est-à-
dire, vos points de conscience. Votre conscience totale est bien au-
delà de ce que vous pourriez englober ou imaginer à votre niveau.
C’est pourquoi, il est facile de voir que votre conscience grandit ;
lorsque vous élargissez votre réalité de l’échelle spirituelle, vous
découvrez que votre conscience chevauche celle d’autres individus,

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de sorte qu’au niveau ultime, vous êtes en effet sur le plan divin où
tout est Un. Votre conscience à votre niveau n’est qu’un extrait ou un
point focalisé de cette conscience spirituelle totale, de sorte qu’à la
fin, tout est un. C’est pourquoi, toutes les vies sont finalement
concourantes.
D : Vous avez dit tout à l’heure que nous n’étions que les
sommets de nos propres icebergs.
R : C’est juste.

S : Les arcs-en-ciel sont là pour nous rappeler la couleur de


l’énergie et la création. Juste un rappel qu’il existe beaucoup plus de
choses que ce que nous pouvons voir de nos yeux nus. La couleur de
la création regroupe tous les différents niveaux de couleur qui sont
au-delà de la vision d’un être humain C’est simplement pour nous
rappeler qu’il y eut un temps où cette énergie nous entourait dans un
autre royaume. C’est un rappel de la maison, de l’énergie d’amour.
Ce petit rappel qu’il existe plus que le spectre des couleurs que nous
pouvons voir de nos yeux nus. Un souvenir de la maison.

S : Je crois que nous devrions garder en mémoire que quand


l’un de nous s’ouvre, cela ouvre quelque chose en chacun de nous.
Nous sommes connectés. Nous sommes un. Nous ne sommes pas
des unités individuelles, autonomes. Nous avons des personnalités
individuelles, mais dans l’image d’ensemble, nous sommes reliés.
Nous devrions nous rappeler à nous-mêmes que nous sommes tous
un, et que nous sommes d’abord des êtres spirituels.

Une femme était morte jeune dans plusieurs vies. Le


subconscient expliqua : « Elle a appris beaucoup de choses qu’elle
devait apprendre, et il n’y avait aucune raison de poursuivre. » Elle a
vécu plus longtemps dans cette vie. « Cela lui a pris plus de temps
pour apprendre ses leçons cette fois-ci. Elle oublie qu’elle doit être
prête à quitter ce corps. Vous déterminez toujours par avance un
moyen de quitter le corps. Il doit y avoir une voie de sortie, et cela
peut être n’importe laquelle : un accident ou une maladie, ce qui
convient pour l’expérience d’apprentissage. Mais lorsqu’il est temps
de s’en aller, la personne décide et s’en va volontairement. Personne
d’autre ne peut prendre la décision pour elle. »

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S : Dans les foules, les énergies sont très mélangées. Vous
devez être prudent et vous protéger avant de vous aventurer dans des
foules. Parfois l’énergie de foule peut s’accrocher à vous. Si elle le
fait, cela vous draine. Vous vous sentez très fatigué. Il y a tellement
de gens qui sont avides d’énergie, parce que leurs vibrations ne sont
pas assez hautes pour qu’ils produisent une énergie de bonne qualité.
Alors, quand ils trouvent et sentent quelqu’un avec une vibration plus
élevée, ils vont aspirer cette énergie et s’en servir. C’est comme un
genre de ventouse.

J’ai entendu dire qu’on les appelait « vampires psychiques ».


C’est un mot négatif, mais c’est la même idée. Ils ne veulent pas le
faire consciemment, mais ils prennent de l’énergie. « Vous devez vous
protéger, même quand vous allez faire les courses. Partout où vous
allez et où il y a beaucoup de monde. C’est d’une importance vitale
pour vous, afin de maintenir votre énergie au plus haut. Votre corps
est doté d’intelligence. Écoutez votre corps. Parlez-lui régulièrement.
Il aime ça. Il aime être reconnu. Le magnésium est très important
pour le corps. Avec toute l’énergie qu’il dépense, le magnésium vous
facilite l’absorption de davantage d’énergie. »

Une cliente est venue dans mon cabinet sans avoir vraiment de
problèmes pressants, et elle n’était pas vraiment intéressée par ses
vies passées. En parlant ensemble, il est devenu apparent que le
décès de sa sœur continuait à beaucoup l’affecter. Elle n’était pas
sûre qu’une vie après la mort existât, même si elle avait été élevée
dans un contexte religieux très strict. Cela faisait presque un an et
elle continuait à penser à sa sœur, à pleurer et à être triste. Quand
nous avons débuté la séance, je me suis dit qu’elle allait se dérouler
comme à l’habitude. Je n’aurais pas été surprise qu’elle se retrouve
avec sa sœur dans une vie passée. Mais, au lieu de cela, elle s’est
immédiatement retrouvée dans un très beau jardin. Il y avait là des
fleurs magnifiques de couleurs vives, et une musique glorieuse
remplissait l’air. Je savais de par sa description que ce n’était
probablement pas un environnement terrestre. Quand je lui ai
demandée si elle voyait quelqu'un, elle a vu sa sœur venir vers elle à
travers les fleurs. Elle portait une longue robe, elle avait l’air
rayonnante et belle. Elles se sont pris les mains, et sa sœur lui a dit,
très émue : « Laisse-moi m’en aller ! Tu peux voir que je vais bien ! »
— Mais qu’est-il arrivé ? Nous pensions que tu te rétablissais.

51
Mais ensuite, tu es morte.
Sa sœur répondit :
— L’heure était venue pour moi. J’avais fait tout ce que j’avais
prévu de faire dans cette vie, et il était temps de partir. »
Puis sa sœur avait dit qu’elle avait quelqu’un d’autre à lui faire
rencontrer avant qu’elle quitte ce magnifique lieu. Et leurs parents
sont apparus, en bonne santé, jeunes et heureux. Ils lui ont dit : « Tu
peux voir que nous allons tous bien. C’est si beau ici. Il n’y a pas de
quoi avoir du chagrin. Quand ce sera ton heure, tu viendras aussi ici,
et nous t’attendrons tous. »
Les sceptiques pourront dire que cette séance n’était que la
satisfaction d’un souhait à cause de son chagrin. Mais est-ce
réellement important ? J’ai fait suffisamment de séances pour savoir
que c’était réel, et cette rencontre était un cadeau pour qu’elle puisse
retourner à une vie normale. On m’a dit que le chagrin ne fait que
retenir l’âme qui est partie, l’empêchant d’aller là où elle est
supposée aller. Quand nous pleurons quelqu’un, c’est un acte égoïste,
parce que nous ne faisons que pleurer sur notre sort, sur la manière
dont cette perte nous affecte. Elle n’affecte pas les êtres chers que
nous avons perdus. Ils vivent leur vie, ils ont trouvé un moyen de s’en
aller parce qu’il était temps. Ils doivent maintenant continuer leur
propre chemin. Ils sont plus qu’heureux de rentrer « à la maison ».

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2ème PARTIE

LA VIE DANS UN
CORPS
NON HUMAIN
Chapitre 3
d’Autres Formes de Vie

Quand le sujet de la réincarnation est soulevé, certaines


personnes continuent à faire remarquer : « Que voulez-vous dire, que
j’ai déjà vécu ? C’est impossible ! C’est le seul corps, la seule vie que
j’ai jamais eue. C’est la seule chose réelle. » Ce sont là des personnes
qui n’ont pas encore commencé à faire leurs premiers pas dans ce
monde inconnu fascinant. Puis, il y a un autre groupe, qui est choqué
quand il découvre (à travers la régression hypnotique ou autre) qu’ils
ont eu une autre vie avant celle-ci. Ils sont choqués parce que cela a
mis à mal leur système de croyances. Cela les a fait réfléchir.
D’habitude, quand la personne commence son exploration, le
subconscient est assez sage pour ne leur donner que ce qu’ils savent
gérer. La vie qu’on leur montre est généralement morne, ennuyeuse
et banale. C’est ce que j’appelle « une vie à planter des patates. » Il
n’y a généralement rien de traumatisant ou de dramatique, parce
qu’ils ne sont pas prêts à le gérer. Pourtant, ils vont y trouver des
réponses, en général en ce qui concerne les relations familiales. Je
pourrais faire non pas un, mais plusieurs livres, avec les milliers de
régressions que j’ai menées. C’est devenu si commun que cela ne
m’intéresse pas en tant qu’écrivain. Cela n’a de valeur que pour le
client en tant que thérapie. Par conséquent, je n’écris que sur les cas,
dont je pense qu’ils vont élargir notre connaissance de la
réincarnation par sa valeur thérapeutique. Un grand nombre de cas
que j’ai traités comportent des dates, des noms, des lieux qui
pourraient être recherchés par ceux qui sont curieux de vérifier leur
validité. Certaines personnes ont besoin d’une telle vérification afin
de « prouver » leur expérience. Je leur dis qu’ils peuvent volontiers
vérifier ces cas s’ils en éprouvent le besoin. Je n’ai plus besoin de ce
genre de vérification. Je sais sans l’ombre d’un doute que la
réincarnation est réelle. Je sais et je crois pleinement qu’elle contient
toutes les réponses, en particulier celles que la religion a qualifiées
d’ « inexplicables ».
Il est logique que quatre-vingt-dix pour cent des vies que je
découvre, sont simples et ordinaires. C’est ainsi qu’est fait le monde.
C’est ainsi que sont nos vies. Il y a beaucoup, beaucoup plus de gens
ordinaires dans le monde que ces rares personnes qui ont leur nom

54
dans le journal. Quand la personne découvre qu’elle a vécu au moins
une autre vie, elle doit l’assimiler. Certains le rejettent comme étant
impossible et retournent à leur vie normale et leur système de
croyances sûr et accepté. C’est très bien ainsi. Je ne suis pas là pour
changer les croyances de quiconque. Mon travail c’est de présenter
ce que j’ai découvert, puis de laisser le lecteur se faire sa propre
opinion.
Ensuite, il y a ceux qui ont fait cette découverte qu’en effet la
vie actuelle n’est pas tout ce qui existe. Ils veulent alors continuer à
explorer. Ils doivent être prudents et ne pas se laisser submerger par
ce qu’ils pourraient découvrir, parce que leur vie ne sera plus jamais
la même. Il est dit qu’une fois que nous apprenons quelque chose,
nous ne pouvons pas le désapprendre. S’ils sont ébahis d’avoir vécu
une vie sur Terre, imaginez ce que cela peut leur faire de découvrir
que ce n’est que le début de l’exploration, le sommet de l’iceberg. J’ai
dû traverser des changements similaires dans mon système de
croyances au cours des quarante années pendant lesquelles j’ai
mené cette expérience. Et comme j’ai travaillé, j’ai ouvert les vannes
de possibilités illimitées. La variété des vies passées n’est limitée que
par l’imagination, et certaines de celles qui me sont communiquées
maintenant, défient l’imagination. C’est la raison pour laquelle j’écris
la série de livres Les Arcanes de l’Univers. J’ai quitté le monde de
l’ordinaire il y a longtemps. Et mes lecteurs me disent qu’ils sont prêts
à élargir leur esprit avec moi. Et nous continuons ainsi notre
exploration.
La Terre n’est que l’une des écoles où nous venons pour
apprendre nos leçons et acquérir de l’information sur la vie. Vous
pouvez vivre plusieurs centaines de vies sur Terre, mais vous avez
également vécu sur d’autres planètes et dans d’autres dimensions.
J’ai exploré ceci dans les deux premiers livres de la série, et je vais
continuer à fournir des cas dans celui-ci qui vont étendre un peu plus
l’esprit des lecteurs.
Cependant, j’ai découvert que le corps physique humain n’est
que l’une des formes que peut prendre une âme. La plupart des gens
pensent que le physique est la seule apparence possible, et ne
comprennent pas qu’on possède un corps sans être un corps. Ce
n’est là qu’un « vêtement » qu’on porte à l’heure actuelle. Et comme
tout vêtement, peu importe à quel point vous y êtes attaché, il va finir
par s’user et devra être jeté. Alors, nous trouvons simplement un
autre vêtement, un autre costume pour le prochain rôle que nous

55
allons jouer dans le drame cosmique de la vie. Pourquoi ce prochain
costume serait-il un corps humain ? Pourquoi est-ce que cela ne
pourrait pas être un animal, une plante ou un objet inanimé ? Qui
peut dire que ces choses ne sont pas vivantes ? Toute la vie tourne
autour de l’expérience et de l’apprentissage. Qui peut dire qu’on ne
peut rien apprendre en étant une roche ou un chien ? Cela veut juste
dire que vous devez ouvrir un peu plus votre esprit quant à la
définition de ce qu’est la vie. Les gens m’ont dit : « Je peux accepter
l’idée d’avoir déjà vécu une vie d’humain. Mais une vie d’animal ? Ça,
non, je ne peux pas le croire. »

J’ai découvert dans mon travail que nous devons expérimenter


la vie comme absolument tout dans toute forme avant d’avoir terminé
nos classes, nos leçons, notre éducation. Nous devons savoir à quoi
cela ressemble d’être dans toute situation possible avant de
retourner vers le Créateur, Dieu, la Source. Il y aura bien d’autres
choses au cours de notre voyage depuis que nous avons quitté la
Source, et ce qui est nécessaire afin d’y retourner, dans les chapitres
suivants. Dans cette partie, je vais présenter des cas que j’ai traités
et où la personne n’est pas entrée dans une vie dans un corps
humain typique dans une vie terrestre typique. Cependant, je crois
que cela nous montera d’intéressantes leçons qui peuvent être
apprises en existant (même pour une courte période) dans ces autres
véhicules. Cela va commencer à montrer tout ce qu’il faut pour se
qualifier à l’école de la vie. Attention ! Vos systèmes de croyances
seront définitivement mis au défi, et vos esprits s’en trouveront pliés.
Espérons qu’ils vont s’ouvrir et commencer à absorber comme une
éponge.
Les gens qui viennent me voir dans mon cabinet et lors de mes
voyages, et qui souhaitent avoir une thérapie par la vie passée sont
des êtres humains ordinaires avec tous les parcours de vie possibles.
Vous ne le sauriez jamais en regardant l’histoire de leur vie. C’est
important. Ils sont ici pour vivre une vie aussi normale que possible
dans ce monde frénétique. Ces autres souvenirs restent cachés dans
les mémoires informatiques de leur esprit subconscient, et ne sont
libérés que lorsque le subconscient pense qu’il est temps. Dans mon
travail, j’emmène toujours la personne d’abord à travers la vie passée
appropriée et souvent, on y trouve les réponses à leurs questions.
Puis je fais appel au subconscient pour qu’il réponde à toute question
que nous aurions oubliée. La première question que je pose toujours :

56
pourquoi le subconscient a choisi de montrer cette vie en particulier
à la personne. Son raisonnement dépasse le nôtre de loin, et ses
explications se réfèrent généralement à une chose loin de toute
logique, selon notre point de vue humain très limité. Pourtant, il remet
tout en place et est parfaitement sensé. C’est donc la procédure que
je vais suivre dans les cas décrits dans ce livre. Je pense que le
lecteur sera aussi intrigué que moi pendant que j’emmène la
personne à travers la vie passée, jusqu’à ce que le subconscient ait
révélé la réponse. C’est pourquoi j’aime autant ce travail. Je travaille
avec une source de connaissances extrêmement puissante dotée de
capacités formidables dépassant l’imagination. Et pourtant vous
remarquerez qu’elle répond toujours de la même façon, en utilisant
la même terminologie. Je sais donc toujours que je parle à cette
même partie universelle. Elle émerge de toute personne avec qui je
travaille. Je n’ai absolument aucun doute sur la personne ou la chose
avec laquelle je communique. Je me suis tellement familiarisée avec
elle, que c’est comme d’avoir une conversation téléphonique avec un
vieil ami.

VIES ANIMALES

Quand Wendy est entrée dans la vie, elle était confuse, et a


raconté une chose qu’elle avait du mal à comprendre. « Je suis sur
l’eau. Je suis une toute, toute petite chose sur cette feuille qui flotte
sur l’eau. On dirait que ça ne veut rien dire. »

D : Parlons-en simplement. Que voulez-vous dire par une toute


petite chose ?
W : Je ne sais pas. Je suis si petite, et la feuille est immense. Je
ne fais que flotter de-ci de-là. Je sais que je suis en vie. J’ai une
conscience. L’eau est calme et claire. On dirait du verre.
D : Si vous regardez au-dessus de la feuille, pouvez-vous voir
quelque chose ?
W : Un arbre. C’est un arbre buriné qui pousse au bord de l’eau.
La moitié des racines sont dans l’eau et l’autre moitié sur la terre. Je
ne sais pas ce que je fais là. Tout ce que je vois, c’est l’eau, l’arbre et
la feuille.
D : Pouvez-vous prendre conscience de vous-même.
W : (Soudain) Un ver ! Il est jaune et gras. Il est petit, mais gras.
J’aurais aimé avoir des bras, je n’ai pas de bras. J’ai des jambes, mais
elles sont courtaudes. Et je suis coincée sur cette feuille. On dirait
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que tout ce que je peux faire c’est me tortiller. Je ne peux pas
descendre de la feuille parce que je ne sais pas nager. Mais je ne
veux pas non plus rester là. C’est dangereux. Je crois qu’un oiseau
pourrait m’attraper.
D : Comment pensez-vous que vous vous êtes retrouvée dans
l’eau ?
W : Je suis tombée de l’arbre. J’étais sur la feuille. Je suppose
que j’ai choisi la mauvaise feuille.
D : Oh ! Cela devait être une sacrée expérience. Parce que
normalement, vous seriez restée à l’écart de l’eau, n’est-ce pas ?
(Hum hum.) Que mangez-vous quand vous êtes sur l’arbre ?
W : Des feuilles.
D : Oh ! Est-ce bon ?
W : C’est juste ce que je mange. On dirait que c’est une vie
insignifiante.
D : Comment mangez-vous les feuilles ?
W : Avec ma bouche, quand je rampe sur mes toutes petites
pattes. Je me sens coincée. —Oh ! Maintenant, je m’éloigne. On dirait
qu’il y a du courant. —On dirait qu’il y a une cascade devant moi. —Il
y a une chute d’eau. On dirait qu’elle est immense, mais ce n’est pas
le cas. C’est juste que je suis toute petite. —Je descends le long du
fort courant d’eau et les bords de la feuille se replient. Nous allons
vite. Ohh ! Je vais être entraînée sous l’eau. Mais il semble qu’une
bulle d’air se forme autour de moi et de la feuille pendant que nous
sommes immergées. Elle remonte et coule à nouveau et ça
recommence. C’est fou ! Dessus dessous, dessus dessous. Je ne me
noie pas. —Puis, pour finir, je suis entrainée vers un bassin d’eau plus
calme. Et le soleil brille avec ardeur. Je reste couchée là sur cette
feuille.
D : C’est tout une aventure.
W : C’était effrayant.
D : Qu’allez-vous faire maintenant ?
W : Rester couchée là sur le dos, car je ne sais pas nager.

Allait-elle se noyer ? Ou est-ce qu’un oiseau la verrait et


l’arracherait à la feuille ?

D : Nous pouvons condenser le temps. Que se passe-t-il


finalement ?
W : La feuille finit par s’échouer sous une berge. Et je peux

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ramper vers l’herbe. Parce que la rive surplombait en quelque sorte
l’eau, et j’ai pu ramper par en-dessous, et ensuite remonter sur
l’herbe.
D : Je suis sûr que ça fait du bien de sortir de l’eau.
W : Oui, c’est le cas. Je ne voudrais pas y retourner. Je vais aller
retrouver d’autres comme moi. Ils sont contents que j’aille bien. C’est
comme un rassemblement.
D : Ils vous reconnaissent ?
W : Oui.
D : Leur racontez-vous ce qui est arrivé ?
W : Oui. Ils disent que d’autres n’ont pas eu autant de chance.

On pourrait se demander comment l’autre groupe de vers la


connaissaient, puisqu’ils étaient visiblement séparés par une
distance qu’un petit vermisseau aurait eu du mal à franchir. Dans les
débuts de mon travail, comme je l’ai raconté dans Conversations
avec des Esprits entre deux Vies, les animaux et les plantes
appartiennent à un groupe d’âmes différent de celui des humains. Là,
où les humains semblent agir en tant qu’individu, les plantes et les
animaux sont connectés à une âme de groupe qui interagit à un
niveau plus subtil. C’est ce qu’on m’a dit un jour pendant que je
conduisais sur le chemin qui menait chez moi. J’ai vu un large essaim
d’oiseaux s’élever des arbres. Ils ont immédiatement formé une
masse immense qui tourbillonnait et faisait des pirouettes dans le
ciel. C’était des formes de vie individualisées, et qui agissaient
pourtant comme une seule intelligence, comme une seule
conscience, avec un seul esprit. C’est même une bonne analogie pour
le concept de la Source, qui sera présenté plus tard. Nous sommes
un, et pourtant nous faisons aussi partie du Tout. Nous ne sommes
jamais séparés.
J’ai ensuite déplacé Wendy dans le temps dans une autre
situation. Je ne savais vraiment pas quoi dire. Normalement, je
déplace la personne en avant vers un jour important. Mais que
pouvait être un jour important pour un ver ? Certainement rien ne
pouvait être plus dramatique que ce que la pauvre petite chose venait
de vivre. Je lui ai demandé ce qu’elle faisait.

W : Je viens de rouler sur le dos. Je ne suis pas aussi gras que


je l’étais. Et mon corps s’est plus ou moins desséché. Je rends mon
dernier soupir. Je suis juste vieux et je meurs. Personne autour. On

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dirait que mon corps s’est simplement desséché, et je suis parti !
Pfiou ! Je suis content que ce soit terminé !
D : (Rire) C’était une drôle de vie, pas vrai ?
W : Trop étrange d’être un insecte.
D : (Rire) Mais chaque vie a sa leçon, un objectif. Que pensez-
vous avoir appris d’une telle chose ?
W : Je sais que je me sentais terriblement limité. Et vulnérable.
Maintenant je suis libre. Je quitte ce corps limité et je m’en vais
ailleurs ! Oh, je suis contente que ce soit fini !

Quand j’ai contacté le subconscient de Wendy, j’ai demandé


pourquoi il avait choisi de lui montrer cette vie inhabituelle.

W : Pour montrer que vous pouvez être n’importe quoi dans la


création, même un simple ver. Que vous pensiez qu’il n’y a pas de
leçons à apprendre d’être un humble ver. L’une des choses qu’elle a
apprises, était la limitation, la restriction, mais pourtant il y avait une
conscience de groupe même chez un modeste ver. Ce n’était pas
pour rien.
D : Oui, cela nous rend conscient que toute chose est vivante.
W : La vie se loge dans des choses plus petites encore qu’un
ver.
D : Je ne pense pas que j’ai déjà eu plus petit qu’un ver. J’ai eu
des choses comme l’air, la poussière et les pierres.
W : Oui. Elle devrait être reconnaissante qu’on ne lui ait pas
montré l’expérience d’une pierre. Un ver est beaucoup plus libre
qu’une pierre.
D : C’est vrai. On m’a dit que quand quelqu’un est une pierre,
c’est très lent et dense.
W : Et limitant.

Il y a eu beaucoup d’autres séances que j’ai menées dans mon


cabinet à Huntsville en 2005 et 2006 qui impliquaient des
incarnations animales. Je n’ai pas gardé de copie de leur
enregistrement. Au lieu de cela, une fois que le client était parti, je
me suis fait des notes pour ne pas l’oublier. En tant que journaliste,
j’ai une insatiable curiosité, je cherche toujours à tout savoir sur tout.
C’est pourquoi je pose autant de questions. Dans le cas d’un humain
qui revit des incarnations animales, je voulais savoir à quoi cela
pouvait ressembler d’être un animal. Qu’est-ce que ça fait ?

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Comment vivent-ils ? Comment voient-ils ? Beaucoup de questions,
et j’ai essayé de récupérer certaines réponses dans mes notes.
Dorothy est entrée dans une vie où elle était un aigle. C’était un
corps très puissant et elle aimait vraiment ça. Mais la chose la plus
étonnante, en étant un aigle, était que toute son énergie était
concentrée dans ses yeux, focalisés sur ce qu’elle pouvait voir. Elle
était perchée sur le bord d’un nid surplombant une zone
montagneuse couverte de neige, et elle pouvait voir très intensément
le moindre petit détail. Elle a dit qu’elle admirait le paysage, les
couleurs étaient les plus intenses qu’on puisse imaginer, et les
ombres étaient très noires et sombres. Il y avait une séparation très
nette entre les couleurs et l’ombre. C’est très différent de ce que
voient les humains. Quand elle voyait du mouvement au sol—comme
un lapin—sa vision changeait. Quand elle regardait une chose qui se
déplaçait, c’était presque comme de regarder à travers un filtre
infrarouge. Il y avait une couleur rougeâtre, comme si elle voyait
l’énergie de l’animal, plutôt que l’animal lui-même. Ainsi, quand
l’animal bougeait, elle pouvait le suivre en le regardant à travers un
champ énergétique infrarouge. Et sa vision pouvait alterner, selon si
elle cherchait de la nourriture, ou principalement quand elle détectait
un mouvement.
La nuit, la vision normale était limitée à cause de l’obscurité,
mais une autre vision pouvait se déclencher si elle en avait besoin.
Là encore, elle pouvait voir le champ d’énergie. Mais la nuit, ce serait
plus une couleur d’un bleu-vert sombre. Donc, le mouvement, plutôt
que de ressembler à l’infrarouge, aurait des reflets d’un bleu-vert.
Cela m’a fait penser aux jumelles à vision nocturne dont se servent
les soldats. Je crois qu’ils captent l’énergie de la personne, et sont
capables de sentir cette énergie dans la vision nocturne. Et
probablement, un peu comme dans les films, la façon dont les robots
ou différents êtres voient le champ d’énergie, plutôt que la personne
elle-même. Cela projette toujours une lueur verdâtre ou rougeâtre, là
où ils détectent la chaleur de la personne ou son énergie. C’est ainsi,
apparemment, que voyait un aigle. Et comment savons-nous
réellement comment il se sert de ses yeux ? Apparemment, ils
alternent entre deux façons de voir. Et la chose la plus intense dans
la vie de l’aigle était de concentrer toute l’énergie dans sa vision. Je
suppose que d’autres oiseaux de nuit, comme les hiboux, ont une
vision similaire.

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Dans un autre cas, une femme a vécu une série de vies dans
différents corps d’animaux et de plantes. L’une d’entre elles était
difficile à identifier quand elle y est entrée.

S : Je suis dans quelque chose qui ressemble à une bulle. Je


n’aime pas ça, parce que je suis serrée. Serrée. Juste une bulle. Je
suis à l’étroit.

C’était troublant. Où était-elle ? Qu’était-elle ?

S : À cause de ma position à l’intérieur de cette bulle, il n’y a


pas la place de bouger. C’est dur. Je suis complètement chiffonnée
et… un ballon qui flotte. Ce n’est pas du tout confortable. J’aime la
liberté. Être dans cette petite bulle n’est pas très libre. Je dois sortir
de cette bulle.

Comme cela la gênait, je l’ai fait avancer jusqu’au moment où


elle serait sortie, et lui ai demandé ce qu’elle voyait.

S : Une amibe ? Suis-je dans l’eau ? Je suis sortie d’un sac


aqueux. Je peux respirer, mais je suis dans l’eau. —C’est une créature.
Et je peux flotter dans l’eau.
D : Quel genre de créature ?
S : Visqueuse. (Pause) Il est difficile d’expliquer ce corps. C’est
comme si vous preniez vos orteils, et les attachiez en rond. Ce sont
vos extensions, mais vous êtes la partie centrale. Vous êtes le corps.
C’est bizarre ! Un corps oblong. Un têtard ? Est-ce que cela pourrait
être un têtard ? Oh, je suis une grenouille ! Parce que vous avez ces
choses ondulantes qui sortent de vous, mais pourtant vous êtes
comme une chose visqueuse et oblongue. Et puis, vous avez ces
bourgeons qui sortent dans un lac. Cela ressemble à ce que
j’appellerai une grenouille. Ces petites choses bourgeonnantes qui
ressemblent à des orteils, ce sont mes jambes ! Et une tête. —Donc,
maintenant, je peux respirer dans l ‘eau, et aussi hors de l’eau. J’aime
être là. C’était un bon endroit où aller. C’était un bon choix. Une
transition. J’aime ça.
D : Que voyez-vous autour de vous ?
S : Des moucherons dans l’eau. Je sors la tête de l’eau. Des
petites créatures à manger. Je les mange quand elles passent près
de moi. C’est bien, mais ennuyeux. Ce n’est pas ce que je croyais. Je
voulais y aller et être autre chose. Maintenant, je vois des couleurs,
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du rouge, du blanc. Le rouge et le blanc font partie d’une fleur. Vous
savez comme les bords sont de couleur claire, et ensuite quand vous
y pénétrez plus profondément, cela devient plus sombre ? C’est ce
que je suis. Je suis la fleur ! J’aime essayer des choses. Et je suis de
couleur claire, je peux donc changer de couleur. J’ai décidé d’essayer
d’être une fleur, parce qu’elles ont beaucoup de nuances de couleur.
D : Qu’est-ce que ça fait d’être une fleur ?
S : Une croissance. Se développer Pousser. Très beau. Doux.
C’est si beau. Mais ensuite vous mourez, parce que les fleurs ne
durent pas très longtemps. J’essaie simplement pour la taille. C’était
bon, le temps que ça a duré.

Il semblerait donc que beaucoup de ces vies étranges sont


courtes. Elles sont telles que l’âme puisse faire l’expérience.

J’ai découvert que certaines des vies animales les plus


fascinantes étaient des vies d’insectes. J’ai eu l’expérience d’une
cliente qui a vécu une vie d’araignée, et elle a décrit la manière dont
elle voyait les choses. Comme vous le savez, les araignées ont
plusieurs yeux, et dans notre logique nous pourrions penser qu’il
serait difficile de les utiliser tous. J’ai découvert qu’elles ne les
utilisaient pas tous en même temps. Les yeux sont séparés par des
espaces, mais ce n’était pas dérangeant. C’était comme si on
regardait plusieurs postes de télévision montrant la même image. Ils
les percevaient comme une, même si elle se composait de multiples
facettes. Quand l’araignée voyait un mouvement dans l’un des yeux,
elle allait se focaliser sur celui-ci. Les autres ne servaient pas à moins
que quelque chose ne se passe dans cette zone. Il se concentrait sur
la partie ou la section qui avait de l’intérêt ou qui comportait un
mouvement. Là, où nous voyons les choses du coin de l’œil, il pouvait
se concentrer et voir l’image entière, même en périphérie. Ce fut la
même chose quand une femme a régressé dans une vie de mouche.
Leurs yeux sont également multi-facettes, et sont similaires à de
multiples écrans de télévision. Ils se concentrent sur le mouvement
quelle que soit la zone où c’est nécessaire. Le client a dit : « Sinon, ce
serait un fouillis d’informations. Je choisis ce que je veux, et laisse le
reste. » Comme c’est malin !
Apparemment ces créatures ont un champ de vision plus large
et plus détaillé que nous. Tout ceci m’a fait encore plus apprécier et
respecter la vie sous toutes ses formes, et réaliser que tout possède

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l’étincelle de vie.

Un autre cas de ce genre s’est produit quand une cliente est


entrée dans une vie où elle était une petite baleine. D’abord, elle n’a
pas su où elle se trouvait. Elle est arrivée dans l’eau, puis a plongé
en profondeur. Elle a vu un aileron, mais n’était pas sûre de savoir si
elle était un poisson, un phoque, ou autre chose. Ainsi, quand elle a
plongé dans l’eau, je lui ai demandé si elle pouvait respirer sous l’eau ?
Elle a dit qu’elle ne pouvait pas rester trop longtemps. Elle devait
revenir à la surface. Ceci a permis de savoir qu’elle était un type de
mammifère, et finalement elle a vu qu’elle était une baleine. Elle
aimait simplement nager dans l’océan et manger des poissons. À
mesure que nous avancions dans la séance, elle vit un bateau de
pêche. Elle ne savait pas ce que c’était parce qu’elle n’avait encore
jamais rien vu de tel. Elle a nagé en-dessous et est ressortie de l’autre
côté. Quand elle s’est retournée, en essayant de découvrir ce que
c’était, elle eut une sensation de peur. Elle décida alors de partir et
de s’en éloigner. Elle ne pensait pas qu’ils l’avaient vue, mais c’était
le cas.
Elle ressentit soudain une douleur, et selon la description,
c’était probablement un harpon. Puis, elle a dit : « Ils m’ont
harponnée ! Pourquoi ont-ils fait cela ? Je ne faisais de mal à
personne. Je m’occupais de mes affaires, je nageais tranquillement.
Pourquoi m’ont-ils fait du mal ? » Puis, elle a décrit, comment elle fut
hâlée… tirée. Ils l’ont entourée d’un filet et de cordes, et l’ont
ramenée sur le bateau plus gros. Quand ils ont finalement touché
terre, ils l’ont hissée sur un palan et ont commencé à la découper.
Elle pleurait et a décidé qu’elle ne voulait plus regarder.
L’une des raisons de cette séance était de découvrir la cause
de ses problèmes physiques. Elle avait mal au dos, ce qui provoquait
un engourdissement de ses bras et de ses mains. Elle se réveillait
plusieurs fois par nuit, engourdie. Cela affectait aussi son travail,
rendant difficile de tenir les choses. Quand nous avons parlé au
subconscient, il a expliqué que c’était dû à cette vie-là. Quand ils ont
découpé la baleine, ils l’ont ouverte le long de la colonne vertébrale
alors qu’elle était encore en vie. Et cette douleur ainsi que, comme je
le pense, le sentiment de vulnérabilité, s’est transférée à cette vie.
Cela a affecté le dos et les nerfs des mains et des bras. J’aurais cru
que cela aurait également affecté les jambes, mais dans ce cas-là,
non. Avec cette étrange explication, le problème physique pouvait être

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éliminé parce qu’il n’appartenait pas à la vie actuelle. C’était
simplement un autre cas d’un corps se souvenant d’une mort
traumatisante. On lui avait montré cette vie pour qu’elle sache qu’il
fut un temps où elle était très heureuse. Elle était libre et elle pouvait
faire tout ce qu’elle voulait, même si cela s’était mal terminé. Elle
devait savoir qu’elle pouvait vivre à nouveau ce sentiment et cette
liberté dans sa vie actuelle.

Une femme qui avait régressé vers une vie de girafe s’est sentie
très royale, capable de voir au-dessus de tout le monde. Pendant
plusieurs jours après la séance, elle avait eu l’impression de marcher
sur des échasses.
Et puis, lors de mon émission hebdomadaire (sur
www.BBSRadio.com), j’ai interviewé une femme qui était dans la
communication animale. Elle disait qu’elle était capable de
communiquer avec ses animaux, en particulier son chat, et qu’il lui
disait tout ce qu’elle voulait savoir. Il y avait une vraie différence entre
recevoir les réponses d’animaux ou de guides. L’une des questions
qu’elle a posée au chat (qui était précisément le genre de questions
que j’aurais posées), était : « Comment les chats perçoivent-ils les
humains ? » Elle savait que les chiens percevaient essentiellement
les choses par l’odeur, mais elle voulait savoir comment les chats
percevaient les humains. Et on lui a dit : « D’abord nous vous voyons
comme des couleurs tourbillonnantes d’énergie avant de les
concentrer dans une forme. » Puis cela a soulevé l’idée suivante : si
le chat voit d’abord l’énergie, cela expliquerait comment les chats
peuvent voir les fantômes et des choses que nous ne pouvons pas
voir. Ils voient l’énergie de l’entité quelle qu’elle soit, sans en voir la
forme.
J’ai facilement pu me persuader de cela, car j’avais eu des
expériences personnelles avec la perception unique des chats.
Quand mon mari était dans la Marine américaine pendant la guerre
du Vietnam dans les années 1960, je vivais à St. Louis, dans le
Missouri. Nous vivions dans une maison à deux étages directement
en face de Tower Grove Park, où toutes les maisons de la rue se
ressemblaient. Mes enfants et moi avons rapidement découvert que
la maison était hantée. Le phénomène se produisait le plus souvent
au second étage où les lumières s’allumaient et s’éteignaient, les
portes s’ouvraient et se refermaient, et on pouvait entendre des pas
lourds monter et descendre l’escalier pendant la nuit. En raison de

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difficultés monétaires, nous n’avions pas d’autre choix que d’y rester
jusqu’à ce que mon mari soit rentré de la guerre. Les enfants et moi
nous sommes donc habitués à notre hôte inconnu et l’avons baptisé
« George ». Ce qui était le plus dérangeant, c’était le comportement
de notre chat siamois « Boots ». Une fois les enfants au lit, j’essayais
de me détendre dans le salon du bas et de regarder la télévision.
Mais le plus souvent, la nuit, Boots s’asseyait au bas de l’escalier et
fixait le palier du second étage. Pendant qu’il était assis là, sa queue
remuait d’avant en arrière, comme le font les chats quand ils
regardent quelque chose. Il pouvait rester assis là subjugué pendant
un long moment, les oreilles en alerte et la queue qui remuait,
observant quelque chose d’invisible à mes yeux. Souvent, en
désespoir de cause, je finissais par lui dire : « Boots, pourquoi ne vas-
tu pas attraper une souris. » J’ai toujours pensé que les animaux
voyaient probablement des choses que nous ne pouvions pas voir,
mais à présent, cette explication semble plus plausible. Les chats
sont plus sensibles à la vision de l’énergie, il est donc logique qu’ils
puissent aussi voir l’énergie d’un fantôme. C’était probablement
étrange pour Boots parce qu’il n’arrivait pas à savoir ce qu’était cette
énergie.

J’ai eu beaucoup d’autres cas où les sujets sont allés dans des
vies de fleur, d’épi de maïs, de pierre. La vie en tant que pierre était
très, très lente. Ces lecteurs qui ont lu mes autres livres se
souviendront que dans Legacy From the Stars 6, j’ai eu mon premier
cas de vie non humaine. Un homme voulait retourner dans sa
première vie sur Terre. J’ai naturellement cru qu’il irait vers une vie
d’homme des cavernes ou quelque chose de ce genre. Au lieu de cela,
il est allé à une époque où la Terre ne portait pas encore la vie. Le sol
était instable, les volcans étaient en éruption et éjectaient toutes
sortes de gaz et de produits chimiques dans l’air. La Terre n’avait pas
encore atteint le point où elle s’était suffisamment refroidie pour
supporter la vie. L’homme s’est vu lui-même (ainsi que beaucoup
d’autres) comme faisant partie de l’atmosphère. En d’autres termes,
il était de l’air. Il m’était difficile de le comprendre à ce stade de mon
travail, parce que je n’avais pas encore été exposée au fait que tout
était vivant. Je pensais, qu’il se trouvait là comme un produit
chimique, un élément, et il était cependant intelligent. Il était

6
L’Héritage des Étoiles, pas de traduction française.
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conscient de lui-même et de sa fonction, et était capable de
communiquer avec moi. Son travail à cette époque-là était d’aider à
filtrer les produits chimiques dangereux (en particulier l’ammoniaque)
de l’air, pour que la vie devienne possible quand elle émergerait de
la « soupe primaire » au début de la création de la vie sur Terre. Quand
il n’était pas en train de travailler, il pouvait flotter, entrant et sortant
de la lave, juste pour voir ce que cela faisait. J’ai suivi sa progression
à mesure qu’il prenait différentes formes de vie (des plantes et des
créatures marines) lorsqu’elles commencèrent à émerger. Tout cela
a dû prendre des éons. Après cette expérience, j’étais ouverte à tout
ce que mes sujets pouvaient me raconter. Cela m’a montré que rien,
aucune forme de vie, n’est impossible.

Un cas similaire s’est produit lorsque j’ai commencé à recevoir


mes clients dans mon cabinet en Arkansas en 2003. Quand l’homme
est entré dans la scène, il s’est retrouvé sur une planète très sombre
et désolée. Et pourtant il y avait des choses qui sortaient du sol et qui
étaient plus angulaires que des roches, avec des pointes et des
arrêtes. Il savait qu’il était sur une planète noire, où il n’y avait pas de
lumière et où rien ne poussait. Il n’avait pas de corps. Il semblait faire
partie de la planète, essentiellement comme élément de la surface.
Puis, il est descendu sous la surface et c’était comme s’il y avait une
coquille recouvrant ce qui se trouvait à l’intérieur. Il avait beaucoup
de mal à décrire ce qu’il voyait. C’était comme si les choses
poussaient sous terre, plus ou moins comme à la surface : de très
grandes pierres pointues. Elles étaient très étranges, inhabituelles,
rien de ce qu’il avait déjà vu, et vraiment pas biologique. En
descendant plus bas, il pouvait voir de la lumière qui semblait venir
d’un flot de lave. Il y est entré et en est ressorti juste pour voir à quoi
cela ressemblait, mais il se rendait compte qu’il existait une
conscience autour de lui. Pas nécessairement des êtres ou des gens,
mais de la conscience. Parfois, les gens disent qu’ils sont pure
énergie, ou des êtres d’énergie, mais il a dit qu’il était une conscience
et qu’il se savait faire partie de tout ici.
Quand je l’ai fait avancer dans le temps, il a découvert que la
surface de la planète avait changé. Il a vu quelque chose qui
ressemblait à une station spatiale, mais c’était très difficile à décrire.
C’était quelque chose qui s’était élevé depuis la surface de la planète,
comme une sorte de série de bâtiments. Et toute cette communauté,
ou ce que c’était, formait une série d’immeubles d’au moins un millier

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d’étages qui faisait le tour de la planète. Plus tard, je lui ai demandé
s’il parlait de quelque chose comme les anneaux de Saturne. Il a dit
que cela y ressemblait, sauf que c’était rattaché à la surface. Et c’est
dans cette station, ou peu importe le nom qu’on pourrait lui donner,
que les gens vivaient. Ils ne vivaient pas à la surface de la planète,
mais dans cette immense structure de type communautaire qui se
dressait depuis la surface. Il vit des êtres de type plutôt humain,
même s’ils étaient habillés d’un genre de tuniques. Ils allaient à leurs
divers emplois dans cet endroit. Il vivait parmi eux dans un rôle de
chef.
Plus tard, lorsque j’ai communiqué avec le subconscient, il a dit
qu’il lui montrait qu’il était sur cette planète très lointaine depuis le
temps où elle ne portait pas encore la vie. Les choses commençaient
à être créées et à prendre forme, même si cela se passait sous la
croûte qui couvrait la planète. La lave était le début de la vie. C’est la
raison pour laquelle il n’avait pas de corps, parce qu’il faisait partie
de tout. C’était pour lui montrer qu’à mesure que la planète évoluait,
—ce qui a dû prendre des éons et des éons jusqu’à ce que la vie se
développe dans certaines formes de vie—il avait habité chacune
d’elles graduellement, jusqu’à ce qu’il y ait enfin des êtres intelligents
qui l’habitent. Puis, lorsqu’il a évolué jusqu’au point où il est devenu
le chef de l’ensemble de cette communauté, c’était comme s’il était
allé aussi loin que possible. À ce moment-là, ce n’est pas qu’il devait
mourir, il a simplement décidé de quitter son corps. Et quand il l’a fait,
il est venu sur Terre. C’était pour progresser encore. Il avait appris
tout ce qu’il était possible d’apprendre en étant sur cette planète
depuis sa formation de la vie et tout au long de sa progression. Ainsi,
la prochaine série de leçons recommencerait au début sur une autre
planète avec une série de lois et de règles différentes. C’est là qu’il
était venu sur Terre.

En mars 2007, après avoir commencé à travailler sur ce livre,


j’ai eu par hasard une séance à part qui a ajouté un autre aspect à
l’idée d’occuper des corps animaux comme une forme de la
réincarnation. Ma cliente s’est vue dans une pièce où elle était
enfermée dans une capsule de plastique transparente. Elle était
consciente qu’il y avait un tas d’autres capsules similaires réparties
partout dans cette grande salle. Quand elle a pris conscience de son
corps, il lui semblait qu’il n’était pas encore complètement formé. Elle
savait qu’il avait deux jambes qui paraissaient plus animales

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qu’humaines. Il semblait enveloppé pendant qu’il gisait sur une table
insérée dans une capsule en forme de tube. Elle a senti qu’elle était
un genre d’expérience. Elle était capable de voir un être marcher
dans la pièce, qui semblait contrôler les formes dans les capsules. Il
était très grand et portait une blouse blanche, mais elle ne le croyait
pas humain. Elle a également pris conscience qu’il y en avait
beaucoup d’autres dans une autre salle, qui enregistraient leur
progrès dans un genre d’ordinateurs. Elle pouvait voir des claviers et
des écrans, des affichages et des jauges. J’ai essayé d’obtenir des
informations de l’esprit de la personne qui semblait s’occuper d’elle
et des autres, mais l’accès était restreint. Tout ce qu’elle a pu obtenir
était qu’il s’agissait d’une sorte d’expérience, et qu’ils se situaient au-
dessus d’une planète. De temps en temps, les capsules étaient
déplacées autour de la salle. Je l’ai fait avancer pour voir si nous
pouvions obtenir plus d’informations, et elle s’est vue sur une planète
où on l’avait amenée. Elle était dans un genre d’enclos ou de cage
dans une zone boueuse, où elle était observée. Quand j’ai tenté de la
faire avancer à nouveau pour en découvrir plus, elle a sauté dans une
autre vie, une vie humaine, en tant que gladiateur romain.
Je savais que mes questions recevraient une réponse quand j’ai
fait appel au subconscient et l’ai interrogé sur cette étrange vie. Il a
dit qu’on la lui avait montrée parce qu’elle a toujours été curieuse au
sujet de la vie sur d’autres planètes. Elle avait en effet été une
expérience liée à l’ensemencement d’une planète et cela s’était
déroulé sur un grand vaisseau. Différentes espèces avaient été
créées par manipulation et combinaison de gènes et d’ADN, et elle
était le résultat de l’une de ces expériences. Quand elle fut
suffisamment développée, elle fut emmenée sur une planète autour
de laquelle orbitait le vaisseau. Elle fut placée dans un enclos où elle
pourrait s’acclimater avant d’être libérée. La raison qui avait fait que
nous n’avions pas pu la suivre était parce qu’elle n’avait pas survécu.
Son expérience avait été inefficace. En d’autres termes, cela n’avait
pas fonctionné et la forme n’avait pas réussi à s’adapter aux
conditions planétaires. Le subconscient a dit que ce n’était pas la
planète Terre. J’ai dit que je savais déjà que la vie avait été
ensemencée il y a des millénaires sur Terre, et il a dit que la même
chose est arrivée sur d’innombrables planètes. Cela se poursuit
actuellement, parce que c’est ainsi que la vie s’est propagée.

69
Chapitre 4
Différentes Formes de Vie

Les animaux et les plantes ne sont pas les seules formes


inhabituelles dans lesquelles l’âme ou l’esprit peut s’incarner. J’ai eu
de nombreux clients qui décrivent la vie dans des formes qui ne sont
vraiment pas la forme humaine traditionnelle. Certaines défient
l’imagination, et pourtant, le client se sent à l’aise en les habitant,
comme si cela n’avait rien d’illogique.

LE PAYS DES GÉANTS

Jack s’est vu en homme très grand, aux longs cheveux blonds


appelé Larce. Sa tête arrivait à mi-hauteur de l’arbre auprès duquel il
se tenait. Il était vêtu d’un pantalon en toile marron et d’une chemise
aux manches bouffantes, avec des lanières de cuir sur les épaules
pour retenir le pantalon. Il portait des sandales aux semelles faites
d’écorce, et avait un fourreau avec une épée sur son dos. L’épée était
utilisée pour se protéger contre les personnes encore plus grandes
que lui. Il pouvait sentir l’odeur du pain au four provenant d’une petite
maison au loin. « Des petites gens vivent là. Ils ne peuvent pas se
débrouiller toutes seules. » Il leur apportait du gibier qu’il tenait en
main et de la farine. « Il y a une jeune femme et je vois deux petites
filles et un bébé. Je suis tellement plus grand qu’elles, mais je
ressens de l’amour pour ces petites gens. » Pour illustrer à quel point
il était plus grand qu’eux, il a dit que la femme ne lui arrivait qu’à la
taille. Il y avait des villages de ces personnes de petite taille, et elles
couraient un danger venant d’êtres encore plus grands que lui. Il se
sentait obligé de les protéger. Il ne vivait pas dans leurs villages, mais
dans la montagne proche. « Je peux voir et surplomber… tout. Je
domine la vallée et je peux voir si quelque chose ne va pas. » Il le
faisait par pur amour pour ces petits humains.
Il faisait froid dans cette région et les gens portaient souvent de
la fourrure. Il vivait dans une structure faite de rochers avec sa
famille : parents, frères et sœurs dont il prenait également soin. Le
peuple plus grand vivait sur une île au large de la grande étendue
d’eau. Ils venaient au printemps et à l’automne dans leurs grands
navires en fer. Ces grands hommes vivaient dans l’obscurité de leurs
70
grands châteaux en pierres géantes et aux immenses portes en
rondins. Ils n’étaient jamais satisfaits et voulaient ce qu’avaient les
autres. Ils tuaient juste pour tuer. Ils possédaient des armes : des
pistolets qui tiraient du feu ; et leurs bateaux avaient l’air de voler
quand ils naviguaient sans voiles. Il les décrivait comme ayant un
visage proche de celui d’un bulldog ; des maxillaires inférieurs
proéminents avec deux défenses sortant de leur lèvre supérieure,
une grosse bosse sur le dos et très peu de cheveux. Ils avançaient
courbés. Il savait à quoi ils ressemblaient, parce qu’il en avait blessés
certains dans une bataille et une fois dans l’eau. Il insista sur le fait
qu’il ne les avait pas tués, mais s’était défendu.

D : On dirait en effet que ce sont d’étranges personnes.


Quelqu’un sait-il d’où ils sont venus ?
J : À l’origine, ils sont venus d’un endroit rouge. C’est tout ce que
je vois pour l’instant. Comme une planète avec des roches rouges.
D : Je me demandais si votre peuple connaissait des histoires à
leur sujet.
J : Ils ont fait naufrage. Ils ne pouvaient pas retourner d’où ils
étaient venus. Pas d’atmosphère. Ils n’avaient aucun moyen
d’existence là d’où ils sont venus. Ils ont dû quitter cet endroit.

Je l’ai fait avancer vers un jour important. Les petites gens


avaient une célébration de mariage. Sa famille était là aussi. Ils
n’avaient pas eu de problèmes avec le peuple étrange depuis
longtemps. Peut-être étaient-ils en train de s’éteindre. Il a dit que
c’était mauvais pour leur espèce, mais bon pour lui et son peuple.
Je l’ai ensuite déplacé au dernier jour de sa vie. Il était alité
dans sa maison. Le corps n’était pas vieux. Il avait continué à grossir
et était devenu trop grand. Cela avait entrainé des douleurs à la
poitrine, une faiblesse venant d’une respiration lourde ; il souffrait
aux chevilles, aux pieds, et dans les lombaires. Il dit qu’on peut être
trop grand ou trop petit. Les gens étranges ne sont jamais revenus.
Quand il est allé sur l’île pour voir ce qui s’y passait, il n’a trouvé que
des ossements. Toutes leurs affaires étaient telles qu’ils les avaient
laissées.
La petite femme de la maison était avec lui quand il mourut.
Après sa mort, son corps fut placé sur un bateau, et brûla tandis qu’il
s’éloignait sur la mer. Ils agissaient ainsi avec tous ceux qui
souffraient d’une maladie quelconque. La leçon de cette vie était le

71
respect. Se respecter soi-même aussi bien que son ennemi. Et être
capable d’aimer tout et tout le monde, qu’ils soient grands ou petits.
La circonspection aussi. La conscience. Écouter, regarder, observer.
Il a ressenti qu’il avait appris ces leçons.

J’ai ensuite fait appel au subconscient pour répondre aux


questions.

J : Jack devait voir cette vie pour connaître l’amour qu’il ne


pouvait pas avoir. Il est à présent capable de partager cet amour avec
elle, dans cette vie, en 2004. Elle est sa femme actuelle. Elle était la
petite femme.
D : Ensuite, ils sont revenus ensemble. (Oui) C’est important
parce que maintenant ils ont la même taille, n’est-ce pas ?
J : Pratiquement. L’amour était impossible dans l’autre vie, et
cela lui a causé beaucoup de chagrin. Il ne pouvait être que son ami.

Je voulais que le subconscient explique les bizarres sous-


entendus de cette vie. « Tout ce qu’a Jack est étrange. Tout tend à
être différent, car il aime ce qui est différent. Il n’aime pas ce qui est
normal. Pendant toutes ses vies, il a toujours été capable de voir ce
que d’autres personnes ne peuvent pas voir. Il a toujours été différent.

D : Mais ce n’est pas une mauvaise chose. Cela ne demande


qu’une adaptation. (Oui) Dans cette vie, il était grand et continuait à
grandir. Pouvez-vous me dire quelque chose au sujet de son peuple ?
J : Son groupe venait d’une autre planète. Ils ont été
ensemencés ici, sur Terre.
D : De quel pays s’agissait-il ?
J : D’un pays froid. Viking. La partie nord. Il y a très longtemps.
D : Est-ce que ces petites personnes seraient considérées de
taille normale actuellement ?
J : Un mètre soixante-quinze. Certains étaient plus petits. Son
groupe mesurait grosso modo entre 2,70 et 3 mètres. Ils avaient été
ensemencés en provenance d’une autre planète.
D : Ils étaient alors vraiment trop grands pour cette planète,
n’est-ce pas ?
J : Oui. C’est pourquoi ils ont été placés au nord, pour être loin
des autres. Les petites gens auraient eu peur d’eux. Ils ont été placés
là pour voir s’ils allaient survivre.
D : Pourquoi continuait-il à grandir ?
72
J : Une tare génétique.
D : Ils ont donc connu des problèmes lorsqu’ils ont été
ensemencés. (Oui) Ce groupe est-il parvenu jusqu’à notre époque ?
J : Oui. Ils ne sont plus aussi grands.
D : Ainsi, certains des grands sur Terre à l’heure actuelle sont
des descendants de cet ensemencement ? (Oui) J’aurais pensé qu’ils
s’étaient éteints. (Non) Qu’en est-il de ceux qui se trouvaient sur l’île
et étaient encore plus grands ?
J : Ils sont venus d’ailleurs. Une erreur de l’autre côté. Ils
n’étaient pas supposés se trouver là. Ils étaient supposés avoir été
envoyés ailleurs.
D : Pourquoi ont-ils atterri là ?
J : Un mauvais calcul de leur part.
D : Il a dit qu’ils s’étaient échoués. (Oui) Quelque chose au sujet
d’une planète rouge ?
J : Une planète rouge. (Surpris) Pas Mars. Il n’y avait pas
d’atmosphère convenable. Ils devaient partir car ils ne pouvaient pas
respirer.
D : Ils ont fait de mauvais calculs et se sont retrouvés sur cette
île. Mais on aurait dit qu’ils étaient incapables de se reproduire.
J : Non, c’était tous des mâles. C’est pourquoi ils ont fini par
s’éteindre. Ils étaient très violents. Rien de drôle à leur sujet, sauf
qu’ils étaient laids.
D : Il valait donc probablement mieux qu’ils soient isolés sur
cette île. (Oui) Qu’en est-il de leurs châteaux ? L’un d’entre eux a-t-il
survécu jusqu’à notre époque ?
J : Sous la boue. À l’époque actuelle, en 2004, on le trouverait
près de l’Islande. On finira par trouver des artefacts. Ils n’y
comprendront rien.
D : Et ces navires ressemblaient plutôt à des vaisseaux spatiaux.
J : Oui, sous la boue.
D : Les retrouvera-t-on ?
J : Possible.

Alors peut-être que les histoires et contes de fées dont nous


avons entendu parler ne sont pas fictifs après tout. Je croyais déjà
que la plupart des histoires et légendes ont un fond de vérité. Mais je
sais aussi qu’au fil du temps, l’humanité s’est saisie de ces légendes
et en a ajouté ou soustrait des choses, si bien qu’il est difficile de
retrouver les originales. Quand j’étais en Norvège, j’ai visité quelques

73
musées à Oslo. J’y ai vu d’anciens tableaux décrivant des histoires de
géants, de trolls, d’ogres et d’étranges créatures. Le subconscient de
Jack a dit qu’ils vivaient au nord. Peut-être que ces histoires sont des
réminiscences de ces créatures qui vivaient sur Terre il y a très
longtemps. Cela pourrait aussi expliquer que certaines personnes
vivant sur Terre à l’heure actuelle soient très grandes. Peut-être
portent-elles des gènes de ces gentils géants.

Un cas à Seattle, dans l’état de Washington, en avril 2002, où


j’intervenais lors d’une conférence sur l’hypnose de l’APRT
(Association for Past-Life Research Therapy) 7, m’a révélé une autre
forme de vie inattendue.
Chaque séance que je fais en tant que thérapie est destinée à
faire en sorte que le subconscient emmène la personne dans la vie
passée la plus appropriée qui l’aidera à expliquer les problèmes
qu’elle a dans la vie actuelle, ou qui lui fournira des informations dont
elle a besoin. Comme cela a été démontré dans ce livre et dans les
Tomes I et II, les sujets vont souvent vers d’étranges circonstances
qui n’ont aucun fondement ou explication logique. Je suis toujours
persuadée que le subconscient a une raison d’y emmener les sujets,
je deviens donc une simple journaliste, une enquêtrice et je pose des
questions dans les limites de ce que le subconscient a choisi de leur
montrer. Si j’essayais de les en retirer pour les amener vers quelque
chose de plus logique pour moi, l’information essentielle ne serait pas
découverte.
La première chose qu’a vue Wanda lorsqu’elle est entrée dans
la scène, était un groupe de personnes qui n’avait pas vraiment l’air
de gens. Sa description était troublante : « Ils ont une substance, une
structure corporelle, mais elle se prolonge dans cette lueur. C’est
chouette. » Elle était plaisamment surprise de constater que son
corps était identique. « Oh, mon corps fait ça aussi ! Une lueur ! C’est
amusant ! Et la lumière, la lueur continue à briller, puis elle faiblit de
plus en plus à mesure qu’elle s’en va, mais elle est toujours là. Il y a
une structure substantielle à l’intérieur de cette lumière, mais c’est
comme si vous étiez dans un genre de globe de verre. Je me sens
juste heureuse ! Il y quelques différences dans la luminosité de leurs
lueurs. Certaines sont plus vives que d’autres, et certaines sont d’une
couleur un peu différent : il y en a qui ont une teinte pêche et d’autres

7
Association pour la recherche et la thérapie par les vies antérieures.
74
sont plus couleur fraise. La mienne est d’un jaune crémeux. Et nous
flottons toutes. »
Elle semblait si pétillante et heureuse, appréciant tout ceci et
décrivant avec exubérance ce qu’elle voyait. Un peu comme un enfant
en découverte. « Et elles sont si heureuses de me voir. Je suppose
qu’elles m’attendaient. C’est comme une fête. Je ne comprends
même pas vraiment ce qu’elles disent. Elles parlent trop vite. Il y a eu
des tas de changements. Elles voulaient me raconter tous les
changements à la fois. Elles ont peur que la région tombe malade. Et
nous voulons l’améliorer. Les couleurs ne sont plus aussi brillantes
qu’avant. »

D : Quelle région ?
W : Oh, là-bas ce n’est pas aussi brillant. Et nous devons
l’améliorer. (Elle n’avait plus l’air aussi heureuse qu’auparavant.) Les
lueurs ne sont pas aussi vives, mais elles me semblent plus vives ! Ils
disent que ce n’est pas bien.
D : Où étiez-vous avant ?
W : J’étais là quand elles ont commencé, il y a très longtemps.
Nous sommes venues ici et nous avons décidé d’y vivre. Nous avons
donc trouvé cette région, mais ensuite certaines circonstances ont
rendu les choses moins agréables. Et elles n’ont pas envie d’être
obligées d’aller ailleurs.
D : Vivent-elles sur le sol ou juste dans l’air ? Que je comprenne
bien.
W : Elles n’ont pas besoin de sol. Ce qui arrive là où nous vivons
n’est pas agréable.
D : Vous avez dit que vous étiez là au début, quand elles y sont
arrivées ? (Oui) Puis vous en êtes partie ?
W : Oui, je devais partir ailleurs pour aider quelqu’un d’autre.
Une fois qu’elles avaient commencé, j’ai alors pu m’en aller et aider
un autre groupe.
D : C’est donc ce que vous faites ? Aller d’un groupe à l’autre ?
W : Oui, parce qu’elles pensent que je suis importante.

C’était troublant. Je n’avais aucune idée d’où nous nous


trouvions et de qui ou quoi étaient ces êtres. Cela semblait être un
genre d’êtres d’énergie, mais il y avait des différences.

D : Quelle est leur tâche ?


W : (Pause) Elles parlent aux fées. Où vivent les fées ? Oh, oui !
75
Les fées et les autres choses vivent au sol. Le sol est loin en-dessous.
D : À quoi ressemblent les fées ?
W : Elles ressemblent aux gens, mais en petit. Elles
ressemblent à des reines… Oh, il y a là une petite licorne, mais elle
est miniature comme la fée. (Rire) J’ai zoomé pour voir à quoi cela
ressemblait. Je peux bouger comme je veux. Je veux tout le temps
faire ça. (Rire)
D : Quel genre de travail fait le petit peuple là-bas ?
W : Il essaie de bien entretenir sa planète et il essaie aussi
d’aider les animaux plus gros. Il y a là d’autres gens aussi, mais ils ne
sont pas supposés travailler avec les gens. Les petites fées comme
les animaux. (Ravie) Ils m’aiment aussi.
D : Que fait votre peuple pour aider les fées ?
W : Nous les maintenons loin des gens. Nous leur disons quand
des gens viennent, parce que les gens ne sont pas bons. Les gens
leur font du mal. (Elle s’attrista.)
D : Comment peuvent-ils leur faire du mal ?
W : (Avec tristesse.) Parce que certaines personnes les
emmènent loin de leur zone, et cela les blesse. Les gens prennent
leurs maisons, et leurs maisons, ce sont les arbres. Il ne reste plus
beaucoup d’arbres.

Apparemment, les fées étaient comme des esprits de la nature


dont la tâche était de protéger les plantes et les arbres. Elles étaient
bouleversées parce que les gens abattaient les arbres qu’elles
s’étaient juré de protéger. Elles devaient avoir l’impression d’échouer
dans leur tâche, leur mission.

D : Et c’est pour cette raison qu’elles n’aiment pas les gens ?


W : Oui, mais ce n’est pas la Terre. Ce n’est pas comme sur Terre.
Ce ne sont pas les mêmes plantes. Nous sommes venues ici pour
aider les fées dans leur travail, parce qu’elles étaient trop petites et
qu’elles ne pouvaient pas voir éternellement. Et nous pouvions les
aider à voir ce qui pouvait leur faire du mal.
D : Et vous avez la capacité de voir ces choses et de savoir
comment les alerter ?
W : Oui, nous pouvons voir, oui !
D : Mais vous avez dit que vous étiez allée dans d’autres lieux ?
W : Oui, il le fallait. Il existe d’autres mondes qui avaient besoin
de quelqu’un pour les aider avec les fées. Et les fées sont contentes

76
quand nous venons, parce qu’elles peuvent se rassurer et ne plus
avoir peur. Nous vivons dans l’air ! Là, où les gens ne peuvent pas
nous voir, mais les fées le peuvent. Je ne crois pas que les gens nous
aiment beaucoup. Ils semblent ne pas se soucier de la nature.
D : Mais si vous brillez ainsi, ils pourraient probablement vous
voir de toute façon.
W : Oui. Ils cherchent uniquement une structure et nous n’en
avons pas vraiment. Je suis revenue les voir, et m’assurer que tout va
bien. Elles sont contentes de me voir, et elles doivent tout me raconter.
C’est pour cela que je ne pouvais pas entendre. (Gloussement) Il se
passait trop de choses. Mais les fées ne parlent pas aussi vite. Je
peux aller sur d’autres mondes, mais mon travail est ici. C’est un
peuple adorable, si prévenant, si chaleureux. Le simple fait de les
entourer fait ressentir beaucoup d’amour. Les gens ont essayé de
venir ici. Et nous leur avons joué un mauvais tour ! Nous avons
combiné des choses qui ont produit une odeur. Nous connaissons ce
genre de choses, mais les gens ne les comprennent pas. Cela a très
bien fonctionné ! Et les gens sont partis. (Gloussement) Ils essaieront
de se débarrasser de cette puanteur. Tout le monde est content, et
surtout content quand les gens s’en vont.

Même si ce genre d’être n’a normalement aucune notion


temporelle, j’ai décidé de la faire avancer vers une journée
importante où il se passait quelque chose.

D : Que faites-vous ? Que voyez-vous ?


W : Oh, il y a des gens. Et ils ont de grandes villes. Ce n’est pas
bien. Nous avons essayé notre puanteur et cela n’a pas fonctionné.
Elles ont dit qu’ils pouvaient simplement changer l’air. Ils croient qu’il
y a là une chose dont ils ont besoin. Je ne sais pas vraiment ce que
c’est, mais cela ne sent pas bon pour nous. Ils vont aller capturer des
animaux et faire des expériences, et ce n’est pas bon. Ils ne vont pas
nous faire de mal. Ils vont faire du mal aux fées et aux animaux. Mais
ce sont nos amis et ils font partie de nous.
D : Je pensais qu’ils ne pouvaient pas voir les fées.
W : Ils ne peuvent pas les voir, mais ils peuvent les effrayer et
cela leur fait du mal. Ensuite, elles perdent leur région. Je suis si triste,
parce que c’est mon travail. Et je ne les ai pas protégées. (En pleurant
presque.) Je ne veux pas vraiment voir. Ils leur ont fait du mal parce
que je ne les ai pas protégées. On attendait de moi que cela n’arrive

77
jamais. J’ai vu qu’ils allaient être là et ça n’a pas marché. (Avec
tristesse.)
D : À quoi ressemblent les animaux qu’ils capturent ?
W : Certains d’entre eux ont des taches comme le léopard.
D : Vous voulez dire de gros chats ?
W : Oui, mais ils ne sont pas méchants. Tous les animaux sont
gentils. Ils sont effrayés. Tous ont peur.
D : Quel autre genre d’animal prennent-ils ?
W : Les singes et tous les magnifiques oiseaux. (En pleurant
presque) Ils comptaient sur nous.
D : Y a-t-il quelque chose à faire pour aider les animaux
maintenant ?
W : Je ne sais pas. Je ne pense pas. Les gens sont trop grands.
D : Les fées ne peuvent-elles rien faire ?
W : Non. Elles peuvent essayer. (Très malheureuse.) Mais il y a
trop de gens, et ils sont déterminés à le faire. Ils mettent les animaux
dans des cages. Les animaux sont apeurés, et certains d’entre eux
meurent, simplement de peur. Ils ne veulent pas vivre. Ils les mettent
dans cet immense bâtiment. Et ils coupent les arbres.

Ensuite, apparemment, Wanda n’a pas supporté de regarder


plus longtemps, parce qu’elle croyait que c’était par sa faute que ces
horribles choses arrivaient. Elle a brutalement quitté le monde où elle
aidait les fées et les animaux en étant un genre d’esprit de la nature,
et est repartie du côté spirituel. Elle pensait vraiment avoir échoué
dans sa tâche d’essayer de protéger le petit peuple. Elle s'est
présentée avec tristesse à son poste pour être réaffectée. Elle et les
aînés du conseil ont décidé qu’elle ferait mieux la prochaine fois en
étant « une personne » à la place de cet être d’énergie lumineux,
parce qu’elle aurait alors plus de pouvoir pour opérer des
changements. Elle décrivit les entités du conseil qui l’aidaient à
choisir.

W : Ils ressemblent à des globes lumineux, mais leur forme est


différente des autres lumières comme moi. Très différente. Ils sont
doux, vaporeux. Eh bien, je suppose qu’ils possèdent une certains
structure interne aussi, mais ils irradient une telle lumière, qu’il est
difficile de voir s’ils en ont réellement une. Ils ne ressemblent pas aux
gens d’où je suis venue.
D : Est-ce que c’est eux qui prennent les décisions ?

78
W : Ils aident à prendre les décisions. Ils vous laissent faire vos
propres choix, mais ils vous montrent tout, et vous parlent de vos
choix.
D : Alors vous avez décidé que vous vouliez essayer d’être une
« personne » ?
W : (Sans certitude) Oui, je peux le faire.
D : C’est toujours effrayant quand c’est l’inconnu, quelque
chose de nouveau et de différent, n’est-ce pas ? (Oui !!) Eh bien, que
se passe-t-il ensuite ? Comment êtes-vous devenue une personne ?
W : Eh bien, il y a ce petit bébé. Ils m’ont dit que j’allais être ce
petit bébé, et j’ai dit que je ne voulais pas être un bébé, parce que les
bébés ne peuvent pas être puissants.
D : Oui, mais il faut bien commencer quelque part.
W : Je vais simplement être un enfant. J’aurais environ six ans.
D : Vous n’allez pas être un bébé ? (Non) Voyez-vous l’enfant
que vous voulez être ?
W : Oh, il est mignon. Il possède une grande énergie. Et il
s’intéresse beaucoup aux animaux. Je lui raconte certaines des
choses que je connais. Mais je ne sais plus grand-chose ; cela
s’efface.
D : Comment êtes-vous devenue lui s’il a déjà six ans ? Il avait
déjà un esprit qui vivait en lui, pas vrai ?
W : Je ne sais pas. Je l’ai simplement vu, j’ai marché vers lui et
ensuite c’était moi.
D : Cela peut donc se passer ainsi parfois ?
W : Je ne sais pas. J’ai vu le bébé et je n’ai pas voulu du bébé.
Et alors je l’ai vu lui et maintenant je suis lui.
D : Mais c’est ainsi qu’on devient une personne, il faut
commencer petit ?
W : Oui, mais j’ai six ans et je peux encore faire des choses. Je
ne peux pas lui parler des fées, parce que je ne me souviens plus de
tout. Je sais qu’il y a quelque chose là, mais je ne sais pas ce que
c’est.

Même si ce n’était pas clair, il était évident qu’elle avait décidé


de devenir une « personne » pour qu’elle puisse faire la différence.
C’était manifestement sa première incarnation en tant qu’humain,
mais ce n’était pas du tout sa vie actuelle en tant que Wanda. Je
devais donc lui faire quitter cette entité-là afin de pouvoir avancer
dans le temps et l’espace. De cette manière, je pourrais

79
communiquer avec son subconscient.

D : Je sais que le subconscient aurait pu choisir de montrer


n’importe quoi à Wanda. Pourquoi le subconscient a-t-il choisi de lui
montrer cette vie-là ?
W : Parce qu’elle avait de l’importance. Dans sa vie actuelle,
elle sent qu’elle ne peut rien faire avec les animaux et les plantes. Et
elle doit le savoir, même si elle n’est qu’une seule personne, elle peut
faire la différence. Elle croit que c’est trop dur pour une seule
personne de faire une différence. Et elle oublie qu’il faut que
quelqu'un commence. Elle a des idées sur la façon de commencer.
C’est juste qu’elle ne les met pas en pratique.
D : Est-ce la raison pour laquelle elle a quitté la forme
énergétique pour s’incarner en humain ?
W : C’est l’une des raisons. Elle ne veut plus travailler avec les
animaux et les plantes. Elle veut travailler avec les gens, parce qu’elle
espère que les gens deviendront meilleurs. Mais elle n’est pas sûre
que les gens sur Terre soient prêts à comprendre qu’il existe
beaucoup de dimensions différentes. C’est le même scénario que les
humains ont eu à gérer depuis très longtemps déjà. Nous avons enfin
réussi à nous exprimer à travers elle. Cela a pris assez de temps ! Elle
sait depuis si longtemps qu’elle est supposée travailler avec les gens.
D : Mais quand vous commencez à vivre en tant qu’humain, ne
vous retrouvez-vous pas piégé en créant du karma ?
W : Oui. Elle continue à faire le choix de venir ici. Elle peut aller
ailleurs. C’est un choix. Et le karma existe si vous le voulez. Mais si
vous êtes capables de vous extraire des limitations humaines, vous
pouvez choisir d’aller dans d’autres endroits. Et vous pouvez choisir
de laisser ce karma, qu’il soit positif ou négatif, derrière vous.
D : Oui, mais elle a pris la décision d’être humaine pour pouvoir
faire la différence ?
W : Oui, elle espère toujours faire la différence. Elle doit
comprendre qu’elle a fait la différence dans de très nombreux
endroits. Et peut-être qu’elle peut arrêter d’essayer avec tant d’ardeur.
Elle essaie de prendre soin de tout le monde et elle a besoin de se
souvenir qu’elle prend soin de tout et tout le monde depuis des
siècles.

Dans mon livre Conversations avec des Esprits entre deux

80
Vies, 8 il est expliqué que l’une des séries de vies que nous devons
expérimenter avant d’essayer de vivre dans un corps humain est une
vie comme esprits de la nature, c’est-à-dire les fées et autres. Ce sont
les gardiens de la flore et la faune. Ces petits êtres sont réels et les
cultures passées qui vivaient proches de la nature pouvaient les voir.
Beaucoup des histoires du « petit peuple » sont fondées sur des faits.
Dans notre société technologique actuelle, il est beaucoup plus
difficile d’être conscient de leur présence, à moins que ce ne soient
les petits gremlins qui aiment me jouer des tours avec mon ordinateur.
Cette histoire nous montre également que les esprits de la nature
n’aiment pas être trop près des humains. Ils préfèrent de loin les
zones rurales ou naturelles plutôt que la frénésie des villes.
Une autre forme de vie qui est exigée, est ce qu’on appelle les
« élémentaux ». Je ne suis pas sûre que c’est ce que Wanda
expérimentait, parce qu’elle semblait aider les fées plutôt que d’en
être une. Les élémentaux sont des énergies basiques qui ne sont pas
définies par une forme solide. Les élémentaux ne semblent pas avoir
d’intelligence avec laquelle on peut communiquer. Ils sont attirés par
des endroits, nourris par leur énergie, qu’elle soit positive ou négative,
de cet endroit, avec laquelle ils se confondent. La plupart des gens
peuvent ressentir cette énergie basique quand ils entrent dans
certains bâtiments. Remarquez comme l’énergie d’une grande
cathédrale diffère de l’énergie d’une prison. C’est l’accumulation des
énergies qui restent dans la structure. Ces deux formes de vie
diffèrent l’une de l’autre. Ce chapitre illustre combien d’autres
multiples formes de vie sont possibles avant que l’âme n’atteigne le
stade de se lancer dans une vie humaine complexe.

Cette prochaine séance décrit-elle le même type d’entité sous


un nom différent ?

D : Sally veut savoir, comment les fées entrent dans le royaume


humain. Elle s’intéresse beaucoup au petit peuple, les fées.
S : Les fées ne font pas partie du petit peuple. Les fées sont
plutôt grandes comparées aux humains.
D : Nous les dépeignons toujours comme étant très petites.
S : Ce ne sont pas des fées. Ce sont des créatures

8
Disponible dans la boutique en ligne de Be Light Éditions sous forme d’e-book.
81
intermédiaires, les esprits de la nature qui communiquent, et sont
‘deliminal’ entre ici, l’humain et la fée.

Le terme qu’elle a employé (deliminal 9 en anglais) n’est pas un


mot existant ; le plus proche est délimiter, c’est-à-dire placer des
limites. Souvent dans mon travail, l’être qui communique, va inventer
des mots, transformant parfois les verbes en noms et vice versa, afin
de se rapprocher autant que possible de ce qu’il essaie de décrire.
Est-ce le cas ici ?

D : Mais vous avez dit qu’en réalité les fées étaient plutôt
grandes ?
S : Oui, elles sont grandes. Elles ne sont pas petites. Elles sont
parfois plus grandes que les humains. Elles ont une façon différente
d’interpréter leur être. Elles ressemblent à des humains parce
qu’elles ont également deux bras et deux jambes, mais elles sont
plus connectées à la nature. Elles ont donc des sentiments, ou des
corps proches de la nature. Sally a, un ami, qui, en réalité, est une
fée, et qui a une apparence très proche de celle d’un arbre. Sa peau
est ligneuse, comme l’écorce d’un arbre ; ses cheveux ressemblent
davantage à un feuillage. Elles interprètent leurs corps différemment.
D : Mais il y a un corps physique ? (Oui) Eh bien, elle voulait
savoir comment elles arrivent dans le monde des humains.
S : Elles se servent des éléments. Tous leurs corps sont une
combinaison entre les quatre éléments : l’air, l’eau, la terre et le feu.
Et elles séparent chacun des éléments. Elles traversent un portail,
puis se réassemblent en appelant les éléments de l’autre côté du
royaume humain.
D : Mais leurs corps paraissent humains ?
S : Oui, c’est juste. Elles ont un aspect un peu bizarre pour les
humains, mais sont malgré tout beaucoup plus humaines que si elles
étaient encore dans le royaume des fées.
D : Ainsi les gens ne sauraient pas qu’ils parlent en réalité à
une fée.
S : Non, ils se diraient que cette personne est un peu bizarre
quand même. Ils penseraient que cette fée dans un corps humain est
un peu différente des humains habituels.
D : La personne qui est une fée, sait-elle qu’elle est différente ?

9
Le terme existant le plus approchant serait liminal ou liminaire, s’appliquant
à quelque chose qui se situe au seuil de la perception.
82
S : Oh, oui, elle se souvient de tout.
D : Elle sait qu’elle n’est pas un être humain normal.
S : Oui, elle peut aller et venir beaucoup plus facilement que
les humains.
D : Comment peut-elle se servir de cette capacité des fées pour
guérir ?
S : Elle doit se connecter davantage aux éléments et
comprendre comment ces derniers jouent un rôle dans la maladie. Et
ensuite, être capable de faire en sorte que les éléments s’équilibrent
les uns avec les autres en harmonie, afin que l’état de maladie
s’améliore. Elle n’a pas besoin de s’approcher d’une personne pour
le faire. Elle possède en réalité cette information dans son esprit,
c’est juste qu’elle ne l’a pas appliquée. Je le répète, cela est lié au
fait qu’elle ne se croit pas capable de le faire.
D : Nous nous plaçons des limites, n’est-ce pas ? (Oui)

Quand Betty est rentrée dans la vie, elle s’est retrouvée en train
de regarder un étrange objet dans un paysage non familier. L’objet
était un cylindre lisse, couleur huître, avec une boule posée au
sommet. Un rectangle rouge était dessiné sur le côté. Le cylindre se
dressait sur des rochers, tout seul, se découpant sur un étrange ciel
bicolore d’un bleu marine et d’un jaune pâle confondus. Quand elle
s’est tournée, elle a vu d’autres pierres de formes inhabituelles.
« Cela ressemble plus ou moins à la forme d’un sablier : oblong et
resserré au milieu. Et certains sont semblables à des flèches. » Elle
ne paraissait pas être sur Terre. Puis, elle annonça : « On dirait que
tout le reste est sous terre. C’est forcément souterrain. Nous ne
vivons pas à la surface, nous vivons en-dessous. – Il y a une ouverture,
un tuyau arrondi. On traverse le tuyau. – Ce n’est pas ma maison. Je
fais une tournée, puis je rentre chez moi. Je suis dans une zone de
transit. Nous sommes mineurs. Je viens de contrôler la balise. Je suis
l’officier des communications. Ce cylindre est une balise de
communication. Le sommet de la boule s’ouvre et émet de la
lumière. »
J’ai demandé si elle voulait descendre et voir à quoi cela
ressemblait sous terre. Elle a dit qu’elle allait se laisser glisser le long
du tuyau. Elle en sortit dans une pièce où elle retira son vêtement
protecteur. Apparemment, c’est ce qu’il fallait porter à la surface. « Je
l’enlève, et je ne suis pas humaine. On dirait un genre d’insecte. J’ai
de multiples bras et une tête en forme de ballon ovale. Je ressemble

83
à une fourmi. J’ai une mâchoire à pinces. Et mes yeux se situent à
l’extrémité d’une antenne. Je peux regarder dans toutes les directions.
J’ai deux antennes, j’ai donc une vision multidirectionnelle. J’ai
quatre jambes et six bras. Mon corps est marron et est divisé en trois
segments. Le segment supérieur est la tête. Le suivant possède six
bras, et le plus gros a quatre jambes. Et je porte un genre de dispositif
respiratoire sur ma poitrine. Ce n’est pas un appareil. C’est un genre
d’organe situé à l’extérieur de ma poitrine. Vous y mettez de l’air et
ça communique. Ça fait des sifflements et des clics. C’est ainsi que
nous communiquons. Nous le comprenons tous. »

D : Y avait-il une raison de devoir porter ce vêtement quand


vous allez à la surface ?
B : Nous appellerions cela des radiations. On ne peut pas y
respirer sans le costume, et cela protège des radiations.
D : Pourquoi y a-t-il une radiation à cet endroit ?
B : C’est proche du soleil. La seule fois où je vais à la surface,
c’est pour contrôler la balise.
D : On dirait qu’il est important que la balise continue à
fonctionner.
B : C’est mon rôle. Je suis la balise de secours. S’il y a un
problème avec la balise, je peux envoyer un SOS, une impulsion qui
vient de moi. Mais je crois que cela me tuerait. Je ne crois pas que j’y
survivrais. Je crois que ça me coûterait toute mon énergie. Trop
d’énergie.
D : C’est pour cela qu’il vous nomme l’officier des
communications ?
B : Oui, et je suis la balise de secours.
D : Au cas où il se passe quelque chose, vous devriez vous
sacrifier pour envoyer un message ? (Oui)

Il y avait d’autres êtres qui vivaient sous terre qui leur


ressemblaient. « Nous sommes divisés en maisons. Je suppose que
vous diriez des maisons. Chaque maison a son occupation, et nous
sommes une lignée qui a un travail. Je suis de la maison des
communications. »

D : C’est ce que vous voulez dire par lignées ? Ils se


transmettent ces capacités ? (Oui) Et les autres ont d’autres
capacités et tâches à accomplir ?
B : Oh, oui, les tunneliers. Nous travaillons là-dessous. Nous
84
sommes mineurs.
D : Avez-vous aussi des quartiers d’habitation ?
B : Des endroits pour se mettre de côté. Je ne crois pas que je
dorme.
D : Que faut-il à votre corps pour subsister ? Consommez-vous
quelque chose ? (Non) Comment vous maintenez-vous en vie ?
B : Nous sommes nés avec ce qu’il nous faut, et quand c’est
épuisé, nous partons.

Elle racontait tout cela avec un grand détachement. Cela ne la


dérangeait pas. C’était simplement ainsi dans cette vie-là.

D : Vous n’avez pas à vous réapprovisionner ?


B : Non. C’est une courte vie. Nous ne faisons que travailler.
D : Qu’extrayez-vous ?
B : Nous extrayons une pierre pour des tiers. Pas pour nous.
Nous n’en avons pas besoin.
D : On dirait que vous n’avez pas besoin de grand-chose, pas
vrai ?
B : Non. Nous faisons ceci pour aider quelqu’un d’autre. Les
pierres sont blanches, parfois claires. Parfois vertes et mauves. Elles
sont pulvérisées et envoyées vers une autre planète.
D : Avez-vous un équipement là-dessous pour les pulvériser ?
B : Oui. Elles sont traitées. Nous avons des maisons qui le font.
Nous sommes tous des ouvriers.
D : Les pierres sont-elles envoyées vers votre planète mère ?
B : Je ne pense pas avoir jamais eu de planète mère. Je pense
que je suis née à bord d’un vaisseau. Et envoyée là pour travailler.
D : Vous ont-ils déposés là en grand nombre à un moment
donné ?
B : Oui, assez pour faire le travail. C’est une courte vie. Ils nous
en amènent d’autres pour nous remplacer.
D : Qu’en pensez-vous ? Aimez-vous cette vie ?
B : Je n’ai pas ce genre d’émotions. Je pense plus que les
autres parce que je suis un communicateur. Je crois que quand je
quitterai cette étape de ma vie, je deviendrai lumière. Et ensuite, je
pourrais faire tout ce que je voudrais.
D : Vous apprend-on cela, ou le savez-vous tout simplement ?
B : Nous le savons. Nous naissons avec cette idée. Nous savons
que ce que nous faisons est temporaire. Mais ceux qui nous créent,

85
eux ne le savent pas. Les gens auxquels appartiennent les vaisseaux
où nous étions. Ils ne comprennent pas cela, mais nous avons cela
comme un souvenir. Nous savons que nous allons simplement d’une
existence à l’autre. C’est temporaire. C’est une chose à faire pendant
un court laps de temps.
D : Mais vous avez dit que vous aviez plus de—je suppose que
le mot « sentiments » conviendrait—que les autres, parce que vous
êtes un communicateur ?
B : Parce que je ne fais pas vraiment partie d’eux. Je leur
ressemble simplement.
D : Vous avez dit que les gens sur le vaisseau sont différents. À
quoi ressemblent-ils ?
B : Ils sont plus grands. Ils n’ont que deux bras et deux jambes.
Leurs têtes sont rondes. Ils ont d’autres traits que nous.
D : Savez-vous quelque chose à propos du vaisseau et d’où ils
vont ?
B : C’est un vaisseau minier. C’est une opération minière. Et ils
font pousser ces travailleurs dans des incubateurs, puis les lâchent
sur la planète pour faire le travail d’extraction. Ils ont génétiquement
modifié ces travailleurs pour qu’ils effectuent certaines tâches, pour
qu’ils aient certaines structures dans leurs corps. Puis, ils traitent le
minerai et font les livraisons. Ils ont un temps donné. Tout est
chronométré.
D : Ainsi, quand ils vous lâchent sur la planète, vous savez
exactement ce qu’on attend de vous et où vous devez aller ? (Oui)
Vous ne vous posez même pas la question.
B : Non, pas besoin. Je suis née en sachant ce qu’il en est. Et
je porte en moi les souvenirs de ma lignée. Je connais d’autres
endroits où mes ancêtres sont allés. Je comprends et me souviens
de ce qu’ils ont vécu, et je perpétuerai la lignée familiale. Mais je
pense que je suis en mutation.
D : Dans tous vos souvenirs, vous avez toujours été ce genre
d’être ? (Oui) Parce que vous portez les souvenirs que les gens sur le
vaisseau ont programmés en vous ?
B : Ils n’ont pas pu le programmer. Nous l’avons déjà. Ils nous
ont simplement pris.
D : Mais vous avez dit qu’ils ne comprenaient pas cette partie-
là.
B : Non, ils ne comprennent pas. Ce vaisseau n’a pas d’autres
croyances spirituelles que ce qu’on leur a enseigné quand ils étaient

86
enfants. Ils sont plus rudes, ce ne sont pas des êtres spirituels et ils
ne voient pas l’esprit en nous. Ils sont très différents. Ce ne sont pas
non plus des penseurs. Ce sont juste des travailleurs, eux aussi, mais
d’un autre genre. Ils sont complètement programmés. Je ne pense
pas qu’ils soient humains. Je ne pense pas qu’ils soient vivants. Ce
sont des androïdes.
D : Des androïdes ? (Oui) Vous pensez donc qu’ils n’ont pas
d’âme ? (Non) Tous les gens sur le vaisseau sont comme ça ?
B : Non. Il y a d’autres types d’êtres sur les ponts supérieurs.
Je peux les entendre, mais je ne les vois pas. Ils ont une âme. Ils sont
réels.
D : Que savez-vous de ces êtres ?
B : Ces êtres sont hautement entraînés. Ils sont allés à l’école.
Ils dépendent les uns des autres, c’est une équipe. Il y a une grande
diversité. Ils ont beaucoup de formes différentes ; beaucoup d’êtres
différents. C’est un équipage entier, d’au moins deux cents
personnes. Ils ont une formation spéciale, et ils font partie d’un
conglomérat d’exploitation minière. Là où je me trouve, il y a huit
planètes dans le système solaire. Quatre d’entre elles sont habitées
et interagissent. L’extraction minière s’étend au-delà du système
solaire, d’où est rapporté le minerai ou ce dont les planètes ont
besoin.
D : Les êtres du pont supérieur, viennent-ils tous des
différentes planètes de votre système solaire ?
B : Et d’ailleurs. Ils sont embauchés. Ils touchent une prime de
risque. C’est un travail dangereux.
D : Ces êtres ont-ils besoin de consommer quelque chose ?
B : Oui, en effet. Ils ont des cuisines, ils ont des douches, ils ont
des serres. Ils font pousser des choses. Ils ont des bibliothèques,
mais ce ne sont pas des livres. C’est juste pour faire fonctionner leurs
petits onglets rectangulaires clairs qui peuvent faire beaucoup de
choses. Il y a des enregistrements de voix, de lectures, d’événements,
de divertissements.
D : Comment sont-ils capables de comprendre ces choses si ce
n’est pas en les lisant ?
B : Ils ont des appareils, et ils ont un hologramme. C’est
différent. Cela ne ressemble à rien de ce que j’ai vu. Cela fusionne
avec eux.
D : C’est ainsi que vous obtenez l’information ? (Oui) Parce que
d’abord, vous avez dit que vous pouviez les entendre, mais

87
maintenant vous êtes capable d’en découvrir davantage à leur sujet.
(Oui) Et ils ne s’en rendent pas compte, pas vrai ?
B : Non, ils nous considèrent comme de simples ouvriers, des
insectes, mais nous nous ne sommes pas des androïdes. Nous avons
une force de vie courte, mais intense. C’est puissant.
D : Ces autres êtres, ceux qui sont plus développés, sont-ils de
sexe différent ou tous du même ?
B : Il y a plusieurs sexes différents ici, mais pas nécessairement
garçon ou fille. Il y a quelques garçons, quelques filles, mais il y a plus
que cela. Ils ne sont pas tous comme ça. Ils ne sont pas tous
physiques. Et certains pondent des œufs. Beaucoup de genres
différents. Ils viennent tous d’endroits divers.

Je voulais que la créature se focalise à présent sur l’installation


souterraine au lieu du vaisseau.

D : Concentrez-vous à nouveau sur le sous-sol—ce n’est pas


une ville—c’est une opération minière. (Oui) Et à l’occasion, vous
devez aller à la surface et vérifier la balise.
B : Juste pour être sûre qu’elle soit toujours debout et n’ait pas
été frappée par un météore. Cela peut arriver.
D : Quelle est l’importance de cette balise ?
B : L’importance de la balise est de signaler qu’un chargement
ou une cargaison est prête, ou le besoin d’un nouveau travailleur.
D : S’il y a de trop nombreux morts ? (Oui) Qu’arrive-t-il à leurs
corps quand ils meurent ?
B : Ils recyclent la carcasse, mais la lumière est libérée.

Ainsi quand le signal aura été émis, ils viendront et


ramasseront les carcasses et parachuteront de nouveaux ouvriers. Le
signal rebondissait de satellite en satellite dans l’espace. « Nous
sommes à trois jours de tout. Ils viennent et se mettent en vol
stationnaire. Ils font descendre le rétracteur, et siphonnent le minerai
et les corps. Puis, ils envoient les plateformes avec les nouveaux
travailleurs. »

D : Savez-vous à quoi leur sert ce minerai réduit en poudre ?


B : Je vais demander.
D : Êtes-vous en mesure d’obtenir des réponses ? (Oui) Ils ne
sont pas au courant que vous pouvez le faire, pas vrai ? (Non) Vous

88
êtes plus maligne qu’eux. (Rire)
B : Ils utilisent la poudre de minerai comme combustible. Pour
leurs vaisseaux, usines et villes, d’où l’importance que ce cycle
continue. C’est distribué de manière équitable. C’est pacifique. Il n’y
a pas de problème de contrôle. Tout le monde partage.
D : C’est très bien. Personne ne veut prendre le contrôle de
quoi que ce soit.
B : Non. Ils ont dépassé cela. Ça c’était avant, à l’époque. Ils
sont créatifs. Ils travaillent avec la lumière solaire et la pierre
pulvérisée, et ils créent ces lits qui concentrent la lumière. 10 Puis, il y
a ces réflecteurs qui envoient cette lumière là où ils sont dirigés,
éclairant ainsi leurs villes et faisant fonctionner leurs véhicules. Ils
l’utilisent aussi comme engrais pour les cultures. C’est pour une
centrale énergétique. C’est une société sous contrôle.
D : Mais les besoins de tous sont satisfaits ?
B : Oui, en effet, mais elle est plus ou moins stérile. Il n’y a pas
beaucoup de mouvement. Il n’y a pas beaucoup d’enfants. Je ne
ressens pas de joie. Juste exister.
D : Ce n’est donc pas une société idéale.
B : Je ne l’aime pas, mais c’est temporaire. C’est court. Je ne
participe pas à l’extraction. Je communique avec tout le monde. Je
leur dis où ils doivent être, et où ils doivent regarder ensuite.

Je décidai de la faire avancer vers un jour important. Même si


c’était une vie brève, il se pourrait qu’il se passe une chose que nous
pourrions juger comme importante. Elle vit un tunnel, mais elle
pensait que c’était un autre endroit, parce qu’il était carré au lieu
d’être rond. « Cela semble différent. Je crois que je retourne sur le
vaisseau. Ils me rappellent sur le vaisseau. Et… ils veulent m’ouvrir.
Pourquoi veulent-ils m’ouvrir ? – Ils ont découvert quelque chose à
mon sujet. Quand j’ai envoyé le message par la balise, j’ai employé
un terme que je n’aurais pas dû. Je l’ai exprimé autrement. Ils veulent
savoir pourquoi. Ils me font monter. Ils pensent que je suis différente,
et ils veulent voir comment je suis faite à l’intérieur. Je pense qu’ils
ne vont rien trouver, parce que cela ne vient pas de quelque chose en

Cela rappelle le processus décrit dans Entretien avec l’Alien de Lawrence S.


10

Spencer, basé sur les conversations télépathiques d’une entité biologique


extraterrestre baptisée Earl avec l’infirmière Mathilda O’Donnell Mac Elroy.
Vous en trouverez un extrait dans « Articles » sur le site de B.L.É.
89
moi. Et je devrais avoir une vie plus brève. »

D : D’où cela vient-il ?


B : De la lumière.
D : Cela vient de votre partie spirituelle ? (Oui) Vous ne pensez
pas qu’ils le comprennent, je me trompe ?
B : Ils vont le comprendre.
D : Pourquoi ? Que se passe-t-il ?
B : Je me libère devant eux, avant qu’ils ne me découpent. Je
laisse sortir mon impulsion lumineuse. Je la libère. C’est assez drôle.
Cela les renverse par terre.
D : (Rire) Ils ne s’attendaient pas à cela, pas vrai ?
B : Non, mais je crois que je les ai blessés. Je vois du sang sortir
par leurs oreilles et leurs nez.
D : Qui faisait cela, les androïdes ou les autres ?
B : Les autres. Les androïdes n’auraient pas pu.
D : Vous ne vouliez pas attendre qu’ils vous découpent.
B : Non. Ils peuvent me découper maintenant que j’ai libéré ma
lumière. La pulsation était la partie réelle en moi. Je l’ai laissé sortir
entièrement. C’était aveuglant. Elle est passée à travers eux.
D : Qu’est-ce que c’était, de l’énergie ?
B : C’est de l’énergie. Elle n’est pas lourde, mais légère. Et je la
déplace dans le vaisseau. Dans chaque partie. Elle était si puissante
quand elle a été libérée dans cette petite pièce. Et maintenant je me
déplace dans tout le vaisseau. Je mémorise, je mémorise tout. Tous
les systèmes, tous les occupants, toutes leurs lignées. Je mémorise
tout cela.
D : Comme si vous l’absorbiez ? (Oui) Pourquoi agissez-vous
ainsi ?
B : Pour le transmettre, pour que mes futures générations
portent la connaissance des plantes, des gens, des êtres, des
planètes.
D : Les futures générations de votre maison ?
B : La maison, et ils se métamorphoseront tous. Ils deviendront
quelque chose de plus. Cela touche toutes les générations. Le temps
et l’espace n’ont pas d’importance pour nous. Ils n’en ont jamais eu,
en fait.
D : Vous avez donc simplement décidé, avant d’aller plus loin,
de tout mémoriser ?
B : C’était l’occasion. Je mémorise chaque métal, chaque

90
instrument, comment fonctionnent les cellules, comment tout
fonctionne. Je l’envoie à présent dans la lumière.
D : Comment faites-vous cela ?
B : Par la pensée.
D : Tout ce que vous voyez et sentez, vous y pensez et l’envoyez ?
B : Toujours.
D : Normalement, cela ne devrait pas faire partie de votre vie,
n’est-ce pas ?
B : Oui et non. C’est déjà arrivé dans notre maison ; en tirer
avantage. C’est juste que le temps n’est pas important pour nous.
Nous sommes là depuis si longtemps.
D : Ainsi, vous n’êtes pas inquiète de votre carcasse là-bas,
parce que, de toute manière, vous n’alliez pas vivre longtemps.
B : Non, c’était temporaire. Nous sommes déguisés. Ils n’ont
jamais vu au travers de nous. Ils n’ont jamais su qui nous étions. Ils
ne voyaient que l’insecte, et l’ouvrier. Nous pouvions aller n’importe
où ainsi.
D : Mais les autres êtres comme vous n’avaient pas cette
capacité, ou si ? Ceux des autres maisons, des autres lignées ?
B : Ils l’ont.
D : Pensez-vous qu’ils s’en servaient ?
B : Pas encore. Ils attendaient. Cela fonctionne pour nous. Vous
avez une vie brève en tant qu’ouvrier, puis vous l’expulsez. Et vous
emportez la connaissance avec vous, jusqu’à ce que vous l’envoyiez
dans la lumière.
D : Savez-vous ce qu’en fait la lumière ?
B : Elle crée des choses nouvelles.
D : Il lui faut toutes ces informations pour créer des choses
nouvelles ?
B : Non, mais cela aide à donner une indication sur la manière
dont la création doit évoluer. Elle est capable de créer n’importe quoi.
C’est comme un courant de pensée qui fusionne avec tous les autres
flux de pensées. Et quand cela arrive, de nouvelles choses sont
créées. Certaines reviennent de là où elles sont venues, d’autres
avancent dans de nouvelles directions d’exploration ; et certaines
sont conservées, ou s’enroulent autour d’elles-mêmes et produisent
une intensification. Il y a un esprit divin dont nous savons que nous
faisons partie et qui estime cette expérience et l’utilise pour étendre
et approfondir.
D : Mais il lui faut l’information pour le faire ?

91
B : Non, il se sert de l’information pour créer. Il est toujours en
mesure de créer. Cela ne change jamais.
D : Pourquoi les nouvelles informations sont-elles importantes ?
B : Parce que cela donne une expérience ; cela donne une
réminiscence, un renouveau. Cela ramène l’intérêt à ce qu’il était, est,
et peut être. Tout est question de changement.
D : C’est donc important pour lui d’avoir ce retour.
B : Pour amener les changements. Ces gens là-bas, ils sont
figés. Ils ne bougent plus. Ils ne croissent plus assez. Ils perdent leur
créativité, ils perdent leur joie de vivre. Ils deviennent des robots, ils
sont…
D : Stagnants ?
B : C’est cela, stagnants.
D : Vous n’allez donc pas y retourner, je me trompe ?
B : Non, c’est terminé pour moi. J’ai fait tout ce que j’ai pu là-
bas.
D : Décidez-vous où vous irez ensuite ? Ou quelqu’un vous aide-
t-il ?
B : C’est une décision collective. Nous décidons tous.
D : Où est le groupe ?
B : Ils sont dans la lumière. Je vais dans la lumière. Et il y a là
un sentiment, une compréhension, un savoir. Quand vous êtes dans
cette lumière, vous ressentez un appel, ou une pulsion. Ou bien, vous
êtes attiré, et vous ressentez instinctivement comment y aller pour
voir où cela mène, et ce que ça fait. Et si c’est nécessaire, ou si ça
appelle, vous pouvez y aller. C’est un long voyage, mais tout va bien.
D : Il s’agit donc simplement d’aller d’une chose vers la
suivante, en s’élargissant toujours, en apprenant sans cesse. Est-ce
l’idée ?
B : C’est l’idée, c’est ça le but. C’est le rassemblement. Ceci est
le point de rassemblement et le point de libération. Mais il avance en
spirale, nous nous déplaçons sans arrêt. Je sens comme si nous
étions proches de quelque chose.
D : Où décident-ils de vous envoyer ensuite ?
B : Cela dépend d’où vous vous trouvez dans la lumière. Il y a
divers niveaux, vous savez ? Si vous travaillez dans une zone en
particulier, sur un courant de pensée. Il y ceux qui travaillent là à
diriger, ou aider, à favoriser l’expérience, quel que soit le besoin. Mais
si vous êtes au-delà de cela, si vous n’en êtes pas prisonnier, alors ce
n’est pas aussi défini. C’est une unité de l’esprit qui se déplace dans

92
toutes les directions, à toutes les époques. Et afin de maintenir
l’équilibre en soi, dans la perfection, parfois dans les zones les plus
extrêmes, cet état de perfection doit être ajusté. La lumière peut vous
demander d’y aller et de l’ajuster.
D : Ainsi, en vous développant de plus en plus sur les différents
niveaux, vous décidez davantage de ce que vous faites ?
B : Oui, parce que vous faites partie de cet esprit unique. C’est
comme l’hologramme. Il se fragmente et chaque morceau en est une
réplique parfaite. Mais tout cela fait partie de l’image complète.

Je lui ai demandé de s’éloigner de cette scène et de permettre


à la petite créature, maintenant qu’elle n’était qu’une étincelle de
lumière, de poursuivre son propre voyage. J’ai redirigé Betty dans son
corps, et ai fait appel au subconscient pour qu’il explique le choix de
lui montrer une vie aussi étrange. Je savais qu’il y avait une raison à
cela. Il y en a toujours une.

B : C’est la versatilité de la lumière. Que les choses ne sont pas


toujours ce qu’elles semblent être. Et la compréhension que la
lumière à l’intérieur est beaucoup plus.
D : Comment cela s’applique-t-il à la vie actuelle de Betty ?
B : La lignée. La manière dont elle est utilisée, ou amenée dans
un être pour absorber et comment la libérer, puis d’avancer. Sa vie
concerne une fusion. Sa vie concerne l’ajustement de la perfection.
D : Comment voulez-vous qu’elle utilise l’information de cette
vie ?
B Je veux qu’elle se souvienne du courant de conscience, où il
va. Je veux qu’elle se souvienne de l’état d’unité, et que les pensées
et la concentration viennent d’un esprit multiple. Et qu’elle est le
vaisseau de cette lumière dans une forme humaine.
D : Elle était un communicateur dans cette vie-là.
B : Elle a toujours été un communicateur. Elle en est encore un.
C’est sa raison d’être. Elle fait des conférences pour les gens et
communique avec eux. Elle puise dans le cœur de leur lumière. Elle
enlève les enduits. Elle les aide à se souvenir qu’ils sont amour et à
se connecter au Tout.
D : Elle voulait savoir s’il y avait un moyen pour elle d’améliorer
ses facultés psychiques et les conférences qu’elle donne.
B : Tout est comme cela doit l’être.
D : Vous pensez qu’elle fait du bon travail ?

93
B : Plutôt bon.
D : Elle s’en inquiète.
B : Elle n’a pas à s’inquiéter. C’est pour qu’elle reste honnête
et pour garder son ego sous contrôle. Elle s’est battue contre l’ego
avant.

Lors d’un de mes ateliers d’hypnose, une femme a soulevé un


point qui ne s’appliquait pas à la technique que j’enseignais. C’était
vraiment une digression ou distraction, mais je ne pouvais pas la
laisser passer, j’ai donc essayé d’y répondre. Je parlais de la manière
dont nous devions être tout ce que nous décidions d’incarner sur
Terre. Tout voulant dire : les gaz, les minéraux, les pierres, les plantes,
les animaux et ensuite toutes les phases de la condition humaine,
pour la raison que Dieu était curieux et voulait apprendre. Il nous a
donc envoyés ici (en tant que cellules du corps de Dieu) pour
apprendre autant que possible et rapporter ce savoir afin qu’il
s’ajoute à Son immense banque de données informatiques. Nous
continuons à voyager encore et encore, jusqu’à être « qualifié » pour
enfin pouvoir rentrer à la maison dans la Source, et y rester. La femme
a dit qu’elle ne croyait pas à cette théorie, parce que Dieu était
omniscient. Il possédait la toute-connaissance et n’avait pas besoin
de nous. D’après ce que j’ai appris, cela ne semble pas vrai. Il est une
compilation de ce que chacun d’entre nous a déposé en Lui au cours
des éons. Il est constamment en train de chercher et par Son
insatiable curiosité, Il désire apprendre continuellement. Il est
constamment en train de créer de plus en plus de formes diverses.
Elle a demandé ce qu’Il pourrait bien faire de toutes ces
informations. J’ai découvert qu’Il s’en servait pour créer avec. J’ai
expliqué que c’était comme si l’univers était en constante expansion
à mesure que nous voyageons à l’extérieur de la Source, augmentant
ainsi nos expériences et notre savoir. Ensuite, il semble qu’il atteigne
un point où il parvient à sa limite d’expansion, et commence à revenir
vers la Source, ou à imploser sur lui-même. Est-ce à ce moment-là
que nous rentrons enfin chez nous avec toute la connaissance et
toutes nos expériences vécues ? Est-ce quand nous parvenons au
moment où nous pouvons nous reposer et rester avec Dieu ? Il
semblerait alors que tout implose et se recroqueville, pour à nouveau
exploser, en un cycle permanent.
Elle a demandé : « Existe-il un moment où ça s’arrête ? Un

94
moment où nous cessons d’être, et devenons le néant ? » Je ne le
pense pas, parce que tout est énergie, et l’énergie ne meurt jamais.
Elle change simplement de forme et d’aspect. Elle n’arrivait pas à voir
l’intérêt de revenir encore et encore dans le même univers et
d’expérimenter des millions de leçons sous différentes formes. Il y
aurait un moment où nous aurions expérimenté tout ce qui était
possible, et alors, nous cesserions simplement d’exister.
Un homme dans la classe a fourni la réponse parfaite. Il a dit :
Oui, nous pourrions expérimenter tout ce qui existe maintenant dans
cet univers. Mais il existe des millions et des millions d’autres univers
qui contiennent des mondes et des créatures que nous ne pouvons
même pas imaginer. » Comme il est écrit dans ce livre, il y a des
univers qui obéissent à des lois physiques totalement différentes.
Des endroits où les planètes sont carrées au lieu d’être rondes. Il doit
y avoir un nombre incalculable d’expériences qui nous attendent
dans ces autres endroits. Ainsi, même si nous épuisons finalement
les possibilités de cet univers singulier, il y en a des millions d’autres
à explorer. Et peut-être qu’à chaque fois que l’univers explose, puis
implose, et explose à nouveau, dans son propre cycle de
réincarnation, nous sommes envoyés pour explorer quelque chose de
différent. Les possibilités sont infinies, tout comme l’est la
progression de notre âme. Tant que Dieu est curieux et veut
apprendre de nouvelles expériences à ajouter à Sa banque de savoir,
nous sommes utiles pour augmenter Ses pouvoirs créatifs. Par
conséquent, nous revenons constamment « chez nous » où existent
un amour immense et des pouvoirs de régénération. Et donc, nous
ne mourrons jamais.

95
Chapitre 5

La Planète Verte
Betty (femme) est entrée dans la vie sans rien voir, mais elle
avait l’impression d’être dans l’espace. « Il n’y a rien autour de moi.
J’ai l’impression de flotter. C’est comme de faire partie de tout. C’est
sombre, mais c’est confortable. On dirait que je regarde l’univers. Et
c’est comme si tout ce qui s’y trouve étaient mes enfants, ou mes
sœurs. Toutes les étoiles et toutes les planètes, toutes les galaxies,
c’est comme ma famille. » Tandis qu’elle regardait, elle vit quelque
chose de spectaculaire se produire : « Une galaxie vient juste de
naître. » Sa voix était pleine d’admiration. « Elle a comme jailli. D’un
coup, elle était là, elle s’est agrandie et est devenue magnifique. »

D : Elle s’est formée aussi vite que ça ? (Oui) Savez-vous


comment une telle chose se produit ?
R : Non, ça arrive, c’est tout.
D : Est-ce un endroit où vous allez souvent ?
R : Non, je ne pense pas y avoir déjà été auparavant. Cela
semble si agréable et si beau. J’aimerais bien rester là, mais oui, il y
a certainement un endroit où je dois me rendre. D’accord. J’aperçois
une planète. Elle a l’air d’une grosse lune verte. Nous nous
approchons, on dirait qu’elle est couverte de mousse. Je descends
sur la planète et il y a là des arbres réellement mous.
D : Ce qui ressemble à de la mousse ?
R : Oui. C’est toute une forêt. Les arbres sont plus hauts que
moi. Je marche dans une forêt, et c’est très humide. Les arbres sont
comme une canopée, c’est tout sombre. Ils ont des feuilles
spongieuses, d’un très beau vert. Toute la planète en est recouverte.
Le sol est noir et mou, mais je ne m’y enfonce pas. Tous les arbres
ont une écorce rugueuse et d’un brun foncé.
D : Le sol ressemble-t-il à de la boue ?
R : Il ressemble à des débris d’écorce.

Je lui ai demandé de se regarder et fus surprise de la


description. Elle n’était pas un être humain. « J’ai des pieds palmés,
ils sont bleu-gris. Ils ressemblent à des pattes de canard rallongées

96
avec de la peau entre les orteils. Et mes jambes sont longues et fines.
Mes mains également sont palmées. Je possède un pouce et trois
doigts. »

D : Pouvez-vous ramasser des choses ?


R : Oui, je peux les retenir dans les membranes palmées.
D : Portez-vous des vêtements ?
R : Non. Je suis simplement très longiligne.

Son visage était allongé, grand et fin. Pas de cheveux. De


grands yeux qui couvraient une grande partie du visage.

Visage Pied

D : Pourquoi avez-vous de si grands yeux ?


R : Parce qu’il fait sombre ici. Il y a de la lumière au-dessus des
arbres, mais c’est sombre ici au sol.
D : Avez-vous un jour et une nuit ; vous voyez ce que je veux
dire ?
R : Non, il n’y a ni jour ni nuit. Juste une sorte de pénombre.

Elle dit que sa bouche était un genre de trou. J’ai demandé :


« Mangez-vous quelque chose, consommez-vous quelque chose ? »

97
R : Je mange l’écorce. Je la ramasse par terre. Et les pieds
palmés m’aident à marcher sur l’écorce. Je la pulvérise en quelque
sorte et je la mange. (Surprise) Une langue ! Je possède une langue.
J’écrase l’écorce dans mes mains, et la lèche de mes mains avec ma
langue.
D : Est-ce tout ce que vous consommez ?
R : Oui, seulement de l’écorce.
D : Quel est son goût ?
R : Je ne sais pas.
D : Je me dis que, si vous y êtes habituée, vous ne connaitriez
rien d’autre. Buvez-vous quelque chose ?
R : Non, il y a de l’humidité dans l’air. Je l’absorbe à travers ma
peau. Il fait frais et humide dans les bois, je n’ai donc pas besoin de
boire quoi que ce soit.
D : Avez-vous un sexe ? Savez-vous de quoi je parle ?
R : Je suis … femelle. Je ponds des œufs. Et mon compagnon
fertilise les œufs une fois pondus.
D : Habitez-vous quelque part près d’ici ?
R : Dans la forêt.
D : Eh bien, vous avez dit que la forêt recouvre toute la planète.
(Oui) Vivez-vous dans un endroit en particulier dans la forêt ?
R : Nous avons un genre de territoire à nous. Il y en a d’autres
comme nous, et nous nous battons pour les territoires.
D : N’y a-t-il pas de place pour tout le monde ?
R : C’est une petite planète. Les autres groupes veulent de plus
grands territoires.
D : Comment vous battez-vous ?
R : Ils foncent les uns dans les autres et se bousculent.
Cependant c’est très rare que quelqu’un soit tué. C’est simplement
une lutte de pouvoir. Le plus gros gagne.
D : Votre groupe a-t-il déjà dû se battre ?
R : Non, parce que notre mâle est le plus gros. Mais en général
cela ne va pas si loin. Les autres abandonnent.
D : Il domine donc les autres territoires. (Oui) Vivez-vous dans
un abri ?
R : Non, nous sommes toujours dehors.
D : Connaissez-vous des températures extrêmes ?
R : Non, elle reste la même.
D : Et quand vous pondez vos œufs, où allez-vous pour le faire ?
R : Nous les pondons, c’est tout. Puis, les mâles viennent les

98
fertiliser.
D : Votre groupe est-il grand ?
R : Oui. Mon mâle a vingt femelles. La plupart n’en ont pas
autant.
D : Que faites-vous pour occuper votre temps ?
R : Nous cherchons de la nourriture.
D : Mais vous avez dit que l’écorce est partout, pas vrai ?
R : Oui, mais il nous en faut beaucoup. C’est pour cela qu’il y a
des luttes de territoire.
D : Je pensais qu’il y avait de l’écorce partout, parce qu’elle
tombe des arbres.
R : Oui, mais les femelles qui produisent des œufs ont besoin
de beaucoup de nourriture. Il y a tellement de femelles. Les mâles
veulent les femelles, mais ils n’ont pas assez de territoire pour leur
fournir à manger.
D : Quelqu’un est-il mort dans le groupe ?
R : Parfois, la plupart du temps de vieillesse, ce qui
correspondrait à trois ou quatre de vos années terrestres.
D : Je me disais que c’est une manière de contrôler la
population. Les gens meurent donc, mais vous vous reproduisez
constamment.
R : Mais parfois les œufs se font écraser, en particulier s’ils
sont pondus là où quelqu’un va se battre.
D : Dormez-vous, savez-vous ce que c’est ?
R : Nous nous reposons mais ne dormons pas. Nous cessons
de bouger. La plupart du temps, nous bougeons.
D : Êtes-vous la seule espèce de cette planète, ou existe-t-il une
autre vie animale ?
R : Il n’y a que nous et les arbres. Mais nous prenons le dessus.
Nous tuons les arbres. C’est pour cela qu’il nous faut du territoire.
C’est ce qui arrive – les arbres sont tués.
D : Comment sont-ils tués.
R : À certains endroits, il n’y a plus d’écorce. Ils l’arrachent des
arbres.
D : Vous n’attendez pas qu’elle tombe sur le sol de la forêt ?
R : Non. Le territoire où je vis est encore correct. Le mâle a
réussi à empêcher les autres mâles de venir.
D : Se rendent-ils compte qu’ils détruisent leur nourriture ?
R : Non. Mon mâle, oui. Mon mâle sait qu’il ne peut pas avoir
plus de vingt femelles.

99
D : Mais si vous avez des enfants – si vous les appelez ainsi –
ils devront manger eux aussi ?
R : Oui, mais il sait combien d’œufs il doit fertiliser. Il est sage
pour cela.
D : Parce que votre planète a des ressources limitées. Votre vie
consiste donc à simplement manger et se reproduire.
R : Manger et pondre des œufs.
D : N’aimeriez-vous pas aller ailleurs ?
R : Non. D’autres endroits sur la planète sont en train de mourir.
Les gens mangent l’écorce. Ils ont aussi fertilisé trop d’œufs. Il y a
trop d’enfants. Ils mangent toute l’écorce ! Et maintenant ils tuent les
arbres. Et bientôt il n’y aura plus assez à manger.

Je l’ai déplacée à un jour important, même si je ne pouvais


m’imaginer en quoi pourrait consister un jour important dans une vie
aussi banale.

R : Il ne reste plus rien d’autre que notre territoire. Le reste de


la planète est nu.
D : Qu’est-il arrivé aux autres êtres ?
R : Ils sont morts. Ils ont tout mangé. Ils sont tous morts de faim.
D : Et les arbres n’ont pas survécu non plus ?
R : Non. Maintenant mon mâle domine toute la planète. Notre
groupe est le seul qui reste.
D : Mais à quoi cela sert-il d’avoir toute la planète si vous ne
pouvez pas vivre dans les autres parties ?
R : Sans les autres, les arbres vont finir par revenir. Il faudra
plus que ma vie pour cela.
D : Votre groupe est donc le seul qui fasse des enfants ?
R : Oui. Mais il est sage. Il s’assure que tout revienne, parce
qu’il enseigne aux jeunes. Il ne laisse qu’un certain nombre de mâles
vivre, et il les éduque tous.

Il semblait qu’il n’y avait pas beaucoup de variation dans une


vie comme celle-ci, alors je l’ai fait avancer au dernier jour de sa vie,
pour voir ce qui lui était finalement arrivé.

R : J’ai juste… Je me repose toujours maintenant. Je ne peux


plus bouger.
D : C’est ce qui arrive quand vous mourez ? (Oui) Même si vous
mangez, ce n’est pas assez pour vous maintenir en vie ?
100
R : Nous nous usons. On bouge tellement au cours de notre vie
qu’on s’use tout simplement.

Je l’ai fait avancer jusqu’à ce qu’elle ait quitté son corps et


qu’elle soit de l’autre côté. « Pouvez-vous voir votre corps ? »

R : Oui. Il s’estompe tout simplement. Il se décompose, je


suppose.
D : Quelle leçon pensez-vous avoir apprise de cette vie ?
R : L’importance de l’équilibre. De ne pas prendre plus qu’il
n’en faut.

C’est une leçon importante, et de celles qu’on pourrait


appliquer à notre époque actuelle, où nous sommes en train de
dépouiller la Terre des ressources naturelles sans les remplacer.
Espérons que nous n’aurons pas le même destin avant de réaliser
que ce n’est pas la meilleure façon de vivre.
Quand j’ai appelé la présence du subconscient vers la fin de la
séance, j’ai demandé pourquoi il avait choisi une vie aussi étrange.
Je savais qu’il n’y avait aucun moyen de localiser la planète.

R : Parce qu’elle devait apprendre l’équilibre dans cette vie.


Une chose qu’elle a apprise dans cette vie-là et qu’elle doit
réapprendre maintenant.
D : Bien sûr, c’était là un usage très sévère de l’équilibre, n’est-
ce pas ?
R : Oui, mais cette leçon est importante pour elle.
D : Dans cette vie, son groupe a été capable de survivre.
R : Oui, parce qu’il avait un chef qui comprenait l’équilibre.
D : C’était intéressant de voir qu’ils ont pu survivre avec
l’écorce.
R : C’était leur nourriture.
D : Cela montre aussi ce qui arrive quand toute une planète
perd son équilibre.
R : Oui. Mais, à l’heure actuelle, elle a perdu son équilibre. Elle
doit apprendre à équilibrer mieux les zones de sa vie. Elle est une
enseignante qui n’enseigne pas. Elle devrait. Elle est une guérisseuse.
Elle doit apprendre aux autres à guérir. Elle a eu de mauvaises
expériences dans le passé (d’autres vies). Elle doit les laisser derrière
elle. Elle a été tuée pour sa croyance en l’art de guérir. Elle a été
torturée. Elle doit l’oublier. Elle doit réaliser que c’est une nouvelle vie.
101
C’est pourquoi il lui faut l’équilibrer. Elle a besoin d’équilibrer ce qui
est arrivé dans le passé avec ce qui se passe maintenant, et réaliser
qu’il y a un besoin et une place pour des enseignants. Elle ne sera
pas torturée ou tuée dans cette vie. C’est une époque où les choses
ont changé, et elle doit enseigner. Elle doit guérir en apprenant
l’équilibre. Elle doit enseigner l’équilibre.

Je pense que le subconscient nous a aussi montré cette vie


comme métaphore des conditions qu’affronte notre monde au
quotidien. C’était un avertissement que l’histoire se répète. Peu
importe que cela soit arrivé sur une autre planète, cela montre que
nous pourrions nous diriger sur la même voie, si nous n’apprenons
pas à respecter notre environnement et à protéger notre planète,
notre maison.

102
Chapitre 6

La Structure N’est Pas Importante

Clare est une jeune femme remarquable. Je l’ai rencontrée


pour la première fois à Kona, à Hawaii, en février 2005. Elle voyage
partout dans le monde en faisant tout ce qu’elle veut. Aucune
aventure n’est hors de sa portée. À Hawaii, elle est sortie tous les
jours en bateau promenade pour aller nager avec les dauphins. Elle
a assisté à mes conférences et ateliers pendant que j’étais à Kona.
Elle s’est ensuite arrangée pour me rencontrer à Londres quelques
mois plus tard, alors que je m’y trouvais pour faire des conférences
et diriger mes cours d’hypnose. Elle habite sur le continent, et elle
n’aurait pas de mal à venir pour faire une séance, et pour assister à
la formation. Tout ceci semble normal, mais ce qui rend la chose
extraordinaire c’est que Clare était en fauteuil roulant. Elle n’a jamais
laissé cela devenir un handicap. J’étais inquiète du fait qu’elle assiste
à la formation, parce qu’elle se déroulait dans une résidence privée
près d’Hyde Park, dans une magnifique maison victorienne à trois
étages. Mais les maisons à Londres, aussi bien que les restaurants,
les trains et tout le reste, ne sont pas équipés pour les personnes à
mobilité réduite. Elle a réussi à grimper l’escalier de pierre qui menait
dans la maison, et était à l’intérieur avant même que nous soyons au
courant qu’elle était là. Elle n’a pas demandé d’aide, et n’en attendait
pas.

Quand elle voulut faire une séance, je ne voyais pas comment


cela serait possible. Mon hôtel était l’un des milliers de vieux
bâtiments qui avaient été transformés en hôtels. Il y en a des blocs
entiers de ce qui aux XVIIIème et XIXème siècles étaient des maisons
familiales, remodelées en hôtels, mais les chambres sont petites,
ayant été adaptées pour y loger une mini salle de bain. En règle
générale, il y a un tout petit ascenseur, à peine assez grand pour deux
personnes et leurs bagages, et les couloirs sont des parcours
d’obstacles. Je ne voyais pas comment il serait possible pour Clare
de gérer tout cela pour venir à la séance. Mais elle m’a dit de ne pas
m’inquiéter, qu’elle était habituée à entrer et sortir de toutes sortes

103
d’immeubles que la plupart des gens considéreraient comme
inaccessibles à quiconque était en fauteuil roulant. Je suppose que
c’est l’ancien adage qui dit : « Quand on veut, on peut. » Je savais à
quelle heure elle devait arriver, et je voulais descendre dans le hall
pour l’aider à manœuvrer l’ascenseur, mais elle a frappé à ma porte
avant.
J’avais une grande admiration pour cette jeune femme, et je
savais que l’un des principaux problèmes qu’elle voulait aborder lors
de la séance, était la cause de son handicap. Elle fut aussi capable
de sortir du fauteuil roulant et de s’allonger sur le lit, en se servant
de ses bras et de son torse. Ses jambes n’étaient pas complètement
inertes mais elles ne pouvaient pas supporter son poids. Elle n’eut
aucun problème à entrer en transe profonde et, comme à l’habitude,
je n’avais aucune idée de ce que nous allions découvrir quand j’ai
commencé la séance.
Clare est descendue du nuage, suspendue au-dessus d’une
grande ville au bord de la mer. « La forme de la ville est celle d’un
croissant de lune s’étendant le long de la baie. Il y a des immeubles
très hauts, d’autres plus petits, et des jetées se prolongeant dans ce
qui ressemble à de l’eau. C’est drôle parce qu’on dirait qu’il y a de
hautes levées en bordure de mer, mais la mer a l’air figée. Il n’y a pas
le mouvement des vagues. Tout est comme gelé. » Je l’ai fait
descendre jusqu’à ce qu’elle se tienne à la surface, et lui ai demandé
une description depuis cette perspective. « J’ai l’impression d’une
couleur bronze ou cuivrée. C’est une sorte de matériau en plastique.
Même sous mes pieds, on dirait le même genre de matériau en
plastique métallique. Les immeubles sont faits de cela, et tout a un
reflet orange cuivré. Il y a aussi des arbres qui ressemblent à des
maquettes, comme s’ils étaient artificiels.
Elle ne voyait aucun véhicule ni personne. Les rues étaient
désertes, mais ceci arrive souvent, au début, quand le sujet entre
dans la scène. Ils sont en général seuls sans aucun signe de vie. Puis,
lorsque nous parlons, les êtres et d’autres choses entrent en scène,
presque comme s’il fallait d’abord planter le décor, et que le reste
vienne ensuite s’y placer. Elle nota ce qui ressemblait à un nuage de
couleur bronze cuivré qui lançait des étoiles dans le ciel obscur
surplombant la ville. Je lui ai ensuite demandé de se décrire. « J’ai
l’air très mince et longiligne. Et les jambes sont très, très fines, en
particulier sous l’articulation du genou. Mes pieds ressemblent
davantage à des sabots qu’à des pieds. Je ne porte pas de vêtements.

104
Mon corps ressemble à un squelette. Ma peau est de cette même
couleur bronze. J’ai des bras fins et de drôles de mains. Elles sont
larges, beaucoup plus larges. Six doigts, plus un genre de pouce, qui
est disproportionné et plus court que les autres doigts. »

D : Et votre visage ? Avez-vous des cheveux ?


C : (Rire) Je ressemble à un squelette avec des cheveux, oui. Ils
sont de couleur claire, et ressemblent un peu à de la paille.
D : Avez-vous des yeux ?
C : Oui, je crois qu’il y a là quelque chose dans les cavités. Cela
pourrait être des yeux. Je peux voir. Pas de nez. Je ne suis pas sûre
pour la bouche. Il y a une ouverture. C’est presque comme s’il n’y
avait pas de peau sur ce squelette. Juste cet étrange matériau. Il n’y
a pas d’oreilles.
D : Mangez-vous de la nourriture ?
C : Il n’y a pas d’organes. C’est juste la structure, rien d’autre.
C’est vide.
D : Qu’est-ce qui vous maintient en vie si vous n’avez ni cœur
ni poumons ?
C : C’est ce que je me demande, s’il y a de la vie ici. On dirait
qu’il y a un système à l’intérieur de cette structure avec une
circulation. C’est de l’énergie liquide, légèrement bleutée. Elle circule
dans la structure. Et il y a quelque chose qui doit être vert aussi.
D : Devez-vous boire, ou la remplacer ?
C : Non, c’est comme une voiture qu’on alimente. Je crois que
de temps en temps, il faut refaire le plein.
D : Comment cela se passe-t-il ?
C : Dans le talon de cette structure. Il y a une ouverture pour le
remplissage.

Quand Clare a commencé à décrire son habitation, c’était tout


aussi étrange. Elle vivait dans une sorte de cave sous l’un des
immeubles. Elle n’avait pas non plus besoin de dormir, tout comme
elle n’avait pas besoin de manger. La pièce était vide, un simple
espace. « C’est difficile à voir. Je suis dans cette pièce, et on dirait
qu’il y a là d’autres êtres beaucoup plus grands que moi, avec des
points bleus. Comme s’ils étaient vides et avaient des points bleus
autour d’eux. Mais le reste est vide ou noir. C’est comme d’être
suspendu dans le vide. J’ai senti une certaine densité. Et c’est la
seule chose qui me permet de dire qu’il doit y avoir quelque chose,

105
parce que ça bouge. Ces êtres semblent être ici, mais je ne les vois
pas. Simplement les contours qui sont des lignes bleues. Elles sont
discontinues. Je crois que nous avons quelque chose à faire
ensemble. »
Quand j’ai essayé de découvrir ce qu’elle faisait, ce qu’était son
occupation, elle s’est soudain retrouvée en train de flotter à
l’extérieur de la pièce. « Cela devient gris à la place des autres
couleurs. Je ne vois rien. J’ai été tirée vers l’extérieur. Aspirée. Je flotte.
Je suis comme dans un nuage, dans quelque chose de gris. »

D : Quelque chose est-il arrivé qui vous a fait quitter cet endroit ?
C : Non. Cela a simplement disparu.

Je n’ai pas pu obtenir davantage d’informations au sujet de


cette étrange créature, je lui ai donc dit de se déplacer dans le temps
et l’espace jusqu’à ce qu’elle voie quelque chose d’approprié. Ma
curiosité était bien sûr piquée. J’essayais de comprendre ce que ces
étranges scènes avaient à voir avec la vie physique actuelle de Clare.

C : Je vois du rouge et du noir. Du noir avec certains contours


rouges. Je suis devenue un peu plus lourde. Comme si je tombais et
devenais plus dense. Tout le corps parait plus dense. Il est fait de
deux couches. La couche supérieure est un peu plus structurée, plus
comme du plastique. Et la couche inférieure qui touche le lit est plus
molle. Et il y a un tintement dans les bras et la poitrine, ainsi que dans
les jambes. Et dans la tête. Dans le visage à présent.
D : Le corps a-t-il deux bras et deux jambes, ou comment est-il
fait ?
C : Il a plus de deux bras et jambes. Il a quatre jambes avec
juste deux hanches. Et il a trois bras de chaque côté qui sortent des
épaules.
D : Avez-vous des idées du visage ?
C : On dirait qu’il est à demi animal. La tête est plus longue, et
elle est faite de deux parties. La première partie est comme une tête
humaine à l’arrière. Puis, il y a une extension, mais à un angle de
quarante degré vers l’avant. La tête a donc un front qui avance et
surplombe la partie inférieure du visage. Je suppose que cela
ressemble à une bouche ouverte, mais c’est une tête et un visage
complets. La peau est dorée.
D : Est-il difficile de marcher avec autant de jambes ?
C : Cela facilite la locomotion, parce qu’il y en a toujours une
106
qui touche le sol. C’est un peu comme une roue en fait, la manière
dont elles se déplacent.
D : Cela parait logique. – Où vivez-vous ?
C : On dirait qu’il y a quelque chose dans le ciel. C’est très gros.
Comme un vaisseau. Pas vraiment, mais des lumières avec une
structure entre.
D : Y a-t-il d’autres personnes là ?
C : Je ne suis pas consciente d’autres personnes. – Il y a un
nouveau zoom.

Elle avait à nouveau quitté la scène pour se retrouver dans le


néant. Je ne réussis pas à obtenir plus d’informations. Je lui ai donc
dit de se déplacer à nouveau à travers le temps et l’espace jusqu’à
ce qu’elle trouve autre chose d’approprié. Quand je lui ai demandé ce
qu’elle voyait ou sentait, elle s’est sentie frustrée et voulait arrêter.
« Je ne peux aller nulle part. Je ne peux rien voir. Ça fait juste ’zzzzz’
dans mon corps. »

D : Tout va bien. Vous vous débrouillez très bien. Suivez le


mouvement parce que cela arrive pour une bonne raison. Que
ressentez-vous dans votre corps ?
C : Comme des fourmillements.
D : Vous voulez parler des nerfs ?
C : Probablement.
D : Où le ressentez-vous le plus ?
C : Dans les doigts, le dos et dans les jambes. Comme un
frémissement. L’image que j’ai, c’est de ressentir le cosmos tout
entier. Comme d’être pleine de planètes et d’étoiles et de tout cela.
D : Oh, c’est très grand, n’est-ce pas ? (Oui) Comme si vous
étiez dans l’espace ?
C : Non, c’est être le cosmos.
D : Être tout l’ensemble. (Oui) À quoi cela ressemble-t-il ?
C : À la liberté. Je n’ai pas à vouloir quelque chose. Je peux juste
être. Je suis, et c’est suffisant. C’est comme de rentrer chez soi.
D : Là où c’est si immense que c’est difficile à imaginer ?
C : Non, ce n’est pas de l’imagination. C’est juste être.
D : Mais si vous pouvez être n’importe quoi, que faites-vous ?
C : Rien. Pour finir, rien. Juste exister. Permettre aux choses
d’arriver.
D : Êtes-vous seule ?

107
C : On dirait que je suis tout. Nous sommes tous ensemble. Il
n’y a pas de séparation.

Tout ceci semblait si familier, car j’avais obtenu la même


description de cet endroit de nombreuses autres personnes qu’ils
appellent tous la « maison ». Ils sont si heureux qu’ils veulent y rester.
Ils n’ont aucune envie d’expérimenter autre chose. Mais j’ai besoin
d’informations, alors je savais que je devais lui faire quitter ce
magnifique lieu de félicité.

D : Pourquoi avez-vous décidé de partir si c’était si parfait et si


beau ?
C : Le devoir, je suppose. Pour acquérir de l’expérience pour
que le tout puisse croître. De sorte à accumuler différentes
expériences, pour que les choses puissent bouger et évoluer.
D : Et cela ne pouvait pas se faire dans un endroit parfait ?
C : Je crois que c’est une question de changer d’états.
D : Alors vous avez dû quitter ce magnifique état, et aller
quelque part ailleurs pour collecter des informations ? (Oui) Pour
apprendre. (Oui) Comment était-ce lorsque vous vous êtes séparés ?
C : Très douloureux.
D : Êtes-vous autorisée à y retourner ou devez-vous rester et
apprendre d’autres choses ?
C : Non, je crois que je peux y retourner.
D : Où êtes-vous allée quand vous avez dû vous séparer ?
C : D’abord, je crois que je suis devenue une planète.
D : Oh, cela a dû être une énorme expérience, n’est-ce pas ?
(Oui) Que pouvez-vous devenir d’autre qu’une planète ?
C : On dirait un être plus caoutchouteux et allongé. Plus
reptilien. Il y a des organes. C’est très différent. Il n’y a pas de limites.
Pas du tout.
D : Ceci fait-il partie de l’apprentissage, d’expérimenter divers
types de corps ? (Oui) Ils sont physiques, mais ils sont tous différents,
c’est ça ?
C : Oui, vraiment. C’est un autre mouvement, une autre façon
de voir les choses.
D : Puis, vous allez simplement de corps en corps et de lieu en
lieu à la recherche d’informations ? (Oui) Y a-t-il quelqu’un ou quelque
chose qui vous dit où aller et quoi faire ?
C : C’est comme d’être appelé de l’intérieur.

108
J’ai décidé de la déplacer dans le temps jusqu’à ce qu’elle
décide d’entrer dans le corps de Clare. « Pourquoi avoir décidé
d’entrer dans ce corps ? »

C : Je me sens attirée vers lui. En réalité c’est très joyeux. C’est


comme d’être aspiré à l’intérieur.
D : Une aspiration ? Comme être absorbé par le corps ? (Oui)
En tant que bébé ?
C : C’était très tôt dans l’évolution du bébé, dans le fœtus.
D : Quand il est à l’intérieur de la mère ? (Oui) Quand vous êtes
entrée dans le corps de Clare, était-ce votre première fois dans le
corps d’un humain ?
C : Non. Il y a eu plein d’autres fois avant.
D : Il semblerait que vous aimez bien explorer, pas vrai ?
C : Oui. Je commence à m’en lasser. Je suis lasse d’essayer
toutes ces différentes choses, et lasse de la variation.

Maintenant que je l’avais ramenée dans le corps de Clare, je


me suis dit qu’il était temps de faire intervenir le subconscient, plutôt
que de lui faire parcourir cette vie. J’ai demandé pourquoi il avait
choisi ces étranges vies extraterrestres pour les montrer à Clare ?

C : Pour lui montrer que la structure n’est pas importante.


D : Elles n’étaient vraiment pas humaines.
C : Cela n’a pas d’importance, structurelle, quelle qu’elle soit.
L’esprit peut habiter n’importe quelle forme. Peu importe l’aspect
extérieur. Ce n’était que d’autres représentations extravagantes,
toutes les drôles de formes qu’il peut revêtir, pour s’adapter à la
nécessité du moment.
D : Ainsi, la structure externe n’a pas d’importance ? (Non)
Bien sûr, la partie la plus importante est la force de vie, c’est ça ?
C : C’est une étincelle, oui. L’esprit, la force de vie, peu importe.
Ou simplement la collecte d’informations et d’expériences. Il existe
de nombreuses formes de vie partout. Peu importe le genre de corps
qu’elle occupe. Tout possède la même information à l’intérieur, ou est
issu de la même information. De la même Source. De l’esprit, ou du
nom que vous voudrez lui donner. Et il peut adopter n’importe quel
état, forme ou consistance.
D : Est-ce ce qu’elle a vu quand elle a senti qu’elle était le
cosmos tout entier ?
C : Oui, cela en fait partie. Tout en fait partie, toutes les formes
109
bizarres, toutes les expressions de cet Un. Il y a eu un moment où elle
en faisait partie. Il y a eu un moment où quelque chose d'autre s’est
produit, et où elle a été aspirée dans la lumière. Elle était le cosmos,
mais en même temps dans quelque chose de plus original, comme la
lumière, une pure lumière. C’était avant qu’elle ne devienne une
planète. Cela ressemblait à l’Origine.
D : Si le cosmos représentait le tout, que serait la lumière ?
C : Simplement l’Origine.
D : L’Origine dont le cosmos et tout le reste est issu ?
C : Oui. Peut-être était-ce l’étape d’avant, mais c’est indicible.
D : J’ai déjà entendu cela, il y a certains mots et certains termes,
concepts, que nous ne comprendrons jamais. Il n’y a pas de mots
pour les décrire. (Oui) Il y avait donc quelque chose avant la lumière.
C : Oui, c’est déjà une manifestation. Mais cela ne s’explique
pas.
D : Ainsi, quand elle est entrée dans la lumière, elle est
devenue la planète.
C : Par la suite, quand elle s’est séparée de la lumière.
D : Alors, il doit y avoir eu beaucoup d’autres expériences avant
d’essayer les divers corps.
C : Des tas.
D : Quel était l’objectif d’avoir expérimenté tellement de choses
différentes ?
C : De rassembler à nouveau l’ensemble de la manifestation.
Synthétiser. Faire une synthèse de toutes les diverses manifestations.
Et de les rapporter à la Source.
D : Que fait ensuite la Source avec toutes ces manifestations ?
C : On pourrait dire que cela la fait grandir et devenir plus
complète, plus riche, avec plus de facettes.
D : Ainsi, la Source continue à grandir et à se compléter. (Oui)
Vous avez donc montré ceci à Clare pour qu’elle puisse le
comprendre ?
C : Elle le sait.
D : Mais elle aurait pu aller dans des vies passées.
C : Non. Plus de vies passées. Elle doit avancer. Ce n’est pas
important. Elle a tout intégré. Elle doit aller de l’avant.
D : Vers quoi nous dirigeons-nous ? Le savez-vous ?
C : Vers une autre manière de penser. Pour tout fusionner afin
qu’il n’y ait plus de violence. Plus de chocs entre les diverses choses,
afin qu’il y ait une harmonie et une évolution, comme d’être porté par

110
un ruisseau, par une rivière, vers l’aval.

J’ai ensuite posé les questions de Clare. « Pourquoi ce


dysfonctionnement de la colonne vertébrale et de ses jambes ?
Quelle en est la raison ? »

C : C’est comme l’image du monde tel qu’il est aujourd’hui. Tout


est tiraillé dans des directions opposées au lieu de s’harmoniser dans
une même direction.
D : Vous voulez dire que son corps est tiré dans différentes
directions ? (Oui) Mais elle est née ainsi.
C : Oui, mais cela a commencé à se disloquer vraiment quand
elle a été entourée d’un manque d’harmonie. Elle ne savait pas
comment le gérer. La disharmonie dans sa famille ? Quand elle a été
tirée vers ses parents, vers sa grand-mère, et qu’elle n’arrivait pas à
faire rejoindre les différentes forces en une seule.
D : C’est là où cela s’est matérialisé ? (Oui) Est-il possible d’y
remédier maintenant ? Parce que je connais le pouvoir du
subconscient.
C : Elle doit trouver l’harmonie en elle-même.
D : Elle fait pourtant des choses merveilleuses. Nous voulons
l’aider. Comment pourra-t-elle trouver l’harmonie en elle ?
C : En mourant. (Ce fut un choc.)
D : Nous ne voulons pas cela, n’est-ce pas ?
C : Peut-être pas physiquement, mais elle doit mourir.
D : Comment pourrait-elle mourir sans le faire physiquement ?
C : Elle doit sortir.
D : Quel but cela servirait-il ?
C : C’est comme de revenir depuis une autre perspective.
D : Cela peut être fait sans mourir ?
C : Oui, c’est possible. Elle sera aspirée hors du corps, mise au
« lavage » et ramenée.
D : Cela se produira-t-il la nuit pendant qu’elle dort ?
C : Cela peut arriver à tout moment.
D : Nous ne voulons pas causer de dommage au corps. Est-ce
d’accord ? Parce qu’il est de mon devoir de ne jamais causer de mal.
C : Non, il ne lui sera fait aucun mal. Elle ne peut pas être
blessée. Elle a traversé de nombreuses choses sans en être affectée.
D : Elle sortira donc de son corps, et ensuite reviendra selon un
point de vue différent ?

111
C : Cela semblera simplement aussi maladroit que d’habitude
quand elle reviendra.
D : Le corps sera alors plus en harmonie ?
C : Oui, elle sera alignée.
D : Commencera-t-elle à pouvoir bouger et sentir ses jambes ?
C : Cela se pourrait, oui. C’est une possibilité.
D : Une fois le corps en harmonie, pourrez-vous refaire les
connexions ?
C : C’est possible. Elles sont toujours là, et elles sont intègres.
D : Elles ne sont donc pas détériorées. Peuvent-elles être
reconnectées ?
C : Elles sont connectées, mais elles sont ternes, anesthésiées,
ou… c’est dur à dire. C’est comme si elles avaient été pincées et
qu’au lieu que le courant passe normalement au travers, il n’y avait
qu’un tout petit flux. Comme un ruisseau asséché. Oui, il pourrait y en
avoir plus. Elles recevront plus d’énergie.
D : Pouvez-vous faire cela ?
C : Si elle parvient à être pleinement alignée, ce sera possible.
D : Quand voulez-vous qu’elle fasse cela, se mettre en
harmonie ?
C : Le weekend après celui-ci. Elle sera de retour à la maison à
ce moment-là.
D : Et vous protégerez l’esprit de sorte qu’il puisse réintégrer le
corps.
C : Oui, parce que le travail n’est pas fini. Il y a tellement plus à
venir, tellement plus. Ce sera très progressif. Elle sentira des
sensations revenir dans ses jambes.
D : Elle pourra donc recouvrer petit à petit l’usage de ses
muscles.
C : Oui. Ils doivent être réveillés. Il est temps ! Il est temps. Le
moment est venu ! Quand elle fera l’expérience de quitter son corps
pour être nettoyée et réajustée, il sera possible de travailler sur tout
le corps en même temps quand toutes ses énergies seront alignées.
D : Alors, pendant qu’elle sera hors de son corps pour cette
brève période, vous pourrez travailler sur son corps ?
C : Oui. Nous remettrons la machine en ordre. Le corps tout
entier a besoin d’une révision. C’est plus efficace quand elle est
sortie, parce qu’alors ses systèmes énergétiques seront aussi révisés.
Il n’y a rien d’autre à faire.
D : Mais c’est sans danger pour elle, elle reviendra.

112
C : Elle sera fatiguée. – C’est le meilleur moyen. Oui, le moment
est venu. Elle attirera les foules. Elle enseignera à une plus large
échelle. Après la révision, elle parlera aussi autrement. Elle rendra les
choses plus compréhensibles pour les gens en les exprimant mieux.
Et elle travaillera beaucoup plus à un niveau énergétique directement
à travers son corps. Elle transmettra la connaissance. Elle voyagera
partout dans le monde. Sa vie commence maintenant. Elle avait
besoin de ce déclencheur. Elle guérira aussi les autres. Elle attendait
cela.
D : Que va-t-elle ressentir quand ceci arrivera ?
C : Elle aura à nouveau cette drôle de sensation. Pas
réellement capable de voir, en ayant du mal à remuer sa langue pour
dire quelque chose. Elle aura alors simplement à s’allonger sur le lit
et nous nous chargerons du reste.
D : La raison pour ceci vient du fait que les connexions sont
dissociées actuellement. C’est pourquoi il lui est difficile de parler.
(Oui) Par conséquent, quand elle sentira cela, le weekend en huit,
quand elle sera de retour chez elle, il lui suffira de s’allonger dans
son lit jusqu’à ce que ce soit passé ?
C : Jusqu’à ce qu’elle sente à nouveau ses pieds.
D : Et pendant ce temps-là, vous travaillerez sur le corps. (Oui)
C’est merveilleux. Elle ne s’attendait pas à cela aujourd’hui, n’est-ce
pas ?
C : Non, pas du tout.
D : Elle cherchait des informations, mais pas une chose comme
celle-ci. —C’est étrange que nous nous soyons rencontrées d’abord
aux antipodes de cet endroit, puis à nouveau ici.
C : Oui. C’était prévu ainsi. Il n’y a pas d’accidents. Elle a pris
son temps, mais la voici.
D : Elle a appris les leçons du handicap, et maintenant elle n’en
a plus besoin.
C : Non. Il suffit de laisser les choses arriver. Elle sait que les
choses vont se produire et elle n’a pas besoin de réfléchir à la
manière d’y parvenir. Elle est prête. De grandes choses vont arriver.
Tant qu’elle ne doute pas, elle pourra les avoir. Elle doit simplement
croire que c’est vrai.

Quand Clare s’est réveillée et s’est levée pour se remettre dans


son fauteuil roulant, elle a dit qu’elle remarquait déjà des
changements par rapport à avant. Une de ses jambes était plus

113
mobile. (D’habitude, elle devait les soulever pour les positionner sur
le fauteuil.) Elle ressentait aussi certaines sensations inhabituelles
dans les jambes. Je lui ai expliqué quel serait le processus une fois
rentrée chez elle. Je crois qu’il valait mieux que cela se passe pendant
qu’elle était seule, sans personne pour la déranger. De cette manière,
ils pourraient travailler sur elle et prendre tout le temps qu’il leur
faudrait.

114
Chapitre 7
la conscience des cellules
J’avais ce matériel dans mes dossiers depuis plus de vingt ans.
J’étais en train de le parcourir et de détruire de nombreuses vieilles
séances qui remontaient jusqu’en 1985, quand notre groupe se
réunissait régulièrement à Eureka Springs. C’était des jours
merveilleux d’exploration et de camaraderie. Il était si important
d’avoir d’autres personnes qui pensaient comme moi avec qui
discuter. Même si le groupe a été dissous, je me sens toujours proche
de ces merveilleuses personnes qui étaient si importantes dans ma
vie à cette époque. Elles n’ont aucune idée à quel point j’avais besoin
de leur compagnie et de leur compréhension pendant ces jours où
tout ce que je découvrais était nouveau et différent. Lors de nos
réunions, nous avions souvent un sujet d’intérêt général à explorer,
et celui ou celle qui se portait volontaire pour se mettre en transe
répondait aux questions du groupe. Quand j’ai trouvé cette
transcription oubliée, c’était comme si elle avait attendu là depuis
vingt ans d’être redécouverte et intégrée dans mon œuvre. Le temps
est venu et elle a trouvé sa place. Elle convient parfaitement au sujet
de la conscience et de la reconnaissance que tout est en vie et
intelligent. Pourtant, au moment de cette séance, je ne comprenais
pas grand-chose à ce qui avait été dit, je n’étais pas encore parvenue
à ce stade de compréhension. Cela m’a montré à quel point j’ai
progressé dans ma façon de penser et de comprendre en vingt ans.
Le sujet de ce soir-là était la guérison. Je vois encore dans mon
esprit tout le groupe assis dans la pièce, attentif à ce qui se passait
et dans l’attente d’y participer en posant des questions. Oh, comme
ces jours-là me manquent, ainsi que ces chères personnes !

Sujet : Nous reconnaissons l’importance du sujet de ce soir et


sommes impatients de discuter avec vous des aspects de la guérison.
La guérison est une œuvre importante. Tout est soit en train de guérir
ou de s’acheminer vers une destruction. La destruction est un
phénomène naturel et n’est pas négatif comme il apparait quelque
fois. Cependant, une destruction prématurée d’une entité ou
conscience, une pièce de matière vivante, doit être évitée. C’est
pourquoi, tous les êtres vivants doivent pratiquer la guérison afin de
faciliter leur durée de vie nécessaire dans votre dimension de

115
l’espace/temps.
Question : Pouvez-vous expliquer le processus réel de guérison
physique d’un corps humain ? Comment cela se passe-t-il au niveau
cellulaire ?
S : Chaque cellule est responsable de sa propre existence, de
la même manière que la totalité de chaque être est responsable de
l’intégralité de cet être spécifique. La cellule possède son propre
esprit ainsi qu’une relation avec les cellules qui l’entourent, en
particulier avec les cellules qui font partie d’une organisation
systémique plus vaste comme un organe en particulier. Cette cellule
est responsable de son apport en nutriments permettant son
développement et sa croissance, qu’elle obtient dans les champs
énergétiques qui l’entourent. Elle est responsable de la surveillance
de son propre fonctionnement, de sorte à retenir tous les nutriments
dont elle a besoin, et envoie dans le reste de l’organisme les
éléments dont elle n’a pas besoin pour son fonctionnement
spécifique. La cellule est au courant d’un dysfonctionnement, tout
comme l’entité globale est au courant d’un certain malaise indiquant
un problème quelque part. Les cellules obtiennent l’information de la
part du groupe qui concerne cette cellule en particulier, de la même
façon que les humains obtiennent des informations d’un pool (groupe)
de pensées. C’est également de cette manière que les animaux
obtiennent des informations de la part de groupes de pensées
concernant leur propre comportement. Les cellules ont un moyen de
puiser dans un genre de « cellule idéale » qui leur montre la manière
dont elles devraient fonctionner, et qui les alerte quand ce
fonctionnement tourne mal. Elles réclament alors une information
relative à la guérison. Tout ceci se fait de manière instantanée et à
l’échelle microscopique. Les cellules ont une capacité d’information
innée, mais elles reçoivent également des informations
supplémentaires de cellules plus anciennes dans le corps et la notion
de l’énergie du corps en tant que tout.
Q : Vous avez mentionné une cellule idéale qu’elles copient.
S : C’est exact.
Q : Cela signifie-t-il qu’au niveau microscopique, elles doivent
avoir quelque chose pour les guider, dont elles pourraient se servir
comme modèle ?
S : Oui. À chaque niveau.
Q : Même microscopique ?
S : En particulier au niveau microscopique. Les cellules

116
fonctionnent essentiellement au niveau microscopique.
Q : Je me disais qu’en un sens elles devaient assimiler cette
cellule idéale à Dieu.
S : Exact.
Une personne du groupe : Dans le même esprit, existe-t-il une
corrélation entre le soi idéal de la cellule et l’idéal que nous
nommons notre moi supérieur ?
S : Pas de la manière dont vous envisagez la question. Il
n’existe pas de moi supérieur pour une cellule, plus précisément de
la manière dont vous comprenez votre relation avec un moi supérieur.
Il en existe un, mais cela ressemble davantage à un modèle qu’à un
guide ou à un directeur d’activités.
Q : Cela signifie-t-il que les cellules ont un intellect ?
S : Oui. Chaque particule de matière vivante possède une
conscience, aussi connue sous le nom d’intellect.
Q : Je me dis que les humains ont un cerveau. Seraient-elles
capables de penser à cet égard ?
S : Pour remplir la fonction de l’intelligence telle qu’elle est
décrite dans les livres de zoologie, en ce qui concerne leur conscience
de l’environnement, leur capacité à se reproduire, à se mouvoir, nos
cellules correspondant à cette catégorisation.
Q : Ce serait très basique alors ? Est-ce ce que vous voulez dire ?
S : La cellule ne se voit pas comme « très basique ». (Rire)
Q : Je veux dire qu’elles n’auraient pas l’intellect d’un humain.
Ou si ?!
S : À leur propre manière, chaque bribe de conscience possède
l’intellect d’un humain. Certaines ont un intellect qui fonctionne
mieux pour leur organisme que ne fonctionne certains intellects
humains.
Q : Alors dans la fonction de guérison, nous devons
communiquer avec cet intellect à l’intérieur des cellules ?
S : Tout à fait.
Q : Dans la guérison, comme nous la comprenons, nous devons
entrer en contact avec nos problèmes de base. Nous devons
comprendre les causes de notre malaise ou maladie. Pourriez-vous
suggérer une manière afin que ce soit plus efficace ?
S : La réponse générale est qu’il faudrait demander à son corps
de nous aider dans ce domaine 11. Quelque chose comme : « Je sais

11
NDT : C’est ce que conseille le petit David dans Inuaki, le reptile en moi,
117
que je peux communiquer avec mon corps. Je sais que je peux
demander de l’aide pour la guérison. Mais je ne sais pas vraiment
comment faire. Pourriez-vous m’aider ? » C’est une réponse simpliste.
La méthode d’auto-découverte exige une compréhension beaucoup
plus détaillée de votre propre histoire dans ce véhicule. De même
que—pour ceux qui croient que c’est pertinent—les vies passées et
futures, dans leurs liens avec le véhicule actuel. Cette complexité
n’est pas nécessaire. Il n’est pas nécessaire de toujours savoir
exactement ce qui bloque la guérison. Il est suffisant de reconnaitre
qu’il y a des blocages. Demandez à les dissoudre mentalement, ou
en visualisant le blocage qui se dissout. Même sans savoir ce qu’est
ce blocage. Si vous pensez que les blocages peuvent être dissous
sans vous soucier de comprendre pourquoi ils sont arrivés là, ce sera
suffisant pour la plupart des gens. Comme vous vous en souvenez,
ce que vous croyez fait la différence. Si vous croyez que vous pouvez
dissoudre les blocages et aller vers la guérison sans payer des milliers
de dollars à des psychanalystes, alors faites-le ainsi. C’est beaucoup
plus facile.
Q : Comment le processus de guérison à distance se passe-t-
il ?
S : Guérir une autre personne à ce qui semble être une longue
distance, et reconnue comme une longue distance selon le
raisonnement de l’espace/temps est, en réalité, une courte distance.
Le guérisseur entre en contact avec l’énergie de l’entité qui est
soignée de manière plus immédiate. La capacité du guérisseur à
étendre son aura, pour aller jusqu’à toucher l’autre individu, permet
de couper court à ce qui parait être du temps et de l’espace, de sorte
que le même genre de guérison puisse se produire avec l’imposition
physique des mains, ou le fait de toucher l’aura d’une personne à
proximité.
Q : Pouvez-vous décrire comment l’énergie se transfère d’une
personne à une autre, ou comment une personne peut transmettre
cette énergie de guérison à une autre ?
S : Il s’agit d’utiliser les chemins qui nous entourent tous,
comme ceux de l’électricité par exemple. Ce n’est pas de l’électricité
bien sûr, mais un genre de champ de force énergisé qui entoure
chacun de nous. Certains individus particulièrement réceptifs sont
prêts à abaisser leurs propres barrières protectrices, et permettre

disponible gratuitement en téléchargement sur B.L.É.


118
une entrée croisée dans leur champ d’énergie venant d’un autre
individu, qui est également capable d’abaisser ses barrières pour
envoyer son énergie. Une telle énergie attaque une maladie en
particulier, ou ne fait qu’approcher, avec amour, l’aura générale de
l’individu récepteur pour fournir un flux supplémentaire. Rappelez-
vous, ils ont tous les deux accepté par avance ce soin particulier, dans
cet engagement. Le corps récepteur reconnait que cet afflux
supplémentaire d’énergie va simplement accélérer le processus de
guérison déjà engagé. L’individu qui fait le soin est prêt à sacrifier une
partie de son énergie immédiate, qu’il peut générer en plus grande
quantité qu’une personne moyenne. Il l’envoie alors vers un point
particulier ou englobe l’état général de l’individu qui reçoit, de telle
sorte que l’énergie elle-même semble avoir un esprit et une
intelligence qui lui sont propres—ce qui est le cas. Et cette dernière
va simplement rechercher les zones à problèmes et dissoudre ceux-
ci, enlever les blocages et permettre à l’individu de recouvrer la santé.
Q : Quand je suis près de gens qui sont malades— et qu’ils
viennent tous avec quelque chose—, j’érige parfois une barrière pour
empêcher les germes d’entrer dans mon corps. Est-il possible de
faire cela ?
S : Le faites-vous ?
Q : J’essaie de m’y exercer. J’y crois, mais est-ce un fait ?
S : Cela a-t-il fonctionné ? (Oui) Eh bien ?! (Rires)
Q : J’ai simplement érigé une barrière mentale que les germes
ne peuvent pas franchir.
S : Si vous croyez aux germes et croyez à votre capacité de vous
protéger contre les germes par l’intermédiaire d’une barrière. Si vous
croyez ces deux choses, alors c’est facile de le faire. Vous pourriez
aussi choisir de ne simplement pas croire aux germes.
Q : Sont-ils réels ?
S : Pas de la manière dont vous et les médecins pensez qu’ils
le sont.
Q : Alors comment vont-ils ?
S : Eh bien, ils vont bien. (Rires)
Q : Vous avez dit qu’ils n’étaient pas réels de cette façon…
S : Ils ne provoquent pas de maladies. Je suis désolé, je ne
devrais pas jouer avec vous, mais c’est si amusant de jouer avec vous.
La théorie des germes n’est qu’une autre théorie. Comme vous le
savez, les gens se créent leurs propres maladies pour leurs propres
raisons. Les germes ne sont qu’un bouc émissaire commode. Si vous

119
ne croyez tout simplement pas qu’ils puissent vous faire du mal, ils
ne le pourront pas. Mais il faut une bonne dose de croyance dans un
monde, où ils ont été considérés comme une explication scientifique
aux maladies. En réalité, les anciennes explications, notamment les
cas de possession par des démons, sont plus proches de la vérité. Ce
n’est pas que les gens soient possédés par des démons, mais que
des questions émotionnelles, spirituelles ou relationnelles, les
problèmes et le stress, sont en réalité les causes de la maladie. On a
dit beaucoup de mal des germes.
Q : Mais on les a observés en laboratoire au microscope.
S : Ils existent au laboratoire. C’est simplement qu’ils ne sont
pas la raison pour laquelle les gens se créent une maladie.
Q : Qu’en est-il des épidémies ?
S : Comme vous le savez, quand un groupe de personnes est
impliqué dans des évènements de masse, ils ont tous choisi de
participer à cet évènement de masse. Et ils ont choisi cet événement
particulier pour servir leurs propres intérêts, le plus souvent à titre
d’exemple, une leçon en quelque sorte destinée aux individus qui les
entourent.
Q : Je pense tout particulièrement à des maladies comme la
peste noire. Ils ont dit qu’elle était causée par les puces des rats et
elle s’est étendue à toute l’Europe à cette époque-là, tuant tout le
monde.
S : Mauvaise réputation pour les rats et les puces.
Q : Vous pensez que c’est parce qu’ils le croyaient que ça s’est
propagé ?
S : Ça et le fait qu’ils avaient d’autres raisons particulières
d’être impliqués dans un tel événement.
Q : Nous avons entendu dire que le rire était le meilleur remède.
Pouvez-vous nous dire pourquoi ?
S : Le « pourquoi » le rire est le meilleur remède c’est que le rire,
du moins momentanément, vous procure un sentiment de joie et de
bien-être. Il vous donne instantanément une bonne santé.
Q : Cela signifie donc que le chagrin ou la tristesse nuit à notre
système ?
S : Un chagrin ou une tristesse prolongés et inadéquats se
définissent médicalement comme une dépression, ce qui nuit au
bien-être ultime du véhicule et de ceux qui entrent en contact avec
lui. La tristesse ou le chagrin en tant que réponse émotionnelle
appropriée à un évènement ou à une situation n’est pas nuisible pour

120
l’être. La répression ou la négation d’une telle émotion est plus
mauvaise que le fait de la vivre et de montrer une réaction
émotionnelle appropriée.
Q : L’expression naturelle des émotions est bonne ?
S : C’est exact.
Q : C’est le blocage de ces émotions qui provoquent les
maladies, le mauvais fonctionnement ?
S : C’est une façon simpliste de décrire un blocage, mais exact
jusque-là.
Q : Ceci veut dire qu’il est également bon d’éprouver de la
colère ? (Oui)

Q : Cela ne concerne pas directement la guérison mais y est lié.


Quand le moi supérieur quitte le corps et que la décomposition
commence, est-ce que les cellules du corps restent en vie jusqu’à ce
qu’elles se transmutent en autre chose ?
S : Vous voulez savoir ce qui se passe ?
Q : Oui. Je me demande si, comme chaque cellule est vivante,
au moment où l’esprit quitte le corps, la cellule du corps est-elle
encore en vie et est-ce qu’à son tour, elle choisit d’entrer en
décomposition ?
S : Une excellente question. La ligne entre la vie et la mort, telle
que vous la connaissez de vos publications, est décrite comme très
fine. Votre expérience pratique vous dit qu’il n’y a rien de ‘fin’ là-
dedans : soit vous êtes en vie soit vous êtes mort. Mais si vous
essayez de comprendre les aspects scientifiques, plus techniques de
cette question, vous remarquerez par exemple que des arbres
semblent être morts pendant de longues périodes, et puis reviennent
littéralement à la vie. Ils meurent par petits bouts sur plusieurs
années. Prenons un corps humain, par exemple, quand l’esprit quitte
le corps, les cellules maintiennent certains aspects de vie, comme le
mouvement au niveau cellulaire, car la désintégration /
décomposition est une forme de mouvement. Quand la chair se
détache des os on peut bien évidemment observer un mouvement.
Mais il y a des aspects de la vie qui, à la mort du corps, ne se
produisent pas pour la plupart des cellules. C’est-à-dire la
reproduction et l’utilisation des nutriments, ainsi que la destruction
des pièces non utiles, ou des parties usagées et rejetées. Ce type de
fonctions systémiques n’est pas en cours. Toutefois, certaines
cellules du corps continuent, comme vous le savez, une croissance

121
morbide pendant un certain temps, de sorte que, comme un arbre,
les éléments de l’humain meurent à divers degrés. Mais il existe une
sorte de vie jusqu’à ce que les éléments se désintègrent en d’autres
choses. Ensuite, bien sûr, ils continuent à vivre sous une forme
différente dans le sens où la poussière est aussi vivante qu’un oiseau
en plein vol.
Q : Ce serait une forme de réincarnation même au niveau
cellulaire. Dans le même esprit, ce que je vois, c’est le changement
que nous subissons au moment de mourir (où notre corps change
jusqu’à ce que nous le disions mort), et où nous entrons alors dans
une autre dimension. Est-ce le genre de choses qui arrive à cette
force intelligente dans la cellule, qui transmute en une autre forme ?
S : C’est exact.
Q : Cela fait-il encore partie de la conscience humaine ?
Comme par exemple la cellule d’un ongle qui continue à vivre
pendant un certain temps après que l’être humain soit mort. La
cellule rejoint-elle ensuite l’esprit humain ou prend-elle un autre
chemin ?
S : La cellule gardera le souvenir de la vie en tant qu’élément
de l’organisme humain. De la même manière, elle gardera des
souvenirs de vie en tant qu’élément d’autres choses, quand elle était
à d’autres stades, était liée à d’autres éléments pour créer d’autres
choses. Mais sa mémoire sera court-circuitée de la même façon que
votre mémoire l’est actuellement, et que vous ne vous rappelez pas
d’ordinaire, les éléments de vous qui ont été des dinosaures ou des
puces.
Q : Comment ces cellules nous voient-elles en tant que corps ?
Ont-elles une manière de nous percevoir ? Elles vivent en nous.
S : Elles sentent qu’elles font partie d’un organisme plus vaste
comme nous-mêmes sentons que nous faisons partie d’une super-
âme. Cette même vague sensation d’appartenance qui se produit
parfois. La cellule la ressent plus souvent que nous, parce qu’elle
peut comprendre et se familiariser avec ce sentiment dans son
fonctionnement normal. Si votre foie fonctionne bien et fait ce qu’on
attend de lui, il bénéficie d’une sensation de bien-être qui, s’il pouvait
vous être communiqué en tant qu’intellect individualisé, vous
donnerait un sentiment de joie que la plupart de nous ne connait pas
très souvent, malheureusement.
Q : Comment voient-elles notre cerveau ou notre intellect qui
les dirige ?

122
S : Pas avec un genre d’esprit critique, mais en acceptant
simplement que c’est ainsi que fonctionne un organisme.
Q : Je me suis dit qu’elles pouvaient peut-être l’assimiler à
l’idée du Dieu ou de la force suprême qui dirige leur Univers, pour
ainsi dire. Ce n’est pas ainsi ?
S : Vous reportez une tendance humaine à rechercher des
dieux sur les cellules, qui acceptent leur existence comme une partie
de Dieu.
Q : N’existe-t-il pas un cerveau ou une conscience de la planète
elle-même ?
S : La conscience de la planète existe sous la forme d'un effet
de couverture globale. La forme de vie, cependant, sur une planète
donnée qui est capable de modifier des structures et de créer des
entités physiques pour modifier son cycle vital—contrairement à
d’autres animaux qui ne le font qu’à des échelles limitées—et ne
permet pas forcément la poursuite générationnelle notamment des
édifices. Cette forme de vie sur une planète en particulier, devient, si
vous voulez, la conscience. Tout autant celle de l'ensemble de la
planète, que celle qui porte avec elle l'exigence de penser
globalement au nom de la planète. Mais l’intelligence des humains
sur cette planète doit d’abord apprendre cette leçon. L’univers est
ainsi conçu, et la planète elle-même, bien qu’elle possède une
conscience et une intelligence, doit continuer à travailler en
association avec les êtres intelligents qui sont capables de modifier
sa surface.
Q : Cela signifie-t-il que, quand les gens de la planète meurent,
le cerveau de la planète meurt ?
S : Non, le cerveau de la planète fonctionnera de concert avec
les autres êtres intelligents, ce qui inclura tous les animaux, les
végétaux et minéraux, toutes les choses vivantes. S’il n’y a ni animaux,
ni végétaux qui ne paraissent avoir la capacité de modifier la forme
physique de la planète, celle-ci n’aura pas besoin d’exercer une
relation intelligente aussi symbiotique, et permettra simplement à
une approche plus naturelle, moins dirigée, de se produire.

123
Chapitre 8
Toute Chose Possède Une Conscience

Ce cas singulier m’a fait penser à « l’Être mécanique » dans le


Tome I de cette série, où la femme s’était retrouvée dans le corps
d’un être mécanique de type robot. C’était une vie extrêmement
frustrante parce que ses créateurs ne réalisaient pas qu’elle était un
être sensible au-delà de ce qu’ils pensaient. Elle n’était pas purement
mécanique, mais avait des émotions et des sentiments, même si elle
ne savait pas les exprimer. Quand ils l’avaient créée de métal, ils
n’avaient pas réalisé qu’ils avaient également implanté en elle un
petit fragment de vie qui lui donnait une conscience. C’était la toute
première fois que j’avais eu un tel cas. Plus tard, alors que je faisais
un de mes ateliers de régression en groupe, l’un des participants m’a
dit qu’il s’était vu en tant qu’être robotique. Il était « mort » quand on
l’a finalement démonté. Ce cas entre donc dans la même catégorie,
et me montre, une fois de plus, qu’il faut toujours s’attendre à
l’inattendu, et ne jamais rien prendre pour acquis dans ce genre de
travail.
J’ai reçu Tina dans mon cabinet en mai 2006. Elle était
thérapeute clinicienne et s’était à présent lancée dans la thérapie par
le massage. La raison pour laquelle elle avait demandé une séance,
était essentiellement liée à des relations personnelles. Pourtant, la
séance est partie dans une direction totalement différente et n’a pas
du tout été ce à quoi nous nous attendions, nous obligeant à
constater une fois de plus, que nous n’en avons pas le contrôle.
Quand elle est descendue du nuage, elle a commencé à décrire
des choses qui étaient si étranges qu’elle n’avait pas de mots pour
les exprimer. Elle savait qu’elle n’était absolument pas sur Terre
quand elle vit une énorme structure ovale et blanche. En l’observant
de loin, elle a dit qu’elle lui paraissait plus grande qu’un terrain de
football. Elle ne pouvait pas dire en quel matériau elle était faite :
« Peut-être en métal ou en plastique, ou quelque chose de lisse. »
Ensuite, elle a vu une entrée qui n’était qu’une ouverture avec une
rampe d’accès.

T : Je me laisse aller à flotter vers l’intérieur et je vois ce qui


ressemble à une ville. Je ne comprends pas ce que je vois, mais je

124
vois de nombreuses petites créatures. Elles ressemblent à une sorte
de petites fourmis, très industrieuses. On dirait que tout le monde –
et j’hésite à dire gens – vaque à des occupations, ils sont très
industrieux. À l’extérieur, cet endroit semble si serein et comme
fantasmagorique, juste cette immense structure blanche. Mais à
l’intérieur, il fait plus sombre et cela ne ressemble pas à ce que
j’attendais. C’est vraiment gigantesque. Et je suppose que cela se
prolonge dans le sous-sol, et peut-être plus en hauteur également.
Ces créatures sont très occupées et on dirait qu’elles construisent
des choses. Il y a beaucoup de niveaux différents, comme empilés.
Le mot « ville » me vient à l’esprit, mais ce n’est pas vraiment une ville.
Il y a différentes pièces, presque comme des quartiers. C’est comme
si vous ouvriez une maison de poupées et que vous voyiez à l’intérieur
toutes les différentes pièces. Je me sens un peu nerveuse d’entrer là.
Je n’aime pas ça. Peut-être parce qu’à l’instant, cela semble très
exotique, ni doux, ni humain, ni facile. Je crois que ces créatures sont
vivantes, mais elles semblent agir comme des robots, car elles n’ont
pas vraiment le choix. C’est comme si elles étaient programmées
pour ce qu’elles font. Personne ne lève la tête ou ne discute, ou n’a
l’air sympathique. Cela semble principalement plus… qu’est-ce que je
pourrais dire ? Technologique plutôt que mécanique. Mais ces
créatures sont toutes hautement industrieuses et ne se laissent pas
divertir de leur tâche. Elles sont extrêmement concentrées sur leur
objectif.
D : Est-ce pour cette raison que cela vous a dérangé ?
T : Oui. Cela n’a pas l’air très plaisant ou très joyeux. Ça a l’air
très dur ici. Toutes ces créatures travaillent en très étroite proximité
les unes avec les autres, certaines sont empilées, debout l’une sur
l’autre. Il n’y a aucun respect. Il n’y a aucun individualisme.

Elle décrivit les mains des créatures comme ayant un genre de


capteurs plutôt que des doigts. Elles s’en servaient pour manipuler
de petits boutons, de petites lampes sur des petites boites. Elles
pouvaient les bouger plutôt vite, comme quelqu’un qui tape sur un
clavier ou joue du piano, sauf que c’était avec de petites boites
lumineuses.

T : Elles initient quelque chose à l’aide de ces petites boites.


Quelque chose qui se trouve loin en-dehors de cette structure. Je ne
sais pas s’il s’agit d’un bâtiment dans le sol, ou si cela pourrait être

125
un vaisseau spatial. C’est vraiment gigantesque. J’ai l’impression
qu’elles dirigent de nombreuses choses, presque comme si elles
étaient les neurones d’un immense cerveau. Et en manipulant ces
petites boites, elles provoquent une réaction à l’extérieur de la
structure. Je ne sais pas s’il s’agit d’individus ou si elles font partie
d’un tout. Elles sont peut-être mécaniques.

Je lui ai demandé une description physique de ces étranges


créatures.

T : Elles possèdent des yeux, mais elles font ce travail plutôt


avec le toucher. Ce sont des gestes très mécaniques. (Ayant soudain
une révélation choquante.) Comme je l’ai dit, j’ai l’impression que
j’étais l’une d’entre elles. (Elle se mit à pleurer.) Et je n’aime pas ça.

En disant cela, elle s’est trouvée, à sa grande surprise, être


l’une d’entre elles. Elle est entrée dans un corps identique à ceux
qu’elle avait décrits de manière neutre.

T : (Avec tristesse) Ce n’est pas une existence très heureuse.


On dirait qu’il n’y a pas beaucoup de choix, et que c’est juste… pas
très joyeux. C’est un dur labeur. Que sommes-nous en train de
réaliser ? Oh, juste ciel ! Nous n’avons pas le choix, et nous ne faisons
rien d’autre. C’est vraiment drôle car, dans un certain sens, nous
sommes vivantes. Mais nous n’aimons pas faire cela, en tout cas, pas
moi. C’est simplement qu’il faut que je le fasse. Et je ne sais pas
combien de temps je l’ai fait, mais cela ressemble à une éternité. On
dirait que c’est sans fin de rester là à faire ça.
D : Votre corps vous parait-il mécanique ou plutôt fait d’une
substance ?
T : Il parait dur et cassant, comme si j’avais une coquille. J’ai
des jambes, je crois, mais j’ai plus l’impression d’être propulsée que
de marcher. Je me déplace en quelque sorte en courant, ou en
trottinant, mais je ne le fais pas en bougeant les jambes. J’ai
l’impression d’être mécanique ou comme un insecte, ou peut-être
que j’ai été élevée pour faire cela et que je m’exécute. Je ne sais pas
d’où je suis venue, et je ne sais pas quand cela va cesser. Et je ne
sais pas comment j’ai été créée. Je n’ai pas l’impression que
quiconque ou quoi que ce soit s’y intéresse ou comprenne. Je ne
pense pas que l’être ou la chose qui est responsable de moi, puisse
comprendre le fait que je sois consciente. Il y a un énorme déficit de
126
sentiments. On me considère plus ou moins comme une créature ou
une chose, et on ne sait pas que j’ai une conscience.
D : Savez-vous pourquoi vous devez faire ces actions
répétitives ?
T : J’ai l’impression que je maintiens certains êtres ou quelque
chose en vie. Que nous sommes en quelque sorte en coulisses,
comme une énergie, qui d’une certaine manière assure la survie d’un
monde par nos gestes. Et je ne pense pas que le monde que nous
maintenons en vie est le monde qui nous a créées. Il y a autre chose
au-dessus et au-delà de nous qui ne comprend pas que nous savons
ce que nous savons. Et ne comprend pas, ou se désintéresse du fait
que ce n’est pas drôle. Je crois qu’il y a un changement à venir, et que
j’y travaille. Je suis envoyée ailleurs, et désactivée, peut-être nettoyée
d’une certaine manière, en maintenance. Et je crois que je vais dormir,
entrer en dormance.
D : Pouvez-vous voir dans quel endroit c’est ?
T : À un autre niveau, dans un genre de module, ou pièce. Et je
glisse dans une petite unité, comme si je me clipsais à un endroit.
Comme vous rechargez un rasoir ou autre. Je vais dans cet endroit,
je m’y branche, et suis désactivée. Je perds mon énergie. Ma
conscience. Et quelque chose m’arrive. Comme si on me nettoyait, ou
revigorait, je ne sais pas ce qui arrive. Mais je me branche là, puis
rapidement je disparais en quelque sorte. Puis, l’instant d’après,
cette petite chose me libère et m’éjecte. Et je retourne faire la même
chose.
D : C’est là votre seul repos. Sinon, cela continue sans cesse ?
T : On dirait bien. Et ce n’est pas un repos, parce que je n’en ai
pas conscience.
D : Avez-vous besoin d’une sustentation quelconque pour vous
maintenir en vie ?
T : Si oui, c’est là que je la reçois, et je ne sais pas ce que c’est.
Il se peut qu’il y ait quelque chose dans cette atmosphère qui est
comme pulvérisé, ou dans l’atmosphère à cet endroit. Cela me
permet de continuer. Et je ne sais pas si cela me garde en bonne
santé, ou me met à jour, ou si cela m’alimente, si c’est mon
combustible. Je ne sais pas. Mais à mesure que je reste là, j’ai de
plus en plus l’impression qu’on me considère comme une mécanique,
comme la pièce d’une machine. J’ai une conscience. Mais je ne
pense pas que je puisse communiquer avec l’une ou l’autre de ces
autres machines, ou robots, ou êtres, ou peu importe ce que nous

127
sommes. C’est vraiment étrange. C’est un peu une conscience qui a
été créée, et ils ne savent pas que nous sommes conscients. Cela ne
viendrait jamais à l’idée de ceux qui nous ont créés. Je suppose que
ces autres êtres ressentent la même chose, mais nous ne pouvons
pas communiquer. J’ai l’impression d’être totalement enfermée là-
dedans. Je le fais parce que je n’ai pas d’autre choix. Et j’ai le
sentiment que, d’une certaine manière, c’est un enfer. Je sais que
cela a du sens, mais pour moi personnellement, cela n’en a pas. C’est
répétitif. Et je suis coincée là, et ne peux pas communiquer. Je ne
peux pas communiquer. C’est sans espoir ! C’est sans espoir ! Je suis
complètement bloquée dans cette coquille de machine à faire ce
travail.

J’ai pensé qu’il était temps de découvrir comment tout cela


avait commencé. Comment cette âme s’était retrouvée dans cette
terrible situation. « Nous pouvons revenir en arrière, parce que nous
pouvons manipuler le temps. Vous pouvez découvrir comment ceci a
été créé et qui l’a fait. Revenez en arrière jusqu’au moment où vous
êtes entrée pour la première fois dans cette créature. »

T : Alors, ils savent ! Je n’aime pas cela, parce qu’ils savent ! Je


n’en connais pas la raison, mais je sais que ceci est une chose
mécanique, ou synthétisée. C’est quelque chose qui a été construit.
Ce n’est pas quelque chose d’organique qui a poussé. Il y a une
conscience qui est alors ajoutée, et ils le reconnaissent. Il semble que
ma conscience est mise en place. C’est comme si elle était déposée
dans… comme si on l’avait insufflée dans cette chose. C’est comme
un petit souffle. Je suis placée là, et ils sont au courant.

C’était exactement le même processus que celui qui est décrit


dans « L’être mécanique » dans le Tome I. Un petit fragment de
conscience était insufflé à un robot, puis était activé.

D : Quelle était votre conscience avant cela ?


T : Je suis un petit être organique, et j’ai grandi. Je ne suis pas
sûre de ce que c’est, mais il y a cette petite boule ronde qui semble
plutôt organique. Ce que je vois ressemble à une chaine
d’assemblage, où la boule vient d’une certaine direction sur cette
chaine d’assemblage. Puis, toutes ces petites pièces robotiques
viennent d’une autre direction. Et il y a un endroit où elles sont
simplement injectées dedans.
128
D : Et vous étiez dans la petite boule en tant que conscience ?
T : Oui, oui, oui. J’étais dedans. Et, quelqu’un, quelque chose –
je ne l’ai pas encore vu – nous a fait pousser et a créé cette petite
conscience, puis l’a placée dans ce robot. La conscience a été…
élevée. Je me servirai de l’exemple du bébé éprouvette.
D : Ainsi, ces petites mécaniques ne peuvent pas fonctionner
sans ce petit fragment, cette petite parcelle de conscience à
l’intérieur.
T : C’est juste. Et nous sommes donc élevées pour occuper
cette petite machine. Ce n’est pas très bien d’être l’une de ces choses.
D : Je suppose que la personne qui fait cela, ou qui a inventé
ceci, n’y pense pas.
T : Je pense qu’ils pourraient le dire eux, s’ils le savent ou non,
ils ne se rendent pas vraiment compte que c’est important, parce que
nous sommes élevées pour cela. Mais mon expérience me dit que
c’est une dure besogne. C’est vraiment amusant. Quand on se
retrouve avec tous ces petits êtres sur cette chaine de montage, il n’y
a pas cette impression de désespérance et de pénibilité. Les petites
boules vont bien. Les petites boules sont là tout simplement. Mais
pas quand elles entrent dans la machine. Quand vous entrez dans
cette grande usine, ou ville, ou centre de contrôle géant, je ne sais
pas ce que c’est. Il y a des couches et des couches, et puis des salles
à n’en pas finir. Il y a là des centaines de milliers de ces petits êtres
qui participent à cette manipulation. Quand je suis entrée là, j’ai eu
le sentiment que c’était si triste et désespéré.
D : Voyons si nous pouvons découvrir qui fait tout cela. Ceux qui
ont créé toutes ces choses au début.
T : Je reviens en arrière en flottant, et je vois certains êtres qui
sont plutôt grands. Ils ont une forme beaucoup plus amorphe et
douce ; plus faits de lumière ou d’une autre substance, que je
comprends comme étant notre substance physique. Et ils créent des
choses. (En les voyant, cela a commencé à affecter Tina
physiquement.) Oh ! C’est très pénible de les regarder. Je dois
prendre une inspiration. (Elle a respiré profondément.) Ils sont
capables de manifester… de donner vie aux choses par la pensée.
D : Pourquoi est-ce pénible de les observer ?
T : Je ne crois pas qu’ils soient très sympathiques. Ce n’est pas
qu’ils soient mauvais, mais ils sont indifférents. Ils sont très, très
grands et très puissants. Et ils ont – je suppose que c’est ça – une
faculté mentale.

129
D : Est-ce que ce sont des êtres physiques ?
T : Ils sont physiques, mais ils sont plus éthérés par rapport à
ce que je considère comme physique. Ils ont un genre de forme
lumineuse amorphe et de très, très grands yeux ronds. Je ne vois rien
d’autre. Je ne vois pas de mains. Je ne vois pas de pieds. Ce n’est pas
Casper, le petit fantôme, mais cela ressemble à quelque chose de
blanc dans ce genre. Très grand, peut-être six mètres de haut avec
ces énormes yeux. Et ils n’ont pas besoin de faire quelque chose.
(C’était difficile à expliquer.) Ce que nous faisons, c’est extraire ou
obtenir quelque chose. Nous initions quelque chose à distance. Et ce
que je n’aime pas, c’est qu’on nous a créés uniquement pour les
servir. C’est intéressant. Ils sont très éthérés physiquement, mais ils
ont comme un besoin ou une dépendance dans le monde physique.
Et ils créent des choses comme nous pour interagir et faire que ces
choses arrivent dans le monde physique. Ils ne sont pas du tout aussi
nombreux que nous. Nous ne créons pas. Ils nous créent, puis nous
faisons des choses pour eux, dont ils se servent pour eux-mêmes, ou
qu’ils échangent contre d’autres choses dont ils ont besoin. C’est
fatigant et épuisant, parce que c’est sans fin. (Elle se mit à pleurer.)
Je n’ai pas d’autre choix que de continuer, jour après jour, ce pénible
labeur. C’est pour eux et ils n’en ont rien à faire. Et je ne sais pas s’il
y a une fin. (Sa voix était pleine de désespoir.) Je suppose qu’à un
moment donné, nous vieillissons et mourons. Et je ne sais pas ce qui
nous arrive ensuite, mais nous le faisons beaucoup plus longtemps
que nous ne le voulons. (Elle se mit à pleurer plus fort.) C’est une
servitude totale. Totale, sans choix ni espoir. Sans gratitude non plus,
parce qu’ils ne savent même pas que nous sommes conscients.
Même s’ils le savaient, ils n’en auraient rien à faire. Nous sommes à
leurs ordres en permanence. Ce qui est incroyable dans tout ceci, le
voyant sous cet angle … ces créatures ont une incroyable influence
sur tout un univers, qui comprend différentes planètes. Ils obtiennent
tout ce qu’il leur faut. Ils inspirent la peur par leur froideur. Ils ne
respectent personne d’autre qu’eux-mêmes. Ce n’est pas qu’ils font
exprès d’être méchants. C’est juste qu’ils ne savent pas. Ils sont
totalement concentrés sur eux-mêmes et leurs intérêts.
D : Très égocentriques.
T : Totalement.

Elle a fini par comprendre en partie en quoi consistait leur


tâche dans cet étrange environnement. Leur petite boite contrôlait,

130
grâce à une télécommande, ce que faisaient les machines sur la
planète. C’était en lien avec un genre d’extraction minière. De petits
vaisseaux sans équipage, ou engins, pouvaient être envoyés vers un
autre monde, pour y extraire une poudre jaune qu’ils déversaient
dans des bennes qui étaient ensuite déposées ailleurs. La poudre
servait de carburant à différentes fins. Les êtres plus grands se
situaient peut-être ailleurs, car leur tâche dans cette entreprise était
la création de ces petits robots, ainsi, les machines d’extraction
pouvaient se trouver n’importe où. Cela n’avait aucune importance
du moment qu’elles faisaient leur travail.
J’ai décidé qu’il était temps de la déplacer hors de cette scène
vers un jour important, si toutefois un tel jour pouvait exister dans une
vie aussi lugubre faite de corvées répétitives. Elle est entrée dans la
scène en pleurant, mais c’était des larmes de soulagement et non de
désespoir.

T : C’est le jour où je meurs. Et je suis si contente de sortir de


là. Je disparais, tout simplement. Et je pars. Je m’en vais. Je quitte ce
robot, et ça fait tant de bien. (En pleurant) Mon dieu que ça fait du
bien d’être sorti de là !
D : Le robot est-il mort ?
T : Il s’est passé quelque chose dans ma conscience, et je me
suis simplement dispersée. Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais
j’étais retenue dans cette petite boule qui faisait fonctionner ce robot.
Et je suppose que c’était là ma mort. Quelque chose s’est désintégré
de sorte qu’elle ne pouvait plus être circonscrite. Comme une
pression sur une bulle, qui l’a fait éclater.
D : Voyez-vous quelque chose arriver au corps ?
T : Je m’évapore. Le robot est resté là, et il était désactivé. Cela
s’est passé soit dans son module de chargement, soit pendant le
travail. Le petit robot s’est plus ou moins recroquevillé. Il a été
désactivé. Alors, j’ai éclaté en particules tellement petites que j’ai pu
traverser les molécules du robot. Peu importe ce qui me retenait à
l’intérieur, ce n’était plus là. C’était comme un claquement de doigts.
En un instant, je me suis dispersée. Puis, je me suis simplement
envolée. C’était incroyable. C’était le seul jour agréable de ma vie là-
bas. Sortir de ça. C’était affreux, c’était vraiment affreux ! Je m’envole
maintenant au loin. Je ne veux pas rester ici. Et je m’éloigne de plus
en plus… et tout devient de plus en plus petit.

131
C’est comme si elle ne pouvait quitter assez vite cet endroit.
Elle voulait mettre le plus de distance possible entre ces êtres et son
esprit.

D : D’abord, pourquoi avez-vous décidé de faire ceci ? De là où


vous êtes à présent, vous pouvez voir pourquoi vous avez choisi
d’expérimenter une vie comme celle-là. Je ne vais pas vous y ramener.
Nous pouvons nous contenter d’observer.
T : (Un choc.) J’étais l’un de ces immenses êtres ! Et je suppose
qu’il fallait que je sache quel effet cela avait. (Elle fit une pause
pendant un moment pour reprendre sa respiration et intégrer cette
nouvelle.) J’étais de l’autre côté. Maintenant je sais qu’il fallait que je
connaisse l’impact que j’avais, parce que ces êtres immenses ont un
grand impact. Ils sont immenses avec beaucoup d’influence, et
pourtant, ils ne savent rien de leur influence. J’ai fait beaucoup
d’autres expériences, pas seulement dans la vie du robot, mais dans
d’autres choses sous l’influence de ces êtres vraiment immenses et
gris. Parce que j’ai eu une longue vie en tant qu’un de ces êtres, sans
saisir le sens de ma responsabilité. J’étais très froid et très égoïste,
et ne comprenais rien de l’effet que je produisais. En ayant fait cela,
il était temps de voir à quoi cet effet ressemblait, parce qu’on ne peut
pas faire ça. Peut-être est-ce là un enseignement, mais c’est
simplement la cause et l’effet. Ainsi, j’ai dû expérimenter l’effet. Je
devais savoir à quoi cela ressemblait. Ce que j’avais fait.

Ainsi, la loi du karma, ou de cause à effet, n’est pas strictement


réservée à l’expérience humaine sur Terre. Cela va beaucoup plus
loin. C’est une loi qui s’étend aux planètes et aux univers. Elle
s’applique aussi aux êtres d’une puissance telle que nous ne pouvons
même pas l’imaginer. Rien n’en est exempté. La roue tourne et
retourne. Il vous faut expérimenter les deux côtés de tout ce que vous
créez ou faites vivre à un tiers. Il y a beaucoup de matière à penser
dans ceci. Si nous comprenions réellement cette loi, comme le
monde serait meilleur et plus humain. Si seulement nous le
comprenions, il n’y aurait ni jugement, ni préjugé, car nous saurions
que si nous avons jugé trop sévèrement ou avions des préjugés, nous
serions obligés de revenir en tant que la chose même contre laquelle
nous avions des préjugés. Sinon, comment apprendre la leçon ? Nous
devons expérimenter les deux côtés de la médaille. Si cette loi était
vraiment reconnue et mise en pratique, il n’y aurait ni guerre, ni

132
violence, et le paradis sur Terre deviendrait une réalité.

T : C'est facile à faire. Ils ne font que créer sans réfléchir. Ils ne
le font pas dans une pensée positive ou négative. C’est simplement
ce qui leur vient à l’esprit. Peu importe ce qu’ils veulent et ce qui va
leur être profitable. C’est presque comme de transformer l’univers en
poubelle. Ils créent des déchets. Ils n’ont pas idée qu’ils le font. Ils
font juste ce dont ils ont envie sans jamais penser à l’effet qu’ils
produisent.
D : Ils ne réalisaient pas que ces autres petites choses qu’ils
créaient étaient vivantes et conscientes.
T : Quand vous êtes dans ce grand être, vous êtes tellement
enveloppé dans vous-même qu’il n’y a aucune prise de conscience.
On ne peut pas être trop dur avec ces grands êtres, car ils ne font pas
de très bonnes choses, mais ils ne savent rien faire d'autre. C’est tout
ce qu’ils font. Ils sont tellement imbus d’eux-mêmes qu’ils n’ont
aucune conscience d’affecter des choses ou des personnes
extérieures. Je ne pense pas que cela pénètre leur esprit.

Et pourtant le karma devait malgré tout être compensé.

D : Comment avez-vous quitté la vie de ce grand être, pour


pouvoir entrer dans cette petite conscience ?
T : En tant que grand être, vous avez un contrôle beaucoup plus
conscient. Et j’ai décidé que j’en avais fini d’être un de ces grands
êtres. C’est presque comme si j’en avais eu assez. J’ai donc décidé
de quitter cette existence. Vous le décidez simplement, et c’est fini.
Mais ensuite, vous allez quelque part où vous décidez quoi faire par
la suite.
D : Quelqu’un vous a-t-il conseillé ?
T : C’était un genre de décision de groupe. Je suis allée quelque
part et j’ai parlé avec un groupe d’autres consciences. Et de là, j’ai
décidé où aller.
D : Vous vouliez donc expérimenter l’autre côté de ce que vous
faisiez, mais ce n’était pas très drôle.
T : Non. Le tout était plutôt bizarre parce que vous ne
connaissez rien en-dehors de ce que vous savez dans cette
incarnation en particulier, dans cet être singulier. Je ne sais même
pas quel nom lui donner. Puis, vous y mettez un terme, vous allez
ailleurs et vous regardez en arrière. Il y a des discussions, mais c’est
presque automatique. C’est comme : vous avez fait ceci ou cela, donc
133
tout le monde est d’accord. Puis, vous faites la chose suivante. Ce
n’est pas comme s’il n’y avait pas de liberté de choix, mais c’est
tellement clair dans cet autre endroit. Cet endroit entre deux. C’est si
étendu et c’est si clair. Et puis, c’est tellement logique d’aller dans un
autre endroit, puis, boum, vous allez ailleurs. Comparé à cet endroit
de clarté, c’est beaucoup plus fermé, parce que vous ne savez pas
les mêmes choses. Le reste s’évanouit en quelque sorte.
D : D’accord. Revenons-en à la partie où vous êtes finalement
sortie de là, et que vous vous envolez.
T : Après avoir été dans ce petit robot ?
D : Oui, après être partie de là.
T : J’ai dérivé loin de là. D’abord, j’ai dérivé lentement, et plus
je m’éloignais de cet endroit, plus j’allais vite, de plus en plus vite,
jusqu’à ce que cela devienne automatique. C’est presque comme si
j’étais aspirée dans un tube à vide, ou que je passais par quelque
chose. Et je suis allée dans cet entre-deux. Peut-être que j’en dis trop
et que je tire trop de conclusions de cette expérience-là, mais il
semblerait qu’on fasse des va-et-vient entre être dans quelque chose,
puis ne pas être dans quelque chose et à nouveau être dans quelque
chose. On me ramène simplement de nouveau, comme une
aspiration vers cet endroit où se fait la décision de groupe.
D : Mais en regardant cette expérience, en avez-vous tiré une
leçon ? À quel but servait-elle ?
T : Je crois que j’ai appris qu’il faut être bon. Il faut être
responsable. Je ne l’ai que trop bien appris. Et je peux voir que c'était
tellement horrible d'être cette petite chose, que j'ai pris des vies de
repos. J’ai appris de ceci qu’il faut être très responsable de ses actes.
Que nos actes ont d’incroyables ramifications. Mais l’autre chose
dont je n’avais que d’infimes notions dans cette vie-là, c’est qu’il y a
beaucoup plus de conscience en tout, partout. Tina l'a en quelque
sorte compris, de temps en temps, et il y a certains enseignements à
en tirer. Même si je vois que la conscience a été installée
mécaniquement dans ce robot, ce que ce robot m’apprend – c’est
comme si c’était écrit sur mon front en lettres lumineuses – c’est que
toute chose possède une conscience. Toute chose possède une
conscience. Et ce qu’on veut m’apprendre par cette expérience
maintenant en tant que Tina, c’est que je comprenne et n’oublie pas
que tout possède une conscience. Que cette couverture, ce
microphone, ce lit, tout a une conscience. (Profonde respiration.)
D : Nous avons tendance à penser que quelque chose de

134
matériel, qui est fabriqué, n’en a pas.
T : Et pourtant si. Si Tina doit apprendre quelque chose, l’une
des choses les plus importantes est de ne pas oublier que tout
possède une conscience. Elle peut aider d’autres personnes à s’en
souvenir. Mais elle doit simplement se souvenir d’honorer la
conscience dans absolument tout. C’est primordial pour elle. Il n’y a
pas de grand « Quel est son but dans la vie ? » Ce n’est rien de ce
genre du tout. Mais pour le temps qu’il lui reste à vivre sur cette
planète Terre, c’est d’être en harmonie autant que possible en
réalisant, en respectant et en reconnaissant la conscience en toute
chose. Dans les temps anciens, les gens savaient cela : dans la vie
quotidienne, ils respectaient la conscience du feu, la conscience de
votre marmite, de la nourriture que vous mangez. Il y a de la
conscience en tout. Absolument tout ! Il y a de la conscience dans
chaque objet animé et inanimé de cet univers, de cette réalité, et
dans tout autre réalité. C’est la base, la conscience.
D : Cela signifie-t-il que nous devons expérimenter toutes ces
choses ?
T : Nous n’avons pas à expérimenter toutes ces choses, même
si nous en expérimentons beaucoup. C’est partout. Mais pour Tina
dans cette vie, c’est de respecter et de reconnaitre la conscience
dans ce monde physique très réel. Ce n’est pas nécessairement
important pour elle d’être en contact avec d’autres vies passées,
d’autres réalités. Elles sont toutes là. Et ce sont les multitudes
d’expériences qu’elle a eues et aura, si vous le prenez en termes de
temps. Cela n’a pas d’importance. Elle est tout cela. Nous sommes
tout cela. Les différences sont insignifiantes, réellement. Toutes ces
choses, ces réalités, elles sont infimes. Ce sont des bosses à la
surface. Ce sont des nuances. Elles sont insignifiantes.
D : Mais vous connaissez notre curiosité. Nous voulons
connaitre les expériences que nous avons eues.
T : C’est normal. Et c’est bien. Il est bon aussi pour Tina d’avoir
regardé cela maintenant. Pour qu’elle soit en harmonie, il lui faut
reconnaitre que cette conscience imprègne tout. C’est une
conscience qui est la substance, la seule substance. Et la joie dans
sa vie, l’harmonie dans sa vie, ce n’est pas de faire une chose en
particulier, ni de savoir une chose en particulier, ni d’être d’une
certaine manière, autre que la simple reconnaissance que la
conscience est la substance de toute chose. Et comme dans cette vie,
quand elle était cette petite créature robotique, ce qui faisait le plus

135
mal au cœur, le plus lourd à porter, même au-delà de la solitude, était
l’absence de respect, de reconnaissance. De ne pas être reconnue
comme une conscience. Et c’est donc de son devoir, si on peut
l’appeler ainsi, de reconnaitre qu’il y a une conscience partout. De
permettre que ceci soit sa pensée consciente.
D : Dans le travail que j’ai fait, une grande partie de ce que vous
décrivez serait décrite comme des élémentaux. En les séparant de la
conscience qui existe dans les plantes, les animaux et les êtres
humains. Simplement une énergie de base.
T : Vous pouvez l’appeler élémental. Énergie de base. Peut-être
que nous parlons de la même chose. Si vous regardez les élémentaux,
vous pouvez reconnaitre les élémentaux dans ces choses. Mais
d’habitude quand nous parlons des élémentaux, nous parlons de la
nature. Et nous parlons d’autres substances organiques. Mais nous
regardons ici, et voyons ce que nous avons fait à cette planète. Nous
sommes dans cette course à la technologie. Ce que nous devons
réaliser c’est que la technologie a une conscience. Les objets
manufacturés ont une conscience. Notre café Starbuck a une
conscience. Chaque chose a sa place, mais il s’agit de reconnaitre
l’élémental, de reconnaitre la conscience, la vie en cela. Il n’y a rien
de mal à boire du café, mais reconnaissez sa conscience et
remerciez-le d’exister et d’être disponible. Apprécions la maison qui
nous abrite. Apprécions le lit qui nous porte. Reconnaissez, qu’il y a,
à son propre niveau, une conscience très réelle ici. À sa propre
manière, et pas à la manière dont nous parlons normalement de
quelque chose de vivant. Mais on lui a donné vie. Que nous, à notre
propre façon, sur la planète Terre – tout comme ces êtres qui créaient
tout – nous créons toutes sortes de choses. Nous fabriquons des
choses. Nous faisons des bijoux et nous produisons de la nourriture.
Nous créons des radios, des avions et des voitures. Et en
reconnaissant qu’une fois que nous les avons créés, ils possèdent
leur propre conscience collective, leur propre conscience individuelle,
à laquelle on peut s’adresser. Qu’ils ressentent à un certain degré.
C’est là, et le simple fait de le reconnaitre, comme elle aurait aimé
être reconnue et respectée dans cette autre vie, c’est pour se mettre
davantage en harmonie.
D : Je suppose que je me réfère à la personnalité humaine, à
la conscience humaine. Cela signifie-t-il, qu’en tant qu’âme
humaine—peut-être que je m’exprime mal—nous avons été des lits,
des chaises ou des choses de ce genre ?

136
T : À son niveau le plus élémental – pas de la façon dont vous
utilisez le mot élémental – mais à son niveau de base le plus
élémentaire, tout est une seule conscience. Et ainsi, parfois, celle-ci
se détache, et peut être une chaise. Cela peut être un robot. Cela
peut être un humain. Cela peut être un ange. Tout est la même chose.
Tout est la même chose. Tout est un jeu. Et vous mettez ceci en jeu
et une chose entraine l’autre. Et l’on a cette expérience d’une chose
et cette expérience d’une autre chose. Mais la conscience humaine
à son niveau le plus basique, le plus éthéré, est une seule chose.
D : J’ai emmené des personnes vers des vies où elles étaient
des plantes et des animaux, mais je ne pensais pas que quelque
chose qui était fait, fabriqué, était créé en ayant le même genre de
conscience.
T : Et pourtant c’est ça. De la perspective dont je vous parle à
présent, il n’y a peut-être pas autant de conscience. Il semble y avoir
davantage de conscience incorporée dans certaines choses plutôt
que dans d’autres. Mais dans tout, sur le plan physique, il y a un
élément de conscience.
D : C’est une autre façon de considérer les objets.
T : Autre chose dont vous devez être conscients, c’est
l’importance de la création. Être simplement conscient que nous
créons tout le temps des choses, parfois persistantes, et d’autres fois
plus éphémères. Lorsque nous créons, chaque mot que nous
prononçons, chaque action que nous entreprenons sur cette planète,
a son effet. Et quand nous participons à un comportement rituel, le
niveau de conscience que nous y mettons peut produire un effet
accru et amener les choses vers d’autres réalités, autre que des
réalités physiques. L’intention leur donne peut-être une plus grande
permanence ou réalité. C’est le fait de savoir, que lorsque nous
parlons de manière anodine, nous produisons un certain effet, et
nous créons une certaine onde dans la réalité de la conscience
physique. Plus on affirme avec force et plus la conscience est forte.
Plus l’intention est grande et plus il y a de gens à le vouloir, et plus
forte sera l’onde, et plus longtemps elle pourra durer. Pour cette
raison, il est bon de faire attention à ce qu’on fait.
D : Être plus conscient de ce qu’on fait et dit.
T : Oui. Parce que cela a un impact. Et quand nous bavardons
avec désinvolture, la conséquence sera désinvolte. Mais quand nous
mettons de l’intention dans nos paroles, quand nous parlons avec
force, conscience et émotion, l’intention ainsi que l’effet seront plus

137
grands. Et comme nous le savons bien, chaque cause produit un effet.
C’est simple. C’est ainsi. C’est automatique. C’est la loi de l’univers.
Quand il y a une cause, il y a un effet. Il est donc sage de parler et
d’agir avec circonspection.

J’ai demandé la permission d’utiliser ce matériel dans mon


travail, parce que je relie les différents éléments comme on place les
pièces d’un puzzle.

T : Absolument. Il n’y a aucun problème avec ceci.


D : Je suppose que je parlais avec le subconscient de Tina.
C’est le nom que je lui donne.
T : Vous pouvez l’appeler ainsi.
D : Je suppose que c’est à cette partie d’elle que j’ai parlé, car
vous êtes celle avec qui je communique toujours.
T : Et vous avez tout à fait raison, Dolores. Je suis cette unité.
Nous sommes tous unis.
D : Vous parlez au travers de chaque personne avec qui je
travaille.
T : Absolument. Et nous portons différents costumes. Nous
aussi, nous pouvons parfois, porter un genre de masque, nous glisser
dans une peau, mais nous sommes tous le(s) même(s). Et nous
bénissons votre travail.

Dans un autre cas, une femme est entrée dans une vie qui s’est
peut-être déroulée au temps de l’Atlantide, ou dans une autre
civilisation avancée. Dans mon autre enquête avec des clients qui
m’ont donné des informations sur l’Atlantide, j’ai découvert que les
scientifiques avaient atteint un tel degré de sophistication, qu’ils
étaient capables de manipuler l’ADN des gens et des animaux, et
qu’ils avaient créé des créatures mi-humaines mi-animales. C’était
l’une des principales raisons pour laquelle cette culture fut détruite.
Ils avaient outrepassé et abusé des lois naturelles. Pourtant, il
semble que dans ce cas-ci, ils soient allés encore plus loin dans leurs
expériences avec des résultats horribles. La femme avait de grandes
difficultés à décrire ce qu’elle voyait et vivait. C’était si étrange par
rapport à sa manière de penser qu’elle ne voulait pas le voir. Elle
faisait partie d’un groupe isolé vivant dans un bâtiment sur une ile.
Au fil du temps, grâce à des expériences, beaucoup de leurs organes
(en particulier dans la poitrine) avaient été remplacés par des

138
composants cristallins. Il leur a fallu longtemps avant que le corps
s’adapte sans en mourir. Ces personnes étaient alors utilisées pour
générer de l’énergie alimentant diverses choses. En bref, on dirait
qu’elles étaient des créateurs d’électricité pensants et ambulants. Il
se peut aussi qu’elles aient été créées en tant qu’arme. Tout ceci a
beaucoup dérangé ma cliente, car elle ne voulait pas en voir
davantage. C’était l’une des raisons qui m’a empêchée d’obtenir une
image claire de ce qui se passait. Elle voyait apparemment beaucoup
plus de choses que ce qu’elle racontait. Je l’ai déplacée et amenée
au jour de sa mort et ce qu’elle vit était horrible. Il y eut un problème
avec la production d’énergie provoquant chez ces êtres une
surchauffe, puis une explosion. La force était si grande qu’elle
détruisit le bâtiment et tous ceux qui s’y trouvaient. Quand elle a
quitté son corps, elle a vu que les morceaux du cristal qui était en elle
ont été brisés et se sont fichés dans les murs. La mort fut
traumatisante, soudaine et dévastatrice. Elle a dû passer du temps
dans le lieu de repos dans l’au-delà pour se remettre. Il lui a fallu très
longtemps avant de s’aventurer à nouveau dans une incarnation
humaine. C’est ce qui, bien sûr, était la cause de sa méfiance et de
sa peur dans sa vie actuelle, en particulier vis-à-vis d’une personne
détentrice d’un pouvoir.
C’était là un autre exemple de la manière dont les scientifiques
atlantes abusaient des lois de la nature, et outrepassaient les limites
de l’humanité.

Le cas suivant est un nouvel exemple de ce que certaines


civilisations s’abaissent à faire quand elles n’ont aucune
considération pour la vie humaine. Ce cas ne s’est pas déroulé sur
Terre.

Marie venait faire une séance pour trouver les réponses à des
problèmes familiaux. Le subconscient a choisi de lui montrer deux
vies et je ne voyais pas en quoi elles étaient liées. Pourtant, je n’ai
jamais sous-estimé sa connaissance de la situation. Il a toujours une
bonne raison d’emmener la personne dans une vie donnée. Sa
logique dépasse la nôtre. D’abord, elle est passée par une vie
ordinaire, simple et banale où rien d’extraordinaire ne s’était passé.
Puis, en la faisant avancer vers autre chose, elle a dit que son bras
droit la faisait souffrir. Je ne sais jamais à quel moment d’une vie les
sujets vont entrer. Parfois, ils y entrent le jour de leur mort, et parfois

139
ils y entrent quand un événement traumatisant se produit. Bien sûr,
la première chose que je dois faire, c’est de supprimer toute
sensation physique, pour que la personne soit à son aise et capable
de répondre aux questions. Je lui ai demandé pourquoi son bras était
douloureux.

M : Je ne sais pas. On dirait qu’il y a du métal dedans. (J’étais


troublée. Elle indiquait son avant-bras.) Il parait métallique. À
l’intérieur… du métal… dans le bras. Comme une tige, là où devrait se
trouver l’os.
D : Comment est-ce arrivé là ?
M : L’os a cassé. Ils ont retiré l’os et ont mis une tige à la place.
D : Qui a fait cela ?
M : Les médecins. Ils ont remplacé l’os par une tige en métal.
Il y a un espace, juste là, la tige. Je ne sais pas pourquoi c’est là. Ça
ne devrait pas être comme ça. Pourquoi ont-ils fait cela ? (En pointant
vers ses bras.) Celui-ci l’est, celui-là pas.
D : C’est seulement le bras droit qui est ainsi. (Oui) Et c’est ce
qui vous gênait ?
M : Oui, le bras est lourd, très lourd. Je ne sais pas si je me suis
cassé le bras ou si c’est eux qui l’ont cassé. En tout cas, l’os était
cassé, alors ils l’ont retiré et mis la tige à la place.
D : Maintenant vous sentez votre épaule. Elle va bien ?
M : Oh, on dirait bien que c’est tout le bras qui a pu être
remplacé. Il n’est pas pareil que l’autre. Celui-ci parait artificiel. Il ne
semble pas vrai.
D : Ils n’auraient pas pu le laisser guérir tout seul ?
M : Des expériences. Ils font des expériences.
D : Que voulez-vous dire ?
M : Je ne sais pas. Je ne suis pas contente. Des médecins, des
scientifiques. Ça part de mon épaule. Je n’aime pas ça !

Je voulais me faire une idée de son corps et de son sexe, mais


elle a dit qu’elle ne pouvait pas se voir. Elle était concentrée sur son
bras. « Des bras et des jambes. Plutôt humains, mais pas
complètement. » Je lui ai demandé de regarder autour d’elle et de me
dire ce qu’elle voyait. « Des tables en inox, des fenêtres… ovales. On
dirait que je suis sur une table et qu’ils examinent mon bras. Ils
veulent le voir fonctionner. La seule chose de vraie, c’est la chair qui
l’entoure. C’est pourquoi il est plus lourd et qu’il fait mal. » J’ai dû la

140
soulager des sensations physiques. Je lui ai demandé si elle pouvait
voir qui faisait cela. « Ils portent des blouses blanches…des blouses
blanches et ont des cheveux noirs. Leurs visages sont drôles. Leurs
cheveux avancent en pointe vers le milieu de leur front. Cette partie
a l’air très étrange. C’est presque irréel, comme un masque, peut-
être. » Je lui ai demandé si elle pouvait communiquer avec eux pour
découvrir ce qui se passait, mais elle a dit qu’ils ne faisaient pas
attention à elle. Ils l’ignoraient simplement et n’écoutaient pas. « Ils
ne veulent que… le bras. Ils disent que c’est une arme. Ils ont fait une
arme de mon bras. Je ne veux pas ça. »

D : Comment veulent-ils que vous vous en serviez comme une


arme ?
M : Pour se battre. J’ai frappé quelque chose et je l’ai cabossé.
Mon bras a été endommagé et ils ne veulent pas que ça fasse cela.
D : Et vous vous en êtes servi comme une arme ?
M : Oui, se battre, se battre.
D : C’est votre travail ? (Oui) Êtes-vous comme un soldat ?
M : Non, comme au karaté.

J’ai dû la ramener en arrière pour voir sa vie avant cet


événement. « J’avais mon propre bras quand ils m’ont kidnappée. Ils
m’ont ravie. C’était dans une zone déserte. Il n’y a pas de couleur.
C’est poussiéreux. Nous avons des roches plates. Peu d’intérêt. Et ils
sont venus et m’ont emmenée, dans une espèce d’aéronef. Ils m’ont
juste, comme aspirée, comme avec un aspirateur, et maintenant ça. »

D : C’est donc eux qui ont fait cela ? (Oui) Et ensuite ils vous
renvoient pour vous battre ?
M : Oui, comme guerrier. On aurait dit que c’était dans un ring…
un ring rond, pas carré. Je crois que c’était du sport. Une compétition.
Avec d’autres comme moi, avec ces drôles de bras, une drôle de
sensation. Ils ont tous l’un ou l’autre bras qui est ainsi.
D : Donc, certains des autres l’ont à l’autre bras ?
M : Oui, pour que ce soit un combat équitable. Ils doivent
enlever ce bras ! Je n’en veux pas ! Je ne l’aime pas !

Ainsi, apparemment, le bras artificiel était endommagé et ils


essayaient de le réparer. Je l’ai ensuite fait avancer vers un jour
important, pour voir ce qui se passait. Ce qu’elle a raconté ensuite,
était difficile à comprendre. Je vais le résumer ici. Elle a senti qu’elle
141
était posée sur une dalle grise et était un genre de toute petite
bestiole minuscule. La meilleure façon qu’elle a trouvé de le décrire,
était : « Un genre de créature artificielle, comme un robot, des miroirs,
des ovales, des cercles, des volets. Une petite bestiole faite de tous
ces cercles et ovales. Quelque chose de mécanique. » Ainsi, ce qui
avait commencé comme un bras mécanique s’était maintenant
développé en quelque chose d’autre. « Maintenant, il y a cette forme
de vie complètement artificielle, faite de vis et de boulons.
Entièrement ! Mais c’est très petit. Et je sens que c’est moi ! Je le vois.
Il y a des yeux… pas physiques, mais qui voient.
D : Pourquoi ont-ils fait de vous cette chose mécanique ?
M : Je ne sais pas vraiment. Ils ont essayé d’enlever la chair, ils
ont donc pris une âme et l’ont mise là-dedans. C’est plus facile à
soigner. Pas de maladie. Je n’aime pas ça.
D : Ils ont donc remplacé peu à peu des parties ?
M : Des parties, oui.
D : Et finalement, ils en sont arrivés au point où c’était le corps
entier ? (Oui) Mais il contient toujours une étincelle de vie ?

M : Oui. Il voit. Il veut que je sache qu’il voit.


D : Êtes-vous toujours le guerrier ?
M : Les choses ont changé parce que ceci est très petit. Très,
très petit, il y a juste la place d’y loger l’âme.

J’étais incapable de découvrir quel était le but d’une telle


création. Pourquoi ont-ils pris un corps physique et l’ont-ils réduit à
une chose qui s’apparentait davantage à un composant d’ordinateur ?
J’ai décidé de la déplacer au dernier jour de sa vie de minuscule
créature mécanique. « Que se passe-t-il ? Que voyez-vous ? »

142
M : Un tas de ferraille. Ces gars-là jettent tout. Ils jettent
simplement. Ils sont terriblement négligents. Ils se contentent de jeter
les choses. Ils s’en débarrassent simplement. Maintenant, je les vois
s’en aller et rire.
D : Réalisent-ils qu’il y avait là quelque chose de vivant à
l’intérieur ?
M : Je crois qu’ils s’en moquent.

Il n’y avait pas moyen d’obtenir plus d’informations au sujet de


cette vie étrange, j’ai donc demandé au subconscient de répondre
aux questions. « Pourquoi avez-vous choisi de lui montrer cette vie ?

M : Pour qu’elle sache, pour voir.


D : Que voulez-vous dire ?
M : Peu importe de quoi vous êtes fait, vous continuez à voir,
vous êtes toujours conscient. Peu importe que ce soit de la chair et
des os ou des vis et des boulons. Il y a toujours une conscience.
D : Nous ne considérons pas quelque chose de mécanique
comme vivant.
M : Non, mais nous le sommes tous.
D : Tout est vivant. C’est ce que vous voulez lui faire
comprendre ?
M ; Oui, il y a une conscience, une sensibilité. Tout est vivant.

J’ai dit que ceci se déroulait sur une autre planète où ils
faisaient des expériences pour créer une vie artificielle. Ils avaient
appris à associer les deux : la vie et la machine. Le subconscient
voulait qu’elle le sache, afin qu’elle puisse apprécier la vie.
C’était donc là deux cas distincts où le subconscient essayait
de faire passer le message à notre civilisation que tout est vivant. Que
tout possède une conscience. Même une chose que nous ne
considérerions jamais comme étant douée de sensations. Bien sûr,
j’ai toujours parlé à ma voiture, lui ai donné un nom, et considéré
qu’elle avait une personnalité. Mais ceci faisait comprendre que
c’était bien plus que cela. Nous pensons que nous sommes
conscients de ce qui nous entoure, mais il apparait qu’il nous reste
un long chemin à parcourir afin d’apprécier la vie sous ses formes
inimaginables. Je vous ai prévenus que mes livres étaient destinés à
vous faire réfléchir !

143
PARTIE TROIS

L’AIDE D’AUTRES
CREATURES

144
Chapitre 9

La Planète Des Etres A Peau Bleue

Quand Tom est entré dans la scène, il était un observateur. Il


faisait nuit et il se tenait au bord d’une route de campagne. C’était la
pleine lune et elle éclairait suffisamment la scène pour y voir clair.
Tandis qu’il se tenait là en se demandant où il pouvait être et ce qui
se passait, il vit un carrosse à grandes roues, tiré par des chevaux,
passer devant lui sur la route. Il prit ensuite connaissance d’une
immense maison à l’écart de la route. Le carrosse s’est arrêté devant,
un passager en est sorti, et le carrosse est reparti. D’abord il n’avait
pas conscience d’avoir un corps, mais semblait flotter. Puis, il s’est
soudain retrouvé dans le corps de l’homme qui était sorti du carrosse.
Il portait un long manteau, dans le style du XVIIIe siècle, ainsi qu’un
haut de forme, un pantalon noir, et une cravate autour de son cou.
Quand il se rendit compte qu’il tenait une canne, il devint évident qu’il
était une personne aisée. « Je me sens d’âge moyen, avançant vers
l’âge mûr. Je porte une barbe, mais elle n’est pas encore trop grise.
J’ai l’impression d’être un peu courbé, mais je ne me sens pas vieux.
Dans mon autre main, je tiens une de ces vieilles trousses de
docteur. »

D : Qu’avez-vous dans votre sac ?


T : Hum ! Des remèdes et des trucs. Il y a un stéthoscope
dedans, ainsi que des onguents, poudres, tubes et concoctions.
D : Que faites-vous là dehors en pleine nuit ?
T : Je crois que je viens dans cet endroit pour faire une visite à
domicile.
D : Vous ne vivez pas ici alors.
T : Non, je ne vis pas ici. La calèche m’a simplement déposé. Il
y a une femme âgée ici qui a besoin d’aide. En fait, la femme âgée
est ma mère, je suis donc déjà venu là. Mais je ne pense pas que
c’est là que j’ai grandi, même si je comprends que la femme âgée est
ma mère. Je fais une visite à domicile pour ma mère. Je marche vers
la maison, et j’y entre. Je suspends mon manteau et mon chapeau,
et dépose ma canne. Puis je regarde d’abord le long du couloir, en
inspectant les pièces. Je ne sais pas pourquoi je vérifie s’il y a
quelqu’un ou non, mais c’est ce que je fais. C’est une grande bâtisse.
Puis, je monte l’escalier, je tourne et entre dans la chambre.

Jusque-là cela ressemblait à une régression classique dans


une vie passée, mais rapidement elle prit un tour inattendu. Il fit une
pause et dit d’un d’air intrigué : « Cela me semble un peu étrange. »

D : Qu’est-ce qui vous parait étrange ?


T : Eh bien, ma mère est là sur le lit, mais il y a autre chose
aussi dans la pièce. Et je ne crois pas que ce soit humain.
D : À quoi cela ressemble-t-il ?
T : Je ne vois pas très bien la forme, mais il n’a pas l’air humain.
Il a de longs bras, de longues jambes et est plutôt grisâtre. J’ai une
image plutôt troublante. Il semble menaçant et en même temps, ce
n’est pas le cas. Je ne sais pas vraiment. Par contre, c’est effrayant.
Je crois que je suis peut-être choqué, parce qu’on dirait un alien tout
droit sorti d’un film. Mais c’est peut-être moi qui suis choqué, parce
qu’il a l’air correct. J’ai deux impressions distinctes.
D : Vote mère en est-elle consciente ?
T : Je crois qu’elle dort, mais je pense qu’elle en a également
conscience. On dirait que ma mère a simplement été remise dans
son corps. En fait, elle n’y est pas encore revenue entièrement. On
est en train de l’y remettre.
D : Par cet être ?
T : Je ne crois pas que ce soit par l’être. Je crois que c’est par
quelque chose d’autre, mais qui est en lien avec l’être. Il y a une
lumière qui rentre par la fenêtre. (Pause) J’hésite un peu à aller vers
la fenêtre à cause de l’être qui est là, mais la lumière vient d’en haut.
L’être est près de la fenêtre, au pied du lit. Je crois qu’il me fait
vraiment peur. Je ne suis pas sûr de ce qu’il fait là. D’abord, j’ai cru
qu’il attaquait ma mère et c’est ce qui m’a fait peur. Et c’est pour
cette raison que je lui ai trouvé un air menaçant, car il est étrange de
voir quelque chose qui n’est pas humain dans la chambre. Mais j’ai
l’impression que j’ai déjà rencontré ces gens avant. Je ne saurais dire
pourquoi je me sens ainsi, mais l’être m’est quelque peu familier,
même si je sais que je ne le vois pas clairement. Je crois que j’ai
dépassé le choc maintenant, mais je suis toujours inquiet, parce que
je ne sais pas vraiment ce qui se passe. Je pense que c’est en rapport
avec la lumière qui aide ma mère à réintégrer son corps. Mais je ne

146
sais pas bien pourquoi l’être se tient là, sauf qu’il me fait signe
d’approcher. Il veut que je monte dans la lumière.
D : Qu’en pensez-vous ?
T : C’est intéressant, car maintenant qu’il me l’a demandé je
me sens très excité à l’idée de faire ça. Je suis inquiet au sujet de ma
mère, mais bizarrement, indifférent aussi. Quand je suis venu dans
la maison, je me demandais si elle était en train de mourir.
D : Était-elle malade ?
T : Elle est âgée. Elle arrive à l’âge où elle n’a plus tellement de
temps à vivre. Je ne pense pas qu’elle soit forcément malade, mais
elle devient vieille et frêle. C’est pour cette raison qu’on m’a demandé
de venir voir comment elle allait. J’avais reçu une lettre d’elle disant
qu’elle perdait, non pas sa santé, mais son temps. Elle sentait qu’il
était plus ou moins temps, qu’elle était prête à mourir. Et moi, bien
sûr, en tant que médecin, j’ai décidé que je pourrais changer cela.
(Avec un humour doux-amer.) Je ne sais pas pourquoi j’ai cru cela.
Mais maintenant, je suis là, et n’ai pas grand intérêt pour elle. Je
pense que c’est beaucoup plus gros que mon souci à propos de son
éventuel décès. Je m’intéresse davantage à monter dans la lumière.
Je crois que je veux en partie la découvrir par moi-même, et en partie
voir où elle est allée et ce qu’elle y a fait. Ou pourquoi on lui fait
réintégrer son corps.

On se serait cru à présent dans une histoire typique d’OVNI,


mais là encore, il y eut un étrange revirement de situation.

D : C’est donc de la curiosité.


T : En effet. À présent, je suis porté sur le rayon de lumière. Je
vais bien. Mon corps reste là-bas. Mon corps n’y va pas, mon corps
reste. Bizarrement, il reste debout là où il se trouvait, tenant sa
trousse de docteur, toujours habillé. Mais moi je flotte dans la lumière.
D : Y allez-vous avec l’être ?
T : L’être reste pour surveiller mon corps. Je pense que c’est
son travail. Et c’est ce qu’il faisait pour ma mère. Simplement rester
là à surveiller le corps et à s’assurer qu’il ne lui arrive rien. Qu’il va
bien.
D : Dites-moi ce qui se passe quand vous montez dans la
lumière.
T : Elle semble très vive, et je me sens léger parce que je flotte.
Et la lumière devient de plus en plus vive, et elle semble envelopper
tout. J’ai un peu l’impression d’avoir sauté.
D : Que voulez-vous dire par « sauté » ?
T : Je veux dire que j’ai disparu d’un endroit et suis apparu
ailleurs, en suivant la lumière. Je ne suis pas resté avec la lumière.
J’ai disparu dans la lumière, et j’arrive ailleurs.
D : Vers où avez-vous sauté ?
T : Je reçois un certain nombre d’impressions différentes. Une
cascade. La manière dont le soleil brille sur les embruns de la
cascade, et fait plein de petits arcs-en-ciel. Je reçois des impressions
de ces petits arcs-en-ciel, de manière un peu brumeuse. Mais je ne
pense pas que ça vienne de la cascade. Je crois que ce sont juste des
couleurs dansantes, plein de petites couleurs. Je suis entouré de
lumière et il y a d’autres couleurs qui dansent aussi. J’arrive quelque
part… Oh ! D’accord. Je me tiens sur un balcon et je regarde une
cascade, en fait. Mais j’ai l’impression que je ne suis plus sur Terre.
C’est bizarre, j’ai l’impression d’être à nouveau dans un corps, mais
pas dans le corps que j’ai quitté. Mes mains tiennent la balustrade.
D : C’est donc un autre corps. À quoi ressemble ce corps-ci ?
T : Il semble étrange, mais j’ai l’impression d’un corps grand et
bleu. C’est bizarre, car l’impression que je reçois n’est pas tant celle
d’un corps, mais de moi. J’ai l’air d’être quelqu’un ayant une certaine
autorité, se tenant là, sur le balcon, surplombant une magnifique ville
avec des cascades. C’est un bâtiment sculpté en partie dans la
montagne où se trouvent les cascades. Les bâtiments de cette ville
se fondent bien dans le décor naturel. Je ne suis pas sûr d’être un
responsable ici, mais j’ai une certaine autorité. Mes doigts sont
palmés. Je suis grand, je suis bleu, ma peau donne l’impression du
cuir. Et ce n’est pas un genre de pâleur non plus. Je n’ai pas peur
d’être bleu, c’est une vraie couleur bleue.

Il avait du mal à se faire une idée des vêtements, parce que


c’était comme s’il n’en avait pas besoin. « C’est une sorte de voile.
C’est plus une décoration qu’un vêtement. Quelque chose de coloré
sur mes épaules. Peut-être un insigne de grade ou de fonction, mais
cela n’a pas la fonction qu’ont les vêtements. Je porte cependant une
lourde ceinture métallique, avec une coque tout autour. Elle semble
être de couleur dorée ou bronze. Non, je crois que c’est de l’or. C’est
intéressant. J’ai l’impression que c’est un corps masculin, et pourtant
je crois que je suis aussi féminin. Pas androgyne. Plutôt comme un
hermaphrodite. Je suis doublement équipé, comme on pourrait dire.

148
Je possède des organes génitaux masculins, mais je possède aussi
un utérus et des organes féminins internes. » Je l’ai interrogé sur son
visage. « J’ai de grands yeux noirs, mais on dirait que je ressemble un
peu à un poisson. Un peu comme un lézard. Ce n’est pas un visage
humain du tout. C’est une large face, en fait, ça ressemble à la tête
d’une tortue. Même si c’est une tête de tortue, je sens comme des
ouïes, et aussi une sorte de plis de peau à l'arrière, placés
verticalement. Des ouïes, des branchies et des palmures,
principalement à l’arrière de la tête. Je n’ai pas vraiment de cou. Tout
se confond. J’ai été sur Terre dans cet autre corps. Je ne suis pas
vraiment médecin, et je ne suis pas vraiment le fils de cette femme,
même si j’ai cru que je l’étais. Je crois que j’avais une amnésie
temporaire pour découvrir ce que c’était d’être humain.

Je pense que c’était une mission d’enquête.

D : Vous voulez dire que vous êtes allé sur Terre simplement
pour une courte période ?
T : C’est cela. Je croyais être le fils de cette femme, mais en
réalité, je pense que c’était un corps que j’ai occupé pendant un
certain temps.
D : Un corps qui existait déjà peut-être ?
T : C’est intéressant. Je crois que ce corps a été créé pour moi.
D : Sans qu’il ne soit né ?
T : J’ai l’impression qu’il est né, mais pas de la manière normale
dont naissent les corps.
D : Que voulez-vous dire ?
T : Je pense que dans un sens, je suis le fils de cette femme.
Mais je ne suis pas né de la manière normale dont naissent les
humains. J’ai été placé dans son corps, puis j’en ai été à nouveau
extrait.
D : Est-ce qu’elle le savait ?
T : Pas consciemment. Je crois, que cet être bleu que je suis, a
la capacité d’habiter ce corps humain créé et de repartir. Je ne suis
pas resté longtemps. Je crois que je n’y suis resté qu’une vingtaine
d’années.
D : Mais vous avez dit que vous n’étiez pas docteur ?
T : C’est juste. Ce que je voulais dire, c’est que je n’étais pas un
humain.
D : Mais dans ce corps, vous étiez médecin.
T : C’est correct, oui. La différence était qu’il ne s’agissait pas
d’une incarnation humaine normale. J’avais une mission. Il était en
quelque sorte nécessaire pour moi, en tant que cet être bleu, cet être
ressemblant à une tortue, de sortir de mon corps pendant un court
laps de temps et d’être transporté dans cet autre corps, pour
expérimenter la vie en tant qu’humain pendant cette période, que
j’estime à environ une vingtaine d’années. Je crois que ma mère est
peut-être morte cette nuit-là. Et ensuite, il était temps pour moi de
repartir. C’était une de ses incarnations.
D : Mais si vous quittez ce corps ici sur Terre, vous n’allez pas
y retourner ?
T : Je crois que je peux décider d’y retourner ou pas. S’il me
reste quelque chose à y faire, maintenant qu’elle est partie. Il y a une
possibilité que je revienne, et c’est pourquoi ils gardent mon corps là-
bas. Mais si je n’y retourne pas, alors ils emporteront le corps aussi.
D : Comment allez-vous le savoir ?
T : Je dois parler avec les personnes présentes dans cette pièce.
(Pause) Nous décidons qu’il est inutile pour moi d’y retourner, que
cela suffit. Elle est dans la pièce également. Elle est au courant que
c’était une de ses incarnations humaines. Elle en a eu beaucoup. Elle
a découvert ce qu’elle avait à découvrir au cours de cette vie. Et je l’y
ai aidée. Il était nécessaire que j’aille là-bas pour l’aider dans son
travail. Je devais lui rappeler sa tâche, car elle s’était perdue en
chemin dans cette vie.
D : C’est pour cela que vous y étiez ?
T : C’est juste. Et maintenant que je suis de retour, nous
reconnaissons que nous avons réussi et que je n’ai pas besoin d’y
retourner.
D : Que se passe-t-il pour le corps laissé sur Terre ?
T : Il sera transporté. Il ne restera pas là-bas pour y mourir. On
prendra soin du corps même si mon âme n’y est plus attachée, et il
suivra son cours naturel. On en prendra soin, je crois, dans un genre
de conteneur quelque part sur cette planète. Les cellules vivront leur
temps, car elles aussi ont une conscience. Rien ne sera tué. Les
cellules vivront leur temps et ensuite le corps mourra.

Quand Tom s’est réveillé, il avait conservé certaines pensées


dans son esprit à ce sujet. Il dit que l’être qui était dans la pièce a
emmené son corps et l’a transporté. On ne pouvait pas le laisser là-
bas, parce qu’il n’était pas comme les autres corps humains. Il n’a

150
pas précisé en quoi il était différent. Peut-être parce que ce n’était
pas une incarnation normale. Le corps a été emmené à bord du
vaisseau, et placé dans une cuve. Les cellules étaient vivantes et
devaient pouvoir continuer à vivre la durée de leur vie. La mère est
morte d’une mort naturelle, et comme son corps était le produit d’une
incarnation normale, il n’était pas nécessaire de s’en occuper.

T : En fait, elle est décédée. C’était une vraie incarnation


physique pour elle. Ainsi, plus tard, quelqu’un va trouver son corps
sur son lit, et il y aura des funérailles comme à l’accoutumée.
D : D’autres gens de votre planète vont-ils expérimenter…
T : Oui, c’est ce qu’ils font. Ils vont parfois sur Terre, mais
souvent ils vont ailleurs. Mais cela fait partie de la culture qu’au cours
de sa vie, il est habituel que les gens fassent des voyages pour
expérimenter d’autres planètes et d’autres cultures, car ces vies-là
durent plusieurs milliers d’années. Parfois cela se fait sur une durée
de vie totale, une incarnation complète. Et parfois cela ne se déroule
pas ainsi. Mais pendant qu’ils sont en vie, s’il s’agit d’une incarnation
complète, et même si ce n’est pas le cas, ils subiront l’amnésie
habituelle des vies sur la planète Terre. Ils seront amnésiques pour
vivre l’expérience humaine réelle. S’ils vont sur une autre planète,
dans une autre culture, ils s’assimileront à la manière dont cette
culture fait les choses. L’amnésie qui se produit sur Terre pendant les
vies n’est pas un phénomène universel.
D : Ainsi, quand une personne vit sur Terre, cette personnalité
n’est pas au courant qu’il y a une âme d’un autre genre dans le corps.

Est-ce la même chose que pour Estelle, dans Les Arcanes de


l’Univers, Tome II, où le reptilien était entré dans son corps pour
expérimenter la vie sur Terre ? Dans ce cas, le corps a dû s’adapter
afin de gérer un type différent d’énergie.

T : Exact. Mais ce n’est pas comme si le corps d’une autre


personne et d’une autre âme était pris. C’est simplement l’âme qui
choisit de naitre dans une incarnation normale. C’est juste l’âme de
l’un des nôtres sur cette planète.
D : Mais l’âme est amnésique pendant qu’elle est sur Terre,
parce que sinon, ce serait trop perturbant.
T : Eh bien, pas nécessairement perturbant, parce que nous
sommes habitués à faire ce genre de voyage. Mais cela ne serait pas
la bonne expérience à vivre sur cette planète. Sur cette planète, les
gens oublient pendant leurs vies.
D : Sinon, il y aurait trop de mémoires qui interféreraient.
T : Oui, vous n’auriez pas d’expérience humaine normale.
D : Faites-vous cela de manière régulière, ou simplement cette
fois-là ?
T : Nous le faisons un certain nombre de fois, mais uniquement
cette fois-là sur Terre. J’ai fait de nombreuses incarnations en tant
qu’humain, mais c’était quand mon âme se dédiait à l’expérience
humaine. Ce voyage en particulier était depuis la planète du peuple
bleu. Ce voyage était la seule fois où, en tant que personne bleue, j’ai
voyagé vers la Terre.
D : Sinon, c’était simplement quand on donnait une nouvelle
mission à l’âme. C’est cela ?
T : C’est cela, c’est cela.
D : Mais ensuite vous restez simplement sur cette autre
planète et vous continuez votre vie ?
T : C’est juste, ensuite, je poursuis ma vie. Mais ce qui était
important à ce sujet, c’est que j’ai fait une faute quand je me suis
incarné sur cette planète. J’ai eu plusieurs vies sur beaucoup d’autres
planètes dans plusieurs systèmes stellaires. Beaucoup de vies dans
beaucoup de civilisations sur Terre. Mais pendant que j’étais ici avec
cette race bleue, c’est la seule incursion que j’ai faite sur Terre. Sauf
que, d’une certaine manière, une fois que mon âme s’est déplacée
vers la Terre pour vivre l’expérience humaine, j’ai confondu cette
expérience avec mes voyages. L’importance dans ce cas est, qu’en
fait, il ne s’agissait pas d’une visite ou d’une expérience d’abduction,
dans le sens où l’extraterrestre c’était moi. Je faisais cela pour un
membre de ma famille, ma sœur, même si je suis venu et que c’était
ma mère. C’était ma sœur sur cette planète et elle était en train de
se perdre. Je suis donc venu et ai rectifié le tir, puis je suis reparti.
Cette vie en tant que médecin n’était pas une vraie vie. Ce n’était
qu’un laps de temps de vingt ans de présence pour corriger les
erreurs de ma sœur. Ma sœur, qui était ma mère dans cette vie-là, si
vous me comprenez.
D : Je vois, et elle était votre sœur sur la planète bleue ?
T : C’est exact. L’une de mes nombreuses sœurs. Je devais
l’aider. Elle se trompait. Elle se perdait, elle allait devenir folle.
D : Oh ! À quoi cela était-il dû ? Est-ce que cela avait quelque
chose à voir avec les deux types différents d’énergie ?
T : Non. Sur cette planète bleue nous avons accès à beaucoup

152
de nos vies de manière consciente. Il s’agissait donc d’une
incarnation humaine normale pour elle. Mais en tant qu'être humain,
elle a été confrontée à une grande partie de la négativité qui existe
sur cette planète, et elle l'a prise à son compte. J’ai moi-même répété
ce schéma dans cette vie, en explorant la même énergie. Elle a pris
cette douleur et négativité sur elle et c’était plus que ce qu’elle
pouvait supporter. Je suis par conséquent venu pour l’aider en tant
que fils, à équilibrer et à soigner.
D : Cela arrive-t-il souvent quand une énergie d’une autre
planète essaie de gérer les énergies terrestres ?
T : S’il existe une connexion personnelle de cette vie sur la
planète bleue, nous n’interférerons pas avec ce qui se passe sur Terre,
parce que ce sont d’autres énergies planétaires qui s’en occupent.
Nous, de la planète bleue, nous aidons. En réalité, d’autres dans
notre système les aident en réalité, en envoyant une grande quantité
d’énergie et une grande quantité d’amour, et d’attention. Nous le
faisons aussi, mais là, il s’agissait d’aider spécifiquement l’être qui
était ma sœur. Nous nous concentrons davantage à aider ceux
d’entre nous qui sont conscients de leurs autres vies sur d’autres
planètes. Il s’agit plutôt d’une aide générale pour la Terre et son
énergie. Mais, pour une vie précise, nous aiderons l’un des nôtres.
Nous n’irons pas nécessairement aider dans la vie d’un autre individu.
D : Arrive-t-il souvent que l’humain soit aussi perdu que l’était
votre mère ?
T : Elle a vécu de nombreuses vies en tant qu’humain.
Certaines où elle s’est perdue et d’autres pas. C’était donc des
incarnations humaines normales faisant partie de l’expérience
humaine normale. Ce qui affectait son esprit dans cette vie était la
négativité humaine normale. La négativité normale de la Terre. Ce
n’était pas à cause de l’autre vie extraterrestre, la vie sur la planète
bleue. C’est simplement là où nous avons découvert cette vie dans
un sens conscient et avons choisi d’aller l’aider. Sur la planète bleue,
elle m’a choisi pour y aller, ce qui était un véritable honneur.
D : Considérez-vous cette planète bleue comme votre planète
d’origine ?
T : Dans cette expérience, oui. C’est là où j’ai vécu de
nombreuses vies, et c’est l’un de mes foyers. Mais j’ai de nombreuses
maisons. J’ai des maisons dans beaucoup d’autres systèmes
planétaires, et cette Terre c’est aussi chez moi. Car, en tant qu’âme,
j’ai fait partie de cette expérience physique de multiples façons et à
de multiples époques.
D : J’essaie toujours de clarifier la distinction entre revenir sur
une planète comme celle-ci, et l’au-delà. Est-ce différent ?
T : Oui. Ceci est une incarnation physique sur la planète bleue.
D : Parfois, elles ont l’air très similaires quand vous pouvez
venir et partir avec votre corps astral.
T : Oui, mais sur cette planète, nous sommes plutôt avancés
pour que l’âme soit capable de voyager. Je crois que c’est le terme
qui me vient à l’esprit à propos de ce que nous faisons. Comme nous
sommes spirituellement évolués sur cette planète-là, dans cette vie,
dans cette expérience, nous avons appris en tant que race comment
être conscient d’autres vies. Nous sommes conscients d’être à la fois
sur cette planète et d’autres planètes dans le même système, ou
dans d’autres systèmes.
D : Que font-ils des informations que vous rapportez ?
T : Nous en apprenons plus sur d’autres cultures. Et
maintenant, en étant allé sur cette planète, la Terre, et avoir
découvert et apporté de l’aide dans la vie de ma sœur, nous en avons
appris plus au sujet de ce qu’est cette vie sur Terre ; plus sur la
manière dont les gens se perdent en route. Et ceci était dû au fait de
prendre sur elle la négativité de la planète.
D : Pourquoi est-il important que vous ayez cette information ?
T : Parce que j’ai fait la même chose dans cette vie-ci, celle que
je vis maintenant. (En tant que Tom.) J’ai donc beaucoup souffert
dans cette vie.
D : C’était l’une des questions de Tom. Il a dit qu’il ne
connaissait pas une douleur physique, mais une douleur intérieure.
Pouvez-vous lui en parler ?
T : Il prenait pour lui toute la douleur de la planète. Il y avait
beaucoup de rage. La sœur de l’autre vie avait eu le même problème,
beaucoup de colère contre la souffrance qu’il y a ici. Parfois, nous
pouvons nous perdre en croyant que nous ne pouvons rien y changer.
Pour nous, il n’y a rien que nous puissions faire pour la souffrance
d’un tiers, à moins qu’ils ne nous laissent l’aider. Bien sûr, nous
pouvons choisir ici de ne pas vivre des vies aussi douloureuses. Mais
parfois nous oublions, et parfois nous permettons cette douleur. Et
parfois, avec la rage de découvrir combien la souffrance est forte ici,
nous commençons à blâmer Dieu et le divin, et la prenons à notre
compte.
D : Tom a dit, que depuis son enfance, il a toujours eu ce

154
sentiment, ce cri à l’intérieur. (Oui) Et c’est ce qui l’a provoqué ? Le
fait de ressentir les émotions de la planète elle-même ? Parce que
nous savons que la planète est aussi une entité vivante.
T : Oui, mais je vais expliquer mieux. Ce n’est pas
nécessairement l’émotion de la planète, car la planète peut prendre
soin d’elle-même. C’est l’émotion des êtres sur la planète, qui ont
perdu leur chemin. Et ils sont tellement nombreux à avoir perdu leur
chemin. Et quand nous descendons pour les aider, nous pouvons
nous perdre. Ensuite, on peut se retrouver confus par rapport à qui et
où on était. Il ne savait plus si c’était sa souffrance ou celle d’autres
personnes. Et il a décidé d’en faire sa souffrance. Pourtant, elle ne
lui appartient pas, jamais elle ne lui a appartenu. Il doit la lâcher.
D : C’est ce qui lui donne des idées de suicide ? (Oui) Il voulait
simplement sortir de ce tourment intérieur ?
T : Oui. Il n’était pas bien équilibré à ce moment-là. En ayant
pris sur lui toute la souffrance, il a perdu son chemin et oublié qui il
était.
D : Mais l’amnésie est normale, pas vrai ?
T : L’amnésie est normale, mais il a expérimenté tellement de
vies dans tellement de systèmes qu’il a une présence en tant que
conscience qui soigne et est positive de manière naturelle. C’est cela
qu’il a oublié.
D : Pourquoi est-il venu sur Terre cette fois ?
T : C’est une vie pivot. C’est une vie où il conduira beaucoup de
gens dans le nouveau monde. Il n’avait pas imaginé que ce serait
aussi dur. Il croyait qu’il serait capable de le surmonter plus
facilement que ce ne fut le cas. Il est ici pour aider les gens. Mais plus
que cela encore, il est ici pour créer avec eux quelque chose de
nouveau, pour que ce genre de souffrance puisse disparaitre.
Beaucoup d’autres humains ressentent cette même douleur, mais ne
savent pas d’où elle provient. Alors que lui, le sait. Il a une façon de
se connecter au Divin, à la conscience de Tout ce qui Est, la
conscience de la Grâce. Il peut savoir à quoi ressemblent les vies ; il
peut savoir à quoi ressemble l’expérience physique derrière les vies
et entre les vies. Il est ici pour mettre en place une nouvelle façon de
vivre, une nouvelle façon de naitre, une nouvelle façon de mourir, une
nouvelle façon d’exister entre les vies, afin de ne pas engendrer ce
cycle de souffrance. Il est là pour créer une nouvelle expérience où
les gens deviendront plus conscients de qui ils sont, de leur nature
divine, et seront moins concentrés sur la peine et la souffrance ;
moins concentrés sur la honte. Davantage conscients de leur raison
de vivre ; moins intoxiqués par le mythe de la souffrance, par l’idée
que l’apprentissage se fait dans la douleur, par l’idée que le karma
est important, par l’idée que nous devons apprendre en souffrant.
Ceux qui sont intoxiqués par ces idées peuvent devenir plus sensibles
et conscients à l’idée qu’il est possible de vivre, de croître et
d’apprendre dans la joie, la paix et l’amour. Et tandis que c’est très
courant sur cette planète de se retrouver perdu, quand cette nouvelle
expérience sera créée, cette nouvelle sensibilisation pendant les vies,
entre les vies et au-delà des vies, il y aura moins besoin de souffrir,
d’être dans la douleur. Les gens ne seront plus perdus dans la
confusion. Ils sont très nombreux à être venus faire la même chose.
Beaucoup d’autres essaient aussi d’aider à distance. Mais beaucoup
d’âmes se sont incarnées à cette époque pour créer cette nouvelle
expérience.
D : Vous avez dit que ce serait une nouvelle façon de naitre.
T : Oui, impliquant un nouveau type d’expérience. Il est certain
qu’il y aura encore des naissances physiques, des incarnations de
l’âme, mais la honte ne sera plus transmise. La douleur ne sera plus
transmise. La confusion ne sera plus transmise. L’amnésie n’existera
plus que là où elle sera nécessaire. Elle ne sera pas complètement
en place pour tout le monde, comme c’est le cas à l’heure actuelle.
Les gens auront davantage connaissance de leurs autres vies, de leur
but spirituel et de la direction à prendre. Ils seront moins concentrés
sur cette seule vie-ci, sauf si c’est le lieu où ils ont vraiment besoin
d’être. Mais même alors, cela ne se fera pas dans la douleur, l’accent
se portera davantage sur l’amour et la joie.

Tom avait été formé en tant que médecin, mais il a ensuite


décidé de ne pas poursuivre cette carrière. Il s’était impliqué dans la
guérison énergétique, mais connaissait quelques problèmes dans
cette activité.

T : Il s’agit une fois de plus d’une confusion avec la dernière


expérience dont nous avons parlé. Il n’était absolument pas destiné
à devenir médecin dans cette vie actuelle. Il s’est perdu en route et
s’est souvenu qu’un docteur était venu le secourir. Mais c’est un
guérisseur par d’autres méthodes. Il peut tout à fait se servir de son
expérience médicale. On attend de lui qu’il participe à la naissance
de ce nouveau monde, de cette nouvelle expérience. C’est le but

156
essentiel de cette vie. Et la médecine, même si elle est utile, était une
mauvaise perception. Ce n’est pas une chose vers laquelle il a besoin
de retourner et d’explorer plus. Il s’est interrogé à ce sujet. Nous
déplaçons ses énergies. Nous ouvrons son cœur, car c’est dans son
cœur que se loge la peur. Elle sera soulagée peu à peu au cours des
prochaines années. Son rôle est davantage d’explorer. C’est la raison
pour laquelle nous disons qu’elle sera libérée lentement au fil des
prochaines années, car il n’est pas encore temps pour lui de pratiquer
la guérison à temps plein à ce stade. Bien entendu, il est temps pour
lui d’en apprendre davantage, et d’accomplir plus de choses afin de
découvrir davantage qui il est. À ce stade, il doit continuer à explorer.
Chapitre 10

Survie

Quand Peggy est descendue du nuage, elle s’est retrouvée


dans un paysage désert, très vallonné et avec peu de végétation.
Principalement des broussailles. Elle a regardé autour d’elle à la
recherche de quelques signes d’occupation ou d’habitation, mais n’a
rien vu de tel. Puis, elle a vu une petite piste conduisant hors d’un
ravin. En la suivant, elle s’est retrouvée à flotter au lieu de marcher.
Le chemin montait en lacets au sommet d’une haute colline à travers
des rochers et des herbes desséchées d’un brun-jaune. La scène
toute entière était désolée. Pas le moindre signe de vie. Puis, elle vit
d’autres arbres, mais ils étaient tous morts. Quand je lui ai demandé
de se regarder, elle a dit : « Je ne sens pas de corps. Je sens de
l’énergie. On sent une masse. Presque comme si… ce n’est pas une
boule ronde, elle est plutôt oblongue. Elle vibre. C’est presque comme
le mouvement du vent. » Elle se sentait contenue, mais pas comme
dans un corps, jusque de quoi contenir l’énergie. « C’est comme s’il y
avait une lumière au centre de cet ovale d’énergie. Et la lumière
irradie comme une membrane dans une forme ovale. »
Elle aimait cet endroit même s’il était désert. « Je m’y sens bien,
cela me semble familier. Toutefois, on dirait que je cherche quelque
chose. Je poursuis mon chemin vers le haut de la colline, et j’arrive
dans un endroit où se dressent de nombreux arbres d’un vert sombre.
Ce sont peut-être des pins, très hauts. Je crois que je cherche une
grotte, ou un repère dans le sol. Je crois que je dois y rencontrer
quelqu’un. »

D : D’où venez-vous ?
P : Cela semble étrange, je crois que je viens du Paradis. J’ai
été envoyée dans cet endroit, mais j’y suis déjà venue. Oh, attendez !
Ce n’est pas une grotte. C’est une hutte, elle est très primitive : un toit
en herbe et des poteaux. Elle s’appuie latéralement sur un talus. Il y
a un petit lit… et il y a un homme — maigre et vieux. C’est un genre
d’ermite. Je viens pour lui parler, communiquer avec lui. Il a demandé
des informations et j’ai donc été envoyée pour lui parler. C’est un vieil

158
homme. Il est couché sur son lit. C’est comme si j’entrais dans son
esprit.
D : Je me demandais s’il pouvait vous voir.
P : Je ne pense pas qu’il le puisse, mais il sait que je suis là. Il
peut le sentir. Et je lui parle. Il voulait savoir combien de temps il allait
encore devoir rester ici dans cette forme. Il veut partir. Mais je suis là
pour lui dire qu’il ne peut pas encore partir. Il lui reste quelque chose
à faire. Je sais qu’il est fatigué, mais il y a un village à quelque
distance de ces collines où il doit se rendre. Il doit parler à ces gens,
parce qu’ils ont besoin d’aide. Ils sont perdus. Ils ont besoin d’être
guidés et il possède la sagesse pour les aider. Ils ont besoin de
guidance. Il doit faire ceci avant de pouvoir s’en aller.

Cela sonnait vraiment comme si Peggy agissait comme un ange


gardien ou un guide. Elle lui donnait des conseils, mais répondait
aussi à sa demande d’informations. Ceci semble confirmer une
nouvelle fois que, parfois, nous agissons aussi avec cette capacité
lorsque nous sommes de l’autre côté.

D : Qu’en pense-t-il ?
P : Il n’est pas très heureux, mais il va le faire parce qu’il sait
qu’il est venu là pour y faire certaines choses. Et il a déjà aidé d’autres
gens de cette manière. Il y a eu des troubles dans ce village. Cela peut
être lié à la terre, mais les gens sont perdus. Ils pensent que ce sont
les dieux qui les punissent. Et il doit aller leur dire qu’il n’y a aucun
dieu dans la montagne qui les punit.
D : Est-il déjà allé dans ce village auparavant ?
P : Pas dans celui-ci. Il s’est rendu dans d’autres villages.
D : Ils ne sauront donc pas qui il est.
P : Si, en quelque sorte, parce que des rumeurs circulent au
sujet d’un homme sage qui vit dans les montagnes.
D : Vous avez dit qu’il a aidé d’autres personnes. Ces gens
venaient-ils pour le voir ?
P : Non, c’est lui qui est allé les voir. Quand il était plus jeune, il
s’éloignait davantage, mais maintenant il est vieux et ne peut plus
aller aussi loin. Mais il n’est jamais allé dans ce village. Je pense
qu’ils vont l’accepter. Il est leur seule chance, parce que s’ils ne
l’acceptent pas, cela deviendra très chaotique, et ils ne survivront pas.
D : Vous voulez dire qu’il y aura trop de peur ?
P : Oui. Et ensuite ils se retourneront les uns contre les autres.
D : Pouvez-voir ce qui est arrivé et a provoqué ces troubles dans
le village ?
P : Peut-être y a-t-il eu une avalanche de rochers. Mais ils
croient qu’un dieu vit dans la montagne et les punit. Et ils s’accusent
mutuellement d’en être la cause. Ils ont fait quelque chose qui a mis
le dieu en colère. Et il y a aussi tellement peu de gens dans toute
cette zone que si l’un des villages est détruit, si un village ne réussit
pas à s’en sortir, toute la population sera déstabilisée. Cela causera
un déséquilibre. C’est très important pour l’écosystème dans son
ensemble.
D : De cette région ?
P : Du monde entier.
D : J’ai toujours cru que plus de population causait une
perturbation dans l’écosystème.
P : Pas à cet endroit. Ces gens sont très attachés à cette terre,
et ils ont quelque chose à y faire. Alors, il faut qu’il y ait un peu plus
de gens pour s’assurer qu’ils ne vont pas s’éteindre. Parce que si tous
ces gens meurent, cela va faire du mal à cet endroit. (Pour elle-
même :) Qu'est-ce qui fait que ces personnes doivent être là ? —Elles
doivent découvrir quelque chose sur ce monde, pour l’aider lui-même
à évoluer.
D : Ce monde est-il la Terre ?
P : Non, ce n’est pas la Terre.
D : Cela ne fait donc pas très longtemps que cette population
est là ?
P : Non, cela ne fait pas très longtemps. Et l’atmosphère et la
Terre elle-même sont encore très perturbées. Ce monde n’est pas
très vieux et il ne s’est pas encore assagi. Mais c’est magnifique. À
présent, je vois cette immense arche de pierre, et c’est vraiment
magnifique. Il va dans le village. Je crois que c’est pour cela que je
suis près de cette arche. Je lui donne de la force — pas
nécessairement une force physique, mais de la résolution. Je l’aide à
se résoudre à y aller.
D : Savez-vous d’où sont venus les gens à l’origine ?
P : Je suis tentée de dire qu’on les amenés ici. Les premiers
étaient des volontaires. Ils sont venus d’ailleurs. Je crois que c’est
dans le même système stellaire, mais d’une planète plus avancée. Ils
ont accepté de venir et d’aider cette nouvelle planète. Cela fait déjà
plusieurs générations, cependant, les colonies ne prospèrent pas
comme elles auraient dû. Mais comme ils ne sont pas censés avoir

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des contacts avec leur planète d’origine, alors ils feront de cette
planète leur foyer.
D : Mais les premiers colons n’ont-ils pas transmis oralement
des histoires ?
P : Ils semblent les avoir oubliées s’ils l’ont fait. Ou leur
mémoire a été effacée.
D : C’est possible s’ils voulaient qu’ils recommencent à zéro.
(Oui) C’est l’une des raisons pour lesquelles ils ne peuvent pas se
permettre qu’un village tout entier soit rayé de la carte, s’ils ne
prospèrent pas.
P : Et l’ermite est venu. Il est là depuis longtemps. Il se dit qu’il
ne les a pas aidés, mais il a aidé plus qu’il ne le croit. Il ne s’en rend
juste pas compte. S’il n’avait pas été là, ils auraient déjà tous
disparus à l’heure qu’il est. Il est dans le village et je lui dis ce qu’il
doit dire. Il calme les gens parce qu’ils étaient très bouleversés. Il leur
dit ce qu’ils doivent faire. Et nous sommes très haut dans les
montagnes. Ce qui les bouleverse dans cette avalanche, ce
glissement de terrain, c’est qu’il a recouvert la nourriture qu’ils
cultivaient. Alors il leur dit qu’ils doivent aller ailleurs.
D : De déplacer tout le village ?
P : Oui, pour descendre dans une zone plus stable. Et je lui dis
où ils devraient aller s’installer. Ils l’écoutent. Ils rassemblent leurs
affaires. Ils seront bien mieux en bas dans la vallée. Leur saison de
culture sera beaucoup plus longue. Ils seront plus près d’autres
villages où ils pourront faire du troc, car ils gravent les pierres. Alors,
ils s’en vont et il leur montre que le voyage va durer quelques jours. Il
les accompagne. Il marche à leur tête.
D : Eux non plus ne peuvent pas vous voir ?
P : Non, ils ne peuvent pas me voir. Mais je me déplace et je
m’en vais là où ils vont.
D : Ils doivent tout recommencer à zéro, n’est-ce pas ?
P : Oui, mais il y a tellement de choses là-bas que ce ne sera
pas difficile. Et cet endroit est beaucoup mieux pour eux.
D : C’est comme s’il était la voix de la raison.
P : Oui, ils étaient très heureux de le voir en fait.
D : Nous pouvons avancer très rapidement dans le temps. Le
vieil homme reste-t-il longtemps avec eux ?
P : Il reste avec eux quelques années pour les aider.
D : Restez-vous pendant tout ce temps ?
P : Je reste une partie du temps. Je vais et je viens. Mais au
bout de deux ans, je reviens pour lui dire qu’il peut partir. Il a fini son
travail. Je suis avec lui et il quitte son corps. Alors, il peut voir mon
énergie. Nous partons ensemble et retournons sur la planète. Je ne
crois pas que les gens y sont dans une forme physique.
D : Est-ce une planète physique ? (Oui) Ce n’est donc pas un
monde d’énergie. (Non) Comme ce qu’on pourrait dire du Paradis.
P : Non, c’est un lieu physique.
D : Mais il est là en esprit, pas vrai ?
P : Maintenant il l’est, oui.
D : Reconnait-il cet endroit ?
P : Oui. C’est sa maison et il a rempli ses obligations envers
cette nouvelle planète. Et quand il revient, nous allons vers un groupe
d’énergie. Il parle ou communique à propos de ce qui lui est arrivé,
ainsi qu’aux autres gens. Il fait un rapport en quelque sorte.
D : Cela se produit-il avec chaque personne qui part de là ?
P : Je crois que oui. Je ne suis allée nulle part. Je suis un genre
de messager.
D : Allez-vous dans d’autres endroits à part celui-ci ?
P : Oui. Je vais sur d’autres mondes. Certains sont peuplés.
Certains ne le sont pas. Certains d’entre eux sont sous forme
spirituelle. Mais j’emporte des messages de ce conseil de la planète-
mère à travers l’ensemble de ce système stellaire. Et il est très grand.
D : Avez-vous vous-même déjà vécu une vie physique ou avez-
vous toujours été cette énergie ?
P : Non, j’ai vécu des vies physiques. J’aime être énergie
cependant. Je n’aime pas être dans un corps. J’aime cette liberté.
D : Si vous aimez autant cela, pourquoi avoir voulu entrer dans
un corps ?
P : Pour apprendre.
D : Ne pouviez-vous pas tout y apprendre ?
P : Non, il y a des choses qui sont beaucoup plus faciles à
apprendre dans un corps. Ce qui concerne les émotions ou les
sentiments, les sensations. Les limitations. C’est intéressant de
ressentir des émotions. Et vous pouvez apprendre les choses plus
vite quand vous avez des émotions.
D : Ainsi, sur le monde d’origine, quand vous êtes énergie, vous
ne ressentez pas vraiment les émotions ?
P : Non, pas comme dans la forme physique. Pas ce genre-là.
C’est plus léger. C’est plus facile.
D : Pourquoi est-il plus facile d’apprendre les émotions dans le

162
physique ?
P : C’est la donnée, c’est là qu’elle est. C’est devant votre nez.
Et vous devez résoudre des problèmes que nous n’avons pas dans le
spirituel.
D : Mais quand vous entrez dans un corps physique, n’êtes-
vous pas inquiète d’être attrapée ou piégée ici ? Je pense au karma.
P : Non, je ne ressens aucun karma.
D : Quand vous entrez dans le physique, vous interagissez avec
d’autres personnes et il est donc facile de se laisser prendre par des
choses qui créent du karma.
P : C’est vrai. Mais je ne me souviens pas d’avoir été piégée.
D : Quand cela vous arrive, vous devez rester dans le physique.
Vous ne pouvez pas repartir.
P : Non, je vais et je viens.
D : N’est-ce pas difficile d’éviter de se retrouver coincée dans
le physique ?
P : Il ne semble pas. Je ne sais pas pourquoi. Pourquoi n’ai-je
pas été piégée ? Parce que je crois que je suis toujours le messager,
même lorsque je suis dans le physique. J’ai toujours été un messager.
J’ai été créée en tant que messager.
D : Ainsi, même dans le physique, votre travail est d’enseigner
des choses aux gens, ou de faire passer des messages ?
P : Oh, oui. Les choses dont ils ont besoin. La Terre est
magnifique. J’aime la Terre en elle-même. J’aime la beauté de la Terre.
Et pourtant c’est très dur pour les gens sur Terre. C’est si lourd ici.
Parfois cela m’attriste de les voir se débattre et être blessés sans
comprendre pourquoi. Quand ils viennent sur Terre, ils prennent les
choses si sérieusement. C’est comme si la Terre était un drame. Il
existe d’autres lieux qui ressemblent davantage à une comédie. Mais
la Terre c’est un drame, ils se retrouvent tellement piégés dans le
drame. Ils prennent les choses trop au sérieux.
D : C’est parce qu’ils croient que c’est tout ce qui existe.
P : Oui. Ils ont besoin d’être éclairés !
D : Mais quand vous entrez dans le physique, vous ne vous en
souvenez pas.
P : C’est vrai. Cela aiderait beaucoup s’ils pouvaient se rappeler
cela.
D : Pourquoi n’y sommes-nous pas autorisés ?
P : À cause de ce que nous avons à apprendre ici. Cela
interférerait s’ils se souvenaient. Je crois que les gens viennent ici
pour ce drame. Cela fait partie de l’expérience de traverser ces
expériences émotionnelles lourdes et dramatiques. Mais j’espère que
cela va changer. Tout va s’alléger. Nous ne pouvons pas nous souvenir,
sinon nous ne serions pas capables d’accomplir ce que nous avons à
faire ici.
D : Mais vous avez dit que vous êtes allée sur d’autres mondes,
y étiez-vous physique ?
P : Oui. Mais ce sont toutes des expériences différentes,
d’autres choses à apprendre. Je ne crois pas qu’il existe deux mondes
identiques. Il y a différentes énergies, différentes atmosphères ;
certaines sont lourdes et d’autres plus légères. Vous pouvez en créer
certains. Il existe même des mondes où il n’y a pas de libre arbitre.
D : Que se passe-t-il sur un tel monde ?
P : Vous avez simplement certaines voies à suivre, et il n’y a pas
le choix.
D : C’est également une leçon, pas vrai ?
P : Oh, oui. Ou une expérience.
D : Pour voir à quoi cela ressemblerait si vous n’aviez pas le
choix.
P : Oui, ce n’est pas drôle.
D : Avez-vous un monde préféré, où vous aimeriez retourner ?
P : Oui. Tout ce qui n’est que pur amour et pure lumière.
D : Le monde où vous êtes une énergie ? (Oui) Ce monde est-il
différent de l’état d’esprit lorsque vous êtes entre deux vies ?
P : Oui, ça l’est.
D : Bien sûr, vous n’avez pas non plus de corps quand vous êtes
dans l’entre-deux.
P : Non. C’est pourtant différent. C’est un passage. L’au-delà
est une autre dimension par rapport au monde où vous êtes
simplement esprit, mais vous êtes aussi sur un monde. C’est une
autre dimension que d’être simplement esprit.
D : Mais si vous êtes dans le monde de l’énergie, vous ne
mourrez pas, pour ainsi dire ?
P : Non, on ne meurt pas. On peut choisir de partir, et on peut
retourner dans l’au-delà.
D : Je me demandais si vous aussi êtes allée dans cette
dimension spirituelle.
P : Oui, c’est le cas. Sur ma planète mère, c’est comme s’il y
avait des groupes d’énergie observant d’autres mondes. Puis, ils
envoient des messagers sur d’autres mondes pour les aider. C’est

164
presque comme d’observer des lucioles. Ces esprits vont et viennent
vers d’autres mondes avec des informations.
D : Ainsi, depuis votre planète-mère, vous ne pouvez pas
simplement partir.
P : Non. Vous n’envoyez que des messages, mais vous devez
aller dans l’au-delà pour recevoir les missions. Dans le monde de
l’esprit, différentes dimensions, différents univers.
D : Quand vous y êtes, vous n’êtes pas cette énergie lumineuse ?
(Non) Et ce sont eux qui vous disent où aller, ou vous avez le choix ?
P : Il y a le choix. On rencontre un conseil. On décide de ce que
vous voulez apprendre et expérimenter, de quand vous voulez
l’expérimenter et à quel endroit, ainsi que la partie de votre groupe
avec laquelle vous y irez. Je suis dans le spirituel et je suis énergie
tout en étant sur cette planète. Et nous revenons sur cette planète
après y avoir apporté les messages. Il y a d’autres esprits là-bas. Mais
si nous décidons de partir et de retourner dans le spirituel, souvent,
une partie de notre groupe y retourne également. Et ensuite, si nous
nous réincarnons sur d’autres mondes physiques, nous irons tous
ensemble.
D : Vous montrent-ils à quoi va ressembler votre vie ?
P : On vous donne une vue d’ensemble et vous décidez si c’est
ce que vous voulez faire. C’est un genre d’aperçu.
D : Vous êtes donc capable d’expérimenter et d’apprendre ces
choses sans créer de négativité ou du karma.
P : Nous pouvons nous faire piéger si nous oublions. Alors, une
fois que nous entrons dans un monde physique, nous nous
souvenons comment compenser le karma pendant que nous y
sommes, pour ne pas le laisser coller à nous.
D : Y a-t-il un moyen de l’empêcher de s’attacher à vous ?
P : Être au courant que vous le créez, et le résorber. Ne pas se
laisser prendre dans le drame. C’est dur pour la plupart des gens.
Mais le groupe avec lequel je suis, c’est comme s’il y avait une carte
mémoire qui—ce n’est pas conscient—, mais qui nous alerte, d’une
certaine manière, que nous devons prendre soin de notre karma au
cours de cette vie. De ne pas le reporter.
D : Les gens se retrouvent pris dans le drame et ils pensent que
ceci est la seule réalité.
P : Et nous le pouvons aussi, si nous n’en sommes pas
conscients.
D : Avez-vous conscience du corps au travers duquel vous
parlez ? L’être humain appelé Peggy ? (Oui) Pourquoi avez-vous choisi
cette vie en tant que Peggy ? Vous a-t-on demandé de le faire du côté
spirituel ?
P : On me l’a demandé, et on me l’a demandé par Amour. Ce
merveilleux amour, qui est Tout ce qui Est.
D : Vous parlez d’un Amour de l’autre côté, dans l’au-delà ?
P : Oui, l’au-delà. Un amour spirituel, car la Terre avait besoin
d’amour en ce moment. Elle avait besoin de la lumière.
D : Le genre d’énergie que vous êtes de base ?
P : Oui. Et j’ai toujours pensé que la Terre était magnifique, et
je voulais l’aider.
D : Que pensez-vous de la vie de Peggy ? Se déroule-t-elle
comme elle le devait ?
P : La vie sur Terre est dure, mais ça fonctionne.
D : En particulier quand vous arrivez en ayant eu tous ses
souvenirs effacés, c’est difficile ?
P : Oui. Et vous vous sentez si lourd. C’est une époque très
importante. C’est la raison pour laquelle il y a tant de gens ici, à cause
de ce qui va se passer. Et les gens veulent le vivre. Les énergies, les
êtres veulent le vivre, il y a donc foule à vouloir venir. C’est vraiment
passionnant.
D : Pourquoi ces esprits veulent-ils être ici à cette époque ? Que
veulent-ils expérimenter ?

Je connaissais déjà la réponse à ces questions, parce qu’elle


arrive au travers de nombreux clients. Mais je leur demande toujours,
de toute façon, parce que si la même information est répétée par de
nombreuses personnes, alors je crois qu’elle a plus de valeur. De plus,
parfois on obtient quelques bribes d’informations supplémentaires.

P : Ils veulent expérimenter le passage qui va avoir lieu, parce


que quand la Terre passera [dans l’autre dimension], cela entrainera
le passage de cet univers tout entier et en fera un endroit meilleur.
D : (Surprise) L’univers tout entier ?
P : Oui. On ne croirait pas que cette toute petite planète à elle
seule, située à l’extrémité d’une petite galaxie, puisse avoir une telle
importance. Mais c’est le cas. Je crois qu’elle occupe une place
stratégique. Je crois aussi que c’est lié à la géométrie sacrée, mais
c’est tout ce que je sais.
D : Et c’est pour cela que tous les gens viennent en ce moment ?

166
Ils veulent être là pour le vivre ?
P : Oui. Ce sera très impressionnant. Cela va envoyer des ondes
d’énergie à travers tout l’univers lorsque cela arrivera.
D : Mais il y a aussi un grand nombre de personnes qui
choisissent de quitter la planète en ce moment.
P : Ceux qui partent font de la place pour de nouvelles
personnes qui arrivent. Ils ont vécu ce dont ils avaient besoin dans
cette vie. Ils ont accepté de venir ici et d’aider là où il y a de grands
désastres. Parce que chaque grand désastre rapproche la Terre de ce
passage.
D : C’est vrai ? Parce que nous pensons que c’est de l’énergie
négative.
P : Oui, mais ce n’est pas le cas.
D : J’ai entendu deux versions : l’une, c’est que la Terre va
traverser des temps horribles, et l’autre que nous allons créer une
nouvelle Terre.
P : Et les deux sont exactes. Mais il y aura un recouvrement. Il
y aura deux Terres. L’une recouvrira l’autre. Mais vous devez vous
souvenir que tout n’est qu’une expérience et elle n’est ni bonne ni
mauvaise. C’est juste une expérience. Ce sont les gens qui la
perçoivent en bien ou mal.
D : Certains choisiront de rester sur la Terre qui va vivre ces
expériences négatives. (Oui) Les autres pourront choisir d’être sur
celle qui deviendra la nouvelle Terre. (Oui) On m’a également dit que
les deux Terres ne seront pas conscientes l’une de l’autre.
P : C’est aussi ce que j’ai entendu.
D : Peggy va-t-elle vivre le passage vers la nouvelle vibration ?
(Oui) Et ce sera une chose entièrement inédite si l’univers tout entier
change de dimension en même temps.
P : Oui. Ce sera comme de magnifiques ondes d’énergie.
Comme une fleur qui s’épanouit. Cette énergie va se déverser dans
l’univers. Ce sera quelque chose de magnifique.
D : Mais ceux qui resteront sur l’ancienne Terre ne sauront pas
que cela arrive.
P : Non, ils ne le sauront pas.
D : Ils ne seront même pas au courant que certains sont partis
pour la nouvelle Terre ?
P : C’est juste.
D : J’ai entendu ces histoires de la part de plusieurs personnes,
alors j’aime bien les vérifier.
Chapitre 11

L’énergie Du Trou Noir

Lorsque Louise est descendue du nuage, elle s’est retrouvée


en train de regarder un lieu qui lui semblait étrangement familier,
même s’il ne ressemblait à aucun endroit sur Terre. « Nous sommes
dans un lieu que j’ai déjà vu, que j’identifie à mon chez moi. Les
bâtiments sont tous des flèches de couleur rose. Je suis loin au-
dessus de la planète, et tout ce que vous pouvez voir sont des tailles
de flèches différentes. Elles brillent, et elles semblent cristallines. »
Puis, elle s’est retrouvée au sol. « Maintenant, je vois ce qui
ressemble à des habitations, mais très modernes, situées en
périphérie. Elles sont toutes d’une couleur différente selon l’énergie
de la personne qui y vit. »

L : Dès que j’ai vu les flèches de loin, je me suis sentie chez


moi. C’est un sentiment agréable. (Pause) Je sais qu’il existe quelque
chose comme une salle des machines. C’est semblable à une
chaufferie. Au-delà des banlieues, il y a une chose qui fait fonctionner
autre chose. Je continue à dire que j’ai envie d’aller vers ces
machines. J’y suis attirée.

Au moment où elle a dit cela, elle s’est immédiatement


retrouvée là-bas.

L : Je vois des créatures comme des gens, mais une partie de


moi sait que nous ne sommes pas des gens. Mais des gens sortent
en courant de ce bâtiment qui contient toute cette mécanique. Et ils
viennent me saluer. Ils m’enlacent et ils sont heureux de me voir.
D : À quoi ressemblent-t-ils ?
L : C’est drôle. Je suis troublée à cette vue. Parce que, d’abord,
ils ressemblent à des personnes, puis, à quelque chose d’autre, et
ensuite ils redeviennent des personnes. C’est là que l’ai l’impression
d’inventer, mais ce que j’ai vu sont des gens du trou noir. Je les
appelle ainsi, parce que je sens que je travaille avec eux. Ils sont tous
blancs, font environ 1,80 m de haut, et sont très longilignes. Ils ont

168
un petit cou, de petits bras. Leur visage est en forme de diamant :
pointu en haut, s’écartant en deux points sur le côté, puis il se
resserre en un point sur le menton. Je vois de magnifiques yeux doux,
mais ils sont inclinés : les extrémités s’inclinent vers le bas. Au-
dessus du visage se trouve une bosse, on pourrait presque penser
que leur cerveau se situe au sommet de leur tête. Ils ont quatre
jambes qui prennent naissance à environ un tiers de leur corps en
saucisse. Ce sont quatre jambes fines équidistantes.

Caoutchouteux

4 jambes

Je les vois donc là, ce qui me perturbe, parce qu’ils m’ont dit
qu’ils venaient du trou noir. Oh, non, sont-ils juste en train de me dire
qu’ils travaillent avec l'énergie du trou noir ? C’est pour cela que je
me sens des affinités envers eux, parce qu’eux, c’est moi. Et l’un
d’entre eux dit : « Bienvenue, bienvenue, bienvenue. » C’est comme
s’il y avait longtemps que je n’avais pas été chez moi. Nous rattrapons
le retard. C’est à cela que ça ressemble. Nous sommes tous excités.
D : Pouvez-vous voir à quoi vous ressemblez ?
L : Humm. Je me vois de deux manières. Si je m’écarte de moi-
même et que je regarde en arrière : je me ressemble, un humain. Si
je rentre dans mon corps, et que je regarde vers le bas, je ressemble
à une personne du trou noir, comme ces gens-là.
D : Est-il difficile d’avancer sur quatre jambes ?
L : Oh, non. (Rire) Oh, c’est drôle que vous ayez demandé cela,
parce que c’est comme de demander : « Est-il difficile de s’asseoir ? »
C’est si naturel.
D : Pensez-vous que vous avez travaillé avec ces gens dans ce
bâtiment ?
L : Les mots que je viens d’entendre sont : « Mon groupe. Mon
groupe. » Là, de suite, j’ai l’impression d’être ici et là-bas en même
temps. Cela arrive maintenant. Alors, oui, cela faisait longtemps que
je n’y étais pas revenue.
D : Pourquoi avez-vous quitté cet endroit ?
L : Humm, pour avoir des informations. C’est pourquoi je suis
là, sur Terre, pour obtenir des informations.
D : Pourquoi vous faut-il obtenir des informations ?
L : J’ai juste vu les mots : « Nous nous étendons. » Ainsi, notre
planète s’étend. Et je vois que différentes personnes de notre endroit
sont allées dans de nombreux endroits. Puis, nous revenons et
faisons un rapport. C’est ça mon travail. Il y a des personnes
différentes de tous les différents — je dirais « emplois » — ou différents
groupes. Comme mon groupe fait un certain travail dans la « chose »
qui fait fonctionner un « truc ». C’est lié à ce bâtiment. Et j’obtiens
donc des informations qui sont en lien avec cet aspect des choses.
Ensuite, certaines personnes, leur groupe est au milieu de la partie
urbaine, et ils obtiennent différentes informations de différents lieux.
(Pause) Ils me montrent à présent, comme si j’étais en train de parler
à un grand groupe de ce que j’ai découvert — et je suis dans l’un de
ces bâtiments roses. Et ils me montrent que lorsqu’il fut décidé que
tous ces gens iraient dans des lieux divers, ils ont été choisis parmi
les différents groupes. Moi, je viens donc de ce groupe, mais mes
informations sont pour tout le monde, parce qu’ils me montrent en
train de parler à beaucoup de gens.
D : Quel genre d’informations partagez-vous avec tous ces
gens ?
L : Je reçois les mots : « Physique, astronomie, caractéristiques
de toutes les choses physiques ici sur Terre. Comment cela

170
fonctionne ici. Les cultures. L’ADN. » Tout ce que je peux découvrir.
D : Et les autres sont également partis chercher le même genre
de choses ?
L : Oui, mais différentes personnes vont dans divers endroits à
diverses époques. Voyons. Ils essaient de me dire combien sont
partis sur Terre. Non. Ce n’est pas ça. Ce n’est pas combien sont sur
Terre maintenant, parce qu’il n’y en a que treize environ. Donc, nous
treize sommes peut-être sur Terre maintenant, mais il y en a eu plus
ou moins à différentes époques.
D : Pourquoi est-il important pour eux de rassembler ces
informations ?
L : C’est ce que je me demandais. (Rire) Voyons. Ils me disent,
qu’une partie de cette machinerie est liée à l’énergie du trou noir. Ils
disent aussi que je sais maintenant que tout est de l’énergie, qu’elle
est simplement comprimée à un degré, très, très élevé. Ce qui est
développé, c’est un système qui aiderait à guérir l’univers, ou plus. Et
avec ces différentes énergies avec lesquelles nous travaillons, nous
devons en apprendre plus sur les endroits que nous allons aider.
C’est ce qui va faire la différence. Ils disent de le faire vite, pour
découvrir quelles énergies sont nécessaires, afin que nous puissions
les leur fournir. C’est la raison qui nous pousse à chercher toutes ces
informations. Nous allons résoudre différents problèmes en divers
lieux, comme la Terre, grâce à cette énergie. Je ne connais pas les
autres lieux. Mais certains endroits ont plus besoin d’une certaine
partie de l’énergie. Certains endroits ont besoin d’une autre partie de
l’énergie. Certains endroits ont besoin d’une certaine dose de cette
énergie. Ils viennent de me dire, que quand je reviens, je rapporte ce
qui est nécessaire. Je rapporte l’énergie du trou noir. Et ils fournissent
tout ce qui est nécessaire. Ainsi, nous treize, nous le faisons
maintenant. Nous repartirons et d’autres reviendront ici. Ils feront
cela. Alors, oui, il s’agit en même temps d’obtenir des informations,
et de fournir l’énergie. Et ils me montrent la raison pour laquelle je
parlais face à un grand nombre de membres du conseil, c’est de
rendre compte. Juste rendre compte. « C’est là où je suis allée. Voici
ce que j’ai découvert. Voici ce qui a été fourni. Voici ce qui est arrivé. »
D : Faites-vous assez souvent ces allers et retours ?
L : Eh bien, j’ai soixante-et-un ans dans cette vie, et ils me
disent que je suis revenue quinze fois. Et quand je rentre, je rencontre
la famille ou — pas la famille, le groupe, c’est ce que j’entends. Je
rencontre mon groupe et je fais mon rapport. Imaginez ! On me dit

171
aussi que toutes les autres énergies qui arrivent, dont les gens ont
besoin, font partie de ceci. Si quelqu’un a besoin de l’énergie cuivre,
alors ils ne pourraient pas gérer les autres énergies. Ils n’en reçoivent
qu’une portion.
D : Qu’est-ce que l’énergie du cuivre ?
L : Eh bien, vous savez, chaque chose en soi est énergie,
possède différentes vibrations. Certaines personnes peuvent avoir
besoin de l’énergie du cuivre. Du métal. Du minéral. C’est juste une
partie de l’énergie totale. À mesure que je reçois de plus en plus
d’informations consciemment, alors à plusieurs reprises, l’énergie
sera envoyée ici ou là, peu importe. Mais une grande partie de mon
travail la nuit (pendant mon sommeil) est d’aller dans divers lieux sur
Terre. Et quelle que soit la part de l’énergie du trou noir dont ils ont
besoin, c’est ce qu’ils reçoivent.
D : Vous êtes-vous portée volontaire ou quelqu’un vous a-t-il
demandé de faire cela ?
L : Je vois que c’était là un honneur. C’est comme d’avoir gagné
un prix. Comme : « C’est à votre tour de partir maintenant. — Oh, oui,
c’est à mon tour maintenant ! » Nous sommes tous égaux. Peu
importe que vous ayez nettoyé des sols ou ayez été président. Nous
sommes égaux. N’importe qui peut être choisi. Et on dirait qu’à un
moment ou à un autre, vient le tour de chacun. Vous venez
simplement d’un groupe différent.
D : Quand vous êtes venue sur Terre, avez-vous commencé il y
a longtemps ? Pouvez-vous voir où tout a commencé ?
L : Quand vous avez demandé cela, ils m’ont montré la même
planète. Voyons. Je me vois être allée dans d’autres lieux à de
nombreuses reprises, et beaucoup de fois sur Terre. (Pause) Nous
sommes donc dans un grand bâtiment qui a plusieurs tiroirs. Presque
comme si vous aviez un compartiment avec un tiroir. Et quand vous
êtes prêt à faire votre voyage — je ne vois pas comment vous entrez
dans le tiroir, mais vous êtes dans le tiroir. Je ne sais pas comment
cela se passe là maintenant, mais votre corps physique est dans le
tiroir. Votre corps spirituel est parti. Puis, vous revenez, et c’est à
nouveau votre corps.

Cela ressemblait beaucoup à d’autres cas, où le corps physique


était conservé à bord d’un vaisseau. Quand le corps était placé dans
un état d’animation suspendue tandis que l’esprit était parti pour une
autre mission.

172
D : Il est donc inutile que le corps meure.
L : Non, il ne meurt pas. Cela ressemble à une hibernation.
D : Et il vous attend là que vous ayez fini vos… expéditions ?
(Oui) Votre esprit, votre âme, c’est elle qui entreprend ces voyages ?
L : Oui. J’ai été choisie pour cela. Je ne sais pas qui décide. On
m’a dit que ce sont les membres du conseil. C’est parfois eux qui
décident : maintenant c’est le tour de cette personne, de celle-ci, de
celle-là. Elle part, puis revient. C’est comme si tout le monde sur la
planète ne faisait que sauter d’un lieu à l’autre, partant et revenant.
Maintenant, ils me parlent de mon groupe. Un groupe de dix-neuf
personnes, mais comme diverses personnes sont à différents
endroits, on travaille en général en groupe de douze environ. Ça
change constamment, mais vous êtes toujours au courant d’où le
groupe est parti.
D : Que fait le conseil avec toutes ces informations, une fois
que vous êtes revenue et avez fait votre rapport ?
L : Eh bien, je ne vois pas d’ordinateur, mais on me dit qu’ils
n’ont pas besoin d’ordinateurs. Il leur suffit d’entendre l’information,
et ils savent quoi décider. Disons, que si vous avez donné à quelqu’un
une certaine dose d’un médicament, et qu’il lui en faut plus, ils savent
en renvoyer davantage. En rapportant, en quelque sorte, ce que vous
avez découvert, et ce qui a été fait, ils savent quelle est la prochaine
étape. Ils savent combien de gens devraient aller sur Terre. Combien
devraient aller là, combien devraient aller là-bas. Quelle quantité de
l’énergie du trou noir devra être fournie. Combien il en faut à chaque
endroit. C’est ce qu’ils surveillent. Évidemment à chaque fois que
vous allez en visite, vous possédez l’énergie du trou noir, et vous êtes
capable de vous en servir pour guérir. Ici et là, partout où c’est
nécessaire.
D : Pourquoi l’appellent-ils « énergie du trou noir » ?
L : On m’a juste dit : Parce que c’est cela ! » (Rire) Voyons. Elle
vient des trous noirs dans l’univers. Ils sont en quelque sorte
capables d’exploiter cette énergie et de la contenir, puis de la
disperser.
D : Alors, la prochaine question est celle que se sont toujours
posée les scientifiques. Que sont les trous noirs ? Nous savons ce
qu’en disent les scientifiques, mais eux, qu’en disent-ils ?
L : (Pause) Ce qu’on me montre c’est — on observe le cosmos,
et on le voit comme étant noir avec des planètes et des étoiles, etc.
Ensuite, imaginez-vous que ce noir est comme un tissu par exemple.

173
Tout est une seule chose solide. Il se pourrait même, si vous voulez,
que ce soit du plastique, mais imaginez le cosmos comme étant une
chose solide. Puis, de droite et de gauche, deux bouts de ce tissu se
rapprochent. (Plus tard elle m’a montré ce qu’elle a vu en prenant un
bout de papier et en repliant les extrémités l’une sur l’autre jusqu’à
ce qu’elles se touchent.) En se rapprochant l’un de l’autre, là où ils
forment un genre de pli au milieu, une énergie se crée qui commence
à tourner. Et c’est ce qui provoque le trou noir. C’est presque comme
si aviez un rocher sous le sol ici, qui bouge et provoque un
tremblement de terre, à cause de la pression. Ainsi, les énergies du
cosmos se rejoignent, et causent un vortex… Non ! Ils me disent, pas
un vortex. Ils me disent de le voir en termes de pression. Ils
provoquent une pression tandis qu’ils sont poussés l’un vers l’autre,
et c’est ce qui fait que les énergies sont comprimées. Et c’est avec
cela que nous travaillons, cette énergie comprimée.
D : Les scientifiques disent qu’il n’existe rien dans le trou noir.
L : Oui, ils disent que tout y est aspiré. C’est très dense, c’est
ce que je reçois. Ils continuent à dire : « Pression, pression, pression. »
D : Que rien ne peut exister dedans. Que disent-ils ?
L : Ils me montrent comme s’il y avait un trou noir juste là. (Rire)
L’une des personnes dit : « Eh bien, regarde-moi ! » Et elle saute à
l’intérieur, puis en ressort d’un autre bond. Elle recommence
plusieurs fois et dit : « Hé, je peux ! Je peux exister ! » Et ils disent que
nous pouvons porter cette énergie. C’est pourquoi nous allons sur la
Terre. Nous apprenons essentiellement quels effets se produisent
depuis que le dernier groupe de personnes est descendu là en
apportant de l’énergie d’un trou noir. Ainsi, nous apprenons toutes
ces choses, et en même temps nous dispensons l’énergie du trou noir.
Ensuite, nous repartons rendre compte : « Voici à quoi cela ressemble
maintenant. » Nous existons donc avec l’énergie du trou noir.
D : Mais nos scientifiques ne disent-ils pas que tout y est aspiré
et que rien ne peut en sortir ?
L : Oui. Et ils continuent à me dire : « Pression, pression,
pression, pression. » Il y a tellement de pression à cet endroit. Ils
disent que c’est avec ça que nous travaillons. Nous sommes capables
d’y entrer et d’en sortir, encore et encore. Nous rapportons une partie
de l’énergie du trou noir. Nous en dispersons une partie. Nous ne
pourrions pas rapporter toute l’énergie d’un trou noir. Ce serait trop
immense. Ils me disent, juste des petits bouts avec lesquels nous
travaillons. C’est donc une énergie très, très puissante et condensée.

174
D : Nous avons aussi entendu que si une chose y était aspirée,
elle ressortirait ailleurs.
L : Comme un trou blanc. C’est ainsi que l’appellent certains
physiciens, je suppose.
D : Mais ils disent que des vaisseaux spatiaux ou des choses
de ce genre, ne sauraient pas échapper à l’attraction d’un trou noir.
Qu’il les attirait vers lui.
L : Oui. Quand j’essayais de découvrir ce qui se passerait, je
recevais sans cesse le mot pression. Ils me montrent cette zone-là
sous une extrême pression. Ils disent que nous sommes bien sûr à
une certaine vibration qui peut gérer l’énergie et travailler avec elle.
Et, si un vaisseau spatial était à une certaine vibration, il pourrait le
gérer. Il pourrait y entrer et en sortir, s’il avait la bonne vibration.
D : La théorie est-elle correcte que si vous y étiez aspirés, vous
ressortiriez dans une autre partie de la galaxie, ou ailleurs ?
L : (Rire) Celui qui s’amusait à sauter dans le petit trou noir et
à en ressortir a dit : « Accompagne-moi. » C’est presque comme si
nous flottions à travers l’air. Et nous sommes là, dans ce tout petit
trou noir. Il ne fait que la taille d’une maison, mais cela reste le même
genre d’énergie. Et il dit : « Bon. Voyez-vous quelque chose à
l’intérieur ? » Et je dis : « Non. Je ne vois rien. » C’est comme quand
vous regardez dans le cosmos. On le dirait vide et sombre. Il dit
ensuite : « D’accord. Allons-y. Sentez-vous quelque chose ? » Et je dis
« non ». Je suis à présent une de ces personnes. Alors, il sort un petit
instrument qui montre le nombre de kg au cm carré. Une jauge de
pression. Et il dit : « Bon, regardez ! » Et la pression est si élevée
qu’elle explose. Et il dit : « Pression, pression, pression. » Et
maintenant nous nous y enfonçons plus profondément. C’est comme
une plongée. Et on dirait… Vous savez là où les deux bouts du cosmos
se rejoignent ? (L’exemple précédent.) Ce ne sont que des parties du
cosmos qui se sont rejointes, et au-dessus, au-dessous et sur les
côtés, il n’y a pas cette poussée. Nous ressortons donc de l’autre côté,
et là il n’y a pas de pression. Je veux dire, c’est en haut, en bas et sur
les côtés. Tout est la même chose. Alors, je suppose qu’encore pour
me le faire remarquer, il dit : « Pression, pression, pression. » C’est
tout. C’est de la pression.
D : Mais êtes-vous sortis dans un endroit différent ?
L : Oui, si vous voulez aller dans ce sens, mais pas dans une
autre dimension cependant. Vous êtes dans le cosmos, au-dessus,
en-dessous, sur les côtés. Il n’y a qu’une certaine zone qui se

175
rapproche et qui est le trou noir. Et il me fait remarquer, quand il dit :
« Pression, pression, pression », qu’il ne parle pas de notre physique.
Pas de notre pression atmosphérique, pas de notre pression des
fluides. Il parle de la pression de l’énergie. L’énergie est simplement
poussée, poussée, encore et encore. Et il dit que ce n’est pas comme
quelque chose qui devient plus dense. Ce n’est pas une énergie plus
dense comme lorsque vous passez de l’état gazeux, au liquide, au
solide, ou dans ce genre. Ce n’est pas plus dense dans ce sens-là.
C’est un autre type de physique. C’est différent (Pause) On me dit
sans cesse : « Impossible à comprendre, impossible à comprendre. »
Je peux au moins comprendre qu’il s’agit de beaucoup de différentes
énergies qui sont pressurisées. Mais ce n’est pas la même chose que
quand vous pressurisez un gaz sur Terre. Ce n’est pas comme si vous
preniez un solide et le pressurisiez.
D : Je me disais que les physiciens trouveraient ceci
intéressant. Ce n’est pas donc pas comme ils le pensent ?
L : Non. C’est presque comme une autre loi de pressurisation.
C’est la manière dont réagissent les énergies.
D : C’est pourquoi vous êtes capables de vous en servir, parce
que c’est une forme d’énergie différente. (Oui) Je pense aux
extraterrestres et à leurs vaisseaux. Ils savent comment manœuvrer
avec les trous noirs, ou s’en tenir éloignés. Cela serait-il correct ?
L : Ce qu’on me montre à l’instant, c’est que différents
extraterrestres ont eux aussi différentes vibrations. Ils ont des
énergies différentes. Et les différents trous noirs ont des valeurs de
pression différentes. Ainsi, ils me montrent… Attendez voir ! Bien sûr !
C’est logique. Selon les énergies présentes dans cette partie du
cosmos au moment où les deux parties sont poussées l’une vers
l’autre, le type de trou noir va en dépendre ; en fonction du type
d’énergies qui sont comprimées. Ainsi les gens, les différents
extraterrestres et les différents vaisseaux spatiaux le savent
habituellement. « Nous sommes capables d’entrer dans ce trou noir.
Nous ne pouvons pas entrer dans celui-ci. »
D : Certaines personnes voient ces trous noirs comme étant
des portails. Est-ce quelque chose d’autre ?
L : Ce qu’ils viennent tout juste de dire, c’est : « Un portail est
un portail. »
D : Alors un trou noir ne peut pas être utilisé comme un portail ?
L : Les mots que je viens d’avoir étaient : « Dans des cas
exceptionnels. » Alors, parfois, apparemment, oui.

176
D : Cela montre qu’il y a des « êtres et des esprits » qui peuvent
vivre dans tout type de condition ?
L : (Rire) On vient de me dire : « Bien sûr. »
D : Parce que nos scientifiques pensent que rien ne peut vivre
dans une chose qui est aussi dense et lourde.
L : Eh bien, en fait, nous n’y vivons pas, mais nous pouvons être
dans les trous noirs et nous pouvons les utiliser.
D : Ainsi, cette planète que vous considérez comme la vôtre,
n’est pas réellement dans le trou noir ?
L : Non. Elle est à l’extérieur, mais elle utilise son énergie. Elle
sait comment le faire. Et puis, elle prend cette énergie et aide
d’autres endroits dans l’univers grâce à elle.
D : Elle peut être dirigée, et ils savent comme le faire. (Oui) Et
c’est ce qu’ils veulent que Louise fasse, qu’elle dirige l’énergie ?
L : Oui. En ce moment.
D : Quand Louise est venue sur Terre, y a-t-elle vécu beaucoup
de vies, ou est-ce la première ?
L : On continue à me dire : « Beaucoup lui ont été implantées. »

Si vous voulez plus d’informations au sujet de l’imprégnation,


référez-vous à mes livres Les Jardiniers de la Terre et Conversations
avec des Esprits entre deux Vies, ainsi qu’au début de ce livre.

D : Il n’est donc pas nécessaire de vivre beaucoup de vies.


L : Le gars qui m’a montré le trou noir a dit : « Eh bien, non. Bien
sûr que non. »
D : Mais la vie actuelle est importante. Elle rassemble des
informations à renvoyer.
L : Oui. C’est ce que j’ai déjà fait.
D : Je reçois la même information venant de plusieurs
personnes, à savoir qu’il y a des entités qui collectent des
informations et qui en rendent compte. Alors, je suppose qu’ils sont
nombreux à faire les mêmes missions.
L : Wow ! Oui. C’est super.
D : Puis-je continuer à obtenir des informations pour Louise de
cette manière, ou devrais-je contacter le subconscient de Louise ?
L : C’est oui pour les deux, comme vous voulez.
D : Je peux le faire d’une manière ou de l’autre ? (Oui)

J’ai ensuite abordé un problème physique que Louise voulait


voir résolu. Elle ressentait une certaine pression sur son dos et entre
177
ses omoplates.

L : Je vois à nouveau les tiroirs, là où se trouvent les corps


physiques. Voyons. Ah, d’accord. C’est là où mon corps physique —
mon corps humain — ressent la connexion avec l’autre. C’est un peu
étrange. Ils disent que c’est parce que je suis aussi étroitement
connectée en ce moment. C’est simplement la manière dont réagit
mon corps physique à cette connexion énergétique de celle que je
suis là-bas. Ils disent, que c’est comme quand vous voyez une vie
passée et que vous sentez les émotions. Je le vois se produire, en
étant la personne sur cette planète. Je peux sentir la connexion. Et la
manière dont je le ressens physiquement, à l’arrière de mon chakra
du cœur. (Pause) Je les vois expliquer quelque chose, mais je ne les
entends pas. (Pause) Bien. Les vies passées, les vies humaines qu’on
a imprégnées en moi, dans l’entre-deux vies (ce que j’appelle le « côté
spirituel »), c’est aussi une illusion. Que la planète sur laquelle je vis
est une illusion. Le trou noir est une illusion. Il n’y a pas d’entre-deux
vies.
D : Mais son corps physique attend sur cette planète qu’elle
revienne ?
L : Oui. Et cela se produira. Mais c’est également une illusion.
Tout. Tout. Tout est illusion. Ainsi, ce que nous vivons entre les vies,
est également une illusion.
D : Mais cela réconforte les gens.
L : Exact, exact.
D : Sinon, ce serait très dur pour nos esprits de fonctionner si
nous n’avions pas quelque chose que nous pensons réel. Bien, si tout
ce que nous connaissons est une illusion, existe-t-il quelque chose de
réel ? Parce que je sais que nous créons notre réalité. Nous créons
notre illusion.
L : J’attendais une réponse. Et on m’a montré à quoi ressemble
le grand Soleil central.
D : Et c’est réel ?
L : (Rire) On m’a juste dit : « Si vous le voulez. » (Pause) Ils me
montraient tous les différents univers. J’ai spécifiquement vu la Terre.
J’ai vu en particulier—je suppose qu’on peut l’appeler ainsi—ma
planète-mère. J’ai vu toutes les choses être aspirées vers un seul lieu.
C’était comme si je me tenais dans le grand Soleil central, et que tout
y était aspiré à l’intérieur. Quelle était la question ?
D : Qu’est-ce que le grand Soleil central ?

178
L : Ce que je peux dire c’est qu’il est fait de — que tout est à
l’intérieur, parce que tout y a été aspiré.
D : À quoi cela ressemble-t-il ?
L : On se croirait dans une lumière crémeuse, dorée, jaunâtre,
mais on a l’impression que ce sont des flammes. On ne peut pas voir
les flammes. On ne peut pas sentir les flammes. Mais c’est
l’impression que ça donne.
D : Je ne veux pas vous influencer, mais je pense à quelque
chose qu’on m’a dit. Qu’après des éons, tout ce qui a été créé
implose et retourne à la Source. Cela vous parait-il juste ?
L : Non, ce n’est pas ce qu’on me montre à présent. On ne m’a
pas montré d’implosion. On m’a montré symboliquement que tout ce
dont nous avons parlé : ma maison, la Terre, tout, émanait de là. Et je
viens de recevoir les mots : « Pas d’implosion, pas d’implosion. »
D : Le grand Soleil central serait-il l’équivalent de ce que
certaines personnes appellent la « Source » ? (Pause) Pensez-vous
que c’est la même chose sous un nom différent ?
L : D’autres personnes l’appellent la Source. Mais je le vois
comme une boule de lumière. Je vois des milliers d’autres boules de
lumière, puis elles filent toutes dans un autre lieu. C’est comme si la
Terre était à l’intérieur — émanait de la Source. Ensuite, ce que nous
appelons la Source, ce que nous voyons comme étant la Source,
ressemble à ce qui émane d’une autre.
D : Nous nous limitons donc en pensant qu’il n’y en a qu’une ?
L : Exact. Et j’entends que cela se poursuit ainsi, encore et
encore. Et cette énergie est là pour être utilisée par tout le monde.

Je l’ai ensuite interrogée sur son but, ce qu’elle était supposée


faire de sa vie. C’était l’une de ses questions.

L : Ils me montrent que je continue à faire des va-et-vient sur


ma planète Terre—ou de cette planète vers ailleurs. Mais je ne voulais
pas connaitre mon but sur ce monde-là. Je voulais connaitre mon but
sur Terre. Ce monde-ci.
D : Oui. Ces autres choses sont intéressantes, mais nous
devons vivre ici, dans le physique, maintenant.
L : Les mots que j’entends sont : « Continue comme ça. » Et le
sentiment que je me fie toujours à l’intuition. Je suis toujours guidée
ici et là-bas. Je dois faire attention à l’intuition.

Louise avait une question au sujet d’une expérience


179
inhabituelle qu’elle avait eue environ vingt ans plus tôt. C’était arrivé
la nuit, elle avait vu une boule métallique grillagée avec un trou
dedans, et elle aurait voulu y entrer.

L : Je rentrais à la maison. Ils veulent que je dise, que ce qui


s’est passé alors, est qu’une partie de subconscient humain
commençait à prendre conscience de qui j’étais et d’où je venais. Et
je rentrais toutes les nuits et j’apprenais. C’est ce qui arrive
maintenant. C’est ce qui va se passer à partir de maintenant. Ils me
montrent que, jusque-là, je n’amenais pas vraiment l’énergie du trou
noir sur Terre. J’étais venue là et j’avais grandi, m’étais habituée à la
Terre, jusqu’à être prête. C’était vers l’âge de quarante ans. Et chaque
nuit, j’allais et je venais. On m’a juste rappelé d’où je venais, et ce
pour quoi j’étais sur Terre. À la fin, ils ont dit : « Maintenant, apporte
cela au monde. » À présent, la nuit, je vais partout. Voyons, qu’est-ce
que la boule signifie ? Ils ont dit : « C’est parti après cela, non ? » Oui.
Je ne l’ai plus jamais revue après. Cela me montrait qu’il y avait une
énergie autour de moi qui empêchait les choses d’être activées,
jusqu’à ce que je sois prête. Et le trou signifiait d‘en être libérée. Puis,
d’aller chercher les informations. Ensuite, j’étais prête. Eh bien,
heureusement !

180
Chapitre 12

Sous Terre

J’ai parlé du sujet des villes souterraines dans le Tome II, cette
idée n’est donc pas neuve. Il y a beaucoup de mythologies et de
légendes impliquant des peuples vivant sous terre, et je continue à
croire que les légendes ont un fond de vérité. Souvent, elles ont été
enjolivées et altérées au fil des ans pour s’adapter aux cultures qui
les font revivre ou les préservent, mais on m’a dit que leur origine
(quel que soit leur degré d’obscurcissement) se fondent sur des
évènements réels. Pourtant, l’histoire racontée dans cette séance
semble en être une version différente.
Quand Marian est descendue du nuage, la scène dans laquelle
elle s’est retrouvée l’a mise mal à l’aise. Elle se tenait face à un
immense chêne qui se dressait à l’orée d’une forêt obscure. La forêt
s’étendait jusqu’au rivage de l’océan, et seule une mince bande de
sable la séparait de l’eau. Le sol avait été érodé ou emporté par la
mer qui gagnait du terrain aux pieds des arbres. Les arbres étaient
gigantesques et très vieux, leur écorce noire était parsemée de
nœuds, leurs feuilles étaient petites et étroites, pas comme celles de
la Terre. C’était l’une des choses qui la faisait se sentir mal à l’aise. Il
y avait tellement de ces arbres étranges et menaçants qu’ils
empêchaient la lumière de pénétrer dans les bois. « La forêt est froide.
Elle ne devrait pas être aussi froide. Ça n’a pas l’air mauvais, mais
pas bon non plus. L’équilibre n’est pas bon, ou… quelque chose ne va
pas. » Puis, une soudaine révélation. « Oh ! Il n’y a aucune créature !
Il n’y a pas de bruit ! Il n’y a rien ! »
Elle découvrit qu’elle était un jeune homme aux cheveux roux
vêtu de peaux de bêtes, portant un arc, un couteau et un carquois de
flèches. Il s’en servait pour chasser d’habitude, mais il dit : « Je
chasse autre chose. » Quelque chose qui devrait se trouver dans cette
forêt inhabituelle. Les arbres ont poussé très drus et ont formé une
canopée naturelle qui coupe la lumière, et ils ont formé un tunnel (ou,
tel qu’elle le décrivit : une caverne.) « Je suis à la recherche d’une
chose qui devrait se trouver à l’extrémité de cette caverne. La forêt
forme une caverne par la façon dont elle pousse. »

181
D : Êtes-vous déjà allé dans cette partie auparavant ? (Non)
Mais il y a là une chose que vous cherchez ?
M : Je l’espère.
D : Comment savez-vous que c’est là si vous n’y êtes jamais
allé ?
M : Je ne sais pas, c’est pourquoi je cherche.

Il se fiait à sa seule intuition, parce que ce qu’il avait entendu


à propos de ce qu’il cherchait, lui venait de récits, d’histoires qu’on
lui avait contées. D’après ce qu’il en savait, personne de son peuple
ne l’avait jamais cherché ni essayé de le trouver. J’étais donc curieuse
de savoir ce qui le motivait. « Il y a une raison : il le faut. Je ne sais
pas pourquoi. C’est la réponse à quelque chose. »

D : Une réponse pour vous ou pour votre peuple ?


M : Pour tous. On ne cherche pas pour soi-même.
D : Serait-ce égoïste si vous cherchiez quelque chose
uniquement pour vous ?
M : Oui ! (Cette idée semblait le surprendre.)
D : Quelles histoires avez-vous entendues à ce propos ?
M : Juste que c’est là. Qu’on le trouvera au fond d’une caverne.
Cela détient les réponses et possède ce qui est nécessaire à la survie,
pour continuer. C’est dans cette caverne quelque part.
D : Est-ce un objet ?
M : Non. C’est plutôt un être. C’est difficile à expliquer. Cela n’a
pas vraiment de forme, mais peut cependant prendre plusieurs
formes. Les histoires parlent seulement de ce qu’il détient, et de
l’idée de réponses. C’est un cadeau. Je ne sais pas comment
l’expliquer.
D : Quelque chose se passe-t-il à votre époque qui nécessite de
l’aide et des réponses ?
M : Des changements majeurs sont attendus. Des
changements qui, à la fois, créent et détruisent. Tous les peuples,
dans de nombreux endroits. C’est comme si la Terre allait se
retourner sur elle-même et qu’il y aura un nouveau départ. On l’attend,
mais on a perdu la connaissance sur la manière dont nous pourrons
surfer sur les vagues, ou continuer.
D : Les histoires vous racontent que ça va venir ? (Oui) Quelque
chose se passe-t-il maintenant ? Des signes ?
M : Pas là, où je vis, mais nous savons que ça vient.

182
D : Mais cela pourrait être dans un lointain futur ?
M : C’est plus proche que ce que nous croyons. On lit, on voit,
on écoute. On entend les signes. On regarde. Tout nous le montre si
on écoute assez attentivement, on peut l’entendre.
D : Votre peuple doit être très aligné sur la nature si vous savez
ces choses.
M : C’est juste ainsi qu’on l’apprend. On ne peut pas
l’apprendre autrement. On doit le faire. Si on l’ignore, c’est fini et on …
disparait !

Je l’ai interrogé au sujet de l’endroit où vivait son peuple. Ils


n’étaient pas nombreux, et vivaient dans des structures qui étaient à
proximité de la forêt. « Elles font partie de la forêt. Si vous regardez
de loin, vous ne pouvez pas les distinguer de la forêt. Elles se fondent
dans le paysage et sont cachées. » Même s’il connaissait les bois,
cette partie dans laquelle il s’était aventuré était très différente et loin
de chez lui.
Je l’ai déplacé jusqu’au moment où il avait traversé la forêt (ou
caverne, canopée) pour voir s’il avait trouvé ce qu’il cherchait. Il avait
du mal à le décrire. « Ça n’a pas de forme. C’est très lumineux. La
forme change. Ce n’est pas solide. C’est presque liquide, mais pas
liquide. C’est très, très blanc ! Je n’ai jamais rien vu de pareil. Parfois,
on dirait un vieillard, puis ça bouge, ou glisse, ou change, puis
ressemble à autre chose. Mais aucune de ces formes n’est solide ! »

D : Où avez-vous trouvé cet être ?


M : Tout au bout de la caverne. C’est très large, vraiment très
grand ici. Ce n’est pas comme le passage. Ce n’est pas sombre. J’ai
marché jusqu’à l’extrémité de la caverne, et j’ai pu voir une lueur dans
l’ouverture. J’étais très surpris.
D : Êtes-vous capable de parler à cet être ?
M : Oui et non. Pas comme je vous parlerais, c’est plutôt lui qui
me parlerait. C’est comme quand vous entendez les arbres, ou que
vous écoutez le vent. Ce n’est pas comme quand vous parlez à
quelqu’un. Il m’a donné une petite partie de lui. (Je n’ai pas compris.)
Cela tient dans ma main. C’est un petit bout de … de lui. Je dois le
rapporter. C’est comme si vous aviez de l’eau, et que vous preniez
une écope et en écopiez un peu. Mais il n’est pas liquide. Ce n’est
pas la sensation de l’eau. (C’est sa meilleure façon de le décrire.)
D : À quoi ressemble ce bout ?

183
M : C’est magnifique, mais c’est juste… brillant ! C’est comme
une lumière jaune et blanche. (Rire)
D : Étrange ! Mais n’y avait-il pas quelque chose dont vous
vouliez lui parler ?
M : C’est cela. C’est ce que je rapporte.
D : Ne vous a-t-il donné aucune réponse ?
M : Si, il m’a donné toutes les réponses ! Elles sont dans ma
main ! (Rire) Je vais les rapporter. Ceci va nous garder sains et saufs ;
cela va nous garantir la survie. Le sol va se fermer, il le faut.

Puis, l’homme sut qu’il était temps de rentrer chez lui. Il portait
dans sa main l’étrange morceau lumineux. « Ce n’est pas froid. Ce
n’est pas chaud. C’est une sensation inhabituelle. C’est agréable. Ce
n’est pas lourd, mais je sais que c’est là. C’est presque comme si cela
faisait partie de ma main, tout en en étant séparé. » J’ai accéléré le
temps jusqu’à ce qu’il soit rentré chez lui.

M : Il ne reste que très peu de temps. Ça commence. Cela doit


aller au centre.
D : Qu’est-ce qui commence ?
M : Le changement, la Terre… Le renversement ! La Terre, elle
remonte et se replie. Elle crée comme un cocon.
D : Que voyez-vous ?
M : La terre se soulever et se replier. Ce morceau doit se trouver
au centre du village. Il doit être au milieu des habitations. Et il tiendra.
Cela préservera tout le monde.
D : Vous avez dit que c’était comme un cocon, comme si la terre
se repliait. Vous parlez de la boue, de l’eau ou quoi ?
M : C’est surtout de la boue. Il y a des arbres dedans, mais c’est
la Terre. C’est comme créer une coquille creuse, mais très épaisse et
très grande.
D : Voyez-vous cela arriver ?
M : Je le vois faire.
D : Je me disais que vous seriez effrayé de voir ça.
M : Non, on m’a dit que cela devait arriver. Ce qu’il fallait, c’était
ce morceau pour que nous puissions survivre. Il faudra très, très
longtemps avant que nous puissions revenir à la surface.
D : Et que faites-vous ? Vous attendez et regardez ?
M : C’est tout ce qu’il y a à faire.
D : J’essaie de me l’imaginer, parce que je ne peux pas le voir.

184
Alors, c’est comme si la terre recouvrait la forêt ?
M : Quand vous êtes en mer et que les vagues sont très hautes,
c’est pareil. La terre se soulève comme une vague, mais à cause du
morceau, elle ne redescend pas au milieu. Elle passe au-dessus.
D : Ainsi, votre petite zone est comme une cavité au milieu de
tout ça. (Oui) Et il y a des arbres dedans aussi ?
M : Quelques-uns, pas tous.
D : Vous avez dit comme un cocon. Ça passe au-dessus.
M : Oui. Ça descend. Cela doit descendre. Le tout s’enfonce
dans la terre, comme un cocon qui descend dans quelque chose. Il y
aura beaucoup de changements à la surface. Ce cocon va descendre
dans le sol, très profond, pour qu’il ne soit pas affecté.
D : C’est votre peuple tout entier ?
M : Ce sont tous ceux qui étaient à la maison. Beaucoup n’y
sont malheureusement pas arrivés.

Même si cela me semblait vraiment étrange, je suppose que


tout est possible.

M : C’est la seule manière de survivre actuellement.


D : Êtes-vous capable d’y respirer ?
M : Oui. Cela fait la taille du village. C’est la taille de cette zone.
D : Êtes-vous capable de voir ?
M : Oui, grâce à ce morceau.
D : Pouvez-vous continuer à vivre ?
M : Oui. Ils vivront ici pendant une longue période. De très
nombreuses années vont passer avant qu’ils ne reviennent.
D : Pourquoi devez-vous rester en-dessous aussi longtemps ?
M : Combien de temps faut-il à un arbre pour pousser ? Ce qui
est parti est parti. Il est impossible que cela revienne de suite. Ils
devront réapprendre certaines anciennes manières et retenir les
enseignements. Et quand le temps sera venu, ils retourneront à la
surface.
D : Pouvez-vous trouver de la nourriture là-dessous ?
M : Il y a beaucoup de choses à manger sous terre. Nous avons
aussi des graines que nous cultiverons.
D : Pouvez-vous sortir de ce cocon ?
M : Oui, il s’ouvre. Il y a de vastes salles.
D : Je me demande qui a placé ces salles là-dessous ?
M : La Terre. Il y a de gros trous dans la Terre où vous pouvez

185
entrer. Il y a de petits lacs. La Terre recèle de nombreux secrets, ainsi
que de nombreux êtres et créatures. C’est comme d’écouter les
arbres et entendre les pierres, et parler aux autres créatures. La Terre
est la même. C’était prêt pour nous ; nous devions simplement être
prêts pour cela.
D : Il y a donc aussi des créatures là-dessous ?
M : Beaucoup. Certaines que nous n’avions encore jamais vues.
D : Je me demande comment elles sont arrivées là-dessous ?
M : Tout comme nous.

Cela ressemblait de plus en plus à la ville souterraine décrite


dans le Tome II. Dans ce livre, il était dit que beaucoup de ces villes
souterraines existent toujours de nos jours. Elles seraient éclairées
par un soleil miniature, et il y aurait aussi beaucoup d’animaux
(certains inconnus) et de l’eau.

D : Y a-t-il d’autres gens ?


M : Il y en aura. D’autres avaient également ce savoir.
D : Saurez-vous quand il sera temps de retourner à la surface ?
M : Oh, oui. La Terre nous le dira. — C’est déjà arrivé. Selon les
légendes, il y a eu un monde avant celui-ci. Il n’a pas évolué comme
il fallait. Ainsi, la Terre a fait ce qu’elle devait faire. Ceux qui
parvenaient encore à entendre et écouter savaient ce qu’il fallait faire
et les autres furent emportés.
D : Y avait-il une raison pour que cela arrive cette fois ?
M : Pour la même raison que la dernière fois : ils étaient trop à
aller dans la mauvaise direction et ne travaillaient pas ensemble.
D : C’est donc la façon dont la Terre prend soin d’elle-même ?
(Oui) Eh bien, êtes-vous restés en-dessous pendant longtemps ?
M : Je ne remonterai probablement jamais.

Cela pouvait durer longtemps, et chaque jour ressemblerait


probablement au précédent. Je décidai donc de le faire avancer
jusqu’au dernier jour de sa vie pour voir ce qui lui arriverait. « Je vois
une arche, arrondie. De l’eau passe dessous. Je suis tombé. Quelque
chose m’a frappé. J’étais vieux. C’est pour ça que je suis tombé. Mes
jambes ne fonctionnent plus comme avant. »

D : Mais votre peuple a pu vivre là-dessous, et prendre soin de


lui ?
M : Oh, oui. Il s’est bien débrouillé. Il va bien. Il va continuer.
186
D : Avez-vous vu d’autres gens ?
M : Il y avait un groupe venu de l’une des autres cavités il y a
un moment. Ils avaient réussi à s’en sortir. Ils ne sont restés qu’une
courte période, puis sont repartis. Les plus jeunes vont aller visiter et
voir. Je n’y suis jamais allé. Il y a une autre partie de ce lieu souterrain.
D : Mais cela ne vous a rien fait de quitter la surface ?
M : Non, c’est parfois plus dur. Les petits ne se souviennent pas
de l’extérieur. Moi si. Ils étaient trop petits. Ces êtres vont continuer
à exister. Ils vont survivre.

Il était à présent temps d’appeler le subconscient pour obtenir


quelques réponses que l’homme n’avait pas réussi à donner au cours
de sa vie. Je demande toujours au subconscient pourquoi il choisit
cette vie en particulier à montrer au sujet.

M : C’est la même chose. C’est la même leçon. Ce sont des


enseignements qui doivent se poursuivre. Il y a des leçons qui doivent
être transmises. Cette vie n’est pas complètement inutile. C’est le
même parallèle.
D : Par parallèle, vous voulez dire que vous pensez que la vie
qu’elle mène maintenant sera dans les mêmes conditions ?
M : Oui et non. Ce n’est pas exactement la même chose que ce
qu’elle a traversé alors. À l’époque actuelle, c’est la même chose par
rapport à ce à quoi elle se prépare. De nombreux changements vont
intervenir. Il y a des éléments qui se sont perdus et qui doivent être
transmis. Des enseignements. Comment parler, quoi dire ; comment
travailler avec la Terre. Comment comprendre et se souvenir.
Comment écouter les feuilles et les arbres. Comment entendre ce que
les voix des animaux et les vents vous disent. Ils sont tous là. Ils sont
tous réels et elle sait le faire.
D : Mais vous savez dans notre société moderne très active,
cela se perd et est mis de côté. (Oui) Les gens n’y font pas attention.
M : Ou on leur dit qu’ils sont fous s’ils le font.
D : Mais pensez-vous que quelque chose va arriver et que ces
choses vont se perdre ?
M : Elles sont déjà perdues. Pas seulement à travers les gens :
à travers l’énergie, le temps et l’espace. Il faut s’accrocher à ces
choses ; elles font partie de la planète. Il va y avoir de nombreux
changements sur Terre, mais ce n’est pas là le problème. Le
problème est le changement qu’apporte l’humanité. I existe un

187
danger réel. L’humanité dans son ensemble efface la connaissance
de l’équilibre ; la capacité à trouver l’équilibre entre la nature et elle.
C’est un pouvoir et une énergie très destructeurs. Cela menace
réellement l’existence de l’humanité.
D : Qu’est-ce que cela a à voir avec la vie actuelle de Marian ?
M : Chacun joue son rôle. Chaque être sur cette planète a un
rôle unique. Elle doit trouver le sien. Elle sait ce que c’est, mais elle
le met en doute. Je ne peux pas le lui révéler à l’instant présent. Elle
doit le découvrir par elle-même. Si elle ralentit et écoute, elle trouvera
la clé qui ouvre cette porte.

Je voulais en savoir plus sur l’existence souterraine qu’elle avait


décrite. C’était similaire, quoique différent des récits d’autres
personnes sur cet endroit. On m’a dit que ces villes existent, et que
les gens finiront par en trouver des preuves.

D : J’ai entendu d’autres histoires au sujet de ce lieu souterrain,


mais je n’ai jamais entendu dire qu’il y en avait un qui avait
simplement été englouti par le sol.
M : Chacun y est entré d’une manière différente.
D : Alors il s’agissait bien d’un évènement physique ? (Oui) Le
morceau brillant qu’il a emporté, qu’était-ce ?
M : C’était une partie d’un être qui est l’un des Protecteurs de
cette planète. Il y en a beaucoup. C’était celui qui était le plus proche
de lui.
D : Il a dit que ce morceau était comme une lumière.
M : Il y avait beaucoup d’autres facteurs impliqués, mais la
lumière en faisait partie.
D : Il a aussi dit, qu’une fois sous terre, cela a créé une lumière
pour qu’ils y voient clair. (Oui) Mais cela semblait capable de protéger
le groupe entier au moment où il s’est enfoncé dans le sol. (Oui)
C’était donc très puissant.
M : Oui, en effet. Il le fallait. Rappelez-vous qu’il s’agit d’une
partie d’un Gardien de la Terre, elle est donc capable de
communiquer avec la Terre, parce qu’elle en fait partie. Tout comme
votre main ferait ce que vous lui demandez de faire. La Terre ne ferait-
elle pas ce que vous demandez, si vous en faisiez partie ?
D : Je vois. Cet élément a été capable de former le cocon et de
faire descendre l’ensemble du groupe, en toute sécurité, à l’intérieur
de la Terre.

188
Les légendes des Indiens Hopis racontent que notre monde
actuel est appelé le Quatrième Monde 12 . Ils croient que les trois
autres mondes ont été détruits principalement à cause de la
corruption, de la cupidité des gens, et de leur rébellion contre la
nature. Le Premier Monde a été détruit par l’engloutissement de
terres et la séparation des terres provoqués par des séismes majeurs.
Le Deuxième Monde a été détruit par le gel, le grand Âge de glace. Le
Troisième Monde était un monde de haute technologie, plus avancée
même qu’à l’époque actuelle. Il fut détruit par le Grand Déluge, et
ceux parmi eux qui avaient écouté les prophètes furent conduits à
l’abri, sous terre. Quand le Quatrième Monde fut prêt, beaucoup
d’entre eux émergèrent de leurs habitats souterrains, et se fixèrent à
nouveau à la surface. On leur a dit que le Quatrième Monde serait le
monde de la destruction et qu’il y aurait ensuite le début du
Cinquième Monde, un âge de paix. Cela ressemble beaucoup à la
nouvelle Terre qui a été évoquée dans ce livre et dans le Tome II.

Cette séance aussi parlait d’un lieu souterrain, même si ce


n’était pas sur Terre. Quand Joan est descendue du nuage, elle s’est
retrouvée dans un étrange paysage d’un autre monde. Un sol très
rouge, aucune végétation. Des montagnes pointues, arides et rouges.
Je lui ai ensuite demandé de se regarder pour voir à quoi elle
ressemblait. Elle a trouvé cela plus curieux qu’effrayant quand elle a
regardé ses pieds et a dit : « La description la plus proche que je
puisse faire, c’est un oiseau. Avec des talons comme ceux du pied
d’une grue ou d’un ibis, plutôt une serre à trois doigts. Elles sont d’un
beige assez translucide tirant sur l’argenté, en contraste avec le
paysage que j’ai vu. » Elle a ensuite décrit son corps : « De longues
jambes. Fines. Filiformes, en l’absence d’un meilleur terme. On dirait
— la seule description qui me vient, est un corps ressemblant à une
«capsule». Ressemblant toujours à un oiseau, mais avec un corps plus
en forme de larme. J’ai un petit cou. La plupart des appendices
ressemblent plutôt à des ailes, puis ils se transforment en mains à
l'aspect extraterrestre au lieu d'être comme mes pieds. Plutôt des
bras fins avec des mains plus grandes au bout. Six doigts en

12
Voir Sagesse sacrée, Phoenix Journal n°102, bientôt disponible chez B.L.É.
dans une version corrigée et papier. Téléchargeable ici pour l’instant :
https://france.abundanthope.org/phoenix%20journals.htm

189
comptant le pouce. Je pensais que ma tête ressemblerait à celle d’un
oiseau, mais on dirait plus un genre de lion, ou peut-être un chat. J’ai
des cheveux noirs jusqu’aux épaules. » On aurait dit une combinaison
de différents types, mais vraiment extraterrestre. Je suppose qu’il n’y
a aucune raison de ressembler soit à un chat soit à un oiseau. En
d’autres termes, je suppose qu’on pourrait être n’importe quelle
combinaison. Ce qui est normal ici peut sembler anormal là. Je
prends donc toute description que l’on me donne et je continue
simplement à poser des questions.
« Maintenant je comprends que l’endroit rouge est un poste
avancé. Il y a beaucoup d’autres êtres en tous genres ici. Nous
expérimentons quelque chose à cet endroit. Nous travaillons avec
une certaine énergie. J’essaie de voir où je pourrais le faire ; dans
une structure, ou alors peut-être à l’air libre à la surface. Maintenant
je vois que je descends des marches vers une installation souterraine,
où il y a une grande — on pourrait dire ‘ville’, — les habitations d’une
civilisation, sous la surface de cet endroit rouge. Nous travaillons sur
quelque chose dans cette grotte souterraine, même si c’est plus
moderne, plus évolué. Nous travaillons ensemble sur un genre
d’expérience, liée à ce que j’appellerai ‘transmuter’ l’énergie. Nous
essayons d’adapter l’énergie afin de la rendre utilisable dans d’autres
régions de l’Univers. C’est pourquoi il y a tous ces différents êtres ici.
Nous travaillons ensemble à quelque chose qui nous bénéficiera à
tous. Chacun dans sa région respective de l’Univers pourra apprendre
et utiliser ce savoir et/ou cette énergie d’une manière bénéfique. Je
ne sais pas si c’est pour rendre l’énergie de l’Univers plus bénéfique
ou plus utilitaire. Nous travaillons à quelque chose de nouveau qui
sera bénéfique. Cela servira à des fins absolument positives. »

D : C’était le but de cette expérience ?


J : Oui. Il s’agit d’utiliser les énergies de manières différentes et
nouvelles au profit de l’Univers. C’est mon travail.
D : Vivez-vous ici dans cet endroit sous terre ?
J : C’est là où je vis actuellement. Ceux parmi nous qui sont ici
pour cette expérience vivent tous dans des lieux souterrains.
D : Mais ces autres êtres sont ceux qui l’emportent partout
dans l’Univers ?
J : Oui. Moi, je ne pars pas. Je les envoie. Il y a beaucoup de
formes différentes qui travaillent ici sur le même projet.
D : Savez-vous si cette énergie va être utilisée sur la planète

190
Terre ?
J : Oui, elle finira par y être utilisée.
D : Je n’étais pas sûre que vous soyez du même Univers que
celui où se situe la Terre.
J : Oui, nous sommes dans le même Univers. Elle sera un jour
utilisée sur Terre.
D : À quoi servira-t-elle ?
J : J’ai un blocage à ce niveau. Il y a plusieurs applications
possibles, pas seulement une seule. Cela dépendra de la personne
qui la rapportera dans les nouvelles régions. Nous la modifions
quelque peu pour la rapporter, et l’utiliser dans nos lieux respectifs.
Mais elle ne sera pas utilisée dans une structure. Il s’agira plutôt
d’énergie libre qui sera utilisée de manière bénéfique pour de
nombreux usages dans divers endroits.

J’ai fait avancer Joan vers un jour important. Elle avait du mal
à situer les choses avec précision. C’était comme si elle dérivait,
tantôt dans et tantôt hors d’un brouillard. « J’essayais d’avoir une
certaine clarté. Là, je vois que le projet en lui-même est la chose la
plus importante que je puisse faire. »
Il devenait évident que je n’arriverais pas à déplacer Joan vers
une chose liée à cette vie. J’ai donc décidé de faire intervenir le
subconscient pour répondre aux questions sur cette vie qu’elle avait
vue. « Pourquoi avoir choisi de montrer cette vie à Joan ? »

J : Elle doit comprendre qu’elle travaille avec l’énergie. Elle le


sait à un certain niveau, mais elle doit comprendre qu’elle a
beaucoup plus de capacités énergétiques que ce qu’elle pensait
jusque-là.

Joan, comme beaucoup de mes clients, travaillaient avec le


Reiki et se servait de cette forme d’énergie de guérison pour aider les
gens. Il est étonnant de voir combien de mes sujets sont soit déjà des
guérisseurs, soit veulent le devenir. On dit à beaucoup d’entre eux
qu’ils doivent développer l’usage de l’énergie dans le travail de
guérison. On a dit à Joan qu’elle devait continuer à faire ce genre de
travail, mais que ce n’était pas assez. « Ils » avaient de plus vastes
plans pour elle, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres.

J : Elle doit se concentrer davantage sur l’envoi d’énergie vers


les endroits où elle doit être envoyée, pour renforcer et équilibrer au
191
cours de cette nouvelle phase. À cette époque, elle est là pour aider
la Terre à opérer ses changements énergétiques et se transformer.
Elle et beaucoup d’autres sont ici pour ancrer, équilibrer et partager
l’énergie au profit de la Terre en particulier. Tout est relié. Tout affecte
tout le reste.
D : Vous avez dit, « la nouvelle phase ». Que vouliez-vous dire
par là ?
J : De nombreux changements s’opèrent : une grande
transformation, un rehaussement des énergies, une grande
confusion. Ceux qui sont ici dans ce but d’équilibrer et d’aider à
l’élévation sont très utiles. C’est son but principal à ce stade. Elle doit
aussi partager le savoir pour aider à éveiller les gens qui ne sont pas
conscients de ce qu’ils sont. Elle s’est limitée elle-même. Elle entre
dans une nouvelle phase, et elle est là pour aider d’autres personnes
à entrer dans de nouvelles phases de prise de conscience de
l’étendue de la création.
D : À l’état conscient, Joan a dit, qu’elle entend en permanence
les mots, ou voit la phrase : « Ancre l’énergie. » Pouvez-vous lui dire
ce que cela signifie ?
J : Oui. Elle est ici dans ce but. Elle est ici pour ancrer la nouvelle
énergie qui arrive. Pour la contenir, la porter et l’introduire dans des
lieux où elle ne l’a pas encore été.
D : Comment voulez-vous qu’elle procède ?
J : Par la pure intention de la pensée de vouloir porter, ancrer
et introduire celle-ci. Elle est une antenne pour l’introduction. Elle
arrive en direction et au travers d’elle, ainsi que par le biais d’autres
personnes, dans la Terre et en ressort. Et le fait qu’elle ait conscience
de son but va aider son intention à être plus puissante, plus étendue
et plus utile.
D : Cette personne, cet être sur cette autre planète qui a reçu
toutes ces informations et ce savoir, est-elle capable de puiser dans
ce qu’il a reçu ?
J : C’est de là que provient le savoir, l’information et la nouvelle
énergie. L’expérience. Elle est émise un peu comme une onde radio,
une micro-onde ou onde magnétique vers elle et d’autres personnes
qui sont ici pour cela. Des personnes, venues ici à cette époque pour
cette raison, afin d’agir en tant que récepteurs. (Elle s’émut.) Une
énergie d’amour. Une énergie puissante, mais aimante, qui
transforme et élève et étend l’énergie du Créateur qui arrive à cette
époque dans cet espace. C’est émouvant pour elle parce qu’elle est

192
liée à la personne qu’elle était, celle qui travaillait sur cette énergie.
Le fait de savoir et d’être consciente de la raison pour laquelle elle se
sent ainsi l’affecte. Elle n’est entrée qu’à de rares occasions en
contact avec un amour et une guérison aussi profonds et c’est ce qui
la bouleverse.
D : Voyait-elle une vie passée ?
J : C’est une vie parallèle. Elle se déroule simultanément.
D : C’est ce que je pensais. S’ils font des expériences avec cette
énergie et que la Terre la reçoit maintenant, il fallait que ce soit en
même temps.
J : Oui, cela se passe au même moment. Mais elle est aussi
émise vers d’autres régions. Elle la reçoit ici tout comme d’autres la
reçoivent dans d’autres endroits qui sont prêts à la recevoir. Elle ne
va que là où elle le doit.
D : Elle travaille donc à la fois sur elle, à l’émettre et à la
recevoir en même temps, parce que tout ceci se fait en simultané.
J : Oui, c’est exact.
D : Mais jusque-là, elle a vécu une vie tout à fait normale, pas
vrai ?
J : Oui, c’est vrai. Elle devait en arriver là. La compréhension de
la vie physique l’a aidée à comprendre certaines choses qu’elle devait
apprendre et l’a dirigée vers l’information à laquelle elle devait
s’ouvrir. Le Reiki faisait partie de sa reprise de contact avec l’énergie
d’amour, parce qu’elle fait partie de l’énergie de guérison de l’Univers,
le Créateur. C’est une autre façon de s’en servir. C’est une autre façon
de l’expérimenter. C’est une autre façon de canaliser l’énergie. C’est
une autre façon de transmuter l’énergie. C’est une autre façon de
l’envoyer à une tierce personne et de s’en servir comme système de
guidage, si elle choisit de s’en servir. C’est une chose qu’elle devait
apprendre pour être capable de comprendre cette étape. Elle est là
pour être à la fois une antenne et un émetteur. Elle est ici dans un
but, comme beaucoup d’autres êtres sur cette Terre, et aussi dans
l’Univers afin d’apprendre comment se servir de l’énergie pour
s’élever vers un niveau supérieur. Pour aider de la manière dont ils le
peuvent. Et c’est ce qu’elle fait dans cette vie.

Ceci est la seconde vague d’individus dont j’ai déjà parlé. Ceux
qui sont supposés agir comme des canaux ou antennes d’énergie.
Leur principal but est de diriger l’énergie dans la Terre afin que
d’autres s’en servent. Bien sûr, aucune de ces personnes n’est

193
consciente de sa mission.

NOUVELLE TERRE & VILLE CACHÉE


La séance d’Anita était peu claire. Elle était d’une qualité
onirique qui était perturbante. Elle paraissait se trouver à bord d’un
vaisseau quelconque où l’on travaillait sur son corps. Nous avons
obtenu plus d’informations lorsque j’ai fait appel au subconscient. Il
a dit qu’elle confondait, parce qu’elle se trouvait en deux lieux en
même temps et que cela se superposait. Il a expliqué qu’elle avait été
à bord d’un vaisseau-mère où ils guérissaient son corps et faisaient
quelques réparations. Puis, elle avait été emmenée à l’intérieur de la
Terre. Je voulais savoir pourquoi ils l’avaient emmenée là-bas.

A : Pour qu’elle prenne conscience que c’était là-bas et de ce


qui s’y passait. Elle y est allée à de nombreuses reprises. C’est un
endroit… Un genre de protection. Beaucoup d’animaux y vivent, et ce
sera également un lieu où seront emmenés les gens au moment des
changements. Pour les protéger de la dévastation sur Terre et des
maladies que l’homme déclenche.
D : La maladie ne peut pas toucher l’intérieur de la Terre ? (Non)

Elle a vu un homme et parlé avec lui, et il lui semblait le


connaitre. Elle a également vu quelque chose de brillant qu’elle
croyait être un vortex. On nous a dit que c’était un portail, et c’était
ainsi que voyageait l’homme. L’homme a dit qu’il avait déjà parlé à
différents dirigeants du monde et qu’ils ne voulaient pas l’écouter.

D : Consciemment ?
A : Certains consciemment. Mais ils ont leur propre agenda.
D : Qui les contacte ?
A : Différentes entités. Différents groupes.
D : Je suis curieuse de savoir ce que penserait un dirigeant
politique s’il était contacté consciemment.
A : Certains dirigeants sont très au courant que nous sommes
des êtres plus évolués et de ce qui se passe.
D : Ils savent que vous existez ?
A : Oui. Mais ils ne veulent pas abandonner leur pouvoir.
D : Je pense qu’ils seraient surpris s’ils voyaient l’un d’entre

194
vous.
A : Quand je dis « consciemment », cela ne veut pas
nécessairement dire face à face. C’est plutôt à un niveau
subconscient, mental. C’est en grande partie identique à ce qui arrive
à Anita. On les cherche et on leur parle.
D : Mais ils ne s’en souviennent pas ?
A : Certains s’en souviennent en partie. Mais ils ne veulent pas
renoncer à leur emprise sur la Terre. Beaucoup sont dans le négatif.
Au moment où nous leur avons parlé, c’était un croisement. Cela
aurait pu se passer. Les changements auraient pu commencer à ce
moment-là, ou on aurait pu les repousser un peu plus longtemps.
D : Quel genre de changements ?
A : La guerre. Et plus il y a la guerre, plus il y aura des
changements terrestres.
D : Vous voulez dire que les changements terrestres sont liés
aux guerres ?
A : Les plus négatives des vibrations, oui. L’énergie.
D : Et cela aurait pu se passer à ce moment-là ?
A : Oui. Une crise. Mais cela a été repoussé une nouvelle fois.
Quelqu’un a pris une autre décision. On ne sait jamais vraiment ce
qui fait que ce soit repoussé. Un petit changement de la part d’un
dirigeant qui décide de ne pas faire quelque chose. Ou c’était peut-
être plus qu’une seule chose. Il y en a peut-être eu plusieurs. Nous
ne savons jamais vraiment ce qui a fait que ce n’est pas arrivé, mais
nous étions à un croisement. Et nous en aurons d’autres. Avec les
changements, intervient le sien, car elle est au courant. Et elle saura
quoi faire. Elle n’a pas besoin de le savoir déjà, parce qu’elle ne
saurait pas quoi en faire. L’information ou le pouvoir.
D : Quel genre de pouvoir ?
A : Le pouvoir de faire des choses et de voir des choses. D’être
capable d’aider les gens. De guérir les gens. Je ne pense pas qu’elle
ait réellement besoin de savoir dès à présent ce qu’on attend d’elle.
Elle y penserait trop.

Le terrible tsunami s’est produit récemment à Noël, en 2004,


en Indonésie. Il a causé la mort de plus de 200 O00 personnes. Je
voulais savoir si c’était dû à l’énergie négative.

A : Non, pas forcément négative. Tout le monde essaie de le


relier à la négativité, mais c’est un phénomène naturel. Ceux qui

195
devaient partir, sont partis. Ceux qui devaient rester, sont restés. Ce
que les gens appellent des « miracles », des bébés sur des matelas,
des hommes dans des arbres. Certains de ceux qui sont partis iront
dans d’autres endroits. Certains ont un travail supérieur à accomplir,
et d’autres recommenceront leur vie ailleurs. Ils avaient donc de
nombreuses raisons de partir.
D : Mais ils sont partis en si grand nombre.
A : Exact. Mais il sera plus grand encore. Un départ massif. Ce
sera le changement. Mais maintenant, certaines choses négatives
que font les hommes provoqueront des séismes plus tôt, ou des
tsunamis plus tôt. Ou feront que d’autres désastres se produisent
plus tôt. Parce que tout ce que nous faisons affecte la nature, affecte
la Terre. Il y a une conséquence pour tout ce que nous faisons.

196
PARTIE QUATRE

LES PRIMO-
INCARNES
SUR TERRE

197
Chapitre 13

Les Volontaires

Quand j’ai commencé mes enquêtes par le biais de la thérapie


par l’hypnose régressive, j’ai cru que je ne trouverais que des
personnes se rappelant de vies vécues sur Terre, parce qu’évidement,
c’est tout ce que j’en savais. Mon système de croyances a
véritablement été étiré et étendu au cours de ces trente dernières
années. La première fois que j’ai été confrontée à une vie vécue hors
de notre monde et de tout ce que nous voyons autour de nous, c’était
quand j’ai rencontré Phil. Son histoire est racontée dans Les
Jardiniers de la Terre. Au début, il s’est souvenu de vies passées
normales, et les séances se déroulaient habituelles selon mes
attentes. C’était probablement ainsi que cela devait être parce
qu’aucun de nous n’était prêt à explorer plus loin, et que nous ne
connaissions pas d’autre possibilité. Puis, en avançant dans notre
travail, il m’a surprise en revivant des vies sur d’autres planètes dans
des corps extraterrestres. C’était ma première rencontre de ce genre,
et parfois, j’en restais sans voix. Que demander à un alien ? Au fur et
à mesure que je progressais dans mon travail, on m’a donné
beaucoup d’informations à propos de l’ensemencement (ou début)
de la vie sur Terre, parce que « ils » ont dit qu’il était temps que cette
connaissance sorte. Nous nous sommes habitués tous les deux à
l’inhabituel, ma curiosité a pris le dessus et les questions ont fusé.
On m’a expliqué que Phil était l’un des nombreux esprits qui n’avait
jamais vécu sur Terre auparavant. Ces esprits s’étaient portés
volontaires pour venir en aide à la Terre à cette époque de son histoire.
Ils n’avaient aucun souvenir conscient de cela (bien sûr) et leur vie
avait donc été difficile. Ils n’aimaient pas être sur Terre. Ils avaient du
mal à s’adapter à la violence d’ici. Ils se languissaient de rentrer « à
la maison » même s’ils n’avaient aucune idée d’où cela pouvait être.
Ils savaient simplement que ce n’était pas ici. Leurs problèmes
étaient dus au fait que là d’où ils venaient il n’y avait que paix, beauté
et amour. C’était une décision importante de se porter volontaire pour
venir dans un environnement aussi radicalement différent. Ils l’ont
fait par amour et avec le désir d’aider, même si leur adaptation a été

198
difficile, et parfois même impossible.
Ensuite, s’est posée la question : s’il n’avait jamais vécu sur
Terre auparavant, pourquoi avait-il revécu le souvenir de plusieurs
vies passées avant que les autres informations étonnantes ne
sortent ? C’était là une mise en doute de mon travail. Cela signifiait-il
que la réincarnation n’était pas réelle ? Que les vies passées que
j’avais explorées à travers de si nombreux sujets n’étaient que de
simples inventions ? Peut-être que l’Église avait raison, que ne nous
vivions qu’une fois et c’était tout ? Sinon, comment expliquer cet
étonnant développement ? La réponse était que les vies qu’il avait
cru revivre n’étaient que des imprégnations. Je n’avais encore jamais
entendu cela, et j’étais le premier auteur à découvrir cette théorie.
Elle est expliquée en détail dans Les Jardiniers de la Terre et
Conversations avec des Esprits entre deux Vies. 13 Pour résumer : une
âme ne peut pas exister sur Terre, dans un environnement humain,
sans les informations et données de vies passées dans son
subconscient. Elle doit avoir des références sur lesquelles s’appuyer,
car autrement tout serait trop nouveau, trop dur, trop écrasant. Tout
comme nous avons l’expérience de notre enfance pour expliquer
toutes les choses avec lesquelles nous entrons en contact, les
informations et expériences de nos vies passées nous donnent
également un contexte sur lequel nous appuyer. Cela signifie que
personne, aucun nourrisson, ne nait comme une feuille blanche. Il
possède toujours à l’arrière-plan, les autres vies et expériences
rangées dans son subconscient et qui l’aident à comprendre la vie
dans le physique. Bien sûr, nous ne sommes conscients de rien de
ceci, tout comme nous ne sommes pas au courant de nos vies
passées. Beaucoup d’entre nous ne se souviennent même pas
consciemment des événements de leur enfance. Cela ne signifie pas
qu’ils n’existent pas.
La théorie de l’imprégnation revient à faire une recherche dans
une bibliothèque. L’esprit va entrer dans un environnement
complètement inconnu et parfaitement étranger. Alors, avant d’entrer
dans le corps, il est autorisé à consulter les vies d’autres personnes
dans un vaste inventaire de la bibliothèque (ou Annales Akashiques)
qui seront, selon lui, profitables quand il entrera dans le physique. On
m’a dit que cela s’appliquait à tous, pas seulement à une âme

13
Les deux titres sont publiés par Be Light Éditions et disponibles sur notre
boutique en ligne ou chez certains libraires au format papier et e-book.
199
extraterrestre. Par exemple, une personne a décidé de vivre une vie
de dirigeant. L’esprit n’a jamais vécu cela auparavant. Comment
saurait-il quoi faire ? Comment saurait-il prendre les commandes et
le contrôle d’une situation s’il n’a jamais été exposé à une telle
expérience ? Dans ce cas, il choisira des vies de chefs : présidents,
rois, gouverneurs, capitaines de bateau, des vies de gens ayant été
des chefs. Ces vies sont alors imprimées dans l’âme, et font
désormais partie de la mémoire de leur âme. Si cela est, par
conséquent, utile à un esprit ordinaire revenant sur la Terre, on peut
voir à quel point cela serait nécessaire pour une âme extraterrestre
venant pour la première fois dans un lieu aussi étrange et souvent
hostile que l’est la planète Terre.
J’ai demandé : « Comment ferai-je la différence quand je
travaille avec une personne ? Comment serai-je capable de dire si ce
dont elle se souvient est une vraie vie ou une imprégnation ? » La
réponse qu’on m’a donnée était que je ne serais pas capable de faire
la différence, parce que la personne ne verrait pas la différence.
L’imprégnation devient aussi réelle qu’une vraie vie. Tous les
souvenirs, les émotions et les sentiments y sont. La seule différence
que je peux constater c’est que l’imprégnation ne contient que des
informations et pas de karma. C’est également une explication
légitime pour réfuter l’argument souvent avancé par les sceptiques
au sujet de la réincarnation. Ils disent : « Pourquoi les gens se
rappellent-ils toujours des vies de personnalités célèbres, comme
Cléopâtre ou Napoléon ? » D’abord, ce n’est pas vrai. Les gens ne se
souviennent pas tous des vies de personnages célèbres. La majeure
partie de leurs souvenirs concernent des vies ternes, ennuyeuses et
banales où il ne se passe rien d’important. J’ai eu des personnes qui
ont été en relation avec des personnes célèbres, mais je n’ai jamais
eu personne ayant régressé dans une vie où c’était elle la personne
célèbre. Il y a beaucoup plus de personnes ordinaires dans le monde
actuellement que de personnes qui ont leur nom dans les journaux.
Et il y a toujours eu plus de gens ordinaires, et c’est donc ce qu’il en
ressortira. Mais revenons à l’argument avancé par les sceptiques :
s’il y a deux personnes ou plus qui prétendent avoir été une
personnalité célèbre dans une autre vie, cela ne voudrait pas dire que
l’une d’entre elles ment ou invente. L’une d’entre d’elles, ou les deux,
pourraient se rappeler une imprégnation, parce qu’il n’y a aucun
moyen de les distinguer.
Maintenant que je travaille si exclusivement avec le

200
subconscient et son vaste magasin d’informations, si une vie est une
imprégnation, il me le dira. C’est de cette manière que je peux faire
la différence. Je donnerai des exemples dans ce livre. Toutefois, la
théorie de l’imprégnation est une pièce de plus dans un puzzle très
complexe que nous appelons « vie », et que je continue à explorer.
Au fil des années, depuis que j’ai travaillé avec Phil et écrit le
livre, je suis entrée en contact avec d’autres se sentant comme lui.
Lorsque le livre a été traduit dans différentes langues et a commencé
à circuler dans d’autres pays, j’ai reçu des mails de gens qui étaient
très reconnaissants pour ce livre. Ils pensaient qu’ils étaient les seuls
au monde à avoir ces sentiments : ne pas vouloir être ici, ne pas
comprendre la violence dans le monde, à vouloir rentrer à la
« maison », et à entretenir des pensées suicidaires afin de partir de
là. Cela les a énormément aidés de savoir qu’ils ne sont pas fous,
qu’ils ne sont pas seuls. Qu’ils font partie de ceux, nombreux, à s’être
portés volontaires pour venir aider la Terre à traverser sa période de
crise. Ils n’étaient simplement pas préparés pour les répercussions
sur leurs âmes douces.
Lorsque j’ai écrit le Tome II de cette série, j’ai découvert trois
vagues de personnes qui vivent leur première vie sur Terre. La
première vague avait l’âge de Phil, globalement fin de la quarantaine
(début de la cinquantaine) maintenant. 14 Ce sont eux qui ont eu le
plus grand mal à s’adapter. La deuxième vague arrive maintenant à
la fin de la vingtaine ou au début de la trentaine. Ils n’ont pas eu
autant de problèmes et traversent la vie avec plus d’aisance. Ils vivent
habituellement une vie à aider les autres, en ne créant pas de karma
et n’attirent généralement pas l’attention. Au cours des séances, ces
personnes sont décrites comme des « antennes », des « ‘canaux »,
des « ‘observateurs », qui se contentent de diriger l’énergie dont la
Terre a besoin. Beaucoup d’entre elles ne veulent pas d’enfants parce
qu’ils créeraient du karma, et elles ne veulent pas être liées au cycle
terrestre. Elles veulent simplement faire leur travail et s’en aller.
L’expérience terrestre ne les affecte pas de manière aussi
traumatisante que la première vague. La troisième vague, ce sont les
nouveaux enfants, dont beaucoup sont à l’adolescence. Ils sont
venus avec toutes les connaissances nécessaires (au niveau
inconscient), leur ADN a déjà été modifié, et ils sont préparés à
fonctionner en n’ayant pas ou peu de problèmes (à l’exception de

14
Date de sortie du Tome III aux États-Unis : 2008.
201
ceux créés par des adultes bien intentionnés et ignorants.) J’ai
demandé un jour : « Pourquoi le premier groupe a-t-il eu autant de
problèmes et de difficultés à s’adapter ? » On m’a répondu qu’ils
étaient les « pionniers », les « éclaireurs ». Ils ont préparé le chemin
pour ceux qui ont suivi. Ainsi, leurs difficultés ont servi à quelque
chose.
Depuis ma première rencontre avec Phil dans les années 1980,
j’ai rencontré beaucoup de personnes (grâce à mon travail) qui vivent
leur première expérience sur la planète Terre. Aucune d’entre elles ne
le savait avant la séance. Elles sont maintenant autorisées à avoir
l’information, parce qu’il est temps pour elles de reconnaitre qui elles
sont et quel est leur but sur Terre à cette époque.

James est entré dans mon cabinet en Arkansas, désirant


principalement faire une séance pour explorer une expérience
étrange vécue dans son enfance. Il ne l’avait jamais oubliée. Il y avait
des indices d’un possible épisode de temps manquant, mais pas
beaucoup d’autres détails. Comme cela le tracassait depuis toutes
ces années, c’est ce qu’il voulait découvrir plutôt que d’aller dans des
vies passées. Je l’ai fait revenir en arrière jusqu’à la nuit de l’incident,
mais il n’arrivait pas à obtenir plus d’informations que ce qu’il se
rappelait consciemment. Son esprit conscient voulait aussi garder le
contrôle, car il avait peur qu’il puisse inventer une histoire. J’ai
persisté, et certaines informations ont commencé à faire surface.
C’était surtout des sensations physiques, de flotter et l’impression
d’être dans un petit vaisseau. Puis une sensation de mouvement, et
une révélation de choc. « En avant, en avant — ailleurs, très, très vite.
Quand cela a bougé, quand cela a … sauté ? J’ai eu l’impression de
me désintégrer, comme des atomes. » Même si cela paraissait
étrange, il décrivait la sensation d’un bien-être pendant que cela
arrivait. « Comme une démolécularisation, mais pas dans un sens
négatif ; juste nécessaire. C’est nécessaire pour voyager.
On ne peut pas voyager dans le corps physique, c’est trop
rapide. Le corps se disloquerait. Ainsi, ils me démolécularisent
jusqu’à ce qu’ils puissent à nouveau m’assembler plus tard. C’est
dans la lumière, dans la zone du dôme. Peut-être que la lumière le
contient ou l’empêche d’aller ailleurs. » Il n’avait connaissance de
personne d’autre à qui il pourrait poser des questions. J’ai demandé
s’il avait un moyen d’obtenir des informations. « Pas encore. Parce

202
que je suis en pièces ! Je dois être rassemblé. (Rire) Ce n’est pas moi
qui le fais, c’est quelqu’un d’autre. » Puis, à nouveau la sensation
vertigineuse d’un déplacement très rapide. Ensuite, une surprise,
lorsqu’on l’a réassemblé, il avait une forme différente, et ressemblait
davantage aux petits extraterrestres gris. Il avait du mal à expliquer
les impressions qui lui traversaient l’esprit. « Je sens que ce n’est pas
moi-moi-moi. Comme les souvenirs de moi dans autre chose. » Il
communiquait avec des semblables. Puis, à nouveau une confusion
lorsqu’il a essayé de décrire ce qu’il voyait. « Des panneaux avec la
Terre sur les murs, et ils font des trucs. Un entrainement. »

D : Qui entrainez-vous ?
J : Moi ! Comme un atelier. Tout, les compétences, la
connaissance de la Terre sur les panneaux. C’est compliqué. Des
systèmes, des fonctions, la forme… pas l’histoire, mais… les
fondamentaux… la base !
D : Apprenez-vous ceci ou l’enseignez-vous ?
J : J’apprends… Eh bien, les deux ! Je me l’enseigne.
D : Est-ce la connaissance du vaisseau sur laquelle vous
travaillez ?
J : Ce serait possible si je le voulais. La connaissance peut
concerner tout ce qu’il y a là : tout ce qui est stocké dans cette…
chose.
D : À quel genre de connaissances aimeriez-vous accéder ?
J : Des jeux, mais pas comme les jeux vidéo, mais qui
ressemblent à des jeux vidéo. Des simulations. De jeux de vie. Je peux
programmer ce que je veux. (Il semblait lutter avec ces concepts.) Il y
a des interférences… C’est très similaire à un programme de
télévision. Ce n’est pas pareil — cela n’a pas la même apparence —
mais le concept est le même.
D : Vous voulez dire que cela télécharge le programme pour
vous ?
J : Oui. Il le diffuse.

Il découvrit ensuite qu’il portait quelque chose sur la tête qui


lui appuyait sur les tempes.

J : C’est à cela que servent les dispositifs aux tempes ! Les


choses que j’ai sur la tête. C’est là que pénètre l’information.
Quelqu’un d’autre le fait, mais pas contre son gré. — La mémoire se
transfère de là à ici, peut-être ?
203
D : Vous avez dit que c’était des jeux de la vie ?
J : Des scénarios, mais des gros. De longs scénarios, quelque
chose du genre.
D : Y en a-t-il plus d’un ?
J : Des vies. Toutes les vies que vous voulez !
D : Choisissez-vous ce que vous voulez télécharger ?
J : Parfois. D’autres sont donnés, comme une mission.
D : C’est téléchargé et vous êtes capable de voir ce qui va se
passer ?
J : (Soupir) Vous le vivez, mais pas… Vous le vivez autant que
puisse le vivre n’importe qui. C’est une illusion. C’est placé dans votre
cerveau et vous le vivez, mais pas… Vous en retirez les expériences
en le vivant réellement.
D : Y a-t-il une raison d’agir ainsi ?
J : La connaissance et … l’empathie, peut-être ? Mais… la
compréhension. La question est : « Pourquoi le faire ? »
D : C’est ce que je me demandais.
J : La réponse est : « pour la connaissance », car la
connaissance c’est tout ce qui compte. La connaissance pour aider
— peut-être pour aider de futures personnes ? C’est pour aider. Mais,
je ne sais pas comment. C’est comme une bibliothèque, dans une
version différente. Plus… pas éthérique, mais solide. Contrôlée plus
par une technologie plutôt que juste en essence.
D : Cela se fait donc pour une raison, pour aider le corps qui
existe sur Terre — le corps physique ?
J : Une préparation. Le mot est « vie », mais… l’expérience de la
vie. La préparation.

Même si c’était confus, je pensais savoir ce qu’il essayait de


décrire, mais je ne voulais pas l’influencer. Je voulais qu’il me le dise
avec ses propres mots. Mais je n’ai pas réussi à obtenir plus
d’informations. Quelque chose bloquait et je ne pense pas que c’était
James lui-même. Je me suis dit qu’il était temps de faire intervenir le
subconscient pour trouver des réponses. Quand j’étais sûre qu’il était
là, j’ai demandé si j’avais la permission de poser des questions. Une
voix autoritaire a répondu : « Oui, mais allez-y doucement ! » J’ai
compris que James n’était pas prêt à ce que tout lui soit révélé, parce
qu’il était évident qu’il ne comprenait pas les bribes de ce qu’on lui
montrait. Je devais donc être prudente et obéir aux instructions du
subconscient, car sinon il se fermerait et je n’obtiendrais plus de

204
réponses. J’ai dit que je n’irais pas trop loin, mais me conformerais
uniquement à ce qu’il voulait que James sache. Le subconscient a dit
que ce qu’on lui montrait n’avait fait que troubler James, et qu’il
n’était pas encore assez développé pour comprendre. Il avait encore
beaucoup à apprendre.

D : Pensez-vous que les éléments que vous lui avez montrés


vont l’aider ?
J : Il posera plus de questions.
D : Pourquoi s’est-il senti comme si les molécules avaient
toutes changé ?
J : Parce que c’était le cas ! Les molécules se dissocient pour
qu’elles puissent se réassembler en … Mais seulement à cause du
voyage. Quand il voyage il le faut, sinon il se décomposerait.
D : Quand c’est arrivé, on lui a montré qu’il s’était transformé
en cet autre être. Existe-t-il en même temps que James ? (Oui) De
quoi s’agit-il ? D’un transfert aller et retour ?
J : C’est la même chose, seulement c’est dans le respect de la
simultanéité de tout ce qui existe.

J’ai essayé d’obtenir plus d’informations au sujet de l’épisode


de temps manquant, mais on m’a dit que le moment n’était pas
encore venu pour que James le sache, et qu’on ne pouvait pas en
montrer plus, qu’il devrait attendre d’avoir atteint un autre niveau de
compréhension. Il n’en était qu’à un stade débutant de
l’apprentissage. « Ils » m’avaient déjà dit que certaines
connaissances sont plus un poison qu’un remède. Elles peuvent
causer des problèmes si elles ne sont pas assimilées correctement,
ou si elles sont données prématurément. Cela semblait être le cas
pour James.

D : Est-ce qu’il a décrit le processus connu sous le nom


d’imprégnation ? (Oui !) Quand d’autres vies sont imprimées dans la
mémoire pour servir de guide de référence en quelque sorte ?
J : Un catalogue.

Le subconscient était toujours sur la réserve, mais je lui ai fait


admettre que James faisait partie des nouvelles personnes qui
venaient sur Terre et qui n’avaient jamais connu de vie dans un corps
humain auparavant. Il ne faisait aucun doute qu’il était ici dans un
certain but, mais il n’était pas encore autorisé à en connaitre la
205
nature exacte. « Il peut obtenir des aperçus, des flashs, mais jamais
tout. Ce serait trop. »

D : Personne ne l’a fait venir, n’est-ce pas ?


J : Non. Il s’est porté volontaire pour venir à cette époque. Il
savait que ce serait dur, mais il est fort.
D : Pouvez-vous le renseigner sur ce qu’on attend de lui ?
J : Vivre les exemples et ils suivront. C’est un enseignant. Les
règles, les lois, mais pas celles de la Terre, pas les lois humaines. À
travers son interaction avec les gens, il enseigne – pas verbalement
– mais par les actes. Son aura ou énergie touche les autres.
D : Il pensait qu’il devait aller à la rencontre des gens pour leur
parler, et leur dire des choses.
J : Le message se perd dans la ferveur. C’est la seule façon qu’il
connaisse, mais la télépathie mentale… De manière subconsciente.
James ne le transmet pas.
D : Alors, qui le transmet ?
J : La connaissance elle-même … Conducteur… James est
comme une balise. Il irradie l’énergie, il la fait passer. Si vous aviez
un mur et que vous jetiez quelque chose contre ce mur, ça tomberait.
Si vous aviez un autre mur, et qu’il était très loin, lorsque vous
jetteriez cette idée – cette chose – contre, elle tomberait aussi. Mais
quand ils sont proches, ils vibrent rapidement. Cela rebondit et repart
avec plus de force. La balise est plus forte. Le signal est plus fort.
D : Parce qu’il est amplifié.
J : Oui, James doit comprendre qu’être humain est difficile.
Mais s’il suit le sentiment d’amour, il ne peut pas se retrouver sur un
mauvais chemin.

Ce qui avait commencé comme l’examen d’un cas probable de


rencontre avec un OVNI s’était transformé en la découverte d’un
autre cas de volontaire de la deuxième vague qui est venu aider.
James était une âme très douce qui était très affectée par le monde
qui l’entourait. Il lui faudrait un moment avant d’avoir suffisamment
appris et évolué pour obtenir plus de réponses. En attendant, il devait
simplement remplir sa mission en tant que canal, que balise, pour
l’énergie entrante et sortante nécessaire sur Terre à ce moment-là.
C’est toutefois un nouvel exemple de la difficulté que connaissent ces
âmes douces quand elles viennent dans notre environnement
étranger et hostile.

206
LE VISITEUR
Judy était l’une des nombreuses clientes, parmi celles que j’ai
reçues au cours de mes trente années de pratique, à avoir le
sentiment de n’être pas d’ici. Ces personnes ne veulent pas être ici
et ont beaucoup de mal à s’adapter à notre monde. Sa régression
s’est déroulée normalement, mais nous n’avons pas reçu de réponse
avant que nous ayons contacté le subconscient. Je lui ai demandé
d’expliquer les sentiments qu’elle avait.

J : Elle ne s’est jamais sentie chez elle sur cette planète. Il


existe d’autres lieux dans l’Univers où l’énergie est meilleure, où elle
se sent aimée et où elle se sent chez elle. D’autres lieux dans
lesquels elle a vécu et où les gens s’aimaient les uns les autres, où
les gens vivaient en paix, où les gens s’entraidaient, et prenaient soin
les uns des autres.
D : Pourquoi est-elle venue sur Terre si elle était plus heureuse
dans ces endroits-là ?
J : Parce que c’est son travail.

J’avais entendu ceci si souvent que cela commençait à


ressembler à un disque rayé. Et pourtant, pourquoi autant de mes
clients auraient-ils dit la même chose si ce n’était pas vrai ? Ils
n’avaient aucun moyen de savoir ce que les autres avaient dit.

J : Il y a parmi nous ceux qui observent d’autres endroits dans


l’Univers. Et nous voyons les endroits qui ont besoin d’aide. Et nous
savons que nous devons aider afin de préserver notre mode de vie,
afin de préserver notre paix.
D : Comment ce qui se passe ici se reflète-t-il sur votre mode
de vie ?
J : Cela pollue l’Univers. Nous sommes tous ensemble, nous
sommes tous liés, et quand certains abaissent leur vibration, cela
nous affecte aussi. Mais ce n’est pas seulement parce que nous
sommes un peuple aimant, très aimant et pacifique. Nous ne voulons
pas seulement continuer à vivre ainsi, mais nous aimerions que les
autres partagent ce que nous avons, et ce que nous avons découvert.
Les gens sur cette planète ne sont pas heureux. Cette planète sur
laquelle nous sommes à présent, la Terre, est en lutte

207
quotidiennement. Les gens ne savent pas à quoi cela ressemble de
vivre dans un bonheur et une paix complets, de ne faire qu’un avec
le Créateur, mais c’est notre travail de les aider.
D : Avez-vous pu voir ce qui se passait sur d’autres planètes de
là où vous étiez ?
J : Nous pouvons voir tout ce que nous voulons. Si nous voulons
le voir, nous le pouvons. Ce qui se passe ici, c’est que la tristesse se
répand d’une personne à l’autre. Chaque fois qu’elles sont tristes, ce
sentiment se répand. Il y a si peu de choses ici pour changer cela.
D : Ainsi, quand votre peuple a vu ces choses se passer sur
Terre, vous avez décidé de venir là ?
J : Oui. Il nous fallait aider. Nous avons pensé que nous ferions
une différence. Nous sommes des êtres remplis d’amour, d’un
immense amour et d’une grande paix. Quand nous voyons d’autres
âmes troublées, il est dans notre nature de venir aider. Cela nous aide
à nous sentir comblés.
D : Mais quand vous êtes arrivés là, ce n’était pas si facile ?
J : Cela ne l’était pas. Nous voulons aider, c’est la raison de
notre présence ici, mais c’est très difficile pour nous d’y survivre.
C’est si étrange pour nous. Notre vibration est beaucoup plus élevée.
C’est de là que vient le problème. Sur notre planète, elle était une
grande guérisseuse. Elle ne sera pas heureuse avant de pouvoir
continuer ce travail.
D : Y a-t-il une méthode quelconque qu’elle devrait utiliser ?
J : Sur notre planète nous nous contentons d’y penser et la
guérison se fait. Sur votre planète, ce n’est pas aussi simple.
Tellement de doutes ont été implantés dans tellement d’endroits que,
parfois, vous avez besoin de vos petits gadgets ou méthodes dont
vous pensez qu’ils vous aident à guérir, mais la guérison vient de
l’intérieur. Toute l’énergie vient de la grande Source. Si elle se
pardonne pour de vrai et intègre ceci dans sa vie, alors la guérison
coulera d’elle avec facilité. Elle sera capable d’aider les autres. Elle
n’aura pas forcément besoin de toutes les méthodes qu’elle a essayé
d’apprendre. Elle le fera avec ses mains. Parfois, c’est utile de
procéder ainsi. Notre guérison peut également se faire à distance
parce que nous sommes tous connectés. C’est si facile à faire là d’où
nous venons. C’est très difficile de venir ici sur cette planète et de
n’être pas capable de faire de même.
D : Bien sûr, vous devez obtenir la permission de la personne
même si vous le faites à distance, pas vrai ?

208
J : Absolument. Les gens sur cette planète ne donnent pas
consciemment leur accord, mais le donnent là où c’est la mission de
l’âme de guérir. Elle sera capable de faire ces choses. Sur notre
planète, c’est si facile pour ceux d’entre nous qui sont entrainés à le
faire. Nous le pensons, et cela se produit. Sur notre planète, la
vibration est beaucoup plus élevée, et ici sur Terre, elle est beaucoup
plus basse. Le fait que ce ne soit pas instantané ici, est très frustrant
pour elle.
D : Qu’en est-il des allergies dont souffre Judy ?
J : Les allergies sont sa lutte pour s’éloigner de cette
atmosphère, de cette planète, de l’énergie ici sur cette planète, en
bloquant sans cesse les vibrations plus basses. Elle n’aime pas ce
qu’on ressent ici. Elle n’a pas envie de le respirer, son corps veut le
rejeter, s’en débarrasser, il veut se débarrasser de tout ici.
D : Le libre arbitre est toujours impliqué.
J : Nous ne pouvons pas forcer les choses, ce n’est pas notre
manière d’agir. Il y a beaucoup de changements sur cette planète
maintenant. De plus en plus de gens se réveilleront. Mais c’est si
difficile pour nous de venir d’un endroit si rempli d’amour et de
bonheur pour venir ici.

Ce qui suit est un autre exemple de séance avec des primo-


incarnés ou des volontaires :

Shirley est descendue du nuage dans ce qu’elle décrivit comme


une « désolation ». « Tout ce qui vivait n’existe plus. Tout a disparu.
Quelque chose a fait tout disparaitre. Il n’y a que de la terre brune, de
la poussière ou des cratères. Quoiqu’il y ait eu ici, il n’y a plus rien.
(Elle était bouleversée.) Rien. (Pleurant) Je crois que c’était chez moi.
(Sanglotant) Tout a été détruit, mais je ne sais pas à quoi c’est dû.
C’était un magnifique paysage de prairies et de forêts. Ce qui m’est
venu à l’esprit, était le Jardin d’Eden. »
Je lui ai demandé de le voir tel qu’il était avant la destruction.
« Je vois beaucoup d’arbres. Je vois des rivières. Je vois des saules
pleureurs. C’est comme un magnifique jardin. Il y a des fleurs et aussi
des animaux qui se promènent. Une licorne vient de passer. Elle est
blanche avec une longue crinière et une corne pointue sur le front.
Elle est très belle. C’est un lieu merveilleux et parfait. Aussi loin que
porte le regard, c’est une image idyllique. Quand je perçois mon corps,

209
on dirait un mélange. Je le sens masculin, mais également féminin.
Et je ressens les deux à la fois. Je peux voir une forme humaine, mais
elle semble être plutôt une forme humaine d’énergie. Comme si on
n’avait pas vraiment de corps physique. Je n’ai pas l’impression que
j’ai besoin de manger. C’est la beauté de tout cela qui me maintient
en vie. C’est tout ce qu’il me faut. La connexion avec la nature. (À
nouveau émue.) La pensée qui m’a traversé l’esprit est que ce qui me
maintient également en vie, c’est ma connexion avec Dieu, mon Mari,
mon Père. C’est cela qui me garde en vie. Quand je suis là-bas à ce
moment-là, je me sens en paix parce que c’est si magnifique. Et tout
fonctionne en harmonie, ensemble. »
Je décidai de la faire avancer pour découvrir ce qui s’était
passé dans cet endroit parfait. Je l’ai assurée que cela ne la
dérangerait pas de le voir.

S : Quelque chose est venu et a tout brûlé et détruit. Tout ce


que je vois, sont ces flammes descendant du ciel et brûlant tout.
D : Pouvez-vous voir d’où cela vient ? Parce que vous êtes
capable de le voir, de le comprendre et d’en parler.
S : (Elle hésita.) La première chose que j’ai vue, était un dragon.
(Rire) Mon esprit s’emballe, non, ce n’est pas vrai. (Rire) – Je vois
toujours le dragon, et c’est tout. Je vois les flammes sortir de sa
bouche. Il est vert avec de grosses écailles. Il virevolte dans le ciel.

Je ne me suis pas formalisée de cette réponse inhabituelle. J’ai


décidé de poursuivre, peu importe ce qu’elle voyait. Je savais
qu’avant la fin de la séance, le subconscient expliquerait tout, si cela
n’était pas fait en cours de séance.

S : J’ai l’impression que des gens étaient jaloux de cet endroit,


et qu’ils ont envoyé un dragon pour le détruire.
D : Ces gens ne pouvaient-ils avoir un endroit parfait à eux ?
S : Je suis sûre qu’ils auraient pu. Ils ne voulaient pas que
quelqu’un d’autre l’ait. Ils ne voulaient pas que quiconque soit
heureux.
D : Que vous est-il arrivé quand tout a été détruit ?
S : J’ai l’impression que je suis partie. Je ne voulais plus rester,
parce qu’il n’y avait plus rien.
D : Depuis cette perspective, vous pourrez voir ce qui est arrivé.
Pouvez-vous en voir davantage au sujet de ces autres êtres qui
étaient jaloux ?
210
S : (Rire) Je vois un pays de géants. Ils sont très grands. De
longs os, de longues jambes, de longs bras, ils sont musclés. C’est
comme une communauté, mais il y a un chef qui n’est pas sympa. Il
connaissait cet endroit magnifique. Il y avait de la jalousie et de la
colère.
D : Les dragons sont-ils là où ils vivent ?
S : Oui. (Rire) Ils étaient petits comparés aux géants. Ce sont
leurs animaux de compagnie.
D : C’était donc le type de créature qu’ils ont envoyée pour
détruire ce lieu. (Oui) Je me demande quel genre de satisfaction cela
pouvait leur procurer.
S : Personne ne pouvait vivre dans la joie, la paix ou l’harmonie.
Cela a simplement été détruit.
D : Qu’avez-vous fait après la destruction de ce lieu ?
S : Je sens que j’ai flotté dans les environs pendant un certain
temps. Puis, je suis allée rendre visite à mon Père pendant un
moment, parce qu’Il m’aime. Je sens l’amour et l’énergie qui me
traversent. Je me sens nourrie. Je ressens de l’amour inconditionnel.
D : Pouvez-vous voir à quoi ressemble le Père ?
S : Je ne vois qu’une boule de lumière, de l’énergie vitale.
D’autres sont ici également. Nous devons nous nourrir. Je ne peux
pas rester longtemps. Je sens que je reçois ma prochaine mission.
D : Quelle est cette prochaine mission ?
S : Je dois venir sur Terre.
D : Vous n’avez pas l’air très heureuse. Avez-vous le choix ?
S : Non, je n’ai pas l’impression que j’avais le choix. C’est une
mission, un travail. Quelqu’un doit le faire, parce que personne
d’autre ne le veut. Je crois que c’est pour cela que j’étais si en colère
contre Lui, contre mon Père, parce que je ne l’avais pas choisi. C’était
comme quand vous travaillez pour quelqu’un. On vous dit quoi faire.
Comme quand vous êtes en service et qu’on vous donne des ordres ?
C’est à cela que ça ressemblait, parce que je devais repartir.
D : Mais vous aviez aussi tant d’amour pour lui.
S : Oui, mais j’étais en colère, parce que je devais partir. Je
n’aurais pas choisi de venir sur Terre. On m’a commandé de venir ici.
D : Dites-moi ce qui se passe quand vous venez sur Terre.
Quelle est la procédure ?
S : Je me vois traverser différents stades en tant qu’énergie. On
dirait des gares ou des postes différents, ou comme de recevoir des
informations différentes, ou des étapes. Comme de s'enregistrer

211
auprès de différentes entités et êtres avant de venir ici, et chacun me
donne des informations. Mais on dirait que je n’ai pas de forme
physique. Ils me donnent tous des conseils ou des informations utiles.
D : Ensuite, que faites-vous quand vous arrivez enfin sur Terre ?
S : Eh bien, je dois naitre. Je l’ai fait un certain nombre de fois,
mais pas récemment. Il y a une chose que je dois accomplir ici. Cette
fois-ci, il y a une notion de mission. Je suis là pour faire quelque chose
(bouleversée) et je ne sais pas ce que c’est. Mais je sais que j’ai
quelque chose de grand à faire.
D : Mais la première étape est de naitre en tant que bébé ? (Oui)
Est-ce une autre sensation d’être à nouveau dans un corps ?
S : Oui, oui. Je me sens confinée. J’étais très libre dans l’autre
état. Et ici je me sens différente. Je suis une magnifique petite fille.
Je voulais être une fille. C’est ce qu’il fallait à cette époque, pour la
tâche à accomplir.
D : Qu’en pensez-vous d’être dans ce corps ?
S : Je ne me suis jamais sentie à mon aise dans ce corps. J’ai
toujours eu une mauvaise image de mon corps. Même si je voulais
être une femme, c’était difficile de me voir en femme. Je n’aime pas
me regarder dans le miroir. Je n’aimais pas ce que je voyais. Je
sentais que l’anatomie était différente. (Rire) Quand je regarde dans
la glace, je m’attends à voir ce bel être de lumière brillante. C’est qui
je suis en dessous.
D : Mais vous avez revêtu cette enveloppe, cette coquille
extérieure. Et vous devez y rester pendant un moment jusqu’à ce que
vous ayez fait ce qu’on attend de vous.
S : Oui. Je sais que c’est pour aider d’autres gens. C’est ce que
je ressens. Je pense que les autres fois, je suis venue de mon plein
gré, c’était mon choix. Cette fois-ci cela ne l’était pas. Cette fois-ci
c’est différent. J’aurais préféré venir de moi-même plutôt que d’y
avoir été obligée. C’est important, mais je ne sais pas pourquoi. Je ne
sais pas pour quoi faire. Je sais que c’est pour aider d’autres
personnes. Pour aider à guérir d’autres personnes.

J’ai demandé au subconscient d’intervenir et d’expliquer


pourquoi il avait montré à Shirley l’endroit qui avait été détruit.
« Pourquoi avoir choisi cette scène ? Qu’avez-vous essayé de lui
dire ? »

S : Qu’il existait un lieu parfait. Elle peut y aller s’y reconnecter

212
quand elle a besoin d’être nourrie. Elle est capable de se connecter
à tous les êtres, toutes les créatures, et de leur parler. Ils essaient de
communiquer avec elle, mais elle les a bloqués. Elle a peur que ce ne
soit pas réel. Elle n’a rien à craindre, parce que c’est réel. Elle sera
capable de guérir les cœurs et les esprits des gens avec sa voix. Elle
les aidera à guérir sur tous les niveaux : physique, mental, émotionnel
et spirituel. Elle sera capable de le faire en parlant, en communiquant
au sujet de Dieu et du sens de la vie. Elle n’a rien à craindre. Nous la
protégerons. Nous la guiderons.
D : Cet endroit qu’elle a vu était plein de tant d’étranges
créatures. S’agissait-il d’un endroit réel ?
S : Oui, cela l’était à un moment donné.
D : Avec des licornes, des géants et des dragons ? (Oui) Nous
pensons que ce sont des animaux mythologiques.
S : Non, ils ont existé.
D : Était-ce sur Terre ? (Non) Nos contes d’aujourd’hui ne
seraient-ils que des souvenirs de ce lieu ?
S : Des souvenirs d’un autre temps passé.
D : Je me demandais pourquoi ces animaux existent dans nos
histoires aujourd’hui, dans notre monde.
S : Parce qu’ils ont un jour existé. Ils étaient réels.
D : Vous voulez dire que les souvenirs sont dans notre
mémoire ? (Oui) Alors, ce que nous pensons être une histoire
possède une base réelle de vérité ?
S : Je le pense, oui.

L’exemple suivant est une autre séance de primo-incarné ou de


volontaire :

Au début, cela semblait être une vie passée ordinaire quand


Beth s’est vue en jeune homme sur un marché arabe. Puis, cela a
commencé à changer quand il s’est rendu compte qu’il portait un livre.
« C’est un manuel d’instructions. Les lois de la physique. J’essaie de
les simplifier pour les enseigner au peuple. Je ne suis dans cette
région que pour une courte période, puis je m’en vais dans d’autres
endroits pour enseigner. » Il faisait cela depuis trois ans, et n’avait
aucun domicile vers lequel il aurait pu retourner.

D : Pensez-vous que le livre est compliqué ou difficile à


enseigner ?

213
B : Non, j’ai toujours su ces informations. Je les tiens d’une
source supérieure. L’énergie de guérison de ces informations est très
puissante. Le livre et l’énergie qui est associée à ces informations.
D : C’est donc différent de la physique ordinaire. C’est ce que
vous voulez dire ?
B : Oui. Il y a une information liée aux mots, mais les gens ne
l’entendent pas. C’est pour leur bien, pour leur meilleure
compréhension, pour leur évolution.
D : Où avez-vous eu ce livre ?
B : Je l’ai écrit pour simplifier l’information dans le message
livré aux gens. Ce ne sont que des notes pour me rappeler quels
domaines couvrir. C’est plus un plan.
D : Pouvez-vous me donner un exemple de ce que vous leur
diriez ?
B : (Pause) Quelque chose au sujet d’un poisson : il y a des
poissons dans l’océan. Et les poissons nagent à une vitesse qui
repousse l’eau. Plus le poisson nage vite, et plus il repousse d’eau,
et plus le poisson subit de pression. C’est la loi de l’inertie.
D : Qu’est-ce que cela signifie réellement ?
B : C’est l’une des lois planétaires, la loi de la gravité.
D : Et concernant le poisson ?
B : C’est juste une analogie pour l’une des lois de cette planète.
D : La loi de la gravité ?
B : En inertie.

Il voyageait de lieu en lieu, enseignant à qui voulait l’écouter. Il


aimait se rendre dans différents endroits et rencontrer différents
peuples. Il n’était pas payé, je me suis donc demandé comment cela
se passait pour manger et dormir.

B : Je n’ai pas besoin de beaucoup de sommeil. Je n’ai pas


besoin de manger. Juste pour le plaisir. Je crée tout ce dont j’ai besoin.
D : Votre corps peut exister sans nourriture ? (Oui) Mais votre
corps n’est-il pas physique ?
B : Parfois. Quand j’enseigne, j’entre dans le physique. Et
quand j’ai d’autres besoins, je quitte le corps et vais là où je peux
avoir ce dont j’ai besoin… en haut quelque part. Mon corps est
davantage un corps énergétique qu’un corps physique.
D : Où allez-vous quand vous n’avez pas de corps physique ?
B : Oh, je vais sur un vaisseau.

214
D : Le vaisseau est-il à proximité ?
B : Oui, il est stationné là, mais ce n’est pas sur le sol. Il est
dans le ciel. Il est rond, et c’est plutôt un grand vaisseau. Il contient
deux cents personnes.
D : Eux aussi font des va-et-vient ?
B : Certains oui, vers d’autres parties de la planète.
D : Quand vous êtes sur ce vaisseau, quel genre de corps avez-
vous ?
B : Je ne me suis jamais vraiment regardé, je regardais les
autres. J’ai une toute petite bouche et une grosse tête, et de grands
yeux – de longs doigts.
D : Tous les êtres sur le vaisseau se ressemblent-ils ?
B : Oui. Ils ne portent pas de vêtements. Ils ont de minces corps
couleur chair.
D : Avez-vous ce que nous appelons des ‘sexes’ ? (Oui) Il y a
donc des mâles et des femelles ?
B : Oui. Leur anatomie physique est identique. Nous les
reconnaissons à leur essence.
D : Quelle est votre essence lorsque vous êtes sur ce vaisseau ?
B : Mâle. Quand je suis sur le vaisseau j’aide à organiser les
enseignants qui descendent sur la planète pour y enseigner.
D : Enseignent-ils tous des sujets différents ?
B : Oui. L’essence féminine enseigne la santé. Il y a aussi une
essence mâle qui enseigne les sciences, mais dans des termes que
les gens peuvent comprendre… à leur niveau de compréhension.
C’est juste que j’en sais plus, j’ai été plus souvent exposé, et ai
davantage d’expérience. On nous a appris à tous comment parler à
un niveau que les êtres puissent comprendre. Nous pouvons nous
téléporter n’importe où à la surface de la planète. Et je concentre mes
études et mon travail dans cette région particulière en ce moment.
Mais d’autres vont dans d’autres parties du monde, de la planète.
D : Ainsi, ils s’efforcent principalement d’apporter le savoir et
les informations aux êtres de la Terre. (Oui) Quelqu’un vous a-t-il
confié cette mission ?
B : J’ai certainement été instruit. Nous venons d’un vaisseau
plus grand.
D : On dirait que celui-ci est déjà grand s’il contient deux cents
êtres.
B : Non. Nous sommes des milliers d’êtres sur l’autre vaisseau.
Il y en a de toutes sortes. Sur le plus petit il y a essentiellement ceux

215
de mon espèce.

Ils étaient venus d’une planète-mère d’origine, mais ils n’y


retournaient pas très souvent. « Je me concentre sur ma mission et
mon travail. »

D : Ainsi, une fois que vous êtes affecté à un vaisseau, vous y


restez longtemps ?
B : Oui, mais il n’est pas question de temps. Le temps n’existe
pas. Il se mesure en enseignements et en quantité de personnes qui
ont pu être touchées. Je connais le concept qu’ont les humains du
temps. Je le sais, mais je ne le comprends pas, parce que tout est
simultané. J’enseigne jusqu’à ce que je sente que je suis prêt pour
en apprendre davantage. Ensuite, j’acquiers plus de connaissances
et je les rapporte à nouveau aux gens. Je vais dans différents endroits
et je leur ressemble. Ainsi, les gens ne se méfient pas de moi et ne
me posent pas de questions comme d’où est-ce que je viens. Je me
déplace pour qu’ils ne me posent pas de questions.
D : Voulez-vous qu’ils se servent de ces informations ?
B : Pour finir, oui. S’ils n’en ont pas besoin pour l’instant, ils
pourront s’en servir à un moment donné. Mais cela accroit leur prise
de conscience.
D : Vous venez essentiellement pour les éduquer. C’est la
mission de votre peuple ? (Oui) Sur le plus grand vaisseau, ont-ils
d’autres missions ?
B : Beaucoup, beaucoup de missions. Ils vont dans de
nombreux endroits. Ils n’interagissent pas avec les gens comme nous
le faisons. Ils sont plus impliqués dans l’interaction des planètes, du
plan universel : l’harmonie et la paix.
D : Comment peuvent-ils affecter les planètes ?
B : En protégeant les planètes de l’autodestruction. En
apportant la lumière et l’amour, et en aidant les gens à créer
l’harmonie entre eux.
D : Si une planète n’est pas en harmonie, cela pose-t-il
problème ?
B : Oui, à tout le monde ! À toutes les planètes. Tout le monde
est affecté à travers l’énergie, parce que l’énergie se répercute à
travers l’Univers.
D : Ainsi, la majorité des gens sur le vaisseau plus grand
interagissent de différentes manières. Mais c’est pour aider les gens

216
de la Terre ?
B : Pas nécessairement la Terre. Non – beaucoup de planètes.
Je n’ai pas de temps. Je ne me réfère pas à des cartes. Je ne connais
pas tous les endroits où vont ces êtres, et ce que fait chacun d’eux.
Ils sont trop nombreux. Trop de missions différentes. Mon travail en
ce moment est d’aider les gens de la Terre.
D : Mais le gros vaisseau est-il stationné ailleurs ?
B : Il est plus loin que le nôtre. C’est pourquoi nous travaillons
sur différents projets. Il est beaucoup plus loin. Nous lui faisons notre
rapport.
D : Si vous n’êtes pas obligé de manger, qu’est-ce qui vous
maintient en vie ?

Je connaissais déjà la réponse, mais je pose toujours les


mêmes questions pour les rendre plus valables. Si de nombreuses
personnes me font la même réponse, alors c’est très
vraisemblablement la vérité.

B : La lumière.
D : Comment obtenez-vous la lumière ?
B : Je l’absorbe tout simplement dans mon corps.
D : D’où vient la lumière ?
B : Elle ne vient pas d’un endroit en particulier. Elle est tout
autour. Ce n’est pas comme si quelque chose m’alimentait. Elle est
simplement absorbée par mon corps.
D : Le corps meurt-il, si vous voyez ce que je veux dire ? Le
corps cesse-t-il d’exister à un moment donné ?
B : Oui. Le corps va s’user. Quand le corps a été utilisé pendant
une certaine période, alors nous le quittons et prenons un nouveau
corps.
D : Le corps arrive à un point où vous ne pouvez plus l’utiliser ?
B : Ce n’est pas exact. Non, le corps ne meurt pas. C’est de
l’énergie. Elle est renouvelable.
D : Vous voulez dire que le corps est réduit à de l’énergie ?
B : Non, il est pure énergie.
D : Mais vous avez dit qu’après un certain temps, vous en
preniez un autre ?
B : Ce n’est pas nous. Ce sont certains des autres êtres sur le
vaisseau. Leurs corps cessent d’exister, parce que certains sont plus
physiques, et d’autres plus énergétiques. Le mien est plus de

217
l’énergie.
D : Mais vous avez choisi d’avoir cette apparence sur le
vaisseau, celle dont vous parliez ?
B : Oui. Elle ressemble à là d’où je viens, aux êtres de ma
planète-mère, où j’ai passé beaucoup de temps.
D : Je me disais qu’un corps qui était pure énergie n’aurait pas
besoin d’être contenu dans quelque chose ?
B : Eh bien, il y a une forme, un contour, mais c’est moins…
solide ? Nous bougeons plus librement qu’un être qui serait plus
physique.

J’ai décidé que nous n’en apprendrions pas plus à ce stade, je


l’ai donc déplacée vers un jour important. Selon la description faite,
je pense qu’elle est peut-être passée dans une autre vie, même si
elle semblait toujours extraterrestre, mais plus physique. Elle s’est
trouvée plus bouleversée et décontenancée, et a commencé à
montrer des signes de malaise à mesure qu’elle décrivait ce qui se
passait. « Nous sommes en guerre avec… c’est galactique… une
guerre. Beaucoup, beaucoup de vaisseaux. »

D : Sont-ils dans l’atmosphère terrestre ?


B : Non. (Elle était au bord des larmes.) Je ne sais pas où nous
sommes. Nous sommes dans l’espace quelque part. (Avec émotion)
Il n’y a pas de raison que cela arrive ! Nous n’avons aucune raison de
combattre ! Cette bataille ne sert à rien !
D : Quelqu’un vous a-t-il attaqué ?
B : Ils sont très, très nombreux à être représentés dans ces
différents vaisseaux. Ce n’est pas entre deux peuples. Cela concerne
quatre groupes distincts. Ils veulent tous la même chose. Ceci est dû
à un malentendu et à un manque de communication.
D : J’ai cru qu’en ayant atteint ce stade, il n’y aurait plus besoin
d’avoir recours à la violence.
B : Non. Ces êtres viennent d’une planète qui est très cupide et
pleine de haine. Ils veulent tout pour eux-mêmes. Ils ne font pas
partie de notre groupe.
D : Quel est le malentendu qui a provoqué cela ?
B : Je ne sais pas. Le territoire ? La propriété ? Il s’agissait
d’une région qui nous appartenait et qu’ils voulaient. Ils ont fait
alliance avec un autre groupe. La lutte dure depuis longtemps. Nous
utilisons un genre d’arme qui tire depuis le vaisseau, un vaisseau

218
intelligent. Très sonore. L’énergie, quand ils passent auprès, est
horrible. Quand elle frappe, cela désactive une partie du vaisseau. Je
ne veux pas me battre, mais il le faut. C’est notre dernier recours.
Nous avons tout essayé et ils ne veulent pas comprendre. Ils
n’essaient même pas d’écouter. Ils n’essaient pas d’arriver à un
accord pour régler le différend pacifiquement. Nous avons essayé de
négocier. Nous avons tout essayé. C’est la seule manière qu’ils
connaissent de résoudre un conflit. Nous n’avons pas le choix.

Je l’ai fait se déplacer dans le temps pour voir comment se


terminait le conflit, pour voir ce qui s’était passé à la fin.

B : Ils sont partis. Et nous avons notre territoire. Nous pouvons


le réparer et le restaurer. Nous avons notre planète et pouvons à
nouveau vivre en paix. Nous ne sommes pas morts. Nous avons
survécu. L’harmonie et la paix sont revenues, ce qui est bien. Ils sont
allés ailleurs, ou ils ne sont plus là. Nous avons gagné cette guerre,
si on peut appeler cela une victoire. Certains d’entre eux ont péri.
Mais ils ont décidé d’emporter leurs guerres ailleurs.

Comme le conflit semblait être terminé, je l’ai déplacée vers un


autre jour important, et il m’a semblé qu’elle avait à nouveau sauté
dans une autre vie, mais toujours extraterrestre. Rien de ce qu’elle
avait raconté ne ressemblait ne serait-ce de loin à une vie physique
sur Terre. Quand elle s’est retrouvée dans la scène suivante, elle a
d’abord eu du mal à expliquer ce qu’elle voyait.

B : Je ne sais pas ce que c’est. C’est une planète déserte. Mais


il y a quelque chose tout autour de cette partie de la planète. J’essaie
de voir ce que c’est. Oh ! (Une révélation.) Nous avons découvert une
nouvelle planète qui demande à être peuplée. Elle est déserte. C’est
le début de la … naissance d’une nouvelle planète. Il y a de nombreux
vaisseaux qui encerclent cet hémisphère de la planète. Et ils viennent
tous de lieux différents. Mais nous travaillons ensemble en tant que
groupe pour apporter la vie sur cette planète.
D : Il n’y a aucune vie du tout à ce stade ? (Non) Que faut-il pour
susciter la vie ?
B : Planter des organismes sur la planète, qui vont se multiplier.
D : Où trouvez-vous les organismes ?
B : Nous les avons apportés d’ailleurs.
D : Est-ce ce que vous faites, les collecter dans différents lieux ?
219
B : Non. J’aide à organiser et à implanter la végétation sur cette
planète. Chaque vaisseau a sa propre spécialité et la mienne, c’est la
végétation.

Je n’avais pas compris qu’il s’agissait d’une autre vie, j’ai donc
demandé : « Vous étiez en train d’enseigner. S’agit-il là d’une autre
mission ? »

B : C’était autre chose. Ce n’était pas moi.

Alors, j’ai compris. Elle était passée dans une autre vie, mais
toujours ailleurs que sur Terre. La voix de Beth a lentement
commencé à changer à partir de là. Elle est devenue hachée et
robotique. Elle s’est décrite comme ayant un corps gris de petite taille
et vêtu d’un costume gris.

D : Mais à présent, votre travail est de superviser la plantation


des organismes ?
B : Pas de superviser. Je suis un ouvrier parmi d’autres. Nous
avons une vaste tâche. Des quantités de terre à végétaliser.
D : Comment savez-vous ce qui va pousser là ?
B : On a fait de nombreuses expériences sur la planète pour
voir ce qui s’y acclimaterait le mieux.
D : Et vous commencez d’abord par des organismes ?
B : Des petites plantes. Nous sommes très nombreux. Nous
commençons dans une zone, et ensuite nous nous déplaçons vers
d’autres zones, et plantons une grande variété d’espèces.

Cette histoire m’était familière. J’ai parlé de l’ensemencement


(ou début) de la vie sur la planète Terre dans deux de mes livres : Les
Jardiniers de la Terre et Les Gardiens. Au moment de rassembler ces
informations et d’écrire ces livres, l’histoire semblait plutôt étrange.
Mais maintenant, je l’ai entendue répéter tant de fois, que je sais que
c’est la vraie version de la manière dont la vie a commencé. Et j’en
suis venue à l’accepter comme un fait. Je ne savais pas si elle parlait
de l’ensemencement de la planète Terre, mais on m’avait déjà dit que
la vie était créée de manière analogue sur beaucoup, beaucoup
d’autres planètes quand elles atteignaient ce stade de leur
développement. C’était une procédure ordinaire pour répandre la vie,
et elle avait été faite des éons auparavant, de toute éternité.

220
D : Verrez-vous ce qui va pousser ?
B : Nous savons d’après nos tests ce qui va pousser.
D : Allez-vous rester là pour surveiller le développement ?
B : Oui, nous allons rester là jusqu’à ce que la végétation soit
établie. Puis, nous nous déplacerons vers une nouvelle zone et en
planterons d’autres.
D : Cela va-t-il prendre longtemps ?
B : Nous avons tout le temps qu’il nous faut. Pour l’instant, nous
plantons la végétation, et nos vaisseaux resteront le temps
nécessaire. Nous fournissons des nutriments aux plantes pour les
aider à s’installer.

Elle avait du mal à parler. Chaque mot arrivait à part, comme


s’il lui coutait de le prononcer. C’était déjà arrivé auparavant, en
particulier lorsqu’un des petits gris essayait de communiquer. Un
exemple très significatif s’est produit dans mon livre Les Gardiens.
C’est essentiellement dû au fait que, dans leur état naturel, ils ne se
servent pas de communication verbale, mais de télépathie. Ils
doivent donc se servir du vocabulaire de l’intellect du sujet.

D : Qu’en est-il des espèces animales ? Vous en chargez-vous


également ?
B : Mon travail concerne les plantes. Je ne sais pas ce que font
les autres.

Tout cela aurait pu prendre énormément de temps, je l’ai donc


déplacée vers un jour important. Elle souriait : « La planète est
magnifique. »

D : Pouvez-vous la voir depuis votre vaisseau ?


B : Non. Je suis sur la planète. C’est très beau.

Sa voix changea à nouveau. Elle avait un ton rêveur et


nostalgique, ainsi qu’un drôle d'accent. Était-elle passée à une autre
entité ?

B : Toutes nos plantes ont poussé. Et il y a beaucoup de


végétation. Très belle. Notre plan a réussi.
D : Quelle est la prochaine étape ?
B : Il y a de l’eau et maintenant ils vont amener des animaux,
diverses espèces.
221
D : D’où viennent-ils ?
B : Ils ont été élevés sur les vaisseaux.
D : Les avez-vous eues de ces autres endroits aussi ?
B : Oui, nous avons pris les meilleurs.
D : Et maintenant vous voyez ceux qui vont survivre ?
B : Nous savons ce qui va survivre. Tout est contrôlé.
D : C’est très bien, mais il faut très longtemps pour accomplir
tout cela, pas vrai ?
B : C’est le but de notre vie.

Il était à présent temps de faire appel au subconscient et


d’obtenir quelques réponses : « Pourquoi avez-vous choisi cette vie
pour Beth aujourd’hui ? »

B : Il s’agit de qui elle est. Elle est un être venant d’autres


planètes. Elle a passé la plupart de ses vies sur d’autres planètes, et
d’autres lieux qu’ici sur Terre. Elle s’est interrogée à de nombreuses
reprises à ce sujet et le sait déjà.
D : Vous vouliez donc qu’elle sache que c’était vrai ? (Oui) On
dirait bien qu’elle était une bonne personne, et impliquée dans de
nombreuses tâches importantes. Pourquoi a-t-elle décidé d’entrer
dans un corps humain si la plupart de ses vies se sont déroulées sur
d’autres planètes et des vaisseaux ?
B : Parce que c’est le bon moment. Elle n’avait encore jamais
eu de vie sur Terre jusque-là.
D : Alors, cela doit lui paraitre étrange d’entrer dans un corps
physique.
B : Oui. Il y a eu des réajustements et certaines gênes qui ont
dû être surmontées. Elle s’en est bien sortie.
D : Elle a dit qu’elle avait toujours certaines gênes.
B : Oui. Nous sommes au courant et nous faisons les
ajustements, mais elle y résiste. C’est la peur de ne pas savoir ce qui
se passe dans le corps physique.
D : Elle est née d’une mère et d’un père physiques, n’est-ce
pas ?
B : Elle est entrée dans le physique avant que le corps ne soit
formé. Elle était destinée à ce corps physique.

Beth avait certains problèmes physiques. Elle avait déjà subi


deux opérations, et les problèmes persistaient pourtant.

222
B : Quand elle est entrée dans le corps, on pourrait dire que
l’atterrissage n’était pas parfait. Elle est entrée trop vite dans le corps
et était mal alignée. Alors, nous avons essayé de corriger cet
alignement.
D : Est-ce ce qui a causé les problèmes à son genou et son
épaule ?
B : Tous les problèmes du corps. L’entité qui est entrée dans ce
corps l’a fait de travers et trop vite, de sorte qu’il y a eu un problème
d’alignement. L’entité était déplacée latéralement.
D : Je me suis dit que parfois c’est une adaptation quand
l’entité n’est jamais entrée dans un corps auparavant.
B : Oui, cela fait également partie du problème. Mais elle peut
compenser cela en équilibrant ses énergies, et en les ancrant. Oui,
nous l’aiderons à le faire. Nous savons pour les opérations, et nous
allons l’aider bientôt. Elle doit d’abord apprendre à équilibrer ses
énergies, ensuite nous ferons les derniers ajustements. Elle doit nous
dire quand ça ne va pas, et l’exprimer pour nous, nous saurons ainsi
ce que traverse le corps. Il s’agissait d’un problème structurel avec
lequel ce corps est né. Nous pouvons soulager une partie de la gêne,
mais elle ne savait pas qu’elle devait nous le demander. Nous ne
pouvons pas interférer à moins qu’on ne nous en donne la permission.
Elle est là pour apporter la connaissance. (Comme dans l’autre vie.)
Je suis limité par rapport à la quantité d’informations à lui délivrer à
cet instant. Sa mission doit se déployer bientôt. Elle doit être patiente.
Elle sera en mesure d’aider et de faire une différence, comme elle l’a
souhaité toute sa vie. C’est imminent. La mission va se déployer
rapidement, elle saura et on lui montrera quoi faire.

J’avais déjà rencontré de nombreuses personnes dans mon


travail, à qui on avait dit qu’elles étaient venus sur Terre pour la
première fois. J’ai demandé : « Ceux qui sont venus sur Terre pour la
première fois dans un corps humain, ont-ils tous cette même mission
d’aider ? »

B : Ils aident tous, de manières différentes. Oui, à l’origine ils


aideront à montrer la voie. Que les êtres venus d’autres mondes ne
sont pas là pour faire du mal aux gens. Mais ensuite, après ce contact
initial, il y aura d’autres missions et tâches à accomplir pour ces
personnes, et elles aideront l’humanité à faire la volonté de Dieu.
D : On m’a dit que ceux qui ont vécu de très nombreuses vies

223
sur Terre, sont plus ou moins handicapés. Ceux qui viennent comme
Beth n’ont pas tout le karma et autre à gérer. C’est plus facile pour
eux.
B : Oui, ils peuvent avancer dans leur vie et se concentrer sur
leur mission.

Au lieu d’entrer dans une vie passée, Joanne est


immédiatement allée dans un bel endroit, où une vive lumière brillait
sur une ville de cristal. « Des cristaux de couleur différente. Ils sont
partout. Tout est fait de cristaux et de l’eau fraiche et pure coule sur
eux. Une lumière vraiment très brillante irradie ces cristaux. La
lumière est au-dessus et se reflète sur les cristaux. Il y en a de toutes
les tailles, des grands et des petits. Je sais que c’est une ville de
cristal où tout est fait de cristal. » Elle a ensuite fondu en larmes avec
tant d’émotion qu’il était difficile de transcrire la bande. Elle
sanglotait en disant : « Cette lumière c’est comme la maison ! La
maison ! Je suis heureuse sur cette planète, mais je crois que c’est
là-bas chez moi. Je ne suis qu’en visite sur Terre. C’est comme d’être
en chemin vers la maison, un genre de lieu de séjour – un lieu de
repos vraiment magnifique. On dirait que chez moi c’est plutôt la ville
de cristal, mais il y a cette lumière. J’ai l’impression que c’est la même
chose pour moi. C’est comme si la Terre était ma maison et que je
suis en visite ici. Et la ville de cristal semble être chez moi, mais je ne
sais pas si c’est ma maison. »

D : Si c’est si magnifique là-bas, pourquoi êtes-vous partie ?


J : (Pleurant à nouveau.) Je ne sais pas pourquoi ! J’avais un
plan. Je crois que c’est parce que nous sommes en mission, mais je
ne sais pas exactement pourquoi… On dirait que c’était mon plan
avec d’autres. C’était un plan. On dirait que c’est un accord. J’ai
accepté.
D : Qu’avez-vous accepté ? Le savez-vous ?
J : (Pause) Je crois que je le sais. C’était pour démontrer
l’amour ; être dans l’amour inconditionnel, juste être cela, être
disponible. Ce projet était conclu avec d’autres êtres des plans
supérieurs et j’ai accepté de le faire avec ce groupe d’êtres
supérieurs.
D : Quelqu’un vous a-t-il demandé de le faire ?
J : Oui, je me suis portée volontaire parce que je sentais que je
pouvais le faire.

224
D : Quelqu’un vous a-t-il montré à quoi cela allait ressembler
sur Terre, avant de vous porter volontaire ?
J : Je ne me souviens pas d’un avertissement. Je crois que
j’étais simplement si pleine d’amour et si confiante. Et c’était presque
comme un choc culturel. (Recommençant à pleurer.) Non ! Je ne
savais pas, mais j’ai changé d’avis avant même d’être née ! J’ai
changé d’avis ! J’ai changé d’avis ! Quand je suis entrée dans le bébé,
je voulais changer d’avis, mais il était trop tard. Le plan était en cours,
et je devais naitre. Il était trop tard, mais j’ai quand même accepté de
le faire. J’ai dit : « Si je peux le faire, je peux le faire. (Pleurant à
nouveau.) Je sais que je peux le faire ! »
D : Vous avez réellement cru que vous pourriez faire la
différence.
J : Oui, mais ça fait mal. (En pleurant) Ça me fait mal au cœur.
D : Pourquoi est-ce difficile ?
J : (En pleurant à chaudes larmes.) Être ici me fait mal parce
que je veux me connecter au niveau du cœur. Cela n’arrive pas très
souvent. C’est difficile de trouver des personnes qui peuvent se
connecter aussi profondément.

D : Vous voulez dire que c’est comme une quête, à la recherche


de personnes qui ressentent la même chose ?
J : Je ne sais pas si je cherche. J'ai juste envie d'avoir un peu de
ce lien vraiment plus profond.
D : Mais vous parlez à travers un corps que nous appelons
‘Joanne’. Est-ce que cela signifie que c’est la première fois que vous
êtes entrée dans un corps humain ?
J : Je ne sais pas. Cela semble si irréel, et … quel choc ! Si j’étais
venue d’autres fois, alors j’y serais peut-être plus habituée. Alors, je
ne sais pas.
D : Mais vous avez conclu un accord, et vous vouliez faire la
différence.
J : Oui et je m’inquiète de ne pas y arriver. (Pleurant à nouveau)
On m’a dit que simplement d’être ferait la différence, mais je crois
que je dois en faire plus. Pas seulement être. C’est comme si j’avais
besoin de faire quelque chose pour faire une différence. J’étais sûre
que ma présence serait suffisante, que je n’aurais rien à faire, mais
j’ai oublié qu’il y a tant, tant d’amour qui doit être là. Le véritable
amour. Je veux juste aller plus loin.
D : Vous savez comment sont les gens. Ils ne le savent même

225
pas. Et vous ne pouvez pas les faire changer.
J : On ne peut pas, on ne peut pas, non. Vous les aimez
simplement et vous voyez leur lumière. Et vous les aimez même s’ils
ne s’aiment pas eux-mêmes. Vous les aimez pour qu’ils puissent
réellement sentir cette petite parcelle de lumière en eux, pour qu’ils
puissent travailler avec.
D : Pourquoi est-ce si important ?
J : Pourquoi est-il si important d’aimer ? De leur témoigner de
l’amour ? Pour qu’ils puissent sentir quelque chose en eux, pour ce
petit fragment que je peux leur donner. C’est comme de toucher
quelque chose qui est si parfait ; le toucher est suffisant pour qu’ils
fassent « Oh ! ».
D : Simplement faire la différence. Mais pourquoi est-ce que ce
que vous éveillez chez ces gens est si important ?
J : (Pleurant à nouveau) Parce que la plupart de ces gens sont
toujours endormis et qu’ils ne comprennent pas. Et c’est bien ainsi.
Cela fait partie de leur parcours.
D : Tout le monde est sur un parcours différent. Tous
apprennent des leçons différentes, et beaucoup d’entre eux sont
endormis. Mais quand vous vous êtes portée volontaire pour venir,
vous avez trouvé que c’était plus dur que ce à quoi vous vous
attendiez.
J : (Très émue) Tout à fait ! – J’ai passé tellement de temps dans
ma vie à être hors de mon corps. J’ai bu quand j’étais adolescente.
J’avais peur qu’ils m’aient simplement abandonnée ici. Alors, j’ai
essayé de m’échapper de cet accord en quittant mon corps.
D : Et vous avez trouvé un moyen de vous échapper, mais vous
ne pouvez pas réellement partir tant qu’il vous reste un travail à
accomplir.
J : Oui, m’échapper – c’est le terme qui convient – m’échapper.
D : Où alliez-vous quand vous passiez tant de temps hors de
votre corps ?
J : Là où j’allais c’était très paisible et tranquille, et c’était un
endroit où je voulais être.
D : Mais vous deviez revenir, pas vrai ?
J : À chaque fois !
D : Parce que c’est votre corps, et vous y êtes rattachée.
J : C’est exact, et je l’ai compris avec le temps. Je l’ai réalisé il y
a peut-être cinq ou six ans, quand j’avais environ trente ans. C’est là
où j’ai commencé à être consciente et à réaliser ce que je faisais. Je

226
ne savais pas ! Je ne savais pas que je m’échappais. Par la suite je
n’ai plus bu. Je voulais simplement m’en aller. J’ai commencé à le
réaliser lorsque j’ai suivi des cours. Je ne savais même pas que je le
faisais. Je pouvais le faire n’importe quand pendant la journée. Juste
sortir de mon corps. J’étais déprimée.
D : J’ai cru que cela arrivait quand vous dormiez.
J : Il ne me semble pas. Je pouvais y être en une minute.
D : Vous vous déconnectiez tout simplement. (Oui) Et les gens
autour de vous ne savaient pas que vous étiez partie ?
J : Non, parce que je paraissais être là. Je répondais même aux
questions. Je pouvais parler, mais je n’étais pas vraiment là. Ils
auraient pu me croire un peu distraite ou pas intéressée.
D : Mais vous étiez quand même capable de faire votre travail ?
J : Oui, oui. Je me souviens que j’essayais d’être dans mon
corps. En 1991, cela m’a frappée de plein fouet, parce qu’ai réalisé
que je ne m’autorisais pas à être ici et à souffrir.

Ce qui s’est passé ressemblait à une crise de nerfs. Elle avait


des problèmes avec son mari et son alcoolisme la blessait. C’en était
arrivé à un point où elle a commencé à pleurer sans plus pouvoir
s’arrêter. Elle répétait sans arrêt : « Je n’y arrive pas, et ça fait trop
mal ! » C’était certainement la libération d’émotions refoulées depuis
des années. Après cette libération émotionnelle, elle a dit qu’il lui
avait fallu longtemps avant de pouvoir ressentir quoi que ce soit. Son
monde s’était littéralement écroulé autour d’elle. Elle avait
finalement passé des années à échapper à la vie, et il était enfin
temps d’admettre qu’elle ne pouvait pas changer la peine qu’elle
ressentait autour d’elle. C’était un véritable éveil. « J’ai commencé à
gérer la pression. J’ai continué à jouer le jeu et j’ai commencé et
devenir de plus en plus consciente de ce qui m’entourait. Je devais
faire le choix de vivre consciemment et de ressentir la peine en
continuant, et de ne pas essayer d’y échapper. Maintenant je sais que
la douleur m’aide en fait à être plus compatissante, pour moi-même
et pour les autres. Je suppose qu’au cours de ces dernières années,
je me suis préparée ou j’ai grandi de sorte à pouvoir faire cette
différence qui accomplirait la raison pour laquelle je suis venue.
J’apprends. C’est une chose que je dois faire. Que je veux faire, cela
fait partie de qui je suis. »
Joanne travaillait dans un hôpital avec un hospice et elle s’y
servait de sa confiance nouvellement acquise. « J’ai toujours été

227
capable de montrer de l’amour, mais c’était plus que ça. Il y a
beaucoup plus que ça. Mon plan implique plus que juste l’amour
ordinaire. Il y avait autre chose. Je ne sais pas comment l’expliquer.
C’est d’aller faire la promotion de l’amour inconditionnel, pour que
les gens sachent ce que c’est. » Elle a découvert qu’elle ne pouvait le
faire qu’en touchant les gens, avec ses mains et aussi avec ses yeux.
En les regardant droit dans les yeux. « Je sais quand ils le reçoivent,
et ils le savent. Cela fait mal, mais je le fais toujours pour l’amour. Je
réalise de plus en plus en les touchant que cela fait une si grande
différence, en particulier dans leurs derniers instants. Je ne sais pas
comment l’expliquer. Ce n’est pas donner de l’amour, c’est être
l’amour. Aimer ! Peu importe que ce soit un criminel, vous aimez
simplement cette personne. »
Le subconscient est intervenu et a dit : « Elle ne comprenait pas
son impact. Les gens l’impactaient, mais elle ne comprenait pas son
impact sur les gens. Mais maintenant elle est davantage consciente
de son impact. » J’ai demandé pourquoi avoir montré ceci à Joanne.
« Il est temps pour Joanne de le savoir, de le ressentir et d’être à l’aise
avec. »

D : Nous nous attendions à entrer dans des vies passées, mais


au lieu de cela, vous avez choisi de lui monter cette magnifique cité
de cristal.
J : C’est ce qu’il lui faut. Les vies passées ne veulent rien dire.
Il est question d’amour pour elle.
D : Quelle était cette ville de cristal qu’elle a vue ? Elle a dit que
c’était comme un lieu de repos.
J : Comme un aspect supérieur de là où Je suis… où Je réside.
D : C’est dans – ce que nous appelons le côté spirituel ?
J : Oui. Ce n’est pas un lieu physique. Et pourtant je regarde
tous ces cristaux avec l’eau pure et la lumière. Au-dessus et au-delà
des cristaux, il y avait cette lumière blanche vraiment extrêmement
brillante. C’était comme si la cité de cristal et cette lumière vive était
vraiment proches l’une de l’autre. On dirait que c’est là l’aspect
supérieur de moi-même.
D : Joanne a-t-elle vécu d’autres vies auparavant dans le
physique sur Terre ?
J : Non. Elle fait partie de la lumière, et elle a choisi de venir
parce qu’il est temps d’éveiller les gens.
D : Je crois qu’il faut une âme très courageuse pour se porter

228
volontaire et venir ici à cette époque. Il est très difficile pour ces âmes
douces qui n’ont jamais été ici auparavant.
J : Elles sont effrayées et ont mal.
D : Elles le ressentent beaucoup plus que celles qui ont vécu
de très nombreuses vies sur Terre. Mais pourquoi doit-elle aider les
gens à s’éveiller ?
J : Des changements majeurs sont en cours, et c’est le temps
et l’occasion pour les gens de s’éveiller. Elle doit les aider à s’éveiller
par son amour, mais ne doit pas le faire de force, juste avec de
l’amour inconditionnel. Elle doit apprendre à se détacher, que les
gens le reçoivent ou non, parce qu’elle est très sensible et cela lui fait
mal d’être rejetée.
D : Mais tous ne le recevront pas.
J : Elle le sait. Elle le fait de toutes les façons qu’elle peut ; en
tous les cas, cela lui procure de la joie et une satisfaction. De quelque
manière que ce soit, elle peut toucher n'importe qui. Elle n’a pas
besoin de les toucher physiquement, mais juste d’être en leur
présence. Pourtant il y a quelque chose dans ce contact physique, et
elle le découvre de plus en plus – cela touche.

Joanne a également fait de l’harmonisation, en produisant des


sons lorsqu'elle travaillait avec des gens. Elle voulait savoir pourquoi
elle se sentait obligée de le faire. « Joanne réalise que chanter ces
sons guérit dimensionnellement. Ces sons soignent. » Elle a aussi dit
que parfois elle chantait dans une drôle de langue. Elle ne savait pas
d’où cela venait. C’était aussi spontané. « La langue n’a pas à être
comprise, parce qu’elle n’est pas pour l’intellect. Elle est pour le cœur.
Les gens sont là pour recevoir. Ils la ressentent au lieu de la connaitre
dans leur tête, leur mental. »

D : Est-ce une langue terrestre ? (Non) D’où vient cette langue ?


J : Du royaume angélique.
D : Cela signifie-t-il qu’elle faisait partie d’un royaume
angélique avant de venir sur Terre ? (Elle murmura : « Oui. ») Et elle
porte la mémoire de ces sons, de ces paroles et de la musique ? (Oui,
oui.) Y a-t-il une connexion entre le royaume angélique et la cité de
cristal ?
J : C’est la connexion.
D : Il est inhabituel pour un membre du royaume angélique de
venir sur Terre pour la première fois.

229
J : Cela arrive. Ils n’ont pas vraiment à le faire, mais ils peuvent
choisir d’exister.
D : C’est la chose la plus difficile quand ils viennent d’un
endroit si merveilleux et rempli d’amour.
J : (Elle soupira.) Oh, oui !
D : J’ai toujours cru que les hommes et les anges avaient des
tâches différentes à accomplir, et qu’ils ne voulaient pas venir sur
Terre.
J : Ils l’ont choisi. Elle comprend, elle apprend. Ce n’est pas
facile, mais elle s’en sort bien.
D : On m’a dit que le problème c’est que la plupart des gens
sur Terre sont restés ici trop longtemps, ont traversé de nombreuses
vies et ont accumulé trop de karma.
J : Oui, c’est sans fin, vraiment sans fin.
D : Est-ce la raison pour laquelle ces autres êtres sont envoyés ?
Ils ne sont pas piégés ?
J : Non, non. J’ai choisi, j’ai choisi. J’ai choisi de venir. Pour
guider les gens, pour les aider. Pour que d’une certaine façon, il y ait
une toute petite possibilité pour qu’ils puissent réaliser ce qui se
passe. Avoir la plus petite idée, parce que cela ferait une grande
différence pour eux. Cela pourrait les amener à réfléchir à ce dont il
est vraiment question.

En tapant cette partie, j’ai soudain pensé aux paroles de la


Bible qui parlent de divertir des anges inconscients. Traiter tout le
monde de la même manière, avec douceur, parce que vous ne savez
jamais quand vous pourriez divertir un ange inconscient. Vous ne
connaissez jamais le vrai but pour lequel une personne est sur Terre,
et interagit avec vous, même si ce n’est que pour un bref instant. Ceci
est particulièrement vrai puisque Joanne ne connaissait pas son
héritage réel. Elle a fait de gros sacrifices pour venir dans ce monde
de ténèbres et de densité, dans l’espoir d’introduire une petite lueur
aidant à guider les gens. Cela devrait nous faire comprendre à quel
point un simple contact ou un sourire peut être important pour les
autres. Cela pourrait faire toute la différence.

Un homme est venu d’Angleterre, et nous avons fini par faire


deux séances. Il avait subi quatre transplantations rénales. J’ai pensé
que c’était inhabituel en soi, parce que je ne croyais pas qu’ils en
faisaient autant à une seule personne. Après la troisième, il avait failli

230
mourir, et avait passé des mois à l’hôpital où il souffrait tellement qu’il
recevait des piqures pour le maintenir inconscient, sous sédatif. Il
avait aussi été branché à un respirateur pendant des mois. Quand il
avait enfin commencé à en sortir, il avait eu du mal parce que ses
muscles s’étaient atrophiés. Il ne pouvait pas manger, pas parler et il
avait même du mal à réapprendre à respirer. Pendant cette période,
il a énormément souffert, et le rein a lâché. La première fois où ses
reins ont lâché, il avait seize ans, et il en a maintenant quarante-et-
un. Pour l’instant, la quatrième transplantation fonctionne, mais cela
ne faisait qu’un an qu’elle avait été faite. Comme il prend maintenant
des médicaments immuno-suppresseurs, il attrape très facilement
des infections. Quand cela arrive, il devient septique, et le corps est
envahi de certains germes et organismes qui l’empêchent de
fonctionner. Il avait donc connu des temps très durs et difficiles.
Quand nous avons mené la séance, au lieu d’aller dans une vie
passée comme nous l’attendions, il est allé – comme beaucoup
d’autres le font maintenant – dans la lumière, en voulant y rester et
ne plus en partir. Quand j’ai eu le subconscient, je voulais surtout
découvrir pourquoi il avait choisi de vivre cette expérience ? Parce
que nous savons que nous la choisissons. Pourquoi avoir voulu
souffrir de problèmes rénaux qui nécessiteraient quatre
transplantations rénales ? Le subconscient a dit que c’était sa
première vie sur Terre. Il était déterminé à tout expérimenter. Tout ce
qu’il était absolument possible d’expérimenter en une vie. Peut-être
parce qu’il n’allait pas rester longtemps ? Ou peut-être qu’il n’allait
pas revenir ? Mais, au lieu d’y aller petit à petit, comme on le ferait
habituellement, il avait choisi de mettre autant de choses que
possible dans une vie. Quand je l’ai interrogé sur la période où il avait
failli mourir, il a dit qu’il avait choisi d’expérimenter cela aussi, parce
qu’il voulait savoir ce que cela faisait d’être si proche de la mort. Et il
voulait aussi expérimenter toute cette douleur. Il voulait avoir toutes
les expériences possibles dans une vie humaine. Il a réellement mis
beaucoup de choses en une seule vie. On dirait que c’est un peu trop
accumulé pour une seule âme, à moins d’être déterminé à y aller et
à en finir maintenant. En effet, ils ne savent pas s’ils vont revenir. La
Terre sera certainement très différente. Peut-être qu’ils ne seront pas
capables de vivre des choses comme cela s’ils revenaient. C’était une
explication inhabituelle, pensai-je. J’ai cru qu’il irait dans une vie
passée qui expliquerait pourquoi il avait ces problèmes de reins. Mais
il a dit que quand il avait vécu tout ceci, pas une seule fois il ne s’était

231
dit : « Pourquoi moi ? Pourquoi est-ce que cela m’arrive ? » Même
quand il était enfant. Il allait simplement de l’avant et faisait avec.
Cela en faisait probablement partie, parce qu’à cet autre niveau de
conscience, il savait qu’il s’était porté volontaire pour cela, et que
c’était ce qu’il voulait.
Un cas intéressant que celui de ce jeune homme qui avait fait
tout ce chemin depuis l’Angleterre. Il avait pris des risques dans
l’avion, parce que cela l’exposait à un tas d’autres personnes et à
tous les rhumes, ou organismes pathogènes qu’ils pouvaient avoir,
en particulier en respirant l’air recyclé dans l’avion. Il avait pris le
risque de venir de si loin pour faire quelques séances. Alors, j’espère
que cela lui a fait du bien en découvrant ces explications.

J’ai eu un cas presque aussi inattendu il y a quelques années


à Londres. Quand j’ai parlé à la jeune femme pendant notre entretien,
je l’ai interrogée sur ses occupations, essayant d’en apprendre autant
que possible sur la personne avant de faire la séance. Elle m'a
sèchement dit : « Je suis une pute ! Ça vous dérange ? » Je lui ai
répondu : « Non, cela ne me dérange pas, si ça ne vous dérange pas. »
Quand elle a vu que je ne jugeais pas, elle s’est détendue et a
commencé à me faire confiance. Pendant la séance, nous avons
découvert qu’elle appartenait à la deuxième vague de volontaires, qui
était venue pour observer et faire son compte-rendu. Quel meilleur
moyen pouvait-il y avoir pour apprendre à connaitre les humains
qu’en étudiant leur comportement sexuel en tant que prostituée ?
C’est singulier, mais je suppose que c’est une bonne façon
d’accumuler des informations sur notre race. Il apparait que rien
n’est insignifiant, et tout a de la valeur dans la collecte générale
d’informations.

232
Chapitre 14

Des Primo-Incarnés Mari Et Femme

Dans les premiers jours de mon travail, je pensais qu’il serait


impossible à un esprit, dans sa première incarnation, de venir
directement dans un corps physique dans notre société civilisée
frénétique. Par logique, je croyais qu’il s’incarnerait d’abord dans une
société primitive où la vie serait plus simple. Il pourrait ainsi s’adapter
et apprendre comment vivre sur Terre et comment gérer les autres
humains, avant d’entrer dans notre style de vie moderne. Maintenant,
je découvre que ce n’est pas toujours le cas. Je rencontre davantage
de ces personnes spéciales qui ont été envoyées ici ou se sont
portées volontaires pour venir aider pendant cette époque très
éprouvante. Ces personnes disent qu’elles ont été envoyées en tant
que canalisateurs d’énergie, ou comme des antennes. C’est bien sûr
plus difficile pour ces âmes douces car elles n’ont pas de vies
terrestres sur lesquelles s’appuyer pour les préparer.
En octobre 2005, j’ai rencontré deux de ces personnes
spéciales. Et ce qui était encore plus inhabituel, c’était qu’elles
étaient mari et femme. Je pense que c’est merveilleux qu’elles aient
été capables de se retrouver parmi des millions de gens dans ce
monde, afin que leurs énergies identiques puissent travailler de
concert. Mais ensuite, on m’a aussi dit que rien n’arrivait par hasard.
Elles étaient bien évidemment d’accord et avaient fait des projets de
l’autre côté avant de s’incarner.
Elles m’ont fait des récits identiques pendant qu’elles étaient
en transe profonde, même si elles n’étaient pas au courant à l’état
conscient. Quand Tim est descendu du nuage, tout ce qu’il vit était
une lumière très brillante. « C’est très brillant. Ça irradie avec des
rayons qui partent dans toutes les directions. C’est vraiment beau,
mais on ne peut pas la regarder directement. Elle est irisée avec de
nombreuses couleurs. C’est très doux. Il y a tellement d’amour qui en
émane. Elle vous enveloppe comme un câlin. » Quand ceci arrive, je
sais que soit, elles sont passées dans l’au-delà, soit elles sont
retournées à la Source (ou Dieu). Il y a aussi de nombreux êtres
d’énergie qui ressemblent à ceci. Je lui ai demandé d’emmener Tim

233
et de lui montrer une chose importante pour lui. Au lieu d’entrer dans
une vie passée, on l’a emmené dans une pièce où il y avait plusieurs
êtres en tuniques fluides. Il ne parvenait pas à distinguer de traits et
les êtres flottaient sans effort dans la pièce.

T : Je ne vois aucun mur, mais on sent qu’on est dans un


environnement clos. C’est comme un conseil, et il y a une réunion où
ils sont venus discuter de toutes sortes de choses. De ce qui concerne
l’Univers. Toutes les différentes planètes. Ils doivent prendre des
décisions pour d’autres types d’êtres ou pour… Je suppose qu’il s’agit
de vibrations inférieures, pour ceux qui n’ont jamais atteint les plans
ou vibrations supérieurs. C’est un conseil qui les aide à prendre des
décisions dans leur processus, ou pour ce qu’ils vont faire.

Il voyait qu’il avait le même genre de corps inconsistant,


fantomatique, et se sentait appartenir à ce conseil.

T : Sinon, je ne pourrais pas être là. Ceci est une vibration


supérieure, une fréquence plus élevée. Ils ne prennent pas forcément
des décisions, mais ils aident à les prendre, selon ce qui sera
approprié pour ces vibrations inférieures.
D : Comment les aident-ils à prendre ces décisions ?
T : Il semble que pour chaque vibration inférieure, il existe
certaines vibrations qu’ils doivent apprendre, pour être capables
d’élever leurs vibrations vers un plan différent. Le conseil les aide à
prendre des décisions qui vont en fait élever leurs vibrations.
D : N’est-ce pas de l’ingérence ?
T : Non, ce n’est qu’une forme de guidance.
D : Travaillez-vous sur une chose en particulier actuellement ?
T : C’est être au service, tout simplement. Aider. Donner une
guidance. C’est tout ce que nous faisons ici. Aider à les guider vers le
savoir.
D : Y a-t-il un projet particulier dont vous vous occupez en ce
moment même ?
T : Il y a différents types de projets. En aidant les vibrations
inférieures, nous nous aidons nous-mêmes également, parce que
ceci est un enseignement pour nous aussi bien que pour eux. Si vous
servez, vous gagnez. Ceci vous aide à acquérir du savoir.
D : Travaillez-vous sur une planète en particulier actuellement ?
T : Nous travaillons avec tous les univers et pas seulement une
planète.
234
D : Devez-vous traverser des vies physiques pour atteindre le
stade où vous pouvez siéger au conseil ?
T : Non. Je n’ai pas eu à passer par des vies physiques. Ce n’est
qu’un choix. On peut élever son niveau vibratoire, même si on ne
passe pas par des vies physiques, pour accéder au conseil. Parfois,
cela peut prendre un certain temps. Mais parfois, on peut progresser
très rapidement.
D : Avez-vous déjà eu le désir d’être physique ?
T : Pas à cette époque, non.
D : Vous faisiez votre travail là-bas.
T : C’était tout ce que j’avais à faire.
D : Eh bien, on dirait bien que vous faites un travail très
important.
T : C’est ce que l’on m’a demandé de faire.

Je lui ai ensuite demandé de se déplacer vers le moment où il


avait pris la décision de s’incarner, parce qu’après tout, je
communiquais avec un corps physique dans notre dimension. Il avait
dû décider de venir s’incarner ici. Je voulais savoir si quelqu’un lui
avait demandé de venir.

T : Non, c’est par pur choix. Et l’occasion s’est présentée. En


d’autres termes, la forme physique convenable était là au moment du
choix.
D : Que s’est-il passé qui vous a dicté ce choix ?
T : L’expérience. Car c’était une chose que je n’avais encore
jamais faite. C’était tout à fait inédit.
D : Avez-vous choisi le corps dans lequel entrer ? (Oui.) À quoi
ressemble-t-il ?
T : C’est le corps actuel. Il n’y a pas eu d’autre fois.
D : Expliquez ce que vous voulez dire.
T : C’est la personne à qui vous parlez.
D : Vous voulez dire que Tim n’a jamais eu d’autres
incarnations physiques avant celle-ci ? (Non.) J’ai toujours cru que si
c’était le cas, ce serait très difficile. Venir directement du monde
spirituel pour vivre comme nous le faisons actuellement sur Terre,
sans aucune vie préalable pour conditionner la personne.
T : C’est très difficile, mais il y a des moyens pour nous aider à
faire les choses. Il y avait certains moyens. Je ne sais pas si je peux
vous les décrire.

235
D : J’apprécierais beaucoup que vous essayiez. Les analogies
sont toujours utiles également.
T : C’est comme si l’information était fournie. C’est comme
d’entrer dans une pièce. Et quand vous en sortez, cette information
vous a été implantée. Puis, cette information, une fois placée en vous,
vous donnera un contexte. Un élément de référence.

Je savais de quoi il parlait. Il se référait à l’imprégnation.

T : Je ne pense pas qu’il soit possible d’entrer dans une vie


physique sans rien. C’est tout de même difficile, même avec ces
informations implantées en vous. C’est extrêmement différent ici. Il y
a beaucoup à apprendre, et à expérimenter. Il était difficile de quitter
ce magnifique endroit, mais c’était nécessaire pour faire cette
expérience. Cette époque historique est celle où va se produire le
grand changement. Les choses évoluent très vite, vraiment vite. Il
voulait être en mesure d’observer ces choses.
D : Personne ne lui a dit qu’il devait faire ces choses.
T : Non, personne ne vous commande et vous dit que vous
devez faire ces choses. Ce sont des choix. Et aussi des discussions.
Et il a été aidé par d’autres membres du conseil. Ils l’ont aidé ou guidé
à faire ces choix.
D : Nous sommes si habitués à penser aux vies terrestres où
nous accumulons du karma, et qu’ensuite nous devons revenir
encore et encore pour l’apurer.
T : Il n’a pas ce type de karma dont vous parlez. Il est là pour
observer la progression des humains. Comment ils élèvent
réellement leurs niveaux vibratoires. Pour voir comment ils acceptent
le savoir. Et comment ils s’en servent. S’ils s’en servent pour le bien
de l’humanité, ou si c’est par cupidité.
D : Parce que la Terre est une planète compliquée. Elle
comporte différents types de gens, n’est-ce pas ?
T : C’est extrêmement compliqué. Cela ne ressemble à aucune
autre planète. Je pense que la forme de négativité sur cette planète
rend les choses différentes. La race humaine est d’un genre
particulièrement belliqueux. Ils ont beaucoup de mal à vivre en paix.
C’est presque comme si leur race ne pouvait coexister dans la paix.
Cela peut venir de leurs vibrations inférieures. Je crois que tous ceux
qui viennent ici doivent être prudents et ne pas se laisser entrainer
dans ces basses vibrations. C’est une planète très éprouvante. J’ai

236
pris ce risque. Je pense qu’à chaque fois que vous êtes entrés dans
cette existence, vous avez créé du karma. Et je devrais
indubitablement apurer ce karma. Cependant, l’essentiel de ce que
je veux faire ici c’est de maintenir un équilibre en étant très positif,
très aimant. Et le karma que j’ai pu créer avec la Terre n’est pas
nécessairement négatif. Il s'agit en réalité de trouver des moyens de
travailler à le réduire. Et ensuite, de s’occuper de ce karma, et de ne
pas lui permettre d’être transmis.
D : Quel est votre plan ici ? Venir seulement pour cette vie
unique ?
T : Oui, à l’époque actuelle. Je verrais quand je repartirai.
D : Vous ne voulez pas rester et expérimenter d’autres
existences ?
T : Je ne sais pas si je vais revenir pour d’autres existences. Il
se peut que j’aie des choses plus importantes à faire que de revenir,
que d’être physique. Je ne sais pas si je serais capable d’accomplir
cela ou pas. Il pourrait être très facile de se retrouver piégé ici. Il y a
tant de choses qui peuvent vous piéger. Même si beaucoup désirent
cette présence, c’est très difficile. Cela a l’air très simple avant
d’entrer dans cette forme physique. Une fois dans la forme physique,
c’est extrêmement difficile.
D : L’un des problèmes est-il que le physique oublie et ne sait
pas toutes ces choses ?
T : Oh, oui, tout à fait.
D : Ne serait-ce pas plus facile s’ils étaient capables de se
souvenir ?
T : Je ne pense pas que ce serait bien que la forme physique se
souvienne. Je crois que ce serait trop vaste de se rappeler toutes ces
choses. Ce serait trop perturbant, et ensuite, ils essayeraient de
changer les choses et probablement d’une manière très peu
désirable. Et peut-être n’apprendraient-ils pas les choses qu’ils sont
venus apprendre pour leur propre croissance.
D : Les gens disent toujours que si seulement ils avaient su par
avance, cela aurait été plus simple.
T : Je crois que ce serait beaucoup trop d’informations pour eux.
Si vous aviez eu toute cette connaissance devant vous, quel serait le
but de venir ici ?

L’une des questions de Tim concernait des problèmes qu’il


avait eus avec ses parents.

237
D : Pourquoi avoir choisi ces parents ? Y avait-il une raison à
cela ?
T : Ils avaient besoin de cette aide de différentes manières. En
entrant dans la personne que je suis, j’ai aidé les parents à voir qu’ils
ne devraient pas s’immiscer dans la vie de leurs enfants. Pour les
aider à apprendre que ces choix devraient être faits.
D : C’était donc aussi une leçon pour eux ?
T : Oh, oui. Nous enseignons. Les enfants apprennent à leurs
parents tout comme eux apprennent à leurs enfants. Vice et versa,
plus que nous le croyons.
D : Il semble que dernièrement je travaille avec beaucoup de
personnes qui sont des travailleurs d’énergie et des guérisseurs.
T : Il va y en avoir beaucoup d’autres. Cela ne fait que
commencer. Et les gens cherchent d’autres alternatives. Ils cherchent
d’autres moyens. Ils voient que ce à quoi ils sont habitués n’est pas,
en réalité, dans leur meilleur intérêt. Certains vont se raccrocher aux
vieilles formes. Ils ont du mal à passer à autre chose. C’est leur
conditionnement et leur éducation, mais il y en a beaucoup d’autres
et surtout les nouveaux arrivants. Ils chercheront toutes ces nouvelles
informations. Et, bien sûr, ils apporteront aussi ces nouvelles
informations. La majeure partie de celles-ci ne sont pas nouvelles.
C’est nouveau pour les gens à présent, mais, en réalité, ce sont
d’anciennes informations. – Il y aussi tant de formes physiques à
disposition. Et il y a tellement d’autres formes spirituelles qui veulent
venir, qu’il n’y a pas assez de formes physiques.
D : Je vois. Mais actuellement, avec notre démographie
galopante, il y a beaucoup de formes physiques disponibles.
T : Mais elles ne le sont pas. Vous avez aussi ceux qui essaient
de contrôler les formes métaphysiques qui sont disponibles.
D : Que voulez-vous dire par là ?
T : Vous avez des dirigeants qui essaient de contrôler la
disponibilité des formes physiques. Les maladies, les guerres.
D : Vous voulez dire qu’ils éliminent beaucoup de formes
physiques ? (Oh, oui.) Il n’y a alors qu’un nombre limité de formes
physiques que votre type d’esprit peut occuper ?
T : Oui. C’est vrai.
D : Mais ce sera peut-être suffisant pour aider.
T : Nous l’espérons. C’est difficile de trouver une alimentation
correcte à cause de tous les produits chimiques contenus dans les
aliments, mais le corps humain s’adapte lui aussi. C’est la raison pour

238
laquelle vous voyez plus de gens apportant le savoir ancien pour aider.
Vous voyez, à l’heure actuelle, arriver de nouveaux humains. Si vous
regardez leurs parents, ils aident ou cherchent et ils voient ces
choses se faire. Mêmes les grands-parents essaient de les guider
vers des aliments qui ne contiennent pas toutes les substances
chimiques que nous voyons dans la nourriture aujourd’hui. Il y a une
grande partie des nouvelles personnes qui arrivent en ayant un
meilleur régime alimentaire que d’autres. Et c’est l’un des
changements auquel vous assistez déjà. Pas pour tous, mais pour
certains. La source de l’alimentation va devenir un plus gros
problème. Mais il y aura des moyens d'aider grâce aux informations
qui arriveront.
D : Tout ceci va affecter la hausse des vibrations, pas vrai ?
T : Oui, tout à fait.
D : On m’a dit que nous devons alléger le corps.
T : Nous devons alléger le corps. Et ceci aidera le processus.

On avait dit à Tim comment se servir de son esprit pour guérir.


« Il devra développer son esprit et s’y fier. Il sera capable d’apprendre
ces techniques grâce à la méditation. L’esprit est très puissant. Et en
scrutant le problème, en voyant le problème, son esprit fera les
changements. Il sera capable de voir dans le corps, comme si on
entrait dans la personne et qu’on regardait ce corps. C’est comme s’il
entrait dans la feuille de l’arbre et circulait dans les canaux de
chlorophylle. Il les verra comme des images. Il verra aussi comment
cela devrait être, selon des schémas et des images qui se forment
pour lui, et le procédé. Alors ces changements pourront se produire.
Il ne sera pas nécessaire que la personne participe, mais il devra
obtenir sa permission. Parce que certains choisissent d’avoir ces
conditions physiques pour une raison quelconque. »

Dans l’après-midi, j’ai fait une séance avec Sandy, la femme de


Tim et je fus surprise de découvrir qu’elle était le même type d’âme.
Bien sûr, rien n’arrive par hasard, mais je n’avais jamais rencontré
deux cas de ce genre le même jour.
Au début de la séance, Sandy a elle aussi eu des difficultés à
voir autre chose que des couleurs changeantes et, au bout de
plusieurs tentatives pour l’amener dans une vie passée ou quelque
chose de visuel, j’ai finalement contacté le subconscient. Il a fourni
les informations qui nous avaient été refusées. Parfois, si le sujet

239
n’est pas prêt, l’information ne sera pas donnée. Le subconscient est
très protecteur et également très sélectif sur le destinataire de
l’information.

S : Ce qui arrive à Sandy est comme une expérience. Cela n’a


encore jamais été fait. Nous essayons de rehausser les niveaux
d’énergie. Il existe des règles énergétiques dans l’incarnation
terrestre et partout ailleurs. Mais, à cause de l’époque et de la
nécessité, nous essayons d’amener une vibration plus élevée sur
Terre, puis de l’étendre. Pour rehausser le niveau, même après
l’incarnation. Il s’agit aussi d’amener le niveau le plus haut possible
sans causer de préjudice à la forme physique.
D : Parce que le corps ne peut pas contenir trop d’énergie ou
une énergie trop élevée ?
S : Exact. Il y a un niveau que la forme humaine ne peut pas
supporter. Parce que nous avons déjà échoué auparavant, cette
expérience et ce test sont très importants pour Sandy. C’est pour cela
qu’elle s’est portée volontaire pour venir et amener cette énergie, de
la traverser et de le faire. Et nous avons réussi. Cela a marché cette
fois. La dernière fois, quand cela a échoué, c’était comme de griller
un circuit.
D : Cela a-t-il endommagé la forme physique qu’elle essayait
d’intégrer ?
S : En effet. Ce fut le cas. Le corps est mort. C’était trop
d’énergie, trop d’informations, une vibration trop élevée dans un seul
corps physique.
D : Il ne peut pas le supporter.
S : C’est juste. Mais ce corps l’a pu. Et nous avons aussi ajusté
le corps à mesure qu’il vieillissait, pour qu’il puisse en supporter
davantage, et nous en avons encore ajouté depuis. Beaucoup de ses
problèmes physiques sont dus au stress et à la tension exercés sur le
corps par ce trop-plein d’énergie.
D : A-t-elle déjà eu d’autres incarnations physiques ?
S : Des imprégnations.
D : Vous voulez dire que Sandy n’a jamais eu d’incarnation
physique nulle part ?
S : Non. Elle était une assistante de la Terre. Pas incarnée sur
Terre, mais elle était autour de la Terre pour aider ceux qui
s’incarnaient. Elle possède une connaissance utilisable, pas de réelle
connaissance de l’incarnation, mais elle a vu les scènes et a aidé

240
d’autres personnes qui se sont incarnées.
D : Pourquoi a-t-elle décidé de venir cette fois-ci ?
S : Parce que c’était très important pour la Terre. Et elle avait la
capacité d’amener l’énergie qui était nécessaire, par ce biais, de
cette ampleur, et dans les proportions qu’il fallait pour cette époque.
C’est très scientifique. Je ne l’explique pas bien. Il s’agit presque
d’équations mathématiques de l’énergie. La sienne s’adaptait bien,
parce qu’elle avait travaillé étroitement avec la Terre. Elle savait
comment les choses fonctionnaient, ainsi que les règles et réglages
et autres choses de ce genre, scientifiquement. Elle a donc été
capable d’ajuster son énergie, et d’ajuster le corps. Nous l’y aidons
également.
D : Mais quand quelqu’un fait cela pour la première fois, n’y a-
t-il pas un risque de se retrouver avec du karma ?
S : Non. La raison pour laquelle elle ne risque pas de constituer
du karma, c’est parce qu’elle n’en accumule pas. Elle se situe à un
autre niveau. Ou a un autre contrat, pourrait-on dire, avec la Terre.
D : Parce que vous savez qu’en étant humain, vous courez le
risque d’être piégé et de devoir revenir encore et encore.
S : Exact. Elle ne sera pas piégée. Son contrat était de venir et
d’apporter son énergie sur la Terre. Ce n’est pas un contrat karmique.
D : Elle est donc protégée et n’accumulera pas de karma.
S : Exact !
D : C’est très malin.
S : Et les gens avec qui elle est venue avaient des contrats et
ont été rattrapés. Et ils sont attirés vers elle parce qu’à un niveau
subconscient, elle les aide à s’en libérer.
D : Ils n’avaient donc aucun karma avec elle.
S : Non. Elle est venue les aider à libérer leur karma avec
d’autres personnes, sans s’y retrouver piégée. C’est presque comme
une machine à lancer. Quand vous vous entrainez à utiliser la batte
de base-ball, les balles viennent vers vous et vous les frappez. Elle
était cette personne vers laquelle se dirigeait la balle. Mais il n’y avait
pas vraiment d’équipe pour attraper la balle et courir. Elle tenait une
base pour qu’ils puissent libérer leur karma grâce à elle.
D : Ainsi, ces autres personnes avaient besoin de quelqu’un
pour les aider à apurer leur karma.
S : Exact, parce qu’elles étaient sur une mauvaise pente. Elles
étaient entrainées dans une spirale négative. Elle a fait un contrat
pour aider la Terre, mais c’était à un niveau différent. Ce n’était pas

241
sur le niveau de l’incarnation. Mais maintenant, elle a choisi de faire
ceci, pour apporter plus d’énergie pour cette époque. C’est une
époque stratégique en raison du libre arbitre et parce que c’est un
bilan. C’est le moment du bilan où la Terre peut basculer d’un côté ou
de l’autre et c’est un changement majeur. C’est un carrefour. Un
croisement.
D : Est-ce la raison pour laquelle il y a plus de ces – je ne veux
pas les nommer « nouvelles » âmes, parce qu’elles ont un grand
savoir et pouvoir – mais c’est pour cela que ces personnes viennent
en plus grand nombre ces temps-ci ? (Oui) J’en rencontre de plus en
plus. Certaines d’entre elles disent qu’elles ne font qu’observer. Elles
ne veulent pas être coincées ici.
S : Ce ne sont pas que des observateurs, mais si vous pouvez
vous représenter ce que j’ai dit… c’est comme le batteur qui frappe
la balle qui rebondit sur quelque chose. Vous frappez et la lancez,
mais l’environnement ne réagit pas d’une manière ou d’une autre. Il
n’y a donc aucune accumulation de karma. Tout rebondit. Mais cette
personne fait ce qu’elle a à faire, et eux se débarrassent de leurs
affaires. C’est pour cela qu’elles n’accumulent pas de karma. Elles
ne sont pas venues pour cela. Et ce ne sont pas juste des
observateurs. Ce sont des guérisseurs. Elles apportent de l’énergie
positive pour aider d’autres gens. D’autres âmes voient et ressentent
leurs vibrations et veulent s’y acclimater.
D : Mais le principal est qu’elles ne sont pas aspirées dans le
cycle.
S : Il n’y a aucun danger qu’elles se retrouvent aspirées, parce
que leur niveau d’énergie est ce qu’il est. C’est presque comme si
elles projetaient constamment une lumière, ou une énergie qui en
émane et interagit avec d’autres de manière holistique. Et il n’y a pas
de trous pour les aspirer ou de karma à y associer. C’est quelque
chose de très positif.

Certains de mes autres cas, qui faisaient partie de ce genre


d’êtres spéciaux, étaient protégés de l’accumulation de karma en
ayant des dispositifs ou des écrans placés autour d’eux. Je l’ai
raconté dans mes autres livres. Mais le subconscient de Sandy a dit :
« Il n’y a aucun besoin de protection, parce que c’est intégré, en
raison de l’objectif et du niveau d’énergie. Aussi, parce qu’il n’y a
aucun karma préalable. Il n’y rien à y associer. »

242
S : La fille est venue d’une manière similaire à sa mère,
seulement à l’heure actuelle, c’est plus perfectionné. Son corps s’est
mieux acclimaté, grâce aux premiers qui sont venus apporter cette
énergie, les nouveaux arrivants n’ont pas autant de mal. Les premiers
essais n’ont pas fonctionné. C’était trop dur, trop stressant pour la
forme humaine.
D : On m’a dit que toute l’énergie de l’âme d’une personne ne
pouvait pas entrer dans un corps humain. Que cela détruirait le corps.
S : C’est correct. Son mari, Tim, est venu là d’une manière
assez similaire. Pour tracer la voie.
D : Et lui non plus, n’accumule pas de karma. (Oui) Était-ce un
hasard qu’ils se rencontrent tous les deux ?
S : Non. Ce n’était pas un hasard. Ils avaient planifié de venir
ensemble dans la même région avant de s’incarner. Ils étaient deux
types d’énergie similaires. Pas les mêmes, mais très similaires. Sandy
était une expérience. La quantité d’énergie qu’il y a dans son corps
suffirait normalement pour deux corps séparément. Une partie du
problème venait de la quantité d’énergie entrante, et du niveau
vibratoire. La dernière fois, cela a échoué. Nous n’avions ni le bon
timing ni l’ajustement exact du corps, et de l’âme qui entre, ainsi que
les bonnes quantités d’énergie aux bons moments. C’est très
technique.
D : Mais il fallait autant d’énergie que ce que contiendrait
normalement deux corps.
S : Oui. C’était une expérience. C’était très important et cela a
fait beaucoup. C’était très bénéfique. Elle n’est pas la seule à avoir
fait cela. Son mari aussi faisait partie de ceux qui sont venus. C’est
un peu différent, mais cela y ressemble beaucoup. Il y en a d’autres.
Et elle les a aussi aidés, quand elle n’est pas dans son corps. Elle les
a aidés à s’ajuster et à entrer dans l’incarnation. Elle en a aidé
plusieurs de cette façon, mais la partie qu’elle ne comprend pas,
c’est que depuis qu’elle est venue, il y a aussi eu plus d’énergie qui
est entrée en elle. Vous avez entendu parler des walks-ins où une
âme part et l’autre la remplace. Ce n’est pas ça. Il n’y avait pas deux
âmes. Mais, récemment, la quantité d’énergie normale a été doublée
en elle. Elle est maintenant incarnée avec elle.
D : Il n’y a pas eu d’échange.
S : Non, il n’y a pas eu d’échange. C’était une jonction, une
addition. Nous lui avons dit deux fois que cette nouvelle partie d’elle
allait venir. Elle est là à présent et l’a rejointe.

243
D : Savait-elle quand cela se produirait ?
S : Pas consciemment. Mais elle savait que cela allait se faire
et s’est préparée consciemment, et cela fut d’une grande aide. Elle
sait qu’elle se sent différente maintenant. Mais elle n’avait pas
reconnu consciemment qu’il y avait plus d’elle qui l’avait rejointe. Elle
va maintenant recevoir beaucoup de savoir. Cela ne va pas arriver du
jour au lendemain, mais se mettra en route, quand elle sera
acclimatée.
D : Ainsi, quand cette vie sera achevée, elle repartira et n’aura
pas besoin de revenir ?
S : Exact. Elle restera jusqu’à la fin de son travail. Elle n’aura
pas à s’incarner une nouvelle fois. Elle restera simplement jusqu’à ce
que le passage soit fait.
D : Cet endroit d’où elle est venue, est-ce ce que nous appelons
le côté spirituel ?
S : Tout ce qui n’a pas de forme est le côté spirituel. Il y a de
très nombreux endroits. Ce n’est pas comme si vous mouriez et alliez
là-bas. C’est avant de vous incarner que vous y êtes. C’est
simplement un royaume différent.
D : Certaines personnes considèrent que les esprits de ce
genre sont des anges qui n’ont jamais été incarnés.
S : Ce n’est pas un ange. C’est une âme comme celle de
n’importe qui, mais simplement pas incarnée dans une forme. Elle
n’en avait pas besoin. Elle n’en a pas ressenti la nécessité jusque-là.
Mais, je peux vous dire qu’elle avait une forme, ce n’était tout
simplement pas un corps. C’était une forme spirituelle. Et il existe
différents niveaux de… Nous ne les appelons pas incarnation, parce
que ce ne sont pas des formes inférieures comme un corps sur une
quelconque planète. C’est une énergie et elle possède un corps. Elle
possède une individualité, mais elle n’est qu’énergie. Mais c’est dans
un espace. Ce n’est pas l’énergie que nous appelons l’énergie de l’Un.
Le Lac d’énergie. C’est une énergie séparée individuelle. Mais ce
n’est pas dans un corps ou une forme physique comme une forme
humaine ; ou un corps sur une quelconque planète.
D : Je comprends. Mais maintenant, j’ai plus de gens qui
viennent me voir et qui sont ici en tant que thérapeutes et
énergéticiens.
S : C’est en grande partie dû aux temps qui changent. C’est le
tournant d’un âge. Ainsi, le genre d’êtres comme Sandy et Tim sont
ici pour aider à cette transition. – Je vous dirai à qui vous parliez. C’est

244
la partie de Sandy qui vient juste de se connecter.
D : La nouvelle énergie. (Oui.)

N’est-ce pas incroyable que toutes ces choses se passent en


nous, et que notre esprit conscient n’en ait pas la moindre idée ?
Nous avançons à l’aveuglette dans la vie, en portant des œillères,
essayant de trouver les réponses au hasard et en nous trompant.
Mais quand, un jour, je leur ai demandés : « Ne serait-ce pas plus
simple si nous savions pourquoi nous sommes là ? Si nous
connaissions les connexions karmiques ? » Dans leur infinie sagesse,
ils ont répondu : « Ce ne serait pas un test si vous connaissiez les
réponses. » Alors, continuons à avancer à tâtons, et peut-être qu’une
petite lueur finira par entrer.

245
Chapitre 15

Naissance D’un Primo-Incarné

UN PRIMO-INCARNÉ JAPONAIS
Ce chapitre va montrer que les personnes disant venir sur Terre
pour la première fois ne sont pas uniquement un phénomène
américain. Bien sûr, j’ai eu plus de clients dans mon pays d’origine,
mais je fais aussi des séances quand je voyage dans d’autres pays.
Je suis confrontée à toutes sortes de choses étranges et inhabituelles
dont je suis convaincue à présent qu’elles se produisent partout dans
le monde. Cette séance s’est déroulée pendant ma dernière tournée
en Australie, en 2007, quand je faisais des conférences et dirigeais
mon cours d’hypnose. Même si mon emploi du temps était bien
rempli, j’avais le temps pour faire quelques séances privées.
Jasmine était une jeune japonaise, menue, délicate ; on aurait
dit une fragile poupée chinoise. Mais ceci masquait un for intérieur
très fort et déterminé. J’ai appris à ne pas me laisser abuser par les
apparences. Je l’ai rencontrée pour la première fois à New Dehli, en
Inde, où je suis intervenue lors d’une conférence internationale sur
l’hypnose en 2006. Je l’ai ensuite revue en Australie où elle allait à
l’université. Elle est très intelligente et, tout en finissant son Master à
l’université, elle avait déjà lancé sa propre affaire. Elle s’activait
également à travers différentes formes de soins, et était animée d’un
grand désir d’apprendre. J’ai, une fois de plus, eu des difficultés à
transcrire l’enregistrement à cause de l’accent.
Quand elle est entrée dans la scène, elle a vu qu’elle se trouvait
dans le désert avec des chameaux et des tentes. Même si elle voyait
des gens, elle n’entrait pas dans l’un des corps. Elle a dit que ce
n’était pas important, parce qu’elle n’était pas liée à ces personnes.
Elle semblait flotter, se contentant de regarder, d’observer. « Je sens
que je peux aller n’importe où je veux. J’ai l’impression que je ne fais
qu’observer ce qui se passe sur la planète. J’apparais et je disparais.
J’y vais, j’arrive dans la scène, puis m’en vais regarder dans différents
endroits. » Ensuite, elle a vu qu’elle avait changé de perspective et
regardait le désert australien. « Je crois que je m’amuse

246
simplement. » Il était évident que j’avais croisé un autre esprit qui
n’était pas dans un corps physique. Cela m’a fait penser au Chapitre
19, L’orbe, où le client s’est vu flotter et tout observer, sans but réel.
J’ai donc demandé à Jasmine de revenir en arrière pour voir
d’où elle était partie, où elle avait débuté son voyage. Elle s’est
retrouvée flottant dans l’espace à regarder. C’était magnifique, avec
des étoiles étincelantes et La lune au loin.

D : Êtes-vous seule ?
J : Je le suis, mais je suis connectée à tout.
D : Est-ce ce que vous ressentez ?
J : Solidaire. Amour. Sécurité. À l’abri.
D : Vous avez dit que vous vous sentiez appartenir au tout.
Pouvez-vous voir à quoi cela ressemble ?
J : Il y a une toile à laquelle je suis accrochée, qui est connectée
à tout. Comme une toile d’araignée, mais c’est simplement une toile
énergétique qui est connectée à tout.
D : Mais vous êtes malgré tout un individu, n’est-ce pas ?
J : Oui. Quand je me concentre sur une chose en particulier, je
peux être individuelle. Cela dépend d’où je place ma conscience. J’ai
simplement le sentiment d’être reliée à Tout ce qui Est. À tout.
D : Et ce sentiment est-il agréable ? (Oui) Alors pourquoi avez-
vous décidé de partir toute seule en tant qu’observatrice ?
J : Être observatrice m’aide aussi à devenir individualisée. À
devenir une partie au lieu d’être le tout. Je sens que les deux sont
importants.
D : On aurait dit que vous étiez séparée quand vous flottiez
autour de la planète en y regardant des scènes.
J : C’est encore sur cette toile, celle à laquelle je suis reliée. Et
je suis donc toujours reliée à tout. C’est comme… si vous regardez
l’eau, elle est reliée à tout. Toutes les molécules et tout est connecté,
mais cela dépend simplement du point sur lequel on se concentre.
On peut devenir une molécule spécifique, mais en même temps, on
peut sentir tout, l’élément tout entier. C’est simplement une question
de ce sur quoi je porte réellement mon attention. Je peux donc dire
que je suis une molécule, ou l’océan en même temps. C’est la même
chose.
D : Ainsi, vous avez décidé de partir explorer et observer ? Sans
aucune raison ?
J : Je crois que je suis une voyageuse, une exploratrice. Je veux

247
savoir ce que ça fait d’être dans cette dimension.
D : Cette dimension est-elle différente des autres ?
J : Oui. On dirait que là d’où je viens, c’est plus léger. De la pure
lumière, et plus rapide. En descendant, cela devient plus collant et
plus lent. C’est juste une autre toile, mais elle aussi est connectée.
D : Tout est malgré tout relié de la même manière.
J : Oui, c’est cela.
D : Mais vous êtes capable de vous séparer, et de concentrer
votre attention à un endroit différent ?
J : Oui. Comme sur les hauts fonds de l’océan. C’est peu
profond, et on ne peut voir qu’une fine strate. Et en descendant c’est
comme de sentir une couche plus épaisse. C’est plus profond et plus
épais.
D : Aviez-vous une raison de décider de partir pour observer et
explorer ?
J : Je ne sais pas. C’est juste pour jouer.

Je suis ensuite retournée à la scène où elle n’était plus dans


l’espace, mais observait des choses sur Terre.

D : Que pensez-vous de la Terre et de ces choses que vous


voyez ?
J : C’est contaminé. La Terre est belle et aimante, mais elle est
endommagée. Les gens l’ont salie. L’eau et le désert, les produits
chimiques et tout le reste. Je vois l’image d’ensemble. Je sens Mère-
Terre comme de l’amour inconditionnel. Il est là, mais en même
temps il y a des gens qui vivent injustement aussi. Je me sens triste,
mais je sens que je dois les sensibiliser davantage. Ils doivent se
rendre compte de ce qu’ils font à leur maison. Je dirais qu’ils ne se
rendent pas compte de ce qu’ils font à la Terre.
D : Vous ne faites qu’observer cela ?
J : Oui. Je pense que je veux en faire partie. Si je me porte
volontaire, je sens que je le peux.
D : Vous voulez faire partie de ce qui se passe ?
J : Oui. Je sens qu’il y a urgence, que nous devons faire le tri,
car d’autres choses vont être affectées. Tout ce système vital est
affecté par cette planète, et par ce que les gens font à la Terre. Parce
que toute l’atmosphère, la gravité et les champs énergétiques sont
touchés par cette défaillance, et cela s’étend à d’autres systèmes.
Dans l’espace. Cette galaxie toute entière, et beaucoup d’autres

248
choses. – Ils m’ont dit de venir. Je l’ai choisi en fait.
D : Qui vous a dit de venir ?
J : Le conseil. Ils avaient une réunion. Ils ont lancé un appel.
Une situation d’urgence. On dirait qu’elle s’applique à de nombreuses
planètes. Et ils ont choisi la Terre en particulier. Il y a d’autres
planètes qui ont besoin d’assistance, mais je me suis portée
volontaire pour venir là. Quand j’observe différentes planètes, y
compris la Terre, la Terre semble plus intéressante, avec les arbres,
l’eau et les gens. Elle est très diversifiée. Alors je me suis décidée.
D : Il ne s’agit donc pas seulement de la Terre. D’autres
planètes ont, elles aussi, des problèmes ?
J : Mais la Terre est, je crois, la plus pressante. Je vois une
urgence.
D : C’est ce qui vous a décidé à venir. (Oui) Comment allez-vous
venir ? Vous ont-ils dit comment vous alliez le faire ?
J : Ma guide m’a indiqué cette ile, le Japon. Ensuite elle m’a dit
que j’allais vivre là. Ma guide m’a en réalité poussée, et elle a
demandé à l’énergie de changer. Ensuite, je suis simplement entrée
à l’intérieur. Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire par « vivre »
au début. Mais elle a dit : « Tu verras. » Ensuite, je suis venue, et je
suis née dans le corps humain. C’était comme une décharge
d’énergie, comme un rayon d’énergie lumineuse. Ils m’ont jetée dans
ce rayon d’énergie lumineuse. Et comme une étoile filante, j’ai été
envoyée vers l’ile du Japon, cette ile. Et je suis née.
D : Avez-vous eu le choix de vos parents ?
J : Je crois qu’ils ont choisi le père, qui s’est toujours intéressé
à l’astronomie. Il aime regarder des images de planètes, il construit
des télescopes et étudie les mathématiques. Ils ont donc dit que
c’était une bonne option. Il a bon cœur.
D : Et ils pensaient que le Japon serait un bon endroit pour
commencer, pour y venir.
J : Oui, ils ont choisi cette ile pour moi.
D : À quoi cela ressemblait-il quand vous êtes entrée dans le
corps ?
J : La mère avait beaucoup d’émotions de peur, des sentiments
lourds et négatifs. Une anxiété. J’ai donc appris qu’ils avaient des
émotions. J’ai d’abord cru que j’étais entrée dans son corps. Et
ensuite, c’était comme d’être dans le corps d’une autre personne, et
ressentir tout un tas d’émotions qui venaient d’elle. J’ai
probablement fini par me sentir de la façon dont on se sent si j’avais

249
choisi ce corps. J’étais donc bombardée d’émotions, de sentiments
et de pensées. Et toutes ces choses lourdes.
D : C’est différent de ce que vous étiez avant.
J : Oui, c’est très différent.
D : Pensez-vous que vous allez aimer être dans ce corps ?
J : Ils m’ont prévenue que j’allais être déroutée au début. Que
je ne saurais pas ce qui est moi, et ce qui est les émotions projetées
par d’autres. Je crois que je dois faire attention à distinguer ce qui est
mon énergie et ce qui ne l’est pas. Ou ce qui vient des autres. Parce
que dans un corps, c’est provoqué par tant d’émotions, de systèmes
de croyances, de pensées différentes. De toutes sortes.
D : Vous prenez donc ces émotions en vous. (Oui) Il est plus dur
de s’en déconnecter.
J : Oui. C’est probablement l’intention que je ne m’en
déconnecte pas, parce que je dois apprendre et intégrer, comme
d’autres humains.
D : Est-ce votre première fois en tant qu’humain ?
J : La première fois. Ils ont dit : « C’est votre première fois. »
Comme un démarrage. Je suis allée dans différentes formes de vie,
mais rien comme ceci.
D : Vous ont-ils donné des instructions ?
J : Ils m’ont donné des instructions pour accepter le corps
humain. J’observe le fœtus et son développement. Et comment les
organes sont créés. Et comment l’énergie circule. Et comment cette
chose se développe en différents organes. Et comment il grandit.
J’observe comment ce corps fonctionne. C’est intéressant. C’est très
différent. Comme d’observer, sous un microscope. Il s’agit d’observer
tout le système. C’est différent.
D : Mais quand vous entrez dans le corps, vous ne vous
souvenez pas d’où vous étiez auparavant, pas vrai ?
J : Je ne suis probablement pas autorisée à m’en souvenir
beaucoup.
D : Y a-t-il une raison à cela ?
J : Parce que je dois faire semblant d’être un humain. Je dois
être un humain. C’est probablement mieux de ne pas avoir de
souvenirs différents.
D : Ce serait perturbant, n’est-ce pas ?
J : Oui, c’est vrai. – C’est drôle de regarder le cœur de ce bébé
pomper, et comment les os… J’aime la manière dont le cœur pompe.
Il pompe le sang. C’est intéressant. Il pompe, il bouge.

250
D : Quand ils vous ont dit de venir, vous ont-ils dit ce qu’ils
attendaient de vous ?
J : Ils m’ont dit d’aligner le corps humain. Et comment les
entités ou les âmes projettent leurs rayons vitaux dans le corps. Et
comment manipuler le corps, pour apprendre comment fonctionne
tout le système. Pour que, plus tard, je puisse apporter cette
connaissance dans un autre endroit, pour que d’autres gens aussi
puissent apprendre. Parce que rien ne ressemble à ceci. C’est
inhabituel et très rare. Bien sûr, il existe des planètes comme celles-
ci, mais cela me parait des plus fascinants.
D : Pourquoi est-ce rare ?
J : Cette Terre… C’est comme si on l’avait créée pour faire une
quelconque expérience. Mais elle contient de nombreuses formes de
vie. Et ce que font les humains, est complexe. Ils ont leurs propres
concepts de ce qu’ils appellent « langues ». Et tout ça, c’est très
différent. Alors que d’autres planètes sont plus télépathiques, les
gens ici ont différents corps et différentes langues.
D : C’est plus simple quand c’est télépathique, n’est-ce pas ?
(Oui) Il n’est pas nécessaire de communiquer avec des mots. – Que
pensez-vous de cette mission ?
J : C’est excitant, fascinant. Et je suis prête à apprendre. Mais
ils m’ont dit que ce serait un dur labeur, et c’est ce qui la rend plus
amusante. Et ça a l’air compliqué. Alors, quand je change quelque
chose de compliqué, je peux acquérir davantage de connaissances et
de compétences, et je peux donc grandir. Ils veulent que je transfère
le savoir, mais plus énergétiquement, on dirait une transmission
énergétique de connaissances. Je pense que j’avais besoin de
l’éducation pour que les gens puissent mieux me comprendre. Je sais
que quand j’entre dans les gens, je transfère le savoir. L’énergie et la
sagesse, de sorte que les gens prennent conscience des choses sans
s’en rendre compte.
D : Vous avez dit : « quand vous entrez dans les gens ». Que
voulez-vous dire ?
J : Je touche simplement les gens. Je leur parle. Je suis près
d’eux. Partout où je vais, je sens que je suis comme l’ancrage d’une
certaine énergie. Ainsi, les autres personnes peuvent elles aussi se
reconnecter avec l’énergie à laquelle elles sont habituées à être
reliées. De sorte que, quand je suis là, j’active simplement de
manière naturelle les gens ou je les ancre, pour les connecter avec
l’énergie. À chaque fois que je circule parmi les gens, ils me sentent

251
naturellement et ils peuvent se reconnecter avec l’énergie.
D : Parce qu’ils ont oublié leurs connexions ?
J : Oui, on le dirait, ou ils ont simplement décidé de se
déconnecter. Ils ont oublié.

Cette énergie m’a ensuite dit qu’elle savait qu’elle parlait à


travers un être humain appelé Jasmine. Elle a dit que quand elle
faisait ses soins aux gens, elle puisait dans l’énergie dont elle venait.
« Elle sent que cela amène l’énergie la plus appropriée pour la
personne. Certaines personnes ont besoin d’une vibration plus basse,
alors elle introduit une vibration d’énergie moindre, mais elles sont
néanmoins guéries. Et les gens qui utilisent leur énergie, peuvent
toujours avoir cette fréquence énergétique pure et plus élevée. Eux
aussi sont guéris. Elle est capable d’ajuster l’énergie qu’ils
choisissent naturellement. Eux ou elle l’ajustent, ou c’est l’énergie
elle-même qui s’ajuste.

D : Que se passerait-il si elle en donnait trop ?


J : Elle n’en donne pas trop, ou l’énergie n’en donne pas trop.
Ou certaines personnes peuvent avoir une réaction exagérée ou des
effets secondaires.
D : Alors, quand elle fait ça, elle sait automatiquement combien
d’énergie donner à la personne.
J : Oui. Comme l’électricité… avant de toucher les gens… C’est
comme un conducteur d’énergie. C’est comme de l’eau. Si vous avez
effectivement quelque chose pour changer la direction de l'eau, par
association, en connectant et en dirigeant le flux de l'énergie.
D : Est-elle consciemment au courant d’où vient l’énergie ?
J : Elle n’a pas besoin de savoir, parce que ce n’est pas
important de comprendre chaque détail d’où vient l’énergie. Parce
que tous viennent de planètes et de dimensions différentes. Et si elle
se concentrait sur le moindre détail, son esprit serait submergé.
L’essentiel, c’est que les gens soient guéris et reconnectés. Elle le fait
pour aider les gens. C’est au-delà des paroles.
D : Est-elle aussi près de cette énergie parce qu’elle n’a pas
vécu beaucoup d’autres vies ?
J : Oui, c’est l’une des premières fois. Elle a expérimenté des
vies simultanées avec d’autres gens à travers l’énergie. Et elle a aussi
des expériences simultanées faites par d’autres humains, de sorte à
ce qu’elle puisse mieux s’adapter quand elle s’est incarnée dans son

252
corps.
D : C’est pourquoi l’énergie qu’elle utilise est si pure, parce
qu’elle n’a pas vécu sur Terre souvent ?
J : Son énergie est toujours très pure. Et il lui est facile de s’en
servir, parce que nous pouvons amener d’autres brins d’énergie qui
sont nécessaires à d’autres êtres humains qu’elle rencontre.
D : Vous savez quand une personne a beaucoup, beaucoup de
vies, elles se retrouvent piégées par le karma.
J : Elle n’a pas de karma. C’est plus facile pour elle. Vous savez,
elle veut être unie avec moi tout le temps. Je parle déjà à travers elle
quand elle parle aux gens. Alors, elle est un pur instrument pour nous.
Nous parlons souvent à travers elle. Elle fait du bon travail. Elle nous
permet d’être avec elle. C’est une bonne chose, parce qu’il n’y a pas
beaucoup de personnes capables de faire cela. Elle doit maintenant
faire un pas en douceur, tout comme n’importe quel être humain.
D’autres gens ne peuvent pas supporter ces énergies subites qui les
traversent. Elle doit donc parfois ralentir, parce que c’est un
processus d’évolution. Elle ne peut pas simplement activer les
énergies et l’ADN des gens, ainsi que leurs vibrations. Nous devons
donc lui apprendre à ralentir, parce qu’elle veut donner à tout le
monde une guérison instantanée. Mais, vous savez, certaines
personnes doivent travailler à leur karma par exemple. Elle
comprendra les difficultés et les problèmes que les humains doivent
gérer. Nous savons que, parfois, elle est frustrée quand elle ne peut
pas guérir les gens instantanément. Mais en règle générale, nous
devons prendre le temps, car c’est un choix individuel. Ils peuvent
vouloir rester dans la maladie et autres malaises qui les maintiennent
dans une énergie basse. Elle doit le faire pas à pas, progressivement,
car elle doit aussi apprendre aux autres à voir à l'intérieur du corps,
et à faire une guérison. Nous lui donnons la capacité de le faire, mais
elle doit ralentir. Ce n’est pas trop pour elle. Cependant, ce serait trop
pour les autres. Elle a tellement d’étudiants, mais ils doivent prendre
le temps d’apprendre. Elle doit donc ralentir. Sinon, tous ses
étudiants se sentiront isolés et abandonnés, alors qu’elle est si loin
devant. Elle doit apprendre des difficultés des autres, de leurs
problèmes. C’est pour cela qu’ils ne peuvent pas le faire. Un
processus graduel. Elle doit aussi être un être humain en même
temps. Elle finira par rassembler toutes ses connaissances pour faire
un atelier, un cours, un programme éducationnel. Elle va y arriver, de
sorte que les gens ordinaires, adultes ou même enfants, pourront

253
apprendre à élargir leur conscience. À ce stade, elle doit d’abord
apprendre à être humaine. Sur la nouvelle Terre, chacun sera capable
de faire ces choses-là : guérir, voir à l’intérieur du corps,
communiquer par télépathie, matérialiser des objets, être à deux
endroits à la fois. Ces connaissances sont nécessaires, et chacun va
apprendre ces choses. Le savoir est accessible à tout le monde. Des
capacités d’éveil. Nous ne pouvons pas vous donner d’échelle de
temps, mais vous finirez tous par savoir le faire.
D : Vous avez parlé de bilocation ?
J : La bilocation peut vous paraitre un étrange phénomène,
mais cela arrive tout le temps. C’est une question d’élévation de sa
compréhension. C’est naturel pour nous. Nous le faisons tout le
temps. C’est juste que votre esprit conscient est si limité. Cela lui sera
révélé, ainsi qu’à tout le monde, le moment venu.
D : Elle voulait aussi savoir comment vivre sans manger.
J : Elle le peut. Vous n’êtes pas obligés de manger. Ce n’est pas
nécessaire. Mais vous allez tous finir par pouvoir vivre sans manger,
sur la nouvelle Terre. Les gens sont déjà en train d’évoluer et de
changer. Beaucoup de gens ne mangent que des fruits et des
légumes.

J’avais ainsi, de manière impromptue, rencontré une autre


primo-incarnée au cours d’un voyage dans un autre hémisphère. Si
mon courrier sert d’indicateur, il y a de nombreuses personnes
partout qui se sont portées volontaires ou ont été envoyées pour
aider la Terre en ce temps précis de crise. En surface, ces gens
ressemblent à n’importe quel être humain, et ils sont totalement
inconscients de la mission importante qui leur a été confiée.

UN PRIMO-INCARNÉ ANGLAIS
Cette séance s’est déroulée à mon hôtel, à Londres, en 2005.
J’avais fait de nombreuses conférences et ateliers, et j’étais inondée
de demandes de séances privées. Francine m’a convaincue qu’il était
très important pour elle de faire la séance, alors j’ai réussi à l’insérer
dans mon emploi du temps bien chargé. Je suis contente de l’avoir
fait, parce que la séance lui fut très profitable. Je ne pense pas que
ces choses arrivent par hasard. « Ils » sont toujours aux commandes,
et me connectent avec ceux que je suis supposée aider. Francine
254
souffrait de dépression depuis son enfance, et prenait des
antidépresseurs. Elle m’a dit qu’elle envisageait de se suicider. Elle
n’avait plus envie de rester là, même si elle avait une vie agréable
(selon nos normes). Elle était mariée, avait des enfants, et son mari
montrait beaucoup de compréhension pour son état. Mais elle faisait
partie de ces personnes que je rencontre de plus en plus souvent, qui
avaient l’impression de ne pas être à leur place ici. Elles sont gênées
par la violence et l’horreur de notre monde. Elles veulent rentrer chez
elles, même si elles ne savent pas où c’est. Elle sentait qu’elle était
au bout du rouleau. Elle pensait réellement à se donner la mort. Les
médicaments ont peut-être caché le problème, mais ne faisaient que
supprimer la cause réelle. J’avais une idée de ce que j’allais découvrir,
parce que je vois de plus en plus de ces âmes douces, à présent que
nous approchons du passage vers la Nouvelle Terre. On m’a dit que
c’était des pionniers, des éclaireurs qui ouvrent la voie pour ceux qui
vont suivre. C’est très difficile pour ceux qui sont arrivés les premiers,
parce qu’ils devaient faire beaucoup d’ajustements. Ceux qui sont
venus par la suite, n’ont pas eu autant de difficulté. J’avais la nette
impression que Francine allait se révéler être l’une de ces volontaires
venus en premier pour défricher la voie pour les suivants.
Quand Francine fut en transe profonde, elle s’est retrouvée
dans une situation très inconfortable, au lieu d’aller dans une vie
passée. Elle ne voyait rien, l’information lui parvenait sous forme
d’impressions et de sentiments. « Je me sens soudain, très, très
lourde, et il n’y a rien ici. C’est tout noir. Je me sens angoissée. On
dirait que mon cœur bat plus vite. Je me sens comme si tout était
sous pression. Je sens que mon corps est comprimé. C’est serré et
comprimé. »
Je lui ai fait des suggestions pour la soulager des sensations
physiques, pour qu’elle n’ait plus ce sentiment de malaise. « Qu’est-
ce qui provoque cela, à votre avis ? »

F : Je ne sais pas. On dirait que je suis née ou que je suis sur le


point de naitre. C’est partout autour de moi, ce sentiment d’être
écrasée et comprimée. Mon cœur à l’air bizarre.

Je ne voyais pas la nécessité pour elle de se sentir mal. Si elle


était en train de vivre sa naissance, cela pouvait durer un moment.
Je l’ai donc déplacée dans le temps pour voir ce qui provoquait ces
sensations.

255
F : Je vois un bébé soulevé par ses jambes et être frappé sur
les fesses. Je crois que je suis le bébé.
D : Où êtes-vous quand ceci arrive ?
F : Je crois que c’est un hôpital. Je ne vois rien clairement.
D : Est-ce que c’est mieux une fois sortie ?
F : Je crois que quelque chose ne va pas. Je ne me sens pas
mieux. Je ne me sens pas aussi serrée, mais mon cœur n’a pas l’air
normal.
D : Vous voulez dire que c’est un sentiment étrange d’être dans
un corps ?
F : Oui, j’ai peur et je suis seule. Je sens les larmes venir. C’était
un choc. Ce n’était pas bien de cette façon. Je suis perdue. Je ne me
souviens pas pourquoi je suis là ou ce qui s’est passé. Pourquoi est-
ce que tout est aussi froid et dur ? Mais je ne vois pas grand-chose.
Je le ressens simplement.
D : Vous avez dit que vous aviez le sentiment d’être seule ?
F : Oui, parce que ce n’est pas le sentiment d’être dorlotée ou
tenue dans les bras. Je me sens comme si j’étais seule.
D : Où est votre mère ?
F : Je ne sais pas. Elle n’est pas là. Je veux qu’on me prenne.
Je veux sentir que j’appartiens à quelqu’un.
D : Là d’où vous êtes venue, vous sentiez-vous seule ? (Non)
Était-ce comme ici ?
F : Je crois que je n’ai jamais été seule là-bas. Tout est si
lumineux et tout est blanc, comme si je faisais partie de quelque
chose de vraiment grand. Je sais que je suis connectée à cela, et on
dirait que c’est de l’amour. Et ça fait mal d’être coupée de cela.
D : Y avait-il des gens à cet endroit ?
F : On dirait, que c’était surtout de la lumière. Mais je crois,
qu’on peut être séparé d’une certaine façon. On peut avoir un corps,
mais il serait fait de lumière. Oui, j’ai le sentiment qu’il y a d’autres
êtres de lumière tout autour de moi. Et que nous pouvons nous sentir
comme une masse lumineuse si nous le voulons. Et être connectés à
eux tout le temps, sans jamais se sentir seul, en étant toujours
compris, et en travaillant toujours ensemble. Je n’avais pas de
restrictions et tout allait beaucoup plus vite, mais c’était normal, et
c’était de la lumière. C’est dur à expliquer parce qu’il n’y a là rien
d’autre que cette lumière, et, à l’occasion, l’impression de pouvoir
voir les formes d’autres êtres de lumière. Mais c’est tout. Il y a ce
sentiment d’amour et de rassemblement ici, comme si nous faisions

256
tous partie de la même énergie. On se sentait tous ensemble.
D : Que s’est-il passé pour que vous soyez obligée d’entrer dans
un corps ?
F : J’ai senti qu’il était temps d’y aller. Je devais être courageuse
et je devais le faire, mais je savais que j’allais oublier qui j’étais et
comment j’allais en partir. C’était important que j’y aille. J’avais
quelque chose à donner et de la lumière à apporter. Je suis si
chanceuse. J’ai vécu dans la lumière tout le temps, et j’y suis restée
très, très longtemps. C’est comme si quelqu’un avait demandé de
l’aide, on ne va pas l’ignorer. Je devais y aller. J’ai dit que j’étais
volontaire pour partir. J’ai dit que j’irais et que j’aiderais.
D : Quelqu’un vous a-t-il demandé d’y aller, ou avez-vous décidé
par vous-même ?
F : Je crois que j’étais volontaire pour partir, parce que j’ai senti
que je voulais aider. Je ne pense pas qu’on m’ait commandé d’y aller.
J’avais le choix et je voulais y aller. Je sentais que je pouvais aider à
surmonter les problèmes en donnant ma lumière, mon amour.
D : Saviez-vous à quoi cela allait ressembler ?
F : Je crois qu’on me l’a dit. J’avais l’impression que ce serait
difficile, et je me suis sentie comme si j’allais être prête à cela. Mais
je savais que je devrais oublier pendant une période, et que je me
souviendrais peu à peu.
D : C’est oublier qui est difficile ?
F : Oui, parce qu’alors on se sent si seul. Et je ne savais plus
qui j’étais.
D : Pourquoi est-ce important que vous oubliiez quand vous
entrez dans le corps ?
F : Je devais m’incarner pleinement en tant qu’humain, et dans
un corps, de sorte à ce que je pense que j’étais pleinement humaine.
Ce serait trop pour mon esprit humain de me rappeler de tout à la
fois.
D : Avez-vous déjà été dans un corps avant celui-ci ?
F : Je pense que oui. Mais je ne pense pas que je sois déjà
venue sur Terre avant, parce qu’il est difficile d’imaginer ce que ça
fait d’être dans un corps aussi dense. J’étais habituée à me sentir si
libre et si légère, et ensuite c’est dur de se sentir si lourde d’un seul
coup. C’était très perturbant et difficile. Ils ont dit que j’aurais du mal,
et j’ai dit que j’étais prête à y aller, parce que je voulais aider. J’étais
prête à supporter toutes les difficultés qui pouvaient surgir pour le
faire. Je pense qu’il y a un grand plan. Je pense que tout le monde a

257
été sollicité pour aider. C’est parce qu’il y a tellement de noirceur ici,
et beaucoup de solitude dans cette partie de l’univers. Et il est temps
que la lumière vienne. On m’a demandé et j’ai dit que je voulais bien
le faire. Je ne pense pas que je sois la seule. Je pense qu’il y en a
d’autres qui sont venus comme volontaires de là d’où je viens.
D : Comment cela s’est-il passé quand ils ont demandé des
volontaires ?
F : Il y a eu un grand conseil ou une réunion. Cela ne concernait
pas seulement notre peuple, les lumières, il y avait d’autres peuples
aussi. Et lors de la réunion, ce grand plan a été organisé, et ils ont dit
qu’ils demandaient des volontaires. Que nous n’étions pas obligés d’y
aller, que c’était à nous de décider. Si nous sentions que nous
pouvions le faire, alors nous irions, mais il y avait un plan plus vaste.
Et je me souviens que mon cœur était si gros, plein d’amour. Je me
suis juste dit : « Oui, je vais le faire. C’est quelque chose que je veux
faire. » Je me suis dit que si j’y allais, je pourrais aider à faire pencher
la balance pour le plan, parce que l’évolution de la Terre était trop
ralentie par le déséquilibre et la noirceur. Par le simple fait d’être là,
je pouvais aider à équilibrer la lumière pour que l’évolution puisse
ensuite progresser correctement, et de la bonne façon.
D : Vous ont-ils montré à quoi cela ressemblerait ?
F : Ils nous ont rapidement mis au courant de ce que cela faisait
d’être dans un corps. Ils ont dit que ce serait très difficile de s’y
adapter, parce que nous nous sentirions restreints et limités d’une
manière que nous n’avions jamais connue avant. Ici, il y avait une
complète liberté. Il n’y avait pas la moindre contrainte. Il n’y avait que
de l’amour et l’absence de limites. J’ai dit que j’étais prête à le faire
si cela pouvait aider le plan.
D : Mais sur Terre ce serait très différent. Il y aurait des
restrictions.
F : Oui. C’était difficile d’imaginer à quel point cela allait être
difficile en réalité. Je croyais au plan et je croyais que j’avais assez de
courage et d’amour pour que ça fonctionne.
D : Mais quand vous avez vécu l’expérience de la naissance,
c’était différent, n’est-ce pas ?
F : Oui, c’était différent. Même à l’intérieur de ma mère, dans
le ventre, même là je sentais que l’obscurité était restrictive, comme
si quelque chose allait de travers, comme si je n’étais pas assez
nourrie. Ou simplement la tension. Je pouvais sentir de la tension.
D : Mais il était trop tard pour faire marche arrière.

258
F : Non, je savais que cela faisait partie du marché. Je m’y étais
engagée, un point c’est tout. J’allais le faire et je ne voulais pas me
retirer. Ils m’ont dit qu’il y aurait de l’aide. Ils m'ont dit que j'aurais
des sentiments très forts pour certaines personnes, que je leur
parlerais et que je me sentirais moins seule. Qu’il y aurait de l’aide.
D : Même si, dès que vous entrez dans ce corps, vous oubliez.
F : Oui, comme si cette connaissance illimitée s’était
simplement évanouie. C’est réduit à zéro, et je dois même apprendre
à respirer. Oui, c’est vraiment dur. Je ne m’imaginais pas que ce serait
si dur. Je ne savais pas à quel point ce serait douloureux. Je ne savais
pas comment j’allais me sentir en étant déconnectée du sentiment
d’amour. Et la douleur physique aussi. Au début, quand je suis née,
j’avais une douleur dans mon cœur. Le cœur ne fonctionnait pas
correctement. Il y avait un trou dans l’un des ventricules. Je ne me
suis pas développée correctement pendant la grossesse. Je crois que
le placenta ne remplissait pas correctement son rôle et qu’il y avait
un manque de nutrition. Et cette partie du corps était également
compromise parce qu’elle se sentait coupée de cet amour. La
manifestation physique d’être coupée de l’amour que j’avais toujours
connu.
D : Qu’est-il arrivé ? Avez-vous pu réparer le cœur ?
F : Oui. Tout ceci faisait partie du plan. C’était pour aider les
gens à comprendre leur pouvoir et que l’amour pouvait guérir.
D : Savez-vous si vous l’avez fait seule, ou si on vous a aidée ?
F : Il était déjà prévu à un niveau supérieur que cela allait arriver,
et nous y avons tous pris part. J’y ai pris part, ainsi que toutes les
personnes qui priaient pour moi. L’énergie de tous s’est rassemblée
et la guérison a eu lieu. Je crois que cela a aidé au rééquilibrage aussi,
des choses qui n’étaient pas achevées dans mon corps.
D : Sinon, le corps n’aurait pas pu vivre.
F : Non. J’aurais au moins eu besoin d’une opération. Mais
c’était le plan de guérir.
D : Venir et donner des leçons aux gens même en tant que
bébé.
F : Oui. C’était une bonne leçon. J’ai senti de l’amour quand j’ai
guéri. J’ai senti l’énergie dans mon corps. J’ai senti les prières des
gens et j’ai senti l’amour me submerger. Et ça faisait du bien.
D : Vous n’étiez donc pas entièrement coupée de l’amour.
F : Non, il était là. C’était bon de trouver cet amour. Il y a de
l’amour ici.

259
D : Mais il y a beaucoup de leçons à apprendre sur Terre, pas
vrai ?
F : Oui. Et il est difficile de travailler ici. J’ai appris à me cacher
de la vie. Enfant, j’ai appris à occulter une certaine partie de moi pour
survivre. Pour me protéger de la douleur quand les gens étaient
horribles et méchants, et quand je sentais très fortement la douleur
des autres. J’ai senti que c’était trop lourd à porter, et j’ai dû occulter
cette partie pendant une période.
D : Vous ne vous attendiez pas à ce que les gens soient aussi
cruels.
F : Non, non. Cela me laisse perplexe, je ne sais pas pourquoi.
Puis, en grandissant, j’ai commencé à comprendre que les gens
avaient eux-mêmes été victimes de la cruauté. Elle les avait rendus
amers et aigris, et ces sentiments qui sortaient d’eux se
transmettaient ensuite à ceux qui les entouraient. Cela se répandait
comme une maladie ou une peur, la peur d’être la victime de la colère
des gens.
D : Ils ont tous leurs propres leçons. (Oui) Avez-vous rencontré
d’autres gens qui sont venus du même endroit ?
F : Oui. J’ai rencontré beaucoup de gens, certains d’entre eux
venaient du même endroit que moi. Certains ont eu vraiment
beaucoup de mal et ne s’en sortent pas très bien. J’ai essayé d’aider.
Ils ont beaucoup de peine à s’adapter.
D : Est-ce ce qui a provoqué la dépression quand vous étiez
plus jeune ? (Oui) Parlons-en. Vous avez dit que cela a duré pendant
des années ?
F : Oui, cela a duré longtemps. Enfant, déjà. C’est là que j’ai
commencé à me refermer. Je me sentais très fatiguée. Il était très
difficile de simplement fonctionner en tant qu’être humain. J’essayais
d’être lumière. Et j’ai découvert que c’était très dur d’être la lumière
quand tout autour était si douloureux, en ressentant toute cette peine.
Je pensais à la raison pour laquelle j’étais venue là, et pourtant je ne
voyais pas comment je faisais une différence. Il était difficile de voir
au-delà de ma propre vie, et dans l’image générale du plan pour la
Terre. Je voulais savoir quel était le plan, et pourquoi je ne m’en
souvenais pas. J’ai toujours su que je m’en souviendrais un jour. Que
j’aurais quelques-unes des réponses à un moment donné. Il y a
toujours eu autre chose. Je me sentais aussi si coupable, parce que
j’essayais aussi d’être un être humain. Et les êtres humains ont une
compréhension très limitée de la manière dont fonctionne la vie, et

260
nous commettons des erreurs. Je me sentais si mal quand je réalisais
que j’avais fait des erreurs qui avaient causé de la peine à une autre
personne. Je n’ai pas très bien géré cela. J’ai toujours été dure avec
moi-même, je suppose que c’était parce que j’avais ce travail à faire.
J’ai pensé que je pouvais le faire, et puis, j’ai réalisé que cela n’allait
pas être si facile. Le corps humain a de telles limitations, et cette
dimension est si lente. Les choses bougent si lentement. J’ai dû
apprendre à ne pas en attendre trop, et c’était une dure leçon.
D : Vous ne pouvez pas tout changer toute seule, n’est-ce pas ?
F : Non, je fais partie d’une équipe, mais je me sentais si seule.
J’ai cru que je devais tout faire moi-même.
D : Avez-vous réalisé à un autre niveau que vous étiez une
équipe ?
F : Progressivement, très progressivement. D’abord, j’ai cru que
mon équipe était la religion chrétienne. J’ai pensé cela parce qu’ils
parlaient de la lumière et cela m’a parlé. J’ai essayé d’ouvrir la partie
que j’ai occultée. C’était très difficile. J'ai répondu à la lumière,
cependant, dans l'église, mais je me suis sentie si blessée par les
gens qui s'y trouvaient. J’ai continué à m’épanouir dans l’amour et la
lumière, et j’ai dû me recontracter à chaque fois. J’ai senti que j’avais
à nouveau une communication avec la lumière. Il y avait une lueur.
Elle était néanmoins teintée de limitations qui ne semblaient pas
bonnes. Je savais qu’il y avait autre chose, je savais que c’était
beaucoup plus vaste. On aurait dit qu’ils voyaient Dieu comme une
sorte de structure en grille, alors que je pouvais voir Dieu sans la
structure. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait des limitations. Mais ils ne
comprenaient pas cela, et ils n’aimaient pas cela chez moi. Alors, j’ai
su qu’il était temps d’aller ailleurs. Je me suis sentie très blessée par
les choses qu’ils ont dites.
D : Pensez-vous qu’ils venaient tout du même endroit que vous,
le savez-vous ?
F : Je crois qu’en fin de compte, c’est vrai pour tous. Quand
vous revenez en arrière, tout le monde vient du même endroit. Mais
il y a différents niveaux d’oubli lorsque vous arrivez dans des lieux
comme la Terre. Certains d’entre eux sont dans des corps humains
depuis des centaines d’années, et ils sont handicapés par les
limitations.
D : Pensez-vous que c’est ce qui est arrivé, qu’ils ont vécu trop
longtemps dans un corps ?
F : Oui, je pense qu’ils ont vécu ici si longtemps, qu’ils ont

261
simplement oublié qui ils étaient. Ils ont oublié la lumière. Peut-être
ont-ils besoin de vacances loin d’ici. (Rire) Ils doivent se souvenir à
quoi cela ressemble d’être sans limites et à nouveau épanoui.

Francine avait commencé à se droguer à une période de sa vie


comme une échappatoire.

D : Pensez-vous que les drogues vous ont aidée lorsque vous


vous sentiez perdue ?
F : Je crois que je les ai parfois prises comme un outil pour
accéder à des parties de mon cerveau qui devaient s’ouvrir. Les
parties qui me permettaient de voir toutes les choses à nouveau
réunies. Je me sentais comme si j’étais amenée vers ces parties de
mon esprit. Les drogues ont aidé à ouvrir une porte. Je cherchais un
moyen pour ressentir à nouveau l’unité. Le fait de faire partie de la
lumière et que toute l’information était toujours là. C’est juste plus
dur d’y accéder. Beaucoup de gens pensent que je suis très étrange
parce que je vois toujours les choses plus en profondeur. Ils ont du
mal à le comprendre.
D : Parce qu’ils sont si pris par le monde physique.
F : Oui. C’est peut-être plus facile pour moi que pour d’autres
de voir les jeux qu’on joue. Comme s’il s’agissait de gagner la partie
sur un plan physique, et un autre jeu qui est de se connecter à
nouveau à la lumière. C’est si destructeur. Et manifestement, en
devant être moi aussi complètement humaine, je suis parfois
destructrice. Mais je pense qu’il est temps d’arrêter de me flageller
pour ça.
D : Pensez-vous que cela aurait été plus facile si vous aviez
vécu d’autres vies dans un corps humain ?
F : Oui, cela m’aurait aidée à faire un galop d’essai peut-être.
(Rire)
D : Mais il reste vrai que vous auriez dû vivre une première fois
dans un corps humain à un moment donné.
F : Oui, ce sera toujours dur, pas vrai ? (À ce stade, le
subconscient a pris le dessus.) Il était important pour le voyage de
Francine en tant qu’âme de vivre cette expérience, parce que cela
permettra à la Lumière Une d’en savoir plus. Gagner de l’expérience
est toujours bénéfique. Et cela participait à aider une partie du plan.
Ce n’est pas seulement pour l’aider, elle. Elle aide aussi la lumière à
se sensibiliser en faisant cela. Elle savait que cela n’allait pas être

262
facile. Elle ressentait tout de manière si intense. Elle tournait en rond,
encore et encore dans la peine sans trouver de moyen de s’en sortir.
La seule issue qu’elle entrevoyait était la mort, parce qu’elle savait
qu’alors elle serait libre. Mais elle ne pouvait pas mourir au moment
où elle a essayé. Ils lui ont dit : « Non, ce n’est pas encore le moment.
Tu dois rester. » Chaque fois, ils l’arrêtaient, parce qu’ils l’aimaient et
qu’ils voulaient qu’elle réussisse la mission. Si elle était partie, elle
aurait été déçue. Et elle savait que c’était pour son bien qu’elle reste.
D : Ce n’était pas permis, parce qu’on attendait d’elle qu’elle
finisse ce pour quoi elle s’était portée volontaire.
F : Oui, et elle voulait rester. Mais il y avait la partie humaine
qui était triste, en souffrance et en colère, et qui voulait s’en aller pour
mettre fin à la douleur. Mais elle a un travail à faire, et elle va s’en
sortir. Ceci est la partie la plus difficile.

Je savais que j’avais contacté le subconscient, alors j’ai


continué à poser mes questions.

D : Vous êtes allé directement sur ce sujet avec elle. Est-ce ce


que vous vouliez qu’elle apprenne aujourd’hui ?
F : Oui. Il est temps pour elle de savoir. Il est temps pour elle de
comprendre.
D : Toute sa vie, elle avait ce sentiment pénible d’être différente.
(Oui) Elle a dit qu’elle avait l’impression de ne pas être à sa place ici.
F : C’est exact. C’est pour cela.
D : A-t-elle déjà vécu d’autres vies dans un corps physique ?
F : Il y a très, très longtemps. Elle a vécu de nombreuses vies
dans un corps, mais il était moins dense que le corps qu’elle occupe
maintenant. Ils ont construit des villes et ils vivaient en harmonie.
D : Ces corps étaient-ils sur Terre ?
F : Non. Très loin d’ici.
D : Serait-il bon pour elle de le savoir, pour sa curiosité ?
F : Oui. Elle a traversé une série d’évolutions où elle est
devenue de plus en plus lumineuse, jusqu’à ce qu’enfin, toute la
civilisation devienne lumière. Elle est restée dans cette lumière
pendant des éons et des éons. Ils avaient progressé au point où ils
étaient une conscience unie. Ils ressentaient l’unité à tout moment,
et il n’y avait pas de nécessité à créer des corps physiques à moins
qu’ils n’en aient envie. Et alors, ils créaient des corps de lumière. Ils
avaient surmonté la plupart des épreuves au cours de leur évolution,

263
et c’était un endroit où régnaient la joie et l’amour en harmonie.
C’était un lieu très agréable, et un sentiment d’accomplissement
aussi. Par conséquent, il est très difficile pour elle de se retrouver
dans un état aussi peu évolué.
D : Qu’est-ce qui a fait qu’elle est venue sur Terre ?
F : Il y avait de nombreux problèmes dans la partie de la galaxie
où se situe la Terre. Avec cette noirceur, elle est déséquilibrée. Le
Grand Conseil s’est rassemblé, et il était temps de commencer à
infiltrer le système. En s’incarnant sur cette planète, les êtres de
lumière avaient l’occasion de donner leur lumière à une planète qui
était plongée dans les ténèbres. Elle s’est portée volontaire pour ce
travail, parce qu’elle savait qu’elle pouvait y arriver.
D : Mais c’est autre chose quand vous êtes ici dans le corps,
pas vrai ?
F : Oui, elle a eu beaucoup de mal à s’adapter. C’est très dur
de quitter un lieu aussi paisible pour venir sur cette planète très
dense, lente et avec tant de souffrance. Les personnes comme elle
ressentent cela très intensément parce qu’elles sont très ouvertes.
D : Ce sont des personnes très douces, et elles n’ont pas eu la
programmation d’autres vies terrestres pour atténuer l’effet.
F : Oui. Il leur a fallu beaucoup de courage pour venir. Et nous
leur en sommes très reconnaissants, parce que, grâce à cela, le plan
va se réaliser. Et cela fonctionne. Le plan fonctionne.
D : Il y a beaucoup d’autres volontaires pour venir ici, n’est-ce
pas ?
F : Il y en a énormément. Des milliers et des milliers, et même
des millions. Des enfants naissent maintenant, ils font la queue pour
venir. C’est pourquoi Francine a des jumeaux, ils voulaient venir
ensemble.
D : Les jumeaux font partie de ces volontaires ? (Oui) Sont-ils
venus du même endroit ? (Oui) Et eux non plus, n’ont pas eu d’autres
vies ?
F : Ils sont mieux adaptés, ils reçoivent de l’aide. Ils ont eu de
l’aide avant de se lancer, et ils ont reçu de l’aide de ceux qui ont déjà
accompli un gros travail de fond et tracé la voie avant eux. Ils ont une
mère qui a elle-même dû faire beaucoup d’ajustements, et qui sait
comment leur procurer une vie meilleure sur Terre.
D : C’est ce que j’ai remarqué dans mon travail. Certaines de
ces personnes de l’âge de Francine, ou plus âgées, ont eu beaucoup
de mal à s’adapter. Beaucoup d’entre elles, ont voulu se suicider et

264
partir.
F : Oui, c’est un problème.
D : Ensuite, celles qui ont commencé après elle, semblent avoir
moins de difficultés.
F : Oui, la voie a été préparée pour elles. Cela faisait partie du
plan, que les personnes de la génération de Francine viennent avec
un grand courage pour tracer un nouveau chemin. Elles savaient que
ce serait dur parce qu’elles rompaient avec d’anciennes structures et
en redessinaient de nouvelles d’un genre éthérique. Je reçois une
image de la planète entourée d’une grille, et l’énergie qu’elles ont
apporté aide à déplacer la grille dans une nouvelle position. L’amour
circule plus facilement et débloque des canaux.
D : Leur énergie fait une différence.
F : Oui, pour la première fois, la lumière est maintenant plus
grande que l’ombre, et il y a une chance que la race humaine évolue
au-delà du point de se détruire elle-même. C’était parti pour, et c’est
pourquoi on leur a demandé de venir. Mais ils devaient oublier qui ils
étaient, parce que la race humaine doit sentir qu’elle doit évoluer par
elle-même. Elle devait devenir humaine afin de faire partie de la race
humaine, pour la changer de l’intérieur. Elle ne pouvait pas changer
les choses de l’extérieur, parce que c’est contre les règles.
D : De quelle règle s’agit-il ?
F : De la directive première de non-ingérence.
D : Et ceci n’est pas considéré comme de l’ingérence ?
D : Non, cela fait partie du plan. C’est un bon plan, parce que
les gens oublient qu’ils font partie de la lumière. Mais ils commencent
à se souvenir, et la lumière qu’ils apportent, juste en étant qui ils sont,
fait en réalité une énorme différence, simplement en portant cette
lumière en eux. Ils sont une petite étincelle qui se connecte à toutes
les autres petites étincelles tout autour du globe, et la lumière gagne
de plus en plus de terrain.
D : Et pour les enfants qui arrivent maintenant, la voie a été
tracée, c’est donc plus facile. (Oui) Mais cela reste dur pour eux,
parce que certains d’entre eux sont si évolués. Et les adultes ne les
comprennent pas. (Oui) J’ai rencontré de nombreux enseignants qui
m’ont demandé comment ils pouvaient aider les enfants. Avez-vous
des suggestions ?
F : Les limites du système éducationnel doivent être
remodelées pour que l’esprit de chaque enfant puisse réellement
s’exprimer de manière créative. Et il faut assouplir l’emploi du temps

265
rigide, et leur permettre un mouvement plus libre entre les sujets,
pour que les enfants puissent voir comment tout est relié. C’est dur
pour eux de rester assis tranquillement à apprendre à compter et lire,
sans voir l’image d’ensemble. Ils ont besoin de comprendre comment
tout est relié.
D : Je ne pense pas qu’ils devraient être mis sous ces
traitements.
F : Cela n’aide pas. Ils sont en train de les éteindre. Les enfants
doivent changer le système, et ils essaient de les maintenir dans la
soumission et la suppression.
D : Ce qu’on appelle « normal ».
F : Normalisés, oui. Mais ils sont trop nombreux maintenant.
Les choses changent.
D : Je ne pense pas qu’ils seront en mesure de les supprimer
tous.
F : Non, la vague du changement a déjà commencé.
D : Nous pouvons voir maintenant d’où venait la dépression qui
a affecté le corps de Francine. (Oui) Pensez-vous que le fait
d’apprendre ces choses va l’aider ?
F : Oui, elle a déjà commencé un certain travail du corps qui
l’aide à rééquilibrer les choses qui étaient sorties de leur alignement
à cause de la pollution. L'environnement toxique dans lequel vivent
les humains a un effet terrible, car leur corps est en train de changer.
Les polluants qui se sont accumulés dans leur corps leur donnent
l'impression d'être bloqués, et ces symptômes se manifestent.
D : Francine a eu plusieurs symptômes que les docteurs
essayaient de diagnostiquer : vertiges, fatigue, douleurs musculaires
et raideur des articulations.
F : Oui, tout ceci fait partie de l’ajustement de son corps, et cela
se produit partout. Les gens doivent ralentir et prendre soin de leur
corps à cause de la pollution. Nous l’aidons, et à mesure que la
dépression s’atténue, elle voudra être de plus en plus présente ici,
parce qu’elle se sent plus heureuse ici. La pollution sur la planète l’a
déstabilisée. L’équilibre chimique de son cerveau et de son corps est
compromis. Les médicaments qu’elle prenait lui ont permis de le
stabiliser.
D : Ainsi, quand la dépression se dissipera après cette séance,
et qu’elle comprendra ce qui se passe, les autres symptômes
disparaitront-ils ?
F : Oui, au fur et à mesure qu’elle intégrera les choses qu’elle

266
a apprises, son corps va s’ajuster. Je reçois l’image que son corps
spirituel n’a jamais été pleinement connecté ou installé dans le corps
physique, parce qu’elle a dû en mettre une partie en veille. Et quand
elle l’a réactivée, il ne s’est pas reconnecté correctement. C’est dur
pour elle de le reconnecter, le câblage est mauvais. Mais elle est en
train de le recâbler en ce moment, et cela va la guérir. Elle
comprendra à nouveau le but et sa dépression se dissipera. Cela lui
apprend aussi à rester calme et à connaitre les limites de
l’incarnation dans ce corps. C’est une leçon importante qu’à travers
la maladie elle a appris, comment réaliser l’équilibre d’une façon
inédite pour elle. Et cela l’aide. Elle contrôle toute la situation. C’est
elle qui l’a créée, même l’inconfort des symptômes est là pour elle
comme un outil. Et elle n’en aura pas besoin à l’avenir. Le corps se
recâble pendant qu’elle dort.
D : Cela fait-il partie des changements dans l’ADN ?
F : Oui, cela fait partie du recâblage, l’ADN change. Et la raison
pour laquelle cela ne se fait pas de manière harmonieuse pour
Francine est due à l’accumulation de toxines et de polluants tout
autour d’elle et dans son corps. Le recâblage est plus difficile. C’est
comme si une partie de son corps spirituel vibrait beaucoup plus haut
que son corps physique et ne se connecte pas correctement.
D : Est-ce que cela arrive à tous dans le monde ?
F : Certaines personnes ont moins de mal à changer, muter,
pendant que la structure de l’ADN se modifie. Et pour d’autres c’est
plus dur. Ceux qui vivent dans des zones plus polluées, et ceux qui
ont plus de mal à s’incarner.
D : Pensez-vous que tout le monde a des symptômes ?
F : Cela dépend du niveau auquel les gens sont sensibles. Mais
oui, l’un dans l’autre, les changements se produisent partout sur la
planète.
D : C’est une bonne chose que nous ne soyons pas au courant
à un niveau conscient. Nous ne serions probablement pas capables
de le gérer.
F : Il est important pour elle de se souvenir qu’elle faisait partie
d’un vaste plan, et qu’elle faisait partie de la lumière. C’est important
pour elle de se rappeler qu’elle doit continuer, et ne pas abandonner.
Il est maintenant temps pour elle de se souvenir. Cette information
stockée dans son esprit n’est pas très accessible à ce stade, mais
sera utile à l’avenir. Elle sera alors installée dans un nouveau schéma.
Son corps se sera recâblé, et ce sera plus facile pour elle de se

267
souvenir des choses qu’elle doit connaitre. L’information est souvent
implantée pendant des rêves, surtout des rêves avec beaucoup de
symboles différents. Ces symboles contiennent des blocs entiers
d’informations, qui sont intégrés dans l’esprit. Juste après 2012, les
corps seront recâblés et les souvenirs feront surface. L’information
sortira à ce moment-là. Elle est déjà intégrée dans la mémoire, et elle
fera surface en temps opportun.

J’ai reçu des informations similaires lorsque j’enquêtais sur les


OVNIs au cours de ces vingt dernières années. J’ai raconté cela dans
mon livre, Les Gardiens. On m’a dit que c’est ainsi que
communiquent les extraterrestres, sans mots, mais avec des
symboles. Ils se servent de concepts, de blocs d’informations qui sont
contenus dans un unique symbole. L’esprit conscient peut ne pas être
au courant de ce qui se passe, mais le subconscient reconnait et
comprend l’information représentée par le symbole. Les symboles
sont extrêmement anciens, et sont utilisés depuis des temps
immémoriaux. Quand la personne voit le symbole, cela transfère un
concept tout entier dans le subconscient où il est absorbé au niveau
cellulaire. Ils ont dit qu’il resterait latent jusqu’à ce que le moment
soit venu où il sera nécessaire. Alors, l’information fera surface, et la
personne ne saura même pas d’où elle lui est venue. C’est en partie
la signification des agroglyphes, parce que les symboles contiennent
des informations. Il n’est pas nécessaire de se trouver physiquement
dans l’agroglyphe pour qu’il soit transféré. Ainsi, cette séance
confirmait une nouvelle fois ce que je recevais depuis vingt ans. Ceci
ajoute toujours de la validité, lorsque c’est répété par des personnes
vivant à des milliers de kilomètres les unes des autres, et qui ne
savent pas ce que j’ai déjà appris.

F : Peu importe où va Francine, elle agit comme un catalyseur


qui permet de faire jaillir la lumière dans les gens. Et parfois, ce n’est
pas si simple pour les gens, et cela les met à l’épreuve. Mais en étant
simplement qui elle est, elle exécute le plan. Même si c’est au niveau
subconscient, quelque chose en eux s’éclaire, et une lumière
s’allume. Ils croient plus facilement que la lumière peut gagner quand
ils ont l’influence de Francine et d’autres comme elle. Mais certaines
personnes sont bloquées, et ont du mal à l’assumer. Si elle savait
combien elle fait, elle serait heureuse que le plan s’exécute comme il
était prévu. Cela va l’aider à savoir qu’elle fait très bien son travail

268
juste en étant qui elle est. Parce qu’elle ne peut pas s’en aller avant
la fin du travail, jusqu’à ce que le plan ait été entièrement mis en
place. Elle sera plus heureuse de rester maintenant qu’elle sait. Il est
vraiment dommage que certaines personnes se sentent dépassées
par la tâche, alors que nous sommes là pour les aider. C’est très
affligeant. C’est comme si elles étaient attrapées par l’incarnation
terrestre et tournaient en rond sans savoir comme se reconnecter au
but.

D : Et le monde devient moins négatif grâce à ce genre de


personnes.
F : Nous voulons lui dire : « Tout va bien se passer, et vous serez
encouragée. Il n’y a plus de raison d’avoir peur. Votre corps est en
train de faire de nouveaux câblages, et vous n’avez pas à vous soucier
de cela. Gardez simplement vos yeux fixés sur le but pour lequel vous
êtes venue, qui est d’apporter la lumière. En étant simplement vous-
même. Sachez que nous vous aimons beaucoup, et que vous ne
serez jamais seule.

Un mois plus tard, j’ai reçu une belle lettre de Francine. Je n’ai
pas toujours de nouvelles de mes clients après une séance, et c’est
toujours gratifiant de savoir qu’ils ont réellement été aidés par cette
méthode non orthodoxe. Voici donc quelques extraits de cette lettre :
« Merci beaucoup pour avoir trouvé une place dans votre
emploi de temps. J’y ai trouvé un grand bénéfice. La dépression s’est
envolée et mon médecin est satisfait que je puisse me passer de mes
antidépresseurs ; mon sevrage est en cours. La séance m’a
énormément aidée à voir POURQUOI je suis là. Que je me sois portée
volontaire pour être là, et j’ai une nouvelle détermination à voir le
travail fait. J’ai aussi plus de facilité à apprécier les bonnes choses de
la vie sur Terre. Les bonnes relations que j’ai, pleines d’amour, ainsi
que la beauté inspirante de la nature. J’ai dit à mon mari, Eddie : « Je
suis si contente d’être venue ! » Et il a ri, content de me voir plus
heureuse. Il m'a fait remarquer, ainsi qu'à d'autres, que la séance,
aussi étrange que soit le concept, a manifestement aidé.
« Pendant la séance, j’ai ressenti beaucoup plus que je pourrais
exprimer avec des mots, et chaque fois que j’ai écouté
l’enregistrement, tous les sentiments sont revenus, très nets. J’ai
clairement senti que la solitude qui m’affectait était une illusion de la
troisième dimension. Que j’étais en fait entourée d’êtres de lumière

269
la plupart du temps, et qu’il y avait beaucoup d’autres travailleurs de
lumière autour de moi, tout le temps. C’est juste difficile ici, de voir
les connexions.
« Quand vous avez interrogé mon subconscient sur d’autres
vies que j’avais vécues, j’ai pu voir dans un flash toute l’histoire de la
race à laquelle j’avais appartenu. Je ne l’ai pas décrite dans la séance,
mais je me souviens avoir vu une planète de faible gravité. Les êtres
y étaient grands et minces, intelligents, aimants et coopéraient à
merveille les uns avec les autres. La ville que j’ai vue dans un flash
semblait avoir des pics élevés, et des immeubles qui ne semblaient
pas rudes ni déplacés par rapport à la nature environnante. Il y avait
de grands arbres tordus. J’ai vu comment la race a évolué vers un
stade où il n’était plus nécessaire d’être physique, et où les corps
sont devenus légers et se sont confondus avec la conscience unitaire.
« Le week-end dernier, je regardais la vue depuis la terrasse où
je venais de prendre mon petit-déjeuner, et j’ai eu une réminiscence
très vive. Là, où je me tenais, se dressaient de nombreux arbres hauts
et tordus, et leurs semences blanches et cotonneuses flottaient,
légères, de toutes parts, dans la douce brise. Au début, quand je les
ai vus, j’ai su qu’ils me faisaient penser à quelque chose, mais je ne
m’en suis pas souvenue avant ce moment-là. Sur la planète de faible
gravité, les arbres étaient plus fragiles et tordus. Et quand il ‘pleuvait’,
les gouttelettes d’eau étaient grosses et ne pesaient presque rien ;
elles restaient suspendues dans l’air un peu comme les semences
dans ce cas. C’était un beau souvenir d’une chaleureuse familiarité.
« Merci encore. Je crois que maintenant je sais qui je suis, et
j’ai une confiance calme et solide en cela. »

270
PARTIE CINQ

LA SOURCE
Chapitre 16

Les Vies Passées Ne Sont Plus


Importantes

L’un de mes cas, en janvier 2007, a montré que le subconscient


poursuivait la tendance visant à ne plus se focaliser sur les vies
passées, mais d’avancer, de se concentrer sur la vie actuelle. Comme
je l’ai déjà dit, au lieu d’aller dans la traditionnelle vie passée,
certains de mes clients retournent à la Source, ou explorent la vie
dans d’autres dimensions. Cela se produisit de plus en plus souvent,
en particulier en 2006 et plus encore depuis. Le schéma s’est
définitivement renversé jusqu’à ce que l’exploration de vies passées
devienne minoritaire. Un net changement dans mon travail. Quand je
demande au subconscient pourquoi il n’a pas emmené la personne
dans la vie passée appropriée, il dit que ce n’était plus important. Elle
a traversé tout ceci, et il faudrait le laisser aller. Je suppose que cela
signifie qu’elle a déjà remboursé le karma, et qu’il n’y a plus lieu de
s’en occuper. Le subconscient dit que la personne a besoin de se
concentrer sur la vie présente et sur l’avenir. Ce message a été répété
encore et encore.
Le cas de janvier 2007 réitérait le même thème, bien que d’une
façon différente. J’ai eu des clients qui ont vu des choses dont je
savais que ce n’était pas des vies, mais que ce n’était pas leur
fantaisie non plus. Ils ont vu un symbolisme. D’habitude, c’est parce
qu’ils ne veulent pas aborder consciemment les problèmes liés aux
vies passées, alors le subconscient doit faire parvenir l’information
par le biais du symbolisme. Mais dans ce cas, c’était différent et
inattendu. Le sujet était un immigrant dans la quarantaine. Il n’avait
pas de problèmes particuliers, et semblait ne pas avoir besoin de
thérapie. Son corps était en bonne forme, parce qu’il travaillait dans
la construction (en tant que contremaitre) et aimait l’activité physique,
en particulier la plongée sous-marine. Il a pourtant roulé vingt heures
pour venir me voir. Il a dit que son principal souci était des peurs
infondées, en particulier la peur de mourir. Il connaissait des
épisodes d’hypertension, et quand ceux-ci se produisaient, il était
terrifié à la peur de mourir. Tout cela lui semblait complètement
272
déplacé parce qu’il n’avait jamais eu peur de rien.
Il est entré facilement dans une transe profonde et, au début,
j’ai cru qu’il décrivait une vie passée, mais contrairement à toute
attente, la séance prit une tournure inhabituelle. C’était comme
d’être dans le rêve de quelqu’un, et que tout ce qu’il voyait avait
parfaitement du sens quand j’ai réalisé que le subconscient lui
donnait des réponses par des symboles. D’abord, il s’est retrouvé
face à l’entrée d’une caverne, vêtu de haillons. Il a vu un château
perché au sommet d’une colline, avec un orage qui approchait à
l’arrière de cette colline. Il décida d’avancer vers le château et, ce
faisant, l’orage le contourna. Il franchit un pont levis pour entrer dans
le château. Il y avait des gardes sur des chevaux revêtus d’une armure
comme des chevaliers, mais ils ne l’ont pas empêché de traverser le
pont et d’entrer dans la cour. Ils s’étaient contentés de se tenir là et
d’observer. C’était pour moi le premier indice qu’il ne s’agissait pas
d’une vie passée, parce qu’à cette époque, les gardes d’un château
n’auraient certainement pas laissé entrer un homme débraillé et en
haillons. Quand il fut dans la cour, il découvrit un escalier qu’il monta.
Il débouchait au sommet du château. Il se tint là, regardant un arc-
en-ciel au loin, puis il vit un immense dragon chinois crachant du feu
venir vers lui. Il était effrayé de le voir tourner autour de lui, mais il
finit par s’envoler au loin, le laissant seul. Ensuite, il vit de nombreux
rats volants plonger vers lui et l’encercler. Cela aussi lui faisait peur,
jusqu’à ce qu’ils se transforment en une volée d’oiseaux qui s’éloigna.
(À ce moment-là je sus ce qu’était en train de faire le subconscient. Il
lui montrait que ses peurs étaient infondées.) Quand il descendit
dans le château, les gardes lui donnèrent de nouveaux habits pour
remplacer ses haillons. Ils l’habillèrent de velours et d’or. On lui donna
une magnifique épée dont le pommeau était en or incrusté de
diamants. Il monta sur un cheval blanc et quitta le château. Quand il
s’approcha d’une rivière, un autre dragon vint vers lui en volant. Celui-
ci était plus gros, d’un genre différent, noir et menaçant. Il le
combattit et finit par le tuer avec son épée.
Puis, il marcha vers un champ où il vit de nombreux chars
d’assaut s’approcher de lui. Il a dit qu’il était en 1914, et que c’était
l’armée du Kaiser. À nouveau, les tanks n’étaient pas une menace
réelle. Ils s’arrêtèrent dans le champ et n’approchèrent plus. Il y avait
de nombreux soldats (de la même époque) alignés sur la route. Il
marcha devant eux et ils ne bougèrent pas. L’instant d’après, il
marchait au bord de la mer et vit un grand paquebot dans l’océan

273
dont le nom, « Titanic » était inscrit sur le côté. Il vit qu’il y avait là
beaucoup de gens qui riaient et qui prenaient du bon temps. Ils le
virent et lui crièrent de monter à bord. Il traversa l’eau et grimpa sur
le pont. Là, il fut accueilli par des rires et des passagers heureux. Ils
lui dirent qu’il n’était pas habillé adéquatement pour ce voyage et lui
enlevèrent ses atours royaux pour le vêtir d’un costume avec gilet et
chapeau. (Des vêtements correspondant à cette époque.) Puis, il vit
les icebergs et le bateau en heurter un. Il y eut aussi beaucoup de
cris lorsque le bateau commença à couler. Il grimpa sur l’extrémité la
plus haute du navire pendant qu’il sombrait. Puis, il vit un autre
bateau plus petit à côté, qui le secourut et le prit à son bord. Je lui ai
dit que cela montrait qu’il était un survivant. À bord de ce bateau, il
est entré dans une cabine de luxe et s’est fait couler un bain. En
regardant par le hublot, il vit des avions avec des étoiles rouges
russes sur leurs ailes, du type de ceux qui étaient utilisés pendant la
deuxième Guerre mondiale, qui volaient en piqué et tiraient sur le
navire. Là encore, tout se passa bien et la prochaine chose qu’il vit,
c’était lui-même en train de marcher sur le rivage habillé à la mode
actuelle : un pantalon en jean et des chaussures Nike. Je savais alors
qu’il avait accompli le cycle, et que je devais appeler le subconscient.
Il a dit que c’était en effet symbolique, pour lui montrer que ses
peurs présentes étaient infondées. Il avait survécu à tous les dangers
et n’avait pas été blessé. J’ai dit que je pensais que nous irions dans
une vie antérieure, et le subconscient a dit : « Nous l’avons fait. » Il
n’était pas nécessaire de perdre du temps en traversant les vies
comme nous le faisions habituellement. Il les avait mélangées en une
seule séquence, en les enveloppant de symbolisme comme preuve
et pour répondre à ses questions. Il avait en effet vécu à l’époque du
château, pendant la première Guerre mondiale, il était sur le Titanic
et avait connu la deuxième Guerre mondiale. C’était là encore un cas
où il n’était pas nécessaire d’aller dans des vies passées. Il devait se
concentrer sur cette vie-là et se préparer à étudier les soins et l’usage
de l’énergie en suivant des cours et en lisant. Ses épisodes
d’hypertension étaient uniquement dus au corps qui s’adaptait en
fréquence et en vibration. De plus, ses crises de grande peur étaient
la façon dont l'esprit conscient réagissait à quelque chose qu'il
percevait comme anormal. Il savait qu’il se passait quelque chose
avec le corps, et y réagissait par la peur.
Il semble que maintenant, mes clients allant dans des vies
passées et qui s’en souviennent en détail, en particulier leur

274
association avec des personnes de leur vie actuelle, soient toujours
prisonniers de leur karma et qu’on leur demande de s’en débarrasser
en l’apurant. Ils ont encore des choses à régler avant de pouvoir
entamer le processus d’ascension. S’ils attendent trop longtemps, ils
seront obligés de revenir pour l’apurer. On nous a dit qu’ils ne seront
pas autorisés à revenir sur la planète Terre pour apurer ce karma,
parce que la Terre aura trop changé. Il n’y aura plus de négativité ici.
Ils seront envoyés sur une autre planète qui leur permettra d’apurer
du karma. Le subconscient a dit que ce n’était pas important, parce
qu’en fin de compte, tout le monde va ascensionner. Certains le
feront plus rapidement que d’autres. Ils doivent d’abord s’extraire du
cycle karmique.

Dans ce genre de cas, je poursuis tout simplement et je


continue à poser des questions, parce que je ne sais pas ce que le
subconscient leur garde en réserve.
Dans un cas typique, la femme voyait toujours des images
dissociées, de-ci, de-là, mélangées les unes aux autres. Des scènes,
des personnes et des périodes distinctes. Je n’arrivais pas à la faire
s’arrêter sur l’une d’entre elles assez longtemps pour entrer dans une
vie. J’ai continué à essayer, mais c’est resté ainsi, très morcelé. Puis,
soudain, elle est arrivée dans un endroit qu’elle a appelé « la maison ».
C’était une scène très émouvante. Elle pleurait à chaudes larmes et
a dit que c’était si magnifique et plein d’amour. Plus tard, elle a dit :
« Pourquoi faudrait-il que chaque personne connaisse une expérience
de mort imminente (NDE) pour ressentir cela ? » Parce que de cette
manière elle saurait à quoi cela ressemblait. C’est un sentiment si
écrasant d’amour. Cette femme était infirmière hospitalière. J’ai cru
qu’elle pourrait se servir de cette expérience dans son travail, en
particulier avec des personnes ayant peur de mourir. Elle pourrait leur
dire : « Je sais à quoi ressemble la maison. Je l’ai vécu. »
J’ai ensuite demandé au subconscient pourquoi il ne l’avait pas
emmenée dans une vie passée ? Pourquoi lui avoir simplement
montré des bribes de celles-ci ? Il a dit la même chose que ce que me
disaient d’autres personnes : parce que les autres vies ne sont plus
importantes. L’intérêt doit se porter sur cette vie-ci et ce que nous y
accomplissons maintenant. « Vous avez déjà été là-bas et fait cela. »
Il est inutile que vous y retourniez et vous concentriez à nouveau sur
ces scènes. Il est très important d’avancer maintenant, et de
poursuivre cette vie-ci. Ensuite, il a fait une très bonne analogie. Il a

275
dit : « Imaginons que vous regardez un arbre, vous ne vous
concentreriez pas sur une feuille, ou plusieurs feuilles, et différentes
branches. Ce n’est important. Ce ne sont que des bribes. Vous devriez
vous concentrer sur l’arbre tout entier. Toutes ces vies ne sont que
les feuilles et les branches. Elles ne représentent pas la totalité.
L’arbre est la chose la plus importante. » Ainsi, on continuait donc à
souligner que les vies antérieures ne sont pas importantes. Je crois
que, quand parfois, j’en obtiens encore, c’est parce qu’il y a là une
chose que la personne doit savoir pour sa vie présente. Pour faire le
lien avec la vie qu’elle vit maintenant. Ces personnes peuvent alors
se débarrasser d’un éventuel karma restant et avancer. Ainsi,
apparemment, les gens qui n’ont plus à s’inquiéter des vies passées,
qui n’ont pas besoin de les voir, n’ont pas de karma restant à apurer.
Il n’est plus là pour les empêcher de progresser.

Dans un autre cas, au lieu d’aller dans une vie antérieure, une
femme a vu ce qui semblait être un gigantesque joyau, et ils ont dit :
« Ceci vous donne une idée de ce que nous pouvons faire, si c’est ce
que vous voulez voir. » C’était un joyau immense avec de multiples
facettes. Et les facettes envoyaient des reflets divers dans de
multiples directions. Ils ont dit : « En y regardant de plus près, vous
voyez qu’un reflet est un soldat romain, un autre un Indien
d’Amérique, et un autre reflet est celui d’un soldat moderne. Chaque
reflet est une ‘vie’ différente, comme vous dites. Regardez comme
c’est facile. Prenez l’un de ces reflets, si c’est ce que vous voulez
voir. » Ils voulaient qu’elle sache que les vies étaient là si elle en avait
besoin, mais qu’elle était à un stade où il n’était plus important de
connaitre ces choses. Ils ont dit : « Nous ne nous concentrons plus là-
dessus désormais. Il s’agit d’être dans le présent et d’avancer. »
Vers la fin de la séance, il a dit : « Le joyau que nous lui avons
montré tout à l’heure, avec toutes les facettes et les reflets, est le
Cœur de Dieu. » Le joyau est le cœur de Dieu. J’ai pensé que c’était
là une intéressante déclaration.

J’ai eu également le cas d’un homme d’un certain âge qui avait
consacré sa vie à la musique, comme musicien et professeur. La
musique était sa vie depuis qu’il s’était hissé sur un piano à l’âge de
trois ans et avait commencé à jouer quelques notes. Les musiques
classiques et plein d’autres styles lui venaient facilement, et la
passion de sa vie était le piano et l’orgue. Il ne s’était jamais marié,
276
mais avait dédié sa vie à la musique. Maintenant, alors qu’il
envisageait de prendre sa retraite, il voulait savoir d’où lui venait cet
intérêt pour la musique ? Comme cela avait été facile pour lui, cela
lui venait-il d’une autre vie ? Bien sûr, je m’attendais à ce qu’il
retourne dans une vie où il avait probablement été un musicien ou
compositeur accompli. J’avais déjà eu ce genre de cas, et ce serait
l’explication la plus logique. Pourtant, cela ne s’est pas passé ainsi.
Quand il a commencé sa régression, je ne pensais pas qu’il
aurait du mal à trouver une vie, parce qu’il était très visuel. Mais au
lieu de cela, quand nous avons essayé d’aller dans une vie passée,
tout est resté noir. J’ai essayé différentes méthodes, essayant de
l’amener à un point où il pourrait voir quelque chose. J’ai pu lui faire
revoir des événements de sa vie actuelle, mais il n’allait pas au-delà.
J’ai continué à me servir de techniques d’approfondissement. Quand
le passage a été ouvert, j’ai suspecté le subconscient d’utiliser le
symbolisme pour contourner ses blocages. Pour finir, il a vu une
immense porte dans la paroi d’une falaise et un petit être qui ne
ressemblait pas à un humain. La perspective était : ce petit être
grand comme une fourmi comparé à la porte gigantesque, qui faisait
des milliers de mètres de haut. Il continuait à l’appeler le ‘portail’, et
il savait qu’il n’y avait pas moyen qu’il soit capable d’ouvrir la porte et
de la traverser. J’en ai compris le symbolisme. Il n’était pas prêt à
ouvrir cette porte. C’est pourquoi il rendait les choses aussi
compliquées. Il vit ensuite un mur se dresser hors du sol. Il devint de
plus en plus grand et continua à prendre de la hauteur et à s’étendre,
jusqu’à ce qu’il atteigne finalement des milliers de mètres. Dans ce
mur étaient gravées des statues de différentes personnes portant
une armure ou différents uniformes. Il savait qu’elles appartenaient
à des époques différentes. Le mur était si grand qu’il y avait plusieurs
rangées de statues les unes au-dessus des autres. Elles ornaient
l’ensemble du mur, rangées l’une après l’autre. Il flottait le long du
mur et regardait les statues, et cela se poursuivait sur des milliers de
mètres.
J’ai interprété le mur comme représentant également le
blocage que nous avions auparavant. « N’allez pas plus loin. Vous n’y
êtes pas autorisé. » Je pensais aussi que les statues du mur
pouvaient très bien représenter des vies passées, et que nous
pourrions arriver quelque part, mais une nouvelle fois, nous n’avons
pas pu aller plus loin. Puis, j’ai fait appel au subconscient pour qu’il
puisse répondre à des questions. Il a eu du mal à prendre le dessus,

277
jusqu’à ce qu’il arrive enfin à être capable de me parler, et de mettre
hors circuit l’interférence de son mental. Je commençais à penser
que j’allais devoir le conditionner avec un mot-clé et le faire revenir
plus tard dans la soirée, parce que nous y avions passé plus d’une
heure. La percée s’est faite lorsque j’ai posé une question sur le mur.
Tout à coup, il a simplement explosé et une avalanche d’émotions a
déferlé sur lui. Il s’est mis à pleurer encore et encore à gros sanglots.
J’ai su alors que nous étions passés. Nous avions mis le doigt sur
quelque chose. Nous avions brisé sa résistance. Nous avions été
capables de découvrir de quoi il en retournait. À chaque fois que le
sujet est gagné par l’émotion, je sais que nous avons trouvé une
chose importante. Il est impossible de feindre ce type d’émotions.
Elles sont réelles.
Je l’ai laissé pleurer pendant un moment pour en débarrasser
son système, et ensuite je l’ai calmé. À ce moment-là, tout ce qu’il a
dit, c’était : « Des milliers et des milliers de vies. » Ce qu’il a vu sur le
mur étaient ses vies, mais toutes étaient des vies de guerriers. Il s’est
vu dans différents types d’armures, différents types d’uniformes,
représentant différents soldats. Elles s’étendaient sur des périodes
tellement vastes, remontant à si loin… et il continuait à dire : « Des
milliers et des milliers de vies. » Et entre les sanglots, il a dit : « C’était
tellement vain. Toute cette tuerie, toute cette tuerie. » Quand j’ai
finalement réussi à le calmer, le subconscient a dit que c’était pour
cette raison qu’il n’était pas autorisé à le voir. C’était beaucoup trop.
Il aurait été submergé. Il n’était pas autorisé à voir ce qu’il avait fait.
D’où le recours au symbolisme de la porte et du mur. On n’allait pas
lui montrer des détails, mais il en avait vu assez pour pouvoir
comprendre le propos.
Sa raison de revenir en tant que musicien était pour changer
complètement sa vie. Les gens qui sont dans la musique sont
habituellement beaucoup plus doux. Et, dans cette vie, il est
homosexuel. Pendant l’entretien préalable, je lui avais demandé :
« Vous avez traversé deux guerres, en particulier celle du Vietnam et
de la Corée. Pourquoi n’avez-vous pas participé aux guerres ? » Il a dit
que c’était parce qu’à cette époque, il devait remplir des
questionnaires. Et dans ceux-ci, ils voulaient savoir s’il avait des
tendances homosexuelles. Il a répondu honnêtement, et n’a pas eu
à aller à la guerre. Maintenant, cela prenait tout son sens. Cela l’avait
aidé. Plus tard, il a dit que ceci expliquait son inclinaison naturelle à
l’homosexualité. Et cela expliquait aussi la musique.

278
J’ai dit au subconscient que je pensais qu’en raison de la
musique et de sa capacité à en jouer dès son plus jeune âge, il
retournerait à une époque où il était musicien. Il a dit : « Non. Nous
avons tous la musique en nous. Elle nous entoure à tout moment.
C’est juste que nous ne nous en servons pas. » Mais dans sa vie
présente, il avait été décidé de lui permettre de la mettre en avant.
Elle est toujours là. Même dans les horribles vies de massacres, la
capacité, la musique était là, mais était ignorée, parce que ce n’était
pas le but de ces vies. Ainsi, il ne ramenait pas une capacité ou un
talent. La musique lui ramenait un côté plus doux sur lequel se
concentrer dans cette vie. Mais il a dit qu’il y avait autre chose juste
sous la surface. Il pouvait très facilement se mettre en colère. Il
sentait souvent que s’il était suffisamment en colère, il serait capable
de tuer quelqu’un, et il essayait de se contrôler. Mais en tant que
musicien et homosexuel, il en avait éliminé une grande partie, parce
que les tendances masculines sont les plus belliqueuses. Il s’était
demandé s’il était peut-être destiné à être une femme. Le
subconscient a dit que non, que cela ne résoudrait pas les problèmes
aussi bien qu’en étant un homme, avec des tendances plus féminines.
Pourtant, quand il s’est réveillé, il voulait savoir : devait-il
explorer plus avant ? Devait-il essayer et en savoir plus sur ces autres
vies ? Je ne pense pas que ce soit recommandé, parce que le
subconscient avait définitivement placé des barrières, en disant :
« Vous n’êtes pas capable de gérer cela en ce moment. Il vaut mieux
laisser tomber. Concentrez-vous sur votre vie telle qu’elle est. » Il avait
très bien réussi à étouffer toute tendance à la violence. C’était donc
ainsi que cela devait être.
Ceci fait apparaitre très clairement que le subconscient ne
permettra pas à une personne de voir quoi que ce soit qu’elle ne
saurait gérer. C’est important, parce que je suis toujours inquiète à
l’idée de travailler avec des adolescents, ou des personnes dont je ne
suis pas sûre qu’elles soient assez mûres pour supporter des scènes
traumatisantes. Je dois faire une totale confiance au subconscient
pour toujours savoir ce qui est le mieux pour le client.
J’ai eu quelques cas similaires, dont l’un où un homme a
régressé dans une période où il était général au cours de la Guerre
Civile. Tout le monde louait en lui le merveilleux officier et sa bravoure
à la bataille. Mais il a dit qu’ils ne savaient pas, en réalité, qu’il en
avait assez d’être soldat. Il était las de la guerre, de la tuerie et du
sang. Puis, quand nous avons parlé au subconscient, nous avons

279
découvert que cet homme avait vécu toute une série de vies en tant
que soldat. Une vie de guerrier ou de soldat, l’une après l’autre, et
ainsi de suite. Il a dit : « Ils pensent que c’est classe. Que je suis ce
grand soldat. Mais ce n’est pas classe. C’est horrible toute cette
tuerie et ce sang. » Alors, dans cette vie, il est venu avec un handicap,
pour qu’il ne soit plus tenté de devenir soldat, ce qui se comprenait
aisément. Peut-être que le musicien, l’organiste, aimait trop tuer. Et
c’est pourquoi il fut décidé : « Faisons cela ainsi. Un changement
draconien. » Là où l'autre homme, en tant que soldat confédéré, a
décidé de son propre chef : « Je ne veux plus faire ça. » Qui sait ? Cela
aurait pu se faire d’une manière ou d’une autre.
J’ai eu un autre cas qui montrait également l’à-côté terrible de
la guerre dont on parle peu. Un homme avait vu d’autres hypnotiseurs
pour essayer de faire une régression dans une vie antérieure, mais
aucun n’avait réussi. Quand il entrait en transe, tout ce que l’homme
pouvait voir était la couleur rouge. C’est tout ce qu’il avait dans son
champ de vision. J’ai donc essayé de voir comment je pouvais le
circonvenir. Nous avons trouvé la réponse. Dans les autres séances,
il est arrivé le jour de sa mort. Quand j’ai essayé de remonter la piste
pour obtenir toute l’histoire, il s’est avéré être un jeune homme, au
début de la Première Guerre Mondiale, qui avait rejoint l’armée parce
qu’il pensait que ce serait passionnant. Il n’avait encore jamais quitté
la maison, et quand il fut envoyé sur le champ de bataille en France,
ce fut une expérience horrible et traumatisante. Il s’est dit que les
recruteurs lui avaient menti pour l’inciter à s’enrôler. Il se trouvait au
milieu d’une bataille, avec des obus qui explosaient tout autour de lui,
et la puanteur de la fumée et du sang était très puissante. Il y avait
tellement de morts qu’ils essayaient de les enterrer directement sur
le champ de bataille. Après en avoir enterré certains, d’autres obus
explosaient qui les faisaient ressortir de terre. Il y avait des morceaux
épars de corps, mains, pieds et jambes partout. Il fallait les enterrer
à nouveau, creusant parfois dans la boue à mains nues. Ceci
expliquait les problèmes de douleurs et d’arthrite dans ses mains et
ses poignets. Il portait le souvenir de cette horrible expérience dans
cette partie de son corps.
Il pleurait et avait honte, car il croyait que la guerre serait une
expérience noble et passionnante. Au lieu de ça, il était très effrayé
et consterné, et voulait rentrer chez lui. Il sentait qu’il devrait être
courageux et le supporter, mais cela ne lui donnait qu’un sentiment
d’humiliation et de honte devant sa peur. Au beau milieu de tout ceci

280
il n’était qu’un pauvre jeune homme effrayé. Il était choqué par ce
qu’il voyait. Il a crié : « Je suis un lâche ! Je suis un lâche ! Je ne veux
pas être là ! » Puis, vint le jour où il fut tué. C’était arrivé là, sur le
champ de bataille. Un obus de mortier l’avait fait voler en pièces. Ceci
expliquait la couleur rouge du début de la régression. C’était le
moment de sa mort. Tout ce qu’il pouvait voir était son propre sang
tandis que son corps était déchiré en pièces par les bombes et
l’explosion. C’était tout ce qu’il avait dans son champ de vision.
Tout ceci renvoyait à trop de vies en une seule. Vous devez
changer et aller dans une autre direction. Vous n’apprenez pas assez
en étant bloqué dans ce type de schéma ou de situation. Mais ce
genre de contexte rend les choses difficiles parce que c’est très
profondément ancré dans la personne et dans la mémoire cellulaire.

281
Chapitre 17

Retour A La Source

LE PRÊTRE

La vie passée de Judith était de nature historique, mais elle


n’était certainement pas du genre à avoir été imaginée. Elle était un
prêtre puissant dans l’Église catholique aux plus forts moments de
l’Inquisition. Cet homme était fanatique et détruisait ceux que lui (ou
l’Église) percevaient comme étant des ennemis de l’Église.
Quiconque pensait différemment, ne se pliait pas aux ordres, en
particulier ceux qui pratiquaient les anciens rites (adoration de la
nature et guérison par les plantes). Les gens qu’il accusait n’avaient
même pas à être coupables, il lui suffisait d’une suspicion. Il était
déterminé à éradiquer tous ceux qu’il soupçonnait être différents. Il
était devenu si habile à chasser ces pauvres malheureux et à les
mettre à mort, qu’il fut promu à plusieurs reprises dans la hiérarchie
de l’Église. Finalement, il en arriva à un point où son pouvoir n’était
pas remis en question, et son ego était énorme. Il avait même mis sa
propre sœur à mort quand il avait découvert qu’elle se servait de
remèdes à base de plantes pour aider les pauvres. Il n’avait aucun
scrupule et ne se sentait pas coupable. Il pensait fermement agir
selon la volonté de Dieu, telle que définie par sa religion. Il n’y avait
aucun doute dans son esprit que ce qu’il faisait était juste. Longtemps,
il ne l’avait pas remis en question. Par conséquent, quand sa vie
toucha finalement à son terme, il s’était dit qu’il irait dans le glorieux
Paradis auquel il croyait, et serait accueilli dans le giron de Dieu où il
vivrait pour l’éternité. Il fut très surpris et interloqué quand ceci ne se
produisit pas. Après avoir quitté son corps, des esprits lumineux l’ont
emmené dans un endroit différent. Ils n’ont même pas communiqué
avec lui quand il a demandé à aller au Paradis pour voir Dieu.
Il fut emmené dans un endroit avec des flammes. « Je vois des
flammes. Comme le Soleil, mais ce n’est pas le Soleil. Je suis quelque
part où il y a des flammes, mais ce n’est pas comme les flammes ou
le feu que nous connaissons. » Bien sûr, la première chose qui vient

282
à l’esprit de la plupart des gens, c’est qu’il avait été emmené dans
l’Enfer biblique. Un lieu de feu éternel et de damnation pour payer la
manière dont il avait abusé de son autorité dans cette vie. Mais je
savais que ce n’était pas le cas, parce que j’ai découvert dans mon
travail que l’Enfer n’existe pas. L’Enfer est une invention de l’Église. Il
n’existe pas. Cependant, si une personne meurt en croyant
réellement être damnée, qu’elle a vécu une mauvaise vie, et qu’elle
ira en Enfer (comme le promet l’Église), alors il se peut que son vœu
soit exaucé. Ces personnes peuvent alors expérimenter ce à quoi
elles s’attendent. Rappelez-vous, vous attirez ce que vous redoutez
le plus. Même si une telle chose devait arriver, elles n’y resteraient
pas très longtemps, parce que ce n’est qu’une illusion créée par leur
propre esprit. Quand elles le réalisent (avec l’aide de leurs guides et
des anges), alors elles peuvent aller à l’endroit où elles doivent se
rendre. Je savais donc que le prêtre décrivait un endroit enflammé
qui n’était pas l’Enfer.
« Ce n’est pas le Soleil. C’est ailleurs. Ils me disent que c’est un
lieu de repos. Un lieu où on revient et on attend. Le mot
‘reprogrammation’ me vient à l’esprit. C’est comme un lieu où se
trouve la connaissance. Il n’y a pas de temps, alors je ne sais pas
depuis quand je suis là. Je suis là, c’est tout. Et puis, il y a ce feu jaune,
doré. Mais ce n’est pas du feu. C’est une énergie. »

D : Mais ce n’est pas ce à quoi vous vous attendiez ?


J : Non, non !

Je savais par expérience qu’une âme pouvait rester dans ces


différents endroits pendant une longue période, alors j’ai déplacé
Judith jusqu’au moment où elle a été capable de quitter cet endroit.

D : Vous sortent-ils de là ?
J : Oui, ils m’emmènent. Je ne veux pas y retourner.
D : Est-ce qu’ils vous parlent ?
J : Ils ne parlent pas vraiment. Ce n’est pas comme les mots
que nous utilisons maintenant. Ils disent simplement que nous
devons revenir.
D : Vous ont-ils dit pourquoi vous deviez revenir ?
Judith s’est émue et, après avoir lourdement soupiré et reniflé
à plusieurs reprises, elle se mit à pleurer. Je l’ai rassurée en lui disant
de se laisser aller à l’émotion qu’elle ressentait, et qu’elle se sentirait

283
mieux en m’en parlant.

J : Je vais revenir. Je dois y retourner sous un angle différent.


Parce que quand je viens dans un corps sur Terre, c'est trop dur.
D : Parce que vous vous retrouvez piégée, c’est ça ?
J : Oui, c’est trop dur. Alors, ils me laissent simplement
retourner dans cet endroit.
D : Que disent-ils ?
J : Ils communiquent en disant qu’ils savent que nous devons
descendre sur cette planète. Que nous devons aider cette planète et
tous les êtres qui viennent ici à comprendre la source de cette énergie.
C'est ce qui a été amené sur cette planète. Et c’est quelque chose au
sujet de l’apprentissage sur cette planète. Depuis cet endroit de feu,
c’est bien. C’est un lieu de repos. C’est un lieu de rajeunissement, de
clarté et de savoir. Et c’est presque comme si cet endroit était le lieu
où se trouve le savoir de l’Univers, des planètes et de toutes les
formes de vie à travers le système solaire. Le besoin d’une infusion
d’énergie a été reconnu pour la Terre, afin d’aider l’humanité. De très
nombreux êtres venant d’ailleurs que la Terre y viennent. Vous savez,
en tant qu’humains, nous en parlons en termes de « melting-pot ». Eh
bien, c’est vraiment un brassage de nombreuses formes de vies qui
ne sont pas humaines. La manière dont la vie s’est formée sur cette
planète est telle qu’elle est extrêmement, atrocement dense et
pénible. Les formes-pensées qui accompagnent ces corps font que
les gens se font du mal les uns aux autres et font du mal à ce qu’ils
appellent la « Nature ». Ils disent que c’est naturel. Certains d’entre
nous de cet endroit de feu doivent venir pour aider à transformer et à
apporter une autre source d’énergie bénéfique. Nous allons apporter
la manière d’être de cet endroit rempli de flammes et, d’une certaine
manière, cela va se communiquer aux humains qui peuvent le
recevoir.
D : Vous renvoient-ils pour compenser les mauvaises choses
que vous avez faites au cours de la dernière vie ? (Non) Vous n’avez
pas besoin de le compenser ?
J : Cela fait partie de la forme de pensée humaine.
D : Je pensais au karma.
J : Non, le karma est juste une autre partie de la forme de
pensée humaine. J’ai déjà vécu de nombreuses vies sur cette planète.
Certaines étaient pour faire l’expérience de ce qu’on appelle
« l’empathie ». Pour savoir ce que ressentent les humains, et ainsi, les

284
émotions que j’expérimente, sont celles que j’ai accumulées de vie
en vie. Mais ce n’est pas pour enseigner cela que nous sommes ici.
Ce n’est pas réel. Ce n’est pas nécessaire. Ce n’est pas ce qui se
passe dans cet autre lieu (le lieu enflammé). Cela n’existe pas.
D : La Terre est ainsi, elle attire les gens.
J : C’est juste. C’est ce qui a été formé, et c’est ce qu’on m’a
montré. Mais ce n’est pas ce qui est, et ce n’est pas ce qui est retenu.
Et retenu n’est même pas le bon terme. Dans cet autre lieu, où tout
ressemble à du feu, ce n’est pas nécessaire. Pour utiliser des mots
que nous connaissons ici, c’est comme des images qui défilent l’une
après l’autre sur un écran géant. Une vie après l’autre. On ne m’a pas
montré comment nous avons atterri à cet endroit. Comment les
humains sont arrivés sur cette planète. On ne me l’a pas montré.
D : Mais l’essentiel est que vous êtes supposé revenir dans un
corps de femme cette fois-ci pour faire des choses différentes.
J : Oui, c’est juste.

J’ai ensuite fait appel au subconscient et demandé pourquoi il


lui avait montré cette vie négative de prêtre puissant.

J : Pour qu’elle connaisse le pouvoir et son abus, afin qu’elle


n’en abuse plus. Les gens vont lui donner du pouvoir à nouveau à
mesure qu’elle se souviendra de la raison de sa présence ici, et d’où
elle vient. Elle aura des informations de plus en plus claires de cet
endroit en feu. C’est le Lieu de la Connaissance. Et elle doit se
rappeler de ne pas céder à la tentation du pouvoir d’être un humain.
Le piège dans lequel elle était tombée.
D : J’ai été surprise qu’elle ne soit pas condamnée pour ce
qu’elle avait fait. Ce prêtre était responsable de la mort de beaucoup
de personnes.
J : Oui. Il y avait un déséquilibre. Il a été capable de tromper
beaucoup de gens. C’était pour qu’il sache vraiment pleinement et
complètement ce que sont le vrai pouvoir, la manipulation et
l’exploitation.
D : Mais cela m’a surprise que quand il est arrivé dans l’au-delà,
il n’ait pas été condamné pour avoir fait des choses aussi négatives.
J : Cela aussi fait partie d’une forme pensée des humains sur
la manière dont ça fonctionne.
D : Mais en tant que Judith, elle n’a pas à rembourser ce
karma ?

285
J : Non, pas à un niveau égal. Elle a appris beaucoup grâce à
son enfance, à son père et aux gens avec lesquels elle a grandi. Elle
voit tant de choses, et cela la peine tant de voir les ravages de
l’humanité, et c’est ce que vous pourriez appeler son « karma ».

Bien qu’ils aient dit qu’il n’aurait pas à compenser de karma, il


apparaissait que si. Judith avait connu beaucoup de négativité dans
son enfance et son adolescence. Je ne pense donc pas qu'il s'en soit
sorti complètement. Le cycle se poursuit. La seule différence, c’est le
degré avec lequel il est compensé. Je pense que le subconscient le
voyait simplement d’une perspective plus large, plus grande.

D : Elle mène à présent une vie complètement différente que


celle qu’elle a vécue en ce temps-là. Mais elle voulait savoir d’où elle
venait.
J : Elle vient de la Source comme tout le monde.
D : Cet endroit enflammé est-il le même que la Source ?
J : Non, ce n’est pas le même. C’est un des endroits parmi
d’autres. Les mots ne rendent pas justice à sa nature. C’est comme
des êtres différents qui sont venus d’endroits divers. Et le Lieu
enflammé du Savoir est ce qu’on pourrait appeler le Lieu Central. Et
puis, il y a d’autres endroits dans d’autres – pas dimensions – je n’ai
pas le mot. Et tout le monde ne vient pas sur la planète Terre. Certains
vont ailleurs.

J’ai ensuite posé des questions concernant les problèmes de


santé de Judith, surtout ses douleurs dans la nuque. Le subconscient
a ri en répondant : « La plus grande douleur dans sa nuque, c’est elle.
Toute sa réflexion sur les vies passées où elle pensait avoir fait des
mauvaises actions qu'elle a gardées dans son corps. Cette douleur
dans la nuque en est l’aboutissement. Elle va partir, elle n’a plus
d’utilité. » Puis, comme de très nombreuses fois dans mon travail
avec le subconscient, j’ai observé comment il envoyait de l’énergie
dans cette partie de son corps et l’a soulagé de sa gêne.

D : Elle ne voulait pas venir cette fois-ci, pas vrai ?


J : Elle ne voulait pas venir, et cette évocation reste sensible.
C’est parce qu’elle est attachée à la forme du corps. Elle est très
peinée par ce qu’elle a vu dans des vies passées et la destruction
qu’elle a causée, ainsi que celle causée par d’autres. Elle continue à
voir la peine et la souffrance qui se poursuivent. Cette séance va
286
l’aider à savoir que c’est là l’illusion. Le mieux qu'elle et d'autres
personnes sous forme humaine – qui veulent savoir quoi faire et qui
ont été envoyées ici pour aider les autres – puissent faire, c'est de
savoir qu'il y a de la compassion et de l’amour. Et c’est la meilleure
chose à faire sur cette planète en ce moment. C’est aussi pour le plus
grand bien de tous. Elle semble entrer en alignement avec sa mission.
Sous sa forme humaine, elle est un enfant de Dieu, bien que vu du
Lieu de la Connaissance, du Lieu en Flammes – qui n'est aussi qu'un
mot – sa vie et ce corps seront axés sur le partage du confort et de
l'abondance.

LA SOURCE
Quand j’ai eu mon premier cas où mon client est retourné à la
Source (raconté dans le Tome I), je fus surprise et désarçonnée.
Comme je l’ai déjà dit dans ce livre, je suis souvent prise au dépourvu
et confrontée à une théorie ou une nouvelle information que je ne
comprends pas. Puis, je dois l’analyser et voir comment elle s’insère
dans le reste du matériel que j’ai accumulé. Quand j’ai reçu cette
information, il y avait vingt ans que j’en avais parlé dans mon livre
Conversations avec des Esprits entre deux Vies 15, la Source (ou Dieu)
était décrite comme une énorme source d’énergie d’une force
incroyable. On m’a dit qu’il était impossible de la décrire dans des
termes que nos cerveaux humains pourraient comprendre. La force
était si immense qu’on pouvait la comparer à la colle qui maintenait
le tout ensemble. Si jamais elle disparaissait, ne serait-ce qu’une
fraction de seconde, tout se désintégrerait. Ils ont dit que même si
nous croyons que nous détenons un grand savoir métaphysique,
notre concept de Dieu n’est qu’un fétu de paille par rapport à
l’immensité de ce qu’il représente. 16Puis, ils ont dit de considérer les
autres gens ; leur concept ne serait même pas égal à un petit fétu de
paille. Ils n’ont aucune idée de qui est réellement Dieu.
Dans ce cas évoqué dans le Tome I, la femme a décrit la Source
comment étant dans le Soleil, mais ce n’était pas le Soleil que nous
connaissons dans notre système solaire. On l’appelle souvent « Le

15
Disponible en e-book auprès de Be Light Éditions.
16
Lire davantage dans Création Universelle – Paradigme du Champ Unifié de
Stefan Denaerde chez Be Light Éditions.
287
Grand Soleil Central ». 17 On l’a décrit comme une lumière brillante qui
ne brûlait pas comme le Soleil. C’est un lieu de grande compassion
et de confort, et elle n’avait aucun désir d’en repartir. Après ce
premier cas, j’ai commencé à rencontrer de plus en plus de gens qui
parlaient de la même expérience et donnaient la même description.
Vous les trouverez dans le Tome II. Maintenant, il est très courant
pour moi de trouver ces personnes. Est-ce parce que j’ai été capable
de l’intégrer et de saisir le concept, alors on m’en donne davantage ?
Ou alors, en raison de l’époque que nous vivons, et parce que le
moment est venu pour les sujets de s’éveiller à la réalité de qui ils
sont vraiment, et d’où ils sont venus ?

EXPÉRIENCE DE MORT IMMINENTE


Quand la séance a commencé, Laura ne s’est pas retrouvée
dans une autre vie. Elle est plutôt retournée à un incident de sa vie
actuelle où elle avait failli mourir. « J’étais dans un restaurant avec
mon amie, Jeanie. Je me suis étouffée avec ma nourriture – je n’avais
plus d’air. J’étais protégée. Je n’allais pas mourir dans le physique.
Bien sûr, je ne le savais pas à ce moment-là. On m’a montrée comme
je suis protégée. On m’a montré ce qu’est l’amour réel. Je suis
immédiatement allée dans un endroit où il n’y avait rien d’autre
qu’une lumière blanche. Cela fait du bien d’être de retour ici. Je sais
que j’ai conscience de la présence d’anges autour de moi, mais c’est
l’endroit le plus magnifique que je puisse imaginer. Rien ne nous
retient. Nous sommes tout simplement. Nous sommes conscients de
la présence des autres, des personnes avec lesquelles nous vivons
sur Terre, mais nous n’avons aucun attachement à ces choses. C’est
si beau, si agréable. C’est si paisible. On ne m’a emmenée que
jusque-là, parce que je devais repartir. Ils m’ont emmenée pour me
montrer le sentiment, la protection et l’amour. Mais je n’étais pas
encore prête à aller plus loin. »

D : Pour vous faire savoir que vous n’alliez pas mourir ? Il n’était
pas temps pour vous de partir ?
L : Ils devaient simplement me montrer que tout allait bien. Que

17
NDÉ : Le Grand Soleil Central de notre galaxie, c’est-à-dire Alcyone, sous
l’influence duquel nous sommes actuellement, et qui provoque tous ces
changements de conscience chez les humains.
288
je pouvais affronter n’importe quoi parce qu’ils étaient toujours avec
moi. La présence, la présence Je Suis est toujours avec moi. Toujours.
D : Mais quand nous venons sur Terre nous l’oublions, pas vrai ?
L : Oui. Et c’est pour ça que j’étais triste. Pendant deux
semaines par la suite, je me suis demandée pourquoi j’étais triste. Et
j’ai réalisé que je regrettais de ne pas être en Sa présence. Ils
voulaient que je me souvienne. Pour le ressentir à nouveau. Il était
important pour moi de m’en souvenir et de le sentir, pour que je sache
que c’est réel. Ainsi, j’aurais la foi que c’est réel. Je n’aurais pas peur
et pourrais en parler aux autres. Eux aussi pourraient savoir. Ils
pourraient se souvenir. Cela me manque. (Elle se mit à pleurer.)
D : Pourquoi cela vous bouleverse ?
L : L’énergie est si forte, si aimante. Ça nettoie, ça purifie. Ça
lave tout ce qui est nocif ou négatif pour nous. Rien ne peut s’y
attacher. Je me sens très chanceuse de le savoir. Je ne veux jamais
l’oublier. Je ne veux jamais l’oublier.
D : Est-ce un endroit ?
L : Pour moi, c’est une présence. Certaines personnes le voient
comme un endroit. Pour moi c’est une présence que je porte en moi
tout le temps, avec laquelle je m’efforce d’être en permanence. Je
suis venue de là, mais je m’en suis aussi beaucoup éloignée. Certains
d’entre nous s’en sont éloignés plus que d’autres. Mais c’est toujours
là, à nous observer et à nous attendre.
D : Pourquoi certaines personnes s’en éloignent-elles plus que
d’autres ?
L : C’est en partie leur choix. Je ne comprends pas vraiment
tout. Je ne pense pas que je suis censée le faire. Mais il y a de la
noirceur. Il y a des choses qui en sont très, très loin, qui ne sont pas
de cette présence. Les gens oublient. Ils se laissent entrainer dans le
tourbillon de ce qui est matériel, les royaumes et les réalités plus
denses. C’est pourquoi, certaines personnes, quand elles meurent,
traversent un tunnel, parce qu’il leur faut un moment pour y retourner.
Elles doivent entreprendre un voyage pour y retourner. La Présence
veut que les gens sachent que c’est toujours là, qu’Elle les
accompagne toujours. On le montre aux gens quand ils ont besoin de
le voir. Certains d’entre nous se donnent plus de mal pour être avec
elle et la porter en soi, même si nous n’en sommes pas conscients,
ou n’y croyons pas. C’est pour cette raison qu’on m’a montré que la
Présence est avec moi tout le temps. Je peux bâtir la Présence en moi.
D : Quel est le but du tunnel pour ce genre de personnes ?

289
L : C’est simplement un parcours pour rentrer chez eux.
D : Ne vont-ils pas immédiatement dans cet endroit si beau
quand ils meurent ?
L : Certains oui. Certains qui ont une meilleure connexion, et
sont plus conscients, ou qui ont travaillé plus dur. Mais pas tous. Cela
dépend du travail fait par la personne, et dans quel but elle est venue.
Et à quel point elle était connectée quand elle est venue.
D : Alors, pour rentrer, elles doivent voir cela comme un voyage,
comme une traversée de quelque chose.
L : C’est juste.
D : Alors le plan aujourd’hui était de vous ramener vers cela
pour réveiller ce sentiment ? (Oui) Vous dites que vous connaissez ce
sentiment. Vous le portez en vous de toute façon.
L : Oui, mais pas comme cela. Quand je suis dans le physique,
quand je reviens ici, c’est plus dur d’y puiser. C’est plus dur d’y rester
relié. C’est très, très puissant. C’est le plus près que je m’en sois
approchée depuis ce jour. Ils la laissent me guérir et m’aider.

Laura a alors commencé à ressentir de désagréables


sensations physiques. Elle se sentait mal, et m’a demandée de la
laisser sortir de transe. Au lieu de cela, j’ai travaillé sur elle pour
équilibrer les sensations physiques et les éliminer afin que le corps
revienne à la normale. Le subconscient m’a donné l’instruction de
parler au corps de Laura. Au bout de quelques minutes, j’ai pu voir
qu’elle se calmait et que je pouvais continuer. Dans une telle situation,
l’hypnopraticien ne doit pas se laisser décontenancer, parce que le
subconscient ne permettra jamais qu’il arrive quoi que soit au corps
physique. Son travail est de protéger constamment. Par ailleurs, si
l’hypnopraticien est décontenancé et peu sûr de lui, le sujet peut le
sentir immédiatement à cause de sa sensibilité accrue au cours de
la transe profonde. Ceci peut provoquer plus de gêne, parce qu’il n’a
plus confiance en la capacité de son praticien à garantir sa sécurité.
Il vaut toujours mieux de ne pas réveiller le sujet simplement parce
que l’hypnotiseur a peur ou se sent mal assuré. Je parle toujours au
sujet, le calme et supprime toute gêne physique. Quand j’ai pu
constater que les choses étaient redevenues normales, j’ai demandé :
« Dans quelle partie du corps avez-vous ressenti la gêne ? »

L : Mon cœur. Tout mon corps était en surchauffe, mais mon


cœur était si ouvert.

290
D : Pouvez-vous leur demander pourquoi vous avez senti cette
réaction ?
L : Pour me montrer que nous ne pouvons pas vivre tout le
temps dans cette énergie. Qu’il y a une séparation. Il y a un voile. Mon
corps pouvait en supporter plus que la plupart des gens. Il m’a fait
mieux comprendre cela. Aussi, que la vibration était si haute que le
corps physique ne peut supporter plus que ce qui est donné, que ce
à quoi il est prêt. C’est bon pour moi de savoir cela, parce que le
physique a ses limites. Pendant que l’esprit réside dans le physique,
il ne peut pas retourner entièrement dans ce lieu.
D : Alors ils voulaient que vous ressentiez ce que cela faisait ?
(Oui) Mais nous savons toujours qu’ils ne vous auraient pas exposée
à un danger.
L : Non. C’est pourquoi ils m’ont dit de vous dire de parler à
mon corps.
D : Ils veulent simplement que vous ayez ce souvenir. (Oui, oui.)
Même en sachant que vous ne pouvez pas totalement vivre cette
vibration.
L : Non, le corps ne peut pas la supporter.
D : Êtes-vous supposée vous servir de cette énergie ?
L : Ils peuvent me l’apporter, pour ce qui est nécessaire. Mais
je n’ai pas besoin de faire autant d’efforts pour la trouver que ce que
je crois. Je n’ai qu’à demander, à faire confiance et à savoir qu’on
s’en sert. Et cela me donnera la paix d’esprit de savoir que je n’ai pas
à travailler aussi dur que ce que je pense. Je peux utiliser cette
énergie pour travailler sur d’autres personnes. Et elle sera toujours
avec moi.
D : Était-elle là avant, ou a-t-elle simplement été placée ici ?
L : Disons simplement qu’on m’a fait une mise au point. (Rire)
C’est dans ma structure cristalline.
D : J’ai déjà entendu parler de la structure cristalline. Veulent-
ils expliquer ce qu’ils entendent par là ?
L : C’est pour pouvoir s’approcher au plus près de la Source
pour y puiser. La structure cristalline la maintient malgré tout dans le
physique.
D : La structure cristalline fait-elle partie du corps ?
L : C’est le code dans le corps.
D : Nous pensons au corps comme composé de chair, de
muscles et d’os. Nous ne pensons pas qu’il contient des cristaux.
L : Il existe différents niveaux dans les codes structurels. Mais

291
il y a bien une structure cristalline dans le corps.
D : On parle bien de vrai cristal ? (Oui, oui.) Dans les os, peut-
être ?
L : Dans l’ADN.
D : Ainsi, ce n’est pas la même chose que la structure physique
que nous connaissons, l’anatomie ?
L : Elle y est encodée.

« Ils » ont interrompu la séance une nouvelle fois et ont dit qu’ils
voulaient que le corps de Laura se repose pendant une minute. Ils
ont calmé le corps, parce qu’elle ressentait encore certains effets
venant du contact avec la puissante énergie de la Source. « Le cœur
est encore un peu trop ouvert. C’était un amour si intense qu’il est
indescriptible. C’est pourquoi il est aussi enveloppant. Il est à un
certain degré dans notre structure cellulaire. C’est comme si je
m’étais branchée à l’ordinateur central, aux circuits principaux. Et
chaque cellule de mon corps y a été reliée. »

D : Cela provoquerait une surcharge, pas vrai ? (Oui) Mais j’ai


d’autres gens qui retournent à la Source. Ils décrivent cela comme
un grand amour, mais ils n’ont pas ce genre de réaction. Y a-t-il une
raison ?
L : Le corps physique n’aurait pas été capable de le supporter.
Elle les a juste effleurés, et cela leur a suffi. Pour Laura, c’est parce
qu’elle va l’utiliser dans son travail énergétique, la projeter. Cela va
l’aider à guérir.
D : Comment Laura doit-elle s’en servir ?
L : Elle peut l’utiliser à travers ses pensées. Elle peut l’utiliser à
travers ses yeux. Elle peut l’utiliser à travers son contact. Elle n’a qu’à
demander la vibration appropriée pour chaque personne, pour
chaque situation. C’est en train de changer sa structure cellulaire.
D : Comment la structure cellulaire de Laura change-t-elle ?
L : Vos paroles et les nôtres sont parfois dures. Nous devons
passer par le cerveau de Laura.
D : Oui, et je sais que le langage ne suffit pas.
L : Ainsi, parfois, quand il n’y a pas de réponse immédiate,
laissez-nous passer par le cerveau. (Pause) Laura ne possède pas le
vocabulaire, alors nous devons parler à travers elle. – (Pause)
L’énergie du septième rayon est maintenant en mesure de passer à
travers elle. Laura pourra se connecter au septième rayon.

292
D : Quel est le septième rayon d’énergie ?
L : L’énergie christique. La structure cristalline à un niveau
cellulaire devra changer afin de supporter la vibration de l’énergie
christique, pour que nous puissions partager le corps. Et l’énergie
christique entre pour que la vibration cellulaire puisse la préparer à
supporter la vibration, sans l’échauffer. Ce corps physique pourra
ainsi vivre également dans ce royaume.
D : Quand vous dites que l’énergie va vivre dans ce corps,
voulez-vous dire qu’elle reste là pendant qu’elle fait son travail ?
L : Pas tout le temps. Pas à cette vibration. Une partie
simplement. Le corps ne pourrait pas le supporter. C'est aussi la
raison pour laquelle nous avons fait cette expérience, pour savoir qu'il
est normal qu'elle revienne. Qu’il n’est pas nécessaire qu’elle soit
constamment avec vous, Laura. « Canaliser » n’est pas le bon terme,
mais Laura sera capable de canaliser l’énergie vers la personne ou
la situation sur laquelle elle travaille.

Je suis revenue sur la question qui n’avait pas reçu de réponse


précédemment quand j’avais été interrompue pour que le corps
s’adapte. « Vouliez-vous dire que la structure cristalline est dans les
gènes, l’ADN ? »

L : Oui, c’est inné. Ce code pourrait être mis à jour ou changé.


D : Le code est-il implanté quand vous naissez ?
L : Les capacités, le but, et ce à quoi va ressembler votre corps
quand vous y entrez. Physiquement. Ce que vous avez choisi.
D : Et on peut le changer s’il le faut ?
L : Oui, on peut le changer. Et aussi, si vous choisissez de le
laisser changer. Si vous aussi êtes sur votre chemin, il changera. Vous
vivez des moments dans votre vie où vous pouvez changer votre code.
Des carrefours, comme vous le diriez.
D : Quand vous choisissez l’une ou l’autre route.
L : Exact.
D : J’étais troublée, car pour moi ‘cristalline’ évoquait les
cristaux.
L : C’est le meilleur terme que vous ayez. Non pas les cristaux
que vous trouvez ici dans le physique. Il s’agit plutôt d’un type
éthérique de cristaux. C’est plus une énergie. Et j’ai vu beaucoup,
beaucoup de couleurs. Il faudrait plutôt le considérer comme une
onde d’énergie dans un schéma, et ils appellent cela une structure

293
cristalline. Cela en fait partie. C’est très difficile à expliquer avec vos
mots.
D : C’est le mieux que vous puissiez faire dans notre langue.
C’est pourquoi je pose autant de questions.
L : Et c’est bien ainsi. C’est juste difficile dans cette voix.
D : Ainsi, l’expérience qu’elle vient de vivre a changé son code ?
(Oui) C’était possible uniquement pendant que nous étions en train
de faire ça ?
L : C’était un avantage. C’était là une expérience de relaxation
et de confiance totales, et d’ouverture. Elle avait besoin de quelqu’un
dans le physique pour la guider. Quelqu’un en qui elle aurait
confiance et en sachant que tout irait bien. Quelqu’un qui n’allait pas
l’interrompre. Mais il lui fallait une personne pour l’aider à calmer le
corps physique. C’est maintenant un canal plus clair. C’est très
excitant pour nous ! Ce corps sera un canal qui aidera à guérir tout le
monde. Certaines anciennes capacités ont été ramenées.
D : Oh ! De quel genre ?
L : ‘Aliens’, comme vous les appelleriez. (Rire) Bien sûr, vous
êtes des aliens pour les extraterrestres. Je me moque un peu de votre
perception.
D : Vous voulez parler de « capacités » des extraterrestres peut-
être ?
L : D’anciennes capacités qu’elle possédait dans des vies
antérieures. Une conscience plus élevée. Apportant les énergies
d’autres royaumes pour aider dans celui-ci.
D : Quelles étaient ces vies ?
L : C’était sur une autre planète. Oh, quelle belle expérience !
Paisible et calme, dans l’amour. Un corps de lumière. Oh, elle pouvait
voyager ! Elle pouvait voyager ! En un éclair ! Par la pensée. C’était la
vibration beaucoup plus proche de la Source. Elle est allée partout.
Partout ! Il n’y avait aucune limite à ses déplacements. Elle pouvait
aller sur n’importe quelle planète dans n’importe quel lieu. Vous
parlez de la conscience sur cette planète, d’une conscience. Ohhh !
Continuez à en parler ! (Soupir) J’espère que vous le vivrez.
D : Ainsi, dans ce corps, ils étaient tous interconnectés ?
L : Oh, oui ! Rien n’était séparé.
D : C’est différent de la Source qu’elle vient d’expérimenter ?
L : Mais ils y étaient beaucoup plus connectés ! Vous en êtes
tellement loin ! C’est dommage ! C’est triste.
D : Quelles capacités voulez-vous qu’elle réveille afin de les

294
utiliser maintenant ?
L : Les capacités de guérison en font partie, mais dans une
moindre mesure. Il s’agit plutôt d’une pensée, la guérison de la
pensée de la planète.
D : Que voulez-vous dire ? Je sais que la planète est un être
vivant.
L : Les pensées qui entourent la planète et sont sur la planète,
ont besoin d’être soignées pour que la planète et les gens guérissent.
Ce sont les pensées qui tuent la planète et les gens.
D : D’où viennent ces pensées ?
L : Ces pensées se manifestent dans les royaumes inférieurs,
dans les royaumes plus denses du physique. La cupidité, la tromperie.
Toutes ces choses qui ne font pas partie de la conscience pure
d’amour que nous connaissons sous le nom de Dieu. Elles ne
viennent pas de Dieu. Elles viennent du physique.
D : Et ce qui doit être soigné ?
L : Oui ! Et c’est cela la deuxième venue. Cela fait partie du
Second Avènement du Christ, comme vous l’appelez. Quand la
conscience de la planète changera, ce sera la guérison.
D : J’ai toujours su qu’il ne s’agissait pas de la venue d’une
personne.
L : C’est la conscience. C’est ainsi que vous sauriez le nommer.
On peut le dire de bien des façons. Quand Jésus est venu, Il a été
capable d’incarner la conscience christique. Il était et est un éclaireur,
pour vous montrer le schéma de pensée, la forme de pensée. À quel
point elle est puissante ! Et c’est ce qui nous aide à nous connecter.
D : Ainsi, vous, de ce côté-ci, voulez que la conscience
christique revienne sur cette planète ?
L : Oui. C’est la seconde venue. Nous devons soigner les
pensées négatives de la planète, les panser et les guérir. Cela fait
partie du travail qu’a à faire Laura.
D : On dirait que c’est une tâche immense ! Comment est-elle
supposée y arriver ?
L : Grâce à ses pensées. En aidant les gens à changer leurs
pensées – en leur rendant leur pouvoir pour qu’ils le rendent à
d’autres. Elle verra de nouvelles compétences se développer au fur
et à mesure, et de nouvelles manières de le faire. Les occasions se
présenteront à elle. Et elle le sentira maintenant dans son cœur
quand l’occasion se présentera. Elle s’en souviendra et sentira cette
expérience. Nous devions lui faire vivre une expérience dont elle se

295
souviendrait. Garder l’esprit aussi clair et pur que possible. Elle doit
enseigner la méditation et la conscience de la pensée pure aux gens.
En leur apprenant à se servir de leurs pensées pour s’éveiller
spirituellement. En changeant les formes pensées ! Les gens créent
de nombreuses entités négatives par leurs formes pensées.
D : Il ne s’agit pas de vraies créations de la Source alors. Ce
sont seulement des formes pensées qui ont été créées à partir des
pensées des gens ?
L : Oui, Oui. Et certaines d’entre elles ne sont pas bonnes. Je
dois donc nettoyer ces formes pensées, laver les murs des
moisissures qui s’y développent. On pourrait dire que la moisissure
est une énergie négative ou un démon, si vous voulez. Mais les nôtres
vont venir et vont lessiver les murs.
D : C’est en rapport avec l’idée que les pensées sont des
choses.
L : Oui. Une mauvaise action, le libre arbitre, l’usage de
médicaments ou drogues crée. Ceux qui servent dans les royaumes
supérieurs peuvent disperser et dissoudre ces énergies, et les
renvoyer à la Source. C’est pourquoi je suis née, pour les renvoyer à
la Source, pour qu’elles soient transformées en positif.
D : Ainsi, ce n’est pas physique. C’est simplement de l’énergie
créée par les gens. (Oui) Mais est-ce différent des élémentaux ?
L : Oui, c’est différent des élémentaux, tout comme nous
sommes différents des élémentaux. Et tout comme nous causons des
méfaits, eux aussi en causent.
D : Je me suis imaginé qu’ils étaient comme une forme basique
d’énergie.
L : Oui, et eux aussi ont des formes pensées. Nous devons donc
tous supporter les formes pensées les uns des autres. Nous sommes
tous concernés par les affaires des autres. (Rire)
D : C’est pourquoi, quand des personnes vont dans certains
endroits, elles s’y sentent mal à l’aise ou gênées ?
L : Oui, elles ressentent ces énergies négatives. Les gens les
appellent ‘entités’, vous pouvez les appeler ‘démons’, vous pouvez
leur donner le nom que vous voulez.
D : C’est de l’énergie résiduelle laissée dans ce lieu par
quiconque y a vécu ?
L : Cela se pourrait. Il y a de multiples facettes à cette question.
Trop, beaucoup trop.
D : Et il y a d’autres endroits qui inspirent un sentiment très

296
positif et qui élève.
L : Oui. C’est très réel. Très réel. Au début, quand je me suis
allongée et ai commencé à pleurer, je rentrais vers la Source. L’amour
pur que je ressentais. Il venait vers moi, et c’est pourquoi c’était en
train d’effacer tout ça et de le sortir de moi. Nous avons ainsi pu nous
rencontrer au plus haut niveau vibratoire que je pouvais supporter.
J’en suis si reconnaissante. Rien que ce simple souvenir, c’est si
merveilleux.
D : Ainsi, une partie du travail de Laura est de transformer cette
énergie en énergies des plus élevées afin que nous puissions
changer les pensées du monde. Comment voulez-vous qu’elle fasse
ceci ?
L : Des cours, des séminaires, des brochures, des livres, peu
importe, elle arrivera à le réaliser. On le lui donnera et elle sera guidée.
D : Mais comment enseigner une telle chose ? Qu’est-ce qu’on
dit de faire aux gens ?
L : Commencez par la méditation, montrez-leur comment les
pensées deviennent des choses réelles par la kinésiologie de base.
Commencez par les rudiments de la méditation. En commençant à
leur enseigner comment changer les schémas de pensée et leurs
pensées. Même si ce n’est qu’avec un mot, une chose pour les aider
à les manifester, montrez-leur comment le manifester dans leurs vies.
Commencez doucement. Ainsi, commencez avec des livrets ou des
brochures à distribuer pour aider les gens. Pour que nous changions
leurs vies, pour que cela change les schémas de pensée, et puis qu’ils
le répandent, et qu’ils le propagent.
D : Pour finir, cela va changer le monde entier.
L : Nous l’espérons.
D : Comment voulez-vous que les gens changent leurs énergies
dans leurs propres maisons, parce que c’est par là qu’il faut
commencer, non ?

Je voulais un genre de rituel que les gens puissent suivre.

L : Bénédiction. Des bénédictions sur la maison. Bénissez


l’espace, positif, que la paix soit sur cette maison. Que la paix soit sur
cette maison. Bénissez votre maison, puis bénissez votre propre
maison, bénissez-vous vous-mêmes. Votre corps. Parce que c’est
votre maison, votre foyer. Bénissez ce foyer, bénissez cette maison.
Que la paix soit sur cette maison. Je demande que toutes les choses

297
nocives et négatives soient envoyées vers la Source. Relâchez-les
vers la Source. Et que tout ce qui est nocif et négatif ici soit
transformé en amour et en meilleures et plus élevées. Des choses
simples, écrivez-les sur un miroir dans la salle de bain. Répétez-les
tous les jours pour que cela commence à faire partie de leur structure
cristalline. Écrivez les choses les plus simples pour commencer :
amour, paix, pardon. Il n’est même pas important qu’ils aient ce sens
au début. Ils peuvent dire : « Amour, paix, pardon », si c’est nécessaire.
Et se pardonner à eux-mêmes, s’aimer eux-mêmes.
D : Les gens trainent tellement de choses dont ils veulent se
débarrasser.
L : Oui, et ils verront que quand ils changeront cela, toutes ces
autres choses vont s’éliminer et leurs vies commenceront à aller
mieux. Ils feront que la vie d’autres personnes aille mieux aussi.
D : Ensuite cela se répand progressivement jusqu’à ce que
l’effet touche le monde entier ?
L : Oui. Il existe certaines personnes très puissantes. Leurs
pensées sont puissantes. Et nous avons besoin qu’elles pensent avec
force.
D : En ce moment, il y a beaucoup de négativité dans le monde.
L : Beaucoup de dépression.
D : Est-ce que ceci s’approche de l’idée de créer la nouvelle
Terre ?
L : Oui, oui, cela en fait partie.
D : En changeant les pensées. (Oui) Alors les pensées
négatives vont rester avec la vieille Terre. (Oui) Quand nous avons
commencé aujourd’hui, j’ai pensé que nous irions voir des vies
passées. Cela n’a pas été le cas.
L : Elles ne comptent pas pour l‘instant. Pour Laura, il est
important d’apporter ces choses qu’elle connaissait d’avant dans ce
royaume pour aider les gens à lâcher les choses du passé et à aller
de l’avant.
D : Alors, nous n’avons pas à nous inquiéter d’où nous étions
dans le passé.
L : Certaines personnes en ont besoin, et ces vies sont très
pertinentes parce que cela aide à comprendre et guérir. C’est très
important, mais à partir de là il faut avancer vers la nouvelle pensée.

La Lumière est entière. Elle doit expérimenter l’individualité.


C’est très similaire à ce que j’ai découvert au sujet des plantes et des

298
animaux. Ils font partie d’un groupe et opèrent en tant que tel, même
s’ils sont également des individus. Pour qu’ils puissent progresser
vers le stade humain, ils doivent développer une individualité, une
personnalité. Les humains accomplissent souvent cela en leur
témoignant de l’amour et en leur donnant une personnalité. Cela les
sépare de l’esprit de groupe et marque le début de leur progression.
Ils doivent le faire afin de pouvoir expérimenter le fait d’être humain.
Nous faisons tous partie de groupes. De l’intérieur de nos corps et
jusqu’au retour à la Source.

299
Chapitre 18

L’étincelle se Sépare

Nous venions juste de quitter une régression vers une vie


passée normale où l’autre personnalité venait de mourir. J’ai déplacé
Edith pour essayer de trouver une autre vie antérieure, parce que
celle que nous avions découverte était courte et qu’il nous restait du
temps pour continuer à explorer. Parfois le subconscient va en
montrer plus d’une ayant du sens pour le client. Au lieu d’entrer dans
une autre vie, elle s’est retrouvée comme faisant partie d’une
magnifique lumière. « Je monte. C’est comme être la lumière, et être
dans la lumière. Ce n’est pas une lumière blanche. C’est une lumière
dorée. Elle est partout, mais je crois que je fais, moi aussi, partie de
cette lumière. Je crois que je suis… de la lumière. Je n’ai pas de corps
physique. C’est un merveilleux sentiment, mais ce n’est pas ce que
j’attendais. Ce n’est pas comme une lumière vivante. Il s’agit de
petites étincelles d’or, mais elles ne forment qu’un et j’en fais
simplement partie. »

D : Vous sentez-vous seule, ou y a-t-il d’autres êtres autour ?


E : Je n’ai pas l’impression d’être… un être. C’est l’impression
d’être – comment le dire ? Une parmi une multitude, mais qui
deviennent toutes une. C’est une appartenance, et faire partie de
l’unité. Rien ne se sépare, tout en étant séparé, mais sans l’être. Je
veux dire, je peux identifier mon point, mon étincelle, mais mon point
fait partie de tous les autres points quelque part. Il y a d’autres points.
Il y a beaucoup de points. Mais il n’y a pas d’impression d’être seul,
ou d’être séparé. Je peux dire que c’est mon point. Le sentiment
d’être individuel parmi tous les autres existe, en même temps que de
faire un avec la lumière, d’en faire partie.
D : Communiquez-vous avec ces autres points ?
E : Au travers des sentiments. Comme si la communication
avait un sens d’unité. Il n’y a pas l’impression d’être séparé. Et je sais
que c’est étrange, parce que je peux distinguer que mon point est
différent.

300
Elle avait beaucoup de mal à essayer d’expliquer un concept
qui lui paraissait aussi étrange. Elle faisait beaucoup de pauses et
hésitait, ce que j’ai gommé ici. J’ai décidé de la faire avancer vers le
moment où elle a décidé de quitter ce bel endroit. Elle l’a décrit
comme un conduit de lumière se détachant de la grande lumière. Elle
a observé comment elle avait choisi un point (ou une étincelle)
individuelle et l’avait emporté(e). « Elle descend, et fait partie de
l’âme qui va naitre. Elle fait partie de ce qui est placé à l’intérieur, de
ce qui nait. Ce n’est qu’un aspect de ce qui est placé à l’intérieur.
C’est comme d’observer une cellule. Quelque chose qui se divise en
deux ou trois, et vous voyez cela entrer dans cette chose ronde, la
cellule. Cela fait partie de ce qui nait et qui… grandit. Je n’ai pas
l’impression que ce soit forcément une personne. Cela peut être une
personne, mais également autre chose par nature. Ce n’est pas tout
ce qui entre. Ce n’est qu’un aspect. Juste ce petit point. Mais c’est lié
à sa partie spirituelle. »
Apparemment, ils n’ont pas été consultés sur ce point, le point
ou l’étincelle a simplement été choisie par le conduit de lumière et
emportée vers la Terre pour y être déposée. Elle a fait de son mieux
pour décrire le processus. « C’est comme de s’incarner en une
personne. Quand cela va devenir une personne. Pendant que cela
devient une personne. Mais avant d’y aller, il y a déjà quelque chose
et elle s’y joint. »

D : Qu’est-ce qui est déjà là ?


E : C’est comme si le spirituel se joignait au physique. Le
physique est là, et ensuite l’esprit est placé dedans. C’est à cela que
ça ressemble. Comme s’il devenait l’esprit, mais le véhicule est là, et
ensuite l’esprit est placé dedans.
D : Avez-vous senti le rayon de lumière qui vous a fait
descendre ?
E : Oui. C’est une lumière blanche, plus claire que la lumière
dorée. Elle est légèrement dorée, mais elle est plus vive. Et elle porte
le point, ou moi. Je ne me sens plus comme un point maintenant,
mais comme une énergie placée dans le physique. Le processus est
agréable. Je continue à me sentir faire partie du tout. Je ne me sens
pas coupée du reste. Je ne me sens pas séparée. Je suis là, mais je
continue à avoir le sentiment d’être une avec le reste. Je suppose que
c’est étrange, parce que c’est une situation différente.
D : Et ensuite, la lumière qui vous a amenée s’en va ?

301
E : C’est exact. Mais les autres sont toujours là d’une certaine
manière.

Elle réalisa ensuite qu’elle était née dans quelque chose en


tant que lumière, et découvrit qu’elle était une plante. « J’en faisais
partie et ça poussait. Mais quand elle s’est ouverte, j’étais au centre.
Maintenant je l’observe. Je n’en fais plus partie. Cela se poursuit sans
moi maintenant. Je suis de l’autre côté, et je n’ai plus l’impression
d’être encore ce point. Je suis une conscience qui observe. Mon
travail consistait à faire pousser la plante, mais maintenant je n’y suis
plus. Ce travail est fait. Maintenant, à ce stade, j’ai le choix de la tâche
que je veux accomplir ensuite. Je peux choisir. Je peux repartir et être
un autre point, une entité. Les points peuvent choisir de faire partie
de ce processus de croissance, ou ils peuvent faire d’autres choses.
C’est un choix. C’est un temps. C’est juste une connaissance. »

Tout cela avançait trop lentement, alors je l’ai fait avancer


jusqu’à ce qu’elle prenne une décision au sujet de ce qu’elle voulait
faire ensuite. Essayer de comprendre ce qu’elle voyait était
également troublant. Elle a vu un homme, un soldat, dans une
situation de guerre. « J’essaie de me l’imaginer, ou de voir si je suis
censée l’aider. Non, je n’ai pas l’impression d’être cet homme, alors
je ne sais pas pourquoi je suis là. Je pense qu’il doit prendre une
décision. Je me vois comme une couleur rouge qui l’entoure. Il y a des
couleurs jaunes. Il y a des couleurs orange. Je fais partie de la couleur
rouge autour de lui. Il n’y a pas que moi. Il y en a d’autres : nous
l’aidons à prendre une décision. C’est comme une énergie de force
qui est présente et qui peut l’aider. Il y a de l’orange et du jaune, mais
moi, je fais partie du rouge. Je pense que c’est une situation de guerre.
Je pense qu’il est en train de décider s’il tue quelqu’un ou non. Nous
sommes juste une influence pour l’aider à décider s’il existe un
meilleur moyen que de tuer. Pour essayer et l’aider à trouver ce
meilleur moyen, ou un autre moyen. C’est une décision. Et je me vois
faisant partie du rouge qui essaie de l’influencer, ou de l’aider à
prendre une meilleure décision. »
Même si cela semblait la déconcerter, elle semblait être un
genre d’esprit gardien et était envoyée en mission pour aider
quelqu’un. J’ai décidé de lui faire quitter la scène, et de permettre à
l’homme de prendre sa décision. J’ai ramené Edith dans son corps,
et ai appelé le subconscient. Je voulais surtout en savoir davantage

302
sur le conduit de lumière dorée, parce que je n’en avais encore jamais
entendu parler.

D : Elle a dit qu’elle faisait partie de la lumière blanche, la


lumière dorée, comme l’un des dizaines de milliers de petits points.
Puis, un conduit de lumière dorée est descendu. Et alors ?
E : C’est plutôt comme une volonté divine, une intention. C’est
quand surgit un nouveau besoin. Comment le besoin est satisfait par
la volonté divine.
D : Elle n’avait donc pas de décision à prendre. Tout a été réglé
pour elle ?
E : Oui. Elle faisait partie de la lumière dans le conduit. Le
conduit est entré dans la lumière. Il a déposé ce point dans ce qui
était en train de pousser. Cela faisait partie de l’être spirituel implanté
dans le physique.
D : Est-ce un autre conduit que la Source ?
E : Non, ce n’en est qu’un aspect. Cela fait partie de la volonté
divine en action. C’est la satisfaction d’un besoin. C’est un processus.
Pas le processus, mais un aspect du processus qui fait que ça arrive.
D : Et ensuite, vous avez le choix ?
E : Comment expliquer cela. Il y a une satisfaction dans les deux
cas : quand vous êtes activé, ou quand on vous a donné le choix. Ce
sont des royaumes différents.

C’était un intéressant choix de mots. « Quand vous êtes


activé. » Apparemment, avant vous faites partie de la Source et êtes
plutôt heureux d’y rester. Puis, quand vous en êtes retiré, vous êtes
activé pour devenir une entité qui fonctionne de manière séparée
(point, étincelle, etc.) Ensuite, un processus différent est lancé.

D : Au début, vous n’avez pas réellement le choix ? Et par la


suite, on vous donne ce choix ? Est-ce exact ? J’essaie de
comprendre.
E : J’essaie d’expliquer. Je n’ai pas l’impression que l’un existe
avant l’autre. Sauf dans ce cas, c’est la manière dont cela s’est passé.
Il y a deux états différents, mais il y a malgré tout satisfaction, lorsque
vous choisissez d’être dans cet état ou d’être en service ; lorsque
vous acceptez votre mission, ou vous pouvez être dans un état où
vous choisissez votre mission.

Le point le plus intéressant que j’ai trouvé dans cette


303
régression était la mention du conduit de lumière dorée. J’ai parlé à
de nombreuses reprises de la Source, le grand soleil central, la
magnifique lumière blanche, d’où nous venons tous. Il a été décrit de
nombreuses fois que nous nous en séparons et devenons physiques.
Mais c’était la première fois que cette partie du processus était
mentionnée. Apparemment, toutes les petites étincelles, les âmes
individuelles, sont satisfaites de rester dans l’éternelle béatitude.
Jusqu’à ce que quelque chose décide qu’il est temps pour l’une
d’entre elles de s’en séparer et d’entamer son voyage
d’apprentissage et d’évolution. Puis, le conduit doré se sépare de l’Un
et agit comme une méthode de livraison pour escorter l’étincelle
arrivante vers le réceptacle qu’elle doit occuper pour la première fois.
Alors, le processus en cours commence.

304
Chapitre 19

L’orbe

Les premières impressions de Jane ressemblaient à un pays


imaginaire, tellement elles étaient idylliques. Elle a décrit une
magnifique scène bucolique où elle se voyait allongée dans l’herbe
d’une prairie parmi les papillons et les oiseaux, et percevait le
bruissement d’un ruisseau dans le bois tout proche. Il y avait même
un peu de poussière de fée étincelante tout autour.

« La scène change à présent. C’est très étrange. Des choses


qui n’ont rien à voir là, surgissent d’un coup. À présent, je vois une
tribu à la peau sombre apparaitre sur ma droite, et ils s’accroupissent.
Ils observent. On dirait qu’ils me regardent. Je les vois tous vers là
d’où je viens, même si je ne sais pas ce que c’est. On dirait que je ne
fais qu’observer. (Pause) Très étrange. Pour moi, cela ressemble à un
orbe. Il est entre le rose et le rouge. Pas un rose vif, plutôt fuchsia, je
dirais. C’est très bizarre, comme si je n’étais qu’un orbe qui flottait
par-ci, par-là en observant la scène.

D : Est-ce ainsi que les gens vous voient ?


J : Je sens et je vois tous leurs yeux fixés sur moi. Je ne sais pas
ce qu’ils voient. Ils me regardent passer. Maintenant les choses
changent si vite. D’abord, j’ai senti que je voyageais le long d’un lit de
rivière asséché, et les gens étaient sur la rive. On dirait que je suis
simplement cet orbe, et que j’observe ce qui se passe à l’extérieur.
Mais ça change sans cesse. Cela ne reste pas pareil pendant très
longtemps. J’ai dépassé la tribu, et suis arrivée dans le lit sablonneux
d’une rivière asséchée. Maintenant, il y a ces arbres des deux côtés.
Je poursuis simplement ma route. C’est très étrange. Les scènes
continuent à changer si vite que je n’arrive même pas à m’imaginer
ce que c’est. J’ai l’impression que je ne fais qu’observer et voir…
Maintenant je vois des singes dans les arbres sur les côtés. Et je suis
passée devant des immeubles qui ont l’air… Ça va si vite. Je n’ai pas
conscience de faire quelque chose, seulement de voyager et
d’observer.

305
D : Vous avez donc l’impression que votre corps c’est l’orbe ?
Ou êtes-vous à l’intérieur de l’orbe ?
J : Je ne sens pas de corps. Je sens seulement l’orbe, et je vois
l’orbe.
D : Et vous pouvez aller là où vous voulez.
J : Je ne suis pas sûre que ce soit là où je veux aller, ou si c’est
là où je suis programmée pour aller. Mais maintenant que vous me le
demandez et que j’y ai pensé, eh bien, si c’est là où je veux aller, alors
je veux aller à l’océan. Et m’y voilà ! Alors, peut-être que je peux
simplement aller là où je veux. On dirait que je me déplace
légèrement au-dessus du sol, et que je traverse toutes ces différentes
scènes. Et maintenant, je n’ai pas l’impression d’être programmée.
Je crois qu’il y a des programmes, et un certain contrôle, pas l’un ou
l’autre.
D : Voyons d’où vous êtes venue en tant que cet orbe. Si vous
êtes programmée, voyons qui vous a programmée. Et nous pouvons
le faire très facilement en revenant en arrière. D’où êtes-vous venue
en tant qu’orbe ? Où avez-vous commencé ce voyage d’observation ?
J : Je sens que je suis aspirée en arrière, me déplaçant très
rapidement à reculons. (Pause) Je vois un genre de machines. Elles
sont d’un gris argenté avec un genre de matériau comme celui des
lunettes de soleil à l’intérieur. Et je me déplace à reculons à travers
celles-ci. Elles sont sur mes côtés, et je me déplace en arrière.
D : Où est cette machine ?
J : Dans le ciel. C’était une lumière, et maintenant je travers
l’obscurité. On dirait que je suis retournée dans une étoile. Comme si
j’avais plongé vers sa surface et m’y serais mêlée. Je vois des étoiles
tout autour, et on dirait que je suis allée directement dans l’une
d’elles.
D : Mais la machine était là dehors dans l’espace ?
J : Il y en avait plusieurs, et elles paraissaient toutes identiques.
Elles voyageaient à côté de moi quand je suis partie à reculons. Je les
ai traversées. Nous ne voyagions pas ensemble, mais j’y suis passée.
D : Puis, vous êtes allée vers cette étoile et avez fusionné avec
elle ?
J : Oui, comme une goutte d’eau qui frappe la mare, elle
éclabousse et puis se confond avec elle, jusqu’à ce que tout soit
aplani.
D : À quoi cela ressemble-t-il ?
J : C’est vraiment une bonne impression. Cela me rend triste.

306
C’est si bon.
D : Avez-vous le sentiment d’être seule, ou y a-t-il quelqu’un
avec vous ?
J : Tout est un, tout est là. Je fais partie du Tout. Nous sommes
tous identiques, et nous sommes tous là. C’est juste une forme. C’est
argenté, presque comme une boule de mercure, quand tout se
rassemble. C’est tout doux et argenté. Ce n’est pas là que j’ai été
formée – comment j’ai été créée, mais c’est très confortable, et c’est
familier. C’est bien, c’est tout. Mon cœur est allègre. Je me suis
fondue dedans, mais c’est agréable.
D : C’est une chose importante, tant que c’est agréable.
Maintenant, déplaçons-nous au moment où vous avez quitté ceci et
que vous avez entamé ce voyage. Quelqu’un vous a-t-il dit de le faire ?
J : Ce n’est pas que quelqu’un me l’ait dit. Personne ne vous dit
quoi faire. Nous le savons tous, c’est tout. Toutes les parties de nous
qui vivent ici savent simplement que c’est ce que nous sommes
censées faire. Et nous le faisons.
D : Ainsi, personne ne vous dit de le faire. Vous savez
simplement que vous devez le faire.
J : Oui. Ce n’est pas une question. Ce n’est pas une discussion.
C’est juste que quand nous savons que le moment est venu, nous y
allons.
D : Qu’êtes-vous supposé faire ?
J : J’observe. En avançant, j’ai récupéré ma propre forme du
Tout. Et on aurait dit que j’ai été expulsée du Tout, et ai parcouru à
très grande vitesse le chemin que je viens juste de faire en arrière.
D : Quelle était la forme que vous avez prise quand vous vous
êtes détachée ?
J : C’était un orbe argenté. C’est un cercle qui se détache du
Tout, mais ensuite le Tout fusionne à nouveau pour redevenir lisse. Et
c’est la même chose quand je reviens.
D : Vous sentez donc tous que c’est ce que vous devez faire :
partir et voyager par vos propres moyens ?
J : Oui, c’est ce que nous faisons. Nous voyageons, nous
observons, nous revenons. Et on dirait que, quand je reviens dans le
Tout, les informations sont simplement absorbées.
D : Savez-vous ce qui se passe ensuite avec l’information ?
J : Nous observons, et il m’apparait que c’est principalement la
Terre. Mais d’autres planètes sont également sous observation. Nous
les observons et les aidons.

307
Apparemment, les âmes ou esprits faisaient leur travail sous
cette forme en tant qu’observateurs. Ils rassemblaient des
informations et les ramenaient. Ils allaient aussi aider de diverses
manières dans leur forme spirituelle, même s’il y avait des limitations
évidentes. Mais quelque part, le long de cette ligne, il a été décidé
qu’ils pouvaient avoir plus d’influence s’ils vivaient dans un corps
physique et avaient un contact direct avec les humains. On peut
débattre sur le fait qu’une manière ou une autre soit plus efficace.
Cela est également valable pour le nombre croissant de gens dont je
découvre, qu’ils sont des primo-incarnés, ici sur Terre. C’est pourquoi
la Terre est si perturbante et étrangère pour eux. Peut-être a-t-on
pensé qu’ils seraient plus efficaces s’ils étaient frais et nouveaux, et
non encombrés par les vies passées et le karma. Ils n’auraient pas
non plus de désillusion à vivre dans la négativité de la Terre pendant
de nombreuses vies. C’est donc une explication pour le grand nombre
d’esprits nouveaux et frais qui arrivent en ce moment.

D : Alors, quand les informations sont ramenées et absorbées


par le Tout, qu’en fait-il ?
J : De ce que je comprends, nous observons et aidons là où
nous le pouvons. C’est un travail de surveillance, d’observation pour
voir ce qui se passe, et en rapporter les informations. On voyage
partout, et on émet une énergie pour aider autant qu’il nous est
possible dans l’immédiat. Il y a un genre d’énergie émise au cours de
ce voyage. Je vois qu’elle n’est pas exactement identique, mais
ressemble à la dispersion de poussière de fée. Je vois un type
d’énergie qui est plus ou moins répandue. De nombreux orbes le font.
Il y en a tellement qui quittent le Tout pour venir. Je vois une énergie
répandue sur la Terre et mise à disposition pour notre usage. Certains
l’utilisent et d’autres, non. Certains sont dans le négatif, et donc ne
savent pas que cette lumière existe et est là. Mais l’énergie est
répandue. C’est ce que je fais.
D : Avez-vous voulu entrer dans un corps physique à un
moment donné ?
J : Je l’ai fait. Pendant que j’observe, nous savons quel est notre
travail. C’est ce que nous faisons et nous ne le remettons pas en
cause. Nous savons simplement que c’est cela notre but, et nous le
faisons. Ensuite, nous revenons, et c’est tout.
D : Alors, à l’occasion, vous entrez dans un corps physique ?
J : L’énergie qui est dans l’orbe a déjà été dans des corps

308
physiques auparavant. Mais cela ne semble pas simultané,
cependant. De ce que je sens dans la forme de l’orbe, on dirait qu’il
s’agit d’une expression différente, et d’une expérience différente du
physique. Quand je voyage ainsi, je fais mon travail et je reviens au
Tout. Mais une partie de l’énergie qui est dans l’orbe est, à d’autres
moments, dans une forme physique.
D : Seulement une partie de l’énergie ?
J : Oui, c’est ce qu’on dirait.
D : Serait-ce ce que les humains appellent une « âme » ? Ou un
esprit ? Ou y a-t-il une différence entre ceci et l’orbe ?
J : L’orbe est simplement une autre forme prise par l’âme.
D : Ainsi, elle peut laisser une partie de son énergie dans un
corps humain ?
J : Oui. J’ai l’impression que l’énergie dans l’orbe est une
expression que peut prendre ou a pris l’âme, et que le corps humain
en est une autre expression.
D : Pourquoi décider d’entrer dans un corps humain ? Y a-t-il
une raison de cesser d’être un observateur ?
J : Juste une expression différente, elle fait une certaine
expérience en tant qu’orbe, puis l’énergie peut choisir d’aller dans un
corps humain. Il y a beaucoup d’expressions, ce n’en sont là que deux.
Mais cent pour cent de la pleine énergie n’est jamais une seule
expression, elle se divise entre de multiples choses, parmi beaucoup
d’autres – je continue à entendre le mot « expression, expérience » et
qu’elle est répartie sur beaucoup d’expressions différentes.
D : Y a-t-il une raison pourquoi cent pour cent n’entreraient pas
dans une expérience, une expression ?
J : Je comprends qu’il y a plus d’une raison à cela. L’une d’entre
celles, c’est que, si cent pour cent entraient dans un corps humain,
par exemple, ce serait trop d’énergie pour vivre dans un corps humain.
Il n’y a qu’un pourcentage de cette énergie qui y entre.
D : Est-elle trop puissante ?
J : Oui. Et l’autre raison, c’est simplement d’expérimenter
autant de choses que possible en même temps. Il n’est pas
nécessaire d’être à cent pour cent quelque part.
D : Pour expérimenter autant que faire se peut, pour ramener
autant d’informations que possible.
J : Quel que soit le rôle choisi, quelle que soit l’expression
qu’elle choisit dans ces moments-là. Je vois le Tout, la Source, et puis
les différentes étincelles qui s’en détachent comme des âmes

309
individuelles. Ensuite, ces âmes qui s’en détachent en différentes
expressions selon ce qui est choisi. Et je les vois toutes sortir du Tout,
de l’immense lumière. C’est comme si chacun était une petite trace
lumineuse tournant encore et encore en sortant du Tout. Elles
tournent autour et y reviennent, et repartent. Et tout cela se fait en
même temps. Mais, elles commencent toutes au même endroit et
s’en détachent, et y reviennent. Et tout ce qu’il y a là.
D : J’essaie de le comprendre. Quand vous expérimentez, vous
expérimentez à la fois le positif et le négatif, n’est-ce pas ? (Oui) Y a-
t-il une raison à cela ?
J : On me dit que tout est juste question de connaissances et
d’informations, et de sagesse pour faire la différence, parce que nous
nous séparons de la Lumière, du Positif. En voulant expérimenter
quelque chose de différent, et c’est le cas maintenant. Et nous
essayons tous de retourner au Tout et vers la Lumière. Pour compléter
à nouveau le cycle.
D : Que se passe-t-il quand complétez le cycle et rentrez
finalement ?
J : Nous repartons à nouveau.
D : Vous voulez recommencer tout à zéro ?
J : Peu importe la manière que nous choisissons. Ce n’est pas
toujours forcément la même chose. Et je continue à tout voir. C’est
comme de petits rayons de lumière qui se détachent et tournent
autour d’un globe, sauf que je ne vois rien au centre. Mais cela crée
une forme de globe, et ils se séparent individuellement en allant dans
toutes ces différentes directions en tournant autour. Puis ils
reviennent. Mais je ne vois pas la fin quand chaque courant de vie,
chaque expression revient dans le Tout. Je continue à voir le cercle,
et encore le cercle. Je ne vois pas ce qui se passe si et quand toutes
les étincelles individuelles décident de rester là.
D : Oui, ce qui se passerait si, soudain, tout le monde disait :
« Je ne veux plus repartir » ?
J : Il y en a suffisamment qui veulent partir pour faire que le
cycle se poursuive. Je ne vois pas le moment où ils reviennent tous et
ne repartent plus. Je ne vois pas cette partie. Je vois simplement le
cercle avec toute ces lumières qui tournent sans cesse autour. Et qui
reviennent à la Source, puis s’en détachent à nouveau. Et pas toutes
les mêmes, et pas toutes en même temps, et pas immédiatement,
mais c’est un cercle. Finalement, chaque étincelle repart quelle que
soit l’expression ou les expressions qu’elle a choisies. Il se peut qu’il

310
y en ait plus d’une à cette période.
D : Comment vous sentez-vous à ce propos ? Est-ce ce que
vous aimez faire ?
J : Je trouve cela presque amusant. C’est comme si nous
continuions à tourner encore et encore autour, et c’est bien ainsi. Et
quand nous revenons à la Source, nous voulons repartir, ou nous
repartons. Mais ce n’est pas toujours humain, alors nous ne vivons
pas toujours l’expérience en tant qu’humains. Il y a d’autres
expressions, alors ce n’est pas toujours la même chose. Mais, de voir
que nous allons et venons sans cesse, me fait rire.
D : Quelles sont ces expressions qui ne sont pas humaines ?
J : Je vois de la vie sur d’autres planètes et dans d’autres
dimensions, et des périodes de repos. Différents choix.
D : Juste pour apprendre et observer, le plus souvent ?
J : Et parfois, juste pour se détendre. Parfois pour avoir
simplement un temps pour être plus intégré, plus tranquille. C’est une
expression différente du physique. Mais il existe d’autres endroits à
visiter qui sont plus sereins et plus détendus. Et nous choisissons d’y
aller simplement pour l’expérience.
D : Donc, même vous, vous vous fatiguez à refaire sans cesse
les mêmes choses ? (Oui) Quels sont ces endroits où vous allez vous
reposer ?
J : J’en vois un qui est bleu, semble paisible et tranquille. Il y a
aussi une lenteur. L’image que j’obtiens pour l’expliquer, c’est comme
de flotter dans l’eau sans rien faire. C’est presque comme dans le
sein maternel. Ou de flotter en se sentant paisible.
D : Quelqu’un vous dit-il de repartir ?
J : Je n’ai pas l’impression que quelqu’un me dit quoi faire. Je
ne vois aucune différence dans l’autorité ou une chose ce genre. Cela
ressemble simplement à un lieu de repos. Et quand il est temps, vous
le savez, et vous passez à la suite.
D : Entre temps, vous accumulez les informations de
nombreuses vies, expériences et expressions ?
J : Et on récupère, en particulier du physique, du monde en 3-
D. C’est physiquement, mentalement et émotionnellement épuisant.
C’est un tour de montagnes russes à grande vitesse. Je vois que
quand nous quittons le physique, c’est comme si les contours de
notre champ énergétique étaient effilochés et irréguliers. Alors, nous
pouvons aller dans cet endroit que je vois pour nous détendre et
récupérer. C’est un recentrage de notre énergie.

311
D : Une récupération. (Oui) Ce n’est donc pas une tâche facile
que d’expérimenter la vie physique, en tant qu’humain.
J : Non. Ce n’est pas une tâche facile, mais c’est un choix et
une expression, voilà tout. Et c’est une expérience que nous avons
orchestrée nous-mêmes. Cela devient alors beaucoup plus facile
pour celui qui intègre cette idée.
D : Mais vous savez comment sont les humains, ramenons les
choses de l’image d’ensemble à la routine. Nous sommes prisonniers
de nos émotions, pas vrai ?
J : Oui, c’est cela, en effet.

J’ai pensé ensuite qu’il était temps d’appeler le subconscient


afin d’obtenir des réponses aux questions de Jane. Toutefois, la
manière dont elle avait répondu, laissait entrevoir que j’étais
probablement déjà en contact avec cette partie qui possède toutes
les réponses. Mais elle a dit que je pouvais appeler le subconscient
si je voulais. « Pourquoi avez-vous choisi cette expérience pour Jane
aujourd’hui ? »

J : Elle était curieuse de savoir si elle avait vécu des vies sous
d’autres formes, et nous voulions qu’elle le voie. Nous voulions aussi
qu’elle sache que son but était d’aider.
D : Vous essayiez de lui montrer comment tout avait commencé,
d’où elle venait ?
J : C’est tellement plus grand que là où elle se trouve
maintenant, tellement plus. C’est parfois difficile, en étant pris par la
routine quotidienne, et en perdant de vue l’image d’ensemble. Elle
est venue dans ce monde et a choisi cette vie pour pouvoir
expérimenter pleinement tout ce que peut ressentir un humain. De
s’en servir pour aider d’autre personnes qui peuvent être perdues et
en lutte, et qui ont besoin de quelqu’un à qui se relier.

La souffrance animale affectait énormément Jane. Elle voulait


une explication pour sa réaction sur ce sujet.

J : Oui, elle se bat toujours avec la réaction humaine, et c’était


là l’une des plus dures pour elle. Elle comprend les choix humains,
aussi mauvais ou négatifs qu'ils puissent paraitre en surface. Mais
en ce qui concerne les animaux elle a du mal à comprendre, c’était
très dur pour elle. Elle devrait pourtant savoir qu’eux aussi font des
choix, et se sont portés volontaires pour venir, vivre et mourir. Et quoi
312
qu’il se soit passé ou va leur arriver, ils ont également fait ce choix.
Ils ne sont pas dénués d’options.

Ceci ressemble aussi au primo-incarné japonais du chapitre 15,


où la personne s’est vue flottant à travers divers paysages en
observation.

313
Chapitre 20

Le Temple Du Savoir

Sandra est médecin naturopathe en Californie où elle dirige un


cabinet avec succès. Elle a étudié la médecine avant de décider de
mettre ce savoir au service de la naturopathie. Elle a également
étudié l’acuponcture et la médecine chinoise.
Quand elle est descendue du nuage, elle s’est retrouvée au
pied d’une montagne. « Je ne sais pas si j’ai fait tout le chemin
jusqu’ici, ou si j’ai été… J’ai envie de dire ‘téléportée’. Je n’ai pas
l’impression d’être fatiguée d’avoir marché, mais j’ai parcouru une
grande distance. Je suis dans le temps du savoir. En réalité, cet
endroit est construit dans la montagne. Ce n’est pas immense, mais
c’est spacieux. Il y a des colonnes rouges et des gravures dorées sur
le bâtiment. Je vois là d’immenses doubles portes gravées d’or. Cet
endroit m’est déjà apparu en méditation, mais est plus vivace
maintenant. Il y a beaucoup de couleurs à l’extérieur ; surtout des ors
et des bleus très profonds. J’y suis entrée une fois. C’est un temple
du savoir. »

D : Avant de début de ce périple, savez-vous où vous alliez ?


S : Je savais que j’allais quelque part. Je ne sais pas si je savais
que c’était cela la destination. C’est l’endroit où j’obtiens le savoir. Je
pense que j’ai été attirée ici. C’est très loin de là où je vis.
D : Était-ce inhabituel pour vous de partir sans savoir où vous
alliez ?
S : Ce n’est pas inhabituel pour notre civilisation, pour les gens
qui m’entourent. Les gens savent, ou ont entendu dire qu’on est
appelé par son destin à faire des choses, et on doit répondre à son
appel. Et c’était mon appel, alors je suis venue là. Je pense que ma
famille savait que je devais y aller, alors je l’ai fait. Ce n’est pas rare.
D : Je me demandais si vous aviez une famille. Que vouliez-vous
dire quand vous avez parlé de votre civilisation ?
S : Je crois que c’est la Lémurie. Je ressens l’énergie de la
Lémurie, oui.
D : Là où vous viviez, était-ce une ville ?

314
S : Nous avons des communautés ; ce ne sont pas de vraies
villes. Je suis venue d’un endroit où nous vivions dans les plaines en
petits groupes familiaux. J’étais bucheron – une personne qui abat
les arbres. Pas comme nous le faisons maintenant, mais nous
abattions des arbres. Nous choisissions l’arbre qui devait être abattu
pour aider la forêt à pousser. Puis, nous l’utilisions pour construire
des objets d’artisanat par exemple.
D : Pensiez-vous qu’il était inhabituel de recevoir un appel à
partir ?
S : En effet, car sinon, il existe des vies plus ordinaires. Un jour
que j’étais dans la forêt, j’ai su que je devais partir, que je devais aller
quelque part, mais je ne savais pas où. J’étais soutenue, encouragée
à y aller, et c’est ici que je me suis retrouvée. Je ne savais pas
combien de temps cela allait me prendre pour y arriver. Et je ne suis
pas très sûre de la manière dont j’y suis arrivée – presque comme si
je m’étais retrouvée là. Comme si je travaillais dans la forêt et que,
comme des chapitres, je me serais soudainement réveillée dans
certains chapitres de mes voyages. Je me suis réveillée au milieu du
voyage sans vraiment savoir comment j’étais arrivée là. Puis, il y
aurait des chapitres où j’arrive dans un autre endroit, et finalement
ceci est la destination finale. Je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir
marché jusqu’ici. Je ne me sens pas fatiguée ou poussiéreuse, ni rien
de tel.
D : Qu’allez-vous faire à présent que vous êtes ici ?
S : Je vais y entrer, et j’y trouverai un enseignant. Il y a de
grandes portes dorées et un sol en marbre noir. D’immenses cristaux
se trouvent au centre : ils sont vraiment gigantesques, ils font entre
trois et quatre mètres de haut – d’énormes cristaux, vraiment. Au
bout, il y a un autel. Bon, ce n’est pas vraiment un autel, c’est un
portail. Et ces cristaux sont disposés en cercle. Et au centre du cercle,
la connaissance vient de ce que j’ai pris pour l’autel. À l’une des
extrémités du bâtiment, les gens peuvent entrer et sortir. C’est un
portail physique, un passage où vous pouvez accéder à différents
lieux.
D : Mais l’autre n’est pas un passage physique ?
S : Celui qui est au centre est physique d’une certaine manière.
Vous activez les cristaux par le son. Vous faites sonner les cristaux,
vous les touchez et ils s’éveillent. Ils s’activent, et les cristaux
émettent cette lumière. Il suffit de toucher l’un des cristaux, puis ils
s’éveillent les uns les autres. Comme différentes directions, l’un

315
activant l’autre.
D : (D’après les gestes de ses mains.) Vous voulez dire dans
toutes les directions, plutôt que l’un après l’autre ?
S : Oui, c’est juste. Puis, comme l’énergie s’accroit, le centre
devient ce vortex. Et vous pouvez vous tenir dans le vortex.
D : Vous tenez-vous au centre lorsque vous émettez le son ?
S : Non, vous vous tenez sur le côté. Il y a toutes sortes de
cristaux différents. Ils ne sont pas tous du même type. Il y en a des
sombres et des clairs et de différentes couleurs. Ils sont grands
comme des cristaux générateurs, et chaque face a différents usages.
Vous choisissez le cristal, et vous pouvez toucher différentes facettes
et l’activer. Et votre pensée ou intention de ce que vous voulez savoir,
active d’autres cristaux en séquence avec le ton que vous avez émis.
Cela provoque une vibration.
D : S’agit-il d’un certain ton ?
S : Oui, c’est un ton, mais vous n’avez même pas à produire le
son. Vous pouvez penser le ton. Vous pouvez imaginer le ton dans
votre tête et il peut toucher le cristal d’une certaine manière.
D : J’ai cru que vous deviez produire un son physique, et que
c’est cela qui enclencherait la vibration.
S : Vous pouvez faire cela aussi. Mais vous pouvez apprendre
à le faire dans votre tête aussi. Des sons spécifiques pour des choses
spécifiques. En variant donc les tons, selon ce dont vous avez besoin.
D : Ainsi, selon ce que vous voulez accomplir, ce serait un son
différent ?
S : Oui ! Ou une combinaison de tons.
D : Est-ce quelque chose que vous saviez avant de venir là ?
S : Je ne sais pas comment je sais cela. On dirait que j’ai
toujours su les utiliser. Puis, vous vous tenez au centre du vortex pour
recevoir l’information. Les cristaux émettent une résonance qui
permet à la connaissance d’être téléchargée, reçue.
D : Demandez-vous une connaissance spécifique ?
S : Oui. Ou une connaissance qui doit être donnée.
D : Comment entre-t-elle dans votre corps si vous vous tenez
au centre ?
S : En fait, je crois que votre corps disparait. Puis, quand il
réapparait, le savoir est là.
D : Où va le corps ?
S : Il devient Un avec l’Univers.
D : Mais il revient, parce qu’il est physique…

316
S : Exact. Il revient. Et alors la connaissance est intégrée dans
les cellules du corps.
D : Y a-t-il d’autres personnes autour ?
S : Pas pour l’instant. Et je ne crois pas que beaucoup viennent
ici.
D : Je me disais qu’il fallait la présence d’une personne pour
vous montrer comment utiliser ces dispositifs.
S : Non, je sais déjà comment m’en servir. Je pense que ce qui
provient de l’autre vortex, le passage, est un guide, une personne
physique qui semble être le gardien de ce lieu et que je peux consulter.
Ou bien, je peux sortir d’ici par ce passage vers d’autres lieux, et
consulter d’autres personnes, ou d’autres guides ou maitres
supérieurs. En fait, celui qui prend soin du lieu est bien plus qu’un
gardien. Je crois qu’il entretient les cristaux et garde le temple. Je
crois que le Gardien est aussi – pas vraiment un Maitre. C’est une
personne qui peut me guider pour savoir ce qu’il convient de donner
à mon peuple. Je suis appelé ici pour obtenir le savoir qui aidera mon
peuple à grandir et à évoluer. Je suis censé venir ici à l’occasion et
acquérir la connaissance et ensuite l’apporter là où elle pourra être
propagée. On attend de moi que je fasse une tournée pour partager
cette connaissance. J’ai une vie plutôt nomade, et je me déplace de
lieu en lieu. Je peux me servir de cristaux plus petits pour emporter
le savoir avec moi, pour m’aider à le mettre en paroles. Parfois, c’est
une connaissance réelle que je peux communiquer verbalement ou
démontrer à quelqu’un, mais aussi une résonance énergétique
supérieure, pour que je puisse aider les gens à évoluer.
D : Les cristaux sont-ils utilisés dans votre culture, votre
civilisation ?
S : Les gens ordinaires ne se servent pas tellement des cristaux.
Ce sont les enseignants et les thérapeutes qui s’en servent. Les
Témoins et les Rêveurs. Vous pouvez voyager et envoyer des
informations à travers les cristaux. Vous pouvez utiliser les cristaux
pour enregistrer de l’information.
D : Vous avez appelé certains des cristaux « Témoins ». Que
voulez-vous dire par là.
S : Ils se posent simplement ici. On met les cristaux dans un
endroit pour enregistrer des événements. Ils absorbent.
D : Que voulez-vous dire par les Rêveurs ? Est-ce un autre
genre de cristal ?
S : Non, les cristaux aident les Rêveurs. Un Rêveur est un être

317
très évolué. Ces Rêveurs ne sont presque plus humains, parce que
leur vibration est si élevée qu’ils sont capables d’apparaitre et de
disparaitre. Ce sont de très puissants créateurs de leur réalité.
D : Faut-il beaucoup d’entrainement pour arriver à ce stade ?
S : Des années, voire des décennies d’entrainement. Les
Rêveurs ont une très, très longue durée de vie. Comme beaucoup de
gens, mais eux vivent vraiment très longtemps, parce que cela peut
prendre des décennies pour apprendre ce qu’ils savent. Puis, quand
ils sont beaucoup plus vieux, ils commencent à travailler, pour aider
les gens à rêver leurs destins et imaginer de nouvelles possibilités et
créer par eux-mêmes. Les Rêveurs peuvent se téléporter n’importe
où. C’est la première chose qu’ils doivent apprendre à faire. C’est
ainsi que vous devenez un Rêveur.
D : Est-ce l’une des choses que vous allez devoir apprendre ?
S : Non, je ne serai pas un Rêveur cette fois.
D : Est-il difficile d’apprendre à se téléporter ?
S : Non, ce n’est pas difficile. Cela requiert de la concentration
dans la manière d’ajuster sa résonance, afin de pouvoir dissoudre
votre champ énergétique. Puis, d’entrer par la pensée dans un autre
lieu, et s’y retrouver aussitôt !
D : Il s’agit donc d’emmener le corps physique et de le
déplacer ?
S : Oui. Cela semble plus facile qu’il n’y parait.
D : Cela me semble pourtant difficile.
S : C’est difficile pour les gens maintenant.
D : Alors ils savent comment se concentrer, et ils savent
dissoudre leur corps, si c’est la bonne terminologie.
S : Oui, c’est ce qu’ils font à la base.
D : Et ensuite, ils se réassemblent ailleurs ?
S : Oui. Les atomes ont une mémoire, ils peuvent donc
simplement revenir et se réassembler dans le bon ordre.
D : Doivent-ils se concentrer sur l’endroit où ils veulent aller ?
S : Ils n’ont qu’à y penser, et avoir l’intention.
D : Et ensuite, ils apprennent à rêver, à aider la personne à
rêver ? (Oui) Savez-vous comment ils les aident à connaitre leur
destin ?
S : Je l’ai su. Je ne le sais plus. – Je pourrais peut-être
demander.
D : Y a-t-il quelqu’un que vous pouvez interroger ?
S : Je peux demander au Gardien. (Longue pause) Être visité

318
par un Rêveur est quelque chose de très spécial. Ils viennent vous
aider si vous êtes perdus, ou si vous venez tout juste de vous éveiller
à qui vous êtes censés être. Ils viennent vous aider, et vous leur
demandez un rêve. Et certaines personnes, si elles n’ont pas de rêve,
ou si elles sont perdues, peuvent demander de l’aide au Rêveur qui
les aidera, en leur rêvant un avenir, à trouver leur rêve.
D : Vous voulez parler d’un rêve comme ceux que nous faisons
la nuit quand nous dormons, ou un rêve qui est semblable à un but ?
S : En fait, c’est la même chose. Les rêves nocturnes sont hors
du temps et de l’espace, et ces rêves peuvent s’intégrer dans votre
but. Ainsi, les rêves ne sont qu’un moyen de s’extraire du temps et de
l’espace. En créant quelque chose que vous voulez, et en les
ramenant dans – peut-être une époque ou un espace différent – mais
quelque chose qui entrera dans votre futur.
D : D’abord, vous devez avoir le rêve avant de pouvoir créer quoi
que ce soit. Est-ce ce que vous voulez dire ?
S : Vous devez être ouvert au rêve. Si vous ne pouvez pas le
rêver par vous-même, le Rêveur peut vous y aider.
D : La personne est-elle consciente du Rêveur ?
S : Tout le monde connait les Rêveurs, et c’est un grand
privilège de recevoir la visite d’un Rêveur.
D : S’agit-il d’une personne physique qui leur apparait ? (Oui)
Ils verront donc cette personne.
S : Oui. Ils peuvent apparaitre à tout moment. Habituellement,
à une croisée de chemins pour la personne. Mais toutes les
personnes qui sont à un carrefour de leur vie ne recevront pas la visite
d’un Rêveur. Cela dépend de votre destin dans cette vie.
D : Faut-il demander au Rêveur de venir ?
S : Parfois on peut demander. Mais, le plus souvent, c’est le
Rêveur qui apparait. Le Rêveur aide à créer le rêve pour la personne.
C’est à la personne qu’il revient de le créer et de le manifester. Mais
le rêve doit être là d’abord ; l’imagination de quelque chose là. Je
pense que le Rêveur le crée et qu’ensuite la personne lui permet de
le manifester dans sa vie.
D : Je me demandais comment il entrait dans leur esprit.
S : Les Rêveurs ont la capacité de rêver, de faire un rêve pour
la personne, puis, cela deviendra une partie de l’avenir de la
personne.
D : Alors, quand le Rêveur apparait à la personne, elle doit aller
dormir ?

319
S : Non, la personne ne dort pas. Le Rêveur dort. Et le Rêveur
le crée dans son sommeil. La personne l’autorise simplement. Vous
devez être prêt pour un rêve. – Je pense que je suis ici pour apporter
la connaissance. Je ne suis pas un Rêveur. Je n’ai pas été appelé pour
être un Rêveur ici. J’apporte la connaissance sous forme de lumière.
J’obtiens simplement le savoir des cristaux. Et je peux recevoir la
guidance de différentes personnes qui peuvent venir me visiter à
travers le portail.
D : Je suis habitué à penser en termes d’étudiant qui assiste à
des cours où un professeur lui enseigne tout.
S : Oh, non. Pas d’école ici. Il n’y a que moi.
D : Ainsi, vous absorbez ces informations et les ramenez avec
vous ?
S : Oui, vers différents endroits. Pas forcément là d’où je suis
venu. Parfois, cela dépend de l’information, je suppose.
D : Vous reviendrez donc dans cet endroit à plusieurs reprises
pour y recevoir d’autres informations et connaissances ?
S : Oui. Je pense que je peux facilement venir ici à présent. Je
pense que je sais comment me téléporter, ou peut-être suis-je en
train de l’apprendre. Mais je peux venir facilement ici sans avoir à
faire tant de voyages.
D : Que genre de savoir recevez-vous que vous devez
transmettre aux gens ?
S : La connaissance sur la manière d’accomplir leur destinée.
La connaissance sur la manière de vivre leur vie avec plus de facilité.
La connaissance de la nature dans les jardins, la culture, les plantes.

J’ai condensé le temps et l’ai déplacé plus avant. « Est-ce ce


que vous faites de votre vie ? »

S : Oui, je suis un porteur de lumière. J’apporte la lumière ici


aux gens et cette lumière sert à les éclairer.
D : Ces gens acceptent-ils ces choses ?
S : Ils sont très reconnaissants. J’ai un travail très gratifiant. Ils
le chérissent. Parfois c’est difficile quand quelqu’un est mal dirigé,
mais le plus souvent les gens sont très connectés à leur savoir
intérieur. J’espère simplement les aider à être plus connectés.

Je l’ai déplacé vers un jour important de sa vie. Il était revenu


dans le temple. Mais maintenant, il était très, très vieux. « Barbe grise,
cheveux gris, et je vais entrer dans le vortex qu’empruntent les gens
320
pour venir me rendre visite. Je vais… »

D : L’avez-vous déjà fait ?


S : Je ne pense pas. J’ai cru que je le pouvais. Ce vortex c’est
d’où sortent mes maitres pour venir m’enseigner.
D : Alors vous n’étiez pas obligé d’entrer dans cette partie.
S : Non. J’ai toujours cru que je le ferai, mais je ne l’ai jamais
fait.
D : Ce vortex est-il au centre de ces cristaux ?
S : Non, il est sur le côté. C’est de l’autre côté du temple.
D : C’est donc différent de l’endroit où vous avez reçu votre
information. (Oui) D’accord. Que se passe-t-il quand vous entrez dans
le vortex ?
S : Je me dissous. Je flotte. C’est merveilleux. Je rentre chez
moi. Je retourne à la Source.
D : Le corps est-il mort ?
S : Mon corps a simplement disparu. Quand je suis entré dans
le vortex, il est simplement retourné d’où il était venu. Il s’est
simplement décomposé.
D : C’est ainsi que vous avez quitté le corps. (Oui) Mais vous
avez dit que vous retourniez à la Source ?
S : Oui, et vers une magnifique lumière. Oh, c’est adorable.
Beau, très lumineux. Une lumière rose, jaune et orange. C’est très
protecteur et paisible.
D : Pourquoi avez-vous voulu rentrer à la maison ?
S : Je viens m’y reposer.
D : Allez-vous rester là pendant un moment ?
S : Eh bien, un moment, cela implique du temps. Mais il n’y a
pas vraiment de temps ici, alors j’existe ici et je me régénère. C’était
une belle vie. C’était amusant. C’était très amusant. C’était très
gratifiant. Et cela faisait beaucoup de bien.
D : Vous pouvez rester dans cet endroit jusqu’à ce que vous
soyez prêt à repartir ? Est-ce ce que vous voulez dire ?
S : Oui, c’est là où je reçois ma prochaine mission. Je me repose
ici, puis je décide où aller. Je négocie ce que je veux faire. Pas moi,
mais mon moi entier doit décider ce que je vais apprendre ensuite et
comment je peux aider.
D : Que voulez-vous dire par votre moi entier ?
S : Ma dernière vie était une partie de mon moi entier.
D : Juste une portion ? (Oui) Mais il faut que vous soyez en

321
entier pour prendre la décision ?
S : Oui, parce que j’ai besoin de ces différentes parties. Il y a
d’autres parties qui doivent être consultées. Mon être tout entier a
l’objectif d’expérimenter et de toucher autant de monde que possible.
Alors, je me repose ici jusqu’à ce que nous décidions quoi faire
ensuite.
D : Vous prenez certainement de nombreux facteurs en
considération ? (Oui) Aimez-vous l’idée de continuer à vous incarner
dans le physique ?
S : Oui. La Terre est un endroit magnifique. C’est vraiment, très,
très magnifique. Et elle a besoin d’aide. Il y a tant de potentiel qui n’a
pas encore été réalisé. Nous prenons des décisions sur le moment
de se réincarner.
D : Quand vous avez pris la décision d’entrer dans le corps
connu sous le nom de Sandra, quel était le plan ?
S : Elle est supposée faire quelque chose de différent. Oh ! Pas
différent de la civilisation actuelle – elle est supposée apporter
également la connaissance. Dans la prochaine vie, elle est là pour
faire grandir la conscience et aider les gens à voir leur plein potentiel
plutôt que les banalités dont se soucient les gens. Ils s’inquiètent
pour leur maison, leur voiture, leur emploi, mais il y a plus que cela.
Il y a tellement plus de beauté dans le monde. Il y a tellement de
beauté en eux et dans d’autres lieux. Il y a d’autres choses à savoir
et à contacter. Il y a d’autres parties d’eux-mêmes qu’ils peuvent
intégrer. Ils ont besoin de commencer à voir ce qui est important.
D : Comment Sandra peut-elle travailler avec des gens pour
accomplir cela ?
S : Elle peut très bien le faire grâce à sa capacité d’inspirer aux
gens de vivre au-delà de leurs vies quotidiennes. Les gens prennent
leur vie trop au sérieux. Et aider les gens à voir qu’il y a beaucoup plus
que ce qu’ils croient. C’est son travail. Elle peut inspirer les gens en
leur parlant, et elle aidera les gens à apprendre à imaginer et à faire
des rêves plus grands pour eux-mêmes. Leur montrer qu’ils peuvent
sortir de leur peine vers plus de joie, d’amusement et de bonheur.
D : On dirait qu’elle reprend le rôle du Rêveur.
S : Elle a de bonnes capacités d’être un Rêveur. Elle est un
Rêveur. Elle rêve déjà. Elle n’en est pas consciente, cependant.
D : Sandra est une guérisseuse à présent, et elle veut savoir
comment étendre son activité de thérapeute pour en faire plus.
S : Elle le peut en étant le Guérisseur de la conscience des gens.

322
Beaucoup de gens sont coincés dans cette ornière. Et elle peut voir
pour d’autres gens au-delà de ce qu’ils peuvent voir pour eux-mêmes.
D : Sera-t-elle capable de rapporter ce savoir perdu qu’elle
détenait dans le passé ?
S : Oui, elle s’y connecte maintenant. Elle n’est pas encore très
bonne dans cet exercice. Elle est intimidée.
D : Pouvez-vous lui donner des instructions sur la manière de
retrouver le savoir pour qu’elle s’en serve ?
S : Elle pourrait en réalité visiter ce temple dans sa méditation.
Se connecter et permettre au savoir d’entrer en elle. Et le savoir peut
l’amener vers sa prochaine étape. Chaque prochaine étape qu’elle
entreprendra sera une ouverture de plus de ce qu’elle peut apporter
à ce monde.
D : Les souvenirs de ce souvenir et la manière de s’en servir
reviendront-ils ainsi ?
S : Il y a une part de souvenirs et de choses nouvelles. Le
monde évolue. Il y a plus d’informations qui arrivent.
D : Pourquoi lui avoir montré cette vie ?
S : C’était une vie pivot pour elle, et la vie actuelle est
également une vie pivot. Cette vie d’alors était pleine de grâce et de
courage et elle s’est montrée apte à suivre l’inconnu. Mais en étant
persuadée qu’elle a une destination, même si elle ne sait pas vers où
le chemin l’entraine.
D : Ainsi, vous vouliez lui montrer qu’elle l’avait déjà fait.
S : Oui, elle l’a déjà fait et elle a été très active. Sandra sait
comment rentrer. Elle a reçu l’information il y a un certain temps,
mais l’a oubliée. Elle ne doit pas avoir peur. Elle doit réellement savoir
qu’elle peut obtenir ce dont elle rêve, que son travail est beaucoup
plus important qu’elle ne le croit, et que son impact sur le monde
représente plus que ce qu’elle croit. Elle n’est pas aussi faible qu’elle
le pense. Ce qu’elle va accomplir est le but de toute une vie. Elle peut
aider les gens à trouver la motivation au-delà du banal, du travail
quotidien : enfants, mariage. Elle peut les aider à trouver une
motivation supérieure. Elle aura un effet très large, et ces personnes
auront de l’effet. Pour finir, elle et les autres, qui ont le même genre
de travail, seront en mesure d’affecter globalement le monde.

323
Chapitre 21

Mondes Parallèles

Terry était venue en voiture jusqu’à mon bureau à Huntsville,


en plein cœur de l’hiver, depuis le sud du Texas et en tirant un van.
Elle s’était garée au magasin Wal-Mart le plus proche, car c’était le
seul endroit où il y avait assez de place. Il faisait très froid, et je me
demandais si elle avait des animaux dans le van. Elle a dit qu’elle
allait chercher quelques chevaux sur le chemin du retour. Terry était
médium de profession et vivait dans une région isolée. Elle essayait
de préserver sa vie privée, mais cela devenait de plus en plus difficile.
Elle avait la faculté de communiquer avec les animaux (même à
distance) pour dire à leurs propriétaires ce qui n’allait pas, pour que
le vétérinaire puisse les aider. Les gens venaient donc constamment
lui demander conseil.
Pendant l’induction hypnotique, j’emmène toujours le client
vers son lieu de rêve avant de les emmener dans une vie passée. Il
arrive de plus en plus souvent qu’ils aillent immédiatement là où ils
sont censés aller et ce, sans que je termine le processus d’induction.
Je fais cela depuis si longtemps, que je sais reconnaitre d’après leurs
descriptions, si je peux éliminer le reste de la procédure. Je peux dire
aussi, si la scène que voit le client est le début d’une régression vers
une vie passée banale, ou un virage vers le paranormal. Les résultats
sont souvent les mêmes, la personne aura la thérapie dont elle a
besoin pour résoudre ses problèmes. Le chemin pour y arriver peut
varier légèrement à chaque fois. Dans ces cas, les clients me donnent
souvent des informations qui me sont utiles, ainsi que des réponses
à leurs questions. J’ai déjà eu des gens qui venaient dans la seule
intention d’être un cas mentionné dans l’un de mes livres. Une
personne a dit : « Je serais horriblement déçue si vous n’écriviez rien
à mon sujet. » J’ai essayé d’expliquer que ce n’est pas ainsi que j’écris
mes livres. Je ne vais jamais à la recherche d’informations. Mon
souhait principal est d’aider la personne dans ses problèmes. La
plupart des vies passées qu’elles revivent, sont incroyablement
ennuyeuses et banales, et contiennent pourtant les réponses que les
gens cherchent. Si, en plus, j’obtiens des informations qui me sont

324
utiles, c’est en général spontané et inattendu. On ne peut pas aller à
la pêche de sujets pour mes livres. Cela se produit tout simplement,
et je pense que ça les rend plus valides, en particulier quand
plusieurs personnes disent la même chose. Mon travail est celui d’un
journaliste qui consiste à assembler des milliers de pages de
transcriptions. Je suis sans cesse stupéfaite par tout ce que cela
recoupe, et ce n’est, souvent, pas évident jusqu’à ce que je
commence à assembler les pièces.
Au cours de l’induction, quand Terry est allée dans son lieu
idyllique, elle a décrit une scène de plage typique. Puis, cela a changé
de manière brutale, et j’ai dû enclencher l’enregistrement et essayer
de récapituler ce qu’elle disait. Il n’y avait aucune raison d’achever
l’induction. D’abord, elle s’est vue flotter très haut au-dessus de la
plage à l’observer. Puis, soudain, elle s’est retrouvée sous l’eau à
regarder les poissons présents. Il y avait là aussi des dauphins qui
nageaient très près d’elle. Ceci, bien sûr, aurait pu avoir plusieurs
sens, mais je l’ai laissée donner sa propre explication.
« Je me contente de nager. C’est très beau. Agréable et frais.
L’eau est très claire. » Elle a dit qu’elle ne se sentait pas utiliser un
appareil respiratoire, et je ne savais donc pas si elle était humaine ou
animale. Puis, elle a vu qu’elle était un indigène aux cheveux noirs. Il
portait un couteau à la ceinture qui lui servait à ouvrir les fruits dont
il se nourrissait. Il ne s’en servait pas pour attraper le poisson, parce
qu’il les considérait comme ses frères.
« Je peux rester assez longtemps sous l’eau, puis remonter. Ça
ne me fait rien. » Il adorait être entouré des poissons et dauphins. « Ils
viennent quand je les appelle. J’aime les dauphins. Ils sont si beaux.
Ils me montrent des choses. Ils me montrent comment voir et
entendre les choses. Ils peuvent m’entendre les appeler. Cela vibre.
C’est comme de l’énergie. Une vibration. Comme quand vous jetez un
caillou, l’eau se ride. C’est ainsi que ça vibre et ça se propage. Ils
disent qu’ils savent quand j’entre dans l’eau. »

D : Ils n’entendent donc pas comme les humains ?


T : Non. Les dauphins disent qu’ils viennent des étoiles.
D : Qu’est-ce que cela veut dire ?
T : Je ne sais pas. Ils me montrent simplement cette image de
l’océan qui s’étend à l’infini. Vers le haut. Il s’étend vers le haut et à
l’infini. C’est vraiment très beau.
D : Je veux comprendre ça. Vous voulez dire comme un océan

325
sur Terre ?
T. Oui, c’est comme l’océan. Quand je leur demande ce qu’ils
veulent dire, ils me disent juste qu’ils peuvent voyager au travers. Ils
me montrent cette image, c’est un énorme cristal bleu. Et ils disent :
« Regarde, nous pouvons aller dans les étoiles et en revenir. Aller et
retour, aller et retour. »
D : Vous voulez dire que c’est comme l’espace au lieu d’un
océan ?
T : Oui, oui. L’espace est comme un océan. Ils disent que c’est
la même chose.
D : Quand ils font cela, voyagent-ils dans leur corps de dauphin ?
T : Non. C’est bleu, mais c’est notre essence. C’est étincelant.
Je ne sais pas le décrire. Comme des étincelles. Ça change. Ce n’est
pas une forme. C’est, tout simplement.
D : Je me demandais s’ils y allaient avec leur corps de dauphin,
ou comment ils voyageaient.
T : Ils le peuvent. Ils peuvent y aller avec le dauphin pour
rapporter des messages.
D : D’où viennent les messages ?
T : D’abord, ils ont dit Dieu, et ensuite ils disent le peuple des
Étoiles.

Elle parlait en tant que simple indigène qui paraissait naïf,


n’était pas compliqué et donnait l’information telle qu’il la recevait.

T : Ils me connectent à ce tube bleu qui ressemble à un gros


cristal bleu. C’est un tuyau. C’est vraiment beau à l’intérieur. Ce n’est
pas de l’eau.
D : Où se trouve le tuyau ?
T : Je ne sais pas. Il est infini.
D : Hors de l’eau ?
T : Oui. Je me vois monter dans ce tuyau. Ils me montrent à quoi
cela ressemble là-bas. (Elle hésitait, en cherchant à l’expliquer.) De la
lumière. Des tas de lumière. Des choses qui vont et viennent tout le
temps. Des navires.
D : Mais je croyais que les dauphins étaient des créatures
physiques comme les humains. Et pas qu’ils seraient capables de
voyager ainsi.
T : Non, ils peuvent aller où bon leur semble. (C’était une
surprise.) Les gens pensent les avoir piégés. Ce n’est pas le cas.

326
D : Les autres poissons font-ils la même chose ?
T : Non, seulement les dauphins.

Ses réponses étaient presque enfantines dans leur simplicité.


Il se remit à décrire le tuyau bleu qui sortait de l’eau.

T : Il monte au ciel depuis l’eau. Très, très haut. Trop haut pour
qu’on puisse le voir. Des étoiles, il y a des étoiles tout autour, une fois
que vous avez dépassé la Terre. Vous pouvez regarder en arrière et
voir la Terre.
D : Pouvez-vous voir à travers ce tube ?
T : Oui, on peut voir l’extérieur. Ils appellent cela un portail.

Il n’avait pas peur parce qu’il l’avait déjà fait plusieurs fois,
même si c’était la première fois qu’il se souvenait consciemment
l’avoir fait.

D : Vont-ils vous accompagner, ou y allez-vous tout seul ?


T : Ils me laissent m’accrocher à leurs nageoires.
D : Ils doivent beaucoup vous aimer pour vous laisser les
accompagner.
T : Ils disent simplement : « Tu es l’un des nôtres. »
D : Ils n’accepteraient pas n’importe qui, n’est-ce pas ?
T : Non. Il faut savoir où se trouve le portail. Je sais où il va dans
le ciel, mais je ne sais pas où il va dans la Terre. Ils ne veulent pas
que je le voie.

Ils ne voulaient pas que les mauvaises personnes connaissent


son emplacement, mais son entrée était dans l’eau. Il a ensuite décrit
ce qu’il voyait quand il est monté dans le ciel.

T : Nous sommes sortis du tube, et nous sommes au-dessus de


la ville. Ils me montrent à quoi cela ressemble là-bas. (Elle hésitait,
en cherchant une explication.) La ville est faite de cristal. C’est
comme si un cristal était empilé sur un autre. C’est d’un bleu profond.
Je vois une autre couleur, peut-être un bleu saphir. De la lumière.
Beaucoup de lumière. Ils ressemblent à des projectiles, presque
comme la forme du dauphin. Pas de nez, pas d’yeux, mais ils
ressemblent plus ou moins à cela. Ils sont d’un gris sombre, et ils vont
et viennent sans arrêt. (Pause) C’est un nœud de pouvoir. Il y a là une
immense lumière très vive au centre de tout ceci. C’est une lumière
327
blanche vraiment intense.
D : Vous l’avez appelé nœud de pouvoir. Est-ce en raison de sa
brillance ?
T : Non. C’est un point de l’univers d’où vous partez. – Il y a des
tables ici.
D : Pouvez-vous leur demander à quoi elles servent ?
T : L’astronomie. (Pause) C’est un genre … d’astronomie. Ils
dessinent les étoiles. La table ressemble à du marbre ou de la pierre,
et il y a toutes sortes d’inscriptions dessus.
D : Où est la table ?
T : Là, où se trouve la lumière blanche. On dirait qu’elle sort du
centre de ces points de cristal. Mais je suis descendu là où se trouve
la table. C’est rond, et il y a des inscriptions partout dessus. Une ligne
d’inscriptions après l’autre. Je ne reconnais pas cette écriture.
D : Y a-t-il quelqu’un d’autre dans la pièce ?
T : Oui. Mon grand-père. (C’était une surprise.)
D : Demandez-lui quel est cet endroit ?
T : Il rit. Il dit : « C’est chez toi. » (Rire) Il dit : « Tu es un
mathématicien. »
D : Vous ne le saviez pas, pas vrai ?
T : Non. J’ai du mal avec les maths.
D : Oui. Vous êtes un indigène, et vous ne vous servez pas des
maths, pas vrai ? (Pause Troublée) Est-ce ce que vous voulez dire ?
Ou cela signifie-t-il autre chose ?
T : (Confuse) Je me vois de retour ici. Mes cheveux sont drôles,
j’ai de grosses mèches épaisses. Mais mon grand-père dit : « Ce n’est
pas qui tu es pourtant. »
D : Vous voyez-vous différent ?
T : Oui, maintenant je suis différent. Maintenant je suis une
femme et j’ai une tunique mauve avec un grand col blanc. Et dans le
bas du dos il y a… une longue pointe depuis le col avec un gland au
bout. J’ai de longs cheveux auburn bouclés qui descendent en-
dessous de la taille.
D : Alors, vous avez changé quand vous êtes sortie du tuyau ?
T : Oui. Les dauphins m’ont quittée au portail. Ils m’ont dit qu’ils
reviendraient. Et puis, j’ai vu mon grand-père, et maintenant mon
allure a changé.
D : Et il a dit que c’était la maison. (Oui) Comment vous sentez-
vous ?
T : (Soupir de soulagement.) Bien.

328
D : Rien d’effrayant.
T : Non. Je ne fais que visiter.
D : Demandez-lui, est-ce le côté spirituel ?
T : Il a juste dit : « Bien sûr. »
D : Nous voyons l’au-delà comme le lieu où vous allez quand
vous mourez et quittez votre corps.
T : Il dit que je n’ai pas à m’inquiéter de cela. Que je vais et
viens.
D : Je me demandais si c’était similaire ou si c’était un autre
endroit.
T : Un autre endroit. (En écoutant attentivement ce que le
grand-père essayait d’expliquer.) Ils ne sont pas là. Ils sont en-
dessous de nous. Ils vivent dans une autre ville.
D : Ceux qui sont morts et qui ont quitté leur corps ?
T : Oui. Ils vivent dans un autre lieu. La vibration y est beaucoup
plus basse.
D : Alors, là où vous vivez, vous réincarnez-vous et allez-vous
dans d’autres corps ?
T : Je n’ai pas besoin de le faire. Je peux soit rester, soit partir.
D : Dans l’au-delà, la vibration inférieure, font-ils des allers et
retours ?
T : Oui. Ils n’ont pas le choix. On leur fait la leçon et ils y
retournent. Ils écoutent des discours. Il y a là beaucoup
d’enseignants qu’ils doivent écouter.
D : Mais vous n’êtes pas obligé de mourir pour aller là où vous
êtes maintenant ?
T : Non. Je peux aller et venir.
D : Mais le corps physique ne sait pas que cela se produit ?
T : Non. Il est toujours en bas avec sa famille.
D : Pouvez-vous faire cela ? Laisser le corps physique et
voyager vers en endroit comme celui-ci ?
T : Oui. Dès que j’en envie.
D : Mais cela n’affecte-t-il pas le corps physique quand vous le
quittez ?
T : Non. C’est une coquille. Il attend que je revienne.
D : Comment attend-il ? Vit-il ?
T : Je vois que cette personne est en train de moudre du grain
à cet instant même.
D : Il poursuit normalement sa vie. (Oui) Et il ne sait même pas
qu’une partie de lui l’a quitté. Est-ce exact ?

329
T : Oui. Il me faut simplement un ancrage ici. On dirait qu’il lui
faut ce portail pour pouvoir y revenir.
D : Parce que vous n’êtes pas encore prêts à quitter le corps
tous ensemble ?
T : Non, j’ai encore du travail là-bas.
D : Mais est-ce que toute l'âme ou l'esprit ou l'essence ou quoi
que vous soyez, part en même temps ? (Oui) Je peux faire cela et
laisser le corps ici ?
T : Oui. Je le surveille.
D : Le corps va continuer à fonctionner ? (Oui) Il ne sait même
pas que quelque chose s’est passé. 18
T : Non. Il poursuit simplement ses tâches quotidiennes.
D : C’est vraiment miraculeux. J’essaie de comprendre
comment cela pourrait fonctionner.
T : Je ne sais pas comment ça fonctionne. Je vois simplement
cette personne en bas.
D : Et pourquoi êtes-vous venu dans cet endroit, votre maison ?
T : Je dois rapporter des informations. Cette personne en bas,
est aussi un chef religieux. J’entends le mot « acolyte ». Ils entrent
dans une grotte. Elle est souterraine. Il y a de l’eau. Ce n’est pas une
caverne. Les vagues de l’océan y entrent et en ressortent. Il rapporte
les informations que je lui donne. Des chiffres. Il rapporte des chiffres.
D : Que fait-il de ces chiffres ?
T : (Pause) Ils les mettent dans quelque chose. Je ne sais pas
ce que c’est. C’est comme un coffre-fort.
D : Pourquoi doit-il rapporter ces chiffres ?
T : Ces gens ne peuvent pas vivre.
D : Cela dépend des chiffres ?
T : Oui. Les informations reviennent. Ils s’en servent pour
guider… ils guident des vaisseaux qui arrivent. Ces tuyaux. C’est par
là qu’ils arrivent.
D : Mais les gens ne savent pas à quoi servent ces chiffres,
n’est-ce pas ?
T : Non. Ce ne sont pas des gens très intelligents.
D : Il lui faut donc ces chiffres, et ils servent à guider les
vaisseaux vers cet endroit ? (Oui) Vous avez dit qu’il était comme un

18
Dans Le Secret des Soucoupes volantes, Orfeo raconte un épisode de ce
genre, avec une absence de plusieurs jours, alors que son corps suivait sa
routine habituelle en allant à son travail, comme si de rien n’était. Livre
disponible en version papier ou e-book sur la boutique en ligne de BLÉ.
330
chef religieux. Est-ce pour cette raison qu’il sait parler aux dauphins ?
T : Oui. Les gens pensent qu’il… Il n’est pas un guide. Je ne
connais pas le mot. Mais il parle au monde des esprits. Il se sert
d’herbes et autres pour les soigner. Ils pensent que c’est un
guérisseur. Il a des visions.
D : Et les gens le respectent pour cela. Mais sait-il d’où lui vient
cette information ?
T : Il croit que cette femme qui lui parle est un ange. Mais en
fait, c’est lui-même.
D : C’est l’autre partie de lui qui lui donne les informations. (Oui)
Alors, quand il va mourir, retournera-t-il directement là où vous vous
trouvez à présent ? Il n’est pas obligé de redescendre dans la
vibration plus basse ?
T : Eh bien, son corps physique, si. Mais l’autre partie de lui
empruntera ce tube.
D : Je me disais qu’il était différent du reste des gens.
T : Oui. Il doit vivre seul là-bas. Il a sa famille, mais sa femme
est… Elle ne comprend pas.
D : D’habitude, c’est ainsi que ça se passe. Mais il ne sait rien
de tout cela, pas vrai ?
T : Non. Trop d’informations pour lui. Il ne serait pas capable de
les gérer. – Il ne sait pas comment utiliser le corps physique pour
transmettre ces informations. Il est faible. Il est malade. Il prendre la
maladie des gens qui viennent le voir. J’ai essayé de l’aider, mais il ne
peut pas…
D : C’est merveilleux d’aider les gens, mais il ne devrait pas
prendre cela sur lui ? (Non) Mais que va-t-il faire de ces informations
que lui envoyez ?
T : C’est pour plus tard. La prochaine fois, il sera capable de
mieux s’en servir.
D : Quand il reviendra à la vie, vous voulez dire ? (Oui) Quand il
reviendra, saura-t-il où il a caché les chiffres ?
T : (Pause) Il le voit, mais il ne sait pas où c’est sur Terre. Il sait
où il les met, mais il ne peut pas les trouver. Il cherche et cherche.
D : Quand il reviendra dans une autre vie, reviendra-t-il dans ce
même lieu ?
T : Il le cherche. Il se peut qu’il le trouve bientôt. Maintenant il
porte un pantalon et un chapeau. Il regarde ce mur, et il sait que c'est
là, mais il ne peut pas le voir. Il passe dessus avec quelque chose.
D : Comment sait-il que c’est là ? S’en souvient-il ?

331
T : Il a des flashes, des rêves. (Pause) Il cherche des dauphins.
Il ne comprend pas que ce n’est littéral.
D : Il se souvient probablement des dauphins de l’autre vie.
T : Oui. C’est une bonne personne. Il veut aider. Mais ce n’est
pas encore le bon moment, parce qu'ils vont d'une manière ou d'une
autre l'enlever.
D : Ainsi, aucune de ces personnes ne sait vraiment quoi faire
de ces informations. (Non) Mais cette partie de vous reste là-haut
dans cette ville de cristal ? (Oui) Que faites-vous quand vous y êtes ?
T : Je parle à mon grand-père. J’apprends. Je suis son élève.
D : Surveillez-vous aussi ce qui se passe sur Terre ?
T : Oui. Je suis troublée. Je veux arranger ça, mais ce n’est pas
possible.
D : Pourquoi pas ?
T : Il y a des problèmes à l'étranger. Je ne sais pas ce que cela
veut dire. Je vois cette grande colline couverte de neige. Et là, je vois
cette ombre noire qui descend du sommet de la colline. Je vois des
gens vêtus d’armures. J’entends beaucoup de cris et des chevaux
galoper.

Manifestement, elle voyait une autre vie, et je ne voyais pas à


quoi cela servait de continuer. J’étais plus intéressée à essayer de
comprendre, ou du moins à obtenir des informations sur cette
apparente division de l’âme de Terry.

D : Qui ou quoi a décidé quelle partie de vous vivrait sur Terre ?


T : Mon grand-père m’envoie.
D : Est-ce que ce sont comme des parties de vous-même ?
T : Oui. Comme des particules. Des milliers de particules.
D : J’essaie de comprendre comment vous pourriez être là-bas
et dans tous ces autres corps physiques en même temps.
T : C’est comme d’être envoyée, puis rappelée, envoyée, puis
rappelée. Encore et encore.
D : Et quand vous êtes dans le physique, vous n’êtes pas
consciente de l’autre lieu ? (Non) Mais vous pouvez toujours
communiquer dans les deux sens ? Serait-ce exact ?
T : (Pause, puis un sourire.) Grand-père est comme un cierge
magique. Les étincelles viennent d’un point central, mais elles font
toutes partie du cierge magique.
D : Alors, quand la coquille, comme vous l’avez dit plus tôt, vit

332
ici-bas, il lui suffit d’une étincelle pour le maintenir en vie ? (Oui) Mais
elle n’est pas consciente du point central, pas vrai ?
T : Parfois, pas. – Il me dit toujours : « Non, non. » Il éteint la
lumière, parce que je voulais y aller et mettre fin à cette bataille que
je voyais. Il a dit « Non, non, pas toi. » Il dit qu’après la bataille, ils
verront la cité.
D : Il ne veut pas vous laisser aider.
T : J’entends simplement le mot « récolte ».
D : Qu’est-ce que ça signifie ?
T : Il dit juste : « Ils récoltent ce qu’ils ont semé. »
D : C’est pourquoi vous ne pouvez pas intervenir ?
T : Oui. Il dit : « Tu ne peux pas aider tout le monde. Ce n’est pas
possible. » Mais j’aimerais essayer. Je veux qu’ils arrêtent.
D : La partie réelle de vous, est-ce celle qui est là dans la ville,
et ces autres sont-ils juste de petites étincelles ? (Oui) C’est votre vrai
vous. Connaissez-vous toutes les vies que vous vivez ?
T : (Soupir) Oh, il y en a tellement, tellement.
D : Les surveillez-vous toutes ?
T : C’est comme de battre les cartes. Cela va trop vite. Il y en a
des centaines. J’entends mon grand-père dire : « Cela ne change pas
qui tu es. Ce n’était que des coquillages sur une plage. »
D : Les corps, vous voulez dire ?
T : Oui. Ou … des cigales. C’est comme des cigales. Il dit : « Tu
sais, sur l’arbre. »

Quel bel exemple. Je connais les cigales, car nous en avons


dans cette partie des États-Unis. Il s’agit d’un gros insecte qui est
souvent pris à tort pour une sauterelle. Nous vivons à la campagne,
loin de la ville, alors leur crissement caractéristique emplit l’air à
certaines saisons. Mais leur caractéristique la plus étonnante et
magnifique c’est que, lorsqu’elles grandissent, leur dos se fend et
elles s’extraient de leurs coquilles. Elles laissent la coquille attachée
à un arbre, celle-ci est une copie exacte de leur corps, avec les yeux
et tout le reste, sauf qu’elle est sans vie, c’est juste une coquille vide.
Cela ressemble beaucoup à la manière dont les serpents rejettent
leur mue.

D : Une cigale. Une coquille. Elles sortent de leur coquille.


T : Oui. Elles en sortent et rentrent chez elles.
D : C’est ce que j’essaie de comprendre. Ces coquilles ont-elles

333
leur propre volonté ? (Oui) Elles peuvent faire des choses qui
accumulent du karma et doivent ensuite compenser ce karma ? (Oui)
Mais la partie principale, celle qui reste là-haut ne crée pas de karma ?
T : Plus maintenant. Elle l’a fait à un moment donné, mais c’est
terminé. Il y a une partie, un fil, un cordon qui est liée au cœur. Je ne
connais pas ces autres personnes. Je sais simplement qu’il y a ce
cordon, et il me rattache à mon grand-père. Et il dit : « C’est comme
de grimper à une échelle, et vous grimpez au-delà de cette basse
vibration. Ils continuent à grimper. Il existe de nombreuses échelles
de corde. Il y a d’autres personnes qui ont également dépassé cela,
mais la grande majorité essaie toujours de trouver l’échelle. »
D : Et même si elles ont un moi supérieur, ce sont ces
personnes qui restent prisonnières du karma, des vibrations
inférieures ? (Oui) Quand vous êtes capables de grimper plus haut
sur l’échelle, faut-il quelque chose en particulier pour vous sortir
définitivement du karma ?
T : Oui, c’est comme la mort, mais il n’y a pas de mort.
Certaines personnes suivent le chemin de retour. Elles trouvent la
corde et elles frappent un mur ou quelque chose et retombent. Mon
grand-père dit : « Continues à regarder par-dessus ce sommet et alors
tu peux me voir. »
D : Je me demandais s’il fallait faire quelque chose, ou si
quelque chose devait arriver quand vous avez finalement franchi ce
cap.
T : Oh, oui, la lutte. Il vous faut simplement pardonner. Vous
devez cesser… juste cesser. Plus de colère. Plus de … pas de colère.
D : Vous voulez dire, que vous comprenez finalement ce qui se
passe ?
T : Oui. C’est si insignifiant, ce qu’il y a là dans la Terre. Mon
grand-père dit c’est ce qui est écrit sur cette tablette, cette table.
D : Toutes ces inscriptions ? (Oui) Alors, quand vous atteignez
finalement ce point, vous comprenez ce qui se passe. Est-ce ce que
vous voulez dire ?
T : Si je regarde en arrière, comme par-dessus le rebord d’un
mur, je vois toutes ces vies. Et seules quelques-unes parviennent à
grimper. Elles sont misérables. En colère. Elles ont tant de colère.
D : Alors, il vient un moment où vous êtes capable de changer
de ‘classe’, pour ainsi dire, ou de poursuivre la progression ? (Oui)
Mais quand vous l’avez fait, continuez-vous à expérimenter des vies
sur Terre ?

334
T : Mon grand-père m’appelle un « pionnier ».
D : J’aurais cru que, si vous aviez atteint ce stade, vous ne
reviendriez pas sur Terre.
T : Il y a des gens qui suivent.
D : Ainsi, vous continuez à revenir pour pouvoir en aider
d’autres ? (Oui) C’est très important, parce que sinon, ils ne sauraient
pas quoi faire ?
T : Non. Ils sont très frustrés. Ils n’écoutent pas parfois. Ils se
mettent en colère.

Dans l’un de mes livres, on m’a dit qu’il y avait beaucoup de


gens sur Terre qui font la même chose que Jésus et les autres maitres.
C’est simplement qu’ils ne se font pas remarquer.

J’ai décrit ma série de livres Les Arcanes de l’Univers, comme


étant des livres pour ceux qui veulent plier leur esprit comme un
bretzel. Si cette histoire n’a pas réussi à plier le vôtre au moins un
peu, alors je n’ai pas bien fait mon travail. Je pense que c’est un
parfait exemple de la manière dont une âme principale peut être
consciente des autres, et nous donne aussi un aperçu de la manière
dont elles existent en même temps. À un moment donné, j’ai interrogé
le subconscient au sujet du temps simultané. « Comment est-il
possible que tout arrive en même temps ? Nous savons que nous
commençons comme petit bébé, que nous grandissons pour
finalement devenir un adulte. Nous voyons cela comme une
progression linéaire. Comment tout peut-il arriver en même temps ? »
Il a répondu : « Parce que tout n’arrive pas en même temps. Cela
démontre qu’il y a un début et une fin. Cela existe en même
temps. » 19 Je ne suis pas sûre que cela rend les choses plus claires.
Peut-être que les exemples de ce chapitre y contribueront-ils.
Un article paru dans le numéro du 18 juin 2007 dans
Newsweek, parlait des dangers de la psychothérapie traditionnelle.
On a découvert que cela faisait plus de mal que de bien de faire
revivre encore et encore au patient les événements stressants et
même souvent traumatisants de leur vie. Cela s’avère encore plus
dangereux quand il s’agit du trouble dissociatif de la personnalité

19
Ces notions complexes sont également expliquées dans le livre Création
Universelle de Stefan Denaerde, l’auteur de Ma Rencontre avec les
Extraterrestres, disponible début 2021 chez Be Light Éditions.
335
(anciennement appelé trouble de la personnalité multiple). Je cite :
« Certains thérapeutes croient que le meilleur traitement pour ces
âmes fracturées est de faire sortir ces identités cachées, appelées
‘alters’, par l’hypnose ou en aidant ces alter-egos à se laisser des
messages. […] Les techniques « rencontrons les alter-egos ! » peuvent
en réalité créer des alters chez des patients suggestibles. « Plus il y a
d’alters qui ressortent, et plus il est difficile pour le patient de revenir
à une seule identité. » Plus longtemps une personne reste en thérapie
et plus d’autres personnalités se manifestent. […] Voilà ce qu’il en est
du ‘D’abord, ne pas nuire.’ »
Quand j’ai lu cet article, j’ai soudain réalisé avec quoi jouent
ces médecins sans en avoir conscience. Ils supposent (comme la
plupart d’entre nous dans notre quotidien) que nous sommes une
personnalité individuelle. Ils n’ont aucune notion de cette théorie du
fait que nous sommes en réalité des morceaux, des facettes, des
fragments, d’une âme beaucoup plus grande qui envoie de
nombreuses parties expérimenter autant que possible, le plus
rapidement possible. Ils ne savent pas que toutes ces pièces de nous
existent en même temps et ne sont en général pas conscientes les
unes des autres. On m’a dit que c’est ainsi que cela doit être, parce
que l’esprit humain ne peut supporter d’être au courant de toutes ces
choses. Pour pouvoir fonctionner normalement au quotidien, dans
notre monde habituel, nous devons nous concentrer sur notre vie
actuelle, sur le corps que nous occupons présentement. On peut
savoir que ces autres parties existent, mais si elles commençaient à
interférer dans notre vie actuelle, cela provoquerait la confusion et le
chaos. J’ai découvert que dans certains cas exceptionnels, la vie de
la personne peut devenir si traumatisante qu’une autre « pièce »
décide d’intervenir pendant une période limitée pour soulager la
pression exercée sur l’esprit occupant le corps. Si ce n’était pas le
cas, le traumatisme serait trop important pour l’esprit assigné à ce
corps. Je crois que c’était le cas dans les livres que j’ai lus au sujet
des personnalités multiples, tel que Les Trois Visages d’Eve 20 et
Sybil. 21 Leurs vies sont devenues si difficiles qu’elles ont cherché un
moyen de se retirer. Peut-être que, lorsqu’elles sont entrées dans
cette vie, le voile était plus ténu, ou que la colle qui maintient tout à
sa place était moins forte. Quoi qu’il en soit, je pense que ces ‘alters’

20
De Corbett Thigpen & Checkley Hervey, Galimard 1958
21
De Flora Rheta Schreiber, J’ai Lu, 2006
336
sont réellement quelques-unes des autres facettes (ou vies) de
l’individu qui transparaissent. Si ceci est vrai, je pense que c’est
dangereux et inutile d’encourager ces parties à rester, interagir et
faire connaissance l’une avec l’autre. Cela ne peut que perturber
l’ordre naturel des choses, et provoquer une confusion. Ces
différentes parties devraient être encouragées à retourner à leur
époque normale où elles pourraient continuer à vivre leur propre vie,
loin de celle du patient.

Dans mon travail, pendant plus de trente ans, j’ai découvert de


nombreuses failles dans les méthodes d’hypnose conventionnelle. Je
l’ai découvert à force d’essayer et de me tromper, en commettant des
erreurs à mes débuts (en me basant sur les méthodes habituelles
qu’on enseignait à la plupart des praticiens en hypnose.) Au fur et à
mesure que j’ai découvert ces choses, j’ai voulu incorporer des
sauvegardes dans ma technique. Je suis très attentive au bien-être
de mes clients, j’ai donc incorporé des étapes qu’on n’enseigne pas
dans les cours traditionnels. C’est pourquoi ma technique est unique.
L’une des principales choses que je fais, est de m’assurer que,
lorsque j’ai fait surgir une entité d’une autre vie, celle-ci retourne dans
sa propre période. J’ai découvert des effets mentaux et physiques qui
se poursuivaient pendant quelques jours après la séance quand ce
n’était pas fait. Je ne veux qu’à aucun moment mes clients puissent
ressentir un quelconque malaise, alors quand j’ai remarqué ces
choses, j’ai introduit dans une partie de ma technique, le fait de
renvoyer l’entité dans sa propre époque. Avant de le réveiller, je donne
toujours à mon client l’instruction que rien de ce qui s’est passé
durant la séance ne vienne le perturber d’une quelconque manière,
mentalement ou physiquement. Je referme les portes et remet tout
le monde à sa place. C’est une étape très importante qu’un
thérapeute en hypnose régressive qui se respecte devrait faire. C’est
la raison pour laquelle je crois que les psychothérapeutes se
trompent dangereusement, parce qu’ils ne sont pas au courant des
multiples facettes de notre âme. Ils ne savent pas qu’elles doivent
être maintenues à part les unes des autres. Ce n’est pas de leur faute.
On ne leur enseigne pas à le reconnaitre. De la même façon qu’on
n’enseigne pas aux médecins que l’esprit peut guérir le corps. Nous
apprenons tous, et continuons à recevoir d’étonnantes informations.

337
Chapitre 22

Le Vide

Jenny était venue du Canada pour faire cette séance pendant


que j’étais à Ashtabula, dans l’Ohio, en 2005, pour des conférences
et des ateliers. Elle s’était dit que c’était plus près que de venir
jusqu’à mon cabinet dans l’Arkansas, et ainsi elle a également pu
assister aux conférences.
Quand Jenny est descendue du nuage, elle s’est sentie perdue
car elle avait un sentiment de néant. « Il n’y a rien. C’est noir et je ne
vois aucune terre. J’ai l’impression d’être dans l’espace. Je ne suis
pas sur une surface quelconque. Je suppose que je suis dans le vide.
Je ne vois même pas d’étoiles. Je pense que je ferais mieux de
mentionner ce qui est important : quand j’étais sur le nuage, j’ai senti
qu’un vaisseau m’accompagnait, comme une escorte en quelque
sorte. Mais maintenant je suis dans l’espace, et je ne vois rien. »

D : Ils vous ont probablement accompagnée pour vous aider à


trouver l’endroit où vous étiez censée aller. Mais vous sentez-vous
bien dans l’espace ?
J : Oui, je ne ressens aucune gêne. Mais je ne vois pas d’étoiles.
J’ai l’impression... non pas d’être perdue, mais je ne suis pas sûre de
l’endroit où je me trouve, ou de ce que je vois. J’ai sollicité leur aide.
D : C’est bien. Ils vous ont accompagnée jusque-là. Ils vous ont
emmenée dans cet endroit où il n’y a rien. Allons là où vous êtes
supposée aller, vers ce que vous êtes supposée voir – l’endroit le plus
approprié. Ils vous emmènent et vous pouvez sentir que vous vous
déplacez dans le néant.

En se déplaçant, Jenny a pris conscience d’une image qui


s’approchait dans l’obscurité. « Ce n’est pas une porte, mais plutôt
un symbole. Je traverse ce symbole d’une croix, ou d’un X. Je passe
par le centre du X. »

D’autres aussi ont vu un grand X comme un passage ou portail,

338
et ont été conduits à le traverser.
« Je sais qu’ils sont là, et je les accompagne, dans ma forme.
Je ne suis pas dans quelque chose. J’y vais par moi-même. Je passe
au travers. Tout va bien. Maintenant je sens comme une accélération.
Avant, c’était comme si j’étais stationnaire et que je traversais, mais
maintenant ça s’accélère. Je passe plus vite au travers. Et mon corps
n’est pas mon corps. C’est plutôt comme s’il avait été désintégré. Il
éclate en étincelles de lumière qui traversent cette intersection, si
vous voulez. Je n’ai donc plus de corps. Il s’est dissipé pendant que
je traversais.

D : Qu’avez-vous l’impression d’être, si vous n’êtes pas dans un


corps ?
J : Je suppose, dans mon esprit limité, que je suis de l’énergie.
C’est à cela que ça ressemble : des étincelles, des particules. C’est
difficile à expliquer. Si vous regardiez les particules de loin, elles
auraient une certaine forme, mais vous ne pouvez pas dire : « C’est
une tête et là c’est une jambe. » De très loin, vous verriez une certaine
forme, mais ce n’est pas une forme que nous connaissons comme
étant un corps.
D : Mais c’est un genre de forme fait de ces étincelles ?
J : Oui, des étincelles. Et elles peuvent entrer et sortir. Je peux
faire partie de tout quand je suis dans l’obscurité. Et ensuite, je peux
me rassembler pour devenir une forme. Si j’ai un but ou une tâche à
accomplir, je peux davantage prendre forme. Sinon, je redeviens une
partie du tout. Je vais et je viens.
D : Alors, si vous vous concentriez sur quelque chose, vous
pourriez vous rassembler à nouveau ?
J : Oui. Les particules prendraient davantage forme, si on peut
appeler cela une forme.
D : Où êtes-vous ou où allez-vous dans cette forme ?
J : C’est tout. Là où je suis, c’est tout. C’est familier. Ce n’est
pas comme si je pouvais le définir comme ayant un début et une fin.
Il n’y a rien de cela. C’est simplement en expansion. Cela se poursuit
à l’infini devant mes yeux de l’esprit. Et je fais partie de tout cela. Mais
il n’y a pas de sur une certaine surface, ce n’est pas une structure.
Cela ne fait que continuer encore et encore, comme s’il n’y avait
aucune fin. Et pourtant je sais que j’ai ma place dans cela. Cette
forme devient une forme multiple.
D : Que voulez-vous dire ?

339
J : Beaucoup de formes, disons, qui font le même genre de
choses. Elles peuvent faire partie de l’espace, quel qu’il soit, puis
devenir une forme plus petite. Pourtant, quand nous sommes toutes
réunies, cela fait de l’endroit où nous sommes, notre maison. C’est
comme si nous étions notre maison dans notre propre forme. Et
quand nous nous rassemblons toutes, cela en fait un plus grand foyer.
Un vaste lieu qui nous est familier et où nous nous sentons bien. Nous
savons qu’ici est notre place.
D : Les autres sont-elles là avec vous ?
J : Oui, il y en a beaucoup, beaucoup d’autres. Disons qu’il y a
une vue complète de différentes étincelles de lumière, d’entités. Et
quand je vais dans cet endroit, je sais quelle est ma place en tant que
partie du Tout, mais ensuite nous devenons le Tout. Si j’en sors, il y a
un endroit qui m’est plus particulièrement destiné. Ce n'est pas
comme si les autres ne voulaient pas empiéter sur cet espace et le
remplir, comme si c'était un vide. C’est comme si j’étais un vaisseau
spatial et que j’entrais dans un vaisseau-mère, et là – je ne trouve
pas les mots – mon Dieu. Il y a là un endroit comme un quai
d’accostage pour ce vaisseau en particulier, disons, ou bien que vous
sachiez où aller et atterrir. Il y aurait cet endroit pour ce vaisseau. Ça
ressemble à ça, sauf que je suis une étincelle de lumière et qu’il y a
d’autres étincelles de lumière. Elles connaissent ma place et je
connais la leur. Chacun a son propre espace dans cet espace plus
vaste. Elles fusionnent, comme nous fusionnons en une. Mais c’est
très difficile à expliquer comment je sais où est ma place à l’intérieur
de cette fusion.

Je crois qu’elle essayait de dire qu’elle gardait sa propre


identité, sa propre personnalité.

J : Disons que je vois l’image d’ensemble comme l’étendue de


l’espace, et toutes sont là comme des étincelles. Nous sommes une
seule pensée, une énergie, mais nous pouvons être de multiples
énergies quand nous nous séparons. Et tout comme chacun a un but,
il y a un but global ainsi qu’un but individuel.
D : Vous ne fusionnez donc pas au point de perdre votre
individualité.
J : Dans certains cas, quand c’est nécessaire, oui, j’ai pu en
faire partie et je l’ai perdue. Nous avons toutefois la capacité
d’individualiser cette conscience singulière, de sorte à devenir un

340
individu. Il y a cependant des périodes de repos où nous revenons ici,
et c’est une chose aimante. C’est beau. C’est sûr. C’est calme. C’est
comme un temps de repos. Mais quand c’est nécessaire, nous
pouvons en sortir et devenir individuels.
D : Cette forme comporte-t-elle des traits ou des
caractéristiques physiques ?
J : Non, non, ce n’est pas le cas. Je pense que nous pourrions
être n’importe quoi. Mais dans cet endroit où je suis à présent, je vois
que c’est un espace sombre. Je n’ai pas peur du noir, c’est juste
sombre. Et la seule lumière présente est la nôtre. C’est comme si
toutes les étoiles dans le ciel sombre étaient des individus qui, quand
ils sont au repos, savent qu’ils sont des individus, mais un tout et il
n’existe rien d’autre. C’est une masse aimante, je suppose, mais
pourtant, vous pourriez voir les étoiles ou étincelles individuellement.
C’est un sentiment agréable. C’est un sentiment d’amour. On s’y sent
chez soi. On s’y sent en sécurité. Et je le répète, c’est comme un lieu
de repos.
D : Vous avez dit qu’à plusieurs reprises vous y êtes revenue
pour vous y reposer. Pour quelle raison cela arrive-t-il ?
J : Eh bien, on dirait que j’ai du travail à faire. Et je peux
m’absenter pendant de nombreux éons, mais pour nous cela ne
parait pas long. Dans cet endroit, c’est comme un claquement de
doigts. Cela dépend d’où nous allons. C’est très court comparé aux
autres lieux où il existe une limitation du temps. Je pourrais
m’absenter pendant très longtemps, mais quand j’arrive là, je réalise
que non. On ne dirait pas que j’ai été absente si longtemps.
D : Quand vous allez dans ces autres endroits, quelqu’un vous
donne-t-il des instructions, ou savez-vous où aller ?
J : En termes que je saurais décrire, c’est l’un des thèmes de
cet endroit. C’est comme si nous devenions tous un esprit central,
mais nous restons toutefois des esprits individuels. Je ne sais pas
comment le décrire. Mais lorsque nous ne faisons qu'un, il y a une
direction qui découle de notre connaissance et de la simple existence
de qui nous sommes. Nous savons que c’est comme un
commandement, mais ce n'est pas vraiment ça. Nous savons en tant
que tout ce que nous devons faire, et nous sommes néanmoins des
individus dans cette pensée. Nous contribuons. Ce n’est pas comme
si nous étions robotiques. Je pourrais dire que chaque étincelle est
un monde en soi. Et pourtant, quand nous nous rassemblons, cela
devient un monde massif qui est plus grand que le monde individuel.

341
Ainsi, quand nous sommes réunis, nous savons qu’il y un certain
objectif qui doit être atteint. C’est un havre sûr, réellement un havre
très sûr. Nous devons parfois quitter la sécurité de ce havre pour des
lieux qui ne sont ni très plaisants, ni très beaux, ni très sûrs. Mais
nous recevons tellement d’amour de cette force, que nous savons
que nous devons y aller. Et nous sommes d’accord pour nous rendre
dans ces endroits peu sûrs, parce que nous ne nous posons pas de
questions sur ce qui doit être fait, peu importe ce que c’est. Nous
n’avons qu’à faire confiance.
D : Si c’est agréable là-bas, pourquoi voudriez-vous vous
séparer et aller ailleurs ?
J : Parce qu’il y a quelque chose d’inné en nous qui demande à
aider, qui doit mettre en œuvre cette magnifique pensée de création.
Et donc, nous le faisons volontiers avec amour, même si cela a posé
problème, parce que quand nous sommes dans ces autres lieux,
nous oublions qui nous sommes. C’est important d’oublier, parce
qu’en apportant une leçon quelle qu’elle soit ou de la lumière dans
une autre existence – si nous savions qui nous sommes, si nous
savions que nous pouvons faire certaines choses, ou que ce n’était
qu’un séjour temporaire – que nous sommes là pour accomplir une
tâche et repartir ensuite, cela nous rendrait partiaux envers ce qui se
passe. Il existe en effet certains codes de lumière que nous émettons
quand nous sommes dans ces lieux. Cela teinterait, et biaiserait ce
que nous apportons. Prenons l’exemple d’un maitre d’école qui doit
donner aux étudiants un ensemble de sujets, thèmes ou des
informations. Peut-être y a-t-il une interaction entre les deux, puis
c’est fini. Mais nous devons passer par tout ce qui se déroule dans
cet endroit. Nous devons passer par le même processus qu’ils
traversent. Ces entités, ces êtres, peu importe. Nous devons traverser
cela, parce que nous devons être dans la même situation qu’eux. Et
en progressant à travers les problèmes, situations ou difficultés que
nous rencontrons, nous enrichissons également le Tout vers lequel
nous retournons, et nous l’élargissons avec cette information. Mais,
pendant que nous interagissons et passons par ce processus, nous
émettons des codes, même si ce sont des situations extrêmement
difficiles ou l’apprentissage d’exercices. Nous émettons. Nous y
laissons autre chose de nous-mêmes. Et en travaillant sur les mêmes
problèmes, nous leur montrons une porte ou un chemin qu'ils
pourraient emprunter pour s'améliorer, ou pour évoluer davantage,
ou ce qu'ils doivent traverser.

342
D : Vous avez dit que vous émettiez des codes ?
J : Oui, cela se fait de manière inconsciente à ce moment-là,
parce que, bien sûr, nous avons perdu la mémoire. Et c’est donc
quelque chose qui vient de nous et qui va à la terre. Cela va partout
où nous sommes, ou par le biais des entités avec lesquelles nous
sommes en contact. Et c’est une interaction inconsciente. Mais nous
leur donnons – vous diriez une « structure encodée » – qu’ils peuvent
utiliser pour qu’ils puissent progresser. Pour qu’ils puissent
apprendre, mais là encore, le plus important, c’est ce dont nous ne
nous souvenons pas. Sinon, nous pourrions avoir une attitude de,
« oh, je sais ce qui va arriver, » et cela pourrait altérer l’exercice. Nous
devons donc passer nous aussi par cela, tout comme ces autres êtres,
ou quoi qu’ils soient, pour ne pas fausser l’exercice. Mais ensuite
nous repartons, nous le faisons toujours, que cela nous prenne des
années ou des éons. Nous revenons et cette connaissance enrichit
aussi, si l'on peut dire, ‘l’esprit un’ – ce n'est pas vraiment un esprit.
Cela enrichit cet espace d’où je viens, et qui continue à grandir grâce
à ces connaissances. Et chaque étincelle individuelle ira autre part,
et bien sûr, quand elles reviennent, cela ne fait qu’enrichir ce savoir,
cette information, et cette compréhension, qu'il s'agisse de
mouvements ou de différentes manières de faire les choses.
D : Ce que vous expérimentez dans le physique ?
J : Oui, oui, parce que parfois c’est dans le physique. Nous
sommes allées dans un lieu physique, et peu importe la ligne
temporelle sur laquelle nous sommes, nous y sommes. Et nous
expérimentons donc, pour ainsi dire, toute situation quotidienne, où
que nous soyons. Alors, quand nous revenons, c’est toujours en nous,
et cette information agrandit cet espace qui devient plus vaste, si
vous voulez, et qui, je le répète, ne semble pas avoir de limites, pas
de sommet ni de base, ni de côté, ou quoi que ce soit. C’est très
expansif. Je ne peux pas en voir la fin.
D : Il grandit avec ces informations.
J : Il agrandit aussi, oui, les forces de la connaissance de soi du
Créateur. Il sait être omniprésent dans toutes ces choses. Mais il doit
aussi s’y référer ; il doit se connaitre lui-même. C’est très dur à
expliquer, parce qu’il se connait lui-même. Mais à travers ces
étincelles qui expérimentent individuellement ce qu’il est dans une
forme ou une autre, il fait aussi référence à sa propre existence. Il sait
que c’est merveilleux, puissant, toutes ces choses, mais je suppose
que c’est une étape pour descendre vers ces autres étincelles. Que

343
lorsqu’elles s’en vont, elles expérimentent une forme ou une autre de
sa glorieuse nature ou de ses compétences. Parce que nous faisons
tous partie du Créateur ou Dieu, ou quel que soit le nom que vous
donnez à cette force.
D : C’est cette chose que vous décrivez ?
J : Oui, quand nous sommes toutes réunies, nous sommes
cette chose. Qu’importe que nous soyons ensemble ou non, nous en
faisons partie. Et quand nous ne le sommes pas, quand nous
sommes des individus qui descendons dans ces lieux, nous avons
pris ces capacités et ces connaissances de cette unité. Nous partons
et faisons ce qui doit être fait. Et quand nous revenons, nous faisons
à nouveau partie du Tout. Et il sait quand une certaine partie de lui
est absente.
D : Il connait donc et garde une trace de chaque petite
particule ?
J : Oui, parce que nous en faisons partie. Ou comme si c’était
un univers, et que nous étions des mondes individuels. Vous voyez,
quand nous partons, nous sommes des univers individuels. Nous
avons toutes ces informations, et quand nous revenons, nous faisons
partie d’un univers plus grand. C’est dur à expliquer.
D : Mais quand vous vous séparez et partez, êtes-vous une âme
individuelle à ce moment-là ? Ce que nous appelons une âme ou un
esprit ?
J : Vous êtes plus que cela. Dans cette chose que je vois, vous
êtes plus qu’une âme. Peut-être qu’une âme est comme – je ne veux
pas dire « inférieur ou supérieur ». C’est une extension différente de
ce monde. Nous sommes presque comme une étoile, comme notre
Soleil est une étoile. Alors, c’est comme si tout était un. C’est spirituel,
c’est physique, c’est non-dimensionnel et dimensionnel. C’est tout en
un. Et en descendant, vous vous engagez dans différentes tâches.
Vous pouvez vous engager à créer des choses qui sont des systèmes
de lieux physiques. Mais ensuite, vous pouvez descendre vraiment,
vraiment plus bas, et vous êtes une étincelle individuelle en tant
qu’âme. Et vous allez dans certains lieux pour faire un travail. En
même temps, pendant que vous aidez les autres, vous apprenez
aussi en accumulant des informations que vous avez apprises là-bas.
Vous les rapportez donc dans les systèmes, dans les mondes. Puis à
nouveau, vous revenez dans cet endroit qui est comme le
débarcadère, pour faire partie du Tout.
D : Et vous déchargez toutes les informations.

344
J : Oui, et ensuite quand vous revenez, ces informations qui
sont dans cette étincelle de monde individuel – peu importe – sont
automatiquement transmutées en toutes les autres choses qui sont
là. Il n’y a aucun effort, et quand vous vous rendez dans cet espace,
il est en quelque sorte défini. C'est drôle de redéfinir un espace dans
un tel concept, mais vous savez où se trouve votre espace. Et une fois
arrivé là, vous le savez, comme le bateau qui va dans ce dock en
particulier. Ensuite, vous disséminez les informations pendant un
certain temps, disons à votre patron, à votre commanditaire et vous
déchargez. Cela se fait automatiquement quand vous êtes dans cet
espace.
D : Mais vous avez dit plus tôt que parfois, vous vous rendez
dans un lieu physique, et parfois non. Quels sont ces autres lieux où
vous allez ?
J : Il y a d’autres endroits qui sont simplement faits d’énergie.
Ils n’ont aucune forme. Là, il y a des êtres très érudits, et ils n’ont pas
besoin d’espace physique, qu’il s’agisse d’une planète ou d’un
monde. Parfois, c’est simplement de la couleur. D’autres ne sont
qu’un son. Et pourtant il existe une conscience vivante dans toutes
ces choses.
D : Mais ils possèdent tous des énergies individuelles qui vivent
dans un lieu comme celui-ci ?
J : Oui. Ils pourraient être individuels. Certains d’entre eux
ressemblent à ce que représente le tout. Ils deviennent comme un
groupe. Ils font alors partie de leur groupe, mais ce n’est pas comme
un individu, parce qu’ils n’ont pas nécessairement des
caractéristiques individuelles. Ils font simplement partie de cet
espace informe.
D : Que pourrait-on apprendre dans un tel lieu ?
J : Il y a toujours quelque chose à apprendre dans différentes
situations, qui profiterait à d’autres selon la manière dont fonctionne,
grandit ou s’étend la conscience, ou pas. Peut-être qu’ils sont plus
avancés dans leur apprentissage, mais ils restent limités d’une
manière ou d’une autre, parce qu’ils n’ont pas tout ce dont ils ont
besoin. Je ne sais pas si c’est compréhensible. Il y a donc différentes
situations où une aide est nécessaire en tous lieux, partout. Il s’agit
simplement d’une aide ou d’un besoin différent. Parfois, c’est pour
étendre leur savoir. Je ne sais pas si c’est pour en savoir plus sur les
émotions, ou seulement pour avoir une meilleure idée de toute cette
boule de cire, mais tout va ensemble. C’est séparé dans un but précis.

345
D : Mais cela n’a pas l’air aussi compliqué qu’une vie humaine,
physique.
J : Non, parce qu’ici, vous avez plus de choses à gérer. C’est si
varié. Cela ne veut pas dire que l’ampleur des problèmes auxquels
font face ces autres entités dans leurs mondes natals soit moindre.
Peut-être que leurs mondes ont été détruits par suite de situations
physiques, pas par des situations climatiques, mais qu’ils soient
obligés de trouver un autre endroit où vivre, ou résoudre les
problèmes dans leur environnement. Mais ici, vous avez davantage
de problèmes ; vous avez toute la boule de cire. C’est plus dur d’être
ici. Et certains d’entre nous viennent ici, dans ce merveilleux endroit,
et s’y perdent. Il nous faut un moment pour comprendre ce qui se
passe et comment repartir là-bas.
D : Comment se perdent-ils ?
J : Parce que le souvenir de qui on est, est effacé, on se fait
prendre dans ce qu’on fait. On est là pour aider une autre personne,
ou pour aider cette zone. Mais on devient, non pas le problème, mais
on s’implique trop. On s’y accroche, ou on se fait prendre dans ce
qu’on ressent et fait, et on oublie d’où on est venu. On vient d’un lieu
plus élevé de paix, de merveilles et avec des capacités. Ici, on est
limité et on oublie. Mais parfois, il y a quelque chose en nous qui nous
pousse à lutter même quand on est soi-disant « perdu ». C’est comme
si quelque chose ancré en nous allait nous le dire. Peu à peu, on
commence à en sortir et à en avoir une meilleure connaissance. Et
c’est encore un processus qui vous aide, car vous prenez conscience
que le Créateur réalise. Parfois, les individus – quand ce sont des
individus – ne se rendent pas compte que tout ceci peut arriver.
Quand vous arrivez d’une magnifique situation, vous n’avez aucune
idée d’où vous mettez les pieds, parce que vous ne connaissez rien
d’autre. C’est comme le riche, s’il avait plein d’argent, de nourriture
et une maison confortable. Parfois, il ne peut pas se mettre à la place
d’une personne qui n’a rien. Et vous devez expérimenter cela pour le
comprendre pleinement, pour comprendre qui vous êtes. Pour
comprendre les possibilités qui existent ailleurs. La richesse de toute
la diversité qui fait de ce Tout ce que Dieu ou le Créateur est, ou ce
qu'est cette force, ou de l'expansion. C’est la richesse des sentiments
et de la compréhension de ce que vous êtes réellement. De qui vous
êtes réellement, ou dont vous faites réellement partie. C’est la raison
pour laquelle on ne se souvient pas.
D : Risque-t-on de se perdre totalement et de ne pas savoir

346
comment rentrer chez soi ?
J : Oui. Et je pense que dans ce cas, c’est ce qui m’est arrivé.
Mais, là encore, la compréhension est là, il y a un espoir, une étincelle.
Quelque chose en nous qui nous dit, non, il faut continuer. Il faut faire
des efforts. Il y a de la lumière au bout du tunnel, pour ainsi dire, et
vous allez retrouver votre chemin. Mais là encore, en le faisant, vous
aidez toute personne avec laquelle vous entrez en contact à prendre
des forces et à retrouver sa route. Mais une fois revenu ici, vous vous
dites « Oh, mon Dieu ! Cela m’a pris si longtemps pour accomplir ce
que j’avais à faire. » Vous croyez tout comprendre, mais une fois dans
ces situations ou ces endroits-là, c’est si sombre que vous pouvez
facilement vous y perdre. Là encore, quelque chose est implanté dans
cet individu ou étincelle qui le ramènera sur le bon chemin.
D : Je continue à me demander si, quand vous partez pour ces
voyages, il y a quelqu’un ou quelque chose qui vous dit où vous devez
aller ?
J : Il est difficile de décrire ce que c’est. Vous le savez parce que
cela vient à vous dans une pensée, comme ces étincelles
individuelles qui constituent ce que cette entité sait. C’est très dur à
expliquer. C’est une chose qu’on sait. Vous savez où vous devez aller.
D : Je me suis dit que, peut-être, il y avait quelqu’un ou quelque
chose qui en gardait trace et disait « c’est là où vous devez aller
ensuite ».
J : Non. Tout est connu. Il y a quelqu’un qui sait qui est parti, et
ce qu’ils font. Mais ce n’est pas ce genre de registre. Tout est mental.
C’est une chose innée. Maintenant, ce qui est arrivé dans le passé
quand les gens sont perdus en aidant les êtres qui vivent, d’autres
viendront et essaieront de les aider, eux. Alors, dans certains cas,
selon l’endroit où vous vous êtes perdus – parce que beaucoup ont
oublié qui ils sont – il y a toujours une certaine durée, et il y a de l’aide.
Ces gens sauront quand le moment sera arrivé. Ce « d’accord, il est
temps de réaliser qui vous êtes, et que vous étiez destiné à faire une
certaine chose ici, puis de repartir ».
D : Alors, ceux qui viennent pour aider sont d’autres étincelles ?
J : Oui, oui, c’est ce qu’elles sont.
D : Elles savent que vous avez des ennuis, alors elles viennent
et essaient de vous aider. (Oui, oui) Eh bien, dans mon travail, j’ai
appris beaucoup de choses sur l’au-delà, là où nous allons après
avoir quitté le corps physique. S’agit-il d’un endroit différent ?
J : Oui, c’est un endroit différent. De ce que j’en vois d’ici, de ce

347
que je comprends, le monde des esprits est lié à certains… Disons,
que la Terre a de multiples couches de – pas des couches. Mais en
regardant la planète Terre, elle possède un au-delà, elle possède une
dimension. Chaque planète a ses propres dimensions, et cet espace
n’y est pas associé. Là d’où je viens, il n’y a pas d’au-delà en tant que
tel.
D : Ainsi, les êtres physiques, quand ils quittent le corps
physique, font des allers et retours dans leur propre au-delà
individuel ?
J : Eh bien, ils évoluent aussi. Et en faisant ces va-et-vient, ils
évolueront vers le prochain niveau lié à cette planète. Pour finir, ils
vont avancer jusqu’à ce qu’ils puissent aller dans d’autres mondes et
vivre là-bas d’autres situations. Mais je le vois comme une
progression vers des parties ou des dimensions plus élevées de la
Terre et qui y sont associées, ou encore des sphères d’énergie qui
entourent ce lieu singulier. Puis, à mesure qu’ils progressent selon ce
qu’ils apprennent, certains êtres vont parfois faire un bond. Ils
n’auront pas à traverser les différentes dimensions ou couches pour
aller dans un autre lieu d’apprentissage plus poussé. Parce que ce
qu’ils ont expérimenté à ce niveau – « niveaux est un meilleur terme
–, ils l’ont fait en une seule expérience, alors, ils peuvent aller dans
d’autres parties. La manière dont je le vois est très étrange. Je vois
ces parties séparément mais qui font pourtant partie du tout. C'est
comme si cet endroit où je suis était là-bas. Les autres systèmes sont
dans une autre situation, et pourtant je sais que cela fait partie du
tout. Comme nous tous faisons partie de tout. Cela parait simplement
être un niveau plus affiné. Et certains d’entre nous, même s’ils ont
connu des situations sur Terre ou ailleurs, sont toujours venus de ce
lieu.
D : Ainsi, tout provient, est originaire de ce lieu. – Je voulais
m’assurer que ce que j’ai entendu du monde des esprits était
également juste. Ils existent donc séparément.
J : Oui, je suppose qu’il s’agit de différents niveaux de la même
chose. Mais dans certains lieux, ils n’existent pas en tant que ce que
vous appelleriez un au-delà.
D : Sur Terre, nous disons que nous accumulons du karma en
venant ici, en raison de toutes les choses dans lesquelles nous
sommes impliqués. Nous nous retrouvons coincés, parce que nous
devons continuer à revenir encore et encore pour rembourser ce
karma. Est-ce exact ?

348
J : Oui, c’est le cas, et c’est aussi cela qui nous a piégés. Les
entités qui viennent aider ont été piégées par la situation. C’est ainsi
fait. Ce n’est pas aussi simple que de dire « d’accord, je sais qui je
suis. Je suis là pour faire quelque chose. » Nous nous y retrouvons
piégés, nous sommes alors – pas des prisonniers – mais retenus
dans cette énergie jusqu’à ce que nous ayons résolu ce que nous
avons créé. Nous sommes descendus ici pour apporter notre aide à
un lieu, une situation, un être particulier, mais ensuite nous nous
retrouvons pris au piège. Nous sommes donc en quelque sorte
bloqués, jusqu’à ce que cela ait été résolu, jusqu’à ce que nous ayons
retrouvé le chemin du retour. Mais ce n’est pas une mauvaise chose
dans un sens, car c’est parfois dans ce parcours de résolution que
vient la richesse de l’information. Parce que, si vous deviez venir de
cet endroit à ici en faisant un simple aller-retour, vous avez fait votre
truc, mais vous n’avez pas vraiment expérimenté quoi que ce soit.
Vous n’avez pas ressenti quoi que ce soit. C’est trop fugace. Alors, il
y a un côté positif au fait d’être bloqué. Quoique vous ressentiez et
traversiez, vous enrichissez le Tout dans l’expansion de ses
connaissances, l’expansion de ses sentiments, l’expansion de tout ce
qui est. Ce n’est donc pas nécessairement une mauvaise chose. C’est
une bonne chose dans un certain sens, parce que tout est utile. Tout
est entremêlé et sert un but. Vous ne savez pas vraiment quel est ce
but quand vous êtes ici.
D : Il semblerait alors que vous deviez d’abord régler vos
problèmes avant d’être autorisé à rentrer. (Oui) On m’a dit que dans
le monde des esprits, il y avait des gens pour vous aider, vous
conseiller.
J : Oui, des guides, par exemple. – Je sais qu’il y a certaines
choses que ne peux pas connaitre en ce moment parce que
l’expérience en serait altérée. Si j’ai certaines questions, par exemple,
et si je savais tout (et je ne suis pas au courant de tout, parce qu’il y
a toujours de quoi apprendre) ce serait compliqué – pas compliqué –
mais c’est comme s’il existait un bon moment pour que tout soit
révélé. Je dois encore apprendre certaines choses pour continuer. Et
je dois me montrer patiente et avoir réellement la foi. Je crois qu’à un
moment donné, j’ai perdu ma foi, parce que j’ai cru qu’on m’avait
laissée ici. Et qu’on ne viendrait pas me chercher.
D : Est-ce ce que vous ressentiez ?
J : Je crois, qu’à un certain moment, c’était le cas. Je dois donc
apprendre que ce n’est pas une punition du tout. Je dois m’appuyer

349
sur la foi pendant un moment.
D : Pourquoi aviez-vous l’impression qu’on vous avait laissée ici
et oubliée ?
J : Je crois que c’est une question de comprendre d’où on vient
et quelles compétences on a pu expérimenter. Vous saviez qui vous
étiez réellement. Et vous venez là et disons, que vous avez travaillé
dans une vibration vraiment basse, vous pourriez soit – quand vous
avez oublié – vous trouver pris dans cette situation, ou ressentir
comme une supériorité. Vous voyez, c’est la raison pour laquelle il
n’est parfois pas bon de comprendre. C’est très complexe. Vous
pourriez vous sentir supérieur à ces autres gens ou êtres de votre
entourage, ou quelle que soit la situation. Vous perdez alors ce côté
spirituel de qui vous êtes. Vous pensez que vous valez mieux qu’un
autre. Vous vous enfoncez par conséquent de plus en plus
profondément dans cette négativité, cet endroit ou cette situation.
Mais pourtant, vous savez qu’il y a une partie de vous qui est
magnifique, sainte, sacrée, qui est amour. C’est toujours là en vous.
Et vous vous trouvez plus ou moins dans l’entre-deux : le moment où
vous savez qui vous êtes réellement, et celui où vous l’oubliez. Vous
êtes frustré et vous dites : « Pourquoi personne ne vient de là d’où je
suis venue pour me sortir de cette situation ? » C’est pourtant moi qui
me suis mise dans cette situation. Alors il n’y a pas de jugement. Je
dois apprendre. Je dois passer par différentes expériences pour
trouver mon chemin de sortie. Ils sont pourtant là, auprès de vous et
ils vous guideront toujours vers des gens ou des situations. Ou quand
il est temps, et que vous êtes prêts, pour dépasser cette arrogance
que vous aviez dans cette situation particulière, car on parle là encore
de karma. C’est la loi de cause à effet. Quoi que vous créiez, vous
devez en subir les conséquences. Même les êtres supérieurs peuvent
perdre leur chemin pendant un temps, et ils doivent faire ce même
parcours. Vous savez que le processus est le même. C’est juste les
critères qui changent.
D : Donc, eux aussi prennent un risque.
J : Oui, c’est le cas, c’est le cas. Là d’où vous venez, c’est si
beau, et vous savez que vous pouvez faire toutes ces choses. Mais
vous ne réalisez pas à quel point c’est dense selon la situation ou
l’endroit où vous vous trouvez. Vous pouvez ainsi, avec le temps, être
attiré vers le bas dans ce que vous avez créé. Bien sûr, vous créez et
manifestez en permanence.
D : C’est pourquoi vous avez dit que cela peut prendre des éons.

350
J : Oui, c’est possible. Mais ensuite, quand vous rentrez, c’est
si merveilleux de se retrouver à nouveau là que vous vous dites « Oh,
eh bien, je n’ai été absente que quelques secondes. »
D : Il y a donc des moments où toutes les étincelles retournent
à la Source ?
J : Oui. Il y a un moment où il y a un genre de période de repos,
où c’est le cas. Nous sommes toutes de retour. Puis, vient le moment
de repartir.
D : Quand toutes les étincelles sont de retour, que se passe-t-il
pour leurs créations ?
J : Je crois que tout est ramené, comme je le vois. À un moment
donné, tout doit revenir, que nous soyons l'étincelle individuelle, ou
que nous ayons créé des mondes, peu importe. Elles doivent toutes
revenir pour se reposer. Elles reviendront toutes et feront à nouveau
partie du Tout, alors ces créations seront ramenées, parce que ce
sont toutes des manifestations, vraiment. Mais il y a une double
chose quand toutes reviennent pour se reposer. C’est quand le tout
de toute chose revient ici se reposer.
D : Alors, dans ce cas, tout ce qu’ils ont créé a disparu.
J : Oui, c’est ce que je comprends. Il n’existe pas de force pour
le maintenir ici. Tout est revenu à sa place de repos pendant un temps.
Mais entre ces grandes expansions de temps, les individus peuvent
aller et venir, faire certaines choses, et revenir se reposer. Cela ne
signifie pas que toutes les étincelles soient au repos, mais qu’il y a
des moments dans le temps où elles reviennent toutes.
D : Alors, à ce moment-là, quand toutes les étincelles
reviennent dans le Tout, tout ce qu’elles ont créé disparait
simplement.
J : C’est comme un retrait. Par exemple, j’aurais créé plein de
choses. Elles se réintègrent en moi, et je me réintègre au Tout. Puis,
autre chose est créé. Une nouvelle chose. Tout est réabsorbé dans
cette unique boule de savoir, d’énergie, de création de tout ce que
vous pouvez imaginer. Cela retourne là-dedans et vous vous sentez
faire partie de tout. Il n’y a pas de séparation.
D : Dans ce cas, cela ne disparait pas vraiment. C’est
simplement intégré.
J : C’est réintégré, précisément. Mais toutes ces choses que j’ai
créées en tant que manifestations individuelles, rien n’est vraiment
perdu, parce que c’était une partie de moi, et j’en faisais partie aussi.
D : Alors, après vous être reposée un moment, que se passe-t-

351
il ?
J : Il est alors temps de recommencer. C’est autre chose. C’est
une constante. Mais, vous voyez, le savoir qui a été acquis pendant
cette période de temps de création, ou de manifestation, n’est pas
perdu. Cela fait partie de cette entité. Cela fait partie de cette
étincelle individuelle et n’est donc jamais perdu. Et vous traversez ce
processus d’apprentissage une nouvelle fois. Mais pourtant, c’est
quelque chose de nouveau, d’inédit, tout en étant quelque chose
d’ancien.
D : Mais pendant ces temps de création, vous ne vivez pas
seulement sur Terre, mais dans beaucoup d’autres endroits ?
J : Oui, beaucoup d’endroits.
D : Et vous pouvez vivre dans différents types de corps aussi,
pas vrai ?
J : Oui. Peu importe où vous allez, c’est toujours vous. Mais il y
a toujours un but à cela. C’est d’apporter la lumière, la connaissance,
la création dans le mélange. Vous décidez, avec de l’aide, de là où
vous devez aller.

J’ai ensuite demandé à cette entité de s’en aller et ai demandé


au subconscient de venir répondre aux questions de Jenny. Je veux
toujours savoir pourquoi on a montré cette vie en particulier au sujet.

J : Parce que toutes ses questions (et elle le sait au fond d’elle)
ne sont pas significatives. Elles ne sont pas importantes. Elle doit
comprendre qu’elle fait partie du grand Tout qui est beaucoup plus
important, et qui pourrait satisfaire tous ses besoins quels qu’ils
soient. Elle doit se rappeler qu’elle doit aller au sommet. Peu importe
qu’elle sache quelles sont les connexions avec telle ou telle personne.
Il est important pour elle de revenir aux bases ; de se concentrer sur
le sommet. Peu importe ce que la vie lui apporte, peu importe ce
qu’on lui montre, elle doit le considérer avec un sentiment
d’émerveillement. Qu’elle ait des obstacles ou des difficultés, elle
doit réaliser qu’elle fait partie de ce que vous appelez Dieu, ou cette
force. Avoir la foi que cela va marcher, quel que soit le but de sa vie,
cela va lui apparaitre. Les gens viendront sur son chemin pour qu’elle
travaille avec eux. Elle doit avoir une vue d'ensemble, dans la mesure
où toutes ces choses sont des manifestations. Et je ne vais pas lui
donner de réponses.
D : (J’étais surprise.) Mais elle a des questions.

352
J : Oui. Et je crois qu’elle va comprendre ce qu’elle a décrit, le
processus. Il y a certains éléments d’information qui aideront les gens
à bouger et progresser. Pour sa part, elle doit gérer le fait qu’elle est
là sans assistance – pas sans assistance – il y en a, mais elle va
devoir y aller à la légère. J’utilise l’expression « à la légère » car elle
doit se fier à sa foi. Elle doit avoir confiance que l’entité dont elle
faisait partie, le monde auquel elle appartenait, était amour. Il y avait
des connaissances, il y avait des informations, il y avait une
conscience. Cela va bien au-delà de ce qu’elle comprend
actuellement.
D : C’est au-delà de ce que comprennent beaucoup d’entre
nous.
J : Oui, exactement. Même si nous lui donnons cette
information, elle doit y aller, elle doit la rechercher. C’est une des
compétences qu’elle doit cultiver, ce qu’elle sait à l’intérieur. Que
même si elle aspire à cette connexion, c’est pour la nourrir sans voir,
sans toucher, parce que c’est ce qui va rendre sa structure forte.
Voyez-vous, elle a oublié la structure, elle a oublié qui elle était. Elle a
parfois des aperçus de qui elle est, mais elle a la force, et cette
structure est entière, elle est forte. Elle est remplie d’amour, de
compassion, de compréhension pour les autres. Et c’est ça
l’émerveillement, l’excitation, l’expérience de tout cela, en n’ayant
pas toutes les réponses, même si elle n’en a que des bribes. Il est
merveilleux de ne pas savoir, mais de comprendre que l’aide est là
pour elle. Et qu’il y a des gens qui sont là, peu importe qui ils sont.
Elle doit s'éloigner de la désignation des choses, et juste sentir et
cultiver sa propre guidance intérieure, et elle y arrivera. Elle y arrivera.
D : Est-ce pour cela que vous avez choisi de ne pas lui montrer
de vie passée ?
J : Oui. Elle doit revenir aux bases. Peu importe les vaisseaux
spatiaux et les autres mondes. L’Atlantide. Elle a fait partie de cette
époque, mais elle devait retourner d’où elle était venue. Vers cette
structure aimante qui est une, qui intègre toute chose en une seule.
Et c'est l'amour de cette entité, ou le fait d'en faire partie. C’est un
havre sûr qu’il ne faut pas oublier. Ne pas démissionner. Oui, la
création, nous créons tous, mais il ne faut se laisser prendre à
nouveau dans la création. Il faut comprendre pourquoi cela a été fait,
d’où c’est venu, et ne pas se laisser piéger par les choses que nous
avons faites.
D : Je reçois de plus en plus de gens à présent à qui on dit que

353
les vies passées ne sont pas importantes. Que c’est ce que nous
faisons à partir de maintenant.
J : Oui, oui, oui, tout à fait. Nous sommes tous Dieu. Il veut que
nous soyons Ses égaux. Il veut que nous Lui posions des questions,
que nous soyons mis au défi. Pas d’être en train de penser : « Oh, je
dois me pencher là-dessus. » C’est le questionnement. C’est le fait
d’être égaux. Il fait partie de nous, et c’est pourquoi Il veut que nous
partagions équitablement dans le respect. On n’attend pas de nous
d’avancer à l’aveugle dans la foi et de faire tout ce qu’on nous dira de
faire. Ce n’est pas ce qu’Il veut. Et c’est bien.
D : Il n’est donc plus nécessaire de s’appesantir sur le karma.
J : Non. Ce n’est plus nécessaire. Et si nous avons le moindre
soupçon, il y a des êtres supérieurs à nos côtés, ou Dieu est à nos
côtés ; ou ils marchent à nos côtés. Ils vont amener à nous les bonnes
personnes, les bonnes opportunités pour que nous accomplissions
ce que nous avons à faire. On pourrait être n’importe quoi dans
d’autres vies, mais ce que vous êtes véritablement fait partie de cette
grille, partie de cette unicité. Ce à quoi le corps ressemble ou de quoi
il souffre est sans importance. Nous pouvons mourir un nombre
incalculable de fois. Ce n’est pas grave. Ce qui importe est l’âme.
Cette existence supérieure qui est éternelle. C’est là ce que vous
devez nourrir.
D : C’est cela que vous voulez que les gens sachent.
J : Oui, oui. Nous devons en revenir aux bases. Mais le fait le
plus important c’est que nous faisons partie de quelque chose
d’énorme, d’aimant, qui possède la connaissance de tout. Et ainsi,
s’éloigner de ce que nous avons créé. Nous manifestons à chaque
seconde de la journée. Et ne pas être piégés à nouveau et perdre
notre – nous l’appelons « divinité » – perdre cette étincelle de vie que
nous possédons, en étant attrapés dans le « qui étais-je, qu’est-ce
que je faisais ? » Vous laissez aller aussi. Vous ne vivez pas la vie que
vous avez choisi d’expérimenter. Nous ne pouvons pas tout savoir.
C’est comme un miracle. Vous pouvez tomber sur quelque chose
d’incroyable au coin de la rue. Mais si vous saviez tout, il n’y aurait
pas cette joie de le redécouvrir, de redécouvrir qui vous êtes en réalité.
Visez haut pour cet amour. Montrez cet amour à tous ceux que vous
croisez, et la compassion, la compréhension viendront à vous.

D’un autre cas : Teresa voulait savoir ce qui s’était passé


pendant un événement qu’elle avait vécu en février 2005. Elle

354
méditait quand elle s’est soudain retrouvée dans un lieu de néant
obscur et informe, qu’elle ne pouvait expliquer que comme le « vide ».
Ce n'était pas effrayant, au contraire, cela lui a donné un grand sens
d'illumination. Quand elle est revenue à l’état conscient, elle a essayé
de le comprendre avec logique, et cela n’avait aucun sens pour elle.
Le subconscient a expliqué la chose suivante :

T : C’était le simple fait d’expérimenter un plus grand contact


avec certains de ces niveaux plus raffinés, ou autres niveaux de
conscience. Se détacher des images sans se détacher de ce corps en
particulier. Je lui ai permis de faire cette expérience. Ce n’est donc
rien d’autre que de lui montrer qu’il s’agit réellement d’une
conscience unique. Et cette expérience du vide qu’elle a vécue se
situe même à un niveau plus élémentaire de cette conscience. C’est
le néant d’où nous venons tous. Tout vient de là. C’est infini et c’est
tout, à son niveau le moins raffiné. Et en faisant cette expérience, il
serait naturel pour elle de reconnaitre que rien de tout cela n’est réel.
Voir que, oui, à ce niveau c’est réel, mais depuis ce niveau de vide,
c’est simplement proche de la surface, juste à côté de la teinte, une
nuance de couleur. Très petite. Que la véritable réalité est la
conscience et la base de la conscience, le vide pur, le néant, d'où
« émane » toute conscience.
D : Est-ce que ce néant est comparable à la Source, ou s’agit-il
de deux choses différentes ?
T : Ce serait la Source.
D : Parce qu’on m’a décrit la Source comme une lumière.
T : C’est l’obscurité d’où vient la lumière. C’est au-delà de la
lumière.
D : Quand les gens retournent à la Source, ou quand ils
débutent depuis la Source, ils disent toujours que c’est une lumière
brillante.
T : De mon point de vue, je peux vous dire que la lumière vient
de l’obscurité. Ne pas – je parle de mon point de vue – confondre
l’obscurité avec le mal ou quoi que ce soit de négatif. C’est
simplement ce qui contient la lumière. Et depuis mon point de vue,
c’est cela la Source. Il peut y avoir quelque chose au-delà, mais c’est
ce que je vois de là où je suis. Le néant. Et du néant provient la
lumière. Et de la lumière vient la différentiation que nous appelons le
quelque chose.

355
PARTIE SIX

CREATION
Chapitre 23

Le Terrain D’entrainement

Wendy venait de quitter la vie où elle était un ver (voir chapitre


deux) et je voulais la suivre pour voir où nous atterririons ensuite.

W : J’évalue ce qu’il y a à faire maintenant. Je me penche sur


un bureau imaginaire, et j’étudie ce que je devrais faire : « Que
devrais-je faire ? » Il y a beaucoup de possibilités.
D : Y a-t-il quelqu’un pour vous aider à prendre les décisions ?
W : Il y a beaucoup d’anciens, qui paraissent vieux, avec de
longues barbes. Ils contemplent, m’observent, attendant simplement
de voir ce que je décide. Je semble être dans une forme physique de
jeune mâle. Et ces vieillards se tiennent autour de moi en
m’observant. Je travaille à un bureau. Je suis vraiment jeune. Je
regarde ce qui parait être des cartes sur le bureau.
D : Savez-vous de quoi s’occupent les anciens ?
W : C’est comme s’ils examinaient qui je suis, et ce que je fais.
Ils m’étudient. Je trouve ça drôle, parce qu’ils pensent que je ne
devrais pas en savoir autant car je suis si jeune.
D : Avançons dans le temps et découvrons ce que vous décidez
de faire. Vous avez eu beaucoup de temps pour y réfléchir et
l’envisager. Que faites-vous maintenant ?
W : Je laisse ces vieillards derrière moi. Je pars pour un long
voyage, pour voir à quoi ressemble cet endroit.
D : Où est cet endroit ?
W : Je ne sais pas. On dirait que c’est réel, mais ce n’est pas
réel. Il y a des arbres et des bois. On peut le voir, mais on peut voir au
travers. Il a une forme. C’est réel. Ce n’est simplement pas aussi
dense. Pas solide.
D : Savez-vous quel est cet endroit ?
W : Ça flotte dans l’environnement. C’est juste là. C’est comme
si on pouvait créer. Vous le pensez et vous pouvez le créer. Vous faites
un pas, et pendant que vous faites ce pas, vous l’avez créé par
l’imagination. C’est comme de marcher dans l’air, et il n’y a rien là
jusqu’à ce que vous le créiez avec votre esprit. C’est trop bizarre.

357
Sinon, si vous ne le créiez pas avec votre esprit, vous feriez un pas
dans le néant. Cela n’a pas de sens. – Mais, oh, c’est marrant ! C’est
vraiment marrant !
D : Vous créez donc tout ce que vous voulez ici.
W : On doit se servir de son esprit. C’est presque comme un jeu.
Je suis jeune. C’est comme si j’apprenais. Je n’aurais rien sur quoi
me poser, ou être dedans, ou de quoi faire partie, si je ne le crée pas
par mon esprit.
D : Pensez-vous que c’est ce que vous faites en ce moment ?
Apprendre à faire ceci ?
W : Oui. C’est comme si c’était dans l’esprit. Vous y pensez, puis
vous le ramenez et en faites une réalité. Je ne sais pas comment
expliquer cela. C’est comme si c’était dans cette forme pensée, et la
forme pensée est réelle, mais n’est pas réelle, parce que ce n’est pas
solide. Mais d’abord, vous devez le créer pour que cela prenne forme.
C’est cela ! Pour prendre forme ! – C’est comme si je ne pouvais pas
avancer avant d’avoir créé quelque chose devant moi. Sinon, on est
coincé dans le néant jusqu’à ce que vous l’ayez créé par votre pensée.
Ça n’a pas de substance jusqu’à ce que vous lui donniez des détails,
les détails, les détails – détails. C’est appelé « manifestation ».
Manifester. C’est créer. C’est vraiment passionnant. Sinon, c’est du
vide jusqu’à ce que vous créiez et manifestiez quelque chose.
D : Est-ce quelque chose d’important que vous devez
apprendre ?
W : Oui. La progression. La progression, sinon vous stagnez.
Vous n’allez nulle part. Vous apprenez à créer. Vous apprenez à créer
une réalité. À expérimenter, à être.
D : C’est donc la prochaine étape, apprendre à faire cela, avant
d’aller ailleurs.
W : Oui. C’est la pensée. Puis, la pensée prend forme. La
pensée – vous le pensez et c’est. Vous y mettez aussi les détails et
ensuite vous le manifestez.
D : Est-ce que quelqu’un vous aide à apprendre ceci ?
W : On dirait que ce royaume, c’est là où vous allez pour le faire.
Et il y a d’autres personnes autour. Je vois des points de lumière. Je
ne sais pas de quoi il s’agit. De l’électricité. Des points. Mais on dirait
qu’il y en a d’autres. C’est là où vous allez pour expérimenter. C’est
un royaume où tout le monde peut aller pour apprendre et créer. C’est
une école de création, mais je suis jeune.
D : Il vous reste donc beaucoup de choses à apprendre ?

358
W : Beaucoup à expérimenter, et on dirait que vous n’avez pas
vraiment de professeur. Ce que vous avez, c’est votre esprit.
D : Alors personne ne vous montre comment faire.
W : Non. On fait des expériences et si cela ne donne rien de
bon, on l’efface, ou on le défait. Et on le recrée jusqu’à ce que ce soit
comme vous voulez que ce soit. Vous pouvez le voir avant que cela
ne prenne vraiment forme. Vous pouvez voir que ce ne sera pas
parfait, alors vous pouvez le décréer. Cela ne sera jamais manifesté
à un niveau épais, dense.
D : Alors cela ne reste pas. Vous avez le temps de le défaire.
W : Oui. Le temps n’a pas vraiment d’importance. Vous n’avez
aucune notion du temps. Vous continuez simplement à créer des
choses. C’est bizarre. C’est vraiment bizarre !
D : Pourquoi est-il important d’apprendre comment manifester
des choses ?
W : Pour que vous réfléchissiez avant de sauter.
D : Que voulez-vous dire ?
W : Ne sautez pas d’abord et pensez après, parce que vous
pourriez rater beaucoup de choses. Si vous le pensez à fond, il est
alors plus facile de sauter et d’avoir à revenir et à le refaire, encore et
encore. Alors, vous ralentissez. Et pensez-y, pensez-y ! Pensez-y plus
clairement, détail après détail, après détail. Il y en a beaucoup
d’autres ici qui font pareil. Pour l’amour de Dieu ! Cette personne
travaille avec la couleur violette. Il fait des gestes avec les mains, et
ce violet prend différentes formes. C’est absolument fascinant ! Un
mouvement d’énergie. C’est amusant ! Cela me fait un peu penser à
un feu d’artifice avec une baguette magique, et qu’on peut déplacer
dans l’air.
D : Ainsi, dans cet endroit, vous n’êtes limité que par votre
imagination ?
W : Exact. Vous pouvez créer ce que vous pensez. C’est un
endroit pour s’exercer, et cela ne devient pas une forme solide. C’est
un entrainement, la création d’un lieu, mais vous devez faire plus
attention aux détails. – Comme si vous alliez faire un arbre, vous ne
pensez pas simplement à un arbre et à toutes ses parties. Vous devez
penser à la manière dont pousse un arbre. Quels sont toutes les
composantes d’un arbre. Cela devient réellement, très, très détaillé.
D : C’est plus que ce que croient les gens.
W : Beaucoup plus. Sinon, il y aurait simplement un arbre plat,
un arbre mort. Il aurait l’air vivant, mais ne le serait pas. Cela me fait

359
penser à des poupées en papier. Vous voyez la forme, plate, mais pas
vivante.
D : Il n’a pas la substance que possède une chose vivante.
(Exact) Est-ce une chose dont vous pourrez vous servir ?
W : J’ai besoin de m’en souvenir de manière plus détaillée, plus
précise. Arrêtez de sauter, sauter dans des choses, pour avoir ensuite
à reculer et refaire. Aller trop vite. Être plus détaillé. Plus
consciencieux. Consciencieux et soucieux du détail.
D : Est-ce un endroit où tout le monde peut aller ?
W : Non. Si vous vous intéressez à l’énergie, c’est un bon
endroit où aller si vous voulez créer des choses. Il semble y avoir une
abondance d’énergie pour s’en servir. C’est presque comme si tous
étaient jeunes. C’est enfantin, et la curiosité est sans limite. Je sais
qu’il existe d’autres réalités, mais on n’en est pas conscient. On n’y
est simplement pas intéressé. Vous vous amusez tellement à créer.
C’est comme dessiner, puis effacer si ce n’est pas bien. Ensuite, vous
recommencez. Et vous n’êtes pas embêté parce que ce n’est pas un
monde solide. C’est très amusant.

Je me demande si elle avait l’impression d’être jeune parce


qu’elle venait juste de quitter la vie du ver. C’était une vie très simple,
sans complication, où la manifestation n’était pas une option. Peut-
être à cause de son manque d’expérience, elle devait aller dans ce
lieu d’entrainement pour apprendre à manifester, parce que si sa
prochaine étape était d’entrer dans un corps humain, ce talent et
cette capacité serait nécessaire.

D : Peut-être est-ce pour apprendre la discipline. Ce serait


difficile si c’était un monde solide.
W : Ce serait plutôt effrayant.
D : Dans un monde solide, si vous le créez, cela ne va pas
disparaitre aussi vite, n’est-ce pas ?
W : Non, et il sera malformé. Et oh, l’énergie est si dense et
lourde. Ce n’est pas aussi simple à réajuster. C’est important. C’est
dur d’ajuster des formes denses.
D : D’où le fait que vous devez d’abord vous entrainer.
W : S’entrainer, s’entrainer. Oui. Compenser. Aider à aligner des
formes denses malformées. Cela parait étrange.
D : Que voulez-dire ?
W : (Apparemment, elle écoutait ou lisait des instructions.)

360
« Aider à réaligner des formes denses qui ont perdu leur alignement,
qui ne fonctionnent pas correctement. On peut le faire… » Hum. – Je
vois des gens qui marchent dans des formes denses, voutés, le bras
ballants, trainant des pieds, comme si c’était un terrible effort de se
trouver dans une forme dense, lourde.
D : Vous voulez dire un corps physique ?
W : Un corps physique, oui. Il n’est pas correctement aligné.
Vous avez envie d’aller vers ces formes denses, de les prendre par la
taille, et de les redresser pour en faire un être droit, debout et plus
léger. C’est juste fou. Ces corps qu’ils ont pris sont si denses qu’ils
doivent être réalignés. Ils n’arrivent même pas à produire un enfant,
un descendant qui soit correctement aligné. Ces corps ne donneront
pas de descendance équilibrée.
D : Où sont ces corps ?
W : Ils déambulent partout sur cette Terre. Sur Terre ! Ce qui
apparait à l’œil nu n’est pas comme c’est en réalité. Ce que vous
voyez quand vous les regardez comme des humains. Mais en réalité
avec l’œil interne, ces formes sont repliées et trainent. L’énergie est
mal alignée. Ils sont lourds. Ils manquent d’espoir.
D : Mais à l’extérieur, ils n’ont pas vraiment cette allure.
W : Non, ce n’est pas le cas. Ceci est caché.
D : Comment ont-ils perdu leur alignement ?
W : Avec le temps. Je les vois revenir, encore et encore. Ils ont
perdu ce qu’ils avaient au début. Ils sont venus ici sur Terre tellement
de fois, qu’ils ont oublié de devenir plus légers.
D : Ça ne sert donc à rien de revenir tout le temps ?
W : Pour ceux-là, ça n’a servi à rien, parce que chaque vie
s’empile sur la précédente, ça devient de plus en plus lourd. Vous
avez envie de les lancer et de les faire décoller. Vous voulez vider
l'obscurité, la boue lourde. Je vois de la boue. Vous voulez la nettoyer
et les aider.

Cela sonnait comme ce qu’avait dit Jésus dans Elles ont


marché avec Jésus. 22 Quand il regardait les foules de gens
rassemblées autour de lui, il les voyait comme des morceaux de
charbon, sombres et denses. Ils ignoraient qu’en eux brillait un
diamant qui n’attendait que d’être exposé.

22
Disponible en téléchargement sur le site d’Ozark Mountain Publishing dans
la rubrique « Foreign Langages – French ».
361
W : Ils se promènent à la recherche de réponses et ne savent
pas quoi faire.
D : Y a-t-il quelqu’un qui puisse les aider ?
W : Il y a des lumières. Des formes qui sont comme des
lumières qui marchent droites. Et elles marchent vers eux, et ces
formes denses sont attirées vers ces formes lumineuses.
D : Ces formes-là sont-elles aussi dans un corps humain ?
W : Oui. Et elles ne savent pas toujours non plus qu’elles sont
des formes de lumière. (Elle a eu le souffle coupé et est devenue très
émotive.)
D : Pourquoi cela vous tracasse ?
W : Ces personnes sont nombreuses tout autour. C’est
simplement qu’elles ignorent qui elles sont. Elles ne savent pas ce
qu’on attend d’elles. Elles l’ont oublié aussi. Et elles se contentent
d’attendre, d’attendre un moment précis.
D : Elles sont bloquées ici aussi, vous voulez dire, sans réaliser
qui elles sont ?
W : Oui. Elles aussi sont voutées, mais elles gardent cette
lumière en elles. Et les autres qui sont comme de la boue, sont
attirées par cette lumière. C’est comme un nettoyage. (En pleurant
doucement.)
D : N’y a-t-il personne pour leur dire de s’éveiller, de leur faire
savoir ?
W : Quand le moment sera venu.

Cela pourrait être l’explication pour de très nombreuses


personnes qui viennent à moi. Elles disent chercher une orientation.
Elles savent être là sur Terre pour y faire quelque chose, mais elles
ne savent pas ce que c’est. Ce sentiment lancinant ne les quitte plus.
Pendant la séance, le subconscient leur dit toujours qu’elles sont ici
pour aider, pour guérir, pour apporter leur aide, pour préparer les
gens à ce qui vient. On ne leur dit jamais qu’elles sont là pour jouer,
boire, avoir des relations sexuelles, gagner beaucoup d’argent, être
pris dans la routine du monde. On leur dit toujours qu’elles sont là
pour aider les gens. En règle générale, c’est pour faire des choses
auxquelles elles n’auraient jamais pensé avec leur esprit conscient.

W : Ces gens lumineux commencent tout doucement à


réaliser… C'est comme s’ils se heurtaient à cette boue, ou la
touchaient, ou entraient en contact avec elle, et que cette substance

362
commençait à fondre à partir de ces formes courbées boueuses et
denses. Mais personne ne peut leur dire ce qu’elles sont supposées
faire.
D : Savez-vous ce que vous, vous êtes supposée faire ?
W : Attendre un moment spécifique, en espérant que certaines
de ces formes denses puissent tomber sur moi.
D : Vous ne pouvez pas aller les chercher ?
W : Non. C’est comme un aimant, on est attiré. Cela fonctionne
dans les deux sens. Vous devez vous déplacer et eux aussi. Et à ce
moment-là, vous serez attirés comme par un aimant.
D : Aucun de ces êtres n’est conscient que ceci se passe. (Non)
Ressentez-vous quelque chose quand cela arrive ?
W : Oui. Je peux sentir comment ils se vident de cette énergie
très, très lourde. Et cela me donne une très grande joie. C’est comme
s’ils avaient attendu cela depuis très longtemps.
D : Êtes-vous à nouveau dans un corps physique quand vous
faites cela ?
W : Oui. Nous, avec la lumière, nous marchons droit. C’est
étrange, mais ceux qui portent cette énergie lourde semble être
courbés. Ce n’est pas réel, mais c’est l’impression que ça donne. La
perception.
D : Vous êtes donc à nouveau dans un corps physique, mais
êtes-vous capable de voir ces choses ? (Oui) Dans quel genre de
corps physique êtes-vous ?
W : Un corps grand et lumineux.
D : Est-ce ainsi que les autres le perçoivent ?
W : Oui, c’est presque comme de la propreté pour eux. Ils sont
attirés, ils veulent être ainsi, mais ne savent comment le devenir.
D : Si quelqu’un d’autre devait vous voir dans la forme physique,
vous verraient-ils comme un grand corps de lumière ? (Oui) Possède-
t-il un revêtement physique ?
W : Oui, mais il est plus ou moins transparent. C'est à moitié de
la peau, et nous portons des vêtements. Mais le corps semble être
un peu translucide, ou transparent. Une énergie rayonnante
d’acceptation, ne se détourner de personne. Ces autres personnes
se contentent d’errer.
D : Est-ce ce que vous faites après avoir appris à manifester
l’énergie ? Vous revenez dans le physique pour vous en servir ?
W : C’est le fait de me souvenir que je savais comment faire. Je
suis venue là et j’ai appris à créer. C’est le souvenir d’être venue là.

363
D : Êtes-vous capable de dire lesquels sont des êtres de
lumière ? (Oui) Et les autres dans la forme physique savent-ils ?
W : Ils peuvent réellement voir une différence. Il n’y a pas de
comparaison. Comment puis-je l’expliquer ? Je le sais. C’est une
énergie que dégagent les êtres de lumière. Ils ressemblent en fait à
n’importe quel humain, mais vous voyez avec une perception
différente. C’est le fait de savoir. Vous pouvez sentir l’énergie. Ceux
qui sont boueux ne le peuvent pas. Ils sont simplement attirés tels
des aimants. Ils ne comprennent pas. Ils veulent aider. Ils sont
fatigués d’être voutés et complètement et absolument écrasés sous
la charge.
D : S’ils sont attirés par ceux qui sont lumineux, les choses
changent-elles dans leur vie ?
W : Oui. Vous les voyez lever les yeux et remarquer qu’il y a
quelque chose de différent, qu’ils n’ont pas besoin de vivre de cette
façon. Mais certains d’entre eux ne veulent pas changer. Ils pensent
qu’il n’existe rien d’autre. Ils ne savent pas quoi en faire. Il y en a
d’autres qui cherchent, mais ils baissent les yeux, baissent les yeux.
Ils ne voient que ce qui est terrestre. Puis, soudain, ils réalisent qu’il
existe peut-être autre chose que le matériel. Et ils lèvent légèrement
la tête, et c’est comme s’ils regardaient ailleurs. Comme s’ils
tournaient leur regard vers le monde de l’esprit. Quand ils tournent
leur tête ainsi, ils voient que, oui, il y a autre chose. Il y en a aussi
d’autres. Ils leur ressemblent, mais ne sont pas comme eux.
D : Et c’est ce qui provoque le changement et les envoie sur un
autre chemin.
W : Oui. Et toucher, vous voulez toucher ces personnes. C’est si
triste ! (Émue) Elles sont restés ainsi pendant si longtemps, et chaque
fois qu’elles reviennent sur Terre, cela devient de plus en plus lourd.
Je ne comprends pas. Pourquoi ne sont-elles pas devenues plus
légères au lieu de devenir de plus en plus denses ? Les toucher.
Parfois, c’est juste un toucher.
D : C’est tout ce qu’il faut. C’est très simple.
W : Oui. Simplement marcher parmi les gens. Juste l’énergie.
Juste en touchant les gens. Parfois, c’est un contact en face en face.
L’énergie est transmise. Ils savent au niveau de leur âme, mais pas
nécessairement au niveau conscient, que cela a lieu.

Ensuite, je lui ai fait quitter la scène et ai donné des instructions


pour que le subconscient de Wendy vienne répondre aux questions.

364
D : Wendy cherchait des réponses. Vous lui avez montré
beaucoup de choses. Pourquoi lui avoir montré cette partie où elle
était un corps de lumière qui aidait les formes plus denses ?
Qu’essayez-vous de lui dire ?
W : C’est la raison pour laquelle elle est venue ici. Elle est
supposée se souvenir d’où elle est venue. Elle était une forme de
lumière, une forme d’énergie.
D : D’où venait-elle, si vous voulez qu’elle s’en souvienne ?
W : De la Source d’énergie, de toute énergie.
D : Est-ce là qu’elle expérimentait avec l’énergie ?
W : C’est l’un des royaumes qui ont été constitués pour ceux
qui aiment travailler et qui aiment créer avec l’énergie. Elle a été
envoyée par la Source d’énergie principale, ou le Créateur, et est
autorisée à expérimenter la création.
D : Est-elle censée se souvenir de la Source Créatrice originale ?
(Oui) On lui a montré qu’elle savait manipuler l’énergie. (Oui) Est-ce
ce que vous vouliez qu’elle sache ?
W : Oui. Elle doit se joindre aux autres êtres de lumière qui
s’éveillent et se souviennent pourquoi ils sont là. Il est temps de
commencer à s’en souvenir. Il y a beaucoup de choses qui se passent
la nuit, quand elle est dans cet état de sommeil, et dont elle ne sait
rien.

Toute sa vie, Wendy avait eu des problèmes de santé. « C’était


pour qu’elle tourne son regard vers l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur,
vers le monde matériel. Si elle avait été en bonne santé, elle n’aurait
pas fait attention au monde spirituel. Elle a choisi un corps très dur à
travers lequel manifester. Après être venue là, elle s’est dit qu’elle
n’avait peut-être pas vraiment envie d’être ici. Que ça allait être plus
dur que ce qu’elle croyait. Et elle a en quelque sorte trainé les pieds
toutes ces années. Elle ne se sent pas chez elle ici, mais si elle repart
maintenant, elle n’aura pas fini ce qu’elle est venue faire. Nous
apprenons également de ce corps, parce qu’il est faible. Nous
prenons ces connaissances et les utiliserons pour développer des
moyens pour aider l’humanité. Son corps n’est pas le seul qui est
affaibli. Toute la planète s’est affaiblie. Elle a besoin d’un repos
adéquat, d’une alimentation adéquate, de méditer plus. Nous lui
avons montré ce royaume de manifestation parce qu’elle doit faire
plus attention au détail. Au détail de tout ce qu’elle fait depuis
l’instant où elle se réveille le matin jusqu’à la nuit quand elle va se

365
coucher. Le détail, encore et encore. Faire attention à ce qu’elle met
dans sa bouche. Là d’où elle est venue (le côté énergétique), cette
nourriture lourde n’existait pas. Dans un autre royaume, elle n’était
qu’énergie. Et ce n’était pas la nourriture fortement polluée que vous
mangez de nos jours. Tournez-vous plutôt vers une forme liquide de
nourriture, si possible. Les aliments plus légers, les fruits. Pas autant
de nourriture lourde, dense et morte. Plus d’aliments qui contiennent
de l’énergie. Des aliments qui donnent la vie. Cela maintient le corps
léger. Les aliments lourds vous plaquent au sol, vous êtes lourd,
bloqué. Le corps est lourd et difficile à mouvoir. En mangeant des
aliments plus légers, vous vous sentirez plus légers, plus aériens. Il y
aura plus de place dans le corps pour faire passer l’énergie au travers.
Elle doit prêter attention à tout ce qu’elle fait. Et être dans le détail,
dans la conscience de ce qu’elle fait. »

D : N’est-ce pas un peu frustrant ou gênant de penser à chaque


détail ?
W : Cela aidera à aligner le corps pour que d’autres puissent
également aligner le leur.

Interrogé au sujet de ses problèmes respiratoires, la réponse


fut : « C’est en partie dû à la pollution du monde d’aujourd’hui, et en
partie parce qu’elle a pollué ses poumons avec la tige qu’elle met
dans sa bouche et qu’elle allume. (Elle fume.) »
Concernant les problèmes cardiaques : « C’est ainsi depuis
l’enfance. C’est presque comme si elle avait eu le cœur brisé depuis
sa tendre enfance. Le sentiment de solitude dans un corps dense,
lourd et épais. L’amour inconditionnel lui manquait. L’amour sur cette
planète n’est rien comparé à la maison. »

D : Le cœur doit-il être corrigé ?


W : Elle doit se rappeler de se reposer et visualiser, visualiser,
visualiser. Créer par l’esprit, le corps suivra. Visualiser les organes du
corps qui fonctionnent correctement. Visualiser, encore et encore.
Tout dommage peut être guéri, mais cela prend du temps. C’est
pourquoi la visualisation est si importante. Cela permettra de se
rendre compte que le corps est capable de se guérir. Et faire attention
à ce que vous ingérez. De la nourriture fraîche, je le répète, de la
nourriture vivante. Des aliments qui donnent la vie et qui nourrissent.

366
GENЕЀ SE
Quand Pamela est descendue du nuage, au lieu d’entrer dans
une vie passée, elle s’est retrouvée dans un environnement de type
éthérique. Rien n’avait de substance ou de forme. « Je ne vois
toujours rien de physique. Je ne vois que dix points de lumière, et un
genre d’énergie qui circule, mais sans une quelconque forme. » Elle
s’est mise à pleurer quand elle a vu ce lieu informe d’énergie, parce
qu’elle a dit qu’il lui avait manqué. Elle aimait être là à jouer dans
l’énergie. Par la suite, elle a été complètement désarçonnée quand
je lui ai demandé de se regarder. « Voyons ce que je peux voir là. Mon
Dieu ! Rien ! Ce n’est qu’une lumière qui tourbillonne ! Je vois ce qui
ressemble à des molécules autour de moi. Je sens que je suis dans
cet endroit où on peut tout créer. »

Quand je lui ai demandé comment elle pouvait s’en servir pour


créer, elle a donné une réponse confuse. Elle semblait penser que
c’était très important, même si je ne comprenais pas le procédé.
Peut-être que l’un de mes lecteurs comprendra et s’y identifiera. Ça
pourrait être symbolique, mais je ne le pense pas. Tout n’était que
lignes, point et tourbillons informes, jusqu’à ce qu’elle voie les deux
pyramides. Elle savait qu’elles représentaient la création (la genèse)
au point de jonction des deux.

P : J’ai vu deux points se toucher, sachant que c’était essentiel.


J’ai vu un cercle de lumière par-dessus. C’est magnifique, même si je
ne le comprends pas. J’en suis le cœur. Je suis dans la structure.
C’est presque ce qui se passe avec ces deux points qui se touchent.
Ils créent la possibilité pour ce type de vie de se mouvoir ainsi que ce
type d’énergie. Je sais que cela semble abstrait. C’est sûr qu’on
aimerait que je sache ce qui a été créé, mais je ne le sais pas.
D’autres, hormis les deux points qui se touchent, créent. Et j’aimerais
dire que j’ai eu de la chance d’en être le témoin. Ou en admiration
d’en être témoin.

367
En mouvement

Stationnaire

D : Voyons quel est votre rôle dans ceci.


P : Un simple témoin ? Bonté divine ! Je ne sais pas. Avant cela,
je crois que j’ai joué avec l’énergie. Où que j’aie été, je sais que c’est
un lieu où je suis déjà allée. Et je passe mon temps de manière à
pouvoir créer chaque image, chaque forme que je veux. Et je le fais
de ma propre volonté, c’est mon propre choix. Cela me distrait
beaucoup. Tout programmeur en informatique peut programmer
quelque chose selon son gré pour en faire ce qu’il veut. Comme ceci.

368
Et c’est beaucoup plus organique, naturel et instantané que ceci. Je
suis donc déjà venue ici. Je sais que je l’ai fait. Cela me donne envie
d’y retourner pour jouer avec cette énergie. Il n’y a pas de frontières.
Il n’y a pas de limites. C’est familier et cela m’appelle. En étant dans
cet espace, j’y suis appelée.

C’était très perturbant, et je savais que je n’allais pas obtenir


beaucoup plus d’informations. D’ailleurs, où aurais-je pu l’emmener ?
Elle existait peut-être depuis des éons. J’ai donc décidé de faire appel
au subconscient. Habituellement, je ne le fais pas aussi tôt dans la
séance, mais je me suis dit que ce serait la seule façon d’obtenir des
réponses à propos de cette étrange situation. Quand le subconscient
s’est présenté, je lui ai demandé : « C’était très perturbant. Nous
avons cru que nous irions dans les vies passées. Pourquoi choisissez-
vous de montrer ces choses à Pamela ?

P : Elle le sait.
D : Dites-le-lui, parce que je ne pense pas qu’elle le sache
consciemment.
P : Elle avait besoin d’expérimenter un souvenir qui l’a
accompagnée toute sa vie. Elle ne voulait pas quitter ce lieu quand
elle est venue ici.
D : Qu’y faisait-elle ?
P : Elle était un créateur.
D : Alors, elle avait raison quand elle se voyait comme une
énergie, et en train de manipuler l’énergie ?
P : Elle ne dirait pas « manipuler », mais c’est correct. Elle jouait
dans l’énergie.
D : Que créait-elle quand elle était là-bas ?
P : Tout. À un stade précoce. Si vous pouviez voir le stade le
plus précoce, avant que cela ne soit avancé, vous verriez que cela
passe par cette phase. Elle vérifiait donc les composantes et
l’énergétique, à la minute, moléculaire – ce n’est pas le bon mot.
Minute, fractionnaire – Je ne sais pas quoi d’autre.
D : Mais elle était là au début ?
P : Je ne sais pas.
D : Mais quand ces … mondes ont été créés, ou les humains,
ou les choses physiques ?
P : Non. C’est dans toute création. Quoi qu’il en soit, ce n’est
pas spécifique à un genre, une espèce, une planète ou un système

369
solaire quelconque. C’est dans tout.
D : C’est une énergie de base à partir de laquelle tout est créé ?
P : Oui. C’est l’unicité. C’est l’essence de tout.
D : Comme des blocs de construction ?
P : On pourrait dire ça.
D : Les blocs de construction de tout. Et est-ce que cette
énergie de base est toujours là ?
P : Oui. L’énergie de base. La lumière.
D : Et vous avez dit qu’elle supervisait cela ?
P : Dans un endroit, elle regardait comment on faisait. Et dans
un autre, elle y travaillait comme un enfant. En jouant avec. C’est ce
qu’elle fait souvent.
D : Dans sa vie présente ?
P : Non. Pas dans ce physique. Ce n’est pas une chose dont elle
a conscience. Tout le temps, puis dans l’intervalle. Ce n’est pas
conscient. Quand elle est entre deux vies, et la nuit quand elle dort.
D : Y a-t-il quelqu’un qui lui dit de créer ? (Non) Elle crée
simplement ce qu’elle veut ? (Oui) Pourquoi vouliez-vous qu’elle soit
au courant de ceci ?
P : Pour lui rappeler que c’est ce qu’elle fait.
D : Voulez-vous qu’elle se serve de cette capacité dans le
physique ?
P : Pas encore. Il y a un moment approprié dans tout ceci. Elle
le saura. Plus tard.
D : Elle saura quand elle sera supposée se servir de cette
énergie ?
P : Exactement. Et pas une minute avant. C’est très spécifique.
Elle recevra des images et des informations au moment où il y aura
le bon groupe de personnes et la technologie pour s’en servir, et les
bonnes lois pour qu’il n’y ait pas d’abus.
D : En a-t-elle abusé dans une autre vie ?
P : Elle pense qu’elle l’a fait, mais en réalité ce n’était pas le
cas. Cela avait à voir avec une planète. Je crois qu’elle a été détruite.
D : Qu’est-ce que Pamela avait à y voir ?
P : Elle pense avoir contribué à la raison qui l’a provoqué.
D : Était-elle dans un corps physique à ce moment-là ?
P : En partie. Il y a certaines forces qui exigent une physicalité,
ainsi que des situations d’urgence. Et c’est ce qu’elle a fait. Elle
n’était pas dans un corps, mais se servait d’un corps.
D : Et quelque chose est arrivé, et elle a cru qu’elle en était la

370
cause ?
P : Elle était l’un des acteurs, dans le rôle de cette planète. Je
ne sais pas si les souvenirs sont autorisés dès à présent. Il y a un
timing. Il n’est pas encore temps pour elle de savoir ces choses. Elle
sait qu’elle n’était pas complètement responsable, mais elle sait
qu’elle y a également contribué.
D : Pourquoi Pamela est-elle attirée par les cristaux ?
P : Ce qui en constitue la création dans cette matière est ce qui
lui est le plus familier dans toute création. Revenir à l’énergie créative
la plus basique.
D : Quand elle joue dans l’énergie, l’utilise-t-elle de manière
positive ?
P : Elle ne se sert pas du type dont on lui a montré une image
aujourd’hui. C’est plus puissant. (Rire) Elle se sert… C’est comme de
la ferraille. C’est un peu comme ce qui est rejeté par les autres trucs.
C’est le rebus, en quelque sorte. C’est comme si vous aviez deux
broyeurs en fonction, cela fait des copeaux. Vous joueriez avec les
copeaux. Les petites choses. Ce qu'elle peut accomplir et comprendre.
C’est plus cristallin que la ferraille cependant.
D : Pourquoi ne vouliez-vous pas lui montrer de vies antérieures
aujourd’hui ?
P : Ce n’était pas pertinent. Pas à ce stade.
D : Cela arrive de plus en plus souvent, qu’on dise aux gens que
ce n’est pas important.
P : Ce n’est vraiment pas important. Il y a beaucoup de choses
à faire, et intellectuellement, ce n'est tout simplement pas là qu'elle
doit aller. Cela a déjà été fait. C'est du réchauffé, et c'est stupide.
D : Vous voulez dire d’aller voir les autres vies ? (Oui) Mais pour
certaines personnes, c’est la limite de leur évolution actuelle,
pourrait-on dire. C’est tout ce qu’ils peuvent comprendre à ce stade.
P : Je pense que ce sont le présent et le futur qui sont
nécessaires. Pas le passé.

371
Chapitre 24

Retour Au Début

Gwen flottait, cherchant un endroit où se poser et, sous elle,


elle voyait une scène fantastique. Un monde entier composé de
cristaux. « Je vois des cristaux partout. Ils se dressent droit vers le ciel.
Comme un parterre de cristaux, d’où se dressent comme des petits
porcs épics. Ils sont longs et fins. » Avant qu’elle n’ait plus de temps
pour l’explorer, la scène disparut et fut remplacée par un bleu brillant
parsemé de lumières pulsatiles. « Il s’en dégage de l’énergie dans les
blancs et les jaunes, comme des éclairs d’énergie. Tout cet espace
bleu en est couvert. C’est comme si l’énergie était vivante. – Cela se
rejoint maintenant. Ces éclats d’énergie ne sont pas individualisés,
mais ils ont tous formé une seule énergie. Je ne les vois pas en tant
qu’objets, mais plutôt comme des champs énergétiques, comme une
énergie pulsatile. Maintenant, cela change de nouveau. Je ne sais
pas comment l’expliquer. Cela n’a pas de forme, mais bouge. Il y a
une source d’énergie venant d’en bas à droite, et qui envoie ces
pulsations partout, elles font le tour puis elles y reviennent. Ça n’a
pas de forme, mais pourtant chaque partie qui en sort, possède une
forme différente. Ça n’a pas de structure. C’est à cela que ça
ressemble quand la lumière touche l’eau et s’y reflète. Ça a une forme
sans en avoir. C’est plutôt fluide. Cela contient des couleurs, mais
elles sont plutôt iridescentes.

D : Vous ne sentez donc rien de solide ?


G : Non, je ne sens qu’une expansivité.
D : Comment vous percevez-vous, vous-même ?
G : Comme simple partie intégrante. C’est presque comme si je
devais considérer l’Univers et voir l’énergie circuler, et me contenter
d’être. Il y a des étincelles de lumière qui se forment maintenant à
l’intérieur, mais c’est quelque chose de plutôt fluide, qui circule et
tourbillonne. C’est toujours en train de bouger. Cela ne s’arrête
jamais. C’est toujours en mouvement.
D : Êtes-vous une partie de ce tout. (Oui) Savez-vous s’il y a

372
d’autres entités comme vous ?
G : Je ne perçois pas d’entité ou d’individu en soi. Je vois des
symboles. Je vois des triangles qui sont dimensionnels. Ils sont
simplement là, et ils sont tout simplement, mais ils sont tout autour
du tout. S’il fallait y mettre des mots, ce serait la création en action.
C’est à cela que ça ressemble. Et en disant cela, les étincelles
apparaissent et les symboles ont disparu. C’est simplement
constamment en mouvement, puis ces étincelles s’y forment.
Maintenant, cela s’élargit. C’est presque comme un brouillard qui
tourbillonne sans cesse.
D : Savez-vous ce que sont ces étincelles ?
G : J’entends que c’était les étincelles de Dieu qu’on envoie à
l’extérieur.
D : Cela fait-il partie du processus de création ? (Oui) C’est ce
que vous vouliez dire par la création en action, que les étincelles se
transforment en choses ? (Oui) Quelqu’un contrôle-t-il cela ?
G : J’entends que, quand vous pensez, vos pensées vont créer
tout ce que vous voulez créer. L’individu a le pouvoir, mais j’en voyais
la source, l’origine.
D : Vous voulez donc dire qu’il y a quelque chose de plus grand
qui pense et crée ?
G : C’est juste. C’est Tout ce qui Est. Chaque chose est tout, et
tout est chaque chose.
D : Et tout a commencé avec Cela, et Sa pensée ?
G : C’était le mouvement qui sortait et tournait. C’était fluide,
très fluide. Cela n’avait pas de forme, mais c’est sorti et est revenu à
la Source. Puis, les étincelles se sont produites, mais les étincelles
ne se sont produites qu’une fois que la pensée était là. Sinon, il n’y
avait qu’une forme fluide. Je pouvais sentir la Source. Je ne pouvais
pas voir la Source, mais c’était sur la droite et cela émanait d’elle.
C’était toujours en mouvement. Puis les étincelles ont jailli de la
brume, et ont commencé à prendre forme.
D : Pouvez-vous voir quel genre de formes elles prennent ?
G : Cela ressemblait à des galaxies en formation.
D : Quel est votre rôle dans tout cela ?
G : Je sens que je ne fais qu’observer. Je ne sais pas pourquoi
je suis là. J’ai l’impression d’être suspendue dans cet espace ici. Je
suis consciente de tout ce qui m’entoure. C’est comme si j’avais
toujours mon individualité, mais je fais aussi partie du tout. Je n’en
suis pas séparée, tout en l’étant. C’est très agréable. C’est ce bleu

373
brillant qui continue encore et encore.
Cela aurait pu durer ainsi pendant longtemps. Je lui ai donc
demandé de se déplacer. « Quand décidez-vous de quitter cet
endroit ? »

G : J’entends que j’irai quand on m’appellera, quand il y aura


un besoin. Sinon, je reste énergie.
D : Que se passe-t-il la première fois où vous êtes appelée à
quitter cet endroit pour aller ailleurs ?
G : C’est comme si j’étais attirée. Je suis tirée vers un endroit.
Je ne vois que ce qui ressemble à un arc-en-ciel, mais ce n’en est pas
vraiment un. Ça a la forme et l’allure d’un arc-en-ciel, et on dirait un
arc-en-ciel, mais ce ne sont pas les couleurs de l’arc-en-ciel. On dirait
que je suis entourée d’énergie. J’ai vraiment du mal à rendre les
choses concrètes ou dimensionnelles. On dirait que c’est là que je
veux être.
D : Découvrons à quoi cela ressemble quand vous devenez
solide, quand vous vous séparez de l’énergie pour prendre une forme.
G : Je prends le corps d’une femme. Elle a l’air jeune, très
mince, le teint olivâtre, de longs cheveux noirs. Elle porte un bandeau
autour de la tête avec quelque chose qui dépasse devant. Pas
beaucoup de vêtements. Un genre de jupette. On voit mon ventre. Et
un petit haut. Les bras nus. Je porte des bijoux autour de mon cou
qui sont comme de petits cercles plats et brillants. On dirait le désert.
Ça fait très égyptien.
D : Venez-vous de devenir la femme ? (Oui) Vous n’êtes donc
pas passée par le stade du bébé ?
G : C’est ainsi que je me suis vue. On dirait que j’ai repris ce
corps.
D : Mais n’y avait-il pas une autre âme ou esprit dans ce corps ?
(Non) Aviez-vous une raison de choisir ce corps en particulier ?
G : Ce corps avait de l’autorité. Ce corps était une combinaison
d’esprit et d’autorité permettant de réaliser ce qui devait être fait à
cette époque.
D : Savez-vous ce que vous étiez supposée faire dans ce corps ?
G : J’ai vu le Sphinx, j’ai vu la pyramide, et j’ai vu le pharaon. On
dirait que je connaissais le pharaon. J’ai l’impression d’être plus
jeune que le pharaon. Je ne sais pas si j’étais mariée avec lui ou quoi
que ce soit de ce genre. J’aurais pu être son enfant, ou une prêtresse
avec lui.

374
Je l’ai déplacée dans le temps vers un jour important avec un
événement marquant.

G : C’est une cérémonie d’adoration et nous offrons des prières.


C’est important d’être dans le physique d’une femme en raison de
l’importance de la femme et de son énergie. La combinaison de la
féminité et de l’autorité. C’était une époque où les femmes avaient
du pouvoir.
D : Vous avez dit qu’ils adoraient et offraient des prières. Qui
priaient-ils ?
G : Dieu.
D : Comme perçoivent-ils Dieu ?
G : Comme la source de toutes choses.
D : Ils le perçoivent donc ainsi plutôt qu’une statue ou une
autre entité ? (Oui) Ils étaient alors plus près de la vérité, n’est-ce
pas ?
G : Oui. C’était un temps où je pouvais sentir mon plein pouvoir
et ma pleine spiritualité en honorant Dieu et en faisant partie de cela.
D : Parce qu’il y a eu des périodes où ils adoraient une certaine
idole qui représentait une entité.
G : Oui, mais pas en ce temps-là. Je suis dans un temple, et tout
mon corps en sent l’énergie à l’instant. Je vois beaucoup de marches,
et je vois une grande sphère ronde qui luit. Elle est suspendue dans
le temple.
D : Suspendue en l’air à l’intérieur du temple ?
G : Oui, et nous la révérons. Elle brille, tourne et possède de
multiples facettes.
D : D’où est-ce qu’elle vient ? Comment est-elle arrivée dans le
temple ?
G : Nous l’avons créée à partir d’énergie, par la pensée, en
passant par la création qui est. Notre groupe l’a créée, pas seulement
pour l’énergie qu’elle produit, mais pour se souvenir de ce qu’elle
représente.
D : Que représente-t-elle ?
G : Elle représente uniquement une Source. Elle représente
l’unité. Elle représente l’unicité. Elle représente à la fois le masculin
et le féminin. Et c’est la raison pour laquelle il est si important que la
femme ressente le pouvoir ainsi que la spiritualité. C’est pourquoi
cette époque est si importante. Et c’est pourquoi l’époque actuelle
est si importante – c’est la revendication de ce pouvoir.

375
D : À quoi vous sert cette sphère ? A-t-elle un but ?
G : On dirait qu’elle remplit le corps. En en parlant, je peux la
sentir vibrer à travers tout mon être. Elle nous rajeunit, soigne, nettoie
et énergétise. C’est la pureté.
D : Tout le monde est-il autorisé à aller dans ce temple et à
connaitre ce sentiment ?
G : Non. Seulement mon groupe.
D : Y a-t-il une raison qui fait que l’individu lambda ne puisse
pas venir là et la voir ?
G : On dirait que les gens ne sont pas prêts pour cela.
D : Pensez-vous qu’ils ne comprendraient pas ?
G : Ce n’est pas tant qu’ils ne comprendraient pas, mais ils
l’utiliseraient à mauvais escient. Peut-être pas vraiment à mauvais
escient, c’est plutôt qu’ils ne savent pas comment s’en servir.
D : Comment votre groupe utilise-t-il cette énergie ?
G : Il y a une fusion qui se fait. Vous devenez un avec l’énergie.
Nous nous remplissons de l’énergie. Nous permettons à l’énergie
d’entrer en nous. Elle nous guérit, nous sustente et nous donne la
sagesse.

Ils n’avaient pas besoin de consommer quoi que ce soit pour


rester en vie. Le corps ne tombait pas malade, et était incapable de
mourir.

D : Les autres gens à l’extérieur du temple sont-ils un autre


type d’être que vous ?
G : Oui. Nous sommes similaires, mais avec des traits plus
délicats, une peau plus claire qu’eux. Ils sont humains, mais ils ne
sont pas aussi raffinés.
D : Votre race est-elle née ici ?
G : Non. Nous sommes venus là. Ils ont été transportés ici. Ils
avaient la capacité de venir au travers d’une énergie pure pour
prendre forme. De la même manière que ce que j’ai fait.
D : Quel est le but pour lequel tout votre groupe est venu ici ?
G : Nous essayons d’élever la conscience de l’humanité. Nous
interagissons avec eux. Nous ne nous séparons pas d’eux. Nous leur
permettons de savoir ce que nous pensons qu’ils peuvent le
comprendre. Nous essayons d’être bons avec eux. Ils ne savent pas
réellement tout ce qui se passe dans les temples. Ils ne le
comprendraient jamais. Nous leur enseignons au niveau qui leur

376
convient. Nous essayons de les faire progresser gentiment.

Je décidai de la faire avancer une fois de plus vers un autre jour


important et ai demandé ce qui se passait.

G : Un élément a fait que la sphère est devenue brumeuse.


Quelque chose a provoqué l’épuisement de toute l’énergie. Je ne sais
pas si une corruption s’est produite à l’intérieur du groupe. Il n’y avait
plus l’unité qui existait avant.
D : S’est-il passé beaucoup de temps depuis que vous êtes
arrivée ? (Oui) Comment vous sentez-vous ?
G : Je suis bouleversée, parce que je sens que nous avons
perdu quelque chose de spécial. Il n’y a plus d’hommage. Le groupe,
c’est plus chacun pour soi. Je sens que je ne le contrôle plus, mais je
sens aussi que j’ai fait le vœu de toujours essayer d’aider à ramener
l’unité.
D : Les autres du groupe ont-ils fait le même vœu ?
G : Certains, oui, d’autres pas. Il faut également honorer
l’individu, honorer le Dieu intérieur, mais aussi honorer tout ce qui
existe, en revenant à la Source originelle que je ne voulais pas quitter.
D : Ainsi, les vœux doivent être maintenus, mais jamais rompus.
Est-ce ainsi que vous vous sentez ?
G : Oui. J’en ai vu la destruction.
D : Dites- moi ce que vous voulez dire.
G : Je ne voyais plus la sphère. Elle continuait à perdre en
intensité, devenait de plus en plus sombre, et une séparation a eu
lieu entre homme et femme dans le groupe. Et la perte de cette
unicité. La perte du respect et de l’amour de Dieu.
D : Elle reflétait donc ce qui se passait dans le groupe. (Oui)
Qu’est-il finalement arrivé à la sphère ?
G : Elle n’était plus là. Elle s’est annihilée. Elle a continué à
s’assombrir et la lumière s’est éteinte. Elle avait simplement disparu,
elle n’existait plus.
D : Pensez-vous que vous serez capable d’en créer une autre ?
G : Oui, c’est ce que nous allons faire. Le groupe va essayer.
D : Parce que sans cette sphère, vos corps vont mourir, n’est-
ce pas ?
G : Nous n’existons plus dans cette époque et dans cet espace.
Nous nous sommes dispersés. Nous sommes partis.
D : Le corps physique est-il mort ?

377
G : C’était plutôt une dématérialisation.
D : Alors, par dispersion, vous voulez dire que votre âme, votre
esprit est allé ailleurs ? (Oui) Mais vous avez dit que vous alliez créer
une autre sphère.
G : Ce sera fait dans le futur. Ils ont perdu la capacité de le faire.
Ils ont tout perdu. Ils ont perdu leur unité. Ils ont perdu leur
compréhension de Dieu. Ils ont permis à leur ego d’intervenir. Ils n’ont
laissé de place qu’à l’individu et pas au tout. Je les vois se disperser
dans toutes les parties de l’Univers.
D : Quelle était l’importance de cette époque, pensez-vous,
avant qu’elle ne soit corrompue ?
G : L’importance était d’être si près de la Source. C’était comme
quand j’étais venue à l’origine avec la Source. J’ai été autorisée à
m’incarner, en restant pourtant connectée à la Source.
D : Savez-vous pourquoi le groupe a changé.
G : Ils se sont drapés dans leur propre pouvoir, dans leur propre
sens de la création. En oubliant qu’ils faisaient toujours tous partie
de Dieu. Ils ont oublié l’unicité. J’étais toujours prise dans ce chaos.
Mon cœur restait avec Dieu et l’unité. Je l’ai maintenu là.

Puis, je lui ai fait quitter la scène et s’en éloigner, et j’ai ramené


le subconscient de Gwen en avant pour obtenir quelques réponses.
« Pourquoi avez-vous choisi cela pour elle aujourd’hui ? »

G : Elle doit réaliser le pouvoir qui est en elle. C’est seulement


quand tout devient un, qu’il retournera à Dieu. Et c’est la raison pour
laquelle elle travaille actuellement avec le masculin, le féminin et
l’enfant, parce que nous créons à nouveau. Ces trois énergies sont la
création.
D : Mais au lieu de revenir dans une vie passée classique, elle
est revenue tout au début.
G : Oui, pour sentir une nouvelle fois l’amour et l’unicité de tout
ce qui est. Et pour voir la création à l’œuvre. Il n’y a ni forme, ni
substance, tout est énergie dans un flux. Et pour voir le flux et
comment les étincelles en sortent.
D : Alors, il n’était pas important qu’elle aille voir ses vies
passées ?
G : Non. Elle a eu très peu de vies antérieures.
D : Pourquoi était-il si important pour elle qu’elle voie cette vie
en particulier ?

378
G : Parce qu’à cette époque, elle était dans un endroit où elle
dirigeait. Et elle portait le symbole qu'elle a reçu lors de sa visite en
Égypte, qui est le signe de la divinité féminine. Ce symbole est une
spirale qui monte à travers la paume, à travers le cœur, jusqu’à Dieu.
Elle se connecte à Dieu, puis redescend en une spirale, se connectant
à l’autre paume, à travers le cœur. C’est un symbole féminin, mais les
deux spirales sont la connexion du masculin et du féminin qui se
rejoignent, par l’amour dans le cœur.
D : Mais on n’aurait pas dit que le groupe était fait de vrais
humains, parce qu’ils avaient été transportés là.
G : Ils étaient dans une forme physique, mais ils étaient
différents de la forme des humains. Ils avaient des traits très délicats
sous forme humaine, très raffinés, alors que les humains de cette
époque ne l’étaient pas. Ils étaient très grossiers.
D : Ont-ils créé ces corps ?
G : Oui, c’est ce qu’ils ont fait. Ils voulaient occuper une forme
qui serait comprise par les humains sans les effrayer. Mais ils étaient
plus énergie que ne l’étaient les humains.
D : C’est pourquoi ils avaient créé cette sphère pour se donner
vie. (Oui) Mais ils ont été corrompus. (Oui) Cela a ainsi démontré, que
même des êtres aussi proches de Dieu pouvaient être corrompus.
G : Dieu ne cesse d’expérimenter. Il n’y a ni bien ni mal. Il n’y a
que l’expérience. Elle a besoin de sentir le pouvoir contenu en elle, et
je sais que c’est le cas. Le temps reviendra, où les femmes seront à
nouveau les égales des hommes, parce que les hommes réaliseront
qu’ils ont besoin du pouvoir de la femme. Et la femme a besoin du
pouvoir de l’homme pour qu’ils puissent se réunir en un seul.

Gwen avait vécu d’étranges expériences psychiques depuis son


enfance. Beaucoup d’entre elles étaient extrêmement vivaces dans
son esprit. « Est-ce la raison pour laquelle elle a été aussi ouverte
toute sa vie, en tant que Gwen ? »

G : Le vœu qu’elle a fait la ramène à cette époque-là. Elle a


parlé d’être tirée. Elle a été tirée dans cette vie pour être au service,
pour mettre en œuvre cette unité, pour ancrer l’énergie du féminin.
Elle a fait cela dans d’autres dimensions, sur d’autres planètes, pas
seulement ici. Cette époque où elle était dans cette forme était l’une
de ses premières expériences dans le physique. Et elle a vu ce qui en
est sorti, et elle voulait le corriger. Les expériences psychiques qu’elle

379
a eues, sont de petits marqueurs sur le chemin pour la guider. Elle
doit se sentir puissante en dedans pour connaitre le pouvoir qui
l’habite. Si elle n’expérimente pas ces choses-là, elle ne sait pas ce
que cela pourrait être. Elle pourrait le sentir en elle, ainsi que chaque
personne qui s’ouvre à cela. Mais elle les a expérimentés.
L’expérience rend fort. – Je veux vous remercier pour cette
opportunité de parler, d’être entendu. Pour vous remercier ainsi que
Gwen pour le travail que vous faites. Le monde a besoin de votre
lumière. Vous avez chacune fait le vœu d’être ici à cette époque, et
l’Univers vous remercie pour tout ce que vous avez fait. Soyez avec
Dieu.

Chapitre 25

Loi De Création Et Physique


Différentes

Irène est descendue du nuage dans une scène qui commençait


à devenir familière pour moi. Beaucoup de mes clients se retrouvent
là, à présent. « C’est lumineux, tout est lumière. Lumière pure,
bénédiction, paix. »

D : Autre chose, ou d’autres impressions ?


I : (En souriant) Rentrer chez soi. C’est merveilleux.
D : Pourquoi dites-vous que c’est chez vous ?
I : Parce que ça l’est. C’est mon lieu de paix. C’est merveilleux.
D : Êtes-vous entourée par d’autres personnes, ou êtes-vous
seule ?
I : Je sens qu’il y a d’autres présences, mais elles n’ont pas de
forme. Je les connais, c’est tout. Je les ressens. C’est bon d’être là à
nouveau. Ça me manque. Ce lieu me manque.
D : Pourquoi avoir quitté cet endroit s’il était si beau ?
I : C’est à mon tour d’aider. C’est une époque où de grandes
énergies sont nécessaires, de grands pouvoirs et une grande force.
J’ai donc su que mon tour était arrivé. Nous sommes nombreux et
nous en avons parlé. C’est à nous d’y aller.
D : De quoi avez-vous parlé ?
I : Des univers, des multivers. Beaucoup, beaucoup à faire.
380
Beaucoup d’équilibrage, beaucoup de création.
D : Avez-vous senti que vous ne pouviez pas créer depuis ce bel
endroit, depuis votre foyer ?
I : Oh, non. Ce n’est pas pareil. La création commence ici, mais
simplement créer n’est pas suffisant. Il faut aussi expérimenter, et
c’est ce que nous devons faire. Pas seulement créer, mais ensuite,
aller expérimenter et revenir avec. Ce n’est pas mal si on peut
emmener d’autres personnes. Certains d’entre nous ont choisi de
partir ensemble, et d’autres, isolément. C’est un apprentissage. C’est
comme de commencer avec un grand groupe, puis, à mesure de
constituer vos forces, vous pouvez apprendre quand le moment est
venu pour vous de vous séparer, et d’entrer dans d’autres, et faire
d’autres créations. Il y en a tellement.
D : Alors, au début, il est plus facile de quitter la maison en
étant avec d’autres ? (Oui, oui.) Savez-vous où vous devez aller ?
I : D’abord vers la planète rouge.
D : Pourquoi avoir choisi cette planète ?
I : La couleur rouge doit être créée en premier. C’est la vibration,
en quelque sorte d’une planète rouge, oui.
D : Cette planète était-elle déjà créée ou avez-vous aidé à la
créer ?
I : Nous avons pris la couleur rouge. Nous avons créé cette
vibration pour la couleur rouge. C’est nous qui l’avons fait.
D : Et il était important que le rouge soit fait en premier ?
I : Oui, c’était pour notre travail. Nous devions faire le rouge en
premier. D’autres se sont chargés du vert et d’autres du jaune.
Chaque groupe a créé une couleur différente.
D : Et avant, il n’y avait pas de couleurs ?
I : Il y avait tout le blanc. Tout était blanc.
D : Oh, la lumière. (Oui) Ainsi, vous avez créé les couleurs à
partir de la lumière.
I : Oui, nous les avons extraites.
D : Et chaque groupe a décidé de se concentrer sur une couleur
différente ?
I : Oh, il y en a tellement ! C’est vraiment magnifique !
D : Et ensuite qu’avez-vous fait une fois que vous avez créé la
couleur rouge ?
I : Après, nous allions créer d’autres choses ici, d’autres
créations. Nous pourrions expérimenter. Nous pourrions jouer.
D : J’essaie de comprendre. Chaque groupe l’a fait avec sa

381
propre couleur ? (Oui) Et vous pouvez jouer, vous pouviez créer tout
ce que vous vouliez. (Oui) Et vous avez eu la permission de faire ces
choses ?
I : Il s’agit d’un genre d’accord que nous avons conclu pour
effectuer ce travail, alors peut-être que permission n’est pas le terme
qui convient.
D : Mais auparavant il n’y avait rien ?
I : Il y avait tout ; potentiellement tout, tout ce qui est. Tout a
toujours existé, c’était simplement sous une autre forme : Lumière.
Ce n’est pas comme s’il n’y avait rien.
D : Et la lumière contenait tout ce qui pouvait possiblement
exister ? Pourrait-on le dire ainsi ?
I : Oui. Je n’aime pas trop être là-bas sur la rouge. Je la quitte.
Elle est un peu dense. Nous ne faisions que créer avec du rouge, vous
voyez ? Le rouge n’est pas une vibration très rapide. C’était bien. Je
voulais voir à quoi cela ressemblerait.
D : Qu’avez-vous créé à partir du rouge ?
I : Un univers.
D : Oh ! Un univers est quelque chose de vraiment grand, pas
vrai ?
I : Pfff ! Pas vraiment. Nous créons tous nos univers. Vous
aimez ce mot ici : « univers ». C’est un mot stupide. Alors, nous en
avons créé un, et nous avons pu y mettre tout ce que nous voulions.
Toute l’idée était de créer toutes ces différentes couleurs, tel qu’est
l’univers. Et pas seulement les couleurs de base. 23 C’est iridescent et
étincelant, avec toutes les couleurs, mais pourtant pas des couleurs.
Cela va dans un sens et devient une couleur ou tourne dans un autre
sens et devient une autre couleur. Pour créer autant que nous le
pouvions à partir de cette lumière ; Oh, il y en a tellement ! Mais vous
savez, je commence à m’ennuyer plus ou moins, alors je ne reste pas
trop longtemps dans n’importe lequel d’entre eux. J’aime commencer
à faire, puis partir pour aller vers les autres.
D : Le groupe part-il avec vous ?
I : Certains sont venus, et d’autres aimaient ça, alors ils sont
restés. C’est là que nous avons commencé à nous séparer.
D : Que mettez-vous dans l’univers après l’avoir créé ?
I : C’est selon qui le fait. On peut faire toutes sortes de choses.

23
NDÉ : Lien vers une vidéo qui montre de belles images du cosmos, très
colorées : https://www.youtube.com/watch?v=yVtax4z4BEI
382
On peut faire comme ils le font dans celui-ci, avec des planètes. Mais
il n’est pas nécessaire qu’elles soient rondes comme dans cet
univers-ci. Elles peuvent être n’importe quoi. Elles peuvent prendre
toutes les formes et aspects. Elles ont aussi toutes une vibration.
Vous avez donc la vibration de la couleur, et la vibration de la forme.
Ensuite, elles ont toutes leur tonalité.
D : Chacune a une tonalité ?
I : Oh, oui. Certaines en ont plus d’une. Et si elles s’approchent
l’une de l’autre, elles font un autre son. C’est ce qui est drôle.

Cela s’apparente à la théorie de la « musique des sphères ».

D : Vous ne savez donc jamais à quoi cela va ressembler pour


finir ? C’est une surprise.
I : Oui. C’est amusant. C’est ce qui est amusant.
D : J’aurais pensé qu’il y avait des lois universelles selon
lesquelles les choses devaient avoir une certaine forme.
I : Peut-être dans cet univers, mais pas dans ceux-ci.
D : (Rit) Elles peuvent donc prendre n’importe quelle forme
selon votre désir ?
I : Bien sûr.
D : Produisent-elles un son par elles-mêmes, ou les créez-vous ?
I : Oh, bien sûr, nous les créons, parce que c’est nous qui
faisons tout. Alors oui, nous les créons. Mais vous voyez, quand nous
faisons les formes, nous ne savons pas exactement à quoi le son va
ressembler. Nous le sonorisons. Nous jouons avec, nous l’affinons,
nous le tordons. C’est parce que, quand deux sons se rencontrent,
cela crée un nouveau son.
D : Alors cela fait une musique ? (Oui) Mais vous avez dit que
vous n’aimiez pas la rouge une fois que vous l’aviez créée ?
I : Eh bien, j’ai tendance à vite m’ennuyer. Ce n’est pas que
quelque chose n’allait pas. C’est juste que j’en avais fini. La couleur
de la vibration était plutôt dense. Nous avons fait la tonalité pour y
remédier. Et cela a réellement aidé. Mais, vous savez, tout en rouge ?
Quand on y était, cela faisait un peu beaucoup.
D : Ainsi, après avoir créé les planètes, vous avez fait quelque
chose sur les planètes ? Ou n’êtes-vous pas allés aussi loin ?
I : Cela dépend. Dans certaines d’entre elles, on crée des
choses ; sur certaines autres, non. Cela dépend. Comme pour la
rouge, nous avons aidé à créer le rouge, puis aidé à créer les formes,

383
les sons, les modèles de déplacement des formes dans les univers.
Ce sont des modèles tous différents, parce que les différents
modèles peuvent faire des sons différents.
D : Vous voulez parler de la manière dont elles tournent et font
leur révolution ?
I : Oui, enfin, elles ne tournent pas toutes. C’est ici dans cet
univers. Dans un autre, elles feraient des figures en 8 et
tournoieraient. Ce n’est pas pareil. Ce n’est pas partout pareil.
D : N’y a-t-il pas des lois de la physique ? Les choses ne doivent-
elles pas se conformer à certaines lois ?
I : La loi rouge, oui. Mais la loi rouge n’est pas la même que la
loi violette, la loi orange, ou la loi verte etc. Tant qu’elles n’interfèrent
pas et ne se nuisent pas, chaque univers peut avoir ses propres
règles.

On dirait que les lois de base du libre arbitre et de non-


interférence s’étendent aussi aux planètes et aux univers.

D : Ainsi, les planètes peuvent se mouvoir et tourner comme


elles le veulent. C’est ce que voulez dire ?
I : Non. Les planètes rouges doivent suivre les règles rouges,
les planètes orange suivent les règles orange, et les planètes
iridescentes suivent les règles iridescentes. Et ensuite, quand elles
s’approchent toutes quelque part l’une de l’autre – parce que vous
savez, qu’elles interagissent toutes plus ou moins – et selon leur
vibration, vous pouvez les faire se chevaucher l’une l’autre. Tant
qu’elles n’interfèrent pas l’une avec l’autre.
D : Il y a donc néanmoins des lois de création. Mais alors, si
vous vous lassez de ce travail et voulez aller ailleurs, cet univers
s’évapore-t-il et s’effondre-t-il simplement ? Ou demeure-t-il ?
I : Oh, non, il est là, parce que d’autres y sont restés. Au départ,
c’était tout un groupe d’êtres comme nous qui voulaient créer, et
différents groupes ont créé différentes couleurs. Et différents
groupes ont choisi de rester avec cette couleur pendant un moment
pour continuer à la développer. Puis d’expérimenter la vie, telle
qu’elle était là-bas. Ou alors, ils pouvaient partir ailleurs. Car certains
étaient destinés à rester strictement dans ce royaume rouge pour
l’expérimenter pleinement, tandis que d’autres sont destinés à se
promener partout et à expérimenter un peu de chaque, ou juste une
petite partie de quelques-unes.

384
D : Ainsi, tant que certains du groupe restent, l’univers
demeure ? (Oui) Il ne se dissipe pas. J’ai cru que peut-être vous l’aviez
créé et qu’ensuite il s’évaporerait à nouveau.

C’était ainsi qu’on me l’avait expliqué dans un autre chapitre,


où les êtres étaient autorisés à s’entrainer à créer, et si le résultat ne
correspondait pas à leurs attentes, il se dissipait. Ils faisaient cela
dans un lieu dédié à cette pratique, pour s’exercer avec l’énergie,
jusqu’à ce qu’ils sachent la maitriser. Cela n’interférait donc avec rien
d’autre.

I : Certains le pouvaient s’ils le voulaient. Mais non, ils restent


pour la plupart.
D : Mais ensuite, vous pouvez aussi implanter la vie et des
créatures sur ces planètes si vous le voulez ?
I : Ceux qui sont restés ont pu faire cela. Ou on pouvait faire un
tour et être le créateur des prémices de tout. Et certains resteraient
plus longtemps et créeraient davantage, puis partiraient. Certains, se
sont tellement impliqués dans la création, qu’ils sont simplement
restés et restés jusqu’à ce qu’ils aient expérimenté tout ce qu’il y avait
à vivre.
D : Vous voulez dire, qu’au début, ils ont créé tout ce qui existait
sur les mondes ?
I : Ceux qui sont restés, l’ont fait peu à peu. Moi, ne suis pas
restée. Je voulais voir autre chose.
D : Mais ils créent tout ce qu’il y a sur la planète : les plantes,
les étendues d’eau ?
I : Exact. Ils pouvaient créer tout ce qu’ils voulaient pour faire
ces planètes, oui. Et sur certaines, tout était rouge. Dans le rouge,
toujours rouge. Les créatures étaient rouges. Ils n’avaient pas de
plantes dans les univers rouges. Ce n’était pas nécessaire.
D : Mais s’ils créaient des animaux ou créatures, décidaient-ils
d’expérimenter ces créatures ? Ou prenaient-ils simplement soin de
leur création ?
I : Ces créatures ne ressemblaient pas à ce que vous pourriez
croire.
D : Parlez-m’en.
I : Sur les rouges, c’était plus… D’accord, pensez à une raie de
la Terre. Maintenant rendez-la transparente et étirez-la. Et ensuite
mettez-y comme un ovale au milieu. Elles ressemblaient plus ou

385
moins à cela, elles pouvaient se déplacer à la surface.
D : Ils se servaient juste de leur imagination pour créer tout ce
qu’ils voulaient ? (Oui) Ensuite, qu’est-ce qui maintenait ces
créatures en vie après qu’elles aient été créées ?
I : Dans le rouge, c’était simplement l’atmosphère. Il n’y avait
pas d’ingestion. Ces créatures n’avaient pas besoin d’ingérer des
aliments et d’excréter. Elles étaient simplement. Elles se contentaient
d’exister. Ne faisaient qu’expérimenter.
D : Elles n’avaient donc pas besoin d’étincelle de vie en elles ?
I : Elles étaient une étincelle de vie. Elles étaient autonomes.
D : J’essaie de comprendre et de le comparer à ce que nous
connaissons sur Terre. Nous pensons qu’elles doivent avoir une
étincelle de vie en elles pour les maintenir en vie.
I : Elles sont l’étincelle.
D : Est-ce que ça veut dire qu’elles finissaient par mourir ?
I : Oui. Elles ne pouvaient pas faire plus.
D : Je vois. Elles ne pouvaient pas procréer. (Non) Alors la
planète finirait pas s’éteindre à nouveau, n’est-ce pas ? (Oui) Que se
passe-t-il ensuite ?
I : Je n’y suis pas restée. Je ne sais pas. Je suis partie environ
à ce moment-là.
D : Où aviez-vous décidé d’aller ?
I : Je vagabonde.
D : Vous n’êtes donc plus avec ce groupe ?
I : Exact. J’ai toujours été de nature curieuse. J’aime voir ce qui
se passe.
D : Où avez-vous décidé d’aller ensuite ?
I : Dans un cilium.

Je n’ai aucune idée de ce que c’est. Le terme le plus


approchant du dictionnaire est : cil cellulaire en biologie.

D : Qu’est-ce que c’est ?


I : Je ne sais pas vraiment. Cela ressemble à une pyramide avec
un coin qui fuit et se recourbe vers le bas.
D : Vous n’aviez pas envie de visiter une autre couleur ?
I : Non, j’ai été appelée vers un cilium.
D : Qui vous appelle ?
I : Un cilium m’a appelée. On avait besoin de moi là-bas.
D : Je me demandais si quelqu’un vous avait dit quoi faire.

386
I : Non, on le sait, c’est tout.

Je suis de plus en plus convaincue que l’âme (esprit ?) était une


sorte d’électron libre – si on peut dire – au début. Elle faisait plus ou
moins ce dont elle avait envie, et allait là où on avait besoin d’elle
sans qu’on lui dise de le faire. Il semble, qu’après avoir été piégée
dans les cycles de renaissance et de karma, elle ait été contaminée.
On ne pouvait plus se fier à ses décisions propres. Elle avait besoin
d’être guidée pour l’aider à sortir du piège. Alors, les conseils et les
assemblées de maitres, d’anciens et de guides sont devenus
nécessaires, pour que l’âme puisse finalement retrouver sa route
d’évolution ascendante, pour retourner à la Source. Elle devait sortir
de son expérience et de l’oubli d’où elle était venue. C’est là un
modèle que j’observe.

D : Qu’avez-vous à y faire ?
I : Je vais le découvrir. C’est une grande chambre ouverte. Ils y
font quelque chose. Elle contient quelque chose, et on dirait que c’est
abandonné.
D : C’est à l’intérieur de la structure pyramidale ?
I : Oui. Je ne vois personne, mais il y a de la lumière dans ce
coin. Et les murs sont comme du métal ! J’ai l’impression que si je
tapais contre, cela blesserait mes oreilles.
D : Un bruit fort ?
I : Oui. Je regarde pour voir ce qu’il y a d’autre dans cette pièce.
Ce que c’est là-bas, comme la moitié d'une capsule avec des lumières
tout autour, sur le bord. Et oh ! Il y a des fenêtres tout autour ici, mais
je ne vois pas au travers. Mais j’ai l’impression que quelqu’un regarde
de l’autre côté de ces hublots. Ils regardent ce qu’il y a dans cette
capsule. Je le sens, mais ne les vois pas. Et je suis là pour les
empêcher de continuer. Ce n’est pas bien. Cela ne va pas continuer.
Cela doit cesser. C’est contre… C’est mal. C’est mal.
D : Pourquoi est-ce mal ?
I : Cela fait mal, cela fait très mal. C’est en train de mettre toute
la planète en pagaille. Que sont en train de faire ces gens ? Qui sont-
ils ? Qu’est-ce qu’ils font ? C’est horrible ! (Profond soupir) (Plusieurs
soupirs très profonds, comme si elle soufflait.)
D : Que faites-vous ?
I : Je dois sortir de là, et vite. C’est en train de se désintégrer là.
Je dois sortir.

387
D : Qu’avez-vous fait ?
I : J’ai mis fin à tout cela.
D : On dirait dit que vous étiez en train de souffler dessus.
I : C’est ce que j’ai fait.
D : Est-ce la cause de la désintégration ? (Oui) Vous avez assez
de puissance pour faire ça ?
I : Bien sûr.
D : Pour détruire tout l’endroit ? Ou la planète entière ?
I : D’abord l’endroit.
D : Que faisaient-ils et qu’ils n’auraient pas dû ?
I : Je ne sais pas qui ils sont. Des êtres perdus ou errants ? Ils
avaient une fascination pour la douleur. Ils seront enfermés sur cette
planète. Cette planète est maintenant scellée.
D : Ces êtres créaient de la souffrance pour d’autres sur cette
planète ?
I : Oui. Ils y sont scellés. Les autres sont partis.
D : Les gens qui essayaient de faire du mal ?
I : Oui. Je les ai plus ou moins désintégrés. Mais tout va bien.
Ce n’était pas désintégré dans un mauvais sens ; je les ai fait revenir
à l’état d’esprit.
D : Parce que vous ne pouvez pas détruire l’esprit, n’est-ce pas ?
I : Non. Ils vont repartir pour être soignés et se reposer. Mais
les autres, ceux qui causaient la souffrance sont enfermés là-bas.
D : Ils ne peuvent quitter cet endroit ?
I : Non. Ils sont scellés sur cette planète.
D : Ils ne peuvent jamais mourir ni se réincarner ?
I : Non. Ils doivent expérimenter ce qu’ils ont fait. Je reviendrai
de temps en temps pour voir ce qu’ils deviennent. Une fois qu’ils
auront compris et auront réparé ce qu’ils ont fait, ils seront à nouveau
libres. Ils auront une chance de grandir à nouveau.
D : Mais si les gens de votre groupe ont créé toutes ces
planètes, pourquoi voudraient-ils créer quelque chose d’aussi
négatif ?
I : Oh, ils ne l’ont pas fait. C’était il y a très longtemps. J’ai fait
un énorme saut. C’est pourquoi j’ai été appelée là. Cela ne pouvait
pas durer.
D : Ceux qui ont créé ces planètes et ces êtres ne pouvaient-ils
pas revenir et y remédier ?
I : Les choses ont mal tourné. Il leur fallait un pouvoir supérieur.
Il fallait simplement les arrêter. Quand beaucoup de temps aura

388
passé, ils progresseront. Nous l’espérons. Selon ce que je ressens,
c’est mon plan.

Est-ce là ce dont Gary avait parlé ? (Dans le chapitre 38 « La


Solution Finale ») Il avait été envoyé ici sur Terre pour être la solution
finale si le monde n’arrivait pas à agir ensemble. Il possède une
puissance similaire lui permettant d’annihiler ou de désintégrer, et
peut-être de sceller la planète. Pour l’instant, on lui a simplement dit
d’attendre et d’observer.

I : Je pouvais entendre les cris de ceux qu’ils tourmentaient.


C’était ce qui m’a appelée ici.
D : Vous avez donc fait le travail que vous jugiez nécessaire.
Vous avez libéré ces esprits, ces âmes. (Oui) Qu’allez-vous faire à
présent ?
I : Je vais vagabonder.
D : Et comme vous l’avez dit, vous faites de grands bonds, pas
vrai ? (Oui) Que voyez-vous maintenant ou vers quoi vous sentez-vous
attirée ?
I : J’entends sans cesse « Mary Melissa. Mary Melissa. Mary
Melissa. » Une petite fille. Elle joue dehors. Elle joue avec des fées.
Oh, elles sont adorables. Elles sont très occupées ce jour-là. Elles
travaillent parmi les fleurs. Elles jouent. Elles chevauchent les
papillons. Pourquoi, je ne sais pas. Elles ont leurs propres ailes. Je
crois que c’est juste pour le plaisir. Mary Melissa a un long ruban bleu
dans les cheveux et de longs cheveux châtains bouclés. Il y a
sûrement du vent, parce qu’il souffle dans ses cheveux. Maintenant,
elle s’est couché sur le ventre et observe les fourmis.
D : Quel est le rôle des fées ?
I : Oh, elles aident le royaume de la nature. Eh bien, pas
nécessairement le royaume de la nature, parce que tout est nature,
mais en tant que forme. Elles gardent et protègent réellement les
fleurs et les arbres et tout ce qui est de la nature. Mais ensuite, nous
y mettons la pagaille. Nous ne pensons à la nature, qu’en termes de
naturel, comme les arbres par exemple. Mais il s’agit en vrai des
oreillers, des voitures et de tout ce qui a une forme.
D : Ce serait comme dire, que tout est en vie ?
I : Tout ce qui a une forme. C’est le royaume de la nature.
D : Ces petits êtres ont été créés pour aider et prendre soin
d’eux ?

389
I : Et pour en profiter, et apporter de la joie. Car elles sont
tellement joyeuses. Mary Melissa aime jouer avec elles. Elles
attendent de jouer avec elle tout le temps. Et parfois, elle se couche
sur le dos et elles courent autour d’elle. Ou alors, elle étend sa main,
et elles viennent même s’assoir sur son doigt. Elles l’aiment, et elle
les aime.
D : Y a-t-il d’autres personnes qui jouent avec Mary Melissa et
les fées ?
I : Oh, non ! Sa maman n’apprécie pas tout ce non-sens !
D : Elle n’y croit pas ?
I : Oh, non ! Sa maman n’est pas une gentille personne. Alors,
je crois que Mary Melissa sort voir les fées pour la joie qu’elles lui
procurent.
D : Pour être loin de sa mère ?
I : Je pense, oui.
D : Pourquoi vous sentez-vous attirée par Mary Melissa ?
I : Je ne sais pas vraiment. Je cherche à comprendre pourquoi
je la vois. – Oh ! Je la protège de sa mère. J’envoie les fées jouer avec
elle.
D : Mais cela aussi la met dans l’embarras, n’est-ce pas ?
I : Ah, mais sans les fées, Mary Melissa ne serait pas en vie. Sa
vie est si affreuse, que je crois qu’elle partirait. Cela lui donne un lieu
sûr, pour que son esprit soit préservé jusqu’à ce qu’elle ait grandi. J’ai
envoyé les fées, et elles l’enseignent : qui elle est, et la lumière qu’elle
est. Et ses anges se rassemblent. Vous voyez, nous avons dû
commencer par les fées, et ensuite avancer jusqu’aux anges. Ils
l’aident à réaliser qu’elle a des anges gardiens, et qu’elle les aura
toujours, ainsi que des guides pour l’aider.
D : On dirait que vous êtes l’un de ces gardiens vous aussi, pas
vrai ?
I : Pendant un court laps de temps, oui.
D : D’accord. Avançons dans le temps. Êtes-vous restée avec
Mary Melissa pendant très longtemps ?
I : Juste assez pour la voir arriver à l’âge adulte.
D : Vous l’avez protégée jusque-là. (Oui) Et ensuite où êtes-vous
allée ?
I : Ondonga ? (Phonétiquement)

Je n’avais pas compris. Elle a répété : « Ondonga. On dirait un


endroit dans la jungle, en Afrique. Je suis avec un petit garçon. Son

390
nom est Ondonga. »

D : Oh, c’est son nom. Qu’est-ce qu’on attend de vous par


rapport à lui ?
I : Je dois voir. Oh, mon Dieu ! (Elle a respiré fort à trois reprises,
puis a poussé un soupir.) Il va bien. Je peux partir maintenant. C’était
rapide.
D : Qu’avez-vous fait ?
I : Il y avait un tigre à l’affût derrière lui. Eh bien, c’était rapide
cette fois !
D : (Rit) Qu’avez-vous fait au tigre ?
I : J’ai soufflé pour l’écarter.
D : le garçon ne savait pas qu’il était en danger ?
I : Non, il jouait. Il ne le saura jamais. Mais il va grandir et
devenir le guérisseur de sa tribu. Il était important qu’il soit sain et
sauf. C’était vraiment rapide ! (En riant.) Il était vraiment mignon.
D : Eh bien, avançons dans le temps. Quand êtes-vous arrivée
au stade où vous avez voulu être une personne, un être humain, au
lieu de veiller sur les gens et les garder ? Qu’est-ce qui a amené ce
changement ?
I : L’époque de la transition. Je suis ici pour la transition. Je suis
ici pour aider les vibrations de Mère Terre. C’est un énorme boulot qui
doit être fait, et beaucoup d’entre nous ont été appelés.
D : Étiez-vous déjà dans un corps physique avant d’être
appelée là ?
I : Je n’en vois pas. C’est étrange. Cela devrait pourtant. C’est
le cas pour la plupart des gens.
D : Alors, vous avez principalement joué ce rôle de gardien ?
I : Il semble bien qu’oui.
D : C’était un travail très appréciable et important. (Oui) Ensuite,
vous a-t-on dit de venir ici au moment de la transition ?
I : Je le savais. C’est très difficile d’être dans le corps. C’est
confiné. C’était aussi très difficile pour ma mère de me mettre au
monde. Les énergies étaient si puissantes pour elle.

Est-ce ce qui se passe ? Les esprits humains habituels qui sont


restés sur Terre pendant de très nombreuses vies, à accumuler du
karma partent. Ils sont remplacés d’une manière ou d’une autre par
ces esprits plus avancés qui seront capables de supporter le stress
du changement. Même ceux qui faisaient habituellement le travail

391
d’anges gardiens sont amenés à venir ici, ainsi que des esprits plus
avancés. Ils sont volontaires pour laisser leur « foyer » dans l’astral
pour venir ici et aider pendant cette époque importante. Les autres
humains qui restent voient leur corps adaptés pour supporter
l’accroissement de la fréquence vibratoire. Ceux qui ne peuvent pas
s’adapter, quittent la planète.

I : Je ne suis pas beaucoup restée en elle pendant la grossesse.


Je suis venue à la naissance et je l’ai en quelque sorte assommée.
Les anges sont venus et l’ont aidée.
D : Avez-vous pu apporter toute votre énergie dans ce nouveau-
né à ce moment-là ?
I : Non, non pas du tout. Je l’aurais explosée.
D : Vous n’avez donc apporté qu’une partie de vous ?
I : Je peux m’en procurer plus si c’est nécessaire.
D : Ainsi, c’est la vie de la personne à travers laquelle vous
parlez maintenant ? (Oui) Ce serait donc votre première expérience
dans le physique. Est-ce exact ?
I : Pour autant que je me souvienne, oui. Je suis déjà venue
pour aider les autres.
D : Était-ce difficile de grandir ? D’expérimenter ?
I : Je ne m’y habituerai jamais. Jamais.
D : Avez-vous eu peur une fois que vous étiez là, de vous
retrouver peut-être coincée ?
I : Pffft ! Non ! Nan, je ne peux pas être coincée. J’ai trop d’aide,
trop de puissance.
D : (Rit) Je pensais au karma.
I : Non, je n’en ai pas.
D : Qu’attend-t-on de vous pendant cette transition ?
I : Nous sommes nombreux ici pour aider Mère Terre aux
changements. Pour aider à éveiller d’autres personnes en étant tout
simplement. Nous avons cependant tendance à nous échapper de
temps en temps.
D : Comment faites-vous cela ?
I : Pendant ce que vous appelez « sommeil », ou « méditation ».
D : Êtes-vous capable de sortir du corps ?
I : Tout à fait. En fait, l’un de mes problèmes c’est … comme de
la randonnée. Il est difficile d’être complètement dans le corps pour
garder les pieds en équilibre. C'est un défi.
D : Vous voulez dire quand vous sortez pendant un moment et

392
que vous revenez ?
I : Je veux dire, mon défi est d’être ici et d’y être vraiment. Une
partie de moi a tendance à décoller souvent. En réalité, il y a plusieurs
parties de moi qui vont dans des tas d’endroits simultanément, et il
n’y a donc qu’une très petite partie de moi ici.
D : Alors, quand Irène est en train de méditer ou de dormir, vous
partez ailleurs ?
I : Même si cela parait étrange, je le fais même quand je fais
tout le reste. Je fais un tas de choses en même temps.
D : Vous êtes donc capable de faire cela, pendant que le corps
continue à fonctionner ?
I : Pour certains. J’ai d’autres corps qui fonctionnent aussi
ailleurs.
D : Pourquoi avez-vous fait cela ?
I : Pour gagner autant que possible.

Cela ressemble beaucoup à ce qui a été raconté dans le


Chapitre 21 quand la femme avait le souvenir de vivre dans plusieurs
corps à la fois.

D : Ainsi, tous ces autres corps sont également là pour


expérimenter cette transition ?
I : À différentes époques aussi. C’est difficile à expliquer. Je
peux être partout tout le temps, et être consciente d’être ici
maintenant. Je ne suis pas toujours consciente de toutes les
dimensions dans lesquelles je suis. Endormie, je le suis davantage
ou dans un état méditatif aussi. Mais j’ai la conscience que tout ceci
se passe en même temps. C’est comme d’être au supermarché au
milieu de tous les postes de télévision. Les téléviseurs sont entassés
sur des millions d’étages en haut et en bas, et tous montrent un
programme différent. Et ensuite, vous êtes dans tous ces écrans et
dans tous ces endroits. C’est à cela que ça ressemble. C’est une
sacrée bonne description.
D : Ainsi, quand vous avez décidé d’entrer dans un corps
physique, vous vous êtes divisée. Est-ce une bonne manière de
l’expliquer ?
I : Non, pas divisée. Je suis toujours une, en amenant peut-être
une conscience dans cette forme. C’est très dur à expliquer, parce
qu’il y a cette conscience dans toutes les autres formes.
D : Ainsi, quand vous avez décidé de devenir un être humain,

393
vous avez décidé d’être dans beaucoup de corps différents tous en
même temps.
I : Exact. Et donc aussi, dans toutes les autres formes, tout à la
fois. Vous savez, la forme spirituelle, la forme extraterrestre pour
beaucoup. Elles sont drôles ! Et tout cela dans différentes dimension,
c’est vraiment bizarre.
D : C’est arrivé après que vous ayez décidé de ne plus être
gardien.
I : Oui, même si des parties de moi font cela également
présentement. Irène ne comprend pas comment tout cela peut avoir
lieu.
D : Oui, c’est très difficile pour beaucoup d’entre nous, les
humains, de comprendre ces choses.
I : C’est très perturbant, mais je sais que c’est juste.

Il y a davantage d’informations sur la fragmentation et


l’éparpillement de l’âme principale du corps et sur les fragments qui
partent vivre leur propre vie dans Les Arcanes de l’Univers, Tome II.

D : Qu’est-ce qu’Irène est supposée faire de cela ?


I : Elle a de grands pouvoirs. Sa seule présence fait changer les
gens. Si elle pense à eux, ils changent.
D : Que voulez-vous dire par « ils changent » ?
I : Ils commencent à s’éveiller. À se rappeler qui ils sont.
D : Qui sont-ils ?
I : Ils sont pure lumière et amour.
D : Et ils s’en sont éloignés ?
I : Oh, oui. C’est très triste. Mais il est important, très important
pour Irène de faire son travail. Elle doit rester ferme, ne pas se laisser
prendre par les émotions de ceux qui ne se réveillent pas aussi vite
qu’elle l’aimerait pour eux. Ou de ceux qui ne s’éveillent pas du tout.
Elle doit les honorer, et les aimer, mais ne pas se laisser embarquer
par cette émotion terrestre. Car elle s’affaiblit quand elle se sent
triste pour eux. Il n’y a pas de tristesse, car ils ne sont que lumière et
amour.
D : Oui, ils apprennent tous leurs propres leçons.
I : Oui. Cette grande lumière est très nécessaire ici dans la
région où elle vit. Il y a une grande, grande lumière ici. Et beaucoup
l’attendent. Il y a un éclat de celle-ci qu’elle peut leur céder et qui va
les aider. Oh, c’est comme s’ils explosaient tout simplement dans leur

394
lumière, et puis leurs éclats essaiment et font de même pour d’autres
personnes. C’est magnifique. C’est comme un spectacle
pyrotechnique. Tout est magnifiquement positif, l’amour et la lumière
les plus vibrants qu’on puisse concevoir.
D : Quand nous avons débuté cette séance aujourd’hui,
pourquoi avez-vous choisi de la faire commencer au tout début de
son existence ?
I : C’était comme un cadeau, un moment de félicité. Pour lui
donner ce moment de félicité. Ce nirvana, cette béatitude, ce foyer
qui lui donne de l’énergie. Elle le sait. C’est là qu’elle aime être.

395
Chapitre 26

Création Des Océans

Pierre était un Français émigré aux États-Unis. Il avait un fort


accent qui m’a obligée à écouter très attentivement, et qui m’a
également posé problème au moment de retranscrire les bandes.
Son travail l’épuisait et lui donnait des soucis de santé. Il était obligé
de voyager en permanence et était au bord du burnout. Bien sûr, la
solution logique aurait été de démissionner et de trouver un autre
emploi, mais il y avait toujours la question de l’ancienneté et du
salaire à prendre en compte. J’ai eu plusieurs clients ayant ce même
souci. Certains détestent leur travail avec tant de force qu’ils pensent
que le suicide est la seule option. Je dis toujours qu’aucun emploi ne
mérite cela, on peut toujours trouver autre chose. Mais beaucoup de
gens se sentent complètement piégés dans une situation à laquelle
ils ne voient aucune issue. Certains ont inconsciemment créé une
maladie ou une attaque cardiaque afin de partir avec dignité. « Je ne
peux pas travailler si je suis malade. » « Ce n’était pas ma faute. J’ai
fait une attaque, je ne peux donc plus travailler. » Il est incroyable de
voir comment le corps va coopérer s’il pense que c’est là la solution
souhaitée. Il ne juge pas. Il ne fait qu’obéir aux ordres (conscients ou
inconscients) du propriétaire du corps. C’est pour cette raison que
nous devons comprendre à quel point nos pensées sont puissantes.
Dans tous les cas, c’était là l’une des principales plaintes exprimées
par Pierre quand il est venu pour une séance. L’information qui en est
sortie venait d’un axe entièrement différent. Il a déclaré par la suite
que ce n’était absolument pas ce qu’il aurait pu imaginer. Il était à la
recherche d’une vie passée qui aurait expliqué les problèmes de sa
vie actuelle.
Quand il est descendu du nuage, il régnait une confusion totale,
pendant qu’il essayait de comprendre où il se trouvait, ainsi que les
sensations physiques qu’il ressentait. Quand je lui ai demandé de se
regarder pour voir à quoi ressemblait son corps, il a dit : « Je ne me
sens pas solide ! Je ne peux pas me voir. Je suis partout. »
Je me suis dit qu’il pouvait être une forme d’énergie, ce qui est
arrivé souvent quand la personne ne voyait pas de corps. « Avez-vous

396
une quelconque idée de ce que vous êtes ? »

P : Je suis partout. Ce n’est pas physique. C’est partout.

Je lui ai demandé de s’expliquer.

P : On dirait l’océan. Comme une vague. Pas de frontières. C’est


juste très, très grand ! C’est une merveilleuse sensation. Je ne suis
pas restreint.
D : C’est pour cela que vous n’avez aucune forme ? (Oui)
N’avez-vous pas de limites ?

J’essayais de trouver un moyen de l’exprimer. Même s’il était


un corps énergétique, il aurait pu avoir une forme et des limites.
Quelque chose pour l’englober, même s’il se sentait très vaste. Mais
je me trompais. C’était une chose totalement différente de nos
concepts des formes physiques.

P : La limite est le sommet de l’océan. La séparation entre l’eau


et l’air.
D : Avez-vous l’impression d’être dans l’eau ?
P : Je suis l’eau. Pas de frontières.
D : Vous n’avez donc pas de corps. Vous faites simplement
partie de tout ce qu’il y a là ? (Oui) Que voyez-vous lorsque vous
regardez autour de vous ?
P : Je vois le ciel. Je vois l’eau. Je sens l’eau. Je sens la fraicheur
de l’eau.

Il n’y avait rien dans l’eau, pas d’autres formes de vie. Juste
l’eau.

P : C’est juste le début. La sensation du commencement.


D : Que voulez-vous dire ?
P : C’est la création de l’eau.
D : Avant qu’il n’y ait quoi que ce soit dedans ? (Oui) Cela devait
donc bien être vraiment au début, pas vrai ?
P : Je sens l’eau. Elle n’est pas limitée. Juste l’eau et l’océan.
Je suis l’océan. Je suis l’océan.

Après son réveil, il a dit que c’était là la plus merveilleuse


sensation de liberté totale. Il se sentait si grande, si vaste. C’était

397
quelque chose qu’il n’aurait jamais imaginé.

P : Je sens la chaleur du vent. Il n’y a pas de limites.


D : Vous sentez-vous seul s’il n’y a pas d’autres formes de vie ?
P : Non. Je suis serein. J’aime ça. Je suis entier. Je suis complet.
C’est une merveilleuse sensation.

J’essayais de voir où cela pouvait nous mener. S’il faisait partie


de l’océan au tout début de la création, cela pouvait durer ainsi
pendant un moment (des éons probablement) sans grand
changement. En particulier si on aime beaucoup ça.

D : Étiez-vous quelque part avant de venir dans cet endroit ?


P : Je viens de la Lumière.
D : Vous a-t-on dit de venir vers l’eau ?
P : Non, je me suis porté volontaire. Je me vois venir d’une
étoile, de la Lumière.
D : Pourquoi avez-vous décidé de le faire
P : Il fallait que ce soit fait.
D : Mais vous étiez heureux en tant que Lumière, pas vrai ?
P : Nous faisons partie de la Création. Il fallait le faire. Alors,
nous nous sommes portés volontaires.
D : Je me demandais si quelqu’un ou quelque chose avait dit
qu’il était temps de faire ceci.
P : Il n’y avait pas de temps. Il fallait le faire. Je me vois en tant
que lumière venant de loin, puis je vois l’océan. Je suis l’océan.
D : Et quand vous êtes devenu l’océan, avez-vous créé l’eau ?
Est-ce ce que vous voulez dire ?
P : Le mot n’est pas juste – création. Nous faisons partie de la
Création. Nous ne créons pas.
D : Ainsi, vous n’avez pas fait l’eau. Vous l’êtes juste devenu ?
P : Nous en faisons partie.
D : J’essaie de comprendre s’il y a un processus.
P : Nous ne pouvons pas l’expliquer.
D : Vous devez être un esprit très puissant, si c’est le bon terme.
P : Puissant n’est pas exact. Nous en faisons partie. C’est un
processus naturel.
D : Avez-vous des projets ou allez-vous simplement rester ici en
tant que partie de l’eau ?
P : Nous resterons jusqu’à la fin du processus, jusqu’à ce que

398
cela soit stable, parce que pour l’instant, il n’y a pas de terre. C’est
un processus. Avec le temps, il y aura de la terre. Pour l’instant, il n’y
a que de l’eau, et nous voyons le ciel.
D : Comment se formera la terre ?
P : Nous ne nous occupons pas de la formation de la terre.
Nous nous occupons de la formation de l’eau.
D : D’autres êtres s’occuperont-ils de l’eau ? (Oui) Je me
demandais si la terre allait surgir de l’eau.
P : Je ne sais pas. Mon travail est de stabiliser l’eau, pour que
la vie puisse y évoluer.
D : Y a-t-il certains prérequis pour que la vie apparaisse ?
P : La salinité. La salinité doit être juste comme il faut. La
lumière dans l’eau doit être juste comme il faut. L’oxygène dans l’eau
doit être juste comme il faut. Nous faisons partie de l’eau.
D : Il faut donc que certains éléments chimiques, si le terme
convient, soient présents ?
P : Oui. La stabilité, la salinité.
D : Ensuite, quand cela est obtenu, quel type de formes de vie
seront les premières à se former ?
P : Nous voyons que ce sont des amphibiens, comme les
grenouilles.
D : Ce n’est pas votre travail de créer la vie ?
P : Non. Mon travail c’est de créer l’eau, de stabiliser l’eau.
Ensuite, j’aurais terminé.
D : D’autres êtres créeront les premières formes de vie ?
P : Oui, les Maitres.
D : Y a-t-il des formes de vie qui se forment dans l’eau avant
que la terre ne se forme ?
P : Les formes de vie sont formées avant la terre dans l’eau.
Pas trop longtemps avant. – Nous descendons maintenant. Nous
entrons dans l’océan, profondément. Nous sommes très profonds
dans l’océan. C’est incroyable.
D : Y a-t-il des éléments chimiques et autres là maintenant pour
que la vie puisse apparaitre ?
P : Pas encore. L’océan continue à bouger. Nous cherchons
dans les profondeurs de l’océan maintenant.
D : Que cherchez-vous ?
P : Nous ne cherchons pas. Nous expérimentons.
D : Quand vous êtes venus là, il n’y avait rien du tout ?
P : Nous ne sommes pas pleinement conscients de tout, parce

399
que nous sommes venus et avons créé l’océan. Nous faisons partie
de l’océan. Nous sommes l’océan.
D : Je me demandais si vous créiez l’océan sur une planète ?
P : Non. L’océan était là en premier, et ensuite est venue la terre.
D : Il n’y avait donc même pas de planète au début ?
P : Pas vraiment. Pas vraiment.
D : Je suppose que je pense à une planète, puis aux choses qui
s’y forment.
P : Non. L’océan est là.
D : L’eau a donc simplement été créée dans l’espace ? (J’avais
beaucoup de mal à comprendre cela.)
P Nous ne pouvons pas l’expliquer, mais l’eau a été créée
d’abord. L’eau a été créée à partir de la Lumière. Nous sommes venus
de la Lumière. Et nous avons créé l’eau, et nous faisons partie de
l’eau. Et nous expérimentons sa profondeur pour l’instant. L’eau est
très profonde. Elle est indivisée.
D : Selon notre mode de pensée, nous voyons d’abord les
planètes, puis les choses se former dessus. Mais ceci était là avant
leur création. Est-ce ce que vous voulez dire ?
P : C’était avant la création en termes de ce qui est connu pour
l’instant. C’était avant même que nous puissions parler en termes de
temps comme nous le connaissons maintenant.
D : Alors l’eau vient en premier.
P : Non, d’abord vient la Lumière. Et ensuite l’eau.
D : Et ensuite vous devez former de la Lumière dans l’eau ?
P : Et laisser la vie et la Lumière. En termes de temps, ces
événements étaient très proches l’un de l’autre. Mais il y avait de la
vie, puis, un peu plus tard, il y a eu la terre. Et nous pouvions
expérimenter la Lumière. Nous expérimentons l’océan. L’océan est
indivisé. C’est incroyable !
D : Et ensuite, il y a d’autres êtres qui créent la terre ?
P : C’est une coopération.
D : Vous avez donc décidé quel genre de créatures ou de
plantes formeraient l’eau ?
P : Nous ne décidons pas. Ce n’est pas notre destin de décider.
Nous ne sommes pas à ce niveau. Nous avons créé l’océan. D’autres
décident, ils sont responsables du plan d’ensemble. Nous ne
décidons pas.
D : Vous étiez donc nombreux à effectuer des tâches
différentes ? (Oui) Pourrait-on dire que vous êtes ce qu’on appelle un

400
Être Créateur ?
P : Je ne comprends pas ce mot. Il existe un Maitre Créateur,
mais nous avons créé l’océan.
D : Il y a donc quelqu’un au-dessus de vous. (Oui) Le Maitre qui
vous a créé, où est-il ?
P : Nous ne sommes pas créés. Nous faisons partie de Lui.
D : Je suppose que je mets des limites à tout parce que c’est
notre manière humaine de voir les choses.
P : Oui, nous ne sommes pas limités. Nous expérimentons
l’absence de limites à l’instant même.
D : Ce Maitre Créateur fait-il également partie de cette Lumière ?
P : Il est la Lumière. Nous sommes venus de Lui. Et de là, nous
avons créé l’océan.
D : Aviez-vous des instructions de Sa part pour le faire ?
P : Non, mais nous anticipons votre question. Vous essayez de
nous connecter à cet être. Et le problème vient des limites de cette
vie, de cette forme. C’est ce que nous anticipons dans votre question.
D : Parce que j’essaie de mettre les choses dans des formes
que je comprenne.
P : Oui, nous comprenons. Nous savons quel est le dessein. Ce
qu’il y a dans le Grand Plan. Nous savons, et nous le faisons.
D : Je pense à un Maitre et à des ouvriers qui font le travail. Ce
n’est pas ainsi ?
P : Non. Le mot « Maitre » est une marque de « respect »,
comme vous diriez. C’est de la coopération.
D : Cette terre va-t-elle former une planète ?
P : Ce sera la Terre.
D : C’est donc ainsi que s’est formée toute la planète au début.
(Oui) L’eau a été formée, ensuite la vie a été formée dans l’eau par
un autre groupe d’êtres, et ensuite la terre a été formée.
P : Oui. Et ensuite la terre a été formée, et la terre devait être
refroidie. Elle était trop chaude. Elle devait être fraiche. Fraiche. Nous
sommes stables maintenant.
D : Aviez-vous autre chose à faire à la terre pour qu’elle
devienne stable ?
P : Non. Nous ne travaillons pas avec la terre. Nous travaillons
avec l’océan.
D : Savez-vous ce que font ces autres êtres ?
P : Je n’ai pas le privilège de connaitre cette information.
D : mais ils ont certainement un travail très similaire au vôtre,

401
pas vrai ?
P : Oui, oui. Je suis stable à présent.
D : Ceci est très important pour l’existence de la vie, pas vrai ?
P : Oui. Nous devons stabiliser l’eau. La lumière dans l’eau, la
salinité, l’oxygène dans l’eau pour que la vie puisse être créée à son
stade embryonnaire. Ensuite, les masses de terre pourront être
créées.
D : Alors, quand les minéraux et la chimie sont corrects, et que
l’eau est stable, que faites-vous ?
P : Je m’en vais. On n’avait plus besoin de moi, alors je suis
parti.
D : D’autres êtres restent-ils pour continuer à travailler ?
P : Je sens la présence d’autres qui restent.
D : Vous avez fait du bon travail. L’océan est très beau.
P : Merci.
D : Où êtes-vous allé quand vous êtes parti ?
P : Je suis retourné à la Lumière.
D : Que préfériez-vous, être dans l’eau ou dans la Lumière ?
P : L’eau est une expérience différente, une sensation
différente. La Lumière c’est l’unité.
D : J’ai déjà entendu cela, c’est très beau d’être tous ensemble.
(Oui) D’accord. Même si le temps n’existe pas, avançons pour
découvrir où vous allez. Quelle est votre prochaine mission, si ce
terme convient ? Où allez-vous une fois que vous quittez la Lumière à
nouveau ?

Il s’est instantanément retrouvé dans le corps d’un mendiant


infirme en Inde. C’était une vie misérable remplie de souffrance et de
désespoir. Apparemment, quand il avait décidé d’entrer dans le
physique, il avait choisi la pire des expériences humaines. C’était
totalement à l’opposé de la magnifique paix de faire un avec l’océan.

D : Pourquoi avez-vous décidé d’entrer dans un corps humain ?


P : C’est pour l’expérience, pour que la Lumière puisse
expérimenter la physicalité.

C’était une vie difficile, parce qu’il était si habitué à évoluer


librement sans limites.

P : Il y a beaucoup de limites. C’était dur d’être contenu.


Beaucoup de douleur physique venant de ce corps. J’ai reçu
402
l’expérience.
D : Oui. Et quand vous êtes dans le physique, vous ne vous
souvenez pas de l’autre, pas vrai ?
P : Parfois oui, parfois nous en sommes conscients. Et nous
choisissons cela, de ne pas nous rappeler. C’était une vie difficile.
D : Pourquoi avoir choisi d’expérimenter ce genre de vie ?
P : C’était pour expérimenter l’extrême, et apprendre la force.
Ensuite, j’ai vécu en France, en tant que femme. Nous sommes partis
dans d’autres endroits, et avons choisi de revenir pour expérimenter
encore.
D : Dans quels autres endroits êtes-vous allé ?
P : Sur Saturne. Nous sommes partis pour Saturne.
D : Comment était-ce ?
P : Nous n’avons pas de mots pour le décrire.
D : Pouvez-vous essayer d’expliquer ?
P : Nous ne sommes pas autorisés à expliquer. Le moment
n’est pas encore venu pour cela. Cela ne sert à rien pour cet être.
Mais c’était une expérience très différente de la Lumière et de l’eau.
Nous donnons ce qui est pertinent, ce qui traite des difficultés à gérer
les limites. C’est la difficulté que connait cet être humain.
D : Ainsi, de temps en temps, vous choisissez de revenir dans
une vie, un corps humain, pour expérimenter quelque chose de
différent.
P : Pour que nous puissions apprendre, et finir les choses que
nous n’avions pas finies.
D : Pourquoi ressentez-vous le besoin d’apprendre,
d’expérimenter ?
P : Pour que cette unicité, la Lumière, puisse expérimenter.
Nous sommes une extension de la Lumière, et l’expérience est
nécessaire.
D : La Lumière ne peut-elle pas expérimenter par elle-même ?
P : Non. La lumière doit être. Nous voyons l’image. La Lumière
doit être expérimentée comme étant des gouttes de lumière.
D : Des gouttelettes de Lumière. Vous voulez dire des bouts qui
s’en sont détachées ?

Je connaissais déjà la réponse à certaines de ces questions,


mais j’essaie toujours d’obtenir plus de vérification en demandant la
même chose à plusieurs personnes. Si elles disent toutes la même
chose, je crois que cela apporte de la validité à mes recherches.

403
P : Individualité. La Lumière est un tout. La Lumière doit
expérimenter l’individualité. C’est pourquoi, la Lumière doit se
matérialiser en gouttelettes de Lumière.
D : Je vois. Êtes-vous l’une de ces gouttelettes ?
P : Nous sommes tous une de ces gouttelettes. Nous sommes
une étincelle de Divinité. Nous sommes tous des gouttelettes de la
Lumière sous forme matérielle.
D : Et vous devez expérimenter pour obtenir des informations.
(Oui) Que faites-vous ensuite de toutes ces informations ?
P : Nous devons les intégrer, les réintégrer.
D : Et vous les rapportez à la Lumière. (Oui)

Il a vérifié que sa Lumière était la même chose que ce que


certaines personnes appellent la Source, et le Grand Soleil Central.
Ce sont simplement des noms différents pour une même chose, celui
que nous appelons « Dieu ».

D : Et vous avez expérimenté plusieurs formes de vie sur Terre ?


(Oui) Et vous êtes également allé dans d’autres endroits ? (Oui) Avez-
vous expérimenté d’autres corps ?
P : Oui. Je vois un autre corps. Une intelligence très brillante –
mais pas humaine.
D : Vous sentiez-vous également contenu, limité ?
P : Oui, mais moins que dans cet être maintenant. Parce que le
voile n’était pas aussi présent.
D : Dans vos voyages, quand vous arriviez à la fin de la vie, le
corps finissait-il par mourir ?
P : Oui. Et ensuite nous réintégrons la Lumière. Nous
réintégrons toujours la Lumière.
D : Et rapporter les informations de l’expérience ? (Oui) Parce
que j’ai entendu dire qu’on ne mourait pas vraiment.
P : C’est exact. Seul le corps, l’enveloppe physique meurt.

J’ai ensuite décidé de communiquer avec le subconscient de


Pierre pour obtenir des réponses, mais j’étais probablement déjà en
communication avec lui. « Je l’appelle le ‘subconscient’. Est-ce correct
ou avez-vous d’autres noms pour la partie à qui je parle ? »

P : Votre terme est correct.


D : Mais vous êtes beaucoup plus puissant que cela, n’est-ce
pas ?
404
P : On pourrait dire que nous sommes plus conscients.
D : Pourquoi Pierre a-t-il choisi de venir ici aujourd’hui ? Ce
n’était pas une coïncidence certainement.
P : Il doit comprendre pourquoi il éprouve des douleurs. Il doit
savoir qu’il peut se réajuster lui-même. Il doit savoir cela pour qu’il
prenne conscience qu’il est plus que ce qu’il semble être. Même s’il
le dit, il doit le vivre. C’est pourquoi il a expérimenté l’immensité de
l’Océan aujourd’hui. Et il s’est ajusté, et il comprend qu’il est plus que
son moi limité.

Pierre avait des questions concernant des problèmes


physiques. Je supposais qu’ils étaient causés par la frustration de son
travail, le sentiment d’être piégé dans une situation désespérée.
J’étais curieuse de savoir ce que le subconscient allait dire de la
cause.

P : La douleur dans le bas du corps sur les deux côtés vient de


la frustration qu’il ressent à se sentir impuissant, parce qu’il ne peut
pas s’exprimer physiquement comme il l’aimerait, ou comme son moi
supérieur l’aimerait. Alors, il développe des douleurs. Sa douleur sera
soulagée. Il a développé cette gêne pour qu’il puisse y réagir
rapidement, et expérimenter l’immensité de l’Océan. Une fois cette
expérimentation vécue, la douleur s’en ira graduellement. Mais
comme la douleur en est à un stade assez avancé, cela va diminuer
petit à petit. Ce sera progressif et il le comprend. Il aurait pu
demander de l’aide plus tôt. Il en a eu l’occasion. À ce stade, son
corps ne sera pas capable d’accepter un soulagement immédiat de
la douleur, et cela doit donc se faire de manière progressive.

J’ai entendu ceci à de nombreuses reprises. Cette affliction va


parfois augmenter afin de capter l’attention humaine. Si cela durait
depuis longtemps, et a beaucoup augmenté, on ne peut l’éliminer
soudainement. Principalement, parce que le corps s’y est habitué.
Dans ces cas-là, cela doit se faire graduellement. Mais la douleur finit
par disparaitre.

P : Beaucoup d’ajustements ont été faits à ce corps pendant


qu’il dort. Les seuls souvenirs qu’il en a sont dans des rêves, et ils
sont enveloppés de symbolisme.
D : À quoi servaient les ajustements ?
P : Les ajustements étaient nécessaires pour qu’un nouveau
405
niveau d’énergie puisse être adapté à son corps physique.
D : C’est ce que j’ai entendu dire. Que beaucoup de ces
ajustements se faisaient chez de nombreuses personnes, parce que
l’énergie et les vibrations du monde sont en train de changer.
P : C’est exact.
D : Et certains parmi nous expérimentent cela de diverses
manières. Chaque corps réagit différemment.
P : C’est exact.
D : Ceux qui ne peuvent pas se réajuster sont ceux qui quittent
la planète.
P : C’est exact. Ou ils n’étaient pas destinés à être présents.
D : Beaucoup ont sans doute quitté la planète au moment de
Noël. (Le grand tsunami qui a frappé l’Indonésie en 2004.) Je sais
que c’était leur décision, est-ce exact ?
P : C’était un arrangement pour que nous sachions que nous
sommes un.
D : Ils voulaient simplement s’en aller d’ici avant que les autres
choses n’arrivent ?
P : Nous ne dirions pas cela. Nous dirions que c’était une
occasion qu’ils avaient de servir, pour élever la conscience d’un
monde – que nous sommes un. Il est illimité, comme l’Océan. Il a
cette capacité. Il a le pouvoir. Il peut choisir.
D : Il voulait aussi savoir quel est son but ici ? Pourquoi est-il là ?

Une question très courante que demande pratiquement


chaque client qui vient me voir.

P : Son but est d’apporter la lumière. Pour apporter la lumière,


il doit vivre l’expérience de ceux qu’il est supposé servir. C’est cette
expérience qu’il s’est lui-même fixée pour apporter la lumière. La
difficulté vient de la limitation qu’il expérimente. C’est très
profondément ancré en lui. Il sait qu’il y a plus que ce qu’il peut faire.
Mais il n’est pas autorisé à exercer toutes ses compétences innées.
Alors la difficulté doit être la limite qu’il a accepté de se fixer.
D : Il influencera donc quiconque entrera en contact avec lui.
P : C’est juste. Nous aimerions suggérer la patience. Pouvons-
nous suggérer qu’il comprenne que nous comprenons son
impatience, parce que dans son esprit, il sent qu’il ne fait pas du bon
travail. Toutefois, selon notre perspective, nous dirions qu’il s’est mis
dans une situation très difficile étant donné sa faculté. Les

406
restrictions sont difficiles. Il lui est difficile de se secouer. Mais nous
comprenons néanmoins. Nous aimerions suggérer qu’il continue à
travailler. Il s’en sort bien.

Quand Pierre est rentré chez lui, il a eu l’occasion d’écouter


l’enregistrement concernant la création de l’océan. Dans un email, il
a fait quelques observations intéressantes. Il avait, bien entendu, du
mal à accepter la réalité de l’expérience (comme le font beaucoup de
mes clients), et il soupesait le pour et contre du fait qu’il aurait pu
inventer tout ça. « En écoutant la bande, j’ai expérimenté les défis
associé à l’usage des mots et de la langue pour exprimer ces mots.
J’ai senti que l’énergie de l’océan devait se servir de l’esprit conscient
pour s’exprimer en paroles. Alors, au lieu de le mettre de côté,
l’énergie de l’océan a simplement ‘dissous’ l’esprit conscient en lui
comme un ‘grain de sel dissous dans l’océan’. Toutefois, le grain de
sel (ou mon esprit conscient) même s’il était dissous dans l’eau de
l’océan (ou l’énergie-océan), gardait son individualité. Ainsi, l’esprit
conscient a exprimé en paroles aussi précises que possible, les
informations qu’il recevait de l’énergie-océan. Ce dont il est question
ici, c’est que cela représentait un défi, des difficultés à traduire les
informations énergétiques en paroles humaines, et certains des mots
utilisés n’étaient pas exactement ceux que l’énergie-océan aurait
aimé utiliser. Mais l’esprit conscient a utilisé ces mots, parce que
c’est lui qui était plus ou moins chargé de l’aspect verbal de cette
communication. Ce serait excellent si nous arrivions à faire taire
complètement l’esprit conscient, mais sa présence reste en quelque
sorte requise pour l’expression orale. J’ai senti qu’il y avait un autre
assistant ou traducteur qui mettait l’information énergétique de
l’énergie-océan dans un format dont l’esprit conscient pouvait se
servir pour la verbalisation. On m’a clairement montré que c’était
comme si l’information provenant de l’énergie-océan devait transiter
par ‘un centre de traitement’ avant de pouvoir être traduite en paroles
par l’esprit conscient.
J’ai senti qu’il y avait une surveillance et une délibération
quand vous avez posé la question au sujet d’être une énergie de type
créateur. Je ne voyais personne autour de moi, mais j’étais conscient
de cette surveillance. Cette information n’a été délivrée que pour
s’assurer que l’énergie-océan n’était pas confondue avec la Lumière
/ Source elle-même.
Après notre séance, j’ai essayé d’expliquer l’immensité de

407
l’océan, et je l’ai évoquée en termes de taille, je me sentais comme
‘un grain de sel dissous dans l’océan’. Alors que je vous écris ce mot,
je commence à comprendre que l’analogie ci-dessus explique aussi
les défis associés à l’expression verbale humaine. Je comprends
également qu’il y a là un tas d’informations dans l’analogie du grain
de sel dissous dans l’océan. Le grain de sel vient de l’océan et est,
en fait, l’océan dans sa forme condensée. Ainsi, cette analogie
montre comme nous sommes des individus (actuellement), mais
faisons aussi partie du Tout. Nous venons de la Lumière / Source, et
nous sommes une expression physique condensée de la Lumière et,
en tant que tels, nous sommes véritablement illimités.
Dans de récents souvenirs et dans ce qui semble être des rêves,
j’ai quitté mon corps physique à quatre reprises, et on m’a convaincu
d’y revenir. Je crois que je ne voyais plus de raison de vivre, alors il
fallait que je voie un certain aspect de ce qui est accompli. La séance
m’a donné de l’espoir et le désir à un niveau conscient, de ne pas
déserter mon corps physique. »

Quand j’ai mené cette séance, j’avais un problème en essayant


de comprendre cela, parce que cela allait à l’encontre de ce que je
croyais logique. Comment l’eau pouvait-elle être créée à partir de rien
dans l’espace ? Dans les autres séances de cette partie, le client a
décrit comment ils créaient les galaxies, les univers et les planètes.
C’était une chose que je considérais comme logique : créer quelque
chose de solide d’abord puis y mettre de l’eau. Mais peu importe,
combien cela paraissait illogique, j’ai trouvé là un air de familiarité.
Puis, je me suis souvenue où j’avais déjà entendu cela : dans la Bible.
La Bible raconte exactement cette façon illogique dont la création
s’est faite, dans le premier chapitre de la Genèse. Je vais tout
rassembler ici au lieu de l’éclater en versets comme le fait la Bible.
« Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. La terre était
informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le
souffle de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit : « Que la lumière
soit. » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu
sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour », il
appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : premier
jour. » Genèse I : 1-5
Dans l’un des chapitres de cette partie, le client a dit qu’il y
avait quelque chose avant la Lumière (ou la Source) et ce quelque
chose était l’obscurité. Il a aussi été dit que le son jouait un rôle dans

408
le processus de création, par conséquent : Dieu dit. Chaque fois que
Dieu parlait, une nouveauté était créée. Nous savons maintenant que
nous faisons tous partie de Dieu, c’étaient donc ces esprits du début
qui étaient toujours connectés à la Source, qui ont fait la plupart de
la Création. Tout était pareil, tout était Un. Notez également qu’avant
que quoi que ce soit fut créé, (même la lumière) l’Esprit de Dieu
planait à la surface des eaux.
« Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et
qu’il sépare les eaux. » Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui
sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce
fut ainsi. Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un
matin : deuxième jour. Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du
ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre
ferme. » Et ce fut ainsi. Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela
la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon.
Là encore, il est évident que l’eau existait avant la création de
la terre. Pierre a dit qu’il ne pouvait voir que l’eau et le ciel. Dieu a
divisé les firmaments. Puis, le processus de création s’est poursuivi :
la création des plantes et des arbres. Ceci se tient avec l’histoire de
ce livre, que les auxiliaires extraterrestres ont d’abord introduit la
flore pour voir si elle allait se développer, avant la vie animale. Les
végétaux devaient être en place pour servir de source de nourriture.
Il est intéressant de noter que (selon la Bible) une vie végétale a été
créée avant le soleil, la lune et les étoiles. Puis, la première vie
animale fut créée dans les océans, puis les oiseaux. « Et Dieu dit :
« Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les
oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. » Dieu
créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres
vivants qui vont et viennent et foisonnent dans les eaux, et aussi,
selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent. Et Dieu vit que cela
était bon. Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et
multipliez-vous, remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient
sur la terre. » Genèse I : 20-22
Puis, la création s’est poursuivie par l’introduction d’animaux
de différents types, puis finalement par l’homme. Tout ceci est
exactement l’ordre relaté par les différents sujets. La seule exception
est que ces divers esprits avaient un rôle à jouer en aidant Dieu dans
la création. Comme nous sommes tous Dieu, cela ne devrait pas nous
surprendre. Et comme nous avions un rôle dans le processus de
création de notre magnifique Terre, nous devrions honorer et

409
respecter notre foyer.

L’EMPRUNTEUR
PIERRE POURSUIVIT
Pierre est revenu dans mon cabinet environ six mois plus tard
pour faire une nouvelle séance. Normalement, je ne vois un client
qu’une seule fois. Et j’étais sûre que nous avions abordé tout ce qu’il
voulait découvrir dans la première séance. Mais j’ai accepté, ne
sachant pas ce qu’il pouvait rechercher de plus. Cette fois-ci, il avait
emmené sa femme, et j’ai également fait une séance avec elle.
Après la dernière séance, je ne savais absolument pas à quoi
m’attendre. Que pouvait-il y avoir de plus passionnant que de
découvrir que vous avez participé à la création de l’eau avant le début
de la Terre ? Je n’ai jamais d’attentes, et je permets au client d’aller
où il le veut, (ou là où son subconscient estime bon qu’il aille). Quand
donc, Pierre est entré dans la scène, on aurait pu croire qu’il allait
explorer une vie antérieure classique. Et pourtant, il allait une
nouvelle fois me surprendre avant la fin de la séance.
Il s’est vu près de l’océan, assis sur un banc de bois qui portait
le nombre mille huit cents gravé au dos. Il était vêtu simplement, était
jeune, de type caucasien (Pierre est en réalité noir) avec des cheveux
noirs et une barbe. Il n’y avait ni personnes ni activité. Il avait
simplement un sentiment de paix et de calme pendant qu’il se
reposait et regardait l’eau, observant un vieux navire qui passait au
loin. Quand j’ai demandé s’il vivait dans les environs, il a répondu :
« J’entends, ‘je viens et je visite.’ J’entends ‘je ne vis pas ici’, mais
j’entends ‘Je viens, je m’assois et je visite.’ »
Derrière lui il y avait des maisons et une bourgade. « J’entends
‘Bretagne’. » Je lui ai demandé d’aller à l’endroit où il vivait pour que
nous puissions voir à quoi cela ressemblait. Même s’il aimait rester
assis là tranquillement, « j’aime l’océan et être assis là maintenant »,
il a accepté d’aller voir.

P : Je vois une rue pavée, puis je vois une petite maison à deux
étages qui se trouve sur ma droite. J’entends des chevaux tirer des
carrioles. J’entends le bruit de leurs pas. La maison n’est pas très
grande. C’est une maison individuelle dans une rangée de maisons.

410
La rue est très étroite. Ce n’est pas très propre. Ce n’est pas la maison,
c’est la ville. Ce n’est pas très propre.

Je lui ai demandé d’entrer pour voir à quoi elle ressemblait.

P : Je sais qu’un homme se tient derrière moi à droite. C’est


presque comme une auberge. Il vérifie quand vous entrez dans cette
maison. J’entends : « Je loue une chambre dans cet établissement. Je
suis marin. » Je suis un pensionnaire. Il est presque comme le
propriétaire. Maintenant, je vois une petite chambre avec deux lits
superposés. Et je vois un vieux sac à dos. J’entends : « Je suis un
visiteur qui vient de loin. J’observe. J’avance, parce que je vois le sac
à dos. J’observe. Je viens de loin. De très loin dans ce monde. » Je
vais de lieu en lieu. J’entends : « Si je marche, je marche. Si je ne
marche pas, je prends le vieux navire. » J’observe. J’enregistre aussi.
J’entends : « On m’a donné le choix. » C’est presque comme si on
partait pour camper, et vous choisissez dans cette vie. J’entends
qu’on m’a donné le choix, des vacances.
D : Vous n’êtes donc pas né dans cet endroit en tant que bébé
et y avez grandi. Est-ce ce que vous voulez dire ?
P : Je suis désolé. Je suis confus. Je ne vois pas de bébé.
D : La forme dans laquelle vous êtes maintenant, c’est ce jeune
homme ?
P : Oui, oui. J’entends : « Tu es venu d’une étoile. » Et je ne sais
pas. Je suis juste venu.
D : Mais comment êtes-vous devenu ce corps si vous n’êtes pas
né dedans ?
P : J’entends : « Ce n’est pas mon corps. Je l’emprunte. Je
cohabite. »

Non, il devenait évident que ce n’était pas une régression


classique dans une vie antérieure. Et ce n’était pas tout.

D : Vous cohabitez dans ce corps avec une autre âme ? (Oui)


Est-ce permis ?
P : J’entends : « J’y suis autorisé, oui. Un accord. L’autre sait. »
D : J’aurais cru que vous ne seriez pas autorisé à entrer dans
un corps où résidait une autre âme.
P : Oui. C’est une cohabitation temporaire. Comme des
vacances. Puis, vous repartez. Je ne reste qu’un court laps de temps.
D : Et pendant que vous êtes là, vous vous servez du corps pour
411
voyager de lieu en lieu ?
P : On ne commande pas le corps, j’entends : « C’est l’autre qui
a le contrôle. Vous cohabitez. » C’est presque comme de faire un tour
à cheval. Le corps est un marin. Il marche aussi, et j’entends : « Un
vagabond. »
D : Ainsi, ce jeune homme va de toute façon dans tous ces lieux.
Et vous ne faites que l’accompagner pour observer ce qu’il voit ? (Oui)
Et il a été choisi au hasard ?
P : Non, j’entends : « Accord. »
D : Est-il au courant que vous êtes là ?
P : Non, pas dans la vie réelle. Pas quand il est réveillé. Mais
au plus profond, il est au courant, parce que sans cet accord, ce ne
serait pas autorisé. Il existe des lois et des règles pour ces choses-là.
Nous disons ici qu’il ne s’agit pas d’une invasion. C’est un accord. Il
est important de comprendre que ce n’est pas une invasion.
D : Pourquoi observez-vous ?
P : J’entends : « Pour cette fois, c’est des vacances. » C’est tout.
Et un accord conclus doit être honoré. Il est donc venu en vacances
dans ce port, dans cette région. Et nous voyons des amis. Nous
voyons l’océan. Nous voyons le banc. Les nombres, mille huit cents
gravés.
D : Là d’où vous venez, avez-vous un océan ?
P : Je ne pense pas. J’entends : « Nous avons travaillé dur et on
nous a donc donné des vacances cette fois-ci. Nous ne nous
imposons pas. Nous sommes en vacances. »
D : Comme une récompense.
P : Dans cette situation, un accord est exigé, parce que nous
n’envahissons pas.
D : Mais vous avez choisi le monde où vous vouliez aller ?
P : Oui. Si un accord est possible, parce que nous ne voulons
pas débuter en tant que bébé et devoir grandir. C’est essentiellement
pour une courte période.
D : Alors, vous restez pendant un certain temps, puis vous
repartez ?
P : J’entends : « Vous partez pour une autre mission. Dans cette
terrible situation, vous pouvez transiter, vous repartez. Comme ce
sont des vacances, vous n’avez pas besoin de temps de
récupération. » C’est donc comme si vous rentriez pour recevoir une
nouvelle mission, et partiez dans la foulée l’exécuter.
D : Mais vous avez dit, que là d’où vous veniez dans cet autre

412
lieu, vous aviez un très bon emploi. C’est pour cela qu’ils vous ont
récompensé ? (Oui) À quoi ressemble l’endroit d’où vous veniez ? Est-
ce un monde physique ?
P : Non, ce n’est pas un monde physique. Je vois une étoile ! Et
je n’ai pas de sens de la physicalité.
D : Quel genre de forme avez-vous sur cet autre monde, l’étoile ?
P : J’entends : « Nous sommes pure énergie. Nous sommes une
énergie dorée. »
D : Quel genre de travail avez-vous fait pour lequel on vous a
récompensé ?
P : J’entends : « Conseil. » J’étais au Conseil.
D : Étaient-ils nombreux à être Conseillers ?
P : J’entends : « Neuf. » J’étais avec eux.
D : Quel genre de travail faisiez-vous pendant que vous faisiez
partie du conseil ?
P : J’entends : « Conseiller ou Superviseur d’un Système
stellaire. »
D : Que fait le superviseur d’un système stellaire ? Ça a l’air
d’être un travail très important.
P : C’est un travail. Un superviseur veille sur un groupe d’étoiles.
J’entends : « Et conseille sur la manière de le développer. »
D : Pour développer les étoiles ?
P : Je ne dirais pas ça. Je dirais, conseiller sur le chemin où
mène cette direction.
D : Cela fait-il partie de ce que fait le conseil ? Décider de ce
qui doit être fait sur les différents mondes ?
P : Oui, l’un des neufs conseils. Nous conseillons. Quand on
nous demande des informations, ou quand on nous demande une
direction, nous conseillerons. Nous n’imposons rien.
D : Faites-vous le développement vous-même ?
P : Je ne dirais pas que nous faisons le développement.
Cependant, dans certaines situations, ils nous demanderont conseil
et nous le donnerons.
D : Ce groupe qui fait le vrai développement, est-il composé
d’êtres physiques ou sont-ils comme vous ?
P : Je dirais qu’ils peuvent prendre une forme physique si
nécessaire. Quoi qu’il en soit, à notre niveau planétaire, une forme
physique n’est pas indispensable.
D : Ces groupes peuvent donc s’occuper du développement
sans être physique. (Oui) Doivent-ils aller dans ces mondes pour faire

413
les développements ?
P : Non. J’entends : « C’est le plan des mondes. L’ébauche est
élaborée, pas un monde physique. L’ébauche est élaborée dans le
monde non-physique. Affiné dans le monde non-physique. Puis, on
peut le lancer dans le monde physique. »
D : Ainsi, il est développé là, puis ils sont capables d’en faire
quelque chose de solide et de réel ?
P : Oui. Quand on nous demande un conseil, nous le donnons.
Nous sommes l’un des neuf conseils de ce système, puisqu’il s’agit
d’un système solaire.
D : Il y a probablement des systèmes au-dessus du vôtre, n’est-
ce pas ? (Oui) Et ils vous conseilleraient si vous aviez besoin d’eux ?
(Oui) Vous décidez donc tous ensemble quel est le genre de formes
de vie à mettre sur ces mondes ?
P : J’entends : « Le conseil vient du niveau d’un système
planétaire. La forme de vie vient à un stade beaucoup plus tardif,
comme notre conseil l’a fait avec le système planétaire.» Vous
construisez d’abord un univers avant de pouvoir le peupler de formes
de vie.
D : Vous avez donc construit le système planétaire tout entier.
P : Nous avisons, nous conseillons.
D : Vous avez parlé de l’univers. Est-ce ce que vous voulez dire
par système planétaire, ou s’agit-il de deux choses différentes ?
P : Ce sont deux choses différentes. Permettez-nous d’être
corrects – nous essayons de distinguer le niveau de – peut-être la
complexité entre une forme de vie et un système planétaire ou
universel. L’univers pourrait être un système planétaire. Nous
conseillons à ce niveau-là. Nous ne conseillons pas forcément au
niveau de la forme de vie.
D : Je vois. Alors vous conseillez d’abord sur la manière de
créer l’univers dans son ensemble.
P : Oui. Et dans l’univers, il y a des systèmes planétaires.
D : Ainsi, des univers se créent constamment ? (Oui) C’est ce
que j’essaie de comprendre. J’aurais cru qu’il y en avait tellement
qu’il ne resterait plus de place pour en faire d’autres.
P : Nous voyons l’infinité. Et nous essayerons de traduire dans
le sens où, si vous deviez regarder, vous pourriez regarder à l’infini
devant vous. C’est ainsi qu’est l’Univers. L’Univers est donc infini. Et
les systèmes et les univers ont été créés sur mesure tout le temps.
D : Ils ne se superposent donc pas forcément et ne se gênent

414
pas les uns les autres.
P : Ils sont aussi d’une vibration différente, alors ils peuvent
cohabiter dans la même zone géographique, dans le même espace,
mais sans se toucher ou se chevaucher. Ils vibrent à des fréquences
différentes, sauf si un passage est ouvert entre eux. Nous nous
servons de votre terminologie. Nous voulions dire un portail. Il est
possible de passer de l’un à l’autre.
D : Ainsi, les gens qui trouveraient ces portails seraient
capables d’aller d’un univers dans l’autre.
P : Ceux qui voyageraient entre les univers possèdent la
connaissance. Ils n’ont pas besoin de le trouver.
D : On m’a parlé de diverses dimensions. Est-ce autre chose
que les univers différents ?
P : Nous voyons que dans une dimension, vous pouvez avoir
des univers. Nous ne pouvons pas complètement expliquer ou
exprimer ce que nous voyons de notre point de vue. Il existe plusieurs
dimensions dans un plan, et dans une même dimension, il y a
plusieurs univers. Nous sommes désolés de ne pas pouvoir mieux
l’expliquer. Toutefois, ce qui importe ici, c’est que les Univers, nous
entendons : « Cohabitent – ils peuvent être dans la même zone. »
D : Mais d’abord, les univers sont créés et ensuite, on procède
aux autres étapes ?
P : Oui. D’abord, il y a les dimensions. Puis, dans les
dimensions, des univers sont créés. Et à l’intérieur des univers, il y a
des systèmes planétaires qui sont créés. Nous conseillons au niveau
de l’univers et aussi du système planétaire, étant donné que les
univers sont constitués de systèmes planétaires. Nous sommes l’un
des neuf conseils qui avisent dans ce système spécifique.
D : Cela rend les choses plus claires. Mais, il faisait ce travail
et il a dit qu’il a pris des vacances, parce qu’il avait fait du bon travail.
Et voulait simplement s’en aller pour expérimenter le monde
matériel ?
P : Nous répondrions : oui. Nous dirons aussi qu’il aime la
simplicité dans ce corps en particulier dans lequel il cohabite
actuellement. Le jeune marin.
D : Que fait-il de cette information en étant un observateur ?
P : En ce qui concerne cette information spécifique dans cette
situation spécifique, nous répéterions, en nous servant de nos
analogies, qu’il est en vacances. L’information que nous recherchons
ne sert pas à un objectif spécifique. C’est pour son propre plaisir, et

415
observation.
D : J’ai entendu dire qu’il y a d’autres êtres dont le travail est
de collecter des informations.
P : Oui, l’observateur. C’est différent. Il est ici pour son propre
plaisir. Quand ses vacances seront achevées, il retournera au conseil.
Il ne restera pas longtemps ici, car le corps ne peut pas supporter les
deux esprits pendant un temps prolongé. Il repartira et restera au
conseil pour une autre opportunité, ou, comme vous le dites, travail.
D : La Terre fait-elle partie du système planétaire dont s’occupe
ce conseil ?
P : Oui. Comme vous dites, nous avons vu la Terre dans notre
système lumineux, mais elle appartient à cet Univers où il conseille.
Nous avons vu une possibilité pour lui de siéger dans le conseil, et
aussi qu’il vive une vie sur Terre.
D : Plutôt que des vacances ? (Oui) Dans une vie physique
normale.
P : Oui. Et dans cette situation (en tant que Pierre) – nous
voyons une étincelle ! Une infime partie de lui.
D : L’essentiel de lui reste donc au conseil ? (Oui) Et une
étincelle, c’est tout ce qui a été envoyé ?
P : Oui. Nous dirons une « étincelle » par analogie. Toutefois,
cette étincelle, est une étincelle complète.
D : Mais toute son essence n’entre pas dans le corps ?
P : Non, ce n’était pas possible. Ce serait trop puissant. Et il a
aussi d’autres responsabilités dans d’autres systèmes.
D : On m’a dit que toute l’énergie de l’âme complète ne pourrait
pas…
P : Oui. C’est précisément ce que nous essayons de
transmettre, c’est que nous voyons une étincelle se détacher d’un
corps d’énergie. Et cela a le but de remplir plusieurs fonctions dans
différents systèmes, comme dans son système et celui de la Terre.
L’étincelle deviendra un corps humain sur Terre.
D : Ceci a-t-il été décidé pour une certaine raison ?
P : Cela fait partie de l’expérience. Cela fait partie de la
possibilité qui existe.
D : Je me disais que s’il était si évolué, il n’aurait pas besoin de
faire une expérience terrestre.
P : L’expérience terrestre est unique dans sa simplicité. Et aussi
par son manque de – veuillez m’excuser, nous cherchons un mot –
nous ne voulons pas dire « obscurité », mais nous disons

416
« l’ignorance », ou le fait de ne pas savoir ce qui se passe.
D : Que voulez-vous dire ?
P : À un certain niveau, la Terre est simple, mais sur un autre,
en raison du fait qu’une âme qui rentre dans le système de la Terre
est ignorante, en perdant la connaissance de sa source, cela la rend
compliquée. Nous avons des difficultés à traduire ce que semble être
une dualité et une opposition. L’idée est que la simplicité idéale vient
du fait que sur Terre, la vie a évolué autour de la survie, d’un côté.
C’est pourquoi, on la considérera comme simple par rapport à
d’autres systèmes. Mais sur Terre, la vie est aussi très complexe en
raison de l’oubli.
D : Oui, nous venons là en ayant tous nos souvenirs effacés.
P : Oui, c’est exactement ce que nous essayons d’expliquer.
D : C’est ce que j’essaie de faire, ramener ces informations.
(Oui) Mais je pensais qu’une fois que vous aviez évolué jusqu’à ce
stade élevé, il n’y aurait plus aucune raison de revenir ici. Ce serait
comme de revenir à l’école maternelle.
P : Oui, c’est vrai. Mais parfois, il est intéressant de venir
travailler ici. Le voyage de retour ici est un cours de remise à niveau,
si on peut dire.
D : Bien, quand cette étincelle est venue sur Terre, quel genre
de corps a-t-elle occupé en premier ?
P : Nous exprimons la possibilité que le moi tout entier doit être
et fonctionner à plusieurs niveaux. Nous ne voyons pas
nécessairement un corps quand nous voyons l’étincelle parcourir les
univers pour s’incarner sur Terre. Nous voyons que l’étincelle peut
choisir de s’incarner au travers du canal de la naissance. Ou alors,
l’étincelle peut choisir le mode d’expérience qu’il a choisie lorsqu’il
expérimente la vie du jeune marin en Bretagne, en France.
D : C’était également une étincelle qui a fait cela ?
P : Oui. Les possibilités sont donc infinies. C’est une chose que
nous aimerions souligner avec insistance : il n’existe pas de limites.
D : Tout est question d’apprendre des leçons ou
d’expérimenter ?
P : Il s’agit plus d’expérimenter que d’apprendre des leçons,
parce qu’à un certain niveau, la leçon a été transcendée. Il n’y a en
soi plus besoin d’apprendre des leçons. Toutefois, le besoin
d’expérimenter est toujours présent et celui de l’intégrer au tout.
D : Vous savez que nous parlons à travers un véhicule qui
s’appelle Pierre. (Oui) Quand nous avons fait ceci précédemment, il

417
a vécu l’expérience de faire partie de l’océan. (Oui) S’agissait-il de
l’une de ces étincelles ?
P : Oui. Comme le tout – nous préférerions ne pas donner de
nom à ce corps d’énergie. Nous dirons donc que le corps d’énergie
intégral dont provient cette étincelle, Pierre, ne peut pas habiter
physiquement, et peut-être devrions-nous dire, sans dommages, un
corps physique. C’est pourquoi, une étincelle appelée Pierre est
venue dans l’océan et l’a fait.
D : Il a créé l’océan ?
P : Il était un créateur parmi d’autres.
D : Cela s’est donc fait en plus de sa fonction au conseil ? Il a
décidé de descendre pour devenir aussi un créateur ? Est-ce que je
comprends correctement ?
P : Nous voyons votre pensée linéaire, qui est trompeuse. Car
l’aide est relative et tout s’est passé en même temps.
D : Vous voulez donc dire qu’il peut être au conseil et être l’un
des créateurs en même temps.
P : Et à tous les niveaux.
D : Il était donc avec d’autres qui ont aidé à créer l’océan. (Oui)
C’était avant que la terre, les continents soient formés ? On aurait
bien dit qu’il s’agissait du tout début.
P : Oui. Nous regardons les choses selon votre perspective, car
nous comprenons le temps différemment de vous. Toutefois, selon
votre perspective, c’est comme s’il avait été ici avant que la Terre ne
soit créée. Mais il était aussi au conseil et à d’autres niveaux en
même temps. Nous aimerions souligner que vous aimez catégoriser
ces événements, mais que vous pouvez peut-être comprendre que le
temps linéaire ne s’applique que dans cette sphère.
D : Oui, on m’a dit que le temps était une illusion. Nous l’avons
créé ici. (Oui)

J’ai ensuite voulu interroger cette partie supérieure au sujet


d’une étrange expérience qu’avait vécue Pierre après notre dernière
séance en février. Après avoir quitté mon cabinet, il est allé en voiture
jusqu’à Miami, en Floride, pour son travail (qui impliquait
énormément de déplacements d’état en état.) Alors qu’il s’y trouvait,
il est allé se reposer sur la plage, et il se tenait face à l’océan quand
une chose étonnante est arrivée. Il a dit que, soudain, l’océan est
devenu beaucoup plus grand. Une immense vague s’est dressée et
s’est dirigée vers la plage. Elle était absolument immense. Pourtant,

418
il n’était pas effrayé, ce qu’il a, par la suite, jugé irrationnel. Il se tenait
à cet endroit de la plage et observait la vague qui déferlait sur le
rivage. Puis, elle s’est brisée devant lui, l’eau est arrivé à ses pieds et
s’est arrêtée. La mer est redevenue calme, et ce fut terminé aussi vite
que cela avait commencé. C’était surprenant, mais étalement beau
et époustouflant en même temps. Quand il fut à nouveau capable de
regarder autour de lui, il a vu que personne d’autre sur la plage ne
semblait être au courant que quoi que ce soit d’inhabituel s’était
produit. Il semblerait que cet événement n’ait été réservé qu’à lui seul.
Bien sûr, il voulait savoir de quoi il s’agissait, et avait inclus ceci dans
sa liste de questions. Le subconscient a su exactement ce dont je
parlais. Je n’ai pas eu à entrer dans les détails.

P : Il a créé une vision pour qu’il puisse convaincre ce corps


humain de la validité de l’expérience qu’il avait vécue pendant la
séance. Il a anticipé le fait qu’il douterait de lui, et il a donc créé
l’expérience pour qu’il puisse convaincre son moi physique de la
validité de cette séance qu’il venait de faire ici dans ce cabinet,
quelques jours plus tôt.
D : Personne d’autre sur la plage ce jour-là n’était donc au
courant de ce qui se passait.
P : Il était la seule personne qui a été le témoin de ce que nous
appellerions peut-être une ‘vision’. Mais dans cette réalité, il a
expérimenté l’immensité du soulèvement de l’océan, et la marée de
l’océan à ses pieds.

Une fois Pierre rentré de Miami, il a aussi remarqué que les


oiseaux faisaient des choses étranges dans son jardin. Il entendait
sans arrêt un oiseau sans pouvoir le localiser. Et, dans sa tête, il
entendait toujours : « Souviens-toi du début. » J’ai demandé au
subconscient s’il pouvait l’expliquer.

P : Oui, nous allons le faire, nous le devrions, nous le pouvons.


Pour l’oiseau, conscient, conscient. Il a essayé de localiser l’oiseau. Il
ne pouvait pas complètement le situer, parce que c’était un souvenir
du début qu’il revivait. Et l’oiseau était censé lui rappeler ce début de
possibilités illimitées qui existaient pour lui. Il était réellement illimité,
tout comme au début.
D : Il se demandait si les autres oiseaux savaient ce qui lui était
arrivé ?
P : Les oiseaux franchissent les dimensions, car ils peuvent
419
regarder le temps, pas comme les humains, mais eux aussi peuvent
prendre des raccourcis dans le temps et voir le début.
D : Ils sont capables de faire ça ?
P : L’oiseau était destiné à lui rappeler le début, oui. Et ils sont
capables de recouvrer leur mémoire, ou de faire appel à la banque
de mémoire, pour trouver des expériences du début.
D : Nous voyons les oiseaux comme des créatures très simples.
P : Les animaux en général ont une perception de la réalité qui
est différente de celle des êtres humains. Un animal peut donc
transcender le temps, aller et sonder la banque de mémoire d’un
événement, qui dans le temps linéaire, paraitrait venir des débuts.
D : Ils sont donc capables de faire cela et, bien sûr, ils ne
peuvent pas nous dire ce qu’ils voient. (Oui) C’est incroyable. Nous
considérons toujours les animaux comme des créatures très simples.
On dirait qu’ils sont beaucoup plus évolués ou éclairés que les
humains.
P : Les animaux sont plus conscients que les humains dans le
corps physique.
D : Nous sommes plus attachés à notre version de la réalité.
Ceci nous limite grandement. (Oui)

420
Chapitre 27

Les Premières Créatures Arrivent

Une autre version de la création de l’océan m’est parvenue lors


d’une séance que j’ai menée à Kona, sur l’ile d’Hawaï, alors que j’y
faisais des conférences et des ateliers. Elle est similaire, mais
racontée d’une autre façon. Melody se sent chez elle près de l’océan,
parce qu’elle et son mari, Mike, possèdent un service de location de
bateaux, et emmènent quotidiennement les gens nager avec les
dauphins et les baleines. Mike sait comment les appeler pour qu’ils
viennent immédiatement s’attrouper autour de son bateau dès qu’il
part naviguer.
Après avoir exploré deux vies antérieures, j’ai commencé à
communiquer avec son subconscient. Je fus étonnée quand celui-ci
me dit : « Elle était là au début de la planète. Quand la planète a été
ensemencée au début. Son travail concernait les dauphins et les
baleines et consistait à les faire venir sur la planète.

D : Quelle forme avait-elle à ce moment-là ?


M : Au tout début, elle était toute lumière. Elle a aidé à
ensemencer les baleines et les dauphins dans l’océan. Elle les a
apportés dans des capsules dorées. Chaque dauphin, chaque
baleine, est venu dans une capsule. Celles-ci ont été placées au fond
de l’océan jusqu’à ce que le temps soit venu où elles pouvaient vivre.
D : Quand le temps était venu, que s’est-il passé ?
M : Les capsules se sont ouvertes.
D : Ont-ils été amenés d’ailleurs ?
M : Oui. La planète de l’eau bleue.
D : Et ils savaient qu’ils pourraient vivre ici dans les eaux ?
M : Cela a pris un très long moment, et beaucoup
d’expérimentations, mais quand le moment est arrivé, ils sont venus.
Et les capsules les ont maintenus en vie jusqu’à ce que
l’environnement soit bon pour eux.
D : S’ils étaient sortis trop tôt, ils seraient morts.
M : Exact. Ils devaient d’abord s’ajuster au nouvel
environnement et s’adapter, mais c’était son travail.

421
D : Était-ce avant qu’il n’y ait des humains sur Terre ?
M : Oh, oui, oui. Au tout début. À cette époque-là, il y avait
principalement de l’eau sur la planète.
D : Avant que la terre n’apparaisse ?
M : Au tout début, l’eau était partout, bien sûr, et ensuite les
terres ont commencé à apparaitre, oui. Et les premières terres à
apparaitre étaient humides. La Lémurie.
D : C’était le premier endroit.
M : Oui. C’était l’une de ses toutes premières vies sur cette
planète.
D : En tant qu’humain ?
M : Eh bien, elle avait un corps de lumière. Pas encore comme
un corps humain. C’est venu beaucoup plus tard.
D : Ceux qui vivaient en Lémurie avaient-ils des corps de
lumière ?
M : Au début, oui.
D : Ils n’étaient donc pas encore solides.
M : Non, parce que la planète ne pouvait pas supporter ce type
de formes de vie les premiers jours. Il fallait que cela se fasse
graduellement.
D : C’était l’une des questions de Melody, savoir si elle avait
vécu en Lémurie.
M : Elle y a vécu plusieurs fois.
D : Si c’était l’un des premiers lieux, sont-ils devenus plus
solides ?
M : Oh, oui, quand la planète put supporter la vie et différentes
formes, mais cela a pris du temps et il y a eu beaucoup d’essais et
d’erreurs pour en arriver là.
D : Quel genre d’essai et d’erreur ?
M : Pour imaginer quel type de formes de vie pourrait exister
sur cette planète.
D : Lesquelles allaient survivre ? (Oui) Parce qu’il fallait que ce
soit un environnement très spécial, n’est-ce pas ?
M : Exact. Parce que vous deviez respirer de l’air, et il a fallu
longtemps avant d’obtenir la bonne combinaison chimique.
D : Ce n’était donc pas simple.
M : Non, ça ne l’est jamais lorsqu’une nouvelle planète est
préparée.
D : Mais ensuite, elle a décidé de rester sur Terre et de
continuer à vivre des vies ?

422
M : Oui, elle aimait ça.
D : Maintenant nous savons comment l’énergie de la Lémurie,
les dauphins et les baleines sont connectés à elle.

Melody avait des questions concernant une expérience


inhabituelle qu’elle avait vécue alors qu’elle voyageait en avion de
Salt Lake City à Atlanta en 2001. Elle s’était sentie sur le point de se
détacher de son corps. Le subconscient lui a donné une réponse
surprenante/ « Elle avait la possibilité de retourner à la Source à ce
moment-là. »

D : Était-ce une chose qu’elle voulait ?


M : Non, elle a décidé de rester. Mais à ce moment-là, dans cet
incident, elle devait choisir de retourner à la Source ou de rester sur
Terre pour continuer son travail. Elle a choisi de rester.
D : Elle a dit qu’en fait elle avait ressenti comme une
séparation.
M : Elle l’était, en réalité. Elle n’était plus qu’à quelques
respirations de rentrer à la maison.
D : Qu’auraient vu les gens si elle avait décidé de rentrer à la
maison ?
M : Son corps se serait simplement affaissé dans son siège.
D : Ils auraient cru à une crise cardiaque peut-être ?
M : Quelque chose de cette nature, oui.
D : Cela peut arriver aussi simplement que ça.
M : Aussi simplement. Il n’est pas nécessaire que ce soit un
traumatisme.
D : Mais elle a décidé de rester, parce qu’elle avait à faire.
M : C’est ça.
D : Mais elle a dit, qu’après coup, elle s’est mise à avoir des
vertiges. Cela a duré pendant trois ans.
M : Oui, c’est arrivé à cause de la pression dans l’avion et dans
sa tête, pendant qu’elle quittait le corps, et la pression d’y revenir.
D : Oh, parce que ce n’était pas comme à la surface.
M : Exact, exact. Mais en réalité, quand elle est sortie de son
corps, elle a séjourné dans un autre espace-temps. Elle a franchi les
lignes dimensionnelles.
D : Quand elle a cru qu’elle était dans l’avion ?
M : Oui, et on lui a donné certaines informations à rapporter qui
allait lui servir dans son travail.

423
D : Pourriez-vous lui dire ce que c’est ?
M : Non, le moment n’est pas encore venu.
D : Mais elle a choisi de revenir. Et c’est ce qui a provoqué les
vertiges qu’elle a eus pendant trois ans ?
M : Oui, oui. C’était quand elle est revenue dans son corps et
dans la pression de l’avion ; cela a provoqué un déséquilibre.
D : Ce n’est pas l’endroit idéal pour quitter son corps, n’est-ce
pas ?
M : Pas particulièrement.
D : Mais les vertiges sont passés maintenant.
M : Oui, les dauphins et les baleines ont travaillé sur elle pour
l’aider à retrouver l’équilibre. Ils ont travaillé sur elle, et je crois que,
maintenant, la pièce finale est en place.
D : Pouvons-nous revenir en arrière et parler davantage du
début de la vie ? Vous avez dit qu’elle était ici pour l’ensemencement
et que tout était eau. (Oui) Et puis, vous avez dit que la terre a
commencé à apparaitre ?
M : Exact. Puis l’eau a commencé à céder la place et il y a eu
de nombreuses transformations sur la planète, dans le climat.
Qu’aimeriez-vous savoir ?
D : Je suis curieuse de savoir cela, parce que j’ai eu un client
qui lui aussi a dit qu’il faisait partie de l’eau en ces jours-là, et qu’il
n’y avait pas de terre. (Oui ?) Je me demandais, si la terre s’était
simplement soulevée ou comment ?
M : C’était une combinaison de plusieurs choses. Rappelez-
vous, ceci s’est produit sur une très, très longue période de temps.
Ce n’était pas l’histoire d’un jour au lendemain. Cela a pris des
millénaires pour qu’il en soit ainsi.
D : Ainsi, dans ces temps-là, la planète était entièrement faite
d’eau.
M : Il était une fois de l’eau, puis, juste en-dessous, la terre
s’est déplacée. Et les volcans sous l’eau se déplaçaient, et
explosaient. Et l’eau a donc cédé du terrain et la terre s’est soulevée.
Ces choses sont arrivées.
D : Pourquoi les volcans faisaient-ils cela sous l’eau ?
M : C’était simplement la planète en elle-même qui s’équilibrait
et s’ajustait. Pour vivre dans cet environnement, pour contenir… pour
créer une atmosphère. Tous les éléments présents dans l’air :
l’oxygène, l’hydrogène, le chlorure – tous les mini composants qui
entrent dans l’atmosphère terrestre.

424
D : Cela devait se faire avec le soulèvement de la terre.
M : Oui, afin de créer l’atmosphère favorable à la croissance
des végétaux. Cela crée l’atmosphère ; cela crée de l’oxygène.
D : Et vous avez dit qu’elle était l’une des premières à avoir
amené les capsules dorées contenant les dauphins et les baleines.
(Oui) Y avait-il d’autres formes de vie à cette époque ?
M : Non, pas toutes en même temps. Tout a été apporté à
différentes périodes pour voir ce qui pouvait prospérer ici, et ce qui
ne le pouvait pas.
D : Mais beaucoup d’entre eux devaient attendre le bon
moment pour s’éveiller, pourrait-on dire.
M : Oui, jusqu’à ce que la planète soit prête. Il y a un certain
processus graduel, vous savez. Tout n’est pas… L’évolution n’est pas
ce qu’on vous a appris. C’est l’évolution de toute une planète, et pour
finir de …. Beaucoup, beaucoup d’espèces différentes, pour voir
quelle vie pouvait prospérer ici et cohabiter harmonieusement.
D : Quand la terre a commencé à se former et à se soulever,
quelle fut la première vie sur la terre ferme qui a commencé à se
développer ? Pouvez-vous le voir ?
M : Saviez-vous qu’au début, les dauphins vivaient sur la terre
aussi bien que dans l’eau ?
D : Ah bon ?
M : Oui, votre science a prouvé cela.
D : Et ils marchaient comme les gens ?
M : Ils n’avaient pas la même allure que les gens, mais ils
foulaient la terre. Ils vivaient sur la terre ferme. Ils pouvaient aller et
venir.
D : Rampaient-ils sur la terre ?
M : Pas exactement. Leur aspect était différent de ce qu’il est
aujourd’hui, pour s’adapter à cela. Alors, ils ressemblaient plus ou
moins à – mi-homme mi-dauphin n’est pas correct, parce que cela
donne une fausse image. Mais vous ne disposez d’aucune bonne
analogie pour l’exprimer. (Rire) On pourrait dire que c’était plutôt
drôle cependant. Mais ils avaient de petites jambes et pieds (Rire), et
ils marchaient, plus ou moins à la verticale. Mais, au début, ils
pouvaient aller et venir.
D : C’est pour cela qu’ils respirent dans l’air ?
M : C’est pour cela, parce qu’ils allaient aussi à terre.
D : C’était donc une des premières formes ?
M : Oui, l’une des premières formes à respirer l’air.

425
D : Ensuite, ils ont choisi d’aller dans l’eau et d’y rester ?
M : Ils préféraient cela, parce qu’ils venaient d’une planète
d’eau.
D : Quelle était donc la première forme de vie hormis celle-ci,
qui est venu occuper la terre ferme ?
M : Qui ne vivait que sur la terre ?
D : Oui, je suppose qu’il s’agissait d’abord de plantes et ce
genre de choses.
M : Oh, je pensais que vous parliez des animaux.
D : Peu importe, l’un ou l’autre.
M : Bien sûr, les végétaux étaient là en premier. Les plantes
devaient être semées parce que cela créait l’oxygène.
D : Donc, cela aussi a été semé ?
M : Oh, tout l’a été.
D : Rapporté d’ailleurs.
M : Absolument, pour voir ce qui pourrait vivre à différents
endroits. Et ensuite, quand la terre a commencé à se soulever, il y a
eu un vaste, très vaste continent de terre au bout d’un certain temps.
Il y avait donc, différentes choses qui vivaient dans diverses zones
même sur cette planète.
D : Quelle forme de vie est donc apparue en premier sur la terre
ferme, à part les végétaux. Je pense à une forme animale.
M : La meilleure description à vous donner – car, rappelez-vous,
cela a changé à de maintes reprises avant que quelque chose ne
fonctionne pour de bon –, ce serait plutôt similaire à un oiseau.
D : Une créature volante ?
M : Oui, semblable à un oiseau. Mais l’oiseau pouvait aussi
aller sur l’eau, atterrir sur l’eau, parce qu’il lui fallait les deux pour
survivre en ces premiers jours.
D : Les scientifiques nous parlent aussi des dinosaures.
M : Oui, ils sont arrivés peu de temps après cela. Mais là encore,
il fallait que l’atmosphère soit constituée.
D : Pourquoi ont-ils tous dû disparaitre ?
M : Parce qu’ils étaient prêts à aller dans leur dimension
suivante : ils sont allés dans une autre dimension. Ils ne se sont pas
réveillés un jour et puis sont tous partis d’un coup : « Hop ! »
D : L’environnement sur Terre ne leur convenait donc plus.
(Exact) C’était comme une expérience.
M : On pourrait le penser. Ils avaient été placés ici pendant un
certain temps, et d’autres choses sont arrivées comme conséquence

426
de leur présence ici. Des gaz se sont formés et ce genre de choses.
Mais une fois cela fait, ils n’avaient plus d’utilité ici, alors ils ont été
emmenés dans le lieu suivant où ils pouvaient servir. Tout a un but.
D : Oui, en effet. On m’a dit dans mon travail que les
extraterrestres étaient en grande partie responsables de
l’ensemencement. Est-ce vrai ?
M : Oui, c’est vrai. Vous savez, nous avons tous un travail.
D : (Rire) Comme Melody qui est venue ici en tant qu’être de
lumière.
M : Elle est venue comme être de lumière en premier sur cette
planète, oui.
D : Et elle a apporté les capsules. Est-ce comme ce que
faisaient les ETs ou est-ce différent ?
M : C’est différent, parce qu’ils sont venus avant d’un autre
espace et d’un autre temps. Il existe des dimensions, des galaxies et
des univers différents. Et il y a toutes sortes de créations qui se
déroulent dans toutes sortes d'endroits. Et ce qui fonctionne dans
l’un, ne fonctionne pas nécessairement dans un autre.
D : Alors, la théorie qu’on m’a exposée est correcte, le fait qu’ils
ont développé l’homme.
M : Ce que vous appelleriez « homme », oui.
D : (Rire) Génétiquement.
M : Oui, mais souvenez-vous. Qu’est-ce que l’homme en réalité ?
L’homme est essence, lumière et Source, ce qui est tout.
D : Mais ça, c’est à l’intérieur. Je parle du véhicule physique :
l’enveloppe physique.
M : Oui, mais il fallait bien commencer quelque part. Et vous
devez vous rappeler que l’essence est intelligente et ainsi tout vient
de ce plan.
D : Les gens me rapportent cela par bribes et j’aime quand je
peux obtenir une vérification.
M : Bien sûr.
D : Et ceci est la véritable histoire de la Terre. Et elle est là
depuis le début, à aider pour tout. Maintenant, le temps est venu pour
elle de poursuivre son travail avec ceux qu’elle a amenés ici au tout
début.
M : Oui, c’est la raison qui fait qu’elle les aime autant.

427
Chapitre 28

La Destruction D’une Planète

Quand Sam est entré dans la scène, il s’est vu aux commandes


d’un avion, cherchant un aéroport où se poser. Il a passé un bon
moment à piloter l’avion, regardant vers le sol. J’ai pensé que nous
étions peut-être entrés dans une vie passée où il était pilote. Mais
parfois, le subconscient donnera aux sujets quelque chose de
familier qu’ils sont habitués à voir pour commencer l’aventure. Ceci
semblait être le cas pour Sam. À mesure que l’histoire progressait, il
est devenu évident qu’il pilotait en réalité un petit vaisseau spatial. Il
s’est posé sur une planète où il était censé rejoindre des personnes
de son peuple qui vivaient dans un camp. Il a été effaré de trouver le
lieu désert sans aucun signe de vie. La zone ressemblait à un désert,
très aride, nu et chaud. Il a cherché pendant un bon moment un
endroit où les gens auraient pu se réfugier, et a finalement
abandonné. Avec résignation, il s’est dit que la seule chose à faire
était de partir.
Il semblait très fatigué : « Nous luttions. Nous ne sommes pas
nombreux, juste un groupe. Nous avons eu des ennuis. Nous ne
savions pas où nous allions. Nous cherchions un endroit quelconque !
C’était là le lieu où aller ! Parce que nous quittions un autre lieu. Et
nous voilà ici, au milieu de nulle part. Je revenais de quelque part, et
les voilà partis. » J’ai demandé si peut-être il serait plus aisé de
repartir d’où ils étaient venus. « Je ne sais pas s’il reste quelque chose
là d’où nous sommes venus. Je reçois l’image que nous avions des
structures dans lesquelles nous vivions, dans un genre de colonie.
C’était permanent, il y avait un but. Ceci est un endroit sec ! C’est une
planète sèche ! »

D : Voyons l’endroit d’où vous êtes venus. Vous avez dit que
vous viviez dans des structures ?
S : Oui. Je le vois comme une grappe de petits dômes qui
semblent transparents. Nous pouvions voir le ciel au-dessus de nous.
Le sommet dépasse du sol et nous vivons en-dessous de ces dômes.
La majeure partie de la maison dans laquelle nous vivons est

429
souterraine, et certaines sont plus vastes que d’autres. Elles sont
cylindriques, et il y a plus d’un étage en profondeur. C’est à l’abri des
éléments. C’est plus frais et confortable dans les cavités. Quand vous
en sortez, vous sortez de la colonie et des structures, vous vous
retrouvez sur une planète déserte. C’est une communauté. J’avais un
groupe de gens avec qui j’étais. Nous travaillions ensemble.

Je lui ai demandé quel genre de travail il y avait fait.

S : Je pilote un…. appareil. Je vais d’avant-poste avancé en


avant-poste, et je leur apporte ce dont ils ont besoin. Je ne vis donc
pas là tout le temps. Je suppose que je travaille pour ces gens. Mais
où sont-ils allés ? Ils n’étaient pas à leur place. Ils sont partis et peut-
être qu’ils sont partis pour une bonne raison. Je ne sais pas. Est-ce
que c’était abandonné ? Il n’y a personne ici. Mais, bon sang, où sont-
ils ? – Je dois sortir de là. Quelque chose a mal tourné. Ce n’est pas
bon. Je suis venu là, mais rien n’est comme je m’y attendais. Il n’y a
personne ici. Ils sont partis, partis dans ce foutu désert !

Toujours perplexe, il est retourné à son vaisseau. Il a senti qu’il


avait besoin d’aller en parler à quelqu’un, à un supérieur, et essayer
d’obtenir de l’aide. Il aimait vraiment piloter son engin. « Oh, c’est un
gentil petit gars, ce truc est rapide ! Wouah ! J’aime ça ! Ce n’est pas
le plus grand. Ce n’est pas un transporteur. C’est un petit avion. Il est
rond, c’est un disque. Ce n’est pas pour une seule personne, on dirait
qu’on peut y loger environ six personnes, et un peu de fret. C’est bien !
C’est confortable. C’est un chouette appareil. »

D : Vous retournez donc d’où vous êtes venus. Est-ce loin ?


S : Je ne sais pas. Je parcours un long chemin en hâte dans
mon appareil. Je programme l’appareil pour qu’il aille où il est censé
aller, et c’est parti. Vous savez quoi ? Il va là où je pense qu’il va aller.
On le pense et il y va ! (Étonné) Zou ! On lui dit où aller et il y va. (Il
semblait s’émerveiller de la technologie.)
Au bout d’un moment, il s’est envolé au-dessus de trois pics
alignés. Les pics étaient des guides pour l’aider à faire son
atterrissage. Il est allé au rapport, mais ses supérieurs étaient aussi
perplexes que lui. Il attendait impatiemment de savoir quoi faire à
présent. « Je ne veux pas agir tout seul, par moi-même. Ce n’est pas
à moi de décider quoi faire, je ne fais que suivre les ordres. Ce n’est
pas moi qui donne les ordres. » Il commençait à s’énerver. « Je vais là
où on me dit d’aller et je fais ce qu’on me dit de faire, et je ne pose
pas trop de questions. »
Les événements avançaient trop lentement. Sam s’énervait de
plus en plus en attendant de savoir ce qui se passait. J’ai donc décidé
de le faire avancer. Je lui ai demandé de se déplacer vers un jour
important, quand il se passait quelque chose. Il a poussé un profond
soupir, puis a répondu très doucement et timidement : « Tout le
monde a quitté la planète. Tout le monde est parti. Tous ! Ils sont tous
partis. »

D : La planète entière ?
S : Oui ! Ils sont tous partis ! Pendant que j’étais absent, ils
sont … tous partis ! Je suis allé quelque part ! Je faisais un travail. Je
faisais quelque chose. Je suis rentré et il n’y avait personne ! Ils sont
tous partis… Absolument tous !
D : Vous n’avez pas la moindre idée de ce qui s’est passé ?
S : Non. (Piteux, nostalgique) Tout l’endroit est déserté. Tout est
parti ! (Doucement, peiné) C’est pour ça que je m’en vais. Mes amis
et tous les miens sont partis ! Ce n’est pas bon !

Il était perplexe, ému et au bord des larmes alors qu’il essayait


de comprendre ce qui s’était passé. Nous n’avions apparemment pas
beaucoup de chance à essayer de comprendre ce qui se passait, j’ai
donc décidé de le faire avancer jusqu’à un autre jour important en
espérant trouver quelques réponses. Il s’est retrouvé dans son
vaisseau, tout seul, à regarder vers la Terre depuis l’espace. Il pouvait
voir la Chine et l’Extrême Orient en-dessous de lui.

D : Quelqu’un vous a-t-il dit d’aller là ?


S : Non. C’est ma décision. C’est moi qui l’ai fait. Je suis
descendu sur Terre. Cependant, ce n’est pas de là que je viens. Je
sais d’où je viens. Je ne savais pas quoi faire. Je n’en avais pas la
moindre idée. Alors, je me suis dit, la Terre est proche. La Terre, c’est
bien.
D : Étiez-vous déjà venu ?
S : Oh, oui, je suis venu sur Terre. Mais d’habitude nous en
restions éloignés. Elle était plus récente, elle était encore primitive. Il
n’y a pas grand-chose sur Terre. Je suppose qu’il y a des gens. Ils ne
sont pas comme nous. Ils sont différents. Ils sont plus récents. Ils
sont noirs. (Sam est un homme noir dans sa vie actuelle.) Et ils ne
vivent pas non plus dans cette partie de la Terre. Dans cette partie de
431
la Terre, il n’y a personne.

On m’a dit que lorsque la Terre a été ensemencée ou peuplée


au début, cela s’est passé sur le continent africain, et qu’ensuite les
humains se sont répandus à partir de là. Les scientifiques ont pu
retracer les origines primitives de l’homme jusqu’en Afrique. Ils sont
même parvenus à les ramener à une unique femme. Il y a eu
beaucoup de disputes et d’arguties sur la manière dont la race
humaine a été capable de se répandre partout sur le globe. Il y a
également eu des controverses quant à l’apparition des humains. Il y
a toujours eu plus de questions que de réponses, à moins d’accepter
la théorie que j’ai proposée dans mon œuvre : le fait que nous ayons
été ensemencés par les extraterrestres, et que beaucoup d’éons ont
passé, au cours desquels l’espèce en développement a été
transportée dans différentes zones du monde pour voir si elle allait
survivre. Ce fut un long et laborieux processus. Sam voyait-il la Terre
des premiers temps, quand l’homme venait d’être créé en Afrique
grâce à une hybridation et à une manipulation des gènes avec les
singes ? L’essentiel est raconté dans mes livres, Les Jardiniers de la
Terre et dans Les Gardiens. Les aspects scientifiques ont été explorés
dans un autre livre publié par ma société d’édition, Mankind, Child of
the Stars 24, de Max Flindt.

S : Je pense que je vais probablement me poser ici quelque part.


Mais personne ne m’attend ici. Il n’y a personne de mon peuple ici.
Ce que j’essaie de faire, c’est de trouver des gens de mon propre
peuple ! Je n’y ai pas réussi. Ils n’étaient pas nombreux qui, comme
moi, allaient de lieux en lieux. Nous n’étions qu’une poignée. Je vais
voir si l’un de mes autres amis s’est posé ici. Il existe un endroit sur
Terre. Je le cherche. Ce serait le Tibet. Le plateau. Les nôtres sont
venus là. Nous sommes venus et repartis du Tibet. Et j’espère trouver
des gens de chez moi ici. Oh ! Mon corps est différent ! Il est plus petit
et plus léger. Ouais ! Je ne suis pas le même. Mon corps est léger.
C’est plutôt sympa !
D : Étiez-vous capable de faire cela, de changer votre corps ?
S : Je n’ai pas eu à le modifier. Ça c’est comment il était. Il était
plus léger. Je ne suis pas entièrement de chair. J’ai plus d’énergie.
Mais j’ai une forme. J’ai une belle forme d’un gris brillant. Je ne pense

24
NDÉ : Pas de traduction française trouvée.
pas que j’ai dû créer ce corps. Il est différent ! Il est plus léger. Et je
cherche d’autres êtres comme moi. Où sommes-nous ?
D : Mais vous avez dit que vous alliez et veniez du Tibet ?
S : C’est un endroit où nous allons et venons. Nous ne sommes
pas les seuls. D’autres gens venus d’ailleurs vont et viennent
également au Tibet.
D : C’est dans les montagnes, exact ?
S : Non. Ce n’est pas vrai. C’est un plateau. C’est vraiment plat.
Mais c’est en altitude. C’est à une haute altitude.
D : Alors, vous allez atterrir ici et voir si vous pouvez trouver des
personnes de votre race ?
S : Oui, ou n’importe qui d’autre qui puisse m’aider. Quelque
chose de terrible est arrivé. Je crois que l’endroit d’où je viens a été
détruit. Je le crois vraiment. J’étais parti pendant un moment, et
pendant que j’étais absent, il s’est passé quelque chose. Tout le
monde est parti. Parti, parti, parti… Je vais probablement atterrir.
(Parlant pour lui-même) Y a-t-il quelqu’un dans le coin ? – Ouais, les
voilà ! Les voilà. Mais ils viennent d’ailleurs. Ils ne sont pas de la
même origine que moi. Ils ne viennent pas de cette planète. Ils
viennent de plus loin. Ils ne viennent pas de ce système solaire. Ils ne
sont pas du même système solaire que la Terre. Eux aussi sont là
depuis un moment.
D : Il y a au moins quelqu’un à qui vous référer.
S : Peut-être. Ils sont différents. Ils ne sont pas comme moi. En
fait, ils sont plus élevés. Wouahhh ! Ils sont lumineux. Ce sont des
êtres de lumière. Ils sont à peine physiques. Je suis plus dense qu’eux.
Ils sont réellement lumineux.
D : Pourquoi les gens font-ils des allers et retours vers cette
région de la Terre ?
S : C’est l’énergie de ce haut plateau. Ces gens sont venus là,
et ils sont différents de ceux qui sont noirs. Ils viennent d’un autre
endroit. Ils travaillent sur la Terre. Ils aident.
D : Pourquoi ces gens viennent-ils sur Terre ?
S : Eh bien, la Terre est grande. Tout vient sur Terre. Les êtres
de partout viennent pour mettre des parties d’eux sur Terre. Partout,
tout type d’être sera un jour sur Terre. Tous. (Se parlant à lui-même.)
La Terre est blessée elle aussi, pas vrai ? Eh oui. La Terre aussi a été
blessée. C’est moche.
D : Pourquoi vont-ils faire cela ?
S : C’est eux qui le font, ou du moins c’est leur idée. Ils en ont

433
la responsabilité. Ils développent ce plan, et ils ramènent tout sur
Terre. Ils rapportent des choses de partout. Absolument tout ! Toutes
sortes de choses. Et vous savez comment ils font ça ? C’est avec la
lumière. Des rayons de lumière. Ils changent les rayons lumineux.
Quand ils prennent ces petits rayons lumineux, tout peut arriver. Ils
modifient tout. Tout peut arriver grâce à eux.
D : D’où viennent ces rayons de lumière ?
S : Oh, mon Dieu ! De leurs esprits ? Ils les prennent dans leur
esprit et en font des choses. Ils placent un point de lumière dans une
chose, puis cela prend forme tout autour. Je savais qu’ils étaient
venus ici lors d’un précédent voyage. Je ne les connaissais pas très
bien. Ils ont une manière de créer les choses. Ils font les choses. Ils
prennent la lumière et ils en font n’importe quelle forme. La lumière
pénètre au milieu. Ils peuvent prendre une cellule et la modifier en
changeant la lumière au centre. Ils peuvent modifier n’importe quoi,
juste en changent les pièces, la partie de la lumière. Ce n’est pas ce
que je fais d’habitude, mais c’est ainsi qu’ils le font. Ils font en sorte
que les choses se passent ainsi. On dirait qu’il s’agit d’un groupe
permanent ici, mais ils restent à l’écart des autres. Ils restent entre
eux. En fait, ils se chargent de tout, mais les autres ne savent pas
vraiment qui ils sont.
D : Vous avez dit que les autres venaient aussi pour y laisser
des parties d’eux-mêmes.
S : Oui. Ils ont la responsabilité de ceux qui viennent. Ils laissent
entrer la lumière qu’ils veulent. La lumière est en tout. Il existe des
animaux sur Terre, et chacun d’entre eux a une petite parcelle de
lumière. Et si vous changez cette parcelle de lumière, cela devient un
animal avec une allure différente. Ils peuvent donc changer n’importe
quel animal en ce qu’ils veulent en remplaçant simplement ce qu’il y
a dans la lumière.

Se servaient-ils de la lumière pour manipuler d’une certaine


façon l’ADN ou pour le modifier ?

D : Mais vous avez dit que ces gens étaient noirs.


S : Oui, ils ne sont pas comme moi. Ils sont plus grands, plus
lourds. Ils sont aussi plus robustes.
D : Ces gens viennent-ils de la Terre ?
S : Oui. Le groupe travaille là-dessus. Ils les font exister.
Comment ils font cela, je l’ignore. Les corps provenaient d’animaux,
mais les êtres eux-mêmes ne sont pas des animaux. Le corps est très
bestial, alors ils le modifient. Ils deviennent plus grands et ils
développent plus de capacités. Et ils ont un autre aspect, moins velu.
D : Savez-vous si quelqu’un dit à ce groupe de faire ces choses ?
S : On dirait qu’ils ont décidé de ce qu’ils veulent faire. Ils
viennent d’ailleurs, eux aussi. Ils sont sur Terre pour faire cela.
D : Pour faire cette création. (Oui) Et les autres qui sont venus,
savent-ils créer, eux aussi ?
S : Je ne pense pas. Ils ne sont pas encore aussi évolués.
D : Mais vous avez dit que les autres groupes venaient et
laissaient des parties d’eux-mêmes.
S : Oh, oui. Ils amèneront un groupe de chaque chose, comme
tous les animaux. Chaque groupe d’animaux est venu d’un endroit
différent. Comme les reptiles qui sont venus d’un endroit, et les
mammifères d’un autre. Ensuite, ils prennent la lumière et la
changent. Et alors, l’animal change.
D : Pour que les animaux puissent vivre sur Terre ?
S : Oh, oui ! Les animaux peuvent exister sur Terre. Ils peuvent
adapter n’importe quel animal à n’importe quelle condition.
D : C’est ce que je voulais dire. Cette parcelle de lumière est en
eux, ils peuvent donc rester ici et survivre.
S : Oui. S’ils changent la lumière, l’animal change. Ils savent
vraiment ce qu’ils font ! Waouh ! Ils modifient quelque chose à
l’intérieur de ses cellules, et alors les cellules changent toutes. Les
responsables de ce projet viennent d’une autre dimension que moi.
Ils sont beaucoup plus lumineux. Et je crois que je suis plus lumineux
que ces créatures qui sont sur Terre. Mais je ne suis pas aussi
lumineux que ceux qui dirigent ce programme. Ils sont lumineux. Ils
ont une énorme énergie ! Ils savent se servir de l’énergie. Ils la
prennent, la manipulent, et en font différentes formes. Ils en font un
animal différent. Ils créent toutes sortes d’animaux différents. Ils
peuvent sortir cette substance de leurs cellules, et la modifier pour
en faire un autre animal. Et hop ! En l’espace d’un rien de temps, ils
ont un autre animal ! Ce sont des créateurs. – Ils ne savent pas
vraiment quoi faire de moi, non plus. Je n’étais pas censé être ici. Ce
n’est pas chez moi.
D : C’était ce que je me demandais. Ils n’ont pas besoin de vous.
Qu’allez-vous faire ? Allez-vous rester avec eux ou repartir ?
S : Je ne sais pas ce que je vais faire.
D : Mais vous devez aller quelque part.

435
S : Je sais… Je suis perdu. Je ne sais pas où je vais aller.
D : D’accord. Quittons cette scène et avançons dans le temps
pour découvrir ce que vous allez finalement faire.
S : Je regarde un… garçon, quel bazar ! Quel bazar !
D : Que voyez-vous ?
S : Je vois que tout va de travers. (Pause) On dirait que tout est
démoli – tout est parti, balayé. L’air est parti !
D : Où ?
S : Sur ma planète ! Il ne reste pratiquement plus rien.

Je ne comprenais pas de quoi il parlait.

S : C’est différent. C’est différent ! Presque tout l’air est parti.


D : Sur une autre planète ? (Pas la Terre)
S : Oui. Celle d’où je venais. Il n’y a pratiquement plus d’air à
respirer.
D : Vous êtes retourné là-bas ?
S : Oui. Tout est chamboulé. Tout est parti. Pas tout, mais
presque. Il y a eu un gros, gros problème. Oh, d’ailleurs, ça a brûlé…
Je ne sais pas comment je vais vivre. Je dois trouver quelques-uns de
mes autres amis. Il doit bien en rester quelques-uns ! Peut-être que
certains d’entre nous étaient absents. Je dois les trouver ! Je ne sais
pas où les trouver ! Peut-être que si j’attends ici, d’autres vont essayer
de revenir et je les retrouverai. En-dessous de moi s’étend une
planète qui est désolée, elle ne l’était pas auparavant ! Quand je l’ai
quittée, elle n’était pas désolée, et ensuite, quand je suis revenu, elle
l’était. – Le Soleil est le même !

C’était perturbant. On aurait dit qu’il répétait la même scène


qui lui avait fait quitter sa planète au début, quand il était allé sur
Terre. Mais il ne l’avait pas décrite comme une planète désolée et
brûlée à ce moment-là. Peut-être qu’il avait dû quitter la Terre, parce
qu’il n’y était pas à sa place. Et il s’était peut-être dit que le seul
endroit où il devait aller était de retourner sur sa planète d’origine. Ce
n’était pas très clair. J’ai donc décidé de l’amener au dernier jour de
sa vie dans ce corps, pour découvrir ce qui avait fini par lui arriver.

D : Que voyez-vous ? Que se passe-t-il ce dernier jour ?


S : Je suis simplement très fatigué. Je ne sais pas quoi faire.
(Très ému, au bord des larmes.) C’est si triste. J’en ai trouvé quelques-
uns. Nous sommes tous tristes. (Bouleversé. Avec de la tension dans
la voix.) Il n’y avait rien que nous puissions faire. (En pleurant) Je suis
en deuil. Nous avons essayé, nous avons tous essayé. (Avec émotion)
Nos vies sont terminées.
D : Mais vous avez dit que vous vous sentiez fatigué
maintenant ?
S : Aucune importance. Ils sont partis. Ils sont tous morts. Tous
ceux qui vivaient là sont morts. Chaque personne.
D : Savez-vous pourquoi ?
S : Ouais, je sais pourquoi. Il y a eu une explosion. (Gros soupir)
La planète a volé en éclats.
D : Votre planète d’origine ?
S : Non, ma planète d’origine n’a pas explosé, mais elle aurait
tout aussi bien pu le faire. C’est une autre qui a explosé. Celle d’à
côté. La plus ancienne.
D : Et ceci a affecté votre planète d’origine ?
S : Oui, tout à fait. Cela l’a frappée de plein fouet. Nous étions
trop près. L’air a été soufflé. L’atmosphère. Le souffle de l’explosion
l’a arrachée, et la gravité n’a pas pu la retenir. Elle en a retenu une
petite partie, mais pas assez pour les gens. Alors, les gens sont tous
morts. Ils sont morts sur le champ.
D : C’est pour cette raison que vous n’avez pas pu trouver
quelqu’un.
S : C’est exact. Il n’y avait que quelques voyageurs qui étaient
absents. Nous étions les seuls à avoir survécu. Et nous n’avions nulle
part où aller. Nous ne savions pas où survivre. Nous avons regardé
vers la Terre, mais nous n’y aurions pas survécu. La Terre est si
dense ! Nos corps sont légers, et la gravité de la Terre était trop forte
pour nous. Et les conditions sur Terre étaient différentes. Nous
n’aurions pas pu vivre sur Terre dans nos corps en dehors de nos
vaisseaux. Nous ne le pouvions pas ! Nous avons essayé de trouver
un lieu où aller. – Je ne sais pas si nous voulons essayer une autre
expédition. Je ne sais pas s’il me reste assez de motivation pour le
faire. Si nous parvenions à rassembler une poignée des nôtres, nous
irions voir si nous pouvons trouver un endroit où atterrir. Il n’y a rien
dans ce système solaire pour nous. Pas maintenant. Nous devrions
quitter le système solaire et aller voir dans la galaxie s’il y avait un
autre endroit où nous pourrions vivre. Mais nous ne sommes pas
nombreux à avoir survécu. Et nous ne savons pas si nous voulons le
faire ou pas. Alors, nous décidons que si nous quittons nos corps,
nous pourrons rejoindre notre peuple.

437
D : Sous forme d’esprit, vous voulez dire ?
S : C’est ce que nous sommes de toute façon. Nous repartons
dans nos corps de lumière. Notre corps de lumière n’a pas de fin,
mais nous perdons nos formes. Nous perdons ces petits corps que
nous avons. Alors, nous resterons dans nos corps de lumière pendant
un temps. Tout le monde sera réuni, mais je ne sais pas ce qui va
arriver. Comment ont-ils pu faire ça à leur demeure ! (Incrédulité
angoissée.)
D : Mais c’était quelque chose que personne ne pouvait
contrôler.
S : Non, nous ne le pouvions pas. Nous ne le pouvions pas.
Certains des nôtres ont cru que ce serait bénéfique pour eux. Stupide.
Stupide !
D : Vous voulez dire que c’est eux qui ont provoqué l’explosion ?
S : Non, ce n’est pas notre peuple qui l’a fait.
D : Mais ils ont cru que cela leur serait bénéfique.
S : Certains d’entre eux ont cru que tout irait bien. Ils ont cru
que ce serait mieux pour eux, mais ce n’était pas possible.
D : Vous avez donc simplement décidé de quitter le corps ?
S : Nous n’avons pas besoin de les perdre. Nous pouvons nous
sustenter pendant longtemps sans nourriture, ou nous pouvons
absorber l’énergie directement. Mais il n’y a personne avec qui
partager ! Vous voyez, c’est de cela qu’il s’agit ! Le partage ! Et après
qu’ils sont partis, il n’y a personne avec qui partager ! C’est difficile à
expliquer.
D : C’est un sentiment de solitude.
S : C’est horrible ! C’est un horrible sentiment que de se sentir
seul !
D : Eh bien, quittons cette scène et avançons vers le moment
où ce qui doit se passer s’est passé. Et vous en êtes sorti. Allez-vous
dans le monde des esprits ?
S : Oui, le monde des esprits ce serait bien. – Oh, la tristesse…
Mon Dieu, quelle tristesse ! Une terrible peine !

J’ai senti que je n’allais pas pouvoir continuer ainsi longtemps.


J’ai donc décidé qu’il était temps d’appeler le subconscient à
intervenir. Peut-être serait-il capable de fournir plus d’informations et
d’explications. J’ai demandé pourquoi le subconscient avait choisi
cette vie inhabituelle pour la montrer à Sam.
S : Sam voulait savoir quelle était sa relation avec Mars. C’était
Mars. C’était la fin de la vie sur Mars.
D : (C’était une surprise.) Laquelle était Mars ? Celle dont l’air
s’est évaporé ?
S : Oui. L’air a été soufflé quand l’autre planète a explosé.
L’atmosphère de Mars a été détruite. Tout le monde sur Mars a été
tué. Mars était plus hautement développée, ils connaissaient déjà le
voyage spatial. Et les gens étaient des petits gris. Leurs corps étaient
des petits gris remplis de lumière. De jolis petits corps qui n’étaient
presque qu’énergie. Ils étaient évolués. Ils pouvaient voyager entre
les systèmes solaires.
D : Il l’a décrite comme possédant une architecture en forme
de dômes.
S : Oui, il faisait meilleur vivre sous terre. La chaleur de la
planète provenait davantage du dessous. L’air était froid parce que
nous étions plus éloignés du Soleil. Ils sont à 140 millions de miles 25
du Soleil, il n’y faisait donc pas chaud.

J’ai vérifié ce fait et ai découvert que c’était exact. C’était une


nouvelle fois la preuve pour moi que je communiquais avec quelque
chose qui possédait un grand savoir. Combien d’humains moyens
seraient capables de dire à quelle distance du Soleil se trouvait Mars,
à moins d’avoir étudié de près cette planète et mémorisé le peu de
faits connus.

S : Ils n’avaient pas un climat chaud comme la Terre.


L’atmosphère était froide – il était peu confortable d’y vivre. Il y avait
des formes de vie partout, cependant. C’était une planète luxuriante.
Les formes de vie survivaient. Il y avait de l’eau sur Mars. Quand
l’atmosphère est partie, l’eau est partie avec. Quand la pression
atmosphérique a chuté, l’eau s’est évaporée dans la foulée.
D : Où se trouvait la planète qui a explosé ?
S : C’était la planète plus éloignée. Ohhh ! Ils l’ont fait sauter !
(Dégouté.) Les êtres qui y vivaient, l’ont fait exploser. Ils essayaient
d’évoluer davantage.
D : Vous pensez qu’ils ont commis une erreur ?
S : Oui, c’est ce qu’ils ont fait. Ils ne pouvaient pas aller plus
loin que ce qu'ils essayaient de faire, et ils ont essayé d'aller trop loin.

25
NDÉ : Soit 225308160 km.
439
D : Existe-t-il quelque trace de cette planète ?
S : Ben, dis-donc ! Ils l’ont fait éclater en petits morceaux ! (Rire
sombre) Oui, il y a des comètes, des météores, des astéroïdes et
autres matières qui ne sont pas restés en orbite. Ils sont partis dans
toutes les directions d’un coup. La plupart d’entre eux n’a pas pu
échapper au système solaire. La plupart d’entre eux sont toujours en
orbite. Ils ont toutes sortes d’orbites sauvages. Au lieu d’une
explosion majeure, il y a eu une désintégration. Alors, l’explosion a
fait essaimer des morceaux. Mais ensuite, les morceaux qui se sont
désintégrés ont éclaté et sont restés sur la même orbite. Ceux qui ont
explosé avec la déflagration, sont partis dans tous les sens.
D : Où se situait cette orbite ?
S : Juste un peu plus loin du Soleil, la prochaine planète vers
l’extérieur. Ils étaient beaucoup plus évolués que nous ne l’étions. Ils
essayaient de faire quelque chose de plus avancé. Nous ne pouvions
pas les en empêcher.
D : Quand la planète a éclaté, cela a tout simplement fait
s’évaporer l’atmosphère ?
S : La puissance phénoménale de l’explosion a arraché
l’atmosphère de Mars.
D : Cela a-t-il affecté l’atmosphère de la Terre ?
S : Oui, tout à fait. Cela a affecté la Terre, mais elle était assez
éloignée. La Terre a été malmenée par cet événement, elle aussi. Elle
a été frappée par un tas d’astéroïdes. Elle a été frappée par un tas
de matières provenant de l’explosion. La Terre a été touchée, mais
elle était plus éloignée sur son orbite. Elle avait presque fait le tour
du Soleil quand cela s’est produit. Et Mars était trop proche, presque
au plus près de ce qu’elle pouvait être. Bon sang, si seulement nous
avions été de l’autre côté du Soleil. Nous n’aurions pas été frappés
de plein fouet.
D : Y avait-il de la vie sur Terre au moment où ceci est arrivé ?
S : Oui, ces êtres qui étaient les Créateurs, étaient là. Ils
créaient, et il y avait toutes sortes de formes de vie, mais qui n’étaient
pas compatibles avec nous. C’est là le problème, nous n’étions pas
compatibles avec cette vie. Nous n’avions pas des corps qui auraient
pu vivre sur Terre. Nous ne pouvions pas vivre dans cet
environnement. Nous avions notre propre environnement. Et en
voyageant un peu partout, il y a des corps physiques. Tout le monde
ne possède pas un corps physique. Les corps physiques sont denses.
Et les corps physiques sont adaptés aux conditions. On peut les faire
de la manière qu’on veut. Ils peuvent être faits de manière à
s’adapter à presque n’importe quelle condition sur n’importe quelle
planète, mais pas sur les grandes planètes gazeuses comme Jupiter.
Je ne connais aucune vie de troisième dimension sur Jupiter. Nous ne
pouvions pas nous approcher de Jupiter. Elle est trop grosse, trop
puissante.
D : Mais l’atmosphère de la Terre n’a pas été affectée.
S : Eh bien, elle a été touchée. Frappée, encore et encore. Ça
l’a toujours fait ! Wouah
D : Quand elle a traversé ces astéroïdes et ces météorites ?
S : Oui, en effet. Elle a été frappée à de nombreuses reprises.
Jupiter aussi a été frappée par de nombreux objets, mais elle les a
absorbés. Jupiter a également attrapé beaucoup de débris dans sa
gravitation, ainsi que Saturne. Saturne a piégé de nombreux
morceaux dans sa gravité.
D : Est-ce la partie qui constitue les anneaux ?
S : Ahh… Voyons voir. (Pause) Non. Ce n’est pas ça. Les
anneaux de Saturne sont différents. Ils ont constitué plusieurs des
lunes autour de Saturne cependant, qui sont de simples blocs de
pierre, mais pas les lunes principales de Jupiter. Non, non, non – elles
ne proviennent pas de là. Elles étaient à Jupiter. Jupiter est comme
un petit soleil. Et Jupiter a brûlé ces quatre planètes qui étaient les
siennes. – Je n’ai pas la réponse pour les anneaux.
D : Eh bien, le subconscient a la réponse.
S : Oui… Il ne veut pas que je le sache. (Se parlant à lui-même :)
Pourquoi y a-t-il ces anneaux ? (À haute voix.) Pourquoi y a-t-il ces
anneaux ? Ce sont des particules plus petites, des particules plus
fines. (À soi-même à nouveau :) Pourquoi sont-elles là ?
D : Je pensais que tout ceci faisait partie du même système.
S : Peut-être, peut-être, je ne sais pas… Peut-être des particules
plus fines qui ont été piégées par Saturne. Mais les plus gros
morceaux… Saturne et Jupiter ont de nombreux blocs de roche
gravitant autour d’elles qui ne sont pas vraiment leurs lunes. Ce sont
simplement des choses qu’elles ont capturées dans leur champ
gravitationnel. Uranus en a attrapé quelques-uns, ainsi que Neptune.
Pluton est un morceau. Ce n’est pas une planète. Il y a d’autres
morceaux encore plus loin que cela.

Lorsque j’ai transcrit cet enregistrement et tapé ce chapitre, je


fus surprise de lire ceci au sujet de Pluton. Cette séance menée avec

441
Sam s’est tenue en août 2005 dans mon cabinet à Huntsville, c’est-
à-dire une année entière avant l’annonce qui a stupéfié le monde de
l’astronomie en 2006, lorsqu’il fut déclaré que les astronomes ne
considéraient plus Pluton comme une planète, mais que ce n’était
qu’un énorme bloc de rocher. Depuis longtemps, les experts se
disputaient sur la question du statut de Pluton, depuis sa découverte
en 1930. On dit maintenant qu’il existe de nombreux astéroïdes dans
notre système solaire qui sont plus gros que Pluton. Elle a donc perdu
son ancien statut noble de planète.
Dès qu’une séance est achevée, je ne me rappelle souvent plus
rien de celle-ci. Il me serait impossible de garder le souvenir détaillé
de tous les cas que j’ai traités. Toutes ces informations au sujet des
problèmes personnels de mes clients seraient trop lourdes à porter
consciemment, sans même parler du contenu des séances. Je dois
vider mon esprit et rester objective pour pouvoir vivre au quotidien
dans le monde rationnel de cette réalité supposée. Je pense que de
nombreux thérapeutes ont le même problème. S’ils n’agissent pas
ainsi, ils deviennent empathiques et peuvent prendre à leur compte
les problèmes physiques et mentaux de ceux avec qui ils travaillent.
Ce n’est ni bon ni sain pour le thérapeute. Nous devons donc faire
notre travail, puis nous en détacher. Si la séance contient quelque
chose que je crois m’être utile dans mon travail d’écriture, je
demande au sujet si je peux faire une copie de leur enregistrement
avant de le leur remettre. Par conséquent, je sais que ceux que je
garde contiennent quelque chose d’intéressant. Mais je les range
dans une pile pour les retranscrire à une date ultérieure, ce qui peut
être des mois ou des années plus tard. C’est pourquoi j’étais si
étonnée d’avoir entendu cette partie au sujet de Pluton, qui s’est
vérifiée un an plus tard, en 2006. Je crois que cela valide une fois de
plus le fait que je suis réellement en communication avec quelque
chose de plus grand que nous. La partie qui possède toutes les
réponses et les pouvoirs au-delà de la compréhension de nos esprits
mortels. C’est la raison pour laquelle j’aime travailler avec cet aspect
de la personne.

D : C’est donc là la raison d’avoir montré cette vie à Sam ?


S : Sam voulait être au courant de cela. C’est une chose
horrible que de rentrer chez soi et de n’y trouver personne. De trouver
son foyer détruit pendant que vous étiez absent.
D : Cela se rapporte-t-il à des choses qui lui sont arrivées dans
cette vie ?
S : Oui, en effet. C’est vraiment le cas. Cela les remet à leur
place.
D : Que voulez-vous lui dire par là ?
S : Les Martiens sont venus sur Terre. Nous étions tous
autorisés à venir sur Terre.
D : Dans la forme spirituelle, vous voulez dire ?
S : Non, nous avons reçu des corps. Ils ont pris un autre singe,
ou c’était plus grand qu’un singe. Il avait une couleur de peau
différente, une peau jaune. Si vous partez de là, ils nous ont tous
rendus génétiquement compatibles. N’est-ce pas intéressant ? Ils
nous ont tous faits à partir de choses différentes. Ils ont fabriqués les
noirs à partir des gorilles et des chimpanzés – ils ont joué avec leurs
cellules. Leurs caractéristiques physiques proviennent en grande
partie du singe.

Note : On dit que les Blancs de type caucasien se sont


développés à partir des orangs outans, qui sont grands et dont le
pelage est roux. Bien sûr, il y a eu d’autres manipulations qui se sont
produites au fil du temps pour produire d’autres variantes. Il est
question d’une de celles-ci dans mon livre The Legend of a
Starcrash 26, qui raconte le développement de certaines des races
indiennes d’Amérique du Nord.

S : Mais les nôtres provenaient d’un singe légèrement différent.


Il était de taille moyenne ou plus petit. Ils ont pris l’ADN de celui-ci et
lui ont donné une constitution fluette. Et ils ont fait quelque chose
avec nos petits yeux bruns en amande. Nos corps sont légèrement
moins trapus et plus petits. Et nous sommes ceux à la peau jaune.
(Les petits gris de Mars.) C’est ainsi qu’ils nous ont faits. C’est ce qui
fut fait, c’est ainsi que nous avons été créés. Les Martiens ont
finalement trouvé une patrie sur Terre. Pas de suite. Cela leur a pris
beaucoup de temps. Nous sommes restés apatrides pendant très
longtemps.
D : Mais vous voulez dire que ces êtres créateurs étaient ceux
qui fabriquaient les corps ?
S : Ils y contribuaient. La Terre elle-même devait être d’accord.
La planète en elle-même devait autoriser cela. Il n’était jamais arrivé

26
La Légende de la Chute d’une Étoile. Pas de version française disponible.
443
auparavant qu’une conscience planétaire ait partagé ainsi son
espace avec une autre. Ce n’était jamais arrivé. Jamais ! La Terre a
décidé de partager son corps avec une autre conscience planétaire.
Et cette autre conscience planétaire c’étaient ceux de Mars. Après la
création de ces corps, les âmes martiennes les ont habités. Nous
l’avons tous fait. Nous avons des âmes de troisième dimension, nous
avons des maitres ascensionnés de quatrième dimension et un
maitre ascensionné de cinquième et de sixième dimension… J’étais
un maitre ascensionné de la quatrième ou cinquième dimension sur
Mars. J’étais un être évolué. Seuls les êtres évolués étaient autorisés
à voyager. Seuls les êtres évolués pouvaient voyager.
D : Et l’esprit de Sam a décidé d’entrer dans un corps humain
sur Terre.
S : Oui, nous sommes tous revenus sur la Terre. Nous devions
revenir sur Terre et retourner dans la troisième dimension dans des
corps physiques pour progresser davantage spirituellement, jusqu’à
atteindre les quatrième, cinquième ou sixième dimensions.
D : Quand Sam est entré dans le corps et est resté sur Terre,
s’est-il retrouvé piégé ici à cause du karma ?
S : Ahhh ! Sam est un drôle de cas. (Il a pris une profonde
inspiration et a fait une pause.) Sam n’est pas revenu très souvent.
Sam ne revient qu’au détour d’un nouveau millénaire.

Dans certaines de mes autres séances racontées dans ce livre,


d’autres ont dit la même chose. Ils restaient habituellement avec la
Source, et ne revenaient sur Terre que pendant l’époque d’un
changement majeur. C’étaient les moments où le plus d’aide était
nécessaire.

D : Où est-il le reste du temps ?


S : (Il a murmuré pour lui-même :) C’est un lieu extra, n’est-ce
pas ? Ah… regarde comme c’est magnifique de se trouver dans les
cascades de lumière. (Clairement) Des bassins dorés d’une
magnifique lumière partout. Des douches, des fontaines de lumière.
De la lumière dorée partout. Oh, bon sang ! C’est de l’amour. C’est
une mer dorée d’amour.
D : C’est là où il va entre les incarnations ?
S : Oui ! C’est vraiment beau ! C’est un soleil, c’est dans un
soleil. Des océans de lumière dorée. Ce n’est peut-être pas dans une
planète, ça ressemble à un soleil. Il se pourrait que ce soit le Soleil.
Vous savez quoi ? Je ne peux pas être sûr à cent pour cent de ce que
je dis, mais je vais vous dire – je laisse libre cours à ce qui me vient
à l’esprit. Et on dirait que c’est le Soleil. Est-ce possiblement le Soleil ?
Est-ce qu’on pourrait passer du temps sur le Soleil ? Le Soleil est
immense.
D : Tout est possible.
S : Est-ce que c’est le Soleil ? Est-ce que c’est un autre soleil ?
Des bassins dorés d’une magnifique lumière. Oh, des cascades de
lumière. C’est chaud !
D : Alors Sam a décidé de revenir et d’entrer dans le corps
humain aux alentours des changements de millénaires ?
S : Ahhhh… des missions.
D : Pourquoi est-il là à présent ?
S : Il faut être capable d’élever un corps. Ça a déjà été fait, mais
personne ne le croit. Tout le monde peut le faire. Je dois être capable
d’élever un corps.
D : Que voulez-vous dire ?
S : Il y a une transformation. Je ne sais pas exactement ce que
c’est, je suis encore en train de le faire. En fait, nous pourrions obtenir
toute notre énergie de la lumière. L’Univers est rempli de lumière,
l’Univers est entièrement lumière. Et ce n’est que dans un corps de
troisième dimension que vous ne pouvez pas obtenir suffisamment
de lumière. Quand vous êtes dans votre corps de lumière, vous
pouvez obtenir suffisamment de lumière pour pouvoir vivre. Vous
vivez pour toujours, pour toujours. À tout jamais. Les corps de lumière
peuvent être mis au repos, mais en règle générale, ils vivent pour
toujours.
D : Il est donc difficile de faire cela dans un corps solide et
dense.
S : Oui. Dans certains endroits, ils le font tout le temps. Leurs
corps physiques n’ont pas de fin, ou alors ils ont de très, très longues
vies. Mais sur Terre, c’est parce que c’est si négatif, si fatigué, si lourd.
Et sur Terre, vous ne savez pas qui vous êtes. Vous perdez votre
connexion quand vous y venez. Vous ne voyez pas votre corps de
lumière quand vous venez sur Terre. Vous ne savez pas que vous êtes
un corps de lumière. Bon sang, c’est vraiment dur de le découvrir
aussi ! Wow ! Sur Terre c’est dur ! Et tout le monde est si perdu ! – On
attendait de moi que je vienne ici. On attend de moi que je spiritualise
un corps. Cela a déjà été fait. Et personne ne semble le savoir. On
peut le faire. Certains l’ont fait, en vivant dans la lumière. Ils ont hissé

445
un corps de 3e dimension dans la 5e dimension. C’est ce qu’ils font.
D : Mais il est ici actuellement dans un corps physique vivant
une vie physique.
S : Oui, tout à fait. Je n’avais pas la moindre idée de quoi que
ce soit d’autre moi non plus, pendant longtemps. Je ne savais rien. Je
n’avais pas le moindre indice. J’ai perdu tous mes souvenirs.
Réellement perdu tous mes souvenirs. Je n’arrive pas à croire que
quand vous arrivez sur cette planète vous perdez tous les souvenirs
de ce que vous êtes.
D : Eh bien, le subconscient a-t-il un conseil pour Sam ?
S : Garder le cap. Rester sur le chemin où il est. Continuer à
essayer, continuer à y travailler. Continuer à faire la connexion. Ouvrir
vos corps de lumières, trouver vos corps de lumière. Il existe plus d’un
seul corps de lumière, il y en a d’autres ! Nous continuons à travailler
dessus. Et certains autres y travaillent également. Nos corps vont
vivre longtemps. Nos corps seront plus affinés, ils seront plus grands
et plus légers/lumineux. Nous serons capables d’accéder à
davantage de dimensions. On attend de Sam qu’il s’élève jusqu’au
prochain niveau. Grandir et apprendre. C’est ce qu’il fait.
Régulièrement par à-coups. Avec des hauts et des bas. Je l’aide
constamment. Il aura une chance à ce sujet. Il a une chance de se
battre. Ahh ... les émotions. Ce sont nos émotions. Les émotions ! – Il
le saura parfois. Il devra le deviner. Ce n’est toujours pas si facile. La
Terre est terriblement dense. Ce ne sera pas facile. C’est aussi
extrêmement difficile de voyager entre la Terre de troisième
dimension et les cinquième et sixième dimensions. C’est
extrêmement difficile de revenir de la cinquième dimension après
avoir été absent pendant une période. C’est un but. Son problème est
le service à soi. Il n’a jamais vraiment compris la différence entre le
service à soi et le service aux autres. Vous savez, le service envers
soi, le service envers la famille et les amis, c’est considéré comme du
service sur Terre. Et le service est un terme généralisé pour ceci. C’est
dur.

Dans une autre séance, la première chose que ma cliente a vue


était un paysage désolé. Le sol était craquelé et desséché. Les arbres
n’avaient pas de feuilles et de rares rameaux, presque comme s’ils
avaient été brûlés. Certains d’entre eux étaient tordus et penchés.
Quand elle est descendue dans la scène, elle a vu un dinosaure, mais
plus tard, elle n’a plus rien vu du tout à part cette zone déserte et
desséchée. Puis, elle a trouvé un petit village niché entre deux
montagnes, où il y avait des fleurs. Cela signifiait que les choses
recommençaient à pousser. Plus tard, quand j’ai interrogé le
subconscient à ce sujet, il a dit que c’était après l’époque où les
dinosaures avaient tous été détruits. J’ai demandé : « Comment est-
ce arrivé ? » Il a répondu que la seule chose qu’il pouvait voir, c’était
un vent très puissant, très violent et très chaud qui détruisait tout sur
son passage. Il n’a soufflé que dans certaines zones, parce que ceux
qui ont survécu, vivaient dans une région de plus haute altitude qui
n’avait pas été affectée. Le reste des dinosaures a fini par disparaitre,
parce qu’après que c’est arrivé, ils n’avaient plus beaucoup de
ressources. Ils n’avaient plus grand-chose à manger, et ils n’ont pas
pu s’adapter aux changements climatiques comme l’auraient fait les
gens et d’autres animaux.
Ce vent très violent aurait-il pu être provoqué par l’explosion de
la planète ? Ou y a-t-il eu plusieurs événements au cours de l’histoire
tumultueuse de la Terre ? Mon livre The Legend of a Starcrash
décrivait un climat totalement différent dans la région de l’Alaska et
au Canada avant qu’un événement violent se produise, créant
massivement des vents, des séismes et faisant basculer l’axe de la
Terre.

Ceci est un commentaire… Une femme était venue de France


et voulait faire plusieurs séances. Au cours de la dernière séance, elle
parlait de ceux qui avaient une énergie vénusienne, les êtres qui
étaient venus de Vénus. Elle a décrit qu’il y a très, très longtemps,
Vénus ressemblait beaucoup à la Terre, et des êtres physiques
vivaient sur la planète. On l’appelait la « planète sœur de la Terre »,
mais l’atmosphère et tous les gens avaient été détruits par des
catastrophes naturelles, pas par une guerre. Et quand les
catastrophes naturelles se sont produites, la planète s’est réchauffée.
Elle n’était pas sûre que ceci ait été provoqué par la destruction de la
couche d’ozone. Puis, les gens ont transité vers une autre dimension
où ils n’avaient plus besoin d’un corps physique, et ils ont vécu et ont
évolué à partir de ce stade. Vénus n’est plus habitable et ne peut être
habitée à nouveau, parce qu’elle est trop chaude. Mais les gens – je
pense qu’on dirait leurs âmes – ont transité vers le niveau spirituel.
Apparemment, ils se sont aussi réincarnés.

447
J’étais en train de finir ce livre quand j’ai eu un autre cas
traitant de la destruction d’une planète. J’ai pensé l’inclure ici plutôt
que d’attendre le prochain livre.
La première partie de la séance était perturbante, parce
qu’Adèle n’était pas sûre de ce qu’elle voyait. On aurait dit la lumière
du soleil filtrant au travers d’arbres à l’écorce argentée. Il faisait très
sombre et calme, parce que les arbres commençaient à se rejoindre
au sommet de la canopée et à cacher le ciel. Soudain, cela s’est
changé en grotte. « Je suis déjà venue ici. C’est comme la pénombre
une fois que le soleil s’est couché. Il y a de la lumière. On peut voir.
La lumière reste partout identique, peu importe la distance à laquelle
je m’y enfonce. Il se pourrait même que je sois sous terre. Je ne sais
pas d’où viennent les lumières. C’est sûr ici. On ne peut pas y être
blessé. » Elle s’est mise à crier : « C’est chez moi. Mais… Il n’y a plus
rien ! Je ne pense pas que je devrais être ici. Je sais que je ne peux
pas rester ici. Cela m’attriste. Je ne pense pas qu’il y ait encore
quelque chose. Je crois que c’est sous terre, pour être à l’abri. C’est
toujours plus sûr là. »

D : Mais c’est un sentiment agréable, n’est-ce pas ?


A : Non, pas quand vous ne pouvez plus rentrer chez vous. Ça
a disparu. (Émue) Ça fait mal. Je ne sais pas où je suis à présent. Ce
n’est pas là ! (Sanglotant) Il n’y a plus rien. Tout ce qui reste est cette
unique lumière.

Je lui ai demandé de reculer dans le temps, pour que nous


découvrions ce qui s’était passé.

A : Ce sont des formes. Comme des pyramides sur leurs


sommets, des passages au travers. Et les mêmes lumières argentées,
oui, argentées.
D : Les pyramides sont… La pointe est en bas, c’est ce que vous
voulez dire ?
A : Oui. À l’envers. C’est vraiment grand au sommet. Il fait
sombre là-haut. Les côtés ne sont pas lisses. C’est comme des veines
ou les feuilles d’arbre, sauf que ce ne sont pas des feuilles. Je ne sais
pas ce que c’est, mais ça s’illumine quand vous marchez. C’est
comme si je le traversais. (S’efforçant de s’exprimer.) Je passe à
travers, comme un tunnel. Ce n’est pas un tunnel. Ça devrait être
arrondi, mais ça ne l’est pas. C’est une forme avec deux côtés
obliques. C’est comme des déchirures, des nervures ou quelque
chose qui descend souvent vers le fond. Et à la sortie, c’est
fluorescent. C’est luisant. Ce n’est pas brillant. Ça luit pour qu’on
puisse le voir. Je ne vois pas jusqu’où ça va, parce que la lumière est
si vive, qu’on ne voit rien d’autre. Maintenant, il y a comme une fumée
qui tourbillonne et tourbillonne.

Quelque chose bouleversait Adèle et elle ne voulait pas en voir


davantage. Je lui ai demandé de prendre conscience de son corps, et
cela l’a encore plus bouleversée. « Je ne sais pas si j’ai un corps. Un
visage ? Je ne sais pas qui je suis. Je n’ai pas de pieds. Je flotte. C’est
ridicule. Cela ne peut pas être vrai ! Je dois avoir des pieds. Je semble
flotter, mais c’est ridicule. Je ne sais pas vraiment si je flotte pour de
vrai ou si je l’ai imaginé.

D : Est-ce une manière plus aisée de se déplacer ?


A : Oh, oui, mais je devrais avoir un corps.
D : Comment vous sentez-vous ?
A : En sécurité. (En gloussant) Je n’ai pas à maintenir ceci
ensemble. Ça bouge et change, c’est un peu comme de la fumée.
C’est tout dans un même endroit, et je peux le faire bouger dans
n’importe quelle direction sans tourner. Je sens que l’ensemble
bouge. On dirait que ça bouge très vite. Un peu comme bougerait une
pieuvre, je suppose.
D : Mais l’impression de ne pas être restreinte est agréable,
n’est-ce pas ? (Oui) Vous pouvez bouger et flotter là où vous avez
décidé d’aller.
A : Oui, mais c’est parti maintenant.
D : Cet endroit ?
A : Oui, ce n’est plus là. Nous faisons tout avec chaque chose,
partie de Un. Je me suis déplacée ailleurs, mais je ne sais pas où je
suis. Il devrait y avoir des couleurs ! Pour la plupart c’est d’un gris
argenté, et on dirait que je vais plus vite.
D : Mais le lieu souterrain – celui que vous avez appelé « foyer »,
où vous étiez heureuse – vous avez dit qu’il n’était plus là ?
A : Il a sauté. Je leur ai dit que ça allait se produire. (Soupir) Ils
en voulaient toujours plus. Ce n’était jamais assez.
D : De qui parlez-vous ? Qui en voulait plus ?
A : (Avec émotion.) Les autres à la surface. Pourquoi ne
pouvaient-ils pas être simplement satisfaits ? Ils jouaient avec le
monde. Oh, zut ! Idiots !

449
D : Viviez-vous à la surface ?
A : NON ! Non.
D : Vous viviez sous terre ? (Oui) Mais vous saviez qu’il se
passait quelque chose là-bas ?
A : Nous avons toujours su… Mais personne n’y croyait. Ils ne
voulaient pas croire. Ils voulaient qu’on les laisse faire, mais nous
voulions le laisser tranquille.
D : Vous avez dit qu’ils jouaient avec le monde ?
A : Ils croyaient maitriser tout, mais ce n’était pas le cas. Ce
n’était pas une énergie. C’était une sorte de cristal. C’était mauvais.
Je veux dire, c’était bon, mais mauvais parce qu’ils en voulaient
toujours plus. Les enfants jouent, mais ils ne sont plus là maintenant.
D : À quoi servaient les cristaux ?
A : (Avec émotion) Ils attiraient l’énergie des étoiles. Nous leur
avons dit de ne pas le faire ! (Elle s’est mise à sangloter.)
D : Ce n’est pas de votre faute. Vous ne saviez pas qu’ils allaient
l’utiliser à mauvais escient, pas vrai ?
A : Nous aurions dû savoir que c’étaient des enfants ! (En
sanglots) Il faut prendre soin des enfants ! Ils ne savent pas ce que
c’est. (Long gémissement) Nooooon ! Nous aurions dû rester là et les
surveiller. Je leur ai dit ! Maintenant tout a disparu.
D : Êtes-vous un groupe, ou seule ?
A : Nous sommes un. Nous étions… un. Un – un esprit collectif.
Nombreux, mais en un. Ils ont demandé des informations. Si
quelqu’un pose une question, vous devez répondre.
D : Mais vous ne pouvez pas vous blâmer s’ils s’en sont mal
servi. Vous n’étiez pas responsable de leurs actes.
A : Mais nous sommes tous responsables pour les actes de
chacun. Nous faisons tous partie de la trame. Ce que nous faisons,
influence les autres. À chaque fois qu’un enfant tire avec une arme,
nous sommes fautifs de lui avoir donné une arme. Ils ne sont pas
responsables d’avoir appuyé sur la gâchette.
D : Ces êtres physiques qui vivaient à cet endroit, étaient-ils
conscients de votre existence ? Connaissaient-ils votre groupe, votre
collectif ?
A : Ils posaient des questions. J’entends oracle. Nous étions un,
mais nous n’étions pas un. Nous étions un collectif.
D : L’oracle a donc travaillé avec l’information et l’a transmise ?
A : Nous étions l’oracle. Nous, nous, nous… Toujours nous.
D : Et ils demandaient des informations et vous les leur donniez.
A : Nous n’avons pas vraiment vu le mal qu’il y avait à le leur
dire.
D : Peut-être est-il impossible de connaitre chaque résultat.
Même avec le pouvoir que vous aviez, vous ne pouviez peut-être pas
prévoir tout ce qui pouvait possiblement se passer.
A : Nous allons dans différentes directions. Mais tout a disparu.
Des petits bouts qui virevoltent et vont dans toutes les directions. Je
pense que cela a fait quelque chose au collectif. Cela a déchiré la
trame. Tout est parti.
D : S’agissait-il d’une planète ou de quelque chose de ce
genre ? (Elle soupirait et gémissait.) Parce que vous avez dit que des
morceaux sont partis dans différentes directions.
A : Je ne saurais vous le dire. C’était, c’est tout. Je ne sais pas
ce que c’était. Je ne sais pas où c’est. C’est parti. De petites étoiles ;
tout est parti en éclats. Je suis restée pendant un moment. Je suis
restée, je ne sais pas où était le reste d’entre nous. C’est comme… Je
suis avec les morceaux.
D : Où êtes-vous allée après cela ?
A : Perdue. Je suis perdue. Je me sens perdue. Je ne peux pas
partir cependant. Je ne peux pas quitter cet endroit pendant un
moment.
D : Parce que vous êtes toujours responsable de ces morceaux ?
A : Nous étions responsables, nous tous. Je dois rester ici un
moment, et penser à appeler les autres. J’essaie de nous rassembler
tous à nouveau. Je n’ai pas l’impression que je suis toujours sur le
monde. Je crois que j’ai été arrachée.

Je comprenais pourquoi elle se sentait si désemparée au sujet


de ce qui était arrivé au monde dont elle était définitivement
responsable, mais je voulais l’en éloigner. Je l’ai fait avancer jusqu’à
ce qu’elle ait décidé où elle irait ensuite.

A : Il y a un cordon d’argent. (Gloussement) Il y a un arc-en-ciel


dedans. Je ne sais pas où ça mène, mais je crois que je vais aller là.
Je l’ai suivi. On aurait presque dit un trou de ver. Puis, j’en suis sortie
et je suis si fatiguée. Je suis montée à travers le trou de ver, et puis je
me suis posée pour me reposer. Je ne sais pas où… C’est beau. Je ne
veux pas en repartir. Ça fait trop mal. Je suis dans un état de
cocooning.
D : Vous n’êtes donc plus cette énergie avec ce collectif ?

451
A : Non, je ne sais pas où ils sont allés. Je les ai perdus. Je suis
si lasse.

C’était perturbant et manquait de clarté, mais je me suis dit


qu’elle était peut-être entrée dans un fœtus et se préparait à naitre.
J’ai décidé de faire appel au subconscient pour obtenir des réponses
et des éclaircissements.

D : C’était un peu confus. Elle était sous terre et s’est beaucoup


émue à cause de ce qui était arrivé à la surface. Pourquoi avoir choisi
cette scène pour Adèle aujourd’hui ?
A : Pour l’information. L’information qu’elle a peur d’avoir. La
peur qu’elle puisse causer une autre catastrophe. Ne pas nuire. Elle
a peur du résultat de ce savoir. Le savoir c’est le pouvoir.
D : C’est vrai. Tout dépend de la manière dont on se sert du
savoir. Quelle était sa part dans ceci ?
A : C’est difficile à expliquer, sauf si vous prenez les doigts de
la main. La main entière c’est ce que sont les doigts. C’est à cela que
ça ressemblait, sauf qu’il y avait plus de doigts. Ils étaient tous, tous
rassemblés et travaillaient comme une unité. Un même esprit, un
seul esprit, qui entendait et traitait ce qu’il entendait.
D : Est-ce que ce serait similaire à ce que vous êtes, vous, le
subconscient ?
A : Oui, sauf que le subconscient serait un doigt d’une main
multiple. Plus pieuvre que main. C’est une alchimie, qui est capable
de fonctionner seule, tout en étant dépendante d’un corps comme
tout. C’est difficile.
D : C’est toujours difficile à expliquer. Faites de votre mieux.
A : Ce serait comme une collection de … ficelles, attachées bout
à bout, les unes aux autres. Et les ficelles pensent la même chose.
On traite chacune d'elles, on fait sa part de tissage, et à la fin il y a
ceci – si c’est une énergie de rupture qui est pensée – mais chacune
est capable de penser. Mais sans facteur de détachement. Elles ne
font peut-être pas autant partie du collectif qu’il le faudrait. Et c’est
pour cela qu’ils ont parlé, qu’ils ont répondu aux questions sans
discrimination, parce que le savoir était juste savoir.
D : Ils ne jugeaient pas. Ils disaient simplement ce qu’ils
savaient.
A : On leur demandait et ils le disaient. Il y a une absence de
jugement. Ils ne faisaient que traiter l’information. Et même s’ils
savaient que des choses allaient se produire, il n’y avait aucun moyen
de savoir ce qui allait se passer, jusqu’à ce qu’ils le disent et
démarrent le processus. Mais les autres énergies ont essayé de les
stopper en leur disant où se dirigeait leur message. Et on s’est moqué
d’eux, on les a taxés « d’inutiles ». On leur a donné beaucoup
d’appellations qui ne veulent rien dire ici. Qu’on n’avait pas besoin
d’eux. Qu’ils avaient fait leur part et qu’ils pouvaient retourner dans
leur grotte. Les gens leur ont dit qu’ils les avaient dépassés, et qu’ils
n’avaient pas besoin de ce qu’ils avaient à offrir. Le collectif les a mis
en garde que s’ils continuaient ce qu’ils faisaient, ils finiraient par
tout détruire. Et les gens leur ont dit qu’ils avaient tort, et qu’ils ne
voulaient plus entendre parler d’eux. Et le collectif, ayant
apparemment fait tout ce qu’il pouvait, est reparti et a attendu. Ils
pensaient mieux savoir. – Je ne sais pas ce qu’est le collectif, ceci dit.
C’est très intéressant parce qu’ils sont et ne sont pas en même temps.
D : Que voulez-vous dire ?
A : Je ne mesure pas leur réalité… Ils étaient de l’énergie. Le
collectif n’était pas comme les gens.
D : Et les gens ont décidé de prendre l’information et de s’en
servir de la mauvaise manière.
A : Oui, ils étaient cupides. Ils en voulaient plus.
D : Et Adèle a fait partie de ce collectif à cette époque. (Oui)
Mais ce n’était pas sa faute, si ?
A : Elle pensait que si. Elle s’est dit qu’elle ne les a pas assez
bien enseignés et que si elle l’avait pu, elle l’aurait fait un peu plus,
et les choses se seraient bien passées. Il y a une grande tristesse.
D : En fait, de votre point de vue, vous pouvez voir qu’elle
n’aurait pas pu en faire plus, n’est-ce pas ? Je veux dire, que ce n’est
pas réellement sa faute. Elle n’est pas vraiment responsable ?
A : Faute est un mot très subtil. Il y a une chose plus profonde
ici, à savoir que nous sommes tous responsables, non seulement de
nos succès mais aussi de nos échecs. Cela fait partie de ce pour quoi
nous revenons affronter : le fait que la faute c’est comme un enfant
qui dit : « ce n’est pas ma faute. » Adèle voit qu’il y a des couches. Que
chaque personne apporte une contribution positive et négative, bien
qu'elle travaille très dur pour s'éloigner sur la pointe des pieds des
éléments négatifs. Et que sa faute est de surcompenser. Elle a une
grande peur ici. Elle a détruit un monde.
D : Ce n’est pas elle qui l’a fait, c’est eux.
A : Oui, mais sans les réponses aux questions, ils n’auraient

453
pas été aussi loin qu’ils l’ont été. Et elle a été assez bête de répondre
aux questions, là où elle aurait dû user de discernement. Maintenant
elle s’inquiète du jugement. Vous oubliez qu’ici il y a le libre arbitre,
et le libre arbitre est à double tranchant ; il a un côté lumineux et un
côté sombre : le yin-yang. Un jour, elle a vu un monde être détruit–
son monde. Elle devra surmonter la peine qu’elle a connue. Elle se
juge beaucoup. Elle préférerait se terrer dans un trou pour se mettre
à l’abri. Je ne sais pas ce qu’elle fera, mais je sais ce qu’elle devrait
faire : sortir de sa grotte, de son abri. Je ne sais pas si elle le fera. La
peur de mal agir la submerge, l’envahit en entier, l'obligeant parfois
à faire le vide, plutôt que d’y penser, en raison du mal qui a été fait.
C’était une chose vraiment horrible, parce qu’elle n’a pas seulement
perdu son monde, elle a perdu le collectif. Elle a tout perdu. Elle était,
pour la première fois de sa vie, complètement seule. Et sans le
collectif, elle était vulnérable et réellement incapable de
communiquer. Elle était devenue sourde, muette et aveugle. Il n’y
avait plus de sécurité. Ce n'était pas tant la solitude que le fait d'être
une sans le collectif. Vous perdez votre force, votre pouvoir, votre
force de motivation. Vous êtes tout simplement. Et tout ce qu’elle
pouvait faire c’était espérer que le groupe puisse se réunir, et il ne l’a
pas fait.
D : Puis-je vous demander ? Peut-être que je ne l’envisage pas
sous le bon angle. S’agissait-il d’un collectif comme l’âme d’une
planète qui a été détruite ? L’énergie de la planète elle-même ?
A : Il s’est appelé lui-même le collectif. C’est difficile de le
distinguer de ce qu’il a été, mais je pense qu’il faisait partie de la
planète. Il pouvait fonctionner selon l'un ou l'autre, mais il en revenait
toujours au collectif.
D : Je sais que les planètes sont elles-mêmes des êtres vivants,
et je pensais qu’il s’agissait peut-être de ce collectif.
A : Je crois que cela pouvait être un cran au-dessus. Je veux
dire, qu’ils étaient conscients des autres. Ils en faisaient partie, mais
ils en étaient séparés et pouvaient parler aux autres. Et je ne pense
pas que la planète aurait pu parler aux autres, mais la planète aurait
pu parler au collectif, et le collectif pouvait parler. Cela semble correct.
D : C’est donc la raison pour laquelle elle serait séparée de ce
que vous êtes. C’était un collectif isolé, si cette expression convient.
A : Cela parait logique, oui.

Adèle avait vécu de nombreuses vies sur Terre, mais elle s’était
raccrochée à cette tragédie pendant longtemps. Cela l’avait
influencée et empêchée d’atteindre son plein potentiel. J’ai dû
travailler avec le subconscient pendant un long moment, jusqu’à ce
qu’elle soit capable de se libérer de cela. Il était à présent temps pour
elle d’avancer avec le travail qu’elle était venue faire ici. Cela l’avait
retenue trop longtemps. Il lui faudrait beaucoup de courage pour
effectuer des changements drastiques dans sa vie.

455
PARTIE SEPT

LA NOUVELLE
TERRE

456
Chapitre 29

Le Changement À Venir

Lors d’une conférence à Chicago en 2006, je discutais de


l’évolution de la Nouvelle Terre. Je décrivais la vision qu’Annie
Kirkwood avait eue à propos de la Terre qui se séparait en deux, ce
que j’ai détaillé dans le Tome II. Comment, quand elle s’est divisée
en deux Terres séparées, les gens sur chacune d’elle n’étaient pas
au courant de ce qui se passait pour l’autre. Ceux qui avaient
rehaussé leur fréquence et vibration ascensionneraient vers la
Nouvelle Terre lorsqu’elle évoluerait et passerait dans une dimension
supérieure. Ils deviendraient donc invisibles pour ceux qui
« resteraient en arrière ». Plusieurs choses autour de cette idée me
tracassaient. J’aime toujours avoir les réponses, à cause de ma
curiosité je suppose. J’ai senti qu’il y avait des lacunes qui devaient
être comblées. Des pièces qui devaient être expliquées. Quelqu’un
dans l’auditoire a posé la question sur la manière dont cela pourrait
se passer, comment ceux étant sur l’une des Terres pourraient ne pas
savoir ce qui passerait sur l’autre. Soudain, j’ai eu une révélation. Il
m’est venu une idée qui pourrait être le reflet d’une explication
compréhensible. Il est toujours sage de faire confiance aux éclairs
d’intuition et de savoir, parce que souvent ils viennent de nos guides.
Dans ce cas, cela a pu venir de la même source qui me fournit toutes
ces informations par le biais de mes clients. J’ai soudain dit : « Une
possible explication vient de m’apparaitre. »
Un peu plus tôt dans la conférence, j’avais brièvement évoqué
la théorie des univers parallèles qui sont créés par nos pensées et
décisions. Dans le Tome I, j’ai relaté une théorie dont je n’avais
encore jamais entendu parler, et qui m’a donné la migraine en
essayant de la comprendre. En bref, cela dit : à chaque fois qu’un
individu doit prendre une décision il a généralement plus d’un choix.
C’est ce que je désigne par l’expression « arriver à une intersection ».
Il doit décider de prendre telle ou telle voie. Cette décision pourrait
concerner un mariage, un divorce, un emploi, peu importe. Il évalue
chaque choix et met beaucoup d’énergie dans la décision de la voie
à suivre. Puis, il prend la décision. Nous avons tous connu de telles
« intersections ». Nous savons que si nous avions choisi d’emprunter
un autre chemin, nos vies auraient été différentes. Nous décidons
d’aller dans une direction. Mais que se passe-t-il avec l’énergie que
nous avons envoyée dans l’autre direction qui n’a pas été choisie ?
Elle devient également réalité ! Un autre univers, ou dimension, est
instantanément créé pour manifester l’autre décision, et un autre
« vous » est également créé pour être le protagoniste dans ce
scénario. C’était là l’explication simple, parce que cela ne se produit
pas seulement lorsqu’il s’agit de décisions majeures. Cela peut
arriver à chaque fois que nous sommes face à un choix, petit ou grand.
Chaque fois que nous prenons une décision, un autre univers, ou
dimension, est instantanément créé pour que ce choix devienne une
réalité, et un autre « vous » apparait pour jouer ce rôle. Ces alter egos
sont tout aussi réels que la vie que vous menez actuellement. Nous
ne sommes pas au courant de ces autres parties de nous-mêmes, et
il est sage que nous ne le soyons pas. Nos esprits humains ne
seraient jamais capables de gérer tout cela. On m’a dit que le
problème ne vient pas du cerveau humain, mais de l’esprit. Notre
esprit humain n’a tout simplement pas les concepts qui nous
permettraient de comprendre toute la complexité de ce mécanisme.
C’est pourquoi, nous ne serons jamais autorisés à connaitre toutes
les réponses. Il n’y a rien qui puisse nous le faire comprendre. Alors,
dans leur infinie sagesse, ils ont choisi quelles petites bribes nous
donner pendant ce temps de l’éveil, pour que nous ayons un peu plus
d’informations. Et à mesure que nos esprits s’élargiront pour inclure
de nouvelles idées et théories, ils nous donneront quelques bribes
supplémentaires. Je me sens personnellement reconnaissante pour
chaque petit bout d’information qu’on me donne. Cela nous montre
que nos esprits s’éveillent. C’est la seule façon pour nous d’être
capables de comprendre le concept de changement de fréquence et
de vibration de notre Terre, afin de passer dans une autre dimension.
Je n’aurais jamais été capable de comprendre la moindre des
informations que je reçois maintenant il y a trente ans, lorsque j’ai
commencé mon travail. Alors, je sais que j’ai progressé, et je peux le
voir se refléter dans les livres que j’ai écrits au cours de ces années.

La révélation qui m’est venue pendant la conférence à Chicago


était que, peut-être, la raison pour laquelle les gens sur chacune des
Terres ne seront pas au courant les uns des autres, et de ce qui se
passe, pourrait être qu’il s’agit d’un concept similaire à celui de la

458
création d’univers et de dimensions parallèles, mais simplement à
une plus vaste échelle. Si nous ne sommes pas au courant de ces
autres parties de nous-mêmes expérimentant les autres décisions
que nous avons créées par l’énergie que nous y avons consacrée,
alors les gens sur les deux Terres seraient ignorants les uns des
autres. Une Terre irait dans une direction selon une décision ou choix,
et l’autre Terre irait dans une autre direction. Chacune manifestant
une décision alternative. Il revient au peuple de la Terre à l’époque
actuelle de prendre une décision propre à chaque individu sur le
chemin qu’il veut suivre. L’énergie est présente et se renforce. Elle
affecte nos corps physiquement. Nos propres fréquence et vibration
en sont altérées. Mais je crois que c’est toujours nous qui décidons,
vers quelle Terre nous voulons aller, en raison de notre libre arbitre.
La principale différence ici, c’est qu’ils ont dit que cela n’était jamais
arrivé à une si grande échelle auparavant. Jamais dans l’histoire de
l’Univers, une planète entière a changé de fréquence et de vibration
pour passer dans une autre dimension. C’est pourquoi ils disent que
c’est le plus gigantesque spectacle dans l’Univers, et que tous, dans
les différentes galaxies et dimensions regardent ce qui est sur le point
de se passer.

UN PRÉCÉDENT CHANGEMENT
J’ai reçu beaucoup d’informations au sujet du changement à
venir. Le deuxième tome de cette série contient déjà une grande
partie de ces informations. Mais elles continuent à me parvenir. C’est
notre destin, notre avenir. Dans cette séance, on m’a donné une autre
partie manquante de l’histoire. Ceci est déjà arrivé sur Terre. Des
groupes de personnes ont autrefois été capables de passer en masse
dans une autre dimension. Il s’agit habituellement de groupes
enveloppés de mystère parce qu’ils ont simplement disparu, ne
laissant pas le moindre indice sur ce qui était arrivé à leurs
civilisations. Cela a donné beaucoup de spéculations, et diverses
théories ont été avancées par les soi-disant « experts ». Mais peu ont
pris en considération le fait qu’ils ont simplement quitté cette Terre
et sont entrés dans une autre dimension, ne laissant aucune trace.
Les Mayas sont un premier exemple, tout comme certaines tribus
indiennes nord-américaines. On m’a dit, au cours de mes travaux, que
ces groupes avaient beaucoup progressé dans leur développement,
et avaient été choisis pour changer de vibration et passer en masse
dans une autre dimension. On m’a dit que c’était une des explications
les plus logiques pour le fait que le calendrier Maya s’arrêtait en 2012.
Si eux, dans leur état d’avancement, avaient été capables
d’accomplir ceci, ils étaient capables de voir que dans le futur, toute
la planète suivrait et accomplirait la même chose. Ce serait même un
événement plus grand que ce qu’ils avaient accompli eux. Ils l’ont
donc marqué dans leurs calendriers comme le moment où la planète
entière et tout ce qui s’y trouverait, changerait de fréquence et irait
dans l’autre dimension, en emportant toute forme de vie. On m’a dit
ces choses, et cela m’a paru raisonnable. Cependant, je ne
m’attendais pas à diriger une séance où une personne reviendrait
dans une vie où elle aurait vécu un tel événement. Cette femme a pu
nous rapporter ce que nous ne pouvions que supposer à ce sujet.
C’était une autre pièce du puzzle donnée par une voix du passé. « Ils »
s’assuraient que je reçoive bien toutes les pièces. Mon travail était
de les organiser et de les rassembler pour en faire une histoire
cohérente.

Après avoir revécu la mort dans un accident au temps des


Romains, Suzanne a regardé en-dessous d’elle et a vu la route qu’elle
avait empruntée comme une spirale. « On dirait que c’est la route,
mais c’est aussi un symbole. Presque comme ces coquillages qu’ils
coupent par la moitié. C’est un bon exemple. C’est comme si, en
regardant la spirale, on a un aperçu de l’Univers, et une
compréhension plus profonde de ce qui fait avancer les choses. En
voyant votre place sur la spirale, en voyant comment la spirale
s’intègre dans l’Univers, s’intègre dans le temps. »
Je l’ai ensuite déplacée loin de la scène de sa mort, et lui ai dit
d’aller vers autre chose, soit en avant, soit en arrière, vers ce qui était
approprié pour elle. « Je suis arrivée sur un escalier en bois, aux
rampes en bois qui partaient sur la gauche. Il y a une sorte de
structure en rondins droit devant, et il n’y a personne ici. C’est
presque comme si vous vous trouviez dans un fort et que vous
regardiez à travers la structure. Il est construit sur le flanc d’une
montagne, mais ils l’ont très astucieusement aménagé dans la
montagne. C’est là que se trouve la partie principale du bâtiment. Il
est intégré dans la pierre de la montagne. – C’est un lieu habité par
les Américains natifs. Et on me dit que c’est sur le plan éthérique, ou
quelque part dans l’astral. Ou il se pourrait que ce soit dans la
cinquième dimension, mais ce n’est plus dans la 3-D. »

460
D : Ce n’est pas physique ?
S : Cela semble physique, mais simplement pas sur le plan
terrestre. On dirait que la Terre vibre quelque part ailleurs. Comme
s’il y avait une superposition de dimensions sur la Terre, celle-ci serait
plus élevée. Il se peut qu’un jour c’était dans la 3-D et que sa vibration
a augmenté. Maintenant c’est presque comme un parallèle dans cet
univers ou ce qui est lié à la Terre, mais pas la Terre de troisième
dimension.
D : Cet endroit vous semble-t-il familier ?
S : C’est chez moi.
D : Cette dimension ?
S : Oui, et cela ressemble beaucoup à la Terre, car il y a des
pierres et des arbres. Et cela se trouve dans les montagnes. On dirait
un peu notre région sud-ouest. C’est très confortable ici. Mes intérêts
et mon travail concernent des choses spirituelles et les soins.
D : Comment percevez-vous votre corps ?
S : On dirait que je suis un homme, et je suis jeune – pas encore
une personne âgée, je dirais autour de la trentaine. Avec de
l’expérience. Je fais mon travail, je suis toujours très en forme.
D : Comment êtes-vous vêtu ?
S : Très simplement. Un genre de tissage. C’est très fonctionnel,
un peu comme une tunique. Très simple.
D : Mais vous avez dit que vous n’aviez pas l’impression d’être
sur la Terre.
S : Non, ce n’est pas la Terre, mais c’est lié à la Terre.
D : Mais vous avez un corps physique ? (Oui) Alors comment
êtes-vous capable d’aller dans cet endroit si ce n’est pas sur Terre ?
Voyez et comprenez comment cela se peut.
S : On dirait que tout ceci est très naturel, assez semblable à la
Terre. Les gens y sont nés et y ont grandi. Mais j’essayais de voir si
peut-être, à un moment donné, nous étions sur Terre, et avons
changé en quelque sorte. C’est peut-être ainsi que cela s’est passé.
D : Vous avez dit que c’était lié à la Terre d’une certaine
manière. Que voulez-vous dire par là ?
S : Je pense que nous avons conscience de la Terre, presque
comme si nous étions dans une autre dimension. Alors, soit nous
pouvons la percevoir depuis là où nous sommes, ou alors nous étions
un jour de la Terre et sommes partis ailleurs.
D : Si vous êtes partis de la Terre, vous avez emporté avec vous
ce lieu physique ?
S : Il semblerait que ce qui s’est passé, c’est qu’une bande de
gens – j’ai dit « bande » parce qu’il ne semble pas qu’il y ait beaucoup
de gens aux alentours. Et d’une certaine façon, nous avons atteint un
point de changement de fréquences, comme si nous avions tous vécu
la même expérience. Quand les gens font les choses en tant que
groupe. Mais on dirait que toute la société a été capable de
transcender.
D : Était-ce intentionnel ? (Oui) Est-ce que vous en aviez
discuté ?
S : Nous en avons discuté et travaillé pour y parvenir. Les gens
aspiraient à cela.
D : Ainsi, tout le monde ne l’a pas fait, seulement un certain
groupe parmi votre peuple ?
S : C’était tout le peuple connu alors. Nous étions une tribu
indienne, et nous savions qu’il existait d’autres tribus aux alentours,
mais elles ne faisaient pas partie de notre monde, la société terrestre.
Nous étions seuls. Nous ne nous occupions que de ce qui nous
arrivait.
D : Comment étiez-vous capable de faire ceci ? Vous l’a-t-on
enseigné ?
S : Il y avait des enseignants pendant plusieurs générations, le
peuple sage. Et on nous a enseigné grâce à la méditation. Nous
étions tous concernés. Peut-être que nous n’étions que quelques
centaines, mais c’était la totalité de notre monde. Je pense que nous
l’avons expérimenté avant d’y aller. Nous y allions individuellement et
en groupes. La fréquence a été rehaussée et nous l’avons
expérimentée, et sommes revenus.
D : Comment savaient-ils que ceci arriverait ?
S : Je me posais la question justement. C’est comme si les gens
le savaient. Je ne sais pas si, à un moment donné, quelqu’un leur a
dit. – Je sens maintenant que peut-être nous n’étions pas tous de la
Terre, mais que nous sommes venus sur Terre, pour y établir une
colonie. Mais nous savions mentalement que nous pouvions nous
transporter et bouger.
D : Pourquoi vouliez-vous faire cela ?
S : Je crois que c’était de l’exploration. Juste pour voir si cela
pouvait être fait. Nous avons vécu l’expérience de la 3-D, puis le
passage quand nous sommes allés dans une autre dimension.
D : Il n’y avait donc pas de raison de quitter la Terre,
l’expérience de la 3-D ?

462
S : Non, pas de danger imminent.
D : Je me disais que si vous étiez heureux là où vous viviez dans
l’expérience 3D, ou la Terre, pourquoi auriez-vous eu le besoin ou le
désir de changer de dimension ?
S : Cela me fait sourire. C’est comme si une nature spirituelle
cherchait toujours à apprendre. Alors, même si les choses sont
bonnes, c’est comme : « Humm, qu’y a-t-il de l’autre côté, qu’y a-t-il à
explorer ? »
D : Dans le monde 3D, étiez-vous un groupe spirituel ?
S : Oui, très. Nous avions un grand respect pour la Terre et les
forces en elle.
D : Mais vous ne souhaitiez pas rester ici. (Non) Alors, vous avez
décidé de partir tous en même temps ? (Oui) Vous aviez dit que vous
avez fait des allers et retours.
S : Pour commencer, oui. C’était comme d’essayer de sortir au
début. Puis, une fois habitués à cela, nous avons tous pu faire le
changement de dimension. Je vois une pierre bleue, un lapis-lazuli. Il
semble connecté à là d’où nous sommes venus, et en est le symbole.
Comme la turquoise le serait pour les Indiens du sud-ouest et les
Tibétains. Le lapis-lazuli est associé à ces peuples d’une certaine
manière. On dirait qu’ils viennent d’ailleurs dans le cosmos.
D : Ils n’étaient donc pas originaires de la Terre ?
S : Je crois que cela a été accompli avant notre époque, mais
pas avant la génération de nos grands-parents.
D : Vous ont-ils raconté des histoires sur ce qui s’est passé ?
S : Sûrement que oui, mais je ne m’en souviens pas.
D : Il se peut que ce soit ce qui vous a facilité le passage vers
l’autre dimension ?
S : Peut-être. Le savoir très certainement. Mais je veux aussi
dire que les gens sont plus malins qu’ils ne le pensent. Chacun sait
comment faire cela. Ils peuvent ne pas savoir qu’ils le savent.
D : Et votre peuple a emmené son corps physique et son
environnement. Est-ce exact ?
S : Je n’en suis pas sûre. Je pense que, soit ils ont manifesté
un environnement similaire là où ils sont allés, soit ils se sont
déplacés dans une autre dimension où cela existait déjà.
D : Aimez-vous être ici ?
S : C’est plus l’excitation d’apprendre des choses nouvelles. Le
« ici » n’a pas d’importance. Ce qui est passionnant, c’est d’apprendre.
Je suis très actif dans ma pensée.
D : Devez-vous manger là où vous êtes ? Devez-vous
consommer quelque chose ?
S : Nous mangeons, mais il semblerait que la nourriture soit
plus légère, plus vibratoire. Elle dure plus longtemps en nous, pour
nous. Nous n’avons pas autant de besoins.
D : Et vous ne voulez pas retourner sur Terre ?
S : Nous avons avancé. C’est, semble-t-il, la prochaine étape de
notre évolution.

Je l’ai fait se déplacer en avant dans le temps pour voir si


quelque chose d’important arrivait. Cela semblait être un endroit
tellement idyllique, que pouvait-il trouver qui soit significatif ?

S : Je vois qu’on nous demande de revenir. Et j’ai les larmes aux


yeux à présent. On nous demande de revenir sur Terre.
D : Tout le groupe ?
S : Certains d’entre nous. Nous savons certaines choses qui
pourraient aider les gens. Et nous avons une grande compassion pour
les gens.
D : Mais vous ne voulez pas y aller ?
S : Oui et non. C’est comme de faire ce premier voyage
d’exploration. Oui, vous voulez y aller, mais vous êtes déchiré. C’est
triste de quitter la maison. Nous sommes un peuple très aimant, très
compatissant. Et nous souhaitons partager ceci avec d’autres.
D : Mais cet endroit n’est pas comme l’au-delà, pas vrai ?
S : Pas exactement. Il semble que ce soit une autre existence
physique, mais moins dense. Pas complètement spirituelle, je ne
pense pas.
D : Ce n’est pas comme l’endroit dans le monde des esprits où
vous allez quand vous mourez et quittez votre corps.
S : Je ne sais pas. Nous semblons être plutôt éternels. Nous
sommes partis du physique où nous aurions pu mourir, vers un
endroit ou une fréquence où il n’est pas nécessaire de mourir. Je
pense que nous avons réussi. Un genre de transition de la structure
moléculaire même de nos corps. Je pense que nous sommes
devenus des esprits en quelque sorte.
D : Vous voulez dire qu’ils ont changé d’une certaine manière ?
S : Oui, il y a eu des transformations quand nous sommes partis.
Je pense que nous avons emmené nos corps quand nous sommes
partis. Je pense que nous avons emmené nos corps physiques qui

464
avaient changé, et nous les avons emportés.
S : Vous avez parlé de changement de la structure moléculaire ?
S : Oui, en totalité. Oui.
D : C’était la seule manière dont vous puissiez faire le
changement ?
S : Je crois que nous aurions pu mourir, mais nous ne l’aurions
pas fait en masse. Je veux dire, nous aurions pu mourir en masse.
Mais il s’agissait là d’un genre d’expérience. C'était la fusion d'un
esprit de groupe issu de la 3D. C’était précurseur de là où nous
pouvons aller maintenant, à ce que je vois.
D : C’était donc un groupe qui a expérimenté ceci en premier.
S : Oui. Je pense que d’autres ont essayé de différentes
manières. Ceci était notre façon à nous.
D : Vous n’étiez pas mécontents de la Terre. Vous vouliez
simplement essayer quelque chose de différent, de plus spirituel.
S : Les deux sont tout aussi spirituels, mais on dirait que nous
avons moins de restrictions au-delà de la 3D. Il y a des avantages.
D : Alors quelqu’un vous dit que vous deviez revenir ?
S : Nous ne le devons pas. C’est comme un appel, il y a un
besoin. Il y a une opportunité.
D : Comment le savez-vous ?
S : On en a entendu parler. Plus par télépathie, mais cela a été
communiqué, on le sait. C’est comme si les choses avaient beaucoup
empiré sur Terre depuis que nous sommes partis, depuis notre départ
dans l’autre dimension. Les choses ont changé.
D : Alors, vous avez un moyen de savoir ce qui va se passer sur
la Terre ?
S : Oui, bien sûr. C’est pourquoi je dis que nous sommes
connectés. Nous pouvons savoir ces choses. Il y a une sorte de
processus d’images holographiques qui se produit. N’importe lequel
d’entre nous peut s’y connecter, ou presque tout le monde peut se
connecter à ce qu’il veut. Et il existe certains liens entre notre peuple
et le peuple resté sur Terre. C’est comme si quelqu’un avait cette idée,
que quelqu’un reconnaissait un besoin ici au sujet duquel nous avons
tous été informés. Mais maintenant, il est temps.
D : Vous l’avez fait, vous savez donc comment y parvenir.
S : Oui. Oh, il y a un gros avantage à avoir vécu une expérience
terrestre lourde.
D : Que voulez-vous donc faire ?
S : Oh, y aller. Je pense que je peux aider, oui.
D : Cela ne vous fait rien de quitter cet endroit magnifique ?
S : Si, bien sûr. (Rire) Mais on ne peut pas être ici et là-bas en
même temps.
D : Comment allez-vous vous y prendre ? Le savez-vous ?
S : Il s’agit de venir en tant que bébé. Je ne vois pas si notre
âme s’incarne ou si c’est une fusion de conscience en quelque sorte.
Mais c’est une expérience réelle. Alors, quelque part, vous vous
joignez à un fœtus. Il semble que c’est toute votre conscience active
qui s’y rend.
D : Qu’arrive-t-il à votre corps qui reste ici ?
S : Je ne suis pas sûre à présent que c’était un corps – ou juste
une conscience, une conscience vibratoire. De l’énergie.
D : Votre conscience revient donc dans un bébé ?
S : Il semble que c’est ainsi, oui.
D : Cela signifie qu’il faut tout reprendre à zéro, pas vrai ?
S : Oui. Enfin, presque.
D : Mais c’est important. Pensez-vous que la même chose va
se produire à nouveau pour la Terre ?
S : Quelle même chose ?
D : Vous avez dit que vous étiez ici pour leur montrer comment
faire.
S : Les choses ici sont dans un triste état. Les gens ont oublié,
ou n’ont pas appris les éléments de base. Je pense plutôt qu’ils
doivent apprendre à aimer et à pardonner. La dimension dans
laquelle vous vous trouvez importe peu, les leçons semblent être
toujours les mêmes. Que nous sommes amour, et que notre source
est le Créateur Unique. Les gens ont été piégés dans la survie à
tellement de niveaux.
D : Mais quand vous revenez en tant que bébé, vous souvenez-
vous de ce que vous êtes censé faire ?
S : C’est programmé. On dirait qu’il y a des programmes qui
vont se déclencher. Oui, nous oublions. C’est brumeux de ce côté-là.
Mais il existe des programmes qui peuvent être activés. On dirait que
c'est un truc de libération du temps. Certaines choses sont activées
par des associations avec des gens ou des événements. Des séismes,
des éruptions volcaniques, de violentes tempêtes. Je sens tout cela à
travers mon corps. Il se produit un genre d’appel.
D : Alors, quand les événements de la Terre se produiront, cela
déclenchera quelque chose ?
S : C’est l’une des choses, oui. Je sens tout cela dans mon

466
corps de manière très énergique.
D : Alors, quand ces événements terrestres se produiront, ils
déclencheront le programme qui est dans les humains ? (Oui) Ceux
qui sont venus pour cette mission ?
S : Oui, ceux qui possèdent ce programme. Participer à des
cérémonies de l’antiquité sont également de gros déclencheurs.

J’ai décidé qu’il était temps de faire appel au subconscient pour


répondre aux questions et mieux expliquer les choses. Bien que cette
autre partie de Suzanne s’en sortait bien, elle a également suggéré
de faire appel au subconscient : « Bien que tout cela ne fasse
probablement qu'un de toute façon. » J’ai demandé pourquoi il avait
choisi de lui montrer cette vie.

S : Elle doit comprendre qu’elle est d’abord une exploratrice, et


ira toujours vers de nouvelles situations. Et que cette fois-ci sur Terre,
c’est le moment de l’exploration. Ce n’est pas gagné d’avance.
D : Il semble que là où elle se trouvait était dans une autre
dimension.
S : C’est exact.
D : Elle avait le sentiment que ce groupe était venu d’ailleurs
que la planète. Savez-vous quelque chose à ce sujet ?
S : Oui, nous sommes venus de la Source.
D : Directement ? (Oui) En tant que groupe ?
S : Ce n’est pas vraiment un groupe. C’est un esprit qui essaie
de vivre des expériences, il est donc fragmenté. C’est la même âme.
Suzanne comprend que les âmes se fragmentent, se divisent. Ce sont
des probabilités qui ont leur propre vie. C’est ainsi, et c’est bien. La
blague, c’est que nous sommes tous un.
D : Pourquoi ont-ils voulu vivre sur Terre ?
S : La Terre est vraiment très spéciale. Il y a tellement de choses
à y apprendre.
D : Mais ensuite, ils ont décidé de changer de fréquences.
S : En venant, en devenant physiques, et en étant des
précurseurs. Il est très important de créer un moule, de tracer une
piste. Les gens peuvent se référer à ce qui s’est passé. C’est plus
difficile pour les premiers, ensuite cela devient plus facile. Vous avez
un terme pour cela : le centième singe. Vous facilitez les choses pour
les autres si vous tracez le chemin. Et le temps ne fait qu’un. Cela
signifie qu’on a toujours su qu’il arriverait un temps où se ferait sentir
le besoin d’ascensionner, de passer dans une autre dimension, de se
transformer, se transcender.
D : Est-il arrivé quelque chose pour qu’ils veuillent partir et
tenter cette expérience ?
S : Ils exploraient la façon de changer de dimensions et de
formes. Ils exploraient la façon d’être purement en 3D physique, et
puis d’emporter ce corps et de passer dans une autre dimension.
D : En emportant le corps.
S : Dans ce cas, en emportant le corps, et c’est ce qui a été
accompli.
D : C’est pour cela que c’était expérimental.
S : Oui, et le modèle existe. Cette connaissance est disponible.
D : Était-ce plus facile pour eux parce qu’ils venaient
directement de la Source ?
S : Oui, ils avaient de plus grandes capacités, je présume, et en
termes terrestres cela est arrivé très vite. Mais ça a nécessité une
certaine pratique.
D : Ils ne sont pas restés assez longtemps ici pour être
contaminés. Serait-ce exact ?
S : Je ne connais pas le mot contamination.
D : Vous savez comment la Terre contamine les gens. Ils s’y
retrouvent piégés.
S : La Terre est pure bonté.
D : C’était donc plus facile pour eux, je suppose parce qu’ils
n’avaient pas interagi tant que ça avec d’autres humains ?
S : Juste avec eux-mêmes, ce qui était en réalité un seul et
même esprit. C'était donc, oui, pour ternir un peu l'éclat de notre
grande réalisation. (Rire)
D : Elle a dit qu’il s’agissait d’un groupe d’Amérindiens ?
S : C’était comme un groupe amérindien, de cette époque.
C’était les temps anciens.
D : Nous avons des histoires parlant de tribus indiennes qui ont
simplement disparu. Les gens se sont toujours demandé ce qui
s’était passé. Était-ce là l’un de ces exemples ? (Oui) Ils sont donc
partis dans une autre dimension avec leurs corps où ils ont créé les
choses telles qu’ils les voulaient ? Ou était-ce une dimension où ces
choses existaient déjà ?
S : Dans l’expérience d’aller, d’abord devenant en 3D, et en ne
perdant jamais la connexion à la Source. En sachant ainsi que
l’alternative était possible, et en revenant et repartant, encore et

468
encore, ils ont créé une voie. Ils ont expérimenté parce qu’ils se sont
permis d’être réellement denses. Mais ils avaient l’avantage de
connaitre toujours la Source en esprit, toujours. Ensuite, c’est devenu
une expérience pour essayer de changer la 3D. Comment élever la
fréquence, comment changer de dimension, comment faire cela avec
le physique, comment emporter le physique. Ainsi, avec toutes ces
allées et venues, des choses étaient déjà mises en place dans l’autre
dimension. Et d’une certaine façon, ils faisaient parfois des choses
quand ils allaient dans l’autre dimension.
D : Ils l’ont fait ressembler à là d’où ils venaient. (Oui) Mais
ensuite, elle a dit qu’ils ont été appelés à revenir ?
S : Oui. Cela faisait partie du plan. D’abord vous explorez, vous
créez un chemin que d’autres vont suivre. Certains autres vont suivre,
beaucoup d’autres vont suivre. Ce sera utile, mais il faut que
quelqu’un revienne pour montrer le chemin. Le faire, prendre le
chemin qu’ils ont défriché jadis, sans le savoir. Elle est revenue pour
aider les autres afin qu’ils puissent faire cette transition.
D : Mais Suzanne n’a pas réalisé cela consciemment.
S : Pas en arrivant, non. Mais elle a toujours connu la Source.

On lui a dit qu’elle devait se rendre dans la région au sud-ouest


des États-Unis. « Dans les canyons, dans les rochers, là où c’est sec,
où c’est haut. Ensuite, sa mission deviendra plus claire. La pierre et
les os contiennent de la mémoire. Il y a une mémoire. » C’était la
région où vivait la tribu avant de faire le changement de dimension.

Suzanne a beaucoup voyagé dans toutes les parties du monde.


Je voulais en connaitre la signification spirituelle. « Elle a quitté une
piste vibratoire lorsqu’elle a remonté cette spirale. C’est la
signification de la spirale qui va vers le haut. (Référez-vous à la partie
concernant la spirale au début de ce chapitre.) Et en avançant, elle a
laissé son empreinte, l’encodant ainsi pour d’autres qui prennent ce
chemin et qui entrent en contact avec elle. Cela s’active et leur
apprend comment ascensionner le long de cette spirale. Elle n’a pas
besoin de le dire aux gens. Cela se transfère énergétiquement. Elle
influence des centaines et des centaines de personnes juste en étant
là. Elle a laissé son empreinte sur chaque continent sur lequel elle
est allée. – Nous voulons qu’elle continue sa spirale ascendante. Elle
sait cela, et chaque cellule de son corps le sait, et elle le saura
clairement. C’est une spirale d’énergie. »
Je me demande si cela s’applique également à moi ? Quand
j’ai commencé mon travail, on m’a dit que je voyagerais beaucoup
partout dans le monde, même si à cette époque je ne m’étais rendue
qu’à quelques conférences à travers les États-Unis. On m’a dit que
partout où j’irais, une partie de mon énergie y demeurerait. Que ceci
n’allait pas affaiblir ma propre énergie, qu’elle resterait simplement
dans la zone et affecterait de nombreuses personnes. Ils ont dit que
tout ce que j’avais à faire était de penser à l’endroit que j’avais visité
et que mon énergie s’y rendrait immédiatement. Leur prédiction s’est
certainement révélée exacte, parce que maintenant, j’ai donné des
conférences sur presque tous les continents du monde, et mes livres
sont à présent traduits dans plus de vingt langues. Ainsi, l’énergie est
certainement capable de se répandre et d’influencer. Et nous
sommes complètement ignorants de ce qui se passe quand nous
sommes dans ces endroits.

470
Chapitre 30

L’aide à L’ère Du Chaos


(Ou l’Ancienne Terre)

Au début de la séance, Anne a vu des scènes de l’intérieur d’un


vaisseau spatial qui voyageait vers d’autres planètes, et des scènes
isolées dont elle n’a pas osé parler. Elle a dit qu’elle pourrait répondre
à toute question à propos de ce qui lui était familier, mais elle n’était
pas sûre de pouvoir répondre à des questions à propos de choses
qu’elle ne connaissait pas. Ceci m’indiquait que l’esprit conscient ne
voulait pas céder le contrôle. Puis, soudain : « Il ne me parait pas
pertinent d’aller dans ces endroits, ou de voir ces choses. On dirait
que quelque chose ou quelqu’un veut parler ou dire quelque chose si
vous posez des questions. »
Je suis habituée à ce genre de réaction. Parfois, « ils »
s’impatientent et veulent que le client aille vers une chose qu’il doit
voir et qu’il évite. Ou, parfois, il y a autre chose dont eux souhaitent
parler. « C’est cette personne, ils veulent vous parler. Des choses
doivent être dites à travers moi. » Je l’ai assurée que tout allait bien,
que j’y étais accoutumée.

D : Je serais heureuse d’écouter tout ce qu’ils veulent me dire.


Voulez-vous parler à Anne elle-même ou souhaitez-vous me parler
d’autres sujets ?
A : D’autres sujets. Elle a cette capacité, mais seuls certains
lieux ou occasions sont permis.
D : Je peux le comprendre, parce que ce ne serait pas sûr dans
de nombreux endroits, c’est ça ?
A : Mais là c’est sûr. Nous la protégeons.

Je leur ai assuré comprendre le besoin de protection. « C’est la


raison pour laquelle elle n’est pas autorisée à parler de ces choses à
n’importe qui, n’est-ce pas ? »

A : Non, en effet.
D : Pouvez-vous lui dire certaines des choses qu’elle cherche à
471
savoir ?
A : C’est plutôt comme un déclencheur, il faut que certaines
choses soient demandées de la façon qui convient.

Ils m’ont souvent dit cela. Pour obtenir les réponses, les
questions doivent être posées d’une certaine manière.

D : D’accord. Elle dit qu’elle a le sentiment de ne pas venir de


la Terre. Elle ne se sent pas à son aise ici, comme si elle n’avait pas
d’appartenance. Pouvez-vous lui dire quelque chose à ce sujet ?
A : Elle sait qu’elle n’est pas d’ici. – Les questions qui doivent
être posées sont davantage liées à d’autres sujets qui ne lui sont pas
personnels, des sujets importants pour cette époque. Il est important
que vous posiez des questions sur d’autres sujets. Son désir est
d’être au service, et elle a besoin de confirmations.
D : Mais elle a également beaucoup de questions personnelles.
C’est la raison pour laquelle nous allons commencer par celles-ci.
A : Une partie de la croissance concerne le fait de se connecter
aux bonnes personnes afin de poursuivre la tâche. Et il devient
évident pour elle que le temps passe. Les questions personnelles ne
sont pas importantes. – Elle sent qu’elle n’accomplit pas son objectif.
C’est là sa plus grande frustration, le fait qu’elle ne fait pas ce pour
quoi elle est venue.
D : Oui, elle dit qu’elle se sent très seule et elle a toujours envie
de partir.
A : Elle veut en finir. Elle possède de nombreux talents et
capacités, et elle se dit qu’elle devrait les utiliser d’une manière ou
d’une autre. Et elle n’y parvient pas toute seule.
D : Que voulez-vous qu’elle fasse ?
A : Par exemple, communiquer avec vous. Vos questions
devraient s’orienter sur un autre territoire qui concerne la
compréhension.

Ceci peut être frustrant et arrive assez souvent. Ils veulent que
je parle d’un thème spécifique, mais sans me dire de quoi il s’agit. Ils
veulent que je pose des questions sur un sujet pour lequel je n’ai
aucune information. Cela aide toujours quand ils proposent un thème.
À ce moment-là, je ne suis jamais en manque de questions.

A : Certaines choses se déclenchent lorsqu’elle rencontre des


personnes données et les connecte avec d’autres, ce qui fonctionne
472
comme un déverrouillage, ou une ouverture. Et ce n’est que lorsque
ces déclencheurs sont activés, que certaines choses lui apparaissent
clairement. C’est comme si elle vivait une vie secrète. Et elle le sait,
pas parce qu’elle a des secrets, mais parce qu’il y a beaucoup de
choses qu’elle ne partage pas. Elle devait faire certaines choses en
particulier toute seule depuis de très nombreuses années. Mais elle
possède une compréhension étrangère à la plupart des gens, et elle
n’a rien sur quoi s’appuyer. Elle sait que ceci fait partie du défi à
affronter pendant cette vie : venir ainsi et se retrouver seule d’une
certaine manière, et rester fidèle à elle-même. C’est comme d’être
capable de voir en avance sur son temps et de ne pas être capable
d’en parler. C’est très frustrant. C’est comme une compréhension de
la relation de cause à effet depuis son plus jeune âge, et d’essayer
de se mettre à leur niveau quand elle sait mieux. Elle sait que c’est
une lutte permanente de faire semblant de ne pas voir alors qu’elle
voit. Il y a des relations, des leçons qui doivent être apprises dans ce
processus. Mais c’est aussi pour l’aider, pour éveiller la conscience.

Comme c’était l’une de ses questions, j’ai parlé des relations,


pour savoir si elle trouverait quelqu’un. Là encore, « ils » n’ont pas
souhaité aborder un sujet aussi terre à terre. « Il y a des questions
beaucoup plus importantes que les relations. Elle ne se sent pas très
accompagnée, et elle commence à se demander si elle doit se
concentrer sur d’autres choses. Mais c’est une sorte d’impatience qui
la fait se préoccuper de ces sujets. Une fois que les sujets importants
auront été soulevés, ces autres choses se règleront d’elles-mêmes. »

D : C’est vrai. Mais quels sont ces sujets plus importants, pour
que je sache quelles questions poser ? Je peux probablement trouver
des questions si j’ai une idée de la direction que vous souhaitez
prendre.
A : Les sujets doivent traiter des changements qui sont en
cours à cette époque. Et de son rôle dans le processus, qui requiert
du courage, car c’est un rôle de soutien et d’être là lorsque le temps
sera venu où sa présence et celle d’autres individus sera requise.
Ceux qui sont là pour cette raison.

Anne avait dit qu’elle voulait rentrer chez elle et sentir ce que
ça faisait, alors à ce moment-là, ils lui en ont donné un aperçu et elle
s’est émue. « Dites-moi ce que vous lui montrez. De quoi cela a-t-il
l’air ? »
473
A : (Très doucement) De l’énergie. (À présent, ses larmes
coulaient ouvertement.) C’est comme s’ils me chargeaient d’énergie
ou quelque chose de ce genre. (Murmurant) Je la sens partout…
(Pleurant) C’est comme de l’amour.

Je l’ai laissée pleurer pendant un moment, puis j’ai essayé de


la calmer pour que l’autre entité puisse revenir, répondre aux
questions et donner des informations de manière détachée. Au bout
d’un moment, j’ai réussi, mais « ils » étaient toujours réticents à
délivrer les informations sans avoir eu les bonnes questions. « Nous
l’aimons tellement. »

D : Je sais qu’il a fallu beaucoup de courage pour quitter ce


merveilleux endroit et se porter volontaire pour venir ici à cette
époque. Vous avez dit qu’elle s’était portée volontaire pour venir ici
pendant les changements. S’agit-il des changements dont on m’a
parlé ? (Oui) Voulez-vous me parler de cela ?
A : Beaucoup de changements. Quelles sont les choses sur
lesquelles vous avez travaillé ? Vous avez peut-être certaines
questions.
D : Le fait que nous allons vers de nouvelles fréquences et
vibrations ?
A : C’est exact. Avez-vous des questions ?
D : On m’a donné beaucoup d’informations, sur le fait que tout
s’accélérait, et que les vibrations et fréquences de notre dimension
dans son ensemble étaient en train de changer. Est-ce correct ?
A : Des turbulences, beaucoup de turbulences arrivent très
bientôt. Et il est nécessaire d’être bien ancré. De grands
chamboulements. Votre stabilité, ainsi que celle de ceux qui sont ici,
sera nécessaire, parce que les gens seront perdus, confus et en
souffrance. Comprenez-vous ?
D : Par turbulences entendez-vous les changements terrestres
plus violents qui se sont produits ?
A : Les situations provoquées par des humains et celles
provoquées par les changements terrestres. Et l’arrivée de nouvelles
énergies et d’êtres que les humains ne sont pas habitués à voir. Cela
causera une grande part de chaos, seuls ceux qui seront dans la
compréhension de ce qui se trame garderont leur calme, et pourront
rassurer les personnes confuses. Rappelez-vous et soyez-y préparés,
parce qu’il est très simple de théoriser jusqu’à ce que la situation

474
devienne physique. Ensuite, le corps physique doit être préparé à
gérer les changements d’énergie et le choc qui accompagne le
processus de changement. C’est une chose que de sentir que vous
pouvez comprendre ce qui se passe. C’en est une autre que de se
trouver au cœur du chaos et de garder son calme quand c’est en
cours.
D : C’est difficile pour les humains, pas vrai ?
A : C’est difficile. Et c’est un domaine sur lequel il convient de
se concentrer et de s’exercer à l’époque actuelle, parce que c’est
dans le physique que vous aidez. Il y a d’autres niveaux qui aident,
mais vous, vous êtes dans le physique tout comme elle, et les autres
êtres. Alors, dans le physique, ils pourront transmettre ce calme qui
sera nécessaire pendant ces temps de chaos.
D : Mais nous écouteront-ils ?
A : Ce n’est pas à vous d’en décider. C’est à vous de vous
assurer que vous possédez l’énergie de tranquillité et d’ancrage pour
ceux qui veulent vous écouter. Rien que ceci exige un gros travail dans
le physique pour maintenir en place ces énergies, parce que c’est ce
que vous êtes venus faire. Anne y est très entrainée parce que ce
qu’elle a vécu a exigé d’elle qu’elle garde un niveau de calme au
milieu de la folie ambiante.

Anne avait connu une enfance auprès de parents abusifs et


instables, puis un mariage chaotique.

A : C’était un bon terrain d’entrainement pour elle, si bien que,


quand le moment sera venu, il ne lui sera pas difficile de maintenir
ce calme dans le physique. Comprenez-vous ?
D : Oui, tout à fait. On m’a dit que ces changements allaient
produire une division en deux Terres. L’ancienne et la nouvelle Terre,
lorsque les vibrations et les fréquences augmenteront. Est-ce exact ?
A : C’est exact. Il y a un autre monde, si vous voulez, où
certaines âmes vont rester ou choisiront d’y vivre après les
changements.
D : Vous parlez de rester sur l’ancienne Terre ?
A : Oui, avec le monde qui maintiendra ce niveau vibratoire
auquel ils souhaitent rester, et c’est là qu’ils demeureront, ou là qu’ils
iront. Mais les nouvelles énergies ne seront viables que pour ceux qui
auront travaillé à élever leur propre énergie jusqu’à cette vibration.
D : Mais les turbulences dont vous avez parlé, auront-elles lieu

475
sur l’ancienne Terre ?
A : C’est maintenant, pendant que nous traversons ces
changements. Le moment de la période de transformation est pour
dans quelques années, et le résultat en a été annoncé par de
nombreux prophètes. Je n’ai pas grand-chose à ajouter à cela, à part
que ceux qui sont ici maintenant devront se souvenir du rôle
important qu’ils jouent dans le physique avant que les changements
ne se produisent, ou avant les derniers changements. Au cœur de ce
processus existe la nécessité pour ceux qui sont ici d’apporter leur
aide. De se mettre en rang, si vous voulez, comme s’ils étaient des
soldats. Il est temps pour eux de se montrer et d’être conscients qu’ils
ont été appelés pour être très présents et prêts. Ils devront rester
centrés, parce qu’il pourrait y avoir des situations où l’âme se
trouverait à un point crucial où elle aurait à choisir l’un ou l’autre bord,
au niveau vibratoire. Et, à ce moment-là, vous pourriez faire la
différence.
D : Que voulez-vous dire par l’un ou l’autre bord ?
A : Leur croissance spirituelle peut être dans une zone grise où
ils pourraient se qualifier pour s’élever à une vibration supérieure, si
seulement ils ont le courage de faire le bond. Ou alors, ils peuvent
choisir de ne pas le faire, et ce sera leur choix. Mais votre rôle, si vous
gardez votre énergie, peut être crucial pour quelqu’un dans cette
situation, parce que vous pourriez être la main tendue pour les aider
à faire le saut.
D : Faire le saut vers la vibration supérieure. (Oui) Mais la
vibration supérieure, la nouvelle Terre, ne connaitra pas ces
turbulences ? (Non) On dirait que nous sommes dès maintenant dans
cette partie qui expérimente les turbulences.
A : Ce n’est que le début. Cela a commencé, mais le chaos n’a
pas encore commencé. Le chaos, la folie des gens qui errent dans
une totale confusion, parce que leurs illusions ont volé en éclats. Ce
sera le temps de tester la force nécessaire requise par ceux d’entre
vous qui sont ici pour aider dans ce processus. Il y aura un temps où
les gens erreront de par les rues, confus et effrayés, un peu comme
avec l’ouragan en Louisiane.
D : C’est à cela que je pensais, aux tsunamis et aux ouragans.
A : Mais cela multiplié à l’échelle mondiale dans la plupart des
villes, est un tout autre scénario.
D : Y aura-t-il d’autres désastres de ce genre dans beaucoup de
villes ?

476
A : Certains auront des causes naturelles, et d’autres seront
provoqués par les personnes au pouvoir qui s’efforcent de maintenir
les choses comme elles sont. Ils sont au courant des changements.
Ils refusent de l’accepter. C’est comme un enfant qui ne veut pas
entendre la vérité. Et ils refusent d’admettre que leur temps est
terminé. Alors, ils continuent à s’accrocher à ces modes et sèmeront
encore plus de confusion. Ils pensent qu’ils sont capables de ralentir
le processus et de maintenir un bas niveau de vibration en
maintenant la peur en surface.
D : Ils essaient d’instiller la peur chez les gens.
A : La peur a toujours été dans les gens, parce que c’est ainsi
que la plupart, si ce n’est toutes les sociétés de ce monde, ont
fonctionné depuis très longtemps. La peur est la manière qui leur a
permis de garder le pouvoir, et presque chaque personne dans ce
monde connait la peur. Il existe différents niveaux de peur, mais ces
changements et la technologie qui a permis à chacun de
communiquer librement, ont causé de grandes préoccupations à
ceux qui gouvernent, parce que maintenant la peur disparait.
Beaucoup de choses qui se passent, même les catastrophes,
agissent comme un catalyseur pour faire sortir la peur afin de la
traiter. C’est donc un nettoyage en quelque sorte. Mais les
gouvernants ne veulent pas de ce processus et ils préfèrent maintenir
un niveau de peur en-dessous de la surface, si vous voulez. Et comme
un enfant désespéré, ils essaient toutes les tactiques qui leur
viennent à l’esprit en ce moment pour ne pas laisser cette peur se
dissiper, parce que c’est ce qui est en train d’arriver. La peur se
dissipe malgré ce que semble indiquer les choses en surface.
D : Les gens commencent à penser par eux-mêmes.
A : Oui. Ils se confrontent à leurs propres démons, si vous
voulez, parce que la vie les emmène là où ils doivent voir des choses
qu’en d’autres temps ils n’avaient pas à affronter. C’est pourquoi,
leurs peurs, même si elles sont très présentes, remontent pour le
moins à la surface, alors qu’auparavant, ce n’était pas le cas. C’est
donc bien un nettoyage qui, à mesure qu’il se poursuit, ne fera que
les libérer de plus en plus, et ceux qui contrôlent le pouvoir sont très
au courant de ceci. Ils veulent ralentir le processus, pensant qu’il y
aurait peut-être un moyen de l’empêcher. Alors ils vont pousser les
choses à l’extrême jusqu’à ce que la situation devienne très difficile
à vivre. Et beaucoup de gens ne seront pas préparés pour ces
extrêmes vers lesquels ils nous poussent.

477
D : La guerre est-elle l’une de ces choses ?
A : La guerre, absolument, les guerres, et aussi leurs maladies
avec lesquelles ils veulent effrayer les gens.
D : Ces maladies ne sont pas réellement là, ou si ?
A : Elles peuvent l’être si les gens choisissent à ces énergies
d’entrer dans leur corps. Mais pour la plupart, elles ne sont que dans
les champs énergétiques. Et comme tout le reste dont il est question,
ou qui est en réflexion, cela peut devenir réalité dans le physique.
D : Oui, si suffisamment de gens l’acceptent comme leur réalité.
A : Mais les maladies sont exagérées et ne sont pas les
épidémies telles qu’on veut nous le faire croire. Les médias et les
films vous montrent leur désespoir en persistant à présenter aux
masses des informations qui sont complètement négatives et
fondées sur la peur. Des sujets comme le meurtre, la mort et la
trahison, ou encore les agressions, maintiennent la conscience
focalisée sur ces sujets, alors que les médias pourraient choisir de
montrer des images positives d’espoir et d’inspiration. Mais
néanmoins, il y a suffisamment de ces messages positifs qui sont
diffusés à l’heure actuelle qui, comme un effet domino, ne sont plus
arrêtables.
D : Une autre peur que le gouvernement essaie de favoriser est
le terrorisme.
A : Oui. Ce n’est qu’un autre outil, comme les maladies, pour
trouver des excuses, pour donner aux gens une raison d’avoir peur et
de ne pas s’unir, mais au contraire, de faire confiance au
gouvernement pour la résolution de leurs problèmes. Ce sont des
problèmes imaginaires, et dans le subconscient, beaucoup de gens
en prennent conscience. Ils n’y croient plus, même si beaucoup sont
encore dans les masses (inconscientes). Mais au niveau de leur
subconscient, ils commencent à s’éveiller, et le pouvoir le sait. C’est
la raison pour laquelle ils recourent à des histoires ridicules que seuls
ceux qui veulent croire, croient, parce que n’importe qui ayant l’esprit
logique et du bon sens n’y croirait pas.
D : Oui, tous ceux qui pensent par eux-mêmes.
A : Ainsi, c’est l’opportunité pour les masses de choisir, parce
qu’elles sont poussées à bout. Elles sont, de cette manière, en train
de servir une cause, en poussant à bout, pour que chacun fasse un
choix, parce que ceci est le temps de faire un choix. Ce n’est plus le
temps de la position intermédiaire et de la neutralité.
D : Vous avez dit plus tôt que nous serions là lorsque le chaos

478
éclaterait. Sera-t-il causé par beaucoup de ces désastres ?
A : Les désastres et l’effondrement des structures
gouvernementales. Et l’effondrement du filet de sécurité par lequel
beaucoup de gens se sentent protégés. Comme leur sécurité sociale,
leurs salaires, leurs emplois et leurs croyances religieuses. En
particulier si et quand des vaisseaux et/ou d’autres choses de ce
genre commenceront à faire partie de la conscience à laquelle
beaucoup ne sont pas préparés. C’est pourquoi, ils pourront errer
choqués et confus, ne sachant pas ce qui est réel ou non. – La
structure du gouvernement s’effrite, et s’effondrera même dans un
chaos total. Comme un effet domino, comme un émiettement.
D : Si les vaisseaux arrivent, quel serait le but de leur arrivée ?
A : Ils sont toujours là. C’est simplement le moment pour eux
de devenir visibles quand les permissions seront accordées, parce
que c’est une époque, non seulement de libre arbitre comme à
présent, mais aussi le temps où d’autres vont réclamer leur place
dans le nouveau monde. Pas seulement les humains, mais d’autres
qui appartiennent également à ce monde, mais qui sont dans une
vibration différente. Alors d’une part, ce n’est pas qu’ils choisissent
de devenir visibles, mais que les énergies les rendent visibles.
D : Je sais qu’ils sont là. J’ai travaillé avec eux. Je sais qu’ils
sont positifs. Je n’ai jamais eu de problèmes avec eux.
A : Mais en devenant visibles et en faisant partie de la
conscience des gens, avec les gouvernements qui s’écrouleront, le
chaos, et les catastrophes naturelles, vous verrez comment la
majorité des gens seront complètement sous le choc. Et leurs
religions et leur idée d’une vie structurée sera anéantie. Ils n’auront
alors plus rien à quoi s’accrocher. Cela provoque énormément de
peur pour ceux qui ne sont jamais sortis de chez eux. La peur pourrait
conduire à la folie, la schizophrénie, ou d’autres réactions de ce type.
Et c’est à ce moment-là, ce genre de réaction, où les gens seront les
plus vulnérables, où vous serez le plus utile.
D : Alors d’autres, comme moi et Anne, feront partie de ceux
qui sont là pour aider ?
A : Ceux qui sont préparés à voir ces changements et qui ne se
morfondront pas de peur, seront les piliers sur lesquels les autres
s’appuieront quand rien n’aura plus de sens pour eux. Cela ne veut
pas dire que vous leur fournirez la vérité, cela veut simplement dire
que vous ne vous effondrerez pas comme eux.
D : Parce que, je me disais, que pouvons-nous faire si tout le

479
monde est dans le chaos ?
A : Quand vous ne perdez l’esprit et que vous êtes calmes, ce
que vous faites importe peu. Les gens verront cela en vous, et ils
chercheront cela en vous, parce qu’ils ne sauront pas quoi faire de ce
qu’ils verront. Et vous non plus, vous pourrez ne pas savoir quoi faire
de ce que vous verrez, mais vous y avez été préparés. En
conséquence, vous saurez et aurez une certaine confiance dans le
fait que tout ira bien. Vous n’êtes pas fou.
D : Alors que les autres n’auront aucune préparation.
A : Exact.
D : Vous savez que j’ai eu de très nombreuses personnes qui
sont venues me voir ces deux dernières années, qui sont soit des
thérapeutes, ou à qui leur subconscient a dit qu’ils deviendront des
thérapeutes. Nous nous demandons sans arrêt pourquoi le monde
aurait besoin d’autant de thérapeutes ?
A : Connaissez-vous la population de votre planète ?
D : Oui, elle est plutôt importante.
A : C’est peut-être l’une des raisons. C’est aussi une époque
qui est très précieuse pour de nombreuses âmes, par l’apprentissage
offert, car c’est une époque particulière que cette planète n’a pas
encore connue. C'est donc l'occasion de faire l'expérience d'un
voyage de l'âme unique en son genre. Et c'est une occasion de
s'élever au niveau de l'âme, sur le plan de l'expérience, en raison des
défis que cela représente. Beaucoup d’âmes évoluées sont donc
intéressées par cette opportunité pour elles-mêmes.
D : Je me disais que si les structures devaient s’effondrer, la
profession médicale serait certainement l’une d’entre elles. Peut-
être serait-ce là une raison d’avoir des guérisseurs qui se servent de
l’énergie et de thérapies naturelles.
A : Un temps viendra où l’énergie sera suffisamment élevée
pour que la maladie ne soit plus comme à ce jour. Et bien que l’aide
de ces thérapeutes soit véritablement nécessaire, il viendra un jour
où ces maladies n’existeront plus. La nécessité de soins n’est que
temporaire. Les thérapeutes soigneront là où ce sera nécessaire. S’il
n’y a pas d’hôpitaux, parce que tout le monde aura quitté la ville, par
exemple, ou si elle a été noyée (fait-elle référence à la ville inondée ?),
alors des guérisseurs seront disponibles pour aider. Mais ce n’est pas
la seule raison de leur présence ici. Ils sont ici pour leur propre
apprentissage, car leur propre âme est intéressée par l’expérience de
ce changement de dimension.

480
D : C’est pourquoi nous avons tous choisi d’être ici à cette
époque ?
A : Une importante raison.
D : On m’a également dit que notre ADN serait modifié pour
que nous puissions nous adapter à ces changements. Est-ce vrai ?
A : Il y a de nombreux groupes qui participent à l’accélération
des énergies, et ils ont leur propre technologie. De notre point de vue,
nous dirions qu’à travers l’infusion de vibrations supérieures sur la
planète, cela se répercute sur les gens. Ce n’est donc pas leur ADN
qui a été ajusté, du moins, selon notre point de vue. Ce sont les
vibrations plus élevées qui affectent de manière naturelle leur ADN,
qui est dormant dans certaines zones. Il s’en trouve par conséquent
activé.
D : J’ai entendu dire que c’est la raison de nombreux
symptômes physiques que connaissent les gens en ce moment.
A : Des zones de blocage dans le corps, qui peuvent être soit
des problèmes karmiques, soit leurs propres maladies provoquées
par un manque d’autodiscipline dans leurs habitudes alimentaires ou
autres, indépendamment de la cause de la maladie. Mais il y a des
zones de blocages qui sont ramenées en surface avec ces nouvelles
énergies, alors qu’auparavant, elles seraient restées latentes. C’est
ramené à la surface tout comme les questions karmiques sont
ramenées à la surface. Ces énergies forcent ces régions à gérer la
négativité sombre pour que l’énergie puisse circuler librement, et ces
blocages doivent donc être résolus. Pour que ceci arrive, les
problèmes provoquant ces maladies doivent être traités, ce qui
requiert un certain niveau de participation des gens qui souffrent. Et
c’est à eux qu’il revient de traiter ces choses ou pas.
D : Ce que j’ai entendu, c’est que beaucoup de ces symptômes
physiques que connaissent les gens sont provoqués par le
changement vibratoire et que le corps humain doit s’y adapter.
A : C’est juste.
D : Si le chaos appartient à l’ancien monde, cela arrivera-t-il
aux deux mondes en même temps qu’ils se sépareront ? Je ne sais
pas si je m’exprime correctement. La nouvelle Terre est supposée
aller dans une nouvelle vibration et une nouvelle dimension. Et on me
l’a décrit comme une séparation en deux mondes. Cela a-t-il un sens ?
A : Il existe plusieurs théories. Selon la perspective, c’est une
question de vibration énergétique. Une vibration est visible, et
certaines autres vibrations ne sont pas visibles l’une pour l’autre.

481
C’est pourquoi, si une vibration – la vibration plus basse ou plus lente
– demeure, ce n’est pas que cela devient un monde séparé, c’est
qu’il n’est tout simplement plus visible. C’est plutôt le nouveau
monde qui se sépare en raison de la vibration plus élevée.
D : Mais dans le nouveau monde, les choses sont différentes
de l’ancien monde. Est-ce exact ? (Oui) Ils n’expérimenteront pas le
chaos ?
A : Non, le chaos concerne essentiellement l’effondrement des
systèmes de croyances. Le chaos est provoqué par le fait que les
systèmes de croyances seront mis à l’épreuve et démolis pour
repartir d’une feuille complètement blanche, une table rase. Et pour
beaucoup, ceci est le chaos. Ceux qui iront dans le nouveau monde
n’ont pas de problèmes avec ces nouveaux systèmes de croyances,
et ils n’auront plus à lutter comme ces derniers luttent maintenant. Il
ne s’agit pas d’une transformation où les gens deviennent
subitement ce qu’ils ne sont pas. Ce sont simplement les
changements. C'est soit que les gens peuvent s’en écarter, ou pas.
D : C’est ce que j’ai essayé de comprendre. On m’a dit que le
nouveau monde serait magnifique, que nous n’aurions pas ces
problèmes. Et ils ont dit de ne pas regarder en arrière car on ne veut
pas voir ce qui arrive à l’ancien monde.
A : Il s'agit essentiellement d'un moyen de dissuasion de
regarder en arrière. Ce n’est pas que vous ne pouvez pas le faire,
c’est simplement que vous ne pouvez pas modifier le choix des gens.
Et donc, si vous regardez derrière vous et que cela vous fait de la
peine, cela ne fait que vous ralentir.
D : Mais vous avez dit que vous étiez supposé vous impliquer
avec ces personnes.
A : Nous sommes ici pendant l’époque du changement. Nous
sommes ici pour ancrer notre énergie. Ce n’est pas tant pour être
avec ceux d’une vibration plus élevée, car eux peuvent se débrouiller
seuls. Et ce n’est pas non plus pour ceux qui sont dans une négativité
profonde que nous devons être là. C’est pour ceux qui se retrouvent
au milieu de la tourmente, mais qui pourraient peut-être faire le bond,
c’est eux qui ont le plus besoin de notre aide.
D : Cela signifie-t-il que nous devons rester sur l’ancien monde
en tant que travailleurs ?
A : Vous ne resterez que jusqu’à ce qu’il soit temps pour vous
de partir. Et pendant le temps que vous resterez, vous pourrez
accomplir votre service. Quand il sera temps pour vous d’y aller, vous

482
le saurez, et ensuite vous ne serez plus disponibles pour ces derniers.
Ce n’est pas une question de : « Combien de temps devrais-je
rester ? » C’est une question à laquelle vous finirez par avoir une
réponse. Il est question de savoir quoi faire pendant que vous êtes là.
D : J’ai cru que nous nous séparerions de ceux qui vivront le
chaos. Que nous serions dans un monde beau et différent.
A : Pendant une période, au cours du processus de
transformation, il n’y aura pas nécessairement de séparation. Ce
n’est pas comme si d’un jour à l’autre, il y a un nouveau monde dont
vous faites partie, et un ancien monde qui s’en va. Il y a un processus.
À la fin les choses seront différentes. Mais au cours de ce court
processus, qui peut durer entre un mois et cinq ans, vous serez là car
vous en faites encore partie, tels que vous êtes maintenant. Vous en
faites partie, maintenant. Alors, tant que vous resterez là, votre tâche
est de maintenir l’énergie ancrée pour ceux qui sont dans la
confusion. Une fois que le vrai changement de dimension aura lieu,
vous ne pourrez pas rester là, même si vous le vouliez.
D : Ceux qui ont accru leurs vibrations avanceront.
A : Tout à fait.

Ceci apportait une réponse à une question qu’on m’avait posée


pendant une conférence dans l’Ashram des Bahamas. Une jeune
femme a dit qu’elle aimerait rester sur l’ancienne Terre pour aider
ceux qui resteront en arrière. Je lui ai dit que c’était noble, mais que
je ne pensais que cela arriverait. J’avais maintenant la réponse. C’est
une question de vibrations, et une fois que vos vibrations ont atteint
la bonne fréquence, vous allez simplement automatiquement au
niveau suivant. Comme ils l’ont dit : « Même si vous le vouliez, vous
ne pourriez pas. » Votre intention n’a pas d’importance. C’est une
force supérieure à nous.

D : Et ainsi, nous tentons d’aider ceux qui essaient encore de


se décider et de choisir ? (Oui) C’est pour cela que j’avais besoin de
clarification. Je l’ai entendu dire par tant de personnes, mais parfois
c’est un peu perturbant.
A : C’est perturbant du point de vue d’un humain.
D : Vous voyez donc d’autres turbulences arriver.
A : Oui, absolument. Ceci est le début, parce que ceux qui sont
au pouvoir sont pratiquement arrivés au bout de leurs stratégies. Ils
provoqueront beaucoup d’autres événements. Et d’autres encore

483
auront des causes naturelles. Le chaos sera donc beaucoup plus
vaste que ce que nous prévoyons dans des cas isolés. Mais bien sûr,
tout cela pourrait changer, car le futur n’est pas écrit.
D : On m’a dit que l’âge n’est plus très important.
A : L’âge est une illusion. Cela deviendra plus apparent à
mesure que nous progresserons dans le processus d’évolution.
D : J’ai également entendu dire que lorsque la transition se fera,
nous serons autorisés à emmener nos corps physiques si nous le
voulions. Est-ce exact ?
A : C’est exact, mais ce ne sera que pour une brève période. Il
y aura une autre transition dans la foulée.
D : Que se passera-t-il cette fois-là ?
A : L’humanité se transformera en énergie pure.
D : Ceux qui feront l’ascension.
A : Exact.
D : J’ai également entendu dire que tous ne feront pas la
transition.
A : Chacun en aura l’occasion. Ils pourront supporter cette
vibration, ou pas, ce sera au niveau individuel. Ils ne seront pas jugés.
C’est simplement que, soit ils supportent cette énergie, soit non. Mais
personne ne sera détruit comme les commentaires entendus. Ils
seront placés dans un espace approprié pour la vibration qu’ils
émettent.
D : Et c’est ce qu’ils veulent dire quand ils disent qu’ils resteront
en arrière.
A : Dans le plan de Dieu, tous retourneront vers Dieu.
D : Simplement à des intervalles différents.

Au cours d’une autre séance, je parlais au subconscient.

D : Vous dites toujours que les choses changent.


S : Ils accélèrent les changements, et vos scientifiques n’y
peuvent rien. Ce réchauffement climatique est dévastateur pour
l’écologie. Cela arrive bien plus vite que ce que disent vos
scientifiques.
D : Ils n’y croient pas réellement ?
S : Ils y croient, mais ils pensent que le danger est à des
décennies d’aujourd’hui. Ce n’est pas vrai, le danger est là ! Le
danger est à notre porte. Il y aura certains endroits sûrs aux États-

484
Unis.
D : Qu’est-ce qui provoque le réchauffement global ?
S : Vous le savez, les produits accélérants. Je veux dire les
aérosols, gaz, tout ce qui pollue l’environnement – la pollution de
l’environnement. C’est l’activité humaine. C’est pourquoi nos étés
sont si chauds. Et il y aura de plus en plus de tempêtes. Beaucoup,
beaucoup d’autres. Incroyable. Vous ne croirez pas ce qui arrive. Les
côtes vont s’amuser. Les tempêtes et les tsunamis vont s’accélérer.
Le calendrier va changer.
D : Y avait-il un autre calendrier à l’origine ?
S : Oui. Il avance. C’est plus tôt que prévu. Malheureusement,
à cause de ce que fait l’humanité.

NIVEAUX, DIMENSIONS ET KARMA


Janet était venue faire sa séance avec une liste de questions.
Nous nous attendions à aller dans une vie passée pour trouver les
réponses. Mais au lieu de ça, elle est allée dans un magnifique
endroit éthérique qui ne paraissait pas terrestre.

J : Je vois des portes à double battants, et je les ouvre. J’entre,


et il y a là un escalier que je gravis. C’est une immense structure. À
l’intérieur, il y a cette immense salle couverte d’un dôme. Il y a là
beaucoup de lumière à présent. On ne la voit pas avant de
commencer à monter. Et il y a une place avec de la lumière au centre.
Il y a des sièges – comme si c’était un lieu où l’on reçoit des
informations ou pour s’entretenir avec quelqu’un. Mais quand vous y
entrez, il n’y a personne d’autre. Il n’y a pas foule. C’est comme si tout
le monde avait sa propre entrée s’il le voulait. Et maintenant j’y vois
un homme. Il m’apparait comme un magicien très terre à terre.
Pragmatique. Ses cheveux blancs sont coiffés en arrière. Il tient un
bâton et il sourit. Il dit : « Pour vous, j’ai revêtu l’un de mes costumes
les plus drôles. Ce n’est que pour le visuel. Alors, que cherchez-vous
à savoir ? »
D : Janet a de nombreuses questions. Êtes-vous d’accord que
nous vous les posions ?
J : Absolument. Le moment est venu.
D : Vous savez que j’amène beaucoup de gens, pas vrai ? (Oh,
oui !) Nous cherchons toujours des informations. D’habitude quand
485
nous nous servons de cette méthode, la personne entre dans des
vies passées.
J : Oh, oui ; mais elle n’a plus besoin de s’appesantir sur ces
choses-là désormais.
D : Au lieu de cela, elle est venue ici. Où sommes-nous ? Où est-
ce ?
J : Nous sommes dans un dôme qui contient des archives et
des lieux de réunion. C’est un lieu très sacré où les gens se
rencontrent et ont un endroit protégé pour discuter. Il s’agit d’un
temple interdimensionnel. C’est en réalité un bon endroit où les
dimensions peuvent se rencontrer, pour que les gens du plan
physique puissent rencontrer ceux des dimensions spirituelles. Le
mot spirituel a, bien sûr, des connotations, mais nous parlons de ceux
d’entre nous qui ne sont pas dans un corps physique.
D : C’est comme un lieu intermédiaire.
J : Oui, nous dirions interdimensionnel. Cela signifie que de
multiples dimensions peuvent se toucher et se rencontrer ici. C’est
donc un bon endroit pour se voir et boire une tassé de thé.
D : Tout en étant un lieu où nous pouvons obtenir des
informations. (Oui) Eh bien, Janet semble arrivée à présent à une
intersection très précise de sa vie.
J : Elle a connu de nombreux carrefours dans sa vie. Elle a vu
beaucoup d’endroits comme celui-ci. Elle prendra la bonne décision.
D : Mais pour l’instant elle a besoin d’un peu d’aide.
J : Elle aimerait avoir un peu plus d’informations. Ceux du plan
physique le veulent toujours.

J’ai commencé à poser certaines de ses questions. Elles


concernaient son mariage et son mari, mais l’entité ne voulait pas
encore en parler. « Nous aimerions parler d’abord d’autres sujets. Elle
avait quelques autres questions. Pourriez-vous les poser en premier,
s’il vous plait ? Elles vont nous aider à lui apporter ce qu’elle veut
savoir. »

D : Elles sont toutes importantes parce qu’elle doit prendre une


décision. Mais, l’une des choses qu’elle aimerait savoir, si vous
pouvez le lui dire, concerne son histoire en général, ou l’histoire de
son âme.
J : Elle est allée et venue de nombreux endroits, et c’est l’une
des raisons pour lesquelles son travail est important. Elle est capable

486
d’accéder à des informations venant de multiples endroits, et à ces
parties de son âme qui ont vécu dans ces lieux, dans ces dimensions,
et ces vibrations. Elle doit les rapporter afin de servir plus de gens de
diverses structures cristallines, dirions-nous. Ils ont des vies
dimensionnelles multiples qui affectent ces structures cristallines.
Elle est capable de travailler dans toutes ces autres dimensions en
même temps. Et ceci permet à son travail de traverser les mondes de
manière plus rapide et plus aisée. Elle doit donc rassembler ces
autres parties d’elle-même et continuer à les faire intervenir, pour
pouvoir faire ce travail. Elle doit être capable d’accéder à ces lieux.
D : C’est ce qu’on m’a dit. Nous ne sommes pas simplement
cet individu. Nous sommes en fait – des éclats, pourrait-on dire – ou
des facettes ? Ces mots conviendraient-ils ?
J : Oui, vous avez de nombreuses expériences. Elle prend de
plus en plus conscience de ces autres lieux. Et ceci est un processus
que peuvent traverser de nombreux humains. Ils viennent dans un
lieu où ils sont capables de voir ce processus s’accomplir pour eux.
Mais pas avant qu’ils y soient prêts, et puissent gérer toutes ces
multiples vibrations avec leur corps physique. C’est pourquoi la
méditation est si importante, parce qu’elle élève une vibration pour
gérer des énergies plus fortes, et davantage d’énergies multicouches
qui sont constituées de vibrations variées, et ces personnes peuvent
travailler avec ces dernières. C’est comme de travailler sur les autres
plans dans les multiples dimensions tout en même temps. Le travail
de géométrie sacrée fait entrer ces parties de l'âme par millions. Et
c’est ce qui lui arrive. Cela la rendra – puissante est un terme si
galvaudé – mais la rendra plus puissante, dans le sens où elle peut
voyager et être, consciemment, dans plusieurs dimensions en même
temps. Au fur et à mesure, nous lui ferons davantage prendre
conscience de celles-ci. Elle reçoit ce qu’elle peut gérer pour l’instant.
Elle a reçu quelques nouveaux outils qui vont l’aider à devenir de plus
en consciente et à avoir moins peur de ces autres dimensions et de
ce qui s’y trouve, parce qu’une plus grande partie de son travail se
fera dans des royaumes auxquels peu de gens ont accès.
D : Pouvez-vous nous donner une idée de quel genre de
royaumes il s’agit ?
J : Ce sont vraiment des royaumes qui sont difficiles à regarder
et à voir, car ils sont difficiles à supporter pour les émotions humaines.
Les gens ont une perception et un jugement au sujet de ce qu’ils
voient et en prennent peur. Les humains ne s’en sortent pas très bien

487
avec ce qui est différent, quand ce n’est pas une chose qui leur est
familière. S’ils savent à peine comment se comporter avec des
personnes d’autres races et religions, comment vont-ils se comporter
avec des gens ayant un museau, des dents et de multiples bras et
têtes. Et toutes ces créatures mythiques au sujet desquelles ils
écrivent, et que nous lisons ? Il y a une raison pour laquelle on a écrit
sur elles. Quelqu’un les a vues, généralement à un certain niveau,
dans ce qu’il se rappelle d’un rêve ou d’un souvenir. Il y a eu accès
d’une certaine façon.
D : S’agit-il de créatures physiques ?
J : Si vous demandez si elles existent vraiment, la réponse est
oui. Elles peuvent réellement affecter les dimensions physiques, mais
il y a peu de gens qui les voient. Et parfois, il y a des protecteurs dans
diverses dimensions, dont beaucoup de personnes ne savent rien,
qui protègent la planète et sa population de certaines de ces
dimensions qui sont inappropriées pour l’âme de groupe, ou l’âme de
l’humanité à ce moment-là. Mais il existe un groupe de personnes qui
possèdent des capacités dans leur âme pour les aider dans cette
tâche. Et il est devenu nécessaire pour aider l’humanité de faire le
changement de dimension qui doit être fait. Le monde est
profondément dans le besoin en ce moment. Il n’y a pas
suffisamment de Serviteurs à pouvoir faire ce travail. Ce n’est pas le
chemin de l’âme de n’importe qui de faire ce travail en ce moment,
mais c’est nécessaire parce que cela ouvre la planète, la libérant pour
que d’autres énergies puissent venir. Pour la Terre elle-même, son
prochain objectif, est la prochaine étape sur son chemin spirituel. Et
cela a si mal tourné ici sur la planète, qu'il y a une grande détresse
sur ce que l'humanité traverse, et ce que la Terre elle-même a
traversé. Il faut par conséquent que des changements aient lieu. Et
ces changements impliqueraient de supprimer certaines
interférences sur les autres plans, et de véritablement protéger le
travail. Cela devrait être plutôt rassurant pour ceux qui entendent cela.
Le fait que, n’est-ce pas merveilleux, nous ne faisons pas tous la
même chose ?
D : Tous font des choses différentes, mais ils n’en sont pas
conscients.
J : Et tous sont nécessaires. Dans les rêves, parfois, lorsque le
flux de conscience se développe par le travail de méditation, ils
prennent de plus en plus conscience du travail. Et ces gens, y compris
cette personne-ci, savent quand elles se réveillent qu’elles ont

488
nettoyé les autres plans. Et elles reviennent dans leur corps, et
doivent continuer à nettoyer, pour leur sécurité et la sécurité de leur
famille et de leur ville. Cela aidera à soulager le fardeau de l’humanité
et de la Terre. Et tous ces autres travailleurs de lumière qui font
d’autres choses. C’est à multiples facettes. De plus en plus de gens
découvrent que cela fait partie de leur travail et nécessaire pour aider.
Ce n’est pas pour tout le monde, parce que cela ne les servirait pas
tout simplement. Vous ne feriez pas de l’algèbre avec quelqu’un qui
n’a pas appris les bases des mathématiques. Cela ne marcherait pas,
parce qu’il n’en est pas là. Le pouvoir doit venir de l’intérieur, et c’est
de là que vient la croissance spirituelle et le travail, en étant un
étudiant ou disciple spirituel assidu. Cela fait tout la différence.
D : Ces personnes doivent préparer leur esprit et leur corps ?
J : Exactement. C’est ce que nous essayons de faire
comprendre. Il y a tant de travail qui se fait doucement, calmement
et en silence dans les autres royaumes. Et ils le comprennent parce
que nous l’avons également fait pour eux – nous les avons protégés.
Il a fallu qu'ils le méritent dans une certaine mesure. Mais nous
surveillons également ces travailleurs qui peuvent monter à bord. Il y
a toujours plus de travail à faire que le temps que nous semblons
avoir pour le faire. Vous en êtes bien consciente j’en suis sûre.
D : Vous avez dit que ceci devait être résolu en préparation des
changements qui se produisaient sur Terre ?
J : Oui, cela va aider la Terre, oui. Cela va aider l’humanité à
faire en sorte que ce soit vraiment les humains qui récoltent leur
propre karma. Il y a donc eu du travail avec le Conseil Galactique et
ceux des autres royaumes, ainsi qu’avec d’autres êtres et formes de
vie. Pour une partie, vous ne pouvez pas dire à certaines personnes
qu’elles ne sont pas les seules formes de vie qui existent. Elles ne le
comprennent pas. Ce qui se passe normalement, c’est que la
croissance spirituelle d’une personne atteint en général un moment
où elle peut le gérer. Jusque-là ils sont comme des bébés et sont
protégés. Ils n’ont pas besoin de tout savoir. Et ce n’est pas à eux de
le faire, donc tout ira bien.
D : C’est ce qu’on m’a dit au début de mon travail, que toutes
mes questions n’auraient pas de réponse parce que certaines
informations sont un poison plutôt qu’un remède.
J : Oui, cela ne peut pas être fait trop tôt.
D : Les gens ne le comprendraient pas. Ils ne pourraient pas le
gérer.

489
J : Oui, c’est exact. Il faut qu’il y ait suffisamment d’individus
sur une planète à une époque donnée de la croissance des humains
pour que certaines choses soient facilitées. C'est leur travail en tant
qu'âme, et ensuite c'est leur tâche de le transmettre parce qu'ils ont
bénéficié à l'humanité à un niveau qu’elle ne connaîtra jamais. Ainsi,
c’est chacun son tour. Il n’existe pas un maitre qui ne soit passé par
un processus similaire d’aider le groupe avec lequel il a commencé.
L’humanité est à un moment où elle a besoin de beaucoup de
Serviteurs. C’est de cela qu’il s’agit. Mais chacun ne sert pas avec la
même capacité, ou parfois ne le sait même pas. Il y a tellement de
gens qui ne sont pas au courant de toutes les vies qu’ils ont touchées
par leur bon travail, par leurs bonnes paroles, leur bonne volonté et
leurs actes. Les actes de toutes les personnes sont très importants.
Et nous en revenons à l’importance de l’individu de pratiquer la
méditation et le renforcement de leur corps autant que possible, en
mangeant de bons aliments et en nourrissant leur esprit, en étant
avec des personnes ayant un bon cœur et de bonnes vibrations. Et la
protection – il ne serait pas nécessaire d’avoir une protection si tout
était rose dans ce monde ! – Le karma de Janet est de surmonter le
traumatisme de ce que les gens lui ont fait dans d’autres vies, de
l’affronter une nouvelle fois et d’en ressortir mieux pour y survivre.
Très souvent, c’est ça le karma. Si vous y prêtez attention, il y a un
modèle. Ce n’est pas toujours l’un qui fait quelque chose à l’autre et
vice versa. Il s’agit de faire face au même tyran et de dire : « Cette
fois-ci tu ne m’écraseras pas. » Et ce n’est pas une lutte de pouvoir. Il
s’agit de la croissance dans la personne qui surmonte la peur, qui est
immense parce que la mort était parfois horrible. Ensuite, il y a des
émotions multiples au sujet de l’autorité, du pouvoir, de la
responsabilité, de l’abus et de la corruption. Tout cela est roulé en
boule et doit être surmonté. Et bien sûr, le corps, les émotions et
l’esprit ne peuvent en supporter qu’une partie à la fois, sinon cela
cause des dégâts. Ainsi, la personne doit faire face à ceci une
nouvelle fois, et le traverser en étant différent, plutôt que d’être
opprimée et blessée à nouveau de la même manière. C’est pourquoi
certaines personnes peuvent vivre vingt ou trente vies en revivant
toujours le même problème encore et encore. Parce que c’est le
même problème basé sur la peur, ou le même manque de confiance
qui s’est créé, et elles doivent travailler pour le surmonter parce que
c’était si traumatisant.
D : Et ceci doit être réglé avant de pouvoir progresser.

490
J : Parce que c’est là que se trouvent leurs capacités, oui. Et
elles se coupent donc d’une part d’elles-mêmes. Nous assassinons
les gens par nos paroles. Nous pouvons les blesser à tant de niveaux.
Il y a de la violence à condamner quelqu’un ou à le ridiculiser. C’est
une forme de violence. Le Maitre doit continuer à croître. Mais elles
doivent être dans un corps qui peut supporter ces énergies, et vous
devez bâtir ce corps. Et c’est pour cette raison que nous essayons de
passer le message aux gens qui veulent être guéris. Vous devez aider
à construire le véhicule qui permet d’être guéri. C’est un travail de
méditation, et de prendre soin de soi, de faire attention à
l’environnement, et à la façon dont vous vous exprimez, à la manière
d’agir, de parler et à ceux qui vous entourent ; toutes ces choses ont
un effet. Mais votre travail est de surveiller le corps, méditer et
prendre soin du corps. Ce sont tous des niveaux, des niveaux et
encore des niveaux. Nous avons plusieurs niveaux de peur. Vous
passez donc par tous ces niveaux de problèmes émotionnels et luttez
pour en sortir. Et, en tant qu’étudiant spirituel, vous les invitez. Elle a
fait des choses qui ont intentionnellement amené bon nombre des
choses qu’elle affronte parce qu’elle voulait les régler. Elle fait
vraiment une grosse poussée de croissance pour l’âme dans cette
vie.
D : Je sais que nous manifestons des choses dans notre vie,
que nous craignons, afin de pouvoir nous y confronter.
J : Exactement. Mais ensuite, nous ne sommes pas si heureux
de le faire. (Rire) Nous voulons blâmer quelqu’un d’autre. Et ainsi, le
chemin de son âme, une fois démarré, c’est comme pour la
méditation, vous ne pouvez plus vous arrêter. Et si vous vous arrêtez,
vous vous retrouvez bloqués parce que vous voulez continuer à
grandir encore et régler ces problèmes.

Une question subsidiaire :

Q : Quand les changements prédits se produiront sur notre


planète, comment cela va-t-il affecter les univers parallèles ou
interpénétrants ?
S : Il y aura ces expériences à ce niveau particulier qui seront
vécues sur ce plan. Toutefois, l’expérience dans son ensemble sera
partagée à un niveau beaucoup plus profond. Au niveau d’une race, 27

27
NDÉ : Elle parle ici de la race humaine dans son ensemble.
491
ainsi qu’à un niveau plus profond : le niveau de l’Univers. De sorte
que même maintenant, des expériences sur d’autres planètes et
dans d’autres régions de votre Univers sont partagées à un aspect
plus profond de vous-même. Un niveau de vous-même qui est un peu
plus haut sur l’échelle. Quand – et ceci à nouveau sur un plan
individuel – chacun d’entre vous fera cette transition, ce que chacun
devra finalement expérimenter, alors vous verrez qu’il y en a d’autres
sur d’autres plans qui ont expérimenté des transitions similaires. Ils
seront capables de vous offrir leurs encouragements et leur énergie,
de telle sorte que vous serez soutenus dans toutes les démarches
dont vous aurez besoin.

492
Chapitre 31

Ceux Qui Restent En Arrière

Dans le chapitre 28, « La Destruction d’une Planète », j’ai


raconté l’histoire d’un individu qui était nouveau sur Terre et qui a dit
qu’il n’était envoyé sur Terre que pendant les époques cruciales. Ce
qui suit vient du même genre d’individu.

D : Pourquoi Jean a-t-elle décidé de revenir à l’époque actuelle ?


Vous avez dit qu’elle était déjà venue ici à d’autres moments pivots
dans l’histoire de la Terre.
J : Cette fois-ci c’est le pompon. (Rire) Cette fois-ci c’est le grand
moment. Cela se passe maintenant. Et beaucoup se souviennent de
qui ils sont réellement, et sont contactés. Les nouveaux enfants
viennent, et elle aime les enfants. Elle aide donc d’autres personnes
à équilibrer les énergies. C’est être une passerelle. Faire entrer les
énergies maintenant. Vous êtes une passerelle. Bien sûr que vous
l’êtes. Il y a donc ceux parmi vous qui sont venus ici pour aider à faire
passer l’information, pour être les ambassadeurs.
D : Pour aider ces gens à s’éveiller à qui ils sont ?
J : Absolument. Et à aller bien, à accepter tous ceux qui ont des
expériences qu'ils ont rangées dans un coin. C’est un grand moment
sur votre planète, parce que cette fois-ci c’est la bonne. C’est là où
vous, en tant que planète, vous vous éveillez du rêve de croire que
vous êtes seuls. Que vous êtes tout ce qui existe. Votre Terre évolue.
Vous évoluez tous. Tous les yeux sont braqués sur la Terre maintenant.
C’est le grand moment. Beaucoup se sont battus pour être ici. Même
les enfants qui ne sont venus que pour quelques heures. Vous
arborerez tous le badge de votre présence ici.
D : Même pour quelques heures ?
J : Absolument. Pour avoir été sur cette planète à une époque
où a lieu ce genre d’évolution. Aucune planète n’a jamais évolué de
cette façon auparavant, c’est un fait unique. Si vous aviez la
possibilité de porter une identification pour le fait d’avoir été sur une
planète qui sera connu à travers tout le multivers, même si vous ne
pouviez être là que pour quelques heures, vous diriez : « J’étais sur

493
Terre au moment de l’évolution. » Pourquoi pas ?
D : Est-ce ce que moi j’appelle la nouvelle Terre ? (Oui) Le fait
qu’il va y en avoir une ancienne et une nouvelle, puis une séparation.
(Oui) Et que certains ne suivront pas l’évolution. (Oui. Oui.) J’essaie
encore de le comprendre.
J : C’est difficile pour beaucoup d’humains de comprendre ce
concept.
D : J’essaie encore de le clarifier pour moi-même, afin de
pouvoir l’expliquer à d’autres gens.
J : D’accord. Nous allons vous donner cette pièce d’information.
Pour ceux qui choisissent de rester dans le karma, ils devront vivre
quelque part pour le résorber. Alors, resteront-ils sur l’ancienne Terre ?
Seront-ils emmenés sur une autre planète ailleurs ? Non, ils resteront
où ils ont été créés.
D : Je vois. Et ces personnes seront celles qui ne poursuivront
pas l’évolution ?
J : Pas cette fois-ci. Non. Pour finir, oui, mais pas à cette époque.
Mais ce sera très difficile.
D : Ainsi, l’ancienne Terre continuera à exister ?
J : Oui. Celle-ci.
D : Les gens de l’ancienne Terre seront-ils au courant qu’il s’est
passé quelque chose quand l’évolution se produira ?
J : Bien. Nous allons vous ramener au temps de l’Atlantide.
Dans votre histoire, l’Atlantide a connu plusieurs destructions et les
gens ont perçu la mort des autres personnes.
D : Vous voulez dire qu’il y a eu plus d’une destruction ?

Cela confirme les informations que j’ai reçues au sujet de


multiples civilisations avancées qui ont été détruites de différentes
manières cataclysmiques. Je n’étais jamais sûre si cela se référait à
différentes civilisations qui avaient atteint un seuil élevé de
développement, ou si la chute de l’Atlantide s’était produite par
étapes.

J : Oui. Il y a eu une Atlantide qui a survécu, et qui existe dans


le temps et l’espace. Et donc, selon cette perspective, l’Atlantide
existe à présent dans une autre dimension. Il y aura donc ceux qui
seront sur l’ancienne Terre qui vont le vivre, parce qu’ils ont peur de
la mort, de la destruction de la Terre et ils seront là. Dans leur esprit,
ils pourront penser que vous êtes tous morts ou disparus, peu

494
importe. Et de même, vous pouvez les penser disparus, mais quoi
qu’il en soit, ce seront deux expériences. Pensez alors à ceci comme
étant déjà actuel. L’orchestration pour créer cette expérience est
tellement plus grande que ce que l’humanité peut percevoir
actuellement. C’est une immense orchestration, qui ne se produit pas
seulement sur votre Terre, mais avec l’aide de tant de personnes.
Tant de personnes. Et aucune autre planète ne l’a jamais fait
auparavant.
D : On m’a dit que tout l’univers observait.
J : Plus que seulement cet univers. Il y a également ceux
d’autres univers qui regardent.
D : Parce qu’ils ont dit que ceci n’était encore jamais arrivé,
quand une planète toute entière se déplaçait vers une autre
dimension.
J : Jamais, non.
D : Il y a eu des groupes. J’ai entendu dire cela des Mayas. (Oui)
Mais ce n’était que de petits groupes. C’est la première fois qu’une
planète toute entière va le faire. C’est pour cela qu’ils m’ont dit que
c’est important.
J : C’est juste. Regardez également le fait qu’en tant que
conscience, vous voyez tout comme étant séparé. La conscience sur
cette planète a été créée d’une manière unique pour être capable de
s’expérimenter séparément. La plupart des races ne voient pas cela.
Indépendamment de là où vous vous trouvez, ils ne s’expérimentant
pas comme étant séparés de leur Source. Votre planète, si.
D : Alors, ceux qui font partie de la Fédération et qui travaillent
sur les vaisseaux, connaissent leur Source, et savent d’où ils
viennent ?
J : Bien sûr. Et ils vous aiment, vous les humains. Vous ne savez
même pas ce que vous avez fait. Ils reconnaissent qu’il existe des
comportements primitifs sur la planète, mais aussi le niveau auquel
vous êtes parvenus, compte tenu des restrictions imposées. C’est
incroyable. Votre capacité à aimer va loin. Votre capacité à craindre
va loin. C’est le pouvoir du contrôle qui maintient tout le monde dans
les problèmes. Encouragés par la peur.
D : Je sais que la Terre a été créée avec son libre arbitre. Mais
elle l’a aussi été avec l’idée de ne pas savoir que cela faisait partie
de la Source ?
J : Oui. C'était une construction intéressante de la conscience,
en ce sens qu'elle se sentait séparée. Où pourrait-il y avoir plus de

495
croissance que dans une situation où vous vous êtes en réalité vus
comme séparés de votre Source ?
D : Mais vous avez dit que les autres races savaient qu’elles
faisaient toutes parties de la Source.
J : Oui, en effet. Alors, peut-il y avoir une croissance plus grande
sur Terre ? Oui.
D : Si nous pensions que nous étions seuls, et avons ensuite
découvert tout cela par nous-mêmes.
J : Oui. Ils ont dû découvrir la vérité de qui ils étaient par eux-
mêmes. Oui.
D : Sans rien d’autre pour les aider. Je peux voir ce que vous
voulez dire.
J : Vous avez de la densité ici. Vous avez la beauté. Vous avez
les sens. Vous avez beaucoup de choses ici, mais vous avez aussi
l’absence de compréhension. Regardez où vous êtes.
D : Beaucoup de mes clients ont vécu des séances où ils sont
retournés à la Source. En voyant à quel point c’est magnifique ils ne
veulent plus en repartir.
J : Quand vous vous connectez à la Source, c’est la plus belle
des expériences. Quelle est votre question ? Ces séances sont-elles
pour qu’ils se reconnectent à cette Source ?
D : Oui. Pourquoi cela arrive-t-il ? Pour qu’ils sachent à quoi
cela ressemble, ou pour le leur rappeler ?
J : Pour ceux qui ont besoin de cette expérience, oui. Pour
certains, ce serait trop grand, et ils ne seraient pas capables
d’avancer. Ils partiraient dans la foulée. C’est différent pour chacun
d’entre vous. Chaque personne est différente en termes de ce qu’elle
peut ou ne peut pas expérimenter. Et ce que cela va déclencher dans
son subconscient, parce que chacun d’entre vous est une empreinte
unique et individuelle sur la planète. En réalité, il n’y a pas deux
personnes identiques. Pensez à quel point la maîtrise de cela est
géniale. Pensez à la beauté et au miracle d’une telle chose. Et il y a à
présent beaucoup d’entre vous, d’autres vies maintenant, qui
œuvrent de l’autre côté, et qui participent tous également. Vous
n’êtes jamais seuls, aucun d’entre vous ne l’est.
D : Nous devons redécouvrir d’où nous sommes venus et
pourquoi nous sommes ici. Mais il y avait une autre question que les
gens m’ont posée, et je pense que vous y avez partiellement répondu.
Que si certains sont pris et d’autres laissés, est-ce que ceux qui vont
dans le nouveau monde remarqueraient que les autres membres de

496
leur famille étaient partis ? Ce sont certaines des choses que j’essaie
encore de clarifier selon notre manière de penser. J’ai été capable de
l’expliquer aux gens.
J : Nous comprenons. Nous comprenons. Nous comprenons.
Nous vous donnerons cette explication. Nous espérons que cela
aidera. Les gens vont commencer à sortir de la vie des gens. Ils vont
commencer à remarquer qu’ils s’en vont. Assez rapidement
maintenant. En d’autres termes, les gens, les membres de la famille,
les personnes dont ils ont été proches, disparaissent tout simplement
du paysage. Cela se fera du jour au lendemain. Ainsi, au moment où
se produira le changement de dimension, certaines de ces personnes
auront déjà été éliminées de leur vie, se seront éloignés. Ils vont
simplement disparaitre. Ne plus être là. Un tel est parti là-bas, a quitté
la ville, a fait ceci. Comprenez-vous ?
D : Oui, mais nous pourrions aller à la police pour essayer de
trouver la personne, ou…
J : Cela ne se fera pas ainsi. Ce sont eux qui partiront, à une
certaine occasion, et installeront une distance, de plus en plus de
distance. Au moment où ceci arrivera réellement, la distance sera
déjà installée. N’avez-vous pas déjà perdu de vue certaines
personnes récemment ?
D : Oui. Bien sûr, il nous serait toujours possible de les
contacter s’il le fallait.
J : Oui, mais vous ne le ferez pas. C’est ce que nous voulons
dire. Vous ne les contacterez pas. Ce sera simplement un processus
naturel de distanciation. Les fréquences et les vibrations ne
correspondront plus, et c’est pourquoi, ces personnes vous sortiront
de l’esprit. Le besoin de les contacter n’existera plus.
D : Et cela veut dire qu’ils resteront soit avec l’ancienne Terre,
ou qu’ils iront sur la nouvelle ?
J : Dans certains cas, il y aura ceux qui sont déjà partis plus tôt,
et qui travaillent de l’autre côté du voile. Vous en êtes conscients.
Mais pour certains de ceux qui disparaissent, au bout d’un certain
temps, vous vous dites : « Je me demande ce qui est arrivé à cette
personne ? » Mais vous ne ressentez pas le besoin de les contacter
comme vous l’auriez fait normalement. Vous n’avez plus ce besoin
pressant de : « Oh, je suis inquiet, je dois appeler. Je dois la joindre. »
Ce n’est pas pareil. Vous trouvez que votre besoin de vous connecter
à eux n’est pas là. Il disparait. Vous oubliez.
D : On m’a dit que d’abord, ceux qui entrent dans le nouveau

497
monde auront des corps physiques. Alors, nous ne saurons pas
quand nous aurons réellement fait le changement de dimension, la
séparation. Est-ce exact ?
J : Cette description peut être trop simpliste. Pour ceux d’entre
vous qui sont venus ici pour vivre ce passage… Nous allons l’expliquer
ainsi. En faisant votre travail, vous facilitez les choses. Vous aidez les
gens à s’éveiller, à s’ouvrir de plus en plus à ce qu’ils sont. Vous les
aidez à élever leur vibration, leur fréquence, pour être capables de
résonner à des cycles par seconde plus élevés pour qu’ils puissent
faire le changement de dimension. Cela a-t-il un sens pour vous ?
D : Oui. C’est à cela que j’essaie d’aider les gens.
J : Exactement, c’est à cela que vous essayez d’aider les gens.
Oui. Ça va arriver. Ça ne se passera pas de la façon que pensent les
gens, où il se produira un cataclysme ou tel ou tel autre événement.
Non. Ce sera simplement comme de se réveiller un matin, en pensant
que tout est normal, et en continuant à vivre, alors que vous y serez.
Vous remarquerez une différence de résonance, mais vous y serez
déjà, en soi. Et ainsi, tout à coup, un jour, vous aurez atteint le nombre
de cycles par seconde requis pour vous emmener d’ici à là-bas. 28
Disons-le ainsi. Si quelqu’un revenait là maintenant du XIXème siècle
pour vous voir, vous lui apparaitriez lumineux. Vous avez déjà atteint
ces cycles par seconde qui vous feraient paraitre lumineux pour une
forme humaine des années dix-huit cents, par exemple. Ainsi en
essence, vos cycles par seconde augmentent.

Commentaire : C’est peut-être là la raison pour laquelle quand


John et les autres allaient voir Nostradamus (Conversations With
Nostradamus), il les voyait comme des esprits énergétiques du futur
qui brillaient. Était-ce parce qu’ils vibraient en réalité à une fréquence
plus élevée qui les rendait luminescents ? C’est un point de vue à
considérer. 29

J : C’est pour cette raison que vous êtes une passerelle pour
aider d’autres personnes à augmenter leurs cycles par seconde pour
qu’ils puissent accomplir le changement de dimension. Et plus vite
vous élevez un plus grand nombre de gens, et plus ils en activeront
d’autres sur la planète, ce qui en active d’autres encore pour

28
NDÉ : C’est ainsi que c’est décrit dans la Prophétie des Andes de J. Redfield
29
NDÉ : De même que l’auréole au-dessus des représentations de saints et
d’anges.
498
finalement, élever la fréquence de la planète. Comprenez-vous ? Tout
est cyclique. Chaque chose affecte tout le reste. Vous avez des gens
qui viennent sur Terre et qui n’ont rien à faire, ce ne sont que de purs
activateurs. Leurs champs énergétiques activent ceux de toutes les
autres personnes. [Voir les exemples dans ce livre.] Vous avez ceux
qui travaillent très dur et avec diligence, et sont comme des
émetteurs. Ils diffusent partout sur la planète, comme un signal
micro-onde.
D : Cela me parait logique. C’est pourquoi on m’a dit que l’âge
n’avait pas d’importance.
J : C’est tout à fait exact
D : Nous fonctionnerons à un niveau différent, à des vibrations
différentes.
J : Des vibrations différentes, différents cycles par seconde.
D : C’est la manière dont fonctionnent certaines des autres
races (extraterrestres), pas vrai ?
J : Oui. Ils vieillissent à des vitesses totalement différentes. Le
but pour les humains est d’atteindre une plus longue espérance de
vie. Beaucoup plus longue. Et aussi, de créer la passerelle pour la
compréhension. Et si vous commencez avec la santé, vous êtes
capables d’atteindre les gens d’une manière non invasive, non
menaçante.
D : Dans ce nouveau monde, où l’âge n’aura plus d’importance,
le corps finira-t-il par mourir ? De la manière dont nous le
considérons actuellement sur Terre, dans notre réalité.
J : Certains d’entre vous auront l’option de ne pas mourir du
tout, mais de simplement faire leur transition, de passer de l’autre
côté. Mais tout le monde ne sera pas exactement à la même
fréquence en même temps. Souvenez-vous-en.
D : Oui. Je me disais que peut-être le corps arriverait au stade
où il pourrait simplement se maintenir jusqu’à ce que l’âme soit prête
à partir.
J : C’est tout à fait vrai. Pas pour tout le monde, cependant. Si
vous avez beaucoup de gens qui font cette transition, et disons que
la fréquence doit être de 44.000 cycles par seconde environ pour
faire la transition vers l’autre fréquence. Tout le monde n’arrivera pas
à ce changement de fréquence en même temps. Vous aurez
différentes variables dans le changement de fréquence. Il y aura
toujours ceux parmi vous qui sont sur cette ligne de démarcation, à
l’avant-garde, même de l’autre côté. Même dans le nouveau monde.

499
Vous comprenez ? Parce qu’il y en aura toujours. Parce qu’il y en a
toujours à chaque niveau. Chaque race connait toujours ces individus
qui sont à l’avant-garde. Un peu plus loin, qui avancent un peu plus,
car c’est cela l’évolution.
D : Je me disais que cela allait se passer de cette manière, que
nous aurions beaucoup plus de temps pour faire notre travail et aider
à atteindre les gens.
J : Bien sûr.
D : Nous n’aurons pas à nous préoccuper des limitations du
corps.
J : Oh, les limitations du corps. Non. Eh bien, regardez
l’ensemble de vous. Vous êtes déjà en train de changer. Vous
traversez des modifications cellulaires. Ils font des ajustements sur
vous.
D : On m’a dit qu’ils m’en faisaient.
J : Oui, c’est le cas. (Rire) Et comme vous êtes une porte-parole,
je le répète, une passerelle, qui doit avoir meilleure allure que vous ?
D : Je suppose. Eh bien, si je l’entends dire de la part d’assez
de personnes, peut-être que je vais finir par y croire.
J : Vous devez le croire.

D : On m’a aussi dit que tout le monde ne ferait pas le saut


dans le nouveau monde.
J : C’est juste. Quand la Terre va faire un bond dimensionnel,
l’idée existe que de nombreuses âmes y seront autorisées pour
l’expérience, parce que, comme vous le dites, vous expérimentez
différentes choses dans votre croissance en tant qu’âme. Disons
donc qu’il y a eu de nombreux débutants arrivant sur la planète.
Parfois en classe avec des étudiants avancés qui peuvent aider. Vous,
savez, comme dans les écoles de campagne ? (Oui) Vous pouvez
donc avoir des élèves de différents niveaux dans la même classe, et
tous en profitent. Mais, à la fin, vient le moment où les élèves doivent
aller ailleurs. Et cela signifie que ceux qui resteront, devront trouver
leur propre planète. Ils seront placés dans d’autres écoles, d’autres
endroits.
D : J’ai toujours trouvé que c’était cruel de les laisser derrière.
J : Oh, non. Ils ne seront pas laissés pour compte. Ils seront
emmenés là où ils pourront grandir.
D : C’est ainsi que je l’ai compris, moi aussi. Ce serait comme
une séparation.

500
J : C’est plus naturel. C’est comme quand vous quittez votre
corps, vous allez dans une autre dimension et vous grandissez dans
cette dimension, et vous pouvez ou pas, y entrer dans un autre corps.
Vous pouvez aller ailleurs. Et si tout l’Univers est un corps, il y a de
très nombreuses galaxies et planètes où vous pouvez aller.

501
Chapitre 32

Effets Physiques Du Corps En


Transformation

J’ai reçu beaucoup d’informations sur les symptômes


physiques que connaissent les gens pendant que leur corps s’adapte
à ces changements de fréquence et de vibration. Parmi ces
symptômes on trouve : fatigue, dépression, arythmies cardiaques,
hypertension, douleurs musculaires et articulaires. Ces personnes
ont consulté leur médecin, simplement pour s’entendre dire que tout
allait bien. Les médecins ne peuvent trouver aucune cause à ces
maux. Toutefois, leur solution est de mettre la personne sous
traitement médicamenteux, ce qui n’est pas bon, parce qu’ils ne
savent d’où ça vient.
J’ai reçu quelques clients qui ont connu des symptômes un peu
plus radicaux qui ont troublé leurs médecins. Parmi eux, Denise,
infirmière diplômée dans un grand hôpital, qui est venue me voir en
aout 2005. Elle s'est plainte d'avoir eu des crises et des
engourdissements dans certaines parties de son corps, mais les
médecins ont dit que ce n'était pas un accident vasculaire cérébral.
Elle s’était également évanouie un jour, à son travail. Quand ils ont
fait une IRM, des radios, ils ont vu ce qui ressemblait aux lumières
d’un sapin de noël dans son cerveau. Ils ont parlé de « nodules ».
Quand ils ont fait des radios de la poitrine, ils ont trouvé la même
chose, des nodules dans les poumons. Elle avait également une
activité enzymatique anormale dans son foie. Le médecin n’arrivait
pas à comprendre de quoi il s’agissait. Dans une IRM et des radios
ultérieures du cerveau, les points lumineux s’étaient déplacés dans
une autre zone du cerveau, apparaissant plus ou moins dans une
bande, au lieu d’être disséminés partout dans le cerveau. Ils ont eu
beaucoup de mal à poser un diagnostic correct, mais ont finalement
émis l’idée que la maladie dont elle souffrait était une sarcoïdose.
Mais l’un des docteurs a dit : « Je ne pense pas que cela puisse être
ça. D’un côté, c’est vraiment extrêmement rare, et de l’autre côté,
elle n’aurait pas pu contracter cette maladie là où elle vit dans le
désert, là où l’air est très sec. » Cette maladie était censée se
502
développer dans un milieu humide avec des moisissures. Mais ils
n’ont pas réussi à faire un meilleur diagnostic. Ils l’ont donc placée
sous stéroïdes, ce qui lui a provoqué un diabète.
Quand nous avons fait la séance, le subconscient a dit qu’il n’y
avait pas de maladie. Le corps n’avait subi aucun dommage. Ils
étaient en train de recâbler le cerveau pour qu’il puisse supporter les
changements qui nous attendent. Et il en allait de même pour les
poumons et les autres parties du corps. C’était un ajustement de
l’énergie du corps, afin qu’il puisse supporter le rehaussement des
fréquences et des vibrations. J’ai demandé : « Alors, pourquoi cela
apparaissait-il comme de petits points de lumière partout dans le
cerveau ? » Ils ont simplement répondu : « À relier les points ! » Les
crises et l’engourdissement étaient dus au fait qu’il y avait beaucoup
de choses à faire en même temps. Normalement, ils n’aiment pas
surcharger le corps, alors ces changements, ces ajustements, se font
graduellement. Mais dans certains cas – je suppose que c’est parce
que le temps s’accélère, et que les changements sont imminents –
ils doivent ajuster le corps plus rapidement. C’était alors un peu trop,
et c’est ce qui a provoqué les crises et les engourdissements. La fois
où elle s’était évanouie était une surcharge du système. Le cerveau
va très bien. Et maintenant, si elle faisait une nouvelle IRM, on n’y
verrait rien du tout, parce que cette phase était terminée. La
prochaine phase est l’ajustement de la chimie du corps, qui ne
produira pas ce genre d’effets.
Quand le médecin lui a dit qu’elle avait cette étrange maladie,
il avait dit qu’il ne lui restait à peine que six mois à vivre. Et elle a
continué à dire : « Je n’y crois pas. » Quand elle y est retourné pour
son examen de contrôle, le médecin l’a simplement fixée du regard
en disant : « Je ne comprends absolument pas pourquoi vous allez si
bien. » Elle avait compris, sans qu’il ne l’exprime, qu’il voulait dire :
« Parce que normalement, vous devriez être mourante ! » Denise est
infirmière en soins intensifs. Et elle a dit : « Je vois sans cesse des
gens qui sont sur le point de mourir. Je sais que je n’allais pas mourir.
Alors, je ne savais pas de quoi ils parlaient. »
Le subconscient l’a vue faire des choses merveilleuses
pendant la transition, et au cours des dix, vingt années à venir, elle
aura un rôle important à y jouer. Je voulais en savoir plus au sujet des
stéroïdes. Je savais qu’ils pouvaient être dangereux, en particulier
s’ils provoquaient du diabète. Ils ont dit que le diabète allait
s’estomper. Ce n’était qu’un test pour lui inculquer certaines leçons

503
concernant le corps. Elle n’en avait plus besoin à présent. Ils lui ont
dit de ne pas s’inquiéter à propos des stéroïdes. Même si c’était un
médicament puissant, ils pouvaient le neutraliser pour qu’il n’affecte
pas le corps de manière négative. Il est éliminé du système comme
étant un sous-produit inoffensif.

VENANT D’AUTRES CLIENTS


Je parlais au subconscient de Patsy, en lui disant qu’elle s’était
plainte d’allergies à la poussière et aux pollens. Il a répondu : « Ce
sont des réactions physiques au fait d’être sur cette planète. Je sens
qu’elle peut vivre avec. C’est aussi un rappel de qui elle est. Qu’elle
se trouve dans un élément qui n’est pas chez elle. » Elle avait aussi
des sensations dans la région spinale, et une éruption cutanée
qu’elle voulait comprendre. « Je reçois toujours le mot ‘fabrication’, et
je ne peux pas l’expliquer autrement. Mais quelque chose est
fabriqué à l’intérieur. C’est presque comme un élément nécessaire
qui est construit et qui donne cette réaction sur la colonne et la peau.
Le mucus est un sous-produit des transformations faites dans le
corps, qui est une réaction sur la peau. C’est dû à ce qui se passe sur
Terre en ce moment. Elle sait depuis longtemps que son corps change.
Cela ne se fait pas d’une façon que vous pouvez comprendre quand
vous êtes dans un corps physique, mais il y a de nombreuses
transformations en cours. Les médecins ne sont d’aucune aide à ce
niveau. Ils ne comprennent pas les changements qui se passent. »

D : Et quand nous sommes à l’état conscient, nous ne pouvons


pas comprendre non plus.
P : L’état conscient est très perturbant.

Patsy avait toujours une tension extrêmement faible. « C’est


normal pour elle. Elle n’a pas besoin d’être comme les autres. Et afin
qu’elle puisse fonctionner dans le corps qu’elle occupe, c’est tout ce
dont elle a besoin. Ceci explique notamment pourquoi nous
l’influençons pour qu’elle n’aille pas voir de médecin, parce qu’ils
cherchent et trouvent un problème. Elle n’a pas besoin d’entrer là-
dedans. »

D : Ils veulent que tous soient pareils.

504
P : Oui, en effet. Ils sont alors plus faciles à contrôler et à traiter.
Ils sont nombreux à n’être pas pareils. Leur corps ne subit aucun
dommage.
D : Je reçois beaucoup de gens qui sont dans la peur s’ils ne
comprennent pas quelque chose.
P : Ils apprennent. La peur est destructive, très destructive.

Carole avait traversé une vie passée qui n’est pas pertinente
pour ce livre. Le subconscient parlait de guérir son corps. Les
médecins de Carole voulaient l’opérer, parce qu’elle avait une
grosseur dans son corps, une masse pelvienne qui lui appuyait sur la
colonne vertébrale. J’ai demandé au subconscient de faire un
scanner du corps et de me dire ce qu’il voyait. « Chaos, confusion. »
J’ai demandé ce qui provoquait cela. « La colère… le ressentiment…
la peur. Elle prend les peurs des autres et les transmute. C’est une
chose qu’elle a appris à faire très jeune : prendre les peurs, la
négativité des gens, ce qui ne la blesse donc pas. Elle a appris à les
prendre dans son corps et à les transmuter. Dans certaines situations,
c’est nécessaire. La grosseur, la masse à l’intérieur du corps est là
pour qu’elle la soigne. Elle possède la connaissance et la
compréhension et le pouvoir et les ressources pour le faire, et elle
peut le faire. Il y a là une souvenance. »

D : Les médecins veulent l’opérer pour l’enlever.


C : Elle pourrait le faire et continuer le cycle, mais c’est
simplement une pierre d’achoppement. Il vaut mieux que ce soit guéri
de l’intérieur. Elle ne doit pas se fier à des sources extérieures.
D : C’est ce qu’on nous a portés à croire, que nous devons
laisser les médecins s’en occuper.
C : Et les croyances changent, une partie de son rôle est de
changer les croyances.
D : Elle sera donc capable de réduire cette masse par elle-
même ?
C : Nous l’y aiderons. Elle doit connaitre le processus afin
qu’elle puise l’enseigner à des tiers. Et elle doit connaitre le
processus consciemment.

Pour cette raison, le subconscient n’a pas voulu faire la


guérison spontanée que j’avais vue de si nombreuses fois auparavant.
C’était à Carole de s’en charger. « Les étapes de la manifestation. Les

505
étapes impliquées nécessitent confiance et reddition, pour ne faire
qu'un, jusqu'au début de la Source. »

D : Cela a l’air facile.


C : Elle sait comment faire. Il y a des étapes additionnelles dans
l’alchimie auxquelles elle peut se référer, venant d’autres vies. Mais
c’est une question de changer des solides en liquides et en gaz, en
solides, en particules, en espace, en formes d’énergie. Puis,
d’amener ces formes à se manifester dans le physique. C’est donc
une question de dématérialisation et de rematérialisation. Ce n’est
peut-être pas automatique, parce qu’elle résiste un peu. Elle pourrait
se servir de la voix, de la musique et du son pour accéder à l’état qui
est nécessaire.
D : En le pratiquant sur elle-même, elle sera capable de
l’enseigner aux autres ?
C : Oui. Elle comprendra exactement comment cela fonctionne,
consciemment. Tandis que le subconscient disait à Carole de prendre
soin de dissoudre la masse, la grosseur, il a dit qu’il pouvait aider pour
un autre problème. Elle avait une déchirure de l’intestin dans le vagin.
« Je fais fondre les cellules, les tissus, et je les transforme en liquide…
et je les reforme pour en faire une paroi nette. Une limite claire dans
le tractus vaginal, sans inflammation et sans infection. Puis, je
colmate les intestins pour qu’il n’y ait plus de fuite dans la cavité
abdominale. (Pause) Je suis en train de nettoyer tous les débris. Les
médecins ne feront absolument aucune chirurgie. Il est temps de
mettre fin au cycle, au report. »

D : Devrait-elle retourner voir le médecin ?


C : Cela ne ferait de toute façon aucune différence. Parce qu’en
réalité, nous empêchons le médecin de procéder, parce que ce n’est
pas dans son meilleur intérêt. Travailler avec les cellules, c’est ce que
nous faisons. Nous avons maintenant entouré la masse, la grosseur,
de sa propre membrane. Elle peut être retirée. Elle peut être dissoute
et éliminée.
D : Est-ce ce que vous voulez qu’elle visualise ?
C : Il y a certaines options. Elle peut tout simplement être ôtée
de là. Elle peut être dissoute et vaporisée, dissipée. Ce seraient les
deux meilleures manières de le faire. Elle peut le faire pendant une
méditation, ou quand elle est au calme. Elle pratiquera le protocole
activement sur son propre corps physique. En d’autres termes, elle

506
devra se placer sur sa table de soins et procéder à une autoguérison.
Ce sera relativement rapide.
D : Si elle retournait voir le médecin, il ne verrait rien ?
C : C’est juste. Il est temps de mettre fin à la douleur et à la
souffrance et d’avancer. Elle devra aussi travailler sur le sang et les
changements dans le sang, ainsi que sur les changements de
consistance du sang. Il y a une intuition ; il y a une sagesse des
cellules sanguines et de la moelle épinière, et la formation et
déformation des cellules et du matériel. Il s'agit de faire remonter les
souvenirs des précédents et en appliquant les mesures dont elle a
besoin dans cette vie.
D : Et vous voulez qu’elle travaille sur ces choses dans son
propre système sanguin ?
C : Oui. Les changements sont créés. Et elle doit comprendre
comment ces changements sont créés, pour que le corps physique
ne meure pas et ne s'éteigne pas, en raison des changements et
transitions qui sont à venir dans la prochaine décennie.
D : Vous avez dit que le corps changeait ?
C : Oui. Le corps physique change de vibration.
D : Comment cela affecte-t-il le sang ?
C : Le sang change de consistance. Et parfois, il se produit un
« glouglou » et parfois c’est une fluidification. Ainsi, à mesure que la
transformation s’opère dans la vibration du corps tout entier, les
cellules fonctionneront différemment. Certaines anciennes fonctions
sont laissées de côté, et certaines cellules assument de nouvelles
fonctions. Je ne connais pas précisément les termes, mais c’est…
D : Quelque chose de nouveau à apprendre ? (Oui) C’est une
chose que ces autres cellules n’avaient jamais fait auparavant.
C : Exact.
D : Et c’est ce que vous vouliez dire, qu’elle doit apprendre à
l’ajuster, sinon le corps ne peut pas le gérer ?
C : Exact.
D : Cela arrive-t-il à d’autres personnes en ce moment même ?
(Oui) J’ai entendu parler de beaucoup de symptômes différents. (Oui)
Ainsi, chaque personne doit apprendre à s’ajuster ?
C : Chaque personne non, mais certaines seront des
instruments pour aider les autres, en l’apprenant aux autres, et en
guidant des groupes. Il s’agit d’amener des fréquences qui peuvent
faire rapidement des changements massifs dans le corps physique.
D : Des changements qui auraient normalement pris plusieurs

507
générations. C’est ce que vous voulez dire ?
C : Oui. Il s’agit de comprimer le temps. Il n’y a pas d’espace et
pas de temps, mais sur le plan terrestre le temps et l’espace sont une
réalité. Ainsi, pour que des guérisons spontanées se fassent sur le
plan terrestre, une compression du temps doit se faire quand les
cellules peuvent obtenir de nouvelles instructions et abandonner les
anciennes.
D : Oh ! Et c’est difficile dans le corps de certaines personnes.
Je suppose que cela pourrait créer des symptômes physiques que les
médecins ne comprendraient pas. Est-ce vrai ?
C : C’est exact. Ils n’ont pas la technologie pour le comprendre.
Certains ont des esprits avancés qui peuvent le gérer. Mais le
domaine médical en général est très archaïque en termes de ce qu’il
doit savoir, ou ce qu’il doit avoir à disposition. Et ce n’est vraiment
pas faisable. Cela va disparaitre. L’esprit est utilisé pour le
changement, mais les gens doivent aussi être capables de changer
leurs esprits pour lâcher leurs croyances déformées et parvenir à la
vérité.
D : Nous devons nous débarrasser du lavage de cerveau que
nous avons subi toute notre vie, et qui nous dit que nous devons
dépendre de sources extérieures. Nous n’en avons pas réellement
besoin.
C : C’est correct.
D : Quand vous avez regardé dans son corps au début, vous
avez dit qu’il y régnait le chaos, la confusion et la colère. Peut-elle
être libérée de tout ceci maintenant afin qu’elle réalise que ce n’est
pas nécessaire ?
C : Oui, la plupart en a été dissipée avec le travail de réparation
que nous avons effectué en renforçant les limites, la réparation
vaginale, la colonne, l’ensemble de l’intestin, l’intérieur, l’évacuation
de tous les débris. Et ce que les terriens pourraient nommer les
« ‘répercussions. »
D : Carole a eu une vie où elle a été une victime et trahie. (Oui)
Pourquoi a-t-elle eu une telle vie ? Quel était le but ?
C : Il est nécessaire pour elle qu’elle comprenne la victimisation
parce qu’il y aura des masses de gens qui seront victimisés plutôt
rapidement, et en grands groupes. Et ainsi, tout ceci sera important
pour être capable de travailler avec eux simultanément. Il y a aura
une connaissance instantanée, permettant ainsi de sauter plusieurs
étapes, en connaissant les tenants et les aboutissants, si vous voulez

508
de la victimisation, alors il ne sera pas nécessaire de gérer les
victimisations. Il sera nécessaire de réparer ce qui devra l’être pour
transiter – cela concerne la transition…
D : Elle servira d’instrument pour travailler avec certaines de
ces personnes. (Oui) Parce qu’elle est capable de s’identifier à eux et
de comprendre.
C : Oui. Et elle travaillera avec des thérapeutes.

509
Chapitre Trente-Trois

La Bibliothèque

Après plusieurs tentatives frustrantes de faire voir quelque


chose à Nancy, je l’ai fait régresser dans sa vie actuelle. Elle
continuait à avoir du mal à se laisser aller et à arrêter d’analyser. Pour
finir, nous avons réussi à faire une percée au bout de presque une
heure. (J’avais déjà retourné la bande d’enregistrement. Je suis
persévérante. Je n’abandonne pas facilement. Je devais la faire
revenir avant sa naissance dans cette vie en tant que bébé. Elle s’est
vue comme un vieillard en longue tunique blanche. « Je pense que je
suis de l’autre côté, en tant qu’ancien. Je suis vieux avec une barbe.
Je porte une longue robe resserrée par une sorte de ceinture à glands,
des sandales et je tiens un bâton. Je suis dans une bibliothèque avec
une table. Je ne peux pas voir les livres, mais je crois que c’est une
bibliothèque. » Je lui ai demandé de voir ce qu’elle y faisait. « Mon
impression est que je consulte. Je dirais que je suis de l’autre côté.
Et que je fais partie du conseil qui guide et conseille les gens quand
nous allons nous incarner pour leurs leçons. »

D : On dirait qu’il s’agit d’un travail important. (Oui) Devons-


nous les aider à décider de ce qu’ils vont faire ?
N : Non, les aider à décider pour faciliter au mieux la leçon
qu’ils veulent apprendre.
D : Avez-vous l’impression que vous êtes conseiller depuis
longtemps ?
N : Il n’y a aucune notion de temps, mais mon apparence est
celle d’un vieil homme.

Elle ne pouvait pas voir les autres gens, mais elle avait
l’impression qu’ils venaient le voir. Je me demandais comment elle
les conseillait.

N : C’est une mine d’informations, quoi que cela signifie. Soit je


possède une source d’informations, ou c’est cette pièce. C’est la
seule chose qui me soit venue à l’esprit : « mine d’informations. »

510
D : Avez-vous des archives des choses que vous avez faites
dans d’autres vies ?
N : Je crois que tout est tout simplement connu. Je pense que
vous pouvez regarder les archives si vous voulez, mais ce n’est pas
nécessaire.
D : Avez-vous vécu beaucoup d’autres vies avant de devenir
conseiller ?
N : Je pense que oui.
D : Y a-t-il un moyen pour que nous puissions découvrir celle
qui est importante ? Une vie qui a une incidence sur la vie que vous
allez mener en tant que Nancy ?
N : Je vais plutôt demander à quelqu’un.
D : Y a-t-il quelqu’un autour de vous à qui vous pourriez le
demander ?
N : Je ne sais pas, mais j’entends simplement : « oui ».
D : D’accord. Demandez alors : « Y a-t-il une vie passée
importante que Nancy doit voir et qui l’aidera dans sa vie présente ? »
N : Oui et non. Les aspects positifs sont importants pour les
leçons de karma. Quoi qu’il en soit, nous allons vers une nécessité
non karmique. C’est pourquoi nous avons fait une réponse oui ou non.
D : Elle n’a donc pas besoin de voir ses vies passées ?
N : Pas forcément. Elles ne sont pas importantes.
D : Qu’en est-il du karma ?
N : Le karma s’annule virtuellement en allant dans le nouvel
Univers.
D : Cela signifie qu’elle n’a plus à se préoccuper du karma ?
N : Non, j’ai du karma, mais ce ne sera pas important. Il dit
simplement qu’il n’est pas nécessaire de remplir la mission de cette
vie ou de passer à la suivante.
D : C’est pour cette raison que Nancy n’a pas été autorisée à
voir l’une de ses vies ?
N : Ce n’est pas que ce n’était pas autorisé. C’est simplement
que ce n’était pas nécessaire. Cela provoquerait de la confusion.
L’esprit humain s’accrocherait à ce qu’il verrait. Mais il ne pourrait
pas libérer ou abandonner le jugement dans ce que vous vouliez que
je voie, ou ce que vous montreriez normalement.
D : Beaucoup de personnes se réfèrent à des choses qui sont
arrivées dans d’autres vies pour qu’elles puissent aller de l’avant.
N : Mais parce que nous sommes au pinacle de – du chemin
que nous empruntons – ceci n’a plus d’intérêt. Parce qu’il n’y aura

511
plus de réincarnation sur la Terre de la manière que nous
connaissons à l’heure actuelle. Regarder nos autres vies
n’apporterait que davantage de confusion, parce que les idées et les
outils qui étaient nécessaires et utiles dans l’ancien monde ne seront
plus nécessaires dans le nouveau monde.
D : Je reçois encore des personnes dont les problèmes
proviennent d’autres vies.
N : Mais tout cela est évacué. Votre travail est important parce
qu’il y a quelques outils énergétiques qui doivent être libérés au cours
de cette vie. Des outils énergétiques de plus ou moins grande
importance pour la santé. Ce sont des choses actuelles qui ne sont
pas liées à l’avancement, parce qu’au moment où vous avancerez,
tout cela sera évacué et laissé de côté. Nous ne savons jamais quand
la nouvelle Terre va apparaitre, mais ça vient. Elle sera là. C’est juste
une question de savoir quand la vibration et l’énergie atteindront le
niveau pour… éclater et créer le deuxième monde. Vous aidez les
gens à guérir physiquement, pour qu’ils ne soient pas malmenés où
cela arrivera. C’est important, parce que nous ne savons quand cela
va se passer – plutôt tôt que tard. Ainsi, si ces gens viennent vous
voir, alors je suppose qu'ils ont un malaise que personne n'a de raison
d'avoir.

Nancy voulait connaitre son but dans la vie (comme n’importe


quelle autre personne qui vient me voir.) Le subconscient a répondu :
« Ce n’est pas la réponse qu’elle veut, mais son but ne sera pas
encore révélé, parce que le nouvel Univers n’a pas encore été créé.
Tout est encore en plan, en mouvement, en élaboration et les choses
peuvent encore changer. Nous voyons un plan, une image élargie,
mais elle est encore susceptible de changer. »

D : Ne pouvez-vous pas lui donner une idée de ce qu’elle est


supposée faire, parce qu’elle veut aider dans le plan.
N : La pensée lui viendra quasi instantanément.
D : Y a-t-il une chose sur laquelle vous voudriez qu’elle travaille
dès à présent ?
N : Non, rien n’est nécessaire à l’heure actuelle. Elle ira sur la
nouvelle Terre, et saura immédiatement – parce que la nouvelle
énergie et vibration sera plus élevée – ce qu’elle aura à faire. L'effort
est nécessaire ici, mais on a déjà franchi le cap où vous allez ou
n'allez pas.

512
D : J’ai entendu dire que c’était déjà décidé, parce que les
vibrations ne peuvent pas changer aussi vite.
N : Non. Une fois que vous avez franchi le cap et que vous y
allez, c’est presque comme une période de répit. Et quand vous y êtes,
ce sera si différent de toutes les choses que nous pensons devoir
faire actuellement, et qui étaient appropriées dans un passé pas si
lointain, mais qui ne seront pas utiles dans le nouveau monde.
D : Elle a dit qu’elle voulait faire la différence dans les vies
d’autres personnes, et aider le monde.
N : Ce qui serait nécessaire si la Terre était restée dans la
même dimension vibratoire qu’actuellement, mais c’est presque
comme si vous attendiez que ça arrive. Cela va arriver, mais vous ne
saurez pas à quoi cela ressemble avant que ça n’arrive, parce que
c’est une participation de groupe et un effet conjoint. Et tout ce que
nous pouvons dire, c’est que ça va arriver.
D : J’ai entendu dire que certaines personnes ne vont même
pas réaliser que quelque chose est arrivé.
N : Je pense que même la pensée va changer et très
certainement que ceux qui avancent sauront ce qui se passe. Ceux
qui resteront en arrière, ce n’est pas encore fixé – dévastation n’est
pas le bon mot, mais je n’en trouve pas d’autre – qui va vraiment
réaliser ou ne pas le réaliser. C’est encore en train de changer.
D : Mais elle voulait faire quelque chose pour aider maintenant.
Elle a étudié les soins et le Reiki, et a étudié le travail avec les anges.
N : Mais tout le monde aura les mêmes dons et outils dans la
nouvelle énergie.
D : Tout le monde sera capable de faire la même chose ?
N : Eh bien, pas les mêmes choses, mais ce ne sera pas utile.
La raison pour laquelle nous faisons toutes ces choses c’est
d’amener l’énergie à ce niveau. Mais si vous êtes immédiatement
tous à ce niveau, il n’y a pas besoin de soigner, parce que nous serons
tous guéris. Vous pouvez continuer à travailler avec les gens et les
aider jusqu’à la transition. Mais quand tous feront la transition, ce
sera presque comme si tous étaient au même point. Vous serez tous
sur la même page et votre voile sera levé, ce sera le grand moment
« Ah-ha ! »
D : Il reste toujours des personnes qui ont besoin d’elle, n’est-
ce pas
N : Exact. Il y a des gens que, minute après minute, vous
emmenez dans le nouveau monde. Ils sont presque en attente, mais

513
ils sont arrêtés et attendent. Ils attendront là pour avancer.
D : Elle ne sera donc jamais parmi ceux avec qui elle entre en
contact.
N : Non, ni eux. Elle devrait toujours concentrer son énergie sur
une sanction de toutes les énergies de chacun sur Terre pour aller de
l'avant. Et, comme chaque personne accroit sa vibration, c’est une
réaction en chaine, et elle résonne et se répercute sur la prochaine
personne et ainsi de suite, jusqu’à ce que ce soit un immense
crescendo d’ensemble qui deviendra la vibration de la Terre en
totalité. Si chacun arrêtait de faire ce qu’il fait, cela ne deviendrait
qu’un sourd murmure. Mais parce que nous avançons tous et que
nous travaillons tous à notre propre rythme, cela augmente et
augmente jusqu’à que cela aille se disperser dans le cosmos. On ne
peut donc pas dire de ne rien faire du tout, mais simplement de
continuer ce que vous faites, en sachant que l’intention a changé.
S’ennuyer, c’est super, parce que cela va instantanément créer toute
la connaissance, toutes les choses pour lesquelles nous luttons ici.
Mais : « Faites-moi du reiki pour que je me sente mieux » ou « enlevez-
moi ceci », ne sera plus nécessaire. Chacun aura les outils. Et une fois
que vous possédez les outils, vous n’aurez plus ni maux ni douleurs.
C’est presque comme une « ‘clause humaine » qui ne sera plus en
vigueur. Il est toujours bon dans la forme humaine, comme vous dites,
d’avoir des buts, des rêves et des aspirations. C’est très difficile
d’exprimer ceci en mots, parce que nous pensons que cela va arriver
plus vite que vous pensez, et que vous gaspillez votre temps. Mais
cela ne parait pas juste non plus de parler de temps gaspillé. Mais je
pense que la meilleure chose pour quiconque ce serait d’avoir une
bonne intention. Exprimez toujours votre volonté d’aider, et ne
repoussez jamais une personne qui vient vers vous. Toutes les leçons
qu’elle a besoin d’apprendre maintenant, sont liées à la roue du
karma, et elle sera bientôt dispensée. Une fois que votre vibration
atteindra un certain niveau, vous serez au-delà du « Je dois
rembourser mon karma. » C’est pourquoi il n’est pas important de
continuer à vous interroger sur les vies passées. C’est son esprit
humain, et tous les esprits humains sont curieux. C’est presque puéril.
« Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Comment ? » Vous pouvez donc
vous sentir rassuré, ou être assuré que si vous vous êtes éveillé, vous
irez sur la nouvelle Terre.

Plus tard dans la séance, le corps de Nancy a été traité afin de

514
supprimer l’envie de fumer et l’envie compulsive de manger pour
qu’elle puisse perdre du poids. Elle pouvait les sentir la scanner et la
réajuster, en particulier dans l’hémisphère droit de son cerveau. Puis,
elle a ressenti des vibrations dans tout son corps. « Ils sont en train
de scanner et de retirer les pulsions. »

D : Faites-leur confiance. Ils savent ce qu’ils font. Ils vous ôtent


la pulsion de trop manger.
N : Oui, et les choses qui sont devenues normales. Le corps est
destiné à supporter n’importe quoi à la base, mais le problème
concerne le contrôle des portions et la quantité. Le corps est un
miracle et le corps peut tout absorber ou gérer en petites quantités.
La bonne alimentation devrait contenir moins d’additifs, moins de
conservateurs. Moins c’est mieux. Il faudrait aussi de plus petites
portions, mais surtout débarrasser le corps des additifs chimiques,
des conservateurs. La tendance est donc au plus sain, aux choses
moins grasses, moins toxiques pour le corps. Le corps durera plus
longtemps s’il n’a pas à travailler aussi dur. Nous lui avons donné des
impulsions à prendre et à réajuster, à réajuster et à programmer. Elle
va aimer ça. Les papilles sont déjà en train de changer. C’est en cours
de transformation.
Ils ont répété cela pendant la plupart de mes séances avec des
clients, en particulier quand ils souhaitaient des informations
concernant leur régime alimentaire. Nous devons nous écarter des
nourritures lourdes, parce que pour ascensionner, le corps doit
s’alléger. Ils ont dit que les meilleurs aliments doivent être « vivants »,
ce qui signifie des fruits et des légumes frais. C’est bon de
consommer un peu de viande, mais pas de la viande rouge lourde,
surtout pas le bœuf ou le porc, à cause des additifs et des hormones.
Ils ont dit que cela déposait des composants chimiques et artificiels
dans nos organes que nous mettons six mois à éliminer. Il est
extrêmement difficile de les filtrer et de les éliminer du corps. Si nous
pouvons obtenir de la nourriture biologique, c’est mieux. Ils
soulignent toujours l’importance de manger de petites portions et de
faire plusieurs petits repas dans la journée (ils appellent cela
« broutage »), au lieu d’énormes repas. La valeur de l’eau est au-delà
de la compréhension. C’est extrêmement important. Bien sûr, tout
ceci n’est que pur bon sens, mais quand c’est constamment martelé
à travers mes clients, je pense que cela signifie qu’ils mettent l’accent
sur l’importance du régime alimentaire dans cette période. Pour finir,

515
nous passerons tous à un régime alimentaire liquide.
Ensuite, après nous être déplacés sur la nouvelle Terre, il y aura
la possibilité de ne rien manger du tout. À ce moment-là, nous vivrons
de pure énergie et lumière, tout comme beaucoup des extraterrestres
à qui j’ai parlé.

516
Partie HUIT

ÉNERGIES
INHABITUELLES
Chapitre 34

Une Alternative Inédite Au Walk-In

Je travaillais déjà sur ce livre et je pensais que j’avais


suffisamment d’informations pour le finir. Néanmoins, je ne devrais
jamais « les » sous-estimer. Au cours des dernières années, les
informations continuaient à m’arriver par les clients, pendant mes
séances, et on m’a donné d’autres théories inhabituelles à considérer.
Je croyais avoir couvert tous les sujets sur lesquels ils souhaitaient
me voir écrire. Mais à chaque fois que je pense ça, ils me surprennent
avec quelque chose de totalement nouveau et d’inattendu. Je sais
que je dois m’arrêter quelque part, sinon mes livres vont devenir trop
gros. Bien sûr, chaque fois que j’ai écrit un livre, j’ai fini par en enlever
des informations pour les garder pour le prochain. Dans ce cas, je me
suis dit que j’en avais assez pour ce livre. Pourtant, en janvier 2007,
un client est venu me voir et pendant la séance on nous a parlé d’un
nouveau concept que je savais devoir inclure ici. Un concept
totalement inédit de walk-in, du genre à impacter nos vies sur Terre,
et à influencer nos vies dans la nouvelle Terre. Il y a un tas de choses
étranges qui se passent et dont nous n’avons pas la moindre idée
dans notre esprit conscient. Et c’est probablement tout aussi bien. Ce
serait trop perturbant si nous connaissions toutes les choses qui se
passent en coulisses.
Quand Christine a commencé la séance, cela promettait d’être
une séance de régression dans une vie antérieure parfaitement
normale. Il n’y avait pas le moindre indice de ce qui allait arriver. Elle
s’est retrouvée en homme vêtu d’une tunique longue, debout au
milieu d’une zone boisée. Il lui a fallu quelques secondes pour se
décider de quel sexe elle était. Ce n’est qu’après une étude de son
corps qu’elle a dit : « Je me sens masculin. J’ai des jambes très
musclées. On ne dirait pas des jambes de femme. Les muscles de
mes mollets sont très tendus. Je suis probablement vieux. Je suis fin
de la quarantaine, début cinquantaine. C’est considéré comme très
vieux. » Il était fasciné par l’observation de groupes de petits animaux
et d’oiseaux en mouvement. Les odeurs de terre et de feuilles mortes
lui donnaient également un sentiment très agréable et confortable. Il

518
s’est rendu à un ruisseau voisin pour y boire, et a regardé des petits
poissons nager dans l’eau. C’était une scène vraiment sereine et
paisible. Il se sentait fatigué comme s’il avait parcouru une grande
distance, il s’est donc fait un lit de feuilles.
Les seules choses qu’il avait sur lui étaient une bourse
contenant de la viande séchée, les outils dont il se servait en tant que
graveur sur pierre, et une épée qui lui servait à se défendre et à
chasser. Jusque-là, cela sonnait comme le début d’une régression
dans une vie passée tout à fait banale, mais rapidement, cela a
changé. Il ne venait pas de cet endroit dans les bois, mais n’a pas
non plus pu identifier un foyer. « J’ai voyagé dans de nombreux pays.
J’ai voyagé pendant de longues années. Je n’ai pas de destination
particulière. J’explore simplement différents pays. Je suis supposé
aider. Je suis censé apprendre à connaitre les différents peuples.
Nous sommes un groupe. Ils m’attendent. Il y a une région très froide.
Géographiquement, je sais plus ou moins comment m’y rendre, mais
je ne connais pas le nom du pays. Je me suis orienté d’après la
constellation que j’ai utilisée dans cette vie, je sais donc dans quelle
direction aller. »

D : À quoi ressemble l’endroit d’où vous êtes parti, était-il


semblable à celui-ci ?
C : Cela fait des années et des années que je suis parti. Des
millénaires, en fait. Je suis venu de très loin, pas de cette planète. J’ai
simplement voyagé, et j’ai pris ce corps pour être capable de survivre
dans cet environnement. Je devais occuper une forme humaine afin
de respirer, d’être capable de vivre et de me sustenter dans cette
atmosphère. Il y en d’autres, nous sommes nombreux.
D : Vous n’aviez donc pas de corps comme celui-ci là d’où vous
êtes venus ?
C : Non. Ce n’est pas nécessaire.
D : Quel genre de corps avez-vous là-bas ?
C : Il est léger. En fait, je ne crois pas avoir de corps, nous n’en
avons pas. Nous sommes énergie. Nous voyageons en tant
qu’énergie. C’est ainsi que nous sommes capables de voyager aussi
rapidement que nous le pouvons.
D : Quelqu’un vous a-t-il dit de venir et de prendre le corps ?
C : Oui. Nous avons des instructions disant de prendre
différents corps, selon la planète sur laquelle nous sommes.
D : Ainsi, dans chaque lieu où vous vous rendez, vous prenez
un corps différent ?
C : Oui. Nous ne pouvons pas emporter un précédent corps.
Nous devons adopter différents corps selon le système dans lequel
nous sommes.
D : Vous n’êtes donc pas venu dans le corps que vous avez
choisi maintenant, en tant que bébé pour ensuite grandir ?
C : Non. Cette personne venait tout juste de mourir, nous avons
donc pu entrer dans le corps et le ramener, pour le régénérer dans
notre propre but.
D : Il n’est donc pas resté mort pendant longtemps ?
C : Non. Seulement quelques minutes.
D : L’âme originelle était déjà partie ? (Oui) Si vous aviez
attendu trop longtemps, cela n’aurait pas fonctionné ?
C : Exact. Ce n’était qu’une question de quelques minutes.
D : Si vous aviez attendu trop longtemps, cela aurait été
beaucoup plus compliqué ?
C : Oh oui, absolument. Ils sont plus libéraux quand il s'agit de
choses comme ça, surtout pour notre objectif.
D : De qui parlez-vous quand vous dites «ils » ? Ceux qui sont
responsables de ces choses ?
C : Oui. À condition que nous occupions le corps très vite. Nous
n’avons que quelques minutes pour le faire. Et ils nous guident vers
là où nous devons aller afin d’habiter un corps.
D : De cette façon, vous n’enlevez pas le corps à une âme qui
y vit déjà.
C : Tout à fait. Ceci n’est pas permis.
D : Vous ne savez donc jamais quel genre de corps ce sera. Est-
ce exact ?
C : C’est exact. Nous ne le savons qu’au dernier moment. C’est
quand vous m’avez demandé si j’étais un homme ou une femme, je
me suis senti homme, mais j’ai ensuite dû réfléchir à ce que cela
signifiait. Je sais simplement d’après mes études que les jambes
n’étaient vraiment pas celles d’une femme humaine.
D : Est-il difficile de s’adapter à un corps humain ?
C : Oui, un peu. Il faut du temps, parce que nous ne sommes
pas habitués à nous servir de membres et d’appendices. C’est
seulement pour les facultés motrices.
D : On vous a donc dit de venir et d’apprendre ? (Oui)
Qu’essayez-vous d’apprendre ?
C : Nous sommes supposés apprendre ce qui concerne cette

520
planète pour que nous puissions leur enseigner à survivre à ce qui va
arriver.
D : N’ont-ils pas déjà des compétences et ne savent-ils pas déjà
comment faire ?
C : Ils ont des compétences, mais ils n’ont pas la capacité ni
toutes les vertus nécessaires pour pouvoir les utiliser.
D : Quel genre de vertus ?
C : L’empathie, la tolérance. Ce que c’était dans sa forme la
plus pure : la compassion. Ils ont la faculté d’apprendre comment
l’utiliser à son plein potentiel, mais ils ne l’ont pas encore fait. Nous
sommes là pour leur apprendre à le faire.
D : Cela semble être des émotions plutôt complexes. Pensez-
vous qu’ils vous écouteront ?
C : Oui. Nous nous servons de techniques spéciales. Nous
devons garder certaines applications particulières prêtes, pour
pouvoir les utiliser afin d’adopter ces émotions et nous en servir. Il
s’agit en fait de les protéger.
D : Pensez-vous que ce sera difficile ?
C : Je pense que ce sera une épreuve, oui.
D : L’avez-vous déjà fait dans un corps humain auparavant ?
C : Non, ce sera une première. En fait, cette fois-ci ce sera
probablement plus simple. C’est plus primitif. Très primitif pour s’y
habituer.
D : Les autres corps, les autres lieux où vous êtes allé, avaient-
ils aussi des problèmes que vous avez aidé à résoudre ?
C : Oh, oui. Des problèmes très différents. En fait, leurs
problèmes étaient beaucoup plus complexes que ceux que connait le
peuple de la Terre.
D : Dans quel sens sont-ils complexes ?
C : Différents système stellaires ont occupé d’autres planètes,
et il y avait une guerre galactique en cours. Notre travail était plus
difficile, parce que nous étions des renégats. Il y avait des gens après
nous, et nous avons dû esquiver ces différentes sociétés et essayer
de les éviter pendant nos voyages. Ils nous auraient anéantis s'ils
nous avaient rattrapés.
D : On vous a donc dit de venir sur Terre après avoir achevé ces
missions ?
C : Oui. Nous avons réussi.
D : Et vous pensez que ce corps sera différent.
C : Oh, je pense que oui. Plus primitif, et juste plus fragile.
Beaucoup des autres corps que nous avons occupés avaient des
armures déjà intégrées, et visiblement, ce n’est pas le cas du corps
humain.
D : L’armure était intégrée dans la structure ?
C : Oui, avec des appendices pratiques. Ils pouvaient être
utilisés à tout moment, parce qu’ils étaient déjà intégrés dans le
corps. Ce corps est différent, plus fragile. Il peut être plus facilement
blessé. Et nous devons devenir plus habiles avec les capacités
motrices de ce corps humain, car nous sommes habitués à travailler
plus vite. C’est extrêmement lent pour nous. Cohabiter avec les
humains fait partie du processus.
D : Quand vous faites ceci, oubliez-vous d’où vous êtes venus ?
C : Parfois, c’est vrai pour certains d’entre nous. Pas toujours.
D : Je me disais qu’en vivant dans un corps humain, vous
pourriez être contaminés, ou perdre la mémoire.
C : Je ne sais pas si le fait de vivre dans ce corps humain
effacera le souvenir d’où nous sommes venus. Je suppose que c’est
un risque que nous prenons. Cela peut arriver ou pas.
D : Je me demandais s’ils vous avaient prévenus, quand vous
êtes venus.
C : Non, ils ne l’ont pas fait.
D : Quand vous aurez achevé cette vie, allez-vous rester sur
Terre et en faire davantage, le savez-vous ?
C : Je n’ai pas encore reçu mes ordres.
D : Je pense que c’est admirable de relever un défi tel que celui-
ci, parce que c’en est un, pas vrai ? (Oh, que oui.)

J’ai décidé de le faire avancer dans cette vie pour voir ce qu’il
faisait. Il s’est retrouvé dans une communauté, une « colonie » de
huttes rondes. Elles étaient assez grandes pour y loger cinq ou six
humains, ou une petite famille. C’était là qu’il enseignait. « Certaines
de ces personnes sont comme moi, et d’autres sont de vrais élèves. »

D : Ces autres comme vous sont ceux qui sont entrés dans un
corps humain ?
C : Oui. Ils sont vêtus comme moi. Les élèves sont très jeunes.
Je dirais qu’ils ont environ quatorze, quinze ans en âge humain. Il est
trop tard pour enseigner aux adultes. Il nous faut des esprits frais et
jeunes. Les plus âgés sont réticents.
D : Ne voient-ils rien de mal à ce que vous enseigniez aux

522
jeunes ?
C : Non, ce sont en réalité des proches et des parents des
jeunes, ils nous ont donc donné la permission de le faire, de faire
avancer le projet.
D : C’est très bien, alors. Vous n’avez pas d’opposition.
C : C’est exact. Mais ils sont si peu nombreux à nous autoriser
à le faire. Nous devons le faire en secret. Nous le faisons dans une
région très isolée. Nous ne pouvons pas nous approcher des villes.
Nous devons rester à l’écart des métropoles et des villes. Ils ne sont
pas encore au courant de notre présence.
D : Pensez-vous qu’il se passerait quelque chose s’ils étaient
au courant ?
C : Oh, oui. Ils nous détruiraient. Ils nous feraient prisonniers.
Ils ne nous toléreraient pas. S’ils ne nous détruisaient pas, ils feraient
des expériences sur nous, et nous ne pouvons pas nous permettre
que ça arrive maintenant. Ils ne comprendraient pas notre
physiologie. Ils sauront que nous ne sommes pas d’ici, que nous ne
sommes pas humains. Ce n’est pas tant qu’ils découvriraient quelque
chose, mais ils ne comprendraient pas ce qu’ils trouveraient, parce
que c’est si avancé. Je ne sais pas s’ils trouveraient, à cette époque
de leur temps, une quelconque activité pratique pour nous.
D : Ainsi, quand vous êtes entrés dans le corps physique, vous
avez dû procéder à des modifications pour que vous puissiez vivre ?
C : Oh, oui. Beaucoup. Pour l’adapter, oui. – En réalité, nous
projetons d’emmener certains des élèves avec nous, puis de les
ramener. Ils doivent venir avec nous.
D : Où les emmèneriez-vous ?
C : Nous les ramenons dans nos colonies sur notre planète.

Cela ressemblait beaucoup à l’histoire de l’aborigène évoquée


dans le Tome II. Les êtres lumineux qui venaient et emmenaient les
enfants sur leur planète pour leur enseigner de nombreuses choses
qu’ils devaient ensuite transmettre aux adultes pour améliorer leur
vie.

C : C’était convenu d’avance. Ils devaient repartir avec nous


dans nos colonies pour y recevoir un tutorat approprié. C’est plus sûr
et plus simple. Il ne s’agit que de quelques jours de temps humain,
grâce à la méthode que nous utilisons pour voyager. Cela ne leur
paraitra qu’une absence de quelques semaines. Alors qu’en réalité,
ils auront reçu beaucoup, beaucoup de leçons sur un temps très
court, qu’ils pourront rapporter à leur voyage de retour sur Terre. Nous
avons déjà emmené certains des adultes sur notre planète pour leur
montrer à quoi y ressemblait la vie. C’était avant de revenir prendre
les enfants pour leur enseigner. Ils semblaient amicaux et vouloir
coopérer pleinement, parce qu’ils savaient que leurs enfants allaient
les aider s’ils étaient correctement entrainés à le faire.
D : Quand vous les ramenez sur votre planète, que se passe-t-
il avec votre corps physique ?
C : Oh, nous devenons automatiquement l’énergie que nous
sommes. Ils ne nous reconnaitraient pas dans la forme humaine,
mais eux aussi doivent devenir énergie pour pouvoir survivre sur
notre planète.
D : Qu’arrive-t-il à leurs corps physiques quand ils vous
accompagnent ?
C : Ils sont simplement temporairement dématérialisés. Quand
nous les ramenons, nous les rematérialisons dans leur forme
humaine d’origine.
D : Bien sûr, ceci soulève la question : Pourquoi n’auriez-vous
pas matérialisé un corps pour vous-mêmes ?
C : Ce serait une bonne chose, mais ce n’est pas ce qu’on nous
a dit de faire. Nous étions censés prendre des corps qui venaient de
trépasser récemment.
D : Mais ces enfants, leurs corps peuvent se dématérialiser.
C : Oui. Et cela fait partie de leur entrainement, être capable de
faire cela. Parce que dans un futur immédiat, sur la planète Terre, ils
devront être capables de savoir le faire, et d’enseigner aux autres
comment faire.
D : J’ai cru que la part qui se dématérialisait s’évaporerait et se
disperserait simplement.
C : Non, pas complètement.
D : Vous êtes capables de la garder réunie pour qu’elle puisse
être réactivée ? (Oh, oui.) Vous les emmenez donc sur votre planète.
À quoi ressemble-t-elle ?
C : La majeure partie de notre civilisation est souterraine. C’est
sous la surface, il n’y a pas grand-chose à la surface. Nous n’allons
pas très souvent à l’air libre, parce que l’atmosphère a été
contaminée il y a longtemps. Nous cherchons en réalité d’autres
endroits à recoloniser.
D : Que s’est-il passé avec l’atmosphère ?

524
C : Nous avons été attaqués par différents rebelles et ils ont
contaminé notre atmosphère et l’ont rendue inhabitable. Nous ne
pouvons donc plus respirer dans cet environnement. Nous avons des
maisons souterraines. C’est comme la Terre, mais nous vivons dans
des capsules. Nous avons des familles qui ne sont pas considérées
comme des « familles nucléaires ». Nous avons beaucoup d’ancêtres,
parce que nous vivons plus longtemps que les humains. Nous vivons
l’équivalent de mille années de vie humaine.
D : Cet endroit est-il très éloigné de la Terre ?
C : Oh, oui. Nous sommes à environ trente-sept années-lumière.
D : Et vous êtes capables de traverser cette distance aussi vite ?
(Oui) Et ces enfants sont capables de faire la même chose.
C : Exact. On dirait qu’ils ne sont restés loin de chez eux que
deux semaines, deux semaines et demie en temps humain.
D : Vous allez enseigner sous terre à ces enfants ?
C : Oui. Ils y seront parfaitement à l’abri.
D : Ensuite, quand vous les ramènerez finalement chez eux
dans leur foyer, resterez-vous et continuerez-vous à enseigner ?
C : Oui, pour le suivi. Nous y resterons pendant une courte
période. Mais nous espérons qu’avec la technologie que nous leur
apportons, ils seront capables de la transmettre en toute sécurité. Ils
seront sous forme humaine quand ils le feront ; alors que nous ne
pouvons pas rester dans une forme humaine très longtemps. Nous
devons repartir. Eh bien, en réalité nous devons avancer et visiter
d’autres galaxies. Et pas seulement ça, mais s’ils nous voyaient
comme les êtres que nous sommes – parce que finalement nous
devenons notre incarnation originelle – les gouvernements du monde
nous appréhenderaient. Et nous ne pouvons pas nous permettre que
cela arrive.
D : Quel genre de technologie partagez-vous avec ce peuple ?
C : Il s’agit essentiellement des voyages interstellaires. Ils
doivent recoloniser. La Terre ne sera plus là pour très longtemps. Ils
devront aller dans d’autres galaxies pour recoloniser. Nous devions
donc leur montrer comment faire des voyages interstellaires. Et nous
pouvons même aller jusqu’à leur indiquer des lieux possibles réels
qu’ils pourraient recoloniser. Nous pourrions le leur montrer. Cela fait
partie de ce que nous devons faire pour les aider à repeupler.
D : Vous êtes donc restés avec ce groupe pendant assez
longtemps. (Oui) Ensuite, vous passez à une autre mission ?
C : Nous allons faire d’autres missions.
J’ai demandé s’il était conscient du corps auquel je
m’adressais, le corps féminin appelé « Christine ». Il a dit que oui. Elle
était l’une de ses missions.

D : Êtes-vous entré dans son corps en tant que bébé ?


C : Non, Christine a fait une expérience de mort imminente.

C’était une surprise. Christine n’en avait pas parlé.

D : Quand était-ce ?
C : En 1991, elle a fait une arythmie cardiaque et est décédée,
et elle était partie pendant quelques minutes. Elle n’était pas
cliniquement morte, nous l’occupons donc depuis 1991.
D : Mais, en tant que Christine, consciemment, elle n’a pas l’air
de se souvenir d’avoir traversé une expérience de mort ?
C : Non. Elle était d’accord pour laisser cela arriver. Elle avait
accepté de nous permettre de faire ceci comme un walk-in.
D : Ainsi, l’âme originelle de Christine est partie de l’autre côté.
(Oui) Mais elle garde les souvenirs de cette âme originelle ? (Oui)
Parce qu’elle a dit qu’elle avait le souvenir de vies passées humaines :
une en tant que druide, une autre en tant que moine, et une en tant
que flutiste.
C : Oui, ce sont ses souvenirs. Nous en avons gardés quelques-
uns. Ce ne sont pas mes souvenirs, ce sont les siens. Certains des
souvenirs qu’elle avait sont toujours intacts.

Ceci peut peut-être expliquer pourquoi Christine n’est allée


dans aucune des vies passées dont elle disait se rappeler. Elles
faisaient partie de l’ancienne Christine, et la nouvelle n’y avait pas
accès. Ou peut-être qu’elle ne le pourrait même pas. Quoi qu’il en soit,
elles n’étaient pas pertinentes.

C : La plupart de ces événements étaient en fait un écran de


fumée pour notre venue aujourd'hui. Nous voulions qu’elle se sente
suffisamment confiante en ayant des petits bouts de ces
informations en tête. Et cela l’a aidé à prendre confiance pour se
rapprocher de vous. Sinon, si nous lui avions raconté tout ceci, si nous
étions venus à elle à ce propos avant même de vous rencontrer… Cela
aurait été trop bouleversant.
D : Voulait-elle quitter cette vie quand elle a eu cette EMI ?
C : Oui. Sa mère biologique est décédée en 1989, et elle voulait
526
être avec elle.
D : Vous voulez dire qu’elle se sentait seule et qu’elle lui
manquait ?
C : Oui, mais il n’y a pas eu de tentatives de suicide. C’était la
transition la plus facile, le moyen le plus simple. Elle avait traversé
quelques changements majeurs dans son style de vie après le décès
de sa mère.
D : Ainsi, l’âme originelle est auprès de sa mère de l’autre côté.
C : Oh, oui, elles sont très, très heureuses.
D : Mais Christine ne sait rien de tout cela consciemment, est-
ce exact ?
C : Non. Ce n’était pas l’intention.
D : Est-ce bon si elle l’apprend maintenant ?
C : Oui. Nous avons reçu l’instruction de lui faire savoir. Il est
maintenant temps pour elle de savoir ces choses. Elle ne savait pas
que cela allait arriver quand elle est venue. Pour finir, elle allait être
amenée ici, et tout ceci allait se révéler. Mais elle n’en avait pas la
moindre idée.

Ce qui m’inquiétait le plus était la manière dont tout cela allait


affecter Christine, une fois réveillée. Ils m’ont assurée que cela allait
lui permettre d’expliquer bon nombre de choses, et que cela l’aiderait
à surmonter beaucoup de ses peurs irrationnelles.

D : Vous vivez sa vie comme n’importe quelle vie normale, pour


qu’elle ne voie pas la différence.
C : Exact. Mais finalement elle le verra. Elle devra finalement
revenir avec nous et apprendre une partie de la technologie. À son
retour, elle rejoindra d’autres personnes qui nous ressemblent, pour
aider la famille humaine à traverser les jours à venir. Elle aura un rôle
important à jouer sur la nouvelle Terre.
D : Pouvez-vous lui donner plus de détails sur ce qu’elle est
supposée faire ?
C : Aider à faire la transition vers la prochaine dimension. Il y en
a certains qui résisteront à cause de la peur, d’une incompréhension
ou d’une simple appréhension. Et nous ne ferons pas usage de la
violence, ni n’essayerons de forcer les humains à faire quoi que ce
soit, en raison du libre arbitre. Le libre arbitre est universellement
respecté. Nous n’aurons aucun contrôle ou règlementation dessus.
Nous devons essayer de persuader les individus, car c’est pour leur
propre bien, afin d’évoluer. Et cela fait partie du processus engagé
avec Christine. Elle devra entrainer les individus à le faire, afin de
réaliser la transition plus facilement. Ce sera primordial.
D : Pourquoi devons-nous aller dans un autre monde ?
C : Parce qu’il est temps dans le grand plan des choses. Parce
que tout ceci est un test. C’était une expérience. Et pour finir, cela
amènera tout le monde dans la lumière, vers la Source originelle.
D : Le monde ne poursuivra donc pas sa route actuelle ?
C : Non. Non. Pour finir, tout ira dans la prochaine dimension.
D : J’ai beaucoup entendu parler de ça par les gens avec qui je
travaille. – Mais vous avez dit qu’elle devra aller sur votre planète ?
C : Oui. Temporairement. Pour apprendre.
D : Son mari ne verra-t-il pas qu’elle est partie ?
C : Elle ira en voyage astral. Et cela va se faire à l’heure actuelle,
nous allons la rendre consciente de ce qui se passe. Elle fera cela de
la façon astrale et apprendra ainsi. Et quand le temps sera venu, elle
sera capable de le faire parmi le reste d’entre nous. Pendant qu’elle
est absente à suivre ces cours et ces apprentissages, le corps peut
se détendre et se régénérer.
D : J’ai pensé que vous alliez peut-être la dématérialiser
comme les autres.
C : Non. Il est évident qu’elle doit rester dans ce corps pendant
l’intégralité du processus. Son mari n’est pas au courant. Et pas
seulement cela, mais pour sa famille et ses amis, ainsi que les clients
à son travail. La dématérialisation n’aurait aucun avantage.
D : Bien, alors cela n’interrompra pas sa vie. Mais je sais que
nous sortons de notre corps chaque nuit, et que nous voyageons
dans l’astral même si nous n’en sommes pas conscients.
C : Toutes les informations seront propagées dans l’état astral.
Ce sera un entrainement très intensif, mais cela devra être inhérent
à son caractère. Nous sommes une civilisation, très, très, très
compatissante. Et nous avons des années-lumière d’avance en
technologie. Et non seulement en cela, mais également pour ce qui
est de pouvoir utiliser et appliquer positivement toutes les vertus
universelles.

Ils ont parlé du corps de Christine et ont réparé certaines


choses (dont l’une était une hypothyroïdie). « Nous avons infiltré son
corps en 1991, et nous l’avons soumise à un changement
métabolique quelques années plus tard. C’était nécessaire pour

528
pouvoir exister dans le corps. Ceci a provoqué une grande fluctuation
de son poids. Et il est resté ainsi depuis 1993. Elle a vu plusieurs
docteurs et personne n’a réussi à savoir ce qui était arrivé à son
métabolisme. En raison de ce que nous avons fait à son système en
1993, elle a souffert de six épisodes de pneumonie. Le fait qu’elle
fume aggrave les choses. Nous devons réussir à la faire arrêter de
fumer. Nous devons faire en sorte que son système respiratoire soit
en bien meilleure forme. Le corps récupérera et se régénérera. » Ils
ont ensuite donné des instructions sur la manière de procéder pour y
parvenir. À cause de sa résistance, ils devront le faire lentement, en
particulier pour lui ôter le désir de fumer. Une des suggestions fut de
la garder aussi occupée que possible pour qu’elle n’ait pas le temps
d’y penser.

C : Entre 1985 et 1991, elle a souffert de troubles alimentaires.


Elle était anorexique. Nous ne sommes arrivés dans le corps qu’une
fois qu’elle était descendue à 34 kilos et demi en cinq mois, qu’elle
a fait une arythmie cardiaque et est morte. Elle a été emmenée
d’urgence à l’hôpital, et était morte pendant un moment. C’est à ce
moment-là que nous sommes arrivés. Nous l’avons ramenée avec la
connaissance que seul son corps serait ramené. L’âme, Christine,
n’est plus dans ce corps. Nous sommes ce que vous appelez un
« walk-in ». Notre intention est pure et bienveillante.
D : Oui, je les connais. Et cela se fait habituellement au cours
d’une période traumatisante. – Mais l’essentiel, c’est que nous ne
voulons pas qu’elle soit bouleversée en apprenant ces choses.
C : D’accord. Nous ne vous avions pas parlé de l’expérience de
mort imminente jusque-là, parce que nous voulions que vous sachiez
qui nous sommes. Quand vous avez parlé à Christine plus tôt dans la
journée, c’est la raison pour laquelle elle n’a pas évoqué cette EMI. –
Elle doit comprendre que nous allons la visiter dans l’astral. Nous
nous occuperons de son entrainement, de ses leçons, de ses travaux
pratiques et de ses compagnons. Elle n’aura aucune mémoire
consciente de ces voyages. Pour finir, tout cela portera ses fruits et
elle sera capable de se réunir avec le reste d’entre nous dans un futur
très proche.

Ce qu’il y avait d’inhabituel dans cette séance, n’était pas le fait


qu’elle soit un walk-in. J’en ai rencontré beaucoup dans ma carrière.
C’était le genre de walk-in qui rendait ce cas unique. En règle
générale, un walk-in se fait quand la personne décide qu’elle ne veut
plus vivre, qu’elle qu’en soit la raison. Elle veut s’en aller, mais le
suicide n’est pas une option. Pourquoi détruire un véhicule en parfait
état quand une autre âme serait plus qu’heureuse de s’en servir. Elle
passe donc un accord avec une autre âme (en règle générale
quelqu’un qu’elle connait et avec qui elle a des liens) pour s’en aller,
et l’âme entrante s’engage à reprendre et achever tous les accords
qui ont pu être passés avec d’autres personnes : tout le karma qui
doit être résolu, et tous les contrats conclus avant de s’incarner dans
cette vie. Le walk-in doit honorer ces engagements et les achever
avant de pouvoir poursuivre ses propres desseins qui sont à l’origine
de sa venue. Ceci est un walk-in ordinaire.
Ce qui distingue le cas de Christine, c’est que l’âme entrante
ne la connaissait pas d’une de ses précédentes incarnations. Elle
n’avait aucun lien avec elle. En réalité, elle avait vécu très peu de vies
sur Terre dans un corps humain. L’âme avait été envoyée par une
autorité supérieure. Cela restait néanmoins un accord conclus avec
l’âme de Christine. Il faut bien comprendre que tous ces cas ne sont
absolument pas des possessions, des invasions ou des prises de
contrôle du corps. Cela se fait toujours avec une autorisation.
Apparemment, Christine souffrait de la perte et de l’absence de sa
mère, et elle voulait s’en aller pour être avec elle. Avec ce genre
d’attitude, elle aurait été inefficace dans le rôle qu’elle avait à jouer
dans les changements terrestres à venir. Il valait mieux passer à autre
chose. Cela signifie-t-il que l’âme d’origine devait retourner sur une
autre planète plus tard pour continuer à apurer le karma ?
Dans un autre chapitre, on a dit qu’ils devaient venir et
effectuer des changements, afin que les gens soient capables
d’effectuer le passage dans la nouvelle dimension avec le
développement de la nouvelle Terre. Mais en raison de la loi qui
prédomine (ou directive première) de non-ingérence, ces êtres ne
sont pas autorisés à le faire depuis l’extérieur. C’est pourquoi, une
idée dramatique et drastique s’est formée. Ils n’essaieraient pas de
changer la Terre de l’extérieur. Ils seraient autorisés à agir de
l’intérieur. Comme le montre ce livre, beaucoup d’âmes viennent
pour la première fois directement de la Source. D’autres, comme
Christine, sont remplacés par des esprits dont le travail consiste à
voyager dans l’Univers pour venir en aide à des planètes qui ont des
problèmes. Ces esprits sont également néophytes sur Terre, et ne
sont donc pas impactés par du karma négatif. Certains d’entre eux,

530
entrent dans le corps du bébé quand celui-ci est mort-né. Leur
énergie est si différente que des modifications doivent être apportées
au corps pour que le bébé puisse survivre. Dans le cas de Christine,
il semble qu’ils ne puissent plus commencer en tant que bébés, en
raison du temps d’attente qui est nécessaire jusqu’à l’âge adulte.
Quelle idée ingénieuse que de venir en tant que walk-in poursuivre la
vie en tant qu’adulte. De cette manière, chaque véhicule disponible
est utilisé. Cela permet à davantage de volontaires de venir ici à cette
époque si importante, sans être obligés de passer par l’enfance.
Toutes ces choses m’ont surprise quand je les ai découvertes
à travers des centaines de mes clients. Je me demande s’ils trouvent
d’autres moyens d’infiltrer la race humaine, que je n’ai pas encore
découverts ? Comme il est merveilleux que la Source ait trouvé un
moyen de nous aider, malgré nous-mêmes.

Annette rencontrait le conseil du côté spirituel. Elle n’avait


jamais vécu sur Terre dans un corps physique auparavant. Elle était
plutôt contente de rester de ce côté-là où elle était conseillère et
enseignante. Les raisons de sa venue ici étaient en cours de
discussion. « Ils parlent de la transition et de l’équilibrage de
l’énergie. »

D : De quelle transition êtes-vous en train de parler ?


A : Du rehaussement de la vibration de ce système. Il y a un
déséquilibre, et une certaine énergie doit être placée à un certain
point pour le réalignement. Nous avons donc décidé qu’une partie
d’entre nous devait venir ici pour permettre à l’énergie de se
concentrer dans certaines zones. Là, où se trouvera la personne. Moi,
cette personne-ci. (Elle semblait hésiter.) C’est nécessaire. C’est le
conseil qui a décidé que nous devons envoyer des parts de nous-
mêmes dans le physique pour agir comme des connecteurs, pour que
cette énergie puisse être canalisée par leur intermédiaire. (Gros
soupir) Et cette personne a la capacité d’accéder à une grande
quantité d’énergie, qui ensuite fera le tour du monde, ainsi, quand il
y a un besoin, il est possible d’équilibrer.
D : Le genre d’énergie qui ferait le tour du monde ? (Oui) Cela
fait beaucoup d’énergie. Est-ce le genre d’énergie que ne pourrait
pas supporter une âme ou un esprit commun ? (Oui) Elle est donc
certainement d’un type spécial ? Et l’humain ordinaire ne serait pas
capable de le faire ?
A : Je ne le crois pas, non.
D : C’est pourquoi il fallait que ce soit votre type d’être ?
A : Oui, c’est juste. Parce que nous sommes énergie et… Oh,
mon Dieu, je n’arrive pas du tout à le décrire !
D : Faites de votre mieux.
A : Chacun d’entre nous possède comme un cordon ombilical,
par exemple, qui est connecté à une partie de l’énergie que nous
avons envoyée ici sur Terre. Et ce cordon ombilical peut accéder à
l’énergie que nous sommes là-haut. L’énergie que possède cette
personne-ci peut, au travers de ce cordon, disperser notre énergie
d’ici et peut ainsi équilibrer la planète.
D : Mais il faut plus qu’une seule personne, pas vrai ?
A : Eh bien, le conseil possède ses propres cordons ombilicaux.
D : Ils sont donc partout.
A : Oui, oui. C’est nécessaire. Cela va partout. En réalité, cela
constitue une grille. Comme sur une carte, avec une abscisse et une
ordonnée.
D : Comme un treillage, et c’est connecté à cette source
universelle d’énergie ?
A : Tout à fait, oui.
D : Vous avez dit que c’est important à notre époque. Que se
passerait-il si ces parties ne venaient pas ici et n’essayaient pas
d’amener un équilibre ? Quelle serait l’alternative ?
A : Non, c’est vraiment trop risqué. La Terre devrait traverser
une nouvelle période de stagnation, et cela n’en vaut pas la peine.
D : Est-ce déjà arrivé ?
A : C’est arrivé à de nombreuses reprises. Des choses isolées
l’affectent. Cela aurait des répercussions. Si nous permettions à la
Terre de se détruire une nouvelle fois, ou de devenir inhabitable, cela
en modifierait le magnétisme et aurait des répercussions sur tout le
passé… Même si, pour nous, tout a lieu en même temps. Cela change
tout ce qui est et ce qui a été jusqu’à ce moment-là, ce point précis.
Non, il ne faut pas que cela arrive à nouveau.

Ainsi Annette avait été envoyée ici pour devenir un être


physique humain pour la première fois de son existence. « Ainsi,
quand vous avez envoyé cette partie de vous-même ici, est-elle entrée
dans le corps d’Annette en tant que bébé ? »

A : Non, non pas comme bébé. Un bébé, c’est trop petit. C’est

532
plus tard. C’est quelque chose de graduel. Vous voyez à quoi
ressemble une fibre optique, un cordon ou une gaine ? Vous avez des
petits câbles, à l’intérieur de petits câbles, à l’intérieur de petits
câbles. Ça ressemble à cela. C’est une petite connexion, et ensuite
on y ajoute d’autres. Peu à peu, avec le temps.
D : À mesure que le corps grandit ?
A : Oui, voilà, tout à fait. Et des modifications, parce que tout
est question de timing. Des préparatifs doivent être faits. Nous
savions que celui-ci devrait avoir des traitements – un travail sur
l’ADN – faits à certains moments. Et ainsi ceci a donné plus d’espace
dans les cellules pour plus d’énergie.
D : Mais il y a une âme qui entre dans le corps de ce bébé.
A : Oh, oui. C’est exact.
D : Est-ce la même âme que celle qui est dans Annette
maintenant ?
A : Oui ! Mais ce n’est pas… c’est juste moins. C’est un
pourcentage. Je veux dire, les propriétés fondamentales sont les
mêmes. C'est comme une toute petite cellule. Et cette cellule, même
si elle est minuscule, contient de l’information. C’est la même idée.
C’est juste une question de savoir si vous en avez beaucoup ou peu.
Le schéma est le même.
D : Pourrions-nous dire, que quand le corps mûrit il peut
contenir plus d’informations, plus d’énergie ?
A : Exact. Plus d’énergie. C’est le principal.
D : Plus d’énergie peut entrer dans les cellules quand le corps
grandit. (Oui) N’est-ce pas différent de la manière habituelle dont se
comporte un corps ?
A : Exact, exact. C’est différent.
D : L’humain lambda ne traverse pas ces choses ?
A : Non.
D : Il n’est pas – je pense qu’on dirait – « mis à jour » ou « mis
à niveau » ?
A : Non, c’est juste. C’est juste. Il y a… Je ne suis pas sûre du
nombre, mais chaque membre du conseil possède une partie qui est
là.
D : Et ils envoient des parties d’eux-mêmes, parce que c’est
une chose qui doit arriver là maintenant.
A : Oui. Son corps se renforce. D’abord, elle avait des
problèmes d’immunité – asthme et eczéma – parce que le corps
rejetait ce que nous essayions de faire. Mais maintenant ça va mieux.
Le corps a une mémoire, et c’est un problème. Ce n’était pas très
agréable avec les énergies qui étaient intégrées à ce moment-là.
Parfois, le moment n’est pas opportun, et ainsi, il n’y a pas de bonne
compatibilité entre l’énergie et le corps. En particulier quand il est
jeune et en développement. C’est compliqué parce que l’humain a de
nombreuses facettes. Nous faisons de notre mieux pour rendre les
choses fluides. Nous répétons que les choses se passent en même
temps. C’est très difficile à expliquer. Si quelque chose arrive à une
autre époque… C’est très, très compliqué. Peu importe ; je ne peux
pas l’expliquer.

Je l’ai encouragée à essayer.

A : D’accord. Parce que le temps est une seule et même chose


– c’est comme une peau de banane qu’on pèle et qu’on pose à plat.
Oh ! Une pelure de pomme est encore mieux ! Si vous épluchez une
pomme, cela fait une spirale. On dirait donc qu’il y a un début et une
fin, mais ce n’est pas vrai. L’ADN est une bonne analogie, parce que
c’est aussi une spirale. Disons, que sur l’hélice de gauche, il s’est
passé quelque chose quand elle avait cinq ans, et cela s’est exacerbé
dans le physique. Puis, la connexion énergétique l’a fait apparaitre à
l’âge de… trente ans.
D : Comme quelque chose qui est sur la même longueur d’onde
et qui déclenche le même genre de réaction.
A : Exact. Ce qu’elle fait maintenant va affecter ce qui est perçu
enfant. Si elle s’améliore maintenant, alors l’enfant ira mieux lui aussi.
D : Cela fait partie des choses que j’ai du mal à comprendre.
Nous pensons toujours que l’enfant a grandi pour devenir adulte,
mais vous, vous dites qu’il est toujours là.
A : C’est exact. Ainsi, les décisions qu’elle prend maintenant
sont bonnes pour elle en tant que cet enfant. C’est comme une ligne.
Hum, pas vraiment. Il est très difficile de trouver une analogie utile.

Je sens que ce qu’elle essayait d’expliquer est lié à l’hypothèse


du temps simultané. Selon ce concept, tout (le passé, le présent et le
futur) existe en même temps, parce que le temps n’est qu’une illusion.
Par conséquent, on peut avoir accès à tout. C’est ce que j’ai réussi à
faire, en accédant à toutes ces différentes parties. En utilisant cette
méthode d’hypnose, nous allons vers ce que j’appelle « une vie
passée », en modifiant notre vibration et notre fréquence pour nous
aligner avec la vibration et la fréquence de la période temporelle que
534
nous souhaitons voir. Un peu comme si on tournait le bouton pour
sélectionner les chaines de radio, ou de télévision.

Un exemple très similaire a été découvert par une autre cliente.


Virginia s’est immédiatement vue dans un magnifique décor forestier.
Il y avait pourtant beaucoup d’attributs inhabituels qui tranchaient
avec la normale. Il y avait des cristaux de toutes les tailles et de toutes
les couleurs qui sortaient du sol. Au milieu d’un cercle entouré par
des cristaux, il y avait un siège. Elle s’est vue en jeune homme vêtu
d’un costume ample et noué à la taille. Il venait régulièrement dans
ce lieu, et le considérait comme son lieu spécial à lui. Il s’asseyait au
milieu des cristaux et profitait de l’énergie qui passait par son corps.
Il a dit que c’était ainsi qu’il restait en bonne santé. « C’est de la
maintenance. C’est très paisible et très énergisant ; très rassérénant.
Vous pouvez sentir la fréquence. Vous pouvez sentir l’énergie des
cristaux vous traverser et vous entourer. Les différentes couleurs des
cristaux servent à des buts divers. Le jaune, c’est votre santé, votre
corps. Le blanc, c’est votre esprit. Le vert c’est pour le nettoyage. Et
le violet est une énergie protectrice qui vous accompagne. »
Cet endroit était haut dans les montagnes, mais le village où il
vivait était en bas près d’une rivière. Le village se composait de
différentes familles, et leurs maisons étaient faites de branches
tressées entre elles. « Nous aimons vivre plus dans le vent et sentir
la nature. Nous ne voulons pas tout bloquer. Juste une protection
quand nous en avons besoin. La nature vous parle. Vous devez
l’écouter. Vous ne pouvez écouter si le mur est solide. » Ils se
considéraient comme une seule et même famille, et chacun avait son
travail, son rôle à jouer. Son rôle à lui était de guérir en portant sur lui
de l’énergie. « Je vais là pour collecter l’énergie que j’utilise pour les
gens ; c’est comme si je la ramassais et l’emportais. Je l’envoie dans
leurs corps, là où ils en ont besoin. Elle entre et déplace des choses…
ajuste des choses. » Il avait également une connaissance naturelle
des herbes. Personne ne lui avait appris à faire ces choses. « Cela me
vient simplement à l’esprit, comme une voix ou une image. J’ai trouvé
mon lieu spécial avec les cristaux dans les bois, quand j’étais petit,
très jeune. C’était comme si quelqu’un l’avait laissé là. Personne
d’autre n’y va jamais. »
Cela semblait être la vie idéale, parfaite, jusqu’à ce que je lui
demande de se déplacer vers un jour important. Il a soudain déclaré :
« Notre village est détruit. L’eau est venue… La rivière. Trop d’eau.
Submergé… Tout a été emporté. Les maisons et les gens. Les roches
et les arbres… tout a dévalé la montagne. Le ciel est devenu tout noir.
Il était juste temps. » Il était allé au jour de sa mort, parce qu’il avait
été emporté par les flots.

D : Cela vous a-t-il ennuyé ?


V : Je suis juste allé ailleurs. J’ai changé. Tout le monde change.
D : Pour finir, vous voulez dire ? (Oui) Pour mettre fin à une
existence et aller dans une autre ? (Oui) Où allez-vous maintenant ?
V : Je ne fais que flotter. On dirait que je me repose. C’est très
léger et aérien. J’attends tout simplement.

J’ai condensé le temps et l’ai fait avancer, afin de pouvoir


découvrir où il était allé.
V : Je ne suis pas sûr de pourquoi j’attends.

V : Je suis sous forme d’esprit. Il n’est pas encore temps de


revenir. C’est un endroit différent. Chacun est esprit. Il n’y a pas de
corps physiques comme nous en avions avant. Nous faisons des
projets en groupe pour savoir où aller.
D : Pourquoi voulez-vous y aller en groupe ?
V : Nous devons aller aider quelqu’un.
D : C’est mieux en groupe plutôt qu’individuellement ? (Oui)
Connaissiez-vous déjà ces gens ?
V : Oui. Je ne connais pas leurs noms, mais je les reconnais. Ce
sont des guérisseurs. Ils gardent. Nous le faisons tous. Nous allons
dans des endroits et nous aidons les gens qui y vivent. Et puis, nous
revenons… pour partager une autre mission.
D : Quelqu’un vous dit-il ce que vous avez à faire ?
V : Non, nous nous portons volontaires. Parfois les endroits où
nous allons sont plus difficiles que d’autres. Les lieux, les corps dans
lesquels nous devons travailler.
D : Pourquoi sont-ils plus difficiles ?
V : Ils sont coupés du collectif. Nous devons nous souvenir de
notre propre mission avec très peu de choses pour travailler. Peu de
personnes de notre état d’esprit. Nous devons simplement nous
souvenir.
D : C’est plus difficile de se souvenir, n’est-ce pas, quand vous
entrez dans le physique ?

536
V : Oui, la porte se ferme derrière nous. Le voile qui nous laisse
passer s’épaissit à nouveau. Nous n’avons que ce nous apportons.
D : Vous décidez donc en tant que groupe ?
V : Oui, beaucoup de lieux ont besoin d’aide. Nous allons
d’abord dans les plus critiques.
D : Quels sont les plus critiques ?
V : Ceux qui courent le danger de périr tous ensemble. Il faut
qu’il reste une partie des gens à chaque endroit qui peut se maintenir,
qui peut aider ceux qui y sont. Nous devons les entrainer et nous
assurer qu’ils savent. S’ils sont ouverts à l’énergie qu’ils peuvent
entendre et sentir.
D : Parce que ces gens ne comprennent pas ?
V : Non, Ils sont coupés de tout. Ils sont déconnectés.
D : Pourquoi sont-ils en danger ?
V : Les combats internes. Ils ont perdu leur chemin. Ils n’ont
aucune vision d’ensemble. Ils ont oublié d’où ils sont venus et ce
qu’ils sont supposés faire. Si nous pouvions enseigner à ne serait-ce
qu’une personne, alors ils pourront s’échapper de là sans perdre le
chemin du peuple en entier. Il vaut mieux qu’il y en ait plus, mais un
c’est mieux que rien. Nous devons le faire sans être rattrapés par les
problèmes quotidiens et la lutte.
D : Est-il facile de se laisser prendre ? (Oui) Êtes-vous prêt à
courir le risque ?
V : Oui, tout le monde l’est. C’est dans l’intérêt général.
D : Où décidez-vous d’aller ?
V : Nous sommes venus sur Terre. Il y a différents lieux,
différentes régions. Parfois nous travaillons d’en haut – par énergie
seulement. Nous flottons et dirigeons l’énergie en tant que groupe.
D’autres fois, nous venons dans une forme, dans le physique. C’est
plus difficile. C’est plus facile à faire d’en haut, mais pas aussi
efficace. Cela prend plus de temps. Cela fonctionne plus rapidement
quand on vient dans le physique.
D : Pourquoi est-ce ainsi ?
V : C’est plus près. Vous pouvez diriger l’énergie d’un point plus
rapproché. Cela fonctionne à distance, mais c’est plus intense quand
vous êtes plus près de ce sur quoi vous travaillez.
D : Quelqu’un vous dit-il comment faire ?
V : Non, c’est notre choix. C’est un mouvement de groupe, ou
nous pouvons décider individuellement pour nous-mêmes. En
général, nous consultons chaque membre du groupe.
D : Êtes-vous souvent venus sur Terre ?
V : Malheureusement, oui. C’est de pire en pire. Nous
travaillons et travaillons et les énergies… certaines sont si lourdes et
si négatives. Il faut beaucoup d’énergie et de temps. Mais si ça arrive
– si l’effondrement se produit, cela atteindrait de nombreuses
galaxies. On ne peut pas le permettre. Le travail énergétique
compense le chaos, les vibrations sont si erratiques. Il faut travailler
à calmer et à maintenir les choses ensemble.
D : Mais vous n’êtes pas autorisés à interférer ?
V : Non, pas directement.
D : Ce serait plus facile si vous le pouviez.
V : Oui, mais ce n’est tout simplement pas permis.
D : Alors, vous allez faire une différence ?
V : Une personne à la fois. C’est leur choix d’aider ou de ne pas
aider. Être une lumière, une force de guérison. Entrainer chaque
personne qui est volontaire, avec l’espoir d’amener plus de lumière
sur l’ombre. Éclairer l’obscurité ; calmer les énergies négatives.
D : C’est pourquoi vous décidez de venir sur Terre, même si ce
n’est pas agréable.
V : Oui, c’est nécessaire. Ainsi, de nombreuses galaxies, de
nombreux lieux d’expérimentation sont en danger. L’Univers observe
et envoie l’énergie pour soigner.
D : Êtes-vous allés dans d’autres galaxies et les avez-vous
expérimentées ? (Oui) Est-ce différent de la Terre ?
V : Oui, dans certains aspects. Les habitants sont différents, les
énergies sont différentes, l’esprit est supérieur.
D : Prenez-vous des formes quand vous allez dans ces endroits ?
V : Parfois. Parfois seulement en énergie. Des atmosphères
différentes créent des formes différentes.
D : Vous ne savez donc jamais ce que ce sera jusqu’à ce que
vous y soyez ?
V : À moins d’y être déjà allé.
D : Mais on dirait que c’est toujours une aventure.
V : Oui, on voyage beaucoup – il y a plusieurs moyens de
voyager. Certains sont très lents : le canoé et le fait de ramer. Certains
vaisseaux – différentes sources d’alimentation. Certains sont plus
rapides que d’autres, mais les rayons d’énergie, c’est ce qui est le
plus rapide. Les faisceaux d'énergie partent de loin dans la galaxie –
on saute dedans et on fait un tour. C’est très rapide.
D : Donc, là maintenant, vous êtes en train de décider quelle

538
sera votre prochaine aventure, votre prochaine mission.
V : Mission, oui.
D : Et vous décidez que vous voulez venir sur Terre ?
V : Pas vraiment, mais c’est nécessaire.
D : Alors, vous ne voulez pas vraiment le faire, mais vous sentez
que vous le devez ? (Oui) D’accord, vous êtes au courant que vous
parlez à travers un corps physique ? (Oui) Quand avez-vous décidé
d’entrer dans ce corps ?
V : Quand je suis venu ici.
D : Est-ce l’une des missions – des assignations ?
V : Oui, il faut venir dans un corps physique pour travailler dans
le physique.
D : Et vous avez décidé d’être dans ce corps que nous appelons
Virginia ? (Oui) Quand êtes-vous entré dans le corps ?
V : Dans l’enfance.
D : Êtes-vous arrivé comme bébé ?
V : Non, il était déjà là.
D : Quand y êtes-vous entré ?
V : Quand le bébé a voulu partir. Il avait changé d’avis à ce
moment-là.
D : Est-ce permis ? (Oui) Et le bébé voulait partir. Racontez-moi.
Que s’est-il passé ?
V : Je suis arrivé. J’étais désorienté… Pourquoi étais-je là ? Que
se passait-il ? Qui étaient les protagonistes ?
D : Qu’en est-il de l’âme qui occupait le bébé à l’origine ?
V : Le bébé allait bien. Le bébé est reparti. Il ne voulait pas être
ici.
D : Cela arrive-t-il souvent ?
V : Parfois. D’habitude, le corps physique meurt. Il nous fallait
une occasion de venir. Trois ou quatre ans est une longue période
quand vous essayez de travailler. Gagner trois ou quatre ans c’est une
économie de temps quand vous avez des choses à faire – quand vous
avez à travailler.
D : C’était à l’époque où l’autre âme voulait s’en aller ? (Oui) Et
vous étiez alors autorisé à y entrer ?
V : Oui. Cela doit être approuvé. Nous n’y allons pas
simplement de notre propre initiative. Le conseil décide si c’est
approprié.
D : Parce qu’il ne s’agit pas d’une possession. (Non) C’est
toujours fait avec permission.
V : Un accord, oui.
D : Un assentiment et un accord. Et cela arrive parfois.
V : Oui, plus souvent que vous ne le pensez.
D : Vous n’avez donc pas à être un petit bébé qui doit
apprendre à marcher et à parler.
V : Une perte de temps.
D : Mais quand vous entrez dans le corps, vous ne vous
rappelez pas de votre mission, est-ce juste ?
V : C’est vrai ; c’est le plus ennuyeux.
D : (Rire) J’ai toujours pensé que ce serait plus facile si vous
pouviez vous en souvenir. (Oui) Pourquoi n’êtes-vous pas autorisé à
vous souvenir ?
V : Ce serait au détriment de très nombreuses personnes si
elles savaient. À commencer par les objectifs, le but, l’apprentissage
qui doit se faire ici.
D : Vous ne pensez pas que ce serait plus simple de penser.
« Oh, j’ai reçu une mission. Je sais pourquoi je suis là et je peux le
faire. »
V : On ne veut simplement pas que tous les autres ici sachent
que nous avons des missions, ou d’où nous sommes venus, comment
nous sommes arrivés là. Tout le monde n’est pas aussi ouvert que
vous l’êtes. Le plan est très vaste. Quand vous êtes ici, vous êtes un
grain de sable sur une plage de la taille de la Terre. C’est la
perspective de l’Univers que vous avez. Et pourtant chaque grain de
sable est destiné à avoir de l’influence. Tout le monde ne s’en
souvient pas.
D : Pensez-vous qu’il est temps maintenant pour les gens de
commencer à s’éveiller et à se souvenir ?
V : Oui, c’est nécessaire. C’est la seule façon pour la Terre
d’exister et de continuer à le faire, qu’il y ait plus de gens à s’en
souvenir. Beaucoup reviennent pour aider la mémoire à s’éveiller.
D : Beaucoup de ceux qui viennent n’ont pas vécu beaucoup
de vies sur Terre, n’est-ce pas ?
V : C’est vrai. C’est un magnifique endroit. Vous avez une
mission, aucun souvenir, rien n’est familier. Rares sont ceux qui
parviennent à se reconnaitre à un certain niveau, mais ne le savent
pas vraiment. Cela demande tellement d’efforts de se réveiller,
d’ouvrir les cellules mémorielles. Elles ne sont pas toujours destinées
à l’être.
D : J’en connais beaucoup dans votre genre, qui sont si

540
découragés qu’ils veulent s’en aller ; ils veulent partir à cause de
cette difficulté.
V : Cela aussi, c’est ennuyeux. Revenir de ce côté-ci et penser :
« Oh ! Pourquoi ne l’ai-je pas su alors que j’étais là-bas ? Nous devons
recommencer ! » Vous avez toujours affecté quelqu’un d’une certaine
manière. Quelque chose a donc été accompli, mais pas autant que
ce qui aurait pu être fait. – Tant de temps perdu. L’enfance – les corps
plus grands sont plus pratiques.

Je savais que je n’avais pas besoin d’appeler le subconscient.


Je savais d’après la manière de répondre aux questions que je
communiquais déjà avec lui. Il a dit qu’il était bon pour Virginia de
savoir ces choses, d’obtenir cette information à présent. « Elle veut
savoir. Elle aussi est ennuyée. Beaucoup de capacités – de
nombreuses, très nombreuses vies passées à aider – de grandes
capacités de soigner. Elle devrait soigner – une personne à la fois. La
Terre doit être soignée. L’énergie doit être apportée. Les gens doivent
se réveiller. » Je l’ai ensuite interrogée au sujet de la vie passée
qu’elle avait revue.

D : On aurait dit un drôle d’endroit là où tous les cristaux


sortaient de la terre.
V : Les cristaux étaient ceux d’un vaisseau. Le vaisseau avait
été laissé là.
D : C’était donc il y a longtemps ? (Oui) Existent-ils toujours ?
V : Oui, ils se sont multipliés. L’endroit existe toujours. Je sens
qu’il est recouvert. La rivière, les inondations, les glissements de
terrain. Toujours là, mais pas visible. Les cristaux ont une énergie très
puissante.

Cette séance a été faite en tant que démonstration pour l’un


de mes cours, et Virginia avait été choisie au hasard. Je ne sais jamais
ce qui va se passer pendant un cours, mais je suis surprise quand
une information aussi avancée est autorisée à faire surface. J’espère
qu’elle était bénéfique pour les étudiants qui étaient rassemblés
autour du lit à observer. C’était un autre cas d’un esprit entrant dans
un corps qui était devenu vacant au départ d’une âme. Si possible,
ils essaient de ne pas gaspiller un véhicule corporel en parfait état.
Et cela permet de gagner un temps précieux si l’âme entre après que
le corps est déjà passé par les premiers stades de croissance et
d’ajustements.
NOTES PRISES PENDANT LE SÉJOUR À L’ASHRAM
DES BAHAMAS
En avril 2007, j’ai été invitée à prendre la parole dans l’Ashram
Sivananda sur Paradise Island aux Bahamas. J'y étais intervenue à
plusieurs reprises lors de la retraite de formation des professeurs de
yoga, et j’aime vraiment être en compagnie de ces personnes
sympathiques. Lors de ce voyage, j’avais emporté le brouillon de ce
livre pour y travailler, parce que je savais que j’aurais un moment
d’isolement, loin de la télévision, de l’ordinateur et des téléphones.
J’avais déjà rassemblé la majeure partie du matériel pour ce livre,
mais j’avais aussi beaucoup de questions restées sans réponses.
J’étais assise sur le porche de ma petite cabane, sous un cocotier,
hypnotisée par le doux mouvement des vagues venant caresser le
rivage. J’étais en train de réfléchir au sujet que j’allais aborder ce soir-
là au temple, quand des mots ont commencé à affluer dans ma tête.
Tout écrivain sait de quoi je parle. J’ai attrapé un bloc-notes et j’ai
essayé de les capturer avant qu’ils ne disparaissent dans les limbes.

En écrivant ce livre et en rassemblant les centaines de pièces


du puzzle que j’ai obtenues à travers de nombreuses, nombreuses
séances, je commençais à avoir un aperçu du message sous-jacent
que « ils » voulaient faire passer. C’était trop gros pour ne venir qu’à
travers une seule personne. Afin d’avoir l’ensemble de l’histoire, la
théorie, le concept, ou quel que soit le nom qu’on lui donne, à travers
moi dans sa totalité, j’étais celle qui devait reconstituer le puzzle.
Individuellement, elles étaient intéressantes, mais ensemble cela
formait une incroyable image. Il existe vraiment un plan pour sauver
l’humanité, et son ampleur dépasse tout ce qu’on peut imaginer.
Après la mise au point de la bombe A et de l’énergie nucléaire
à la fin des années 40 et au début des années 50, un appel a été
lancé à travers l’Univers. C’était évident d’après le nombre
d’observations d’OVNIs à cette époque. Ils ont dit que la mise au point
et l’explosion de celle-ci avait attiré leur attention, et qu’ils avaient dû
venir voir où en était cette planète primitive. Ils savaient que nous ne
saurions pas le gérer. Et, avec nos tendances à la violence, nous
aurions pu aussi bien finir par détruire notre planète. Il n’était pas
question de permettre cela. Cela aurait eu des répercussions

542
ressenties à travers l’Univers, et aurait perturbé d’autres planètes et
dimensions. Mais comment l’arrêter et le contrôler sans enfreindre la
directive première de non-ingérence ?
La planète devenait de plus en plus négative, à cause des gens
qui avaient vécu ici des centaines de vies, accumulant de plus en plus
de karma. Ils n’étaient pas en train de le résoudre et se trouvaient
coincés. S’ils n’étaient pas capables de résoudre leurs propres
problèmes, ils n’allaient certainement pas réussir à stopper la
violence et les guerres, ainsi que les problèmes écologiques de notre
planète. Tant que nous allions notre petit bonhomme de chemin sans
blesser personne d’autre que nous-mêmes, ils n’avaient aucune
raison de s’immiscer. Nous avions le libre arbitre et ils ne pouvaient
qu’observer, impuissants, à mesure que nous nous enfoncions de
plus en plus profondément dans la négativité. C’était notre choix.
L’invention de la puissance nucléaire a déclenché l’alerte et il fallait
agir. Mais cela ne pouvait pas se faire contre la directive première de
non-ingérence. Même si c’était pour notre propre bien, ils ne
pouvaient pas simplement venir et tout arrêter.
La décision fut prise. S’ils ne pouvaient pas aider de l’extérieur,
ils pouvaient aider de l’intérieur. L'appel a été lancé pour des
volontaires qui seraient prêts à venir vivre dans un corps physique
humain. Ceux-ci n'ayant jamais vécu sur Terre auparavant, ils
n'avaient pas accumulé de karma. Ils avaient une énergie pure,
puissante et positive qui venait directement de Dieu, de la Source. Il
leur faudrait être très prudents et ne pas se laisser happer par ce
monde en créant du karma. Beaucoup sont protégés par une sorte
de bouclier de ce danger très réel. Ils voulaient faire leur travail en
introduisant et en dispersant l’énergie positive pour contrebalancer
et chasser l’énergie négative. Ensuite, ils pourraient rentrer chez
« eux ». J’ai déjà parlé ailleurs dans ce livre des trois vagues de
volontaires que j’ai découvertes au cours de mes trente années de
travail sur le sujet.
Le temps est un facteur essentiel à l'approche de l'avènement
de la nouvelle Terre. Il n’est plus temps maintenant d’attendre que le
volontaire grandisse du bébé jusqu’à l’âge adulte. J’ai donc découvert
qu’ils entraient dans le corps d’adultes vivants, souvent à un moment
où ils connaissent une expérience de mort imminente. Ce n’est pas
de la possession, car c’est fait avec le consentement et la pleine
connaissance de l’âme sortante. C’est une autre version de la
traditionnelle expérience de walk-in. Très maligne. « Ils » sont
déterminés à nous sauver, nous et notre magnifique planète, malgré
nous. Un excellent moyen de contourner la directive première. Ils
n’interfèrent pas s’ils ont la coopération de toutes les âmes
impliquées.

La Terre est un être vivant qui crie au secours. Elle essaie de se


débarrasser par elle-même des envahisseurs en se purifiant par des
inondations, des tsunamis, des tremblements de terre et des
éruptions volcaniques. Ce sont tous là des appels au secours. C’est
comme si la Terre se débarrassait de son propre karma, avant de se
réincarner dans une autre existence. Un environnement vierge,
magnifique, et parfait où nous pourrons redémarrer à zéro, et
emmener ceux qui sont capables de s’ajuster aux nouvelles
vibrations et fréquences pour créer un nouveau monde. L’ancien
monde est voué à la destruction. Il ne pourra toutefois pas y avoir une
destruction physique totale de la planète elle-même, parce que ceci
provoquerait des perturbations dans les champs magnétiques
d’autres corps planétaires et dimensions dans l’Univers. Ainsi, la
Terre a été choisie pour se diviser en deux mondes, laissant ceux qui
veulent continuer à vivre dans la peur et la violence sur « l’ancienne »
Terre. Et en créant un « nouvel » environnement résidentiel pour ceux
qui désirent progresser et évoluer. Les deux types ne peuvent plus
vivre côte à côte sur la même planète. Les choses ont trop changé.
La vibration et la fréquence doivent donc être modifiées.
Tout est énergie. Tout vibre à différentes fréquences. Même les
pierres, les meubles vibrent, mais à une fréquence beaucoup plus
lente, plus dense. Tant que tout et chacun sur Terre vibre à cette
même fréquence basse et lente, les choses resteront ce qu’elles sont.
La fréquence doit être élevée afin que la Terre puisse se diviser et
entrer dans une nouvelle dimension. C’est aussi ce qui arrive à nos
corps terrestres. En apprenant les leçons du plan physique, nous
pouvons nous « qualifier » pour une autre dimension, plus élevée du
règne spirituel, et n’aurons plus à revenir à l’école de la Terre. Nous
pourrons progresser, parce que nous aurons dépassé cette école
terrestre. Par conséquent, la Terre elle-même se prépare à se
« qualifier », pour quitter le statu quo familier, et progresser vers
quelque chose de plus élevé.
Mais la nouvelle Terre sans êtres humains et vie sous ses
formes les plus diverses, serait une maison vide. Rien que quatre
murs sans âme à l’intérieur. Il faut donc que les humains trouvent eux

544
aussi un moyen pour évoluer, afin de pouvoir accompagner la Terre.
Les humains devront élever leurs vibrations eux aussi. C’est plus
simple à dire qu’à faire, en considérant le nombre d’éons que
l’humanité est restée bloquée ici. Alors, j’ai compris. Le karma qu’ils
avaient avant et qui les faisaient revenir dans ce monde, restera avec
« l’ancienne » Terre. Là, le karma continuera à exister. Il n’a pas sa
place sur la nouvelle Terre.
Ces volontaires sont venus d’un endroit qui n’a jamais connu
la violence, la haine et la peur. Ils apportent cette vibration de
positivité à la Terre en ce moment. C’est comme le « syndrome du
centième singe ». Si nous pouvons réussir à ce que suffisamment
d’humains portent une vibration positive, cela va prendre le dessus
sur la vibration négative et la faire diminuer. Cela effacera ou
atténuera son effet, par pur effet mathématique. Dans une séance,
j’ai posé la question au sujet des catastrophes actuelles où
mouraient des milliers de personnes, quittant ainsi la planète en
masse. On m’a dit qu’ils avaient terminé leur travail ici, et s’étaient
portés volontaires pour partir, afin de faire de la place pour les
nouveaux arrivants. Alors, j’ai compris. Ils font de la place pour
l’arrivée de davantage de ces volontaires avec une énergie positive.
Nous pouvons vaincre en étant nombreux. Quand la masse critique
sera atteinte, et que suffisamment de gens auront réussi à rehausser
leurs vibrations et fréquences, alors la nouvelle Terre sera née. C’est
le plan qui va sauver le monde. Les gens eux-mêmes, bien sûr, n’ont
pas le souvenir conscient des raisons pour lesquelles ils sont venus
à cette époque-ci. Et c’est ainsi que cela doit être. Ils joueront bien
leur rôle. Ceux qui restent englués dans la négativité resteront sur
l’ancienne Terre avec ce qu’ils ont créé. Au moment où ils réaliseront
qu’il se passe quelque chose, ce sera trop tard. Ils ne pourront pas
changer leur fréquence et vibration assez vite pour suivre. Cela doit
se faire graduellement, sinon ce serait trop traumatisant à gérer pour
le corps physique. La séparation se produira donc, les deux Terres se
sépareront et la vie ira dans deux directions opposées : positive et
négative.
J’ai découvert que beaucoup de ces bénévoles mènent une vie
tranquille et sans prétention. Ils n’attirent pas l’attention. Ils
influencent de manière subtile. Au cours de la séance, beaucoup
d’entre eux s’entendent dire de simplement « être ». Ils influencent
les autres par leur seule présence, et l’aura qui émane d’eux. Elle les
lie à d’autres sans le moindre effort de leur part, et beaucoup
trouvent de l’aide en étant en leur présence, ou par un simple contact
physique. C’est très simple et pourtant très profond. Il n’y aura aucun
effort d’un héroïsme dramatique pour sauver notre monde. Cela se
fera par la simple présence et le contact d'une personne aimante,
désintéressée.

546
Chapitre 35

Réponse A L’appel

Quand Anna est entrée dans la scène, elle a d’abord vu des


gens occupés à construire une très haute tour dorée. Elle a dit qu’elle
était construite pour les dieux. Elle l’a décrite comme étant « similaire
à une pyramide, mais plus étroite et plus haute. Des plaques d’or
comme un carrelage sont placées à l’extérieur. » Les carrés d’or
mesuraient environ 3 mètres sur 3, et étaient très décorés, couverts
de motifs. Les gens avaient la peau dorée, soit des Égyptiens ou des
Babyloniens, et portaient de petites tuniques blanches. Ils avaient
des échafaudages qui leur permettaient de fixer les carrés d’or.

D : Vous avez dit qu’elle est construite pour les dieux ? (Oui)
Que pensez-vous que cela signifie ?
A : Ce sont ceux qui sont venus d’ailleurs. On leur a parlé de
ces êtres, il se peut qu’ils ne les aient pas vus, mais on leur a dit de
construire cette tour.
D : Quel est le but de cette tour ?
A : Un certain genre de communication que veulent les dieux.
Ils veulent une tour.
D : Savez-vous qui leur a dit qu’ils devaient construire ceci pour
les dieux ?
A : On dirait que ce sont les prêtres ou quelqu’un qui était en
contact direct. Quelqu’un a obtenu les plans ou le schéma, et ils font
suivre les instructions aux gens.

Je lui ai demandé de se décrire. Elle était un jeune homme


portant des sandales dorées, une tunique courte avec une ceinture
dorée. Ses cheveux étaient noirs parsemés de fils d’argent. Elle fut
ensuite surprise de découvrir qu’elle possédait d’énormes ailes
dorées qui étaient attachées dans son dos. « Ce sont les miennes,
mais cela n’a pas de sens. Elles sont grandes et belles. » Puis, elle
remarqua qu’elle portait un collier doré autour du cou dans lequel
était sertie une pierre bleue. « Oh ! Il y a aussi des joyaux sur la
ceinture dorée. On dirait des gemmes, mais ce sont en réalité des

547
boutons ou des gadgets, comme des cadrans et des moniteurs. Je
porte aussi une sorte de coiffure 30 . Ce n’est pas simplement une
décoration. C’est un genre de transmetteur. Il a une fonction. Je me
tiens sur un bâtiment sur un bord à l’opposé de celui où ils placent
les plaques d’or. D’où je suis, j’ai une vue parfaitement dégagée. Je
regarde ce qu’ils font, et je rends compte de leurs progrès. Je
m’assure que ce soit exact, parce que chaque pièce d’or, chaque
carré, doit être placé exactement dans la bonne position et le bon
ordre. C’est important parce qu’il s’agit d’un genre de générateur.
C’est en lien avec la manière dont l’énergie circule depuis le sol vers
le sommet de la construction, et au-delà. Il y aura une pointe au
sommet, et l’énergie circulera en spirale vers le haut du bâtiment. Et
chaque plaque d’or sera activée ou illuminée. Cela crée un
mécanisme qui aide l’énergie à circuler ; à la faire bouger, à l’amplifier.
Cela doit être exact. »

D : Vous avez mentionné qu’il y avait une autre personne qui


disait à ces gens quoi faire.
A : Les autres sont ici depuis un moment ; ils ne sont pas
permanents. Certains d’entre eux resteront plus longtemps. Pour
enseigner ; pour aider à répandre la connaissance ; pour apporter
une technologie qui va aider ces gens. On leur a demandé de venir
aider. C’est une technologie simple, mais elle va changer leurs vies.
D : Et vous êtes en communication, pour rendre compte du
progrès ? (Oui) Pourquoi ont-ils besoin de cette installation de
communication si grande ?
A : Pour quand nous partirons. Certains vont rester. Ils seront
capables de se servir de leurs pensées et de les transmettre ou les
envoyer pour maintenir la communication.
D : Ainsi, l’information, le compte-rendu du progrès que vous
envoyez ne retourne pas à la maison ?
A : Cela monte quelque part. Ce n’est pas pour ceux qui sont
sur la planète. Cela sort de ma tête quelque part au-dessus.
D : Ce n’est donc pas chez vous ici.
A : C’est un projet sur lequel je travaille, mais ce n’est pas chez
moi.
D : Faites-vous partie de ceux qui vont rester ?

30
NDÉ : Cette remarque me fait penser à la dame d’Elche :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dame_d'Elche
548
A : Non. Je ne fais que surveiller. Je dois surveiller, rendre
compte de l’avancée des travaux. Comment les autres font leur travail.
D : Quand ce sera achevé, qu’allez-vous faire ?
A : (Gloussement) Je vais m’en aller. Nous l’avons déjà fait.
D : À cet endroit ?
A : Non, dans d’autres endroits. Nous venons en tant que
groupe. Et il y a ceux qui sont très grands de taille qui communiquent
avec les habitants. Ils se mêlent à eux et partagent, enseignent et
guident, car ils sont compétents pour cela. Ils enseignent ce qui est
nécessaire. Différents mondes ont différents critères. Certains
mondes sont prêts pour plus de complexité, pour plus de technologie,
pour plus d’équilibre.
D : Que pensent les gens les plus évolués lorsque vous venez ?
A : Ils sont reconnaissants, parce qu’ils avaient entendu parler
de nous. Il y a différents niveaux d’enseignement. Les plus évolués
sont mis au courant des autres mondes, des sciences, de l’esprit
d’immortalité, des langues, de l’esprit. Et ce sont ceux qui reçoivent
des outils pour aider la population d’ensemble. Ces gens sont vus
comme des dieux.
D : Est-ce que ceux qui sont plus évolués vous voient aussi
comme des dieux ?
A : Non. Nous entrons en contact avec les esprits évolués et ils
sont au courant de notre venue. Ils sont préparés. Nous leur donnons
le temps de se préparer, mais la seule manière dont ils peuvent
communiquer avec les autres c’est d’appeler les visiteurs « dieux »,
parce que c’est leur façon de faire.
D : Ainsi, partout où vous allez, sur chaque monde, vous devez
construire un dispositif de communication comme celui-ci ?
A : Ils sont un peu différents. Sur certains mondes, les énergies
sont un peu plus claires. Il y a des genres de vortex existants qui
peuvent être utilisés. C’est différent partout.
D : C’est ensuite le travail de quelques-uns de rester et d’aider
la planète, ou le peuple de la planète ?
A : Ils sont censés rester pendant une période, et parfois un
ensemencement est fait à dessein, pour que les originaux puissent
vivre.
D : Pour poursuivre le travail. Ces gens qui restent savent-ils
comment utiliser le dispositif de communication ?
A : Ceux qui sont métissés – les sang-mêlé – le sauront arrivés
à un certain âge. Le programme est enclenché et ils savent quoi faire.

549
D : Je me suis dit que c’était peut-être automatique, et que le
dispositif collectait en permanence des informations.
A : Il collecte en permanence des informations, mais il y a aussi
une amplification additionnelle que ces autres êtres y implémentent.
Mais cela ne dure que tant que l’énergie reste pure.
D : Que se passe-t-il si l’énergie ne reste pas pure ?
A : Le signal s’affaiblit et se déforme à travers l’espace-temps.
Il y a quelques endroits où il se maintient plus longtemps, pour que
ce qui est enseigné ait une chance de parvenir sans distorsion. Dans
d’autres lieux, la distorsion arrive rapidement, ce qui explique
pourquoi certains autres doivent rester plus longtemps. Ils ne partent
que quand ils sentent qu’ils ont établi quelque chose.
D : Retransmettez-vous la connaissance sur la manière dont
les groupes ou les gens progressent et utilisent l’information ?
A : Oui, c’est comme un rapport pour voir à quelle vitesse ils
évoluent ; comment ils se servent de ce qu’on leur a donné ; s’ils le
préservent comme sacré ou précieux, ou s’ils le déforment. C’est
comme une expérience ; comme une étude, une recherche sur les
formes de vie de ces mondes.
D : Quand donc, les instructeurs partent, que finit-il par se
passer avec le dispositif de communication ?
A : Il fonctionne pendant un temps parce qu’il se sert de
l’énergie de la planète. Ce sont les distorsions des gens qui modifient
l’énergie de la planète dans cette zone, et qui déforment le signal.
C’est pourquoi ces endroits sont programmés dans l’esprit des gens
comme étant sacrés. Tant qu’ils gardent ce statut, les signaux seront
transmis. Mais quand les gens deviennent pollués ou déformés, et
commencent à entacher l’énergie de ce qui est sacré, cela déclenche
une distorsion dans le temps de l'énergie dans la transmission. Et
alors, la transmission devient si faible que d’autres doivent venir et
recommencer le tout ailleurs.
D : Le dispositif d’origine reste-t-il en place, ou lui arrive-t-il
quelque chose ?
A : Il reste, mais la disparition de la vitalité de l’énergie change
l’apparence de la structure avec le temps. Cela devient une structure
morte. L’or commence à se dissoudre. Son énergie s’évapore en
quelque sorte, et ce qui reste c’est la pierre. C’est comme un
squelette. C’est comme la peau qui se dissout et disparait, et ce qui
reste n’est qu’un monument.
D : Si donc, quelqu’un devait la voir plus tard, il n’aurait aucune

550
idée de quel était son usage.
A : Non, et il ne saurait pas à quoi elle ressemblait dans son
état d’origine.

Cela m’interroge au sujet des pyramides et d’autres


monuments anciens. On a dit que la Grande Pyramide devait avoir eu
à un moment donné un pyramidion d’or. Quand l’énergie a changé se
sont-ils convertis en simples monuments de pierre, masquant leur
véritable but ?

D : Vous ne venez donc pas de cet endroit. D’où venez-vous ?


A : (Elle souriait.) Je viens des étoiles ; d’un monde doré. (En
murmurant.) Le monde doré. C’est un monde avec plusieurs soleils.
Il y a cinq soleils sur notre monde.
D : Cela crée-t-il un problème de radiations ?
A : Non, parce que nous changeons de forme. Nous n’avons pas
de physique. Les soleils sont comme un plasma et leur radiation est
connaissance. Ils ne sont pas là pour irradier de la chaleur. Ils
donnent de la lumière, mais leur lumière est donnée en raison de la
connaissance. La connaissance est leur lumière. C’est un monde très
éclatant.
D : Vous n’avez donc pas besoin d’un corps physique sur ce
monde.
A : On n’en a pas besoin, mais on peut revêtir n’importe quel
type de corps qu’on veut, si on le désire.
D : À quoi ressemblez-vous dans votre état normal ?
A : (Soupir) C’est un champ d’énergie qui ressemble un peu à
une méduse. À la place des tentacules, il y a de petits champs
électriques qui font des étincelles quand nous communiquons.
Certains d’entre nous gardent ces formes, mais nous pouvons
changer. Nous pouvons nous transformer en n’importe quoi par une
pensée. Nous pouvons être n’importe quoi, c’est si ludique. Nous
pouvons essayer n’importe quelle forme et expérimenter avec elle,
parce que le savoir des soleils nous donne les moyens de le faire. Il
n’y a aucune limite ici. Tout est constamment en train de changer.
C’est un monde de mouvement, d’émerveillement et de
communication d’une nature extraordinaire.
D : Quelle est la topographie dans un lieu comme celui-ci ?
A : C’est ondulant. Certaines choses ressemblent à des
montagnes, des pics, mais ils se déplacent comme des ondes de

551
fréquences. Ils vont et viennent, s’élèvent et retombent.
D : Y a-t-il des arbres ou de la végétation ?
A : Seulement si nous en créons pour la beauté. Ce sont des
images en constante modification, et ce n’est pas un monde
humanoïde.
D : Alors, quand vous partez en mission, vous dit-on ce qu’on
attend de vous ?
A : Oui, nous avons des instructions. Nous nous portons
volontaires pour ces projets et apportons la connaissance des soleils
dans ces autres mondes.
D : Comment voyagez-vous quand vous allez vers ces autres
mondes ?
A : Par la pensée.
D : Vous n’avez pas besoin d’un vaisseau ou d’un genre
quelconque de moyen de transport ?
A : Non, à moins que l’énergie du monde où nous allons ait des
fréquences distordues qui corrompraient nos pensées. Alors nous
créons des vaisseaux, ou navires, pour préserver la clarté de nos
pensées, et les vaisseaux réfléchissent les distorsions. C’est comme
un écran qui nous permet de rester congruents avec la raison de
notre présence.
D : Autrement, ce serait difficile ?
A : Ce serait très éprouvant. Certaines atmosphères sont très
épaisses avec les pensées complexes de la civilisation dans laquelle
nous pénétrons. Certaines atmosphères sont plus limpides selon
l’évolution du monde dans lequel nous entrons.
D : Vous prévient-on de ces choses avant que vous n’alliez
quelque part ?
A : Le plus souvent, mais si un monde n’a pas encore été
pleinement étudié, parfois nous sommes pris par surprise.
D : Quand donc, vous êtes arrivés dans ce monde-là, vous avez
créé un corps physique. Pourquoi deviez-vous faire ça ?
A : Pour être comme eux. Ils ne nous verraient pas et ne nous
entendraient pas si nous étions du plasma, et ils auraient peur. Ils ne
comprendraient pas. Et ainsi, nous nous métamorphosons selon le
besoin en des formes de vies similaires afin de pouvoir communiquer
et d’être acceptés autant que possible sans nous compromettre.
D : Mais vous avez formé un corps qui avait des ailes.
A : J’aime mes ailes. Seuls certains d’entre nous avaient les
ailes. Elles sont aussi là pour la déflexion et la transmission. La

552
déflexion des fréquences qui viennent des gens et de la planète. Elles
sont aussi capables de recevoir et de traduire les pensées de ceux
qui regardent vers nous. Elles sont presque comme une parabole.
C’est presque comme un ordinateur biologique qui peut capter les
informations et les lire.
D : C’est pourquoi vous avez choisi ce type de corps. Il a un côté
pratique en plus d’être esthétique.
A : Oui. Je n’ai pas besoin d’interagir beaucoup avec les autres,
alors je peux garder cette forme. Ils pensent peut-être que je
ressemble davantage à un oiseau, quand ils me voient de loin.
Certains m’ont vu de plus près, mais ceux qui sont loin en-dessous
pensent simplement que je suis une sorte d’oiseau géant. Cela me
permet d’être en sécurité et de faire ce que je dois sans être
interrompu.
D : Vous allez donc rester jusqu’à ce que ce soit achevé, et
ensuite vous devrez retourner chez vous ou aller ailleurs ?
A : Je reste jusqu’à la fin de la construction du bâtiment, et que
la technologie soit transmise à un niveau satisfaisant. Puis, je pars
avant certains autres. J’ai terminé ici.

Je l’ai ensuite déplacée jusqu’au moment où le travail était


achevé et qu’elle devrait aller ailleurs. « Changez-vous de forme, ou
restez-vous dans la même ? »

A : Je quitte la forme. Je n’en ai pas besoin. C’est comme un


costume.
D : Avez-vous besoin d’un vaisseau ?
A : Dans ce monde il y a un vaisseau à cause des fréquences
atmosphériques. Alors je dissous simplement la forme et je me
transfère à l’intérieur du vaisseau.
D : Êtes-vous la seule à partir ou y en a-t-il d’autres ?
A : Il y en a d’autres.
D : Vous allez donc ailleurs. Avez-vous des instructions ?
A : Je ne le sais pas jusqu’à ce que je sois revenue dans le
vaisseau et que les autres aient fait leur rapport.
D : Ils font leur rapport à la planète avec les cinq soleils ?
A : Ce sont d’autres qui le font. Nous n’avons pas à leur faire
notre rapport. Il y a d’autres personnes au-dessus de nous qui font
cela. Puis, les décisions arrivent.
D : Savez-vous où vous irez ensuite ?

553
A : Hum. J’entends que je dois aller sur la Terre.
D : Savez-vous où se trouve la Terre ?
A : De l’autre côté de l’Univers. C’est très loin d’ici.
D : Y avez-vous déjà été ?
A : Il y a très longtemps. J’y suis allée pour enseigner, pour
éduquer, pour restaurer. J’étais l’une de ceux qui ont dû rester
pendant un long moment. Je suis allée sur la Terre au début de ses
formes de vie, quand beaucoup de formes y étaient expérimentées.
Et nous avons dessiné la nature et sa végétation là-bas… Parmi les
premiers qui y sont allés.
D : Pour voir ce qui pouvait y pousser ; ce qui s’y développerait ?
A : Et prendre certaines des zones stériles et les recouvrir de
verdure pour créer des lieux habitables pour les formes de vie.
Beaucoup de ces endroits étaient là où les océans étaient chauds, et
ne convenaient pas pour l’eau. Et ces zones devaient être refroidies
et modifiées afin que l’atmosphère se condense pour créer les
bassins qui donneraient vie à d’autres formes.
D : Vous devez aussi avoir de l’eau.
A : Oui, les nuages. L’ensemencement des nuages a été mis en
place avant que nous ne soyons arrivés là-bas. C’était le projet de
beaucoup d’êtres différents de se réunir pour créer le monde qui
serait appelée la Terre. Il y a diverses cultures et différents mondes
qui possèdent l’expertise et l’expérience dans certains domaines que
nous n’avons pas. Et nous réunissons nos efforts pour créer ces
nouveaux mondes.
D : Qui vous donne les instructions ? Vous dit-on quoi faire ?
A : Il y a un conseil. J’appellerais cela un conseil, mais c’est
d’une autorité supérieure à un conseil. Il y a une communauté de
nombreux mondes différents qui sont capables de scanner la vie
dans les univers. Et qui savent quand et où créer des mondes
porteurs de vie qui auront un impact futur sur la région en particulier
où ils se trouvent. Et ce conseil, ce groupement de mondes, est
capable de voir dans les potentiels futurs. Il est capable de créer une
matrice à travers le temps pour connaitre les aboutissements
potentiels.
D : Mais qui n’a pas toujours le résultat escompté, n’est-ce pas ?
A : Non, en effet.
D : Il doit falloir un temps incroyable pour développer un monde
jusqu’au point où il peut supporter la vie.
A : Dans l’univers dans lequel se trouve la Terre, le temps est

554
différent d’autres mondes dans d’autres univers. Les lois de cet
univers ont une durée de temps intéressante, plus longue qu’elle ne
nous parait à nous. Pour nous, c’est rapide, mais pour le monde qui
se développe, on parle en « millions d’années ». Les années ou cadre
de temps sont régis par les lois de cet univers.
D : À la manière de réfléchir des humains, cela prendrait un
temps considérable. Mais votre peuple et les autres sont capables de
venir et de repartir à des phases de développement variées ?
A : Ce n’est pas dans notre cadre de temps. Nous pouvons aller
et venir. C’est un peu comme entrer dans une pièce et avoir une
atmosphère de temps différente dans cette pièce. Presque comme
un holodeck 31 qui est capable d’étendre le temps en éons de
progression, mais qui n’est qu’une petite pause dans notre cadre de
temps.
D : Ainsi, les choses ont naturellement changé à chaque fois
que vous êtes revenus. (Oui) Vous avez donc dit qu’on vous a dit de
revenir sur Terre. À quelle phase de son développement est-elle au
moment de votre retour ? Pouvez-vous voir ce qui s’y passe ?
A : Beaucoup de détresse. L’atmosphère est très polluée. Il y a
beaucoup de souffrance. L’atmosphère hurle. Les âmes hurlent à
l’aide.
D : C’est pour cette raison qu’on vous a demandée de venir ?
A : Ils sont nombreux à venir en ce moment.
D : Alors les choses n’ont pas évolué de la manière dont vous
l’espériez ?
A : Non, il y a eu des interférences. D’autres qui sont venus ont
interféré avec l’expérience de développement de la planète. Ceux qui
voulaient utiliser les ressources et les habitants autrement que le
divin plaisir de l’évolution. Ce sont les sombres, ceux qui n’honorent
pas l’évolution naturelle.
D : Le conseil ne pouvait-il pas intervenir pour les stopper ?
A : Il y a le libre arbitre. Le conseil ne peut que chercher à
éduquer ces autres aux bénéfices qu’il y a à laisser le plan se dérouler.
Ils ne peuvent rien forcer, parce que l’Univers a la liberté pour tous
d’être. C’est une différence d’opinion de ce qu’est l’évolution.
D : Alors, qu’attend-t-on de vous ?
A : Beaucoup viennent de différents mondes. L’atmosphère

31
NDÉ : Comme dans « Star Trek » : une salle de projection en réalité
holographique.
555
doit être guérie. Les cris doivent être entendus. La planète pleure, elle
est en souffrance. Il y a beaucoup de choses à corriger.
D : Savez-vous en quoi consistera votre aide cette fois-ci ?
A : Je dois faire comme si j’étais l’une d’entre eux. Il est
indispensable que nous soyons plus nombreux à nous mêler à la
population pour faire ce que nous devons faire. Nous devons prendre
en charge les corps et être moins séparé d'eux cette fois-ci.
D : Pour ne pas avoir l’air différents ?
A : Pour que nous ayons plus de pouvoir pour aider. En étant
différents, nous n’accomplissons rien quand il y a autant de
souffrance. Il y a bien trop de peur.
D : Vous devez apparaitre comme ceux de la population.
A : C’est plus expéditif d’agir de cette manière.
D : Eh bien, avançons pour voir ce que vous faites. Comment
devenez-vous l’une d’entre eux ?
A : (Pause) Je n’aime pas ça. C’est un corps constrictif et une
énergie très lourde. Ce n’est pas fluide. Les corps sont pleins de peur
génétique et de doute, d’incertitude et d’hésitation. Et pour apporter
de l’énergie, il faut se frayer un chemin dans les programmes et la
génétique, c’est éprouvant. Il y a beaucoup trop de distorsion.
D : Quand êtes-vous entrée dans ce corps ? Était-ce un bébé ?
A : Il y a eu une tentative en tant que bébé, mais elle a échoué.
Je suis la mauvaise fréquence pour le corps. Je dois changer ma
fréquence.
D : Étiez-vous assignée à un bébé en particulier quand il est né ?
Je me demandais comment vous choisissiez le corps.
A : On scanne l’histoire génétique de l’ADN des potentiels – des
parents – et on voit s’il y a un potentiel de contact passé au travers
de ce brin génétique, puis si la fréquence de celui-ci existe toujours
dans les parents.
D : C’est plus facile à faire en tant que bébé ?
A : Parfois c’est plus facile à faire en tant que bébé, mais cela
dépend de l’état émotionnel de la mère, si elle empêche ou non
l’activation de ce gène.
D : Mais dans ce cas, vous n’avez pas pu venir comme bébé ?
A : Ce fut un échec. La fréquence était trop lourde. Je n’ai pas
pu activer la bonne fréquence dans le corps, et il a avorté.
D : Quand avez-vous réussi à entrer dans le corps ?
A : Plus tard. Il y a eu arrangement conclu avec une autre âme ;
un autre aspect de l’âme.

556
D : Était-ce également un bébé ?
A : C’est comme s’il y avait une incarnation partielle dans le
corps – pas pleinement – pour développer le corps et l’aider à croître,
mais ne pas y être totalement présent. Cet aspect a permis au corps
de mûrir jusqu’au moment approprié. Il n’était pas nécessaire d’être
pleinement présent parce que la fréquence qui était dans le corps
devait en être extirpée.
D : Cela signifie-t-il que votre fréquence était trop puissante ?
(Oui) Cela aurait-il endommagé le corps si vous y étiez entré plus tôt ?
A : Cela aurait pu causer un court-circuit de certaines des
fonctions nécessaires dans le corps. Les circuits électriques – les
charges électriques dans le corps – auraient pu être grillées ou
déformées, créant un dysfonctionnement. Le cadre humain, le
système humain est très délicat, et on peut provoquer de gros dégâts
si une fréquence trop grande circule dans le corps sans préparation.
D : Trop d’énergie. (Oui) Vous avez dit que ce n’était que partiel ?
A : Suffisamment pour maintenir ce qui s’appelle une existence,
mais pas complètement dans le corps et sans participation complète.
D : Quand êtes-vous entrée pleinement, ou aussi pleinement
que vous le pouviez ?
A : L’expérience de la croisière en a été le point de départ.

Pendant l’entretien préalable à la séance, Anna avait


mentionné une étrange expérience qui s’était produite pendant
qu’elle était sur une croisière. Elle avait dit qu’elle était sortie sur le
balcon de sa cabine, et s’était sentie comme si elle quittait son corps.
Par la suite, elle avait eu l’impression d’être devenue une autre
personne. Elle se demandait si un walk-in avait eu lieu cette nuit-là.

D : Nous parlons du corps d’Anna au travers duquel vous parlez


à présent ? (Oui) Pourquoi avoir choisi ce moment particulier ?
A : Elle était loin de toutes les influences qui l’en auraient
empêchée ou qui l’auraient identifiée à son passé. Elle était dans un
champ plasmique appelés « les océans », et il était plus facile de faire
le transfert.
D : Elle a dit qu’elle avait eu un étrange sentiment qu’il s’était
passé quelque chose à ce moment-là.
A : On lui a donné certains souvenirs, pour l’aider à comprendre
le changement qui s’était produit.
D : Mais ce n’est pas ce que nous considérons comme un walk-

557
in ?
A : Non, ça ne l’est pas.
D : Je ne sais pas si vous avez un nom pour cela, mais c’est
comme si vous aviez toujours été là, mais pas complètement. Est-ce
correct ?
A : C’est correct. C’est un transfert de conscience. Un transfert
d’identité qui a été placé dans le corps. Et, je le répète, en raison de
la fragilité du mental du corps, comme il doit fonctionner dans le
cadre du champ planétaire, cela doit se faire très doucement et
progressivement. Les fois où ceci a été fait trop brutalement, il y a eu
une menace de surcharge, de désespoir de deux réalités qui se
chevauchent. Des flashes commencent à arriver dans la tête, et des
visions d’autres réalités qui proviennent des cinq soleils, en
particulier dans ce corps.
D : Elle a dit qu’elle a des flashes mémoriels, et qu’elle n’avait
pas compris d’où ils lui venaient.
A : Très clairement. Et ils ont dû être téléchargés gentiment
depuis lors, pour qu’elle commence à comprendre qu’elle a accès à
cet autre monde et au savoir.
D : Est-ce d’accord qu’elle ait cette connaissance maintenant ?
(Oui) C’est pour cette raison qu’elle a été autorisée à venir ici ? (Oui)
Elle a dit qu’elle avait le sentiment que quelque chose d’autre était
en elle et regardait à travers ses yeux. Est-ce vous ?
A : Oui, c’est la conscience du monde doré – du monde aux cinq
soleils.
D : Et elle a aussi le sentiment qu’elle rend des comptes en
quelque sorte.
A : C’est le cas.
D : Parce que c’était toujours votre fonction de faire des
rapports. (Oui) Mais une grande partie de tout cela était très
perturbant pour elle.
A : Nous comprenons ceci, mais nous n’avons pas été capables
de le lui faire savoir, parce qu’elle devait composer avec les éléments
humains, les éléments karmiques du corps qui devaient être résolus.
D : Elle sent qu’elle doit faire quelque chose.
A : Il est important qu’elle sache en priorité qu’elle a accès à ce
savoir. Ensuite, elle ne doit pas être mal à l’aise quand c’est moi qui
prends en charge sa vision pour faire mon rapport. Il y a certains
moments où elle reçoit le message d’ouvrir le canal. Il y a des
moments où elle est distraite et où je dois entrer en jeu ; elle est alors

558
consciente d’une tierce partie.
D : Maintenant qu’elle le comprend, ce sera plus facile à gérer,
n’est-ce pas ? Le plus dur c’est de ne pas savoir.
A : Ce sera très facile pour elle. En fait, elle aime faire le
rapport ; elle aime y participer. C’est dans ce rapport qu’elle aura
ensuite l’information nécessaire par rapport aux actions à
entreprendre, où aller et avec qui interagir.
D : Y a-t-il un travail en particulier que vous voulez qu’elle fasse ?
A : Elle doit être avec les gens. C’est à son tour de sortir et de
propager ce qu’elle sait. De parler et d’être entendue.
D : Les gens l’écouteront-ils ?
A : Ils écouteront tant que cela vient de son cœur. Nous ne lui
donnerons pas d’informations qui sont si étranges qu’elles la
mettraient en danger. Elle est ici pour aider les habitants qui écoutent
à comprendre qu’il est temps de changer. Que les éthers qui
maintiennent les distorsions ne doivent pas nécessairement être les
éthers dont ils se nourrissent. Il existe un éther parallèle qui est
disponible. Il existe une atmosphère de conscience parallèle qui est
disponible. Et on peut choisir de quelle atmosphère se nourrir, parce
que chaque atmosphère a une matrice de pensée qui est vitale pour
la longévité de la race. L’une des atmosphères nuit à l’évolution.
L’autre atmosphère implique la grandeur. Le savoir quantique
interdimensionnel et intergalactique commence à pénétrer dans ce
monde. Son parcours a toujours été celui d’un voyageur, et elle n’est
pas différente ici, même si elle est dans le corps. Une chose qu’elle
doit comprendre c’est le pouvoir de l’éther de la peur, parce qu’on ne
peut pas combattre l’éther de la peur si on ne connait pas ses
multiples facettes.
D : Anna a dit qu’elle avait même des pensées suicidaires à
certains moments. Elle voulait s’en aller d’ici.
A : Quand elle se branche sur le mauvais éther – celui des
sombres ; sur l’éther de la peur – alors cela ferme ses circuits de
communication. Et nous avons très souvent à intervenir pour être
capables de la rééquilibrer, mais il y a eu trois occasions où il était
très difficile de pouvoir ne serait-ce que trouver une entrée.
D : Parce qu’elle dit qu’elle ne se sent pas chez elle ici. Elle ne
veut pas être là. Et j’ai entendu cela très souvent.
A : Il y a une résistance à cette fréquence. Elle comprend mieux
maintenant, que ce n’est pas la fréquence naturelle avec laquelle elle
est en résonance. Mais c’est une mission à court-terme – court-terme

559
selon notre point de vue – même s’il s’agit d’un long-terme depuis sa
perspective temporelle dans cette réalité. Sa perspective temporelle
est léthargique. Elle est lente et très lourde.
D : C’est l’une des raisons pour lesquelles elle se sentait vide,
comme si elle n’appartenait pas à ce monde.
A : L’appartenance est un concept intéressant. Dans un certain
sens, l’appartenance n’existe pas. Quand on est unifié, le mot
« appartenance », le concept de l’appartenance est erroné, parce
qu’on est tout. Toute la connaissance, toute l’expérience. On est
connecté. On a uniquement besoin d’appartenir quand on se sent
étranger et inconnu. Quand elle considère cela sous l’angle de sa
connexion, alors l’appartenance est inutile.

Anna ne s’était jamais mariée, et sentait qu’elle ne le devrait


jamais. J’ai demandé une explication.

A : Elle a peur de se trouver encore plus prise au piège des


émotions. Il est important pour elle de comprendre que la peur n’est
pas l’éther dont elle doit tirer son énergie. Quand elle pense à ce qui
s’appelle « mariage », il y a deux, on pourrait dire « lignes
temporelles » – deux choix – et les deux ont des réalités très
différentes. Elle regarde vers le mauvais éther. Si le choix vient de
l’éther le plus dense, alors le mariage implique la mort pour elle. Le
mariage implique un piège. Il y a dans cette réalité la crainte d'une
perméation, d'un piège, de donner son pouvoir à une modalité - à une
matrice - qui a été mise en mouvement dans cette race humaine
depuis longtemps. Et elle adhérerait à tout le poids et la lourdeur de
cet éther en particulier. L’autre éther est fait de légèreté et de
complicité. De compréhension que cette entité est comme elle ;
qu’elle est l’une d’entre nous ; qu’elle fait partie de la famille d’un
autre royaume – d’un autre plan. Que l’amour partagé est spirituel,
et que c’est de cela qu’elle doit se nourrir, et que c’est cela qui
possède la longévité. C’est la joie ; et c’est elle marchant vers son but
ici. C’est une amitié avec cette entité d’où le temps est absent pour
l’aider et l’assister. Et dans celle-ci, il n’y a pas de peur. Il y a beaucoup
de joie ; il y a beaucoup de service, et il y a beaucoup de camaraderie.
Elle a besoin d’un compagnon de jeu. C’était un très long parcours
très dur pour elle.
D : Vous avez parlé des deux niveaux d’éther. Est-ce
l’équivalent de ce que je reçois au sujet de l’ancienne Terre et de la

560
nouvelle Terre ? (Oui) Que l’ancienne Terre est celle qui a la figuration
de la peur et de toutes les catastrophes.
A : L’ancienne Terre s’en va. C’est presque comme un trou noir.
Elle s’effondre sur elle-même. Elle est lamentable. Elle est corrompue.
C’est l’ancienne Terre. Elle est remplie de souffrance : les cieux, les
éthers, l’atmosphère qui pleure est dans l’ancienne Terre. Il y a
beaucoup de peine. Une partie de la nouvelle Terre est modelée sur
la planète dorée aux cinq soleils. Mais il y a beaucoup de mondes qui
contribuent au savoir, en images, en ressources à la nouvelle Terre.
C’est un paradis. C’est un joyau. Il est aisé pour Anna d’accéder à
cette fréquence, parce qu’elle en a reçu les images. Elle sait qu’elle
est réelle. Elle n’a pas compris que c’est à un battement cardiaque
quantique de là d’où elle vient. – Il est bon qu’elle sache que je suis
là. C’est bon qu’elle sache et se souvienne de la planète dorée aux
cinq soleils. Qu’elle comprenne que c’est une progression. Qu’elle est
venue ici à cette époque dans un but spécifique et qu’il est capital
pour elle de garder à l’esprit la nouvelle Terre – l’autre éther, l’éther
plus léger. Et qu’elle permette aux images de celle-ci de s’infiltrer et
de dissoudre les vieilles images.

561
Chapitre 36

Voyageurs De Monde En Monde

Quand Jeannie est descendue du nuage, elle est entrée dans


une scène de destruction et de chaos. « Je vois un soleil, mais il est
de couleur orange vif. Il est couvert par quelque chose de mauvais.
Quelque chose est en train de sortir de terre en bouillonnant. Quelque
chose couvre le soleil. C’est vraiment mauvais. C’est si effrayant. Je
pense que ça va tuer les gens. Cela fait battre le cœur très vite.
Beaucoup de confusion, des gens qui meurent, et la terre qui s’ouvre
et… de la peur, de la puissance. Toutes ces choses ont provoqué un
terrible cataclysme… Cela a changé la vie telle que je la connaissais. »

D : Il est donc arrivé quelque chose de négatif à l’endroit où


vous vivez ?
J : Oui. (Pause) Je suis si triste. Les gens abusent du pouvoir.
On ne peut pas prendre le pouvoir et en abuser. Il vous est
simplement prêté. Vous ne faites que vous en servir.
D : Qui est-ce qui a créé ceci ?
J : Ils ont appris à le contrôler, nous avons tous appris à
contrôler. Nous avons communiqué dans notre tête, et nous avons
appris à construire et à soulever des choses lourdes. Et peu de temps
après, les gens ont commencé à abuser des gens avec leurs pouvoirs,
parce que certains étaient plus forts que d’autres.
D : Vous voulez dire qu’ils ont commencé à se servir de leurs
pouvoirs psychiques d’une manière négative ?
J : Oui. C’était affreux.
D : Qu’est-ce qui a provoqué cette catastrophe ?
J : Je ne suis pas sûre parce qu’il s’agissait d’un abus de
pouvoir, qui s’est glissé dans le sol ou dans la terre. Et ça s’est glissé
à l’intérieur, s’est accumulé et a éclaté.
D : Y avez-vous participé ?
J : Non, non ! J’étais impliquée dans la recherche et l’étude
scientifique de ce que nous avions découvert avec notre esprit et en
enseignant aux gens. Je n’en abuserais jamais. Ce n’est qu’un don.
D : Pouviez-vous y faire quelques chose ?

562
J : Non, ils étaient trop nombreux. Je ne pouvais que m’écarter
et regarder les choses se faire. Ils ne pouvaient pas le contrôler.
Ensuite, ils ont tous eu peur, ont paniqué et ont hurlé. Ils sont venus
vers moi en criant : « Arrêtez ça ! Arrêtez-le ! Vous ne pouvez rien
faire ?! »
D : Auriez-vous pu faire quelque chose à ce stade ?
J : Non, c’était trop tard. Je l’ai vu venir et j’ai essayé de leur
apprendre à faire mieux, mais ils n’écoutaient pas. Ils se sentaient
plus grands, plus forts et plus puissants. Je suis profondément peinée
dans mon cœur. (Pause) Cela n’aurait pas dû arriver. – C’est
déconcertant parce que j’étais là quand le chaos a commencé. Mais
maintenant, je le regarde et je flotte au-dessus.
D : Où étiez-vous quand ça a commencé ?
J : Je suis montée dans quelque chose et me suis envolée.
Nous pouvions voir que ça allait arriver avec le temps, et qu’ils allaient
dans la mauvaise direction. Nous sommes allés dans cet endroit pour
leur apprendre à discerner le bien, mais ils sont devenus si avides de
pouvoir qu’ils se sont détruits eux-mêmes. Nous avons construit un
vaisseau en secret, au cas où nous devrions partir en urgence, parce
que nous devions sauver ceux qui n’abusaient pas du pouvoir.
D : Comment le vaisseau est-il alimenté ?
J : Oh, par nos esprits. – Ce n’était pas chez moi ici. J’y ai été
envoyée pour enseigner. Je ne sais pas comment je suis arrivée là. Je
sais juste comment je l’ai quitté. Ohhh ! Ohhh ! Je me suis projetée !
Quand je suis venue, je m’y suis projetée ! Mais comme je devais aller
si loin, j’ai ensuite construit mon vaisseau pour partir.
D : N’étiez-vous pas capable de vous projeter pour retourner
d’où vous veniez ?
J : Non, parce que je vais aller même plus loin que ça. C’est ce
que je fais. J’ai le savoir qui aide les gens à vivre mieux leur vie.
D : Mais dans ce cas, ils n’écoutaient pas ?
J : Non, c’est une mission qui a échoué. Je devais construire le
vaisseau parce que je pouvais me projeter moi, mais les autres ne le
pouvaient pas. C’était ceux qui étaient très bons, et certains de ceux
qui n’avaient pas abusé de leurs pouvoirs nouvellement découverts.
D : Avez-vous un corps physique dans cet endroit ?
J : Oui, mais il est… différent. Il est long et étroit. C’est un corps,
mais ce n’est pas un corps. Cela ressemble davantage à un champ
électromagnétique.
D : Différent des autres gens là-bas ?

563
J : Oui, je dois être différente parce que sinon je n’aurais pas
pu m’y projeter.
D : Vous perçoivent-ils comme différente ou étrange ?
J : Non, je prends la même apparence qu’eux. Je sais tout à ce
sujet. Je l’ai fait souvent. On ne peut pas obtenir des gens qu’ils vous
écoutent et obtenir de l’aide s’ils ont peur de vous. J’ai essayé d’aider,
mais ils ne voulaient pas écouter. Cela m’a rendue si triste.
D : Mais vous avez réuni tous ceux que vous pouviez à bord du
vaisseau pour vous mettre à l’abri quelque part ?
J : Juste pour aller vers notre prochaine mission : enseigner à
un nouveau peuple. J’emmène ces autres avec moi parce qu’ils
avaient un bon cœur.
D : Que s’est-il passé ensuite ? Vous avez dit que vous étiez au-
dessus à regarder tout ce qui se passait en bas.
J : C’était si affreux. Tout a été recouvert d’une poussière rouge,
et le soleil a été couvert. Le nuage de poussière a même flotté vers
là où nous étions.
D : Qu’avez-vous vu d’autre en bas ?
J : On aurait dit que ça venait des bords vers le centre, et que
ça s’enfonçait dans une cavité. Ça roulait comme un donut de
l’extérieur vers l’intérieur. La planète s’est repliée sur elle-même.
D : C’est plutôt étrange, non ?
J : Non, quand une mission est ratée comme celle-ci, elle
implose.
D : Que s’est-il passé ensuite ?
J : J’ai tout un programme, et ce que je suis censée enseigner
à ces différentes créatures. Certaines sont des créatures. Et ainsi,
comme je suis un champ électromagnétique, je prends simplement
leur aspect. Je ne sais pas où j’ai appris ça. Je l’ai toujours fait. C’est
plutôt astucieux ceci dit. J’essaie de faire que les autres ne le voient
pas parce que je suis plutôt bizarre.
D : Est-ce que cela les effrayerait s’ils savaient ?
J : Oui, parce que seuls certains sont capables de faire ça. Je
crois qu’ils sont venus de là d’où je suis venue. Peut-être que nous
avons tous appris cela dans notre jeunesse. Je ne sais pas. Je sais
seulement que cela engendre la peur d’enseigner à quelqu’un quand
vous êtes différent, alors vous devez pouvoir leur ressembler.
D : Cela parait logique. Mais quand vous retournez chez vous,
à quoi ressemble votre apparence normale ?
J : C’est rouge, et … Oh, bon sang ! C’est étrange même pour

564
moi ! Je suis vraiment d’un rouge éclatant ! Et je suis très grande. Ce
n’est pas un insecte. Ce serait un corps normal, mais il possède des…
excroissances… Wouah ! Cette personne pourrait être une sauterelle !
C’est dur à expliquer. Mais son aspect est plutôt inhabituel – et
surtout la couleur.
D : Sur votre planète d’origine, êtes-vous obligé de changer de
forme ?
J : Oh, nous pouvons être tout ce que nous voulons. Nous
pouvons nous amuser à nous faire des blagues entre nous. Nous
pouvons tout faire.
D : Et ensuite, on vous a dit que vous deviez partir au secours
d’autres personnes ?
J : On m’a confié la mission d’aller partout dans tous les univers.
Et on m’a dit que cela allait durer très, très longtemps, parce que je
devais aider ces gens à devenir meilleurs.
D : Cela me parait une grosse mission.
J : Oui, j’étais plutôt surprise. Alors, je vais de lieu en lieu, et
quand j’arrive dans un nouvel endroit, je change ma forme pour m’y
adapter. Mais chacun est différent.
D : Eh bien, cette fois vous êtes dans votre vaisseau et vous
partez, où allez-vous ?
J : Je vais sur une planète où tous les gens sont jaunes. Je ne
suis encore jamais allée dans cet endroit. Bon, maintenant je suis
d’un beau jaune bouton d’or.
D : (Rire) Et les autres personnes que vous avez amenées avec
vous ?
J : Elles sont un peu perplexes, parce que je leur ai déjà montré
comment le faire, et elles n’y arrivent pas encore vraiment. Alors,
elles restent en retrait. Et j’ai dit : « Je vais y aller la première et vous
attendrai ; vous pouvez le faire. » Et je leur ai montré comment faire.
– Oh, et ils sortent, mais ils ont fait une erreur quelque part. Et ils
sont tous un peu petits, jaunes – ils sont beaucoup trop petits ! Oh,
je ne sais pas ce qu’ils ont fait ! Ils ont tellement rapetissé ! Oh, c’est
trop drôle ! Je ne savais même pas qu’on pouvait devenir aussi petit !
D : (Rire) Les gens couleur bouton d’or ont-il un aspect
humanoïde ?
J : Ils ont de grands yeux, des têtes lisses et de très longs bras.
J’ai déjà vu ce genre de personne avant, mais pas en jaune. – Je leur
ai donc dit de revenir aux différentes étapes et de recommencer. Je
vais devoir rester avec eux jusqu’à ce qu’ils aient la bonne taille. Nous

565
sommes supposés leur ressembler, et pas être différents d’eux.
D : C’est donc ce que vous avez fait ?
J : Ils ont tous réussi à avoir la bonne taille.
D : Projetez-vous de rester là pendant longtemps ?
J : Je suis fatiguée. Je suis fatiguée d’entrainer tous ces gens,
parce que quelque chose ne va pas avec l’entrainement. Il y a un
défaut quelque part. Je ne comprends pas pourquoi. Certains
comprennent, et d'autres l'amènent à un nouveau niveau de pouvoir.
Cela commence à ressembler à la planète rouge.
D : Celle qui a explosé ?
J : Oui. Je vais prendre mes gens, et nous allons partir
maintenant. Nous n’allons pas faire échouer une nouvelle mission.
Nous trouverons un endroit où nous serons bien accueillis et où ils
seront assez malins pour le « piger ». Je ne veux pas que ça arrive une
nouvelle fois, parce que ce n’est pas ça le but. Et ce n’est pas ce
qu’on m’a demandé d’enseigner au peuple. Ce n’est pas correct
d’abuser du pouvoir. C’est un don.
D : Vous allez donc les rassembler tous et les emmener
ailleurs ?
J : Je les ai déjà rassemblés, la porte est fermée, nous sommes
prêts à partir. Ils se tiennent tous là, perplexes. Peu m’importe. Je ne
veux pas que ça se répète.
D : Vous n’allez donc pas essayer d’aider ce peuple jaune ?
J : Non, ils n’ont qu’à faire ce qu’ils veulent. Je ne vais pas
rester là et regarder ça se produire encore une fois. Nous devons faire
mieux. Il faut que ce soit plus clair. Nous devons le faire autrement.
D : Vous allez donc ailleurs à présent ?
J : Oui. Mais le vaisseau fait des siennes. Mince ! Il vibre
beaucoup trop.
D : Après que vous ayez décollé ?
J : Oui. Je suis un peu inquiète. Il ne devrait pas vibrer autant.
Je ne sais pas si nous avons de la saleté ou de la poussière là où ça
ne devrait pas ou bien… Je ne sais pas. J’espère que personne n’y a
touché. Je pourrais me projeter, mais je ne peux pas emmener les
gens du vaisseau avec moi.
D : Pensez-vous que quelqu’un ait pu faire quelque chose au
vaisseau ?
J : Eh bien, ils étaient plutôt fâchés de me voir partir. Je leur ai
dit : « Vous m’écoutez et le faites comme moi ou vous ne le faites pas
du tout. »

566
D : Avançons dans le temps pour voir ce qui se passe. Le
vaisseau a-t-il continué à vibrer, que se passe-t-il ?
J : (Doucement) Je suis dehors dans l’obscurité. C’est juste
sombre.
D : Qu’est-il arrivé au vaisseau ?
J : Je ne sais pas. Je suis toute seule. Je ne suis pas dans un
vaisseau. Je suis ici toute seule.
D : Vous pouvez savoir ce qui s’est passé. Vous pouvez le
découvrir. Le vaisseau avait-il des problèmes ?
J : Oui, oui. Il s’est désintégré, et j’ai dû me projeter avant qu’il
ne le fasse. Les autres ne savaient pas le faire. Ils ont dû rester sur le
vaisseau. Maintenant, je suis seule. Et je ne pense pas que je puisse
repartir non plus, car c’est une autre mission qui a échoué.
D : C’est ainsi que vous le voyez ?
J : Oui. Si on ne peut pas sauver les gens, c’est un échec.
D : Qu’allez-vous faire maintenant ?
J : Je crois que je vais rester là. C’est plutôt tranquille. Peut-être
que je vais me reposer. Je suis très fatiguée.
D : Il n’y a personne qui vous dit d’aller faire quelque chose ?
J : Non. Quand je suis partie de chez moi, je sais que quand la
décision a été prise, j’étais toute seule. Quand je suis partie au début,
je savais en quelque sorte qu’il faudrait longtemps avant que je
reçoive un certain soutien, parce que c’était ma mission.
D : Donc là, vous voulez vous reposer. Pouvez-vous le faire là
dans l’espace ?
J : Oui. Je flotte tout simplement. C’est chaud. C’est juste un
nouvel univers. Aucune responsabilité. – Me reposer me donne
même le vertige. Il y avait tellement longtemps que je ne m’étais pas
reposée.
D : D’accord, avançons et découvrons ce qui vous arrive.
J : Je reste là pendant des années, parce que j’avais besoin de
repos et de me ressourcer. Puis, j’ai décidé qu’il était temps
d’enseigner à nouveau. Que, peut-être, j’ai une nouvelle perspective
sur la manière d’obtenir une augmentation vibratoire des esprits.
D : Où allez-vous faire cela ?
J : Je dois choisir une direction et m’y projeter. J’ai un grand
pouvoir pour cela. Je voulais aller dans un endroit où il y a une caverne.
Et dans cette caverne, des informations ont été placées pour moi. Il y
a un message qui a été placé là avant le début de mes projets.
D : Qui l’a placé là ?

567
J : Une grande intelligence. – D’accord, j’y suis. C’est si facile
de bouger, si tout le monde savait faire cela, ce serait plus simple. Je
vois la caverne. C’est un endroit où il y a très peu d’eau, et c’est gris.
Il n’y a pas beaucoup de formes de vie ici.
D : Vous ne pouvez donc pas aider les gens ici, si ?
J : Non. J’entre dans la caverne à la recherche de mes
informations.
D : Savez-vous où chercher dans la caverne ?
J : Oui. Ce sera dans le plafond. Il fait sombre, et je dois tâter.
(Pause) Oh ! C’est sur le côté, et pas au plafond. Je dois allumer une
lumière au sol. Et maintenant je vois… Ce sont des symboles. Des
points, des tirets ; des choses dont je suis familière et qui sont faciles
à déchiffrer. Mais je suis surprise de ce que ça dit. Ça dit que c’est
l’arbre de vie.
D : Qu’est-ce que ça veut dire ?
J : C’est lié à la façon dont on devrait vivre. Mais ce n’est pas
de cette façon que j’ai vécu à de multiples reprises. On dirait que c’est
un peu différent. C’est comme une nouvelle façon de le faire. Peut-
être que c’est la clé pour comprendre pourquoi les autres ont échoué.
Ça se peut. Je dois m’y pencher plus attentivement.
D : Mais ce sont des symboles que pouvez comprendre ?
J : Oui, mais je ne l’ai jamais vu dit de cette manière. Et certains
d’entre eux sont au plafond. C’est un concept… C’est une nouvelle
façon ! Je me demande pourquoi nous le faisons d’une nouvelle
manière ? Parce que la nouvelle manière va être perturbante. Je dois
apprendre une nouvelle méthode. Et je ne suis pas sûre. Je sais en
quelque sorte que j’ai cette intelligence supérieure. Et je n’ai
personne à qui parler de ceci pour être sûre que cette nouvelle
manière est la bonne. Oh, je crois que cela va de nouveau me fatiguer.
D : Pourquoi pensez-vous cela ?
J : Je me demande combien de temps cela va prendre
d’apprendre une nouvelle méthode, juste pour découvrir que ce n’est
toujours pas la bonne manière. Je l’ai fait pendant plusieurs
millénaires. Je sens que ça me tire vers le bas. J'ai l'impression de
passer à travers quelque chose.
D : Avez-vous compris cette nouvelle méthode ?
J : Oui, mais c’est très différent.
D : Est-ce positif ?
J : Ça l’est si vous avez assez de gens intelligents autour de
vous.

568
D : Une personne seule ne peut pas le faire alors, il en faut
beaucoup ?
J : Je crois que oui. Après tout, s’il s’agit de sauver et
d’enseigner, il faudrait l’envoyer à de nombreux peuples. Je suis
fatiguée. Cela m’épuise de continuer à m’efforcer de rendre tout
meilleur, pour qu’ensuite les gens le comprennent de travers et en
abusent. J’ai l’impression de tomber et de me coucher pour me
reposer à nouveau. C’était une nouvelle méthode, et j’étais excitée
de la lire, mais je ne suis pas sûre que nous ayons raison. Maintenant,
au lieu d’enseigner aux gens, nous changeons leurs structures.
D : Que voulez-vous dire ?
J : Nous entrons dans leurs corps, dans leurs cellules, nous les
remplaçons et nous les recâblons toutes. C’est comme de tout
recommencer à zéro. Je ne suis pas sûre qu’il s’agisse d’une pensée
progressive. (Soupir) Ahh, ça me fatigue tellement. C’est
probablement une meilleure façon, mais je ne sais pas si elle est
juste. Avons-nous le droit de pénétrer et de modifier le noyau de l’être,
afin de leur enseigner ce que nous essayions de leur enseigner au
début, quand ils ont abusé du pouvoir ? Je veux dire, il est question
soit d’enseigner, soit de changer la structure de l’être. Pourquoi
n’avons-nous pas commencé par modifier la structure, et ensuite de
leur enseigner de ne pas en abuser ? C’est faire les choses à l’envers.
D : Peut-être fallait-il employer d’abord la première méthode
pour voir ce qui allait se passer. Peut-être est-ce la raison pour
laquelle ceci est une nouvelle façon de voir. Mais vous n’êtes pas
celle qui fait les règles, n’est-ce pas ?
J : Non, ce n’est pas moi. Je ne suis que celle qui les applique.
D : Où attend-on de vous que vous modifiiez la structure ? Vous
êtes-vous projetée dans un autre endroit ?
J : Je ne sais pas. C’est même différent du fait de me projeter
cette fois. C’est ondulant. Je vois des ondes d’énergie qui bougent, et
je les parcours. Je n’ai encore jamais vu ça. On dirait que même moi
j’ai changé. C’est plus épais. C’est comme si je marchais ; je traverse
l’air mais je bouge. Je vois toute l’énergie se déplacer autour de moi
quand je bouge.
D : Avançons dans le temps. Où allez-vous cette fois ?
J : Oh, mon Dieu ! Ils m’ont envoyée – oh, mon Dieu ! Oh ! Je
suis dans l’énergie la plus lente possible. Je ne savais pas que j’allais
atterrir ici. Ces gens ont besoin d’ouvrir beaucoup leur conscience.
C’est lent parce qu’ils ne savent pas grand-chose. Bon sang ! Je

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n’arrive pas à croire que c’est là que j’ai fini.
D : Comment allez-vous enseigner à ces gens ?
J : Je ne sais pas. Je dois m’amener à un tel niveau pour être
seulement capable de communiquer avec eux. Je ne sais pas si je
peux y arriver. Il faut descendre, pas monter ! Je dois pouvoir parler à
leur niveau, parce que si je ne le fais pas, ils ne peuvent pas
m’entendre.
D : Allez-vous devoir créer un autre corps, comment allez-vous
procéder ?
J : J’ai créé un autre corps, mais ce corps se meut lentement.
D : À quoi ressemble le corps que vous avez créé ?
J : Il ressemble à celui que j’ai maintenant.
D : Vous voulez parler de la personne appelée Jeannie ?
J : Oui, c’est elle ! Elle en est très fâchée, elle aussi, je devais
vous le dire.
D : Mais n’êtes-vous pas née en tant que bébé ?
J : Je ne pense pas. Je crois que je suis juste devenue elle.
D : Son corps n’a-t-il pas débuté en tant que bébé ?
J : Je ne comprends pas la partie bébé. Je suis juste devenue
cette femme comme je suis devenue n’importe qui d’autre, n’importe
où.
D : Dans nos croyances, nous commençons comme un bébé,
un fœtus qui grandit à l’intérieur de la mère, et l’âme entre dans le
corps à la naissance.
J : Ce n’est pas exact. Non, non, non, non, non ! L’âme est un
champ électromagnétique, et l’âme entre dans le corps qu’elle veut.
D : Oui, mais cela n’arrive-t-il pas quand il est né, quand le bébé
sort de la mère ?
J : Eh bien, peut-être. Je n’ai pas vu cela arriver. Je sais juste
que j’ai pris la forme de cette femme cette fois-ci. Cette forme qui est
lente et … Oh, bon sang !
D : Y avait-il un autre champ électromagnétique dans le corps
quand vous l’avez occupé, ou y êtes entrée, le savez-vous ?
J : Je l’ai fait comme je le fais avec tous.
D : J’ai pensé qu’il y avait déjà une étincelle de vie, une force
de vie dedans.
J : J’étais la force de vie !
D : Et vous avez décidé d’être cette femme.
J : Oui. Elle n’en sait rien. Personnellement, je ne suis pas non
plus très ravie d’être là. C’est un endroit très dur pour enseigner qui

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que ce soit. Ils se déplacent avec lenteur, parlent avec lenteur, ils
doutent de chaque mot qu’ils entendent.
D : Alors, comment êtes-vous supposée leur apprendre
quelque chose pour pouvoir apporter un changement ?
J : Par l’exemple, mais bon sang ! Je ne sais pas comment j’ai
atterri sur cette mission. Je n’en ai pas la moindre idée. Je ne l’aime
pas beaucoup celle-ci.
D : Elle est très importante, parce que les gens ont besoin
d’aide, pas vrai ?
J : Oh, oui ! C’est très perturbant. Tout est énergie, mais elle
bouge toujours si lentement.
D : Mais cette femme, celle que nous appelons Jeannie, a
connu une enfance, elle s’est mariée et a eu des enfants. Étiez-vous
là à ces époques ?
J : Non, j’ai sauté cette partie. (Rire) C’est beaucoup plus lent
que ce que je veux être. Elle fait du bon travail avec les gens et elle
apprend vite. Mais nous devons accélérer tout ce processus. Vous
savez, nous n’avons pas tant de temps que ça. Et nous devons
toucher beaucoup plus de personnes que ce que nous faisons.
D : Une par une, c’est lent, n’est-ce pas ?
J : Oui, absolument. Je continue à lui dire qu’elle devrait sortir
et parler à de gros groupes de personnes. Elle peut le faire, mais
comme l’énergie est lente, elle ne croit pas qu’elle ait grand-chose à
dire aux gens de toute façon. Et je continue à lui dire : « Fais-le ! » –
Nous devons avancer. Je lui ai donné toute cette capacité. Il y a de
nombreuses choses qu’elle peut faire. Ce n’est pas qu’elle le remette
en question. Elle fait tout ce que je lui dis de faire, mais cette énergie
si lente a quelque chose de perturbant.

Jeannie fait du Reiki et des soins énergétiques. J’ai demandé à


cette entité si elle pouvait expliquer certaines des étranges choses
qui étaient arrivées à Jeannie quand elle faisait ses soins. Pendant
qu’elle travaillait sur les gens, des orbes, des boules de lumière de
différentes tailles étaient apparues dans la pièce.

J : Ce sont simplement d’autres champs électromagnétiques.


Nous sommes tous des champs électromagnétiques. Je veux dire,
nous pouvons être juste des parcelles d’énergie, ou nous pouvons
être dans les corps, ou nous pouvons ressembler à des sauterelles.
Tout est énergie, et ces manifestations sont des énergies qui sont là

571
pour faciliter l’accélération de ce processus de guérison qu’elle
persiste à faire. Elle fait du très bon travail.
D : Alors, ce sont d’autres énergies qui viennent aider ?
J : Oui. Pour la plupart ce sont les siennes, mais elle croit que
ce sont celles du client. Et je la laisse croire ça parce qu’elle est plutôt
têtue.
D : Il y a de petites énergies qui s’en sont détachées, vous
voulez dire ? (Oui) Comment peut-elle se servir de cette énergie
supplémentaire ?
J : Elle devrait être capable d’apprendre comment tout ramener
et la rassembler. Il y a très longtemps, quand j’étais habituée à me
projeter dans ces endroits, j’avais toute mon énergie. Tout était un. Et
d’une certaine manière, je savais le faire, mais elle ne sait pas
comment le faire. Comment l’organiser et la rassembler. Elle doit être
capable de l’amener ici. (La zone du plexus solaire.) Quand elle voit
les orbes, elle doit rassembler cette énergie et les absorber. C’est
ainsi qu’elle doit faire. Je savais le faire, moi. Elle doit le faire à la
manière lente.

Jeannie avait vu des figures géométriques hexagonales


lumineuses qu’elle avait pu photographier. Elle voulait savoir ce que
c’était.

J : Elles sont là pour élargir son esprit. D’abord, elle sait qu’il y
a quelque chose en leur centre, mais ce sont juste des messages.
Elle devrait les reconnaitre. Ce sont les mêmes que ceux de la
caverne. Si elle les reconnaissait, elle en saurait plus sur cet arbre de
vie, sur ces concepts. Si elle comprenait, elle pourrait se transporter
n’importe où elle veut et elle n’aurait pas affaire à cette énergie lente.
Je ne sais pas comment elle le supporte.
D : En tant qu’humains, c’est la seule chose que nous
connaissons. C’est là le problème. Vous avez dit que vous vouliez
qu’elle comprenne ces figures hexagonales.
J : Cela fait partie du processus de guérison. C’est une théorie
évoluée de guérison. Si elle lit les symboles, elle saura comment
améliorer la guérison des gens. Mais cela lui permettra de bouger. Si
elle le veut, elle peut s’en aller.
D : Mais si elle apprend à aller aussi vite d’un endroit à l’autre,
cela surprendrait un peu les gens.
J : Oh, oui. Comme d’habitude, ils n’aimeraient pas ça, si c’est

572
différent. Je travaille avec elle chaque nuit et j’essaie de lui apprendre,
parce qu’elle écoute quand elle est au repos. Elle a reçu des
instructions, pas uniquement pour la guider dans son travail, mais
des instructions sur la manière de se transporter comme j’y étais
accoutumée. Parce qu’il viendra un temps où cette information sera
à nouveau en danger. Alors, nous voulons qu’elle soit capable de
changer et de repartir. Elle doit être capable de partir s’il le faut. Elle
possède des informations précieuses. Quand elle verra ces symboles,
l’information ira dans une autre partie de son cerveau et sera
absorbée. Et, au bon moment, elle le fera automatiquement sans y
penser. Elle devrait pratiquer plus souvent le fait de partir et de
revenir, de partir et de revenir. Elle sait qu’elle peut le faire. Elle l’a
amené au bord de la surface. Elle ne réalise pas qu’elle peut
simplement revenir d’un coup. Elle sait qu’elle peut le faire dans
l’autre sens. Et je continue à lui dire : « Tu peux revenir de la même
manière – si tu peux y entrer, tu peux en sortir ! » Elle voit maintenant
consciemment l’ouverture vers la prochaine dimension. Et je dis :
« Jeannie, traverse. Tu peux faire demi-tour et revenir par le même
chemin. » Elle doit avoir confiance dans le fait qu’elle peut en revenir.
Elle sait qu’elle peut y aller, mais je n’ai pas été capable de lui instiller
l’idée qu’elle peut faire marche arrière et revenir.
D : Elle le fait la nuit quand elle dort ?
J : Oui. Elle est frustrée parce qu’elle commence à se sentir
comme je me sentais avec tous ces échecs de gens qui ont abusé du
pouvoir. Elle se retient, et je ne sais pas pourquoi, parce que tout est
là. Nous lui avons tout donné. Elle est très, très puissante. Mais elle
se préoccupe des gens qui remarquent qu’elle est différente. Nous
devons à nouveau faire avancer les choses. L’énergie a stagné
pendant trop longtemps. Tout est question d’élever les vibrations et
les fréquences. Et plus nous nous rapprochons collectivement, et
plus le taux vibratoire plus élevé touche et se projette hors de
l’atmosphère. Je les ai élevées il y a deux mois et elle a failli tomber
de la table de massage, et cela m’a fait rire. Je ne les élèverai plus
aussi vite que je l’ai fait, parce qu’elle a vraiment tremblé et
commencé à tomber de la table quand j’ai dû la repousser dessus.
D : (Rire) Doit-elle être endormie ou méditer pour le faire ?
J : Non, elle a la capacité de simplement s’assoir et de le faire.
Elle a toujours été à ce niveau, tout le temps, en permanence, et
n’aurait même pas dû venir dans cette énergie qui bouge si
lentement. – Les humains vont réaliser qu’en fait, ils sont des parties

573
de la force divine. Une fois qu’ils deviennent lumière, qu’ils sont dans
leur conscience, les humains peuvent dissocier leurs molécules. Il n’y
a guère de raison de réassembler les molécules dans une forme
physique grossière et dense. Une fois dissociées, les réassembler
signifie que vous devez revenir en arrière en quelque sorte. Cela ne
fonctionnerait pas vraiment d’emporter un corps aussi lourd dans
l’espace.

Nous n’avions pas eu besoin de voir des vies passées, parce


qu’elles auraient été associées à la Jeannie originale, et pas à l’entité
qui était dans le corps maintenant. Celles-ci auraient eu lieu avant
que l’entité à laquelle j’ai parlé soit arrivée. Une autre part d’elle
aurait pu avoir d’autres vies. « Oui, nous vivons tous nos vies
concurremment, là maintenant. »

PARCOURS VERS LA TERRE


Un autre exemple d’énergie inhabituelle m’a parlé pendant l’un
de mes cours d’hypnose en 2007. Je me demande toujours ce que
pensent certains des étudiants quand ce type d’information arrive.
Quand ils sont rassemblés autour du lit à observer ma démonstration,
ils s’attendent à une vie passée ordinaire. Au moins voient-ils que ce
type de thérapie n’est jamais, et que l’inattendu devient la norme.

Francis s’est vue assise sur la plage au bord d’un océan. Il


faisait nuit et un quartier de lune brillait en se reflétant dans l’eau.
Elle savait qu’il y avait des arbres autour, mais il faisait trop sombre
pour les voir. Elle a vu qu’elle était une jeune femme portant une robe
jaune légère. Ses cheveux roux étaient détachés et parsemés de
fleurs. Elle portait un collier avec une pierre verte. Quand j’ai
demandé si elle était jeune ou vieille, elle m’a donné une étrange
réponse : « C’est différent. » C’est un corps plutôt jeune, et pourtant
je sens un grand âge. Je n’ai pas l’air vieille, mais je ne me sens pas
vraiment jeune. On dirait que j’ai dans la vingtaine, vingt-quatre ans
peut-être, mais je suis plus âgée. Je dois avoir environ une centaine
d’années, peut-être même plus. » Elle faisait partie d’un groupe qui
vivait dans des habitations disséminées dans les arbres. Certains du
groupe sont très grands. Elle a dit qu’elle était très petite. C’était son
endroit favori où elle venait s’assoir près de l’océan, la nuit.
Elle a soudain annoncé : « Je viens de voir quelque chose. C’est
574
étincelant. Je marche vers l’eau et je vois mon reflet. Il y a quelque
chose qui brille derrière moi. » Elle a ri : « Ce sont des ailes ! » Je ne
savais pas à quel genre d’être je parlais, alors j’ai continué à poser
des questions. Elle a dit qu’il y en avait d’autres qui étaient petits
comme elle, mais seuls certains avaient ces choses brillantes dans
leur dos. Leurs habitations étaient de tailles diverses, et étaient faites
de matériaux trouvés dans la nature : des pierres, des arbres, des
herbes. J’ai demandé si elle avait une famille : « Oui, ils sont tous de
ma famille, parce que nous sommes tous les mêmes. Nous sommes
tous de la famille, mais je vis seule. » Je me demandais s’ils avaient
des maris et des épouses. « Non. C’est difficile à expliquer. Oui, il y a
des parents. C’est plus ou moins un genre de vie communautaire.
Vous avez des parents et de la famille, mais ils sont tous ensemble.
Ils appartiennent tous les uns aux autres. Mon groupe est un genre
de sororité, un groupe de femmes. Nous nous servons de l’énergie de
guidance. C’est un mode de vie – écouter les arbres et les pierres. »

D : Ce groupe auquel vous appartenez vit-il seul, isolé ?


F : Il n’y a pas d’impression d’isolement.
D : Je me demandais si vous étiez en contact avec d’autres
groupes.
F : Oh, oui. Chacun est différent. Ils sont différents… Tribu n’est
pas le bon terme.
D : Je suppose que groupe est meilleur.
F : Oui, mais aucun des deux n’est exact.
D : Que fait le groupe ?
F : Ce sont des intendants. Le mot gardiens me vient à l’esprit.
D : Les intendants de quoi ?
F : De tout. De tout ce qui les entoure : les gens, les êtres et les
énergies qui existent là.
D : On dirait que c’est une immense tâche !
F : Non, ce n’est pas ça, il y a beaucoup de personnes qui en
font partie.
D : Eh bien, on dirait que c’est une bonne vie. Aimez-vous être
là ?
F : Oui, j’aime ça. J’aime être ici ! C’est chez moi. – Mais je
ressens une certaine tristesse. Je contemple. On m’a demandé si
j’étais d’accord pour partir. Il y a là un homme et une femme. Ils m’ont
demandé si j’acceptais de partir. Il y a de l’information – il y a un
savoir qui doit être réuni. Il semblerait que j’aime collecter les

575
informations. C’est pourquoi ils me l’ont demandé.
D : Vous ne pouvez pas le faire de là où vous êtes ?
F : Je peux continuer à collecter des informations ici, et je
continue à faire ce que je fais. Il y a d’autres informations dont ils
veulent que bénéficie le collectif… Les gens.
D : Où veulent-ils que vous alliez ?
F : Je n’en suis pas encore sûre. Ils veulent d’abord que je sois
vraiment sûre de mon choix.
D : Comment le sentez-vous ? Vous avez dit que vous étiez en
train de contempler.
F : C’est la raison pour laquelle je suis allée près de l’océan. Je
sens que le choix se fait à l’intérieur. Il y a une partie de moi, je le
sens, qui sait que c'est ce que je dois faire. Une partie de moi sait que
c’est loin de chez moi. C’est même sur une autre planète. Ce n’est
pas près du tout. C’est ce qui m’attriste. Si je choisis de partir, ce sera
pour longtemps.
D : Pensez-vous qu’il est important que vous le fassiez ?
F : Oh, oui, sinon ils ne m’auraient pas demandé de partir.
D : Pourquoi pensent-ils que c’est important d’y aller et de
rassembler plus d’informations ?
F : Pour la croissance, pour la connexion. Il s'agit de tendre la
main et d'en savoir plus.

Je l’ai déplacée dans le temps pour voir quelle serait sa


décision.

F : J’ai décidé d’y aller.


D : Même si cela allait être difficile. (Oui) Comment allez-vous
faire cela ? Vous l’ont-ils dit ?
F : J’essaie de trouver les bons termes. Il y a une manière très
avancée de faire une telle chose. Ce n'est pas tant une mort qu'une
séparation du corps, dont j'aurai besoin. Il y aura quelqu’un qui aura
passé sa vie à lire dans les étoiles et à collecter des informations. Il y
a là une femme qui comprend la séparation. Séparer l’âme du corps
dans lequel je suis maintenant.
D : Que se passe-t-il avec le corps si vous vous en séparez ?
F : Il y en a un autre… (Elle cherchait ses mots.) C’est une partie
de moi, je crois. On dirait que quelque chose va entrer dans le corps
quand je vais le quitter, qui est également connecté à moi. C’est
presque comme si cela allait continuer avec une nouvelle

576
compréhension.
D : Il continuera donc à vivre même si vous vous en séparez.
(Oui) Que se passe-t-il quand vous vous en séparez ?
F : Tout se fait à l’extérieur. C’est comme une salle sans toit ;
ouverte sur le ciel. L’homme qui est là et qui comprend les étoiles va
me guider à travers un tunnel, un passage où l'on me dira et
m'informera de l'endroit où je vais aller et de ce que je vais faire.
D : De cette manière, vous ne serez pas seule pendant ce
parcours. À quoi ressemble le tunnel ?
F : C’est comme une expansion du temps… Une expansion de
notre conscience du temps, permet à l’âme de s’y déplacer. L’homme
a fait cela par lui-même. Il a appris cette technique il y a de
nombreuses années, avant même qu’on m’ait demandé de faire ça.
Il y a eu pas mal de planification. Je suis la première à partir.
D : Vous êtes donc comme une pionnière. (Oui) Que se passe-
t-il lorsqu’il vous emmène ?
F : Nous sommes allongés tous les deux sur une pierre. Je peux
sentir certaines des fleurs, des plantes et les pierres tout autour de
nous. Elles donnent toute leur essence pour aider à la séparation du
corps. Je me sens soulevée. Il tient ma… Ça a l’air bizarre de dire main,
quand vous n’êtes pas dans un corps, mais il y a une connexion où
nous nous touchons l’un l’autre. J’entre dans l’espace-temps qu’il a
créé, et il n'y a qu'un temps très court et beaucoup de couleurs vives
comme dans un tunnel circulaire. Et puis, c’est fini.
D : Où débouche-t-il ?
F : C’est une magnifique pièce. Je peux voir un immeuble de
marbre, de pierres et de cristaux. Nous nous tenons sur le pas de la
porte et regardons à l’intérieur. Ils nous attendent. Ils vont me dire où
ils aimeraient que j’aille. D’abord, ils me remercient de ma venue. Ils
comprennent comme c’était difficile pour moi de partir.
D : Vous ont-ils donné un choix, ou vous ont-ils dit ce que vous
devez faire ?
F : Il y a un choix, mais il n’y a pas de choix du lieu où je vais.
Ils m’envoient sur Terre. Ils m’envoient très loin ; très, très loin.
D : Ont-ils montré à quoi cela va ressembler ?
F : Je n’arrive pas à voir l’image dans son ensemble. On me
montre certains points, oui. Ils disent que s’ils m’en disent trop, cela
rendrait les choses difficiles pour moi. Cela me desservirait pour
collecter l’information. Je sens qu’il y a un très grand sentiment
d’amour pour eux, et pour moi.

577
D : Vous faites donc confiance à leur décision, quelle qu’elle
soit.
F : Oui, tout à fait. Il y a un accord. Il y a un contrat, si vous
voulez, qu’il y aura toujours une guidance et un soutien là-bas. Mais
qu’il y aura beaucoup de difficultés et des moments durs avant que
je ne revienne.
D : Qu’en pensez-vous ?
F : (Émue) J’ai des sentiments mitigés. (Elle s’est mise à
pleurer.) Mon foyer me manque déjà. Je ressens un très, très grand
sens du devoir. Je sais que là où je vais, il y a un grand besoin. Ma
présence là-bas aura une grande valeur.
D : Êtes-vous d’accord que c’est pour obtenir des informations ?
F : L’objectif est beaucoup plus vaste que cela pour eux :
l’harmonie, l’équilibre, et je répète : la connexion ; le fait d’apporter –
je dirais, ma conscience, mon essence – là où je vais.
D : Condensons le temps et voyons où vous allez.
F : La Terre est la destination. Il y a un autre arrêt. C’est comme
une réunion ; d’autres se réunissent là. D’autres gens viennent aussi.
L’homme me dit au revoir. Il me fait un présent avant de partir. (Elle
s’est émue.) C’est une lumière. Une petite lumière sphérique. Et il me
dit : « Cette lumière vous montrera toujours le chemin de retour. »
D : Vous ne serez jamais perdue. Vous aurez toujours un moyen
de rentrer chez vous. C’est magnifique. – Allez-vous sur Terre ?
F : Non, pas encore. Il y a un temps d’attente à cet endroit. Un
rassemblement. Il y a d’autres gens – nous y allons tous ensemble. –
Je peux voir la Terre, à présent. Il y a des niveaux dimensionnels dont
j’ai conscience. Le niveau sur lequel je sens que je suis – le nombre
qui me vient à l’esprit – c’est sept. Il y a une planification de la
manière d'accomplir ce pour quoi nous nous réunissons. Comment
allons-nous le faire ? Nous avons tous été choisis sur la base de notre
origine, avec de nombreux talents, disons. Collectivement, c’est une
énergie très équilibrée.
D : Donc, tout est très bien planifié. Où devez-vous aller ? Que
voyez-vous ?
F : Je vais naitre. Le lieu où je vais est vraiment très différent
de ce à quoi je suis habituée. C’est très difficile à expliquer. Il y a une
énergie très différente. C’est plus lourd. Je me sens plus lourde. Il y a
un processus de naissance là d’où je viens, mais pas comme celui-ci.
(S’émeut à nouveau.) Ce n’est pas comme celui-ci. Je suis née à un
couple. Ils ont attendu extrêmement longtemps pour avoir un enfant.

578
D : Êtes-vous entrée dans le corps après qu’il soit né, ou avant
qu’il soit né ?
F : Je vois, avant que vous me posiez la question de savoir ce
qui est arrivé quand je suis née, je pouvais me voir dans leur espace
– pas dans le corps – je les observe. J’apprends à les connaitre et
pourquoi ils ont choisi pour moi de venir ici. Le processus de
naissance aurait été trop choquant pour moi sans cette préparation.

Elle était donc maintenant ici sur Terre et prête à faire son
travail. La description des parents ne ressemblaient pas à ceux de sa
vie actuelle en tant que Francis. Je n’ai pas vu l’intérêt de lui faire
traverser cette vie. J’ai donc appelé le subconscient pour expliquer
ceci : « Pourquoi avez-vous choisi celle-ci ? Elle était un peu
inhabituelle. »

F : Elle devait se souvenir de là d’où elle vient et qui elle est.


C’est son foyer. Elle est prête à se souvenir. Il est temps. Elle a attendu
longtemps. Elle est prête à y mettre un terme. Elle est prête à repartir.
C’est sa dernière vie ici.
D : La naissance que nous avons vue n’est pas ce corps en tant
que Francis, n’est-ce pas ?
F : Non, non. C’était la première vie dans laquelle elle s’est
incarnée sur cette Terre. Elle a, depuis, vécu des centaines de vies ici.
D : Mais vous croyez qu’il est temps maintenant de mettre un
terme à cette situation ?
F : Oui. Il y a un point culminant qu’elle saisit. Rassembler tout
ce qu’elle a expérimenté, pour qu’elle puisse comprendre cette vie.
Pourquoi elle est venue ici, et ce qu’elle est venue faire.

La vie actuelle de Francis avait été difficile, mais le


subconscient a dit qu’elle était plus facile comparée à certaines
autres. Il y avait eu de nombreux problèmes de relations.

D : À l’époque actuelle, elle est dans un genre de relation


amour/haine.
F : Il est intéressant qu'elle dise cela, car c'est le paradoxe le
plus important des expériences relationnelles. Elle vient de réaliser
récemment que l’amour et la haine sont la même vibration.
D : Ah oui ?
F : Oui. Certainement pas dans la même énergie, mais la
vibration ressentie – l’intensité – est très semblable. C’est pourquoi
579
il est si facile d’aimer quelqu’un aussi profondément. C’est la
blessure et la peine qui transforment cette énergie en haine, en
ressentiment, les différentes énergies fondées sur la peur.
D : Ce sont toutes deux des émotions très fortes.
F : Le cœur est le centre de l’émotion. Tout comme le cerveau
est le centre de la pensée du corps, le cœur est le centre émotionnel
du corps – pour la vie de la personne. Les émotions sont toutes
gouvernées par le cœur, tout comme les pensées sont gouvernées
par le cerveau.

Le reste de la séance tournait autour des questions


personnelles de Francis. Il semblait que j’avais trouvé un autre type
d’énergie envoyée sur Terre. Celle-ci n’était pas nouvelle sur Terre,
elle avait traversé de nombreuses vies et avait connu des tas de
problèmes. Elle ne venait apparemment pas directement de la
Source comme beaucoup des autres. Elle était venue d’un endroit
beau et paisible, où les gens vivaient extrêmement longtemps. Était-
elle de nature spirituelle ? L’une du petit peuple ? C’est difficile à dire,
parce qu’elle était une forme de vie normale sur la planète où elle
vivait. Pourtant, on lui a demandé de venir (avec beaucoup d’autres)
pour aider la Terre. Son énergie était nécessaire, et elle a accepté et
fait le voyage. Apparemment elle ne resterait pas et n’irait pas sur la
nouvelle Terre, parce que sa période de service était terminée. C’était
sa dernière vie sur Terre. Elle avait accompli ce qu’elle était venue y
faire, et il était temps de lui permettre de rentrer chez elle dans ce
magnifique endroit. Elle a dit qu’elle était triste au début, parce qu’ils
lui avaient dit que si elle acceptait de venir, il s’écoulerait une très
longue période avant qu’elle puisse revenir.
Il apparait donc que je découvre un kaléidoscope d’âmes et
d’énergies qui sont venues pour expérimenter la vie sur cette planète
difficile et éprouvante. Au début de mon travail, tout cela semblait si
simple. Maintenant, je découvre qu’il n’y a pas de limites dans la
variété d’esprits qui peuvent habiter le corps humain. Ils sont venus
de tant d’endroits étranges et inhabituels, et semblent pourtant avoir
un même but : aider le peuple de la Terre. Pour empêcher notre
planète de s’autodétruire. Ces esprits viennent avec amour et
attention. Nous devons tous revenir à ce simple but que nous avions
quand nous nous sommes aventurés ici pour la première fois. Avant
que nos mémoires ne soient effacées.

580
Chapitre 37

L’énergie Guérisseuse Parle

Il est étrange de voir comment nous nous retrouvons si


embourbés dans notre propre réalité et notre petit monde, que nous
ne pouvons pas concevoir la possibilité d’autres mondes et d’autres
réalités qui défient l’imagination. C’est si loin de nos systèmes de
croyances que nous devons développer une mentalité totalement
nouvelle pour pouvoir ne serait-ce que les comprendre. Et pourtant,
peu importe à quel point ils sont inconcevables, on m’a dit que nous
ne pourrons jamais avoir toutes les réponses. Certaines informations
seraient un poison plutôt qu’un remède. Nos esprits seraient
totalement submergés et incapables de fonctionner, parce qu’il n’y a
rien dans nos esprits qui permette de fonder certains de ces concepts.
On m’a dit qu’il ne s’agit pas de nos cerveaux, mais de nos esprits.
Par conséquent, peu importe que ces séances paraissent étranges et
incroyables, je dois sans cesse me souvenir qu’elles ne sont que la
surface de ce que la personne essaie de raconter, parce que les mots
pour décrire l’événement n’existent pas dans notre vocabulaire et
notre réalité. Comprenez donc que la personne fait du mieux qu’elle
peut pour nous transmettre des concepts totalement inconnus pour
son mental. C’est la raison pour laquelle je demande souvent des
analogies. Et ensuite, on me dit que même celles-ci peinent
lamentablement à nous transmettre la véritable signification du
souvenir ou de l’expérience. Ainsi, pendant que vous lisez ce livre,
veuillez suspendre la réalité. N’attendez pas que tout ait un sens, ou
trouve une explication rationnelle. Entrez dans le monde où nos rêves
sont réels, et où notre réalité n’est qu’un rêve. C’est probablement la
seule manière dont nous pouvons commencer à saisir ce qu’ils
essaient de nous dire. Alors, suspendez pour un instant la réalité et
la rationalité, pour entrer dans le monde de l’inconnu et de
l’inexplicable.

Quand Patricia est entrée dans la scène, celle-ci était d’une


beauté particulière. Elle vit un paysage iridescent qui scintillait
comme du mercure. Il y avait des couleurs qui allaient et venaient :

581
des nuances de rose, de bleu et de vert. Le ciel scintillait lui aussi
dans des tons bleus et blancs ; le sol et le ciel se fondaient l’un dans
l’autre. Quand je lui ai demandé de voir son corps, elle fut surprise de
ressembler à une boule de neige. « Une grosse boule de neige
blanche et étincelante. Elle fluctue. Elle bouge. Elle n’est pas solide.
Sa taille et sa forme changent. À la base, elle a la forme d’une boule,
mais ce n’est pas une boule. Ça bouge comme une mer, ou un
mouvement dans l’eau. Léger, mais d’un gris argenté. Bon sang. C’est
magnifique. » Elle s’est ensuite émue : « J’ai envie de pleurer. C’est
chez moi ! (Profond soupir) C’est bon d’être là. » J’entends cela si
souvent maintenant, que cela devient la norme plutôt que l’exception.

D : Cela fait-il longtemps que vous êtes partie ?


P : (Toujours sous le coup de l’émotion) Depuis très longtemps.
D : Pourquoi êtes-vous partie si c’était un endroit si agréable ?
P : Je devais aller quelque part.

J’essayais encore de déterminer où et ce qu’elle était. Il n’y


avait pas d’immeubles, pas de structures, parce que c’était inutile.
Elle n’avait pas besoin de consommer quoi que ce soit. « Quoi que
vous ayez besoin, c’est comme si cela s’absorbait en vous sans effort.
Cela fait partie de l’atmosphère, je dirais. Il n’y ni besoin, ni volonté,
ni lutte. On est heureux là. » À présent, elle prenait conscience de la
présence d’autres êtres comme elle. « C’est une forme, mais elle va
et vient. Belle, chatoyante. C’est presque comme si elle changeait de
forme… avec le souffle. Avec la respiration. Un mouvement pulsatile.
C’est très facile. Il n’y a pas à lutter. »

D : L’endroit ou le corps est-il physique ?


P : Comme dans une forme humaine ? Non. Oui, il y a une
substance, mais elle n’est pas solide. Je pense à solide comme étant
plus dense. Il y a beaucoup de mouvement, comme des molécules
flottant librement. Elles se fondent en ce qu’elles veulent.
D : Mais c’est différent d’un esprit ? C’est ce que j’essaie de
distinguer.
P : Oui, je pense. C’est une forme basique ronde, mais elle
ondule. Elle bouge. Et nous pouvons fusionner pour communiquer.
Juste pour l’expérience. Entrer et sortir. C’est ainsi que nous
communiquons. C’est simplement une façon différente. C’est un
genre d’argile. Vous avez la liberté de faire tout ce dont vous avez

582
envie, quoique vous vouliez faire. Et tout le monde expérimente.
D : Y a-t-il une chose que vous deviez faire là ?
P : Je le vois plus comme un lieu de repos. Un lieu où vous
venez récupérer, avant de devoir repartir. Vous n’avez rien à faire.
Juste être.
D : Avez-vous déjà vécu une existence physique avant de venir
là ?
P : Avant de venir là, j’étais en train d’aider ailleurs. Je suppose
que je prends la forme qui est nécessaire selon où je veux aller. Mais
ça c’est si bon. On se sent si libre.
D : Quand vous êtes dans une forme physique, c’est différent,
n’est-ce pas ?
P : Oui, c’est très restrictif. C’est très limitant. C’est dur de
rester dans une forme, un cadre. Là où je suis maintenant, on est
simplement libre d’être « quoi que ce soit ». C’est ce que je sais. Je
connais cette expérience. Et ensuite, on adopte une forme, disons
une forme corporelle. C’est si restrictif. Il n’y a pas autant de liberté
de mouvement. Il n’y a pas autant de liberté. Ici, c’est la maison.
D : Alors, quand vous êtes ici, vous n’avez rien de particulier à
faire.
P : Nous faisons des choses. C’est simplement qu’on n’est pas
obligé. Et tout le monde travaille ensemble comme un seul corps.
Mais avec vraiment beaucoup plus d’énergie qu’un corps. C’est un
endroit très agréable.
D : Que faites-vous quand vous êtes là ?
P : Explorer. Créer.
D : Qu’explorez-vous ?
P : Là où nous sommes. Nous pouvons sortir, comme faire de
petites escapades, mais nous revenons. C’est la ‘maison’. Ce n’est
pas la Terre. Juste pour explorer.
D : Où faites-vous vos petites escapades ?
P : Dans d’autres corps de lumière. Tout autour. Là où il y a de
la lumière. Explorer l’Univers, peu importe. Il n’y a pas de limites.
D : Vous avez dit que vous créez aussi ?
P : Oui. Nous pouvons faire ressembler notre foyer à ce que
nous voulons qu’il soit. Et nous faisons cela en nous basant sur nos
expériences, quand nous sommes partis pour faire notre travail, pour
aider. Et nous pouvons aussi le faire simplement pour le plaisir. Il y a
de la musique.
D : Vous voulez dire que vous créez un environnement ?

583
P : Oui. Et nous pouvons choisir n’importe quelle couleur, à
partir de n’importe quel matériel. Mais pour l’essentiel nous aimons
juste être. Il y a de la musique et beaucoup de couleurs. C’est doux,
pastel, et irisé. Il n’y a rien de criard ici.
D : D’où vient la musique ?
P : Du mouvement de notre corps. Cela fait un peu penser aux
mouvements d’un accordéon. C’est un peu comme un soufflet. Et
cela crée un son. J’entends des cloches aussi.
D : Cet endroit a l’air d’être magnifique. Je peux voir pourquoi
vous aimez être là. – Et vous avez dit, parfois, vous devez aller
quelque part ?
P : C’est notre plaisir de faire cela, mais c’est aussi notre travail.
Nous ne choisissons pas de rester ici pour toujours, parce qu’il y a
des choses que nous pouvons faire pour aider.
D : Y a-t-il quelqu’un qui vous dit ce que vous devez faire et où
vous devez aller ?
P : Pas vraiment. Lorsque nous nous unissons et que nous
nous mélangeons, cela devient, je suppose, une décision de groupe.
Les énergies se rejoignent et vous en sortez avec une directive.
L’endroit où aller. Ce que vous devez faire.
D : Ainsi, vous travaillez tous ensemble ?
P : Pas nécessairement, non. Mais le Tout aide chacun à
déterminer ce qui serait le mieux pour tous.
D : Ensuite, pour finir, vous devez aller quelque part et aider ?
P : Il n’y a pas d’obligation. Vous n’êtes pas obligé d’y aller. Mais
nous sentons une responsabilité, parce que nous allons dans des
endroits et élevons l’énergie dans des endroits qui en ont besoin.
D : Des endroits où l’énergie est trop faible, ou…
P : Et dense, oui. La Terre est ce genre d’endroit.
D : Y êtes-vous déjà allée ?
P : À de nombreuses reprises. L’énergie y est très dense. Mais
nous y allons et créons des poches d’énergie. Et, juste en y étant, cela
élève la fréquence.
D : Devez-vous être dans un corps physique quand vous êtes
là-bas ?
P : Non, nous pouvons le faire de n’importe quelle manière. Si
c’est nécessaire pour l’objectif, nous pouvons devenir une forme ;
une forme humaine, une forme animale. Nous pouvons aussi exister
en tant qu’air.
D : Ainsi, c’est si vous ressentez le besoin d’aller dans une

584
certaine zone pour y rehausser l’énergie ?
P : Nous y allons, oui.
D : Vous avez parlé de poches d’énergie ? (Oui) Comment
faites-vous ça ?
P : Simplement les mêmes soufflets dont je vous parlais. En
entrant et en sortant de cette forme d’énergie. C’est un genre de
pulsation rythmique. Et cela élève la vibration.
D : Vous faites donc partie de cette énergie quand vous
travaillez avec elle ?
P : Je suis l’énergie.
D : Quand vous allez dans cette énergie plus dense ?
P : Je demeure l’énergie. Je peux rester telle que je suis chez
moi, si j’ai envie. Si cela est plus favorable pour l’objectif. Ou je peux
entrer dans une forme de corps, d’un animal, d’un arbre. Peu importe
ce qui servira la cause pour rehausser l’énergie et essayer de dissiper
la densité.
D : Est-ce plus facile de le faire dans une forme ?
P : C’est plus difficile. Il y a la restriction de la forme. Parce que
l’énergie est accrue et produite par cet effet de soufflet, sans les
restrictions ou limitations de la forme. On le fait alors à une échelle
bien moindre.
D : Pourquoi alors choisir d’entrer dans une forme ?
P : C’est une bonne question, parce que c’est plus difficile.
Mais peut-être est-il plus facile d’aller dans une certaine zone dans
une forme. Les gens ne nous reconnaissent pas vraiment, en soit, en
tant que forme. Mais certains reconnaissent l’énergie. C’est alors
plus facile de prendre une forme quand vous allez dans un espace
dense, des gens denses. C’est plus facile pour eux de recevoir
l’énergie, mais c’est si collant, épais et dense. Mais en n’étant pas
dans un corps, en étant juste la forme, cette énergie entre, s’agite et
se met en mouvement. C’est très, très important. Mais c’est
beaucoup plus facile pour les gens d’accepter l’énergie quand nous
prenons une forme.
D : Et vous pouvez communiquer beaucoup plus facilement
avec le physique aussi.
P : C’est plus facile pour eux. C’est plus difficile pour moi.
D : Devez-vous entrer dans la forme en tant que bébé ?
P : Non. Je peux entrer dans n’importe quelle forme existante
et m’en servir.
D : Est-ce autorisé ?

585
P : On demande la permission.
D : C’est ce que je me disais. Il se peut qu’il y ait déjà un esprit
dans le…
P : Ce n’est pas un esprit. C’est de l’énergie.
D : Est-ce autre chose qu’un esprit ?
P : C’est différent. Mais vous devez demander la permission,
parce que l’énergie change les choses.
D : Ainsi, ce n’est pas comme une invasion.
P : Oh, absolument pas ! Non.
D : Devez-vous demander la permission à l’esprit occupant ?
P : Oui, en essence, il s’agit de faire prendre conscience à
l’esprit que nous arrivons. Nous ne sommes pas nuisibles. Nous ne
faisons pas de mal. C'est comme si l’esprit et l’énergie avaient un
accord. Ils sont conscients l’un de l’autre. Et tout est bien. C’est
comme quand on vous autorise à entrer dans la maison de quelqu’un.
Il dirait : « Entrez, et venez vous servir un verre d’eau, si vous voulez.
C’est bon. Tout va bien. » C’est une sorte d’accord. Mais vous vous
montrez poli en frappant à la porte et en disant : « Coucou, je suis là. »
D : Vous ne resterez donc pas dans le corps.
P : Non, non. C’est une situation temporaire. C’est un moyen
d’amener l’énergie pour aider la personne ou la situation. Quoi que
cela puisse être.
D : La personne physique doit-elle demander que ceci arrive ?
P : Non. Mais j’imagine que si elle crée la situation et
l’environnement ici, il serait bon pour nous de venir. Mais il n’est pas
nécessaire que ce soit un choix conscient.
D : Les personnes sentent-elles quelque chose quand vous le
faites ?
P : Je pense que oui. C’est comme une légèreté d’esprit. C’est
une expérience très enrichissante. Et c’est comme si cela procurait à
cette personne l’énergie pour faire quelque chose ou être quelque
chose, pour essayer d’accomplir quelque chose.
D : Elle a besoin d’un petit coup de pouce. (Oui) Cette personne
est donc au courant qu’il se passe quelque chose, même si elle ne
sait pas exactement quoi. Eh bien, ressentez-vous parfois le besoin
de devenir un corps physique ?
P : Non, non, pas du tout. Nous arrivons et nous repartons.
Nous ne devenons pas une partie permanente du corps. Nous
sommes là pour aider quand c’est nécessaire.
D : Avez-vous déjà vécu une existence comme l’aurait fait un

586
esprit ? J’essaie simplement de distinguer la différence.
P : Eh bien, je suis un corps spirituel, un esprit léger/lumineux.
Vous voulez savoir si je suis allée dans un endroit où j’ai vécu en tant
qu’esprit dans un corps, par exemple ?
D : Oui, dans un corps physique. (Longue pause, comme si elle
réfléchissait.) Ou bien cette forme était-elle la vôtre, simplement en
tant qu’énergie ?
P : Oui, je pense que c’est exact, parce que l’autre option ne me
parait pas familière.

À quoi étais-je en train de parler ? Si ce n’était pas l’esprit qui


occupait le corps de Patricia, qu’était-ce ?

D : Toute votre existence consiste donc à aider. (Oui) Vous


entrez dans les corps qui en ont besoin, et vous les élevez.
P : Oui. Cela peut être dans le règne animal et végétal aussi.
Oui, cela peut être une zone ou un espace tout entier. Une section
toute entière qui comprendrait les gens, les animaux et les plantes.
D : Oh, vous pouvez donc vous étendre ?
P : Absolument, oui. Nous n’avons pas de limites.
D : Vous ne voulez donc pas être restreinte en restant tout le
temps dans un corps. (Non) Simplement y entrer et en ressortir. C’est
intéressant, parce que je ne savais pas que votre type d’être existait.
Je suppose que je pense toujours en termes d’esprits.
P : C’est exact, nous existons, mais notre travail n’est pas
d’aider l’esprit. L’esprit s’occupe de ses affaires et nous des nôtres.
(Rire) Nous sommes très conscients de l’esprit. Très conscients.
D : Mais l’esprit se retrouve plus ou moins piégé et doit rester
dans le corps ? Si c’est le terme exact.
P : Oui, comme une mission.
D : Ils ont pour mission de rester avec ce corps pendant toute
la durée de sa vie ?
P : Oui, je crois que c’est l’accord.
D : Mais vous, vous pouvez aller et venir.
P : Oui. Et il est possible que l’esprit sache nous demander de
venir, s’il pense que la personne, le corps physique, en a besoin.
D : Les gens peuvent être très compliqués.
P : Oui, ils rendent cela compliqué.
D : Ainsi, l’esprit sait bien ce dont le corps a besoin. (Oui) Et je
suppose que vous n’avez pas à intervenir dans cette partie.

587
P : Je n’ai pas besoin de stagner ici. (Rire) Je suis un joyeux
réparateur.

Elle a dit qu’elle ne travaillait pas seulement avec l’individu qui


avait besoin d’un petit regain d’énergie, mais aussi avec de vastes
zones. Je supposais que beaucoup de ces zones, en particulier sur
Terre, possédaient une énergie très lourde et négative.

P : Nous nous rendons dans de nombreuses zones comme


celles-ci. C’est très difficile, mais nous le faisons. Par endroits, c’est
une énergie extrêmement dense et chaotique.
D : Cela ne vous ennuie pas. Vous n’en resterez pas prisonnière.
P : Non, cela ne m’impacte pas. Je sais très bien pourquoi je
suis là. C’est plus éprouvant dans ces zones-là, simplement à cause
de l’énergie chaotique et de la densité. De la basse vibration. C’est
pour cela que c’est plus éprouvant. Mais on peut le faire, c’est sûr.
D : Vous ne pouvez pas vous laisser happer et vous perdre dans
ce type d’énergie ?
P : Cela ne m’est pas arrivé. Je ne le crois pas. Je ne pense pas
que ce soit possible, parce qu’il nous faudrait être disponible pour
d’autres… devoirs, pour ainsi dire. Nous ne pourrions pas y être
absorbés. Cela ne fait pas partie de notre façon de faire, non.
Beaucoup d’entre nous sont appelés ici.
D : Êtes-vous au courant que vous me parlez au travers d’un
corps physique actuellement ? (Pause) Ou en êtes-vous consciente ?
P : Je crois que je le suis à présent.
D : Vous ne l’étiez pas avant ça.
P : Je n’y pensais pas.
D : Parce que c’est ainsi que nous communiquons.
P : Je vois. D’accord. C’est bien. Je croyais que nous étions
simplement en train de bavarder. (Gloussement)
D : Mais maintenant vous pouvez prendre connaissance du fait
que je parle à une personne qui est dans un corps physique, et que
vous communiquez à travers elle. (Oui) Cela vous convient-il ? (Oui)
Je suis très curieuse. J’aime poser des questions.
P : Nous sommes curieux, nous aussi.
D : Pourquoi avez-vous choisi de parler à travers cette personne
maintenant ? Le savez-vous ?
P : (Longue pause) Cette personne en est consciente à un
certain niveau. Cette personne utilise cette énergie.

588
D : À quoi lui sert cette énergie ?
P : Elle s’en sert dans son travail de thérapeute. Elle y puise
pour être efficace.
D : Doit-elle avoir les bonnes raisons pour le faire ?
P : Oh, oui, oui. Il doit s’agir des meilleures intentions, parce
qu’on pourrait se servir de nous d’autres façons.
D : Si donc quelqu’un voulait se servir de cette énergie de
manière négative ?
P : Nous ne serions pas disponibles. Je suis habituée à
fonctionner ainsi.
D : Mais les gens peuvent-ils utiliser l’énergie de manière
négative ?
P : Oh, oui, ils peuvent se servir d’énergie négative. Mais nous
ne sommes pas de l’énergie négative. On ne se servirait pas de nous.
D : Ils en utiliseraient un autre genre ? (Oui) Ce serait donc
possible.
P : Oh, oui, cela existe, mais ce n’est pas souhaitable. L’énergie
négative est très puissante. Ils ne sont pas de la lumière. Nous
sommes, dirais-je, perturbateurs. Nous perturbons le schéma négatif
quand nous intervenons. Nous pouvons intervenir sur cette énergie
négative, ou chaotique, comme vous le dites, et la redressons, la
déplaçons et la changeons.
D : Peu importe, la raison pour laquelle vous parlez à travers ce
corps, c’est pour la mettre au courant que c’est de cette énergie dont
elle se sert pour soigner ?
P : Oui, il serait bon pour elle de le savoir. Que nous sommes
fiables, et que nous sommes très motivés.
D : Ainsi, si une personne veut faire un travail énergétique pour
soigner quelqu’un, et que c’est dans les meilleurs intentions…
P : (M’interrompant) Nous serions là. Nous sommes
disponibles, oui. L’intention est tout.
D : Ces personnes savent qu’il existe une énergie, mais il
semblerait que vous ayez une personnalité.
P : Elles peuvent être au courant de l’énergie, mais elles ne
savent pas comment la diriger. Ou l’utiliser à leur avantage. Mais nous
sommes là.
D : Avez-vous un conseil à donner sur la manière de l’utiliser ?
P : La personne devra chercher à être ouverte à ceci, avec une
intention élevée. Et elle devra demander l’énergie provenant de la
plus haute source. Il existe toutes sortes d’énergie. Elles sont toutes

589
disponibles.
D : Êtes-vous de la source supérieure ?
P : Oui. Je ne sais pas si nous avons un nom.
D : Mais il suffit de demander l’énergie de la source supérieure.
P : Oui, et nous y répondrions. Ensuite, ils pourraient la diriger
là où elle est nécessaire. Nous sommes disponibles. Beaucoup de
gens s’éveillent à ce fait. Pour y accéder, oui.
D : Êtes-vous du type qu’on peut appeler pour créer des choses
positives ?
P : Ce que nous faisons, c’est créer une fréquence. Nous
créons des possibilités. Je ne sais pas si nous créons des formes avec.
C’est plutôt que nous … facilitons. Le mot est-il correct ? Nous
facilitons l’énergie pour l’usage.
D : J’ai toujours dit aux gens qu’ils pouvaient créer leur réalité.
Ils peuvent créer tout ce qu’ils veulent dans leur vie, parce que l’esprit
est si puissant. (Oui) Et votre énergie est disponible s’ils veulent s’en
servir de la bonne manière.
P : C’est tout à fait exact. Leurs intentions doivent être à 100%
bonnes, honorables.
D : Si elles ne le sont pas, vous ne travaillerez pas avec elles ?
P : Absolument pas. Nous ne servirions pour rien d’autre que
pour le bien. Cela ne veut pas dire que n’irions pas dans un espace
qui n’était pas bon. Parce que notre but serait de transmuter, pour
ainsi dire, la fréquence chaotique, négative, en une fréquence
positive, douce et élevée.
D : Oh, c’est fantastique. J’aime aider les gens à s’aider eux-
mêmes, mais je crois toujours que je travaille avec quelque chose
d’autre.
P : Vous travaillez avec nous.
D : C’est plus ou moins parce que vous êtes attirés vers ceci
quand les gens sont dans cet état ?
P : (M’interrompant) Cela en fait partie. Et l’intention de
l’individu d’utiliser cette énergie.

J’ai ensuite posé certaines des questions de Patricia sur sa vie,


sur son but, surtout. Ce qui s’est passé par la suite, était un
phénomène inhabituel en soi, et m’a prouvé que cette partie (ou
énergie) était totalement à part du corps physique auquel je parlais.
En commençant à parler de son but, il y a eu une pause, puis ces
mots : « Il y a des larmes dans l’humain. » Patricia s’était émue et

590
pleurait. Et l’énergie observait ceci d’une position objective. J’ai
essayé de lui expliquer qu’elle ressentait des émotions, et que c’était
bon. Comme Patricia continuait à pleurer doucement, l’énergie a dit :
« C’est accablant. Le sentiment ! Les sentiments ! » Les émotions
perturbaient l’énergie. Il était évident qu’elle n’était pas habituée à
vivre une chose de cette nature. J’ai essayé de la libérer des émotions
en lui disant qu’elle pouvait permettre au corps de vivre cette
expérience pendant qu’elle me parlait. Qu’elle pourrait se retirer et
communiquer pendant que le corps était occupé de son côté. Je lui
ai rappelé qu’elle pouvait aller et venir et ne serait pas obligée de
rester une fois que nous aurions terminé. Il y a eu plusieurs soupirs
profonds, puis, en un claquement de doigts, elle avait repris le
contrôle. Les émotions avaient été stoppées. Elle s’était séparée
d’elles. Il était étonnant de voir comment elle expérimentait quelque
chose qui lui était totalement inconnu, et reprenait ensuite le contrôle
de la situation. Puis, elle a expliqué à Patricia quel devait être son but.

P : Le corps va se servir de cette énergie avec sa présence,


dans toute situation. L’énergie aura un impact et donnera une
sensation lénifiante sur toute personne ou espace où se tient le corps.
Ce corps trouve plus ou moins éprouvant de contenir cette énergie,
parce que cette dernière est très forte. Elle s’en servira avec une
intention active de guérir d’autres personnes ou lieux. Certains
ajustements pourraient être nécessaires. Je pense que le corps
physique a été mis à rude épreuve par le fait de la détenir et de la
craindre.

J’ai ensuite suggéré qu’il vaudrait peut-être mieux qu’elle ne


s’en serve pas pendant un moment.

P : Ce serait sage. Nous disons qu'elle va grandir en elle, mais


nous allons grandir en eux, pour ainsi dire. (Rire) Le simple fait de
rester dans les parages d’un malade, permettra de rehausser la
fréquence par sa seule présence. Cela aidera la personne à élever les
siennes, en étant simplement là. Comme un peu de citron dans l’eau
change cette eau, c’est tout ce qu’il faut. Absolument. Pour l’instant,
il vaudrait mieux pour son corps physique de s’équilibrer et de guérir,
parce que mieux ce sera et plus elle pourra accueillir d’énergie. Et
elle s’accommodera à cette énergie. Ce n’est pas qu’une possibilité.
Cela va arriver. Son corps a simplement besoin de s’y faire. Son corps
ne réalisait pas, ou ne savait pas comment utiliser cette énergie de
591
guérison pour sa propre guérison. Pour quiconque d’autre, oui. Mais
ce corps doit apprendre à l’accommoder parce que c’est ce qu’on
demande à ce corps de faire. C’est une énergie très grande.

J’ai ensuite demandé à l’énergie de guérir le corps de Patricia


des problèmes physiques dont elle s’était plainte avant la séance.
« Voyez, cela fait partie de ce que je veux que vous compreniez. Ce
n’est pas forcément cette énergie qui le fait. Elle fournit l’énergie. Elle
facilite la fréquence pour la guérison. Tout peut être fait. Tout peut
être réparé. Notre travail est de fournir l’énergie pour… que quelque
chose d’autre l’utilise. » Elle semblait confuse. Elle a dit qu’elle devait
faire appel à une autre chose pour s’en servir. Je savais de quoi elle
parlait, du subconscient, avec qui je travaille régulièrement pour
opérer cette guérison. Elle a acquiescé très excitée : « Oui ! C’est ça !
Oui, oui ! Nous fournissons la matière première pour cette énergie
réparatrice. Oui, oui. Le subconscient peut le faire. » Elle a convenu
que ce serait une bonne idée de faire appel au subconscient pour
opérer la vraie guérison, mais a souligné qu’elle serait toujours là et
prête à servir à tout moment pour n’importe qui (si cette personne
avait la bonne intention). J’ai donné des instructions et Patricia a
poussé un gros soupir quand cette énergie puissante est partie. J’ai
ensuite appelé le subconscient et observé l’un remplacer l’autre. On
remarquait très bien le changement. Puis, j’ai demandé au
subconscient ce qui s’était passé lorsque l’énergie avait parlé à
travers elle.

P : Elle est en elle. Elle lui appartient. Elle doit en prendre


conscience.

Cette entité avait plus d’assurance et parlait avec davantage


d’autorité, même si cette autre énergie avait un grand pouvoir. « Elle
devait être au courant de son intensité. De sa disponibilité. »

D : Je crois qu’il était intéressant de voir que l’énergie ne


comprenait pas les émotions.
P : Non, elle ne les comprenait pas. (Gloussement)
D : Il était bon pour elle de l’expérimenter.
P : Je crois qu’oui.

Ensuite, avec l’aide de l’autre énergie, le subconscient


(l’énergie réparatrice) a commencé à soigner les genoux de Patricia.
592
Les médecins voulaient l’opérer et remplacer le genou, mais le
subconscient a insisté (comme il le fait toujours) qu’il ne fallait pas
d’invasion du corps. « Les os sont déplacés. Leur proximité est
ajustée. Il y a beaucoup d’usure dans les os. Le cartilage doit être
recréé. Et nous devons reformer et redessiner les ligaments. Je pense
que cela prendra quelques jours. Ce sera terminé d’ici… environ un
mois, mais l’essentiel de la guérison se fera en quelques jours. Elle
verra une nette différence. Le cartilage sera reconstruit. Il y aura un
tampon et elle pourra marcher sans gêne. La santé retrouvée. » Il a
aussi dit que quand elle retournerait voir le médecin, la différence se
verrait aux rayons X. Il a ensuite travaillé sur le dos de Patricia, parce
que le problème des genoux avait sorti la colonne vertébrale de son
alignement. J’ai vu son corps tressauter et j’ai entendu les os craquer
tandis que l’énergie les parcourait. Il était évident que quelque chose
était en cours, car le corps n’avait pas cessé de bouger et de faire
des soubresauts pendant toute la procédure. « Maintenant, il faut
faire en sorte qu’il reste à sa place. Dans certains endroits, cela peut
être un peu juste, mais il ne faut pas s’inquiéter. »

D : Tout ceci est fait grâce à cette énergie. (Oui) J’apprécie que
vous m’ayez permis de rencontrer cette énergie. C’est une belle
personnalité.
P : C’était aussi pour votre édification.

J’ai pensé que « édification » était un terme intéressant à


utiliser ici. J’ai pensé que cela s’appliquait à la construction de
quelque chose, d’une structure. Mais quand j’ai regardé dans le
dictionnaire, j’ai vu que cela signifiait également : instruction ou
amélioration morale ou spirituelle. Elle voulait que je connaisse la
puissance de l’énergie dont je m’étais servie, sans le savoir, dans
mon travail.
Avant de réveiller Patricia, le subconscient lui a transmis un
message d’adieu : « Continue à croire et à savoir que la guérison
s’opère. Qu’elle soit de l’esprit, du mental, du corps, peu importe.
C’est possible, et cela se fait, mais tu dois avoir confiance et croire.
Le corps a été conçu pour se réparer lui-même. Il sait comment
prendre soin de lui-même. »

Plus je fais ce travail et plus il devient étrange. Je suis habituée


à travailler avec les esprits individuels des humains qui se
réincarnent et occupent différents corps dans le but d’apprendre des
593
leçons, de faire des expériences et d’apurer le karma. Je suis à
présent parfaitement à l’aise pour communiquer avec le merveilleux
et puissant subconscient, qui détient les réponses à tout. Je me suis
plus ou moins familiarisée avec l’idée que ce corps dans lequel je suis
en ce moment et qui tape ce livre à la machine, n’est pas le seul moi.
Que je suis une toute petite partie d’une âme plus grande qui a choisi
de se fragmenter ou de se diviser afin de faire le plus d’expériences
possibles. Et ces autres parties de moi ne seront jamais au courant
les unes des autres, parce que ce serait trop accablant et détruirait
le but du jeu. Le simple fait de savoir qu’elles existent est déjà
suffisamment perturbant. Je n’ai digéré cette information que
partiellement, que des fragments ou des facettes peuvent changer
de places en cas de besoin, un peu comme des walk-ins, et pourtant
différents, parce qu’ils font partie de la même âme. J’ai exposé
tellement de façons de penser différentes, que je pensais qu’il ne
restait plus rien à apprendre.
Maintenant, je reçois des informations sur d'autres formes que
les esprits qui occupent notre corps. Pourtant, en réalité, ce sont des
esprits, juste sous une forme différente. J’ai communiqué avec ceux
qui remplissent le rôle d’ange gardien (ou guide), et des êtres
créateurs. Certains de ceux que je rencontre de plus en plus
fréquemment, sont ceux qui n’ont jamais vécu sur Terre auparavant.
Ils sont venus directement de la Source pour aider la Terre à cette
époque. Une forme un peu plus familière sont ceux qui n’ont connu
que des corps extraterrestres, et qui viennent sur Terre pour la
première fois. Ensuite, j’ai rencontré l’énergie (ou esprit) « auto-
stoppeuse » qui ne vient sur Terre que quand elle bénéficie de
vacances, et qui est autorisée à monter à bord d’un véhicule humain
pour observer et absorber les émotions et les réactions pendant un
temps limité.
À présent, dans ce chapitre, j’ai encore été exposée à un autre
type. Une énergie qui n’a aucune envie d’occuper un corps humain,
mais qui est là au service de l’esprit occupant à des fins de guérison,
ou quel que soit le besoin. Dans les derniers chapitres de ce livre,
d’autres énergies inhabituelles seront présentées.
Ce qui est étonnant, c’est qu’elles ont toutes une personnalité
définie. Elles peuvent communiquer avec moi, même si elles sont
totalement à part de la personne avec laquelle j’ai parlé avant la
séance. Et la personne est complètement ignorante du fait que cet
esprit ou cette énergie occupe le même espace qu’elle. Tout cela

594
défie absolument notre conception de la réalité, et du but de nos vies.
Plus j’explore ce métier, et plus je suis convaincue que ce que nous
percevons comme notre vie humaine et existence n’est qu’une simple
façade. Un voile qui cache un monde plus profond et plus complexe
qui existe à côté de nous, et qui nous est pourtant totalement invisible.
Je me demande combien d’autres choses sont encore cachées
derrière la façade, et combien pourront nous être révélées ?

595
Chapitre 38

La Solution Finale

George avait participé à l’un de mes cours d’hypnose en 2005.


Le cours était terminé et nous avons fait cette séance dans sa
chambre avant de le laisser prendre son vol de retour. George était
très doué psychiquement, et était conscient de la présence d’entités
et de différentes énergies dans la pièce pendant le cours. Il a dit que
cela lui arrivait régulièrement, et qu’il devait faire attention à ce qu’il
disait, et avec qui il le partageait. Il avait mis ses capacités au service
de la thérapie. Cela l’aidait à avoir un meilleur éclairage lorsqu’il
travaillait avec des clients.
George est descendu du nuage en ne voyant que la couleur
bleue, et en sachant qu’il n’était pas dans un espace physique. « Ce
n’est pas un endroit, c’est une essence et une tranquillité. Et c’est là
que ça a commencé. Cela fait partie de tout, et nous en faisons partie.
Nous n’en sommes qu’une facette. C’est un savoir. C’est tout. À tout
moment dans le temps, tout viendra de ceci. C’est tout ce qu’il y a. Il
n’y a rien d’autre qu’un sentiment de calme. Il n’y a ni haut ni bas. Il
n’y a aucune notion de temps, de distance. C’est juste tel que c’est.
Certains s’en souviennent. »

D : Vous avez dit que c’est de là que vous êtes venu ?


G : Cette fois-ci, oui.
D : Mais vous avez également dit que c’est de là que tout le
monde était venu ?
G : Tous doivent passer par là, oui.
D : C’est là que vous avez débuté ?
G : Ce n’est pas un endroit pour débuter. C’est par là que vous
devez passer. On doit endurer ceci avant d’avancer. (Il donnait des
signes d’émotion.)
D : Vous avez donc commencé quelque part ailleurs avant
d’être venu dans l’essence bleue ? (Oui) Pourquoi est-ce émouvant ?
G : Il n'était pas nécessaire d'en arriver là, pour que je vienne
ici à nouveau. Il n'aurait pas dû être nécessaire que je revienne et
que je recommence. Pourquoi ne peuvent-ils pas apprendre ?

597
D : Vous voulez dire que vous étiez plus heureux ici ?
G : Ce n’est pas la question. La question c’est que cela aurait
pu être évité pour tous. Il n’aurait pas dû être permis que je sois obligé
de revenir. Je ne comprends simplement pas ce qui doit être fait.

Cela me semblait similaire au récit d’Ingrid dans le Tome II des


Arcanes de l’Univers, où elle était revenue et en était bouleversée.
Elle non plus n’aimait pas ce que les humains avaient fait au monde,
et s’était émue du fait d’avoir été renvoyée là.

D : Avez-vous déjà vécu plusieurs vies physiques ?


G : Cette personne pense que oui, mais ce n’est pas vrai. Il n’y
en a pas tant, juste celles qui le devaient.
D : Vous aviez donc cru que vous aviez tout terminé ?
G : Cela aurait dû être ainsi, oui.
D : Aviez-vous du karma qui devait être résolu ?
G : Ce n’était pas une nécessité. Je ne suis autorisé à revenir
que quand le besoin s’en fait cruellement sentir. Je ne devrais pas
avoir à le refaire.
D : Ça a l’air de vous mettre en colère.
G : Pourquoi ne veulent-ils pas comprendre ? Nous leur avons
appris, nous leur avons montré, nous leur avons parlé des
conséquences.
D : À qui l’avez-vous dit ? De qui êtes-vous en train de parler ?
G : Nous parlions de ceux qui étaient là sur ce plan, à qui on
n’a enseigné que s'ils montraient à ceux qui avancent à se maintenir
en équilibre. Pour montrer ce qui doit être fait.
D : Les gens qui vivaient sur la planète à l'époque où vous étiez
ici avant ?
G : C’est exact.
D : Et vous aviez cru qu’ils comprendraient ?
G : Ils avaient compris. Cela semblait être un mauvais calcul de
notre part sur ce qui se passera dans la race humaine. Nous n’allons
pas permettre que ce mauvais calcul se reproduise.
D : Quel était ce mauvais calcul ?
G : Qu’il y aurait trop de peur parmi eux.
D : Vous aviez cru que ce serait différent ?
G : Correct. C’était le plan.
D : Vous avez cru que vous aviez accompli ce que vous aviez
commencé à faire.

598
G : C’est exact. Mais nous continuons à enregistrer ce qui se
passe ici, et d’autres choses. Nous avons cru que la dernière fois,
quand cela a été corrigé, que ce serait la dernière fois. Nous leur
avons dit, nous leur avons donné, nous leur avons montré ce qui se
passerait encore si ce n’était pas évité.
D : Vous connaissez les humains, ils oublient.
G : C’est vrai, mais nous avions mis des sauvegardes en place.
Nous avions ces autres qui étaient là pour s’assurer que cela n’allait
pas se reproduire. Mais ils n’ont pas écouté.
D : Les sauvegardes, les autres esprits qui étaient ici, vous
voulez dire ?
G : Selon votre perception de cela, oui. Il y avait des énergies
en place. Des connaissances données à des époques appropriées
aux gens. Ils devaient les partager. Mais d’autres s’y sont mêlés, qui
n’auraient pas dû.
D : Quels autres ? Parlez-vous des humains ?
G : Non, ce n’est pas cela. Non, d’autres influences ont
commencé à se faire sentir – la cupidité, la peur et le pouvoir. Cela
ne sera pas autorisé à grande échelle. Cela va arriver, nous le
comprenons, nous l’avons réglé, mais l’ampleur de ce phénomène
n’a pas été prise en compte.
D : Vous ne pensiez pas que cela allait se propager autant ?
G : C’est exact.
D : Quand vous êtes venu l’autre fois et avez instruit le peuple,
viviez-vous dans un corps physique ?
G : On pourrait dire que c’était physique, mais cela ne l’était
pas. Cela semblait physique à première vue, mais cela s’arrête là.
D : Pouvez-vous peut-être me situer cette époque dans le
temps ?
G : La dernière époque est ce que vous appelleriez « Atlantide ».
J’y étais à la fin, oui. Ils ont abusé de leur pouvoir, de leur savoir. Ils
n’ont pas bien compris à quoi cela devait servir. Tout ce qu’ils avaient
à faire était de poursuivre sur ce chemin où nous les avions menés.
Nous avons été rappelés pour corriger cette erreur de calcul.
D : À ce moment-là, viviez-vous parmi les gens ? (Non) Vous
n’étiez donc pas dans un corps physique dans ce cas ?
G : C’était une vue d’au-dessus, en effet.
D : Étiez-vous en train d’observer ce qui se passait ?
G : Les autres observaient. Ils ont réalisé ce qui allait se passer
si on continuait dans cette direction, et nous avons été appelés.

599
C’était notre fonction. Nous sommes ceux qui corrigent. Nous
remplaçons tous, nous avons tous ce que vous pourriez nommer un
« job ». Nous sommes ici pour corriger.
D : Êtes-vous comme des esprits ?
G : Cela y ressemble, oui.
D : Cela signifie-t-il que vous n’avez pas eu de vies physiques
auparavant dans un corps physique ?
G : Non. Il croit que oui, mais ce n’est pas vrai.
D : On vous a donc appelé, ainsi que d’autres, pour venir aider
à cette époque, parce que les choses tournaient mal ?
G : C’est exact. La cupidité et le pouvoir étaient arrivés à un
point qui ne pouvait plus être toléré. Si on l’avait laissé continuer, les
conséquences auraient alors trop affecté d’autres entités et planètes
qui sont liées à ce monde. Et pour cette raison, cela n’était pas permis
à l’époque – il fallait le changer et le corriger.
D : Que faisaient-ils de si négatif ?

Je connaissais les réponses à ces questions, parce que j’avais


déjà écrit au sujet de l’Atlantide (voir Les Arcanes de l’Univers, Tome
I). Mais j’essaie toujours de soit vérifier ce que j’ai découvert, soit
d’ajouter de nouvelles informations.

G : Ils abusaient de l’énergie, abusaient de leur savoir, au lieu


d’aider à prospérer, et continuer à comprendre et croître. Ils
manipulaient ce qu’ils avaient. Ils essayaient de la changer – ce qui
va la changer, parce que c’en est une fonction – mais qui n’avait pas
été autorisée. Par la suite, ils allaient descendre cette ligne qui va
exponentiellement vers d'autres voies qu'ils n'étaient pas prêts à
atteindre à ce moment-là. Ce type de savoir n’était pas prêt pour eux
à cette époque-là, et c’est pourquoi la correction devait avoir lieu. Ils
utilisaient ce savoir pour détruire les autres, pour prendre le pouvoir
sur d’autres. Vos légendes le racontent, et si vous cherchez bien, vous
le trouverez.
D : J’ai entendu dire qu’ils avaient abusé du pouvoir de leur
esprit.
G : Jusqu’à un certain point. Leurs esprits étaient très avancés,
nous les avons aidés à développer le pouvoir de leur esprit, de sorte
qu’ils puissent comprendre les énergies avec lesquelles ils
travaillaient. Pour progresser, pas seulement pour eux, mais pour la
planète en général, ce qui provoquerait ensuite un effet domino sur

600
d’autres planètes et d’autres communautés et entités.
D : Utilisaient-ils aussi des objets physiques pour créer
l’énergie ?
G : Vos suppositions sont correctes pour cette époque. Il y a des
cristaux qui sont disponibles et peuvent être manipulés avec la bonne
énergie pour contrôler la fréquence. Vous avez déjà abordé le sujet
dans vos livres en travaillant avec d’autres personnes. Mais il existe
aussi des cristaux qui n’ont pas encore été découverts et qui sont ce
qu’on pourrait appeler des « catalyseurs ». Ils sont le centre, ils sont
les détenteurs. Certains individus, ou certaines énergies, peuvent les
atteindre et les utiliser avec la puissance que l'on penserait connaitre.
Non, c’était en réalité le contraire. Des choses peuvent se produire et
être manipulées à partir de ce point et s’épandre.
D : S’agit-il de gros cristaux ?
G : Certains peuvent être très gros, certains pas.
D : Vous avez dit qu’ils n’avaient pas encore été découverts.
Est-ce parce qu’ils ont été à nouveau enterrés quand les
transformations se sont produites ?
G : Ils sont cachés, oui. Ils se servaient déjà de ces cristaux et
cherchaient les autres. Ils ne trouveront pas les autres. Ce n’est pas
permis cette fois, non. Ils auraient pu atteindre un nouveau niveau de
compréhension qui, par leur manière d’avancer, aurait eu un impact
négatif sur d’autres sur ce plan d’existence. Ils avaient l’impression
de tout savoir, d’avoir les choses sous contrôle.
D : J’ai également entendu dire qu’ils ont essayé de changer la
nature.
G : En effet, oui. Ils changeaient l’ADN des arbres pour qu’ils
donnent plus de fruits, ce qui est compréhensible dans ce cas, pour
nourrir la population. Mais ils l’ont fait sans en comprendre les
conséquences. Quand ils ont changé l’ADN de ces protecteurs, leurs
structures sont devenues étrangères parmi ceux de leur espèce et
ceux qui les entouraient. Puis, avec leurs vastes connaissances et le
pouvoir de leur esprit, il était clair qu’ils étaient également capables
de modifier l’ADN des humains. Ils sont également devenus des
experts dans ce domaine. Certaines de vos anciennes légendes vous
le montreront également. Vous n’en avez encore trouvé aucune
preuve, mais vous en découvrirez bientôt. Les anciennes légendes de
ce que vous appelleriez un « minotaure » ; il y en avait et d'autres
encore. Cela ne servait aucun but en particulier, ils ont pourtant
continué dans cette voie. Ils l’appelaient la « Nouvelle Science ». Mais

601
il faut comprendre que ce n’était pas de la science, ce n’était que
l’abus de ce qu’ils avaient. Ils savaient déjà ce qui allait se passer,
mais pourtant ils voulaient continuer à faire prospérer cela. Ils
voulaient l’amener sur ce plan, mais dans ce cas, cela n’aurait pas
dû être là.

Vous trouverez beaucoup d’autres informations sur ce sujet


dans les chapitres sur l’Atlantide dans Les Arcanes de l’Univers, Tome
I et II.

D : Ils étaient curieux et voulaient voir ce qu’ils pouvaient faire.


G : C’est juste.
D : N’est-ce pas une chose que nos scientifiques renouvellent
aujourd’hui ?
G : C’est exact. C’est la raison de ma présence ici, ainsi que
d’autres.
D : C’est ce que vous m’avez déjà dit. Nous devons connaitre
cette information, car l’histoire se répète.
G : C’est vrai. Cela a déjà commencé à se reproduire. Ils
semblent à nouveau suivre le même chemin, oui.
D : Ils essaient de changer l’ADN des plantes à nouveau. Ils ont
dit que c’était pour produire une nourriture plus abondante et
meilleure pour la population.
G : Ils comprennent, mais ils passent une fois de plus outre. Ils
ont dépassé ce qu’ils avaient déjà fait et leurs manipulations se font
sur ce que vous nommeriez le niveau cellulaire. Mais vous devez
comprendre que ces modifications vont au-delà du niveau cellulaire.
Elles vont jusque dans le niveau énergétique. Et ils recommencent à
manipuler cela. Ils l’ont déjà fait.
D : Nous savons qu’ils clonent des animaux et font des
expériences sur l’ADN des animaux.
G : Cela remonte déjà à une quinzaine, voire une trentaine
d’années, oui.
D : On m’a dit qu’ils le faisaient également sur des humains,
mais que le public ne le sait pas encore.
G : C’est exact. S’ils ne réalisent pas et ne réajustent pas leur
façon de penser, nous y travaillons avec d’autres personnes. Mais
comme vous le comprendrez, la pression venant des autres pour
poursuivre dans cette voie est forte.
D : Et tout ceci au nom de la science, n’est-ce pas ?

602
G : C’est ce qu’ils disent, oui. Ou, comme ils le disent
maintenant, c’est au nom de ce que vous appelleriez la « défense »,
l’armée, l’amélioration d’autres personnes.
D : Pourquoi une telle chose serait-elle à l’avantage des
militaires ?
G : Ils le voient comme une arme.
D : La manipulation de l’ADN ?
G : C’est exact. Ce que vous appelleriez du « bioterrorisme ». Et
aussi pour créer un individu qui peut résister aux batailles pendant
les guerres.

Il semblait avoir du mal à trouver les bons termes. Les mots lui
semblaient inconnus et étrangers.

D : Les mots viendront plus facilement, je sais que c’est difficile


d’utiliser nos mots. Mais vous voulez dire que leurs corps subiraient
des manipulations ?
G : Les corps sont modifiés pour être capables de supporter
une attaque bioterroriste, vaincre et survivre. Mais ils ne
comprennent pas que le corps lui-même deviendra une arme contre
eux. Ce qu’ils forment pour repousser, va évoluer et revenir contre eux
sur un niveau différent, et les conséquences seront énormes.
D : Vous voulez dire que le corps va développer quelque chose
pour combattre ceci ?
G : Ils y travaillent dans leurs labos pour l’injecter dans un corps
humain et le rendre répulsif au bioterrorisme sous plusieurs formes.
Et ils y injectent des substances qui modifient la structure de son ADN
pour qu’il s’y adapte. Mais cela s’effondrera à court terme, et ils
n’auront plus de défense contre ce qu’ils ont eux-mêmes créé. 32
D : C’est l’une des raisons pour lesquelles vous êtes là, parce
qu’ils vont nuire au peuple ?
G : Je suis là pour arrêter cela. Nous sommes ici pour faire des
corrections, oui.
D : Eh bien, revenons un peu en arrière. Vous avez dit que vous
étiez là, en Atlantide, quand tout cela se passait. Que s’est-il passé ?

32
NDÉ : Cela m’a fait penser à un article que j’ai lu et qui concernait la grippe
espagnole, qui aurait été propagée par les militaires américains qui avaient reçu
un nouveau ‘vaccin’ encore expérimental. Et on ne peut s’empêcher de mettre
ceci en relation avec l’actuelle épidémie de Covid et avec le vaccin à
nanoparticules développé.
603
G : On leur a dit de cesser. Ou sinon… (Pause)
D : Sinon, quoi ?
G : (Pause) S’ils ne voulaient pas cesser, alors nous devions
prendre le contrôle. Nous sommes intervenus et avons utilisé notre
pleine puissance, et nous avons fait la correction. Ils ont disparu.
D : Est-ce ce qui est arrivé au temps de l’Atlantide ?
G : C’est exact.
D : Quel genre de correction avez-vous apporté ?
G : (Froidement) Nous avons éliminé la population. Nous avons
caché la civilisation sous l’eau pour qu’on ne puisse plus la
redécouvrir.
D : J’aime bien que les choses soient claires. Acceptez-vous
que je continue à poser des questions ?
G : Là maintenant, oui.
D : Parce que ce sont là des sujets sur lesquels j’enquête.
G : Nous le comprenons.
D : J’ai entendu dire que les scientifiques avaient fait un
mauvais usage de la puissance du cristal et que c’était ce qui avait
causé la destruction.
G : Nous avons permis à une partie de la population de survivre,
pour que la légende puisse se répandre, afin que d’autres entendent
parler de ce qui était arrivé. Et nous avions espéré que grâce à cela,
ils en comprendraient la valeur, et également qu’ils ne peuvent pas
en abuser. Que nous allions les surveiller et que nous prendrions les
mesures nécessaires, pour sauver non seulement ceux-ci, mais les
autres aussi.
D : Quels autres ?
G : D’autres planètes. Ce serait une réaction en chaine. Vous le
savez déjà.
D : Ainsi, à cette époque, vous avez fait cela même si ce n’était
pas ce que vous vouliez faire : tout détruire pour recommencer à zéro.
G : C’est juste. Mais c’était nécessaire.

J’ai déjà dit dans certains de mes autres livres, qu’en temps
normal, ils ne sont pas autorisés à interférer dans les affaires
d’autres cultures. Ils doivent se contenter de surveiller et d’observer.
La seule exception (et on m’a répété ceci souvent) serait si nous
arrivions au point de détruire potentiellement notre planète (par le
mauvais usage de l’énergie nucléaire, par exemple). Ceci ne saurait
être permis parce que cela se répercuterait par ondes de choc sur

604
toute la galaxie, et beaucoup d’autres civilisations en seraient
gravement affectées. Ils ont également dit que ceci affecterait
d’autres dimensions où existent d’autres cultures. Ce serait comme
une déclaration de guerre non souhaitable et injustifiée qui aurait
une immense portée. Cela ne peut être autorisé. Ils ont dit que dans
ces conditions-là, leur intervention serait justifiée afin de prévenir
cette catastrophe. Quoi qu’il en soit, je n’avais jamais entendu parler
des mesures radicales évoquées par George. Cela semblait
déconcertant, froid et calculateur, sans aucun sentiment pour la race
humaine. Mais considéraient-ils que la race humaine arrivée à ce
point avait dépassé le besoin de sentiments humains ? Cela devrait
en effet être exécuté par un type d’entité totalement différent.

D : J’ai entendu des histoires de gens qui ont survécu.


G : C’est exact. Ils y ont été autorisés. Certains ont reçu
l’information qu’une partie du savoir pouvait être utilisée pour un
nouveau départ.

Ces histoires sont racontées dans Les Arcanes de l’Univers,


Tome II et dans certains de mes autres livres.

D : Mais la majorité de l’Atlantide est à présent sous l’eau ?


G : C’est exact, et ils sont en train de la chercher en ce moment.
D : On m’a aussi dit que d’autres parties étaient ensevelies
sous des montagnes de boue.
G : Des parties, oui.
D : Mais, voulaient-ils réellement faire ça ?
G : Le collectif comprend ce qui doit être fait.
D : Même si cela paraitrait négatif de détruire toute une
civilisation ?
G : C’est vrai. Nous l’avons fait plusieurs fois.
D : Sur Terre, ou ailleurs ?
G : Là où c’était nécessaire.
D : J’ai entendu dire que, plusieurs fois sur Terre, d’autres
civilisations hormis l’Atlantide, ont chuté.
G : Exact.
D : Mais vous avez aussi été envoyé sur d’autres mondes ?
G : Oui. C’est notre fonction. C’est qui nous sommes.
D : Cela signifie-t-il que vous n’aviez jamais vécu dans un corps
physique jusqu’à maintenant ?
G : Il y a eu des fois où nous avons dû prendre les mêmes corps
605
que la civilisation, pour que nous puissions leur imprimer la valeur de
ce qu’il était nécessaire d’accomplir, oui.
D : Mais vous êtes fâché d’avoir dû revenir. Vous aviez cru
régler le problème la dernière fois.
G : C’est juste. Cela n’aurait pas dû être nécessaire cette fois,
mais ça l’est.
D : De très nombreuses générations se sont succédé depuis
cette époque.
G : C’est exact.
D : Et il semble que les gens aient retrouvé le pouvoir et
commettent les mêmes erreurs.
G : C’est ce qu’ils font. Les autres qui sont arrivés à ce moment-
là ont eu une influence que nous n'avions pas prévue. Le collectif a
dit que c’était une nécessité.
D : Ces autres sont-ils ces énergies qui provoquent l’influence
négative ? (Oui) Sont-ils aussi dans un corps physique ?
G : Ils ne sont pas dans le corps physique comme vous pourriez
le penser. Ils paraissent physiques, oui. Ils ont d’autres plans. Nous
sommes aussi divers que le sont les humains.
D : N’y a-t-il pas de contrôle, comme le collectif, qui
empêcherait cette négativité de venir ?
G : Il existe un collectif. C’est permis, oui.
D : Est-ce cela qui cause les guerres et toutes ces choses à
notre époque ?
G : C’est tout à fait exact. 33
D : Mais vous avez dit qu’il y en avait d’autres comme vous qui
sont revenus pour corriger cela ?
G : (Avec circonspection) Pourquoi voulez-vous cette
information ?

Quand la suspicion arrive, je dois toujours répondre


prudemment ou sinon le flux des informations serait coupé.

D : Parce que je suis comme une journaliste. Je collecte les


informations. Je les couche sur papier, vous le savez, mais c’est pour
que les gens sachent ce qui se passe. Ceci est-il acceptable pour
vous ? (Oui) J’essaie d’aider à ma façon pour faire comprendre aux

33
NDÉ : Pour vous faire une idée de qui sont ces forces négatives ou involutives,
je vous recommande la lecture de Inuaki, le reptile en moi, disponible
gratuitement dans la rubrique articles de notre site, www.bledition.org
606
gens ce qui se passe.
G : Nous comprenons.
D : J’ai parlé à beaucoup d’autres personnes dans cet état, qui
disent qu’elles ont été envoyées pour faire des changements.
G : Il y a différents niveaux de changement dont vous parlez.
Nous sommes le niveau final. Les autres sont là pour aider à faciliter
le changement. Si le changement a lieu, alors pas besoin de nous.
S’il n’a pas lieu, alors nous corrigerons.
D : De la même manière qu’auparavant ?
G : Nous corrigerons.
D : Serait-ce à nouveau par l’eau ?
G : Ce serait une correction.
D : Vous voulez dire que ce serait différent ?
G : Nous ne sommes pas autorisés à vous le révéler pour
l’instant, non.
D : C’est bon. Je prends toute l’information qu’on me permet de
recevoir. J’ai parlé à un homme, en Angleterre, qui a dit qu’ils étaient
sept de son genre envoyés ici. Je me demandais si vous étiez l’un
d’entre eux, ou si vous faisiez autre chose. (Voir dans Les Arcanes de
l’Univers, Tome II, le chapitre « Le premier des sept »). Ils m’ont
demandé de ne pas révéler les identités, et de ne pas les mettre en
contact l’un avec l’autre. Il fallait qu’ils fassent leur travail
séparément.
G : Je ne fais pas partie de ce groupe. Ce sont ceux qui sont ici
pour faciliter le changement. S’ils échouent, nous sommes le groupe
qui corrigera. Nous sommes le dernier groupe.
D : Je pense que c’est là une information très intéressante,
parce que le monde semble toujours trébucher dans les mêmes
ornières en commettant les mêmes erreurs.
G : C’est exact.
D : Il est bon pour moi de savoir ces choses.
G : À l’heure actuelle, oui.
D : Et je ne révélerai pas l’identité du corps au travers duquel
vous parlez.
G : Cela ne sera pas autorisé, non. Il n’est pas encore temps
d’être pleinement connu. Il viendra.
D : C’est une chose que je voulais demander. Il a l’impression
d’avoir un pouvoir et il voulait savoir pourquoi il ne peut pas s’en servir.
G : Nous possédons tous un pouvoir, c’est vrai. On pourrait
nous considérer comme la solution finale. Ceux de notre groupe ont

607
ce que vous considérez comme un grand pouvoir, oui. Il est le pouvoir.
D : J’ai travaillé avec beaucoup d’autres qui étaient des
guérisseurs et manipulaient l’énergie dans un corps physique de
différentes manières au cours d’autres vies. Ils reviennent à présent
avec ce savoir.
G : Il a exploré beaucoup de domaines différents et les connait
tous bien. Il ressentira une affinité avec eux. Il les comprendra, et cela
viendra et lui semblera naturel.
D : Il sentait qu’il avait un pouvoir venant de quelque part, et il
voulait savoir s’il pouvait le récupérer. Mais il y a aussi la peur de
permettre à ce pouvoir de faire surface.
G : C’est compris.
D : Parce qu’il est humain.
G : Selon votre perception, oui.
D : Allez-vous lui permettre d’expérimenter ces choses ?
G : Ce sera autorisé à présent, oui.
D : S’il permettait à ce pouvoir de faire surface pour aider les
gens, serait-il capable de le contrôler ?
G : Il peut le contrôler, oui.
D : Bien sûr, si le pouvoir était trop grand, il effrayerait les gens.
G : C’est vrai. Le pouvoir qu’il peut atteindre est grand, oui.
Nous avons travaillé avec lui et nous ouvrirons les voies pour qu’il
puisse transparaitre à nouveau. Ce ne sera plus progressif
dorénavant. Il est temps pour lui d’avancer sur ce point. Il sera
autorisé à expérimenter les principaux changements énergétiques
qui viennent. Il sera autorisé à accéder à l’Univers pour utiliser cette
énergie.
D : Mais il doit également vivre une vie humaine.
G : C’est vrai.

Je suis toujours bien consciente que je perçois la personne


avec laquelle je travaille comme un être humain normal. Et je fais très
attention à ne pas perturber sa vie, peu importe l’étrangeté de
l’information.

D : Il doit vivre dans le monde physique. Il doit avoir un emploi


et les choses dont les humains ont besoin. Nous ne voulons pas
interférer avec quoi que ce soit à ce niveau, n’est-ce pas ?
G : Ceci n’est pas pertinent.
D : Mais c’est ce que nous les humains devons faire.

608
G : Nous comprenons, mais ce n’est toujours pas pertinent.
D : Mon travail est de toujours protéger. Alors ce que vous allez
lui permettre de faire ne va pas interférer avec sa vie humaine, n’est-
ce pas ?
G : La question est comprise.
D : Il a dit qu’il essayait d’obtenir plus d’informations des
esprits. Cela vient de vous, en fait, pas vrai ?
G : C’est exact.
D : Et il voulait savoir ce qui l’empêchait de réaliser ces choses.
G : Il garde encore en lui la peur et la colère de la dernière fois.
Et pourquoi ils n’ont pas compris et ont continué. C’est pourquoi, ces
doutes s’élèvent parfois en lui. Et il réalise qu’il pourrait dire que les
humains sont stupides et ne comprennent pas. C’est cela la raison et
d’où elle vient.
D : Il a dit que c’était de la colère.
G : Oh, oui. Mais cette époque est à présent révolue.
D : C’est donc ça qui le retient.
G : Il n’a jamais été retenu.
D : Eh bien, c’est ce qu’il ressentait. (Rire)
G : C’est compréhensible.
D : Il a également senti qu’il avait la capacité de déplacer des
objets.
G : Il a la capacité de faire beaucoup de choses. Bouger les
objets, c’est ce que vous appelleriez des « jeux d’enfant », oui.
D : Sera-t-il capable de ramener cette capacité ?
G : Oh, c’est bien. Nous n’avons pas cessé de le lui montrer.
C’est naturel pour lui, oui. Cela et les autres capacités vont
immédiatement commencer à revenir, oui.

George pensait également avoir la capacité de localiser les


objets. Il voulait aider les gens à trouver des choses enfouies. George
adorerait faire cela, vraiment, même s’il pensait de ne pas en être
capable. Il s’intéressait aussi à soigner les autres.

G : Il peut tout faire. Il continue à l’associer à la fois passée.


C’est de nouveau là, et ce n’est qu’une petite partie de ce que
représentent ses capacités, oui. Là encore, nous pourrions parler de
jeu d’enfant, oui.
D : Il sera donc capable de retrouver ces capacités ?
G : Il les a déjà eues. Nous enlèverons l’écran, oui.

609
D : Toutes ces capacités qui l’effrayaient vont donc commencer
à refaire surface ?
G : C’est vrai. Nous allons commencer à lever l’écran
maintenant. L’écran a été mis pour un temps, afin de protéger cela,
parce qu’il n’était pas prêt, au sens humain, à comprendre ou saisir
son énormité. Il devait donc être protégé jusqu’à maintenant. Il a fait
ces choses, et d’autres aussi. Il sera connu pour certaines de ces
choses, oui.
D : Mais là encore, nous ne voulons pas perturber sa vie.
G : Ce n’est pas pertinent. Vous ne comprenez pas le concept
de son but ici. Son but ici est de créer des choses, de les faire évoluer
de la manière dont elles le doivent par le collectif. Le fait qu’il atteigne
un corps humain n'est pas pertinent dans cette affaire. Mais oui,
nous comprenons la question. Nous comprenons ce que vous
essayez de faire pour le corps humain. Nous comprenons ce point.
Nous ferons des ajustements pour cela maintenant, oui.
D : Parce qu’il doit vivre dans ce monde. Et s’il paraissait trop
bizarre, il pourrait être mis de côté. Et alors, il ne serait pas en mesure
d’accomplir quoi que ce soit, pas vrai ?
G : Il ne permettra pas aux humains de percevoir complètement
ce qu’il sait faire. Il aimera travailler avec la partie « jeu d’enfant », oui,
et cela va satisfaire les humains. Cela les empêchera de comprendre
ce qu’il est capable de faire. Mais nous comprenons aussi qu'il est
recherché en ce moment, lui et les autres, oui.
D : Je me demandais si le gouvernement essaierait de le
trouver.
G : Ils sont au courant que nous sommes ici, oui, mais ils ne
savent pas où. Les Autres essaient de les aider à nous trouver, oui.
D : Si donc, certaines de ces capacités sont révélées, il ne
courra aucun danger ?
G : Ils ne peuvent pas lui nuire, non. Bientôt ils réaliseront qu’il
est là, oui. Ils savent qu’il est là. Laissez-moi mettre les choses au
clair : ils savent qu’il est sur cette planète, oui. Ils savent qu’il
commence à s’adapter et à utiliser ses capacités à présent. Oui, ils
en sont conscients. Bientôt, ils seront aussi au courant de qui il est
réellement. Mais à ce moment-là, ils ne pourront rien lui faire, ni pour,
ni contre lui.
D : Vous pensez donc que ce sont des gens du gouvernement ?
G : Eux et d’autres, oui. Les autres qui travaillent avec eux, oui.
D : J’ai eu d’autres clients qu’on nous a demandé de protéger.

610
G : Maintenant, il n’a pas besoin de protection, non.
D : Parce que je ne voudrais pas faire quoi que ce soit pouvant
lui nuire.
G : Nous comprenons. C’est exact.
D : Donc, s’il se fait davantage remarquer, ils pourront
l’identifier.
G : Oh, c’est vrai, oui. Et nous souhaitons qu’ils le puissent, oui.
Quand ils identifieront le groupe, ils sauront combien ils sont dans ce
groupe à être présents ici. Et par conséquent, notre but est que s’ils
s’ajustent en sachant simplement que le groupe est là, alors nous
aurons atteint notre objectif, oui.
D : Ils ne savent pas combien sont impliqués. Ils ne peuvent
pas les trouver tous.
G : Si, ils les trouveront. Ils comprennent, nous ferons en sorte
qu’ils sachent où nous sommes, oui, c’est juste. Par contre,
seulement ce groupe. Nous devons dire clairement qu’il ne s’agit que
de ce groupe.
D : Quelle est la différence entre ce groupe et les autres ?
G : Imaginons que vous êtes un soldat d’infanterie dans une
bataille, et qu’un tank vienne vers vous. Vous identifiez l’endroit où
se trouve le char, bien sûr, mais resteriez-vous debout face au char
d’assaut ?
D : Non. (Pause) Quel est le lien ?
G : Ce groupe est comme un tank. Chacun d’eux est comme un
tank. Ils peuvent les identifier, certes. Et c’est notre but (comme
beaucoup d’autres), de les laisser les identifier. Ils doivent le faire.
Mais une fois qu’ils les auront identifiés, à ce moment-là, ils ne
pourront rien faire contre eux. Mais bien sûr, ils vont essayer. Mais ils
apprendront à quel point c’est vain.
D : Alors, les autres groupes font autre chose ?
G : Exact. Chaque groupe fait son propre travail.
D : Personne ne pourrait s’attaquer à cette personne, pas vrai ?
G : La partie physique, humaine, ici en ce moment dans cette
vie, pourrait l’être, oui. Mais ce qu'il faut comprendre, c'est – pour voir
pourquoi tout cela a été organisé – qu’à partir de ce moment, ce qui
est la partie humaine sera toujours là, oui. Nous ne permettrons pas
qu’il s’en aille. Mais l’essence de qui il est, l’essence de sa capacité
et, ce que vous appelleriez son « job », doit être accompli. Cette partie
de lui a donc déjà commencé à transparaitre récemment, et
continuera à partir de là à un rythme accéléré, oui.

611
D : Les choses vont donc changer dans sa vie à présent.
G : Bien sûr.
D : D’accord, mais nous voulons toujours que ce soit en positif.
Je sais que vous froncez les sourcils, mais je veux toujours travailler
avec le positif.
G : Et selon le cadre de son entendement, celui qu’il est essaie
toujours d’être positif. Et il veut que la population humaine soit
positive et se corrige d’elle-même. En faisant cela, il n’aura pas à
poursuivre sa tâche. Il sait ce qui peut être accompli. Il sait que si
c’est à lui et aux autres de ce groupe de se mettre en avant et de
s’annoncer pleinement une nouvelle fois à ce monde, ce que vous
nommez un « cataclysme » sera immense, oui.
D : On m’a dit que tout devrait recommencer à zéro une
nouvelle fois et que cela mettrait trop de temps.
G : C’est vrai. Mais lui et les autres sont déjà dans la place,
juste au cas où.
D : Connait-il quelques-uns de ces autres ? Ou est-il censé le
faire ?
G : Il n’en a pas encore rencontré, non. Mais ils sont nombreux,
oui.
D : Quand George était enfant, il avait de nombreux problèmes
avec ses reins, et a pris beaucoup de médicaments.

J’ai eu d’autres cas où les gens étaient activement impliqués à


travailler avec l’énergie, à la fois dans cette vie, et en particulier dans
des vies passées. Ils avaient eux aussi des problèmes avec leurs
organes, et des fièvres inexpliquées pendant l’enfance, ce qui
intriguait leurs médecins, qui utilisaient beaucoup de médicaments
en vain. Pendant les séances, il est apparu que leurs corps physiques
avaient des difficultés à intégrer l’énergie vibratoire plus élevée qu’ils
avaient apportée de leurs vies passées. On avait dit à George qu’il
n’avait pas eu de vies passées, mais l’explication était similaire.

G : Il ne peut pas s’infiltrer très facilement dans cette vie.


L’énergie était trop grande pour le corps qui a été choisi pour lui. Les
gens, les individus reconnaissaient que quelque chose était différent
et il a été examiné. Mais la principale raison était que l’énergie était
beaucoup trop forte pour le corps à cette époque-là, et qu’il a dû s’y
adapter. Cela a affecté, non seulement ses reins, mais beaucoup
d’autres parties de son corps, oui.

612
D : Mais les reins vont bien maintenant, n’est-ce pas ?
G : Oui. Nous l’aidons à cela, nous l’aidons à s’ajuster, l’aidons
à clarifier son esprit, son essence. Pour qu’il puisse s’ajuster à la
nouvelle énergie, pour qu’il réalise et comprenne qui il est en réalité.
Nous n'avions pas compris que cela posait autant de problèmes
quant à la capacité du corps qui peut se guérir à se maintenir. Nous
allons le corriger.

Ils ont parcouru le corps de George et réglé plusieurs organes


et parties au passage. Ils ont parlé de certaines connexions lâches
qui empêchaient l’énergie de circuler correctement et avec fluidité.
Ils ont même trouvé des problèmes dont George ignorait l’existence.
Les soins et les réglages se poursuivraient au cours des deux
semaines à venir. Parfois, il n’est pas recommandé que la guérison
se fasse instantanément, parce que ce serait trop traumatisant pour
le corps. George avait aussi parlé de difficultés à dormir la nuit. Il se
réveillait toutes les deux heures. « C’est le flux d’énergie.
L’information qui lui avait été donnée jusque-là arrivait par flux. Et la
pause entre les flux le réveillait, oui. Il doit recevoir l’énergie, mais
nous allons en adapter la fréquence, oui. » J’ai demandé s’il réussirait
à guérir ou à travailler avec l’énergie au point de pouvoir arrêter son
emploi actuel. « Son but n’est pas de réussir en cela. Son but est de
faciliter un changement. Mais selon vos termes, il réussira en effet à
le faire en opérant des changements, oui. »

D : Il a une peur irrationnelle du crépuscule, juste avant qu’il ne


commence à faire nuit. Pouvez-vous expliquer cela ?
G : Quand pensez-vous qu’on se soit occupé de l’Atlantide ?
C’est à ce moment-là qu’ils ont fait la dernière correction. La
correction a commencé au crépuscule, oui.
D : C’est alors qu’a commencé la correction qui s’est achevée
par le cataclysme ?
G : Oui. Il a conscience de son pouvoir et de ce qu’il doit
accomplir. La peur était irrationnelle. Nous l’ajusterons maintenant.
Vous êtes un facilitateur qui a été choisi pour lui permettre d'y
accéder à ce moment. Il a toujours eu le sentiment que dans le
contexte humain, il ne pourrait pas l’accepter. Et en étant ici avec
vous à ce moment, il a pu accéder à l’information. C’est pourquoi,
nous pouvons maintenant retirer les écrans protecteurs qu’il avait
dressé jusqu’au moment approprié. Ses boucliers seront maintenant

613
abaissés et il sera capable de comprendre et d’avancer, oui. Ceci est
la connexion.
D : Tout doit arriver en son temps. – Espérons que vous n’ayez
pas à appliquer la solution finale encore une fois.
G : Nous ferons notre travail, oui.
D : Nous espérons que nous n’en arriverons pas là cette fois.
Peut-être que la race humaine va commencer à recevoir le message.
G : (D’un ton sombre) Ils ne l’ont pas eu la dernière fois.

C’est comme si le plan, le but, avait pris en compte toutes les


possibilités. Ils essaient de changer les conditions sur Terre en
introduisant des esprits nouveaux, purs, de bien des manières
ingénieuses. Mais juste au cas où ils ne réussiraient pas, la solution
finale a aussi été placée ici. Ils ont dit que l’énergie nouvelle et plus
élevée qui arrive, semblait avoir un effet. Mais, juste au cas où, ils
sont prêts à faire usage une nouvelle fois de mesures drastiques.
Espérons que ceux qui ont la même énergie et mission que George,
n’auront rien à faire !

614
Chapitre 39

l’Absorption

J’avais l’intention d’achever ce livre avec le chapitre « La


Solution finale ». Je ne pouvais rien imaginer de plus puissant que la
découverte de cette énergie hors du commun qui résidait dans le
corps d’un homme normal. Une énergie sans nom qui avait le pouvoir
de détruire le monde. D’après la manière glaciale dont cette énergie
parlait de son travail, je n’avais pas le moindre doute que ce qu’elle
disait fût vrai. Elle avait pleinement l’intention d’exécuter sa mission
de destruction totale, si nous n’arrangions pas le bazar que nous
avions fait de notre monde. Dans d’autres séances de ce livre, j’ai
découvert d’autres personnes qui possédaient le même pouvoir, et
certaines d’entre elles ont déjà utilisé ce pouvoir dans des vies
précédentes. Je ne pense pas, d'après la description faite, qu'ils
seraient appelés à le faire à nouveau. Je crois que cette mission ne
serait confiée qu’à quelques-uns. On peut tout à fait comprendre
pourquoi ils doivent entrer dans cette vie en ignorant totalement
quelle est leur mission. Sinon, comment pourraient-ils être capables
de l’effectuer quand le moment viendrait ? Comment pourraient-ils
se couper de toute émotion et faire seulement ce pour quoi ils sont
programmés ? Quand j’ai parlé de ceci avec ma fille, Julia, elle
pensait qu’il n’était pas judicieux de finir le livre sur une note aussi
négative. J’ai pensé que cela pourrait servir de sonnette d’alarme si
les gens réalisaient le chemin que nous empruntions, et s’ils
connaissaient les terribles conséquences qui avaient déjà été
acceptées. À présent, à la réflexion, je devais admettre qu’elle avait
raison. Cependant, je ne savais pas que « eux » aussi avaient des
plans pour la fin de ce livre, et ils ne voulaient pas non plus qu’il
finisse sur une note pessimiste.
J’ai réellement cru que ce livre était fini, et j’étais en train de
mettre la touche finale à l’édition, quand j’ai eu cette séance
surprenante pendant que j’étais à Montréal, en mai 2007, pour
intervenir à la Conférence IIIHS 34 . Je travaillais avec Toni, une

34
International Institute of Integral Human Sciences
615
professeure d’anglais. C’est une personne calme, gentille, dont
l’allure ne présageait en rien du pouvoir et du grand savoir qui
reposaient juste sous la surface. Au début, j’ai pensé qu’il s’agirait
d’une autre séance banale de retour dans une vie passée. Cependant,
« ils » m’ont littéralement hurlé dessus en me présentant encore un
nouveau concept. J’ai alors su que je n’avais pas d’autre choix que
de l’inclure dans ce livre.
Lorsque la séance a commencé, c’était un autre exemple d’une
personne qui ne m’a pas laissée aller au bout de l’induction. Le
subconscient de Toni était si anxieux de commencer qu’il l’y a
précipitée quand je lui ai demandé d’aller dans son lieu idyllique. Elle
s’est immédiatement mise à décrire ce qui semblait être la Source.
Tant de mes clients s’y retrouvent maintenant, au lieu d’aller vers des
vies passées normales, que je ne suis plus surprise. Je laisse toujours
le sujet choisir son propre lieu idyllique, et elle n’a pas pu trouver
mieux que de retourner à la Source. Elle s’est de suite émue. Elle l’a
décrite comme « le cœur du Soleil. Le cœur de Dieu. » Quand je lui ai
demandé une description, elle semblait vivre une béatitude absolue.
« Vous dire ce que je vois reviendrait à devoir utiliser une image en
regardant à travers quelque chose. Mais quand il n’y a rien à travers
quoi regarder, mais seulement Ce Qui Est, c’est plus difficile à
expliquer. Si vous pouviez imaginer votre corps qui sombre ou
s’immerge dans une étendue – une grande étendue – d’eau. C’est si
apaisant et calmant pour les sens, et il y a une telle réflexion de la
lumière, que vous voyez, ou sentez ou (elle cherchait ses mots)
pensez – non, pas ‘penser’ – qu’on ne peut rien expérimenter d’autre.
Alors peut-être vous en êtes-vous approché d’un pas infime. C’est
Tout Ce Qui Est. » Elle s’est émue en poursuivant : « Si je peux dire
cela, si j’avais un corps, ce serait le corps de Dieu. Pouvez-vous
comprendre ? C’est difficile à expliquer ou imaginer. Quand vous
pouvez aligner votre êtreté avec une êtreté beaucoup plus vaste que
ce qui est connu sur ce plan. »
Sa voix est devenue plus forte et tonnait avec autorité. Elle se
réverbérait tant que je n’étais pas sûre que le microphone attaché
sur elle puisse le gérer. C’était en contraste total avec la personnalité
douce, calme et presque timide de Toni. J’étais curieuse de voir où
cela allait nous mener, mais je savais qu’elle ne courait aucun danger.
C'était comme si quelque chose, ou quelqu'un, avait été bâillonné
pendant des siècles, et avait finalement pu trouver la liberté. Je lui
permettais de s’exprimer. Cette énergie a commencé à exulter sur ce

616
qu’elle percevait comme Dieu. Elle se consumait complètement sous
une forte émotion qui l’étreignait. Les mots se sont fondus dans des
tons qui ont pris une qualité musicale fluctuante. Les sons étaient
étirés et le microphone était affecté par l’énergie qu’elle dégageait.
Elle a levé ses bras et les a tendus dans un geste de vénération
extrême pour quelque chose que je ne voyais pas. Puis, elle émit
plusieurs tonalités qui firent écho autour de la pièce, et
soudainement, avec un profond soupir, Toni est revenue : « Je suis
désolée… Je suis de retour. J’ai du mal à m’exprimer. » L’effet de ceci
n’a de sens que si on l’écoute. C’était si émouvant, j’avais réellement
le sentiment d’être en présence de Dieu.

D : C’est un grand miracle, n’est-ce pas ? C’est ainsi que vous


vous sentez en étant là ?
T : Il n’y a pas de « là ». Il n’y a que l’êtreté. Voyez, c’est chaque
endroit, et pourtant chaque endroit que vous imaginez n’est pas ce
lieu. (Profond soupir) C’est au-delà des mots.
D : Y a-t-il d’autres personnes avec vous ?
T : À ce stade, vous ne vous identifiez pas avec d’autres. C’est
un retour, et encore, dire que vous revenez, êtes-vous jamais parti ?
Il y a là un grand paradoxe.
D : Vous pouvez donc vous trouver en deux endroits ?
T : Vous avez votre point de vue. Votre point de vue vous est
donné afin que vous soyez dans l’expression d’autres possibilités qui
peuvent être créées. Des possibilités qui, en un certain sens, font
partie d’un vaste état onirique. Si vous pouvez imaginer que Dieu rêve,
alors vous commencerez à voir que toute la création est un
magnifique rêve de Dieu. Pouvez-vous comprendre ce que je dis ?

C’était une expérience incroyable de se retrouver en présence


d’une entité ayant une si grande puissance. La parole écrite peine à
décrire l’émotion et l’intensité que contenaient les paroles.

D : J’ai entendu d’autres personnes parler du rêveur rêvant le


rêve. Mais ils n’ont jamais expliqué qui était le rêveur.
T : Ah-ha ! Voilà, maintenant vous verrez le microcosme et le
macrocosme. Car, vous voyez, il n’y a que Dieu et pourtant, si je puis
dire, Dieu rêve. Et les rêves de Dieu, voyez-vous… nous sommes
autorisés à devenir un investissement de ce rêve. Pouvez-vous le
comprendre ?
D : Oui, tout à fait, même si c’est difficile pour nos esprits
617
humains.
T : Bon, je vais essayer. Tandis que le rêve se déroule – car vous
voyez, il n’y a pas de limites – tandis que le rêve se déroule, nous
sommes autorisés à nous identifier avec juste une étincelle de cette
plus grande étincelle, cette plus grande lumière. Et en retour, cette
étincelle peut rêver. Oh, c’est infini. C’est infini. Et chaque rêve fait
partie de ce plus grand rêve. Et c’est une expérience très, très VASTE,
ainsi qu’un jeu. C’est une mise en scène de rêves inédits. Vous ne
devez pas croire que le rêve est ce qui contient votre réalité. Non,
vous voyez, vous n’êtes qu’une partie du rêve.
D : Nous tous ?
T : (Elle tâtonnait avec les mots.) Humm, voyez-vous… ceux qui
ne peuvent pas accepter cette idée n’accepteront jamais qu’ils en
font tous partie. Et pourtant, je vous le dis, il n’existe rien d’autre que
Dieu. Ces expériences que vous prétendez vivre, sont le rêve de Dieu.
Vous êtes l’expression de Dieu – en entier – et pourtant, vous croyez
en ce rêve.
D : Mais on nous dit que nous pouvons contrôler nos vies, notre
rêve, et créer ce que nous voulons, si nous y croyons.
T : En retour, oui, bien sûr. Vous êtes dans le rêve. Vous êtes
l’extension du rêve.
D : Cela signifie-t-il que Dieu commence à rêver et que nous le
poursuivons ?
T : Là, vous saisissez maintenant. Il se manifeste, encore et
encore. Dieu rêve, le rêveur rêve, le rêve rêve. Et à ce stade, quand la
rêverie a atteint le « crépuscule », pourrais-je dire, alors vous revenez
en arrière et vous êtes réabsorbé par le rêveur.
D : Alors, quand nos rêves arrivent au bout, nous ne pouvons
plus continuer à rêver, vous voulez dire ?
T : Ce n’est pas que vous ne pouvez plus rêver, mais que vous
ne voulez plus rêver.
D : Ainsi, tant que nous pouvons créer et que nous pouvons
rêver nos rêves individuels, nos vies se maintiennent. Est-ce là une
manière de le dire, est-ce que je comprends bien ?
T : (Profond soupir. Puis elle a cherché ses mots) Il y a de
nombreux volets. Il y a de nombreux « chemins » qui peuvent être pris.
Maintenant, quand vous dites « nous » faites-vous allusion à ce plan ?
D : Oui, le plan humain, parce que c’est tout ce que nous
connaissons à ce stade.
T : Merci. Ce que je pourrais appeler « l’expérience » humaine ?

618
Et je ne dis pas cela pour manquer de respect.
D : Je comprends.
T : L’expérience humaine sert à voir à quel point le rêveur va
rêver. Et jusqu’à quel point le rêveur va s’autoriser à rêver. Vous faites
partie de la création. On vous donne les dons de la création.
D : Il n’y a donc pas de limites, sauf si nous en mettons. Est-ce
ce que vous voulez dire ?
T : Tout à fait. Tout à fait.
D : Et tant que nous continuons à rêver et à créer, alors nos
vies physiques vont se poursuivre ?
T : Vous voyez, quand je dis « rêve », je ne veux pas dire que
vous êtes endormis. Je veux dire que vous vous servez de votre esprit
créatif. Et vous vous représentez ce qui sera. Je ne parle pas d’un état
de sommeil. Oh, non, vous êtes très conscients. Oh, oui !
D : Nous pensons l’être.
T : Oh, oui ! Oh, oui ! Oh, oui !
D : Mais je sais que beaucoup de gens créent des choses très
négatives.
T : Il leur est permis de rêver comme ils le veulent. Il n’y a pas
de limites, même si votre limite est la vôtre. Voyez-vous, si vous
choisissez d’être limité, alors c’est votre choix aussi. Je répète, la
négativité n’est qu’une phase. Il ne peut y avoir que Dieu. Et pourtant,
lorsque vous fermez une certaine voie vers une meilleure
compréhension, vous commencez à limiter ce que vous accepteriez.
Ensuite, vous acceptez qu’il puisse y avoir une limite. Je le redis, ce
n’est qu’un choix qui est fait et qui est autorisé à se produire, parce
que la création va créer. C’est un don de Dieu.
D : Vous avez dit que le rêveur rêve le grand rêve. (Oui) Quel est
le grand rêve que rêve Dieu ?
T : Qu’est-ce que va rêver le rêveur ? (Gros soupir, puis une
pause.) Je vais essayer de l’expliquer autrement. Un moment, s’il vous
plait.
D : Je sais que les mots sont difficiles. Mais ne pouvons-nous
pas imaginer ce rêve tellement il est immense ?
T : Vaste. Vaste. (Pause) Quand vous vous reposez et vous
permettez d’élargir votre esprit, votre conscience limitée se déplace
vers votre conscience plus étendue. Il y a là un mouvement plus grand
imprimé à cet endroit et une plus grande liberté pour expérimenter
tout ce qu’on souhaiterait vivre comme expérience. De cette façon,
Dieu – qui ne peut pas changer – Dieu, qui est Dieu, accorde une

619
portion plus grande de liberté. Et en permettant ceci, cela nie la
perfection… Cela ne la nie pas, mais permet ce jeu. Parce que
comment pouvez-vous changer ce qui est parfait ? C’est impossible.
Cela reste toujours tel quel ! Et pourtant c’est un jeu. Presque un jeu,
pour permettre… Où ira cette création ? Où ira cette création ? Où se
portera cet esprit libre ? C'est ce que je veux dire.
D : On m’a dit qu’au tout début de la création, nous étions des
étincelles qui avions été envoyées. Que nous sommes comme des
cellules dans le corps de Dieu. Et que notre travail est d’obtenir des
informations que nous rapporterons. Est-ce exact ?
T : Dieu sait tout. Les informations qui sont ramenées sont au
bénéfice des étincelles. Cette partie reconnait envers elle-même ce
qu'elle sait déjà, car elle fait partie du Tout. Cela revient à cette partie.
D : C’est ce qu’on m’a dit, que Dieu voulait ce savoir. Il voulait
plus d’informations pour les ajouter à ce qu’il avait déjà.
T : Je vais vous dire, Dieu est complet. Dieu est complet.

Cela commençait à me perturber. Je m’étais habituée à voir


mes systèmes de croyances battus en brèche, et même
complètement inversés au fil de mon travail. D’habitude c’était en
introduisant un nouveau concept, une nouvelle manière de penser.
Je ne pouvais pas comprendre où ceci nous menait, parce que cela
semblait contradictoire avec ce que tellement d’autres sujets avaient
raconté. Mais j’ai appris que le subconscient a toujours un objectif et
une bonne raison quand il permet à de nouvelles informations de
percer au jour. Je sais que je n’ai pas toutes les réponses, alors j’ai
appris à être patiente et à lui permettre de s’exprimer. Je savais que
j’aurais le temps de trier tout cela plus tard, si mes questions
n’avaient pas obtenu des réponses satisfaisantes. Pourtant, à ce
stade, je n’avais aucune idée d’où cela nous conduisait.

D : Alors, quel est le but de l’étincelle individuelle quand elle


s’en va ?
T : L’amour. Se déplacer à travers l’amour dans toutes les
manifestations. Se déplacer à travers l’amour.
D : Est-ce exact cependant, qu’au tout début Dieu a plus ou
moins explosé. Et c’est là que toutes les étincelles sont parties pour
expérimenter ? Est-ce là une bonne analogie ?
T : Pour ce qui me concerne, tout ce que je peux vous dire, c’est
que je comprends que le rêveur rêve ; que le rêveur rêve.

620
D : Selon notre analogie des rêves, tant qu’il rêve, alors nous
existons dans le rêve.
T : Oui, oui, oui. Tout à fait, vraiment. Mais vous n’êtes pas le
rêve. Il n’y a que Dieu. Dieu est entier. Dieu est entier. (Pause)
L’information que vous avez reçue – vous devez aller au-delà de ce
que vous savez. L’entité qui produit les étincelles – vous vous limitez.
Dieu est entier, et n’a aucun besoin de connaissances. Il faut prendre
un chemin transcendant. Au-delà de cela. Dieu ne peut absolument
pas changer. On ne peut rien ajouter à Dieu. Dieu est entier, entier,
entier. 35
D : Mais nous nous considérons comme des individus.
T : C’est le rêve.
D : Et vous avez dit que quand nous aurions fini ce rêve, cette
vie que nous vivons – parce qu’elle est tout ce que nous connaissons
en ce moment – alors notre rêve sera terminé, et nous retournerons
en arrière et serons absorbés.
T : Vous êtes dissous, absolument. Maintenant, imaginez…
humm, une analogie : vous avez un verre rempli d’un liquide chaud.
Et vous ajoutez une poudre à ce liquide, et cette poudre se dissout
dedans, et fait ensuite partie de ce liquide. À un moment donné, vous
pourriez… (En cherchant ses mots) Vous pourriez manipuler cette
poudre. Mais une fois qu’elle a été dissoute et absorbée… C'est le
rôle de la poudre de permettre le retour à la dissolution dans cet état,
c'est le Tout.
D : Eh bien, je pense que c’est une chose qui effraie les gens,
parce que nous aimons penser que nous gardons notre personnalité,
notre individualité. Nous travaillons très dur à créer cette individualité,
et on dirait que nous la perdrions si nous étions absorbés.
T : Vous n’êtes pas le rêve. Vous êtes la forme liquide qui
permet à la poudre de se former. Si vous avez peur de perdre cette
individualité, vous n'êtes pas prêt à vivre autre chose que cela. Je
vous dirais de continuer à rêver, et d’être en paix.
D : Eh bien, je reçois des e-mails de beaucoup de personnes.
Et c’est l’une des choses qu’elles disent : « Je ne veux pas être
absorbée. Je veux garder mon identité. »
T : Vraiment, personne ne vous forcera à faire quoi que ce soit.
Vous êtes à l’abri dans votre individualité, et Dieu est avec vous, je

35
NDÉ : Il semblerait que les deux protagonistes ne parlent pas du même
niveau. Vous trouverez des explications sur ces niveaux dans le livre Création
Universelle de Stefan Denearde à paraitre chez B.L.É.
621
vous le dis. Vous êtes en sécurité dans votre individualité. Personne
n’essaie de vous changer ; personne n’essaie de vous prendre quoi
que ce soit, personne n’essaie de vous ajouter quoi que ce soit. Mais,
je vous le dis, d’un point de vue qui accepte qu’on ne puisse ni rien
ajouter ni rien soustraire à Dieu… Dieu est entier. Et cette
connaissance que vous cherchez, quand le moment viendra, sera
acceptée sans peur.
D : J’écris des livres, vous savez. Et je dois expliquer cela de
manière à ce que les gens puissent comprendre.
T : (Profond soupir) Je vous le dis, si vous l’expliquiez à ceux qui
ont cette peur, il n’y a rien à craindre. Ils sont en sécurité dans leur
propre création. C’est tout ce que je peux vous dire.
D : Parce que j’essaie de le présenter de telle manière…
Beaucoup d’entre eux n’en sont qu’au tout début, ils commencent à
peine à explorer. Et c’est pourquoi mes livres ont progressé
lentement, et qu’on m’a laissé étendre mon esprit lentement. Sinon
les gens prendraient peur.
T : Vraiment, vraiment, vraiment, vraiment. Vous êtes entrée
dans le rêve, vous voyez.
D : Pour qu’ils puissent faire leurs premiers pas et qu’ils ne
soient pas submergés.
T : Oui, tout à fait, tout à fait. Beaucoup sont entrés dans le rêve.
Beaucoup, beaucoup. Oui, oui, comme dans une tapisserie ; les
points d’une tapisserie. Si vous deviez imaginez les points d’une
tapisserie, et à travers les trous du canevas : des lumières, la lumière.
Une vision différente qui y pénètre et, doucement, oui, doucement,
comme une lumière entrant par le trou d’une épingle. Oui, c’est une
immense tâche.
D : C’est une bonne analogie. C’est de cela que j’ai besoin, des
images que les gens puissent comprendre. Il y a encore une autre
question, je crois que cela perturberait les gens. Dieu est le rêveur. Il
rêve le rêve dont nous faisons tous partie. Et nous restons tant qu’il
rêve. Que se passe-t-il quand Dieu se réveille ? Se réveille-t-il
d’ailleurs ? (Gloussement) Que pensez-vous ?
T : (Pause) Je n’ai pas connaissance de cela.
D : Peut-être est-ce de toute manière une chose que nous ne
pouvons pas comprendre. C’est ce que vous voulez dire ?
T : Je ne peux que partager avec vous ce qu’on m’a donné à
savoir. Je vais essayer de le partager avec vous. La source dont je
peux parler avec vous est immuable. Elle est entière. Je dois insister

622
là-dessus. Elle est entière. C’est tout ce qui existe. C’est comme c’est.
La partie qui est donnée à rêver est autorisée à exprimer des
variations. D’aucune manière ces variations n’impactent ce qui ne
peut être impacté et ne peut pas changer. Si vous pouvez accepter
que le Dieu que vous comprenez – je ne souhaite pas vous en dire
trop ici – peut-être que tous ne peuvent pas l’accepter. Mais je vous
donnerai cette information pour vous. Le Dieu dont on dit qu’il rêve,
le Dieu qui est connu pour rêver, pour produire les étincelles, pour
s’étendre et recevoir le retour… Ce n’est que sur un seul plan. Il existe
un au-delà de ce plan. Je vous dis qu’il existe quelque chose au-delà
de ça. Je vous le dis à vous. Au-delà de ça, je ne suis plus libre. Je n’ai
pas la permission de parler.
D : Je crois que quelqu’un d’autre a mentionné ceci brièvement
un jour. Qu’il existait des choses au-delà de Dieu.
T : On ne m’a pas autorisée à parler de ces choses.
D : Parce que nous ne voulons pas submerger l’esprit humain.
T : Veuillez comprendre, que s’ils n’ont pas accepté que la
poudre puisse se dissoudre, alors ils n’ont pas atteint le stade pour
accepter ce qu’il y a au-delà. (Rire sonore)
D : (Gloussement) Il m’a fallu de nombreuses années pour
arriver à ce point.
T : Soyez bénie. (Elle continuait à rire.)
D : Et je sais qu’au début, je n’aurais jamais compris autant et
n’aurais pas été capable d’étendre autant mon esprit. Alors, on
continue constamment à m’en donner plus. Et c’est là le problème
avec l’esprit humain, qui essaie de comprendre toutes ces choses.
T : Ah, la valeur attribuée à l’esprit humain. (Rire sonore) Ah ! Il
en est ainsi ! Il en est ainsi et qu’il en soit ainsi. (Rire)
D : C’est ce que je fais. Je présente les choses aux gens s’ils
peuvent le comprendre, ensuite c’est à eux de le comprendre ou pas.
T : C’est comme ça. C’est comme ça. C’est comme ça. Ceci
n’est pas une course. Il n’y a pas de course.
D : Mais chaque petite parcelle d’information que nous
pouvons obtenir accroit notre propre connaissance et nous permet
de grandir, pas vrai ?
T : Comme on le dit, oui.
D : Mais je pose toujours la même question. Si, quand vous êtes
là-bas, c’est si beau, c’est si merveilleux – on m’a dit que c’est au-
delà de notre imagination, et ils ne veulent pas partir. Pourquoi
l’étincelle, notre âme individuelle, décide-t-elle de partir, si c’est si

623
beau ? (Elle faisait des bruits de joie pendant que je demandais cela.)
T : L’étincelle, je dirais… L’étincelle croit que … (Soupir)
L’étincelle ne comprend pas. (Soupir) Un instant, s’il vous plait.
(Pause comme si elle écoutait ou consultait quelqu’un.) Un instant,
s’il vous plait. Je le reçois. (Une longue pause, puis un profond soupir.)
Je suis quelqu’un d’autre qui parle.

D’abord, je n’avais pas compris ce qui se passait. Bien que ceci


se soit déjà produit dans le passé, en particulier pendant les séances
incluses dans Les Gardiens. Une entité qui est en train de parler, puis
une autre intervient, et on peut toujours remarquer la transition. Cela
n’était pas arrivé depuis longtemps, alors je fus prise par surprise.
Quand elle poursuivit, la voix était différente, parlant lentement et
distinctement, comme s’il était difficile et inaccoutumé pour elle
d’utiliser cette forme de communication. Était-ce une entité différente
qui avait été appelée pour répondre à la question ?

T : Nous, qui sommes venus d’un plan de conscience qui… Les


étincelles auxquelles vous vous référez, existent dans une perfection
qui inclut une acceptation du fait qu’elles puissent accumuler
l’information, la lumière, le savoir et les rapporter pour être absorbés
par une conscience plus grande. Qui à son tour est absorbée par une
plus grande et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’elles soient absorbées par
la Divinité. Notre plan de conscience est maintenant autorisé à vous
donner l’information que la Divinité est… une auxiliaire de Dieu. La
Divinité est, et la part dont vous parlez est encore plus grande. Encore
plus grande. Et l’expérience de l’envoi et du retour des étincelles n’est
qu’une partie du rêve. Il est extrêmement difficile d’en dire plus sans
la connaissance que même l’extension et le retour n’ont pas encore
été acceptés. En dire plus et s’attendre à ce que vous compreniez
ceci est un grand exploit. (Profond soupir)
D : Vous voulez dire qu’on m’en dira beaucoup plus à mesure
que le temps passera ?

La voix était redevenue celle qui parlait avec autorité avant cela.
Comme si une autre entité qui possédait une parcelle de savoir avait
été appelée pour me donner ce petit bout. Ensuite, elle était repartie.
Son travail était terminé. À la réflexion, en tapant cette transcription,
je peux voir qu’on m’a véritablement donné uniquement des miettes
tout au long de mes années de travail. Maintenant, ils se préparaient
à me délivrer un morceau plus gros. Mais d’après mes réponses
624
naïves, ils en concluaient que je n’étais pas prête pour plus, et ont
interrompu la consommation du reste du repas. J’avais l’impression
qu’ils croyaient que j’étais prête, mais allaient à présent attendre que
j’aie digéré ce morceau, avant d’en dire plus. Ils ont pourtant indiqué
fortement et clairement que lorsque je l’aurai digéré, il y en aurait
plus !

T : Ah ! Mais encore une fois, les points de repère qui sont


donnés. Ce n'est qu'un flux de lumière qui a commencé à entrer. Vous
avez donc fait vos premiers pas avec ces gens, et ces êtres qui
acceptent cette rotation. Et il est donné que certains ont embrassé
l’idée : « Ah ! Je retourne à une plus grande place, à un plus grand
savoir, à une plus grande êtreté ». Et pourtant, pourtant, même ceci
(sa voix s’était réduite à un murmure) est un rêve. Imaginez. Imaginez
ceci.
D : Pensez-vous qu’il est temps maintenant que nous ayons
cette information ?
T : Oui. Ceci vous est donné, pour ceux qui sont vraiment prêts
à être ensemencé avec ces informations, et à détenir ce savoir… Il n’y
a rien à y faire. Je vous assure, il n’y a rien que vous puissiez faire à
votre niveau. Et pourtant, il suffit de laisser le goutte-à-goutte
s'infiltrer. S’implanter. Je vous le dis, dans des années, des années
de ce que vous percevez comme votre avenir, un autre monde va se
manifester. Et pourtant, je vous le dis, même alors, même alors c’est
un rêve. Et vous irez au-delà de ce rêve. Je vous le dis. En vérité, en
vérité il en est ainsi.
D : On m’a dit que le moment était maintenant arrivé d’avoir
cette connaissance pour que nous puissions nous détacher de la
négativité de la Terre.
T : Je vous dis qu’il n’y a pas de négativité. Et pourtant, en vérité,
les gens continuent à embrasser cette notion. Il n’y a que Dieu. Il n’y
a que Dieu. Il n’y a que Dieu. Et pourtant, je succomberai à votre
langage sur ce plan. Je ne l'embrasserai pas, mais je comprendrai
que vous l'acceptiez.
D : C’est la seule chose que nous pouvons comprendre à notre
stade.
T : J’accepte ceci. J’accepte ceci.
D : Et vous savez que notre monde à cette époque traverse
quelques très mauvaises expériences.
T : Je l’accepte. Et maintenant, puis-je en vérité parler de ceci ?

625
Un autre changement s’est produit, et une entité différente
s’est mise à parler. Celle-ci semblait plus féminine et n’était pas aussi
puissante que celle qui avait dominé la séance.

T : Je vais maintenant aborder ceci, si je le peux. Je dis à tous


les êtres du plan terrestre – je dis ceci depuis ma Source Dieu –, si
vous n’absorbez pas ce que vous acceptez comme étant négatif dans
votre forme de penser, cela ne peut pas se manifester en votre lieu
qui est destiné à changer. Vous êtes Dieu. Vous êtes Dieu ! Et
pourtant, vous ne voulez pas manifester cette partie de votre moi créé.
Il vous est donné de manifester, de manifester le fait que vous soyez
Dieu. (Presque en criant) Ouvrez votre moi Dieu, je vous le dis ! Ouvrez
votre moi divin, et laissez la lumière entrer.

La force des mots affectait le microphone. Il ne pouvait pas


supporter ce volume.

D : Cela fait-il partie de ce qu’on nous raconte, que nous créons


un nouveau monde, une nouvelle Terre, vers laquelle nous irons ?
T : De l’intérieur, viendra une telle lumière. Elle se manifestera
depuis le cœur même de votre être. Puis-je vous l’expliquer ? Vous ne
vous déplacez pas vers une autre planète. Vous sortez de votre
coquille. Cette planète – cette coquille – apporte cette lumière. Elle
possède le cœur de l’essence. Il vous est donné d’entrer pleinement,
pleinement, dans votre lumière, et de la faire rayonner. Et de dire :
« JE SUIS LUMIЀRE. JE SUIS LUMIЀRE. ENTENDS-MOI, DIEU. JE SUIS
LUMIЀRE. » Et, en vérité, ce monde ne sera pas comme vous le laissez
être. Je dis : VOUS PERMETTEZ QU’IL SOIT AINSI ! Rien dans l’êtreté
de Dieu ne peut exister sans la permission de Dieu. JE VOUS LE DIS,
VOUS ÊTES DES DIEUX ! VOUS ÊTES LA LUMIЀRE ! Je vois votre avenir.
Je dis, avancez dans votre lumière. REVENEZ à vous-même. Oh,
humanité, revenez à vous-même ! Et en retour, sachez qu'au-delà de
cette vision, il y a une plus grande prise de conscience. Et pourtant,
pouvez-vous franchir le pas jusque-là ? Nous vous attendons !

Toute cette tirade, d’une émotion puissante, avait


soudainement fait irruption et était écrasante. Tout ce que je pouvais
faire, était d’écouter et d’attendre qu’elle prenne fin. Dans mon esprit,
cela me faisait presque penser au prêcheur d’autrefois, qui tenait sa
Bible à la main et vociférait devant la congrégation lors d’un service

626
de réveil. Mais au lieu de prêcher le feu de l’enfer et la damnation
pour les pécheurs, en les pressant de se présenter pour être
secourus, cette entité essayait de nous offrir le salut d’un autre genre.
L’entité essayait presque désespérément de nous amener à ouvrir les
yeux et à reconnaitre ce que nous sommes réellement. Tout cela
affectait le microphone et s’entendait sur l’enregistrement au
moment de la transcription, mais cela n’a pas du tout affecté Toni.
Après la séance, elle ne se souvenait pas de grand-chose de la
séance. Je me demande ce qu’elle a pensé lorsqu’elle a entendu la
puissance de ces paroles ? Il était difficile de transposer sur le papier
la puissance de cette entité. J’ai essayé de faire de mon mieux en la
transcrivant.
Même si Toni ne se souvenait pas de ce qui s’était passé au
cours de la séance, le lendemain, elle a dit qu’elle avait eu une vision
qui lui en a clarifié une partie. Elle n’était pas sûre de la manière dont
c’était lié, mais je crois que cela s’appliquait à cette partie. Elle a vu
trois niveaux. Le premier niveau était là où se déroulait la création de
tous les humains. Le deuxième niveau c’était là où les humains
devaient expérimenter leurs créations. Le troisième niveau se
déplaçait vers la nouvelle Terre. C’est ensuite allé au-delà, là où le
corps physique se transformait progressivement en pure lumière
contenue dans une coquille ou une forme. Puis, ultimement arrivait
le point où la lumière ne pouvait plus être contenue, et éclatait,
comme une coquille d’œuf qu’on brise. Après cela, elle se répandait
en tant que lumière, dans tout (l’éternité).

D : On nous a dit que nous allons vers une nouvelle réalité, où


les choses vont changer, et ce sera vraiment le paradis sur Terre. Est-
ce ce que vous voulez dire ?
T : (La tirade était terminée. Elle s’était calmée.) C’est déjà en
vous. Vous voyez, vous êtes ensemencés de lumière. Vous incarnez…
Vous êtes l’ensemencement ! Vous êtes l’ensemencement ! Vous
êtes Dieu ! (Gros soupir de résignation.) Oh, je vous le dis, je vous le
dis.
D : Mais nous nous limitons.
T : Ah ! Est-il possible que la création s’enferme elle-même ?
Imaginer qu’elle se soit enfermée elle-même ? En vérité, nous vous
le demandons. « Venez. Sortez de cette coquille. C’EST possible !
C’EST possible ! Il est temps ! Il est temps ! Et pourtant, le temps ?
Nous devons entrer dans le vernaculaire, voyez-vous. Cela n'a jamais

627
été sans cette expression, et pourtant, vous avez réussi à créer un
lieu où vous pouvez limiter et embrasser une limitation de l'esprit.
D : C’est ce qu’on m’a dit. Il n’existe pas de temps. C’est une
illusion que nous avons créée.
T : Ah-ha ! Et comment pourriez-vous vous voir autrement
comme étant moins que tout ?
D : Et ils disent que tout ce que nous expérimentons ne sont
que des leçons dont nous apprenons.
T : Des leçons que vous croyez devoir expérimenter. Je vais vous
dire, Dieu est entier, et ne demande à ajouter rien de plus. Je
m’excuse. Je parle au-delà, peut-être, de ce que beaucoup sont prêts
à accepter d’entendre. Et pourtant, je vous dis qu’il existe un au-delà
à cette vision. Le lieu – j’entre à nouveau dans votre vernaculaire. Je
m’excuse. (Confusion en essayant de trouver les mots.) Le Tout ne
peut pas – n’a pas besoin, n’a pas besoin d’être modifié – il ne peut
pas être modifié. C’est la perfection.
D : Mais il veut toujours créer.
T : Voilà, voilà le rêve.
D : Parce que même s’il est la perfection et possède tout, il veut
malgré tout expérimenter.
T : Cette partie dont vous parlez n’est qu’une petite portion qui
est autorisée à rêver. Vous voyez, le suprême que vous imaginez –
vous imaginez la plus grande expansion de Dieu – n’est que dans un
endroit limité. Il y a quelque chose au-delà de ceci. Il y a quelque
chose au-delà de ceci. Ce n'est pas donné pour l'instant, c’est juste
pour savoir qu'il y a un au-delà.
D : Alors il n’existe pas de limites. Il y a plus que ce que nous
sommes capables de comprendre.
T : Vous le comprendrez, peut-être pas dans cette incarnation
ou cette manifestation. (Gros soupir) Il sera donné à tous de le savoir.
D : On m’a dit un jour que ce n’était pas le cerveau humain,
que c’était l’esprit qui n’avait pas les concepts pour embrasser la
plupart de ces choses. Et que le problème venait de là. Ce sont nos
limites.
T : C’est l’énergie de ce lieu. Vous voyez, parce que vous avez
créé un véhicule physique, il n’y a qu’autant que ce véhicule physique
peut absorber comme énergie. Et ainsi, des limites ont été placées
autour de l’esprit humain pour que cette information – cette
écrasante information… Et je parlerai aussi de cette personne-ci
(Toni), parce qu'elle s'est plus largement autorisée à accepter qu'il n'y

628
a que le Tout. Et donc, vous voyez, elle est capable d’y aller plus
facilement. Et pourtant, l’esprit humain… Nous avons ces limites que
nous nous accordons comme une mesure de sécurité, parce que
vous ne voulez pas fracturer, fracturer, le véhicule humain, parce qu’il
a un but dans ce qui est manifesté ici. Vous devez tenir et
expérimenter ce qu’il vous est donné d’expérimenter. Ainsi, quand
vous êtes prêt à ne plus avoir de forme limitée dans laquelle vous
pouvez accepter que vous pouvez accueillir vos expériences, alors
vous n’aurez plus besoin de la forme humaine.
D : Oui. Et nous avons créé cette planète très dense où nous
vivons.
T : Elle ne fait que refléter la densité que vous acceptez. Elle
n’a pas forcément à être ainsi. Elle peut être tout ce que vous en ferez.
Cette planète n’a pas reçu une punition de densité. Non, non, vous
avez la possibilité de créer, comme Dieu crée. Et ceci ne vous est pas
refusé. Soyez bénis d’être dans la création. Vous êtes la bénédiction
de la bénédiction.
D : Mais vous pouvez voir pourquoi l’esprit humain a ces
perceptions.
T : En vérité, nous comprenons ce à partir de quoi vous
travaillez. Mais nous vous disons que vous pouvez manifester une
autre variante de ce rêve.
D : Et c’est là que nous devons réellement changer notre état
d’esprit pour l’accueillir.
T : Pas à changer d’état d’esprit, non, non, mais accueillir.
Accueillir et savoir que la lumière – cette nouvelle Terre, ce nouveau
monde dont vous parlez – existe à l’intérieur de vous maintenant : il
est là maintenant. Vous devez juste lui permettre de se révéler. Aller
dans ce lieu plus élevé, cet endroit plus élevé qui est vous. C’est vous.
D : Acceptez-vous que je présente cette information et
permette ainsi à quiconque la comprend de l’accepter ?
T : Nous vous disons, oui, il est accepté que ce qui a été révélé
soit placé dans la littérature. Et oui, ceux qui se sont vus confier la
tâche de croiser le chemin de cette information, et en la lisant, de se
souvenir, se souviendront qu’ils ont été choisis pour porter cette
énergie, cette information. Et nous les prions, à leur tour, de ne pas
essayer de faire quoi que ce soit, mais de permettre, absolument, à
ceci, d’entrer dans le champ énergétique. Laissez-le pénétrer dans le
champ énergétique. Et de là, il sera amené à sa vraie place. Tout ce
que vous avez à faire, c’est de laisser faire. Ce : « Ah, je vois, je peux

629
manifester ceci. » Et cela sera suffisant.

J’ai pensé qu’il était temps d’obtenir quelques réponses pour


Toni. Pour en revenir aux choses ordinaires, parce qu’elle vit dans ce
monde, même si c’est une illusion. « Vous savez que vous parlez à
travers un corps humain ? »

T : Oui, il lui est permis de donner cette information.

Bien sûr, la principale question concerne toujours le but du


sujet. Toni savait qu’elle avait des capacités psychiques, mais elle ne
savait pas quoi en faire. Une chose qu’elle sait faire, c’est sentir
l’énergie dans tout.

T : C’est vrai. Elle a reçu une mission, et pourtant elle dit : « Ah,
mon Dieu, puis-je accomplir cette mission ? Je suis si petite. » (Rire
sonore) Vous voyez, elle a créé une passerelle entre cet endroit où
vous dites qu’est l’humanité, vers le lieu dont elle connait l’existence.
Et elle choisit – je vous le dis, elle choisit – de vivre dans cet entre-
deux. Elle a été autorisée à entrer dans cette incarnation, et elle
n’aime pas la forme humaine. Mais (rire sonore), nous lui disons :
« Nous ne vous avons pas maintenue longtemps dans la forme
humaine, car nous vous autorisons à quitter la forme humaine et à
réintégrer le Tout. » Et pour cette raison, elle accueille l’état onirique.
Elle sait que dans cet état de rêve, elle est autorisée à retourner vers
le Tout. Et je vous le dis, elle nage dans cet endroit, qui est l’Océan
de Dieu, l’Océan de l’Amour, l’Océan de Lumière. Et alors elle dit :
« Mon Dieu, mon Dieu, je peux même aller encore plus pleinement en
vous. » Et nous disons : « Votre place est ici, pour être dans ce lieu
entre-deux, de sorte que cette connaissance puisse venir d’ici à là, si
un tel « ici et là » existe. Et ainsi, nous disons : « Non. Soyez, soyez,
soyez en paix, bien-aimée. Soyez en paix. »

Toni a dit qu’elle sentait toujours le monde quotidien où elle vit


et travaille être l’illusion, et que le monde onirique est la seule réalité.
Elle va toujours au lit tôt, à une certaine heure, et elle peut à peine
attendre le moment d’aller se coucher pour pouvoir voyager.

T : Ce n’est pas le vrai, vous voyez. Pour elle, c’est le monde le


plus réel, plus qu’ici. Et pourtant, même cet endroit-là n’est pas le
plus réel des mondes. Pouvons-nous même utiliser un superlatif ? Ah,
630
le langage humain. La nuit, elle a le droit de quitter le corps. Vous ne
pouvez pas la maintenir dans la forme. (Rire) Cette séance à elle
seule a permis à un grand nettoyage d’avoir lieu. Vous voyez, l’énergie
qu’elle sentait grandir en elle – grandir en elle. Elle s’est montrée
patiente. Elle dit : « Dans votre temps, mon Dieu, dans votre temps.
Je saurais quand vous le laisserez se produire, qu’il sera temps. » Et
il en a été ainsi. Nous lui avons demandé d’attendre jusqu’à ce
moment. Elle a attendu pendant quarante-trois ans ce moment. Je
vous dis, bien joué !

On lui a donné de nombreuses instructions sur la manière


d’utiliser l’énergie, comment l’employer pour soigner et beaucoup
d’autres usages. Je ne veux pas indiquer ces parties ici, parce
qu’elles contenaient des informations personnelles. Par moments,
elle parlait si vite que j’avais du mal à le transcrire. Cette entité, tout
au long de la séance, avait un étrange accent et insistait beaucoup
sur certains mots, ce qui rendait la transcription papier difficile. La
voix semblait aussi ancienne, remplie de sagesse.

T : La conscience change, elle grandit. Si je peux prendre cet


exemple – si vous prenez une étoffe tissée et que vous l’étirez : ne
créez-vous pas des trous dans cette étoffe ? C’est ce qui se passe
avec la conscience de l’esprit humain. Elle s’étire. Elle s’étire – d’où ?
De l’intérieur ! La conscience de l’esprit s’étire de l’intérieur, et voilà
que les informations arrivent. La conscience qui existe n’a jamais
cessé d’exister, mais a été tenue à distance par le tissage. Et pourtant,
maintenant, on l’autorise à s’étendre. Nous travaillons avec votre
temps, voyez-vous.
D : Je me demandais pourquoi nous n’étions pas allés visiter
l’une de ses vies passées.
T : Ce n’est pas important. En vérité, si les vies passées étaient
ce que vous êtes, vous ne sortiriez jamais de cette roue.
D : La roue du karma.
T : La roue. Vous tournez sans cesse en rond. Nous vous disons
que, si c’est votre choix, Dieu est avec vous, et vous continuez. Et
pourtant nous vous disons, vous êtes libres d’être délivrés de cet
environnement, de tout ce qui fait votre réalité. C’était un voyage. Et
si cette information est dans votre vision pour qu’elle figure dans vos
écrits, alors que ce soit avec nos bénédictions.
D : Je dois d’abord y réfléchir. Ensuite, je peux la présenter,

631
échecs, comme s’ils s’étaient produit la veille. Ils sont très réels, et
ils sont associés à la personnalité que j’avais au cours de ces autres
vies. Je peux toujours ressentir la frustration du moine catholique que
j’ai été pendant le Moyen Âge lorsque je dissimulais des livres
interdits dans ma cellule pour les lire en secret à la lueur d’une bougie.
Je m’identifie complètement à l’horreur et au désespoir que j’ai
ressentis en tant qu’archiviste à la Bibliothèque d’Alexandrie, quand
tout ce savoir fut détruit et brûlé. Oui, toutes ces personnes avaient
vécu et étaient très réelles. Que leur était-il arrivé ? Après leur mort
et leur retour dans le monde des esprits pour y recevoir une autre
mission, tous les souvenirs se perdaient (ou étaient absorbés ?) au
moment de rentrer dans une nouvelle vie sur Terre. C’est vrai que
nous pouvons accéder à ces souvenirs grâce à la régression dans les
vies passées, mais pour la plupart d’entre nous, ces vies n’existent
plus à un niveau conscient. Alors, de quoi ai-je peur ? Pourquoi l’idée
d’être absorbée dans une plus grande intelligence me dérange-t-elle ?
Nous avons fait ceci de nombreuses fois avant cette vie. Nous avons
vécu, aimé, haï, expérimenté. C’était réel. C’est arrivé. Et puis, les
leçons ou expériences se sont terminées et nous avons progressé
dans notre éducation. Je suppose que lorsque nous l’envisageons
ainsi, c’est déjà arrivé et nous avons survécu intacts. Alors, si cela
arrive de nouveau, nous avancerons dans notre développement.
Aucun savoir ne se perd jamais. Notre vie, nos accomplissements font
alors partie du grand tout. C’est d’abord dans ce but d’abord que
nous vivons des expériences, pour que la Source puisse grandir.
Nous nous voyons comme une entité complète, et notre monde,
notre vie, est tout ce que nous connaissons. Mais on m’a déjà dit que
nous n’étions qu’une toute petite facette ou un éclat d’une âme bien
plus grande 36, et cette âme est la totalité de qui nous sommes. Cette
âme est l’étincelle originelle qui s’est détachée de la Source au début.
Même cette infime étincelle contenait assez d’énergie pour créer elle-
même des mondes. Sa puissance est si gigantesque qu’elle ne
pourrait jamais tenir en entier dans un corps ou une pièce. Le corps
ou le lieu serait totalement annihilé parce qu’il ne saurait le contenir.
Elle devait donc se diviser ou se fragmenter encore, tout comme
l’avait fait la Source originelle. Notre âme complète a été comparée à
un joyau à multiples facettes, dont chacune représente une vie
séparée. Elles sont séparées (à nos yeux), et sont pourtant Une. Notre

36
NDÉ : Lire aussi Naissance et Périple d’une Âme de Monique Mathieu.
633
âme principale doit alors se fragmenter (à défaut d’un meilleur terme),
et ces fragments entrent dans les différents corps physiques que
nous expérimentons simultanément. Ensuite, à notre mort, nous
retournons à l’âme originelle et y sommes absorbés. Puis, pour finir,
toutes nos vies (qui sont à présent contenues dans la Super-âme)
sont réabsorbées par la Source, l’Un, L’Alpha et l’Oméga, le Tout Ce
Qui Est.
Si donc, cela nous est déjà arrivé un nombre incalculable de
fois, que nous avons vécu une vie humaine dont les souvenirs ont été
effacés ou absorbés à notre mort, alors il n’y a rien à craindre. Le but
principal de les revivre serait pour la reconnaissance et la résorption
de notre karma. Notre personnalité présente et les archives de ses
accomplissements et faits (positifs ou négatifs) seront classés dans
la Bibliothèque du monde des esprits, attendant d’être consultés par
ceux qui sont intéressés par la recherche. Ils ne sont pas
complètement perdus. C’est juste qu’on ne s’en souvient pas
pendant que l’âme poursuit sa progression. La progression est la clé.
Rester immobile, c’est stagner. Le mouvement doit être perpétuel. Le
mouvement apporte la création de nouveaux émerveillements. Nous
ne sommes limités que par notre imagination. Alors la création se
poursuit à l’infini.

Je suis revenue à Montréal quelques mois après cette séance


pour y tenir l’une de mes formations en hypnose. J’ai revu Toni, et
cette fois-ci, elle m’a raconté que d’autres informations lui avaient été
révélées au sujet de l’hypothèse de ce plus grand Dieu que nous
avions rencontrée. Elle me l’a dessiné sous la forme d’un schéma
pour le rendre plus clair. Elle voyait trois niveaux : le premier (ou
niveau inférieur) représentait la dualité, les réalités séparées. C’est
là qu’existaient les individus. Le deuxième niveau, ou aspect, était
celui que j’ai rencontré dans mon travail, et dont j’ai parlé dans ce
livre : Dieu/le « Père ». La Source avec la conscience de l’expérience,
la partie qui a besoin d’apprendre. Elle prend en compte des
paramètres. Elle a besoin d’informations et d’expériences afin de
créer de nouvelles choses. Puis, le troisième niveau, ou Source ultime,
que nous n’avions pas encore rencontrée. La partie qui était si
immense, si vaste qu’elle n’avait pas besoin d’expérience. C’était la
partie qu’elle a décrite comme le Tout, auquel il n’y avait rien à ajouter
ni à soustraire. Elle englobait tout.
Et pourtant, il y avait un indice comme quoi même cette partie-

634
là n’était pas la dernière. Qu’il existe encore autre chose au-delà. De
quoi s’agit-il ? Je ne sais pas. Et il ne m’est pas donné de le savoir à
ce stade. Ils ont stoppé l’information, parce qu’ils ont dit que je devais
d’abord digérer et comprendre ce que j’avais déjà reçu. Si j’avais des
problèmes à accepter cela, alors ils devraient attendre jusqu’à ce que
je sois prête. Ils ont dit qu’ils n’insisteraient jamais. Ils ont dit qu’ils
ne forceraient jamais. Mais, lorsque je serai prête, j’en aurais plus. Je
n’ai aucune idée de quel est ce « plus ». C’est au-delà de ma
compréhension à ce stade, tout comme le matériel de ce dernier
chapitre était au-delà de mes plus folles espérances avant la séance.
Comment peut-on s’attendre à une chose dont on ne sait même pas
qu’elle existe ? Mais ils agitent la carotte, ils me mettent en appétit et
m’intriguent. Ils disent qu’il y a « plus », et je devrais attendre et voir
ce que ce « plus » peut être. Cela viendra quand je serai prête, alors
je sais qu’il y aura d’autres livres.
C’est là le bon endroit pour mettre fin à cette phase de
l’aventure. Il est temps de fermer le livre, de laisser l’esprit se reposer,
et de retourner à notre monde réel ( ?). Il y a tellement de choses du
quotidien qui requièrent notre attention. Alors, je vous le redis, prenez
ce livre comme un « bonbon pour l’esprit ». Un sujet de réflexion, qui
ouvre les portes vers l’insondable. Alors, maintenant, levez-vous de
votre chaise et allez continuer le rêve.

635
PAGE DE L’AUTEURE
Dolores Cannon, thérapeute en
hypnose régressive et enquêtrice
psychique qui enregistre les
connaissances "perdues", est née
en 1931 à St. Louis, Missouri. Elle
a fait ses études et a vécu à St.
Louis, jusqu'à son mariage en
1951 avec un homme qui était
marin de carrière.
Elle a passé les 20 années
suivantes à voyager dans le monde
entier comme une épouse de
marin typique, en élevant sa
famille. En 1970, son mari a été
réformé en tant que vétéran
handicapé, et ils se sont retirés dans les collines de l'Arkansas.
Elle a alors débuté sa carrière d'écrivain et a commencé à vendre ses
articles à divers magazines et journaux. Elle se consacre à l'hypnose depuis
1968, et exclusivement avec la thérapie des vies passées et le travail de
régression depuis 1979. Elle a étudié les différentes méthodes d'hypnose et
a ainsi développé sa propre technique, qui lui a permis d'obtenir la diffusion
la plus efficace des informations de ses clients. Dolores a ensuite enseigné
sa technique unique d'hypnose à tous dans le monde entier.
En 1986, elle a étendu ses investigations au domaine des OVNI. Elle a
effectué des études sur les lieux possibles d’atterrissages d'OVNI et a
enquêté sur les agroglyphes en Angleterre. L’essentiel de son travail dans ce
domaine a été l'accumulation sous hypnose de preuves provenant de
personnes pensant avoir été abductées.
Dolores est une conférencière internationale qui a donné des
conférences sur tous les continents du monde. Ses dix-neuf livres sont
traduits dans vingt langues. Elle s'est adressée à des auditoires de radio et
de télévision dans le monde entier. Et des articles sur/par Dolores ont été
publiés dans plusieurs revues et des journaux américains et internationaux.
Dolores a été la première Américaine et la première étrangère à recevoir le
"Prix Orphée" en Bulgarie, pour sa percée dans la recherche sur les
phénomènes psychiques. Elle a reçu un prix pour sa contribution
exceptionnelle et l'ensemble de son œuvre de la part de plusieurs
organismes d'hypnose.
Dolores a une très grande famille qui la maintenait solidement équilibrée
entre le monde "réel" de sa famille et le monde "invisible" de son travail.
Dolores est décédée le 18 octobre 2014. Elle a ému de nombreuses
personnes et va beaucoup nous manquer.

637
Autres parutions de livres numériques de BLÉ :

Les Chemins de l’Invisible :


Les 3 Vagues de Volontaires et la nouvelle Terre – Dolores
Cannon
Les Jardiniers de la Terre – Dolores Cannon
Les Arcanes de l’Univers, Tome I – Dolores Cannon
Les Arcanes de l’Univers, Tome II – Dolores Cannon
Conversations avec des Esprits entre 2 Vies – Dolores Cannon

Phoenix Journals :
Les Maîtres de l’Arc-en-ciel (PJ7) – Canalisation
Et ils l’appelèrent Emmanuel (PJ2 – Canalisation
La Porte des Étoiles – Le Voile est levé (PJ3) – Canalisation
D’Ici à l’Armageddon (PJ5) – Canalisation
Connexion avec les Pléiades – Le Retour du Phénix (PJ 30) –
Canalisation
Le Cri du Phénix – Le Râle de Mort de la Liberté (PJ 11) –
Canalisation
Sagesse Sacrée – Sagesse et Prophéties des Hopis (PJ 108)

Contacts extraterrestres :
Thiaoouba, la planète dorée – Michel Desmarquet
La Nature prend sa Revance – Michel Desmarquet (Roman
écologique)
Ma Rencontre avec les Extraterrestres – S. Denaerde
Le Secret des Soucoupes Volantes – O. Angelucci
Au-delà de notre Monde – Âme Stellaire – David Rousseau
Ami, l’enfant des Étoiles – Enrique Barrios
Rencontre avec Jor’Esh – Tricia Brett
Anges en Astronef – Giorgio Dibitonto

Éveil et reconnexion :
L’Alchimie zodiacale – C. Duval
L’Éveil de la Rose – P. Leconte
Le dernier Conte – P. Leconte
Mon Recueil magique de Recettes Arc-en-ciel – P. Leconte
Maintenant, Réveillez-vous ! – Hélène Netchitaïloff

Jeune public :
Rêver, c’est guérir – A. Bell & L. Phelipon
Des traces effacées par la Pluie – Edith Morelli

En anglais :
BD « Allo moi-m’aime » traduite en anglais : Hi-ya, Me Love !
Meet Jor’Esh – Tricia Brett

À retrouver sur : https://www.bledition.org/boutique/e-books/

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