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Sciences

de l’Ingénieur
Support de cours
«Niveau : T.C.T»

Nom :

Prénom :

Classe :

Prof : A. MOUTALATIF
Lycée : Hassan II

Saison20.. / 20..
Présentation :
Ce document s’organise sous forme de 2 volets qui sont :

Volet 1 : Consacré aux éléments de cours conformément au programme du Tronc Commun


Technologique associés aux différentes activités

, ce programme qui s’étale sur 3 modules, suivant ce plan :

Module I : Analyse Fonctionnelle

Module II : Chaîne d’énergie :


1- Fonction Alimenter
2- Fonction Distribuer
3- Fonction Convertir
4- Fonction Transmettre

Module III : Chaîne d’information :


1- Fonction Acquérir
2- Fonction Traiter
3- Fonction Communiquer

Volet 2 : Partie annexes.


Sommaire :

Partie 1 : « Cours & Activités » :

Module I : Analyse Fonctionnelle ....................................................................... 1

Module II :

**Fonction Alimenter ....................................................................... 33

**Fonction Distribuer ....................................................................... 51

**Fonction Convertir ....................................................................... 66

**Fonction Transmettre et Agir :

Chap1 : Transmission de mouvement …………......................................... 80

Chap2 : Liaisons mécaniques + Schéma cinématique ........................................................ 90

Chap3 : Le dessin technique ..................................................................... 98

Module III :

**Fonction Acquérir ...................................................................... 112

**Fonction Traiter ....................................................................... 122

**Fonction Communiquer ....................................................................... 138

Partie 2 « Annexes » :

 Symboles électriques :

 Symboles pneumatiques et hydrauliques :

 Vocabulaire (dessin technique) :


Partie 1 :
« Cours & Activités »
Module I :

L’Analyse
Fonctionnelle
Cours & activités

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 1 M I : Analyse fonctionnelle


Module 1 : L’Analyse Fonctionnelle :

I) Le besoin :

1- Notion de besoin :

Dans sa vie quotidienne l’Homme éprouve un ensemble de besoins à satisfaire qui sont de différentes natures:
-Les besoins primaires : sont ceux qui sont indispensables à la vie tels que la nourriture, l’habillement…
-Les besoins secondaires : c’est ce qui est nécessaire, mais non indispensable à la survie tels que la lecture,
les loisirs….
-Les besoins tertiaires : sont ceux qui comprennent le superflu tels que les gadgets, les futilités…
1-1- Différents types de besoin :

Du point de vue de l’entreprise le besoin peut être :


 explicite : besoins exprimés clairement par le client par le biais d’un document généralement un cahier des
charges.
 implicite : besoins que le client ressent parfaitement mais qui ne sont pas exprimés.
 latent : besoins potentiels non encore détectés et auxquels on n’a pas encore de réponse.

Exemple : Coffre spacieux => besoin exprimé => besoin explicite


Climatisation => le besoin exprimé est le confort=> besoin implicite.

2- Notion d’exigence :

Définition : L’exigence est un besoin ou une attente pouvant être formulés, habituellement implicites, ou
imposés.

Le terme exigence couvre aussi bien les exigences du marché (clients) que celles qui sont internes
à l’entreprise et réglementaires.

II) Cycle de vie d’un produit :

1- Produit :

Définition : Le produit est ce qui est fourni à un utilisateur pour répondre à un besoin.

2- Types de produits :
On peut classer les produits en trois types :
Matériel :
 Fluide (gaz ou liquide) exemple Butane, essence, eau, etc.
 Matière première : exemple : minerai, bois, sel, etc.
 Objet : exemple : ordinateur, réfrigérateur, etc.
Processus :
 Processus industriel : exemple : - assemblage de la carrosserie d’une voiture - extraction d’huiles à partir
des olives
 Processus administratif : exemple : - l’obtention de la carte d’identité nationale - obtention permis de
conduire, etc.
Service : activité qui ne produit pas directement de bien concret,
Exemple : - société de gardiennage, - banques, - assurances- télécommunications (téléphone et Internet) -
établissements scolaires …

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 2 M I : Analyse fonctionnelle


Remarque :
Le terme "système" est souvent utilisé à la place de celui de "produit". En effet, le concept de système a une
signification plus riche : il regroupe tous les types de produits mentionnés ci-dessus (matériel, service et
processus).

3- Cycle de vie d'un produit :

Un produit industriel, que qu’il soit, répond pratiquement au même parcours de sa naissance jusqu'à sa
disparition. Les différentes étapes de son cycle de vie sont les suivantes :

1. Analyse du besoin :
Un produit n'est viable commercialement que s'il satisfait les attentes de l'utilisateur (généralement le client).
Il faut donc, avant d'entreprendre toute action d'industrialisation, analyser correctement le besoin de celui-ci.

2. Etude de la faisabilité :
Cette étude permet d'exprimer le besoin sous forme fonctionnelle afin d'établir le Cahier des Charges
Fonctionnelles (C.d.C.F).
On considère le produit non plus comme un assemblage de pièces mais comme une composition de
différentes " Fonctions de Service ".

3. Conception du produit :
Pour chacune des " Fonctions de Service " définies dans l'Etude de Faisabilité, il faut rechercher la solution
optimum répondant à celles-ci et rédiger le dossier d'Avant-projet (dessin d’ensemble).

4. Définition du produit :
A partir du Dossier d'Avant-projet, il faut définir chaque pièce constituant le produit selon 2 critères :
 Définition géométrique (étude des formes de la pièce)
 Définition dimensionnelle (cotation).

5. Industrialisation du produit :
L'industrialisation permet la préparation à la fabrication du produit en définissant les éléments nécessaires
à la production.

6. Homologation du produit :
Avant de passer à l'étape de production, le produit subira une phase d'homologation afin de vérifier :
 La cohérence du produit de présérie avec le C.d.C.F. et les normes en vigueur (sécurité, respect
de l'environnement...)
 Le bon déroulement du processus d'industrialisation.

7. Production :
Cette étape concerne la réalisation du produit en tenant compte des délais de production imposée et la bonne
qualité du produit défini précédemment.

8. Commercialisation :
C’est une des étapes les plus importantes du cycle de vie d’un produit car elle permet le transfert du produit de
l’industriel vers le l’utilisateur.

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 3 M I : Analyse fonctionnelle


9. Utilisation du produit :
C’est une étape de suivi et d’évaluation permanente des performances du produit. Ces activités sont réalisées
par les services commerciaux et d’après vente en vue d’apporter les remèdes aux défauts constatés et les
améliorations qui s’imposent à base des données en lien avec les insatisfactions du client.

10. Elimination du produit :


Cette dernière étape du produit revêt une importance croissante dans les préoccupations de l'industriel dans le
contexte socio-économique actuel avec la sensibilisation du consommateur envers les problèmes
d'environnement.

III)Entreprise industrielle :
Définition : Une entreprise industrielle est un système de production de biens répondant à un besoin. Son
objectif est de produire pour vendre afin d’obtenir des bénéfices.
Elle est organisée selon un organigramme qui prend en compte la répartition adéquate des tâches entre ses
différents départements et services. Cet organigramme varie énormément en passant d’une entreprise classée
PME à une filiale de multinationale par exemple.
Exemple d’organigramme :

1- Structure :

En général on peut distinguer dans une entreprise industrielle :

1.1- Les services transversaux :


Ce sont les services non liés directement au produit mais indispensables au bon fonctionnement d’une
entreprise. Ils sont en relation avec tous les autres services. Il s’agit des services suivants :
a- les services de management:
 Administration : direction, secrétariat,
 Comptabilité : générale, analytique.
b- les services de support :
 Gestion : du patrimoine, financière, des ressources humaines ;
Sciences de l’Ingénieur « TCT » 4 M I : Analyse fonctionnelle
1.2- Les services de réalisation :
 Marketing (étude du marché) : recherche des besoins, évolution des exigences par rapport à un
besoin, dénomination des produits ;
 Conception : recherche, étude, développement ;
 Production : industrialisation, fabrication ;
 Commercialisation (interne à l’entreprise) / Distribution (externe à l’entreprise): promotion, publicité, vente,
service après vente;

2- Fonctions internes :
L’entreprise est comme un ensemble hiérarchisé de fonctions. Elle se caractérise en effet par tout un réseau à
la fois hiérarchique et technique qui règle son fonctionnement.
L’ensemble hiérarchisé peut être synthétisé selon une multitude de classifications.
La classification ci-dessous en est un exemple :

3- Contraintes économiques :
Toute entreprise en général et industrielle en particulier est confrontée, donc, à la concurrence. Ainsi pour
pouvoir survivre face aux défis du marché, elle doit tenir compte d’un certain nombre de facteurs influençant
la qualité de ses produits notamment :
 optimiser la gestion des ressources humaines ;
 minimiser les charges directes et indirectes ;
 rechercher les solutions optimales en vue d’offrir des produits conformes aux besoins du client.
Sciences de l’Ingénieur « TCT » 5 M I : Analyse fonctionnelle
IV) Réponse au besoin :

1- Finalité d’un produit :


Pour répondre au besoin, on définit l’action d’un système en termes de sa finalité, c'est à dire en termes de ses
fonctions qui rendent service à l'utilisateur. A ce stade, on ne parle pas donc des solutions techniques.

2- Qualité du produit :
La qualité d’un produit (ou d'un service) est l'aptitude à satisfaire le besoin du client en assurant les exigences
suivantes :
 La conformité à l’usage : la satisfaction d’utilisation du produit
 La sûreté de fonctionnement : décrit la disponibilité d’utilisation du produit et les facteurs qui
la conditionnent : la fiabilité, les règles de maintenance et logistique de maintenance,
 Le respect des délais : de fabrication et de livraison.
 L’optimisation du coût : minimisation de la charge ou la dépense supportée par le fabricant.

V) Processus :

1- Définition :
Un processus est un ensemble d’activités interactives qui transforme des éléments d’entrée, appelés matière d’œuvre,
en éléments de sortie appelés communément produits.

2- Entrées / Sorties :
Les éléments d’entrée d’un processus sont généralement les éléments de sortie d’un autre processus. Les
processus d’un organisme sont généralement planifiés et mis en œuvre dans des conditions maitrisés afin
d’apporter une valeur ajoutée.

3- Ressource, activités et valeur ajoutée :


Définition : la matière d’œuvre est l’élément de l’environnement physique ou humain sur lequel agit le
processus afin de modifier ses caractéristiques.
La matière d’œuvre constitue la principale entrée d’un processus. On distingue trois grandes catégories de
matière d’œuvre :
-La matière : exemple : une perceuse agit sur une pièce non percée.
-L’énergie : exemple : un alternateur transforme de l'énergie potentielle (chute d'eau) en énergie électrique.
-L’information : exemple : un ordinateur agit des données saisies au clavier ou à partir d'un fichier.

*Valeur ajoutée : lors de son passage dans le système, la matière d'œuvre subit une modification ou
transformation. On dit que le système lui a apporté de la valeur ajoutée. La valeur ajoutée peut être un
déplacement, une transformation, un stockage, etc.

VI) Analyse fonctionnelle :


Définition : L’analyse fonctionnelle est une démarche qui consiste à rechercher, ordonner, caractériser,
hiérarchiser et/ou valoriser les fonctions.

*Ordonner : Classer les fonctions de service de manière logique et permettant d’identifier les relations
d’interdépendance entre elles.
*Caractériser : Enoncer les critères d’appréciations, préciser leurs niveaux et indiquer la flexibilité.
*Hiérarchiser : Possibilité d’évaluer l’ordre d’importance des fonctions.

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 6 M I : Analyse fonctionnelle


*Valoriser : Concrétiser cet ordre d’importance par l’attribution à chacune d’elles d’un poids indépendamment
des solutions.
L’analyse fonctionnelle permet de créer ou d’améliorer ou d’utiliser un produit. Elle est la base de
l’établissement du cahier des charges fonctionnel. Selon qu’on s’intéresse aux fonctions de service ou qu’on
s’intéresse aux fonctions techniques, on parle, alors, d’analyse fonctionnelle externe ou interne.

1- Analyse fonctionnelle externe :

L'analyse fonctionnelle externe, décrit le point de vue de l'utilisateur et ne s'intéresse au produit qu'en tant que
"boite noire" capable de fournir des services dans son environnement durant son cycle d'utilisation.

1-1) Recherche et formulation du besoin :

Le plus souvent, on utilise les 2 outils ou représentations normalisés suivantes :


 Le diagramme de la "Bête à cornes" ;
 L'Actigramme de la fonction globale.

a) Diagramme "Bête à cornes" :

Pour énoncer le besoin fondamental d’un produit, on utilise l’outil ou diagramme de "bête à cornes", qui pose
3 questions fondamentales suivantes :

 A qui le produit rend-il service ?

 Sur quoi agit-il ?

 Dans quel but ?

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 7 M I : Analyse fonctionnelle


Exemples :

Remarque : La réponse à la question " Sur quoi le produit agit-il ?" détermine en général la matière
d’œuvre sur laquelle agit le produit.

b) Actigramme de la fonction globale :

Un Actigramme est un bloc ou boîte fonctionnelle, qui indique la nature de l'activité d'un système ; il est
représenté par un rectangle comme suit :

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 8 M I : Analyse fonctionnelle


 Ressources ou données de contrôle : Ce sont les paramètres qui déclenchent ou modifient le comportement
du système. Elles se classent souvent en 4 catégories :
-Données de contrôle d'énergie (W) : Présence d'énergie nécessaire au système pour modifier, transformer,
déplacer, … la matière d’œuvre et lui conférer de la valeur ajoutée ;
-Données de contrôle de configuration (C) : elle permet de modifier fondamentalement l’activité au moyen
de dispositifs programmables et mémorisables (exemple : automate programmable), en
vue d’obtenir des activations particulières prévues à l’avance (influent sur le cycle du
système) ou modes de marches (manuel, automatique, pas à pas, etc.) ;
-Données de contrôle de réglage (R) : elle exprime une modification d’un paramètre sans changer la nature de
l’activité (n’influent pas sur le cycle du système) : paramètres de vitesse, seuils de
déclenchement, etc.
-Données de contrôle d'exploitation (E) : elle influe sur les conditions de fonctionnement ou d’arrêt du
système par rapport à des problèmes de sécurité ou en fonction des ordres de l’opérateur
dans le cadre du dialogue homme-machine (départ cycle, M/A, réarmement…) ;
Puisqu'elles sont implicites, les données de contrôle sont parfois non représentées pour des raisons de
simplification de la lecture de l'actigramme.

 Nom du système : il est indiqué en bas du rectangle.

Exemple :

A-0

1-2) Recherche des fonctions de service :

a) Fonctions de service :

Définition : Comme le rôle d’un produit est de satisfaire le besoin d’un utilisateur donné, c.à.d. lui rendre des
services, toutes les fonctions d’un produit sont alors des fonctions de service du point de vue de l’utilisateur,
donc la fonction de service est l’action attendue d’un produit (ou réalisée par lui) pour répondre à un élément
du besoin.
Elle est décrite par un verbe à l'infinitif suivi d'un complément ;
Elle peut être une fonction :
 d'usage : Répond au besoin rationnel ou objectif de l’utilisateur car elle justifie le pourquoi de l'utilisation
du système ;
 d'estime : Répond à un besoin subjectif ou superflu car elle concerne par exemple l’aspect d'esthétisme, de
qualité, de coût, etc.

b) Diagramme des interactions « Diagramme "Pieuvre" » :

Cette recherche consiste à faire figurer sur un graphique les éléments environnants le produit .
On distingue deux types de fonctions de service :

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 les Fonctions Principales (FP) sont l’expression même du besoin. Chaque FP doit être représentée par une
relation entre au moins deux milieux extérieurs via le produit.

 les Fonctions Contraintes (FC) représentent toutes les contraintes générées par les milieux extérieurs au
produit. (exigences imposées au produit par eux).

Remarque : une contrainte est une limitation à la liberté de choix du concepteur du produit.
-Types de milieu : En général, les éléments de l'environnement d'un système donné peuvent être des milieux
habituels suivants :
 Milieu physique : milieu ambiant (vent, humidité, chaleur, poussière, etc.) ;
 Milieu technique : énergie (électrique, autonomie, recharge ; etc.) ;
 Milieu humain : utilisateur (ergonomie, esthétique, bruit, sécurité ; etc.).
 Milieu économique : critères de qualité (coût, entretien, maintenance, etc.).

Exemple :

Remarque : il ya une troisième catégorie de ces fonctions de service qui ne sont pas utilisées dans le diagramme
pieuvre elles sont :
 les Fonctions Complémentaires : fonctions répondant à des besoins secondaires.

c) Caractérisation des fonctions de service :


La caractérisation consiste à énoncer pour chaque fonction de service (principale ou de contrainte) les critères
d'appréciation avec des niveaux et une certaine flexibilité. Cette opération se fait en général sous forme d'un
tableau, qu'on appelle "tableau fonctionnel" et qui a le format suivant :

Fonctions Critères Niveaux Flexibilité

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 10 M I : Analyse fonctionnelle


Critère(s) : Le critère d’appréciation d’une fonction est le caractère retenu pour apprécier la manière dont une
fonction est remplie ou une contrainte respectée et pour cela on retient une échelle (ex : longueur, poids,
temps, ...).
Niveau : Le niveau d’un critère d’appréciation est la grandeur repérée dans l’échelle adoptée pour un critère
d’appréciation d’une fonction (ex : 20 cm, 15 kg, 35s ...).
Flexibilité : La flexibilité du niveau d’un critère d’appréciation est la modulation tolérée du niveau du critère
d’appréciation (ex : à 2cm près, …).
Classe de flexibilité : La classe de flexibilité est une indication littérale, placée auprès d’un critère
d’appréciation permettant de préciser son degré de négociabilité ou d’impérativité.

Symbole Flexibilité Niveau Commentaire


F0 Nulle Impératif Aucun écart du critère d’appréciation n’est toléré
F1 Faible Peu négociable Le critère d’appréciation n’est reconsidéré qu’avec une forte
contrainte
F2 Moyenne Négociable Le niveau du critère est spécifié mais pouvant être réexaminé
F3 Forte Très négociable Le niveau peut être ajusté pour améliorer la compétitivité du
produit

Exemple :

Fonctions Critères d’appréciation Niveau Flexibilité


FC3

FC5

d) Cahier des Charges Fonctionnel (C.d.C.F) :


Le cahier des charges fonctionnel est un document par lequel le demandeur exprime son besoin (ce besoin y
est exprimé sans aucune indication ni allusion aux solutions) en terme de fonctions de service et de
contraintes. Pour chacune d’elles sont définis des critères d’appréciation et leurs niveaux. Chacun de ces
niveaux doit être assorti d’une flexibilité. Alors la caractérisation des différentes fonctions de service
débouche sur l’écriture de Cahier des Charges Fonctionnelles (C.d.C.F) qui représente la référence
permanente que tout concepteur doit posséder pour concevoir des solutions, les analyser et effectuer un choix.

2- Analyse fonctionnelle interne :


L'analyse fonctionnelle interne, décrit le point de vue du concepteur en charge de fournir le produit devant
répondre au besoin de l'utilisateur. Lors de cette phase de conception, les fonctions de service ou d'usage vont
être obtenues à l'aide de fonctions techniques.

2-1) fonctions techniques :


Une fonction technique représente une action interne au système, pour assurer une ou des fonctions de service
; elle est définie par le concepteur. On la qualifie aussi de fonction constructive, parce qu’elle participe à
construire techniquement le système.

2-2) Recherche des fonctions techniques :


Pour réaliser cette phase d'analyse fonctionnelle du produit, on dispose de plusieurs outils, que nous allons
décrire ci-dessous.

a) Diagramme FAST (Function Analysis System Technic) :


Lorsque les fonctions de services sont identifiées, cette méthode graphique les ordonne et les décompose
suivant une logique fonctionnelle pour aboutir (vers la droite) aux solutions technologiques de réalisation. Elle
s’appuie sur la technique interrogative suivante :

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 11 M I : Analyse fonctionnelle


Exemple :

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 12 M I : Analyse fonctionnelle


b) Méthode SADT (approche par niveaux – analyse descendante) :
Cette méthode réalise l'étude interne d'un système technique progressivement en la structurant par
niveaux. Chaque niveau apporte des informations supplémentaires, qui permettent d'accéder, à partir d'une
connaissance externe et abstraite du système, à une connaissance de plus en plus concrète des moyens utilisés
pour réaliser la fonction globale (Actigramme, niveau A-0 "A moins zéro").
Analyse descendante :

A0

Chaque niveau décompose le système du niveau précédent en sous-systèmes. On doit retrouver les matières
d’œuvres, sorties secondaires et les données de contrôle des niveaux précédents.
**Démarche :
• L'Actigramme de niveau le plus élevé, noté A-0 correspond à la finalité ou la fonction globale du système ;
• Ce diagramme de niveau A-0 se décompose en n diagrammes : A1 à An (A0) ;
• Chacun des diagrammes A1 à An est décomposé à son tour suivant le même principe. Dans l'exemple ci-
dessous :
□ A0 représente le niveau 0, donc la fonction globale du système ; elle se décompose en n sous-
systèmes A1, A2 ... An ;
□ A1 se décompose en A11, A12 et A13 ;
□ Et ainsi de suite.
• La décomposition se termine si le niveau souhaité pour assurer l'objectif est atteint ;
• Dans chaque diagramme ou niveau, on définit les relations entre les sous systèmes (et aussi avec les matières
d’œuvres, sorties secondaires et les données de contrôle).

Exemple :

A0

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3- Organisation fonctionnelle d’un système :
L’étude globale des systèmes conduit à distinguer 2 entités :
 La chaîne d’information (qui transfère, stocke, transforme l’information) ;
 La chaîne d’énergie (qui transforme l’énergie et permet d’agir sur la matière d’œuvre).
3-1) Représentation des chaînes d’énergie et d’information :

M.O.E

(Effecteur
3-2) Chaîne d’énergie : M.O.S

Une chaîne d’énergie regroupe les unités réalisant les fonctions génériques : alimenter, distribuer, convertir
et transmettre.
Elle assure, à partir des ordres élaborés au sein des constituants de l’unité de traitement, les animations
nécessaires aux actions sur la matière d’œuvre
Fonctions génériques, flux d’énergie et composants

(Préactionneurs/Distributeurs) (Actionneurs/Convertisseurs)
(Systèmes de transmission)

3-3) Chaîne d’information :

Une chaîne d’information regroupe les unités réalisant les fonctions génériques : acquérir, traiter et
communiquer.
Sa mission consiste à prélever l’information source et à élaborer son image informationnelle compatible avec
les énergies utilisées par l’unité de traitement (pneumatique, électrique, électronique…) et de communiquer le
résultat.
Fonctions génériques et flux d’information et composants Vers la
De la PO PO

Vers l’utilisateur
De l’utilisateur ou ou autre système
autre système (par IHM de sortie)
(par IHM d’entrée)

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4- Démarche de projet :

La DDP consiste à concevoir, innover, créer et réaliser un produit à partir d’un besoin à satisfaire ; il s’agit à
la fois d’un art et d’une science.
Etapes d’une DDP (exemple) :
 Identification du besoin : étude de marché, définition du besoin, étude de faisabilité,
spécification des tâches.
 Conceptualisation : analyse fonctionnelle, exigences (durée de vie, coût, performance, qualité,
…), Contraintes (normes, brevets, …). => Cahier des charges fonctionnel (C.d.C.F).
 Avant-projet : recherche de différentes solutions => choix d’une (et une seule) solution
=> rédaction du dossier d'Avant-projet.
 Projet : étude détaillée de la solution retenue (conception, notices de calcul, simulations
numériques, …), prototypage, essais et optimisation ; production de plan (dessin technique, notice
de montage, de maintenance, …).
 production : fabrication, contrôle, assemblage.
 Logistique : conditionnement, stockage, transport, …
 Vente : distribution, mise en service.
 Service Après Vente (SAV) : utilisation, maintenance.

VII) Système technique :

Définition : Un système technique est un ensemble d’éléments matériels en relation, organisés pour satisfaire
un ou plusieurs besoins.
Un système (produit en général) répond à un besoin éprouvé par l’utilisateur.

1- Différents types de système technique :

Prenons l’exemple d’un particulier qui souhaite installer un store de protection solaire sur une des portes
vitrées de sa maison. De plus, ce store doit pouvoir être remonté en cas de vent violent. Il existe différentes
solutions pour atteindre ce but.

2- Système technique élémentaire ou manuel :

Le store (figure 1) est manœuvré par l’opérateur qui utilise son énergie musculaire pour monter et descendre
le store. C’est l’usager qui décide en fonction de la présence du soleil de conduire cette action.

Dans un système élémentaire ou manuel c’est l’homme qui fournit l’énergie nécessaire au système. L’homme
agit et contrôle en permanence son action, c’est lui qui dirige la succession des opérations.

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 15 M I : Analyse fonctionnelle


3- Système technique mécanisé :

Le store (figure 2) est manœuvré par un moteur électrique. L’homme n’agit plus directement sur le produit
mais commande le moteur par l’intermédiaire d’un interrupteur. C’est l’usager qui décide encore de
monter ou de descendre le store.

Dans un système mécanisé, l’énergie nécessaire à la transformation du produit est fournie par une source
extérieure. L’homme commande la succession des opérations (ordres).

4- Système technique automatisé :

L’énergie nécessaire au déplacement du store (figure 3) est fournie par un moteur électrique, mais c’est le
système qui commande en fonction des conditions climatiques d’abaisser ou de monter le store.

Dans un système automatisé, l’énergie nécessaire à la transformation du produit est fournie par une source
extérieure. Un « automate » dirige la succession des opérations. L’homme surveille le système et peut
dialoguer avec lui par l’intermédiaire d’un « pupitre » (les IHM).

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 16 M I : Analyse fonctionnelle


5- Structure d’un système automatisé :

Tout système automatisé est constitué de deux parties principales :


 La partie opérative ou PO qui assure les modifications de matière d’œuvre et produit ainsi la valeur
ajoutée ; la PO est représentative du processus physique à automatiser.
 La partie commande ou PC qui gère de façon coordonnée les actionneurs de la partie opérative afin
d’obtenir les effets souhaités à partir d’un modèle de fonctionnement et de diverses consignes.
Partie opérative et partie commande échangent entre elles des informations :
 Compte-rendu dans le sens PO PC ;
 Ordres dans le sens PC PO.
Ces échanges sont assurés par les fonctions internes au système.

Pour l’utilisateur

De l’utilisateur

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Partie Activités
Exercice 1 : Diagramme bête à cornes

Établir le diagramme bête à cornes des systèmes suivants : Cafetière / Réfrigérateur / Imprimante / machine à
laver / Voiture / Grille-pain.

Exercice 2 : Actigramme fonctionnel

Compléter l’actigramme de la fonction globale des systèmes suivants à l’aide des propositions :

Système 1 : - Le Moulinet - Gérer le stockage et la tension du fil de pêche- Fil enroulé- Fil déroulé- Contrôle du fil.

Moulinet

Système 2 : - Pain grillé - Miettes - mise en marche - Chargement manuel du pain – Bip ‘‘fin de l’opération’’ -
Griller le pain - Pain non grillé - Chaleur - choix de la durée - électricité - Grille-pain.

Système 3 : -Énergie électrique - Eau - Café chaud - Faire du café - M/A - Dosage du café - Cafetière - Filtre usagé
- choix du nombre de tasse - Café en poudre.

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Exercice 3 : Diagramme Pieuvre
Compléter les diagrammes des interactions (Pieuvre) suivant

: FP :
Miettes
FC1 : Optimiser la consommation de l’énergie électrique. FC3 FC1
FC2 : FC2 Esthétique
Grille-pain
FC3 : FP

FC4 : S’adapter à plusieurs tailles de tranches. Tranches


de pain
Prix
FC5 : Avoir un prix à la portée des clients.

FC6 : Être réglable par l’utilisateur.

FP1 :
Qualité Données
FP2 :
FP1
FC1 FC3 FC4
FC1 Ordinateur
: Utilisateur Imprimante
FP2
FC2 FC5
FC2 Papier
: Entretien

FC3

FC4

: FC5

FP : Normes de Qualité
Meubles FC5
FC1 : FC1 FC3
FC6 Œil
FC2 :
UtilisateurAspirateur
FC3 : FP
FC2 FC4
FC4 : Poussière
Environnement
FC5 :

FC6 :
Exercice 4 : Caractérisation des FS :

Fonctions FC1 Critère d’appréciation Niveau Flexibilité


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pain

FC4
Gr
FC4 FC6
Aspirate

Exercice 5 : Diagramme FAST

Complétez les diagrammes FAST en utilisant la liste des propositions ci-dessous :


Système 1 : Ventilateur : Convertir l’énergieOrienter le flux d’airTransmettre le mouvement
Bouton de sélection de vitesse 1-2-3 PalesCommander le mouvement

Système 2 : Aspirateur : Stocker la poussière // S’alimenter avec la tension du secteur // Turbine // Isoler
et stocker la poussière // Moteur électrique // Boite de stockage // Canaliser l’air // Filtre // Créer une
dépression (aspiration) // Variateur .

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Exercice 6 : Diagramme SADT

Système 1 : Machine à laver :


Programme

liste des propositions : Ordres – Programmateur – Pompe – Résistance chauffante – Tambour – Électrovanne.

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A0
……………………

Système 2 : Distributeur de boissons :


Énergie Programme Pièces Choix du
client
Monnaie
Distribuer automatiquement des boissons chaudes et fraiches
Déchets stockés
Eau
+Denrées Informations
A-0
+Gobelets
Boisson

Distributeur de boissons

Liste des propositions : -- Clavier -- Préparer et servir la boisson -- Carte processeur -- Encaisser le
paiement – Ordres.
……………… …………………
Énergie

…………………

Piloter le …………………
système

…………
Acquérir le
choix du client
……… …………………

………………

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 22 M I : Analyse fonctionnelle


Liste des propositions : -- Servir la boisson – Distribuer les gobelets – Bac à déchets – Mélanger les
ingrédients – Doseur – Distribuer l’eau chaude et froide – Distribuer les sirops.

………..
………..

…………

Distribuer les poudres

………………

Stocker les déchets ………………


….......
……………

….......

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 23 M I : Analyse fonctionnelle


Système n°1 : Cisaille guillotine hydraulique
Le système à étudier est une cisaille guillotine
hydraulique. Elle est robuste, d’une structure
simple et d’une apparence agréable. Elle est
peu bruyante et de haute efficience.

Serre flanc Portique


Vérin

Butées de poussée Tôles empilées


Lame

Tôle découpée

Tapis roulant

Cette machine équipée d’une lame tranchante montée sur un coulisseau qui est mu par un vérin hydraulique
à double effet.
Les tôles sont empilées sur une palette. Un portique permet de transférer la feuille de tôle à découper sur la
table de coupe de la machine. La tôle est ainsi poussée par les butées de poussée à une valeur préréglée par
l’opérateur.
La tôle, en position, est ensuite maintenue par les vérins serre flanc pour être découpée.
L’approche se fait par une descente rapide (Dr) de la lame, suivi d’une descente lente de travail (Dl)
« découpage » et d’un retour rapide (Rr).
L’évacuation des tôles découpées se fait par un tapis roulant « convoyeur ».
Situation d’évaluation :
Pour augmenter sa productivité et être compétitive sur le marché de la construction métallique, une
entreprise opte pour l’acquisition de cette cisaille hydraulique. Dans le but de l’étude d’une pré installation et
d’une exploitation future, elle vous a chargé de découvrir la machine en réalisant les tâches suivantes :

1- Après avoir pris connaissance de la présentation du support ci-dessus ; on vous demande de découvrir la
cisaille hydraulique et son environnement à travers les outils de l’analyse fonctionnelle du besoin :
11 . Afin d'énoncer le besoin qui justifie l’acquisition du produit (cisaille hydraulique), répondre aux
questions du diagramme « bête à cornes ».
A qui rend-elle service ? Sur quoi agit-elle ?

Cisaille hydraulique

Dans quel but?

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 24 M I : Analyse fonctionnelle


12. Pour la phase d’exploitation, compléter le graphe matérialisant les interactions entre la cisaille et le
milieu extérieur ainsi que la liste des fonctions de service correspondante.

2- Dans le cadre d’une analyse fonctionnelle technique de la cisaille et dans le but de comprendre les
solutions technologiques retenues, on vous demande de compléter :

21. Le diagramme FAST.

Transférer la tôle

Pousser la tôle

Fixer la tôle

Fp
Guider la lame en translation

Groupe hydraulique

Entrainer la lame

Vérin à double effet

Tapis roulant

Liste des fonctions techniques et des solutions technologiques :

Butées de poussée « système » Coulisseau et glissière


Evacuer la tôle Cisailler la tôle Serres flanc Portique
Convertir l’énergie électrique en énergie hydraulique Convertir l’énergie hydraulique en énergie mécanique

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 25 M I : Analyse fonctionnelle


22. L’actigramme simplifié A-0.

Liste des éléments de l’actigramme A-0 :


 Cisaille hydraulique ;  Réglages ;
 Energie électrique ;  Consignes et programmation ;
 Commande ;  Tôle découpée et évacuée ;
 Tôle en palette non découpée ;  Découper et évacuer les tôles.

A-0

23. L’Actigramme A0.

Liste des éléments du diagramme SADT.


 Gérer le fonctionnement ;
 Transférer les tôles ;
 Evacuer les tôles ;
 Groupe hydraulique ;
 Cisailler la tôle.

Consignes et
Commande programmation
Réglages
Énergie électrique

Alimenter la cisaille en énergie hydraulique

Automatisme

Tôles en palette Tôle unitaire Tôle découpée Tôle découpée et évacuée

Portique Cisaille Tapis roulant


A0

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 26 M I : Analyse fonctionnelle


Si on équipe la cisaille hydraulique par :
- Un automate qui va recevoir les informations envoyées par les capteurs (+ les consignes), et qui sera relié
aux préactionneurs par des câbles électriques afin de leur envoyer les ordres.
- Des capteurs (AV0 et AV1 pour l'avance de la plaque, FX0 et FX1 pour la fixation de la plaque, DSC0 et
DSC1 pour la descente de la lame, PRS pour la présence de la plaque.
- Une tablette de commande pour introduire les consignes, qui sert aussi à visualiser les données de
fonctionnement du système pour les besoins de l'opérateur.
On vous demande de compléter la chaîne fonctionnelle (modèle ci-dessous) du système.
N.B: les bulles blanches pour préciser les solutions constructives (technologiques).

Système n°2 : Moto compresseur d’air à piston

Dans les ateliers, les laboratoires, les cabinets dentaires et les industries médicales, graphiques et
alimentaires il y’a souvent besoin d’alimenter les appareils et machines en air comprimé. Les moto-
compresseurs d’air, de différents types, sont conçus pour répondre à ce besoin. Un moto compresseur est un
compresseur associé à son moteur d’entrainement comme les images ci-dessous.

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 27 M I : Analyse fonctionnelle


Caractéristiques techniques :
- Compresseur : Monocylindre débitant 37,5 l/mn à 1500 tr/mn à la pression atmosphérique (Patm) ;
- Moteur : CEM de 1 KW, 2950 tr/mn
- Réservoir : 100 litres
- Equipements : Dispositif de mise à l’air de la canalisation pour démarrage à vide ; soupape de sécurité ;
robinet de purge; manomètre 12 bars, clapet anti-retour et vanne.
Mode de fonctionnement : Automatique entre 6 et 8 bars par contacteur manométrique.

Fonctionnement du système :
Quand le moteur tourne, le piston est animé d’un mouvement de translation rectiligne entre deux points
extrêmes : Point mort haut (PMH) et point mort bas (PMB) (figure 1).

figure 1
Situation d’évaluation :

Une société spécialisée dans la vente du matériel informatique d’occasion, à la suite d’un arrivage de
nouveaux matériels et pour activer l’opération du nettoyage, vous demande de mettre en œuvre le moto-
compresseur d’air à piston et de vérifier quelques performances issues de son cahier des charges. Pour cela
la réalisation des tâches suivantes s’avère nécessaire :
- Après avoir pris connaissance du sujet, découvrir le moto-compresseur et son environnement à travers des
outils d’analyse et de représentation fonctionnelle.

1. Établir le diagramme bête à cornes :

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 28 M I : Analyse fonctionnelle


2. Compléter le diagramme pieuvre :

FP : Produire et maintenir automatiquement


une réserve d’air comprimé à partir de l’air ambiant.
Normes de
FC1 : Résister aux agressions du milieu environnant. sécurité
FC1 FC3
FC2 :
FC6 moto- FC4
FC3 : compresseur
d’air
FP
FC4 : Avoir un bon aspect. FC2 FC5 Air ambiant
FC5 : Energie
électrique
FC6 :Avoir un Réservoir d’air avec une capacité convenable.

3. Compléter l’actigramme du niveau A-0 du moto compresseur d’air à piston.

Eléments de réponse : ♣ Énergie électrique ♣ Mise en marche ♣ Air comprimé dans le réservoir ♣
4.Réglages des seuils
En exploitant ♣ Bruit ♣ressource
le document Air ambiant ♣ Compte-
1 page rendu ♣leÉnergie
32, compléter FAST decalorifique (chaleur)
la fonction ♣ Constituer
principale Fp par
et maintenir automatiquement une réserve d’air comprimé.
l’indication des solutions constructives associées aux fonctions techniques.

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 29 M I : Analyse fonctionnelle


Sciences de l’Ingénieur « TCT » 30 M I : Analyse fonctionnelle
5. En exploitant le même document cité précédemment, compléter le SADT niveau A0 :

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 31 M I : Analyse fonctionnelle


Document ressource 1 :

Compresseur

Liste de proposition du SADT :


Poulies-courroie // Distribuer l’énergie // Réservoir // Convertir l’énergie électrique en énergie
mécanique // Contacteur manométrique // Alimenter le circuit de commande // Commander le
fonctionnement // Contacteur // Transmettre la rotation // Compresseur // Stocker l’air comprimé
(énergie pneumatique) // Moteur électrique // Circuit logique câblé // Détecter la pression //
Alimentation // Comprimer l’air .

Sciences de l’Ingénieur « TCT » 32 M I : Analyse fonctionnelle


Module II :

Chaîne
d 'énergie

La fonction générique :
Alimenter
Cours & activités

Sciences de l’Ingénieur « 3 M II : Chaine d’énergie « Alimenter


Module 2 : Fonction Alimenter

I) Situation problème ;

Dans la suite de notre étude des systèmes en l'occurrence la cisaille hydraulique, le moto-compresseur
et le poste de perçage automatique. On remarque que pour qu’ils puissent assurer leurs fonctions et
assigner ………………………….……. à la matière d'œuvre, on doit leur…………………………………
…...……………………………………………………………... leurs actionneurs :

-l'actionneur du compresseur est ……………………….. nécessitant de l'énergie.........................,

Solution constructive
réalisant la fonction Arrivée 3X 380V 50 Hz
Alimenter

L’actionneur
Moteur électrique

-celui de la cisaille étant ………………………….. nécessite d'être alimenté en énergie...........................,

L’actionneur Vérin hydrau

ion constructive réalisant la fonction Alimenter

-ceux du poste automatique de perçage qui doivent être …………….. en énergie ……………………….
(………………...) et ………………… (....................................de la perceuse).

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II)Présentation :
Alimenter c’est fournir au système l’énergie (électrique, pneumatique ou hydraulique) dont il a besoin
pour fonctionner. L’origine de cette énergie peut provenir d’une alimentation réseau ou locale. Pour réaliser ce
but, cette fonction générique est toujours associée aux fonctions génériques distribuer, convertir, transmettre
et agir.

III) Énergie Électrique :


L’alimentation en énergie électrique comporte plusieurs étapes : production, transport, distribution et
utilisation de l’énergie. L’énergie électrique est une énergie secondaire, elle est produite à partir d’énergies
primaires (eau, vent, soleil, pétrole, uranium …).
On appelle réseau électrique l'ensemble des infrastructures permettant d'acheminer l'énergie électrique
des centrales électriques, vers les consommateurs d'électricité. A la sortie de la centrale, un poste de
transformation (élévateur) augmente la tension. Ceci permet de minimiser les pertes d’énergie pendant le
transport. Près du point de livraison, un poste de transformation (abaisseur) fait l’opération inverse : il abaisse
la tension pour la mettre aux normes du réseau domestique ou industriel. Pour des besoins industriels, on
transporte l'énergie électrique sous forme triphasée.
Dans ce cas nous avons 4 conducteurs (en général) :

3 conducteurs de phases (L1, L2, L3).


1 conducteur appelé neutre (N). V1 U12
U31
V2 U23
La tension entre conducteurs de phase est appelée V3
tension composée. (U12, U23, U31)
La tension entre le neutre et une phase est appelée
tension simple. (V1, V2, V3)

U =√3 .

Schéma de la distribution
de l’énergie électrique en monophasé et triphasé

1) Centrales hydrauliques (hydroélectrique):

Dans les centrales hydrauliques, un courant d'eau (énergie cinétique) actionne les turbines. Pour capter
la force motrice de l'eau, on utilise soit la hauteur des chutes d'eau, soit le débit des fleuves et des rivières. On
classe les centrales hydrauliques en trois catégories :

a) Les centrales hydrauliques basses chutes (ou au fil de l'eau) :

Elles sont caractérisées par un débit très important mais avec une faible hauteur de chute. Turbine
utilisée : turbine Kaplan. La hauteur de chute est inférieure à 30m.

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b) Les centrales moyennes chutes :

Elles sont caractérisées par une hauteur de chute comprise entre 30 et 200 m. L'usine se situe
généralement au pied du barrage. Ce sont souvent des usines de retenues Turbine utilisée : turbine Francis.

c) Les centrales de hautes chutes :

Elles sont caractérisées par une forte hauteur de chute h>200m. L'usine est toujours située à une distance
importante de la prise d'eau parfois plusieurs kilomètres. Turbine utilisée : turbine Pelton.

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2) Centrales thermiques (à flamme):

Dans les centrales thermiques : La chaleur produite dans la chaudière par la combustion du charbon,
fuel, gaz ou autre, vaporise l'eau. Cette vapeur d'eau est alors transportée sous haute pression et sous haute
température vers une turbine. Sous la pression, les pales de la turbine se mettent à tourner. L'énergie
thermique est donc transformée en énergie mécanique. Celle-ci sera, par la suite, transformée à son tour en
énergie électrique via un alternateur. A la sortie de la turbine, la vapeur est retransformée en eau
(condensation) au contact de parois froides pour être renvoyée dans la chaudière où le cycle recommence.

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3) Centrales nucléaires :

A l'intérieur du réacteur, l'uranium 235 est le siège d'une réaction nucléaire qui produit une grande
quantité de chaleur (la fission d’un gramme libère une énergie d’environ 22 000 kWh, soit autant que la
combustion de 2500 tonnes de charbon). Cette chaleur est continuellement évacuée hors du réacteur vers un
échangeur de chaleur, grâce à un fluide dit caloporteur. L'échangeur transfère la chaleur qui lui vient du
réacteur à un circuit eau vapeur analogue à celui d'une centrale thermique classique. La vapeur produite sous
forte pression entraîne une turbine couplée à un alternateur, puis se condense dans un condenseur et est
ensuite réinjectée dans l'échangeur.

4) Énergie solaire :

On distingue deux types de centrales exploitant l’énergie du soleil :

Centrales thermo-solaires : Laconcentration du rayonnement solaire par des miroirs permet d’obtenir
des températures de l’ordre de 450°C. Cette température permet d’évaporer l’eau qui fait tourner des turbines.

Centrales photovoltaïques ou photopiles : Dans ces centrales des cellules photovoltaïques utilisées à cet
effet sont des composants électroniques à semi conducteur capable de débiter un courant électrique dans un
circuit extérieur, lorsqu’ils sont éclairés par le rayonnement solaire.

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5) Énergie éolienne :

Les aérogénérateurs (ou éoliennes) convertissent la force du vent en électricité. Ils sont constitués d'une
tour sur lequel tourne une hélice composée de 2 ou 3 pales. Celles-ci captent l'énergie du vent pour faire
tourner une génératrice qui produit du courant électrique. Les éoliennes fonctionnent à pleine puissance de
2000 à 3000 heures par an, soit environ 1/3 du temps.

6) Groupe électrogène :

Le fonctionnement d’un groupe électrogène se base sur le principe suivant lequel l’énergie mécanique
est produite par un moteur à gaz ou moteur diesel (moteur thermique) qui entraîne un alternateur produisant de
l’électricité. . La puissance est généralement limitée à quelques dizaines de kilowatts. Ces groupes sont
généralement utilisés comme alimentation de secours, alimentation électrique ininterruptible dans les locaux
exigeant une continuité de service tel que les hôpitaux, les centres informatiques…

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7) Piles et Accumulateurs :

Les accumulateurs et les piles sont des systèmes électrochimiques servant à stocker de l'énergie. Ceux-
ci restituent sous forme d'énergie électrique, exprimée en wattheure (Wh), l'énergie chimique générée par des
réactions électrochimiques. Ces réactions sont activées au sein d'une cellule élémentaire entre deux électrodes
baignant dans un électrolyte lorsqu'une charge, un moteur électrique par exemple, est branché à ses bornes.

8)Lois et théorèmes de l’électricité :

a- Définitions :

Branche : Ensemble de dipôles reliés en série et/ou en parallèle et limités par 2 points entre lesquels aucune
dérivation de courant ne se produit.

Nœud : Point ou arrivent plusieurs branches (extrémités de branches) au moins 3.

Maille : Ensemble de branches formant un circuit fermé, chacun des nœuds n’appartenant qu’à 2 branches
de ce circuit fermé.

Exemple :

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b- Loi des nœuds - Loi des mailles – Loi d’Ohm :

Loi des nœuds : La somme des courants entrants dans un nœud est égale la somme des courants sortants.

ΣCourants entrants = ΣCourants


sortants

I1+I3+I4=I2+I5

Loi d’Ohm : Soit une résistance de valeur R parcourue par un courant I, la tension U à ses bornes s’écrit ;

(V) (Ω) (A)

Loi des mailles : La somme algébrique des tensions le long d’une maille est nulle.

Choisir un sens positif (par exemple


le sens des aiguilles d’une montre) :

U+ (-U1) + (-U2) + (-U3)

=0 U=U1 + U2 + U3
Le sens inverse donne le même résultat.

c- Association des résistances :

a- en série :
Définition : Des dipôles sont en série lorsqu'ils sont traversés par le même courant.
Exemple : associons trois résistances en série et cherchons la résistance équivalente.

Req

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b- en parallèle :
Définition : Des dipôles sont en parallèle lorsqu'ils sont soumis à la même tension.
Exemple : associons trois résistances en parallèle et cherchons la résistance équivalente.

Req

d- Diviseur de tension – Diviseur de courant :

Diviseur de tension :

Définition : on est en présence d'un diviseur de tension chaque fois que des résistors sont branchés en série
c'est-à-dire traversés par le même courant.

Montage :

U1

Diviseur de courant :

Définition : on est en présence d'un diviseur de courant chaque fois que des résistors sont branchés en parallèle
c'est-à-dire soumis à la même tension.

Montage :

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9) Puissance électrique :

Généralement la puissance est donnée par l’expression : p(t)=u(t) *i(t)


a –Courant continu :

La puissance dans ce cas s’écrit : P=U.I (P en Watt U en Volt et I en Ampère).

b –Courant alternatif :

CAS MONOPHASE
Dans le cas monophasé, le calcul des puissances se fait d’une manière très simple. Le schéma est le
suivant :

La formule générale dans ce cas est : P=V.I.Cosφ


(ϕ représente le déphasage qu'il y a entre le courant et la tension.)

CAS TRIPHASE :
Dans ce cas, le récepteur est branché aux phases conductrices. Le schéma est le suivant :

La formule permettant de calculer la puissance absorbée par le récepteur (ici c'est un moteur mais ça
pourrait être un autre récepteur) est :
P=√3.U.I. Cosφ
(P = 3.V.I. Cosφ)

Remarque : (ϕ : représente toujours le déphasage entre le courant et la tension.)


IV) Energie Pneumatique :

L'énergie pneumatique utilise l'air comprimé comme fluide pour le transport de l'énergie, et sa
transformation en énergie mécanique. La production de l'énergie pneumatique (air comprimé) peut être
résumée en 3 phases principales : la compression, stockage et distribution de l'air comprimé.

1) Constitution d’une installation pneumatique :

La production est assurée par une installation qui comprend :


· Un compresseur actionné par un moteur électrique (pression de 6 à 10 bars).
· Un réservoir accumulateur d’énergie de capacité proportionnelle au débit de l’installation
· Des appareils auxiliaires assurant diverses fonctions :
*réglage des caractéristiques de l'air : détendeur, régulateur de pression, etc.
*conditionnement de l’air : filtre, lubrificateur, etc.
*contrôle et sécurité : manomètre, soupape, etc.
· Un réseau de canalisations généralement réalisés en tubes d’acier.

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L’air comprimé est chargé d’impureté et d’eau qu’il faut éliminer pour assurer la longévité du matériel.

1:Accumulateur 2 : Manomètre
3 : Soupape de sécurité 4 : Vanne
d’isolement 5 : Filtre principal 6 : Moteur
7 : Compresseur 8 : Lubrificateur
9 : Filtre – régulateur 10 : Pot de condensation
11 : Purge

2) Production de l’énergie pneumatique :

a) Compression de l'air :

Un compresseur (7), entraîné par un moteur (6), aspire et comprime l’air ambiant et l’accumule dans un
réservoir (accumulateur).

Deux types de compresseurs sont utilisés industriellement :


· Compresseurs volumétriques : une quantité d’air à pression P1 est enfermée dans une
enceinte à volume variable, on diminue le volume de l’enceinte: la pression augmente jusqu’à
P2, cet air est alors dirigé vers le point d’utilisation.
· Turbocompresseurs : une vitesse élevée est communiquée à l’air basse pression. L’air
acquiert une énergie cinétique, il est alors canalisé vers le point d’utilisation, son énergie
cinétique se transformant en augmentation de pression.

b) Stockage :

L’accumulateur (1) stocke l’air comprimé issu du compresseur et évite ainsi de faire fonctionner le
moteur tout le temps (en continu). Il permet en plus de compenser les variations de pression. Pour des raisons
de sécurité, l’accumulateur comporte un robinet de purge, une vanne d’isolement et un manomètre.

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c) Distribution :

La distribution de l’air comprimé s’effectue par un réseau de canalisations en tuyaux métalliques.


L’accès à ce réseau se fait à l’aide de piquages qui doivent être dirigées vers le haut. Une pente de 2% dans le
sens de l’écoulement de l’air évacue l’eau de condensation vers un pot équipé d’une purge. Un groupe de
conditionnement (Unité FRL) est souvent installé afin de filtrer et de lubrifier l’air comprimé.
* un filtre : pour assécher l'air et filtrer les poussières.
* un mano-régulateur : pour régler et réguler la pression de l'air.
* un lubrificateur : pour éviter la corrosion et à améliorer le glissement.
Dans les applications courantes, la pression est de l’ordre de 6 bar.
Unité FRL :

3) Principes physiques :

La force mécanique produite par l’énergie pneumatique est liée à la pression par la relation : F= p. S

F est la force résultante en


p S Newton est la pression en Surfac e S
Pascals (Pa) est la surface en m2.
Force

Pression p de F= p.S
l'air comprimé

Le pascal étant trop petit pour les pressions utilisées dans l’industrie, on utilise souvent le bar :

*1 bar = 105 Pa.


*1 bar = 100000 N/m2
Dans une installation pneumatique on se limite généralement à une pression de 6 à 10 bars.

V) Energie hydraulique :
L’énergie hydraulique est en général fournie par un groupe hydraulique (pompes) qui porte l’huile
contenue dans un réservoir et un réseau de canalisations à une pression allant jusqu’à 700 bars voire
quelque milliers.

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Partie Activités :

Exercice 1 :

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Exercice 2 :
Pour le montage suivant, on donne:
U=10V; R1= 10 ; R2= 6 ; R3= 4 ; R4= 7,6 

R1 I1

I2 R2
U3 U4

I3
R3 R4
1-
Trouver l’expression de la résistance équivalente du montage Req puis calculer sa valeur.
2-
Trouver l’expression du courant I et calculer sa valeur.
3-
Trouver l’expression puis calculer la valeur de :
a)
Les tensions U3 et U4 (en utilisant le diviseur de tension).
b)
Les courants I3, I2 et I1 (en utilisant le diviseur de courant).

Exercice 3 :
Soient les montages suivants :
I2
I3

U1 U2 I4
I3 U4
U1

I4
Fig.1 Fig.2
1-
Trouver l’expression de la résistance équivalente Req pour chaque montage puis calculer sa valeur.
2-
Trouver l’expression puis calculer la valeur de : (Fig.1) sachant que UAB=18V.
a)
Les tensions U1 et U2 (en utilisant le diviseur de tension).
b)
Les courants I3 et I4 (en utilisant le diviseur de courant).
3-
Trouver l’expression puis calculer la valeur de : (Fig.2) sachant que UCD=12V.
a)
Les tensions U1 et U4 (en utilisant le diviseur de tension).
b)
Les courants I2, I3 et I4 (en utilisant le diviseur de courant).

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Système n°1 : Moto compresseur d’air à piston

Calcul de la puissance absorbée :


Si le moteur (récepteur triphasé) absorbe un courant I=2.65A et cosφ=0.71 que sera la puissance absorbée
Pa par le moteur ?

Cylindrée :

La cylindrée est le volume balayé par les pistons durant un tour de vilebrequin. La cylindrée peut être
unitaire ou totale. La cylindrée unitaire (Vu) est le volume balayé par le piston pendant un cycle dans un seul
cylindre, elle est calculée à l’aide de la formule : Vu= π.(D/2)2.C , avec D : diamètre de l’alésage (mm) et C
pour la course (mm). Pour connaître la cylindrée totale (Vt), il suffit de multiplier la cylindrée unitaire (Vu)
par le nombre de cylindres.

C
Vu= π.(D/2)2.C

Validation du critère de débit de la FP :


Relever le critère du débit à la pression atmosphérique ? (Voir le tableau fonctionnel)

Sachant que le diamètre du piston est D=35mm, sa course est C=26mm,est ce que le critère débit à la
pression atmosphérique est vérifié ?

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Temps de remplissage :

Calculer la durée nécessaire au remplissage du réservoir complètement vide :

Solutions constructives :

Donner les noms des constituants de l’installation pneumatique repérés par des lettres majuscules en
consultant le « volet annexes ».

F:

C:

M1, M2

:D:

R1 :

V:

Pression fournie :

D’après les Caractéristiques techniques du moto compresseur quelle la pression de l’énergie pneumatique
délivrée :

Système n°2 : Cisaille guillotine hydraulique

Calcul de la force de découpe :

L’étude a montré que la force nécessaire pour découper la tôle vaut environ 17,24 KN, le vérin (dont le
diamètre du piston est 12cm) choisi est-il capable de l’exercer, sachant que la pression fournie par le groupe
hydraulique est 18 bars?

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Solutions technologiques :
Compléter le schéma hydraulique de la cisaille par l’affectation du repère correspondant en utilisant la liste
ci-dessous et le « volet annexes ».
(Ø : diamètre )
Ø 12cm

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Module II :

Chaîne
d 'énergie

La fonction générique :
Distribuer

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Fonction Distribuer

I) Situation problème :

En revenant au cahier des charges décrivant le mode de fonctionnement du moto compresseur,


…….…………………………. surveille la pression à l’intérieur du réservoir. Si celle-ci arrive aux seuils,
………………………… envoi les ordres, pour faire fonctionner ou arrêter............................., vers le contacteur
qui va commander.................................................entre les fonctions Alimenter et Convertir (suivant ces
ordres), on dit alors qu’il assure ………………………………….
Répondre aux questions page 61 (Système 1)

Solution constructive réalisant la fonction Distribuer

Pour assurer la concordance du fonctionnement de la cisaille et la fluidité de passage entre les différentes étapes
afin de transformer la MOE, il faut commander le passage de..........................................................(F.Alimenter)
vers les …………………(F.Convertir). Principalement le vérin entrainant la lame, et aussi permuter les 2
orifices pour avoir......................................dans les 2 sens.
Répondre aux questions page 62 (Système 2)
constructives de
la fonction
Solutions

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II)Présentation :
1) Définition :

La partie commande d’un système automatisé met en œuvre une énergie faible. Elle est donc incapable
d’envoyer directement l’énergie nécessaire à l’actionneur ; d’où l’utilisation des préactionneurs qui assurent la
distribution de l’énergie aux actionneurs. Donc les préactionneurs sont des interfaces qui, sur ordre de la
partie de commande, assurent la distribution de l’énergie de puissance disponible aux actionneurs.

2) Actigramme fonctionnel :

Ordres

Énergie disponible Distribu Énergie distribuée


er
l’énergi

Distributeurs ou
Préactionneurs
III) Préactionneurs Electriques :
1) Relais électromagnétique :

a) Présentation :

Un relais est un composant électromagnétique permettant l’ouverture ou la fermeture d’interrupteurs


électriques par un signal de commande. Il comporte deux parties électriquement indépendantes, mais couplées
électromagnétiquement :
- une partie de commande comportant une bobine
- un ou plusieurs interrupteurs commandés.

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b) Schéma et fonctionnement :

Lorsque la bobine est alimentée, elle crée un champ magnétique qui attire la palette métallique. Lorsque
la bobine n’est plus alimentée, la palette reprend sa position initiale grâce à un ressort de rappel.

Remarque : il existe des relais appelés bistables possédant deux bobines indépendantes. L’alimentation
d’une bobine permet de mettre le contact en position de travail et l’alimentation de l’autre en position de
repos.

**Symbole :

**Contacts :

On appelle contact, les parties métalliques qui transmettent ou interrompent le courant en fonction de
la commande de la bobine.
Types de contacts :
Contact à fermeture NO Contact à ouverture NF Contact inverseur

c) Caractéristiques fondamentales :

-- Tension d’alimentation : C’est une tension continue qui permet d’exciter la bobine.

-- La résistance de la bobine : paramètre permettant de déterminer le courant circulant dans le circuit de


commande.

-- Le courant des contacts : c’est le courant maximal que peut commuter les contacts de relais sans
dommage.

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2) Le Contacteur :

Le contacteur est un appareil (mécanique) de connexion, capable d’établir, de supporter et d’interrompre


des courants dans les conditions normales du circuit, y compris les conditions de surcharge en service.

a) Constitution :

La constitution d’un contacteur est comme suit :

**Des pôles principaux de puissance ;

** Un contact auxiliaire (avec possibilité d'additionner au contacteur un bloc de contacts auxiliaires


instantanés ou temporisés) ;

**une armature fixe et un autre mobile ;

** Un ressort de rappel ;

**Un circuit magnétique ;

**Une bobine de commande du contacteur. Si la bobine est alimentée elle attire l’armature mobile
pour actionner les pôles de puissance ; Si elle n’est pas alimentée, un ressort de rappel ouvre les pôles
de puissance.

b) Caractéristiques des contacteurs :

--Tension nominale d’emploi Ue : C’est la tension entre deux pôles de puissance qui ne provoque ni
échauffement ni détérioration du contacteur.

--Courant nominale d’emploi Ie : C’est le courant qui peut circuler dans les pôles de puissance sans
provoquer ni échauffement ni détérioration du contacteur.

-- Pouvoir de coupure : courant maximal que le contacteur peut couper.

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c) Représentation et schéma :

d) Principe de fonctionnement :

-Lorsque le sectionneur Q1 est fermé manuellement ;

- Si le bouton poussoir MARCHE du circuit de commande est actionné, la bobine du contacteur KM1 est
alimentée (excitée) ; le contact KM1 du circuit de commande se ferme ainsi que les contacts KM1 du circuit
de puissance, ce qui entraîne la rotation du moteur;

- Si MARCHE est relâché le contact KM1 du circuit de commande maintient l’alimentation de la bobine
du contacteur (mémorisation). On parle alors d’auto-maintien ;

- Pour arrêter le moteur, on appuie sur le bouton poussoir ARRET, ce qui ouvre le circuit de commande ;
la bobine KM1 n’est plus alimentée et les contacts KM1 (commande et puissance) sont ouverts ;

- Si au cours du fonctionnement (KM1 fermé) il y a une surcharge le relais thermique F1 s’échauffe, le


contact qui lui est associé F1 s’ouvre, ce qui ouvre le circuit de commande et protège le moteur MAS ;

- Le sectionneur porte fusible a aussi un contact auxiliaire noté Q1 qui s’ouvre avant les contacts Q1 du
circuit de puissance au cas où on manœuvre le sectionneur en charge ; ceci a le même effet que le contact
auxiliaire du relais thermique. Ce contact est appelé « contact de pré-coupure ».

Généralement, dans une chaîne d’énergie électrique, le pré-actionneur ne s’utilise pas seul, mais associé à
une classe d’appareillage typique : sectionneur, relais thermique, etc.

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3) Variateurs de vitesse :

Les distributeurs traités précédemment laissent passer l’énergie présente à son entrée entièrement ou
bien la bloquent entièrement on les appelle distributeurs T.O.R (Tout Ou Rien) .Toutefois il existe des
solutions qui permettent de commander des actionneurs électriques par modulation de l’énergie. C à d qu’on
peut injecter une quantité variable de l’énergie aux convertisseurs à tout moment suivant les ordres de la partie
commande. On trouve par exemple les hacheurs pour les machines à courant continu, les onduleurs MLI pour
les machines alternatives. Le marché nous propose aussi des produits plus performants qui offrent une
multitude de fonctionnalités appelés variateurs de vitesses industriels

IV) Préactionneurs Pneumatiques:


1) Constitution:

On peut comparer un distributeur à un robinet que l’on ouvre et fermer non pas à la main, mais par des
ordres donnés par la PC. Il est constitué d’une partie fixe (le corps) et d’une partie mobile (le tiroir) qui peut
se déplacer à l’intérieur de la partie fixe selon un ordre directe (manuelle) ou indirecte (provenant de la PC).
Le tiroir est doté de conduites permettant le passage de l’air entre les différents orifices de la partie fixe.

1 3

1) Fonctionnement:

Par hypothèse, on suppose que :

· La pression alimente l’orifice 1


· L’orifice 2 est relié à un vérin simple effet
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· L’orifice 3 est à l’air libre.

Si l’on applique une pression à la commande B Le tiroir se déplace vers la gauche, et l’air Sous pression
sera envoyé dans la chambre du Vérins : la tige sort.

Si l’on applique une pression à la commande A Le tiroir se déplace vers la droite : la tige du vérin
Rentre.

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2) Caractéristiques :

Un distributeur est caractérisé par :


- Son nombre d’orifice (sans compter les orifices de commande).
- Le nombre de position du tiroir.
- Le type de commande (on parle de monostable ou bistable).
- distributeur monostable : le tiroir est rappelé à sa position initiale dès la disparition du signal de
pilotage par un ressort
- distributeur bistable : le tiroir garde sa position en absence du signal de pilotage.

Exemple : Le distributeur utilisé précédemment utilise :


 3 orifices
 2 positions de tiroir
 2 commandes pour 2 positions (bistable)
Il s’agit donc d’un distributeur 3/2 bistable
Il se symbolise de la façon suivante : Les lignes représentant
les canalisations
internes et les flèches
Type de commande du indiquent le sens de
distributeur circulation de l’air sous
pression

Orifices permettant le
Représentation des
branchement
orifices bouchés
des conduits

S’il s’agissait d’un distributeur 3/2 monostable (en supprimant la commande B par exemple),il se
symboliserait de la façon suivante :

3) Commande des distributeurs :

La commande du distributeur a pour fonction de positionner le tiroir dans une position ou dans l’autre.
Elle peut être électrique, pneumatique, électropneumatique ou manuelle. La commande du distributeur est
représentée par un rectangle accolé à la case qu’elle commute et complétée par un ou plusieurs symboles
schématisant la technologie utilisée.

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4) Repérage des orifices :

Le repérage des orifices des distributeurs est réalisé suivant une codification normalisée.
1 : alimentation de pression
2 et 4 : orifices d’utilisation
3 et 5 : orifice d’échappement
14 : pilotage, fonction commande (mettant en communication l’arrivée de pression (1) avec
l’utilisation(4)).
12 : pilotage, fonction rappel (mettant en communication l’arrivée de pression (1) avec l’utilisation (2)).

5) Désignation :

SYMBOLE DESIGNATION

6) Application : Compléter le câblage du schéma suivant :

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Partie Activités :
Exercice 1 :
Compléter le schéma et le tableau suivants :

Bp1 2YV14 Orifice 2 Orifice 4 Tige de 1C


0
1
0

Désignation de 2D ?

Exercice 2 :
Compléter le schéma et le tableau suivants :

Bp1 Bp3 1YV12 1YV14 Orifice 2 Orifice 4 Tige de 1C


0 0
1 0
0 0
0 1
0 0

Désignation de 1D ?

Exercice 3 :
Compléter le schéma et le tableau suivants :

Sciences de l’Ingénieur « T.C.T » 60 M II : Chaîne d’énergie « Distribuer »


Bp KM Km1 Km2 État de M
0
1
0

Exercice 4 :
Compléter le schéma et le tableau suivants :

Bp1 Bp2 KM Km1 Km2 Km3 État de M


0 0
1 0
0 0
0 1
0 0

Système n°1 : Moto compresseur d’air à piston

Fonctionnement :
L’élément qui interrompe et établie l’énergie dans le circuit de puissance.......................................................,

Entre les fonctions : …………………… (Arrivée 3X 380 V50 Hz) et.......................................(MAS).

Leur fermeture (et ouverture) est provoquée par : ………………………………

Qui reçoit ………………… de la part de la...........(précisément le circuit logique câblé).

Chronogramme de fonctionnement :

compléter le chronogramme à partir du fonctionnement du système, et des informations figurant sur les
documents 1 et 2 ci-dessous.

Sciences de l’Ingénieur « T.C.T » 61 M II : Chaîne d’énergie « Distribuer »


(Document 1)

(Document 2)

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Tableau de fonctionnement :

Intervalle P KM Km M C Pression
0 à t1
t1 à t2
Après t2

Système n°2 : Cisaille guillotine hydraulique

Translation dans 2 sens :


Relier le vérin à l’alimentation (en rouge) et l’échappement (en bleu) afin d’avoir le mouvement attendu :

Sortie de la tige Rentrée de la tige

Alimentation Échappement

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Chemins de l’énergie :
Repasser sur les schémas le chemin de l’énergie hydraulique par le rouge et celui de l’échappement par le
bleu .

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Fonctionnement:

Remplir le tableau ci-dessous par les mouvements de la cisaille (Dr, Dl ou Rr) ainsi que l’état
du serrage de la tôle par les serres flancs (serrée ou libérée) : (à partir des schémas pg.13)

Classement :
Classer les états selon le cycle de fonctionnement ;

Désignation :

Donner la désignation de :

D1 & D2 :

D3 :

Vitesse & débit :

Sur quel élément faut-il agir pour régler la valeur de la vitesse de la descente lente de la lame ?

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Module II :

Chaîne
d 'énergie

La fonction générique :
Convertir

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Fonction Convertir

I) Situation problème :
Préciser la nature de l’énergie à chaque niveau :
Énergie
….……………
………………..

Énergie
Énergie ….……………
….…………… ………………..
………………..

Énergie
….……………

Énergie
….……………
………………..
Énergie
….……………
………………..

L’énergie demandée par le compresseur : ……………………………………..La fonction qu’il assure :……….


L’élément chargé de fournir cette énergie : ………………………………… à partir de l’énergie……………….
La fonction assurée par cet élément :………………………………………..
Répondre aux questions page 78 (Système 1)

Énergie
….……………
………………..
Énergie
….……………
………………..

Énergie
….……………
………………..

L’énergie demandée par la lame (non représentée ici) : ………………………………………………………


La fonction qu’elle assure :…………………………
L’élément chargé de fournir cette énergie :…………………………….à partir de l’énergie……………….
La fonction assurée par cet élément :…………………………………
Répondre aux questions page 79 (Système 2)

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II)Présentation :
1) Définition :

Convertir l’énergie c’est transformer l’énergie en forme ʺcompatibleʺ avec l’effecteur pour provoquer
l’effet souhaité. Puisque l'énergie souvent disponible est électrique, pneumatique ou hydraulique, alors il faut
convertir cette énergie distribuée en énergie mécanique ; d’où l’utilisation des actionneurs qui assurent cette
fonction de conversion. On trouve :

*Actionneurs pneumatiques (hydrauliques).


*Actionneurs électriques.
.

2) Actigramme fonctionnel :

III) Actionneurs Pneumatiques :


Un actionneur pneumatique est un dispositif qui transforme l’énergie de l’air comprimé (fluide) en
travail mécanique. Parmi les actionneurs pneumatiques les plus utilisés dans les systèmes automatisés
on trouve :
• Les vérins pneumatiques ;

1) Vérins pneumatiques :

a) Actigramme fonctionnel :

/s

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a) Architecture :

Un vérin est constitué essentiellement de :


• d’un cylindre (corps), fermé aux deux extrémités ;
• un piston muni d’une tige ;
• des orifices d’alimentation.

b) Types de vérins :

Il existe deux grandes familles de vérins :

- Vérins simple effet:


Le vérin simple effet est un composant monostable (Stable dans une seule position). Ce type de vérin
ne peut produire un effort significatif que dans un seul sens, le rappel de tige est assuré par un ressort.
Symbolisation:

- Vérins double effet:


Le vérin double effet est un composant bistable (Stable dans deux positions). Ce type de vérin peut
produire un effort significatif dans les deux sens, le rappel de tige est obtenu par inversion de
l’alimentation des deux chambres.
Symbolisation:

c) Caractéristiques :

Le fonctionnement d’un vérin dépend des caractéristiques suivantes :


 Le diamètre du piston (et de la tige).
 La course de la tige.
 La pression d’alimentation.

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Le choix et le dimensionnement d’un vérin s’effectuent en fonction de l’effort à transmettre.
Cet effort est lié à la pression par la relation F = P.S

2) MOTEURS PNEUMATIQUES :

C’est un moteur rotatif alimenté en air comprimé qui produit un mouvement de rotation dans un ou deux
sens, à des fréquences pouvant atteindre 30 000 tr/min et des puissances de 10 kW. Il en existe plusieurs
types. La technologie à palettes est la plus utilisée, en raison de ses nombreuses qualités. Son principe de
fonctionnement est le suivant : l’air comprimé s’introduit dans le moteur par l'orifice P et arrive dans une
chambre d'admission, où il exerce une force motrice sur la palette la plus proéminente. Ainsi, le rotor tourne et
l'air se détend. Dans le deuxième secteur du moteur, l'air des chambres à l'échappement se vide par l'orifice E.

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IV) Actionneurs électriques :
A) Les moteurs électriques :

1. Modèle fonctionnel :

2. Principe & constitution :


En général un moteur électrique est constitué d’un stator (partie fixe), et d’un rotor lié à l’arbre de sortie
(partie mobile) le passage du courant électrique dans le moteur crée des champs magnétiques dans le stator et
le rotor. Ce sont les interactions entre les champs magnétiques qui provoquent la rotation du rotor.

3. Moteurs électriques :
a) Moteurs à courant continu :

Les moteurs à courant continu sont appréciés pour leur grande facilité de variation de vitesse et pour la
simplicité de la source d’alimentation (transportant leur réserve d’énergie : batteries, piles …). Les moteurs de
grande puissance sont de coût élevé et présentent des problèmes d’entretien .Ils sont utilisés dans le domaine de
faible puissance (Jouets, micro outillage …), en automobile (lève- vitres, essuie- glaces, démarreur…)

Stator

Rotor

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Principe de fonctionnement d’un moteur à courant continu :

Lorsque le bobinage d’un inducteur de moteur est alimenté par un courant continu, sur le même principe qu’un
moteur à aimant permanent (comme la figure ci-dessous), il crée un champ magnétique (flux d’excitation) de
direction Nord-Sud. Une spire capable de tourner sur un axe de rotation est placée dans le champ magnétique.
De plus, les deux conducteurs formant la spire sont chacun raccordés électriquement à un demi collecteur et
alimentés en courant continu via deux balais frotteurs. D’après la loi de Laplace (tout conducteur parcouru par
un courant et placé dans un champ magnétique est soumis à une force), les conducteurs de l’induit placés de
part et d’autre de l’axe des balais (ligne neutre) sont soumis à des forces F égales mais de sens opposé en
créant un couple moteur : l’induit se met à tourner !
Si le système balais-collecteurs n’était pas présent (simple spire alimentée en courant continu), la spire
s’arrêterait de tourner en position verticale sur un axe appelé communément « ligne neutre ». Le système balais-
collecteurs a pour rôle de faire commuter le sens du courant dans les deux conducteurs au passage de la ligne
neutre. Le courant étant inversé, les forces motrices sur les conducteurs le sont aussi permettant ainsi de
poursuivre la rotation de la spire.

Sens de rotation:
Pour inverser le sens de
1 2 rotation il suffit
d’inverser la tension
d’alimentation du
U
M moteur: selon la position
des commutateurs le
M moteur tourne soit dans le
sens 1 soit dans le sens 2.

Montage avec un seul sens de marche

Montage avec deux sens de marche


2 1

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Schématisation :

M M

Symbole général d’un moteur Symbole d’un moteur à C.C


à C.C à aimants permanents

b) Moteur asynchrone :

Le moteur asynchrone utilise le courant alternatif fourni par le réseau. C’est l’actionneur le plus utilisé dans
l'industrie. Il existe des moteurs asynchrones monophasés et triphasés.

Caractéristiques :

 La tension d’alimentation en Volt (V) (220V pour le monophasé et 380V pour le triphasé)
 L’intensité du courant en Ampère (A)
 La fréquence du réseau en Hertz 50 Hz
 La puissance nominale en Watt
 La fréquence de rotation en tr/min
 Le couple moteur en N.m

Schématisation :

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c) Puissances et rendement :

Puissance absorbée (consommée) : (MCC)


Pa : puissance absorbée (Watt)
Pa = U. I
U : tension (Volt)
I : courant (Ampère)
Puissance utile (fournie) :

Pu = Cm . ωm
Pu : puissance utile (watt)

ωm =2ΠN/60 = ΠN/30 ωm : vitesse angulaire (radian / seconde rd/s)


Cm : couple moteur (Newton. mètre N.m)
N: fréquence (vitesse) de rotation en tours par minute tr/min
Rendement :
η = Pu /Pa En %

V) Convertisseurs statiques :

.
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Partie Activités :
Réducteur
En pratique : Le moteur tourne « vite » en général, tandis que le couple moteur est assez faible. On y
remédie (dans la plupart des cas) en ajoutant un réducteur.

Puissance absorbée : Pa = Cm. ωm


Puissance utile : Pu = Cr. ωr

Rendement :
η = Pu /Pa

Le rapport de réduction : r = Ns/Ne = Nr/Nm= ωs /ωe = ωr /ωm

Le Rendement de l'ensemble motoréducteur :

η = Cr.wr /(U.I)

alors on peut écrire directement : η = η1. η2


Exercice 1:

I) Compléter le tableau suivant, relatif au schéma de la Fig.1 utilisant deux relais et un


moteur. Pour l’état du moteur M, indiquer dans le tableau :
** A si le moteur est Arrêté
** 1 si le moteur est en marche et tourne dans le sens de rotation n°1 (C du relais 2 à R)
** 2 si le moteur est en marche et tourne dans le sens de rotation n°2 (C du relais 2 à T)

Fig.1
Quel est le rôle de chaque bouton poussoir K?

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II) Machine à courant continu : Un moteur de puissance utile 3 kW tourne à 1500 tr/min.
Calculer le couple utile en Nm.
La plaque signalétique d’un autre moteur à courant continu indique :
Pu = 36,3kw; n = 1150 tr/min; U = 440V; I = 95,5A
Calculer le couple utile, la puissance absorbée, le rendement.

Exercice 2:

(A-0)

Exercice 3 :
Caractéristiques d’un motoréducteur
Un motoréducteur se compose d’un moteur et d’un réducteur dont les caractéristiques sont :
Caractéristiques du réducteur : Caractéristiques du moteur :
 Rapport de réduction : r = 0,10267 
Puissance nominale du moteur : Pnom = 35 kW
 Rendement global du réducteur : g = 0,96

Vitesse de rotation nominale du moteur : Nnom = 750
tr/min

Questions :
1) Calculer le couple nominal Cnom que peut fournir le moteur.
2) Calculer la puissance utile Pu disponible en sortie de réducteur.
3) Calculer la vitesse de rotation Nsortie de l’arbre de sortie du réducteur.
4) Déduire des questions 2 et 3 le couple utile Csortie disponible en sortie de réducteur.

Exercice 4:

Un vérin ayant un piston de diamètre D = 8 mm et alimenté par une pression de 6 bars.


1) Calculer l’effort fournit F
2) Le vérin utilisé (on utilise la rentrée de la tige fig.2) dans le système Portail doit exercer un effort entrant de
15 N pour ouvrir la porte. Calculer le diamètre maximal dmax de la tige sachant que le diamètre du piston est D
= 8 mm et la pression est de 6 bars ?

fig.2

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Exercice 5 :

(A-0)

Compléter le câblage (en respectant les commandes désignées) et le tableau :

O : ouverture ; F : fermeture

YV1/ YV2 Orifice 2 /Orifice 4 Porte


BP1 BP2 (Ouverte ou
(Excitée ou Non Excitée) (Alim ou Échap)
Fermée)
/ /
0 1
/ /
0 0
/ /
1 0
/ /
0 0

Exercice 6 :

Soit le vérin de la fig.2 (Exercice 4) :


1- Quel est le type du vérin utilisé ? Pourquoi ?
2- Calculer l’effort de la sortie sachant que D= 4 cm ; P= 1 bar
3- On veut utiliser la rentrée de la tige pour ouvrir une porte coulissante nécessitant un effort de 160N
sachant que le diamètre de la tige est 1 cm, le choix du vérin est bon ?
4- Le vérin adopté a la forme du piston et de la tige carrées la cote du piston est 5 cm, calculer la cote
maxi de la tige permettant l’ouverture de la porte
5- La tige du vérin sort d’une extrémité à une autre dans 3s avec une vitesse de 0.1 m/s, quelle est la
course de ce vérin.

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Système n°1 : Moto compresseur d’air à piston

Vitesse du moteur :

Relever la valeur de la vitesse de rotation reçue par le compresseur. Nr=


Si on considère que le système poulies courroie est notre réducteur (voir p.10), et son rapport de réduction
r=0.56.Donner l’expression puis calculer la valeur de la vitesse de rotation du moteur Nm :

Couple utile:

Relever la valeur de la puissance utile fournie par le moteur( on considère que c’est sa puissance utile
nominale). Pu=
Donner l’expression puis calculer la valeur du couple moteur Cm :

Rendement & pertes:

Donner l’expression puis calculer la valeur du rendement ηm:

En déduire la valeur des pertes (puissance perdue) Pr:

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Système n°2 : Cisaille guillotine hydraulique

Puissance absorbée :

Sachant que le vérin reçoit un débit qui vaut Q= 2.714 l/s, déterminer sa puissance absorbée :

Force de traction :
Donner l’expression puis calculer la valeur de la force de traction (rentrée) si d= 4.5 cm :

Vitesse Vdr:

Donner l’expression puis calculer la valeur de la vitesse Vdr (descente rapide):

Vitesse Vdl: (vitesse descente lente)

Si Vdl= 100mm/s, calculer le débit Qr (réglé par E) correspondant :

Course :

Si la descente rapide dure 0.5 s et la descente lente 1.5 s, quelle est alors la course de ce vérin ?

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FONCTION TRANSMETTRE

LA TRANSMISSION DE MOUVEMENT

I. Situation problème :

Préciser la nature de l’énergie à chaque niveau :


Énergie

Énergie

Compresseur

Énergie

L’énergie demandée par le piston : ……………………………………..……………………………………


pour assurer sa fonction.

L’élément chargé de délivrer cette énergie : ……………………………………………..…………………


à partir de l’énergie …………………………………..……………………………………………………..
acheminée par ……………………………………………………..…

La fonction assurée par ces 2 éléments :………………………………………..

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II. Présentation:

Elle est réalisée par des mécanismes qu'on les appelle systèmes de transmission.
1) Modèle fonctionnel :
Énergie Mécanique
Transmettre (et adapter) l’énergie Énergie mécanique transmise

Systèmes de transmission
2) Système de transmission:
Un système de transmission d'énergie transmet (et modifie) les caractéristiques d'une énergie mécanique. Il
reçoit l'énergie mécanique fournie par l'actionneur puis il la transmet (et il l’adapte) à l'effecteur.

N.B: si l'énergie fournie par l'actionneur est adaptée au besoin de l’effecteur alors la fonction de ce mécanisme
se limite à la transmission uniquement.

III. Solutions constructives :

1) Adapter une rotation en une autre :


a) Système poulie-courroie :

**Ils «transportent» l’énergie mécanique entre deux arbres éloignés.


**Les courroies plates ou trapézoïdales présentent un risque de glissement sur les poulies.
**Les courroies crantées portent des dents. Ces dents Empêchent le glissement de la courroie sur les poulies.

Rapport des vitesses: r =

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Application :

b) Les engrenages:
-- Engrenage parallèle (engrenage à roues dentées cylindriques) ;

**Le mouvement est transmis par des obstacles (les dents), ce qui garantit l’absence de glissement pendant le
fonctionnement.
**Pour fonctionner, les dents ont besoin d’être de même «pointure» : le module.
**Ils sont très souvent utilisés pour adapter l’énergie produite par les moteurs électriques.
**Deux roues dentées dont les dents sont en contact forment un engrenage.

Rapport des vitesses : r =

n: fréquence de rotation. Z: nombre de dents. D: diamètre de la roue.

Application :

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--Engrenage conique :

--Engrenage à roue et vis sans fin :

**Le système roue-vis sans fin permet de transmettre et adapter un mouvement de rotation entre deux arbres
orthogonaux. A chaque tour de la vis, chaque filet de la vis pousse la roue d’une dent. Un filet de la vis
équivaut à une dent de roue dentée. Il est souvent irréversible : la roue ne peut pas faire tourner la vis.

Rapport des vitesses: r =

c) Chaine-pignon:

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2) Transformer une rotation à une translation :
a) Système pignon-crémaillère :

**Le pignon et la crémaillère portent des dents qui s’engrènent entres elles donc la rotation du pignon entraîne
le déplacement de la crémaillère (et inversement). Le pignon roule sans glisser sur la crémaillère. Si l’axe du
pignon est fixe, par rapport au bâti, la crémaillère avance de : T = π.D.n.
Avec:- D est le diamètre du pignon ; - n est le nombre de tours du pignon.

b) Système vis- écrou :

fonction :

Système le plus utilisé pour transformer un mouvement de rotation en un mouvement de translation


rectiligne. En général le système est irréversible.

principe :

Le mécanisme se compose d’une vis en liaison hélicoïdale avec un écrou, munis de deux filetages
complémentaires (sous forme d’hélice).

montages :
pas
Il existe 4 montages possibles résumés dans le tableau ci-dessous:

1 2 3 4
Ecrou R T RT R: rotation T: translation
Vis T R RT

Formule: relation entre la rotation et la translation:


T : translation en (mm), p : pas : en (mm),
n : nombre de tour.
T=

c) Système bielle-manivelle :

Fonction :
Le système bielle-manivelle est un système plan de solides articulés. Il permet de transformer, par
l'intermédiaire d'une bielle, le mouvement de rotation continue d'une manivelle (également appelée
vilebrequin) en mouvement de translation alternative du coulisseau (à vitesse non constante).Le système
est réversible et nécessite une lubrification constante.

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Schéma cinématique :

La course :

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Partie Activités :
Exercice 1:
Soit le schéma d’une transmission de mouvement par poulies étagées-courroies, d’une broche de perceuse à
colonne :

Le moteur commande la rotation de la broche de perceuse à l’aide du système poulies étagées avec courroie.
Les 2 poulies étagées sont identiques et leur sens de montage sur l’axe du moteur et l’axe de la broche est
inversé. Le réglage de la vitesse de rotation de la broche se fait en plaçant la courroie sur le gradin souhaité.
On obtient ainsi quatre rapports de transmission : r1, r2, r3 et r4. Pour faire des trous de diamètre 10 mm
dans une bride, on règle la position de la courroie sur le deuxième gradin. La broche de la perceuse a alors
une vitesse de rotation N2 = 600 tr/min. On demande :

1. Calculer le rapport de transmission du deuxième gradin, r2 = (N2/NM)

2. Calculer la vitesse de rotation du moteur, NM en tr/min

3. Calculer la vitesse de coupe du foret, VF en m/min (vitesse linéaire en m/min d’un point situé sur la
périphérie du foret)

4. On place la courroie sur le gradin 1. Calculer alors le rapport de transmission r1 = (N1/NM) (1pt)

5. Calculer la vitesse de rotation de la broche, N1 en tr/min (1pt)

6. Calculer la vitesse de coupe maximale du foret de diamètre 10 mm VF, pour cela :

a) Sur quel gradin faut-il placer la courroie pour obtenir la vitesse de rotation maximale de la broche,
Nmaxi ? (1pt)

b) Justifiez votre réponse en calculant le rapport de transmission maxi rMaxi = (NMAxi/NM), puis la
vitesse de rotation maxi du foret NMaxi en tr/min (1pt)

c) Calculer la vitesse de coupe maximale du foret de diamètre 10 mm, VF en m/min.

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Exercice 2 :
Un moteur électrique (Puissance P = 1500 W, Vitesse de rotation NM= 3500 tr/min) entraîne une vis sans fin (1).
Le mouvement de rotation de la vis sans fin (1) est transmis à l’arbre de sortie de la poulie (8) par la chaîne
cinématique composée de 3 sous-ensembles A,B et C.
A : Un engrenage roue et vis sans fin (1) et (2)
B : Un train d’engrenages parallèles (3), (4), (5), (6)
C : Un ensemble poulies-courroie (7) et (8)

On donne :
Le schéma cinématique et les caractéristiques des différents éléments de la chaîne cinématique de transmission de
mouvement :

1. Exprimer littéralement puis calculer le rapport de transmission du sous-ensemble A, r 2/1


2. Déterminer le rapport de transmission du sous-ensemble B, r 6/3, pour cela :
a) Donner le repère des roues menantes.
b) Donner le repère des roues menées.
c) Exprimer littéralement le rapport de transmission r 6/3.
d) Calculer le rapport de transmission r 6/3.
3. Exprimer littéralement puis calculer le rapport de transmission du sous-ensemble C, r 8/7.
4. En fonction du nombre de contacts extérieurs du train d’engrenages B, donner le sens de rotation de (8) par
rapport à (3) (inverse ou identique).
5. Exprimer puis calculer le rapport de transmission global r 8/1en fonction de r 2/1, r6/3 et r 8/7.
6. Exprimer littéralement la vitesse de rotation de l’arbre de sortie N8 en fonction de N1 (=NM) et r8/1 puis
calculer N8 en tr/min, en prenant r 8/1 = 1/200.
7. Exprimer littéralement la vitesse de rotation angulaire ω8 en fonction de N8 puis calculer ω8 en rad/s.
8. Exprimer littéralement la vitesse linéaire de la courroie V en fonction de ω8 puis calculer V en m/s.
9. Exprimer littéralement le couple disponible sur l’arbre (8) C8 en fonction de la puissance P et de ω8
puis calculer C8 en N.m.
 HYPOTHESE : Le rendement de la chaîne cinématique et égal à 1, la Puissance disponible sur l’arbre
(8) est donc égale à la puissance du moteur P = 1500 W.

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Exercice 3 :
Le dispositif suivant assure le déplacement d’une table de machine-outil. Ce dispositif est composé d’un
engrenage (A, B) d’un système vis-écrou d’une table d’un volant de manœuvre et d’un bâti.

Entraxe (distance entre les axes)

Les roues A et B sont à denture droite avec m=2,5mm, l’entraxe entre A et B a=125mm, le diamètre
extérieur de la roue B et 155mm. La vis a un pas p=3mm.
- Calculer le nombre de dents des roues A et B.
- Quel est le déplacement T1 de la table pour 5 tours du volant ?
- Quel est le déplacement T2 de la table si on tourne le volant de 3π/4 ?
-Si on tourne le voulant à une vitesse Nv=120 tr/min que sera la vitesse de déplacement de la table Vt en
mm/s?

Exercice 4 :
Soit un système pignon crémaillère :
On donne diamètre du pignon d=75mm ; le module m=2,5mm
-Déterminer le nombre de dents du pignon Z= ?
-Pour 4 tours et demi du pignon, calculer la translation T de la
crémaillère en (mm).
-Déterminer la translation T1 si le pignon tourne d’un angle α de
270°?
- Si on tourne le pignon d'un angle beta=5π/6 de combien se
déplace la crémaillère T2?
-Soit n= 275.4 tr/min la vitesse du pignon, quelle est alors la
vitesse linéaire de la crémaillère Vc en m/s?

Système n°1 : Moto compresseur d’air à piston

Système poulies courroie :

Poulies :

Si on prend compte du rapport de réduction mentionné dans la fonction Convertir et sachant que le diamètre
de la poulie installée sur le compresseur est D’=100mm .Donner l’expression puis calculer le diamètre D de
la poulie installée sur le moteur :

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Couple fourni :

Si on considère que le rendement de ce système est η1=97% Donner l’expression puis calculer la valeur du
couple à l’entrée du compresseur :

Vitesse linéaire de la courroie :


Donner l’expression puis calculer la valeur de la vitesse linéaire de la courroie Vc :

Système bielle-manivelle :
Rayon de la manivelle:

D’après les données de calcul de La cylindrée (activités F.Alimenter), Donner l’expression puis calculer la
valeur du rayon R de la manivelle :

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Module II :

Chaîne
d 'énergie

La fonction générique :
Transmettre

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FONCTION TRANSMETTRE

LIAISONS MÉCANIQUES + SCHÉMA CINÉMATIQUE

Ordres

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre Agir

I. Définition :

Les fonctions TRANSMETTRE et AGIR sont généralement réalisées par des mécanismes. Ils sont
constitués de pièces reliées entre elles par des liaisons mécaniques. Ces mécanismes permettent de
transmettre l'énergie reçue et agissent directement sur la matière d’œuvre.

II. Notion de liaison entre les pièces d'un mécanisme:

1) Degré de liberté :

Pour remplir correctement les différentes fonctions techniques d'un mécanisme, ses constituants doivent
être assemblés en respectant certaines conditions qui déterminent leurs possibilités de mouvement relatif, c'est
à dire leurs degrés de liberté.
Une pièce libre dans tout ses déplacements est une pièce qui n'a aucune liaison avec une autre pièce.
Dans ce cas elle peut se déplacer suivant trois axes et chacun de ses déplacements se fait dans les deux sens.
Cette pièce possède six degrés de liberté.

 3 rotations autour des axes X, Y et Z (notées Rx, Ry, Rz),

 3 translations le long des axes X, Y et Z (notées Tx, Ty, Tz).

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2) Liaisons mécaniques:

Il existe une liaison entre deux solides, lorsqu'un ou plusieurs degrés de libertés sont supprimés entre ces
deux solides On dit que deux pièces sont en liaison si elles sont en contact par l’intermédiaire de surface(s)
ou de point(s).

¤ Nature des contacts:

** Contact ponctuel : La zone de contact est réduite à un point.

** Contact linéaire ou linéique : La zone de contact est réduite à une ligne (pas forcément droite).

** Contact surfacique : La zone de contact est une surface (plan, cylindre, sphère…).

¤ Liaisons élémentaires:
A partir des trois volumes élémentaires (plan, cylindre, sphère) nous pouvons définir toutes les
combinaisons de contact possibles et leurs mouvements relatifs.

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¤ Classification des liaisons mécaniques :

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3) Le schéma cinématique:
Définition :

Il s’agit de remplacer les représentations, planes ou volumiques d’un mécanisme composé de nombreuses
pièces de formes complexes pouvant être difficiles à comprendre, par un dessin plus simple à lire (schéma)
dont le but d’exprimer le fonctionnement, donc Le schéma cinématique est une image simplifiée d'un
mécanisme qui rend compte de la cinématique ou des mouvements possibles des solides ou groupes de
solides.

Méthode d’établissement d’un schéma cinématique:

Exemple : Serre joint

Le serre joint permet de maintenir un assemblage par pincement. Il est composé de plusieurs pièces
repérées sur le dessin ci-dessous :

1- Choisir un repère (O,x,y,z) ;


2- Identifier les groupes de pièces liées cinématiquement entre elles, c’est-à-dire les pièces en contact entre
lesquelles il n’y a pas de mouvement possible (pièces en liaison fixe) ;
3- Déterminer la nature du ou des contacts entre les groupes cinématiques ;
4- Identifier les liaisons mécaniques entre les groupes cinématiques en étudiant les mobilités restantes ;
5- Représenter le symbole plan de cette liaison en respectant les couleurs des groupes cinématiques et leur
orientation dans le mécanisme ;
6- Représenter le schéma cinématique en agençant les symboles des différentes liaisons.

** Groupes cinématiques :

E1 : couleur :
E2 : couleur :
E3 : couleur :
E4 : couleur :

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Graphe des liaisons: Schéma cinématique:

E1 E2

E3 E4

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Partie Activités :

Système n°1 : Moto compresseur d’air à piston


--La représentation ci-dessous est :

--Donner les noms des constituants sur le schéma :

Exercice : Établir le schéma cinématique de ces mécanismes:

Mécanisme1 : serre joint

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Mécanisme2 : serre joint

Mécanisme3 : Étau

(même repère que Mécanisme1)

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FONCTION TRANSMETTRE

DESSIN TECHNIQUE

1) Présentation :
Au cours de son évolution, l’homme a rapidement éprouvé le besoin de représenter son univers (scènes de
chasse par exemple) à l’intention de ses semblables. L’apparition des techniques va peu à peu conduire
l’Homme vers une autre utilisation du dessin. Le dessin devient alors un moyen de traduction de la pensée
technique (Archimède, Leonard de Vinci)
Avec l’avènement de la révolution industrielle, on voit se développer des outils d’expression graphique et
de communication. Ces outils facilitent les échanges de la pensée technique entre les individus. Le dessin
technique est donc le moyen d’expression indispensable et universel de tous les techniciens.
C’est lui qui permet de transmettre, à tous les services de production, la pensée technique et les impératifs
de fabrication qui lui sont liés. C’est pourquoi ce langage conventionnel est soumis à des règles ne permettant
aucune erreur d’interprétation et définie par la normalisation.

2) Différents dessins rencontrés :


Exemple : Le porte clés lumineux
Ci-dessous les principaux dessins que nous rencontrerons

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3) Formats:
On appelle format les dimensions de la feuille sur laquelle est exécuté le dessin technique. Un format se
désigne par la lettre A affectée d’un chiffre exemple : A4. A3 … En dessin technique on utilise les cinq
principaux formats suivants :

* A0 = 841 x 1189

* A1 = 594 x 841

* A2 = 420 x 594

* A3 = 297 x 420

* A4 = 210 x 297

4) Cadre:
Il se situe à 10 mm du bord de la feuille pour les formats courants (A4, A3, A2).

5) Cartouche et Nomenclature:

Le cartouche est la carte d’identité du dessin technique. Il est situé au bas du format. Il contient des
indications comme :
Le titre du dessin, l’échelle du dessin, l’identité du dessinateur (nom, prénom, classe), la date, le format,
le nom de l’établissement, le symbole de disposition des vues ...
Ex :

La nomenclature est la liste complète des pièces qui constituent un ensemble dessiné. Elle est liée au dessin par
le repère des pièces.
La nomenclature est composée de 5 colonnes :

 Le repère de chaque pièce (REP)


 La matière de chaque pièce (MATIERE)
 Le nombre de chaque pièce (NBR)
 Une observation si nécessaire (OBS)
 Le nom des pièces (DESIGNATION)

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Ex :

6) Écriture normalisée :
Les textes écrits à la main sur un dessin doivent être lisible même après une reproduction en format
réduit. Pour cela on utilise l'écriture normalisée
Ex :

h : hauteur du caractère ; a : espace entre caractères ; d : épaisseur du trait ; b : interligne

7) Échelle :
Certains objets sont trop petits ou trop grands pour être dessinés à leur taille réelle. L’échelle d’un dessin est
le rapport entre les dimensions dessinées et les dimensions réelles de l’objet.

Ecriture d’une échelle dans un cartouche : Echelle……… (Exemple : Echelle 1:10)


Types d’échelle :

Echelle en vraie grandeur : Echelle 1:1


Echelle D’agrandissement : Echelle x:1 Exp. (2 :1, 4 :1, 8 :1 …)
Echelle de réduction : Echelle 1:x Exp. (1 :2, 1 :4, 1 :8 …)
Exercices :

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8) Les traits :
Pour effectuer un dessin technique on utilise un ensemble de traits dont chacun possède une signification
bien précise .Un type de traits se caractérise :

*par sa nature (continu, interrompu, mixte …)


*par sa largeur (fort : 0.5 mm, fin : 0.25mm)

9)Projection orthogonale :

a - Principe:

L’observateur se place perpendiculairement à l’une des faces de l’objet à dessiner .La face observée est
ensuite projetée et dessinée dans un plan de projection parallèle à cette face et situé en arrière de l’objet .La
vue, plane, dessinée obtenue est une projection orthogonale de l’objet.

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b - Différentes vues :

Les différentes projections obtenues à partir de l’objet dans l’espace sont rassemblées sur un même plan
(feuilles de papier) en les plaçant les unes à coté des autres, elles prennent le nom de vues. Elles définissent
complètement l’objet technique.

(Norme européenne)

c - Correspondance des vues :

Les lignes de rappelle montrent la correspondance entre les vues:

- La vue de face, de gauche, de droite et d’arrière sont alignées horizontalement ;

- la vue de face, de dessous et de dessus sont alignées verticalement

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10) COUPES :

Le but est d’améliorer la lisibilité d’un dessin en remplaçant les contours internes cachés par des contours
vus plus lisibles.
Remarque: On ne coupe jamais les pièces pleines.

Définition :
Une coupe représente les contours de la pièce situés dans le plan sécant et la partie de la pièce située
en arrière de ce plan.

Méthode :

Pièce considérée : Patin (4) du serre joint (voir parag. s.cinématique)

LES HACHURES :

Elles sont utilisées pour mettre en évidence la section d'une pièce. Elles symbolisent les traits de la scie.
Elles sont tracées en traits continus fins inclinés et régulièrement espacés. Pour une même pièce, elles sont
identiques.

**REGLE 1:
Les hachures ne coupent jamais un trait fort.

**REGLE 2:
Les hachures ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu fin.

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TYPES DE HACHURES :

11) SECTIONS ;
Une section représente les contours de la pièce situés dans le plan de coupe sans représenter ce qui est
en arrière de ce plan. On évite ainsi les vues surchargées en isolant les formes que l’on désire préciser.

Méthode :

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Types de sections :

Section rabattue :

Elle est dessinée en trait continu fin


en superposition sur une vue principale

Section sortie:

Elle est dessinée en trait continu fort


en dehors de la vue principale.

C-C

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Partie Activités :
Exercice 1 : compléter les
vues:

Exercice 2 : Compléter les vues incomplètes :

Repasser sur toutes les vues les contours repérés sur la perspective en bleu et en vert.

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Bleu
Vert

Exercice 3 : compléter les vues:

Exercice 4 : compléter les vues:

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Exercice 5 :
Soit la pièce ci-dessous représentée suivant une vue de face et une vue de gauche complètes,
On vous demande de dessiner:
Une vue de dessus coupe B-B et une vue de droite coupe A-A.
Pour cela on demande:
1. Mettre les noms des coupes A-A et B-B au-dessus des vues coupées.

2. Mettre les plans de coupe, les flèches et les lettres autour des vues.

3. Dessiner la vue de dessus en coupe B-B.

4. Dessiner la vue de droite en coupe A-A.

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Soit la pièce ci-dessous représentée suivant une vue de face et une vue de gauche complètes,
On vous demande de dessiner :
Une vue de dessus coupe A-A et une vue de droite coupe B-B.
Pour cela on demande :

1. Mettre les noms des coupes A-A et B-B au-dessus des vues coupées.

2. Mettre les plans de coupe, les flèches et les lettres autour des vues.

3. Compléter la vue de dessus en coupe A-A.

4. Compléter la vue de droite en coupe B-B.

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Système n°1 : Moto compresseur d’air à piston
Représentation en vue éclatée du compresseur :

Donner les repères des éléments suivants :

Piston : Bielle : Manivelle :

Préciser la nature (nom) de :

23 : 21 : 12 : 26 :

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Module III :

Chaîne
d'information

La fonction générique :
Acquérir

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Fonction Acquérir

Introduction Générale ** Chaîne d’information** :

En présence d’énergie, pour agir correctement sur la matière d'œuvre d’entrée, un système automatisé a
besoin de recueillir les informations sur la partie opérative pour gérer les actions. La chaîne
d’information peut être modélisée par les fonctions génériques suivantes :

 Acquérir les informations :


Issues de capteurs qui donnent des comptes-rendus sur l'état du système ;
Fournies par l'utilisateur ou d'autres systèmes.

 Traiter ces informations suivant des règles et de lois physiques.

 Communiquer les résultats de traitement :


D'ordres aux actionneurs pour agir sur la matière d'œuvre d’entrée ;
De messages à l'utilisateur ou d'autres systèmes.

I) Situation problème :

Système n°1 : Store automatisé :


- Déterminer les grandeurs (évènements) physiques
influençant le fonctionnement :
………………………
…………………………………………………………

- à partir de la représentation quelles sont le solutions


constructives qui doivent informer le système sur l’état Carte électronique
de ces grandeurs :
………………………………………..
…………………………………………………………...

- Sous quelle forme ces éléments transmettent ils ces


informations : ………………………………………
………………………………………………………

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Système n°2 : Moto compresseur d’air à piston :
D’après la description du fonctionnement du moto compresseur et en consultant son diagramme SADT
niveau A0 (page 31 module 1) et le schéma (page 52 F.Distribuer) :

- Quel est l’évènement qui provoque le fonctionnement du moteur : ………………………………………

- Quel est l’évènement qui provoque l’arrêt du moteur : ……………………………………………………

- Quel est l’élément chargé de les détecter : …………………………………………………………………

- Quelle grandeur physique influence son fonctionnement : …………………………………………………

- Quelle est sa réaction : ………………………………………………………………………………………

II) Présentation :

C’est la fonction de Prélever une grandeur physique mesurable, comme la position, la vitesse, la
température, la pression, la lumière, etc. et la transformer en un signal ou une information (le plus souvent
électrique ‘‘faible’’), afin d’être traité selon le besoin. L’élément qui peut assurer cette fonction s’appelle : un
capteur ou un détecteur.

III) Les Capteurs :

1. Définition :
Un capteur est un composant technique qui détecte un événement physique se rapportant au
fonctionnement du système (présence d'une pièce, température, etc.) et traduit cet événement en un signal
exploitable par ce système. Ce signal est généralement électrique sous forme d'un signal basse tension.

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La figure suivante illustre le rôle d’un capteur :

L'information détectée par un capteur peut être d'une grande variété, ce qui implique une grande variété de
besoins en capteurs. On cite parmi les plus connus et fréquents, les capteurs de position, de présence, de
vitesse, de température et de niveau.

2. Actigramme :

3. Nature d’une information délivrée par un capteur :

Un capteur peut délivrer différents types d’informations:

**Logique : L’information ne peut prendre que les valeurs 1 ou 0 ; on parle alors d’un capteur Tout ou
Rien (TOR).

**Analogique : L’information peut prendre toutes les valeurs possibles entre 2 certaines valeurs limites ;
on parle alors d’un capteur analogique.

**Numérique : L’information peut prendre une valeur numérique codée en une suite de 0 et de 1
(exemple : 0011001010).

Exemple : Information correspondant au déplacement d’une pièce sur une distance de 0 à 7 cm

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IV) Principaux types de capteurs électriques *Tout Ou Rien* (T.O.R) :

1. Capteurs à contact (Capteur électromécanique) :

Les capteurs mécaniques de position, appelés aussi interrupteurs de position, sont surtout employés dans
les systèmes automatisés pour assurer la fonction détecter les positions. On parle aussi de détecteurs de
présence. La détection se fait par contact avec un élément mobile.

Symbole :

2. Capteurs sans contact :

La détection se fait à distance (pas d’efforts sur le capteur, pas d’usure par frottement).

2.1. Interrupteurs à Lame Souple (I.L.S.) :

Un interrupteur à lame souple est constitué d'un boîtier à l'intérieur duquel est placé un contact électrique
métallique souple sensible aux champs magnétiques. Lorsque le champ est dirigé vers la face sensible du
capteur le contact se ferme et permet la transmission d'une information de nature électrique (signal
électrique). Ce type de capteur est couramment utilisé pour contrôler la position d'un vérin :

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Symbole :

2.2. Détecteurs de proximité :


Ce type de capteur est réservé à la détection sans contact d'objets métalliques. L'objet est donc à proximité
du capteur mais pas en contact contrairement à un détecteur de position.

** Détecteurs inductifs pour objets métalliques :

Les détecteurs de proximité inductifs permettent de détecter sans contact des objets métalliques à une
distance variable de 0 à 60 mm. Ils permettent de détecter des objets :
- présence/absence (d'objets),
- fragiles (pas de contacts),
- peints,
- comptage d'objets métalliques.

Symbole :

** Détecteurs capacitifs pour objets de toutes natures :

Les détecteurs de proximité capacitifs permettent de détecter sans contact des objets de toutes natures,
conducteurs ou non conducteurs, tels que : Métaux, minerais, bois, plastique, verre, carton, cuir, céramique,
distance de détection <15mm. Ils permettent de détecter des objets :

- présence/absence (d'objets),
- fragiles (pas de contacts),
- liquides etc.…

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Symbole :

3. Détecteurs photoélectriques :

3.1) Détecteur de type barrage :

Il est composé d'un émetteur de lumière associé à un récepteur photosensible, les deux composants sont
indépendants et placés l'un en face de l'autre. La présence d'un objet dans le champ du capteur interrompt le
faisceau lumineux et le récepteur délivre alors un signal (de détection).

Symbole :

3.2) Détecteur de type proximité :

Il est composé d'un émetteur de lumière associé à un récepteur photosensible, les deux composants sont
placés dans le même boîtier et c'est l'objet à détecter qui renvoie le faisceau lumineux vers le récepteur. La
présence d'un objet suffisamment réfléchissant dans le champ du capteur réfléchit le faisceau lumineux et le
récepteur délivre alors un signal.

Symbole :

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3.3) Détecteur de type réflex :

Il est composé d'un émetteur de lumière associé à un récepteur photosensible, les deux composants sont placés dans
le même boîtier et c'est un réflecteur qui renvoie le faisceau lumineux vers le récepteur. La présence d'un objet dans le
champ du capteur interrompt le faisceau lumineux et le récepteur délivre alors un signal.

Symbole :

4. Autres types de capteurs :

** Capteurs de luminosité (Eclairage publique) :

On trouve les photorésistances, les photodiodes, les phototransistors.

a) les photorésistances :

La résistance varie en fonction de la lumière, utilisée par exemple dans l’éclairage public (automatique) des
rues.

b) les photodiodes & les phototransistors :

Se sont des semi-conducteurs qui ‘‘transforment’’ le signal optique (lumière) en signal électrique.

** Capteurs de température :

a) Les thermistances :
Se sont des résistances dont la valeur varie en fonction de la température ; se sont des capteurs analogiques.

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b) Les thermocouples :

Deux fils de métaux différents (ex : cuivre/fer ; chrome/nickel) sont soudés à leurs extrémités, la différence
de température entre les deux milieux différents (intérieur de four et extérieur de four par exemple) engendre
un courant très faible et proportionnel à la température, circule dans les deux fils d’où une différence de
potentiel d.d.p mesurée par un voltmètre .se sont des capteurs analogiques.

** Capteur de vitesse d’un fluide (Anémomètre) :

Le contrôle continuel de la vitesse du vent par exemple dans le store automatisé se fait par un anémomètre.

5. Paramètres généraux des capteurs :

- La rapidité : Le temps de réaction d'un capteur entre la variation de la grandeur physique


qu'il mesure et l'instant où l'information prise en compte par la partie
commande.

- La Résolution : Elle correspond à la plus petite variation de la grandeur observée que le capteur est
susceptible de déceler.

- La fidélité : Un capteur est dit fidèle si le signal qu’il délivre en sortie ne varie pas dans le temps pour
une série de mesures concernant la même valeur de la grandeur physique d’entrée. Il
caractérise l’Influence du vieillissement.

- Etendue de la mesure : C'est la différence entre le plus petit signal détecté et le plus grand
sans risque de destruction pour le capteur.

- La sensibilité : Elle détermine l’évolution de la grandeur de sortie en fonction de la grandeur d’entrée


en un point donné. C’est la pente de la tangente à la courbe issue de la caractéristique
du capteur. Dans le cas d’un capteur linéaire, la sensibilité du capteur est constante.

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Partie Activités :

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La fonction
générique :
Traiter

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FONCTION TRAITER

I) Situation problème :

Système support : Store automatisé :


Les variables d’entrée :

L’étude précédente du système a montré qu’il possède 2 capteurs.............................................et


……………………. il compte aussi une unité de traitement ……………………………………………… .

Les informations délivrées par les deux capteurs à l'unité de traitement sont :..............................du vent et
…………………… d'ensoleillement se forme de signaux logiques .

Pour la suite on considère que les informations (vent et soleil) vont correspondre au dépassement d’un seuil
préréglé par l’utilisateur, donc ils ne vont prendre que............valeurs : vraie = … si le seuil est dépassé et
fausse = … si le seuil n'est pas dépassé. Vent et soleil seront alors les valeurs les variables d'entrée.

Les variables de sortie :

Élaboration des ordres à partir des infos acquises par les capteurs :
La partie opérative du système reçoit deux ordres, ………………….. et...............................du store :

Descente du store si (cocher la bonne réponse) : Montée du store (cocher la bonne réponse) :

D: …………………………………………….. M: ………………………………………………

M et D (les ordres) seront les variables de sortie, leur nature est binaire (logique ou booléennes).
On remarque bien que la carte électronique reçois, traite et délivre des informations binaire ou logique
(puisque ils ne prennent que deux valeurs possibles).
Pour traduire ces ordres ou les phrases de commande précisées précédemment, on adopte une nouvelle
écriture exploitable par l'unité de traitement, on obtient :

Choisir la traduction convenable pour le deuxième ordre parmi les choix

On vient de déterminer ainsi les deux équations qui régissent le comportement du système et serviront à
réaliser le câblage de la partie commande (schéma logique ou logigramme (voir activités)).

MONTER= DESCENDRE=

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II) Présentation :

Dans la chaîne d'information, les informations issues de la fonction « acquérir » doivent être traitées puis
communiquées à l'environnement. Traiter les informations c’est les faire subir un traitement suivant une
logique préétablie dans le but d’atteindre un résultat donné. A cette fin, des solutions technologiques
spécifiques sont utilisées. Le traitement des informations se fait dans la partie commande du système. La
connaissance de la nature des informations circulant entre les divers éléments est indispensable.

III) Conditionnement du signal :

1- Filtrage :

2- Amplification :

3- Conversion analogique/numérique (CAN) - numérique/analogique (CNA):

Le CAN permet de transformer le signal analogique issu du capteur en un signal numérique exploitable
par l’unité de traitement, le CNA fait l’opération inverse.

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IV) Quelques types de traitements utilisés :

1. Logique câblée :

Ce type de traitement est figé et en conséquence réservé aux systèmes simples, sans possibilité d'évolution. Il
est réalisé par des composants électroniques non programmables (portes logiques) ou électromécaniques
(relais).
2. Logique programmée :

Ce type de traitement est réservé aux systèmes de traitements complexes avec possibilité d'évolution. Il est
réalisé par des composants électroniques programmables (microprocesseur, μControleur, automate
programmable industriel …).

a) Structure des unités de traitement programmables :

b) Exemples de différents matériels :

Automate Programmable Industriel (API) :


Dispositif électronique programmable destiné à la commande de processus industriels. Il envoie des ordres
vers les préactionneurs (partie opérative) à partir de données d’entrées (capteurs) (partie commande), de
consignes et d’un programme informatique.

Microprocesseur :
Circuit intégré permettant le traitement automatique d'informations numériques selon un programme stocké
en mémoire. Utilisé pour des applications où une forte puissance de calcul est nécessaire.

Microcontrôleur :
Circuit intégré contenant toutes les fonctions nécessaires au traitement automatique d'informations
numériques (il est équipé en outre de ports d'entrée-sortie et de périphériques spécifiques) et optimisé pour des
applications où une faible puissance de calcul est possible.

3. Logique combinatoire :
Consulter le chapitre « Logique combinatoire». Ci-aprés.

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Logique Combinatoire :

I) Définition (algèbre de BOOLE) :

L’algèbre de BOOLE est une logique symbolique à deux états, une variable Booléenne ne peut prendre
que deux valeurs 1 ou 0 (vraie ou fausse) Si a n’est pas égale à 1 alors a= 0. Exemple :

Si on considère un bouton poussoir, 2 cas et 2 seulement peuvent se présenter :


· Il n’y a pas d’action physique sur le bouton poussoir, alors on dit qu’il est égal à 0.
· Il y a une action physique, alors on dit qu’il est égal à 1.

Les variables Booléennes sont menues d’un certains nombres d’opérateurs, en associant ces opérateurs à ces
variables on obtient des fonctions logiques.
Une fonction logique peut être représentée par :

**Une expression algébrique.


** Une table de vérité qui donne la valeur de la fonction pour toutes les combinaisons possibles des
variables dont elle dépond.(ou graphiquement).

II) Fonctions logiques :

1- Fonctions logiques de base :

** Fonction OUI :

 Equation : a est la variable d’entrée et S la variable de sortie.


S = a.
 Table de vérité : La table de vérité résume l’ensemble des états d’une sortie pour toutes
les combinaisons possibles des variables d’entrées.

Symbole de la porte logique :

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** Fonction NON (NOT):

 Equation : a est la variable d’entrée et S la variable de sortie.


S = a (se lit S égale à a barre).

Symbole :

**Fonction ET (AND):

 Equation : a et b sont les variables d’entrée et S la variable de sortie.


S = a · b= ab (se lit S égale à a et b).

Symbole :

**Fonction OU (OR) :

 Equation : a et b sont les variables d’entrée et S la variable de sortie.


S = a + b (se lit S égale à a ou b).

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Symbole :

**Fonction OU Exclusif ou (XOR) :

 Equation : a et b sont les variables d’entrée et S la variable de sortie.


S = a + b (se lit S égale à a Exclusif b).
S= a. b + a. b

Symbole :

=1

2- Fonctions logiques combinées :

**Fonction NON ET ou (NAND) :

La fonction NAND est l’association d’une fonction ET et d’une fonction NON.


 Equation: a et b sont les variables d’entrée et S la variable de sortie.
S=a·b

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Symbole :

**Fonction NON OU ou (NOR) :

La fonction NOR est l’association d’une fonction OU et d’une fonction NON.


 Equation: a et b sont les variables d’entrée et S la variable de sortie.
S=a+b

Symbole :

**Logigramme :

Le logigramme réalisé à partir d’opérateurs logiques est la représentation graphique d’une équation
logique.

Exemple : Logigramme correspondant à l’équation S = a · b+ a · c

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III) Equations logiques et leurs simplifications ;
1- Définition de l’équation logique :

Une équation logique est une combinaison de plusieurs variables logiques (ou binaire) donnant l’état
d’une variable associée dite de sortie. Cette combinaison est réalisée à l’aide d’opérations logiques.
Exemple: S = (a · b) + c + d

2- Propriétés des opérateurs de base :

3- Théorèmes de "MORGAN" :

Ce théorème d'une grande utilité, permet de calculer le complément d'une expression logique quelconque:

a+b=a·b
a·b=a+b
D'une façon générale, Le complément d'une expression quelconque s'obtient en complémentant les
variables et en permutant les opérateurs "+" et ".".

Exemple : F = ABD+AD => F= ABD+AD = (A+B +D) · (A +D).

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4- Détermination d’une équation logique à partir d’une table de vérité :

A partir des significations on en déduit l’équation de la sortie S en effectuant la somme


de ces significations.

S
L’expression de la sortie S étant assez longue, il faut la simplifier. Pour cela on utilise les propriétés
vues aux paragraphes précédents. Après simplification:
S=

On peut s’apercevoir que cette méthode peut devenir très longue et fastidieuse dès que le nombre
de variables devient important. On sera donc amené à utiliser une méthode plus rapide consistant
à effectuer les simplifications directement. (Tableau de Karnaugh).

5- Simplifications d’équations logiques par tableau de Karnaugh :

Cette méthode permet de repérer visuellement les simplifications possibles sans utiliser l’algèbre de
Boole.
Organisation :

Comme pour la table de vérité, le tableau de Karnaugh contient la valeur de la fonction pour
toutes les combinaisons possibles des variables d’entrée.
La construction du tableau de Karnaugh utilise 2 règles :

 On partage les variables d’entrées en 2 groupes qui constitueront les entrées verticales et
horizontales du tableau.
les différentes combinaisons des variables verticales et horizontales sont disposées suivant un ordre
défini par le code Gray ou binaire réfléchie. (Ce code a pour unique intérêt de ne pas modifier plus d’une
variable entre 2 états successifs.).

Donc le nombre de cases du tableau égal au nombre de combinaisons (2n pour n entrées). Pour
2 variables d’entrée a et b, on aura 22 = 4 cases,

Les 8 premières combinaisons du code Gray sont :

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Simplifications
La simplification est méthodique et se fait en 3 étapes:
 Etape 1 : D’après la table de vérité, on remplit le tableau de Karnaugh.
Exemple : S =

 Etape 2 : On effectue des regroupements de 2n de 1 logique (un seul 1 ou 2 ou 4 etc.) sur des cases
adjacentes. On essaie en un minimum de groupements, les plus grands possibles, de rassembler toutes les 1
du tableau.

 Etape 3 : On déduit l’équation logique simplifiée de la lecture des regroupements en éliminant les
variables qui changent au sein du même groupement et ne gardant que ceux qui conservent la même valeur.

Exemples :

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IV) Chronogramme :

Le chronogramme est un graphe qui permet de définir l’état d’une variable de sortie à partir de l’état des
variables d’entrée définies chronologiquement.

Exemple : on prend S=

abc
S

Partie Activités :

Système support : Store automatisé :


1. Écrire la table de vérité des deux ordres M et D.

vent soleil MONTER DESCENDRE

2. Donner le logigramme correspondant.

3. Compléter le chronogramme montrant l’évolution du fonctionnement suivant les changements climatiques.

Vent

Soleil

Monter

Descendre

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Exercice 1 : Système d'alarme résidentiel

Dans une maison équipée par un dispositif d’alarme, il y a :

•1 interrupteur a pour la commande de marche/arrêt de l’alarme.


•1 capteur b sur la porte
•1 capteur c sur la fenêtre.

Le fonctionnement du système alarme est caractérisé par ce qui suit :


•Si a = 0, l’alarme est désactivée ;
•Si a = 1, l’alarme est activée ; si un intrus passe par la porte (b = 1) ou par la fenêtre (c = 1), une sonnette
S est actionnée (S = 1).

1. Écrire la table de vérité de la sonnette S de l’alarme.


2. Trouver la fonction logique simplifiée par simplification algébrique puis par tableau de Karnaugh.
3. Donner le logigramme correspondant.
4. Réaliser le logigramme uniquement avec des NAND à 2 entrées.
5.Tracer le schéma logique à l’aide des portes NOR.

Exercice 2: Le distributeur de boissons chaudes

Élaboration et étude d’une table de vérité


Le distributeur de boissons chaudes possède trois boutons de
commande :l( lait),c( café) et h( chocolat) et quatre
électrovannes (robinet électrique à 2 états stables ouvert : 1 ou
fermé : 0) de sorties : LAIT, CAFÉ, CHOCOLAT et EAU. La
commande des électrovannes se fait par un niveau logique 1. Le
chocolat, le café et le lait sont en poudre, il faut les mélanger
avec de l’eau chaude. Pour obtenir du chocolat au lait,
l’utilisateur devra appuyer sur les boutons de commande
chocolat et lait. Pour obtenir du café au lait, l’utilisateur devra
appuyer sur les boutons de commande café et lait.
1- Décrire le fonctionnement de ce dispositif en le traduisant en table de vérité.
(NOTA : les boissons servies sont : café, café au lait, chocolat au lait, café au lait et au chocolat).

2- Ecrire et simplifier algébriquement l’équation logique de C.


3- Ecrire et simplifier l’équation logique de E par tableau de
Karnaugh. 4-Tracer le logigramme de L non simplifiée.

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Exercice 3 : Soit l’équation déduite du fonctionnement d’un mécanisme S = a.b.c + a.b.c + b.c
Le cahier des charges de l’évolution des variables est donné par le tableau suivant :

On demande :
1) Tracer le schéma logique de S (non simplifiée).
2) Représenter l’équation S dans le tableau de Karnaugh et la simplifier.
3) Compléter le chronogramme, et donner l’état de S.

Exercice 4: OUVERTURE D’UN COFFRE FORT

Cahier des charges :


3 clés différentes peuvent ouvrir le coffre-fort, mais il doit s'ouvrir seulement si on introduit au moins 2 des 3 c
Questions :
Écrire la table de vérité correspondante.
En déduire le tableau de Karnaugh.
Trouver l’équation logique.
Construire le schéma logique et électrique correspondant.

Exercice 5: LAMPES

Cahier des charges


Trois interrupteurs a, b, c commandent l’allumage de deux lampes R et S
suivant les conditions suivantes :
- dès qu’un ou plusieurs interrupteurs sont activés, la lampe R doit
s’allumer
- la lampe S ne doit s’allumer que si au moins deux des interrupteurs
sont activés.
Questions :
a. Écrire la table de vérité correspondante pour S et pour R
b. En déduire les tableaux de Karnaugh
c. Trouver les équations logiques de S et R.
d. Construire le schéma logique et électrique correspondant.

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Exercice 6 : DISTRIBUTEUR DE BOISSONS FRAICHES :

Cahier des charges


Trois boutons commandent trois électrovannes branchées à trois cuves
contenant des liquides (eau, sirop concentré de l’abricot, sirop concentré
de la menthe). Le distributeur permet d’obtenir trois boissons l’eau, un
mélange du sirop concentré de l’abricot à l’eau et un mélange du sirop
concentré de la menthe à l’eau, par trois boutons : e (eau), a (abricot), m
(menthe) ; si on veut un mélange, on appuie sur deux boutons
simultanément e et a ou e et m ; tous les autres mélanges sont interdits.
L’eau est gratuite ; pour obtenir l’un des deux mélanges il faut introduire
une pièce p qui est restituée (fonction R) à chaque fausse manœuvre
(mélange interdits) ou à la fourniture d’eau seule.
Questions :
a. Écrire la table de vérité correspondante pour S et pour R.
b. En déduire les tableaux de Karnaugh.
c. Trouver les équations logiques de S et R.
d. Construire le schéma logique et électrique correspondant.

Exercice 7 : DES BRIQUES

Cahier des charges


Dans une usine de fabrication de briques, on effectue un
contrôle de qualité selon quatre critères: poids p, longueur l,
largeur l’, hauteur h. Le produit est ensuite classé en trois
catégories:
- Qualité A: le poids p et deux dimensions au moins sont
corrects
- Qualité B: le poids seul est incorrect ou, le poids étant
correct, deux dimensions au moins sont incorrectes.
- Qualité C: le poids p est incorrect ainsi qu'une ou plusieurs
dimensions (ces briques sont refusées).
Questions :
a. Écrire la table de vérité correspondante pour A, B, C en fonction de p, l, l’, h
b. .En déduire les tableaux de Karnaugh
c. Trouver les équations logiques de A, B, C.
d. Construire le schéma logique et électrique correspondant

Exercice 8 : Etude du fonctionnement d’une perceuse

On considère une perceuse actionnée par un moteur M. Le moteur ne peut


tourner que si l’interrupteur c est actionné et si toutes les conditions de
sécurité suivantes sont respectées :
La protection de sécurité p est en place
Le courant de surcharge i n’est pas dépassé
Outre ces conditions normales de fonctionnement, une clé k permet de
faire tourner le moteur sans aucune condition de sécurité.

Q1. En supposant que chaque variable c, p, i, et k vaut 1 lorsque la


condition de fonctionnement est respectée, donner la table de vérité du
moteur M.
Q2. Donner l’équation et le logigramme.

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Exercice 9 : Accès à un parking de stationnement

Un parking souterrain est géré grâce à un


gardien et à partir de capteurs de détection
de véhicules.
Un capteur p dans le sol détectera la
présence d'un véhicule à l'entrée du parking
(p = "1").
Un capteur h en hauteur détectera la
présence d'un véhicule de plus de 1.90 mètre
(h = "1"). Pour une hauteur supérieure à 1.90
mètre l'entrée dans le parking est interdite.
De plus le gardien du parking aura la
possibilité de fermer un contact g (g = "1")
si le parking est plein, pour ne pas autoriser
l'entrée de véhicules supplémentaires.
L'autorisation de pénétrer sera visualisée sur un feu bicolore :
- Si le feu est vert la barrière s'ouvrira et le véhicule pourra pénétrer dans le parking.
- Si le feu est rouge la barrière restera fermée.

Q1. Donnez la table de vérité du système. Pour les combinaisons matériellement impossibles, le feu
rouge restera allumé.
Q2. En déduire les équations Logiques de "Vert" et "Rouge".
Q3. Réalisez le schéma à l’aide de portes logiques.

Exercice 10 :

Cahier des charges


Un réservoir est alimenté par deux vannes V1 et V2.
On distingue trois niveaux : Sécurité (s), Bas (b), et Haut (h)
Lorsque le niveau est au-dessous de (s), on ouvre les vannes V1 & V2
Lorsque le niveau est entre (s) et (b) on ouvre la vanne V1 seulement
Lorsque le niveau est entre (b) et (h) on ouvre la vanne V2 seulement
Lorsque le niveau est détecté par (h) on arrête les deux vannes.

Questions :
Déterminer les équations logiques d’ouverture des deux vannes V1 et V2
en fonction du niveau détecté par les 3 capteurs (s), (b), (h).
Nota : Lorsque le niveau est détecté par un capteur, sont état = 1
(X = Etat impossible).

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La fonction
générique :
Communiquer

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FONCTION COMMUNIQUER

I) Situation problème :

Système n°1 : Store automatisé :

Déterminer les résultats obtenus après le passage par la fonction traiter : …………………………….…………
…………………………………………………………
…………………………………………………………...
…………………………………………………………...
…………………………………………………………...

à partir de la représentation quelles sont les solutions constructives qui doivent communiquer ( véhiculer) ces resulta
………………………………………………………….. Antenne de liaison avec
…………………………………………………………... Carte l’afficheur électronique
…………………………………………………………...
…………………………………………………………...
…………………………………………………………...

Sous quelle forme ces éléments transmettent ils ces + Afficheur à l’intérieur informant l’utilisateur s
informations : ………………………………………
………………………………………………………
…………………………………………………………...
…………………………………………………………...

II) Transport de l’information :

A l'intérieur d'un réseau local, le transfert des informations se fait le plus souvent sous forme numérique en
utilisant soit des câbles soit une liaison sans fil. On peut aussi vouloir transférer des informations d'un réseau
local à un autre situé à plusieurs centaines de kilomètres. Dans ce cas le transfert est réalisé soit sous forme
analogique, soit sous forme numérique. Les différents supports fréquemment utilisés sont : le câble
téléphonique classique, le câble coaxial, la fibre optique, les liaisons radio. A l'heure actuelle, aucun support
ne représente la liaison idéale, chacun ayant ses spécificités propres en termes de débit (nombre de bits
transmis par seconde), de coût, de distance maximum entre deux nœuds.

III) Bande passante :

La bande passante correspond à la quantité maximale de données qu’une voie de communication peut
transmettre par seconde.
La bande passante se mesure en bits par seconde. Plus la capacité de la bande passante est grande, plus la
quantité d'informations transmises par seconde sera grande. Les données sont par conséquent chargées plus
rapidement. La vitesse de chargement d'un fichier du web est déterminée en fonction de la bande passante de
l'utilisateur.

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IV) Immunité au bruit/protection contre les parasites :

Les champs électriques et magnétiques de l’environnement peuvent induire des signaux parasites,
l’immunité au bruit est la capacité d’un système à tolérer les signaux parasites sans pour autant avoir un
comportement incontrôlé ou erratique.
Notons que les sources de bruit sont :
 bruit externe ;
 Diaphonie ;
 ligne d'alimentation.

V) L’atténuation :

L’atténuation est la réduction de l'amplitude et de l'énergie d'un signal pendant son existence. L’atténuation
est quantifiée en décibels par kilomètre.

VI) Interface homme / machine (IHM) :

L’interface Homme/Machine est une fonction de communication indispensable pour bien gérer un système
automatisé. Il consiste à fournir à l'opérateur l'ensemble des informations concernant l'état du système
automatisé qu’on désigne par "messages". Le dialogue Homme/Machine se fait par l’utilisation de
constituants regroupés dans ce qu'on appelle "pupitre" de commande.

1. Les voyants :

Les voyants sont des témoins lumineux qui constituent une interface de dialogue
simple donnant à l'opérateur des informations sur l'état du système automatisé.

COULEUR SIGNIFICATION EXEMPLE


ROUGE Urgence ou condition dangereuse Arrêt d'urgence
Condition anormale pouvant entraîner une
JAUNE Manque en matière d'œuvre
situation dangereuse
VERT Préparation de conditions normales Départ de cycle
BLANC Information générale Présence de la tension réseau

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2. Les afficheurs numériques :

Dans certaines applications industrielles, le contrôle du


système automatisé nécessite de surveiller les paramètres
avec une grande précision qui n'est pas permise par les
voyants.

3. Les terminaux d'exploitation :

Les terminaux d'exploitation sont des constituants de dialogue programmés permettant à l'opérateur :

 D'être informé clairement sur l'état du système automatisé ;


 D'intervenir facilement et rapidement sur les paramètres de fonctionnement du système
automatisé...

Terminal d'exploitation à afficheurTerminal d'exploitation à écran

VII) Rôle des informations :

 Messages: ce sont des informations qui circulent de la partie qui commande vers l’opérateur.
 Consignes: ce sont des informations qui circulent de l’opérateur vers la partie qui commande.
 Ordres: Informations qui vont de la partie qui commande vers la partie qui agit afin d’ordonner le
bon déroulement du cycle.
 Comptes-rendus: Informations renseignant la partie qui commande sur l’état de la partie qui agit
ou sur l’état de son environnement.

VIII) Types de liaisons :

Pour permettre des échanges d’informations de nature électrique entre les différentes parties d’un système,
ou entre systèmes, il existe plusieurs types de liaisons:

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1- Liaison série :

Principe :

Les bits d’un mot de la donnée à transmettre entre «un


ordinateur » et le périphérique sont envoyés les uns après les
autres (en série) sur un seul fil de liaison. Le câble de
transmission est constitué d’un fil de donnée et de quelques fils
pour les signaux de contrôle et de synchronisation. Le temps de
transmission d’un mot de donnée est plus important qu’avec une
liaison parallèle.

2- Liaison parallèle :

Principe :

Les « n » bits de la donnée à transmettre entre un ordinateur et


le périphérique sont envoyés simultanément sur le câble de
transmission. Il nécessite un nombre important de fils. Le temps
de transmission d’un mot de donnée composée de plusieurs bits
est très petit.

Remarques :

- Elle permet la transmission d’informations numériques


- Elle est limitée aux faibles distances et aux
ambiances non perturbées.

IX) Solutions constructives électriques :

1- Le câble coaxial :

Le câble coaxial ou ligne coaxiale est une ligne de transmission composée d'un câble à deux conducteurs.
L'âme centrale, qui peut être mono-brin ou multi-brins (en cuivre ou en acier cuivré ou en cuivre argenté), est
entourée d'un matériau diélectrique (isolant). Le diélectrique est entouré d'une gaine conductrice tressée (ou
feuille d'aluminium enroulée), appelée blindage, puis d'une enveloppe de matière plastique.

Ce type de câble est utilisé pour la transmission de signaux numériques ou analogiques à haute ou basse
fréquence.Par exemple, vous trouverez un câble coaxial :
 entre votre antenne TV et votre télévision ;
 dans le réseau câblé urbain de télévision et Internet ;
 entre votre lecteur de CD, votre récepteur FM et votre amplificateur ;
 pour les liaisons interurbaines téléphoniques et dans les câbles sous-marins.
 Etc.

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2- Cables plats :

Ensemble de fils rassemblés avec une bande, utilisés dans diverses application par exemple la liaison IDE ou
Serial ATA (pour les disques durs ;lecteurs …).

3- paires torsadées :

Un câble à paires torsadées décrit un modèle de câblage où une ligne de


transmission formée de deux conducteurs enroulés en hélice l'un autour de
l'autre, cette configuration à pour but de maintenir précisément la distance
entre les fils et de diminuer la diaphonie (bruit dû à l'interférence d'un premier
signal avec un second. On trouve des traces du premier signal, dans le signal
du second ).

X) Liaisons sans fil :

1- Liaison infrarouge : La communication infrarouge utilise la lumière infrarouge pour transférer des
données dans les télécommandes pour téléviseurs et récepteurs. Par exemple, la communication
infrarouge offre une alternative au câble. Elle donne un moyen économique de relier des appareils entre
eux ou avec des périphériques et autres dispositifs. Il ne doit pas y avoir d’obstacle entre l’émetteur et
le récepteur avec une précision de l’alignement. Le débit peut atteindre 10Mb/s pour une distance de
30m.

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2- Liaison WIFI : (Wireless Fidelity) Le réseau informatique wifi utilise les ondes hertziennes (comme la
télévision). Il permet de relier des ordinateurs là où il serait difficile ou trop coûteux de mettre un câble.
Les ordinateurs A, B et C ne sont reliés par aucun câble. Le point d’accès ou ’AP’ relie tous les
ordinateurs entre eux.

3- Liaison Bluetooth: Elle sert à relier des périphériques avec un ordinateur ou d’autres périphériques en
utilisant des ondes radio. Bluetooth fonctionne sur la bande de fréquence 2,4 GHz et permet des débits
maximums de 1 Mbit par seconde avec une portée faible, de plusieurs mètres seulement.

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XI) Les fibres optiques :

Les messages sont codés numériquement en impulsions lumineuses et transmis de très grandes vitesses (150
mégabits par seconde (Mbits/s)) sur de grandes distances le long de ces minces fibres. les signaux transmis
sont complètement insensibles aux rayonnements électromagnétiques, ne subissant ainsi aucune altération.
Grâce à de telles vitesses, il devient possible de transmettre en temps réel des sons, et même des images
animées. Ce support est encore d'un coût élevé mais tend à devenir compétitif avec le câble coaxial.

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Partie 2
:
« Annexes »
Symboles électriques et
Composants résistifs
Résistance Varistance
Symbole général (résistance dépendant de la Résistance variable
U
(2 variantes) tension)
Thermistance
Potentiomètre à contact
(résistance dépendant de la Résistance ajustable
mobile t°C température)

Variation linéaire Variation non linéaire

Condensateurs, inductances
Condensateur
Condensateur polarisé Condensateur variable
Symbole général
Inductance Inductance avec noyau et
Inductance avec noyau
Symbole général entrefer

Semi-conducteurs
Diode Symbole général Diode Zéner ou avalanche contrôlée
A K Thyristor
AK G
Ano deCathode

A1 A2
Transistor à effet de champ Canal P
DSD
Diode électroluminescente G Triac G S

C Transistor bipolaire NPN C Transistor bipolaire PNP Transistor à effet de champ Canal N
B B
G
E E
DTransistor MOS à grille isolée Canal N DTransistor MOS à grille isolé Canal P
GG Amplificateur intégré
SS

Opto-électronique

Photo résistance Photo diode Photo transistor

Convertisseurs de puissance
Convertisseur Convertisseur
Convertisseur
alternatif/continu continu/alternatif
Symbole général
Redresseur Onduleur
Redresseur en couplage à Convertisseur
Convertisseur
double voie continu alternatif
continu/continu
(en pont) redresseur/onduleur

Transformateurs

Transformateur à deux enroulements Auto transformateur

cours_15.sxw mai 2003 1/2 Cours Électricité


Symboles électriques et
Moteurs électriques

Symbole général Moteur asynchrone


M Moteur à courant continu à
* (remplacer * par une lettre de
désignation de la machine)
M
1
monophasé à phase
auxiliaire
aimant permanent

M Moteur pas à pas M Moteur asynchrone triphasé Moteur à courant continu à


3
à rotor en court-circuit
M excitation en série

Contacts
Contact à fermeture Contact à deux directions Contact à fermeture retardé
(contact de travail) (NO) sans chevauchement au travail (NO)
Contact à deux positions
Contact à ouverture Contact à ouverture retardé
avec position médiane
(contact de repos) (NC) au repos (NC)
d'ouverture
Bouton rotatif à fermeture
Contact à fermeture à Bouton poussoir à fermeture
sans retour automatique
commande manuelle (NO) à retour automatique (NO)
(NO)
Interrupteur à fermeture Interrupteur à ouverture
Contact d'un relais
(NO) commandé par la (NC) commandé par la
thermique (NC)
température . température .
Contact d'un interrupteur
Contact d'un disjoncteur Contacteur
sectionneur
Contact d'un interrupteur
Contact d'un fusible
Contact d'un sectionneur sectionneur à ouverture
sectionneur
automatique
Capteur sensible à une Dispositif sensible à une proximité,
Contact d'un fusible
proximité avec contact à commandé avec un aimant, avec un
interrupteur sectionneur contact à fermeture
fermeture
NO : Normally opened normalement ouvert NC : Normally closed normalement fermé (NF)

Organe de commande (bobine de relais)


Organe de commande d'un
Organe de commande d'un Organe de commande d'un
relais à verrouillage
relais (symbole général) relais thermique
mécanique

Appareils de mesures

E Générateur idéal de tension I Générateur idéal de courant W Wattmètre

V Voltmètre Hz Fréquencemètre Phasemètre

 Ampèremètre Oscilloscope n Tachymètre

Divers
Fusible Capteur sensible à une
Témoin lumineux
(symbole général) proximité

cours_15.sxw mai 2003 2/2 Cours Électricité


N°:
SYMBOLES PNEUMATIQUES Documentation
Désignation Symbole Commande Symbole

Distributeur 2/2 Manuelle par poussoir

Distributeur 3/2 Par levier

Par commande
Distributeur 4/2
électrique

Mécanique par
Distributeur 4/3
poussoir

Distributeur 5/2 Par galet

Distributeur 5/3 Par ressort

Vérin simple effet Par pression directe

Vérin double effet Par pression indirecte

Vérin à double tige Électropneumatique

Moteur à un sens
de rotation

Moteur à deux sens


de rotation

Ventouse Venturi

 : 05020800 SYMBOLES PNEUMATIQUES.doc 1/2


SYMBOLES PNEUMATIQUES Documentation

Symbole Nom Rôle Symbole Nom Rôle


Assure la
Unité de Filtre, lubrifie et
Compresseur production d’air
comprimé conditionnement indique la pression

Limite les nuisances


Assure le stockage
Réservoir d’air comprimé
Silencieux sonores des
échappements
Arrivée d’air
comprimé. Ce
Alimentation symbole est placé
Autorise le passage
aux divers endroits
en air alimentés
Vanne de l’air comprimé si
comprimé elle est ouverte
directement par le
circuit principal
d’air comprimé

Met à l’air libre la


Abaisse la T° de
Échappement pression d’une Refroidisseur l’air comprimé
canalisation

Raccorde
Permet le passage
simplement et sans Clapet anti-
Raccord rapide outillage 2 conduits
de l’air dans un seul
retour sens
d’air comprimé
Permet le passage
de l’air comprimé
Sécheur Enlève l’humidité Clapet anti- dans un seul sens à
déshydrateur de l’air retour piloté condition d’avoir
une pression de
pilotage (pointillé)
Enlève les
Réduit le débit dans
impuretés Réducteur de
Filtre contenues dans
le circuit placé en
débit aval
l’air

Permet de régler le
Huile l’air Réducteur de
Lubrificateur comprimé
débit dans le circuit
débit variable placé en aval

Indique la pression Réducteur de Réduit le débit dans


Manomètre de l’air dans un débit un seul sens de
circuit unidirectionnel circulation de l’air

Met un circuit à l’air


Voyant Indique la présence Soupape de libre lorsque la
d’air dans un
pneumatique circuit sécurité pression dépasse
une limite

Permet d’obtenir
Indique la
Régulateur de une pression
Thermomètre température de l’air
comprimé pression constante dans le
circuit placé en aval

Débitmètre Indique un débit Ferme le circuit


d’air
Capteur quand il est actionné

Séparateur
manuel
Dissocie l’air des
autres composants
Séparateur (eau, poussières…)
automatique

 : 05020800 SYMBOLES PNEUMATIQUES.doc 2/2


Année : Spécialité : Construction Mécanique Professeur : M. LASSOT
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VOCABULAIRE TECHNIQUE Page 1 sur 2

REP. VOCABULAIRE DEFINITION GENERALE


TECHNIQUE
DES FORMES

A Forme contenante cylindrique ou non


ALÉSAGE
B ARBRE Elément contenu cylindrique ou non

Surface à section circulaire partielle qui est destinée à supprimer


C ARRONDI
une arête vive.
Saillie prévue sur une pièce afin de limiter la portée (surface
D BOSSAGE
d’appui)

E CHANFREIN Petite surface obtenue par suppression d’une arête sur une pièce

Surface à section circulaire partielle destinée à raccorder deux


F CONGÉ
surfaces formant un angle rentrant

G EMBASE Elément d’une pièce destiné à servir de base

H EPAULEMENT Changement brusque de la section d’une pièce par usinage

Rainure(s) hélicoïdale(s) exécutée(s) à partir d’un cylindre ou d’un


I FILETAGE
cône EXTERIEUR

J GORGE Dégagement étroit généralement arrondi à sa partie inférieure

Logement cylindrique généralement destiné à « noyer » une tête de


K LAMAGE
vis

L MÉPLAT Surface plane sur une pièce à section circulaire

Partie saillante d’une pièce servant à augmenter la résistance ou la


M NERVURE
rigidité
Entaille longue dans une pièce pour recevoir une clavette, une
N RAINURE
languette ou plus généralement un tenon

O TROU OBLONG Trou plus long que large, terminé par deux demi-cylindres.

Rainure(s) hélicoïdale(s) exécutée(s) à partir d’un cylindre ou d’un


P TARAUDAGE
cône INTERIEUR
Année : Spécialité : Construction Mécanique Professeur : M. LASSOT
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VOCABULAIRE TECHNIQUE Page 2 sur 2

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